Maintenance & Entreprise n°619
L’année de la maintenance : Innovations produits & services
L’année de la maintenance : Innovations produits & services
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N°619 - Juillet-Août-Sept. 2010<br />
25 euros<br />
▼Intervention :<br />
Les services à l’industrie<br />
Alerte<br />
d’urgence<br />
par SMS<br />
page 19<br />
www.maintenance-entreprise.com<br />
▼<br />
Préventif :<br />
L’analyse<br />
d’huile<br />
page 21<br />
▼<br />
Annuaire :<br />
Le guide de<br />
la formation<br />
professionnelle<br />
page 43<br />
▼<br />
Expertise :<br />
Entretien<br />
des puits<br />
de forage<br />
page 52<br />
L’année de la maintenance<br />
Innovations produits & services<br />
p.14
SOMMAIRE<br />
L’actualité<br />
> ÉDITORIAL<br />
L’Europe se mobilise<br />
pour la prévention en maintenance.......... 5<br />
> ACTUALITÉS<br />
• La 3 e édition du SEPEM Colmar mobilise <br />
les industriels de l’Est..................... 6<br />
• Erwin Bovyn a gagné l’Euromaintenance<br />
Incentive Award.......................... 7<br />
• Prix européen 2010 des bonnes pratiques.. . 8<br />
• Risques chimiques<br />
Nouvelle réglementation.................12<br />
• Contrôle non destructif. Mistras s’affirme<br />
sur Euro Physical Acoustics...............13<br />
DR<br />
Références<br />
> L’ANNÉE MAINTENANCE<br />
• Manuloc industrialise ses processus<br />
de maintenance.........................14<br />
• Manutention. Un atelier rénové <br />
pour les tramways bruxellois.............15<br />
• Mobilité. Un déploiement <br />
hors du commun ........................16<br />
• Manutention. Un atelier rénové <br />
pour les tramways bruxellois.............15<br />
• Machine à Machine. Alerte par SMS.......18<br />
• e-maintenance.<br />
Une plate-forme de recherche à Besançon. 20<br />
• Lubrification. Huile pour compresseur <br />
compatible avec les HFC. . . . . . . . . . . . . . . . . 21<br />
• Innovations produits et services.... 22-23<br />
> FOCUS<br />
pRÉVENTIF ET CONDITIONNEL<br />
• Évaluer le bon niveau d’expertise..........24<br />
• Optimiser la fonction lubrification........27<br />
• Le contrôle ultrason.<br />
Une vaste gamme d’applications..........28<br />
• Analyse vibratoire et émission acoustique :<br />
un savant mélange… ....................31<br />
• Diminution du vernis sur une turbine à gaz .32<br />
• Caméras thermiques.<br />
De plus en plus utilisées en préventif......34<br />
• Produits préventifs ....................36<br />
DR<br />
> GUIDE. LA FORMATION<br />
• Le « oui, mais… » des entreprises.........37<br />
• Un atout pour les entreprises industrielles. 38<br />
• Le point de vue des professionnels........41<br />
• Apprendre en faisant. Formation<br />
Lean Manufacturing 100 % terrain........42<br />
• Le répertoire<br />
de la formation professionnelle ........43<br />
> EXPÉRIENCE<br />
• Comment ADT a équipé<br />
ses techniciens mobiles..................50<br />
> EXPERTISE<br />
• Forage. La maintenance est dans le puits.. . 52<br />
> CAHIERS DU MANAGEMENT<br />
• Les ressources méconnues<br />
de la mutualisation......................54<br />
Magazine<br />
> NOUVEAUX PRODUITS ........56<br />
> L’Agenda SALON...............64<br />
> BIBLIO...............................66<br />
> INDEX ENTREPRISES CITÉES . . .<br />
INDEX ANNONCEURS........ 66<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619 3
Edito<br />
Les services à l’industrie<br />
CONCEPTION ÉDITORIALE<br />
& RÉALISATION<br />
www.maintenance-entreprise.com<br />
MRJ – 24, rue Firmin-Gillot<br />
75015 Paris<br />
Tél. 01 56 08 59 00<br />
Fax 01 56 08 59 01<br />
(La rédaction n’est pas responsable des documents qui<br />
lui sont adressés, sauf demande express, ceux-ci ne<br />
sont pas retournés)<br />
RÉDACTION<br />
01 56 08 59 00<br />
RÉDACTEUR EN CHEF<br />
Jean-François Romain<br />
(jf.romain@mrj-webagency.com)<br />
Ont participé à ce numéro<br />
Mehdi Batel, Jean-Philippe<br />
Bernard,Stacy Blanquin<br />
Gilbert Lippmann , V. Meunier,<br />
Thomas Murphy<br />
François Précope<br />
Maquette/secrétariat de rédaction<br />
Philippe Guérin Communication<br />
(06 74 29 31 70)<br />
PUBLICITÉ<br />
01 56 08 59 00<br />
CHARGÉ DE CLIENTÈLE<br />
Patrick Barlier<br />
(p.barlier@mrj-webagency.com)<br />
DIFFUSION ET ABONNEMENTS<br />
Prix du numéro : 25 euros<br />
Abonnements 4 numéros : 85 euros<br />
Étranger : 100 euros<br />
Règlement par chèque bancaire<br />
à l’ordre de MRJ<br />
COMITÉ D’ORIENTATION<br />
l Pr A. Aoussat (ENSAM -CPI)<br />
l Mme F. Asensio (AFSM)<br />
l M. P. Cros (FIM),<br />
l Me A.-J. Darmon (avocat au Barreau de Paris)<br />
l Mme D. Eyraud (FIEEC),<br />
l M. Fabiani (SNCT)<br />
l M. Gabriel (ESSTIN-Univ. Nancy I)<br />
l Guy Planchette (IMdR-SdF)<br />
l Pr Tahiri (ENIM, Maroc)<br />
l Pr Zwingelstein (Univ. Paris XII)<br />
IMPRESSION<br />
Jouve 2 - 33, rue Saint-Léonard BP3<br />
53100 Mayenne<br />
N° ISSN : 1154-6433<br />
Dépôt légal : à parution<br />
Membre du REPM-EMPN (Réseau Européen<br />
de la Presse spécialisée en <strong>Maintenance</strong> – European<br />
Professional <strong>Maintenance</strong> Press Network)<br />
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION<br />
Jérémie Roboh<br />
L’Europe se mobilise<br />
pour la prévention en<br />
maintenance<br />
Cette année et l’année prochaine, l’agence<br />
européenne de santé et sécurité au travail<br />
dont le siège est à Bilbao se mobilise pour la<br />
maintenance. Des prix européens de bonnes<br />
pratiques récompenseront les entreprises et<br />
les organisations « ayant contribué de façon<br />
remarquable et innovante à prévenir les<br />
accidents du travail et les maladies professionnelles<br />
occasionnés dans le cadre des travaux<br />
de maintenance ». Heureuse initiative qui<br />
donne l’occasion de souligner combien, dans toute l’Union, la fonction<br />
maintenance et ses acteurs, internes et sous-traitants, sont trop souvent<br />
négligés dans les plans de prévention. Une situation que dénonce ici depuis<br />
des lustres l’Association française des ingénieurs de maintenance (Afim).<br />
Au niveau européen, ce sont 10 à 15 % des accidents mortels et 15 à<br />
20 % des accidents en général qui sont liés à la maintenance. Chiffres à<br />
l’appui, l’Afim comme l’agence européenne ont fait la preuve que l’exposition<br />
aux risques de toute nature est « considérablement plus élevée pour les travailleurs<br />
chargés de la maintenance ». Et n’allez pas penser pas qu’il suffit<br />
de réduire, voire supprimer les interventions de maintenance pour tarir la<br />
source de risques : l’agence de Bilbao relève très justement que l’absence<br />
de travaux réguliers et appropriés sur les équipements est en soi un facteur<br />
aggravant de risques pour les opérateurs.<br />
Renseignement pris, les entreprises françaises ayant envoyé leur candidature<br />
à Bilbao sont – au moment où j’écris ces lignes – encore rares. Je<br />
ne saurai trop vous recommander de télécharger le dossier de candidature<br />
(sur www.travailler-mieux.gouv.fr, avant le 15 septembre) et à le faire<br />
circuler autour de vous. Votre entreprise y gagnera une reconnaissance<br />
continentale et vous serez peut-être invité à Bilbao en avril prochain pour la<br />
remise des prix.<br />
Jean-François Romain<br />
Rédacteur en chef<br />
MAINTENANCE & ENTREPRISE est édité<br />
par MRJ<br />
24, rue Firmin-Gillot - 75015 Paris<br />
Photo de couverture : Endress&H<br />
Dans ce numéro : un encart broché abonnement<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />
5
Actualités<br />
Événement ><br />
La 3 e édition du SEPEM Colmar mobilise<br />
les industriels de l’Est<br />
DR<br />
La 3 e édition du SEPEM Industries Est s’est déroulée du<br />
1 er au 3 juin au Parc des expositions de Colmar. 3 493<br />
industriels ont fait le déplacement sur cet événement,<br />
soit une augmentation de 4,5 % par rapport à l’édition 2008.<br />
Au-delà des chiffres, le véritable baromètre du salon était<br />
dans les allées et sur les stands durant ces trois journées, où<br />
une atmosphère de travail et de convivialité a satisfait plus<br />
de 92 % des exposants, selon une étude de l’organisateur.<br />
Déjà près de 50 % des exposants de Colmar ont retenu le<br />
SEPEM Nord 2011. Le développement du visitorat est passé<br />
par les départements limitrophes à l’Alsace (54, 57, 25, 90,<br />
88…), notamment grâce au service de navettes routières<br />
gratuites mis en place, au départ de huit grands pôles industriels<br />
répartis sur la zone de chalandise du salon. Ce nouveau<br />
service devrait se développer sur tous les autres SEPEM Industries<br />
en France.<br />
Parmi les visiteurs, si la métallurgie, l’agroalimentaire, la<br />
chimie font toujours partie des industries les plus représentées,<br />
on note une augmentation des secteurs de l’industrie<br />
papetière, de la plasturgie et de la fabrication de machines et<br />
équipements. Les fonctions représentées couvrent les responsables<br />
maintenance, les directeurs de sites et les responsables<br />
production, suivis des responsables achats, BE/BM et QHSE<br />
en croissance régulière sur l’ensemble des salons.<br />
Prochaines éditions : SEPEM Industries Nord, à Douai, du 25<br />
au 27 janvier 2011 et SEPEM Industries Centre-Ouest, à Angers<br />
du 24 au 26 mai 2011. n<br />
Développement durable ><br />
Loxam certifie tout son<br />
réseau de location<br />
Loxam est engagé de longue date dans une démarche de développement<br />
durable qui s’est concrétisée par l’obtention de<br />
la certification ISO 14001 pour l’ensemble de ses agences en<br />
France. Loxam est ainsi le premier réseau de location à obtenir cette<br />
certification. Malgré un contexte difficile, l’entreprise a poursuivi son<br />
engagement dans une démarche environnementale globale. Symbolisée<br />
par le logo “Loxgreen” et la signature “Loxam s’engage pour l’avenir”,<br />
cette politique est le fruit de l’implication et de la sensibilisation<br />
de l’ensemble des équipes autour des valeurs du développement durable.<br />
Regroupant les dimensions environnementales, économiques<br />
et sociales du groupe, cet engagement s’illustre par la mise en place<br />
d’un système de management environnemental et qualité, une politique<br />
sécurité renforcée, des choix responsables et une valorisation<br />
du capital humain. En complément de son système qualité conforme<br />
à la norme ISO 9001, Loxam collabore avec les principaux constructeurs<br />
afin de proposer des matériels respectueux de l’environnement,<br />
mène des actions en agences pour la gestion des déchets et l’économie<br />
des ressources naturelles, offre des services d’accompagnement<br />
sur chantiers afin de garantir à ses clients une exploitation dans des<br />
conditions optimales de sécurité, d’hygiène et de respect de l’environnement.<br />
Comme ce fut le cas en 1997 avec l’obtention de la certification<br />
9001, Loxam devient le premier réseau de location certifié<br />
ISO 14001 pour l’ensemble de ses agences en France. n<br />
GED ><br />
L’information<br />
technique en 3D<br />
Éditeur français, Artesys International propose<br />
des solutions de gestion documentaire adaptées<br />
aux besoins métiers propres à l’exploitation<br />
de sites industriels, et basées sur le progiciel de<br />
gestion électronique de documents techniques (GEDT)<br />
Opidis. Il a conclu un partenariat avec VRcontext International,<br />
éditeur de logiciels de réalité virtuelle. « Il<br />
s’agit d’un véritable partenariat technologique, l’intégration<br />
de la technologie 3D de VRcontext à notre<br />
progiciel Opidis nous permet de proposer une solution<br />
encore plus complète, enrichie de fonctionnalités 3D »,<br />
confiait Olivier Dupont, directeur commercial d’Artesys.<br />
Les responsables d’activités d’exploitation peuvent<br />
ainsi naviguer au sein d’un environnement 3D pour<br />
accéder à l’ensemble des informations techniques.<br />
« Les utilisateurs peuvent virtuellement circuler au sein<br />
de leur site industriel, accéder aux différentes installations<br />
et équipements représentés en 3D, pour obtenir<br />
l’information souhaitée. Tous les équipements industriels<br />
sont modélisés en 3D, ce qui permet de facilement<br />
retrouver l’équipement correspondant à sa recherche<br />
et d’accéder en un simple clic à l’information relative à<br />
cet équipement », explique Olivier Dupont. n<br />
6 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
Actualités<br />
Euromaintenance 2010 ><br />
Erwin Bovyn a gagné l’Euromaintenance<br />
Incentive Award<br />
A<br />
près<br />
Bruxelles, c’est Vérone en Italie qui a accueilli<br />
la conférence internationale Euromaintenance du<br />
12 au 14 mai 2010 et a reçu 750 participants et<br />
5 519 visiteurs. Le thème de cette année était la maintenance<br />
industrielle et la gestion des actifs. Le prix Euromaintenance<br />
Incentive Award a été remis pendant la cérémonie<br />
d’ouverture à M. Erwin Bovyn, maintenance manager Nord<br />
chez SPE-Luminus, centrale de Gent Ringvaart. Producteur et<br />
fournisseur, SPE est le deuxième acteur du marché belge de<br />
l’énergie. Avec 1 960 MW de capacité installée, l’entreprise<br />
représente 12 % de la production nationale d’électricité.<br />
Erwin Bovyn est responsable pour la maintenance complète<br />
des centrales d’électricité en Flandre et un réseau de<br />
distribution de chaleur de Gand (Gent). M. Bovyn a terminé<br />
ses études d’ingénieur industriel mécanique « option énergie<br />
» à l’école supérieure de Gand. C’était la BEMAS, Belgian<br />
<strong>Maintenance</strong> Association asbl, qui l’a poussé à présenter sa<br />
candidature pour ce prix. En 2009, Erwin Bovyn a été élu<br />
<strong>Maintenance</strong> Manager de l’année lors de l’événement annuel<br />
de la BEMAS (www.bemas.org). n<br />
De gauche à droite : Stefano Salvetti, Salvetti Foundation et sponsor<br />
du prix, Arjo Klin (secrétaire Salvetti Foudnation), Erwin Bovyn, Franco<br />
Santini (président d’honneur EFNMS, European Federation of National<br />
<strong>Maintenance</strong> Societies), Hans Klemme-Wolff (président EFNMS), Jan<br />
Franlund, membre du jury.<br />
DR<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />
7
Actualités<br />
> Prévention<br />
Prix européen 2010<br />
des bonnes pratiques<br />
Dans le cadre d’une campagne européenne, l’Agence européenne de Bilbao<br />
pour la santé et la sécurité au travail lance un appel à candidatures pour le<br />
concours des prix européens de bonnes pratiques.<br />
Il s’agit, cette année, de récompenser<br />
les entreprises,<br />
ou les organisations ayant<br />
contribué, de façon remarquable<br />
et innovante, à prévenir<br />
les accidents du travail et les maladies<br />
professionnelles occasionnés<br />
dans le cadre des travaux de<br />
maintenance. L’agence de Bilbao<br />
distingue trois grands types de<br />
fonctions de maintenance qui<br />
concernent le contrôle des équipements<br />
et des installations de<br />
travail, leur entretien, leur réparation<br />
(ou leur remplacement).<br />
Selon l’agence, 10 à 15 % des<br />
accidents mortels et 15 à 20 %<br />
des accidents en général sont liés<br />
à la maintenance au plan européen.<br />
Pour être encore plus précis,<br />
les tendances européennes<br />
font apparaître que la probabilité<br />
d’une exposition aux risques<br />
est considérablement plus élevée<br />
pour les travailleurs chargés<br />
de la maintenance, qu’il s’agisse<br />
de risques de nature physique,<br />
chimique, biologique ou même<br />
des risques psychosociaux.<br />
À la recherche des<br />
bonnes pratiques<br />
L’agence souhaite donc valoriser<br />
toutes les bonnes pratiques de<br />
prévention qui peuvent contribuer<br />
à réduire ou à supprimer<br />
tous les facteurs de risques à<br />
l’occasion des opérations de<br />
maintenance (http://osha.europa.eu/fr/teaser/european-goodpractice-awards).<br />
La campagne sur la maintenance<br />
vise à promouvoir une approche<br />
de gestion globale des risques.<br />
Les exemples de bonnes pratiques<br />
doivent se présenter sous<br />
la forme de solutions réellement<br />
mises en œuvre – qui ne doivent<br />
être ni théoriques, ni hypothétiques.<br />
Ils ne doivent pas avoir été<br />
mis en œuvre dans le seul but de<br />
réaliser un profit mercantile. Cela<br />
doit particulièrement être le cas<br />
s’agissant des produits, des outils<br />
ou des services qui sont ou pourraient<br />
être commercialisés.<br />
Qui peut participer ? Les participants<br />
seront choisis parmi les<br />
entreprises ou les organisations –<br />
des secteurs privé et public – des<br />
pays membres de l’Union européenne,<br />
mais également les organisations<br />
professionnelles, les<br />
syndicats de travailleurs et les organisations<br />
non gouvernementales,<br />
de même que les services<br />
régionaux ou locaux de prévention<br />
en matière de sécurité et de<br />
santé au travail, les caisses d’assurance<br />
sociale etc.<br />
Les lauréats seront récompensés<br />
par un prix européen soulignant<br />
leur rôle pour l’amélioration des<br />
conditions de travail. Cette récompense<br />
sera remise à l’occasion<br />
de la cérémonie de clôture<br />
de la campagne, qui se tiendra en<br />
avril 2011, à Bilbao. En outre, les<br />
exemples récompensés figureront<br />
dans une brochure qui sera<br />
diffusée dans toute l’Europe. On<br />
peut consulter les règles de procédure,<br />
télécharger le dossier de<br />
BRÈVES<br />
candidature sur www.travaillermieux.gouv.fr<br />
et le faire parvenir<br />
(impérativement avant le 15 septembre<br />
2010), pour la France à :<br />
Anne-Hélène Etesse et Pierre Paolini,<br />
ministère du Travail, direction<br />
générale du Travail, service des relations<br />
et des conditions de travail,<br />
sous-direction des conditions de<br />
travail, bureau des conditions de<br />
travail et de l’organisation de la<br />
prévention, 39-43 quai André-Citroën<br />
75902 Paris cedex 15 (tél.<br />
0 44 38 26 82/26 74 anne-helene.<br />
etesse@dgt.travail.gouv.fr ; pierre.<br />
paolini@dgt.travail.gouv.fr n<br />
Manutention : Manuloc<br />
rachète Amonite<br />
Catherine Barthélemy (photo), présidente de la société<br />
Manuloc, a annoncé le rachat du groupe Amonite,<br />
concessionnaire de la marque de chariots de<br />
manutention Hyster en France. Manuloc passe ainsi<br />
de 700 à 1 200 collaborateurs pour un CA global<br />
de 300 M€. L’activité vente et location de matériels<br />
de manutention assurera désormais le service de<br />
28 000 matériels, dont 16 000 en location.<br />
DR<br />
8<br />
M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
Actualités<br />
BRÈVES<br />
EPI : Honeywell<br />
s’offre Sperian<br />
Le fabricant d’équipements de<br />
protection individuelle Sperian<br />
Protection devrait être acheté<br />
par le groupe américain<br />
Honeywell, au prix fort selon<br />
les analystes. En reprenant l’un<br />
des derniers grands acteurs<br />
indépendants du secteur,<br />
Honeywell mène une opération<br />
stratégique qui va renforcer<br />
sa division dédiée à la sécurité<br />
et à la protection déjà étoffée<br />
en 2008 par la reprise de<br />
Norcross Safety Products.<br />
SKF ><br />
Une fabrique de solutions<br />
SKF vient d’ouvrir une « SKF Solution Factory » à Montigny-le-Bretonneux, en<br />
Île-de-France. Beaucoup plus qu’un show-room et même qu’une vitrine des<br />
savoir-faire techniques, ce site constitue un centre global de ressources et de<br />
compétences, réunissant des ateliers pour la réalisation de produits particuliers et de<br />
solutions personnalisées et également un centre de formation. Le concept SKF Solution<br />
Factory réunit, en un seul lieu, l’ensemble de l’offre de services sur cinq plates-formes<br />
déclinant les compétences de SKF : roulements, solution d’étanchéité, services, systèmes<br />
de lubrification et mécatronique. Les services portent sur les solutions de lubrification et<br />
d’étanchéité, la rénovation de roulements, les réparations de broches et d’autres services<br />
mécaniques, mais aussi sur la télésurveillance, la gestion de projets et la formation. n<br />
Siveco s’installe<br />
dans Paris<br />
Siveco Group SA quitte Saint-<br />
Quentin-en-Yvelines et déménage<br />
son siège social à Paris<br />
intra-muros, 55, rue de Rivoli<br />
dans le 1 er arrondissement.<br />
Nouveaux numéros de téléphone<br />
01 73 54 74 00 pour le<br />
standard et 01 73 54 74 01<br />
pour le fax.<br />
EPI :<br />
Kimberly-Clark<br />
intègre Jackson<br />
Safety<br />
Reprise en 2009, Jackson<br />
Safety devient la marque<br />
de l’ensemble des gammes<br />
d’équipements de protection<br />
individuelle de Kimberly-Clark<br />
Professional. D’ici à 2012, tous<br />
les produits de sécurité diffusés<br />
sous la marque Kleenguard vont<br />
progressivement être revus et<br />
passés sous la marque Jackson<br />
Safety.<br />
Cirrus France<br />
Primé<br />
Le SoundSign, signalétique<br />
activée par le bruit (voir M&E<br />
618), a remporté un prix<br />
de l’innovation à Préventica<br />
Marseille 2010 dans la<br />
catégorie « Prévention des<br />
risques industriels ».<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />
9
Systèmes infrarouges ><br />
Sofradir collabore<br />
avec l’Onera<br />
Sofradir a présenté un nouveau type de détecteur<br />
lors du symposium SPIE Defense, Security & Sensing<br />
qui a eu lieu en avril à Orlando (Floride), l’un<br />
des événements majeurs de l’industrie de la sécurité et de<br />
la défense pour les applications basées sur l’optronique et<br />
la lumière. Mis au point avec l’Onera, le centre français de<br />
recherche aérospatiale, ce détecteur infrarouge refroidi au<br />
format 640x512 (format VGA) et au pas de 15 micromètres<br />
intègre une lentille optique – ce qui est parfaitement innovant<br />
– et peut produire une image autonome, sans utilisation<br />
de composant optique associé supplémentaire. Ce nouveau<br />
détecteur à optique intégrée pourrait réduire d’environ un<br />
tiers la quantité de composants optiques et électroniques<br />
utilisés dans les systèmes d’imagerie infrarouge. n<br />
Lubrifiants ><br />
À chacun sa marque<br />
Filiale du groupe TFE (Technique française d’export),<br />
Mylubricants propose aux entreprises de créer via Internet<br />
leur propre marque de lubrifiants, en appliquant<br />
leur identité visuelle sur une gamme de produits sélectionnés.<br />
L’avantage : réaliser simplement une gamme de produits à<br />
sa marque et maîtriser la traçabilité des consommables et<br />
de ses fûts. Rens. : mylubricants@mylubricants.com n<br />
BRÈVES<br />
Bosch fait la Grande Boucle<br />
La division Bosch outillage électroportatif participe au<br />
Tour de France de cyclisme du 6 au 25 juillet 2010.<br />
Bosch mettra en avant trois gammes de produits, les<br />
outils électroportatifs professionnels (gamme bleue), les<br />
accessoires professionnels et les instruments de mesure.<br />
Les visiteurs repartiront avec un pack de cadeaux (sac à<br />
dos, t-shirt, casquette, porte-clés).<br />
DR<br />
10<br />
M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
Événement ><br />
Nouvelle donne pour<br />
le CEPI<br />
N<br />
ouvelles dates, tenue conjointe avec Industrie<br />
Lyon 2011 : le CEPI se tiendra du 5 au 8 avril<br />
2011 à Eurexpo Lyon. Pour la première fois, sera<br />
regroupée sur un même lieu l’offre de 300 fournisseurs<br />
d’équipements et de technologies pour les industries<br />
chimiques (chimie, cosmétologie, peintures, pétrochimiques,<br />
pétrole, pharmacie et colles), agroalimentaires<br />
(transformations), énergies (nucléaires, pétrolières, bioénergies),<br />
papier/carton, matières premières et environnement.<br />
Pendant quatre jours (soit un jour de plus que<br />
prévu initialement), le CEPI proposera un espace d’exposition,<br />
des conférences applicatives, une plate-forme<br />
Internet avec une suite virtuelle à l’issue du salon, des<br />
ateliers de démonstration, une convention d’affaires…<br />
Soutenu par la FIM (Fédération des industries mécaniques),<br />
le GEP (Groupement des entreprises parapétrolières<br />
et paragazeuses), l’UIC (Union des industries chimiques),<br />
le GIFIC, le SNCT et Profluid, il s’ouvrira particulièrement<br />
vers l’Europe du Sud et le Maghreb. n<br />
Événement ><br />
Participer<br />
au Forum AFIM de<br />
la maintenance<br />
Dans le cadre de la prochaine édition de <strong>Maintenance</strong><br />
Expo, se déroulera le 22 e Forum national<br />
de la maintenance organisé par l’Afim, espace<br />
de rencontres et de partage d’expériences professionnelles<br />
destiné à promouvoir des meilleures pratiques professionnelles.<br />
Le thème retenu pour l’édition 2010 est<br />
« Promouvoir les meilleures technologies au service de la<br />
maintenance pour assurer la performance et la pérennité<br />
des installations techniques ». Cette 22 e édition accueillera<br />
les témoignages de professionnels de maintenance ayant<br />
mis en œuvre des technologies ou des méthodes dans<br />
des activités de maintenance industrielle, immobilière ou<br />
tertiaire, ayant amélioré la sécurité, la fiabilité, la maintenabilité<br />
ou la disponibilité des installations techniques.<br />
Une place prépondérante sera donnée aux applications<br />
technologiques destinées à anticiper, prévenir ou diagnostiquer<br />
les dysfonctionnements, à réparer ou protéger les<br />
installations (22 e Forum national de la maintenance, du 2<br />
au 5 novembre 2010 - Paris-Nord Villepinte, demande de<br />
rens. afim@afim.asso.fr). n<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619 11
Actualités<br />
> Risques chimiques<br />
Nouvelle réglementation<br />
Conformément à la nouvelle réglementation, les contrôles annuels<br />
doivent être réalisés par un organisme indépendant accrédité et non plus<br />
seulement agréé.<br />
Face aux risques<br />
chimiques<br />
dans<br />
l’atmosphère<br />
des lieux de travail,<br />
les employeurs sont<br />
soumis à des obligations<br />
de contrôle afin<br />
d’assurer la santé et la<br />
sécurité des travailleurs.<br />
Depuis décembre<br />
2009, une<br />
nouvelle réglementation<br />
en la matière (décret<br />
2009-1570) précise<br />
les différentes<br />
étapes de stratégie et<br />
de réalisation des analyses<br />
et des prélèvements,<br />
le diagnostic<br />
final du contrôle, ainsi<br />
que les obligations<br />
d’accréditation des organismes.<br />
Protection du salarié<br />
et obligation de l’employeur<br />
: dans les entreprises<br />
où les travailleurs<br />
sont exposés<br />
ou susceptibles d’être<br />
exposés à des agents<br />
chimiques dangereux<br />
(ACD) ou des agents<br />
cancérigènes, mutagènes<br />
et toxiques<br />
pour la reproduction<br />
(CMR), l’employeur<br />
a pour obligation de<br />
mesurer régulièrement<br />
la teneur de ces<br />
substances dans l’atmosphère<br />
des lieux de<br />
travail. Or, depuis le 15<br />
décembre 2009, l’arrêté<br />
2009-1570 modifie<br />
la réglementation du<br />
code du travail relative<br />
aux contrôles des<br />
valeurs limites d’exposition<br />
professionnelle<br />
(VLEP).<br />
Lorsque des valeurs<br />
limites indicatives<br />
ou contraignantes<br />
existent, ces contrôles<br />
doivent désormais<br />
être effectués<br />
au moins une fois<br />
par an et lors de tout<br />
changement susceptible<br />
d’avoir des conséquences<br />
néfastes sur<br />
l’exposition des travailleurs,<br />
et être réalisés<br />
par un organisme<br />
indépendant accrédité,<br />
et non plus seulement<br />
agréé.<br />
L’expertise<br />
SGS<br />
SGS Multilab, accrédité<br />
COFRAC à la fois<br />
pour le prélèvement<br />
et pour l’analyse, met<br />
à disposition des entreprises<br />
son expertise.<br />
Qu’il s’agisse de<br />
la définition de plans<br />
d’échantillonnage, de<br />
l’assistance technique<br />
pour le choix des substances<br />
à surveiller en<br />
relation avec la réglementation<br />
et l’activité<br />
de l’établissement,<br />
de la réalisation des<br />
prélèvements ou de<br />
l’analyse en laboratoire,<br />
il y a toujours<br />
une solution SGS.<br />
Véritable partenaire,<br />
SGS accompagne ses<br />
clients sur l’ensemble<br />
de leur démarche de<br />
contrôle de l’air en<br />
hygiène industrielle.<br />
Les résultats indépendants<br />
fournis favorisent<br />
les relations<br />
avec la direction des<br />
ressources humaines,<br />
le comité d’hygiène<br />
de sécurité et des<br />
conditions de travail<br />
(CHSCT) ou encore la<br />
médecine du travail.<br />
Les experts SGS participent<br />
à la présentation<br />
des résultats et<br />
préconisent les éventuels<br />
axes d’amélioration.<br />
Conscient des questions<br />
techniques que<br />
soulève cette nouvelle<br />
réglementation, SGS a<br />
mis en place une plate-forme<br />
technique<br />
à l’échelle nationale<br />
pour partager son<br />
expertise dans ce domaine<br />
et ainsi répondre<br />
à toutes les questions<br />
que se posent<br />
les industriels.<br />
Au-delà du conseil, les<br />
spécialistes SGS animent<br />
des journées<br />
d’information à travers<br />
toute la France<br />
pour échanger autour<br />
de leur expérience. n<br />
12 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
BRÈVES<br />
Bien Mérité<br />
DR<br />
Celso de Azevedo, fondateur du<br />
cabinet d’experts Assetsman<br />
(gestion stratégique du cycle<br />
de vie des biens industriels) et<br />
auteur du « Guide de gestion des<br />
actifs industriels. Si les machines<br />
parlaient… » (éd. Dunod), a été<br />
décoré de l’ordre du Mérite.<br />
Toutes nos félicitations à<br />
l’heureux récipiendaire.<br />
Actualités<br />
Contrôle non destructif ><br />
Mistras s’affirme sur Euro<br />
Physical Acoustics<br />
J<br />
ean-Claude Lenain, Pdg d’EPA, vient<br />
