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Y-mail 33 FR - décembre 2019

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PB- PP B-15617<br />

BELGIE(N) - BELGIQUE<br />

-<strong>mail</strong><br />

BULLETIN D’INFORMATION DU CENTRE HOSPITALIER JAN YPERMAN<br />

IEPER/POPERINGE - ANNÉE 18 - DÉCEMBRE <strong>2019</strong> - N° <strong>33</strong><br />

www.yperman.net<br />

Dans ce<br />

bulletin<br />

OPAT 2<br />

Dialyse de nuit 3<br />

Clinique de la douleur 4-5<br />

DPE et les généralistes 7<br />

Twoape, le premier bilan 8<br />

Radiologie 8<br />

Y-<strong>mail</strong> est le magazine du<br />

centre hospitalier Jan Yperman<br />

Briekestraat 12 – 8900 Ypres<br />

T 057 35 35 35<br />

info@yperman.net<br />

www.yperman.net<br />

E.R.: Frederik Chanterie<br />

Coordination: Pieter-Jan Breyne<br />

pieter-jan.breyne@yperman.net<br />

P806231<br />

Y-<strong>mail</strong> est réalisé par<br />

f-twee communication<br />

www.f-twee.be<br />

Toelating gesloten verpakking 8/161<br />

Afgiftekantoor Ieper-X<br />

Terugzendadres: Briekestraat 12, 8900 Ieper<br />

Nederlandse versie op aanvraag<br />

Nouveau médecin en chef<br />

> La docteure Ilke Montag succède au docteur Il me semble on ne peut plus logique que des femmes<br />

Lieven Allaert au poste de médecin en chef du fassent partie de la direction. Peut-être les femmes qui<br />

centre hospitalier Jan Yperman. « En tant que exercent une fonction dirigeante mettent-elles davantage<br />

l’accent sur l’intérêt de l’équipe ? »<br />

nouvelle, je peux tout aborder avec un regard<br />

nouveau. » <<br />

AVEC LA PREMIÈRE LIGNE<br />

Des femmes de 42 ans qui occupent le poste de médecin<br />

en chef, cela ne court pas les rues. La docteure accréditation JCI est prévue pour l’automne de 2020. Le<br />

Il y a aussi des défis à moyen terme. La troisième<br />

Ilke Montag s’est pourtant forgé un solide CV dans la centre hospitalier doit faire honneur à sa réputation en<br />

fonction de dirigeant hospitalier. Elle a étudié la médecine<br />

à Diepenbeek et Anvers, avant de se spécialiser médecin en chef.<br />

obtenant à nouveau un bon score, estime la nouvelle<br />

en médecine nucléaire. Docteure Ilke Montag : « J’ai Docteure Montag : « Nous devons nous atteler au développement<br />

du réseau hospitalier Midden West-Vlaande-<br />

exercé cette fonction pendant six ans à l’AZ Oudenaarde<br />

où j’étais aussi médecin en chef de service. En 2012, ren. Je vais à cette fin bientôt rencontrer mes collègues<br />

je suis devenue directrice médicale adjointe de l’AZ médecins en chefs de l’AZ Delta et de Sint-Andries Tielt.<br />

Sint-Lucas à Gand et en 2016, médecin en chef de La mise en place de ce réseau va prendre plusieurs années.<br />

Nous devons surtout tisser des liens de confiance.<br />

l’hôpital Imelda de Bonheiden. C’est à cette époque que<br />

j’ai reçu la proposition de devenir aussi médecin en chef Devenir soudain des collègues après avoir été des<br />

du centre hospitalier Jan Yperman. Comme ma vision concurrents, cela ne se fait pas en un clin d’œil. »<br />

correspondait à celle du directeur général et du conseil La médecin en chef veut aussi rapidement faire la<br />

d’administration, j’ai accepté. »<br />

connaissance des médecins généralistes et des autres<br />

professionnels de la santé de la région. « Si quelqu’un a<br />

PERSONNE POUR REMUER LE PASSÉ<br />

une question à poser ou un problème à régler, ma porte<br />

Le plus grand défi à court terme est d’apprendre le plus est grande ouverte. Je crois beaucoup en une collaboration<br />

approfondie entre la première, la deuxième et<br />

rapidement possible à connaître l’hôpital et les autres<br />

acteurs du monde médical de la région. La docteure la troisième ligne. Cela nécessite une communication<br />

Montag vient en effet d’autres horizons. « Je considère efficace en vue d’assurer un service optimal au patient.<br />

cela comme un atout plutôt qu’un désavantage. Je Pour ce dernier, il ne peut y avoir aucune différence<br />

peux avoir sur les choses un regard nouveau. Il n’y aura selon qu’il est traité à domicile, au cabinet d’un médecin<br />

personne pour remuer le passé, parce qu’il n’y a pas ou à l’hôpital pour subir une intervention. L’objectif<br />

de passé à remuer. (rit) Le fait que je sois une femme? ultime est d’offrir les soins adéquats au bon endroit. »<br />

