Édition commémorative du 50e anniversaire du programme d'immersion française
Une édition commémorative pour célébrer le 50e anniversaire du programme d'immersion des Écoles catholiques de Regina.
Une édition commémorative pour célébrer le 50e anniversaire du programme d'immersion des Écoles catholiques de Regina.
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ÉDITION COMMÉMORATIVE
50 e anniversaire
du programme
d’immersion française
MESSAGE DE LA
Ministre du Développement économique
et des Langues officielles
Le 7 septembre dernier, nous avons souligné le 50 e anniversaire de la
Loi sur les langues officielles. Cette loi établissait l’égalité de statut
du français et de l’anglais au Canada. Aujourd’hui, elle est le symbole de
nos valeurs les plus chères en tant que Canadiens, c’est-à-dire le respect,
l’ouverture et l’égalité.
Cette année marque le 50 e anniversaire du programme d’immersion
française dans la division scolaire catholique de Regina. Nous savons
que l’apprentissage du français comme langue seconde est indispensable
pour assurer l’avenir de nos deux langues officielles et rapprocher les
francophones et les anglophones d’un bout à l’autre du pays.
À titre de ministre du Développement économique et des Langues
officielles, je tiens à remercier tous les membres du personnel de la
division du travail exceptionnel qu’ils accomplissent au quotidien. Je
profite également de l’occasion pour féliciter les parents et les élèves
pour leur choix en matière d’éducation. Meilleurs voeux de succès à tous !
L’honorable Mélanie Joly
Gouvernement du Canada
| 1 |
MESSAGE DU
Commissaire aux langues
officielles du Canada
Avoir deux langues officielles est ce qui distingue le Canada en tant
que société ouverte et inclusive. Le français et l’anglais font du
Canada une entité supérieure à la somme de ses parties en favorisant
l’unité nationale, en contribuant à faire de nous un acteur sur la
scène internationale, et en créant des possibilités pour nos enfants
d’apprendre et de grandir en s’exposant à une autre langue et à
une autre manière de penser.
En tant que commissaire aux langues officielles du Canada, je crois
que chaque enfant au pays devrait avoir l’occasion de maîtriser sa
deuxième langue officielle. Plus que jamais, les Canadiens veulent
que leurs enfants puissent profiter des avantages d’apprendre
le français et l’anglais. En investissant dans nos jeunes, nous
garantissons la vitalité continue et l’épanouissement des langues
officielles du Canada.
Je suis très heureux d’apprendre qu’en cette année du 50 e anniversaire
de la Loi sur les langues officielles, Regina Catholic Schools célèbre
aussi un demi-siècle de programmes d’immersion en français. Je tiens
à féliciter chaleureusement tout le personnel, les parents et les élèves
qui ont rendu ce jalon possible. De 25 élèves de première année en
1969 à plus de 2,600 élèves du primaire et du secondaire aujourd’hui,
votre programme d’immersion en français en pleine expansion
témoigne de votre vision, de votre dévouement et de votre respect
pour vos enfants et pour la dualité linguistique du Canada. Bien joué !
Raymond Théberge
Commissaire aux langues officielles
| 2 |
MESSAGE DU
Vice-premier ministre et
ministre de l’Éducation
Au nom du gouvernement de la Saskatchewan, j’aimerais féliciter la
Division scolaire catholique de Regina, qui célèbre 50 ans d’éducation
catholique en immersion française dans notre province et notre pays.
Les occasions qu’offre votre division scolaire aux jeunes de la Saskatchewan
sont des indications éloquentes de l’épanouissement culturel et du succès,
dans des domaines divers, dont ces élèves pourront tirer avantage, non
seulement pendant leur parcours scolaire actuel, mais aussi dans la
poursuite de leurs objectifs d’avenir au chapitre de la carrière et des études.
Le bilinguisme et le multilinguisme apportent aux élèves des bienfaits
personnels, cognitifs et sociaux qui leur servent dans leurs rapports avec les
autres, tant personnels que professionnels. Il importe aussi de reconnaitre
que les aptitudes en ce sens se traduisent par des avantages économiques
pour notre province; en effet, les personnes qui, en plus de leur langue
maternelle, savent maitriser le français sont recherchées dans la population
active et la société en général.
Après cinq décennies, il convient que la Division scolaire catholique de
Regina souligne avec fierté le travail remarquable accompli à l’appui de
nos élèves et futurs chefs de file dans leur apprentissage du français.
À titre de vice premier ministre et ministre de l’Éducation, je suis heureux de
constater les occasions émergentes offertes à nos enfants, qui leur permettent
d’accéder librement à des cultures diverses grâce aux connaissances qu’ils
acquièrent et à leur capacité d’utiliser différentes langues, dont le français. Les
efforts de la Division scolaire catholique de Regina apportent une contribution
bénéfique à nos collectivités, tandis que nous collaborons en vue d’accroitre
les possibilités qui s’offrent à nous sur le plan linguistique. J’applaudis votre
engagement de longue date et le travail dévoué au fil des années pour
soutenir l’apprentissage de la langue française dans notre belle province.
Je vous souhaite de vivre un évènement des plus excitants et vous félicite
pour 50 ans d’éducation de qualité en immersion française.
L’honorable Gordon S. Wyant, Q.C.
Vice-premier ministre et ministre de l’Éducation
Gouvernement de la Saskatchewan
| 3 |
MESSAGE DE
L’Archevêque de Regina
Je félicite très chaleureusement la Commission scolaire catholique de
Regina, car cette année scolaire 2019-2020 marque le 50 e anniversaire
de leur programme d’immersion française.
L’Église catholique est engagée, de longue date, aux initiatives en matière
d’éducation, car l’enseignement a toujours été au cœur du ministère de
Jésus ainsi de ce qu’il est attendu de sa communauté de disciples.
Au cours des siècles, l’enseignement catholique s’est adapté aux
besoins de chaque époque et de chaque lieu. En Saskatchewan, offrir
un enseignement en langue française aux élèves et à leurs familles a été
d’une grande importance.
La foi est non seulement communiquée par l’importance des célébrations
et de l’étude de la catéchèse, mais également par la culture et la langue.
Le programme d’immersion française au sein du système d’éducation
catholique a permis le partage et la valorisation des richesses de la langue
et de la culture française entre les générations passées et futures. C’est
une grande bénédiction, vraiment.
Au nom de l’archidiocèse de Regina, mes remerciements et mes
félicitations les plus sincères !
Mgr Don Bolen
Archevêque de Regina
| 4 |
MESSAGE DU
Conseil scolaire des écoles
catholiques de Regina
Au nom du Conseil scolaire des écoles catholiques de Regina, je tiens
à offrir mes sincères félicitations à l’occasion du 50 e anniversaire du
programme d’immersion française. Depuis ses débuts, le programme
d’immersion française connait une croissance forte et régulière dans
la province. D’excellents enseignantes et enseignants ainsi que des
dirigeantes et des dirigeants visionnaires ont rêvé et mis en place un
programme d’immersion française de qualité pour les Écoles catholiques
de Regina. Nos réussites aujourd’hui peuvent être attribuées aux efforts
d’un groupe d’enseignantes et d’enseignants de français, de directrices et
des directeurs et de dirigeants de l’administration centrale qui ont voué
leur carrière à l’enseignement et à la promotion de l’immersion française.
Nous sommes fiers que les Écoles catholiques de Régina aient été l’une
des premières commissions scolaires à offrir ce programme dans la
province et au Canada. Il a fallu travailler fort et avoir du courage pour
introduire un programme d’immersion française dans l’ouest en 1968.