de présenter la nouvelle identité de<br />
la société Euro Physical Acoustics<br />
SA : « Notre nouvelle dénomination sociale<br />
réaffirme notre appartenance au groupe<br />
international Mistras, présent sur les cinq<br />
continents, fort de ses 70 implantations,<br />
de ses 2 400 collaborateurs et de ses 4 500<br />
clients. » Revendiquant la première place<br />
de l’émission acoustique depuis son origine,<br />
Mistras Group (MG) est aujourd’hui<br />
un des leaders mondiaux de l’inspection<br />
et du contrôle non destructif, développant<br />
des solutions pour la protection des installations<br />
industrielles et infrastructures<br />
publiques. « Nous partageons la culture de<br />
l’innovation, de la haute technologie et du<br />
leadership. Cette évolution de notre identité<br />
traduit notre ancrage au sein d’un groupe<br />
mondial porteur d’innovations technologiques<br />
et d’une synergie de produits et services.<br />
Notre groupe fédère l’ensemble de<br />
nos filiales et bureaux pour vous offrir nos<br />
expertises et vous proposer des solutions<br />
adaptées.<br />
Mistras Group, SA : Une offre globale, locale<br />
et personnalisée C’est dans cette dynamique<br />
de développement que Mistras Group,<br />
SA a finalisé en mai 2010, l’acquisition de<br />
la société IPS, basée en Normandie, spécialiste<br />
de l’inspection et du contrôle non<br />
destructif. Ce rapprochement unira la complémentarité<br />
de nos expertises humaines<br />
et techniques. Cette nouvelle opération de<br />
croissance externe du groupe Mistrasnous<br />
permet de renforcer notre positionnement<br />
sectoriel et s’inscrit dans notre stratégie<br />
d’offre globale, locale et personnalisée. »<br />
Jean-Claude LENAIN, président-directeur<br />
général Mistras. n<br />
Sté EAU FORTE,<br />
spécialiste de la pathologie<br />
des ouvrages de captages<br />
d’eau en milieux industriels<br />
◗ <strong>Maintenance</strong> préventive* :<br />
› Inspection caméra (tous les 10 ans)<br />
› Contrôles :<br />
Perte de charge (semestriel)<br />
Fond de l’ouvrage (tous les 3 ans)<br />
Débit d’exploitation (mensuel)<br />
Nettoyage mécanique et chimique (tous les 6 à 10 ans)<br />
◗ <strong>Maintenance</strong> curative :<br />
› Mise aux normes tête de puits ou forage<br />
› Décolmatage, désinfection et rechemisage<br />
› Remplacements de pompes immergées et colonne d’exhaure<br />
› Pompages d’essais<br />
Une équipe composée de géologues<br />
ayant au moins 20 ans d’expérience<br />
Qualifiés GIES 1 et 2<br />
*Préconisations guide de l’arrêté interministériel du 11/09/03<br />
Remplacement pompe<br />
immergée<br />
Eléments<br />
de rechemisage<br />
Colonnes<br />
d’exhaure<br />
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Tél. : 06 20 27 08 08<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619 13
L’année maintenance<br />
> Manutention<br />
Manuloc industrialise<br />
ses processus<br />
de maintenance<br />
<strong>Entreprise</strong> spécialiste des solutions de manutention, Manuloc s’est dotée<br />
d’une nouvelle direction de l’exploitation. L’objectif est d’harmoniser<br />
les pratiques au niveau des 12 entités du groupe et de garantir partout<br />
le même niveau de service, y compris à l’international.<br />
Responsable de cette nouvelle<br />
direction de l’exploitation,<br />
Philippe Wolff rappelle<br />
que le groupe Manuloc<br />
avait précédemment créé en 2003<br />
le Centre d’étude et de recherche de<br />
progrès (CERP) qui avait pour mission<br />
d’analyser les coûts des différentes interventions<br />
techniques des équipes de<br />
maintenance, sur le plan national. « Cela<br />
nous a permis d’entamer une véritable<br />
démarche de progrès au profit de nos<br />
clients, précise M. Wolff, en effectuant<br />
un audit continu de nos règles de fonctionnement.<br />
Sur cette base, nous avons<br />
choisi de mettre en place une nouvelle<br />
organisation, afin de garantir le même<br />
niveau de service client sur l’ensemble<br />
de nos interventions. »<br />
Cette approche qualité, tant en termes<br />
de bonnes pratiques qu’en matière de<br />
service aux clients, s’appuie sur une organisation<br />
articulée autour de cinq pôles.<br />
Le CERP a pour mission l’analyse des<br />
ratios techniques de maintenance préventive<br />
et curative, afin d’assurer aux<br />
clients une meilleure gestion du temps<br />
des interventions et des coûts associés.<br />
Le pôle « Expertise technique et méthodes<br />
» étudie, de son côté, la récurrence<br />
des défaillances sur les différents parcs<br />
et évalue l’adéquation des machines<br />
par rapport aux besoins des clients. Ce<br />
pôle fournit également un support téléphonique<br />
continu à l’ensemble des<br />
techniciens de Manuloc.<br />
Le pôle « Contrôle d’Exploitation » définit<br />
et met en œuvre les procédures<br />
de suivi et de vérification du service<br />
Manuloc, tout au long de la vie du matériel<br />
chez le client. Le pôle « Qualité<br />
Sécurité Environnement » est chargé<br />
de la veille réglementaire, de la définition<br />
des bonnes pratiques qualité et de<br />
l’animation des démarches de progrès,<br />
en collaboration avec les équipes locales.<br />
Enfin, le centre de formation, basé à<br />
Lyon, s’adresse à tous les techniciens et<br />
responsables techniques d’exploitation.<br />
Avec 700 jours-homme de formation<br />
délivrés à l’année et 41 sessions différentes,<br />
il a, d’ores et déjà, accueilli plus<br />
de 200 stagiaires.<br />
L’ensemble de cette organisation représente,<br />
pour l’heure, près d’une quinzaine<br />
de personnes au niveau groupe et près<br />
d’une cinquantaine en tenant compte<br />
du support de l’exploitation locale au<br />
niveau des différents sites. Parallèlement,<br />
Manuloc réalise chaque année<br />
deux enquêtes auprès de ses clients,<br />
afin de mesurer l’évolution de leur taux<br />
de satisfaction.<br />
Améliorer la sécurité<br />
« Aujourd’hui, grâce à la mise en œuvre<br />
de tous ces moyens de veille et de mesure,<br />
nous avons également pu améliorer<br />
de façon significative la sécurité de<br />
nos clients ainsi que de nos équipes au<br />
travail », constate Philippe Wolff, poursuivant<br />
: « Nous sommes fiers d’annoncer<br />
un taux d’accidents largement inférieur<br />
à celui de la moyenne nationale. »<br />
De nouveaux développements ont été<br />
lancés : « Actuellement, nous mettons<br />
en place une “caisse à outils” à destination<br />
de nos managers techniques. Le but<br />
est de leur permettre d’améliorer encore<br />
le service au travers d’un pilotage fin de<br />
leurs équipes et de l’exploitation de tous<br />
nos engins, au mieux de leurs capacités<br />
et en toute sécurité. » n<br />
F. P.<br />
DR<br />
14 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
Innovations produits / services<br />
> Manutention<br />
Un atelier rénové pour<br />
les tramways bruxellois<br />
CFE, filiale du groupe Vinci, assure la réhabilitation du Musée du tram<br />
de Bruxelles et du dépôt d’exploitation attenant. Utilisé pour la manutention<br />
des éléments de toiture des tramways lors des opérations de maintenance,<br />
le nouveau pont roulant commandé par radio aura une capacité de 1,6 tonne.<br />
L<br />
a rénovation du dépôt<br />
des tramways de<br />
la STIB (Société des<br />
transports intercommunaux<br />
de Bruxelles) à Woluwe-<br />
Saint-Pierre a été prise en charge<br />
par CFE Brabant. Ce site historique<br />
classé héberge, à côté du dépôt<br />
actif, le « Musée du transport<br />
urbain bruxellois », encore appelé<br />
le Musée du tram. Contenant de<br />
l’amiante, la couverture de toiture<br />
a dû être remplacée. Au-dessus<br />
du musée, après réparation<br />
et renforcement des charpentes<br />
d’origine en bois, la toiture a également<br />
subi une opération d’isolation.<br />
Les façades ont été restaurées<br />
et le bâtiment d’exploitation<br />
ainsi que le musée avec<br />
l’annexe « 1941 » sont rénovés<br />
dans le respect de leur caractère<br />
historique.<br />
Un équipement<br />
spectaculaire<br />
CFE Brabant a procédé à la modernisation<br />
du dépôt qui est resté<br />
en activité pendant les travaux.<br />
Quelques nouvelles fosses<br />
d’entretien ont été créées<br />
et, dans le dépôt, un nouveau<br />
bâtiment et un magasin de pièces<br />
de rechange ont été prévus.<br />
Lancés en 2007, les travaux de<br />
rénovation auront duré jusqu’en<br />
2009.<br />
C’est dans le dépôt de la STIB<br />
qu’a été installé l’équipement le<br />
DR<br />
plus spectaculaire, un pont roulant<br />
Europont de Verlinde. « Ce<br />
matériel proposé par Europa-Levage,<br />
distributeur et intégrateur<br />
Verlinde pour la Belgique, proposait<br />
une très bonne fiabilité ainsi<br />
que le meilleur rapport qualité/<br />
prix du marché », indique M. Rychter,<br />
ingénieur techniques spéciales<br />
chez CFE. Avec une capacité<br />
de levage de 1,6 t, il desservira<br />
la voie 21 qui se trouve au<br />
milieu de la « fosse américaine »<br />
équipée d’une passerelle longitudinale<br />
de part et d’autre de la<br />
voie. Le pont sera utilisé pour la<br />
manutention des éléments en<br />
toiture du tramway (caténaires,<br />
convertisseurs auxiliaires…) dans<br />
le cadre des programmes d’entretien<br />
et de maintenance des<br />
rames.<br />
Les chemins de roulement longitudinaux<br />
du pont sont accrochés<br />
à des portiques qui supportent<br />
Tous les<br />
mouvements<br />
de levage et<br />
descente, en<br />
longitudinal<br />
et en<br />
transversal,<br />
sont à<br />
variation<br />
continue de<br />
vitesse dans<br />
le respect<br />
des limites<br />
prédéfinies.<br />
via leurs colonnes les passerelles<br />
précitées. Tous les mouvements<br />
de levage et descente, mouvement<br />
longitudinal, mouvement<br />
transversal, sont à variation<br />
continue de vitesse dans le respect<br />
des limites minimales et<br />
maximales (lente, rapide) prédéfinies.<br />
Les variateurs de fréquence<br />
qui gèrent ces mouvements<br />
permettent un démarrage et un<br />
arrêt progressifs ; de même, le<br />
passage de la vitesse minimale<br />
vers la vitesse maximale et inversement<br />
est contrôlé par une<br />
rampe de vitesse à programmer<br />
dans le variateur. La compatibilité<br />
électromagnétique sera<br />
respectée.<br />
La commande du pont roulant<br />
est effectuée par radio disposant<br />
d’une limitation de portée,<br />
par liaison infrarouge, qui permet<br />
au système de déterminer<br />
si l’émetteur se trouve en dehors<br />
d’une zone définie, comme une<br />
zone de travail, et de désactiver<br />
dans ce cas la commande du<br />
pont. Une boîte à boutons suspendue<br />
peut également être utilisée<br />
soit, à partir du niveau de<br />
la passerelle, soit à partir du sol<br />
sous les poutres du pont. Cette<br />
commande suspendue ne sert<br />
que de commande de secours.<br />
Les boutons poussoirs de la boîte<br />
à boutons ou de la commande<br />
radio sont à double enfoncement.<br />
n<br />
S. B.<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />
15
L’année maintenance<br />
> Mobilité<br />
Un déploiement<br />
hors du commun<br />
Photo : FLORENT MULOT<br />
ERDF déploie un programme de gestion<br />
des interventions sur le réseau électrique et dote ses<br />
techniciens d’outils de mobilité pour améliorer<br />
les déplacements et le suivi des dépannages d’urgence.<br />
Filiale à 100 % du<br />
groupe EDF créée le<br />
1 er janvier 2008, ERDF<br />
(Électricité réseau distribution<br />
France) est le gestionnaire<br />
des réseaux de distribution<br />
d’électricité pour 95 % du territoire<br />
métropolitain. L’entreprise<br />
qui emploie 35 000 salariés assure<br />
l’exploitation, le développement<br />
et l’entretien de près de 1,3 million<br />
de km de lignes électriques<br />
(1 274 600 km pour être plus précis)<br />
au service de 33 millions de<br />
clients. À ce titre, elle effectue<br />
de nombreuses interventions sur<br />
ce réseau, telles que les raccordements,<br />
les mises en service, les<br />
dépannages et… les changements<br />
de fournisseurs, une contrainte réglementaire<br />
depuis l’ouverture du<br />
marché de l’énergie aux fournisseurs<br />
alternatifs d’EDF.<br />
ERDF a lancé le projet Tamaris<br />
dont l’objectif est d’équiper progressivement<br />
d’outils de mobilité<br />
6 000 techniciens réseaux. Grâce à<br />
une solution industrielle et à l’utilisation<br />
d’une méthodologie agile,<br />
Steria a été en mesure de livrer à<br />
ERDF la première version du projet<br />
en seulement six mois. Il faut<br />
savoir que Tamaris constitue une<br />
petite révolution pour les techniciens<br />
réseaux d’ERDF. En effet,<br />
ils vont devoir progressivement<br />
quitter les bons de travail et de<br />
dépannages au format papier au<br />
profit d’un enregistrement en ligne.<br />
Ils recevront ainsi leurs bons<br />
de travail en temps réel, l’objectif<br />
étant de leur permettre de traiter<br />
les dépannages d’urgence plus rapidement.<br />
Autre résultat attendu<br />
du projet, l’affectation des interventions<br />
et les déplacements devraient<br />
s’en trouver optimisés.<br />
Méthode Agile<br />
au service du<br />
projet Tamaris<br />
La société Steria a livré au mois de<br />
décembre dernier une maquette<br />
de Tamaris qui donnait déjà un<br />
bon aperçu du projet. ERDF a pu<br />
vérifier que la solution correspondait<br />
aux besoins exprimés.<br />
Livrée début mars, la première<br />
version porte sur le déploiement<br />
du projet dans deux des quelque<br />
100 agences ERDF en France (Orléans<br />
et Digne-Gap) pour obtenir<br />
un retour opérationnel avant le<br />
déploiement étendu.<br />
Le projet Tamaris repose sur la solution<br />
industrielle de field force<br />
management (FFM) développée<br />
par Steria. Cette solution intégrée<br />
comprend plusieurs services associés.<br />
Le cœur est constitué d’un<br />
référentiel de données et d’un gestionnaire<br />
de workflow. Des services<br />
géographiques intègrent les<br />
fonctionnalités de cartographie et<br />
d’optimisation d’itinéraires. Ils sont<br />
complétés par des services d’optimisation<br />
des ressources (gestion<br />
Le projet<br />
Tamaris<br />
repose sur<br />
la solution<br />
industrielle<br />
de field force<br />
management<br />
développée<br />
par Steria.<br />
et affectation des ressources) et<br />
des services de mobilité. Une solution<br />
de synchronisation et de sécurisation<br />
des données entre les<br />
PDA et le système d’information<br />
complète le dispositif. L’équipement<br />
actuel dont les techniciens<br />
réseau sont équipés est constitué<br />
de modèles HTC Touch 2 T3333<br />
sous Windows Mobile 6.5.<br />
Édouard Laroche-Joubert, architecte<br />
principal utilities chez Ste-<br />
Photo : FLORENT MULOT<br />
16<br />
M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
Innovations produits / services<br />
Photo : FLORENT MULOT<br />
ria, explique que la méthode Agile<br />
mise en place sur le projet Tamaris<br />
est une adaptation propre à<br />
Steria de la méthode SCRUM qui<br />
permet de tenir les engagements<br />
d’un projet au forfait tout en permettant<br />
de nombreuses adaptations<br />
pendant toute la durée du<br />
projet. « Notre méthode reprend<br />
les grands principes fondateurs<br />
des méthodes Agiles, notamment<br />
le client au cœur du projet, esprit<br />
d’équipe, communication, simplicité,<br />
efficacité et qualité, flexibilité<br />
aux changements, avancement<br />
basé sur le concret… »<br />
Équiper<br />
15 000 techniciens<br />
à terme<br />
lité. La documentation s’attache<br />
à une formalisation simple. Enfin,<br />
l’organisation se veut adaptée, associant<br />
une approche mixte Agile/<br />
forfait, et une gestion dissociée<br />
du cahier des charges et des problématiques<br />
contractuelles. Autre<br />
point fort, la collaboration et l’implication<br />
des équipes dans la réussite<br />
globale du projet.<br />
« La méthode Agile que nous avons<br />
mise en place a permis de respec-<br />
En bref<br />
Applications et développements<br />
spécifiques du projet<br />
L’application est réalisée autour des solutions<br />
Oracle (serveur d’application, SGBD,<br />
etc.), de Navteq pour la cartographie, Talend<br />
Open Studio, d’Adobe Flex Air sur les postes<br />
client, de Alk Copilot et Microsoft CF 3.5 sur<br />
les « smartphones ». Les applications développées<br />
par Steria dans le cadre de cette<br />
première version de l’application du projet<br />
Tamaris sont les suivantes : référentiel des<br />
interventions sur le réseau ; consultation<br />
des ouvrages (SIG d’ERDF) ; gestion des<br />
équipes d’interventions, outil de workflow<br />
(cycle de vie des interventions, assignation<br />
des activités, corbeilles de tâches, etc.),<br />
cartographie (géo-positionnement des interventions/ouvrages/PDA,<br />
optimisation de la<br />
planification, etc.), outils de mobilité (PDA,<br />
PC portables, navigation, etc.), reporting<br />
(optimisation de la planification, suivi de<br />
la performance opérationnelle, calculs de<br />
Ces nouveaux<br />
outils permettent<br />
de reprendre<br />
en profondeur<br />
les processus<br />
de planification,<br />
d’exécution et<br />
de reporting<br />
de l’ensemble<br />
des interventions<br />
sur site.<br />
Il s’agit d’une approche pragmatique<br />
adaptée au contexte forfaitaire<br />
de chaque projet en respectant<br />
quelques principes fondamentaux<br />
: développement par<br />
itérations en mettant en place un<br />
cycle développement très court<br />
afin de rendre visible rapidement<br />
un résultat ; priorisation/pondération<br />
(prioriser et valoriser les exigences)<br />
; stabilisation du besoin ;<br />
time boxing consistant à réaliser<br />
la ou les fonctions dans le délai<br />
imparti ; adaptabilité et pragmatisme<br />
n’hésitant pas à adapter<br />
la solution en regard des impératifs<br />
techniques et des délais ;<br />
intégration continue (outiller la<br />
démarche)… Le pilotage par les<br />
tests permet de privilégier la quater<br />
des délais ambitieux dans un<br />
contexte forfaitaire intégrant des<br />
enjeux métiers critiques », souligne<br />
Édouard Laroche-Joubert.<br />
Pour rappel, Steria intervient<br />
également sur le projet Pictrel,<br />
système gérant les interventions<br />
sur les comptages d’électricité, et<br />
sur le projet SID Linky assurant<br />
le déploiement des nouveaux<br />
compteurs communicants (dont<br />
le coût exorbitant a récemment<br />
été dénoncé).<br />
Pictrel et Tamaris, deux développements<br />
en cours auxquels participe<br />
Steria, font partie du programme<br />
GDI (gestion des interventions).<br />
« GDI est l’un des dix<br />
projets majeurs d’ERDF, rappelle<br />
Patrice Philippe, directeur du programme<br />
GDI. Il vise à équiper, en 4<br />
à 5 ans, plus de 15 000 techniciens<br />
en outils modernes de communication.<br />
Ces nouveaux outils nous<br />
permettront de reprendre en profondeur<br />
nos processus de planification,<br />
d’exécution et de reporting<br />
de l’ensemble de nos activités in<br />
situ. » n F. P.<br />
la valeur ajoutée des interventions, etc.).<br />
La synchronisation des PDA et des données<br />
du SI de l’entreprise s’effectue grâce à la<br />
solution unique Field Force Connect. « Cette<br />
solution a été imaginée et réalisée par Steria<br />
pour permettre de répondre aux problématiques<br />
de sécurité et de performance. Elle<br />
permet de répondre à un très fort volume de<br />
synchronisation avec des performances bien<br />
supérieures à certains produits du marché »,<br />
souligne M. Laroche-Joubert.<br />
La solution garantit la sécurité des données<br />
en terme de stockage, d’échanges et de<br />
manipulation. La solution prend en compte<br />
également les problématiques de filtrage et<br />
de sécurisation des échanges (infrastructure).<br />
Les échanges font également l’objet<br />
d’une trace garantie pour une éventuelle<br />
analyse a posteriori afin de répondre à des<br />
contraintes d’engagements.<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />
17
L’année maintenance<br />
> Machine à Machine<br />
Alerte par SMS<br />
En cas de demande d’interventions, comment prévenir des techniciens<br />
rapidement, facilement et à moindres coûts ? Au-delà du simple message<br />
d’alerte, Webdyn propose une solution d’envoi de SMS.<br />
Webdyn propose<br />
un<br />
boîtier totalement<br />
autonome et communicant avec<br />
un ou plusieurs équipements, qui,<br />
à partir d’une simple pression sur<br />
un bouton, envoie automatiquement<br />
des SMS à une équipe de<br />
collaborateurs en vue de les avertir<br />
d’une panne, d’un dysfonctionnement<br />
ou d’une demande. Audelà<br />
de l’aspect alerte, ce nouveau<br />
boîtier gère la réponse de<br />
prise en compte la plus rapide, en<br />
informe les autres intervenants<br />
et dialogue en continu avec la<br />
console d’administration.<br />
Le boîtier s’adresse à toutes les<br />
entreprises qui veulent automatiser<br />
le déclenchement d’alerte,<br />
informer un maximum de techniciens<br />
répartis sur un ou plusieurs<br />
sites étendus et tracer tous les<br />
événements survenus sur leurs<br />
équipements, de la demande à<br />
la clôture de l’intervention. Cette<br />
« M2SMSBOX » s’avère en outre<br />
d’une grande simplicité de mise<br />
en œuvre et d’utilisation.<br />
Simplicité de mise<br />
en œuvre<br />
Photo : WEBDYN<br />
Le principe du boîtier se révèle<br />
d’une simplicité inégalée : envoi<br />
en appuyant sur un bouton-poussoir<br />
d’un SMS comprenant des<br />
informations essentielles (nom/<br />
code du boîtier émetteur, libellé<br />
et heure d’envoi) à un ensemble<br />
de collaborateurs équipés de<br />
portables susceptibles d’intervenir<br />
ou de traiter la demande. Le<br />
premier des techniciens qui répond,<br />
en raison de sa disponibilité<br />
ou de sa proximité par rapport à<br />
l’équipement en panne, prend la<br />
main. Le boîtier Webdyn se charge<br />
automatiquement d’en informer<br />
les autres intervenants.<br />
Du signalement de l’incident à la<br />
clôture de l’intervention, le boîtier<br />
dialogue également via SMS<br />
avec la console d’administration<br />
et trace tous les événements à<br />
des fins d’analyse : statistiques<br />
d’intervention, taux d’incidents,<br />
temps moyen de prise en charge,<br />
détection de dysfonctionnement<br />
récurrent… Ainsi, ce dispositif<br />
permet une parfaite optimisation<br />
des ressources en fonction de la<br />
disponibilité et de la localisation<br />
géographique des collaborateurs<br />
concernés.<br />
Cependant, cette simplicité apparente<br />
repose sur le meilleur<br />
des technologies de communication<br />
GSM/GPRS et du MtoM.<br />
Ainsi, la M2SMSBOX se présente<br />
sous la forme d’un boîtier équipé<br />
simplement d’une LED, d’un<br />
bouton-poussoir, d’un modem<br />
GSM/GPRS et d’une antenne externe.<br />
La totalité des échanges de<br />
données s’effectue sous la forme<br />
de SMS. Afin de simplifier la supervision<br />
de l’ensemble, Webdyn<br />
La M2SMSBOX<br />
se présente<br />
sous la<br />
forme d’un<br />
boîtier équipé<br />
simplement<br />
d’une LED, d’un<br />
bouton-poussoir,<br />
d’un modem<br />
GSM/GPRS et<br />
d’une antenne<br />
externe.<br />
propose aussi un boîtier d’administration<br />
qui centralise tous les<br />
paramètres, gère aisément les<br />
mises à jour et archive automatiquement<br />
l’ensemble des SMS<br />
échangés. Autre possibilité, le superviseur<br />
peut également choisir<br />
de visualiser les données, à partir<br />
de la plate-forme d’administration,<br />
sous la forme de pages<br />
HTLM personnalisables selon ses<br />
besoins et attentes.<br />
Pour la supervision, un applicatif<br />
entièrement Web embarqué<br />
sur une plate-forme d’administration<br />
permet de gérer et d’actualiser<br />
le boîtier Webdyn, depuis<br />
une connexion Internet. En outre,<br />
ce boîtier peut se fondre totalement<br />
dans son environnement<br />
afin d’être actionné en toute discrétion.<br />
La M2SMSBOX offre la garantie<br />
d’informer les personnes concernées<br />
et de conserver des traces de<br />
résolution des interventions. De<br />
plus, la réactualisation constante<br />
des informations émanant du<br />
boîtier assure une analyse fine<br />
des incidents en vue d’optimiser<br />
le système curatif, les démarches<br />
préventives et les statistiques<br />
d’intervention des collaborateurs<br />
impliqués.<br />
Autre atout et non des moindres,<br />
l’utilisation du SMS se révèle bon<br />
marché, avec des abonnements<br />
spécifiques proposés par les opérateurs,<br />
et infiniment plus efficace<br />
par rapport aux appels téléphoniques<br />
pour contacter un grand<br />
nombre de techniciens. Webdyn<br />
commercialise son boîtier à<br />
moins de 500 euros HT. n<br />
F. P.<br />
18 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
L’année maintenance<br />
> e-maintenance<br />
Une plate-forme de<br />
recherche à Besançon<br />
Stratégie de maintenance et e-maintenance sont les maîtres mots<br />
de la problématique industrielle étudiée par l’Institut Femto-ST à Besançon.<br />
Le système SISTRE, rénové et financé par la région Franche-Comté,<br />
veut marier outils matériels et logiciels pour mettre au point la maintenance<br />
interactive de demain.<br />
(1)<br />
Département<br />
Automatique et<br />
Systèmes Micromécaniques.<br />
L’AS2M est<br />
formé d’une<br />
équipe de 65<br />
enseignantschercheurs,<br />
chercheurs,<br />
ingénieurs,<br />
doctorants…<br />
implantés dans<br />
les locaux<br />
de l’ENSMM<br />
(École nationale<br />
supérieure<br />
de mécanique<br />
et des<br />
microtechniques<br />
de Besançon).<br />
(2)<br />
Franche-Comté<br />
Électronique<br />
Mécanique<br />
Thermique<br />
et Optique<br />
– Science et<br />
Technologie.<br />
Entité liée au<br />
CNRS.<br />
(3)<br />
COnception<br />
et Sûreté de<br />
fonctionnement<br />
des systèmes<br />
Mécatroniques<br />
et mIcro–<br />
mécatroniques.<br />
L<br />
e département de<br />
recherche AS2M (1)<br />
de l’Institut FEMTO-<br />
ST (2), vient de rénover<br />
son système industriel de productique<br />
SISTRE (Système Industriel<br />
Supervisé de TRansfErt de<br />
palettes). Vitrine technologique<br />
inaugurée en novembre 2008, le<br />
système SISTRE constitue une<br />
cellule flexible d’assemblage robotisée,<br />
composée de cinq stations<br />
reliées par un transfert à<br />
palettes en double anneau qui<br />
intègre une grande diversité de<br />
technologies en matière d’automatisme<br />
: réseaux industriels de<br />
terrain Profibus et AS-i, réseau<br />
Ethernet temps réel en anneau,<br />
réseau sans fil Wi-Fi industriel,<br />
automate et entrées/sorties dédiées<br />
sécurité machine, panels PC<br />
tactiles et supervision, système<br />
d’étiquettes RFID, ainsi que trois<br />
robots et un bras manipulateur.<br />
À cette avalanche de technologies<br />
s’ajoutent des systèmes<br />
de capteurs évolués permettant<br />
d’obtenir un point de vue différent<br />
sur l’état de fonctionnement<br />
du système SISTRE. On compte<br />
parmi eux un système d’analyse<br />
vibratoire dédié au diagnostic des<br />
machines tournantes et une caméra<br />
de surveillance IP… « Géré<br />
par l’équipe COSMI (3) du département<br />
AS2M, ce système constitue<br />
l’objet d’étude des recherches<br />
de l’équipe sur la e-maintenance.<br />
Il est également voué à l’enseignement<br />
en robotique et au transfert<br />
de technologies », précise Patrick<br />
Nectoux, ingénieur d’études au<br />
CNRS affecté au département<br />
AS2M, l’un des acteurs responsables<br />
de SISTRE.<br />
Automatiser<br />
les phases<br />
de maintenance<br />
Un thème principal mobilise les<br />
esprits : la e-maintenance. C’est<br />
alors que le système industriel<br />
SISTRE entre en jeu pour constituer<br />
l’objet d’étude matériel des<br />
recherches. Afin de le maintenir<br />
en état opérationnel, l’équipe<br />
COSMI a connecté à SISTRE une<br />
plate-forme logicielle distribuée<br />
et coopérative de maintenance,<br />
basée sur les Web services. Baptisée<br />
GamaFrame (Global Asset<br />
MAintenance Framework), cette<br />
plate-forme est reliée à SISTRE<br />
par un système d’acquisition de<br />
données, permettant de détecter<br />
des défaillances et dégradations,<br />
de diagnostiquer et de pronostiquer<br />
l’état du système. Cette<br />
plate-forme logicielle est composée<br />
de modules de diagnostic,<br />
de pronostic et de planification<br />
des tâches de maintenance et des<br />
ressources humaines affectées à<br />
cet effet. L’ensemble constitue un<br />
démonstrateur de choix et une<br />
solide base de tests pour valider<br />
les recherches, dans le but<br />
de développer des outils d’aide<br />
à la maintenance de systèmes<br />
complexes à destination des industriels.<br />
Objectif de l’équipe COSMI :<br />
automatiser les phases de maintenance<br />
en s’appuyant sur les<br />
technologies de l’information<br />
et de la communication. Il s’agit<br />
de développer des capacités de<br />
diagnostic des composants de<br />
la plate-forme GamaFrame afin<br />
de lancer automatiquement des<br />
fonctions de pronostic à l’aide<br />
de méthodes d’intelligence artificielle<br />
(IA). Ces fonctions de<br />
diagnostic et de pronostic sont<br />
soutenues par la fonction logistique.<br />
Celle-ci se décline par des<br />
modules d’ordonnancement et la<br />
planification dynamique des tâches<br />
de maintenance à l’échelle<br />
d’une année. Il reste aujourd’hui<br />
à mettre en place le lien OPC en<br />
parallèle du système d’acquisition<br />
de données (SCADA) avant<br />
de développer le réseau de capteurs<br />
sans fil basé sur la technologie<br />