Y<strong>mail</strong>_<strong>33</strong>_<strong>FR</strong>_v1.indd 1 12/12/19 09:<strong>33</strong>


2<br />

Chez soi<br />

plutôt qu’à<br />

l’hôpital<br />

> Une cure d’antibiotiques par intraveineuse peut<br />

être administrée à domicile plutôt qu’à l’hôpital.<br />

C’est plus confortable et moins coûteux, explique le<br />

docteur Wim Terryn. <<br />

Docteur Wim Terryn.<br />

Une à douze semaines d’hospitalisation:<br />

un traitement antibiotique intraveineux<br />

n’est pas une plaisanterie. En partenariat<br />

avec l’UZ Gent, le centre hospitalier Jan<br />

Yperman propose depuis 2004 une solution<br />

innovante qui consiste à administrer ce<br />

traitement à domicile.<br />

Docteur Wim Terryn (service de Médecine<br />

interne générale, Dialyse, Maladies<br />

infectieuses, Néphrologie et Clinique du<br />

voyage): « Nous nous concertons d’abord<br />

avec le généraliste. Le patient doit être<br />

cliniquement stable et dans un environnement<br />

sûr à domicile. Après avoir commencé<br />

le traitement à l’hôpital, le patient peut<br />

rentrer chez lui. Une infirmière à domicile<br />

va ensuite lui administrer les antibiotiques<br />

chez lui. L’hôpital et le généraliste<br />

continuent à suivre le patient. L’avantage<br />

est que le patient peut se rétablir chez<br />

lui dans son environnement familier. En<br />

même temps, cela permet de libérer des<br />

lits d’hôpitaux pour d’autres patients. »<br />

La dénomination anglaise de cette thérapie<br />

est « Outpatient Parenteral Antimicrobial<br />

Therapy », plus connue sous l’abréviation<br />

OPAT. Le gouvernement trouve que c’est<br />

une excellente idée et lance un projet pilote<br />

en vue de vérifier si ce système peut également<br />

être déployé dans d’autres hôpitaux.<br />

Caroline Gheysen (directrice Information,<br />

Innovation et Réseaux) : « Onze hôpitaux,<br />

dont l’UZ Gent et nous-mêmes, participent<br />

au projet. Les patients et les prestataires<br />

de soins trouvent toutes les informations<br />

sur un nouveau site commun. Les hôpitaux<br />

sont aussi en train d’élaborer ensemble<br />

un module d’e-learning pour assurer la<br />

formation des infirmières à domicile. »<br />

Docteur Terryn: « Les infirmières de la<br />

polyclinique des maladies infectieuses<br />

expliquent la procédure aux infirmières<br />

à domicile. Dans le futur, cette formation<br />

aura lieu dans le cadre d’ateliers. »<br />

Dans le projet OPAT, il y a aussi une partie<br />

qui mesure la satisfaction des patients.<br />

Caroline Gheysen : « Nous travaillons avec<br />

des indicateurs de résultats pour rendre<br />

visible la qualité du soin. »<br />

Info: www.opat.be<br />

Jamais trop vieux<br />

pour une chimio?<br />

> Une chimiothérapie peut être un traitement bénéfique<br />

pour bon nombre de personnes âgées, mais elle peut<br />

aussi faire plus de mal que de bien. Au centre hospitalier<br />

Jan Yperman, gériatres et oncologues mettent<br />

leur expertise en commun pour offrir un traitement<br />

personnalisé à chaque patient. <<br />

Docteure Debbie Debaere et docteur Bart Werbrouck.<br />

Le traitement du cancer est un traitement<br />

lourd. Pour les patients âgés et affaiblis,<br />

une chimiothérapie a parfois plus<br />

d’inconvénients que d’avantages. Chez un<br />

patient souffrant par exemple d’un début<br />

de démence, le traitement peut entraîner<br />

une détérioration subite de son état et le<br />

déclin rapide de ses fonctions mentales.<br />

Docteur Bart Werbrouck (service de<br />

Gériatrie) : « Voilà pourquoi nous soumettons<br />

chaque patient de plus de 70 ans<br />

à un court questionnaire. Lorsque nous<br />

identifions ainsi des patients vulnérables,<br />

nous leur conseillons de se soumettre à<br />

une évaluation oncogériatrique détaillée<br />

en Hôpital de jour. Nous vérifions si les<br />

patients courent un risque de sousalimentation<br />

ou de chute, s’ils ont une<br />

masse musculaire suffisante, s’ils sont<br />

bien entourés par leur réseau social, s’ils<br />

présentent des signes d’un début de démence<br />

… Nous faisons ainsi une distinction<br />

entre les patients en bonne condition<br />

physique et les patients fragilisés. »<br />

Docteure Debbie Debaere (service<br />

d’Oncologie) : « Sur la base de toutes ces<br />

données, nous élaborons pour chaque patient<br />

un traitement personnalisé qui tient<br />

compte de son état général. Un patient<br />

à faible force musculaire ou présentant<br />

un risque accru de chute recevra par<br />

exemple une chimiothérapie qui attaque<br />

moins les muscles et les articulations.<br />

Une bonne préparation joue ici un rôle<br />

essentiel, au même titre qu’une rééducation<br />

et une alimentation adaptées.<br />

Nous vérifions aussi si le patient est bien<br />

entouré par sa famille et ses amis. »<br />

Info : Hôpital gériatrique de jour,<br />

057 35 62 71 ou gdzh@yperman.net<br />

Y<strong>mail</strong>_<strong>33</strong>_<strong>FR</strong>_v1.indd 2 12/12/19 09:<strong>33</strong>