Ces visionnaires ont su reconnaitre, depuis le début, qu’il était important
que les enfants soient capables de communiquer dans les deux langues
officielles du Canada. Le succès n’a été atteint sans faute de défis, mais le
groupe a œuvré et a persévéré avec un véritable esprit de collaboration.
Les avantages de ce programme sont bien documentés. Les bienfaits du
bilinguisme sont nombreux pour les élèves et les diplômés en immersion
française. Cette dualité linguistique les aide non seulement à accéder à
diverses perspectives de carrières, mais favorise également la créativité
et la résolution de problèmes.
En ce qui concerne l’avenir, le programme d’immersion continuera de
s’épanouir. Je tiens à remercier l’équipe dévouée d’enseignantes et
d’enseignants et de dirigeantes et dirigeants en immersion pour leur
confiance, leur passion et leur dévouement au programme. Nous
sommes vraiment privilégiés à cet égard.
Bob Kowalchuk
Président du conseil scolaire
| 5 |
MESSAGE DU
Directeur de l’Éducation
C
’est avec un nouvel engagement et une nouvelle fierté que je me joins
à la communauté de la Commission scolaire catholique de Regina pour
célébrer le 50 e anniversaire de notre programme d’immersion française.
Cette année, nous avons le plaisir de célébrer fièrement cet évènement
marquant.
À quel moment tout cela a-t-il commencé ?
Le programme d’immersion française a commencé comme projet pilote
en 1965 à Saint-Lambert, au Québec. Aujourd’hui, ce programme est
reconnu comme étant le meilleur programme favorisant le bilinguisme
à travers le Canada. Le programme d’immersion française au Canada a
célébré son 50 e anniversaire en 2015-2016.
Quatre ans plus tard, la Commission scolaire catholique de Regina
offre aux élèves et aux parents l’option d’un programme en immersion
française. Notre commission scolaire a ouvert sa première classe à l’école
St Pius X en 1969. À l’époque, notre commission scolaire a été considérée
comme pionnière de l’immersion dans notre province. Au fil des années,
ce programme s’est développé et il continue d’être une option scolaire
offerte dans plusieurs de nos écoles catholiques.
Cette année, nous allons profiter de l’occasion de bien célébrer l’histoire
et le riche héritage et les réussites de ce programme. Alors même que
nous célébrons ensemble cette année, je prie pour assurer un succès
continu. La commission scolaire catholique s’engage à offrir cette
option aux parents pour de nombreuses années à venir. Nous remercions
chaleureusement tous ceux et celles qui ont fait partie de cette belle
histoire et à tous ceux qui feront partie des cinquante prochaines
années, on vous dit THANK YOU et MERCI BEAUCOUP !
Que Dieu vous bénisse !
Domenic Scuglia
Directeur de l’Éducation
| 6 |
MESSAGE DE
Canadian Parents for French
Saskatchewan
Plusieurs évènements mémorables ont marqué l’année 1969. Entre
autres, Neil A. Armstrong et Edwin E. Aldrin, Jr. ont été les premiers
astronautes à marcher sur la lune. Le fameux festival de musique
Woodstock a eu lieu. Sesame Street a été diffusé pour la première fois
au réseau de télévision pour enfants, le Children’s Television Workshop.
Le Canada adopte la Loi sur les langues officielles et c’est en cette même
année que la division scolaire des écoles Catholiques de Regina offre son
premier programme d’immersion française.
La Saskatchewan a été la deuxième province au Canada à offrir le
programme d’immersion française dans le système d’éducation pour
non-francophones. Par ce fait même, notre province est allée de l’avant
en assurant que les jeunes puissent apprendre la deuxième langue
officielle de notre pays, en souscrivant au bilinguisme officiel. Le conseil
scolaire des écoles catholiques de Saskatoon a mis sur pied le premier
programme en 1968 et le Conseil scolaire des écoles Catholiques de
Regina a fait suite, l’année suivante.
Nous félicitons les écoles Catholique de Regina de leur engagement
soutenu du programme d’immersion française pour plus de 50 ans. Ce fut
un énorme plaisir de collaborer avec les administrateurs, les enseignants
et les étudiants pour offrir des occasions pour les jeunes d’apprendre
et de communiquer en français. Nous espérons continuer cette étroite
collaboration dans les années à venir. Félicitations !
Janet Loseth
Présidente, Conseil d’administration
Canadian Parents for French - Saskatchewan
Deputy Premier and Minister of Education,
Government of Saskatchewan
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NOTRE HISTOIRE
L’immersion
française dans les
écoles catholiques
de Regina
Au cours des 50 dernières années, le programme
d’immersion de la division scolaire catholique de
Regina a commencé avec une seule salle de classe dans
une école. Aujourd’hui, le programme est offert dans
cinq écoles élémentaires et trois écoles secondaires.
Cette croissance démontre que plusieurs parents
choisissent d’inscrire leurs enfants dans un programme
d’immersion. Comme documenté dans la recherche,
l’immersion française est une approche qui connait
beaucoup de succès pour apprendre une langue
seconde. C’est une façon efficace de développer un
bilinguisme fonctionnel tout en atteignant les objectifs
du programme régulier.
C’est même avant l’adoption de l’acte sur la Loi sur les
langues officielles, qu’un intérêt pour une éducation
bilingue a commencé. À Regina, des groupes de
parents pensaient que l’apprentissage des langues
devrait faire partie intégrale d’une éducation de base.
Ce sont ces groupes de parents qui ont exprimé leur
intérêt à la commission scolaire de mettre en œuvre
un programme bilingue.
En 1968, un amendement à la loi scolaire a permis
la création des écoles désignées dont la langue
d’enseignement peut être le français.
En même temps, des discussions et un intérêt pour un
programme bilingue ont mené à une nouvelle initiative
en éducation au niveau provincial. Cette initiative a incité
la commission scolaire catholique de Regina à mener
un sondage auprès de ses contribuables à savoir s’il y
avait un désir pour un tel programme. Les résultats du
sondage ont confirmé l’intérêt des parents et de là est
né le programme d’immersion.
C’est en septembre 1969 que Mlle Renée Chauvin a mis
sur pied la première classe d’un programme bilingue
| 8 |
(l’immersion). Le programme a commencé avec
une classe de vingt-six élèves en première année.
Mlle Chauvin a relevé ce grand défi en travaillant avec
diligence et passion. Elle s’est assurée d’engager les
élèves à vouloir apprendre une nouvelle langue tout
en s’assurant de satisfaire tous leurs besoins. Sous sa
direction, le programme bilingue est devenu un succès et
un modèle pour d’autres programmes. Le programme a
attiré l’attention de dignitaires telle que des représentants
du Consulat général de France, le secrétaire d’État
du Canada, l’honorable Gérard Pelletier, le premier
commissaire des langues officielles du Canada,
Keith Spicer ; ainsi que plusieurs autres qui s’intéressaient
à développer un programme similaire. Par la suite,
le programme bilingue (l’immersion) est devenu un
modèle pour plusieurs autres écoles.
« La création d’écoles désignées et l’adoption de la
Loi sur les langues officielles par Ottawa conduisent
plusieurs parents anglophones à choisir le français
comme langue d’enseignement pour leurs enfants. En
1978, le gouvernement néo-démocrate adopte la Loi
scolaire donnant à tout élève le droit de s’inscrire dans
une école désignée. Cette Loi scolaire change donc le
caractère des écoles désignées ; dans la plupart des cas,
elles deviennent des écoles d’immersion pour les
jeunes anglophones. »
*Source : Les Fransaskois et le système scolaire ; page 98
Il est important de reconnaître la contribution de
l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) alors
connue sous le nom de l’Association culturelle francocanadienne
(ACFC) pour le rôle considérable qu’il a
joué quant à l’établissement des écoles désignées
(Écoles francophones et programmes d’immersion) en
Saskatchewan qui a permis l’enseignement du et en
français. Au cours des années suivantes, la commission
scolaire catholique de Regina a mis sur pied d’autres
programmes d’immersion dans certaines écoles de
la ville. À ce jour, la commission scolaire catholique
de Regina est fière du succès de son programme
d’immersion et maintient son engagement à offrir
une éducation dans nos deux langues officielles.