Zigbee.<br />
L’équipe de recherche a la volonté<br />
de faire évoluer GamaFrame<br />
vers une plate-forme orientée<br />
20 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
Innovations produits / services<br />
utilisateur en développant une<br />
quatrième brique : la réalité augmentée.<br />
« La réalité augmentée<br />
vient en aide à l’opérateur dans<br />
un monde réel à l’aide d’un apport<br />
d’informations virtuelles,<br />
explique Patrick Nectoux. Elle<br />
peut faire appel aux cinq sens.<br />
Actuellement, nous travaillons<br />
sur la vue et sur l’ouïe. » L’opérateur<br />
est alors équipé d’un casque<br />
doté d’une caméra, d’écouteurs<br />
et d’un oculaire permettant<br />
de superposer à la vue réelle de<br />
l’opérateur, un schéma, un circuit<br />
interne à l’équipement défaillant<br />
ou toute autre explication utile.<br />
Imaginons alors un opérateur<br />
devant le bras d’un robot.<br />
Au travers de l’oculaire de son<br />
casque, il pourra alors visualiser<br />
en surimpression du bras le plan<br />
descriptif de l’intérieur de la machine.<br />
Le casque est alors relié à<br />
un micro-PC, lui-même connecté par<br />
liaison sans fil à la plate-forme de<br />
e-maintenance via un portail Web.<br />
« C’est un outil interactif, par lequel<br />
l’opérateur pourra faire des demandes<br />
et des choix, à son rythme, des<br />
recherches multisites ou historiques<br />
par équipement, entrer en relation<br />
avec un expert distant. » En attendant<br />
l’aboutissement des travaux,<br />
l’équipe COSMI reste ouverte à tout<br />
contact avec les industriels. n<br />
> Lubrification<br />
Huile pour compresseur<br />
compatible avec les HFC<br />
S<br />
uite à son interdiction dans<br />
les installations de réfrigérations,<br />
le R22 pourra<br />
être remplacé par des<br />
HFC. Mais alors, c’est une huile compresseur<br />
frigorifique complètement<br />
miscible qui devra être utilisée.<br />
Le remplacement du R22 pourra se faire<br />
par des HFC (hydrofluorocarbones)<br />
tels que le R404 A, R507 ou R134a. Pour<br />
l’utilisation de ces produits, une modernisation<br />
de l’installation est nécessaire<br />
et une huile compresseur frigorifique<br />
complètement miscible doit être utilisée.<br />
Les laboratoires de Fuchs Lubrifiant ont<br />
développé l’huile Reniso Triton SEZ 68<br />
précisément pour une utilisation avec les<br />
hydrocarbures fluorés sans chlore (HFC/<br />
FC). Contrairement aux huiles frigorifiques<br />
minérales classiques, elles sont<br />
parfaitement miscibles et compatibles<br />
avec les HFC/FC polaires.<br />
Un remplacement<br />
délicat<br />
Le remplacement du R22 peut également<br />
se faire par des HFC contenant<br />
des hydrocarbures tels que R417A,<br />
R422A ou R422D ; pour ces fluides frigorigènes,<br />
l’huile Reniso Triton SEZ 68<br />
Fuchs Lubrifiant a developpé l’huile Reniso<br />
Triton SEZ 68 pour une utilisation avec<br />
les hydrocarbures fluorés sans chlore,<br />
parfaitement miscibles et compatibles<br />
avec les HFC/FC polaires.<br />
est, dans ce cas précis, totalement miscible<br />
dans toute la plage de température<br />
d’utilisation.<br />
Fuchs préconise la méthode de réadaptation<br />
de l’installation avec des réfrigérants<br />
HFC (avec ou sans hydrocarbure)<br />
simultanément avec le changement<br />
d’huile. L’huile ne sera pas en contact<br />
avec le R22, le film de lubrifiant sera<br />
donc stable et il n’y aura aucun risque<br />
d’endommagement du compresseur.<br />
Une attention particulière lors du changement<br />
d’huile doit être observée : enlever<br />
soigneusement l’eau résiduelle et le chlore<br />
du circuit ; si nécessaire modifier les composants<br />
du système de réfrigération (élastomères<br />
et filtres). Une analyse de l’huile<br />
DR<br />
après une à quatre semaines d’utilisation<br />
reste la seule méthode appropriée pour<br />
définir le statut de l’huile frigorifique. Les<br />
caractéristiques importantes à suivre sont<br />
l’indice d’acide total, la teneur en eau ainsi<br />
que le pourcentage de l’ancienne huile<br />
présente dans cette nouvelle huile. Selon<br />
les résultats d’analyses obtenus, Fuchs est<br />
en mesure de conseiller soit le maintient<br />
de l’huile en service soit la mise en place<br />
d’une nouvelle charge d’huile.<br />
L’huile Reniso Triton SEZ 68 appartient<br />
à la gamme des huiles entièrement<br />
synthétiques à base de polyolesters<br />
spéciaux. En fonction de<br />
la viscosité, ces huiles sont recommandées<br />
pour les compresseurs hermétiques,<br />
semi-hermétiques et les<br />
compresseurs ouverts à piston, à vis<br />
et les turbocompresseurs. Grâce à<br />
leur polarité, les produits de la gamme<br />
présentent des propriétés hygroscopiques<br />
plus élevées que les lubrifiants<br />
conventionnels formulés à base<br />
d’huiles minérales ou d’hydrocarbures<br />
synthétiques. C’est pourquoi, durant<br />
le changement du fluide frigorigène,<br />
le contact à l’air doit être minimisé.<br />
Les conditionnements ouverts doivent<br />
être impérativement utilisés dans les<br />
24 heures suivant leur ouverture. n<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />
21
L’année maintenance<br />
> Identification et traçabilité<br />
Le bouton à mémoire<br />
de Titanox<br />
Titanox Industrie s’associe à<br />
MacSema pour commercialiser le<br />
bouton à mémoire CMB (Contact<br />
Memory Button). Le CMB présente<br />
d’innombrables atouts en matière<br />
de traçabilité, de gestion des<br />
configurations et de suivi de la<br />
maintenance.<br />
L<br />
’homologation du CMB<br />
auprès de l’armée provient<br />
de ses exceptionnelles<br />
conditions<br />
d’utilisation, parmi les plus drastiques<br />
(conformes à la norme US<br />
DoD Mil-STDS-810F). Insensible<br />
aux impulsions et interférences<br />
électromagnétiques, aux radiations,<br />
résistance à la traction,<br />
à la tension, au cisaillement, à<br />
l’humidité, aux ambiances salines,<br />
à la graisse, aux poussières,<br />
aux acides, aux solvants, aux basses<br />
et hautes températures, aux<br />
vibrations, aux chocs… il fonctionne<br />
quels que soient les environnements<br />
extérieurs ou intérieurs.<br />
Une robustesse exemplaire :<br />
durée de vie d’un siècle, informations<br />
conservées pendant 35<br />
ans sans aucune utilisation, plus<br />
d’un million de cycles en lecture/<br />
écriture.<br />
Les secteurs d’activités concernés<br />
: nucléaire, énergie, sécurité,<br />
pétrochimie, chimie, télécoms,<br />
gestion des déchets, ferroviaire,<br />
aérospatiale… partout où la surveillance<br />
qualitative et sécurisée<br />
d’un équipement mobile ou non<br />
se révèle indispensable (pièces<br />
d’équipement, fûts de déchets,<br />
DR<br />
MANUTENTION<br />
Équipements Levalair pour toutes les charges<br />
Depuis 12 ans, la société<br />
GPH-Levalair fournit aux<br />
entreprises une gamme<br />
complète d’aide à la manutention<br />
légère, avec comme<br />
objectifs : efficacité, qualité,<br />
ergonomie, économie. Avec<br />
son système de levage par<br />
le vide « Levalair », la manutention<br />
de cartons, sacs,<br />
panneaux et fûts se trouve facilitée,<br />
et bien d’autres charges<br />
de 15 à 270 kg peuvent<br />
être manipulées en toute sécurité<br />
et facilité. Les chariots<br />
électriques de la gamme<br />
« Protema » permettent la<br />
manutention de toute charge<br />
jusqu’à 200 kg. Et plus particulièrement<br />
la prise et le retournement<br />
de bobines. Les<br />
manipulateurs pneumatiques<br />
et hydrauliques « Tawilift »<br />
sont de véritables outils permettant<br />
la prise, le retournement<br />
et le basculement de<br />
charges jusqu’à 750 kg. Les<br />
rails, ponts et potences haut<br />
de gamme « Lyftman », sont<br />
des éléments à rails creux en<br />
acier ou aluminium permettant<br />
d’obtenir une excellente<br />
ergonomie. Enfin, les tables<br />
élévatrices constituent une<br />
des meilleures solutions pour<br />
permettre la manutention de<br />
charges lourdes, faciliter la<br />
mise à niveau et améliorer<br />
l’ergonomie aux postes, et<br />
les conditions de travail sont<br />
confortables (GPH offre une<br />
large gamme de tables de<br />
500 kg à 6 000 kg).<br />
DR<br />
22<br />
M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
Innovations produits / services<br />
assemblage d’une configuration…).<br />
Par exemple, dans le cadre<br />
de son programme A350, Airbus<br />
a préconisé l’usage du CMB pour<br />
le suivi des équipements en zone<br />
non pressurisée et en back-up des<br />
tags RFID en zone pressurisée.<br />
Une traçabilité<br />
centenaire<br />
Lors des opérations de maintenance,<br />
la lecture des CMB permet de<br />
gérer la configuration, de contrôler<br />
si les pièces sont d’origine, si la<br />
maintenance a bien été réalisée et<br />
à quelle date, les réparations éventuelles…<br />
Les fûts de déchets chimiques<br />
ou nucléaires dotés d’un bouton<br />
CMB sont clairement identifiés<br />
et datés : après leur enfouissement,<br />
les informations demeurent lisibles<br />
pendant un siècle.<br />
Le CMB est un élément électronique<br />
passif, doté d’une mémoire<br />
propre non volatile EEPROM,<br />
c’est-à-dire qu’il fonctionne sans<br />
batterie. Il permet à chaque opérateur<br />
de lire, d’écrire, de modifier<br />
et de stocker des informations sur<br />
site grâce à sa mémoire impressionnante<br />
de 256 bytes à 2 gigabytes/bouton<br />
selon le modèle.<br />
Un simple contact sur le bouton<br />
mémoire via le cordon de liaison<br />
équipé d’un port USB ou d’un<br />
port série RS232 et le transfert<br />
des données s’établit vers un PC,<br />
un assistant électronique personnel<br />
(PDA) ou un lecteur de codes<br />
à barres. Après s’être identifié<br />
(jusqu’à trois niveaux d’accès),<br />
l’opérateur obtient en quelques<br />
secondes toutes les informations<br />
contenues dans le bouton à mémoire.<br />
Il peut ensuite les compléter<br />
ou les modifier et les sauvegarder<br />
(manuels, schémas, graphiques,<br />
photographies…) quel<br />
que soit le format utilisé : XML,<br />
PowerPoint, Word, Excel… n<br />
Sécuriser l’intervenant<br />
La consignation selon Master Lock<br />
brevetés comme le Xenoy : résistance<br />
thermique (-47 à +177 C°), résistance<br />
chimique, résistances aux UV… Master<br />
Lock a mis au point un cadenas de<br />
consignation #406, spécial applications<br />
électriques, entièrement non conducteur<br />
et diélectrique (anse et corps du cadenas<br />
en Xenoy) ainsi qu’un bloc disjoncteur<br />
#S2390 empêchant la réactivation du<br />
disjoncteur. Dans le respect de la norme<br />
UTE C18-510 relative à l’électricité qui<br />
stipule que l’ouvrage doit être isolé de<br />
sa source de tension et condamné et que<br />
la consignation doit être signalée.<br />
• La consignation des fluides est facilitée<br />
grâce aux bloque-vannes à volant<br />
#480 ou quart de tour #S3068. Les systèmes<br />
de consignation pour les vannes<br />
à volants emprisonnent la vanne empêchant<br />
ainsi sa manipulation. Existe<br />
en différentes tailles. Le bloque-vanne<br />
quart de tour #S3068 est fabriqué en<br />
métal et en aluminium pour une meilleure<br />
résistance. Le bloque-vanne universel<br />
quart de tour maintient la poignée<br />
d’ouverture en position fermée.<br />
DR<br />
• Master Lock a développé une large<br />
gamme de systèmes de consignation<br />
destinés à protéger les employés lors<br />
des travaux de maintenance et de réparation.<br />
Utilisés conjointement avec<br />
des cadenas de consignation, les systèmes<br />
de consignation Safety Series permettent<br />
d’isoler les sources d’énergie<br />
des équipements (énergie électrique,<br />
hydraulique, gaz, pression…). Ainsi,<br />
les systèmes de consignation protègent<br />
de la réactivation accidentelle de<br />
la machine. Ces systèmes sont fabriqués<br />
dans des matériaux résistants et<br />
• Les étiquettes de consignation Guardian<br />
Extreme Tags permettent d’identifier<br />
l’employé et l’opération en cours, la<br />
date de fin de l’opération… Fabriquées<br />
à base de polypropylène, elles résistent<br />
parfaitement aux variations de température,<br />
aux produits chimiques (testées<br />
avec plus de 30 agents chimiques), aux<br />
UV… Master Lock offre la possibilité<br />
d’inscrire le texte, le logo, le graphique<br />
selon les besoins des employés.<br />
Injectés dans le plastique, les textes<br />
résistent durablement à une utilisation<br />
intensive.<br />
DR<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />
23
Focus<br />
> Outils et méthodes<br />
Évaluer le bon niveau<br />
d’expertise<br />
Les outils de maintenance préventive et<br />
conditionnelle sont nombreux mais ne<br />
sont pas interchangeables. Laurent<br />
Chapelot, IESPM, nous aide à y voir plus<br />
clair et à analyser ce qui peut être réalisé<br />
à l’interne et ce qui relève d’une expertise<br />
plus volontiers externe.<br />
<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong>. La<br />
maintenance préventive vous<br />
semble-t-elle suffisamment mise<br />
en pratique dans les entreprises ?<br />
Et ne pourrait-on faire mieux ?<br />
Laurent Chapelot. La maintenance<br />
préventive est indéniablement<br />
mise en pratique dans<br />
toutes les entreprises. Par exemple,<br />
qui n’a pas un jour vidangé<br />
une charge d’huile sur un critère<br />
calendaire ou sur un critère de<br />
temps de fonctionnement ? Mais<br />
si l’on parle de maintenance préventive<br />
conditionnelle, il reste<br />
encore effectivement des progrès<br />
à faire dans ce domaine.<br />
Ce type de maintenance implique<br />
une autre façon de concevoir la<br />
maintenance et les programmes.<br />
De plus, une adhésion du personnel<br />
à cette nouvelle façon de travailler<br />
est indispensable. Nos anciens<br />
sont plus souvent réfractaires<br />
à ces techniques qui ne sont<br />
pas suffisamment concrètes et<br />
pratiques à leurs yeux. Les générations<br />
suivantes sont plus<br />
ouvertes et enclines à les mettre<br />
en place. La formation, la sensibilisation<br />
du personnel sont indispensables<br />
pour la réussite de<br />
ce changement de politique de<br />
maintenance, à tous les niveaux<br />
et surtout aux plus hauts. Il faut<br />
semer pour récolter les fruits de<br />
cet investissement !<br />
M&E. Parmi toutes les méthodes<br />
et outils permettant de réaliser<br />
une maintenance préventive des<br />
équipements, lesquelles sont<br />
aujourd’hui les plus répandus ?<br />
Laurent Chapelot. Les méthodes<br />
mises en place que nous rencontrons<br />
généralement chez nos<br />
clients sont les analyses de lubrifiants,<br />
les analyses vibratoires et<br />
la thermographie.<br />
M&E. Vous-mêmes, quels outils<br />
de préventif privilégiez-vous ? Et<br />
quels sont les développements<br />
actuels de ces outils ?<br />
Laurent Chapelot. En tant que<br />
non-utilisateur et fournisseur de<br />
service, je serais enclin à privilégier<br />
notre technique de surveillance<br />
par les analyses de lubrifiants.<br />
Néanmoins, soyons réaliste et sérieux,<br />
ce n’est en aucun cas l’uni-<br />
L’interpretation et le diagnostic<br />
nécessitent des mesures avec des<br />
techniques de laboratoires que l’on<br />
peut difficilement déporter<br />
sur le terrain.<br />
DR<br />
DR<br />
24 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
Préventif et Conditionnel<br />
que technique et encore moins celle qui<br />
permet de tout voir et de tout faire ! Si<br />
l’on veut faire quelque chose de sérieux<br />
dans ce domaine, il est indispensable de<br />
marier ces différentes techniques, chacune<br />
ayant son domaine de prédilection<br />
qui permet d’apporter des informations<br />
indispensables au diagnostic final.<br />
Sur des machines tournantes, la thermographie<br />
va permettre, par exemple,<br />
de cartographier la température de cet<br />
équipement et de détecter des évolutions<br />
de température de fonctionnement<br />
au cours du temps.<br />
Les vibrations vont être particulièrement<br />
efficaces sur les équipements<br />
tournant à grande vitesse sans engrenages<br />
(même si on peut faire de l’interprétation<br />
vibratoire sur des engrenages,<br />
mais le nombre de spécialistes<br />
dans ce domaine doit se compter sur<br />
les doigts d’une main). Mais les vibrations<br />
ne fonctionnent que s’il y a déjà<br />
un défaut !<br />
L’analyse des lubrifiants va, quant à<br />
elle, détecter les conditions génératrices<br />
du défaut (par l’étude de la pollution,<br />
des propriétés physicochimiques<br />
du lubrifiant et donc de sa dégradation).<br />
On est donc pleinement<br />
dans le préventif pour tirer la sonnette<br />
d’alarme suffisamment tôt et avant<br />
l’apparition du défaut ! De plus, elle va<br />
aussi permettre d’apporter une vision<br />
sur le comportement d’usure mécanique,<br />
de distinguer une usure normale<br />
d’une usure anormale et d’identifier,<br />
par les métaux en présence, les pièces<br />
soumises à usure.<br />
La technique des analyses des lubrifiants<br />
sera applicable quelle que soit<br />
la vitesse de rotation de l’équipement,<br />
quel que soit le lubrifiant (huile, graisse)<br />
et quelle que soit la cinématique de<br />
fonctionnement.<br />
En ce qui concerne notre métier, que<br />
nous exerçons depuis près de 50 ans, il<br />
n’y a pas de grandes révolutions techniques,<br />
même si des fournisseurs de<br />
produits tentent d’inonder le marché<br />
avec des appareils de terrain permettant<br />
soi-disant de mesurer l’usure, la<br />
teneur en eau, etc. Si ces appareils peuvent<br />
effectivement aider à surveiller<br />
le niveau de pollution d’un lubrifiant,<br />
voire de particules métalliques, encore<br />
faut-il savoir déterminer s’il s’agit d’une<br />
pollution préjudiciable à une bonne lubrification,<br />
sa nature ou sa composition<br />
(polluants extérieurs, dégradations<br />
de joints, eau, etc.) et surtout si nous<br />
sommes en présence d’une usure normale<br />
ou anormale. L’interprétation et<br />
le diagnostic nécessitent des mesures<br />
avec des techniques de laboratoires que<br />
l’on peut difficilement déporter sur le<br />
terrain.<br />
Notre développement actuel vise à surtout<br />
à accompagner nos clients dans<br />
la mise en place de cette surveillance<br />
pour retirer le maximum de bénéfices<br />
de cette technique. n<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />
25
Focus<br />
À quoi sert-il de faire des analyses<br />
si les conditions d’échantillonnage<br />
et de prélèvements<br />
ne sont pas maîtrisées ? C’est la<br />
première des choses à regarder<br />
et à organiser ! On ne peut pas<br />
faire les prélèvements n’importe<br />
où au même titre que l’on ne<br />
place pas des pastilles de collecte<br />
vibratoire sans s’inquiéter<br />
de la cinématique de l’équipement.<br />
Quel crédit peut-on accorder à<br />
un résultat d’analyse et surtout à<br />
son interprétation si, par exemple,<br />
sont inconnus ou mal définis : les<br />
conditions de fonctionnement ; les<br />
conditions d’environnement ; les<br />
conditions de marche ; le volume<br />
d’appoint rajouté à une charge<br />
d’huile ; le nombre d’heures de<br />
fonctionnement depuis la dernière<br />
vidange, etc.<br />
Ce sont toutes ces petites choses<br />
sur lesquelles nous sensibilisons<br />
et aidons nos clients et qui permettent<br />
vraiment de réussir sa<br />
surveillance.<br />
L’entreprise<br />
Des analyses transparentes<br />
et indépendantes<br />
Le laboratoire IESPM est né en 1962, de la<br />
volonté d’un homme d’apporter une plus<br />
grande transparence dans la maintenance<br />
des moteurs et des machines. Son ambition<br />
était de fournir des informations sur<br />
le comportement des moteurs, des boîtes<br />
de vitesses et des ponts de bus et de poids<br />
lourds. IESPM est issu de l’union de deux<br />
sociétés : ST2M, créée en 1962, spécialiste<br />
dans le monde de l’automotive et EMS,<br />
créée en 1987 pour les besoins du monde<br />
industriel. IESPM devient alors le leader<br />
DR<br />
indépendant de la maintenance préventive<br />
conditionnelle par le biais des analyses de<br />
lubrifiants. « L’expertise de nos deux laboratoires<br />
certifiés ISO 9001-2008, appuyée<br />
d’une équipe d’ingénieurs techniques sur<br />
le terrain, nous permet d’apporter un service<br />
de qualité, en conservant notre indépendance<br />
par rapport au monde du pétrole<br />
et des constructeurs, en investissant dans<br />
des matériels à la pointe de la technologie,<br />
en développant la compétence de nos<br />
techniciens par la formation. »<br />
M&E. Selon vous, le préventif<br />
peut-il être confié à un prestataire<br />
extérieur ou doit-il être<br />
assuré par une équipe maintenance<br />
interne ?<br />
Laurent Chapelot. Tout est<br />
imaginable dans ce contexte. De<br />
nombreux lecteurs ont sans doute<br />
leur opinion suite à des bonnes<br />
ou des mauvaises expériences. Il<br />
faut cependant souligner que ces<br />
techniques et notamment l’interprétation<br />
des résultats ne sont<br />
pas choses simples et requièrent<br />
de la technique, de l’expérience<br />
et du temps.<br />
Je crois qu’il est important dans<br />
tout domaine d’identifier les limites<br />
de ses compétences ; ne<br />
dit-on pas « à chacun, son métier<br />
! » C’est une des raisons qui<br />
a toujours poussé IESPM à ne<br />
pas proposer des prestations<br />
dans le domaine vibratoire. Il<br />
faut une réelle compétence et<br />
nous ne l’avons pas dans ce domaine.<br />
En ce qui concerne les analyses<br />
de lubrifiants, la partie « analyse<br />
Le prélèvement<br />
peut être<br />
intégré aux<br />
opérations<br />
journalières de<br />
lubrification<br />
ou de<br />
surveillance des<br />
installations. Ce<br />
qui permet aussi<br />
de maintenir<br />
la fonction de<br />
visiteur (ou<br />
graisseur)<br />
essentielle pour<br />
la maintenance<br />
conditionnelle.<br />
d’échantillons » et « interprétation<br />
» est sans nul doute à externaliser.<br />
L’automédication, par<br />
exemple, a maintes fois montré<br />
ses limites !<br />
Pour la partie « prélèvement »,<br />
on peut envisager de sous-traiter<br />
cette prestation. Néanmoins,<br />
ce n’est pas ce que nous<br />
conseillons à nos clients, même<br />
si nous pouvons assurer cette tâche<br />
pour leur propre compte. En<br />
effet, cette technique est simple<br />
même si elle requiert de la<br />
méthode et une sensibilisation<br />
du personnel. Mais elle n’est pas<br />
consommatrice de temps dès<br />
lors qu’elle est intégrée dans<br />
les opérations journalières de<br />
lubrification ou de surveillance<br />
des installations. Maintenir<br />
cette tâche en interne permet<br />
aussi de maintenir ou de recouvrir<br />
une fonction essentielle de<br />
la maintenance conditionnelle<br />
qu’est la fonction de visiteur<br />
(ou graisseur suivant les termes<br />
utilisés). Rappelons-nous que<br />
c’est cette fonction dans l’entreprise<br />
qui connaît généralement<br />
le mieux les équipements<br />
et qui saura alerter en cas de<br />
dysfonctionnement. n<br />
Propos recueillis par<br />
J.-F. Romain<br />
DR<br />
26 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
Préventif et Conditionnel<br />
> Expérience<br />
Optimiser la fonction<br />
lubrification<br />
David Baule, responsable du laboratoire Calia,<br />
spécialisé dans l’analyse des lubrifiants, nous fait<br />
partager son expérience.<br />
DR<br />
<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong>. La maintenance<br />
préventive vous semble-t-elle<br />
suffisamment mise en pratique dans<br />
les entreprises ? Quelles méthodes<br />
sont aujourd’hui les plus répandues ?<br />
David Baule. Non, car bien souvent les<br />
interventions sont effectuées suivant un<br />
planning préétabli donc de façon systématique.<br />
Il est possible de faire mieux en<br />
faisant appel à des techniques de mesures<br />
permettant d’évaluer la nécessité<br />
d’une opération de maintenance. Cela<br />
permet de contrôler les coûts et d’anticiper<br />
une éventuelle avarie. On obtient<br />
ainsi une modularité d’intervention plus<br />
fine en fonction du besoin réel.<br />
Il me semble que les analyses d’huiles<br />
et l’analyse vibratoire sont répandues.<br />
Pour les autres techniques je ne suis pas<br />
informé. En tant que laboratoire, nous<br />
effectuons des analyses huiles en services<br />
pour nos clients. Nous sommes peu<br />
concernés par ces techniques en interne.<br />
Les dérives de nos appareils étant surveillées<br />
par étalonnage ou calibration.<br />
M.&E. Le préventif peut-il être confié à<br />
un prestataire extérieur ou doit-il être<br />
assuré par une équipe maintenance<br />
interne ?<br />
David Baule. En tant que prestataire<br />
de services dans ce domaine, la réponse<br />
n’est pas forcément objective.<br />
Il nous semble qu’un prestataire extérieur<br />
apporte la maîtrise des outils de<br />
mesure, ainsi qu’un regard indépendant<br />
sur l’interprétation des valeurs brutes.<br />
Nous pensons que l’usage d’intervenants<br />
extérieurs est un atout, car ils ont<br />
la maîtrise des outils, la connaissance<br />
d’un panel large permettant d’établir<br />
un diagnostic précis en intégrant l’observation<br />
d’anomalies rencontrées sur<br />
différents sites. Cela à condition d’établir<br />
un vrai dialogue avec les équipes de<br />
maintenance, afin d’avoir une synergie<br />
permettant d’affiner au mieux l’interprétation<br />
des résultats d’analyses.<br />
M&E. Quels sont les apports spécifiques<br />
de l’analyse d’huile telle que vous<br />
la pratiquez ?<br />
David Baule. L‘analyse d’huile en service<br />
permet de dresser un véritable bilan<br />
de santé des matériels. L’analyse de<br />
lubrifiants en service, en déterminant<br />
l’état général des organes lubrifiés et la<br />
durée de vie potentielle de l’huile, permet<br />
de faire de la maintenance prédictive<br />
et préventive en anticipant d’éventuelles<br />
avaries et donc en programmant<br />
une intervention mécanique ; et d’optimiser<br />
les vidanges et appoints par un<br />
L’entreprise<br />
Laboratoire d’analyse d’huiles situé près<br />
de Nantes (44), Calia propose l’analyse<br />
de lubrifiants industriels et automotives<br />
pour optimiser la maintenance et les<br />
vidanges, et pour chaque type de lubrifiants<br />
: huile moteur, boîte pont, réducteur,<br />
hydraulique, frigorifique, turbine,<br />
coupe. Calia est en mesure de fournir<br />
des résultats en 72 heures ouvrées, à<br />
réception des échantillons. Les bulletins<br />
contrôle régulier du lubrifiant et donc<br />
de maîtriser les achats de lubrifiants.<br />
L’analyse est aussi un élément pris en<br />
compte par les experts lors de litiges.<br />
Calia est capable de résoudre des problématiques<br />
de lubrification en fournissant<br />
des conseils décisifs pour des interventions<br />
rapides, optimisant l’intérêt<br />
d’un délai d’analyse court. La réactivité<br />
d’interprétation des résultats en fait un<br />
atout majeur, car il est essentiel d’avoir<br />
un diagnostic fiable au plus près de l’instant<br />
de prélèvement pour que cela soit<br />
représentatif d’une réalité mécanique.<br />
Calia utilise, entre autres, une ICP Spectro<br />
Genesis, des titrateurs et un Karl Fisher de<br />
marque Crison ainsi qu’un compteur de<br />
particules Pamas. Des options permettent<br />
de répondre à des demandes spécifiques<br />
(teneur en soufre, en sédiments, point<br />
d’éclair – vases ouverts –, pollution bactérienne,<br />
huile soluble et gasoil). n<br />
Propos recueillis par J.-F. R.<br />
d’analyses sont transmis par courrier,<br />
fax ou messagerie. La mise en ligne sécurisée<br />
sur le site permet d’avoir accès à<br />
l’ensemble des analyses à tout moment,<br />
en évitant un archivage fastidieux. Outre<br />
les résultats d’analyses, Calia fournit<br />
des diagnostics experts sur l’interprétation<br />
des différents éléments analytiques<br />
en tenant compte des informations fournies<br />
sur les organes lubrifiés.<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />
27
Focus<br />
> Le contrôle ultrason<br />
Une vaste gamme<br />
d’applications<br />
Des applications simples aux plus compliquées, Thomas Murphy décrit les<br />
utilisations des ultrasons, technologie sans contact autre que par l’air, en<br />
matière de maintenance préventive. (Seconde partie.)<br />
Nous avions montré dans<br />
la première partie de<br />
l’article que l’utilisation<br />
de l’ultrason sur<br />
une porte non étanche d’une armoire<br />
électrique permettait d’identifier des<br />
problèmes de cheminement ou d’arc.<br />
Cela nous amène à une autre utilisation<br />
majeure de l’ultrason aéroporté,<br />
à savoir les essais d’étanchéité.<br />
Au lieu d’utiliser une source physique<br />
d’ultrason comme ceux dont nous<br />
avons discuté précédemment, nous<br />
allons générer de l’ultrason au moyen<br />
d’un émetteur (enceinte) et écouter<br />
ce son. Si je place un émetteur à l’intérieur<br />
d’une boîte étanche, le son de<br />
l’émetteur ne pourra pas traverser les<br />
joints de la boîte. Il ne peut donc être<br />
entendu de l’extérieur que via les vibrations<br />
des parois de la boîte, comme<br />
dans le cas d’une voiture équipée d’un<br />
système audio puissant.<br />
Cette idée simple ouvre alors pour<br />
l’ultrason aéroporté des applications<br />
pratiquement illimitées. Toutefois,<br />
comme pour toutes les idées simples,<br />
il y a quelques conditions à respecter.<br />
L’émetteur que vous utilisez pour<br />
fournir la source de votre ultrason doit<br />
être stable et fournir une amplitude répétable<br />
de la source du signal. Dans le<br />
cas contraire, la combinaison de l’instabilité<br />