Dialyse pendant<br />

que vous dormez<br />

Pendant que le patient dort, nos infirmiers en hémodialyse surveillent.<br />

> Les patients insuffisants rénaux sont de plus en<br />

plus nombreux à opter pour la dialyse de nuit au<br />

centre hospitalier Jan Yperman. Cela leur laisse<br />

plus de temps libre en journée, tout en offrant de<br />

nombreux avantages sur le plan médical. <<br />

En cas d’insuffisance rénale, la dialyse<br />

permet de purifier le sang en filtrant ses<br />

déchets et en éliminant le surplus d’eau.<br />

Dans le cas d’une (hémo)dialyse classique,<br />

les patients se rendent trois fois par<br />

semaine à l’hôpital pour y être dialysés le<br />

matin ou l’après-midi. Docteure Kristel De<br />

Keyzer (service de Néphrologie) : « Nous<br />

proposons à Ypres plusieurs options qui<br />

permettent de suivre ce traitement de<br />

manière plus flexible. Il est par exemple<br />

possible d’opter pour la dialyse à domicile.<br />

Dans ce cas, vous avez un appareil de<br />

dialyse chez vous et vous faites la dialyse<br />

vous-même. Il y a aussi la dialyse self-care<br />

qui permet au patient de se rendre dans<br />

notre centre quand cela l’arrange le mieux<br />

et de se raccorder lui-même à une machine.<br />

Mais l’alternative la plus populaire<br />

est notre dialyse de nuit. Le patient commence<br />

sa dialyse entre 21 et 22 heures. La<br />

dialyse dure huit heures – deux fois plus<br />

longtemps qu’en journée. Pendant que le<br />

patient dort tranquillement dans son lit,<br />

nos infirmiers en hémodialyse surveillent<br />

le bon déroulement du traitement. »<br />

La dialyse de nuit libère beaucoup de<br />

temps en journée que le patient peut alors<br />

consacrer à son travail, à ses études, à ses<br />

hobbys et à ses contacts sociaux. Sur le<br />

plan médical aussi, la dialyse de nuit est<br />

fortement recommandée. Comme la dialyse<br />

est plus lente, les déchets et l’eau sont<br />

éliminés de manière progressive. C’est<br />

moins contraignant pour l’organisme et<br />

les patients qui optent pour cette solution<br />

souffrent moins de crampes et de chutes<br />

de tension. Les valeurs sanguines restent<br />

aussi mieux sous contrôle. La plupart<br />

des patients peuvent même passer à un<br />

régime alimentaire moins strict et réduire<br />

la prise de médicaments.<br />

Docteure De Keyzer : « Pour pouvoir<br />

bénéficier de la dialyse de nuit, le patient<br />

doit être suffisamment mobile et son état<br />

médical doit être stable. L’accès artériel<br />

(fistule ou cathéter) doit aussi être en ordre<br />

pour permettre le bon déroulement de la<br />

dialyse. La préférence va aux personnes<br />

actives. »<br />

La dialyse de nuit a de plus en plus de<br />

succès. Les dix lits sont occupés et il y a<br />

une liste d’attente. Docteure De Keyzer : «<br />

Nous sommes ouverts les nuits du lundi,<br />

du mercredi et du vendredi. Mais si la<br />

liste d’attente continue à s’allonger, nous<br />

envisageons de proposer la dialyse de nuit<br />

six nuits par semaine. »<br />

Info : département Hémodialyse,<br />

057 35 61 41 (en semaine de 8h à 17h) ou<br />

dialyse.verantwoordelijken@<br />

yperman.net<br />

Comptage automatique des cellules<br />

> Au laboratoire de biologie clinique, le<br />

travail est rationalisé depuis peu grâce<br />

à des nouveaux appareils d’analyse. <<br />

En juillet et octobre de cette année, deux<br />

nouvelles lignes d’appareils d’analyse<br />

couplés – une pour l’hématologie et une<br />

pour l’urine – ont été mises en service. Le<br />

biologiste clinique Luc De keersmaecker :<br />

« Comme nous devons déterminer des<br />

paramètres hématologiques (hémoglobine,<br />

globules rouges et blancs, plaquettes, etc.)<br />

24 heures sur 24, nous avons besoin d’un<br />

appareil principal et d’un back-up. Pour<br />

l’hématologie, nous avons à présent deux<br />

appareils identiques. L’ordinateur répartit<br />

les échantillons sanguins le plus efficacement<br />

possible. Si un appareil tombe en<br />

panne, l’autre prend aussitôt le relai. Les<br />

résultats sont ensuite interprétés par un logiciel.<br />

Le logiciel applique un grand nombre<br />

de règles et de contrôles intelligents, après<br />

