Maintenance & Entreprise n°608
Dossier : Progiciels GMAO et outils logiciels de la maintenance
Dossier : Progiciels GMAO et outils logiciels de la maintenance
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15 euros-Novembre 2008 - N°608<br />
<strong>Maintenance</strong> Expo<br />
Les services à l’industrie<br />
Enjeux techniques et<br />
économiques<br />
Focus<br />
ExpoProtection :<br />
Sécurité au travail<br />
Cahier du management<br />
Les 10 indicateurs de pilotage<br />
de la maintenance<br />
Dossier<br />
Progiciels GMAO<br />
et outils logiciels<br />
de la maintenance
SOMMAIRE<br />
L’actualité<br />
> EDITORIAL<br />
Peut-on encore se passer<br />
d’une GMAO ?............................ 7<br />
> ACTUALITÉS<br />
• Logistique<br />
Un convoi vraiment exceptionnel .......... 8<br />
• Mesure, contrôle et diagnostic<br />
Vu au Forum de l’électronique 2008.......18<br />
• Événement<br />
<strong>Maintenance</strong> Expo 2008.................23<br />
Références<br />
> DOSSIER<br />
PROGICIELS GMAO<br />
• État des lieux.<br />
La GMAO en phase de renouvellement....24<br />
• EAM, la nouvelle panacée................30<br />
• Une GMAO centralisée multisites.........28<br />
• Centrales nucléaires. Un logiciel<br />
pour prévoir le risque de corrosion ........36<br />
> FOCUS<br />
• Entretien. Trois questions à<br />
Antoine Fabre, délégué général Synamap. . 40<br />
• Risque incendie.<br />
Un incendie pour comprendre ............42<br />
• Protéger le corps au travail<br />
Les EPI, une des clés de la sécurité.........44<br />
• Pratique<br />
Gros plan sur l’antichute .................48<br />
• Expoprotection<br />
Une approche globale de la protection....50<br />
> TECHNOLOGIE<br />
• Des gaz au secours des vendanges.........55<br />
> cahier du management<br />
industriel<br />
• Les 10 indicateurs incontournables........57<br />
Magazine<br />
> Nouveaux produits ........62<br />
• Bosch<br />
Plus de 80 nouveautés pour ses 80 ans ....62<br />
• Le produit du mois<br />
Analyseur de réseau et d’énergie..........64<br />
• EPI et sécurité au travail..................67<br />
> L’Agenda.........................80<br />
> BULLETIN D’ABONNEMENT.. . 52<br />
Ce numéro comporte un encart jeté.<br />
Novembre 2008 - M & E - N°608 5
Présent au salon <strong>Maintenance</strong> Expo,<br />
Paris-Nord Villepinte,<br />
Hall 6 – Stand G33
Edito<br />
Les services à l’industrie<br />
Toute correspondance est à adresser à<br />
nos bureaux :<br />
7ter, cour des Petites-Écuries - Paris X e<br />
Tél. 01 70 08 65 45<br />
Fax 01 70 08 65 46<br />
contact@maintenance-industries.com<br />
(La rédaction n’est pas responsable des documents qui<br />
lui sont adressés, sauf demande express, ceux-ci ne sont<br />
pas retournés)<br />
COMITÉ D’ORIENTATION<br />
l Pr A. Aoussat (ENSAM -CPI)<br />
l Mme F. Asensio (AFSM)<br />
l M. P. Cros (FIM),<br />
l M e A.-J. Darmon (avocat au Barreau de Paris)<br />
l Mme D. Eyraud (FIEEC),<br />
l M. Fabiani (SNCT)<br />
l M. Gabriel (ESSTIN-Univ. Nancy I)<br />
l Guy Planchette (IMdR-SdF)<br />
l Pr Tahiri (ENIM, Maroc)<br />
l Pr Zwingelstein (Univ. Paris XII)<br />
RÉDACTION<br />
RÉDACTEUR EN CHEF<br />
Jean-François Romain<br />
jf.romain@presse-industries.com<br />
Ont participé à ce numéro<br />
Stacie Blanquin<br />
Denis Debaecker<br />
Marc Ferretti<br />
Yves Lavina<br />
François Précope<br />
Léo-P.Young<br />
Maquette/secrétariat de rédaction<br />
Philippe Guérin Communication<br />
ÉDITION<br />
EDITEUR<br />
Marc Michon<br />
marc.michon@presse-industries.com<br />
PUBLICITÉ<br />
Patrick Barlier<br />
patrick.barlier@presse-industries.com<br />
Tél. 01 70 08 65 45<br />
N° ISSN : 1154-6433<br />
Commission paritaire n° 0909T86493<br />
Dépôt légal : à parution<br />
Membre du REPM-EMPN (Réseau Européen<br />
de la Presse spécialisée en <strong>Maintenance</strong> – European<br />
Professional <strong>Maintenance</strong> Press Network)<br />
IMPRESSION<br />
Edips Imprimeurs<br />
21800 Dijon Quetigny<br />
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION<br />
Philippe Garnier<br />
philippe-garnier@presse-industries.com<br />
<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong> et <strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />
magazine sont des publications<br />
de Presse Industries <strong>Maintenance</strong>,<br />
SARL au capital de 30 000 euros.<br />
RC : 492 015 6664 RCS Paris<br />
Siège social : 7ter, cour des Petites-Écuries, Paris X e<br />
Prix du numéro : 15 euros<br />
Abonnements : 85 euros<br />
(Etranger : nous contacter)<br />
Presse Industries DGM publie également<br />
Le Journal de la Production et Harvest<br />
Peut-on encore se passer<br />
d’une GMAO ?<br />
Dans la grande majorité des entreprises<br />
industrielles, et quelle que soit leur taille,<br />
les services de maintenance sont tous<br />
dotés aujourd’hui de ces outils logiciels<br />
qui ont su faire la preuve de leur nécessité<br />
pour gérer des équipements de plus<br />
en plus complexes, pour gérer également<br />
des plans de maintenance préventive de<br />
plus en plus sophistiqués. De même que<br />
l’appétit vient en mangeant, le niveau d’exigence<br />
face à ces outils va croissant. On en<br />
attend de plus en plus souvent une communication avec les autres<br />
outils de gestion de l’entreprise, ou un suppport à la mobilité des<br />
interventions.<br />
Quand, dans les GMAO de première génération, il appartenait à<br />
l’opérateur de s’adapter à ce nouvel outil, aujourd’hui les éditeurs<br />
proposent des logiciels à la fois plus puissants et plus simples d’utilisation,<br />
en un mot plus « conviviaux ». Et souvent ces outils sont<br />
paramétrés et ont été préadaptés à tel secteur particulier d’activité.<br />
Vous trouverez dans ce numéro un panorama de ce secteur de la<br />
GMAO désormais en phase de renouvellement. Du point de vue des<br />
éditeurs comme de celui des responsables de maintenance.<br />
À l’occasion du salon ExpoProtection qui se tient cette année conjointement<br />
à <strong>Maintenance</strong> Expo, nous consacrons également un dossier<br />
à la sécurité au travail et aux équipements de protection.<br />
Vous savez que le conseil de prud’hommes peut être saisi dès lors<br />
qu’un désaccord concerne le contrat de travail (CDI, CDD, contrat<br />
d’apprentissage…). Il est compétent pour reconnaître l’existence ou<br />
la validité d’un contrat de travail tout au long de sa durée de vie (litiges<br />
sur les salaires, primes, congés, formation, discrimination…)<br />
et pas seulement lors de sa rupture (licenciement, indemnisation,<br />
clause de non-concurrence…), et même pour un litige opposant deux<br />
salariés. Le conseil de prud’hommes peut même, dans certains cas,<br />
mettre un terme au contrat de travail en lieu et place d’une démission<br />
ou d’un licenciement. C’est la résiliation judiciaire.<br />
Pour toutes ces raisons, il est important de participer à l’élection<br />
des représentants au conseil des prud’hommes dont le scrutin se<br />
tiendra le 3 décembre prochain. On peut voter par correspondance,<br />
et pour les électeurs inscrits à Paris, effectuer son vote par Internet,<br />
entre le 19 et le 26 novembre.<br />
Jean-François Romain<br />
Nous serons présents à Paris Nord Villepinte sur les salons<br />
<strong>Maintenance</strong> Expo, ExpoProtection et Midest du 4 au<br />
7 novembre.<br />
Soyez les bienvenus sur notre espace (hall 6 stand D14).<br />
Ce numéro comporte un encart<br />
Janvier 2008 - M & E - N°60X<br />
7
Actualités<br />
BRÈVES<br />
Buy&Care 2008<br />
Le 2 e salon des<br />
« achats professionnels<br />
responsables » se tiendra en<br />
concomitance avec Pollutec,<br />
du 2 au 5 décembre 2008<br />
à Lyon.<br />
Logistique ><br />
Un convoi vraiment<br />
exceptionnel<br />
L’INRS Lorraine<br />
fête la science<br />
L’Institut national de<br />
recherche et de sécurité<br />
(INRS) ouvre les portes<br />
de son centre de Lorraine<br />
au public à l’occasion<br />
de la fête de la Science les<br />
22 et 23 novembre 2008. Il<br />
présentera une sélection de<br />
ses actions en faveur<br />
de la prévention<br />
des accidents du<br />
travail et des maladies<br />
professionnelles.<br />
Rens. : www.inrs.fr/actus/<br />
JPO2008.html<br />
Aéronautique :<br />
Sogerma cède<br />
Revima<br />
Revima (Caudebec-en-<br />
Caux), spécialiste de la<br />
maintenance des trains<br />
d’aterrissage appartenant<br />
à Sogerma, devrait être<br />
reprise par les dirigeants<br />
Charles Granzka et Christian<br />
Knapp. Sogerma (filiale<br />
EADS) a déjà cédé la<br />
plupart de ses activités de<br />
maintenance à TAT.<br />
D<br />
ans la nuit du 27 au 28 septembre,<br />
LGE, société spécialisée<br />
dans la logistique de produits<br />
industriels lourds, a assuré le convoyage<br />
exceptionnel, par transport ferroviaire,<br />
sur une distance de 150 kilomètres, de la<br />
plus grosse turbine de centrale nucléaire<br />
du monde, conçue par Alstom. Il faut remonter<br />
à plus de 10 ans pour retrouver<br />
le convoyage d’une telle pièce en France.<br />
Le stator d’alternateur nucléaire de près<br />
de 450 tonnes est d’abord convoyé via le<br />
rail sur un wagon spécial de 32 essieux,<br />
de Belfort à Strasbourg, la seconde partie<br />
du convoi étant effectuée par barge depuis<br />
le Rhin jusqu’à la centrale nucléaire<br />
d’Oskarshamn en Suède. À la sortie de<br />
Belfort, une pile de pont a été démontée<br />
et remplacée par une poutrelle métallique<br />
afin de permettre le passage du<br />
convoi. La voie ferrée a été réaménagée<br />
et relevée pour permettre le passage du<br />
convoi au-dessus des rambardes d’un<br />
pont. Le portique du port autonome de<br />
Strasbourg, permettant le transfert du<br />
wagon à la barge, a été adapté, passant<br />
de 350 à 460 tonnes.<br />
Un groupe de projet, monté par Alstom<br />
avec LGE, a étudié et vérifié mètre par mètre<br />
le trajet avec les bureaux d’études de<br />
la SNCF, RFF et la STSI, filiale de la SNCF<br />
chargée des transports exceptionnels. n<br />
Aéronautique ><br />
Sabena technics pour la Défense<br />
La Simmad (Structure intégrée de maintien en condition<br />
opérationnelle des matériels aéronautiques de<br />
la Défense) a confié le MCO et la maintenance NTI<br />
3 et réparation équipements de plusieurs flottes à Sabena<br />
Technics. Le prestataire s’engage pour une durée de quatre<br />
ans, pour les 5 avions DHC 6 Twin Otter, à assurer au départ<br />
de son site de Dinard l’engineering, le soutien technique et<br />
logistique en France et à l’étranger, les visites majeures de<br />
maintenance ainsi que l’entretien des moteurs, hélices et<br />
équipements. Pour la flotte de neuf Mystère XX et pour une<br />
durée de cinq ans et demi, l’assistance technique centrale, la<br />
maintenance des équipements et la fourniture de rechanges<br />
ainsi que les visites de maintenance. Enfin, la maintenance<br />
pour une durée de quatre ans de la flotte de 41 avions Embraer<br />
121 Xingu. n<br />
8<br />
M & E - N°608 - Novembre 2008
SCS 2008 ><br />
Un salon<br />
renouvelé<br />
Le salon SCS Automation &<br />
Control évolue pour son édition<br />
2008 et devient SCS Paris<br />
2008 (du 2 au 5 décembre à Paris-<br />
Nord Villepinte). Mieux ciblé, plus efficace<br />
et mieux orienté vers l’international,<br />
ce salon est l’événement<br />
unique de la performance des process<br />
industriels. Il regroupe en un seul lieu<br />
des solutions électriques, d’automatismes<br />
et de mécatronique, destinées<br />
aux industries, quel que soit leur secteur<br />
d’activité : chimie, pharmacie,<br />
cosmétologie, agroalimentaire, automobile,<br />
aéronautique, emballage,<br />
manutention, industries mécaniques,<br />
OEM, filière papier, énergie, matières<br />
premières… pour présenter des applications<br />
toujours plus innovantes.<br />
Efficacité énergétique et électricité<br />
seront mises en avant. n<br />
Europe ><br />
Une acquisition<br />
pour Spie<br />
aux Pays-Bas<br />
S<br />
PIE<br />
vient d’acquérir Heijmans Industrial<br />
Services (HIS), filiale du groupe<br />
néerlandais de construction Heijmans,<br />
spécialisée en maintenance et génie<br />
mécanique. Les activités de HIS comprennent<br />
la conception, le développement, la rénovation<br />
et l’entretien d’installations mécaniques<br />
pour les secteurs pétrochimie, chimie et sidérurgie,<br />
parmi lesquels Shell et Corus. Heijmans<br />
Industrial Services emploie 335 personnes<br />
sur trois implantations (Rotterdam,<br />
Ijmuiden et Moerdijk) et a réalisé en 2007<br />
un chiffre d’affaires de 70 millions d’euros.<br />
« Cette acquisition qui intervient après le rachat<br />
de Controlec par SPIE Nederland en 2007,<br />
positionne SPIE Benelux dans les cinq premières<br />
entreprises de services multitechnique aux<br />
Pays-Bas », selon Patrick Waterkeyn, directeur<br />
général de la société. n<br />
Actualités<br />
BRÈVES<br />
Infrarouge :<br />
Sofradir aux<br />
États-Unis<br />
Le fabricant de détecteurs<br />
infrarouge Sofradir a<br />
entrepris l’acquisition<br />
d’Electrophysics, fabricant<br />
américain qui viendra<br />
accélérer le développement<br />
de Sofradir et de sa<br />
filiale ULIS sur le marché<br />
américain.<br />
La Corée à<br />
Hanovre<br />
Après le Japon en 2008,<br />
c’est la Corée qui sera le<br />
pays invité de la Foire de<br />
Hanovre en Allemagne, le<br />
grand salon international des<br />
technologies industrielles, du<br />
20 au 24 avril 2009.
Actualités<br />
GFI > Poursuivre les réformes<br />
malgré la conjoncture<br />
Présentant le 1 er octobre la situation<br />
de l’industrie française,<br />
Yvon Jacob, président<br />
du Groupe des fédérations industrielles,<br />
constatait qu’au premier semestre<br />
2008, les principaux indicateurs de l’activité<br />
industrielle ont reflété le ralentissement<br />
économique tant en France<br />
que sur les marchés étrangers. La production<br />
se contracte, la consommation<br />
de produits manufacturés n’augmente<br />
plus, l’investissement plafonne et les<br />
exportations ralentissent. « Mais audelà<br />
des turbulences du moment, nous<br />
nous projetons déjà vers 2009 et 2010.<br />
2009 sera une année de transition. 2010<br />
devrait donner le signal de la reprise. Il<br />
est donc capital de mettre à profit les<br />
prochains mois pour insuffler de la compétitivité<br />
à nos entreprises », indiquait<br />
le président du GFI. Le ralentissement<br />
économique ne doit pas servir d’alibi<br />
à l’immobilisme : « Il est impératif de<br />
poursuivre les réformes structurelles<br />
pour rendre le site France plus compétitif.<br />
C’est indispensable si l’on veut que<br />
notre pays profite à plein de la reprise<br />
quand elle interviendra. » Le GFI attend<br />
des pouvoirs publics qu’ils gardent le<br />
cap des réformes : plus de productivité<br />
et d’efficacité dans la dépense publique,<br />
réforme de la taxe professionnelle, stabilisation<br />
des prélèvements sociaux et<br />
une grande rigueur et cohérence dans<br />
la fiscalité écologique. n<br />
Communication ><br />
SPIE vous embarque sur une île interactive<br />
Sur le site « MySPIE », le groupe<br />
SPIE met en scène l’ensemble de<br />
ses activités sur une île virtuelle<br />
en 3D de 12 km par 9 km. Créé par la<br />
société Bee-Buzziness, cet outil devrait<br />
faciliter le recrutement de plus de 3 000<br />
nouveaux salariés chaque année. Pour<br />
Pascal Omnès, directeur de la communication,<br />
et Thierry Smagghe, DRH, « l’approche<br />
“serious game” de MySPIE permet<br />
de présenter simplement la grande diversité<br />
de nos métiers techniques qui ne sont<br />
pas toujours visibles ni faciles à appréhender,<br />
y compris en interne ». Champion de<br />
la e-communication, Spie a publié un<br />
rapport annuel 2007 en version virtuelle,<br />
premier du genre réellement 100 % développement<br />
durable. Entièrement en<br />
synthèse vocale, il offre un service d’impression<br />
à la demande gratuit (Printon-Demand).<br />
Cette dématérialisation<br />
favorise à la fois la circulation de la documentation<br />
du groupe et la limitation<br />
de l’usage du papier. n<br />
Énergie ><br />
Formation au<br />
photovoltaïque<br />
Pour répondre aux besoins de formation des électriciens aux<br />
applications photovoltaïques, l’Association pour la fomation<br />
professionnelle dans l’équipement électrique (AFORELEC)<br />
vient de réaliser une plate-forme pédagogique sur la terrasse en toiture<br />
du CFA Delépine (Paris XI e ). Apte par sa conception à s’adapter<br />
aux caractéristiques de différents bâtiments et types d’exploitation<br />
(logement, tertiaire, industrie), la plate-forme comprend quatre postes<br />
de travaux pratiques (onduleur, matériel de sécurité électrique<br />
AC et DC, tableau de distribution AC, appareils de mesures et de<br />
connectiques) pouvant accueillir huit stagiaires. Les formations à la<br />
technique, à la mise en œuvre et à la maintenance ont débuté sitôt<br />
l’inauguration, le 19 juin 2008, par Emmanuel Gravier, président de<br />
la CSEEE et Guy Bédier, président de l’AFORELEC. n<br />
AltéAd se dote de<br />
nouveaux moyens<br />
Le groupe AltéAd a signé un nouveau MBO<br />
sur le capital mené avec succès par ses dirigeants<br />
Jean-François Torrès et Jean-Baptiste<br />
Fédide aux côtés d’AtriA Capital Partenaires qui devient<br />
le principal actionnaire. En réinvestissant près<br />
de 85 % de leurs titres, les deux dirigeants gardent<br />
le contrôle. Les investisseurs financiers historiques<br />
IPO, Ouest Croissance et Synergie Finance ont tous<br />
participé au tour de table. La levée de fonds d’un<br />
montant total de 65 M€ sera destinée en partie à<br />
financer les projets de développement futur. Désormais<br />
doté de plus de 90 M€ de fonds propres, le<br />
groupe a obtenu une ligne de financement bancaire<br />
avec le CIO et le LCL pour un montant de 30 M€<br />
dédiée aux opérations de croissance externe. n<br />
10<br />
M & E - N°608 - Novembre 2008
PC portables semi-durcis ><br />
Durabook<br />
impose sa<br />
marque<br />
P<br />
our suivre le développement<br />
mondial<br />
des ventes et<br />
pour simplifer la communication,<br />
les PC portables<br />
semi-durcis du fabricant Durabook seront commercialisés<br />
sous son seul nom de marque qui s’imposera à ses intégrateurs<br />
nationaux (en France Alliance Innov’ Technology).<br />
La gamme est distribuée par des revendeurs spécialisés<br />
sur les marchés spécifiques (industrie, militaire, nautisme,<br />
automobile…) et chez Rue du Commerce pour le marché<br />
grand public. n<br />
Salaires de maintenance ><br />
Les incertitudes<br />
plombent<br />
les hausses<br />
Selon l’enquête publiée par L’Usine nouvelle du 2 octobre,<br />
« les salaires dans l’industrie devraient augmenter<br />
en moyenne de 3,9 % » l’an prochain. Mais la<br />
montée de l’inflation d’une part, les aléas et incertitudes de<br />
la situation économique d’autre part risquent de rogner le<br />
pouvoir d’achat. De l’enquête réalisée par le cabinet Hewitt<br />
pour notre confrère, on relèvera que, pour les fonctions et<br />
métiers de maintenance, les rémunérations globales ont crû,<br />
entre 2007 et 2008, de + 3 % pour le responsable de service<br />
(dont la rémunération est de 51 253 euros en moyenne<br />
dans une grande entreprise et 48 389 dans une PME-PMI),<br />
d’un petit 1 % pour un ingénieur (autour de 50 000 euros<br />
en moyenne, la taille de l’entreprise ayant peu d’incidences)<br />
ou un chef d’équipe de maintenance (39 965 euros en<br />
moyenne en grande entreprise, 36 264 euros en moyenne<br />
entreprise), mais l’augmentation a été de + 3 % pour les<br />
techniciens (entre 35 113 et 29 261 euros en moyenne) et<br />
de + 4 % pour les ouvriers de maintenance (la rémunération<br />
moyenne est de 33 889 euros en grande entreprise et de<br />
29 255 euros en moyenne entreprise). Il s’agit de rémunérations<br />
moyennes calculées qui peuvent connaître des écarts<br />
avec les salaires effectifs en fonction de l’ancienneté, du<br />
secteur ou encore de la région. Les secteurs qui rémunèrent<br />
le mieux sont l’agroalimentaire, l’automobile/aéronautique<br />
(responsable de service maintenance), la construction (ingénieurs<br />
de maintenance). n
Salon SCS Paris 2008 ><br />
Efficacité énergétique<br />
L’efficacité énergétique,<br />
que les puristes<br />
appelleront efficience<br />
énergétique, est l’état de<br />
fonctionnement d’un système<br />
pour lequel la consommation<br />
d’énergie est minimisée<br />
pour un service rendu<br />
maximal. Augmenter son efficacité<br />
énergétique permet<br />
de réduire ses consommations,<br />
à service rendu égal,<br />
et cela entraîne la diminution<br />
des coûts environnementaux,<br />
économiques et<br />
sociaux. Pour arriver à une<br />
maîtrise de l’énergie, un<br />
des principaux objectifs est<br />
l’amélioration de l’efficacité<br />
énergétique. Dans l’industrie,<br />
qui représente 24 % de la<br />
consommation énergétique<br />
française, l’efficacité énergétique<br />
se calcule comme le<br />
rapport entre l’énergie minimale<br />
nécessaire pour assurer<br />
la production et l’énergie<br />
totale consommée par<br />
l’usine. En moyenne, l’efficacité<br />
énergétique d’une usine<br />
est de 41 % : sur 100 kWh<br />
achetés et consommés par<br />
l’usine, 41 kWh sont réellement<br />
utiles à ses processus<br />
de production (source Gimelec).<br />
Les entraînements<br />
et les moteurs représentent<br />
70 % de la consommation<br />
électrique industrielle. Si les<br />
grandes industries ont lancé<br />
le mouvement, il reste<br />
néanmoins beaucoup à faire<br />
auprès des PMI. Produits<br />
et systèmes mécaniques,<br />
électriques et électroniques<br />
à améliorer, régulations et<br />
automatismes, mesures et<br />
monitoring à mettre en place,<br />
telles sont les solutions<br />
que l’on retrouvera à SCS Paris<br />
(du 2 au 5 décembre 2008<br />
à Paris-Nord Villepinte). n<br />
BRÈVES<br />
Nomination<br />
Richard Perrayon,<br />
président de Messer<br />
France<br />
Richard Perrayon succède<br />
à monsieur Walth qui a<br />
rejoint la direction générale<br />
du groupe Messer, le<br />
spécialiste de l’industrie<br />
des gaz industriels.<br />
M. Perrayon (36 ans) est<br />
ingénieur en génie chimique<br />
et titulaire d’un MBA en management. Il a commencé<br />
sa carrière en qualité de chef produit dans un groupe<br />
pharmaceutique avant de rejoindre Messer où il a<br />
occupé différents postes de management opérationnel<br />
et stratégique, puis de direction générale pendant<br />
plus de 11 ans dans des fonctions logistique/achats,<br />
marketing, production, en France et à l’international.<br />
Il a notamment piloté des opérations d’acquisitions et<br />
d’intégrations de sociétés.