de l’émetteur et de la mauvaise<br />
sensibilité du détecteur pourrait<br />
potentiellement rendre la fuite<br />
inaudible.<br />
Il s’agit en fait là de la méthode reconnue<br />
et préférée dans le monde entier<br />
pour inspecter les panneaux de cales<br />
des navires de transport de marchandises<br />
afin de s’assurer de leur étanchéité :<br />
un émetteur d’ultrasons et un détecteur<br />
aéroporté.<br />
Si vous placez un détecteur à l’intérieur<br />
d’une voiture et que vous fermez les<br />
portes et les fenêtres, vous pouvez détecter<br />
toutes les brèches, parfois même<br />
des trous minuscules, qui toutefois font<br />
une différence audible pour le propriétaire<br />
de la voiture.<br />
Cette même méthode d’essai est utilisée<br />
pour inspecter les échangeurs de<br />
chaleur, les cabines de tracteurs, les bus,<br />
les trains, les camions, les camionnettes,<br />
les chambres à vide, les autoclaves,<br />
les fenêtres et toits des bâtiments, les<br />
portes de cloison étanches à l’eau. Et<br />
la liste s’allonge tous les mois !<br />
Mécanique<br />
Il semble contradictoire de parler d’ultrason<br />
« aéroporté » (sans contact)<br />
pour des applications mécaniques. Et<br />
pourtant, il existe de nombreuses applications<br />
mécaniques pour lesquelles<br />
la capacité à inspecter sans effectuer<br />
de contact physique peut s’avérer très<br />
bénéfique.<br />
Nous avons mentionné plus haut que<br />
l’on peut écouter la friction. Il est possible<br />
d’effectuer une FMEA (analyse<br />
des modes de défaillance et de leurs<br />
effets) pour identifier les modes de<br />
défaillance associés à la friction. Si,<br />
dans certains cas, l’ultrason généré<br />
par cette friction peut devenir aéroporté,<br />
il est alors possible d’utiliser<br />
la détection ultrasonique aéroportée<br />
pour isoler le problème. Il suffit simplement<br />
d’avoir un chemin d’air entre<br />
la source du son et le capteur. Voici<br />
quelques exemples…<br />
Courroies<br />
d’entraînement<br />
Les courroies peuvent être trop lâches,<br />
trop serrées ou peuvent glisser sur des<br />
poulies mal alignées. Les courroies lâches<br />
claquent et produisent un son similaire<br />
à un coup de fouet. Les courroies<br />
trop serrées ou mal alignées génèrent<br />
une friction additionnelle qui, là encore,<br />
sera audible à l’ultrason. La figure 1<br />
montre un exemple de signal de temps<br />
de courroies lâches.<br />
Figure 1. Signal de temps de courroies<br />
d’entraînement lâches.<br />
Accouplements<br />
Les accouplements peuvent être mal<br />
alignés ou lâches. Les formations aux<br />
infrarouges nous apprennent que les<br />
accouplements mal alignés génèrent<br />
de la chaleur. Cette chaleur est générée<br />
par la friction périodique causée par le<br />
fait que l’accouplement est comprimé<br />
à chaque révolution. Souvenons-nous<br />
que l’on peut entendre la friction. Ainsi,<br />
un accouplement mal aligné générera<br />
une friction périodique et donc un signal<br />
ultrasonique périodique comme<br />
celui illustré à la figure 2.<br />
Un accouplement lâche générera un signal<br />
ultrasonique en raison du cliquettement<br />
du frottement des deux moi-<br />
28 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
Figure 2.<br />
Signal ultrasonique<br />
d’un accouplement<br />
mal aligné.<br />
tiés de l’accouplement. Ce frottement sera plus sévère et<br />
moins périodique (voir la figure 3) que celui dû à un défaut<br />
d’alignement.<br />
Chaînes<br />
Figure 3.<br />
Les accouplements<br />
lâches génèrent<br />
un frottement plus<br />
sévère et moins<br />
périodique que les<br />
accouplements mal<br />
alignés.<br />
Très peu de personnes disposant de transmissions par chaîne<br />
ont en place des programmes d’inspection prédictifs ou<br />
même non intrusifs pour les chaînes. C’est dommage, car il<br />
est très simple de vérifier une chaîne par ultrason. Lorsque<br />
le maillon d’une chaîne passe sur un pignon, deux phénomènes<br />
se produisent. Premièrement, le maillon se courbe,<br />
et deuxièmement une dent du pignon doit se glisser dans<br />
le maillon et entrer en contact avec la tige. Tout cela produit<br />
de la friction et donc de l’ultrason, qui montrera des<br />
impulsions correspondant à chacun de ces mouvements,<br />
avec un certain degré de périodicité étant donné que la<br />
chaîne répète ses circuits (figure 4).<br />
Roulements<br />
Figure 4.<br />
Signal de temps<br />
d’une transmission<br />
par chaîne.<br />
Certains défauts de roulement génèrent de l’ultrason. Les<br />
roulements ouverts à l’environnement génèrent de l’ultrason<br />
qui est transmis dans cet environnement. Quels types<br />
de sons peuvent être générés ? Le plus évident est bien entendu<br />
la friction. Un roulement mal lubrifié générera de la<br />
friction. Le son produit par une mauvaise lubrification est<br />
un craquement constant ressemblant à celui d’une poêle<br />
à frire (voir l’exemple de la figure 5).<br />
Figure 5.<br />
Enregistrement<br />
ultrasonique d’un<br />
roulement mal<br />
lubrifié.<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />
29
Focus<br />
Si le roulement contient des parties<br />
usées ou détachées à l’intérieur, lesquelles<br />
génèrent des impacts, ces impacts<br />
peuvent être audibles en mode<br />
ultrasonique aéroporté. Ces impacts<br />
sont illustrés à la figure 6.<br />
Figure 6. Impacts d’un objet à l’intérieur du<br />
roulement.<br />
Une enveloppe de roulement lâche (ou<br />
bien un déséquilibre dans les pieds d’un<br />
moteur) générera un impact périodique<br />
à mesure que le pied se soulève et<br />
retombe. L’impact produira un signal<br />
ultrasonique aéroporté audible. La figure<br />
7 montre un exemple de pied déséquilibré<br />
dans un roulement, détecté<br />
par ultrason aéroporté. Le roulement<br />
est resserré et une mesure supplémentaire<br />
est prise pour montrer l’efficacité<br />
de la réparation (figure 8).<br />
Figure 7. Une inspection ultrasonique<br />
confirme l’existence d’un déséquilibre du pied<br />
du roulement.<br />
plus poussées. De précédents articles<br />
sur le sujet ont mis en évidence le besoin<br />
d’enregistrer des signaux à l’aide<br />
d’un appareil de haute qualité. Un appareil<br />
qui, par exemple, enregistrerait<br />
des ondes de haute qualité plutôt que<br />
des signaux MP3 comprimés, et qui<br />
n’appliquerait pas d’« autogain » au<br />
signal, corrompant de ce fait la dynamique<br />
des données utilisées pour<br />
l’analyse.<br />
C’est cette capacité à enregistrer correctement<br />
et à traiter les signaux audio<br />
avec le détecteur SDT 270 qui nous a<br />
permis de présenter les graphiques de<br />
signal de temps de cet article. Il convient<br />
toutefois de faire très attention lors de<br />
la réalisation de comparaisons à l’aide<br />
de méthodes d’enregistrement. Outre<br />
le besoin évident de maintenir la même<br />
distance par rapport au sujet soumis<br />
à essai, il est également primordial de<br />
contrôler le niveau de sortie de l’instrument<br />
à ultrasons et le gain d’entrée<br />
de l’enregistreur afin de produire des<br />
données comparatives.<br />
L’avenir de la technologie ultrasonique ?<br />
Naturellement, nous dirions plus légère,<br />
plus rapide, plus puissante et plus sensible.<br />
Tout cela est, dans une certaine<br />
mesure, utile, en particulier l’idée d’une<br />
technologie plus sensible, notamment<br />
pour détecter des fuites encore plus<br />
petites. Mais qu’en est-il d’une technologie<br />
plus objective ? Y a-t-il un besoin<br />
de systèmes permettant d’effectuer<br />
des mesures ? Des systèmes mesurant<br />
plus précisément, avec une traçabilité ?<br />
Figure 8. Lecture ultrasonique validant<br />
la réparation.<br />
Des systèmes capables d’enregistrer les<br />
données dynamiques en plus de la valeur<br />
dBμV et de traiter ce signal en tant<br />
que signal plutôt que son ? Si l’ultrason<br />
est appelé à mériter plus complètement<br />
sa place en tant que « troisième technologie<br />
» avec l’analyse vibratoire et la<br />
thermographie infrarouge, nous devons<br />
suivre la voie de l’infrarouge et passer<br />
d’appareils de lecture ou d’écoute à des<br />
appareils de mesure.<br />
La vaste gamme d’applications de l’ultrason<br />
aéroporté revue ici devrait avoir<br />
provoqué des réflexions chez le lecteur<br />
et, faut-il l’espérer, lui a fait prendre<br />
conscience que l’utilisation d’un détecteur<br />
à ultrasons dans une usine peut<br />
aider à mettre à jour bien des problèmes.<br />
Qui plus est, nous avons essayé<br />
de montrer dans cet article qu’il n’est<br />
pas toujours possible de dégager une<br />
tendance qui permettrait de détecter<br />
les défauts. Une inspection permet de<br />
mettre en évidence les défauts, et non<br />
une procédure de mesure point par<br />
point. n<br />
<br />
Thomas Murphy<br />
Quel avenir<br />
pour l’ultrason ?<br />
L’une des idées reçues concernant le<br />
contrôle ultrason est qu’il est nécessaire<br />
de disposer d’un système d’enregistrement<br />
de 40 kHz. « Les collecteurs de<br />
vibration normaux n’ont pas la largeur<br />
de bande nécessaire », entend-on souvent.<br />
C’est bien entendu faux. Le fait est<br />
que la sortie au casque d’un système<br />
à ultrasons est généralement de 2 kHz<br />
seulement.<br />
Ces deux dernières années, nous avons<br />
constaté une augmentation marquée<br />
du souhait d’enregistrer les signaux<br />
ultrasoniques en vue d’effectuer des<br />
analyses de pannes plus détaillées et<br />
Détection de la corrosion<br />
Contrôle ultrasonore longue distance<br />
des tuyauteries<br />
La technique ultrasons longue distance<br />
(USLD) proposée par Apave permet de<br />
contrôler des tuyauteries passant en<br />
fourreau ou en caniveau, des traversées<br />
de route, des tubes en traversée<br />
de mur, ou encore pour inspecter des<br />
tuyauteries calorifugées. Cette technique<br />
permet de détecter la corrosion interne<br />
ou externe sur des tuyauteries et<br />
pipelines de petits et grands diamètres :<br />
détection des pertes de métal par corrosion<br />
de la paroi (> 10 % de la section)<br />
et détection par scrutation longue distance<br />
des variations de la section sur<br />
la longueur inspectée.<br />
Parmi les avantages, on notera la rapidité<br />
de mise en œuvre, l’enregistrement<br />
des résultats sur ordinateur pour<br />
un suivi périodique, et la diminution des<br />
besoins en échafaudage et en accès.<br />
30 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
Préventif et Conditionnel<br />
Analyse vibratoire<br />
et émission acoustique :<br />
un savant mélange…<br />
Suivre de manière précise le comportement dynamique des machines<br />
tournantes est devenu monnaie courante dans l’industrie. Les techniques<br />
de surveillance continues sophistiquées garantissent la bonne santé des<br />
machines et permettent une prédiction de plus en plus précoce et précise<br />
des possibles défaillances pouvant engendrer des pertes d’exploitation et<br />
des coûts de maintenance considérables.<br />
L<br />
es techniques de surveillance<br />
des machines<br />
tournantes les plus répandues<br />
sont en majorité<br />
tournées vers l’analyse<br />
vibratoire. En complément de<br />
ces techniques avancées, vient<br />
s’ajouter aujourd’hui l’émission<br />
acoustique, traditionnellement<br />
utilisée en contrôle non destructif.<br />
Les techniques d’analyse vibratoire<br />
utilisent principalement<br />
le traitement des signaux par<br />
transformée de Fourier (analyse<br />
fréquentielle) et des analyses<br />
temporelles poussées (telles<br />
que l’analyse d’ordre ou l’analyse<br />
d’enveloppe, par exemple). Elles<br />
se basent sur l’utilisation d’accéléromètres<br />
(0-25 kHz) et prédisent<br />
des défaillances de type :<br />
déséquilibre, défauts dans les engrenages,<br />
roulements, problèmes<br />
d’alignements, etc.<br />
Une application<br />
innovante<br />
pour la surveillance<br />
des éoliennes<br />
L’émission acoustique est, quant à<br />
elle, utilisée pour suivre la propagation<br />
de défauts dans les structures<br />
soumises à des contraintes<br />
(comme la propagation de fis-<br />
sures, par exemple). Elle se base<br />
sur une l’utilisation de capteurs<br />
piézoélectriques haute fréquence<br />
(plusieurs centaines de kHz) et<br />
une détection très précoce des<br />
microdéformations locales internes<br />
aux matériaux, générées<br />
par la propagation de fissures,<br />
la corrosion ou la déformation<br />
plastique par exemple. L’émission<br />
acoustique a largement démontré<br />
sa capacité à détecter de manière<br />
très précoce certains endommagements<br />
de machines<br />
tournantes au-delà des limites de<br />
l’analyse vibratoire (cavitation,<br />
fuites, fatigue cyclique, turbulences,<br />
écaillage de dentures, pertes<br />
de matière, micropiquration,<br />
problèmes<br />
d’aspérités de surface,<br />
etc.).<br />
Le groupe Mistras innove<br />
et applique cette<br />
complémentarité pour<br />
la surveillance continue<br />
des éoliennes. Un<br />
capteur révolutionnaire<br />
a notamment été<br />
développé permettant<br />
de traiter la mesure vibratoire<br />
et l’émission<br />
acoustique en un seul<br />
élément. Un suivi précis<br />
de l’énergie acoustique<br />
transitoire libérée<br />
en haute fréquence et de l’évolution<br />
des vibrations permet de<br />
traiter la quasi-totalité des défaillances<br />
qu’une turbine d’éolienne<br />
est susceptible de subir en<br />
service, notamment au niveau du<br />
générateur, de la boîte de vitesse<br />
et du roulement principal. Une<br />
gestion très sophistiquée des<br />
données est réalisée en temps<br />
réel par transmission via fibres<br />
optiques et serveurs VPN, pour<br />
une surveillance optimale du parc<br />
éolien. n<br />
<br />
Mehdi Batel<br />
(Mistras Group SA)<br />
DR<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />
31
Focus<br />
> Expérience<br />
Diminution du vernis<br />
sur une turbine à gaz<br />
Prestataire de services en maintenance prédictive, Fluitec propose<br />
une large gamme d’instruments et services permettant le contrôle de<br />
la contamination ainsi que le suivi des lubrifiants en service. Retour<br />
d’expérience chez l’un de leurs clients…<br />
L<br />
’équipement concerné est une<br />
turbine à gaz d’une puissance<br />
nominale de 280 MW faisant<br />
partie d’un cycle combiné, situé<br />
chez un producteur d’électricité espagnol.<br />
Depuis quelques mois, le producteur<br />
rencontrait de plus en plus de<br />
difficultés au niveau du fonctionnement<br />
de sa turbine, notamment une impossibilité<br />
de démarrage (« fail to start »)<br />
due aux dépôts de vernis sur les vannes<br />
d’injection de gaz (IGV), réduisant<br />
le rendement de sa centrale.<br />
Établir<br />
le diagnostic<br />
La première étape pour Fluitec fut de<br />
poser le diagnostic. La société dispose à<br />
cet effet de deux instruments de mesure :<br />
le RULER et le iLab (figure 1). La grande<br />
majorité des lubrifiants contiennent des<br />
antioxydants, le RULER permet de mesurer,<br />
par une mesure comparative avec<br />
une huile neuve, le niveau d’antioxydant<br />
restant dans un lubrifiant. Un niveau suffisant<br />
d’antioxydant est nécessaire au<br />
bon fonctionnement de celui-ci. En règle<br />
générale, un niveau supérieur à 50 %<br />
d’antioxydants résiduels est nécessaire<br />
Figure 1 : iLab (gauche) - RULER<br />
à la bonne protection du lubrifiant. Un<br />
niveau situé entre 25 et 50 % nécessite<br />
un contrôle plus régulier.<br />
Le deuxième instrument, le iLab, permet<br />
de mesurer le potentiel de vernis d’un<br />
lubrifiant. Le vernis se forme par la combinaison<br />
des antioxydants appauvris et<br />
des produits de dégradation de l’huile.<br />
Les composants ainsi formés (appelés<br />
contaminants friables) sont polaires<br />
et solubles (jusqu’à un certain degré)<br />
dans l’huile. Deux forces antagonistes<br />
agissent sur ces produits polaires : d’une<br />
part, l’attraction par les surfaces métalliques<br />
de l’intérieur de l’équipement (turbine,<br />
réservoir, compresseur ou autre) et,<br />
d’autre part, le pouvoir de solubilité du<br />
lubrifiant. La chimie du lubrifiant ainsi<br />
que la température de celui-ci auront<br />
un impact direct sur le degré de solubilité<br />
des contaminants friables. Une huile<br />
turbine est typiquement à des températures<br />
avoisinant les 70 °C lorsque la<br />
turbine est en fonctionnement. Cette<br />
température chute jusqu’à atteindre 30-<br />
35 °C lorsque la turbine est à l’arrêt pour<br />
quelques jours. C’est cette différence de<br />
température, alliée à la chimie du lubrifiant<br />
qui favorisera la sortie de solution<br />
des contaminants friables qui iront<br />
se déposer sur les surfaces métalliques<br />
internes de la turbine, formant ainsi le<br />
vernis. Une fois collé aux parois internes,<br />
celui-ci sera très difficile à éliminer.<br />
Les analyses effectuées à la mi-août<br />
2009 sur les échantillons prélevés sur<br />
site indiquèrent une réserve en antioxydants<br />
de 62 %. On peut voir sur la figure<br />
2 deux courbes, l’une verte (huile<br />
neuve) et l’autre rouge (échantillon).<br />
Figure 2. Graphique RULER (mesure<br />
comparative des antioxydants).<br />
Toutes deux représentent la « signature<br />
électrochimique » du lubrifiant mesurée<br />
grâce au RULER. L’appauvrissement<br />
en antioxydants se marque par une décroissance<br />
de la taille du pic correspondant.<br />
Le RULER (méthode normalisée<br />
ASTM D 6971) compare le niveau initial<br />
d’antioxydant contenu dans l’huile<br />
neuve (en vert) avec celui contenu<br />
dans l’échantillon de la même huile (en<br />
rouge) et donne une valeur en pourcentage.<br />
Dans l’exemple qui nous intéresse,<br />
l’huile usagée contenait toujours 62 %<br />
d’antioxydants, ce qui n’en faisait pas<br />
une huile critique.<br />
La mesure du potentiel de vernis par le<br />
iLab est effectuée après avoir filtré un<br />
mélange huile – solvant sur une membrane<br />
0,45 μm et en avoir mesuré les<br />
caractéristiques au spectrophotomètre<br />
(iLab). La figure 3 représente la membrane<br />
telle que mesurée le 24 septembre<br />
2009 avec une valeur CIE ΔE<br />
(aussi connue<br />
sous le nom de<br />
MPC, Membrane<br />
Patch Colorimetry)<br />
de 87.60.<br />
Une huile peutêtre<br />
considérée<br />
Figure 3.<br />
Membrane MPC.<br />
32 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
Préventif et Conditionnel<br />
comme ayant un potentiel de vernis à<br />
partir de valeurs supérieures à 20. Une<br />
huile ayant des valeurs MPC entre 0<br />
et 20 est pratiquement vierge de tout<br />
vernis, entre 20 et 30 se trouve dans<br />
une zone dite « anormale » et au-delà<br />
de 30 en zone critique. Cette échelle<br />
est plafonnée à 100. Au vu de la valeur<br />
MPC de 87.60, on comprend aisément<br />
que notre huile contenait du vernis en<br />
forte quantité et qu’une action immédiate<br />
était requise.<br />
Apporter la solution<br />
Lorsqu’une huile est dégradée à ce point,<br />
il faut d’urgence attaquer le problème<br />
à la base : arrêter la prolifération des<br />
contaminants friables (produits de dégradation<br />
solubles). Cela ne peut se faire<br />
avec des technologies du type « séparation<br />
électrostatiques » qui s’avèrent efficaces<br />
pour les insolubles, mais ont peu<br />
ou prou d’impact sur les solubles. Une<br />
technologie appelée ESP – Electrophysical<br />
Separation Process – a dû être utilisée<br />
(figure 4). Cette technologie à base<br />
de résines brevetées par Fluitec permet<br />
d’absorber les produits de dégradations<br />
solubles avant même qu’ils n’aient eu<br />
la chance de<br />
s’agglomérer<br />
et de devenir<br />
insolubles. Le<br />
vernis est ainsi<br />
absorbé sur<br />
base de sa polarité<br />
tout en<br />
laissant les<br />
antioxydants<br />
intacts. Le<br />
système ESP<br />
Figure 4. ESP436.<br />
se branche sur<br />
le réservoir<br />
d’huile et filtre celle-ci en continu. Par<br />
la suite, des échantillons sont collectés<br />
à intervalles réguliers et mesurés avec le<br />
RULER et le iLab (voir figures 5 et 6).<br />
Résultats<br />
Figure 5. Graphique valeur MPC.<br />
Figure 6. Graphique paramètres LAB.<br />
Le niveau d’antioxydants contenu dans<br />
cette huile est resté stable tout au long<br />
du traitement (± 62 % d’antioxydants<br />
aminiques). Le iLab a, quant à lui, permis<br />
de suivre l’impact de la réduction<br />
du vernis au sein de l’huile. Deux types<br />
de mesures ont été effectuées : 1°) MPC<br />
(voir plus haut) et 2°) paramètres L, a<br />
et b. Ces derniers sont une mesure de la<br />
décomposition de la couleur absorbée<br />
par la membrane. Le paramètre L mesure<br />
l’opacité (du blanc au noir), le paramètre<br />
« a » la couleur allant du vert au rouge<br />
et le paramètre « b » la couleur allant<br />
du bleu au jaune. L’opacité (L) donnera<br />
une indication du niveau des produits<br />
d’oxydation : plus l’huile en contiendra,<br />
plus ce paramètre aura une valeur<br />
faible. Le paramètre « b » donnera une<br />
indication du niveau des antioxydants<br />
du type aminiques (notamment PANA)<br />
contenu dans l’huile. Ceux-ci confèrent<br />
à ce type d’huile une couleur bleutée/<br />
violacée. Plus l’huile en contiendra, plus<br />
le paramètre b sera élevé. Finalement, le<br />
paramètre « a » est typiquement lié aux<br />
phénomènes de décharges électrostatiques.<br />
On remarque ici une valeur stable,<br />
ce qui est normal étant donné que le<br />
problème de vernis n’était pas lié à des<br />
décharges électrostatiques.<br />
Constatations : la valeur MPC, bien que<br />
toujours au-dessus de la barrière des 30<br />
(le système ESP est toujours en place<br />
à l’heure où cet article est publié) a<br />
diminué de plus de 40 %. Cette énorme<br />
différence a permis à la centrale<br />
de reprendre une activité normale sans<br />
arrêts intempestifs ni coûts élevés de<br />
maintenance.<br />
Constatations : les mesures indiquent<br />
une augmentation du paramètre L, ce<br />
qui démontre que la quantité de produits<br />
d’oxydation a considérablement<br />
diminué dans l’huile. Le paramètre « b »,<br />
lui, a diminué, démontrant par là même<br />
que le niveau d’antioxydants appauvris<br />
(PANA) a également diminué.<br />
Cette analyse plus poussée de l’huile<br />
nous démontre l’efficacité du système<br />
ESP : diminution du potentiel de vernis,<br />
diminution des produits d’oxydations<br />
et des antioxydants appauvris.<br />
Finalement, une analyse visuelle des<br />
membranes (voir figure 7) confirme<br />
également une amélioration significative<br />
de l’état de l’huile.<br />
Conclusions<br />
La technologie ESP a clairement fonctionné<br />
sur une charge d’huile qui aurait<br />
été autrement remplacée. Le client a<br />
ainsi pu continuer à produire son électricité<br />
tout en conservant la même huile<br />
et a effectué un retour sur investissement<br />
mesurable (réduction des coûts<br />
de maintenance, production d’électricité,<br />
réduction des pénalités infligées par le<br />
gestionnaire de réseau électrique pour<br />
non-production, économie d’une charge<br />
d’huile). Il est également à noter que la<br />
ESP est une unité mobile, le client a ainsi<br />
pu s’attaquer au problème qu’il avait sur<br />
ses autres turbines. La ESP fonctionne<br />
également sur des applications aussi variées<br />
que les papeteries, cycles combinés,<br />
pompes primaires de centrales nucléaires,<br />
compresseurs dans l’industrie de la<br />
chimie, etc. Fluitec continue de nettoyer<br />
cette charge d’huile et devrait atteindre<br />
des valeurs MPC = 30 dans les prochaines<br />
semaines. n<br />
Figure 7. Photo membranes.<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />
33
Focus<br />
Préventif et Conditionnel<br />
> Caméras thermiques<br />
De plus en plus utilisées<br />
en préventif<br />
L’imagerie thermique est devenue l’un des outils de diagnostic les plus<br />
précieux pour la maintenance dite prédictive. En détectant des anomalies<br />
invisibles à l’œil nu, elle permet d’entreprendre une action corrective avant<br />
que des défaillances coûteuses ne se produisent.<br />
L<br />
es caméras infrarouges,<br />
qui sont devenues<br />
des systèmes<br />
compacts, ressemblent<br />
beaucoup aux caméscopes<br />
vidéo numériques usuels, elles<br />
sont faciles d’emploi et produisent<br />
en temps réel des images<br />
de haute résolution. Quelques<br />
exemples d’applications…<br />
Inspection d’installations<br />
basse tension et haute<br />
tension<br />
Les caméras infrarouges sont<br />
souvent utilisées pour l’inspection<br />
d’installations électriques.<br />
Une mauvaise connexion crée<br />
une résistance au courant, qui<br />
peut se traduire par une élévation<br />
de température. Cela peut<br />
provoquer des pannes imprévues<br />
et représenter un danger pour les<br />
personnes. De plus, cela réduit<br />
l’efficacité énergétique, car de<br />
l’énergie est dissipée en chaleur<br />
jusqu’à ce que la panne se produise.<br />
Les transformateurs sont souvent<br />
inspectés à l’aide de caméras<br />
infrarouges. L’opérateur<br />
vérifie l’uniformité de la température<br />
des ailettes de refroidissement<br />
et des connexions ; si<br />
c’est nécessaire, il décide d’une<br />
action corrective avant l’apparition<br />
d’un problème. Les inspections<br />
concernent aussi les coupe-circuit,<br />
les commutateurs,<br />
les lignes à haute tension, par<br />
exemple. Les problèmes potentiels<br />
sont clairement visibles sur<br />
l’image infrarouge.<br />
Mécaniques,<br />
conduits et matériau<br />
réfractaire<br />
Dans de nombreux secteurs, les<br />
opérations dépendent de systèmes<br />
mécaniques. Et en mécanique,<br />
les données thermographiques<br />
sont une source précieuse<br />
d’informations pour la surveillance<br />
du matériel, venant souvent<br />
en complément de l’étude des<br />
vibrations.<br />
La thermographie infrarouge est<br />
aussi un outil formidable pour<br />
détecter des défauts dans les<br />
conduites et l’isolation. L’inspection<br />
régulière des échangeurs de<br />
chaleur fait apparaître les blocages<br />
de canalisations. Une caméra<br />
infrarouge donne une vue d’ensemble<br />
de toute l’installation.<br />
Inutile de vérifier les conduites<br />
une par une. Les caméras infrarouges<br />
permettent des diagnostics<br />
rapides et précis des fours,<br />
des matériaux réfractaires ou<br />
encore des ailettes de condensateur,<br />
etc.<br />
Des images encore plus<br />
nettes et précises<br />
Les nouvelles caméras Flir P660<br />
et P640 proposent un concentré<br />
de technologie pour la maintenance<br />
(et les travaux d’inspection<br />
thermique des bâtiments).<br />
DR<br />
Une caméras comme<br />
la P660 offre des<br />
fonctionnalités<br />
précieuses telles que<br />
la télécommande<br />
sans fil, un<br />
appareil photo de<br />
3,2 mégapixels et<br />
l’enregistrement<br />
de videos avec<br />
commentaires<br />
textuels et vocaux.<br />
Elles sont en effet<br />
équipées d’un<br />
détecteur microbolomètre<br />
non refroidi<br />
qui ne nécessite<br />
pas d’entretien,<br />
mais garantit<br />
des images<br />
thermiques nettes de 307 000<br />
pixels, sur lesquelles les plus<br />
petits détails sont détectables.<br />
L’imagerie thermique révèle les<br />
plus faibles différences de température,<br />
permettant de repérer rapidement<br />
la plus petite anomalie<br />
dans les installations électriques<br />
ou mécaniques.<br />
Ces caméras sont équipées d’un<br />
écran LCD couleur de 5,6 pouces,<br />
d’un viseur inclinable avec<br />
pointeur laser et d’une optique<br />
de 24° avec zoom électronique<br />
jusqu’à 8 fois. Elles intègrent<br />
également un GPS permettant<br />
de géoréférencer les images. Elles<br />
offrent également des fonctionnalités<br />
simples et précieuses<br />
telles que le pilotage par télécommande<br />
sans fil, la mise à<br />
disposition d’un appareil photo<br />
de 3,2 mégapixels et l’enregistrement<br />
de vidéos au format<br />
Mpeg-4 et d’images en Jpeg,<br />
avec commentaires textuels et<br />
vocaux. Ces innovations du fabricant<br />
suédois devraient s’imposer<br />
en tant qu’équipement indispensable<br />
à emporter partout. n<br />
F. P.<br />
34 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
Focus<br />
Produits préventifs<br />
> Surveillance de pompes<br />
Un outil<br />
multifonction<br />
KSB vient de lancer une<br />
nouvelle unité de surveillance<br />
de pompes qui<br />
a la particularité de regrouper<br />
plusieurs fonctions.<br />
Le PumpMeter regroupe<br />
en effet des capteurs<br />
de pression et un<br />
module d’analyse avec<br />
affichage directement monté sur la pompe. Ce système enregistre<br />
et analyse les pressions d’aspiration et de refoulement<br />
ainsi que la pression différentielle et la hauteur manométrique.<br />
L’appareil indique en alternance les grandeurs mesurées<br />
et calculées sur un écran d’affichage convivial. La plage de<br />
fonctionnement de la pompe est visualisée par sa courbe caractéristique.<br />
L’exploitant peut ainsi voir, en un clin d’œil, si la<br />
disponibilité de la pompe est menacée et si celle-ci fonctionne<br />
de façon optimale et au moindre coût énergétique.<br />
Par ailleurs, le PumpMeter analyse les caractéristiques de fonctionnement<br />
déterminées, établit un profil de charge et signale à<br />
l’exploitant si l’emploi d’un variateur de vitesse lui permettrait de<br />
réaliser des économies d’énergie. L’appareil est monté et paramétré<br />
sur la pompe en usine ; sa mise en service est donc aisée. En<br />
outre, il facilite la mise en route de la pompe et de son variateur<br />