quoi les résultats sont soit envoyés directement<br />

sous forme de rapport, soit soumis à<br />

un nouveau contrôle microscopique. »<br />

Les appareils dédiés à l’analyse des urines<br />

sont également couplés. L’un s’occupe de<br />

l’analyse biochimique tandis que l’autre<br />

comptabilise et classifie les cellules,<br />

cristaux et bon nombre d’autres éléments.<br />

Ici aussi, les résultats sont passés au crible<br />

par un logiciel de contrôle et soumis, le<br />

cas échéant, à un contrôle microscopique<br />

supplémentaire.<br />

Luc De keersmaecker: « Ces deux lignes<br />

d’analyse nous permettent de réduire les<br />

délais, d’obtenir une sélection plus efficace<br />

des échantillons pathologiques et de limiter<br />

les problèmes techniques que nous rencontrons.<br />

»<br />

Le biologiste clinique Luc De keersmaecker.<br />

Info : Laboratoire de biologie clinique,<br />

057 35 73 20 ou biologen@yperman.net<br />

3<br />

Y<strong>mail</strong>_<strong>33</strong>_<strong>FR</strong>_v1.indd 3 12/12/19 09:<strong>33</strong>


4<br />

Focus sur<br />

Les nouvelles<br />

armes contre<br />

la douleur<br />

Douleur après une mastectomie<br />

> La douleur est parfois si intense<br />

qu’elle domine toute votre<br />

vie. Les quatre médecins de la<br />

Clinique de la Douleur utilisent<br />

des techniques invasives pour<br />

atténuer les douleurs difficilement<br />

traitables. <<br />

• Plus de 50 % des femmes opérées d’un cancer du sein<br />

souffrent de douleurs postopératoires<br />

• La douleur disparaît souvent dans les six mois<br />

• D’après les estimations, 30 % des patientes souffrent du<br />

syndrome douloureux post-mastectomie (SDPM)<br />

Source: Association néerlandaise du cancer du sein<br />

La Clinique de la Douleur du centre hospitalier<br />

Jan Yperman a obtenu l’agrément comme<br />

centre multidisciplinaire de lutte contre<br />

la douleur chronique. Les quatre médecins de la<br />

douleur (docteure Barbara Declercq, docteur Jan<br />

Dossche, docteur Nick De Naeyer et docteur Amaury<br />

Verhamme) font équipe avec des experts médicaux<br />

et paramédicaux (physiothérapeute, neurologue,<br />

psychiatre, interniste, kinésithérapeute, ergothérapeute,<br />

assistant social et membres du secrétariat).<br />

Ensemble, ils recherchent une solution adaptée<br />

à chaque patient, y compris pour ceux qui ont des<br />

antécédents compliqués. Parfois, des techniques<br />

nouvelles apportent une solution.<br />

Docteur Amaury Verhamme : « Les médecins de<br />

la douleur sont des anesthésistes qui ont suivi une<br />

formation complémentaire en lutte contre la douleur.<br />

Nous disposons à cette fin d’un arsenal de plus en<br />

plus vaste de techniques invasives permettant de<br />

lutter contre les douleurs graves.»<br />

Info : Clinique de la Douleur, 057 35 61 20 ou<br />

www.yperman.net/pijnkliniek<br />

Docteur Jan Dossche.<br />

Docteur Amaury Verhamme.<br />

Différence<br />

énorme<br />

Chez les patients cancéreux au stade palliatif, la<br />

douleur est parfois très difficile à traiter. La cordotomie<br />

peut alors apporter un soulagement. Cette<br />

technique consiste à sectionner certains nerfs qui<br />

transmettent les signaux de la douleur.<br />

Docteur Verhamme : « Nous insérons une petite<br />

aiguille derrière l’oreille gauche ou droite et nous<br />

cherchons le nerf. Après l’intervention, le patient a<br />

nettement moins mal dans la moitié du corps qui<br />

a été traitée. Cette technique permet de réduire<br />

la prise d’antidouleurs et d’améliorer considérablement<br />

le confort de vie du patient durant ses<br />

derniers jours. Cette intervention est utile surtout<br />

en cas de cancer des os, de tumeur au poumon se<br />

développant dans la paroi du thorax ou de tumeur<br />

qui grandit à l’intérieur des nerfs. Heureusement,<br />

nous ne devons pas la pratiquer très souvent. Après<br />

la procédure, le patient doit faire bien attention, car<br />

il ne ressent plus ni la douleur ni la température<br />

dans la moitié du corps traitée. Dans sa cuisine, il<br />

pourrait par exemple se brûler sans rien sentir. »<br />

Y<strong>mail</strong>_<strong>33</strong>_<strong>FR</strong>_v1.indd 4 12/12/19 09:<strong>33</strong>


