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Production Maintenance n°47

SPÉCIAL MAINTENANCE EXPO : QUELS OUTILS DE GMAO POUR LES INDUSTRIELS ?

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ACTUALITÉS<br />

entreprises & marché<br />

Spécial <strong>Maintenance</strong> Expo<br />

tendent à se développer pour mieux anticiper<br />

les pannes<br />

• la gestion des stocks de pièces de rechange<br />

devient plus drastique pour être<br />

en meilleure adéquation avec les besoins<br />

stratégiques en pièces et composants<br />

• les efforts des responsables maintenance<br />

se concentrent sur les équipements<br />

jugés les plus critiques pour la<br />

production mais également sur ceux qui<br />

disposent de marges importantes de fiabilisation<br />

pour coûter moins cher en maintenance<br />

• les grands donneurs d’ordres accentuent<br />

le partage des bonnes pratiques de<br />

maintenance entre les différents sites de<br />

production pour améliorer les méthodes<br />

de maintenance et optimiser les interventions.<br />

De cela, il en résulte parfois une ré-internalisation<br />

de certaines fonctions notamment<br />

:<br />

• la préparation, méthode<br />

• les métiers de l’instrumentation, de la<br />

mesure et du contrôle<br />

• l’informatique industrielle en lien avec la<br />

GMAO<br />

• et, plus marginalement, des activités de<br />

maintenance mécanique ou d’électricité<br />

industrielle.<br />

Pour autant, ces comportements ne<br />

semblent pas pénaliser la sous-traitance<br />

de la maintenance industrielle puisque –<br />

toujours selon les résultats de l’enquête<br />

2014 – le taux progresserait de +0,3 point<br />

pour s’établir à 35,5 % pour l’ensemble<br />

de l’industrie.<br />

Plus que jamais, en période de crise, la<br />

sous-traitance demeure un outil de flexibilité<br />

notamment pour répondre ponctuellement<br />

à un besoin accru en main<br />

d’œuvre, pallier un besoin métier pointu<br />

sans pour autant s’engager sur une embauche,<br />

déléguer des tâches moins stratégiques<br />

pour pouvoir concentrer les ressources<br />

internes sur la maintenance du<br />

cœur de métier.<br />

La crise accélère la mutation vers de<br />

l’emploi en maintenance mieux qualifié<br />

Certes, le phénomène n’est pas nouveau,<br />

l’emploi qualifié dans les métiers<br />

de la maintenance ne cesse d’occuper<br />

une part de plus en plus importante dans<br />

les effectifs. Cependant, il est intéressant<br />

de noter que la crise joue comme un accélérateur<br />

de cette tendance. L’enquête<br />

« Besoin en main d’œuvre », réalisée<br />

par le Credoc pour Pôle Emploi, livre à<br />

ce titre un enseignement intéressant (cf.<br />

graphiques ci-dessous).<br />

Les intentions de recrutements des<br />

industriels en ressources de maintenance<br />

Source : Graphique Valouy conseil d’après<br />

données enquête BMO Pôle Emploi/ CREDOC<br />

Entre 2011 et 2014, les intentions de recrutement<br />

sur les ressources de maintenance<br />

se sont axées sur des profils de<br />

techniciens au détriment de profils ouvriers<br />

(notamment ceux en électricité et<br />

en électronique).<br />

Cette tendance fait le lien avec les besoins<br />

exprimés par les décideurs maintenance<br />

qui souhaitent développer la polyvalence<br />

de leur effectifs et qui jugent plus<br />

opportun de recruter des profils BTS/DUT<br />

spécialisés en maintenance industrielle.<br />

Ces derniers, outre un meilleur niveau<br />

de qualification, disposent d’un spectre<br />

de compétences plus large (mécanique,<br />

électricité, électronique,...), plus à même<br />

de contribuer à la rationalisation et l’optimisation<br />

de l’activité maintenance.<br />

Toutefois, et comme en témoigne l’indicateur<br />

sur l’évolution des effectifs de maintenance<br />

du baromètre de l’Observatoire<br />

(0% en 2013), les recrutements en maintenance<br />

dans la période actuelle restent<br />

limités au remplacement du solde naturel<br />

(départs en retraite, départs volontaires,<br />

licenciements pour autre motif qu’économique).<br />

Les industriels tentent de<br />

conserver les compétences internes car<br />

dans les faits, recruter en maintenance, y<br />

compris sur de l’emploi qualifié, reste un<br />

processus complexe.<br />

Dans une période de conjoncture<br />

difficile, le turn-over (départs autres<br />

qu’en retraite) se réduit et limite donc<br />

d’autant plus les intentions de recrutements<br />

(cf. graphique ci-dessous).<br />

Source : Graphique Valouy conseil d’après<br />

données enquête BMO Pôle Emploi/ CREDOC<br />

Jean-Jacques Enrich<br />

Valouy Conseil<br />

jjenrich@valouy.com<br />

PRODUCTION MAINTENANCE OCTOBRE 2014 PAGE 14

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