de vitesse, même monté ultérieurement, car les caractéristiques<br />
de service de la pompe sont affichées en permanence. n<br />
DR<br />
> Télésurveillance<br />
Surveiller<br />
les machines sans<br />
câblage<br />
WIN (Wireless Information<br />
Network) de la<br />
société Werma est un<br />
système MDA simple,<br />
un kit composé d’une<br />
unité maître et de 3<br />
colonnes lumineuses<br />
équipées chacune d’un<br />
module esclave qui permet de contrôler jusqu’à cinquante<br />
machines de fonctions et de générations différentes.<br />
Ce système WIN sans fil permet de centraliser la surveillance<br />
des machines, par ondes radio. La distance de<br />
réception du signal entre l’unité maître et ses esclaves<br />
est de 300 m. En intérieur, la distance peut être réduite<br />
en fonction de la structure du bâtiment. La bande de<br />
fréquence utilisée est 868 MHz. Chaque unité esclave<br />
fait également office de « répéteur ». La distance couverte<br />
est ainsi considérablement élargie. Le logiciel fourni<br />
permet de rechercher les erreurs, d’analyser les productivités…<br />
L’utilisateur décide lui-même des données des<br />
machines qu’il souhaite analyser et contrôler. Il adapte<br />
librement les désignations des états aux différents niveaux<br />
de signalisation dans le logiciel et il peut recourir<br />
à différents modules d’analyse et de contrôle. n<br />
DR<br />
> Contrôle des débitmètres sur site<br />
Le bon équilibre entre maintenance et<br />
métrologie<br />
Le contrôle des débitmètres sur site<br />
entre deux étalonnages est conseillé si<br />
le point de mesure est critique, pour rapidement<br />
s’assurer du bon fonctionnement,<br />
ou encore pour allonger la périodicité<br />
des étalonnages. Endress+Hauser<br />
a développé un outil spécifique pour le<br />
contrôle des débitmètres en cours de<br />
process, un simulateur, appelé Field-<br />
Check. En simulant les signaux du<br />
capteur, cet outil permet de tester et<br />
d’évaluer le comportement d’un matériel.<br />
Grâce à ses procédures de contrôle,<br />
il peut également tester le bon fonctionnement<br />
des débitmètres, que ce<br />
soit pour répondre aux critères internes<br />
ou aux exigences réglementaires.<br />
Le contrôle et les résultats de tests obtenus<br />
avec FieldCheck peuvent ensuite<br />
être stockés et imprimés, par exemple<br />
la certification par les organismes de<br />
contrôle. Cet outil peut être utilisé pour<br />
simuler les conditions de fonctionnement<br />
en s’affranchissant du débit réel<br />
de liquide, sans interrompre le process<br />
ni démonter les appareils. La simulation<br />
de dysfonctionnement et le fonctionnement<br />
en dehors des valeurs limites<br />
peuvent également être testés.<br />
Le temps d’immobilisation de la mesure<br />
correspondant à la simulation et<br />
à la prise en compte des résultats est<br />
d’environ 10 minutes. Les techniciens<br />
Endress+Hauser utilisent quotidiennement<br />
cet outil dans le cadre des contrats<br />
de service que l’entreprise honore au<br />
quotidien auprès de ses clients. n<br />
DR<br />
36 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
La formation<br />
Le « oui, mais… »<br />
des entreprises<br />
Les entreprises reconnaissent les avantages des formations professionnelles<br />
qui leur apportent une main-d’œuvre plus qualifiée et plus fidèle.<br />
Cependant, des obstacles demeurent en termes de coûts, de temps<br />
et de logistique.<br />
Une étude intitulée GoTo-<br />
Training et publiée par Citrix<br />
en début d’année dévoilait<br />
l’importance que les<br />
salariés et les employeurs français accordent<br />
à la formation professionnelle<br />
sur leur lieu de travail. Près de 90 % des<br />
salariés français interrogés pensent que<br />
ces opportunités de formation sont importantes<br />
pour leur carrière et plus de la<br />
moitié (54,2 %) affirment même qu’ils<br />
prendraient en compte cet avantage<br />
dans la recherche d’un nouvel emploi.<br />
Plus de 80 % des employeurs, dont la<br />
plupart sont issus du secteur privé, partagent<br />
ce point de vue et considèrent<br />
les formations comme importantes,<br />
voire très importantes. Mais ils ont également<br />
pointé du doigt des obstacles<br />
parfois rédhibitoires qui entravent leur<br />
capacité à proposer des stages, notamment<br />
leurs coûts (26 %).<br />
L’étude GoToTraining, qui a porté sur 308<br />
entreprises et 1 000 salariés, révèle que<br />
l’investissement dans le développement<br />
personnel des travailleurs est la première<br />
préoccupation de formation dans la<br />
plupart des entreprises. À la suite de ces<br />
formations, les bénéfices les plus visibles<br />
sont l’augmentation des compétences<br />
du personnel (39 %) et l’amélioration de<br />
leur moral et de leur loyauté (19,4 %).<br />
Alors que la tendance en matière d’offre<br />
de formation dans les entreprises est<br />
à l’augmentation, les salariés ont été<br />
prompts à exprimer leur frustration sur<br />
de nombreux aspects des formations professionnelles<br />
qui leur sont dispensées. Ils<br />
ont en particulier souligné le manque de<br />
compétence des formateurs (23,4 %), les<br />
sessions obligatoires avec des contenus<br />
sans intérêt (22,9 %) et les informations<br />
Une étude européenne<br />
obsolètes (16,6 %). De plus, les déplacements<br />
vers les centres de formation sont<br />
souvent considérés comme des sources<br />
de désagrément (15,7 %).<br />
Sans surprise, la majorité des formations<br />
se donne sous forme de cours magistraux<br />
(37,7 %). Quelque 22 % des formations<br />
sont disponibles sur papier (guides à emporter<br />
chez soi, brochures) et presque<br />
11 % des employeurs proposent désormais<br />
à leurs collaborateurs des formations<br />
en ligne (en temps réel et archivées).<br />
Afin d’augmenter l’efficacité des formations,<br />
les chefs d’entreprise et dirigeants<br />
se concentrent sur les compétences relationnelles<br />
et 20,8 % d’entre eux affirment<br />
qu’ils s’assurent que le contenu et<br />
les sujets soient pertinents, opportuns et<br />
susciteront des échanges (13,3 %).<br />
La majorité des formations organisées<br />
par les entreprises françaises visent les<br />
améliorations des compétences au travail<br />
(40,5 %), les compétences techniques<br />
(21,4 %) ainsi que des sessions<br />
d’accueil (11,8 %). n<br />
S. B.<br />
Le potentiel des formations en ligne<br />
L’étude fait partie d’un sondage plus large<br />
mené par Citrix GoToTraining en Europe<br />
auprès de plus de 1 100 entreprises<br />
et 4 300 employés en Grande-Bretagne,<br />
en France et en Allemagne. Les résultats<br />
furent globalement similaires dans les<br />
trois pays, avec 82 % des Britanniques<br />
et 80 % des Allemands considérant les<br />
opportunités de formation comme vitales<br />
au développement de leur carrière,<br />
et 88 % des entreprises britanniques<br />
et 70 % des entreprises françaises affirmant<br />
porter beaucoup d’attention aux<br />
formations.<br />
« Cette enquête révèle l’importance<br />
qu’accordent à la formation les entreprises<br />
et les salariés en Europe et met<br />
en exergue plusieurs problèmes qui affectent<br />
le nombre et la qualité des formations<br />
dispensées. Les employeurs français,<br />
allemands et britanniques reconnaissent<br />
les avantages des formations :<br />
les employés sont plus qualifiés et plus<br />
loyaux, mais les dépenses, le temps,<br />
la logistique et les problèmes de ressources<br />
constituent des freins », commentait<br />
Andrew Millard, le directeur du<br />
e-Commerce Citrix Online. « Les formations<br />
en ligne constituent des solutions<br />
attrayantes puisque les entreprises peuvent<br />
organiser les cours rapidement et<br />
à peu de frais et les proposer à un plus<br />
grand nombre de collaborateurs. Si le<br />
contenu des formations est pertinent, si<br />
la formation engage à la discussion et si<br />
le retour des employés formés est analysé,<br />
les sociétés européennes peuvent<br />
être certaines de satisfaire les requêtes<br />
des employés. »<br />
(Rens. : www.gototraining.com)<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />
37
Guide<br />
> Parole d’expert<br />
Un atout pour les<br />
entreprises industrielles<br />
Les entreprises qui sacrifient la formation pour faire face à la crise<br />
se fragilisent davantage et se privent d’un levier pour le futur.<br />
D’autant que certains organismes de formation ont su adapter leurs<br />
programmes. L’analyse de Tony Roulance, responsable formation continue<br />
auprès d’Aforp Formation.<br />
<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong>. Le ralentissement<br />
de l’activité économique a-<br />
t-il affecté votre activité formation ?<br />
Comment, selon vous, s’expriment et<br />
évoluent aujourd’hui les besoins des<br />
entreprises en matière de formation ?<br />
Tony Roulance. Les périodes où l’activité<br />
des entreprises se réduit constituent<br />
bien souvent une réelle opportunité<br />
pour former son personnel et<br />
cela pour trois raisons. D’abord parce<br />
que former un salarié est bien souvent<br />
synonyme d’absence du collaborateur.<br />
Or un ralentissement de l’activité permet<br />
d’envoyer son personnel en formation<br />
en limitant l’impact sur l’organisation.<br />
Ensuite, les actions de formations<br />
permettent aux salariés de consolider<br />
leurs compétences et ainsi d’améliorer<br />
la compétitivité de l’entreprise. Dans un<br />
contexte économique incertain, la pertinence<br />
de l’action de formation peut<br />
parfois s’avérer cruciale pour la survie<br />
de la structure. Enfin, former ses salariés<br />
lors du ralentissement de l’activité<br />
est un des leviers pour maintenir<br />
l’emploi tout en diminuant les charges<br />
des entreprises en attendant des jours<br />
meilleurs.<br />
Alors effectivement notre activité de<br />
formation continue est impactée par ce<br />
changement de paradigme. Malgré une<br />
baisse de l’activité formation continue<br />
au premier semestre 2009, en début<br />
de crise, le volume d’affaires a retrouvé<br />
un niveau normal dès le milieu de<br />
cette même année. En revanche, ce qui<br />
a changé se concrétise par l’optimisation<br />
des plans de formation en durée<br />
et en coût, la spécialisation toujours<br />
plus pointue des objectifs et la demande<br />
croissante de l’individualisation des<br />
parcours tant sur le contenu que sur le<br />
rythme de formation. Ainsi, les acteurs<br />
de la formation continue du CFIT Aforp<br />
pensent et repensent des solutions pédagogiques<br />
et financières adaptées aux<br />
problématiques des entreprises. Notre<br />
équipe se doit d’être toujours plus agile,<br />
plus flexible, plus réactive et plus innovante<br />
pour continuer à apporter aux<br />
entreprises un service à la hauteur de<br />
leurs attentes. Nos îlots de formations<br />
individualisées constituent un outil performant<br />
qui répond totalement à toutes<br />
ses nouvelles contraintes.<br />
Du point de vue de l’activité de formation<br />
par l’alternance, les entreprises<br />
soucieuses de leur fragilité dans ce<br />
climat économique morose s’engagent<br />
difficilement dans le recrutement d’un<br />
apprenti dont le contrat d’apprentissage<br />
s’étend sur des périodes relativement<br />
longues, pouvant aller jusqu’à trois ans<br />
dans le cadre de la réforme des Bac pro.<br />
Pour ces raisons, le CFIT Aforp offre un<br />
panel très étendu de solutions dites<br />
« à la carte » pour permettre à chacun<br />
de concrétiser son projet de formation.<br />
Nous proposons par, exemple,<br />
d’obtenir le Bac pro en une, deux ou<br />
trois années selon le niveau du candidat.<br />
Ce niveau est mesuré par un positionnement<br />
à l’entrée en formation via<br />
notre Centre d’évaluation des potentiels<br />
à se former de l’industrie (CEPFI)<br />
qui peut établir la cartographie complète<br />
des aptitudes, des compétences<br />
et des motivations de chaque individu.<br />
En outre, nous proposons des solutions<br />
telles que les contrats de professionnalisation<br />
permettant d’ajuster la durée<br />
de formation en fonction des besoins,<br />
des certifications de types CQPM (Certificats<br />
de qualification paritaire de la<br />
métallurgie) ou CQPI (Certificat de qualification<br />
professionnelle interbranches,<br />
reconnu par 12 branches professionnelles)<br />
qui valident et reconnaissent<br />
les capacités professionnelles acquises<br />
par le stagiaire.<br />
En outre, pour accentuer encore plus<br />
notre capacité de réponse, anticiper<br />
les besoins des entreprises et renforcer<br />
la pertinence de notre offre de formation,<br />
le CFIT Aforp travaille de façon<br />
très coordonnée avec le syndicat<br />
patronal territorial auquel il est affilié,<br />
le GIM. Ce syndicat patronal est la<br />
Formation<br />
pour l’industrie<br />
L’Aforp (Association pour la formation<br />
et le perfectionnement du personnel<br />
des entreprises industrielles de<br />
la région parisienne) a été créée en<br />
1961 par le GIM (Groupe des industries<br />
métallurgiques) pour répondre<br />
aux besoins de formation des entreprises<br />
industrielles d’Île-de-France<br />
(www.aforp.fr).<br />
38 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
La formation<br />
principale organisation du réseau des<br />
chambres syndicales territoriales composant<br />
l’UIMM. Le GIM met en œuvre<br />
une politique de soutien des entreprises<br />
déclinée en deux axes forts, le conseil<br />
juridique et la formation.<br />
<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong>. Quel est<br />
votre positionnement particulier en<br />
termes d’offres de formation professionnelle<br />
?<br />
Tony Roulance. L’Aforp propose quatre<br />
modalités de formation :<br />
– le cursus en alternance diplômant et/<br />
ou certifiant ;<br />
– le stage interentreprises ou plusieurs<br />
entreprises inscrivent leurs salariés sur<br />
un même stage dont les objectifs, les<br />
contenus et les lieux sont définis par<br />
avance et visent des compétences génériques<br />
;<br />
– le stage intra-entreprise qui permet de<br />
créer un stage sur mesure pour un groupe<br />
d’une seule et même entreprise ;<br />
– le parcours individualisé qui propose<br />
de décliner un parcours de formation<br />
en fonction d’objectifs définis par la société<br />
et des préacquis du candidat qui<br />
est positionné en amont du stage.<br />
En tant que centre de formation industriel<br />
et technologique, l’Aforp propose<br />
des formations sur l’ensemble des<br />
champs technologiques, mais aussi<br />
conserve un rayonnement très large<br />
sur les aspects du management, de la<br />
sécurité, de la qualité et de l’environnement,<br />
par exemple. Notre avantage<br />
concurrentiel se situe particulièrement<br />
dans notre capacité à nous adapter aux<br />
besoins de nos clients, aux contraintes<br />
matérielles et humaines et à accompagner<br />
nos clients dans les dispositifs<br />
de financement de la formation.<br />
Aujourd’hui, le CFIT Aforp forme 1 600<br />
apprentis sur de nombreux diplômes, du<br />
CAP à la licence professionnelle.<br />
Parallèlement, le département formation<br />
continue accueille 3 000 stagiaires<br />
par an dans un périmètre d’activités<br />
constitué à 65 % de stages intraentreprises<br />
– conçus sur mesure pour<br />
l’entreprise –, à 20 % sur des parcours<br />
individualisés et à 15 % sur du stage<br />
interentreprise. Cela démontre parfaitement<br />
le positionnement fort du CFIT<br />
Aforp sur le champ de la formation à<br />
la carte conçue autour des problématiques<br />
propres à l’entreprise et à l’individu.<br />
<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong>. Comment<br />
faites-vous évoluer votre offre de formation<br />
pour répondre à la demande<br />
actuelle ?<br />
Tony Roulance. L’évolution de notre<br />
offre de formation repose sur plusieurs<br />
moyens. Tout d’abord, le GIM, dont la<br />
politique est orientée sur le conseil juridique<br />
et la formation, nous transmet<br />
les orientations futures des entreprises<br />
en termes de recrutement ou de<br />
besoins en compétences. Puis, notre<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />
39
Guide<br />
équipe de conseillers en formation<br />
dont la mission principale est d’être<br />
à l’écoute des entreprises et d’identifier<br />
les solutions adéquates, constitue<br />
un relais de premier ordre pour sentir<br />
l’évolution des attentes des entreprises.<br />
Nous entretenons aussi des échanges<br />
réguliers avec le Pôle Emploi et les<br />
entreprises du travail temporaire qui<br />
reçoivent des « commandes » fermes<br />
de compétences.<br />
La veille technologique nous permet<br />
d’identifier les champs sur lesquels les<br />
entreprises ne disposent pas d’offre de<br />
formation. L’évolution du cadre législatif<br />
peut également générer l’ouverture<br />
Formation individualisée<br />
Le dispositif IFTI maintenance<br />
Le dispositif de formation individualisé<br />
IFTI maintenance respecte le processus<br />
suivant :<br />
• Définition des objectifs de formation<br />
avec l’entreprise et le stagiaire<br />
• Positionnement du stagiaire permettant<br />
d’identifier les acquis, mais aussi<br />
et surtout les savoirs et savoir-faire qui<br />
doivent être développés au regard des<br />
objectifs. Ce positionnement est réalisé<br />
via le CEPFI sur une journée maximum<br />
au travers d’un entretien, de QCM et de<br />
tests pratiques.<br />
• Compilation d’un parcours de formation<br />
qui comble l’écart entre les acquis<br />
mesuré au positionnement et les objectifs.<br />
• Planification des journées de formation<br />
sur le principe de l’entrée/sortie<br />
permanente. Cela signifie que l’entreprise<br />
choisit les jours où elle souhaite<br />
envoyer son salarié en formation. Ainsi,<br />
toutes les contraintes de production et<br />
les contraintes personnelles peuvent<br />
être intégrées<br />
Formation du salarié sur l’Îlot de Formation<br />
Technique Individualisé (IFTI).<br />
Comme plusieurs salariés peuvent se<br />
retrouver simultanément sur le plateau<br />
tout en suivant des parcours de<br />
formation qui leur sont propres, le formateur,<br />
qui encadre 6 à 8 stagiaires<br />
maximum, est soutenu par des outils<br />
de nouveaux marchés : la loi de modernisation<br />
des ascenseurs par exemple,<br />
dont les échéances poussent les<br />
ascensoristes à trouver rapidement du<br />
personnel qualifié dans le domaine, ou<br />
encore la loi sur la formation tout au<br />
long de la vie qui ouvre de nouveaux<br />
moyens aux futurs salariés, aux salariés<br />
et aux ex- salariés de se former.<br />
Le réseau national des AFPI (association<br />
de formation professionnelle de l’industrie)<br />
dont fait partie le CFIT Aforp, permet<br />
une démarche nationale coordonnée,<br />
de même que tous nos partenaires<br />
de la formation (ITII, CFAI, Cnam, universités…).<br />
Enfin, l’Éducation nationale<br />
de e-learning. Chaque stagiaire suit<br />
une progression via l’utilisation d’un<br />
logiciel spécifique qui accompagne<br />
la formation. Le formateur conçoit et<br />
ajuste en permanence le parcours du<br />
stagiaire. Il est aussi présent pour fournir<br />
des explications complémentaires.<br />
Il est à noter que chaque séquence de<br />
formation mêle théorie et pratique de<br />
manière systématique afin d’assurer<br />
le développement des savoirs et des<br />
savoir-faire.<br />
• Évaluation du salarié à chaud puisque<br />
ses acquis sont évalués régulièrement<br />
via des QCM ou des exercices pratiques.<br />
Des évaluations à froid peuvent<br />
être organisées dans le cadre de parcours<br />
longs ou de certifications.<br />
• Gestion des absences en continue. En<br />
effet, puisque chacun suit un parcours<br />
qui lui est propre à un rythme qui lui<br />
est propre lui aussi, une absence ne<br />
génère aucune perte de formation. Selon<br />
certaines conditions, la journée est<br />
simplement reportée. Le stagiaire ne<br />
perd aucun bénéfice de sa formation et<br />
il reprendra son parcours là où il l’avait<br />
laissé au dernier jour de présence. Ainsi,<br />
si des impératifs de production ou<br />
des obligations personnelles viennent<br />
perturber le planning de formation, la<br />
progression pédagogique quant à elle<br />
est épargnée.<br />
impulse, au travers de la création et de<br />
la rénovation des diplômes, des orientations<br />
futures fortes. Tous ces indicateurs<br />
constituent autant de pistes pour<br />
calibrer notre offre de formation.<br />
<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong>. Quelles<br />
sont les opportunités susceptibles de<br />
favoriser vos actions de formation, et<br />
dans quels domaines ?<br />
Tony Roulance. Plusieurs facteurs sont<br />
susceptibles de favoriser notre action<br />
de formation : les évolutions réglementaires<br />
ou législatives, le DIF, ou la loi<br />
de modernisation des ascenseurs, par<br />
exemple. Mais également les orientations<br />
des financeurs de la formation,<br />
OPCA, FSPP, FSE. En outre, le développement<br />
des nouvelles technologies (photovoltaïque,<br />
nucléaire, développement<br />
durable, véhicules électriques…) et les<br />
surcroîts d’activités dans les entreprises<br />
sont autant de raisons de recourir à la<br />
formation continue.<br />
À titre d’exemple, pour satisfaire une<br />
commande de plusieurs de ses avions<br />
de type Rafale – entre autres – Dassault<br />
est généralement contraint d’augmenter<br />
ses effectifs. Ces nouveaux techniciens<br />
doivent alors se former aux<br />
spécificités de la chaudronnerie et de<br />
l’ajustage sur aéronef. Le CFIT Aforp<br />
forme ces nouveaux salariés et les accompagne<br />
jusqu’à leur prise de poste.<br />
En d’autres termes, une augmentation<br />
des objectifs de production entraîne<br />
des besoins en compétences auxquels<br />
le CFIT Aforp répond.<br />
<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong>. Vous avez<br />
développé une démarche originale<br />
de programme spécifique dédié à la<br />
maintenance. Pouvez-vous nous dire<br />
en quoi il consiste ?<br />
Tony Roulance. Ce qui est spécifique en<br />
ce qui concerne la maintenance, c’est<br />
justement qu’il n’y a plus de contenu,<br />
de durée, de planning ni même de<br />
programmes préétablis. Tous les cursus<br />
sont conçus sur mesure afin de couvrir<br />
le plus précisément possible l’écart entre<br />
les objectifs et les acquis du stagiaire.<br />
Ce dispositif de formation individualisé<br />
IFTI maintenance respecte un<br />
processus très rigoureux. n<br />
Propos recueillis<br />
par J.-F. Romain<br />
40 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
La formation<br />
> Rencontre<br />
Le point de vue<br />
des professionnels<br />
Joël Nicolas, directeur opérationnel Dekra Formation, a répondu à nos<br />
questions sur la formation professionnelle.<br />
<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong>. Le<br />
ralentissement de l’activité économique<br />
a-t-il affecté votre activité<br />
formation et comment ?<br />
Comment s’expriment et évoluent<br />
aujourd’hui les besoins<br />
des entreprises en matière de<br />
formation ?<br />
Joël Nicolas. Nos formations réglementaires<br />
sont en baisse sensible,<br />
des opportunités s’ouvrent<br />
sur des formations spécifiques<br />
à l’entreprise, notamment celles<br />
liées à l’acquisition de gains de<br />
productivité, telles que le risque<br />
routier, la maintenance de premier<br />
niveau…<br />
M. & E. Quel est votre positionnement<br />
spécifique en termes<br />
d’offres de formation professionnelle<br />
?<br />
Joël Nicolas. Dekra Formation est<br />
un acteur majeur dans la prévention<br />
du risque et de la sécurité.<br />
Elle s’engage à faire progresser<br />
la maturité de l’entreprise à son<br />
rythme tout en faisant évoluer les<br />
mentalités de ses salariés, et en les<br />
encourageant à s’adapter face aux<br />
situations de danger. Cela dans<br />
une dynamique de progrès.<br />
Comment faites-vous évoluer<br />
votre offre de formation pour<br />
répondre à la demande actuelle<br />
: types de stages, durée, thématiques…<br />
?<br />
Joël Nicolas. Dekra Formaton<br />
complète sa gamme de prestation<br />
en présentiel (théorie + pratique)<br />
par des modules de formation ou<br />
de sensibilisation dispensés en<br />
elearning ou en blended learning<br />
tutorés (habilitation électrique,<br />
risques chimiques, risque routier,<br />
etc.). Ces programmes sont également<br />
dispensés en anglais.<br />
M. & E. Quelles sont les opportunités<br />
– réglementaires, économiques<br />
et autres – susceptibles<br />
de favoriser vos actions de<br />
Pour l’hydraulique<br />
Des experts hydrauliciens en ligne<br />
formation, et dans quels domaines<br />
? Les freins éventuels ?<br />
Joël Nicolas. Actuellement, le<br />
développement passe par un<br />
meilleur maillage du territoire<br />
avec des centres de proximité. La<br />
spécificité et la diversité de l’offre<br />
de formations de Dekra représentent<br />
des atouts majeurs dans<br />
l’évolution de notre activité. n<br />
Créée voici bientôt trois ans, la société In Situ vient de déposer la marque « la Maison<br />
des Experts Hydrauliciens » et met en ligne « la Boutique du Génie » qui offre une<br />
gamme complète d’ouvrages, de services et de produits liés à l’hydraulique. L’aventure<br />
a commencé lorsque Patrice Legendre a quitté son poste de responsable de la<br />
formation continue d’une grande école d’ingénieur pour créer son entreprise. In Situ<br />
compte plus de 50 experts hydrauliciens présents sur l’ensemble du territoire national.<br />
Outre le fait qu’il n’existe pas de formation de haut niveau dans le domaine, les<br />
réponses requièrent une pratique de terrain dans des secteurs très différents. Les<br />
supports interactifs mis en ligne ont été conçus par des experts seniors et juniors qui<br />
ont développé des cahiers d’exercices, des banques de symboles et autres packs qui<br />
s’intègrent dans une logique d’autoformation.<br />
In Situ : l’innovation<br />
• des formations concrètes à distance (30 min, 1 h, 1 h 30) par web cam avec les meilleurs<br />
spécialistes (gros, gros succès).<br />
• des antisèches sur iPhone : un problème de calcul sur un chantier, dans l’entreprise<br />
ou en haut d’une machine de levage ? In Situ apporte la réponse immédiatement !<br />
• Une Gestion RH : orientée technique ; In Situ est un cabinet de recrutement.<br />
• Un accompagnement des entreprises dans la protection de leurs idées novatrices et<br />
savoir-faire, notamment lors de la procédure de dépôt auprès de l’INPI.<br />
En savoir plus :<br />
Patrice LEGENDRE O2 40 63 82 66 patrice.legendre@experts-insitu.com<br />
Julie GITEAU 06 11 45 17 63 julie.giteau@experts-insitu.com<br />
Boutique du Génie http://www.experts-insitu.com<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />
41
Guide<br />
La formation<br />
> Apprendre en faisant<br />
Formation Lean 100 %<br />
terrain<br />
Installateur du Lean Manufacturing dans les sites de production,<br />
GéoLean crée une usine qui restitue les conditions réelles de fabrication afin<br />
de délivrer une formation en situation terrain.<br />
Daniel Marco, lui-même<br />
expert en Lean Manufacturing,<br />
a créé GéoLean<br />
en 2004. Pour se distinguer<br />
des autres cabinets qui offrent<br />
des prestations d’audits, de conseils<br />
et d’accompagnement, GéoLean propose<br />
alors « l’installation » au sein de<br />
l’entreprise du système de management<br />
de la production, « une approche<br />
résolument différente qui garantit<br />
des gains de 20 à 60 % ». La société<br />
vient d’ouvrir son premier centre de<br />
formation sur le principe du « learning<br />
by doing ». Situé à St-Ouen-l’Aumône<br />
(95), ce « Doing Center » propose une<br />
méthode d’apprentissage unique : une<br />
usine a été créée sur 1 500 m 2 pour permettre<br />
« d’apprendre en faisant ». Les<br />
stagiaires sont confrontés à tous types<br />
d’incidents pouvant se produire sur<br />
une ligne et apprennent à les résoudre<br />
par la bonne attitude. Proposé depuis<br />
un an aux clients de GéoLean, le Doing<br />
Center s’ouvre désormais à toute entreprise<br />
avec un programme standard<br />
qui comprend les fondements d’une<br />
organisation Lean et des programmes<br />
sur mesure conçus en fonction de la<br />
problématique et du périmètre d’un<br />
projet Lean.<br />
Les résultats obtenus par<br />
« Learning by Doing ou apprendre<br />
en faisant » sont<br />
sans comparaison avec<br />
les formations théoriques<br />
classiques de type « paper<br />
board ». Cette méthode<br />
d’apprentissage implique la<br />
mise en œuvre d’incidents<br />
sur une ligne et des interruptions<br />
de la fabrication. Cela n’étant<br />
pas réalisable chez l’industriel qui ne<br />
peut arrêter sa production. En revanche,<br />
au Doing Center, les situations les<br />
plus critiques peuvent être vécues ainsi<br />
que leurs conséquences : interruption<br />
d’une ligne pour défaut d’approvisionnement<br />
d’une pièce, rupture de stock,<br />
les incidents de synchronisation entre<br />
la chaîne principale et les chaînes intermédiaires,<br />
des problèmes sur un poste…<br />
En étant en situation réelle de fabrication,<br />
les personnes formées peuvent apprendre<br />
à résoudre concrètement tout<br />
problème. Elles peuvent également visualiser<br />
et comparer l’avant et l’après,<br />
c’est-à-dire les conséquences d’une organisation<br />
traditionnelle et celles d’une<br />
organisation Lean.<br />
Apprendre la<br />
technique, mais aussi<br />
la bonne attitude<br />
L’intérêt de cette démarche est de maîtriser<br />