Actualités<br />
Design industriel ><br />
Un chariot Still primé<br />
Décerné depuis 1953 par l’Institut français du design,<br />
le Janus de l’industrie 2008 a été attribué au RX70<br />
hybride de Still, un chariot pensé pour le confort du<br />
cariste : cabine suspendue, siège avec amortisseur réglable, large<br />
espace pour les jambes, visibilité exceptionnelle sur la charge<br />
et sur l’environnement de travail. Outre son design, ce chariot<br />
se distingue par une faible consommation en carburant d’où<br />
de faibles émissions de CO 2<br />
, et un taux de recyclage supérieur<br />
à 95 %. n<br />
Reprise d’activité ><br />
CHC service réparation<br />
agréé Parker Denison<br />
S<br />
uite<br />
de la fermeture<br />
du centre de réparation<br />
des pompes et<br />
moteurs à pistons Parker-Denison<br />
de l’usine de Vierzon,<br />
CHC (Conception hydraulique<br />
du Centre) à Mehun-sur-Yèvre<br />
(près de Vierzon) en a récupéré<br />
tous les bancs d’essais (notre photo), les a modernisés et informatisés.<br />
Les réparations sont assurées par d’anciens collaborateurs<br />
du site qui possèdent l’expertise et les qualifications requises.<br />
CHC stocke également tous les composants Denison. CHC qui<br />
assure la réparation des composants, mais également l’installation,<br />
la mise en service et la fourniture des pièces de rechange,<br />
fait partie du Réseau français de l’hydraulique regroupant une<br />
trentaine de sites. n<br />
Stimec rejoint le<br />
groupe belge CMI<br />
L<br />
e<br />
groupe belge Cockerill <strong>Maintenance</strong> & Ingénierie<br />
(CMI) vient de reprendre la société<br />
bourguignonne Stimec (Gueugnon, 71). créé<br />
en 1985, Stimec assure des opérations de maintenance<br />
et d’installation de chaudières et de tuyauteries.<br />
Avec ses 45 professionnels qualifiés et dirigée<br />
par Jean-Claude Chytel, Stimec réalise un CA<br />
de quelque 4 millions d’euros, notamment pour le<br />
compte de clients dans la sidérurgie (ArcelorMittal)<br />
et l’industrie pneumatique (Michelin). Stimec<br />
sera rebaptisé CMI Stimec. Franck Pasqualini, président<br />
de CMI Industry <strong>Maintenance</strong>, se félicite de<br />
consolider ainsi l’implantation du groupe dans le<br />
centre de la France, où CMI remplit depuis 2007 un<br />
contrat de maintenance pour Ugine à Gueugnon. Le<br />
réseau de CMI se répartit en huit pôles (Nord, Est<br />
et Sud de la France, Hainaut et Liège en Belgique,<br />
Luxembourg, Ruhr et Brésil). n<br />
Formation ><br />
Mastère spécialisé Lean management et<br />
amélioration continue<br />
L’ECAM, École d’Ingénieur de Lyon, a développé en partenariat<br />
avec l’entreprise Lean Training, un mastère<br />
spécialisé « Lean management et amélioration continue<br />
». La remise des diplômes de la première promo d’experts<br />
en Lean, a eu lieu le 17 octobre 2008 en présence de M. Koshi<br />
Iiyama, consultant de l’entreprise Lean Training et intervenant<br />
à l’ECAM. Formation professionnelle, l’apprentissage se fait<br />
par alternance, à raison de 432 heures effectuées à l’ECAM,<br />
et 160 jours de stage en entreprises. De nombreuses sociétés<br />
ont ouvert leurs portes pour élaborer des chantiers Kaizen :<br />
Lamberet, EDF, Messier-Bugatti… Au programme de la formation<br />
: la stratégie de l’excellence industrielle (performance,<br />
développement économique intrinsèque au Lean) ; l’observation<br />
et l’analyse des problèmes sur le terrain ; la pratique<br />
et les techniques du Lean ; le Lean management associé aux<br />
comportements de l’homme (savoir-faire et savoir-être). La<br />
promotion 2009 comprend 16 étudiants, contre 7 l’an passé,<br />
notamment des ingénieurs en poste. n<br />
14<br />
M & E - N°608 - Novembre 2008
Actualités<br />
Artema, le Cetim et Thésame à SCS<br />
À<br />
découvrir du 2 au 5 décembre<br />
à SCS Paris 2008, à Paris-Nord<br />
Villepinte, un espace attractif<br />
et dynamique sur les multiples possibilités<br />
qu’offre la mécatronique pour<br />
accroître la performance et la productivité<br />
des équipements industriels. Réalisé<br />
en partenariat avec Artema, le Cetim<br />
et Thésame, cet espace sera organisé<br />
autour de 5 pôles avec notamment le<br />
« concept car » « Filo » de Stile Bertone,<br />
développé en collaboration avec<br />
SKF, un système robot cartésien composé<br />
des trois technologies de Bosch<br />
Rexroth, un outil de prototypage virtuel<br />
proposé par le Cetim, Zigzag un capteur<br />
autonome communicant, des exemples<br />
de réalités virtuelles avec pilotage de<br />
caméra. Également les « 20 minutes<br />
chrono », des conférences rapides pour<br />
faire le point sur l’intégration des capteurs,<br />
les techniques de maintenance<br />
« prédictive » pour plus de disponibilité<br />
des équipements, les méthodes et<br />
outils de conception pour optimiser la<br />
conception des systèmes mécatroniques,<br />
la normalisation. Une session spéciale<br />
en partenariat avec CIM DATA est<br />
consacrée au rôle de la mécatronique<br />
dans la stratégie PLM. n<br />
Bientôt une norme<br />
européenne pour<br />
les plates-formes de transport<br />
S’il existe des directives spécifiques dans certains pays, aucune norme européenne<br />
ne répond actuellement complètement aux exigences en matière de conception<br />
et d’utilisation des plates-formes de transport. C’est pourquoi l’IPAF vient de<br />
s’atteler à la tâche au sein du Comité international des plates-formes sur mâts avec le<br />
groupe de travail « Plates-formes de transport » qui commence le projet de création<br />
d’une nouvelle norme européenne. n<br />
BRÈVES<br />
Manitou se<br />
renforce aux<br />
États-Unis<br />
Manitou a souhaité acquérir<br />
la société américaine GEHL<br />
basée dans le Wisconsin,<br />
fabricant d’équipements<br />
compacts notamment pour<br />
le bâtiment et l’agriculture.
Actualités<br />
> Transmissions<br />
Un facteur méconnu<br />
d’efficience énergétique<br />
Une étude réalisée à l’initiative de Brammer constate que les industries<br />
européennes pourraient encore économiser 13 milliards tout en protégeant<br />
l’environnement.<br />
Un récent sondage<br />
conduit par Brammer<br />
auprès de plus<br />
de 330 sociétés de<br />
dix pays européens révèle que les<br />
industriels ne profitent pas assez<br />
des possibilités d’économies<br />
d’énergie et qu’ils pourraient encore<br />
réaliser plus de 13 milliards<br />
d’euros d’économies. Si une grande<br />
majorité des industriels reconnaît<br />
qu’il est important de réaliser<br />
des économies d’énergie, très<br />
peu sont sensibilisés au potentiel<br />
financier total qu’elles peuvent<br />
représenter. Des potentiels d’économies<br />
d’énergie, pourtant considérables,<br />
dans le fonctionnement<br />
des moteurs, roulements et courroies<br />
utilisés dans les processus<br />
de production sont souvent sousévalués.<br />
Il apparaît que si plus des<br />
trois quarts des sondés pensent<br />
que les économies d’énergie sont<br />
importantes pour leur site et leur<br />
société, seulement 6 % reconnaissent<br />
avoir réalisé toutes les<br />
économies possibles. La plupart<br />
(60 %) planifient ou sont en train<br />
de déployer des actions en ce<br />
sens. Mais seule une infime minorité<br />
considère les systèmes de<br />
transmission comme une source<br />
substantielle d’économie.<br />
Le rôle mésestimé<br />
des transmissions<br />
L’enquête démontre que 78 % des<br />
différents responsables se concentrent<br />
sur les économies d’énergie<br />
des processus de production, mais<br />
59 % ne considèrent pas les moteurs<br />
comme étant des sources<br />
d’économies. Pour rappel, d’après<br />
le Carbon Trust britannique, les<br />
moteurs représentent en moyenne<br />
65 % de la facture énergétique<br />
d’un site de production. Les calculs<br />
réalisés par Brammer à partir de<br />
« Les moteurs représentent<br />
en moyenne 65 % de la<br />
facture énergétique d’un<br />
site de production »<br />
l’enquête et des données du Carbon<br />
Trust démontrent que l’installation<br />
de moteurs et systèmes de<br />
transmission avec une efficacité<br />
énergétique supérieure de 15 %<br />
pourrait entraîner une économie<br />
de 7,39 milliards d’euros (équivalent<br />
à 47,27 millions de tonnes de<br />
CO 2<br />
par an en Europe), des résultats<br />
bien supérieurs aux estimations<br />
de la majorité des industriels<br />
sollicités.<br />
Cela signifie que le potentiel<br />
annuel d’économie d’énergie<br />
serait au minimum de 13 milliards<br />
d’euros pour les fabricants<br />
européens soit une économie de<br />
plus de 90,5 millions de tonnes<br />
de C0 2<br />
. Alors que l’industrie représente<br />
40,9 % de la consommation<br />
d’électricité et 37 % de<br />
la consommation de gaz naturel<br />
au sein de l’Europe des 27, cela<br />
Focus<br />
pourrait permettre une contribution<br />
non négligeable aux économies<br />
globales d’énergie.<br />
M. Fraser, DG du groupe Brammer,<br />
remarque que « les fabricants<br />
européens subissent de plus<br />
en plus de pression pour atteindre<br />
les nouveaux objectifs environnementaux<br />
et réduire<br />
les émissions de<br />
gaz à effet de serre.<br />
Concrètement,<br />
les responsables<br />
de production ou<br />
de maintenance<br />
reconnaissent leur<br />
responsabilité et<br />
sont certains de<br />
faire le maximum<br />
dans cette direction, mais notre<br />
enquête révèle qu’ils pourraient<br />
encore faire mieux ». Notamment<br />
en ayant recours à des produits<br />
de transmission de nouvelle génération…<br />
F. P.<br />
Dédié maintenance<br />
Dirigée en France par Philippe Hervieux et basée<br />
à Nozay (91), Brammer fournit des produits destinés<br />
à la maintenance des outils de production<br />
(roulements, réducteurs et motoréducteurs, mouvements<br />
linéaires, courroies et poulies, chaînes<br />
et roues dentées, moteurs, produits d’étanchéité…)<br />
ainsi qu’une gamme complète d’outillages<br />
manuels ou électriques, d’accessoires de maintenance,<br />
d’adhésifs et de lubrifiants, ainsi que<br />
des équipements de protection individuelle.<br />
Novembre 2008 - M & E - N°608 17
Actualités<br />
> Mesure, contrôle et diagnostic<br />
Vu au Forum<br />
de l’électronique 2008<br />
Le Forum de l’électronique et Mesurexpo se tenaient du 30 septembre au<br />
2 octobre à Paris Nord Villepinte. Nous avons remarqué…<br />
L<br />
e distributeur de<br />
compo sants électroniques<br />
et industriels<br />
Radiospares participait<br />
au Forum de l’électronique avec<br />
13 partenaires fabricants (Osram,<br />
ISO-Tech, Souriau, Tyco Electronics,<br />
FCI, Kemet, Vishay, muRata,<br />
Microchip, Omron, Epcos, Molex,<br />
eao) sur un stand de 260 m²<br />
aménagé dans un cadre spacieux<br />
et convivial. « Nous souhaitons<br />
non seulement bien accueillir nos<br />
clients, mais, en plus, nous tenons<br />
fortement à soutenir le salon en<br />
renforçant notamment la présence<br />
des fabricants », précisait Didier<br />
Goguelin, P-DG de Radiospares.<br />
La société anime des conférences<br />
gratuites sur des sujets liés au<br />
développement durable, les solutions<br />
e-commerce, le soutien au<br />
design et les préséries.<br />
Analyse des<br />
vibrations<br />
des turbomachines<br />
Fort de sa longue expérience dans<br />
les analyseurs de vibration portables<br />
et dans les solutions de tests<br />
en bruit et vibration, Oros offre<br />
une nouvelle solution pour l’analyse<br />
des vibrations pour des tests<br />
de validation, de détermination<br />
de signature et de toute autre<br />
opération de diagnostic, solution<br />
présentée sur ASME Turbo Expo à<br />
Berlin en juin dernier avant présentation<br />
à Paris à Mesurexpo.<br />
ORBIGate s’adresse aux techniciens<br />
et ingénieurs travaillant<br />
dans les turbines, compresseurs,<br />
pompes, boîtes de vitesses ou<br />
toute autre turbomachine qui<br />
rencontrent des problèmes de vibration<br />
sur leurs lignes d’arbres et<br />
leurs paliers. Elle intéresse aussi<br />
les acteurs de centrale électrique,<br />
plate-forme chimique ou centre<br />
de services sur turbomachines.<br />
Dorénavant, les orbites, gaps,<br />
diagrammes de Bode et autres<br />
fonctions n’auront plus de secret<br />
pour les utilisateurs.<br />
Scanner en ligne<br />
infrarouge Raytek<br />
MP 150<br />
Le scanner en ligne Raytek<br />
MP150 a été conçu pour surveiller<br />
la température en continu<br />
sur les procédés défilants. Grâce<br />
à sa vitesse de scrutation élevée<br />
(150 Hz), le MP150 scanne la surface<br />
de procédés très rapides à<br />
raison de 150 lignes par seconde.<br />
Avec une résolution optique de<br />
150:1 et la possibilité d’obtenir<br />
jusqu’à 1 024 points de mesure<br />
sur une même ligne, il peut détecter<br />
la moindre anomalie en<br />
temps réel. Il est équipé d’un laser<br />
linéaire rouge pour mieux viser<br />
la cible. Il dispose également<br />
d’une interface OPC, Ethernet<br />
TCP/IP et d’une communication<br />
par fibre optique pour environnements<br />
difficiles. Un logiciel très<br />
puissant permet la configuration<br />
à distance du scanner, l’enregistrement,<br />
l’analyse et la représentation<br />
graphique des mesures. Les<br />
informations peuvent être sauvegardées<br />
sous format TIF, .JPEG<br />
ou « Movie clip », ce qui facilite<br />
l’échange des données dans le<br />
cadre de la documentation du<br />
procédé. Plusieurs modèles, selon<br />
leurs longueurs d’onde et leurs<br />
étendues de mesure, conviennent<br />
pour des applications dans l’industrie<br />
de fabrication du verre, du<br />
plastique, du métal, du papier, du<br />
textile, du ciment…<br />
Testeur<br />
d’installations<br />
électriques<br />
Le testeur d’installation NFC<br />
15-100 Fluke 1653 est un outil<br />
simple et robuste qui permet de<br />
contrôler rapidement et efficacement<br />
la conformité des installations.<br />
Il est doté de nombreuses<br />
fonctions : contrôle d’isolement,<br />
mesure de terre sans piquets<br />
(mesure de boucle de terre) et<br />
sans disjonction, mesure de terre<br />
avec planter de piquets (kit de piquets<br />
de terre ES165X et logiciel<br />
FVFSC2 en option), contrôle de<br />
continuité de terre, test des disjoncteurs<br />
différentiels, mesure de<br />
tension et fréquence, indicateur<br />
de sens de rotation de phase. Les<br />
testeurs sont munis d’une mémoire<br />
interne de 500 mesures<br />
et d’une interface PC.<br />
En 2009, le Forum de l’électronique,<br />
Mesurexpo, Opto et Vision<br />
Show se dérouleront de nouveau<br />
à Paris Nord Villepinte du 6 au<br />
8 octobre. F. P.<br />
18<br />
M & E - N°608 - Novembre 2008
Événement<br />
<strong>Maintenance</strong> Expo 2008<br />
Le salon de toutes les maintenances vous attend du 4 au 7 novembre 2008 à<br />
Paris-Nord Villepinte. Avec, cette année, de nouveaux acteurs de référence.<br />
Événement national de<br />
la filière maintenance<br />
organisé par Reed Expositions<br />
en partenariat<br />
avec l’Association française<br />
des ingénieurs et responsables<br />
de maintenance (Afim), <strong>Maintenance</strong><br />
Expo 2008 annonce la<br />
présence de plusieurs entreprises<br />
de référence. De nombreuses<br />
conférences et animations de<br />
qualité permettront également<br />
aux 5 000 visiteurs attendus de<br />
découvrir les dernières nouveautés<br />
d’une activité en constante<br />
évolution.<br />
Tous les secteurs de la maintenance<br />
seront de nouveau présents<br />
cette année. Les éditeurs<br />
de logiciels dédiés (GMAO, aides<br />
au diagnostic…) sont de nouveau<br />
les plus nombreux avec près de<br />
40 % de la surface d’exposition,<br />
nous confiait récemment Annick<br />
Turpaud, DA de la division industries.<br />
Le deuxième secteur devrait<br />
être l’ingénierie et le conseil, suivi<br />
de la fourniture de produits et<br />
outillages et du secteur de l’énergie<br />
et des « utilités » avec, pour la<br />
première fois, Schneider Electric<br />
venu présenter son offre vaste<br />
de solutions, produits et services<br />
en distribution électrique et<br />
automatismes.<br />
Enjeux<br />
technologiques,<br />
économiques<br />
et sociaux<br />
Cette année encore, le salon<br />
propose de découvrir les toutes<br />
dernières innovations technologiques<br />
et méthodologiques, produits<br />
et équipements, et de faire<br />
le point sur les évolutions et les<br />
enjeux économiques et sociaux<br />
liés à la maintenance. Un large<br />
programme de conférences est<br />
ainsi proposé : « Sécuriser la distribution<br />
de l’énergie électrique<br />
sur mon site pour sécuriser mon<br />
process de production » avec Éric<br />
Restani (Schneider Electric France)<br />
et le témoignage de donneurs<br />
d’ordres (le 5 novembre à 9 h 45) ;<br />
« La GMAO mobile adaptée aux<br />
besoins des sous-traitants de<br />
maintenance industrielle » avec<br />
Philippe Lefaivre (Houghton) et<br />
Mikael Arnaud (Carl Software), le<br />
5 novembre à 12 h 15 ; « De la gestion<br />
tableur à Axel GMAO : évoluez<br />
rapidement et efficacement<br />
vers une gestion Web de votre activité<br />
maintenance », un retour<br />
d’expérience d’un client du secteur<br />
agroalimentaire avec Xavier<br />
Juhel (DIMO Gestion), le 5 novembre<br />
à 14 heures ; « La GMAO<br />
appliquée au domaine spatial »<br />
avec Yves Sandre, responsable<br />
maintenance adjoint des bancs<br />
d’essais (SNECMA Vernon, division<br />
Moteurs spatiaux) et Thierry<br />
Creuzenet (Carl Software), le<br />
6 novembre à 12 h 30 ; « Externaliser<br />
des prestations de maintenance<br />
: bénéfices, risques et<br />
contraintes », une table ronde<br />
animée par Jean-François Romain<br />
(revue <strong>Maintenance</strong> et <strong>Entreprise</strong>),<br />
avec Yves Lavina, Mohammed<br />
Abdesslam (Cabinet Proconseil)<br />
et Daniel Bienne (Cooper Standard),<br />
le 6 novembre à 15 heures<br />
; « Simulation 3D et validation<br />
de planning pour la maintenance<br />
et l’installation » avec Damien<br />
Viguie, Units Quality Manager<br />
(Alstom Power Systems) et Marie-Julie<br />
Pecoult, responsable Business<br />
Unit 3D (4D Concept), le<br />
7 novembre à 10 h 30.<br />
<strong>Maintenance</strong> EXPO accueille<br />
également le 20 e Forum national<br />
de la maintenance, organisé<br />
par l’Afim qui aura pour thème<br />
cette année « Connaissances,<br />
Méthodes et Technologies : clés<br />
du succès et du progrès en maintenance<br />
». Notez que le salon se<br />
tient conjointement à MIDEST,<br />
n° 1 mondial des salons de soustraitance<br />
industrielle et à Exporpotection,<br />
le salon de la gestion<br />
globale des risques.<br />
Novembre 2008 - M & E - N°608 21
Événement<br />
> Enquête<br />
Quelle organisation<br />
pour la maintenance<br />
M<br />
aintenance & <strong>Entreprise</strong><br />
s’est associée<br />
à <strong>Maintenance</strong><br />
Expo (Reed Exposition)<br />
pour réaliser une enquête auprès<br />
des responsables de maintenance<br />
sur leur organisation et leur<br />
politique d’investissement. Sur<br />
un échantillon, représentatif de<br />
tous les secteurs, de 388 professionnels<br />
ayant répondu, assurant<br />
la maintenance des équipements<br />
industriels mais aussi des bâtiments<br />
(39 %), voire des véhicules<br />
et autres, un tiers (31 %) revendique<br />
la décision finale dans<br />
le choix des produits et solutions<br />
et la majorité (56 %) participe à<br />
la décision. Seuls 13 % participent<br />
uniquement au cahier des<br />
charges. Le service maintenance<br />
est généralement rattaché à la<br />
direction technique et production<br />
de l’entreprise (41 % des<br />
cas) ou à la direction générale<br />
(28 %), plus rarement aux directions<br />
méthode, logistique ou<br />
qualité.<br />
Si 70 % des professionnels de<br />
maintenance se connectent régulièrement<br />
à Internet pour rechercher<br />
des informations concernant<br />
leur fonction, 46 % lisent aussi<br />
régulièrement la presse technique<br />
généraliste et 38 % les revues<br />
spécialisées en maintenance.<br />
Sujet de satisfaction pour nous,<br />
<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong> vient<br />
en 3 e position (26 %) des magazines<br />
lus régulièrement, juste<br />
après les généralistes Usine nouvelle<br />
(51 %) et Industries & Technologies<br />
(28 %).<br />
Un quart des répondants avouent<br />
ne pas être membres d’une association<br />
professionnelle, soit qu’ils<br />
ne jugent pas cela utile (42 %)<br />
soit qu’ils n’en connaissent pas<br />
(58 %) : du grain à moudre pour<br />
nos amis de l’AFIM et des associations<br />
régionales…<br />
Concernant la majorité de leurs<br />
prestataires, les services maintenance<br />
ne jouent pas nécessai-
<strong>Maintenance</strong> Expo 2008<br />
rement la proximité : 38 % ont<br />
retenu des prestataires d’envergure<br />
nationale, 37 % des prestataires<br />
de la région, 26 % du département<br />
et 4 % viennent de<br />
l’étranger.<br />
Jusqu’à un quart<br />
d’activité soustraitée<br />
Avec Internet<br />
et la presse<br />
spécialisée,<br />
le salon<br />
professionnel<br />
demeure un<br />
moyen privilégié<br />
d’information<br />
pour le<br />
responsable de<br />
maintenance<br />
Si le nombre de prestataires doit<br />
demeurer stable dans la moitié<br />
des cas (55 %), il devrait croître<br />
pour un tiers des entreprises<br />
(32 %) et diminuer dans seulement<br />
13 % des cas. Les prévisions<br />
d’investissements évoluent sensiblement<br />
dans les mêmes proportions<br />
(en augmentation dans<br />
32 % des cas, stables pour 58 %<br />
et en diminution pour 10 %).<br />
Peu d’entreprises ont entièrement<br />
externalisé l’activité maintenance<br />
(2,6 % de notre échantillon),<br />
mais peu d’entreprises<br />
ne sous-traitent toujours aucune<br />
part de leur activité maintenance<br />
(7 %). La majorité des<br />
entreprises sous-traitent jusqu’à<br />
un quart de l’activité maintenance<br />
(54 % des répondants),<br />
voire jusqu’à la moitié de cette<br />
activité (18 %).<br />
Le budget des achats des services<br />
maintenance de notre échantillon<br />
est très hétérogène (de<br />
10 000 à plus de 200 000 euros),<br />
à l’image de la diversité des entreprises<br />
interrogées (grandes<br />
entreprises réalisant un CA de<br />
plus de 150 millions d’euros pour<br />
30 % des cas, PME-PMI réalisant<br />
un CA de moins de 1,5 million<br />
d’euros et tous les seuils intermédiaires).<br />
Enfin concernant <strong>Maintenance</strong><br />
Expo, sa tenue conjointe à Midest<br />
(salon international de la<br />
sous-traitance industrielle) est<br />
plébiscitée par plus de 84 % des<br />
professionnels interrogés qui<br />
considèrent le rapprochement<br />
comme intéressant.