Chant thème du 50 e anniversaire du programme
d’immersion Regina Catholic Schools
Regina Catholic Schools
50 th Anniversary Theme Song
C’EST TELLEMENT BEAU!
Paroles et musique de Robert Lebel
Y a cinquante ans passés,
Dans une petite école,
Nous avons commencé
À prendre la parole.
Au cœur de nos prairies,
Au creux des grands espaces,
Vous nous avez appris
À prendre notre place.
Chaque génération
Transmet votre héritage
Et de chaque maison
S’élève un bel hommage!
Maintenant quand on prie
La langue qui l’emporte
C’est l’amour que l’on vit,
Voilà ce qui importe…
Depuis la garderie,
Nos langues maternelles
Nous ont parlé aussi
D’amitié mutuelle.
Ensemble on étudie
Les sciences et la musique,
Parlant géographie,
Histoire, mathématiques.
Quand nous nous rassemblons
À l’école, à l’église,
On met les fondations
D’une grande famille…
Ensemble, nous scrutons
Le cœur de l’Évangile,
Et puis nous repartons
Plus forts pour mieux en vivre!
C’est tellement beau
De pouvoir vivre ensemble
C’est tellement beau
De savoir se comprendre.
C’est tellement beau
De s’entendre…!
Grâce à vous nous parlons
Nos langues officielles…
Et puis nous découvrons
Nos saveurs culturelles.
Ainsi l’on crée des liens
Qui déjouent les frontières!
Et l’on se tend la main
Pour être solidaires.
Dans le bus, dans la cour,
Chez-soi ou sur la rue,
Nous recherchons toujours
Une belle attitude…
De respect et d’amour
Pour chacun et chacune,
En leur offrant toujours
Des mots de bienvenue!
Cliquer içi pour écouter
la chanson.
Entrevue avec Mlle Renée Chauvin
la première enseignante du programme
d’immersion française à Regina
Née le 9 juin 1926 à Saint-Maixent-l’École, une ville du
Centre-Ouest de la France située dans le département des
Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine, mademoiselle
Chauvin âgé de 94 ans a connu une vie digne d’un roman
biographique. Passionnée de l’éducation et des enfants,
cette admirable dame, aimable et charmante a laissé sa
marque dans l’histoire du programme d’immersion
des Écoles catholiques de Regina.
Dans le cadre du 50 e anniversaire du programme
d’immersion des Écoles catholiques de Regina,
Mme Diane Lacasse a réalisé une entrevue avec
mademoiselle Renée Chauvin, la pionnière du
programme d’immersion de notre conseil scolaire.
Après de maintes recherches, nous avons réussi à
prendre contact avec mademoiselle Chauvin qui
habite Laflèche en France depuis sa retraite. Voici
la transcription de la conversation téléphonique
avec mademoiselle Chauvin.
Mlle Renée Chauvin
La classe d’immersion française (1978-1979)
| 10 |
Q:
Mademoiselle Chauvin, pourquoi êtes-vous venue
au Canada et plus particulièrement à Regina en
Saskatchewan ?
Mes expériences en France m’ont poussée à chercher
vivre ailleurs. J’ai vécu l’époque de la deuxième guerre
mondiale de 1939-1945 et la guerre d’Algérie de
1954-1962. Lors de la guerre d’Algérie, j’enseignais
dans une école et je vivais en pension. J’ai vu et j’ai
vécu des choses qui m’ont marqué pour la vie. J’ai eu
peur et je me suis dit que je ne restais pas là. Je voulais
m’en aller ailleurs où il n’y avait pas de guerre. Là où
j’étais en pension en 1959, il y avait une Canadienne
qui ne pouvait pas retourner chez elle à cause de
la guerre alors elle venait nous donner des cours
d’anglais. À la suite, j’ai toujours correspondu avec
elle. Un jour elle m’a écrit et m’a proposé de venir
enseigner au Canada, donc je l’ai fait et je me suis
retrouvé au Québec dans une ville qui se construisait.
J’ai enseigné la maternelle française, 2 ans à Gagnon
et ensuite à Sherbrooke.
Suite à mon retour en France, elle m’écrit de nouveau
pour me proposer de revenir au Canada. C’était soit
en 1963 ou 1964 que j’ai appris par la Canadienne qui
habitait en Saskatchewan qu’il y aurait un programme
bilingue, en fait un programme d’immersion en
Saskatchewan. Elle m’a suggéré de poser ma candidature
pour enseigner en maternelle. Alors j’ai écrit et j’ai eu
le poste. Je suis allé à Gravelbourg et j’ai enseigné là
pendant 2 ans. J’ai beaucoup aimé. Ensuite, je suis
allé à Regina et j’ai enseigné la maternelle française
paroissiale pour des parents. La maternelle était
installée dans une salle de l’Église Saint-Jean Baptiste
et non dans une école. J’étais payé par les parents.
Après, la Commission scolaire catholique a décidé
qu’elle voulait avoir une école bilingue et comme
j’étais sur place et ça m’intéressait, je le voulais. J’ai
enseigné à Saint-Pie X pendant 16 ans ; ensuite,
j’ai pris ma retraite et je suis retourné en France.
Q:
Combien d’élèves y avait-il dans votre groupe
de 1 re année ?
Il y avait 26 élèves dans ce premier groupe. Il n’y
avait pas de maternelle française dans les premiers
temps à Pie X. Je ne comprenais pas ça. Les élèves
sont arrivés en première année sans français et
j’ai dû travailler fort pour leur apprendre la langue.
Au début ça m’inquiétait, mais ça a pris par
enchantement et ça a pris très bien. Les parents
étaient extrêmement coopératifs et ils ont aidé
beaucoup. Ils étaient motivés que leurs enfants
apprennent le français. Je n’ai pas eu de problèmes
du tout la première année. Les enfants ont appris sur
le tas*. C’est merveilleux des enfants ; ça répète ce
que vous dites ; ils vous croient et ils apprennent tout
ce que vous leur enseignez.
* Cette expression française est née au cours du 20 e siècle et
exprime l’idée d’apprendre tout d’un coup, en pratiquant et
non en suivant un enseignement théorique.
Q:
En tant que pionnière de l’éducation du français
en immersion en Saskatchewan, quels ont été les
défis les plus difficiles à surmonter ?
J’ai travaillé jour et nuit la première année parce que
je ne voulais pas que ça manque. C’était dur pour moi
parce qu’il y avait beaucoup à leur faire apprendre en
première année. J’étais habitué aux enfants et je savais
que les enfants adorent quelque chose de nouveau.
Il fallait faire des choses que je n’aurais pas faites en
France. Par exemple, je faisais plus de jeux pour les
mots, pour les chiffres. Il fallait inventer des jeux pour
les obliger à parler, parce que moi, je ne parlais que
français et il fallait qu’ils me répondent en français.
Dans les classes que j’avais, il y avait des enfants qui
parlaient 3 et 4 langues. À la maison, ils parlaient
leur langue, sur le terrain de jeu à l’école ils parlaient
souvent l’anglais, mais avec moi, ils ne parlaient que
français. Plus ils avaient de langues, plus vite ils
apprenaient le français.