les outils du Lean Manufacturing<br />
(Kanban, « petits trains »…), mais<br />
aussi d’apprendre la bonne attitude à<br />
adopter pour optimiser la productivité,<br />
améliorer l’environnement de travail<br />
DR<br />
ou régler un problème. Le programme<br />
met en évidence des comportements<br />
pour résoudre des problèmes ou les<br />
éviter : comment faire pour toujours<br />
avoir la bonne pièce au bon moment,<br />
comment m’organiser pour avoir à disposition<br />
facile mes outils, comment<br />
gagner du temps dans mes déplacements,<br />
comment avoir une vision rapide<br />
des flux… ? En mettant les personnes<br />
formées face à ces questions, et en<br />
leur demandant de trouver la solution<br />
en appliquant les principes Lean, elles<br />
prennent conscience alors de l’importance<br />
de leur comportement et de la<br />
rigueur nécessaire à une gestion optimale<br />
de leur poste. La méthode est<br />
efficace, car ce constat vient d’ellesmêmes.<br />
Acquérir les bons réflexes est<br />
aussi indispensable que maîtriser la<br />
technique.<br />
Le Lean manufacturing touchant à l’organisation<br />
de la production, toutes les<br />
fonctions de l’entreprise sont concernées.<br />
Ainsi, de l’opérateur, au chef d’atelier<br />
au directeur de site, en passant par<br />
les achats, la finance et les ressources<br />
humaines, toutes les fonctions qu’elles<br />
soient techniques ou fonctionnelles<br />
sont impliquées et participent à l’amélioration<br />
du système. Le Doing Center<br />
s’adresse à l’ensemble de ces différents<br />
profils avec des formations adaptées.<br />
Il est important de souligner que les<br />
responsables des ressources humaines<br />
sont particulièrement intéressés par ces<br />
formations. Ils sont les éléments clés<br />
de déploiement Lean, car il ne peut y<br />
avoir de changement Lean sans changer<br />
l’organisation humaine. n<br />
Stacy Blanquin<br />
42 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
La formation<br />
> Guide<br />
Le répertoire de la formation<br />
professionnelle<br />
Nous avons sélectionné les organismes de formation professionnelle<br />
et les entreprises délivrant des programmes de formations utiles pour<br />
les métiers et les fonctions de la maintenance.<br />
Ces données destinées à l’information de nos lecteurs n’ont pas de caractère commercial.<br />
La direction décline toute responsabilité pour les erreurs ou omissions, involontaires et de quelque<br />
nature qu’elles soient, qui pourraient se trouver dans la présente édition du Guide de la formation<br />
établie sincèrement sur la base des données dont nous disposions. Nous invitons les organismes<br />
concernés à nous indiquer les changements d’intitulé ou de coordonnées en vue de mise à jour.<br />
01Db METRAVIB<br />
200 chemin des Ormeaux<br />
69578 Limonest cedex<br />
Tél. : 04 72 52 48 00<br />
Fax : 04 72 52 47 47<br />
www.01db-metravib.com<br />
ABB<br />
9, avenue Édouard-Belin<br />
92566 Rueil-Malmaison cedex<br />
Tél. : 01 41 96 45 00<br />
Fax : 01 41 96 45 45<br />
www.abb.fr<br />
ACPI<br />
Domaine de la Combe<br />
BP 5<br />
16710 Saint-Yrieix-sur-Charente<br />
Tél. : 05 45 90 08 66<br />
Fax : 05 45 90 31 09<br />
www.acpi.fr.st<br />
ACTI 4 FORMATION<br />
8, cours d’Herbouville<br />
69004 Lyon<br />
Tél. : 04 72 07 35 00<br />
Fax : 04 72 07 35 29<br />
www.acti4.com<br />
AFIM<br />
10, rue Louis-Vicat<br />
75015 Paris<br />
Tél. : 01 56 56 29 29<br />
Fax : 01 56 56 08 53<br />
www.afim.asso.fr<br />
AFORP<br />
79, rue de Buzenval<br />
75020 Paris<br />
Tél. : 01 44 74 36 08<br />
Fax : 01 44 74 91 22<br />
www.aforp.fr<br />
Conformément à la jurisprudence, les<br />
éditeurs d’un annuaire ne peuvent être<br />
tenus pour responsables des erreurs<br />
publiées involontairement.<br />
AFPA<br />
13, place du Général-de-Gaulle<br />
93108 Montreuil cedex<br />
Tél. : 01 48 70 50 00<br />
www.afpa.fr<br />
AFT IFTIM<br />
46, avenue de Villiers<br />
75017 Paris<br />
Tél. : 01 42 12 50 50<br />
www.aft-iftim.com<br />
AIFT INDUSTRIE<br />
3, rue Villeroy<br />
91070 Bondoufle<br />
Tél. : 01 69 91 44 44<br />
www.aift.org<br />
ANFI<br />
12, chemin du Moulin-Basset<br />
PA du Moulin-Basset<br />
93200 Saint-Denis<br />
Tél. : 01 48 22 98 84<br />
www.anfi.fr<br />
APAVE PARISIENNE<br />
13-17, rue Salneuve<br />
75854 Paris cedex 17<br />
Tél. : 01 40 54 58 00<br />
Fax : 01 40 54 58 88<br />
www.apave.com<br />
ARINSO France<br />
2, rue de l’Égalité<br />
92748 Nanterre cedex<br />
Tél. : 01 49 00 31 31<br />
Fax : 01 49 00 31 69<br />
www.arinso.com<br />
ASSETSMAN<br />
2 bis, passage Roche<br />
78000 Versailles<br />
Tél. : 01 39 50 79 48<br />
Fax : 01 39 02 23 07<br />
www.assetsman.com<br />
BENTLY NEVEDA<br />
ZI la Bérangerais Erdre Active<br />
2, rue de Flandre<br />
44241 La Chapelle-sur-Erdre Cx<br />
Tél. : 02 40 72 99 44<br />
Fax : 02 40 72 99 46<br />
www.bently.com<br />
BUREAU CONSEILS<br />
ET SERVICES<br />
8, rue du Maréchal-de-Lattre-de-<br />
Tassigny<br />
59000 Lille<br />
Tél. : 03 59 00 90 26<br />
Fax : 03 59 00 90 27<br />
www.aqmanager.com<br />
BUREAU VERITAS<br />
Le Bristol<br />
53/55, rue Crozatier<br />
75578 Paris cedex 12<br />
Tél. : 01 58 51 58 00<br />
Fax : 01 58 51 58 93<br />
www.bureauveritas.fr<br />
CCIP<br />
Formation Continue<br />
47, rue de Tocqueville<br />
75813 Paris cedex 17<br />
Tél. : 01 55 65 66 00<br />
Fax : 01 55 65 67 05<br />
www.dfc.ccip.fr<br />
CEFICEM<br />
3, rue Frères-Chausson<br />
92600 Asnières<br />
Tél. : 01 46 13 46 13<br />
Fax : 01 46 13 46 00<br />
www.ceficem.com<br />
CEGOS<br />
11, rue René-Jacques<br />
92798 Issy-les-Moulineaux cedex 9<br />
Tél. : 01 55 00 90 90<br />
Fax : 01 55 00 99 00<br />
www.cegos.com<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />
43
Guide<br />
La formation<br />
Former ses<br />
salariés<br />
lors du<br />
ralentissement<br />
de l’activité<br />
est un des<br />
leviers pour<br />
maintenir<br />
l’emploi<br />
tout en<br />
diminuant les<br />
charges des<br />
entreprises,<br />
en demeurant<br />
préparés à<br />
toute reprise.<br />
CNPP<br />
BP 22665<br />
27950 Saint-Marcel<br />
Tél. : 02 32 53 63 36<br />
Fax : 02 32 53 64 91<br />
formation@cnpp.com<br />
www.cnpp.com<br />
COFEC<br />
9, allée Deparcieux<br />
93320 Les Pavillons-sous-Bois<br />
Tél. : 01 48 48 65 65<br />
www.cofec.fr<br />
COFHYS<br />
22, rue Luyot - ZI B<br />
BP 30353 - 59473 Seclin<br />
Tél. : 03 20 93 04 22<br />
Fax : 03 20 93 25 44<br />
www.cofhys.com<br />
CONNAISSANCE NETWORK<br />
2, rue du Helder<br />
75009 Paris<br />
Tél. : 01 72 34 27 07<br />
Fax : 01 53 34 06 10<br />
www.connaissance-network.com<br />
CORIM SOLUTIONS<br />
9, rue Cure-Bourse<br />
38320 Eybens<br />
Tél. : 04 76 24 84 50<br />
Fax : 04 76 24 84 51<br />
www.corim-solutions.com<br />
CPE<br />
ZAC Détour du Pavé<br />
267, rue du Briou<br />
18230 Saint-Doulchard<br />
Tél. : 02 48 21 26 43<br />
Fax : 02 48 20 65 04<br />
www.cpe-formation.com<br />
CENTRALE FORMATION<br />
Grande Voie des Vignes<br />
92295 Châtenay-Malabry<br />
cedex<br />
Tél. 01 41 13 11 21<br />
Fax : 01 46 83 92 99<br />
www.cf.ecp.fr<br />
CENTRE DE FORMATION<br />
PERMANENTE<br />
LE PINIER NEUF<br />
49600 Beaupréau<br />
Tél. : 02 41 7 35 31<br />
Fax : 02 41 71 35 30<br />
CESI<br />
116 avenue Aristide Briand<br />
BP 57<br />
92220 Bagneux cedex<br />
Tél. : 01 45 36 70 00<br />
Fax : 01 45 36 70 21<br />
www.cesi.fr<br />
CETIM<br />
52 av. Félix-Louat, BP 80067,<br />
60304 Senlis cedex<br />
Tél. : 03 44 67 32 21<br />
Fax : 03 44 67 31 15<br />
www.cetim.fr<br />
CFI<br />
247, avenue Gambetta<br />
75020 Paris<br />
Tél. : 01 40 31 46 00<br />
Fax : 01 40 31 47 66<br />
www.cfi.ccip.fr<br />
CFIA<br />
5, rue du Château<br />
25400 Exincourt<br />
Tél. : 03 81 32 67 32<br />
www.cfia-nfc.com<br />
CFIE<br />
44, chemin Moque-Bouteille<br />
94490 Ormesson/Marne<br />
Tél. : 01 45 93 04 44<br />
Fax : 01 45 93 26 11<br />
DR<br />
CIFOP<br />
Zone Industrielle n° 3<br />
16340 L’Isle-d’Espagnac<br />
Tél. : 05 45 90 13 13<br />
Fax : 01 41 83 38 80<br />
CIMI<br />
8, rue de l’Azin<br />
41018 Blois cedex<br />
Tél. : 02 54 74 65 15<br />
Fax : 02 54 78 65 45<br />
www.cimi.fr<br />
CNAM<br />
292, rue Saint-Martin<br />
75003 Paris<br />
Tél. : 01 40 27 23 30<br />
www.cnam.fr<br />
CNED<br />
BP 60200<br />
89980 Futuroscope cedex<br />
Tél. : 05 49 49 94 94<br />
Fax : 05 49 49 96 96<br />
www.cned.fr<br />
CRTA<br />
9, avenue de l’Étang<br />
ZI Fontcouverte<br />
84000 Avignon<br />
Tél. : 04 90 13 46 00<br />
Fax : 04 90 13 46 09<br />
www.crta-avignon.com<br />
CSP<br />
66 rue La Fayette<br />
75009 Paris<br />
Tél. : 01 53 24 90 00<br />
www.csp.fr<br />
CSTB<br />
4, av. du Recteur-Poincaré<br />
75016 Paris<br />
Tél. : 01 40 50 28 28<br />
Fax : 01 45 25 61 51<br />
www.cstb.fr<br />
DB VIB<br />
Montée de Malissol<br />
38200 Vienne<br />
Tél. : 04 74 16 18 80<br />
Fax : 04 74 16 18 89<br />
www.dbvib.com<br />
CETEN APAVE<br />
INTERNATIONAL<br />
191, rue de Vaugirard<br />
75015 Paris<br />
Tél. : 01 45 66 99 44<br />
Fax : 01 45 67 90 47<br />
CIFAP<br />
38, rue Gabrielle-Josserand<br />
93698 Pantin cedex<br />
Tél. : 01 41 83 38 38<br />
Fax : 01 41 83 38 39<br />
www.cifap93.fr<br />
CNFME<br />
22, rue Edouard-Chamberland<br />
87065 Limoges cedex<br />
Tél. : 05 55 11 47 70<br />
Fax : 05 55 11 47 01<br />
www.oieau.org/cnfme<br />
DEMOS<br />
20, rue de l’Arcade<br />
75008 Paris<br />
Tél. : 01 44 94 16 31<br />
Fax : 01 44 94 16 39<br />
www.demos.fr<br />
44 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
DUNOD<br />
5, rue Laromiguière<br />
75005 Paris<br />
Tél. : 01 40 46 35 00<br />
Fax : 01 40 46 49 95<br />
www.dunod.com<br />
DYNAE<br />
Parc Technologique Nord<br />
29, rue Condorcet<br />
28090 Villefontaine<br />
Tél. : 04 74 99 07 10<br />
Fax : 04 74 99 04 91<br />
ECI<br />
rue Aragon, BP 78<br />
50130 Cherbourg-Octeville<br />
Tél. : 02 33 01 45 93<br />
Fax : 02 33 01 45 96<br />
www.eci.com<br />
EDISER<br />
Clos des <strong>Entreprise</strong>s<br />
avenue Paysagère<br />
34970 Lattes<br />
cedex<br />
Tél. : 04 67 07 38 38<br />
Fax : 04 67 07 34 00<br />
www.ediser.com<br />
ÉDITIONS WEKA<br />
249, rue de Crimée<br />
75019 Paris<br />
Tél. : 01 53 35 16 00<br />
Fax : 01 56 35 16 01<br />
EMS<br />
1195, bd du Grand-Terme<br />
30133 Les Angles<br />
Tél. : 04 90 25 00 34<br />
Fax : 04 90 25 33 75<br />
ENSAM<br />
151, boulevard de l’Hôpital<br />
75013 Paris<br />
Tél. : 01 44 24 63 20<br />
Fax : 01 44 24 63 26<br />
www.ensam.fr<br />
ENSM<br />
941, rue Charles-Bourseuil<br />
BP 838<br />
59508 DOUAI cedex<br />
Tél. : 03 27 71 23 46<br />
Fax : 03 27 71 23 48<br />
www.ensm-douai.fr<br />
ENSMM<br />
26, chemin de l’Épitaphe<br />
25030 Besançon cedex<br />
Tél. : 03 81 40 27 00<br />
Fax : 03 81 80 98 70<br />
www.ens2m.fr<br />
ENSPM<br />
228/232, avenue Napoléon-Bonaparte<br />
92852 Rueil-Malmaison<br />
Tél. : 01 47 52 64 57<br />
Fax : 01 47 52 67 65<br />
www.cge.asso.fr<br />
ESLI<br />
26, quai Surcouf,<br />
BP 90628<br />
35606 Redon cedex<br />
Tél. : 02 99 71 60 20<br />
Fax : 02 99 71 25 98<br />
www.esli.fr<br />
ESSTIN<br />
2, rue Jean-Lamour<br />
54400 Vandœuvre-Nancy<br />
Tél. : 03 83 68 50 00<br />
Fax : 03 83 68 50 01<br />
www.esstin.uhp-nancy.fr<br />
ESTP<br />
57, bd Saint-Germain<br />
75005 Paris<br />
Tél. : 01 44 41 11 11<br />
Fax : 01 44 41 11 12<br />
www.estp.fr<br />
EUREKA Industrie<br />
130, avenue Foch<br />
94100 St-Maur-des-Fossés<br />
Tél. : 01 43 97 48 71<br />
Fax : 01 42 83 94 73<br />
www.eurekaindus.fr<br />
FARE INGÉNIERIE<br />
Parc d’Activités les Roquassiers<br />
Chemin Saint-Jean<br />
13300 Salon-de-Provence<br />
Tél. : 04 90 17 07 50<br />
Fax : 04 90 17 07 59<br />
www.fare.fr<br />
FLIR SYSTEMS<br />
10 rue Guynemer<br />
BP 81<br />
9130 Issy-les-Moulineaux<br />
cedex<br />
Tél. : 01 41 33 97 97<br />
Fax : 01 47 36 18 32<br />
www.flir.fr<br />
FS CONCEPT<br />
56, rue Victor-Hugo<br />
80440 Boves<br />
Tél. : 03 22 09 93 44<br />
Fax : 03 22 09 93 34<br />
GINGER FORMATION<br />
12, avenue Gay-Lussac<br />
78990 Élancourt<br />
Tél. : 01 30 85 24 93<br />
GRETA GEPS<br />
42, rue Favière<br />
75015 Paris<br />
Tél. : 01 40 64 13 80<br />
GRETA BIP 94<br />
195, rue Julian-Grimau<br />
94400 Vitry-sur-Seine<br />
Tél. : 01 45 12 26 00<br />
Groupe PROMOTRANS<br />
60/62, rue d’Hauteville<br />
75010 Paris<br />
Tél. : 01 53 34 33 33<br />
Fax : 01 53 34 12 34<br />
www.promotrans.asso.fr<br />
IESPM<br />
Tél. : 04 90 25 00 34<br />
Fax : 04 90 25 33 75<br />
laurie.pentel@iespm.com<br />
www.iespm.com<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />
45
Guide<br />
Photo KSB<br />
IFAT<br />
Institut de Formation et Assistance<br />
Technique en CND et métallurgie<br />
Tél. : 03 85 35 63 60<br />
Fax : 03 85 32 99 04<br />
ifat@ifat.fr<br />
www.ifat.fr<br />
IFC<br />
38, avenue Gallieni, BP 29<br />
77590 Bois-le-Roi<br />
Tél. : 01 60 69 60 56<br />
Fax : 01 60 69 10 72<br />
www.ifc-hydraulique.com<br />
IMPÉDANCE<br />
80 domaine de Monvoisin<br />
91400 Gometz-la-Ville<br />
Tél. : 01 69 35 15 25<br />
www.impedance.fr<br />
INERIS<br />
Parc technologique Alata, BP 2<br />
60550 Verneuil-en-Halatte<br />
Tél. : 03 44 55 66 77<br />
Fax : 03 44 55 66 99<br />
www.ineris.fr<br />
INSA de Strasbourg<br />
28, bd de la Victoire<br />
67084 Strasbourg cedex<br />
Tél. : 03 88 14 47 00<br />
Fax : 03 88 14 47 01<br />
www.insa-strasbourg.fr<br />
INSACAST<br />
66, boulevard Niels-Bohr<br />
BP 2132<br />
69603 Villeurbanne cedex<br />
Tél. : 04 72 43 84 12<br />
Fax : 04 72 44 34 24<br />
www.insacast.fr<br />
INSTITUT DE LA<br />
THERMOGRAPHIE<br />
1, rue des Bergers<br />
91370 Verrière-le-Buisson<br />
Tél. : 01 64 47 18 69<br />
www.institut-thermographie.com<br />
ISTP<br />
61, bd Alexandre-de-Fraissinette,<br />
BP 20332<br />
42015 St-Étienne cedex 02<br />
Tél. : 04 77 91 16 30<br />
Fax : 04 77 91 16 21<br />
www.cefi.org<br />
ITGA<br />
118 bis, rue Eugène-Pottier<br />
35000 Rennes<br />
Tél. : 02 23 44 07 20<br />
Fax : 02 23 44 07 20<br />
www.itga.com<br />
IUP GSI<br />
avenue Pierre-Point<br />
77567 Lieusaint cedex<br />
Tél. : 01 64 12 41 12<br />
Fax : 01 64 13 41 91<br />
www.iutsf.com<br />
IUT DE CACHAN<br />
BP 140 - 94230 Cachan<br />
Tél. : 01 41 24 11 00<br />
Fax : 01 47 24 11 99<br />
IUT DE CHERBOURG MANCHE<br />
rue Max-Pol-Fouchet, BP 82<br />
50130 Cherbourg-Octeville<br />
Tél. : 02 33 01 45 50<br />
Fax : 02 33 01 45 51<br />
www.iutchbg.unicaen.fr<br />
IUT GIM<br />
Place du 8 Mai 1945<br />
93206 Saint-Denis cedex<br />
Tél. : 01 49 40 61 39<br />
Fax : 01 49 40 61 80<br />
www.iutgim.org<br />
IUT DE NANCY BRABOIS<br />
6, rue du Colonel-Clarenthal<br />
54300 Lunéville<br />
Tél. : 03 83 77 59 10<br />
Fax : 03 83 77 59 11<br />
KAIZEN INSTITUTE<br />
54, bd Saint-Jacques<br />
75014 Paris<br />
Tél. : 01 45 35 67 27<br />
Fax : 01 45 35 65 64<br />
www.kaisen-institute.fr<br />
KSB TRAINING CENTER<br />
4, allée des Barbanniers<br />
92230 Gennevilliers<br />
Tél. : 01 41 47 75 00<br />
Fax : 01 41 47 75 10<br />
www.ksb.fr<br />
LIGERON<br />
Bâtiment Euclide<br />
Parc des Algorithmes<br />
91194 Saint-Aubin cedex<br />
Tél. : 01 69 35 11 35<br />
Fax : 01 69 35 11 44<br />
www.ligeron.com<br />
LNE<br />
1, rue Gaston-Boissier<br />
75724 Paris cedex 105<br />
Tél. : 01 40 43 37 00<br />
Fax : 01 40 43 37 37<br />
www.lne.fr<br />
Maison de l’<strong>Entreprise</strong> de<br />
l’Yonne<br />
6, route de Monetaeu<br />
BP 303<br />
89005 Auxerre cedex<br />
Tél. : 03 86 49 26 00<br />
Fax : 03 86 46 47 00<br />
www.lamaisondelentreprise.com<br />
NDT Expert<br />
Parc d’activités de St-Martin-du-<br />
Touch<br />
18, rue Marius-Terce<br />
BP 13033<br />
31024 Toulouse cedex 3<br />
Tél. : 05 34 36 12 00<br />
Fax. 05 34 36 12 22<br />
accueil@ndt-expert.fr<br />
OFFICE INTERNATIO NAL DE<br />
L’EAU<br />
21, rue de Madrid<br />
75008 Paris<br />
Tél. : 01 44 90 88 60<br />
Fax : 01 40 08 01 45<br />
www.oieau.fr<br />
OPTEOR<br />
24, rue Thomas-Edison<br />
72021 Le Mans cedex<br />
Tél. : 02 43 77 76 72<br />
Fax : 02 43 77 78 81<br />
www.opteormaint.com<br />
ORTEC<br />
Parc des Pichaury<br />
550, rue Pierre-Berthier<br />
BP 348000<br />
13799 Aix-en-Provence cedex 3<br />
Tél. : 04 42 12 12 12<br />
Fax : 04 42 12 13 14<br />
www.ortec.fr<br />
POLYTECH UPMC<br />
4, place Jussieu<br />
Case Courrier 232<br />
75252 Paris cedex 2<br />
Tél. : 01 44 27 72 76<br />
Fax : 01 44 27 72 78<br />
www.polytech-reseau.org<br />
DR<br />
PRUFTECHNIK<br />
Parc d’activité Lavoisier<br />
59494 Petite-Forêt<br />
Tél. : 03 27 25 52 33<br />
46 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
La formation<br />
Fax : 03 27 25 55 69<br />
www.pruftechnik.fr<br />
QUASAR SOLUTIONS<br />
4, rue du Bulloz<br />
PAE Les Glaisns<br />
74940 Anncecy-le-Vieux<br />
Tél. : 04 50 64 10 33<br />
Fax : 04 50 64 10 34<br />
www.quasar-solutions.fr<br />
RENAUD CUIGNET<br />
MANAGEMENT<br />
12, rue de Harcet<br />
64200 Biarritz<br />
Tél. : 05 59 43 71 77<br />
Fax : 05 59 41 10 85<br />
www.cuignet.com<br />
SAGERET<br />
127, avenue Ledru-Rollin<br />
75011 Paris<br />
Tél. : 0155 28 15 00<br />
Fax : 01 55 28 15 30<br />
www.sageret.fr<br />
S.CONSULTANTS<br />
5, rue des Genêts<br />
78113 Adainville<br />
Tél. : 01 34 87 03 73<br />
Fax : 01 34 87 05 17<br />
www.sconsultants.com<br />
SECTOR<br />
12, avenue du Québec<br />
BP 636<br />
Villebon-sur-Yvette<br />
91965 Courtabœuf cedex<br />
Tél. : 01 69 59 27 27<br />
Fax : 01 69 59 27 28<br />
www.sector-sa.com<br />
SEGULA TECHNOLOGIES<br />
75, avenue Victor-Hugo<br />
92565 Reuil-Malmaison<br />
Tél. : 01 41 39 47 47<br />
Fax : 01 41 39 47 01<br />
www.segula.fr<br />
SETHO<br />
49, rue des Sources<br />
69230 Saint-Genis-Laval<br />
Tél. : 04 72 21 02 40<br />
Fax : 04 72 21 02 49<br />
www.solene.asso.fr<br />
TAIS<br />
38, rue Jules-Vernes<br />
44700 Orvault<br />
Tél. : 02 40 63 78 58<br />
Fax : 02 40 63 78 59<br />
www.tais.fr<br />
TOMAO<br />
65, rue de la Cimaise<br />
59650 Ville-Neuve-d’Ascq<br />
Tél. : 03 20 91 15 17<br />
Fax : 03 20 05 30 09<br />
www.tomao.fr<br />
TRIBOFILM INDUSTRIES<br />
site de La Rochelle<br />
2, rue du Couvent<br />
17220 Saint-Rogatien<br />
Tél. : 05 46 56 75 75<br />
Fax : 05 46 56 97 26<br />
www.tribofilm.com<br />
TRITECH Formation<br />
21, bd Baron-du-Marais<br />
72300 Roanne<br />
Tél. : 04 77 71 20 30<br />
Fax : 04 77 68 12 42<br />
www.tritech-formation.com<br />
UTC<br />
Université technologique de<br />
Compiègne<br />
BP 60319<br />
60203 Compiègne cedex<br />
Tél. : 03 44 23 49 56<br />
Fax : 03 44 23 45 62<br />
www.utc.fr<br />
Les IUT préparant<br />
à la formation GIM<br />
(génie industriel<br />
et maintenance) en<br />
formation continue<br />
et apprentissage<br />
IUT de Mantes-en-Yvelines<br />
Tél. : 01 30 98 13 60<br />
7, rue Jean-Huët<br />
78200 Mantes-la-Jolie<br />
Web : www.iut-mantes.uvsq.fr<br />
IUT de Tremblay<br />
Tél. : 01 41 51 12 24<br />
Rue de la Rapoire<br />
93290 Tremblay-en-France<br />
Web : www.iu2t.univ-paris8.fr<br />
IUT de Strasbourg<br />
Tél. : 03 90 24 25 30<br />
1, allée d’Athènes<br />
67300 Schiltigheim<br />
Web : www.iut-lps.fr<br />
IUT de Valenciennes<br />
Tél. : 03 27 14 12 59<br />
Le Mont Houy<br />
59313 Valenciennes cedex 9<br />
Web : www.univ-valenciennes.fr/<br />
IUT<br />
IUT de Toulon<br />
Tél. : 04 94 14 21 58<br />
40, avenue de l’Université BP 132<br />
83957 La Garde cedex<br />
Web : http://iut.univ-tln.fr<br />
IUT de Chartres<br />
Tél. : 02 37 91 83 10<br />
1, place Pierre-Mendès-France<br />
28000 Chartres<br />
Web : www.univ-orleans.fr/iutchartres/gim<br />
IUT de Lorient<br />
Tél. : 02 97 87 28 48<br />
10, rue Jean-Zay<br />
56325 Lorient cedex<br />
Web : www-iutlorient.univ-ubs.fr<br />
IUT de Saint-Malo<br />
Tél. : 02 99 21 08 28<br />
Rue de la Croix-Désilles<br />
BP 195<br />
35409 Saint-Malo cedex<br />
Web : www.iutsm.univ-rennes1.<br />
fr/gim<br />
IUT préparant<br />
à des licences<br />
professionnelles<br />
spécialisées<br />
orientées maintenance<br />
IUT de Sénart<br />
Tél. : 01 64 13 44 80<br />
Avenue Pierre Point<br />
77127 Lieusaint<br />
Web : www.iutsf.com<br />
LP TAM : Techniques Avancées de<br />
<strong>Maintenance</strong><br />
LP SET : Systèmes Énergétiques et<br />
Thermiques<br />
LP MN : <strong>Maintenance</strong> Nucléaire<br />
IUT de Châlons-en-Champagne<br />
Tél. : 03 26 21 81 83<br />
Chaussée du Port, BP 541<br />
51012 Châlons-en-Champagne cedex<br />
Web : www.iut-rcc.fr<br />
LP TAM : Techniques Avancées de<br />
<strong>Maintenance</strong><br />
SOCOTEC Formation<br />
1, avenue du Parc<br />
78180 Montigny-le-Bretonneux<br />
Tél. : 01 30 12 85 00<br />
Fax : 01 30 12 84 30<br />
www.socotec.fr<br />
SODHYP Formation<br />
296, avenue Pasteur<br />
33185 Le Haillant<br />
Tél. : 05 56 34 86 69<br />
Fax : 05 56 34 00 40<br />
www.sodhyp.com<br />
SURVITEC<br />
147, allée Mermoz<br />
01600 Massieux<br />
Tel. : 04 72 08 69 89<br />
Fax : 04 72 08 69 90<br />
www.survitec.f<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />
47
Guide<br />
La formation<br />
Les actions de formations<br />
permettent aux salariés de<br />
consolider leurs compétences et<br />
ainsi d’améliorer la compétitivité<br />
de l’entreprise.<br />
tions Industrielles<br />
Tél. : 02 33 01 45 00<br />
Courriel : iut.cherbourg.me2i@<br />
unicaen.fr<br />
Web : www.stlo.unicaen.fr<br />
DR<br />
IUT d’Épinal<br />
Tél. : 03 29 69 68 10<br />
7, rue des Fusillés de la Résistance<br />
BP392 Épinal<br />
Web : www.iut-epinal.univ-nancy2.<br />
fr<br />
LP CND : Contrôles Non Destructifs<br />
pour la maintenance prévisionnelle<br />
Web : www.iut-epinal.univ-nancy2.<br />
fr/lp-cnd.htm<br />
LP EC2E : Éco-conception de produits<br />
industriels/Énergie/Environnement<br />
Web : www.iut-epinal.univ-nancy2.<br />
fr/lp-ecoconception.htm<br />
IUT de Saint-Omer<br />
Tél. : 03 21 38 87 12<br />
av. René-Descartes BP 89<br />
62968 Longuenesse cedex<br />
Web : www.univ-littoral.fr<br />
LP PRIME : Prévention des Risques<br />
Industriels <strong>Maintenance</strong> Environnement<br />
IUT de Strasbourg<br />
Tél. : 03 90 24 25 30<br />
1 allée d’Athènes<br />
67300 Schiltigheim<br />
Web : www.iut-lps.fr<br />
LP CIMI : Contrôle Industriel et<br />
<strong>Maintenance</strong> des Installations<br />
Web : www.cimi-lps.fr<br />
LP TAM : Techniques Avancées de<br />
<strong>Maintenance</strong><br />
Web : www.iut-lps.fr<br />
IUT de Valenciennes<br />
Tél. : 03 27 14 12 59<br />
Le Mont Houy<br />
59313 Valenciennes cedex 9<br />
Web : www.univ-valenciennes.fr/<br />
IUT<br />
LP GPI-SURF : Sûreté de fonctionnement<br />
et Techniques Avancées de<br />
<strong>Maintenance</strong><br />
IUT de Vesoul<br />
Tél. : 03 84 75 95 15<br />
Avenue des Rives-du-Lac BP 179<br />
70003 Vesoul cedex<br />
Web : http://iut25-70.univ-fcomte.<br />
fr<br />
LP MIP : <strong>Maintenance</strong> Industrielle<br />
Plasturgie<br />
LP M&E : <strong>Maintenance</strong> et Énergétique<br />
IUT de Chalon-sur-Saône<br />
Tél. : 03 85 42 43 23<br />
1, allée des Granges-Forestier<br />
71100 Chalon-sur-Saône<br />
Web : www-iutchalon.ubourgogne.fr<br />
LP ICMS : Ingénierie et Contrôle<br />
des Matériaux et des Structures<br />
Tél. : 03 85 42 43 16<br />
LP AE : <strong>Maintenance</strong> des Systèmes<br />
Pluritechniques Agroéquipements<br />
IUT de Toulon<br />
Tél. : 04 94 14 21 58<br />
40, avenue de l’Université BP 132<br />
83957 La Garde cedex<br />
Web : http://iut.univ-tln.fr<br />
LP MAE : <strong>Maintenance</strong> et Aménagement<br />
Environnemental<br />
IUT de Perpignan<br />
Tél. : 04 68 66 24 35<br />
Chemin de la Passio Vella<br />
66860 Perpignan cedex<br />
Web : www.univ-perp.fr<br />
LP MATP : <strong>Maintenance</strong> Appliquée<br />
au Traitement des Pollutions<br />
Tél. : 04 68 66 24 35<br />
LP IMI : Ingénierie et <strong>Maintenance</strong><br />
des Installations<br />
Tél. : 04 68 66 24 35<br />
IUT de Toulouse<br />
Tél. : 05 62 74 75 50<br />
1, place Georges-Brassens<br />
BP 60073<br />
31703 Blagnac cedex<br />
Web : www.iut-blagnac.fr<br />
LP MA : <strong>Maintenance</strong> Aéronautique<br />
Web : www.iut-blagnac.fr/spip.<br />
php?mot2&id_article=47<br />
LP CIIM : Contrôle des Installations<br />
et Ingénierie de <strong>Maintenance</strong><br />
Web : www.iut-blagnac.fr/spip.<br />
php?mot2&id_article=24<br />
IUT de Chartres<br />
Tél. : 02 37 91 83 10<br />
1, place Pierre-Mendès-France<br />
28000 Chartres<br />
LP MCUP : Management et Conduite<br />
des Unités de Production<br />
Web : www.univ-orleans.fr/iutchartres/gim<br />
IUT de Cherbourg<br />
Tél. : 02 33 01 46 20<br />
Rue Max-Pol-Fouchet<br />
BP 82 - 50130 Octeville<br />
LP ME2I : Management, <strong>Maintenance</strong><br />
et Exploitation des Installa-<br />
IUT de Lorient<br />
Tél. : 02 97 87 28 10<br />
10, rue Jean-Zay<br />
56325 Lorient cedex<br />
Web : www-iutlorient.univ-ubs.fr<br />
LP IMB : Ingénierie et <strong>Maintenance</strong><br />
Biomédicale<br />
Tél. : 02 97 87 28 59<br />
Tél. : 02 97 87 28 66<br />
Courriel : iutlo.lpimb@listes.univubs.fr<br />
Web : www-iutlorient.univ-ubs.fr<br />
LP IMSA : Ingénierie et <strong>Maintenance</strong><br />
des Systèmes Automatisés<br />
Tél. : 02 97 87 28 48<br />
Courriel : iutlo.lpimsa@listes.univubs.fr<br />
Web : www-iutlorient.univ-ubs.fr<br />
IUT de Saint-Malo<br />
Tél. : 02 99 21 95 40<br />
Rue de la Croix-Désilles, BP 195<br />
35409 Saint-Malo cedex<br />
LP MGRI : Chargé de mission maintenance<br />
et gestion du risque industriel<br />
Web : www.iutsm.univ-rennes1.<br />
fr/gim<br />
IUT de Saint-Nazaire<br />
Tél. : 02 40 17 81 40<br />
58, rue Michel-Ange<br />
44606 Saint-Nazaire cedex<br />
Web : www.iutsn.univ-nantes.fr<br />
LP MSM : Management des Services<br />
<strong>Maintenance</strong><br />
Tél. : 02 40 17 81 81<br />
LP IDI : Innovation et Développement<br />
Industriel<br />
Tél. : 02 40 17 81 41<br />
LP GPINN : Gestion de projet en industries<br />
navales et nautiques<br />
Tél. : 02 40 17 81 41<br />
© APFOUCHA<br />
48 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
Retour d’expériences<br />
> Gestion des interventions<br />
Comment ADT a équipé<br />
ses techniciens mobiles<br />
La société ADT France a déployé toute une flotte de terminaux durcis<br />
communicants parmi l’ensemble des techniciens de maintenance répartis<br />
sur plus de 20 agences régionales. Objectifs : optimiser et fluidifier<br />
les échanges de données en intervention, pour améliorer la productivité<br />
et offrir un meilleur service.<br />
Filiale du groupe américain<br />
Tyco International, ADT France<br />
conçoit, installe et assure<br />
la maintenance des systèmes<br />
d’alarme et de sécurité électronique<br />
(télésurveillance, vidéosurveillance,<br />
contrôle d’accès, détection incendie,<br />
protection électronique d’articles) pour<br />
les entreprises et les administrations.<br />
Ses solutions servent à prévenir les vols,<br />
à protéger les personnes et les biens.<br />
Organisée autour de cinq directions régionales<br />
et plus de vingt agences, ADT<br />
propose à ses clients des services de<br />
maintenance préventive et curative, de<br />
formation et d’intervention.<br />
Jusqu’en 2007, les techniciens de maintenance<br />
du groupe étaient en lien par<br />
téléphone avec leur centre de planification<br />
de tournées. Ils se présentaient<br />
donc chez les clients avec un descriptif<br />
simplifié du client et de son besoin. Il<br />
manquait ainsi souvent au technicien<br />
l’historique du client (contrat, matériel<br />
installé…) et le descriptif exhaustif de<br />
la raison du déplacement (difficultés à<br />
utiliser le matériel, panne…).<br />
Les commentaires sur l’intervention<br />
étaient inscrits en texte libre sur des<br />
fiches en papier. Ces fiches remplies lors<br />
des interventions étaient envoyées en<br />
fin de semaine à une société de gestion<br />
électronique de documents (GED), chargée<br />
de les scanner puis de les diffuser<br />
sur un intranet. L’objectif était que tout<br />
employé en charge de la relation client<br />
puisse consulter de son poste de travail<br />
les éléments du dossier client (interventions,<br />
suivi, facturation). Mais, compte<br />
tenu du parcours des fiches papiers, le<br />
compte rendu n’était en fait disponible<br />
que 10 ou 15 jours après l’intervention,<br />
et la facturation en était d’autant plus<br />
retardée.<br />
Les missions<br />
d’un technicien de<br />
maintenance<br />
Cette gestion et ce suivi des tournées<br />
pour les 231 techniciens de maintenance<br />
via des bordereaux papier généraient<br />
des problèmes de fiabilité et de<br />
productivité (trop de temps passé en<br />
tâches administratives au détriment de<br />
la disponibilité pour le client). La décision<br />
de passer du papier à la solution<br />
informatique dématérialisée a donc été<br />
prise pour mieux informer les intervenants,<br />
obtenir un meilleur suivi de leur<br />
tournée et réduire le temps de mise à<br />
disposition des informations terrain à<br />
l’ensemble de la société.<br />
Un technicien de maintenance d’ADT<br />
a deux types de missions : installation<br />
de systèmes d’alarme pour les particuliers<br />
et les entreprises, missions de<br />
dépannage et de maintenance curative<br />
ou préventive pour les systèmes<br />
d’alarme. Il effectue en moyenne 4 à<br />
5 interventions par jour. Pour les particuliers,<br />
on compte en moyenne entre<br />
5 et 6 interventions par jour, contre<br />
1 ou 2 interventions quotidiennes en<br />
moyenne pour les grands comptes et les<br />
industriels. Au total, pas moins de 600<br />
à 650 interventions en moyenne sont<br />
assurées, quotidiennement, par toute<br />
la flotte de techniciens (équipe opérationnelle<br />
de 240 techniciens).<br />
Le choix du PDA durci<br />
communicant<br />
Intégrateur du projet, Nomadvance a<br />
proposé le CN3 d’Intermec et un autre<br />
produit directement concurrent. Après<br />