Progiciels GMAO<br />
> État des lieux<br />
La GMAO en phase de<br />
renouvellement<br />
La GMAO s’est adaptée aux exigences de l’entreprise et aux besoins de<br />
la maintenance : davantage de sous-traitance de spécialité, des installations<br />
de plus en plus complexes, un niveau technique de plus en plus élevé.<br />
Mais parmi les logiciels disponibles, doit-on préférer ceux qui sont<br />
référencés dans son secteur d’activité ou les solutions plus généralistes<br />
promettant simplicité de mise en œuvre et d’exploitation ? Panorama<br />
de l’offre et des développements à venir…<br />
Rares sont les éditeurs<br />
présents sur le marché<br />
de la GMAO depuis<br />
plus de 20 ans.<br />
Ainsi Cipros International, éditeur<br />
d’Easycam : après des années de<br />
silence, son dirigeant Gilbert Fellini<br />
a décidé de devenir l’un des<br />
leaders du marché de la GMAO…<br />
Un marché marqué surtout par<br />
la concentration des acteurs : Datastream<br />
racheté par Infor, MRO<br />
Software par IBM, plus récemment<br />
la fusion d’Indus et de MDSI<br />
donnant naissance à Ventyx.<br />
Que se passe-t-il<br />
dans le monde des<br />
GMAO ?<br />
« L’année fiscale 2008 est marquée,<br />
pour les solutions EAM, par un revenu<br />
en forte hausse », indique Jean-<br />
Benoît Nonque, directeur solution<br />
enterprise asset management chez<br />
Infor, « en raison essentiellement<br />
des ventes croisées : les clients Infor,<br />
précédemment utilisateurs des<br />
solutions de finance ou d’ERP, ont<br />
souhaité étendre celles-ci vers la<br />
GMAO ». En l’occurrence vers la<br />
solution Infor EAM qui permet<br />
de gérer les actifs, les patrimoines<br />
immobiliers, les contrats de<br />
service et de bénéficier de l’expertise<br />
des spécialistes de ce qui<br />
fut Datastream.<br />
Passant de MRO Software à IBM,<br />
« Maximo Enterprise Asset Management<br />
» a été intégré dans le<br />
« brand » Tivoli qui, historiquement,<br />
fournissait des solutions de<br />
mesure de disponibilité et de performance<br />
dans l’environnement<br />
informatique. « Aujourd’hui, ITM<br />
(IBM Tivoli Monitoring) est positionné<br />
dans une activité de Service<br />
Management intégrant l’offre<br />
Maximo », détaille Serge Flandre,<br />
Tivoli Maximo Sales Manager,<br />
IBM France : « Celle-ci se décline<br />
en deux plates-formes s’appuyant<br />
sur le même socle technologique :<br />
Maximo EAM for IT pour l’environnement<br />
informatique qui coexiste<br />
avec l’offre Tivoli, et Maximo EAM<br />
pour la gestion des actifs techniques<br />
dans les domaines de l’énergie,<br />
des transports et du manufacturing.<br />
On observe une tendance<br />
vers la convergence de ces deux<br />
plates-formes. » Ce sont six « Industrie<br />
Solutions » verticales qui<br />
ont été développées sur Maximo<br />
EAM, pour le nucléaire, le transport<br />
qui intègre le MCO des flottes,<br />
la pharmacie, le gouvernement,<br />
les applications « energy<br />
& utilities » [transport et distribution],<br />
et les applications « oil &<br />
gas » [de l’extraction du pétrole à<br />
la pompe à essence]. « Des fonctions<br />
de gestion de configuration<br />
existent pour les avions ou les hélicoptères,<br />
précise Ludovic Thieux<br />
(avant-vente Maximo), elles proviennent<br />
du rachat de Raptor par<br />
MRO Software en juillet 2004. Ce<br />
progiciel est intégré dans la plateforme<br />
Maximo sous le nom d’Asset<br />
Configuration Manager. » Sur<br />
chacune des Industry Solutions<br />
est développée la fonction de<br />
Service Provider qui permet au<br />
client d’IBM (souvent de grands<br />
comptes, dans le cadre de projets<br />
d’envergure) d’exploiter Maximo<br />
au service de ses fournisseurs ou<br />
de ses clients. « Un client peut<br />
établir la demande d’un service<br />
choisi dans un catalogue de services<br />
intégré, voire établir une demande<br />
exceptionnelle qui donnera<br />
lieu à un devis. » Autre fait<br />
saillant, une forte croissance, le<br />
doublement des équipes de laboratoire<br />
et un CA qui, au dire de<br />
Serge Flandre, représente 15 %<br />
d’un marché total estimé à 2 mil-<br />
24 M & E - N°608 - Novembre 2008
liards de dollars selon ARC Advisory<br />
Group.<br />
Pour sa part, Oracle qui dispose<br />
de trois ERP (e-Business Suite,<br />
Peoplesoft, JD Edwards) et les<br />
maintient « ad vitam aeternam »<br />
construit depuis 2002 des solutions<br />
de maintenance et de gestion<br />
de patrimoine avec de surcroît<br />
les atouts tirés du rachat<br />
de Hyperion, société positionnée<br />
sur l’analyse et le décisionnel lui<br />
permettant de satisfaire des règles<br />
métiers complexes, réaliser<br />
des simulations sur le moyen et<br />
le long terme, établir des indicateurs,<br />
etc. « Nous avons également<br />
acheté Autovue, spécialiste<br />
de la gestion documentaire avancée<br />
qui renforce notre solution de<br />
gestion des actifs », ajoute Philippe<br />
Salvi, consultant solution chez<br />
Oracle. Sans oublier la brique issue<br />
du rachat de Siebel (gestion<br />
de la relation client) qui apporte<br />
des éléments pertinents pour les<br />
centres d’appel et la mobilité des<br />
techniciens de maintenance.<br />
Philippe Salvi,<br />
consultant<br />
solution chez<br />
Oracle.<br />
Bernard<br />
Decoster,<br />
fondateur et<br />
directeur de<br />
DSDSYSTEM.<br />
« La gestion de la réglementation<br />
(de la DRIRE pour les sites Seveso,<br />
de l’UTAC pour l’industrie automobile,<br />
ou les normes FDA pour l’industrie<br />
agroalimentaire ou pharmaceutique)<br />
est intégrée dans notre<br />
solution Altaïr », déclare Bernard<br />
Decoster, fondateur et directeur de<br />
DSDSYSTEM qui annonce un taux<br />
de croissance de +30 % de son chiffre<br />
d’affaires, taux identique à celui<br />
d’Apisoft International. D’autres<br />
éditeurs annoncent de bons résultats<br />
: Corim (CA : 1,7 M€), ou encore<br />
Carl Software qui enregistre<br />
14 % de croissance, un chiffre d’affaires<br />
de 6,152 M€, et la 11 e année<br />
de croissance consécutive, avec<br />
9,4 % de rentabilité nette. « Pour<br />
la 2 e année consécutive, nous sommes<br />
le premier éditeur spécialisé en<br />
France en GMAO et asset management,<br />
se félicite son Éric Bonnet,<br />
nous avons obtenu la meilleure cotation<br />
de la Banque de France, 3++.<br />
Seules 5,2 % de toutes les entreprises<br />
en France ont obtenu cette<br />
cotation qui juge de la capacité de<br />
l’entreprise à tenir ses engagements<br />
financiers sur trois ans. »<br />
Parmi les secteurs en croissance,<br />
c’est dans celui de la santé que l’on<br />
trouve les utilisateurs les plus en<br />
plus pressés d’installer une GMAO<br />
pour la maintenance des hôpitaux<br />
et de leur matériel biomédical. Ainsi<br />
Dimo Gestion a intégré son Axel<br />
GMAO au système d’information<br />
de différents hôpitaux tels que le<br />
CHD de Vendée. On trouve Easycam<br />
(Cipros) au centre hospitalier<br />
de Versailles, tandis que Siveco<br />
peut se targuer d’avoir été référencé<br />
par la centrale d’achats de<br />
l’hospitalisation privée et publique<br />
qui a validé Coswin 7i.<br />
Le secteur de l’énergie sollicite également<br />
les éditeurs de solutions<br />
d’Asset Management. Ventyx, MRO<br />
Software, SAP étaient en lice sur<br />
l’appel d’offres d’EDF pour la maintenance<br />
de ses centrales nucléaires<br />
(nous vous dévoilerons le mois<br />
prochain qui a été retenu).<br />
On se souvient d’autre part de<br />
la position forte de Datastream<br />
(aujourd’hui Infor) auprès de la<br />
Sonatrach. Oracle de son côté est<br />
Éric Bonnet,<br />
président<br />
de Carl<br />
Software.<br />
sollicité par les grands de l’énergie…<br />
« Nous sommes parvenus à maturité<br />
en gestion de maintenance<br />
avec des logiciels permettant<br />
l’analyse AMDEC, l’élaboration de<br />
plans de maintenance, la création<br />
d’ordres de travail… », note Philippe<br />
Salvi (Oracle) qui observe<br />
la montée de systèmes informatiques<br />
graphiques et de SIG (systèmes<br />
d’information géographique)<br />
en réponse à la demande<br />
des techniciens itinérants comme<br />
des gestionnaires de patrimoines<br />
souhaitant des moyens de workflows<br />
et de recherches multicritères<br />
pour la gestion des OT, de<br />
tableaux de bord pour superviser<br />
l’activité de maintenance.<br />
Des évolutions<br />
techniques<br />
et fonctionnelles<br />
majeures<br />
Laurent Menoret souligne que,<br />
chez Apisoft International, « plus<br />
de 300 nouvelles évolutions (mineures<br />
ou majeures) sont apparues<br />
depuis 2007 dans la GMAO Opti-<br />
Maint : la gestion des mouvements<br />
qui permet de tracer entre autres<br />
la gestion des réparables, la TPM<br />
avec une gestion très simple de la<br />
maintenance de premier niveau, la<br />
journalisation des données qui permet<br />
de répondre à la norme FDA<br />
Novembre 2008 - M & E - N°608<br />
25
Progiciels GMAO<br />
Olivier Dupont,<br />
directeur des<br />
ventes pour<br />
l’Europe du Sud,<br />
Ventyx.<br />
21 CFR part 11, la numérotation<br />
automatique des éléments, la personnalisation<br />
des écrans de gestion<br />
des interventions… »<br />
Chez Carl Software, la solution<br />
native Internet Carl Source s’avère<br />
un succès avec des références<br />
comme ERDF (Électricité Réseau<br />
Distribution France) dans le cadre<br />
du projet AMM (Advanced Meter<br />
Management) de compteur intelligent.<br />
Mené par Atos Origin,<br />
ce projet vise au remplacement,<br />
d’ici 2017, des compteurs EDF par<br />
des compteurs communiquant<br />
avec une base centralisée. « Les<br />
35 millions de compteurs seront<br />
identifiés dans l’application Carl<br />
Source avec leurs caractéristiques<br />
et une bonne partie des relevés à<br />
distance transitera par notre solution,<br />
ainsi que les alertes générées<br />
par les compteurs en cas de problème<br />
et les comptes rendus d’interventions<br />
», signale Éric Bonnet,<br />
PDG de Carl Software.<br />
Avec Maximo 7 (chez IBM) sorti<br />
en juin 2008, arrive la gestion des<br />
assets linéaires : câbles électriques,<br />
fibre optique, tuyauteries,<br />
les routes et les voies ferrées, les<br />
canalisations d’eau… en y intégrant<br />
un SIG (société ESRI). Par<br />
ailleurs, la gestion documentaire<br />
sera renforcée avec l’intégration<br />
de l’offre FileNet Content Manager<br />
d’IBM dans Maximo. De<br />
nouvelles fonctionnalités apparaissent<br />
dans la gestion des interventions,<br />
pour le contrôle de flux<br />
(chaînage conditionnel des interventions).<br />
Enfin, une nouvelle solution<br />
de GMAO « simplifiée »<br />
va s’adresser aux PME/PMI, aux<br />
collectivités locales, comme aux<br />
CHU : Maximo Essential.<br />
Pour Siveco, éditeur historique,<br />
l’important, fut la sortie en juillet<br />
dernier de la version Coswin 7i 34<br />
qui offre un module Stock Achat<br />
complet, susceptible d’être utilisé<br />
pour le département de maintenance<br />
comme pour leurs autres<br />
activités. « Une version Coswin Light<br />
est annoncée : elle offre des<br />
fonctions réduites à ceux de nos<br />
clients souhaitant un délai d’installation<br />
très court de façon à<br />
être opérationnels en quelques<br />
heures, pour un coût moindre »,<br />
nous a dévoilé Koen Beckers, DG<br />
de Siveco. Celui-ci s’engage par<br />
ailleurs vers une offre destinée<br />
aux sociétés de service afin de<br />
leur permettre de gérer la planification<br />
de leurs interventions.<br />
« Nous développons le chaînon<br />
manquant de notre ERP, la gestion<br />
du SAV », admet Jean-Jacques<br />
Montagnon, responsable<br />
produit Qualiac GMAO. « Celui<br />
qui répare un matériel peut désormais<br />
gérer les pièces de rechange<br />
(gestion des stocks, des inventaires,<br />
du réapprovisionnement<br />
automatique) en s’appuyant sur<br />
Qualiac Stock (manquants, seuils<br />
éventuellement multidépôts,<br />
consommations réelles et historiques…)<br />
et facturer ses travaux<br />
de réparation. Son client récupère<br />
les conditions commerciales qui<br />
lui sont pratiquées, son tarif, les<br />
remises éventuelles, son échéance…<br />
de façon à pouvoir générer<br />
une facture. » L’outil autorise le<br />
réapprovisionnement du stock<br />
déporté dans la camionnette du<br />
technicien de maintenance qui<br />
se rend chez le client final.<br />
Qu’en est-il d’Altaïr de DSD-<br />
SYSTEM ? Il va s’enrichir de plus<br />
d’images, plus de graphismes, plus<br />
de vues éclatées, notamment pour<br />
la représentation graphique des<br />
pièces de rechange. L’an prochain,<br />
Xavier Juhel,<br />
responsable<br />
commercial<br />
Axel GMAO<br />
chez Dimo<br />
Gestion.<br />
Pierre Zaldivar,<br />
président de la<br />
société Adeuza.<br />
on pourra gérer des catalogues de<br />
pièces détachées et se rendre directement<br />
dans la GMAO en cliquant<br />
sur la vue éclatée.<br />
Quand la mobilité<br />
devient obligatoire<br />
Notons qu’Infor a sorti une solution<br />
verte : « Asset Sustainability<br />
Edition » qui permet de gérer des<br />
actifs en panne, mais aussi ces<br />
mêmes actifs lorsqu’ils consomment<br />
plus d’énergie, lorsqu’ils<br />
polluent plus que prévu, et de<br />
calculer des émissions de carbone<br />
dans l’atmosphère.<br />
26 M & E - N°608 - Novembre 2008
Progiciels GMAO<br />
Les éditeurs de GMAO se saisissent<br />
du thème de la mobilité<br />
après l’implémentation de la<br />
GMAO, avec le recours aux nouveaux<br />
terminaux, le PDA, la 3G.<br />
La gestion des interventions associée<br />
à la mobilité est une préoccupation<br />
relativement ancienne.<br />
Déjà en 2002, Adeuza lançait<br />
une réflexion sur ce thème qui<br />
l’amenait à devenir, depuis 2006,<br />
éditeur d’une solution Movalys<br />
multilingue de mobilité orientée<br />
maintenance sur Blackberry et<br />
MS/Pocket PC, voire des PDA durcis<br />
(Motorola, Psion Teklogix, Intermec)<br />
avec trois modules : Movalys<br />
Intervention, Movalys Automatic<br />
Scheduling (optimisation<br />
des tournées et des affectations),<br />
Movalys Mobile Platform… avec<br />
des clients tels qu’EDF (réseaux<br />
urbains), France Télécom (projet<br />
e-PIDI) ou la CNIM (maintenance<br />
et réparation d’escaliers roulants<br />
et d’ascenseurs). « La fonction<br />
Mobile gagne en sophistication<br />
avec la version 2008 qui s’enrichit<br />
de possibilités de lecture de codes<br />
à barres, de mise en pièces jointes<br />
des photos ou des diagrammes, de<br />
réception des messages prioritaires<br />
en mode push… », nous confie<br />
Pierre Zaldivar, président d’Adeuza<br />
pour qui « la frontière entre<br />
GMAO et gestion de la mobilité<br />
est de plus en plus ténue ».<br />
Depuis 2007 Dimo Gestion propose<br />
la solution Axel Mobile qui<br />
donne la possibilité de déporter<br />
des fonctions de maintenance sur<br />
un PDA au sein même des usines,<br />
voire dans des entreprises multisites<br />
(via le GPRS). « Notre premier<br />
client est opérationnel avec<br />
15 PDA actifs dans le secteur de<br />
la plasturgie », révèle Xavier Juhel<br />
(Axel GMAO) qui envisage sereinement<br />
le déploiement de PDA<br />
Motorola chez ses autres clients<br />
(Veolia Environnement, Imprimerie<br />
nationale, et MTO, entreprise<br />
multiservice du groupe TFN…),<br />
avec un partenaire intégrateur de<br />
solutions de mobilité : Nomadvance.<br />
Mobilité toujours, mais<br />
autour de la géolocalisation du<br />
personnel itinérant : « C’est un<br />
Santiago Olivas,<br />
responsable<br />
marketing,<br />
Corim Solutions.<br />
axe sur lequel nous nous penchons.<br />
»<br />
Les améliorations apportées aux<br />
architectures visent à réduire le<br />
coût total de possession de la plate-forme<br />
informatique, et à améliorer<br />
l’ergonomie des outils de<br />
GMAO afin qu’ils soient de plus<br />
en plus simples à mettre en œuvre<br />
et à exploiter, aisément personnalisables.<br />
Une vision illustrée<br />
par Santiago Olivas, responsable<br />
Nouvelle définition<br />
marketing Corim Solutions pour<br />
qui « la GMAO s’encastre dans l’informatique<br />
de l’entreprise ».<br />
Le Web<br />
à tous les étages<br />
Le virage vers le Web a été pris depuis<br />
plusieurs années par Siveco<br />
dont l’objectif est d’être compatible<br />
avec les principaux fournisseurs<br />
de bases de données du<br />
marché. Ludovic Thueux, avantvente<br />
Maximo EAM (IBM France)<br />
indique que la plate-forme SOA<br />
de Maximo 7 a été améliorée par<br />
l’intégration des standards Web<br />
Services : « N’importe quel objet<br />
métier de Maximo peut être exposé<br />
sous forme d’un service Web<br />
avec du paramétrage en un temps<br />
record, sans aucune ligne de développement.<br />
» En d’autres termes,<br />
le coût d’intégration de Maximo<br />
avec des ERP ou avec un SIG est<br />
sensiblement réduit. De son côté,<br />
DSDSYSTEM entreprend un partenariat<br />
avec Opti-Time pour in-<br />
De la GMAO et de quelques acronymes<br />
connexes<br />
La GMAO (gestion de maintenance) ou l’EAM<br />
(« <strong>Entreprise</strong> Asset management », la gestion<br />
des actifs de l’entreprise) sont généralement<br />
au cœur du métier des éditeurs<br />
que nous avons rencontrés, mais certains<br />
relèvent de domaines connexes. Ainsi, le<br />
métier d’AS Tech Solutions est-il celui de<br />
la gestion de patrimoine : « nous travaillons<br />
avec les collectivités », commente Laurent<br />
Figiel pour qui, « sous le terme de “biens”,<br />
on entend les bâtiments, la voirie, les espaces<br />
verts, les parcs de véhicules… ». De<br />
leur côté, les ERP disposent de fonctions<br />
permettant de répondre aux problèmes liés<br />
à la maintenance… « bien qu’il ne s’agisse<br />
pas de solutions de GMAO, notre ERP permet<br />
de suivre les coûts de maintenance,<br />
de planifier les travaux de maintenance,<br />
de gérer les stocks, les achats… », affirme<br />
Jean-Marie Vigroux, PDG de Sylob.<br />
Le MRO (« <strong>Maintenance</strong> Repair and Overhaul<br />
») est l’apanage de quelques rares<br />
éditeurs tels qu’IBM avec Maximo, Oracle<br />
au travers de son Complex MRO, ou IFS dont<br />
la nouvelle version 7.5 assure la gestion de<br />
flottes (avions, navires, chars, camions,<br />
taxis) et satisfait aux besoins de Project-<br />
Based MRO (application réalisée dans le<br />
cadre de projet aboutissant à des tâches<br />
de type MRO), de gestion et de réparation<br />
des composants via le CRO (Component<br />
Repair and Overhaul), de CMRO (Complex<br />
MRO) adapté aux besoins de l’industrie de<br />
l’Aerospace & Defense, ou de VIM (Vehicle<br />
Information Management) pour décrire (via<br />