Q:
Quels étaient vos principes de départ pour
l’apprentissage d’une autre langue ? Est-ce
quelque chose que vous avez gardé tout le
long de vos années ?
Je ne leur parlais jamais anglais. Je leur parlais toujours
français et quand ils ne comprenaient pas, et bien je
cherchais de leur expliquer d’une autre façon. Je faisais
beaucoup de gestes, de gymnastique pour qu’ils
comprennent. Les enfants savaient que je ne parlais
pas tellement anglais alors ils devaient s’efforcer.
Q:
Quel type d’aide ou de ressources avez-vous reçu ?
C’est moi qui a fabriqué le programme ; ils ne m’ont
rien donné. J’ai inventé. Je ne savais pas du tout ce
qu’il y avait ailleurs, donc j’ai utilisé ce que j’utilisais en
France. Ça a marché. C’est sûr que c’est mieux quand
| 11 |
c’est des livres du pays, mais je n’en avais pas. Alors la
première année ils ont fait venir ce que j’ai demandé. Il
fallait que je parte sur quelque chose que je connaissais.
Ils ne peuvent pas dire que j’ai dépensé beaucoup
d’argent parce que je faisais beaucoup de choses par
moi-même. J’ai travaillé fort.
Vous savez, les directeurs qui ne parlaient pas le
français, m’ont toujours soutenu ou m’ont fait
comprendre comment fonctionnaient les écoles au
Canada. Je n’ai jamais eu de problèmes avec eux.
Q:
Vous avez travaillé en tant que directrice adjointe
à l’école Saint-Pie X. Quelles étaient vos attentes
par rapport à l’équipe d’enseignants ainsi que
le climat ou la culture de l’école ?
Vous savez, je ne me sentais pas capable de diriger
les autres. Il n’y avait pas de conseiller français,
alors je disais aux profs de me demander ce qu’elles
avaient besoin.
Je n’ai jamais posé des conditions. Je voyais qu’elles
faisaient tout ce qu’elles pouvaient. J’avais juste une
heure par semaine pour que je puisse aller préparer
des choses. C’était le seul moment que j’avais et puis
évidemment mon temps à moi ; j’étais à l’école à 7 h
du matin et je repartais à 7 h le soir. Je n’ai pas trouvé
que c’était trop, au contraire, il fallait le faire et il fallait
le faire le mieux possible.
Q:
À votre avis, qu’est-ce qui est primordial pour
assurer la réussite des élèves ?
Il faut que l’enfant le veuille. S’il ne le veut pas,
il ne va pas écouter, MAIS il faut lui faire voir que
c’est pas quelque chose d’insurmontable, que c’est
pas difficile. Si on les prend bien quand ils sont
petits, une fois qu’ils ont commencé, il n’y a pas de
problème. Je m’amusais avec eux. Je ne leur parlais
jamais anglais et pourtant on a bien ri. Quand ils
étaient plus grands, je changeais les activités. Je leur
faisais écrire des histoires et quand ils avaient fini, ils
allaient lire leurs histoires avec les autres. C’était le
partage et ils adoraient ça.
Q:
Quels conseils donneriez-vous à ceux qui œuvrent
dans le domaine de l’immersion ?
Il faut aimer enseigner et il faut aimer les enfants.
En immersion, il faut accepter que ça prend du
temps, parce qu’il faut répéter, pratiquer et revoir
continuellement. Il faut qu’ils répètent, s’ils ne
le disent pas eux-mêmes, dans le temps ils vont
comprendre, mais ils le disent mal après. Il faut
qu’ils répètent un par un.
Ce n’est pas toujours facile en immersion, mais c’est
vraiment encourageant et on est récompensé au
centuple. Quand on voit un enfant qui nous parle
français, un enfant qui essaye de communiquer c’est
extraordinaire. J’ai reçu des lettres des élèves qui
m’ont fait pleurer pratiquement. Ils disaient merci.
J’avais envie de leur dire merci à vous ! Dans le fond,
l’enseignement c’est l’amour des enfants.
Q:
Quel a été votre plus beau moment, vos plus
beaux souvenirs ?
On faisait une petite séance à Noël. Toutes les classes
faisaient un petit numéro pour Noël devant les parents ;
et les enfants, ils ont fait ça la première année. Je leur
ai appris une chanson en français : « Les enfants de
l’an 2000 », d’un chanteur Français. Ce n’était pas une
chanson très facile à chanter. Les enfants ont coopéré
tout de suite. Ils sont rentrés là-dedans et ils ont très
bien chanté et prononcé. C’était la première fois que
les parents voyaient et entendaient leurs enfants
s’exprimer en français. Ils étaient complètement
épatés et ravis de voir et d’entendre parler le français.
Q:
Avez-vous une citation ?
« Aime tes élèves comme qu’ils soient. »
Q:
Quel message ou souhait aimeriez-vous transmettre
aux lecteurs ? À vos anciens étudiants ?
À mes anciens étudiants, je les ai tellement beaucoup
aimés. Je sais qu’ils ont travaillé le plus fort qu’ils ont
pu et ils ont eu des succès très très bons. Je ne les
oublierai jamais.
Tous les parents que j’ai connus aussi ont été
remarquables. Les parents m’ont aidé beaucoup,
rien qu’en me soutenant quand ils voyaient bien
que ce n’était pas toujours facile, mais ils m’ont aidé
beaucoup, en venant me voir et j’ai toujours eu un
plaisir de les rencontrer.
Je garde de merveilleux souvenirs et je les
embrasse tous.
| 12 |
Armand Martin
Premier enseignant au
secondaire en immersion
Au début du mois de septembre 1978, la première classe
d’immersion commençait la septième année à l’école
St Pie X. J’étais un jeune enseignant qui commençait sa
deuxième année comme professeur d’école. Il y avait
douze étudiants dans la classe de la septième année. Ce fut
un plaisir d’enseigner ces étudiants, car ils avaient envie
d’apprendre et leurs parents appuyaient le programme
d’immersion.
À la fin de la huitième année, j’ai eu l’occasion d’accompagner
les douze étudiants, 6 filles et 6 garçons, avec l’aide d’une
des mères pour tenter l’expérience de voir si nos étudiants
pouvaient fonctionner dans un milieu francophone. Nous
avons passé trois semaines au Québec ; deux semaines
dans un camp d’été et ensuite, nous avons visité les villes
de Montréal et de Québec. Ce fut une grande réussite,
car nos étudiants ont pu fonctionner très bien dans
un milieu francophone.
Armand Martin
J’ai continué d’enseigner ce groupe d’étudiants à l’école
secondaire Dr Martin Leboldus pour la 9 e , 10 e , et 11 e années.
Ce fut une expérience exceptionnelle d’avoir enseigné ce
groupe d’étudiants pendant cinq ans. J’ai été témoin de leurs
progrès et de leur cheminement de jeunes élèves à de jeunes
demoiselles et de jeunes hommes.
| 13 |
The Leader-Post (Regina, Saskatchewan, C
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The Leader-Post (Regina, Saska
20
Regina Leader-Post,
le 19 août 1969
Regina Leader-Post,
le 28 août 1979
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The Leader-Post (Regina, Saskatchewan, Canada) · 15 Jun 1985, Sat · Page 12
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Regina Leader-Post,
le 15 juin 1985
Regina Leader-Post,
le 25 juin 1971
The Leader-Post,
le 16 août 1974
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The Leader-Post (Regina, Saskatchewan, Canada) · 27 Mar 1982, Sat · Page 85
The Leader-Post (Regina, Saskatchewan, Canada) · 27 Jan 2001, Sat · P
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The Leader-Post (Regina, Saskatchewan, Canada) · 27 Jan 2001, Sat · Page 6
Regina Leader-Post,
le 27 mars 1982
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Leader-Pos t, March 27, 1982
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The Leader-Post,
le 27 janvier 2001
casse
Mar 13, 2020
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The Leader-Post,
le 27 janvier 2001
Chronologie historique
du programme d’immersion
Regina Catholic Schools
1969
1977
1978
1982
1984
1986
1987
2017
2018
2019 –
2020
École St Pius X
École secondaire Dr Martin LeBoldus
École St Mary
St. Thomas School
École St Andrew (à la suite de la fermeture
de l’école St Thomas, le programme
bilingue est transféré à l’école St Andrew).