Docteur Nick De Naeyer et docteur Amaury Verhamme.<br />

Dénervation<br />

du genou<br />

La cordotomie existe déjà depuis plus d’un<br />

demi-siècle. Cette technique connaît un regain de<br />

succès parce que l’appareillage s’est amélioré et<br />

que le groupe cible grandit. Les patients cancéreux<br />

vivent en effet de plus en plus longtemps.<br />

Une autre technique invasive de lutte contre la<br />

douleur n’existe que depuis 2016: la dénervation<br />

de l’articulation du genou.<br />

Docteur Nick De Naeyer : « Le principe est le<br />

même: nous détruisons les nerfs au moyen de<br />

petites aiguilles dans lesquelles nous faisons passer<br />

du courant. Dans ce cas, cela se fait au moyen<br />

de trois petites piqûres autour du genou. Cette<br />

intervention rend souvent plus supportable le mal<br />

de genou et permet aux patients de fonctionner à<br />

nouveau. »<br />

Docteur Jan Dossche : « Cette technique permet<br />

de reporter de quelques années la pose d’une<br />

prothèse du genou, mais il est aussi possible d’y<br />

avoir recours chez le patient qui a déjà reçu une<br />

telle prothèse. Les deux sont complémentaires. »<br />

Docteur Nick De Naeyer.<br />

Docteure Barbara Declercq.<br />

Douleur<br />

post-mastectomie<br />

Pour lutter contre la douleur postopératoire<br />

chronique, il faut veiller à anesthésier la douleur<br />

le mieux possible avant, pendant et après<br />

l’opération. Cela vaut également pour les opérations<br />

du cancer du sein. Presque une femme<br />

sur trois en garde des douleurs chroniques.<br />

Docteure Barbara Declercq : « Des petits nerfs<br />

sont endommagés durant l’opération. Les<br />

extrémités nerveuses continuent à envoyer des<br />

signaux de douleur, même si le tissu a été retiré.<br />

Une fois que cette douleur commence, il est<br />

difficile de sortir du « cercle de la douleur ».<br />

C’est pourquoi nous utilisons, pendant l’opération,<br />

des blocages nerveux locorégionaux en<br />

plus de l’anesthésie par perfusion. Et ensuite,<br />

nous gardons la douleur sous contrôle de manière<br />

optimale. Si la patiente éprouve malgré<br />

tout des douleurs par la suite, nous essayons<br />

de briser le cercle de la douleur en injectant un<br />

anesthésique par infiltration entre les couches<br />

musculaires. »<br />

5<br />

Y<strong>mail</strong>_<strong>33</strong>_<strong>FR</strong>_v1.indd 5 12/12/19 09:<strong>33</strong>