une phase de tests et une mise en situation<br />
d’intervention qui n’ont duré<br />
qu’un après-midi, des techniciens, des<br />
managers et le comité de direction ont<br />
retenu le CN3. Plusieurs critères ont été<br />
déterminants : les options matérielles,<br />
l’ergonomie, le poids, les accessoires<br />
(sacoches), la prise en main, la facilité<br />
d’utilisation, la luminosité de l’écran,<br />
la possibilité d’utiliser le GPS ultérieurement…<br />
Après avoir effectué les essais en interne,<br />
huit utilisateurs de tous les profils<br />
ont été choisis (novices et confirmés en<br />
informatique) pour essayer le terminal.<br />
Puis la formation de toute une région<br />
(une quarantaine d’utilisateurs) a généré<br />
de très bons échos sur l’appareil.<br />
L’installation du CN3 s’est par la suite<br />
poursuivie dans les différentes régions<br />
(à raison d’environ 50 nouveaux utilisateurs<br />
équipés par mois). Les techniciens<br />
ont été formés par groupe de<br />
10 personnes environ, à raison d’une<br />
journée par groupe. Les dernières semaines<br />
de chaque mois servaient à dérouler<br />
la montée en compétences des<br />
50 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
DR<br />
techniciens, en lissant les appels à la<br />
hotline.<br />
Le technicien et son<br />
PDA sur le terrain<br />
Le technicien est équipé d’un terminal<br />
mobile CN3 pour gérer et suivre ses<br />
visites de maintenance et ses interventions<br />
techniques sur les systèmes de<br />
sécurité. Grâce à son terminal, il accède<br />
chaque matin à la liste des interventions<br />
qu’il doit effectuer, à l’historique<br />
client et à un menu de synchronisation<br />
de ses données avec son serveur.<br />
Auparavant les techniciens recevaient<br />
directement les appels sur leur téléphone.<br />
Désormais, c’est un centre de<br />
contacts qui reçoit tous les appels et,<br />
quand il n’est pas possible de régler le<br />
problème par téléphone, un rendezvous<br />
est planifié sur le PDA du technicien.<br />
Ce dernier reçoit l’information<br />
sur son terminal. Avant de se rendre<br />
chez le client, il récupère l’ensemble des<br />
renseignements le concernant (contrat,<br />
matériel utilisé, maintenance et interventions<br />
effectuées…), et est également<br />
informé du problème qu’il rencontre.<br />
Après chaque intervention, le technicien<br />
saisit un texte de<br />
compte rendu sur son<br />
PDA et sélectionne dans<br />
un menu déroulant les<br />
actions qu’il a effectuées.<br />
Il peut aussi spécifier le<br />
matériel qu’il a posé sur<br />
le site, mais doit systématiquement<br />
indiquer<br />
les horaires d’arrivée et<br />
de départ du site, et faire<br />
signer le client. De son<br />
côté, le client peut inscrire<br />
un commentaire sur le<br />
terminal s’il le souhaite.<br />
Si le client dispose d’un<br />
e-mail, le rapport d’intervention<br />
lui est transmis<br />
par courrier électronique<br />
dans les 5 minutes qui<br />
suivent la synchronisation<br />
du technicien avec<br />
le serveur ADT.<br />
La synchronisation se fait<br />
après chaque intervention<br />
par le technicien de façon à actualiser<br />
son emploi du temps. Le technicien<br />
a aussi la possibilité de la forcer<br />
sur demande, par exemple en sortie de<br />
zone non couverte par l’opérateur de<br />
téléphonie. Dès la fin de la synchronisation,<br />
les données techniques et de<br />
facturation sont directement réintégrées<br />
dans le système informatique,<br />
les rapports d’interventions sont immédiatement<br />
disponibles par le centre<br />
de contacts clients. Enfin, l’intervention<br />
clôturée est stockée dans l’historique<br />
des interventions réalisées et est supprimée<br />
de la base de données des tâches<br />
à réaliser.<br />
Lorsqu’il se déplace, le technicien peut<br />
mettre son PDA en charge sur son véhicule.<br />
L’environnement<br />
technologique<br />
Les terminaux communiquent avec le<br />
système central installé sur un serveur<br />
AS400.<br />
Nomadvance se charge de la logistique<br />
matérielle et de l’infogérance du<br />
parc mobile, afin d’assurer la continuité<br />
de service de la solution en place.<br />
La prestation comprend la supervision<br />
à distance des terminaux mobiles (via<br />
la suite Mediacontact de Telelogos), le<br />
help-desk utilisateurs finaux, l’administration<br />
centralisée de parc de terminaux<br />
mobiles et un contrat de maintenance<br />
« full service » avec un échange Plug &<br />
Play en 24 heures sur les PDA fournis<br />
par Intermec.<br />
Nomadvance a réussi à assurer la continuité<br />
de service, tout en pilotant le déploiement<br />
de l’ensemble des terminaux<br />
CN3 et leurs paramétrages. Nomadvance<br />
avait prévu pour chaque technicien<br />
un sac à dos personnalisé dans lequel<br />
se trouvait le terminal prêt à l’emploi<br />
avec une notice d’explication et des accessoires.<br />
Par ailleurs, un help-desk a été<br />
mis en place pour assister les techniciens<br />
dans l’utilisation quotidienne de<br />
leur CN3.<br />
Le retour sur<br />
investissement<br />
Le CN3 apporte une meilleure visibilité<br />
aux techniciens, mais aussi une communication<br />
plus fluide avec le client.<br />
Ils connaissent au préalable le motif<br />
de leur intervention et ont obtenu en<br />
amont les informations nécessaires. Les<br />
équipes peuvent ainsi être à l’écoute<br />
des clients de manière plus efficace, car<br />
elles disposent de toutes les données<br />
en temps réel.<br />
« Les équipes du centre d’appels ont retrouvé<br />
de la disponibilité pour les clients,<br />
car elles sont maintenant dispensées de<br />
la transmission du planning, se félicite<br />
Mathieu Schall, chef de projet ADT<br />
France. Les techniciens ont la possibilité<br />
d’anticiper leurs tournées et ne subissent<br />
plus au coup par coup la gestion<br />
de leur planning. Les échanges entre<br />
agents de planification et techniciens<br />
sont bien plus constructifs grâce à cette<br />
solution. »<br />
« Nous atteignons un nombre d’interventions<br />
par jour par technicien inégalé<br />
jusqu’à présent et nous avons gagné 15<br />
jours dans le délai de facturation, car<br />
désormais les fiches d’intervention sont<br />
instantanément traitées pour facturation<br />
à J+1. » À l’avenir, ADT a souhaité<br />
développer une application davantage<br />
tournée vers le technicien (application<br />
métier). Cela lui permettra de rentrer<br />
son emploi du temps, mieux gérer les<br />
stocks et que le CN3 soit utilisé pour<br />
gérer aussi les installations… n<br />
F. P.<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />
51
Expertise<br />
DR<br />
> Forage<br />
La maintenance<br />
est dans le puits<br />
Dans l’industrie, le forage d’eau est le parent pauvre en matière de<br />
maintenance alors qu’il est bien souvent essentiel. Les leçons et l’expérience<br />
de la société « Eau Forte ».<br />
«De fait, notre société<br />
est spécialisée<br />
dans<br />
la pathologie<br />
des forages et nous intervenons<br />
la plupart du temps en urgence,<br />
quand il n’y a plus d’eau, au risque<br />
de mettre en péril des process<br />
industriels essentiels à la production<br />
», alerte M. Denis Becquart<br />
de la société Eau Forte, implantée<br />
à Serville (28). Car, bien qu’essentiel<br />
à bien des process, le forage<br />
d’eau fait trop souvent l’objet<br />
d’une maintenance négligée.<br />
Le parc de forages ou de puits est<br />
vieillissant en France : la plupart<br />
des ouvrages ont plus de trente<br />
ans pour environ 70 % d’entre<br />
eux. L’ancienneté est un facteur<br />
naturel de vieillissement dont les<br />
effets se trouvent accentués par<br />
le manque de suivi et d’entretien<br />
correct. Les principales pathologies<br />
que l’on retrouve sur les forages<br />
concernent le colmatage,<br />
l’ensablement et la corrosion.<br />
« Or les effets du vieillissement<br />
pourraient, dans la majorité des<br />
cas, être retardés et dans tous les<br />
cas diagnostiqués si les captages<br />
faisaient l’objet d’une maintenance<br />
préventive », insistent les<br />
techniciens d’Eau Forte.<br />
Il faut savoir que les techniques<br />
de maintenance tant préventive<br />
que curative ont fait de gros<br />
progrès ces dix dernières années.<br />
Et elles permettent de répondre<br />
à l’évolution de la réglementation.<br />
Car, depuis 2003, un guide<br />
d’application de l’arrêté interministériel<br />
du 11 septembre 2003<br />
relatif à la rubrique 1.1.0 de la<br />
nomenclature « Eau : sondage,<br />
forage, puits » définit la procédure<br />
de surveillance et d’entretien<br />
de l’état des forages et des<br />
puits.<br />
Auparavant, lorsqu’un forage venait<br />
à ne plus produire, la seule<br />
solution était la réalisation d’un<br />
nouveau forage. Aujourd’hui, il<br />
existe des techniques de régénération<br />
et de réhabilitation qui<br />
permettent, à moindre coût et<br />
plus rapidement, de remettre<br />
en service un forage en perte de<br />
productivité (suite à colmatage,<br />
ensablement, corrosion…).<br />
Pour éviter d’arriver à une situa-<br />
Tableau des actions à mener pour assurer la maintenance des puits et forages<br />
( selon Eau Forte)<br />
<strong>Maintenance</strong><br />
Préventive<br />
Curative<br />
Dispositif de<br />
régénération.<br />
tion préjudiciable (arrêt partiel ou<br />
complet d’usine) et très coûteuse<br />
(achat d’eau du réseau), la mise en<br />
place d’une procédure de maintenance<br />
préventive s’impose. Un audit<br />
préalable permettra d’adapter au<br />
mieux ce programme en fonction des<br />
contraintes particulières du contexte<br />
local. n<br />
Contrôles et<br />
interventions<br />
Type<br />
Fréquence<br />
Visuel Installations de surface 1 an<br />
Caméra immergée 10 ans<br />
Hydraulique Perte de charge Semestrielle<br />
Débit d’exploitation Mensuelle<br />
Structurel Fond de l’ouvrage 3 ans<br />
Gravier/massif filtrant Annuelle<br />
Électrique Consommation, tension, Trimestrielle<br />
isolation…<br />
Nettoyage Mécanique et chimique 6 à 10 ans<br />
Mise aux normes Tête de puits Après constat de<br />
non-conformité<br />
Remplacement Pompe, colonne d’exhaure Après anomalie<br />
Régénération Traitement mécanique et majeure constatée<br />
chimique<br />
en préventif<br />
Réhabilitation Rechemisage<br />
DR<br />
52 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
Cahiers du management<br />
> Expérience<br />
Les ressources méconnues<br />
de la mutualisation<br />
La performance des services techniques par la mutualisation des ressources<br />
et des compétences constitue un gisement encore peu exploité et pourtant<br />
prometteur.<br />
Les années 1990 ont été marquées<br />
par un profond mouvement<br />
de décentralisation, lequel, en favorisant<br />
la responsabilisation et<br />
l’autonomie des sites industriels,<br />
a permis à nombre d’entre eux de<br />
prendre conscience des enjeux et<br />
de réaliser des progrès considérables.<br />
Ce mouvement rencontre<br />
parfois aujourd’hui les limites de<br />
la progression permanente, et une<br />
tendance inverse de recentralisation<br />
totale ou partielle s’affirme<br />
alors. Les Centres de Services Partagés,<br />
qui fleurissent actuellement<br />
au sein des grands groupes et qui<br />
ont pour vocation de regrouper en<br />
un même lieu des personnes exerçant<br />
la même fonction, en sont<br />
un exemple. Ils s’appuient sur une<br />
mutualisation des compétences,<br />
ils permettent une harmonisation<br />
des systèmes d’information et visent<br />
souvent un double objectif :<br />
l’amélioration du service et l’optimisation<br />
de la performance.<br />
Si cette recentralisation concerne<br />
tout particulièrement les fonctions<br />
financières, achats, paie ou encore<br />
formation, il est légitime de s’interroger<br />
sur l’opportunité d’un tel<br />
mouvement pour les services techniques.<br />
Trois exemples centrés sur<br />
la mutualisation permettent d’en<br />
saisir tout l’intérêt.<br />
Mutualiser les bonnes<br />
pratiques<br />
Premier exemple de mutualisation<br />
: la capitalisation des pratiques<br />
techniques de chaque site permettant<br />
de définir une méthode uni-<br />
L’animation<br />
autour de 8 à<br />
15 indicateurs<br />
clés de la<br />
maintenance<br />
permet des<br />
comparaisons<br />
intelligentes<br />
entre les sites<br />
que pour l’entreprise. Deux approches<br />
peuvent être ici privilégiées<br />
pour arriver à l’objectif.<br />
D’une part, l’élaboration d’un référentiel<br />
spécifique aux services<br />
techniques, à l’image de ce qu’est<br />
le « TPS » pour le système de production<br />
Toyota, par exemple.<br />
L’idée consiste à asseoir<br />
autour de la même table<br />
l’ensemble des acteurs<br />
techniques concernés, issus<br />
de différents sites, et à<br />
les inciter à partager leurs<br />
bonnes pratiques pour<br />
créer des standards d’organisation,<br />
d’animation, de<br />
fonctionnement et de processus.<br />
Le référentiel ainsi<br />
défini devra ensuite être<br />
déployé sur chacun des sites<br />
au niveau des services<br />
techniques.<br />
La seconde approche vise<br />
à mettre en place des tableaux<br />
de bord maintenance beaucoup<br />
plus précis que ceux existants habituellement.<br />
En effet, trop souvent<br />
encore, ceux-ci s’arrêtent au<br />
seul stade budgétaire. L’animation<br />
autour de 8 à 15 indicateurs clés<br />
de la maintenance permet des<br />
comparaisons intelligentes entre<br />
les sites : chacun est ainsi amené<br />
à partager des pratiques concrètes<br />
(gamme de préventif pour des<br />
équipements similaires, outillages,<br />
fournisseurs de pièces…) avec les<br />
autres, autant de différences permettant<br />
de déceler des gisements<br />
de progrès auxquels s’atteler.<br />
Pour que cette mutualisation soit<br />
efficace, il est bien entendu nécessaire<br />
de mettre en place une<br />
coordination globale multisite<br />
favorisant cet échange.<br />
Mutualiser la gestion<br />
des pièces détachées<br />
Ce deuxième cas est beaucoup<br />
plus impliquant. Il repose sur la<br />
possibilité d’une double mutualisation<br />
: celle des achats des pièces<br />
détachées et celle de leurs<br />
flux physiques.<br />
Mutualiser des achats est une opération<br />
classique. Au cœur de cette<br />
approche figure le plus souvent<br />
l’application du principe de massification<br />
fondé lui-même sur celui<br />
de standardisation. L’effet levier est<br />
assez simple et il en est attendu<br />
une amélioration du service au<br />
même titre qu’une optimisation<br />
du prix. Mais la mutualisation de<br />
l’achat de pièces détachées est une<br />
opération souvent complexe. En<br />
effet, le manque de rigueur dans<br />
les politiques industrielles du passé<br />
et l’indépendance de chaque site<br />
débouchent immanquablement<br />
sur un parc d’équipements peu<br />
standardisés. Ainsi, des pièces de<br />
rechange de moteurs par exemple,<br />
dont l’achat pourrait paraître simple<br />
à mutualiser, se révèlent très<br />
difficiles à standardiser. Cette opération<br />
de standardisation est donc<br />
souvent longue et laborieuse. Cet<br />
aspect de la mutualisation, s’il peut<br />
s’avérer très fructueux, doit être<br />
appréhendé avec beaucoup de finesse<br />
pour ne pas enliser le projet.<br />
Ainsi, détecter les familles de piè-<br />
54 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
ces sur lesquelles débuter le travail<br />
est une des clés de sa réussite.<br />
Autre aspect, celui de la mutualisation<br />
des flux physiques. Ce sujet<br />
est particulier, car il sort habituellement<br />
du champ de compétence de<br />
la maintenance. Il s’adresse plutôt<br />
aux acteurs de la supply chain, plus<br />
habitués à poser les meilleures options<br />
pour gérer des flux physiques<br />
complets, du fournisseur au « client<br />
mainteneur ». Ces flux sont divers<br />
et parfois complexes : il s’agit à la<br />
fois de flux récurrents comme ceux<br />
des pièces de rechange ou de réparation,<br />
mais aussi de flux atypiques<br />
liés aux grands arrêts. Cette mutualisation<br />
implique de savoir répondre<br />
à des problématiques spécifiques<br />
à la supply chain : définition des<br />
contrats de service, création d’un<br />
entrepôt central ou déconcentration<br />
par famille de produits sur les<br />
différents sites, nature des pièces/<br />
équipements qui méritent d’être<br />
traités en local ou en global, niveau<br />
d’implication des fournisseurs dans<br />
la gestion des stocks, méthodes de<br />
réapprovisionnement, mais aussi<br />
nouveaux process de distribution<br />
entre un éventuel stock central et<br />
les usines…<br />
Le challenge est ambitieux, mais<br />
le jeu en vaut la chandelle, car des<br />
leviers de progrès considérables<br />
existent.<br />
Mutualiser l’expertise<br />
Le troisième exemple traite du<br />
partage de l’expertise. Chacun<br />
sait que les responsables maintenance<br />
se trouvent confrontés<br />
au difficile exercice de montée en<br />
compétence des équipes de techniciens.<br />
Or le champ de réflexion<br />
de la mutualisation permet d’apporter<br />
un nouvel éclairage sur le<br />
sujet. Sur la base d’un niveau<br />
d’intervention et de partage bien<br />
clarifié entre sites, il est en effet<br />
possible d’installer une équipe<br />
de « techniciens experts » multisites.<br />
Ces personnes sont alors<br />
amenées à se déplacer d’un site<br />
à l’autre en apportant leur valeur<br />
ajoutée. La mutualisation permet<br />
ainsi de pallier le « déséquilibre »<br />
d’expertises qui peut exister entre<br />
les différentes unités d’un même<br />
groupe. Et la puissance de cette<br />
organisation ne s’arrête pas là.<br />
Elle favorise également la montée<br />
en compé tence des ressources<br />
locales, la diffusion immédiate et<br />
transversale des informations et le<br />
déploiement rapide des améliorations<br />
sur l’ensemble du périmètre<br />
d’une entreprise. Certains groupes<br />
industriels vont même plus<br />
loin, en installant des pratiques<br />
de « télédépannage » et faisant<br />
appel à des experts « outdoor »<br />
pour aider les équipes en place.<br />
Cette nouvelle organisation mutualisant<br />
les expertises est, enfin,<br />
une réponse efficace aux relations<br />
souvent difficiles existant entre la<br />
maintenance et l’ingénierie.<br />
Une condition majeure pour réussir<br />
doit cependant être respectée :<br />
afin de ne pas recréer une équipe<br />
d’experts centrale, trop éloignée<br />
du terrain, chaque expert doit être<br />
ancré sur un site et y consacrer la<br />
plus grande partie de son temps.<br />
Accompagner<br />
le changement<br />
Ouvrir le champ de la mutualisation<br />
offre donc des perspectives<br />
très positives, mais cela représente<br />
également un profond bouleversement<br />
pour des hommes<br />
de la technique ancrés au terrain<br />
et très attachés à leur usine. En<br />
effet, penser global et non plus<br />
local, accepter des processus et<br />
technologies standardisés, partager<br />
des ressources entre sites<br />
sont sources de déstabilisation et<br />
peuvent générer, pour certains,<br />
de vraies difficultés.<br />
Mais cela représente en même<br />
temps une réelle ouverture et<br />
la possibilité de s’enrichir par la<br />
découverte d’autres techniques,<br />
d’autres approches.<br />
Si l’entreprise est consciente des<br />
impacts de ses choix sur le personnel<br />
des fonctions techniques<br />
qui peut voir son métier profondément<br />
transformé, elle a déjà<br />
parcouru la moitié du chemin.<br />
Reste pour elle, et ce n’est pas<br />
le moindre de ses challenges, à<br />
mettre en place une conduite du<br />
changement très structurée, comprenant<br />
un accompagnement à<br />
la fois collectif et individuel. Cela<br />
suppose un engagement sans<br />
faille de la direction pour porter<br />
et expliciter ce projet auprès de<br />
la population technique dont l’expertise<br />
est particulièrement précieuse<br />
pour l’entreprise.<br />
Les différentes expériences vécues<br />
par Proconseil dans des secteurs<br />
industriels très variés prouvent que<br />
l’optimisation globale des processus<br />
de maintenance peut conduire<br />
à de très beaux résultats, aussi bien<br />
en termes d’amélioration de service<br />
que de diminution des coûts (de<br />
10 à 20 %). Bien évidemment, ces<br />
pratiques intéressent en premier<br />
lieu les groupes ou les PME possédant<br />
un certain nombre d’unités<br />
opérationnelles. Il n’est pas interdit<br />
cependant d’imaginer les mettre<br />
au service de PME indépendantes<br />
qui, implantées dans une même<br />
zone géographique, pourraient réfléchir<br />
à cette approche de mutualisation.<br />
Gilbert Lippmann,<br />
Jean-Philippe Bernard<br />
Au service de la performance industrielle<br />
Spécialisé dans la performance industrielle<br />
et logistique, le cabinet Proconseil met 25<br />
ans d’expertise au service de ses clients :<br />
« Notre approche globale va d’une réflexion<br />
très en amont à la mise en place sur le terrain.<br />
Elle porte sur l’ensemble de la chaîne<br />
de valeur (développement, production,<br />
maintenance, achats, supply chain, logistique,<br />
ressources humaines…) et inclut<br />
aussi bien les opérations que les activités<br />
support de l’entreprise. Qu’il s’agisse de<br />
réduire les coûts ou de refondre les organisations,<br />
avec nos clients, nous relevons<br />
chaque jour le même défi : travailler sur<br />
une rentabilité pérenne dans le respect des<br />
valeurs humaines. »<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />
55
Nouveaux produits<br />
> Projet Lean Manufacturing<br />
Rexroth met l’humain au<br />
centre de l’entreprise<br />
Rexroth a développé une gamme de produits MPS dédiée à l’îlot de<br />
production manuelle afin de répondre aux enjeux stratégiques de la mise<br />
en place du lean manufacturing<br />
Le lean manufacturing revient<br />
sur le devant de la scène industrielle<br />
en France. Le plan Qualité<br />
et Performance 2010 lancé par<br />
le gouvernement a pour objectif<br />
premier de pérenniser l’emploi<br />
industriel en France. Comment ?<br />
Il s’agit tout d’abord d’aider les<br />
PME et PMI en facilitant le recours<br />
à la consultation de conseillers en<br />
excellence opérationnelle. Il s’agit<br />
également de renforcer l’enseignement<br />
du Lean pour les élèves<br />
ingénieurs, les cadres et les<br />
opérateurs.<br />
Pour Bosch Rexroth, le lean manufacturing<br />
est indéniablement<br />
l’un des facteurs de redynamisation<br />
de l’industrie française. Une<br />
gamme de produits MPS dédiée à<br />
l’îlot de production manuelle a été<br />
développée par Rexroth afin de<br />
répondre aux enjeux stratégiques<br />
de la mise en place du lean manufacturing<br />
dans toute industrie.<br />
Elle a pour objectif de contribuer à<br />
l’élimination des sept gaspillages<br />
qui sont au cœur de toute démarche<br />
lean en production manuelle :<br />
réduction des surfaces de production,<br />
des stocks, des temps d’attente,<br />
des temps de transports,<br />
des sources d’erreur, des excès de<br />
processus et, enfin, veiller à éviter<br />
la surproduction<br />
Bosch Rexroth propose des solutions<br />
concrètes pour chacun de<br />
ces gaspillages. Afin de répondre<br />
à la problématique de réduction<br />
des surfaces de production, les<br />
postes de travail Rexroth sont dimensionnellement<br />
définis de ma-<br />
nière à être parfaitement adaptés<br />
à l’opérateur dans sa situation de<br />
travail. Le juste dimensionnement<br />
des postes de travail permet de<br />
réduire les surfaces de production<br />
de l’outil industriel.<br />
DR<br />
Juste<br />
dimensionnement<br />
des postes<br />
de travail<br />
La réduction des stocks est réalisée<br />
grâce à l’implantation de<br />
stockeurs dynamiques au sein<br />
de l’îlot de production. Les principes<br />
FIFO (« first in, first out »)<br />
et KANBAN y assurent la mise<br />
à disposition des justes quantités<br />
de pièces à assembler. La réduction<br />
des temps d’attente est<br />
souvent illustrée par l’utilisation<br />
de chariots d’approvisionnement,<br />
de manière à faciliter la gestion<br />
des réapprovisionnements et des<br />
changements de série rapides<br />
dans les process de fabrication.<br />
Les modules Ecoflow, système<br />
Rexroth à rouleaux reliant deux<br />
postes de travail, permettent au<br />
produit de transiter sans que<br />
l’opérateur n’ait à intervenir,<br />
cela contribuant à la réduction<br />
des transports. Enfin, l’utilisation<br />
d’élévateurs de caisse électriques<br />
assure la prise en charge<br />
des mouvements inutiles pour<br />
l’opérateur : ainsi, le soulèvement<br />
de charges lourdes est facilité,<br />
rendant la manipulation des produits<br />
moins rude et plus sûre.<br />
S’ajoute à ces éléments un ensemble<br />
d’accessoires, tels que les<br />
lampes d’éclairage sur le poste<br />
dont la puissance est choisie de<br />
façon à être la plus adaptée aux<br />
opérations réalisées sur le plan<br />
de travail de l’opérateur. Les<br />
panneaux d’information disposés<br />
dans le champ de vision de<br />
l’opérateur l’invitent à consulter<br />
les notices de montage, limitant<br />
ainsi les erreurs de procédure<br />
d’assemblage.<br />
Utilisée dans le groupe Bosch<br />
dans le monde entier, cette<br />
gamme est parfaitement adaptée<br />
à tous types d’industries, de<br />
l’agroalimentaire au médical via<br />
les opérations de manutention et<br />
de logistique. Pour Rexroth, « le<br />
Lean Manufacturing est au cœur<br />
d’une mutation de la production<br />
». Au-delà des composants<br />
et solutions d’automatisation, il<br />
remet l’intelligence de l’humain<br />
et de chaque opérateur au cœur<br />
de l’optimisation comme acteur<br />
du changement de l’organisation<br />
de la production industrielle. n<br />
56<br />
M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
Nouveaux produits<br />
Contrôle d’installations électriques<br />
selon les normes<br />
Après le C.A 6115, le contrôleur<br />
d’installation multifonction<br />
Chauvin Arnoux, conçu,<br />
développé et fabriqué en<br />
France, le C.A 6116, multilingue,<br />
permet la vérification et<br />
le contrôle selon les normes<br />
internationales et nationales<br />
en vigueur EC 60364-6, NF C<br />
15-100, VDE 100, XP C 16-<br />
600… Robuste et compact,<br />
le contrôleur C.A 6116 est<br />
doté d’un design étudié pour<br />
une prise en main rapide. Un<br />
grand écran graphique rétroéclairé<br />
offre une excellente<br />
lisibilité. Son afficheur permet<br />
la visualisation de tous<br />
les résultats essentiels en un<br />
coup d’œil. Un commutateur<br />
rotatif, situé en face avant<br />
de l’appareil, permet l’accès<br />
direct à l’ensemble des fonctions.<br />
De nombreux symboles<br />
sonores et visuels offrent<br />
une interprétation rapide<br />
des résultats selon les normes.<br />
Une sangle « confort<br />
4 points » permet une utilisation<br />
« mains libres ». Le<br />
C.A 6116 permet de réaliser,<br />
facilement et sans risques<br />
d’erreurs, les mesures<br />
préconisées par les différentes<br />
normes de sécurité<br />
en construction et maintenance<br />
des installations, ainsi<br />
que le diagnostic électrique<br />
immobilier (XP C 16-600).<br />
Il satisfait à la réglementation<br />
internationale IEC/EN<br />
61557, laquelle impose des<br />
caractéristiques et un niveau<br />
de performance précis pour<br />
les appareils de test d’installation.<br />
Le C.A 6116 permet<br />
de préparer des campagnes<br />
de mesure directement dans<br />
l’appareil de mesure ou via<br />
le logiciel PC fourni (mémorisation<br />
hiérarchisée mentionnant<br />
le site, le lieu et<br />
l’équipement testé).<br />
DR<br />
DR<br />
Analyseur conçu<br />
pour le terrain<br />
Oscilloscopes, multimètres, analyseurs FFT,<br />
analyseurs d’harmoniques et enregistreurs,<br />
les SCOPIX III sont aussi polyvalents que<br />
la version antérieure proposée par Metrix<br />
mais, plus performants, ils disposent d’une<br />
bande passante allant de 40 MHz à 200 MHz<br />
selon les modèles. Sur les 6 modèles de la<br />
gamme, l’échantillonnage est de 2,5 gigaéchantillons<br />
par seconde (Gé/s) par voie<br />
en monocoup, et de 100 Gé/s en répétitif.<br />
Dotés d’un convertisseur 12 bits, ils offrent<br />
une grande dynamique d’entrée de<br />
156 µV/div à 200 V/div. En mode oscilloscope<br />
et multimètre, ils assurent des déclenchements<br />
et des acquisitions sur seuils de<br />
mesure. On pourra ainsi analyser le signal<br />
ou l’événement déclenchant, ou rechercher<br />
une condition sur des mesures automatiques<br />
(selon le niveau, la durée…). Spécialement<br />
adaptée au terrain, ultra-compact,<br />
avec une autonomie allant jusqu’à 4 heures,<br />
le design du boîtier bénéficie d’une trappe<br />
qui cache l’accès de la carte SD en standard,<br />
destinée à stocker jusqu’à 2 Go de données<br />
supplémentaires (s’ajoutant aux 50 k de<br />
profondeur mémoire). Très pratique sur le<br />
terrain pour transmettre les données à un<br />
PC distant, le mode de communication via<br />
un serveur/client FTP est également présent<br />
sur tous les modèles.<br />
Sièges ergonomiques<br />
pour les ateliers<br />
« L’ergonomie est l’une des nouvelles notions mises en avant<br />
dans l’offre Manutan 2010, pour laquelle nous avons également<br />
créé un label spécifique », déclare Sandrine Marc,<br />
chef de produit chez Manutan. Dans la gamme de mobilier<br />
d’atelier, des sièges, tabourets et assis-debouts sont<br />
ainsi estampillés de ce label. Ces nouvelles gammes permettent<br />
d’éviter les mauvaises postures. Tel est le cas,<br />