École secondaire Archbishop M.C. O’Neill
École St Angela Merici
St Kateri Tekakwitha School
École St Elizabeth (à la suite de la fermeture de
l’école St Andrew, le programme est transféré à
l’école St Elizabeth)
École secondaire Miller Comprehensive
RCSD fête les 50 ans de son
programme d’immersion!
NOS ÉCOLES
L’école St Pius X
L’école St Pius X
l’automne 1953, les élèves
À catholiques qui vivaient dans le
sud de Regina n’avaient plus besoin
de traverser le ruisseau Wascana
pour fréquenter l’école. La nouvelle
école St. Pius X a ouvert ses portes
le 1 er septembre 1953 sous la
direction de Sœur Mary St Verda
(Dauk). L’école a été nommé en
l’honneur du pape Pie X, le « pape
des enfants ». C’était une école à
voie unique en anglais.
Au cours des années 1960, un
groupe de parents ont demandé à
la commission scolaire de mettre
sur pied un programme bilingue
(immersion). À la suite de nombreuses
discussions et consultations,
la commission scolaire a entrepris
les démarches nécessaires pour
établir ce nouveau programme.
Le premier programme bilingue
a commencé en septembre 1969
à l’école St Pie X. À cette époque,
Monsieur R. J. Tourigny, le directeur
et mademoiselle Renée Chauvin,
l’enseignante titulaire ont souhaité
la bienvenue à 26 élèves inscrits
en première année.
En 1974, une maternelle française
a été ajouté au programme.
L’enseignante de cette première
classe de maternelle en immersion
était sœur Alice Labreque, s.j.m.
Dorénavant, le point d’entrée
pour le programme d’immersion
est la maternelle.
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Au long des années, de nombreuses
modifications ont été apportées
à l’école pour répondre au besoin
d’une population scolaire qui
augmentait d’année en année.
Entres autres, la construction d’un
gymnase, diverses rénovations et
l’addition de classes portatives.
Enfin, en raison du nombre
croissant d’élèves inscrits aux
deux programmes, l’école ne pouvait
plus soutenir le nombre d’élèves.
Il n’y avait plus d’espace. Donc en
1986 St Pie X est devenu une école
à voie unique en français et son
nom est officiellement changé à
École St Pius X.
NOS ÉCOLES
L’école secondaire catholique
Dr Martin LeBoldus
L’école secondaire catholique Dr Martin LeBoldus
L
’ école secondaire catholique
Dr Martin LeBoldus a ouvert
ses portes en février 1976. C’est à
l’automne 1977 que le programme
d’immersion a commencé. Le
premier groupe comptait douze
élèves, tous venant de l’école
associée St Pius X. Monsieur
Armand Martin, l’enseignant
de la 8e année a suivi ce groupe
d’élèves et fût le premier enseignant
du programme d’immersion
française à l’école secondaire Dr
Martin LeBoldus. À l’époque, le
programme était connu sous le
nom de « programme bilingue ».
En quatre ans, les inscriptions au
niveau secondaire ont augmenté
d’une douzaine d’élèves à des
groupes de plus de 25 élèves.
Depuis ce temps, le programme
a connu une croissance rapide et
aujourd’hui, on compte plus de 220
élèves de la 9 e à la 12 e année.
Au fil des ans, les étudiants de
l’immersion française ont participé
et représenté l’école secondaire
Dr Martin LeBoldus à des activités
parascolaires telles que le Concours
d’art oratoire et l’émission populaire
de Génies en herbe diffusée à la
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télévision de Radio-Canada. Ils ont
même remporté le grand prix de
Génies en herbe au championnat
national en 1984.
Le programme d’immersion à
LeBoldus est bien connu et établi
grâce à la contribution de plusieurs
enseignants, administrateurs,
leadeurs et le personnel de soutien.
L’avenir du programme à LeBoldus
s’annonce prometteur, grâce à un
nombre croissant d’élèves inscrits
en immersion des écoles associées
St Pius X et St Kateri.
Regina Leader-Post,
vendredi 12 février 1981
Regina Leader-Post,
lundi 6 avril 1981
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rs.com. All Rights Reserved.
NOS ÉCOLES
L’école St Mary
L’école St Mary
L
’ école St Mary a ouvert ses
portes le 5 septembre 1962.
Au cours des années, la population
de la communauté de St Mary
a augmenté considérablement,
tout comme l’intérêt pour un
programme bilingue. Sous la
direction du directeur Harold
Ferner, l’école a établi son premier
groupe de 1 re année en immersion
au mois de septembre 1978.
La première enseignante était
Mme Elaine Giroux. Elle a accueilli
23 élèves dans cette classe de
1 re année.
L’année scolaire 1981-1982,
le programme comprenait une
classe de la maternelle à la 5 e
année et comptait 175 élèves et
8 enseignants. Les élèves venaient
des communautés environnantes
de Uplands, Regent, Argyle ainsi
que les communautés à l’ouest
de la rue Pasqua et de l’avenue
McKinley.
On a continué d’ajouter à chaque
année un niveau scolaire jusqu’à
la 8 e année. L’école St Mary était
connue comme une école à double
voie offrant un programme anglais
et un programme d’immersion
pour plusieurs années. C’est au
début des années 1990 que le
programme anglais a été transféré
dans les écoles avoisinantes que
l’école St Mary a été désignée une
école d’immersion à voie unique.
Présentement, plusieurs
rénovations sont en cours pour
accommoder l’augmentation de
la population étudiante du
programme d’immersion.
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NOS ÉCOLES
L’école St Andrew
L’école St Andrew
L
’ école St Andrew ouvre ses
portes en 1957. Le directeur,
M. Harry Selinger, accueille les
premiers élèves ainsi que le
personnel. C’est 27 ans plus tard,
que le programme d’immersion
commence à St Andrew.
Initialement, un programme
bilingue avait été introduit à
St Thomas en 1982. Cette école a
fermé ses portes en 1984 et le
programme bilingue a été transféré
à St Andrew pour l’année scolaire
1984-1985. St Andrew est donc
devenue une école à double voie.
Gordon Domm, directeur à
l’époque, a facilité la réussite de
cette transition avec l’aide de
Lorraine Ferrara et Ann Flamand,
deux enseignantes en immersion
française au niveau primaire, qui se
sont jointes à son équipe.
Le programme d’immersion
française à St Andrew a suscité
au fil des ans de plus en plus
d’intérêt. Comme l’école ne
pouvait plus soutenir les deux
programmes, le programme
anglais a été retiré graduellement
et en 1988, l’école est devenue
une école d’immersion française.
Depuis, la ville a connu de nouveaux
développements et par conséquent
dû au nombre croissant d’élèves
inscrits en immersion à l’École St
Andrew, une nouvelle école dans
l’est de Regina a été construite pour
répondre au besoin.
En juin 2017, St Andrew ferme ses
portes et à l’automne, les élèves
et le personnel s’installent dans
son nouvel établissement l’École
St Elizabeth.