le Web) la flotte à maintenir. Et n’oublions<br />
pas le maintien en condition opérationnelle<br />
(MCO) de flottes de tout genre (avions, bâtiments<br />
en mer, camions…).<br />
Novembre 2008 - M & E - N°608<br />
27
Progiciels GMAO<br />
tégrer la cartographie dans Altaïr.<br />
Une solution traitée sur un PDA<br />
qui intéresse les techniciens de<br />
maintenance devant intervenir<br />
sur des infrastructures (réseaux<br />
d’eau potable, d’éclairage…) réparties<br />
sur un territoire relativement<br />
grand. « Nos nouvelles<br />
versions sont développées sur des<br />
plates-formes NetBeans, environnement<br />
de développement intégré<br />
pour Java, offrant tout son potentiel<br />
ergonomique, simplifiant<br />
grandement l’accès quasiment intuitif<br />
à la GMAO », ajoute Bernard<br />
Decoster (DSDSYSTEM) : « Au demeurant,<br />
Altaïr est la seule GMAO<br />
à figurer dans le catalogue Java. »<br />
Et comme Java va sortir des versions<br />
encore plus intégrées au<br />
Web, B. Decoster s’attend au développement<br />
de fonctions encore<br />
plus conviviales.<br />
Le portail<br />
et le mode ASP<br />
se déploient<br />
Axel GMAO, de Corim, est, dans<br />
sa version 2006, native « Dot-<br />
NET » comme la nouvelle version<br />
full-Web d’Easycam (Cipros), de<br />
Qualiac, comme de DSDSYSTEM<br />
(Altaïr full Web 2.0)… B. Decoster<br />
témoigne : « Tous les cahiers<br />
des charges intègrent des GMAO<br />
full-Web, indispensables pour les<br />
besoins du SAV dont les nombreux<br />
clients sont répartis géographiquement.<br />
Ainsi peuvent-ils communiquer<br />
directement via le Web<br />
avec le fournisseur d’équipements<br />
et leur signaler l’apparition d’un<br />
dysfonctionnement. »<br />
Axel GMAO a lancé son portail<br />
de maintenance mis en œuvre<br />
par Savoye Logistics, spécialiste<br />
de systèmes logistiques, pour recevoir<br />
les demandes d’intervention<br />
de ses clients et transmettre<br />
ses offres de service. Le portail de<br />
maintenance peut être personnalisé<br />
par chaque utilisateur de la<br />
GMAO de Corim, sans intervention<br />
de l’éditeur… Un portail qui<br />
accepte (également chez DSD-<br />
SYSTEM) l’intégration des flux RSS<br />
dans la GMAO afin que l’utilisateur<br />
reste informé en continu et<br />
en temps réel sur l’état du monde<br />
de la maintenance.<br />
Koen Beckers (Siveco) s’intéresse<br />
à la gestion de l’environnement<br />
« Le portail de maintenance<br />
ouvert sur le Web permet d’aller<br />
chercher de l’information sur le<br />
site du constructeur, ou d’accéder<br />
aux catalogues de pièces de<br />
rechange »<br />
client sur serveur mutualisé en<br />
mode ASP : « Un concept dont<br />
il n’est plus possible de se priver<br />
et que nous comptons proposer<br />
en 2009. » Le concept est encore<br />
limité mais son évolution lui paraît<br />
inéluctable.<br />
Des solutions décisionnelles<br />
sont attendues chez IBM, issues<br />
du vécu enregistré dans Maximo,<br />
avec l’objectif de pouvoir prendre<br />
des décisions tant financières,<br />
que de planification d’opérations<br />
de maintenance. Comme chez Cipros<br />
International dont la solution<br />
Easycam intègre un module<br />
de Business Intelligence.<br />
En partenariat avec ESRI, spécialiste<br />
des systèmes d’information<br />
géographique, Infor développe une<br />
interface permettant à la GMAO<br />
de disposer de la cartographie de<br />
réseaux électriques ou ferrés et d’y<br />
retrouver l’ensemble des informations<br />
sur les actifs. Dans le même<br />
esprit, des solutions sont proposées<br />
aux utilisateurs ayant besoin<br />
de planification sous contrainte, en<br />
associant les outils d’Infor à ceux<br />
d’Ortec ou de Quintiq afin d’optimiser<br />
l’usage des actifs et de limiter<br />
les investissements, les trains<br />
de Veolia Transport, par exemple :<br />
un « core model » est en cours<br />
de développement qui sera par la<br />
suite étendu à l’ensemble des filiales<br />
sur 27 pays (Suède, France,<br />
Allemagne…), ouvrant la voie à<br />
des opérations de benchmarking.<br />
Dans le même esprit, un module<br />
de planification sous contrainte a<br />
été introduit dans la GMAO d’IFS<br />
Applications V7.5, en exploitant le<br />
module CBS qui préexistait chez<br />
IFS, et qu’on exploitait en gestion<br />
de production.<br />
Chez IBM, à travers différentes acquisitions,<br />
on s’attend à des évolutions<br />
autour de la planification<br />
sous contrainte à court comme à<br />
long terme. Pour sa part, G. Fellini<br />
(Cipros International) développe<br />
de nouveaux modules traitant de<br />
sûreté de fonctionnement.<br />
Des utilisateurs<br />
de plus en plus<br />
pointus<br />
La plupart des nouveaux clients<br />
sont déjà équipés d’une GMAO.<br />
Pour Éric Bonnet (Carl Software),<br />
« nous nous positionnons sur un<br />
marché de renouvellement des applications<br />
». Les entreprises désireuses<br />
de renouveler leur application<br />
exploitent une architecture<br />
technologique devenue obsolète,<br />
ne donnant plus satisfaction du<br />
fait du vieillissement des technologies<br />
employées, ou une solution<br />
provenant d’un éditeur en qui ils<br />
n’ont plus confiance du fait de<br />
son rachat par une entité beaucoup<br />
plus globale, voire une évolution<br />
de leur métier qui voit la<br />
montée des cols blancs en quête<br />
d’asset management. Autrefois,<br />
les GMAO s’adressaient exclusivement<br />
au service de maintenance,<br />
alors qu’aujourd’hui, les entreprises<br />
souhaitent impliquer d’autres<br />
services dans leur projet. Ce sont<br />
28 M & E - N°608 - Novembre 2008
Progiciels GMAO<br />
les usagers (personnel de production,<br />
usagers des bâtiments) qui<br />
rédigent directement les demandes<br />
d’intervention dans l’outil de<br />
GMAO, et non plus exclusivement<br />
les techniciens de maintenance.<br />
Certes, les préoccupations de base<br />
n’ont guère évolué. Il s’agit toujours<br />
d’améliorer le coût de possession<br />
du stock dans une situation<br />
de foisonnement des références,<br />
de maîtriser le taux du curatif, de<br />
prendre en compte les besoins systématiques<br />
de mobilité des techniciens…<br />
Il n’y a pas vraiment de<br />
révolution sur les fondamentaux.<br />
En revanche, les mainteneurs sont<br />
plus matures dans leur compréhension<br />
de la GMAO et l’analyse<br />
des progiciels susceptibles de satisfaire<br />
leurs besoins.<br />
Selon Infor, les clients cherchent<br />
une solution répandue, fiable et<br />
pérenne. Et comme ils veulent<br />
limiter les coûts de mise en œuvre,<br />
la solution doit être la plus<br />
proche possible de leurs besoins.<br />
D’où la verticalisation des offres<br />
logicielles configurées en fonction<br />
d’un métier de différents types<br />
d’industries. Selon J.-B. Nonque<br />
(Infor), « Infor EAM dispose<br />
d’une offre préconfigurée issue de<br />
Datastream 7i et baptisée Business<br />
Edition dédiée au manufacturing<br />
: elle ne requiert que 10 à<br />
15 jours de mise en œuvre ».<br />
Indépendamment de Carl Source,<br />
Carl Software propose les gammes<br />
de logiciels spécialisés par métier<br />
(industrie, facility, santé, transport),<br />
ainsi que des gammes ciblées<br />
par projets, selon qu’ils sont<br />
d’entrée de gamme (Smart, Expert)<br />
ou de haut de gamme (Enterprise).<br />
Il s’agit désormais d’élargir<br />
le champ de commercialisation en<br />
enrichissant les fonctionnalités de<br />
Smart et Expert. Ainsi, avec la gamme<br />
Expert, les petits hôpitaux ou<br />
les PMI ont-ils la possibilité de gérer<br />
leurs données privées avec une<br />
restriction d’accès à leurs seules<br />
données. Certains articles de stock<br />
ne sont visibles que d’un prestataire<br />
(et non de ses confrères). Vers<br />
le haut de gamme, a été créée une<br />
toute nouvelle version « Nec Plus<br />
Ultra » baptisée Corporate qui va<br />
au-delà de la version Enterprise réservée<br />
aux projets classiques : Corporate<br />
est destinée aux très grands<br />
comptes ou à de grands projets internationaux<br />
nécessitant une application<br />
multilingue sur la même<br />
base, des fonctions et une architecture<br />
technique très complexes.<br />
Les solutions dédiées aux métiers<br />
sont en outre renforcées. La solution<br />
dédiée à l’industrie s’enrichit<br />
d’une interface avec les fonctions<br />
ec@t-npmi, l’e-catalogue communautaire<br />
multimarques promu par<br />
l’AFIM (M&E n° 604) visant à fédérer<br />
les fabricants de pièces et les<br />
industriels autour d’un fichier de<br />
référencement commun.<br />
<br />
Marc Ferretti
Progiciels GMAO<br />
> Outils logiciels<br />
EAM,<br />
la nouvelle panacée ?<br />
Quelle est la place et le rôle de l’EAM parmi les outils de gestion et de<br />
management industriels et en quoi il peut aider la maintenance dans sa<br />
mission d’opimiser la durée de vie opérationnelle des actifs industriels.<br />
<br />
P<br />
érenniser et faire<br />
prospérer son patrimoine,<br />
cette préoccupation<br />
domestique<br />
touche aussi le manager qui<br />
se doit de valoriser le patrimoine<br />
d’entreprise, qu’il soit immatériel<br />
(marques, brevets…) aussi bien<br />
que matériel, c’est-à-dire les installations,<br />
les bâtiments, les parcs<br />
de véhicules ou les équipements,<br />
tous réparables individuellement,<br />
ou encore les réseaux, réparables<br />
par segments. L’« Enterprise Asset<br />
Management » (EAM) consiste<br />
précisément à connaître, gérer,<br />
maintenir en fonctionnement et<br />
en performance ces actifs industriels<br />
durant leur vie opérationnelle.<br />
Le mot « management » indiquant<br />
à la fois processus, outils<br />
informatiques et démarche.<br />
L’idée clé : l’acte de maintenance,<br />
qu’il soit réalisé par les fabricants,<br />
l’opérateur lui-même ou par des<br />
tiers spécialisés, a besoin, pour<br />
Schéma<br />
opératoire.<br />
être pleinement efficient, de données<br />
fiables issues de l’EAM.<br />
Quelles sont ces données ? Tout<br />
d’abord, un récapitulatif exhaustif<br />
et précis des matériels à entretenir,<br />
le parc ou la flotte pour les<br />
matériels nombreux et hétéroclites<br />
pouvant provenir de plusieurs<br />
générations technologiques, de<br />
rachat d’entreprise… L’état théorique<br />
du matériel, soit sa configuration<br />
telle qu’elle devrait être<br />
(maintenue). Mais également<br />
l’état et la configuration<br />
réels. Cet état est décrit<br />
par une nomenclature à<br />
plat ou structurée, souvent<br />
partielle. Un flou qui<br />
pimente certes la vie des<br />
mainteneurs ! Parmi les<br />
causes : modifications non<br />
tracées, suivi partiel du<br />
plan recommandé d’entretien,<br />
données de fiabilité<br />
manquantes…<br />
Les données doivent intégrer<br />
une documentation<br />
de maintenance à jour. Et<br />
également le potentiel résiduel<br />
: état d’usure, kilomètres<br />
parcourus, heures<br />
de service / rotations / tirs<br />
/ lancements de moteur<br />
réalisés… Toutes ces mesures<br />
seront propres à<br />
chaque équipement ou<br />
système individuel (sérialisé).<br />
Enfin, les données<br />
« Field Service » : suivi des<br />
30 M & E - N°608 - Novembre 2008
Progiciels GMAO<br />
opérations et ressources, planning<br />
des réparations, localisation,<br />
logistique, contrôle qualité,<br />
coûts…<br />
Relever les défis<br />
quotidiens<br />
du mainteneur<br />
Ce patrimoine impose autant de<br />
challenges, de défis quotidiens au<br />
mainteneur :<br />
• Durée de vie des matériels : 40<br />
ans et plus en nucléaire, défense,<br />
aéronautique ;<br />
• Données incomplètes, de générations<br />
variées : documentation<br />
papier, CAO obsolète, nomenclatures<br />
non adaptées à la<br />
maintenance (kits, pièces de rechange…).<br />
Bureau d’études peu<br />
motivés pour saisir les données<br />
en amont ;<br />
• Arbitrage entre niveaux techniques<br />
de maintenance, clivage<br />
maintenance/travaux neufs, les<br />
réparations en atelier perturbant<br />
les moyens industriels, planning<br />
des arrêts techniques ;<br />
Denis Debaecker<br />
• Pilotage de la sous-traitance,<br />
prise de décision de maintenir ou<br />
de remplacer, standardiser…<br />
• Gestion des obsolescences,<br />
veille, rétro-ingénierie coûteuse<br />
;<br />
• Pilotage : niveau de service, visites,<br />
ressources…<br />
• Manque de retours vers le BE,<br />
la politique d’achat de biens industriels<br />
;<br />
• Contrats de disponibilité et extensions<br />
de garantie : pour tous<br />
secteurs, on peut vendre non plus<br />
des centrales, des moteurs, des<br />
pièces ou des garanties (sources<br />
de coût), mais (source de profit)<br />
des kilowatts, des débits, des heures<br />
de vol…<br />
Face à ces challenges, les enjeux<br />
de l’EAM sont de contribuer à :<br />
• Acquérir une connaissance des<br />
matériels permettant l’indépendance<br />
vis-à-vis du concepteur ;<br />
• Réduire la durée des arrêts programmés,<br />
éviter le non programmé<br />
(pannes) ;<br />
• Accroître la durée de vie/sécurité<br />
des installations ;<br />
• Capitaliser (durées de vie, fiabilité,<br />
incidents récurrents, qualifications)<br />
;<br />
• Renforcer l’harmonisation des<br />
méthodes de travail en vue d’accroitre<br />
la productivité.<br />
« L’EAM consiste<br />
à connaître, gérer, maintenir<br />
en fonctionnement et en performance<br />
les actifs industriels<br />
durant leur vie opérationnelle »<br />
Ce périmètre fonctionnel entraîne<br />
une interpénétration entre<br />
les différentes applications :<br />
CRM (données clients/sites,<br />
demandes d’intervention), PLM<br />
Product Life Cycle Management<br />
(description des matériels/configurations,<br />
AMDEC, éclatés, manuels<br />
utilisateurs, évolutions,<br />
traçabilité des opérations…),<br />
ERP, GPAO (plannings de réparation),<br />
GMAO (alertes, compteurs,<br />
suivi sérialisé…). Le marché<br />
reflète d’ailleurs ces origines<br />
diverses : CRM (Siebel…), Field<br />
Service, GMAO (Indus, IFS…),<br />
ERP (SAP, Oracle…), PLM (Windchill,<br />
TeamCenter…).<br />
Pour un outil de<br />
gestion évolutif<br />
Quelles sont aujourd’hui les<br />
tendances et les évolutions de<br />
l’EAM ? Côté « business », acquérir<br />
une meilleure maîtrise de son<br />
parc devra faciliter l’élaboration<br />
de nouveaux services : contrat<br />
SLA/taux de service, clauses de<br />
priorité… ; mutualisation multiclients<br />
des pièces de rechange<br />
onéreuses ou rares ; e-Learning,<br />
prise de contrôle/tests à distance<br />
; mises à niveau pour économie<br />
des ressources (énergie, eau,<br />
vapeur…) : mesure, benchmark,<br />
rentabilité long terme d’alternative<br />
moins énergivores ; et des<br />
services en matière de démantèlement<br />
et de recyclage.<br />
Côté technologique, on constate<br />
aujourd’hui l’intégration dans les<br />
EAM de la GMAO, de la Business<br />
Intelligence, les portails, la planification,<br />
le repérage code-barres<br />
ou RFID. Une évolution concerne<br />
également l’intégration de la mobilité<br />
(accès sur PDA ou portable<br />
durci), les services à distance et<br />
encore le monitoring des équipements<br />
en temps réel.<br />
Enfin, côté métier, les pratiques<br />
de l’EAM suivent la gradation :<br />
corrective, préventive, prédictive<br />
multi-facteurs, « Reliability<br />
Centered <strong>Maintenance</strong> » (fiabilité<br />
orientée maintenance) apprenante,<br />
capitalisant les causes<br />
et prédictions de fiabilité. Mais<br />
beaucoup reste encore à faire<br />
pour prendre en compte, dès la<br />
conception, maintenabilité, testabilité<br />
et contrôle des performances<br />
jusqu’en fin de vie.<br />
<br />
Denis Debaecker<br />
(directeur associé<br />
Vinci Consulting)<br />
32 M & E - N°608 - Novembre 2008
Progiciels GMAO<br />
> Retour d’expérience<br />
Une GMAO centralisée<br />
multisites<br />
Dans le cadre d’un projet groupe d’optimisation de l’activité maintenance de<br />
l’ensemble de ses pôles de recherche, Veolia Environnement se dote d’une<br />
GMAO centralisée. Axel de Dimo Gestion a su faire la différence.<br />
L<br />
eader mondial des<br />
services à l’environnement,<br />
Veolia Environnement<br />
est présent<br />
sur les cinq continents avec<br />
plus de 300 000 collaborateurs.<br />
Gestion de l’eau, des déchets, de<br />
l’énergie et des transports, l’entreprise<br />
apporte des solutions sur<br />
mesure aux industriels comme<br />
aux collectivités dans ces quatre<br />
secteurs complémentaires. La<br />
R&D représente un axe stratégique<br />
pour Veolia Environnement.<br />
Face aux grands défis planétaires<br />
que pose la croissance démographique,<br />
urbaine et économique<br />
mondiale, les équipes de recherche<br />
ont pour objectif d’apporter,<br />
dans leurs domaines de compétence,<br />
des solutions novatrices<br />
concrètes. Cruciales pour la compétitivité<br />
du groupe, ses innovations<br />
technologiques participent<br />
à un développement économique<br />
plus respectueux de l’humanité<br />
et de l’environnement.<br />
Une base<br />
maintenance<br />
centralisée<br />
Le périmètre du projet GMAO<br />
lancé par Veolia Environnement<br />
concerne les services supports<br />
de tous les pôles de recherche<br />
du groupe, à savoir le Centre de<br />
recherche pour la Propreté et<br />
l’Énergie (CRPE, basé à Limay -<br />
78) et le Centre de recherche<br />
pour l’Eau (CRE à Maisons-Laffitte).<br />
Ces derniers développent<br />
et mettent au point de nouveaux<br />
procédés pour traiter l’eau, les<br />
déchets ou l’optimisation énergétique.<br />
De nombreux pôles, implantés<br />
sur chaque usine en France<br />
et à l’étranger, travaillent également<br />
à l’élaboration de pilotes<br />
et au maintien des équipements<br />
de recherche.<br />
Une prise en<br />
main facile et un<br />
déploiement rapide<br />
Face à une gestion de la maintenance<br />
complètement hétérogène<br />
d’un pôle à un autre, monsieur<br />
Kevin Folgado, technicien méthode<br />
du CRPE, s’est vu confier la<br />
coordination d’un projet GMAO<br />
où se sont impliqués monsieur<br />
Fontenelle, technicien méthode<br />
du CRE, Mme Valérie Gaborit, responsable<br />
cellule technique et méthode<br />
du CRPE et son homologue<br />
du CRE, monsieur Chiral. Tous<br />
s’accordent à définir les objectifs<br />
prioritaires autour de la mise en<br />
place d’une solution de GMAO.<br />
Il s’agira tout d’abord de pouvoir<br />
conserver l’historique des actions<br />
de maintenance réalisées sur le<br />
matériel de recherche (celui-ci<br />
est utilisé par de nombreuses<br />
personnes sans qu’il existe une<br />