par exemple, des « tabourets ergo » équipés d’une large<br />
surface d’assise en forme de selle, qui épousent fidèlement<br />
le corps tout en assurant une grande stabilité essentielle<br />
à l’utilisateur.<br />
LAVAGE – NETTOYAGE<br />
DÉGRAISSAGE<br />
Une gamme complète<br />
de machines et de solutions<br />
de lavage automatiques, semiautomatiques<br />
ou manuelles<br />
En standard,<br />
charges de 40 cm à 3 m.<br />
Aspersion – Immersion<br />
Ultrasons<br />
Tél. : 03 88 80 95 09<br />
contact@mafac.fr – www.mafac.fr<br />
Aspiration et filtration<br />
des brouillards d’huiles,<br />
des brouillards d’émulsion<br />
Dépoussiérage<br />
Filtre à copeaux<br />
Une gamme de filtres<br />
modulaires et de centrales<br />
de filtrations<br />
Tél. : 03 88 80 95 09<br />
contact@arodex.com – www.arodex.com<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />
57
Nouveaux produits<br />
DR<br />
Ultraflux : nouveaux<br />
débitmètres ultrasonores<br />
Minisonic<br />
Le Minisonic 600<br />
et le 2000, débitmètres<br />
industriels<br />
et compteur à ultrasons<br />
d’Ultraflux<br />
offrent une<br />
solution précise<br />
et économique à<br />
la mesure de débit<br />
instantané et<br />
cumulé de liquides<br />
en conduite en charge. Ils répondent à la plupart des besoins<br />
industriels grâce à la technologie exclusive ESC (Echo Shape<br />
Control), véritable autofocus à ultrasons pour un calcul optimisé<br />
de débit. Leur carte électronique leur permet de s’adapter<br />
à la plupart des situations de mesure et cela grâce à une<br />
forte puissance d’émission, à un récepteur très performant en<br />
gain (dynamique de gain jusqu’à 89 dB), à une atténuation du<br />
bruit (+20 à 30 dB au résultat). La gestion numérique avancée<br />
des signaux et mesure permet une grande précision (mesure<br />
de temps de haute résolution de < 0,1 ns). Ils sont compatibles<br />
avec les sondes externes (sans contact avec le liquide, DN<br />
4 à 3 300 mm) et leur installation sur une conduite existante<br />
ne nécessite aucun perçage ni interruption du process. Ils sont<br />
également compatibles avec les sondes intrusives : l’installation<br />
peut être réalisée en charge sans la vidange de la conduite.<br />
Aérosols techniques<br />
Guilbert Express<br />
Guilbert Express a mis au point une gamme complète<br />
de 13 aérosols techniques pour les professionnels et les<br />
particuliers : dégrippant, nettoyant, lubrifiant, détecteur<br />
de fuites, ces aérosols Express ont été élaborés pour<br />
tous types de travaux. La mise au point de ces produits<br />
hautement techniques fait appel à des connaissances<br />
pointues en termes de chimie, de résistance des matériaux<br />
et à la maîtrise des phénomènes microscopiques<br />
(diffusion, arrangement des atomes, recristallisation,<br />
apparition de phases…). Munis d’une valve 360 °C, les<br />
aérosols peuvent être utilisés la tête en bas.<br />
DR<br />
Nouveau sonomètreintégrateur<br />
SC-102<br />
d’ATC<br />
Le sonomètre-intégrateur CESVA SC-102 est<br />
l’instrument idéal pour toutes les mesures<br />
de contrôle et de prévention : sonomètreintégrateur<br />
classique, bruit au poste de<br />
travail, bruit des machines, bruit environnemental,<br />
bruit des véhicules à moteur. Il<br />
est le premier sonomètre qui intègre des<br />
protocoles de mesures en fonction des directives<br />
CE et des normes ISO. Utilisable<br />
avec seulement trois touches, le sonomètre<br />
SC102 mesure, de 28 à 137 dBA en une seule<br />
DR<br />
échelle, simultanément tous les paramètres.<br />
Les résultats sont visibles en temps réel et à la fin de la<br />
mesure sur l’écran graphique de haute résolution d’une<br />
taille de 3,2’’. Existe en classe 1 et en classe 2.<br />
Analyse et<br />
surveillance vibratoire<br />
En complément de sa gamme, 01dB-Metravib distribue<br />
le matériel du fabricant suisse Syscom et plus particulièrement<br />
le système de mesure MR2002. Robuste<br />
et fiable, cette station de mesure comprend une unité<br />
d’enregistrement et des capteurs triaxial ou monoaxial<br />
(vitesse et accélération) spécialement développés pour<br />
les besoins de génie civil. Les vibrations sont enregistrées<br />
en continu et sur seuils par la station. Les données<br />
pourront être analysées par le logiciel View2002,<br />
en adéquation avec les réglementations. En option, il<br />
est possible de compléter le système par un boîtier de<br />
communication et d’alarmes en temps réel. La solution<br />
MR2002/View2002 constitue un système particulièrement<br />
utile dans les sites critiques (hôpitaux, laboratoires<br />
de précision, industrie de haute technologie),<br />
de contrôle des structures de bâtiments et d’ouvrages<br />
d’art, de surveillance vibratoire de l’environnement, de<br />
caractérisation des sols en géotechnique, d’étude d’impact<br />
de travaux de chantiers par forage ou par battage<br />
de palplanches, de pieux, d’analyse sismique…<br />
DR<br />
58<br />
M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
Nouveaux produits<br />
DR<br />
DR<br />
Absence de dépôt<br />
dans les fonds<br />
de cuves de stockage<br />
Axflow a constaté que lors de l’utilisation des hélico-mélangeurs<br />
pour l’élimination des dépôts et poches d’eaux, l’inclinaison des<br />
appareils devait être régulièrement modifiée afin de garantir un<br />
bon balayage du fond du bac et éviter ainsi tout dépôt. Plenty<br />
a développé un système entièrement automatique assurant un<br />
mouvement permanent de l’agitateur et permettant ainsi de garantir<br />
l’absence de dépôts sur le fond des bacs. Proposé avec les<br />
appareils neufs, le dispositif peut être monté sur des appareils en<br />
fonctionnement.<br />
Nettoyage : balais<br />
magnétiques Denios<br />
Dans les ateliers de fabrication<br />
où des métaux sont travaillés,<br />
des résidus métalliques peuvent<br />
s’éparpiller et représenter<br />
un danger. La limaille de fer, les<br />
clous, les vis et les aiguilles mettent<br />
en danger les opérateurs et<br />
les pneus des véhicules. Il arrive<br />
même que ces derniers bouchent<br />
les balayeuses. Les balais<br />
magnétiques Denios captent tel<br />
un aimant les éléments métalliques<br />
et permettent de collecter<br />
des résidus métalliques dans les<br />
joints ou fentes inaccessibles au<br />
simple balai. Par un mécanisme<br />
de relâche de la poignée, la limaille<br />
captée se détache automatiquement du balai. Le balai<br />
dispose d’un manche télescopique pour faciliter son emploi. Pour<br />
couvrir une surface plus large, Denios propose un balai magnétique<br />
qui s’installe sur les fourches d’un chariot élévateur.<br />
Le retour du sac de jute<br />
Les sacs en toile de jute Beaupère sont aujourd’hui encore fabriqués<br />
de la même façon traditionnelle, tressés<br />
et cousus main et ourlés à la gueule<br />
(l’ourlet est cousu sur la partie ouverte<br />
du sac, soit sur la largeur de 68 cm.). La<br />
toile de jute est naturelle et sans traitement,<br />
à la fois biologique et biodégradable.<br />
Supportant des charges jusqu’à 80 kg,<br />
ces sacs sont particulièrement appréciés<br />
pour le stockage et le transport de tous<br />
produits… et on les utilise même pour<br />
construire des digues.<br />
Nettoyage à la<br />
vapeur de puissance<br />
Osprey France développe des systèmes de nettoyage<br />
écologique à vapeur qui éliminent en un<br />
temps record les encrassements les plus résistants<br />
: résidus d’huile, de graisse, de lubrifiant des<br />
machines et installations. Innovation technique,<br />
la commande « Stop & Go » au pistolet permet<br />
le réglage du taux d’humidité de la vapeur par<br />
l’opérateur très simplement. La nouvelle version<br />
de la machine Universe/Dry steamer, unique par<br />
sa puissance, atteint une température de 185°<br />
pour une pression de 30 bars avec une sortie de<br />
vapeur de 3 100 litres/min. Cette capacité permet<br />
d’éliminer rapidement les résidus et salissures, la<br />
vapeur pénétrant dans des endroits que les produits<br />
chimiques atteignent difficilement. Plus le<br />
débit de vapeur est élevé, plus la surface est nettoyée<br />
rapidement. De plus, à cette température, le<br />
procédé est bactéricide. La machine, destinée au<br />
nettoyage dans les endroits plus encrassés, laisse<br />
les surfaces des zones de préparation et de production<br />
propres, sèches et prêtes à l’emploi instantanément.<br />
DR<br />
DR<br />
60<br />
M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
Portes à ouverture<br />
rapide<br />
DR<br />
Les différents types de portes que propose Dynaco,<br />
leader de la technologie des portes à ouverture rapide,<br />
se basent sur 6 propriétés qui tiennent compte<br />
de la norme EN13241-1 : autoréparabilité, résistance<br />
au vent, étanchéité, vitesse, maintenance réduite et<br />
sécurité. L’étendue de l’offre répond à de nombreux<br />
secteur d’activité (fabrication ou distribution alimentaire,<br />
automobile, pharmaceutique, industriel, sidérurgie,<br />
logistique) et aux attentes en matière d’économies<br />
d’énergie, augmentation de la productivité, durabilité,<br />
service de qualité…<br />
Nettoyage :<br />
le floodwasher selon<br />
Laborex<br />
La machine de nettoyage rotative avec turbulences<br />
forcées Laborex (floodwasher appelé « machine FR »),<br />
est spécialement conçue pour le nettoyage, dégraissage,<br />
rinçage et séchage des pièces avec une géométrie<br />
complexe, des pièces avec des trous et perçages<br />
intérieurs, tournage et fraisage, etc. Dans la première<br />
phase, le panier avec les pièces à nettoyer effectue<br />
une rotation complète ou seulement une oscillation<br />
de 180° à gauche et à droite. Après un temps d’aspersion,<br />
la chambre de lavage est isolée pour permettre<br />
le trempage des pièces. Les tuyauteries d’aspersion<br />
sous l’eau dans la chambre de lavage, assurent des<br />
turbulences forcées. La combinaison de nettoyage par<br />
aspersion et les turbulences forcées assurent un nettoyage<br />
très intensif. Pour des applications spécifiques,<br />
il y a la possibilité d’équiper la machine d’une batterie<br />
d’ultrason qui accentue le principe de floodwash.<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />
61
Nouveaux produits<br />
Casques industriels V-Gard édition limitée Coupe<br />
du monde de football 2010<br />
DR<br />
Symboles des richesses de l’Afrique du<br />
Sud (or, diamants, platine…), mais aussi<br />
de la dureté du travail, les casques initialement<br />
de mineurs ont été adoptés par<br />
les supporters du pays une fois transformés<br />
en « makarapas », c’est-à-dire<br />
découpés et peints aux couleurs d’une<br />
équipe. Comme les vuvuzelas, les makarapas<br />
sont un pilier du folklore footbalistique<br />
sud-africain. Le makarapa a<br />
été inventé au début des années 1970<br />
par Alfred Baloyi, un supporter des Kaizer<br />
Chiefs, club de football de Soweto.<br />
Il a, le premier, eu l’idée de découper<br />
et décorer un de ces casques. Le but, à<br />
l’origine, était de protéger les supporters<br />
des bouteilles jetées sur le public,<br />
quand les stades servaient d’exutoire<br />
sous l’apartheid. Aujourd’hui, ils sont<br />
devenus un signe distinctif, quelques<br />
fois très chargé en décoration. Makarapa<br />
signifie « travailleurs émigrés », venus<br />
des pays voisins (Botswana, Zimbabwe,<br />
Lesotho…). Dans le cadre du lancement<br />
de sa gamme de casques en 2010, MSA<br />
a décliné une gamme spéciale de casques<br />
de protection : l’édition V-Gard 500<br />
Coupe du monde 2010 qui permet aux<br />
supporters européens d’arborer les couleurs<br />
de son pays fétiche. Cette édition<br />
limitée est un réel casque de protection<br />
certifié selon la norme EN397. Disponibles<br />
pour les 12 pays européens participants<br />
et pour la Côte-d’Ivoire et l’Algérie,<br />
ces casques sont personnalisés<br />
grâce à la solution MSA Logo express<br />
(tampographie ‘haute qualité”).<br />
Nouvelle gamme de coiffes<br />
et de cagoules légères 3M<br />
Afin de répondre aux besoins de tous les secteurs de l’industrie, 3M<br />
innove avec la série S, une nouvelle gamme de coiffes et de cagoules<br />
légères pour systèmes de protection respiratoire. Cette nouvelle<br />
gamme est composée de quatre coiffes et cagoules munies d’un harnais<br />
standard, et de trois cagoules réutilisables dotées d’un harnais<br />
Premium. La gamme a été conçue pour répondre aux besoins des<br />
utilisateurs des secteurs de la pharmacie, de la chimie, de la pétrochimie,<br />
de l’énergie, des industries mécaniques qu’ils soient confrontés<br />
à un risque d’inhalation de vapeurs ou de particules. Ces protections<br />
peuvent être associées à une unité filtrante à ventilation assistée.<br />
DR<br />
Durcis : le Toughbook CF-31 Panasonic<br />
DR<br />
Le CF-31 Panasonic remplace<br />
le CF-30 qui est devenu<br />
le PC ultra-durci de choix<br />
pour les services publics, les<br />
services d’urgence et les militaires.<br />
Cet appareil, disponible<br />
dans trois modèles différents<br />
(premium, standard<br />
et haut de gamme), semble<br />
bien parti pour poursuivre<br />
son ascension avec une robustesse<br />
augmentée, des<br />
performances améliorées et<br />
une longue autonomie. Dans<br />
les modèles performants et<br />
standard, le processeur Intel<br />
Core i5 avec technologie<br />
vPro fournit une puissance<br />
de traitement semblable<br />
à celle d’un ordinateur de<br />
bureau. Les appareils sont<br />
conçus pour bénéficier des<br />
avantages de la technologie<br />
Intel Turbo Boost et Intel<br />
Multithreading afin d’optimiser<br />
les performances<br />
du processeur. Le modèle<br />
haut de gamme dispose de<br />
la fonction Switchable Graphics,<br />
qui permet aux utilisateurs<br />
de basculer de la<br />
puce graphique dédiée ATI<br />
Mobility Radeon HD 5650<br />
(512 Mo de RAM dédiée)<br />
aux performances graphiques<br />
supérieures, à la carte<br />
graphique interne Intel HD,<br />
pour économiser de l’énergie<br />
en déplacement. Grâce<br />
au boîtier en alliage de magnésium,<br />
à l’intérieur et à<br />
l’extérieur, et aux revêtements<br />
thermo réflecteurs et<br />
anti-rayures de Panasonic,<br />
le CF-31 est le Toughbook<br />
le plus robuste à ce jour. Il a<br />
passé avec succès le test de<br />
chute MIL-STD de 180 cm<br />
et dispose désormais d’une<br />
meilleure protection contre<br />
l’eau, la poussière, les vibrations<br />
et les chocs thermiques<br />
(normes IP65 et MIL<br />
STD 810G). Le prix d’entrée<br />
de ce bijou de robustesse<br />
est situé entre 4 450<br />
et 5 350 euros.<br />
62<br />
M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
DR<br />
Un portable durci<br />
léger et robuste<br />
Avec un poids<br />
de seulement<br />
1,47 kg (et une<br />
batterie de 4<br />
cellules), le nouvel<br />
ordinateur<br />
portable professionnel<br />
durci<br />
de Panasonic est<br />
parfaitement<br />
adapté aux travailleurs<br />
mobiles<br />
ayant des<br />
besoins en saisie<br />
de données<br />
multiples.<br />
Ce Toughbook CFC1 peut être utilisé en mode tablette<br />
ou en mode en coque. Grâce à sa bandoulière ergonomique<br />
laissant les mains libres, il comporte comme<br />
configuration de base, un écran numériseur ou un écran<br />
résistif Multi-Touch qui peut même être utilisé avec<br />
des gants, deux batteries échangeables à chaud ayant<br />
jusqu’à 10 heures d’autonomie en fonctionnement. Un<br />
indicateur de charge de la batterie, visible même lorsque<br />
l’unité est éteinte, avertit l’utilisateur du niveau<br />
de charge.<br />
Lemaitre Sécurité<br />
propose les<br />
chaussures Stanley<br />
La société Lemaitre Sécurité commercialise et fabrique<br />
désormais une très belle collection de chaussures de sécurité<br />
sous la marque Stanley dont elle a repris la licence.<br />
Cette nouvelle gamme de chaussures de sécurité sera disponible<br />
dans tous les magasins où Stanley bénéficie déjà<br />
d’une bonne notoriété pour son outillage.<br />
DR<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />
63
Agenda<br />
Manifestations & Salons<br />
viet<br />
Septembre 2010 Octobre 2010<br />
9 & 10<br />
JOURNÉES DU LEVAGE<br />
Les journées du levage, de<br />
l’élévation de personnes, de la<br />
manutention, et du transport<br />
exceptionnel.<br />
Disneyland, Paris<br />
www.lesjourneesdulevage.fr<br />
Du 28 au 30<br />
SAFI CENTRE 2010<br />
Le salon des équipements, de<br />
l’environnement, de la maintenance,<br />
du process, des services<br />
et de la sous-traitance.<br />
Le rendez-vous industriel et<br />
des services de la région Centre<br />
: fournisseurs de matériels,<br />
produits et services spécialisés<br />
pour l’industrie.<br />
Parc des expositions, Orléans<br />
www.saficentre.com<br />
Du 12 au 14<br />
MAINTAIN<br />
Salon international pour la<br />
maintenance industrielle.<br />
M,O,C, Munich (Allemagne)<br />
www.maintain-europe.com<br />
Les 13 & 14<br />
ENVIRORISK<br />
La 10 e édition du forum d’Envirorisk,<br />
en partenariat avec la<br />
Communauté d’agglomération<br />
Bourges Plus, le CNRI et le pôle<br />
Risques, autour des thèmes de<br />
la prévention et de la gestion<br />
des risques.<br />
Palais d’Auron à Bourges<br />
www.envirorisk-forum.com<br />
Du 17 au 21<br />
IPA / SIAL<br />
Toute la filière agroalimentaire :<br />
IPA, salon international du process<br />
et du conditionnement alimentaire,<br />
se tient avec le SIAL,<br />
salon international de l’alimentation<br />
et d’IN-FOOD, dans le<br />
nouveau hall 7 de Villepinte.<br />
Le mois de la Corrosion<br />
Le Cetim organise un cycle de<br />
6 journées dédiées à la corrosion<br />
Parc des expositions Paris-Nord<br />
Villepinte<br />
www.ipa-web.com<br />
Les 20 & 21<br />
CleanMeca 2010<br />
La 4 e édition du congrès européen<br />
des technologies propres<br />
en mécanique propose un panorama<br />
des éco-entreprises de<br />
la mécanique, des produits et<br />
procédés respectueux de l’environnement.<br />
Lyon – Espace Tête d’Or<br />
www.cleanmeca.org/<br />
Du 28 au 30<br />
ESOPE<br />
Organisé par l’Afiap (Association<br />
française des ingénieurs<br />
en appareils à pression, créée à<br />
l’initiative de CETIM, SNCT et<br />
IS), le congrès européen ESOPE<br />
traite des technologies, codes,<br />
normes et directives européennes<br />
pour les équipements sous<br />
pression fixes et transportables.<br />
Thème général : « Les équipements<br />
sous pression neufs et<br />
en service : harmonisation, développement,<br />
compétitivité ».<br />
Palais des Congrès, Paris Porte<br />
Maillot<br />
www.afiap.org<br />
La corrosion reste toujours un mal industriel<br />
majeur : son coût est estimé à 2 % du produit<br />
brut mondial ! Et ce, en dépit des avancées<br />
scientifiques et des progrès technologiques<br />
spectaculaires accumulés au cours de ces<br />
dernières décennies. Elle est aujourd’hui<br />
responsable d’un grand nombre d’avaries<br />
et touche de nombreux domaines. Ce coût<br />
recouvre l’ensemble des moyens de prévention,<br />
le remplacement des pièces ou ouvrages<br />
corrodés et les conséquences directes<br />
ou indirectes des accidents dus à la corrosion.<br />
Pour y faire face, il s’agit d’abord de<br />
déterminer l’origine des dégradations puis<br />
de proposer des remèdes adaptés. C’est la<br />
charge dévolue à l’expert ou au responsable<br />
qualité. Mais la corrosion revêt des formes<br />
variées et une cause apparaissant évidente<br />
peut masquer un phénomène complexe.<br />
Ainsi à l’occasion des six rendez-vous programmés<br />
en octobre prochain, trois thèmes<br />
clés seront abordés : identifier les différentes<br />
formes de corrosion, connaître les causes<br />
associées à ces différentes formes, mettre<br />
en œuvre une analyse d’avarie pertinente<br />
sur pièce corrodée. Une journée émaillée<br />
de conférences, de visite de laboratoires,<br />
et d’études de cas concrets. Ces journées<br />
auront lieu le 7 octobre à Mulhouse, le 12 octobre<br />
à Saint-Étienne, le 14 octobre à Marseille,<br />
le 19 octobre à Nantes, le 20 octobre<br />
à Orléans, le 21 octobre à Senlis.<br />
Du 28 au 1 er octobre<br />
MICRONORA<br />
18 e salon international des<br />
micro techniques, des multitechnologies<br />
et de la haute<br />
précision. Dans le cadre du salon,<br />
se tiendront, le 29 septembre,<br />
les Assises nationales du<br />
découpage emboutissage.<br />
Micropolis Parc des expositions,<br />
Besançon (Doubs)<br />
www.micronora.com<br />
Attention : afin de s’assurer de<br />
la tenue des manifestations<br />
annoncées, nous invitons nos<br />
lecteurs à se renseigner auprès<br />
des organisateurs avant de<br />
pla nifier une visite.<br />
Technologies propres en mécanique<br />
Congrès CleanMeca 2010<br />
Pour sa 4 e édition, le Congrès européen des<br />
technologies propres en mécanique sort des<br />
murs du Cetim, signe d’une prise en compte<br />
croissante de l’environnement dans les<br />
produits et procédés de la mécanique ainsi<br />
que d’une plus grande ouverture sur l’Europe.<br />
CleanMeca 2010 rassemblera les 20 &<br />
21 octobre 2010, à Lyon - Espace Tête d’Or,<br />
des industriels, des acteurs institutionnels<br />
et scientifiques pour dresser un panorama<br />
allant des éco-entreprises de la mécanique<br />
jusqu’aux produits et procédés plus respectueux<br />
de l’environnement. Le congrès s’articule<br />
autour de 4 thématiques : les éco-entreprises<br />
de la mécanique, l’écoconception des<br />
produits et procédés mécaniques, la valorisation<br />
et l’affichage des performances environnementales,<br />
les technologies pour une usine<br />
plus propre. Une exposition complétera le<br />
congrès en proposant les solutions industrielles<br />
disponibles. Rens. www.cleanmeca.org,<br />
contact : sqr@cetim.fr - tél. : 03 44 67 36 82.<br />
64<br />
M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010
Agenda<br />
Du 26 au 28<br />
Interoute 2010<br />
Salon et congrès des infrastructures<br />
routières et des<br />
transports en milieu urbain et<br />
interurbain.<br />
Parc des expositions, Metz<br />
www.interoute-ville.com<br />
Novembre 2010<br />
Du 2 au 5<br />
EXPOPROTECTION<br />
Le salon de la gestion globale<br />
des risques.<br />
Paris Nord Villepinte<br />
www.expoprotection.com<br />
Du 2 au 5<br />
MAINTENANCE EXPO<br />
- MIDEST<br />
Le salon des solutions de<br />
maintenance, conjointement<br />
au salon de la sous-traitance<br />
industrielle.<br />
Paris Nord Villepinte<br />
www.maintenance-expo.com<br />
Du 22 au 25<br />
MANUTENTION<br />
ÉQUIPEMENTS &<br />
SYSTEMES 2010<br />
Salon biennal international de la<br />
logistique et de la manutention.<br />
En même temps et lieu que le<br />
salon Emballage 2010, « World<br />
Packaging Exhibition ».<br />
Paris Nord Villepinte<br />
www.manutention.com<br />
Maîtrise des risques<br />
La Rochelle reçoit le 17 e<br />
Lambda Mu<br />
L’Institut pour la Maîtrise des Risques (IMdR) tiendra son<br />
17 e congrès Lambda Mu à La Rochelle, Espace Encan, du 5<br />
au 7 octobre 2010 sur le thème « L’innovation et la maîtrise<br />
des risques ». Ce congrès intéresse les principaux secteurs<br />
d’activité : aérospatial, assurances, agroalimentaire,<br />
chimie, énergie, environnement, militaire, nucléaire,<br />
santé, télécommunications, transports… Quelque 400<br />
industriels, scientifiques, universitaires, chercheurs et<br />
étudiants sont attendus lors des trois jours du congrès qui<br />
comportera plus de 180 communications (conférences et<br />
sessions interactives), des ateliers, une exposition industrielle<br />
et des visites techniques en région (usine Alstom<br />
Transport et chantier naval Fountaine Pajot).<br />
Rens. et inscription www.imdr.eu/lm17<br />
Nord – Pas-de-Calais<br />
Rencontres industrielles<br />
de Maubeuge<br />
Les rencontres industrielles régionales qui se tiendront à<br />
Maubeuge le 19 et le 20 octobre 2010 (espace Sculfort et<br />
La Luna) sont consacrées aux technologies de production et<br />
à la métrologie. Elles sont organisées par l’agglomération<br />
Val-de-Sambre et la région Nord - Pas-de-Calais, et le Pôle<br />
d’excellence mécanique en partenariat avec le Symop et les<br />
différents pôles MAUD, UP-Tex et I-Trans.<br />
Rens. www.rencontres-indust-maubeuge.fr<br />
Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619 65
Biblio<br />
> Directive machines<br />
Nouveau manuel sur<br />
la sécurité<br />
Les techniques de sécurité présentes<br />
autour et à l’intérieur<br />
des machines servent avant<br />
tout à protéger les opérateurs<br />
et intervenants des dangers potentiels,<br />
et visent à préserver leur environnement<br />
et la machine elle-même de tout<br />
dommage. S’adressant à toutes les personnes<br />
responsables de la construction,<br />
de l’installation de machines comme de<br />
leur maintenance et de leur entretien,<br />
le nouveau manuel sécurité édité par<br />
Pilz traite de la sécurité fonctionnelle et des aspects y afférents.<br />
Il guidera l’utilisateur dans l’interprétation des principales normes<br />
européennes en vigueur dans le domaine de la sécurité<br />
Machines. Il présente un comparatif pratique des normes et directives<br />
actuelles avec la nouvelle directive Machines qui entre<br />
en application le 29 décembre prochain. Ce manuel donne un<br />
aperçu clair des normes, directives et législations, bref tout ce<br />
que vous devez savoir réuni dans un manuel clair.<br />
> Automobile<br />
L’histoire de<br />
la maison Peugeot<br />
Depuis deux siècles Peugeot a<br />
accompagné la vie des Français<br />
et est devenu un symbole de<br />
la France à l’étranger. Mais qui<br />
est véritablement la Maison Peugeot ? Ce<br />
livre nous le fait découvrir, sans tabous,<br />
de sa fondation à aujourd’hui. Peugeot,<br />
c’est beaucoup plus que des voitures : une<br />
marque qui, depuis deux siècles, accompagne<br />
la transformation industrielle en<br />
France. Pour raconter cette aventure où<br />
se mêlent capitaines d’industrie et paysans<br />
de Franche-Comté ou d’ailleurs devenus ouvriers métallos,<br />
Jean-Louis Loubet dispose d’un matériau unique : les archives<br />
privées de la famille Peugeot. Elles permettent d’écrire<br />
une histoire d’entreprise qui tient souvent du roman vrai. Car<br />
il faut de l’imagination pour passer de la scie à la machine à<br />
coudre puis à la bicyclette et à l’automobile, sans oublier le<br />
confort domestique des Français, ni les contraintes de la mondialisation.<br />
Jean-Louis Loubet, professeur à l’université d’Évry<br />
Val d’Essonne, a consacré une dizaine d’ouvrages à l’histoire de<br />
l’automobile, notamment : Histoire de l’automobile française et<br />
Design et Légendes. (« La maison Peugeot », Jean-Louis Loubet,<br />
éditions Perrin 2009, 588 pages)<br />
Manuel Pilz GmbH & Co. KG<br />
DR<br />
Index des entreprises<br />
et organismes<br />
cités dans ce numéro<br />
01dB-Metravib 58<br />
3M 62<br />
Adobe 17<br />
ADT France 50, 51<br />
AFIM (Association française<br />
des ingénieurs de<br />
maintenance) 11, 43<br />
Aforp 38<br />
Aforp Formation 38<br />
Alk 17<br />
Amonite 8<br />
Artesys International 6<br />
Assetsman 13<br />
ATC 58<br />
Axflow 60<br />
Bosch 10<br />
Bosch Rexroth 56<br />
Calia (laboratoire) 27<br />
Centre d’étude et de recherche<br />
de progrès<br />
14<br />
CFE 15<br />
Chauvin Arnoux 57<br />
Cirrus France 9<br />
Citrix 37<br />
Dekra Formation 41<br />
Denios 60<br />
Dynaco 61<br />
Eau Forte 52<br />
Endress+Hauser 36<br />
ERDF (Électricité réseau<br />
distribution France)<br />
16, 17<br />
Euro Physical Acoustics<br />
13<br />
FIM (Fédération des industries<br />
mécaniques)<br />
5, 11<br />
Fluitec 32, 33<br />
Fuchs 21<br />
GéoLean 42<br />
GEP (Groupement des<br />
entreprises parapétrolières<br />
et paragazeuses)<br />
11<br />
GIFIC 11<br />
GPH-Levalair 22<br />
Guilbert Express 58<br />
Honeywell 9<br />
IESPM 24, 26<br />
In Situ 41<br />
Institut Femto-ST 20<br />
Intermec 50, 51<br />
Jackson Safety 9<br />
Kimberly-Clark 9<br />
KSB 36, 46<br />
Laborex 61<br />
Lemaitre Sécurité 63<br />
MacSema 22<br />
Manuloc 8, 14<br />
Manutan 57<br />
Master Lock 23<br />
Metrix 57<br />
Microsoft 17<br />
Mistras 13, 31<br />
MSA 62<br />
Index des annonceurs<br />
Adeuza 2 e couv.<br />
Aerzen 29<br />
Aforp 47<br />
Calia 7<br />
Carl Software 19<br />
Chauvin Arnoux 25<br />
Cimi 49<br />
Dynaco 39<br />
Eau Forte 13<br />
Expoprotection 63<br />
Gates 4<br />
Impac 12<br />
ITM 3 e couv.<br />
Ksb 10<br />
Mafac 57<br />
<strong>Maintenance</strong> Expo45, 59<br />
Au sommaire<br />
du prochain numéro<br />
Numéro 620 - oct.-nov.-déc. 2010<br />
• SPÉCIAL SALON MAINTENANCE EXPO<br />
• DOSSIER<br />
ERP et GMAO, les outils logiciels<br />
• FOCUS<br />
- Environnement et risques industriels<br />
- Sécurité au travail<br />
- Levage, travail en hauteur<br />
- Interventions spéciales<br />
Mylubricants 10<br />
Navteq 17<br />
Nomadvance 50, 51<br />
Oracle 17<br />
Osprey France 60<br />
Panasonic 62, 63<br />
Pilz 66<br />
Proconseil 55<br />
Profluid 11<br />
SGS Multilab 12<br />
Siveco 9<br />
SKF 9<br />
SNCT 5, 11<br />
Sofradir 10<br />
SPE-Luminus 7<br />
Sperian 9<br />
Stanley 63<br />
Steria 16, 17<br />
STIB (Sté des transports<br />
intercommunaux de<br />
Bruxelles) 15<br />
Syscom 58<br />
Talend 17<br />
Telelogos 51<br />
Titanox Industrie 22<br />
UIC (Union des industries<br />
chimiques) 11<br />
Ultraflux 58<br />
Vinci (groupe) 15<br />
VRcontext International<br />
6<br />
Webdyn 18<br />
Werma 36<br />
Master Lock 11<br />
Mgsa 9<br />
Midest 65<br />
Schneider Electric 35<br />
Sepem 61<br />
Seton 4 e couv<br />
Testo 29<br />
Total Media 53<br />
www.maintenance-entreprise.com<br />
66<br />
M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010