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NOS ÉCOLES
L’école secondaire catholique
Archbishop M. C. O’Neill
L’école secondaire catholique Archbishop M. C. O’Neill
L
’ école secondaire Archbishop
M. C. O’Neill a ouvert ses
portes en 1967 et a été nommé en
l’honneur de l’Archevêque Michael
C. O’Neill. Pour répondre aux
besoins des élèves du programme
d’immersion qui fréquentaient
les écoles du nord de la ville de
Regina, un programme secondaire
fut établit à O’Neill. En septembre
1986 le programme d’immersion
française a commencé à O’Neill.
Bernard Morin, enseignant a été
chargé de faciliter la transition de
ses élèves en immersion de la 8e
année de St Mary. Il a été aussi
responsable de mettre sur pied le
programme. Cette transition
c’est avéré un succès grâce au
travail acharné de M. Morin et
de son dévouement pour offrir
un programme de qualité.
Aujourd’hui, O’Neill est l’école
secondaire désigné pour les élèves
d’immersion provenant des écoles
élémentaires de St Mary et
St Angela Merici.
Au fil des ans, les étudiants de
l’immersion française ont participé
et représenté l’école secondaire
O’Neill à des activités parascolaires
telles que le Concours d’art oratoire
et l’émission populaire de Génies
Les premiers finissants du programme d’immersion
en herbe diffusé à la télévision de
Radio-Canada.
O’Neill continue à ce jour, d’offrir
un programme d’immersion
de qualité qui dessert plus de
200 élèves. C’est avec reconnaissance,
que nous notons la grande
contribution des enseignants, des
leadeurs, des administrateurs et
du personnel de soutien qui ont
contribué à son succès. Merci à
tous ceux et celles qui ont travaillé
pour en faire un succès qu’il est
aujourd’hui.
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NOS ÉCOLES
L’école St Angela Merici
L’école St Angela Merici
L
’ école St Angela Merici, situé au
nord-ouest de la ville a ouvert
ses portes en septembre 1987.
Comme avec toutes les écoles
catholiques, cette nouvelle école
a été bénie lors de la cérémonie
d’ouverture officielle qui a eu lieu
le 12 novembre 1987. Monseigneur
Charles Halpin, Archevêque du
diocèse de Regina a béni cette
nouvelle école
Dans sa première année, L’École
St Angela a été désignée une école
à double voie, c’est-à-dire, un
établissement qui regroupe le
programme d’anglais et d’immersion
française sous le même toit. Cette
école de 2 900 mètres carrés
a accueilli 342 élèves.
Les inscriptions aux deux
programmes ont vite augmenté. En
1993, le total d’étudiants inscrits
aux deux programmes a surpassé
700 élèves, ce qui a nécessité
le besoin de salles de classe
additionnelles. Par conséquent,
des classes portatives ont été
ajoutées au point ou le nombre
a dépassé le nombre de salles de
classe disponibles de l’école qui
faisait partie de la construction
originale. L’École St Angela est
restée une école à double voie
jusqu’en juin 2017.
En raison du nombre croissant
d’élèves inscrits aux deux
programmes, l’école ne pouvait
plus soutenir le nombre d’élèves.
Avec l’ouverture de l’école
St Nicholas à proximité, le
programme anglais de St Angela
a trouvé sa nouvelle demeure.
St Angela est devenu une école à
voie unique qui offre le programme
d’immersion en 2017. Le nom de
l’école fut officiellement changé à
École St Angela Merici.
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NOS ÉCOLES
L’école St Kateri Tekakwitha
L’école St Kateri Tekakwitha
St Kateri, une école à double voie
a ouvert ses portes au début de
l’année scolaire 2017-2018 sous la
direction de Mme Monica Norris,
directrice de l’école et de Mme
Paulette Belisle, directrice adjointe.
C’est la seule école a double voie
dans le conseil scolaire catholique
de Regina. Avec l’ouverture d’une
nouvelle école, les zones scolaires
ont été modifiés pour desservir les
nouvelles familles du quartier
ainsi que certaines familles
qui fréquentaient avant l’école
St Pius X. Les élèves de la
maternelle à la 7 e année faisaient
partie du programme d’immersion
française au cours de cette
première année.
Le programme d’immersion à
St Kateri est en croissance et l’école
a ajouté la 8 e année en 2018-2019.
L’année suivante, près de 250 élèves
sont inscrits au programme. Ils
représentent environ la moitié de
la population totale de l’école.
Nous sommes heureux que le
programme d’immersion française
ait trouvé sa place dans la communauté
dynamique, engagée et
multiculturelle de St Kateri !
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NOS ÉCOLES
L’école St Elizabeth
L’école St Elizabeth
’ école St Elizabeth a ouvert ses
L portes en septembre 2017 et a
accueilli 425 élèves en immersion
française. L’école dessert la région
de l’est et du centre de Regina. La
plupart des élèves ont transféré de
l’école St Andrew, qui a fermé ses
portes en juillet de la même année.
Le thème, emprunté des Roughriders
de la Saskatchewan: « Nouvelle
maison, même esprit ! », semble
particulièrement approprié pour
décrire cette première année de
l’école St Élizabeth. Les membres
du personnel et les familles qui
ont transféré de l’école St Andrew
ont vite crée ce même sens
d’appartenance dans leur nouvelle
école et communauté.
La rentrée scolaire 2019-2020 est
marquée d’une croissance continue
de la communauté de St Elizabeth.
À ce jour, on compte vingt salles
de classes et l’école continue
d’accueillir de nouveaux élèves
en immersion.
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NOS ÉCOLES
L’école secondaire catholique Miller
L’école secondaire catholique Miller
L
’ école secondaire catholique
Miller a vu le jour en 1966.
Inauguré en septembre 2018,
le programme d’immersion
française de Miller est le plus
récent programme d’immersion
française offert dans les écoles
catholiques de Regina.
Cette première année a débuté
avec un groupe de 23 élèves de
9e année en immersion française
et deux enseignantes. Entre elles,
Mme Sharlene Holliday et Mme
Malia Carson ont enseigné les six
matières requises en français. Le
programme a vite trouvé sa place à
Miller. Dû à l’ajout du programme
d’immersion, l’augmentation du
nombre d’élèves était inévitable
et, par conséquent, une rénovation
a été prévue pour l’école. Deux
nouvelles salles de classe et un
salon pour les élèves ont été
construits. Ces espaces sont de
merveilleux atouts pour école !
L’école élémentaire St Elizabeth
est la seule école associée de
Miller. Miller a vite développé une
collaboration positive avec ces
futurs « Maraudeurs » et continue
d’organiser diverses activités pour
promouvoir et faciliter la transition
de ce programme au secondaire. En
septembre 2019, l’école a accueilli
le deuxième groupe de 9 e année
comptant 28 élèves. Au fur et
à mesure que le programme
d’immersion française prend
de l’ampleur, Miller s’engage à
développer un environnement
propice à l’apprentissage de la
langue et de la culture française
pour ses élèves en immersion.
Après 51 ans d’existence, Miller
est vraiment fier d’entendre
le français dans ses couloirs.
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TÉMOIGNAGES
Sean Malone
Sean Malone a fait
artie de la toute première
classe d’immersion des
écoles catholiques de
Regina à l’école St Pius
et a reçu son diplôme
d’études secondaires
avec mention bilingue de
l’école Dr Martin LeBoldus
en 1981. Sa classe était le premier groupe à graduer
du programme d’immersion à Regina !
Il est actuellement un employé-cadre avec
le gouvernement du Canada et il demeure à
Chelsea, Québec.