réelle traçabilité). Puis, mettre en<br />
place des actions de maintenance<br />
préventive sur les équipements<br />
communs. L’objectif principal est<br />
donc de mettre à disposition de<br />
Photo Veolia Environnement<br />
chaque pôle un outil commun<br />
pour améliorer la planification<br />
et l’optimisation de l’activité<br />
maintenance.<br />
Une fois le comité de pilotage<br />
du projet constitué, Mme Gaborit<br />
souligne l’importance des rencontres<br />
avec les équipes de recherche<br />
qui ont largement contribué<br />
à la réalisation du cahier des<br />
charges. Un cahier des charges<br />
envoyé auprès de 5 prestataires<br />
potentiels (sélectionnés à l’aide<br />
du panorama des éditeurs GMAO<br />
de l’AFIM). Les axes principaux<br />
soulignent la mise à disposition<br />
de fiches équipements très dé-<br />
34 M & E - N°608 - Novembre 2008
Progiciels GMAO<br />
taillées, la nécessité d’une seule<br />
base installée accessible de n’importe<br />
où, et l’interface du module<br />
Stocks et Achats de la GMAO<br />
avec l’ERP Sage Adonix X3.<br />
Au final, c’est la solution Axel<br />
Gmao de l’éditeur Dimo Gestion<br />
qui est retenue au vu de<br />
nombreux atouts. Tout d’abord,<br />
insiste M. Folgado, « la convivialité<br />
de l’application et son accessibilité<br />
». Le fait que ce soit une<br />
véritable version « full web » ne<br />
nécessitant aucune installation<br />
spécifique est également déterminant.<br />
En outre, la prédéfinition<br />
des champs s’avère beaucoup<br />
plus simple que certaines<br />
autres solutions. Le planning de<br />
charge interactif constitue un<br />
autre atout.<br />
« D’excellentes relations se sont<br />
instaurées dès le départ entre les<br />
équipes Veolia et Dimo Gestion,<br />
souligne M. Folgado. L’écoute et la<br />
disponibilité des équipes consulting<br />
ont contribué à une mise en<br />
œuvre rapide, associée à un excellent<br />
niveau de prestation. Un<br />
mois d’installation a suffi à un<br />
déploiement multisites, hors interfaces.<br />
» Deux interfaces sont<br />
effectivement prévues : la première<br />
concerne les achats gérés<br />
dans Sage Adonix et le module<br />
Stocks et Achats d’Axel Gmao.<br />
La seconde concerne le logiciel<br />
RH (gestion des absences, RTT)<br />
avec le module planning de charges<br />
d’Axel Gmao. Car en plus des<br />
interventions du service de maintenance,<br />
la GMAO sera utilisée<br />
par le service informatique et les<br />
services généraux, l’ensemble des<br />
utilisateurs ayant accès aux fonctions<br />
de l’outil via l’Intranet.<br />
Dimo Gestion a formé les administrateurs<br />
respectifs du CRE et du<br />
CRPE qui ont démultiplié la formation<br />
par des sessions sur site<br />
auprès des 100 utilisateurs finaux<br />
(par groupe de 6 personnes), sur<br />
l’application déjà paramétrée.<br />
Des perspectives<br />
ouvertes<br />
La convivialité de la solution Axel<br />
Gmao, l’intuitivité de la navigation<br />
et une ergonomie attractive<br />
contribuent à faciliter la prise en<br />
main facile. Plus de 400 équipements<br />
et 400 articles sont déjà saisis<br />
dans Axel Gmao depuis son démarrage.<br />
Ce nombre devrait quadrupler<br />
d’ici la fin d’année. Parmi<br />
les premiers bénéfices attendus,<br />
relevons l’optimisation des temps<br />
de maintenance en évitant les arrêts<br />
d’essais en cours et l’historisation<br />
des informations. Et Kevin<br />
Folgado assure maintenant le déploiement<br />
d’Axel en version mobilité<br />
sur une dizaine de PDA dotés<br />
de lecteurs codes à barres… F. P.
Progiciels GMAO<br />
> Centrales nucléaires<br />
Un logiciel pour prévoir<br />
le risque de corrosion<br />
EDF utilise un puissant logiciel de maintenance<br />
dite prédictive pour diminuer les risques dans<br />
les circuits secondaires de centrales nucléaires.<br />
Un outil mathématique et des modèles physicochimiques<br />
dont utilisés pour élaborer les<br />
programmes d’inspection.<br />
Implanté près de Paris, le<br />
CNEN (Centre national<br />
d´équipement nucléaire)<br />
d´EDF est en charge de la<br />
conception et du développement<br />
des centrales nucléaires françaises.<br />
Le CNEN, qui regroupe 650<br />
collaborateurs, est notamment<br />
à l´origine de la conception des<br />
nouveaux réacteurs de troisième<br />
génération EPR (European Pressurized<br />
Reactor). Le service CAO<br />
comporte 54 personnes qui développent<br />
des applications métiers<br />
pour les unités d´ingénierie de<br />
conception ou d´exploitation. Des<br />
logiciels de CAO pour centrales<br />
nucléaires avec des librairies préprogrammées<br />
intégrant des éléments<br />
mécaniques et électriques<br />
de même que tous les logiciels de<br />
contrôle commande pour les centrales<br />
nucléaires y sont conçus.<br />
Au sein du service, un pôle calcul<br />
scientifique met à disposition des<br />
ingénieurs les outils nécessaires<br />
au dimensionnement et à l’analyse<br />
des installations. Le CNEN<br />
a notamment recours au logiciel<br />
mathématique et d´ingénierie<br />
Maple afin de développer, valider<br />
et documenter son propre logiciel<br />
de maintenance « prédictive »<br />
utilisé dans l´élaboration des<br />
programmes d´inspection des<br />
éléments de tuyauteries du circuit<br />
de la salle des machines des<br />
centrales nucléaires françaises.<br />
La corrosion/érosion des aciers au<br />
carbone est une forme de corrosion<br />
généralisée accélérée par un<br />
flux circulant d´eau ou de vapeur<br />
humide. Elle est responsable de<br />
nombreuses dégradations sur les<br />
circuits eau-vapeur des centrales<br />
thermiques et nucléaires. L´effet<br />
de la corrosion-érosion se traduit<br />
par des pertes d´épaisseur étendues<br />
en paroi interne des composants<br />
qui conduisent, si elles<br />
ne sont pas détectées à temps, à<br />
des fuites, voire à la rupture des<br />
composants concernés.<br />
Compte tenu des enjeux de sécurité<br />
vis-à-vis du personnel et de<br />
disponibilité des installations, EDF<br />
a développé le logiciel « BRT-Cicero<br />
» pour optimiser les contrôles<br />
des éléments de tuyauteries du<br />
circuit secondaire des réacteurs<br />
nucléaires à eau pressurisée. Celui-ci<br />
permet de calculer les pertes<br />
d’épaisseur internes des éléments<br />
« Puissance du moteur<br />
de calcul Maple »<br />
en fonction de l’ensemble des paramètres<br />
influents : isométrie des<br />
lignes de tuyauterie, teneur en<br />
chrome des aciers, conditionnement<br />
chimique et paramètres de<br />
fonctionnement thermo-hydrauliques<br />
du circuit secondaire.<br />
Ce logiciel, dont les premiers développements<br />
remontent au début<br />
des années 90, est d’usage prescriptif<br />
sur l’ensemble des tranches<br />
nucléaires d’EDF. Il permet d’identifier<br />
les éléments de tuyauterie<br />
les plus exposés au phénomène<br />
de corrosion-érosion et de prévoir<br />
à quel moment leur épaisseur<br />
sera inférieure à l’épaisseur<br />
minimale admissible. Le logiciel<br />
est ainsi une aide essentielle pour<br />
maîtriser ce risque de corrosionérosion<br />
des tuyauteries et élaborer<br />
les programmes d’inspections<br />
en arrêt de tranche. Ces inspections<br />
consistent en des mesures<br />
d´épaisseur par ultrasons et des<br />
mesures de teneur en chrome à<br />
l´aide d´appareils portatifs.<br />
EDF a fait le choix d´utiliser le<br />
logiciel Maple pour développer,<br />
valider et documenter les modèles<br />
utilisés dans le logiciel en<br />
s’appuyant sur la puissance du<br />
moteur mathématique de Maple,<br />
sur son générateur automatique<br />
36 M & E - N°608 - Novembre 2008
de code et sur son interface<br />
document interactif. De<br />
cette façon une nouvelle<br />
version de « BRT-Cicero »<br />
a pu être développée plus<br />
rapidement et est totalement<br />
documentée pour de<br />
futures évolutions.<br />
Des modèles<br />
physicochimiques<br />
Le développement informatique<br />
de la nouvelle version<br />
du logiciel a été réalisé<br />
par une équipe de cinq ingénieurs.<br />
Un premier a formulé<br />
les modèles physicochimiques,<br />
préalablement<br />
élaborés au SEPTEN (une<br />
autre unité EDF en charge<br />
de la conception et de<br />
la doctrine des réacteurs<br />
nucléaires), sous la forme<br />
de systèmes d´équations<br />
dans Maple et un deuxième<br />
s´est attaché à vérifier les<br />
modèles en comparaison<br />
avec l´ancienne version<br />
du logiciel. Tout d´abord<br />
les systèmes d´équations<br />
ont été saisis puis résolus<br />
dans Maple, le code C correspondant<br />
a ensuite été<br />
généré automatiquement<br />
directement à partir des<br />
équations. Ce code a ensuite<br />
été comparé au code<br />
de la version précédente<br />
du logiciel pour valider les<br />
modèles utilisés.<br />
Pour satisfaire aux exigences<br />
réglementaires donnant<br />
accord pour un usage industriel<br />
de la nouvelle version<br />
du logiciel BRT-Cicero,<br />
un ensemble de documents<br />
techniques doit accompagner<br />
le développement du<br />
logiciel qui doit également<br />
passer des tests de qualification.<br />
Pour y parvenir les<br />
fonctions avancées de documentation<br />
interactive de<br />
Maple ont été utilisées, le<br />
logiciel a ainsi pu être aisément<br />
documenté. Enfin des<br />
ensembles de tests ont été<br />
développés pour qualifier<br />
le logiciel, définir sa plage<br />
d´utilisation et prononcer<br />
sa recette avant exploitation<br />
sur les tranches nucléaires<br />
du parc EDF. Pour plus de sécurité,<br />
la majeure partie des<br />
tests a été réalisée dans les<br />
plages de valeurs extrêmes.<br />
Plus de 14 000 opérations de<br />
tests ou de simulations ont<br />
été réalisées pour obtenir la<br />
qualification du produit.<br />
En conclusion, on peut<br />
dire que le logiciel BRT-Cicero<br />
permet d´une part<br />
d´optimiser les coûts de<br />
maintenance en ciblant<br />
les contrôles à réaliser et,<br />
d´autre part, d’augmenter<br />
le niveau de sécurité vis-àvis<br />
du risque lié à la pression<br />
interne des tuyauteries en<br />
participant à la démarche<br />
proactive de prévision du<br />
risque corrosion-érosion.<br />
L´intégration de la maintenance<br />
dite « prédictive » en<br />
tant que priorité sécuritaire<br />
est certainement à l´origine<br />
du fait qu´en France il n´y a<br />
jamais eu d´incidents graves<br />
dans les réseaux secondaires<br />
de centrales nucléaires.<br />
« Nous avons été séduits par<br />
la vitesse de calcul de Maple,<br />
par sa puissance graphique<br />
ainsi que son interface document<br />
interactif très puissante<br />
», témoigne M. Bouvier,<br />
responsable du développement<br />
de l´application,<br />
poursuivant : « La génération<br />
automatique de code directement<br />
à partir des équations,<br />
que nous n´avons trouvé que<br />
dans Maple, nous permet<br />
d´automatiser et accélérer<br />
nos développements d´outils<br />
de validation. Nous envisageons<br />
maintenant une commercialisation<br />
à l´export de<br />
notre savoir-faire, plusieurs<br />
exploitants de centrales ont<br />
manifesté un vif intérêt pour<br />
le logiciel BRT-Cicero ».<br />
F. P.
Publi-rédactionnel<br />
> Retour d’expérience<br />
Une mobilité efficace<br />
pour la maintenance<br />
La société Anvolia gère les interventions de ses techniciens de terrain<br />
et ses relations clients avec la solution Movalys d’Adeuza. Une mise<br />
en œuvre exemplaire pour rationaliser et optimiser l’emploi des<br />
ressources et la communication au sein de l’entreprise et avec ses clients.<br />
Créée en 1991 à Nantes,<br />
dans le secteur de la climatisation,<br />
du chauffage<br />
et de la ventilation, par<br />
Marc Faburel son président et M. Hervé<br />
Mercier son associé, la société Anvolia<br />
assure aussi bien l’étude et l’installation<br />
des équipements<br />
que leur<br />
maintenance préventive<br />
et curative.<br />
Les clients sont<br />
essentiellement de<br />
grandes entreprises<br />
à implantations<br />
« Nous avons d’abord été confrontés à<br />
la problématique des 35 heures », rappelle<br />
le dirigeant. Comment permettre<br />
aux techniciens d’assurer leurs missions<br />
tout en respectant la réglementation<br />
horaire, et sans faire exploser les heures<br />
supplémentaires. D’où le recours, dans<br />
un premier temps, à une solution de<br />
gestion des temps effectifs d’intervention<br />
et des trajets (en conformité avec<br />
la convention du bâtiment qui permet<br />
d’encadrer les temps de travail et de<br />
déplacement). Mais basé sur la confiance<br />
et la déclaration, sans contrôle, le<br />
système a vite montré ses limites. La<br />
mise en place de la géolocalisation a<br />
Techniciens en intervention.<br />
multiples, notamment de grandes enseignes<br />
et des chaînes commerciales.<br />
Parmi ses références, on peut citer Maison<br />
du Monde, Pimki, Nocibé, Kiabi…,<br />
des clients très exigeants en matière<br />
de services, qu’il a fallu suivre d’abord<br />
dans le Grand Ouest, de Nantes à Lorient,<br />
de Tours à Rennes, puis sur tout<br />
le territoire national à travers une dizaine<br />
d’implantations et 240 personnes<br />
à Paris, Toulouse, Lyon, Bordeaux,<br />
Marseille. Trois nouvelles créations sont<br />
programmées dans le Centre et le Nord.<br />
« Notre activité particulière en matière<br />
de service de maintenance des équipements<br />
nous impose une grande proximité<br />
des sites de nos clients », explique<br />
M. Faburel.
Publi-rédactionnel<br />
Marc Faburel (à gauche) et Hervé Mercier (à droite),<br />
dirigeants d’Anvolia<br />
permis ensuite de détecter certaines<br />
dérives dans les emplois du temps…<br />
mais de façon encore insatisfaisante.<br />
Adieu paperasse,<br />
bonjour la réactivité !<br />
Les deux informaticiens maison, Antony<br />
Maillot et Bertrand Auger, qui ont<br />
installé la géolocalisation, s’attachent<br />
alors à optimiser la planification, nœud<br />
stratégique de l’activité de l’entreprise.<br />
Leurs objectifs : moins de paperasse<br />
et plus d’informations, plus de réactivité<br />
et une meilleure communication<br />
avec les techniciens comme avec les<br />
clients… « Ayant une activité essentiellement<br />
terrain, nous avions tendance à<br />
considérer que notre travail est terminé<br />
quand le dépannage a été effectué. Mais<br />
en fait notre donneur d’ordre attend de<br />
nous non seulement une bonne réactivité,<br />
mais aussi un suivi d’information<br />
et une communication plus riche. » La<br />
rencontre avec Adeuza allait permettre<br />
de répondre à ces enjeux.<br />
La solution offre les garanties de pérennité<br />
et d’évolutivité qu’apportent<br />
un progiciel ainsi que le langage Java,<br />
un standard. « En outre il fallait pouvoir<br />
établir des passerelles avec notre outil<br />
Sage et, d’autre part, configurer<br />
et adapter l’outil à nos<br />
demandes spécifiques », développe<br />
A. Maillot. Avec Movalys,<br />
la solution développée<br />
par l’éditeur, c’est toute<br />
la chaîne d’information qui<br />
est désormais fluidifiée : les<br />
techniciens n’ont plus à venir<br />
chercher les bons d’intervention,<br />
ils reçoivent l’information<br />
pertinente en temps réel,<br />
et avisent, en retour, de la fin<br />
de chaque intervention. En<br />
parallèle, la communication<br />
avec les clients s’est trouvée<br />
améliorée, à travers notamment<br />
une « hot line » centrale<br />
basée à Nantes qui prend<br />
les demandes d’intervention<br />
pour toute la France, les qualifie<br />
et les dispatche instantanément<br />
auprès du technicien<br />
disponible le mieux approprié<br />
sur le terrain. « Ayant une visibilité<br />
permanente sur la localisation<br />
des techniciens, on ne<br />
perd plus de temps dans la recherche<br />
de la personne… » Et un double<br />
avantage : en terme de qualité de services,<br />
Anvolia peut aujourd’hui garantir<br />
une intervention dans les 4 heures, au<br />
pire dans les 12 heures si la demande<br />
parvient en soirée… en assurant la traçabilité<br />
et un parfait suivi de l’information<br />
par Extranet et à travers la signature<br />
électronique des bons de travaux.<br />
Avantage en terme d’organisation et de<br />
management interne : plus de conflit<br />
avec les salariés dont le relevé des<br />
Prise en compte de l’intervention et rapport<br />
d’intervention<br />
temps d’intervention et de déplacement<br />
est désormais incontestable. À<br />
terme, les feuilles d’heures pourraient<br />
être gérées directement sur Movalys…<br />
« Ce n’est pas encore en place, mais on<br />
pourrait ainsi aller jusqu’à l’établissement<br />
du bulletin de salaire des techniciens<br />
», se plaît à envisager M. Faburel.<br />
De façon très concrète, la suppression<br />
des ressaisies de reporting a permis de<br />
simplifier et d’accélérer les procédures<br />
et de résoudre les problèmes d’incompréhension<br />
liés aux écrits manuels.<br />
45 techniciens de maintenance et 10<br />
ordonnanceurs sont les utilisateurs<br />
réguliers de la solution accessible sur<br />
terrain par des terminaux mobiles, des<br />
PDA durcis Dolphin 7900 de Hand Held<br />
Product (avec lecteur de code à barres<br />
intégré, ce qui ouvre à des développements<br />
ultérieurs).<br />
20 000 interventions<br />
en France<br />
La relation avec Adeuza a été exemplaire<br />
: « Nous avons été exigeants,<br />
mais ils ont su répondre à nos besoins<br />
et à des demandes parfois atypiques,<br />
souligne M. Faburel, lancé en 2005, le<br />
projet a demandé près de trois ans. Sans<br />
doute qu’aujourd’hui, un tel projet serait<br />
réalisé en moins de temps compte<br />
tenu de l’expérience acquise de part et<br />
d’autre. »<br />
Aujourd’hui la solution d’Adeuza et les<br />
différents modules, Movalys Intervention,<br />
Connecteur Movalys et Movalys<br />
Mobile, sont utilisés par Anvolia aussi<br />
bien pour gérer ses contrats de maintenance<br />
auprès des enseignes multisites<br />
que pour ses interventions sur<br />
les sites industriels qui se distinguent<br />
souvent par un grand nombre d’équipements<br />
sur un même lieu. Selon les<br />
équipements et les contrats de maintenance,<br />
chaque site fait l’objet de une<br />
à 12 visites préprogrammées par an en<br />
maintenance préventive, en dehors des<br />
dépannages évidemment non programmables<br />
: Anvolia réalise ainsi pas moins<br />
de 20 000 interventions par an.<br />
Enfin, et ce n’était pas l’objectif premier,<br />
mais le recours à une solution<br />
innovante et sans papier a donné à l’entreprise<br />
une image de modernité, de<br />
fiabilité et d’éco-responsabilité qui valide<br />
son expertise auprès de nouveaux<br />
clients.