6<br />

Résolument<br />

numérique<br />

> Les généralistes qui le souhaitent reçoivent encore<br />

les dossiers de leurs patients sur papier. Mais<br />

la plupart d’entre eux optent résolument pour le<br />

numérique. D’autant que ce format offre de plus<br />

en plus de possibilités. <<br />

Nouveau<br />

médecin<br />

DOCTEUR<br />

STEFFEN WESTELINCK<br />

médecin urgentiste<br />

« J’ai étudié la médecine<br />

à Gand. Ma première<br />

année de spécialisation,<br />

je l’ai faite au centre<br />

hospitalier Jan Yperman<br />

où j’ai été marqué par<br />

l’accueil chaleureux et<br />

collégial. Étant fan de<br />

sports moteur, je donnais<br />

un coup de main au Rallye<br />

d’Ypres. C’est ainsi que<br />

nous sommes restés<br />

en contact. Depuis le 1 er<br />

novembre, je travaille ici<br />

comme médecin urgentiste.<br />

Je continue à faire<br />

des rallyes et à travailler<br />

aussi sur les circuits<br />

de Francorchamps et<br />

Zolder. Vu mon intérêt<br />

pour les traumatismes<br />

lourds, j’aimerais aider à<br />

développer les soins de<br />

trauma tologie. »<br />

Cela fait déjà belle lurette que les lettres de sortie et<br />

les résultats d’examens sont envoyés aux médecins<br />

généralistes sous forme électronique. Jusqu’il y a<br />

peu, ces messages électroniques n’étaient pas très<br />

agréables à lire : ils se présentaient sous la forme d’un<br />

long texte continu, sans mise en page.<br />

Yves Platteeuw (itZORG) : « Depuis six mois, nous envoyons<br />

la lettre de sortie du patient avec les résultats<br />

d’examens en annexe. Le médecin hospitalier peut<br />

ainsi, dans sa lettre d’accompagnement, faire référence<br />

aux résultats du labo, à l’imagerie médicale, à<br />

l’ECG, etc. Le résultat est plus clair et plus lisible. »<br />

Le médecin généraliste envoie lui aussi les lettre de<br />

référencement à l’hôpital sous forme électronique.<br />

« Cela pouvait déjà se faire à l’attention d’un médecin<br />

spécifique, mais depuis peu, cette lettre peut aussi<br />

être envoyée à un service. Le généraliste utilise à<br />

cette fin un formulaire électronique. Les données du<br />

patient sont chargées automatiquement, après quoi le<br />

Docteur Jan Somers.<br />

> Avant, le chirurgien faisait tout. Ce temps-là est<br />

révolu. Même les chirurgiens orthopédiques ont<br />

de plus en plus tendance à se spécialiser dans une<br />

articulation ou un groupe d’articulations. <<br />

Les chirurgiens orthopédiques qui commencent<br />

à travailler au centre hospitalier Jan Yperman se<br />

concentrent de plus en plus sur une seule sousspécialisation.<br />

Par exemple, le docteur Sam Thomas<br />

a récemment commencé comme chirurgien de la<br />

colonne vertébrale et le docteur Jens Vanbiervliet<br />

comme chirurgien de la hanche. L’été 2020, la docteure<br />

Sofie Herregods commencera comme chirurgienne<br />

du pied et de la cheville, tandis que l’équipe<br />

généraliste expose le problème et ajoute des résultats<br />

ou des clichés. C’est plus pratique qu’une lettre écrite<br />

à la hâte lorsqu’il faut envoyer un patient le week-end<br />

aux urgences. De plus, les données sont automatiquement<br />

ajoutées au dossier du patient et peuvent ainsi<br />

être consultées immédiatement par les médecins et<br />

infirmiers traitants. »<br />

De nos jours, les patients aiment consulter euxmêmes<br />

leur dossier. Ils peuvent le faire en passant par<br />

le portail réservé aux patients Mynexuzhealth.be, qui<br />

gagne rapidement en popularité. Le portail des généralistes<br />

Mynexuzhealthpro.be suit-il cet exemple ?<br />

Yves Platteeuw : « Nous allons en tout cas en faire la<br />

publicité. Le portail des généralistes permet à ces derniers<br />

de consulter l’intégralité du dossier et d’assurer<br />

le suivi de leurs patients comme s’ils étaient littéralement<br />

à leur chevet. »<br />

Info : Service itZORG, 057 35 76 00<br />

Solo<br />

au scalpel<br />

sera encore renforcée un an et demi plus tard par<br />

l’arrivée d’un chirurgien du bras.<br />

Docteur Jan Somers (chef de service Orthopédie -<br />

Traumatologie) : « Nous suivons une tendance de<br />

l’orthopédie. Les chirurgiens se spécialisent le plus<br />

possible dans une articulation ou un groupe d’articulations.<br />

La raison est évidente: plus souvent vous pratiquez<br />

une intervention, mieux vous la maîtrisez. De<br />

plus, les techniques opératoires continuent à évoluer<br />

rapidement. La barre est mise de plus en plus haut,<br />

tant sur le plan technique qu’au niveau des attentes<br />

des patients. Une hyper spécialisation permet de<br />

relever ce défi. »<br />

Dans « leur » partie du corps, les chirurgiens orthopédiques<br />

peuvent placer des prothèses, pratiquer des<br />

arthroscopies et traiter des lésions des cartilages<br />

et des tissus mous. Les fractures complexes dans<br />

une articulation sont aussi souvent traitées par un<br />

sous-spécialiste.<br />

Info : Service Orthopédie – Traumatologie,<br />

057 35 73 70 ou secortho@yperman.net<br />

Y<strong>mail</strong>_<strong>33</strong>_<strong>FR</strong>_v1.indd 6 12/12/19 09:<strong>33</strong>