« En 2020, j’ai parfois du mal à croire qu’au moins
la moitié de ma journée de travail se déroule en français
ou que nos deux filles aient fréquenté l’école française
à divers niveaux. Inutile de dire qu’il est fort peu
probable que cela puisse s’être produit n’ayant été de
mon inscription au programme d’immersion. En plus
des opportunités de carrière, d’éducation et du lieu où
j’ai fini par vivre, apprendre le français par le biais du
programme d’immersion m’a permis au fil des années
de nouer des amitiés et d’avoir diverses expériences
et perspectives liées au voyage, à la culture et à la
politique, pour n’en nommer que quelques-unes.
À cet égard, je suis redevable à mes parents d’avoir eu
la vision de m’inscrire au programme autant qu’à tous
mes professeurs de l’école St Pius X et LeBoldus, pour
leur dévouement et engagement envers leurs étudiants.
J’ai hâte de voir l’impact du programme d’immersion
d’ici les 50 prochaines années. »
Lynette Nishnik
Lynette Nishnik est allée
à l’école élémentaire
St Pius X. Elle a reçu
son diplôme d’études
secondaires avec mention
bilingue de l’école
Dr. Martin LeBoldus avec
mention bilingue en 1983.
Elle est actuellement la chef du département
du programme d’immersion à l’école secondaire
catholique Dr Martin LeBoldus où elle aussi
enseigne les mathématiques.
« Pour moi, 50 d’immersion française signifie des
années de travail pour apprendre et apprendre les
deux langues officielles de notre pays et leurs cultures
respectives. Cette initiative commencée en 1969 est
devenue un grand succès et notre communauté
est maintenant enrichie par le nombre de citoyens
bilingues.
Un de mes souvenirs les plus précieux de mes années
comme étudiante en immersion était en 2 e année
avec Mlle Renée Chauvin. Nous avons écrit des petites
histoires pour la première fois en français. Mlle Chauvin
a choisi mon histoire pour publication dans une
anthologie de travaux des jeunes Canadiens.
Ces années m’ont accordé l’opportunité de devenir
bilingue dans un milieu minoritaire. Ce bilinguisme m’a
été utile pour voyager en France, étudier à l’université
au Québec, travailler comme serveuse de table, en
tant que bénévole pour des évènements nationaux, et
lorsque j’ai cherché un emploi comme enseignante. »
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TÉMOIGNAGES
Annette
Revet
Annette Revet est allée
à l’école élémentaire
St Pius X. Elle a reçu
son diplôme d’études
secondaires avec mention
bilingue de l’école
Dr. Martin LeBoldus
avec mention bilingue en 1985. Annette Revet est
actuellement Chef de la direction pour la transformation
et secrétaire générale pour Conexus Credit Union.
« Pour ma famille, pouvoir aller à l’école en français
était très important parce qu’on a pu conserver notre
langue et par le fait même, nous avons pu retenir et
apprendre au sujet de notre culture. Je me suis assurée
que mon fils soit éduqué dans le même programme.
Et comme mon fils est un récent finissant de l’école
secondaire O’Neill, je suis fière qu’il a terminé sa
12 e année, entièrement bilingue.
De mes souvenirs j’en ai plusieurs, entre autres;
le voyage à Québec en 8e année, les célébrations de
fin d’année, les productions théâtrales en français
avec M. St Pierre, les merveilleux amis avec lesquels
je suis allée à l’école de la 1 re à la 12 e année et tous
les excellents enseignants comme Mlle Chauvin,
Mlle Archambault, Mme Anstis, M. Bien, M. Sylvestre,
M. Morin, M. St. Pierre et M. et Mme Jacques. Ils
ont tous contribuer à la personne que je suis devenu
aujourd’hui et j’en suis reconnaissante. »
Nicole
Beauchesne
Nicole Beauchesne
est allée à l’école
élémentaire St Pius X et
a obtenu son diplôme
d’études secondaire
avec mention bilingue
de l’école Dr Martin
LeBoldus en 1990.
Elle travaille actuellement comme ergothérapeute
à Winnipeg, MB. Elle a obtenu son diplôme de
l’université de l’Alberta en 1995 et elle a déménagé
à Winnipeg, où elle a ouvert sa propre pratique
privée en 1998.
« Cinquante ans d’immersion signifient la croissance
étonnante et le dévouement à l’immersion française
de la province de la Saskatchewan. Je suis fière de mon
héritage francophone.
Pour moi, mes amis et mes professeurs ont été ma
deuxième famille pour 12 ans de ma vie. Mes souvenirs
sont nombreux, entre autres les clubs, les voyages,
les danses, les pratiques, les réunions et surtout
l’obtention de mon diplôme en 1990. Vivre une
éducation en français à St Pius X et à LeBoldus a fait
de moi ce que je suis aujourd’hui.
Mon expérience en immersion française m’a donné
toutes sortes de possibilités dans ma vie. J’ai eu la
chance d’apprendre 2 langues que j’ai maintenant
transmises à mes enfants. Aujourd’hui, je continue de
vivre dans une communauté francophone et étant près
de la cinquantaine moi-même, ce 50 e anniversaire de
l’immersion des écoles de Regina catholique témoigne
des bénéfices qui m’ont été offerts de pouvoir vivre
en français. »
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TÉMOIGNAGES
Larissa Bezo (née Lozowchuk)
Larissa est allée à l’école élémentaire St Pius X et a obtenu son diplôme d’études
secondaires avec mention bilingue de l’école Dr Martin LeBoldus en 1990. Elle est
actuellement Présidente et Chef de direction du Bureau canadien de l’éducation
internationale (BCFÉI).
« Pour moi 50 ans d’immersion française représente une génération de jeunes de la
Saskatchewan dotés de compétences interculturelles et linguistiques, et d’un sentiment
multidimensionnel de citoyenneté et d’objectifs mondiaux, capables à jouer un rôle de
leadeurship s’efforçant de rendre un monde meilleur, plus durable et plus inclusif.
Les écoles catholiques m’ont permis de grandir dans un environnement chrétien et riche en culture. La capacité
d’apprendre dans un milieu interculturel et d’être pleinement immergé dans toutes les dimensions d’une culture, de
la chanson à la danse, en passant par la littérature, l’histoire et la science ne peuvent être sous-estimées. Mes années
d’études en immersion m’ont donné des amitiés pour la vie qui perdure quarante et un ans plus tard. »
Félicitations à la division scolaire
de Regina catholique pour
les 50 ans de son programme
d’immersion!
50 ans d'immersion, cela mérite notre attention!
Nous saluons la Commission scolaire catholique
de Regina, qui joue un rôle historique dans la
promotion de la langue française en
Saskatchewan.
Assemblée communautaire fransaskoise (ACF)
1440 9e Avenue Nord, bureau 215
Regina (Saskatchewan)
S4R 8B1
fransaskois.ca
Toutes nos félicitations, de la part de tous
membres du Baccalauréat en éducation française
et de la Faculté d'éducation de l'Université de
Regina.
Baccalauréat en éducation
Faculté d'éducation
Université de Regina
3737 Wascana Parkway
Regina, SK S4S 0A2
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TÉMOIGNAGES
Leanne (Exner) Dragon
Leanne est allée à l’école élémentaire St Pius et a reçu son diplôme d’études secondaires
avec mention bilingue de l’école Dr Martin LeBoldus en 1990. Elle est avocate et
partenaire pour son propre bureau d’avocats à Yellowknife aux Territoires du
Nord-Ouest.
« Félicitations, pour ces 50 ans de succès à assurer que les deux langues officielles
continuent à se développer et prospérer, tout en offrant une éducation de qualité.