Focus / Sécurité au travail<br />
> Entretien<br />
Trois questions à…<br />
Antoine Fabre,<br />
délégué général du SYNAMAP<br />
Le SYNAMAP est devenu récemment, sous le nouveau<br />
développement de son acronyme, le « Syndicat<br />
national des acteurs du marché de la prévention et de<br />
la protection ».<br />
Antoine FABRE,<br />
DESS en droit et en science-politique,<br />
est entré au SYNAMAP en 2007,<br />
organisation dont il devient<br />
le délégué général en juin 2008.<br />
M&E. La réglementation est un<br />
facteur important en faveur du<br />
développement des EPI : est-elle<br />
satisfaisante ou devrait-elle être<br />
renforcée sur certains points ?<br />
Quels sont les « chantiers » réglementaires<br />
en cours ?<br />
Antoine Fabre. Le champ économique<br />
des entreprises adhérentes<br />
du SYNAMAP est incontestablement<br />
déterminé par l’ensemble<br />
des dispositions, réglementaires<br />
ou législatives, qui fondent, développent<br />
ou optimisent le principe<br />
de la protection de l’homme au<br />
travail. On peut même affirmer,<br />
de ce point de vue, que les entreprises<br />
françaises bénéficient d’un<br />
avantage concurrentiel historique<br />
dans la mesure où elles ont intériorisé<br />
très tôt les fondements<br />
d’une « culture sécuritaire » qui<br />
s’est développée dans notre pays<br />
dès le x i x e siècle. Aujourd’hui, les<br />
activités de nos professionnels<br />
sont encadrées par deux directives<br />
européennes inspirées par<br />
la théorie de la « nouvelle approche<br />
». Très schématiquement,<br />
le principe de la nouvelle approche<br />
est le suivant : la Directive se<br />
borne à fixer des exigences essentielles<br />
de sécurité, et l’évaluation<br />
de la conformité de nos<br />
produits (aux susdites exigences<br />
essentielles) est renvoyée à des<br />
organismes notifiés qui, pour ce<br />
faire, s’appuient principalement<br />
sur des référentiels techniques, à<br />
savoir les normes. Cette théorie<br />
de la « nouvelle approche » est<br />
en cours de révision et le SYNA-<br />
« La contrefaçon est une<br />
dérive économique criminogène et<br />
la politique de surveillance,<br />
encore embryonnaire, doit<br />
être renforcée »<br />
MAP est extrêmement vigilant à<br />
ce sujet dans la mesure où il estime,<br />
et il n’est pas le seul, que le<br />
processus normatif doit être impérativement<br />
rationalisé. La révision<br />
des directives EPI, qui succédera<br />
à la révision de la nouvelle<br />
approche, sera bien évidemment<br />
l’un des autres chantiers réglementaires<br />
au sujet duquel la vigilance<br />
du SYNAMAP sera sans<br />
défaut. À cet égard, nous ferons<br />
tout notre possible pour que ces<br />
révisions à venir apportent à nos<br />
professionnels les légitimes clarifications<br />
qu’ils attendent sur la<br />
portée juridique des référentiels<br />
techniques, aussi bien que sur la<br />
rationalisation du processus normatif.<br />
M&E. Dans une économie mondialisée,<br />
quelles sont les forces et<br />
les faiblesses de nos entreprises<br />
nationales ? La contrefaçon estelle<br />
jugulée ?<br />
A. Fabre. Les entreprises françaises,<br />
dans le domaine des EPI,<br />
sont unanimement reconnues<br />
par leurs concurrentes étrangères<br />
comme économiquement performantes,<br />
politiquement responsables<br />
et socialement éthiques.<br />
Le leader mondial est français et<br />
notre tissu économique est composé<br />
de PME d’exception. Nous<br />
ne vivons donc pas la globalisation<br />
des échanges sur un mode<br />
anxiogène. La mondialisation est<br />
une réalité à laquelle nos adhérents<br />
s’adaptent et il n’est pas<br />
rare de constater à l’export que<br />
le principal concurrent d’une entreprise<br />
française est une autre<br />
entreprise française. C’est là une<br />
40<br />
M & E - N°608 - Novembre 2008
« Le processus<br />
normatif doit être<br />
rationalisé »<br />
réalité industrielle dont nos<br />
gouvernants n’ont que trop<br />
peu conscience…<br />
Quant à la contrefaçon,<br />
c’est une dérive économique<br />
criminogène qui n’épargne<br />
malheureusement personne<br />
et tous les produits<br />
en sont victimes. Ce triste<br />
constat est en partie lié au<br />
caractère embryonnaire de<br />
la politique de surveillance<br />
du marché en Europe. Il faut<br />
donc souhaiter, d’une part,<br />
que les orientations que formule<br />
le nouveau Règlement<br />
CE se traduiront, à compter<br />
de 2010, par des progrès<br />
concrets dans un domaine<br />
que tous nos industriels jugent<br />
particulièrement sensible<br />
et que, d’autre part, les<br />
pouvoirs publics nous aident<br />
à bâtir, dans la concertation<br />
et la transparence, un<br />
champ économique plus<br />
stable et plus respectueux<br />
du droit positif.<br />
M&E. Le SYNAMAP a récemment<br />
changé d’intitulé :<br />
quelles sont aujourd’hui les<br />
enjeux et les défis du syndicat<br />
et quels moyens a-t-il<br />
d’y faire face pour soutenir<br />
les entreprises ses adhérentes<br />
?<br />
A. Fabre. Le marché de la<br />
prévention et de la protection<br />
de l’homme au travail<br />
a connu des bouleversements<br />
importants ces<br />
dernières années. De nouveaux<br />
acteurs sont apparus<br />
: installateurs, sociétés<br />
de formation, etc. Le droit<br />
positif s’est complexifié. La<br />
production normative s’est<br />
accélérée. Peut-être à l’excès.<br />
Des lignes anciennes se<br />
sont déplacées, les mentalités<br />
ont changé et de nouveaux<br />
territoires se dessinent.<br />
Le SYNAMAP se devait<br />
d’en tenir compte. Or, la<br />
déclinaison initiale de notre<br />
acronyme, « Syndicat national<br />
des articles et matériels<br />
de protection », pouvait<br />
laisser supposer que notre<br />
organisation se situait dans<br />
une stricte logique de produit.<br />
Le changement, opéré<br />
récemment à l’initiative<br />
du président Bernard Cuny,<br />
présente donc l’avantage de<br />
nous placer définitivement<br />
dans une logique de « marché<br />
»… Un marché nouveau<br />
et protéiforme dont le SY-<br />
NAMAP, qui est devenu le<br />
« Syndicat National des<br />
acteurs du marché de la<br />
prévention et de la protection<br />
», entend appréhender<br />
toute la réalité.<br />
L’ambition du SYNAMAP<br />
pour les années à venir<br />
sera de parvenir, en accord<br />
avec l’ensemble des instances<br />
concernées (Commission<br />
européenne, pouvoirs<br />
publics français, Afnor,<br />
CNMATS, etc.), à ce que nos<br />
professionnels soient en<br />
mesure d’évoluer dans un<br />
espace économique européen<br />
transparent et harmonisé,<br />
normativement<br />
rationnel, et juridiquement<br />
stable. Quant à nos moyens,<br />
ce sont ceux d’une organisation<br />
professionnelle dynamique,<br />
volontaire, cultivant<br />
une relation de proximité<br />
avec ses adhérents, et<br />
libre de sa parole.<br />
Propos recueillis<br />
par Jean-François Romain
Focus / Sécurité au travail<br />
> Risque incendie<br />
Un incendie pour<br />
comprendre<br />
Le Flumilog joue les pyromanes sur le site du futur CERTES pour comprendre<br />
le déclenchement et les effets des incendies de locaux industriels ou<br />
logistiques. Avec la complicité, pour la bonne cause, de GSE, spécialiste de<br />
l’ingénierie de construction des plates-formes.<br />
Un entrepôt de<br />
860 m² était volontairement<br />
incendié<br />
le 26 septembre<br />
dernier à Rouvroy-les-Merles<br />
(Oise) sur le site du CERTES, le futur<br />
Centre européen de recherche<br />
sur les technologies de l’environnement<br />
et de la sécurité. Il s’agissait<br />
de l’essai incendie à grande<br />
échelle pour valider la méthode<br />
de référence de calcul des effets<br />
thermiques et pour évaluer les<br />
distances d’effet d’un incendie<br />
d’entrepôt.<br />
Fondatrice du métier de contractant<br />
général dans la construction<br />
de plates-formes logistiques, GSE<br />
a mis au service du projet ses<br />
compétences particulières.<br />
Valider une<br />
méthode de<br />
référence<br />
Les partenaires du projet Flumilog<br />
veulent surtout définir une<br />
méthode de référence nationale,<br />
qui soit validée par l’ensemble<br />
des acteurs concernés et opératoires<br />
quelles que soient les spécificités<br />
des plates-formes logistiques<br />
et des produits stockés.<br />
Pour mieux maîtriser les risques<br />
d’incendie, adapter les infrastructures,<br />
ajuster les écrans<br />
thermiques et déterminer les<br />
distances de sécurité autour des<br />
installations, il est indispensable<br />
de connaître avec précision<br />
l’impact des flux thermiques lors<br />
d’un incendie. Or dans le passé<br />
chaque bureau d’étude avait sa<br />
propre formule pour calculer les<br />
effets de la chaleur des flammes.<br />
Certes, la simulation sur ordinateur<br />
a ses avantages mais aussi<br />
ses incertitudes, et l’expérimentation<br />
avec essais à taille réelle<br />
Le mur coupefeu<br />
circonscrit<br />
l’incendie<br />
à une seule<br />
cellule et<br />
l’effondrement<br />
vers l’intérieur<br />
limite les<br />
risques.<br />
est indispensable. Après avoir<br />
réuni les moyens nécessaires,<br />
le groupement Flumilog a entrepris<br />
en automne 2007 une série<br />
d’essais à moyenne échelle<br />
avec un bâtiment de 100 m².<br />
Cela a déjà permis d’avoir une<br />
meilleure connaissance de l’influence<br />
des différents combustibles.<br />
Ce vendredi 26 septembre,<br />
il s’agissait de l’essai grande<br />
échelle avec un bâtiment de<br />
860 m² de surface et 12,5 m de<br />
42<br />
M & E - N°608 - Novembre 2008
hauteur, ce qui correspond à une<br />
cellule entrepôt.<br />
Compartimentage<br />
et effondrement<br />
vers l’intérieur<br />
Le bâtiment était constitué d’une<br />
structure métallique de support<br />
et de bardage acier sur trois façades,<br />
tandis que la façade Est était<br />
constituée d’un mur coupe-feu en<br />
plaques de plâtre, qui, selon la réglementation<br />
doit résister au feu<br />
pendant 2 heures. À l’intérieur,<br />
260 tonnes de bois palettisées<br />
ou en caisses étaient réparties<br />
sur des racks. Cela représente un<br />
remplissage de 80 % du volume<br />
de stockage. Environ 200 thermocouples<br />
ont permis de mesurer<br />
l’évolution des températures, une<br />
quarantaine de fluxmètres a mesuré<br />
les flux thermiques et une dizaine<br />
de caméras placées à l’intérieur<br />
et à l’extérieur du bâtiment<br />
a filmé l’évolution de l’incendie et<br />
le comportement des éléments de<br />
la construction.<br />
« Cet essai nous a permis d’avoir<br />
une approche plus réaliste de ce<br />
qu’est un incendie d’entrepôt »,<br />
constatait « à chaud » Stanislas<br />
Grassien, directeur de projet R&D<br />
de GSE. « Le bâtiment joue un rôle<br />
d’enveloppe. On s’aperçoit qu’un<br />
tel bâtiment qui va tomber doucement,<br />
comme ici au bout de<br />
20 à 25 minutes, s’effondre vers<br />
l’intérieur et a tendance à atténuer<br />
la hauteur des flammes, qui,<br />
même au plus fort de l’incendie<br />
ne dépassent pas ici, sous réserve<br />
de l’analyse des images vidéo,<br />
le double de la hauteur du bâtiment.<br />
Suite à l’effondrement du<br />
bâtiment, les flammes ont décroché<br />
assez rapidement. En tout cas,<br />
« Un mur coupe-feu en plaques<br />
de plâtre selon la réglementation<br />
doit résister au feu pendant<br />
2 heures »<br />
Flumilog<br />
Une démarche commune<br />
L’essai d’incendie sur le site du CERTES a<br />
été organisé dans le cadre du projet Flumilog<br />
(FLUx éMIs par un incendie d’une<br />
plate-forme LOGistique) qui regroupe dans<br />
une démarche commune en faveur de la<br />
défense de l’environnement et de la prévention<br />
des risques plusieurs partenaires :<br />
l’Ineris (Institut national de l’environnement<br />
l’intensité maximale n’a pas été<br />
très longue, seulement 5 ou 6 minutes.<br />
En termes de sécurité, cela<br />
nous donne une vision un peu plus<br />
réaliste des effets d’un incendie<br />
qu’on cherche à contenir. Aussi le<br />
Des<br />
thermocouples<br />
à l’intérieur et<br />
des caméras<br />
à l’extérieur<br />
permettent<br />
de mieux<br />
comprendre le<br />
comportement<br />
du bâtiment.<br />
industriel et des risques), le CNPP (Centre<br />
national de prévention et de protection), le<br />
Centre technique industriel de la construction<br />
métallique (CTICM), le Syndicat de la<br />
construction métallique de France (SCMF),<br />
le groupe métallurgique ArcelorMittal, l’Association<br />
française de logistique (Afilog) et<br />
la société d’ingénierie GSE.<br />
mur coupe-feu vers la cellule voisine<br />
du bâtiment – ici simulé – a<br />
très bien tenu et a parfaitement<br />
joué son rôle de compartimentage.<br />
De fait, grâce aux compartiments<br />
la ruine en chaîne du bâtiment<br />
a été évitée. L’incendie se<br />
limite à une seule cellule et il n’y<br />
a pas de propagation sur la structure<br />
de la cellule voisine. Le bâtiment<br />
s’est effondré selon le scénario<br />
qui était prévu, c’est-à-dire<br />
un effondrement vers l’intérieur et<br />
non vers l’extérieur, ce qui est important<br />
pour la sécurité des gens<br />
qui combattent le feu ou pour les<br />
bâtiments voisins. »<br />
Rassurer<br />
investisseurs<br />
et prestataires<br />
logistiques<br />
Jean-Claude Bossez, président<br />
d’Afilog, souligne la relation entre<br />
prévention des risques, développement<br />
durable et perspectives<br />
de l’industrie logistique.<br />
« Cet essai est un élément très<br />
important et va nous permettre<br />
d’obtenir par voie scientifique des<br />
éléments avec lesquels nous pouvons<br />
rassurer les investisseurs, les<br />
constructeurs, les chargeurs et les<br />
prestataires logistiques, sur le fait<br />
que leurs bâtiments sont faits avec<br />
des matériaux et selon des normes<br />
qui présentent toutes les garanties<br />
de sécurité, et cela devrait aussi<br />
rassurer les administrations, les<br />
communes et les riverains voisins<br />
de ces sites logistiques. »<br />
F. P.<br />
Novembre 2008 - M & E - N°608 43
Sécurité au travail<br />
> Protéger le corps au travail<br />
Les EPI, une des clés<br />
de la sécurité<br />
Tous les corps de métiers et toutes les parties du corps sont concernés<br />
par les équipements de protection individuelle (EPI). Il s’agit de protéger<br />
tout ou partie du corps ou du visage, quand un danger peut atteindre la vue,<br />
provoquer des accidents respiratoires ou blesser les extrémités du corps.<br />
Selon la directive<br />
89/686/CEE, un EPI<br />
se définit comme :<br />
« Tout dispositif ou<br />
moyen destiné à être porté ou<br />
tenu par une personne en vue de<br />
la protéger contre un ou plusieurs<br />
risques susceptibles de menacer<br />
sa santé et sa sécurité au travail,<br />
ainsi que tout complément ou accessoire<br />
destiné à cet objectif. »<br />
Un produit EPI marqué comme<br />
respectant une norme donnée va<br />
apporter à l’acheteur et à l’utilisateur<br />
l’assurance que cet EPI<br />
est parfaitement adapté à l’usage<br />
que l’on va en avoir.<br />
L’arrêt du 19 mars 1993 impose<br />
que tout EPI utilisé soit soumis à<br />
des vérifications périodiques au<br />
moins tous les ans, par une personne<br />
compétente qui en consignera<br />
les résultats dans un registre<br />
de sécurité tenu à disposition<br />
des services de contrôle et de<br />
préven- tion. La vérification<br />
périodique des EPI<br />
de catégorie 3 est<br />
obligatoire (article<br />
R233-42-2 du<br />
Code du travail),<br />
mais qui dit vérification<br />
dit suivi<br />
et traçabilité.<br />
Celle-ci peut<br />
constituer en<br />
un simple numéro<br />
d’identification,<br />
ou<br />
un code à<br />
barres marquant l’EPI concerné,<br />
ou faire appel à la technologie sophistiquée<br />
du système RFID (Radio<br />
Frequency IDentification).<br />
Casques, masques<br />
et lunettes<br />
La protection du crâne et du<br />
visage est essentielle car elle<br />
concerne directement des parties<br />
vitales de notre organisme.<br />
Tous les casques doivent répondre<br />
aux conditions de test<br />
de la norme EN397, à savoir :<br />
variation thermique (–10 °C à<br />
+50 °C), humidité, rayons ultraviolets,<br />
pénétration, absorption<br />
des chocs et test de la jugulaire.<br />
La durée d’utilisation d’un casque<br />
est fonction du matériau<br />
utilisé pour sa fabrication et son<br />
emploi. Il est donc important de<br />
se reporter au marquage et aux<br />
directives de la norme EN397.<br />
Toutefois, par principe de précaution,<br />
il est recommandé de<br />
changer son casque au-delà de<br />
5 ans même s’il ne présente<br />
pas de heurts. En cas de choc,<br />
il doit être immédiatement remplacé.<br />
Les masques permettent de limiter<br />
les risques respiratoires,<br />
anti poussières ou antigaz, ils permettent<br />
de se protéger contre<br />
la toxicité des produits environnants.<br />
Nombreux sont les types<br />
de protection en ce domaine,<br />
certains filtres permettent également<br />
de combiner les deux protections<br />
(poussières et gaz). Pour<br />
bien se protéger, il faut commencer<br />
par analyser les conditions<br />
de travail du poste concerné,<br />
puis estimer correctement les<br />
risques qui en découlent. Pour<br />
cela, il est d’abord essentiel de<br />
définir la nature des dangers qui<br />
sont regroupés en deux familles<br />
principales de contaminants : les<br />
molécules, gaz et vapeurs, et les<br />
particules, poussières, fumées et<br />
brouillards. Ces indications vous<br />
permettront de choisir la protection<br />
la mieux adaptée au travail à<br />
effectuer. Pour se protéger contre<br />
ces substances nocives pour l’organisme,<br />
il existe des masques à<br />
ventilation assistée. Ce système<br />
purifie l’air avant aspiration et<br />
éloigne ainsi tout risque d’intoxication.<br />
Lors de travaux industriels ou de<br />
chantiers, les yeux sont exposés à<br />
des risques majeurs : risques mécaniques,<br />
projections chimiques…<br />
Afin d’évaluer les critères de performance<br />
et choisir la protection<br />
la mieux adaptée reportez-vous<br />
aux 4 normes de base que sont<br />
les normes EN165 à EN168. Il<br />
existe 4 critères de performance<br />
de la protection oculaire : la<br />
qualité optique définie en 3 classes,<br />
la résistance aux projections<br />
et aux rayonnements. En cas de<br />
risques de projections ou d’impacts<br />
moyens ou forts, les lunettes-masques<br />
ou écrans faciaux<br />
44<br />
M & E - N°608 - Novembre 2008
-<br />
<br />
<br />
Vêtements de<br />
protection<br />
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er <br />
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Quand il faut<br />
prendre des gants<br />
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« Plus<br />
d’un<br />
accident<br />
sur trois<br />
concerne<br />
les<br />
mains »<br />
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-<br />
Connaissance des normes<br />
Classe 1: Les risques mineurs et les lésions<br />
superficielles, réversibles, ne touchant pas<br />
d’organes vitaux. Utilisés en cas de petites<br />
agressions, une procédure d’autocertification<br />
suffit: le fabricant peut se contenter d’affirmer<br />
que le produit est conforme aux dispositions<br />
de la directive. Marquage: ces équipements<br />
doivent posséder le marquage CE.<br />
Classe 2 : Les risques intermédiaires et<br />
lésions graves, irréversibles : happement<br />
EN510, visibilité EN471, thermiques<br />
EN470-1 et EN531. Pour ces EPI il est nécessaire<br />
de faire procéder à un examen CE<br />
réalisé par un organisme de vérification.<br />