Twoape<br />

l’heure du premier bilan<br />

> Twoape Ypres accueille des enfants et des jeunes<br />

qui ont des problèmes à la maison ou à l’école.<br />

Le centre de psychiatrie de jour fait le bilan d’une<br />

belle première année. <<br />

Certains enfants et jeunes traversent parfois une mauvaise<br />

passe. Ils ont des problèmes à l’école, se disputent<br />

à la maison, ont peur pour leur avenir ou sont<br />

confrontés à la perte d’un être cher. Ils ont alors besoin<br />

d’un petit coup de pouce pour se remettre sur les<br />

rails. Voilà pourquoi le centre hospitalier Jan Yperman<br />

a ouvert début <strong>2019</strong> un centre de psychiatrie de jour<br />

de douze places dans l’ancien cloître du Sacré-Cœur<br />

d’Ypres. Un an plus tard, la psychiatre infanto-juvénile<br />

Ségolène Vandeputte est satisfaite de son bilan.<br />

Docteure Ségolène Vandeputte et docteure Iris Elens.<br />

Docteure Ségolène Vandeputte : « Notre groupe cible<br />

se compose d’enfants et de jeunes âgés de 8 à 14 ans,<br />

pour qui les sessions chez un psychologue ou un<br />

psychiatre ne sont pas une aide suffisante, mais dont<br />

l’état ne nécessite pas une hospitalisation complète. Ils<br />

viennent passer la journée ici pendant huit semaines<br />

en moyenne. Et le soir, ils rentrent chez eux. »<br />

LE PLEIN DE CONFIANCE EN SOI<br />

Restait à voir quels types de jeunes patients cette<br />

nouvelle initiative allait attirer. On sait à présent que ce<br />

sont principalement des enfants et des jeunes atteints<br />

d’un trouble du spectre autistique ou d’un trouble de<br />

l’attention avec hyperactivité. Ils proviennent surtout<br />

de la région d’Ypres, Roulers et Izegem.<br />

Docteure Vandeputte : « Outre le psychiatre, notre<br />

équipe se compose de quatre infirmières psychiatriques,<br />

d’une infirmière sociale, d’un éducateur, de<br />

deux psychologues et d’un enseignant. Nous utilisons<br />

la thérapie de parole et la thérapie d’action, tant sous<br />

forme individuelle qu’en groupe. Nous travaillons par<br />

exemple avec la musique ou des activités comme<br />

cuisiner ou faire du sport ensemble. Une fois par<br />

semaine, nous faisons une sortie d’apprentissage par<br />

l’expérience. Pendant une balade photo dans Ypres,<br />

les enfants et les jeunes apprennent par exemple à<br />

travailler ensemble et à conjuguer leurs talents. Cela<br />

les aide à retrouver confiance en eux. L’essentiel pour<br />

la plupart de nos jeunes patients, c’est précisément<br />

l’expérience qu’ils vivent et qui leur montre qu’ils sont<br />

capables de réussir quelque chose. »<br />

La présence d’un enseignant est aussi un atout<br />

précieux pour atteindre cet objectif. Il joue un rôle de<br />

passerelle entre le centre et l’école et aide chaque<br />

enfant à combler ses lacunes individuelles.<br />

Docteure Vandeputte : « Cette méthode porte ses<br />

fruits. Beaucoup d’enfants se sentent mieux à l’école<br />

et retrouvent une relation positive avec leurs parents. »<br />

Info : secrétariat Psychiatrie infanto-juvénile,<br />

057 35 69 30 ou ieper@twoape.be<br />

Twoape est une synergie entre le centre hospitalier<br />

Jan Yperman d’Ypres, l’AZ Delta, la Clinique<br />

Sint-Jozef Pittem, les services d’aide intégrale à<br />

la jeunesse et WINGG (West-Vlaams Integrerend<br />

Netwerk Geestelijke Gezondheidszorg, le réseau<br />

intégrant de soins de santé mentale de Flandre<br />

occidentale). Il y a quatre unités axées sur divers<br />

groupes cibles. À côté de Twoape Ieper (docteure<br />

Iris Elens), il y a Twoape Roeselare 1 et 2 (docteure<br />

Ségolène Vandeputte) et Twoape Pittem (docteure<br />

Evelyne D’hoore et docteur Geert Everaert).<br />

Nouveau<br />

médecin<br />

DOCTEUR<br />

MATHIEU COEMAN<br />

cardiologue<br />

interventionnel<br />

« J’ai terminé ma formation<br />

de cardiologue en<br />

2018, après quoi j’ai suivi<br />

un fellowship en cardiologie<br />

interventionnelle.<br />

Je commence à travailler<br />

au centre hospitalier Jan<br />

Yperman le 1er janvier prochain.<br />

Outre mes activités<br />

de cardiologue généraliste,<br />

je me consacrerai aussi<br />

plus spécifiquement à la<br />

cardiologie interventionnelle.<br />

Avec l’équipe du labo<br />

de cathétérisme, nous<br />

sommes prêts 24h sur 24 à<br />

traiter rapidement les patients<br />

qui font un infarctus<br />

aigu du myocarde. Il est<br />

très gratifiant de pouvoir<br />

les prendre en charge<br />

rapidement. La cardiologie<br />

est un domaine fantastique<br />

et en pleine évolution. J’ai<br />

l’ambition de pouvoir offrir<br />

à nos patients les meilleurs<br />

soins qui soient. »<br />

7<br />

Y<strong>mail</strong>_<strong>33</strong>_<strong>FR</strong>_v1.indd 7 12/12/19 09:<strong>33</strong>