Je garde de très bons souvenirs de mon expérience, tels qu’une occasion de voyage à
Québec en 8 e année et grâce au concours d’art oratoire un voyage à Ottawa et un autre
à Charlottetown. Mais vraiment, ce sont les amitiés de longue date qui perdure jusqu’à
ce jour. »
L’association des
professeurs de
français de la
Saskatchewan
L’association des professeurs de
français de la Saskatchewan (APFS)
félicite la division scolaire catholique
de Regina pour ses 50 ans du
programme d’immersion française.
Nous saluons tous les leadeurs et les
enseignants qui ont contribué au
cours des années au développement
de l’apprentissage du, et en français
des élèves de votre conseil scolaire
dans le cadre du programme
d’immersion. Bravo!
satf.ca
L’équipe de La Cité
universitaire francophone
vous lance son chapeau pour 50
ans d’engagement envers
l’éducation en français!
Soyez fiers de vos nombreuses
contributions et continuez sur
votre lancée!
lacite.uregina.ca
| 30 |
TÉMOIGNAGES
Reid Bourgeois
Reid Bourgeois a fait ses études élémentaires à l’école St Mary. Il a obtenu son diplôme
d’études secondaires avec mention bilingue de l’école Archbishop M. C. O’Neill en 2012.
Reid travaille actuellement comme analyste de données avec Sasktel.
« Le français fait partie intégrale de l’héritage et de l’identité du Canada. Il est excitant
d’en faire partie. Être finissant du programme d’immersion m’a permis de poursuivre la
tradition familiale, car ma famille est d’origine francophone.
Mon souvenir le plus précieux est d’avoir eu à écrire des discours chaque année pour le
concours d’art oratoire de CPF. Je le redoutais, mais cette expérience a rendu mes rédactions de travaux universitaires
beaucoup moins pénibles. La plupart de mes stages pratiques ou emplois ont été avec le gouvernement. Je crois
qu’avoir gradué du programme d’immersion des écoles catholiques de Regina a fait de moi un meilleur candidat. »
Les Éditions de la nouvelle plume
sont fières de se joindre à la
Division scolaire catholique de
Regina à l’occasion du 50e anniversaire des
programmes d’immersion dans la capitale.
Le Conseil culturel Fransaskois
félicite les écoles catholiques de
Regina pour les 50 ans du
programme d’immersion française
dans ses écoles catholiques.
Merci pour votre contribution au
développement des arts et la culture
en français pendant toutes ces
années et meilleurs vœux de succès
pour les 50 prochaines années.
Depuis 35 ans, Les Éditions de la nouvelle
plume offrent des livres de qualité en
français pour le plaisir de la lecture, mais
aussi l’éducation des jeunes élèves en
immersion. Longue vie à l’immersion
française à Regina et souhaitons que des
élèves de vos écoles participent à nos
ateliers d’écriture et qu’ils et elles soient un
jour publié à la nouvelle plume.
Laurier Gareau, président
culturel.ca
| 31 |
TÉMOIGNAGES
Amber Nguyen
Amber Nguyen est allée à l’école élémentaire St Mary et a reçu son diplôme d’études
secondaires avec mention bilingue de l’école Archbishop, M. C. O’Neill, en 2013. Elle
termine actuellement son Baccarauléat en psychologie avec mineure en linguistique à
l’université de Regina.
« Pour moi, 50 ans d’immersion signifient avoir d’interminables possibilités telles que
de communiquer avec des personnes partout dans le monde et de faire carrière en
orthophonie pour aider les autres. L’immersion m’a aussi permis de créer d’incroyables
amitiés. Notre classe en immersion était très proche des autres étudiants et des
professeurs qui nous enseignaient en français. C’était facile de se faire des amis et d’être capable de demander
de l’aide à nos enseignants quand nécessaires. »
J O Y E U X
50e
A N N I V E R S A I R E
A U P R O G R A M M E
D ' I M M E R S I O N F R A N Ç A I S E
D U R E G I N A C A T H O L I C
S C H O O L S !
| 32 |
TÉMOIGNAGES
Kamille Teichreb
Kamille Teichreb est finissante de l’école élémentaire St Mary et a reçu son diplôme
d’études secondaires avec mention bilingue de l’école Archbishop M. C. O’Neill en 2014.
Kamille travaille actuellement comme ingénieure de qualité à EVRAZ NA.
« 50 ans d’immersion française ont donné la chance aux élèves d’apprendre les deux
langues officielles du Canada depuis bien des années. Le programme d’immersion ouvre
aussi la porte à beaucoup plus d’opportunités de choix de carrières, et de pouvoir vivre
dans différentes régions géographiques de notre pays.
Ces années en immersion m’ont permis de créer des amitiés de longue date avec
qui j’ai eu beaucoup de plaisir en classe.
Ce programme m’a aussi offert des occasions de travailler partout au Canada et pour n’importe quelles compagnies.
J’ai pu postuler pour plusieurs emplois qui avaient comme prérequis de pouvoir communiquer dans nos deux
langues officielles. »
« Au nom de la Société historique de la
Saskatchewan, j’aimerais féliciter la grande
famille du Regina Catholic School Division pour
ses 50 ans d’éducation catholique en immersion
française.
Depuis les premiers 26 élèves à St Pius X en 1969
aux 2600 élèves dans les huit écoles d'immersion
en 2019, la Regina Catholic School Division a su
marquer l’histoire de la Saskatchewan par sa
qualité et son dynamisme.
Nous vous souhaitons du succès et de la
croissance pour les 50 prochaines années. »
Alexandre Chartier, Directeur général
Société historique de la Saskatchewan
histoiresk.ca
Félicitations à Regina Catholic Schools
pour le 50e anniversaire de son
programme d'immersion française et
pour avoir fourni l'occasion à ses élèves
d'apprendre leur deuxième langue
officielle.
L'Association canadienne des
professeurs de langues
secondes (ACPLS) est fière d'appuyer
l'excellence dans l'enseignement des
langues secondes à Regina et partout au
Canada.
caslt.org
| 33 |
Oyé! Oyé! Êtes-vous finissants du programme
d’immersion de RCSD? Où êtes-vous?
Un appel lancé à tous les finissants ou enseignants du programme d’immersion de
RCSD du programme d’immersion de RCSD.
À l’occasion du 50 e anniversaire de notre programme d’immersion, nous vous invitons
à nous faire savoir où vous êtes et ce que vous faites. Vous pouvez même partager
un bon souvenir de votre parcours en immersion. Une excellente occasion de renouer
des liens avec d’autres anciens et d’obtenir des nouvelles d’amis d’enfance qu’on a
perdu de vue.
Nous vous prions de compléter le profil et télécharger votre photo ou même inclure
une courte vidéo pour nous dire où vous êtes rendus!
Veuillez consulter la page d’accueil du site web rcsd.ca
pour accéder la plateforme.
ASSOCIATION DES JURISTES
D’EXPRESSION FRANÇAISE DE
LA SASKATCHEWAN (AJEFS)
vous souhaite un très joyeux
50 e anniversaire.
AJEFS étant votre partenaire clé en matière de justice
en français, son centre Info-Justice continuera à
vous offrir une multitude d’opportunités
d’information et d’orientation incluant les ateliers
aux écoles tels que l’atelier sur les carrières en
justice, atelier sur l’intimidation, cyberintimidation et
sextos, l’atelier sur les procès simulés etc…
L’Association jeunesse fransaskoise (AJF)
aimerait féliciter les écoles catholiques de
Regina pour 50 ans d’immersion
française! Nous vous souhaitons de
continuer de grandir en continuant d’enrichir
l’expérience scolaire des futures
générations.
Merci pour tout et nous avons déjà hâte
de vous accueillir à la Francofièvre l’année
prochaine!
Pour en savoir plus sur nous, rendez-vous sur
ajf.ca
Saskinfojustice.ca 18559248543