Ce dernier constate et atteste que le modèle<br />
d’EPI satisfait aux dispositions de la directive<br />
le concernant. Marquage : ces produits<br />
doivent posséder le marquage CE plus l’année<br />
de fabrication (ex.: CE02).<br />
Classe 3: Les équipements protégeant des<br />
risques graves et mortels : Risques chimiques<br />
PrEN13034, électrique PrEN1149, thermique<br />
EN531, risques d’intoxication et brûlures<br />
graves (pompier) EN469 paragraphe 8.<br />
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Les EPI sont classés en trois catégories<br />
L’examen CE de type est complété par un<br />
contrôle de la production réalisé par un organisme<br />
habilité. Marquage: ces équipements<br />
doivent être marqués CE avec l’année<br />
de fabrication et le numéro du laboratoire<br />
agréé (ex: CE026197).<br />
Principales normes utiles: EN169: soudage,<br />
EN170 : ultraviolet, EN171 : infrarouge,<br />
EN207: protection laser, EN1731: usage<br />
industriel contre les risques mécaniques<br />
et contre la chaleur. EN531 : vêtements<br />
pour exposition à la chaleur et à la flamme;<br />
EN533: vêtements de protection antiflamme;<br />
EN470-1: vêtements de soudeurs ;<br />
EN471 : vêtements de signalisation haute<br />
visibilité ; EN13034 : risques chimiques ;<br />
N1149: protection antistatique.<br />
Pour connaître les normes EPI:<br />
www.interieur.gouv.fr puis recherche par<br />
mot-clé « norme CE EPI » qui donne accès<br />
à un document téléchargeable.<br />
www.afnor.fr/normes en ligne/ Environnement<br />
et protection de la santé, sécurité /<br />
Equipements de protection individuelle.<br />
Novembre 2008 - M & E - N°608 45
Sécurité au travail<br />
savoir plus www.inrs.fr et taper<br />
« norme EN 374 » dans « recherche<br />
simple ».)<br />
La sécurité, c’est<br />
aussi le pied<br />
Lorsque l’on sait que 35 % des<br />
accidents du travail sont dus à<br />
des chutes de plain-pied la protection<br />
devient plus que nécessaire.<br />
Il s’agit d’une part d’être<br />
parfaitement ancré au sol, de ne<br />
pas glisser ou tomber, mais aussi<br />
de se protéger des risques externes<br />
: chimiques, protection contre<br />
les projections, lors de travaux de<br />
soudage, par exemple, chocs dus<br />
à des charges lourdes… Pour cela<br />
les normes EN20345 à 20347 définissent<br />
les mesures prises pour<br />
réduire les risques de perforation<br />
de la voûte plantaire, de glissade,<br />
d’écrasement des orteils, de<br />
chocs, de brûlure ou de projection<br />
chimique ou pétrochimique. Enfin<br />
la norme EN388 définit 5 niveaux<br />
de performance selon les<br />
différents risques mécaniques<br />
(abrasion en nombres de cycles,<br />
coupure par tranchage selon un<br />
coefficient, déchirure et perforation<br />
en Newton).<br />
Les risques<br />
liés au bruit<br />
Près de 7 % des salariés subissent<br />
pendant plus de 20 heures<br />
par semaine des bruits nocifs, dépassant<br />
85 dB(A) selon l’enquête<br />
SUMER (DRT-DARES). Une telle<br />
exposition est susceptible de<br />
provoquer des atteintes auditives<br />
graves et, en 2005, près de 1 200<br />
cas ont ainsi été reconnus et réparés<br />
pour un coût de 116,3 millions<br />
d’euros. 32 % des personnes<br />
exposées au bruit n’ont pas de<br />
protection auditive à leur disposition.<br />
Dans l’industrie, 77 % des<br />
salariés exposés sont protégés.<br />
51 % des intérimaires dans la<br />
construction, et pour autant les<br />
ouvriers des petites entreprises<br />
artisanales. Il est temps d’être<br />
entendus !<br />
La nocivité du bruit dépend du niveau<br />
d’exposition et de sa durée.<br />
L’exposition prolongée au bruit au<br />
travail est responsable de surdités<br />
professionnelles irréversibles. L’exposition<br />
prolongée au bruit peut<br />
être source de fatigue, de stress,<br />
de troubles du sommeil, de modification<br />
de la tension artérielle<br />
et, donc, d’arrêts de travail. Entraînant<br />
des difficultés de communication<br />
orale au travail, le bruit<br />
peut accroître tout simplement<br />
les risques d’accidents du travail.<br />
La directive européenne 2003/10/<br />
CE du 6 février 2003 fixe les valeurs<br />
d’exposition qui déclenchent<br />
une action de prévention<br />
– bruit supérieur à 80 dB(A) –, de<br />
protection – protections auditives<br />
obligatoires pour les bruits<br />
supérieurs à 85 dB(A) –, et des<br />
valeurs limites. Elle précise le<br />
contenu de l’information et de<br />
la formation des travailleurs, et<br />
prévoit une surveillance médicale<br />
renforcée. Elle a été transposée<br />
dans le droit du travail français.<br />
Pour en connaître le détail, se référer<br />
au dossier « Une nouvelle<br />
réglementation sur le bruit au<br />
travail » sur www.inrs.fr et aussi<br />
www.bruit.org (Banque de données<br />
sur le bruit), www.bruit.fr<br />
(Centre d’information et de documentation<br />
sur le bruit), www.<br />
sante.gouv.fr<br />
Concernant la prévention, priorité<br />
à la protection collective, et tout<br />
d’abord à l’isolation des machines<br />
ou au traitement acoustique des<br />
locaux. Un exemple dans le BTP :<br />
on peut réduire le bruit grâce à<br />
une bonne organisation de chantier.<br />
Engins de chantier : réduire<br />
les déplacements des véhicules ;<br />
couper les moteurs à l’arrêt ; donner<br />
la priorité à des équipements<br />
électriques, compresseurs… Pour<br />
la communication sur le chantier,<br />
on utilisera oreillettes ou talkies-walkies.<br />
Réalisation du gros<br />
œuvre (mise en œuvre des outils<br />
coffrants) : choisir des matériels<br />
munis d’écrous ; utiliser du béton<br />
autoplaçant. Conception de<br />
l’ouvrage : recourir à des éléments<br />
préfabriqués en béton. Préparation<br />
du chantier incluant le BET :<br />
L’échelle du bruit<br />
dB (décibel) est l’unité de mesure du niveau sonore,<br />
dB(A) (décibel pondéré A) est l’unité de<br />
mesure simulant le niveau sonore réellement<br />
perçu par l’oreille. Le décibel suit une progression<br />
logarithmique. Cela signifie que : 3 dB de<br />
plus = son x2, 5 dB de plus = son x3, 10 dB de<br />
plus = son x10. Le saut est minime dans le bas<br />
de l’échelle, mais notoire dès que l’on navigue<br />
au-delà de 30 dB :<br />
25 dB(A) Conversation à voix basse<br />
45 dB(A) Appartement normal<br />
60 dB(A) Conversation normale<br />
70 dB(A) Rue à gros trafic<br />
75 dB(A) Aspirateur<br />
80 dB(A) Aboiements<br />
Seuil de risque ou de nocivité<br />
85 dB(A) c’est le seuil de danger<br />
90 dB(A) Chaudronneries, menuiseries<br />
100 dB(A) Véhicules lourds, moulage<br />
105 dB(A) Niveau sonore maximal autorisé dans<br />
les discothèques<br />
Seuil de douleur<br />
110 dB(A) Marteaux-piqueurs<br />
120 dB(A) Réacteur d’avion<br />
130 dB(A) Marteaux-riveurs<br />
Durées limites d’exposition quotidienne au bruit<br />
(niveau sonore en dB(A) et durée d’exposition<br />
maximale) : 85 dB(A) pendant 8 heures par jour,<br />
88 dB(A) pendant 4 h, 91 dB(A) 2 h, 94 dB(A) 1 h,<br />
97 dB(A) 30 min, à 100 dB(A) 15 min soit pas plus<br />
d’un quart d’heure, et à 103 dB(A) 7,5 min.<br />
respecter parfaitement les plans<br />
de ferraillage et de bétonnage,<br />
prévoir le bon emplacement des<br />
réservations du second œuvre<br />
– boîtiers d’attente. La norme<br />
EN458 est un guide accompagné<br />
des recommandations relatives<br />
à la sélection, l’utilisation<br />
et les précautions d’emploi des<br />
protections antibruit : bouchons<br />
d’oreilles (jetables ou réutilisables),<br />
arceau antibruit (pour un<br />
port intermittent ou fréquent,<br />
mais peu prolongé), casque antibruit<br />
(plus encombrant, protection<br />
instantanée).<br />
(D’après le « Guide de la sécurité<br />
au travail » réalisé par Réseau<br />
SOCODA et ses partenaires.)<br />
46<br />
M & E - N°608 - Novembre 2008
Sécurité au travail<br />
> Pratique<br />
Gros plan sur l’antichute<br />
Système d’ancrage autonome par dépression,<br />
antichute à rappel automatique ou ligne de vie,<br />
Capital Safety présente à Expoprotection<br />
des innovations qui pourraient être récompensées.<br />
L<br />
e système d’ancrage<br />
autonome par dépression<br />
« Mobi-Lok » de<br />
DBI-SALA, une marque<br />
de Capital Safety, offre un ancrage<br />
non pénétrant, portatif muni d’un<br />
système d’arrêt de chute pour une<br />
utilisation sur des surfaces lisses.<br />
Dans le secteur de l’aviation, l’ancrage<br />
peut être fixé au fuselage ou<br />
aux ailes d’un appareil sans pénétrer<br />
ou endommager la surface de<br />
l’avion. Le modèle pour l’aviation<br />
comprend des patins anti-frottement<br />
et résistants au « Skydrol »,<br />
qui en font l’outil idéal pour les<br />
inspections et l’entretien des<br />
appareils. Un ancrage destiné à<br />
l’industrie générale offre une solution<br />
plus économique pouvant<br />
être utilisée sur les trains, les pétroliers<br />
et dans les centrales électriques.<br />
Le Mobi-Lok est facile à installer et<br />
à utiliser. Sa conception monobloc<br />
permet de placer l’unité sur une<br />
surface lisse et constitue un point<br />
d’ancrage unique et instantané<br />
grâce à la bouteille d’air comprimée<br />
embarquée, sans besoin<br />
de tuyaux ou de raccordements.<br />
Une unité utilisant une source extérieure<br />
d’air comprimé est également<br />
disponible. Les patins du<br />
système d’ancrage s’adaptent<br />
à des rayons de 76 cm ou plus,<br />
ce qui élimine ainsi la nécessité<br />
d’utiliser plusieurs patins. Le système<br />
peut également être utilisé<br />
en tandem avec un jeu de patins<br />
secondaires et être installé avec<br />
un système de ligne de vie horizontale<br />
pour deux personnes.<br />
Les caractéristiques de sécurité<br />
supplémentaires du Mobi-Lok<br />
comprennent une alarme sonore<br />
de secours, une jauge visuelle et<br />
des valves anti-retour. Mobi-Lok<br />
est près de 40 % plus léger que<br />
les générations précédentes avec<br />
un poids inférieur à 9,5 kg, tout en<br />
conservant son agrément d’arrêt<br />
de chute et son niveau de sécurité.<br />
Il répond aux normes d’arrêt<br />
de chute OSHA, CE et ANZ.<br />
Antichute<br />
et ligne de vie<br />
La société propose également un<br />
nouvel antichute à rappel automatique<br />
« SALA-Lok » doté d’un<br />
carter unique en son genre dont la<br />
conception permet d’empiler les<br />
appareils, d’où un gain de place,<br />
mais aussi de temps. Le principal<br />
avantage de cette caractéristique<br />
vient du fait que plusieurs<br />
antichutes à rappel automatique<br />
peuvent être stockés de façon organisée,<br />
emboîtés parfaitement<br />
de manière compacte. Les carters<br />
étant empilés les uns sur les<br />
autres, le stockage, le contrôle et<br />
l’inspection des équipements seront<br />
plus aisés. Un côté du carter<br />
contient une nervure circulaire qui<br />
s’emboîte dans la nervure plus petite<br />
du côté opposé, ce qui permet<br />
l’empilage de deux antichutes<br />
à rappel automatique (cette<br />
conception permet également de<br />
protéger les étiquettes). « SALA-<br />
Lok » réunit toutes les caractéristiques<br />
actuelles des antichutes<br />
DBI- SALA, frein anti-rebond, réserve<br />
de câble, anneau d’ancrage<br />
pivotant et un mousqueton à témoin<br />
de chute pivotant.<br />
Présenté aux Innovations Awards<br />
à Expoprotection, la ligne de vie<br />
horizontale « EZ-Line » est également<br />
un système novateur qui<br />
facilite l’installation, le rembobinage<br />
et le démontage des lignes<br />
de vie temporaires grâce à son<br />
dispositif de rappel intégré. Pour<br />
dérouler et enrouler ce système<br />
d’une longueur totale de 18 mètres,<br />
il suffit d’utiliser son carter<br />
portatif ultra-compact et léger<br />
(EZ-Line pèse 33 % de moins que<br />
la plupart des lignes de vie horizontales).<br />
Le système comprend<br />
un câble de 6 mm d’une longueur<br />
totale de 18 mètres, une poignée<br />
de rappel du câble qui permet de<br />
tendre la ligne et de rembobiner<br />
le câble dans son carter. Cette<br />
poignée sert en outre d’indicateur<br />
de pré-tension ; le carter protège<br />
le câble contre l’usure que<br />
peut causer un stockage inapproprié.<br />
À noter que ce nouveau<br />
système est doté d’un système<br />
d’absorption d’énergie et peut, en<br />
cas de besoin, être réparé.<br />
<br />
Stacie Blanquin<br />
48<br />
M & E - N°608 - Novembre 2008
Sécurité au travail<br />
> Expoprotection<br />
Une approche globale<br />
de la protection<br />
La prévention n’est malheureusement pas suffisante pour assurer l’intégrité<br />
physique de l’homme – de la femme – au travail. L’arsenal réglementaire,<br />
pas toujours respecté, doit souvent s’appuyer sur l’utilisation des<br />
équipements de protection adéquats. Le salon Expoprotection est l’occasion<br />
unique de faire le point sur les dernières avancées dans le domaine.<br />
« Salon<br />
de la<br />
gestion globale<br />
des risques<br />
», Expoprotection<br />
2008 se tiendra du 4<br />
au 7 novembre à Paris-Nord-<br />
Villepinte. Sur les thématiques<br />
sûreté/sécurité, lutte contre le<br />
feu, santé et sécurité au travail,<br />
« work wear », risques industriels<br />
et technologiques, risques<br />
naturels, ce salon qui se tient<br />
conjointement à <strong>Maintenance</strong><br />
Expo et à Midest (salon de la<br />
sous-traitance industrielle), devrait<br />
accueillir près de 1 000 exposants<br />
et 26 000 visiteurs. Afin<br />
d’apporter des réponses concrètes<br />
à leurs attentes, le salon a<br />
conçu un programme d’animations<br />
varié et innovant, et tout<br />
particulièrement un « Forum de<br />
la gestion des risques », un « Village<br />
de l’ergonomie », un espace<br />
dédié à l’innovation, des parcours<br />
experts…<br />
Dans le cadre d’Expoprotection,<br />
se tiendra également l’Agora du<br />
Synamap : quelque 25 ateliers<br />
d’une demi-heure se succéderont<br />
pendant les 4 jours du salon,<br />
animés par des experts des<br />
sociétés spécialisées, membres<br />
du Syndicat national des acteurs<br />
du marché de la prévention et<br />
de la protection, parmi lesquels<br />
Sperian protection, Gamesystem,<br />
3M, Prevor et Burgher, Centurion,<br />
Aearo Technologies, Capital Safety.<br />
À noter que le Synamap a constitué<br />
une nouvelle commission<br />
sectorielle consacrée à une famille<br />
importante d’EPI (équipements<br />
de protection individuelle),<br />
la protection de la tête (casques,<br />
protection auditive et<br />
oculaire). Cette commission, présidée<br />
par M. Jean-Marc Pautrat<br />
(Centurion), rassemble les acteurs<br />
les plus représentatifs de<br />
ce secteur, adhérents du Synamap.<br />
Les membres experts de<br />
cette commission souhaitent<br />
dans un premier temps faire un<br />
état des lieux de l’environnement<br />
normatif de ces EPI pour distinguer<br />
les normes qui peuvent légitimement<br />
être révisées de celles<br />
pour lesquelles une révision<br />
ne se justifie pas.<br />
Nous avons relevé quelques<br />
exemples des innovations qui<br />
seront présentées à Expoprotection<br />
2008 dans le domaine<br />
sensible de la protection de la<br />
tête, des yeux et des oreilles…<br />
(d’autres produits de protection<br />
dans la rubrique spéciale en fin<br />
de magazine).<br />
La caractéristique<br />
innovante<br />
de l’Ultrafit<br />
X<br />
(Aearo<br />
technologies) est sa tige ergonomique<br />
coudée conçue pour que<br />
l’utilisateur puisse également<br />
contrôler facilement l’ajustement<br />
du bouchon d’oreille dans<br />
le canal auditif. Réutilisable, le<br />
bouchon pré-moulé est présenté<br />
dans une petite boîte en plastique<br />
permettant un stockage hygiénique<br />
et une utilisation prolongée.<br />
Faite en polymère bre-<br />
50<br />
M & E - N°608 - Novembre 2008
veté, la triple corolle fournit une<br />
excellente protection (SNR<br />
35 dB).<br />
Depuis<br />
1994, le<br />
bouchon<br />
d’oreille<br />
Bilsom<br />
303 est<br />
devenu<br />
une référence<br />
sur<br />
le marché<br />
européen de la protection auditive.<br />
Il a séduit des millions d’utilisateurs<br />
avec son design horsnorme.<br />
Développé désormais<br />
sous la marque « Howard Leight<br />
», le nouveau Bilsom 303 se<br />
place plus facilement dans le canal<br />
auditif, et peut être porté<br />
pendant de longues heures. La<br />
formule de la mousse des bouchons<br />
offre en effet, à l’intérieur<br />
de l’oreille, confort et visibilité<br />
avec l’introduction du « Leight<br />
Stripe » : un astucieux mélange<br />
(breveté) de polyuréthane jaune<br />
et blanc livre une sensation de<br />
douceur aussi bien au toucher<br />
que dans l’oreille. Il s’étend doucement<br />
dans le conduit auditif<br />
et fournit un meilleur confort<br />
avec moins de pression. L’extrémité<br />
jaune très visible hors de<br />
l’oreille permet de contrôler le<br />
port correct du bouchon<br />
d’oreille.<br />
Les yeux<br />
et les oreilles<br />
Infield Safety, filiale de Signet<br />
Armorlite, le créateur de l’oculaire<br />
organique aux États-Unis,<br />
propose des lunettes de protection<br />
à verres correcteurs « Optor<br />
» : une protection oculaire<br />
sur mesure pour un port permanent<br />
en milieu professionnel. La<br />
monture, très discrète, est en<br />
polyamide transparent. Elle est<br />
bien enveloppante pour plus de<br />
protection et de conception,<br />
très ergonomique grâce aux<br />
branches réglables. Extensibles<br />
et orientables, elles sont terminées<br />
par un embout en élastomère<br />
hypoallergénique souple<br />
et doux au toucher. La monture<br />
existe en deux tailles. Les verres<br />
sont proposés en polycarbonate<br />
(résistant aux impacts), en<br />
CR39 (résistant aux produits<br />
chimiques) ou en verre minéral<br />
trempé (résistant à l’abrasion)<br />
selon le poste de travail de l’utilisateur<br />
et les risques auxquels<br />
il est exposé. Un traitement antirayures<br />
(polycarbonate et<br />
CR39) assure une plus grande<br />
Rencontre avec…<br />
J.-.M. Pautrat (Centurion France),<br />
président de la commission “Tête” récemment créée au sein du Synamap<br />
La réglementation concernant la protection de la tête vous<br />
paraît-elle suffisante ou pensez-vous qu’elle devrait être renforcée<br />
?<br />
La réglementation à ce jour nous paraît faible et devoir certainement<br />
être renforcée, ce qui devrait éviter d’avoir des produits<br />
importés de très basse qualité, certes à faible prix, mais se<br />
soumettant à la norme uniquement sur deux tests, l’absorption<br />
de choc, la pénétration à l’impact.<br />
Quels sont les besoins formulés par les utilisateurs concernant<br />
les EPI (tête, oreilles, yeux), et les axes de développement<br />
technologique et d’amélioration produit ?<br />
Il y a une telle diversité dans les différentes familles de produits<br />
que des outils de sélection et de choix sont indispensables<br />
pour guider l’utilisateur. Pour ne prendre qu’un exemple<br />
parmi tant d’autres, l’appellation « un casque léger » n’a<br />
guère de sens. Ce que recherche les utilisateurs, c’est plutôt<br />
un casque confortable… mais est-on prêt à y mettre le prix ?<br />
C’est toute la question, car il ne me semble pas très rationnel<br />
d’accepter de dépenser de 40 à 60 euros pour une paire de<br />
chaussures et se contenter d’un casque premier prix à, disons,<br />
trois euros, alors que, pour à peine trois fois ce prix, on peut<br />
se doter d’un casque offrant les meilleures technologies de<br />
confort et de sécurité.<br />
Êtes-vous sensible à la contrefaçon ?<br />
Nous sommes moins sensibles à la contrefaçon proprement<br />