8<br />

Imagerie médicale<br />

près de chez vous<br />

> Il est pratique de pouvoir passer une radiographie, une mammographie<br />

ou une échographie près de chez soi. Voilà pourquoi le<br />

service d’Imagerie médicale du centre hospitalier Jan Yperman a<br />

plusieurs cabinets radiologiques. À Dixmude, une collaboration a<br />

débuté depuis peu avec le docteur Wim Faes. <<br />

Symposiums<br />

Quatre symposiums sont<br />

prévus à l’agenda 2020. Ils<br />

se tiendront à l’auditorium<br />

du centre hospitalier Jan<br />

Yperman (route 36)<br />

• 19 mars 2020 :<br />

symposium pédiatrie<br />

• 18 juin 2020<br />

• 17 septembre 2020<br />

Info: www.yperman.net/<br />

inschrijvingen<br />

Réseaux<br />

À partir du 1 er janvier<br />

2020, tous les hôpitaux<br />

généraux et les hôpitaux<br />

universitaires devront<br />

faire partie d’un réseau<br />

hospitalier clinique locorégional.<br />

« Nous avons déjà depuis<br />

longtemps une bonne collaboration<br />

avec l’AZ Delta<br />

et l’hôpital Sint-Andries<br />

Tielt, notamment en ce qui<br />

concerne les formations<br />

et les achats groupés »,<br />

explique le directeur général<br />

Frederik Chanterie.<br />

« À la mi-octobre, nous<br />

avons introduit une demande<br />

conjointe auprès<br />

de l’Agentschap Zorg en<br />

Gezondheid en vue de<br />

former un réseau dans<br />

la zone Flandre centrale<br />

et occidentale à partir de<br />

2020. C’est une étape importante.<br />

Un CHJY fort au<br />

sein d’un réseau fort, en<br />

concertation et en collaboration<br />

avec la première<br />

ligne et les autres acteurs:<br />

voilà notre objectif. »<br />

Muni(e) de votre lettre de demande du généraliste ou du<br />

spécialiste, vous pouvez désormais vous rendre au cabinet<br />

radiologique de Dixmude qui existe depuis plusieurs<br />

années et qui fonctionne désormais lui aussi sous la<br />

coupole du centre hospitalier Jan Yperman.<br />

Docteure Katrien Goemaere (chef de service Imagerie<br />

médicale) : « Le docteur Faes y travaille encore trois<br />

jours par semaine ; les autres jours, ce sont le docteur<br />

Jan Capoen, la docteure Eva Pattyn et moi-même qui<br />

prenons le relai. Pour les patients de Dixmude, rien ne<br />

change: nous envoyons le jour même un rapport des<br />

examens pratiqués au généraliste ou au spécialiste. Le<br />

cabinet est ouvert tous les jours et le régime du tiers<br />

payant est également applicable dans ce cabinet. »<br />

Comme les autres cabinets radiologiques privés du<br />

centre hospitalier Jan Yperman de la Klaverstraat et de<br />

Comines, le cabinet de Dixmude accueille les patients<br />

qui doivent passer une radiographie, une mammographie,<br />

une échographie ou une densitométrie osseuse.<br />

Le cabinet de Dixmude dispose d’un atout supplémentaire<br />

avec le Cone Beam CT-scan. Cet appareil<br />

permet de prendre des clichés des sinus et des arcades<br />

dentaires. La polyclinique de Poperinge réalise des<br />

radiographies, des échographies Doppler, des densitométries<br />

osseuses (DEXA-BDM) et des scanners CT,<br />

tandis que le campus principal du centre hospitalier Jan<br />

Yperman dispose des équipements nécessaires pour les<br />

radiographies, échographies Doppler, densitométries<br />

DEXA-BDM, scanners CT, scanners NMR, SPECT-CT<br />

et scintigraphie. Tous les campus accueillent aussi les<br />

patientes pour les mammographies de dépistage, à<br />

l’exception du campus de la Briekestraat à Ypres.<br />

Nous vous présentons…<br />

POPERINGE<br />

2<br />

Infos et rendez-vous:<br />

1 Centre hospitalier Jan Yperman<br />

(Briekestraat 12, Ypres - 057 35 74 00)<br />

2 Polyclinique de Poperinge<br />

DIXMUDE<br />

(Oostlaan 11, Poperinge - 057 35 74 20)<br />

3 Cabinet radiologique de la Klaverstraat<br />

(Klaverstraat 1, Ypres - 057 35 74 01)<br />

4 Cabinet radiologique de Comines<br />

(Spoorwegstraat 8, Comines - 057 35 74 02)<br />

5 Cabinet radiologique de Dixmude<br />

(Kasteelstraat 7, Dixmude - 051 50 01 04)<br />

5<br />

YPRES<br />

3<br />

1<br />

4<br />

COMINES-<br />

WARNETON<br />

Depuis le 2 juillet, le conseil d’administration du centre hospitalier Jan Yperman<br />

se compose (de gauche à droite sur la photo) de Dries Wyffels, Lieven Delvoye,<br />

Me Geert Dumolein, Me Marnix Muylle, Me Jan Vandenweghe, Eva Ryde,<br />

Emmily Talpe, professeur Pascal Verdonck, professeur Koenraad Vandewoude,<br />

professeur Inge Fourneau, Dr Filip Lefevere et Jan Durnez. Le professeur<br />

Koenraad Vandewoude a été désigné comme président, tandis que la viceprésidence<br />

revient à Mme Emmily Talpe.<br />

Les membres de la direction sont (de gauche à droite sur la photo) Maarten<br />

Crappé (Directeur administratif et financier), Caroline Gheysen (Directeur des<br />

systèmes d’information, de l’innovation et du numérique), docteure Ilke Montag<br />

(médecin en chef), Frederik Chanterie (Directeur général), Cientia Cornille<br />

(Directeur HR), Pieter Declerck (Directeur du contrôle de gestion) et Eddy<br />

Delporte (Directeur infirmier).<br />

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