dite qu’à l’importation de produits à très bas prix aux caractéristiques<br />
médiocres.<br />
Quel sera le rôle de la commission Tête que vous présidez ?<br />
Créée par la volonté du président du Synamap, Bernard Cugny,<br />
la commission « tête » qui n’existait pas traitera de la protection<br />
de la boîte crânienne, de la protection faciale et de la protection<br />
auditive. Sans dévoiler dès maintenant tous nos futurs axes de<br />
réflexion, j’ai clairement annoncé lors la tenue de notre première<br />
commission que l’un des premiers axes de travail devra<br />
porter sur l’association casque et protection auditive : il s’agit<br />
de répondre à ce qui constitue aujourd’hui une véritable « prise<br />
de tête » pour les distributeurs et les utilisateurs sur ce sujet<br />
par la rationalisation et la présentation claire des produits afin<br />
d’aider les utilisateurs dans leur choix. D’autres projets seront<br />
dévoilés après la prochaine réunion des membres de la commission,<br />
prévue mi-janvier 2009.<br />
Novembre 2008 - M & E - N°608 51
Sécurité au travail<br />
longévité. En option, traitement<br />
antireflet, verres colorés ou photochromiques.<br />
Une version pour<br />
femme a été adaptée à la morphologie<br />
du visage féminin (Vision<br />
3).<br />
Peltor (Aearo technologies) propose<br />
une lunette Led Light Vision,<br />
lunette de protection<br />
équipée de diodes lumineuses<br />
ultra-puissantes avec piles longue<br />
durée (plus de 50 heures<br />
d’autonomie) qui permettra<br />
d’éclairer une zone sombre tout<br />
en protégeant les yeux et en<br />
laissant les mains libres pour<br />
travailler. Les deux piles sont incluses,<br />
mais ne peuvent pas être<br />
remplacées. La monture possède<br />
des branches et un pont nasal<br />
en caoutchouc. Les oculaires<br />
en polycarbonate incolore antibuée<br />
protègent des UV et des<br />
impacts à températures extrêmes.<br />
Un étui souple en microfibres<br />
est fourni.<br />
Le casque E-MAN a été spécifiquement<br />
conçu pour la protection<br />
des électriciens industriels :<br />
installation, entretien et maintenance<br />
des réseaux électriques.<br />
Il est doté d’une visière entièrement<br />
rabattable évitant tout<br />
risque d’accrochage, et d’une<br />
« Crash Box », innovation permettant<br />
l’absorption des chocs.<br />
Résolument ergonomique, ce<br />
casque est également adapté à<br />
l’industrie chimique ou la métallurgie.<br />
La visière rabattable,<br />
en polycarbonate injecté de<br />
2 mm d’épaisseur, avec traitements<br />
antirayures et antibuée,<br />
protège contre les risques spécifiques<br />
des arcs électriques générés<br />
par les courts-circuits,<br />
flashs UV, étincelles ou gouttelettes<br />
de métal en fusion consécutifs<br />
à l’explosion.<br />
(Voir aussi rubrique Nouveaux<br />
Produits p. 67 et suiv.)<br />
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Technologie<br />
> Une application méconnue<br />
Des gaz au secours des<br />
vendanges<br />
La société Oeno Roussillon s’est équipé d’une presse Messer pour la<br />
transformation du CO 2<br />
en glace carbonique. Cette glace permet de protéger<br />
les vendanges lors de leur transport de la vigne au chais et empêche les<br />
raisins de commencer une fermentation indésirable.<br />
Henri Giraltes<br />
chez Oeno<br />
Roussillon<br />
Dès la récolte, la vendange<br />
est protégée<br />
d’un départ précoce<br />
en fermentation<br />
par du CO 2<br />
dans sa forme solide<br />
(neige ou glace carbonique) qui<br />
combine un effet de refroidissement<br />
et d’inertage. Il s’agit d’éviter<br />
le départ de la fermentation<br />
avec les levures dites « indigènes<br />
» naturellement présentes<br />
dans les grappes de raisin. Ce départ<br />
indésirable en fermentation<br />
est d’autant plus risqué que le<br />
temps est chaud. Les levures de<br />
fermentation sélectionnées par<br />
le vinificateur et qui seront ajoutées<br />
lors du départ en fermentation<br />
pourront ainsi accomplir leur<br />
travail sans interférences avec les<br />
levures indigènes et aboutir au<br />
goût du vin recherché. La mise sur<br />
glace carbonique protège également<br />
de l’oxydation, phénomène<br />
auquel les raisins blancs sont très<br />
sensibles. De plus, les propriétés<br />
bactériostatiques du CO 2<br />
limitent<br />
l’utilisation du dioxyde de<br />
soufre SO 2<br />
.<br />
Le choc thermique créé lors de<br />
la mise sur glace carbonique (à<br />
–78 °C) a pour effet l’éclatement<br />
des baies de raisins et la libération<br />
des arômes contenus dans la<br />
peau du fruit.<br />
Une application<br />
typique<br />
avec les vins<br />
blancs liquoreux<br />
de type<br />
sauternes est<br />
la cryoextraction<br />
: les baies<br />
sont surgelées<br />
avant pressurage<br />
afin de<br />
concentrer les<br />
jus obtenus.<br />
La glace carbonique<br />
peut<br />
être utilisée<br />
pour protéger<br />
les vendanges<br />
dans les bennes<br />
à vendanges, les conquets de<br />
réception, les fouloirs égrappoirs,<br />
les cuves de macération, les pressoirs…<br />
Macération<br />
préfermentaire à<br />
froid pour les vins<br />
rouges<br />
Afin de renforcer le caractère<br />
aromatique des vins rouges, on<br />
abaisse la température entre 5<br />
et 10 °C pendant une dizaine<br />
de jours avant le départ en fermentation,<br />
avec du CO 2<br />
liquide<br />
ou solide (glace carbonique). La<br />
fermentation est ensuite déclenchée<br />
par montée en température<br />
(25 °C) et adjonction de levures.<br />
Lors de la vinification, pendant et<br />
après la fermentation, le vinificateur<br />
doit procéder au remontage :<br />
le jus doit traverser la couche de<br />
matières solides (peaux, rafles…)<br />
appelée le chapeau. C’est grâce à<br />
cette opération que le jus, blanc<br />
au départ, devient rouge. Cette<br />
opération peut se faire mécaniquement<br />
grâce à une pompe qui<br />
fait remonter le jus ou par diffusion<br />
d’azote ou mélange azote/<br />
oxygène ou mélange azote/CO 2<br />
.<br />
Le remontage dit « à l’azote »<br />
présente l’avantage de ne pas<br />
abîmer le vin, de limiter les pertes<br />
de produit. Sans compter le<br />
Novembre 2008 - M & E - N°608 55
gain de temps, d’énergie et de<br />
main-d’œuvre. Pour une cuve de<br />
100 hl et une pompe de 50 hl/h,<br />
comptez 2 heures avec 2 personnes<br />
en mécanique, comparé<br />
à 5 minutes avec 1 personne à<br />
l’azote. L’apport d’oxygène lors<br />
d’un remontage pendant la fermentation<br />
peut être intéressant<br />
pour le dopage des levures. De la<br />
même façon, pour homogénéiser<br />
les jus, les gaz alimentaires peuvent<br />
être utilisés en alternative<br />
aux solutions mécaniques.<br />
Nettoyage et<br />
rinçage des<br />
matériels vinicoles<br />
Lors du remplissage des cuves, un<br />
volume d’air dit « ciel gazeux »<br />
reste confiné entre la surface du<br />
niveau de vin et la voûte de la<br />
cuve. L’inertage consistera alors<br />
à balayer l’air (contenant 21 %<br />
d’oxygène) en fin de remplissage<br />
et à le remplacer par un gaz<br />
neutre sous une faible pression<br />
(20 mbar). Ainsi le vin en contact<br />
avec le gaz neutre est protégé de<br />
toute altération, conservant l’intégrité<br />
de ses qualités organoleptiques.<br />
L’azote est aujourd’hui le gaz neutre<br />
le plus utilisé pour l’inertage<br />
du vin. Économiquement avantageux<br />
et chimiquement inerte,<br />
il présente l’inconvénient d’assécher,<br />
voire de décarbonater les<br />
vins. C’est pourquoi le mélange le<br />
plus utilisé est composé de 80 %<br />
d’azote et de 20 % de CO 2<br />
qui<br />
compensent la décarbonatation<br />
engendrée par l’azote.<br />
Pour l’inertage du vin, l’argon<br />
aura l’avantage d’être inerte<br />
comme l’azote et lourd comme<br />
le CO 2<br />
. Ainsi l’argon nécessite un<br />
balayage limité à une fois le volume<br />
à inerter, au lieu de 3 à 4 fois<br />
pour l’azote. Un mélange 80 %<br />
argon et 20 % CO 2<br />
permettra un<br />
inertage efficace avec « effet piston<br />
» sans risque de décarbonatation<br />
comme le provoquerait un<br />
inertage à l’argon pur. Les opérations<br />
de soutirage du vin devront<br />
être associées à un apport en gaz<br />
neutre équivalent.<br />
Lors de l’embouteillage, la couche<br />
d’air au niveau du goulot des<br />
bouteilles peut être remplacée<br />
par un gaz neutre évitant tout risque<br />
d’oxydation. Une opération<br />
fréquente avec les vins blancs<br />
secs sensibles à l’oxygène. Enfin<br />
le CO 2<br />
apporte les solutions<br />
pour le nettoyage cryogénique<br />
(projection de glace carbonique<br />
par un flux d’air comprimé sur<br />
une surface) des barriques ou<br />
cuves de stockage, comme pour<br />
le rinçage avec de l’eau carbonatée<br />
après les lavages avec des<br />
produits alcalins du type soude.<br />
Ce procédé divise par deux la<br />
consommation d’eau.<br />
S. B.
Cahier du Mangement Industriel<br />
> Pilotage<br />
Les 10 indicateurs<br />
incontournables<br />
Comment piloter la maintenance sur la base de 10 indicateurs<br />
incontournables pour diriger une fonction créatrice de valeurs<br />
pour l’entreprise.<br />
Par Yves Lavina<br />
L’AUTEUR<br />
Expert à la<br />
direction<br />
des activités<br />
maintenance<br />
de Proconseil,<br />
Y. Lavina<br />
est l’auteur<br />
de plusieurs<br />
ouvrages dont<br />
Amélioration<br />
continue en<br />
maintenance,<br />
Techniques<br />
d’audit et plan<br />
de progrès,<br />
aux éditions<br />
Dunod (2005).<br />
Figure 1. Exemple de fiche objectif<br />
Orientation n° 3<br />
Indicateurs clés<br />
MTBF -MTTR sur machines critiques<br />
Les services maintenance<br />
regorgent de solutions<br />
techniques pour améliorer<br />
la performance<br />
des sites industriels. En contrepartie,<br />
le dialogue avec la direction<br />
ou avec les entités « clientes » de<br />
l’usine est le plus souvent déficitaire<br />
en indicateurs pertinents. On<br />
dispose bien souvent de chiffres à<br />
ne pas quoi savoir en faire, générés<br />
fréquemment par le souci de<br />
maîtriser les coûts ; on recherche<br />
aussi souvent les indices chiffrés<br />
qui permettraient d’évaluer et de<br />
« vendre » les résultats du service<br />
rendu.<br />
L’art de la maintenance repose<br />
sur la réduction du besoin de<br />
maintenance : moins de curatif et<br />
moins de préventif. Elle s’installe<br />
Engager simultanément un projet pour tuer les pannes<br />
Objectif : Diviser par deux le nombre de pannes<br />
Respons. Indicateur d’action<br />
1) Formuler et mettre en œuvre une stratégie “hantise de la panne” André Nb panne/pers./jour<br />
2) Créer une réelle synergie entre opérateurs production et intervenants maintenance Bernard Nb intervention en binôme<br />
3) Assurer une conduite rigoureuse des dépannages Claude Nb retours sur panne<br />
4) Disposer de maintenanciers polyvalents et compétents Daniel Heures de formation<br />
5) Collecter de façon structurée les données sur les pannes Éric Taux de rapports dépannage<br />
6) Analyser régulièrement les pannes Francis Nb réunions<br />
7) Mesurer les avancées et afficher les indicateurs de fiabilisation Georges Nb indicateurs MAJ<br />
8) Communiquer sur les actions d’éradication de pannes Henri Nb de pannes “tuées”<br />
ainsi dans un processus d’amélioration<br />
continue, dit de « Lean<br />
maintenance » visant à faire juste.<br />
Elle démontre de façon régulière<br />
qu’elle s’inscrit dans le bon<br />
parcours économique et met en<br />
avant sa contribution aux avancées<br />
de l’usine. Avec une telle ambition,<br />
la mesure est essentielle<br />
et, tant qu’elle n’est pas mise en<br />
œuvre, la maintenance reste perçue<br />
comme un mal nécessaire.<br />
Dans l’évaluation de la fonction<br />
maintenance, nous distinguons<br />
deux niveaux :<br />
– celui du diagnostic pour lequel il<br />
s’agit de positionner globalement<br />
le résultat de la fonction. Nous<br />
avons recours aux ratios globaux<br />
qui permettent de la situer par<br />
rapport à des repères et des fondamentaux<br />
de la maintenance :<br />
coût de la maintenance/valeurs à<br />
neuf des biens entretenus ; structure<br />
de la dépense maintenance…<br />
Il s’inscrit dans une logique de<br />
benchmarking ;<br />
– celui du pilotage pour lequel il<br />
s’agit de s’assurer que l’on avance<br />
bien vers l’objectif : la mesure repose<br />
dès lors sur des indicateurs<br />
repris et présentés sous forme de<br />
tableau de bord. Ces clignotants<br />
permettent ainsi d’évaluer périodiquement<br />
la situation de la<br />
maintenance.<br />
Nous retenons cette seconde approche<br />
pour laquelle il convient de<br />
respecter trois règles de départ :<br />
– le service maintenance instaure<br />
un contrôle de l’activité basé sur<br />
l’élaboration préalable de « fiches<br />
objectifs ». Elles formulent<br />
simplement la politique maintenance<br />
sous une forme simple qui<br />
peut s’apparenter à celle présentée<br />
en figure 1 ;<br />
– le tableau de bord de la maintenance<br />
n’est en aucun cas un<br />
tableau cumulant des chiffres :<br />
il montre l’évolution des différentes<br />
actions qui contribuent à<br />
l’atteinte d’objectifs bien formalisés<br />
; ce n’est surtout pas l’image<br />
rétrospective des différentes activités<br />
du service. Il est construit<br />
à l’usage d’un décideur et d’un<br />
seul, et est utilisé pour informer<br />
les autres. Nous raisonnons ici<br />
au niveau du responsable de la<br />
fonction maintenance ;<br />
– le choix des indicateurs res-<br />
Novembre 2008 - M & E - N°608 57
Importance économique - Implication économique - Main-d’œuvre/<br />
Pièces/Prestations extérieures/Gros entretien - Productivité<br />
PERFORMANCE<br />
TRS<br />
Disponibilité<br />
MTBF<br />
MTTR<br />
Taux de rebut<br />
Cadence<br />
COÛTS<br />
EFFICACITÉ<br />
Curatif<br />
Préventif<br />
Amélioratif<br />
Heures<br />
Stock<br />
Sous-traitants<br />
Figure 3.<br />
Les alertes<br />
liées au<br />
chemin<br />
économique<br />
pris par la<br />
maintenance.<br />
Figure 2. Le triangle des objectifs permanents.<br />
Figure 4.<br />
Tableau de bord<br />
sous forme de<br />
Scorecard.<br />
pecte le triangle des objectifs<br />
permanents de la maintenance<br />
comme indiqué sur la figure 2 : en<br />
fait, un écart de coût doit pouvoir<br />
s’expliquer par une évolution des<br />
ressources ou un déficit de performance,<br />
par exemple. Chaque<br />
indicateur vient compléter l’interprétation<br />
d’un écart observé<br />
par l’autre. Pour que le tableau de<br />
bord soit un outil de diagnostic<br />
continu, il convient que les écarts<br />
observés permettent de générer<br />
des actions.<br />
Une fois ces préalables posés, le<br />
pilotage de la maintenance repose<br />
sur :<br />
– des indicateurs d’alerte (I1 à<br />
I3) : sommes-nous sur le bon<br />
chemin ? Autrement dit, ne dérapons-nous<br />
pas par rapport à la<br />
marche générale de l’usine ;<br />
– des indicateurs de respect des<br />
fondamentaux (I4 à I7). Les bons<br />
résultats de la maintenance passent<br />
par l’application de trois<br />
processus clé : tuer les pannes,<br />
appliquer rigoureusement un<br />
préventif régulièrement rééquilibré<br />
et privilégier l’amélioration<br />
technique ;<br />
– des indicateurs de vérification<br />
(I8 à I10) : vis-à-vis des ressources<br />
et des moyens qu’elle met<br />
en œuvre, la maintenance prend<br />
chaque année des engagements<br />
majeurs.<br />
Dans ce contexte nous recommandons<br />
de piloter la fonction<br />
maintenance sur une base limitée<br />
à 10 indicateurs permanents,<br />
invariables d’une unité de production<br />
à une autre, reconduits<br />
régulièrement d’un exercice au<br />
suivant. Ils sont rapidement explicités<br />
ci-après sans entrer dans<br />
le détail des périmètres couverts,<br />
ni des modalités de déclinaison.<br />
1. Coût unitaire<br />
maintenance<br />
Il mesure le coût complet de la<br />
maintenance (main-d’œuvre salariée,<br />
pièces de rechange, prestations<br />
et provisions pour gros<br />
entretien) rapporté aux volumes<br />
produits. Son suivi vise à s’assurer<br />
mensuellement que la dépense<br />
globale de maintenance ne<br />
s’écarte pas de l’objectif<br />
en liaison avec les volumes<br />
produits et le chiffre<br />
d’affaires engrangé.<br />
Il permet de profiter<br />
des augmentations de<br />
volumes pour engager<br />
les actions générant les<br />
progrès économiques ; il<br />
conduit à dépenser au<br />
plus juste lorsque les<br />
quantités produites reculent.<br />
2. Chemin<br />
économique<br />
maintenance<br />
Il indique une tendance : la maintenance<br />
s’assure périodiquement,<br />
tous les six mois par exemple,<br />
qu’elle avance économiquement<br />
dans le bon sens : si le coût complet<br />
de maintenance par rapport<br />
à la valeur des biens maintenus<br />
(appelé importance économique)<br />
et par rapport aux coûts de fabrication<br />
(appelé implication économique)<br />
diminue, cela traduit<br />
indéniablement des gains de productivité<br />
de la maintenance. Sinon<br />
ce sont des signes avant coureurs<br />
d’une absence de progrès<br />
partielle ou totale (figure 3).<br />
3. TRS (Taux<br />
de Rendement<br />
Synthétique)<br />
Il est calculé en faisant le rapport<br />
entre les quantités produites<br />
bonnes et les quantités de produits<br />
conformes qui auraient dû<br />
être produites à la cadence nominale<br />
pendant le temps d’ouverture<br />
de l’équipement. Même si la<br />
fonction maintenance n’est pas<br />
redevable de toutes les pertes,<br />
elle reste solidaire et fait sienne<br />
l’objectif majeur de l’usine. Un<br />
bon TRS, en progression, traduit<br />
une bonne performance industrielle<br />
: la maintenance est dès<br />
lors placée dans de bonnes conditions<br />
pour justifier ses écarts de<br />
coût ou d’activité.<br />
(suite p. 61)<br />
58<br />
M & E - N°608 - Novembre 2008
Cahier du Mangement Industriel<br />
(suite de la p. 58)<br />
4. MTBF et MTTR<br />
Ils déterminent respectivement la<br />
Moyenne de Temps de Bon Fonctionnement<br />
entre deux dysfonctionnements<br />
et la Moyenne des<br />
Temps Techniques pour Réparer.<br />
Le premier basic en maintenance<br />
est de connaître le nombre de dysfonctionnements<br />
et leur importance<br />
pour mieux les combattre.<br />
La maîtrise du processus « Tuer les<br />
pannes » nécessite une mesure<br />
préalable à l’analyse hiérarchisée<br />
de celles-ci. Que ce soit au niveau<br />
de l’usine ou d’un secteur, d’une<br />
ligne de fabrication ou d’une machine,<br />
connaître la fréquence des<br />
dysfonctionnements et leur gravité<br />
est beaucoup plus pertinent<br />
que de se référer au seul taux de<br />
panne, qui lui permet de continuer<br />
à vivre avec les pannes.<br />
5. Équilibre PCA<br />
Il positionne la part de temps<br />
consacré au préventif, au curatif<br />
et à l’amélioratif dans l’activité<br />
maintenance (après avoir écarté<br />
des temps non considérés comme<br />
activités maintenance : Contribution<br />
aux changements de fabrication,<br />
Heures dédiées aux travaux<br />
neufs… Les temps passés concernent<br />
seulement les exécutants et<br />
non les personnels en support.<br />
Afin d’assurer une bonne régulation<br />
de l’activité maintenance<br />
; l’équilibre doit être proche<br />
à terme de 33 % de préventif ;<br />
moins de 33 % de curatif et plus<br />
de 33 % d’amélioratif<br />
Figure 5. Tableau de bord sous<br />
forme graphique.<br />
6. Qualité<br />
préventif<br />
Un préventif est de qualité s’il est<br />
réalisé selon le plan prévu (application<br />
rigoureuse), génère des suites<br />
à préventif à un bon niveau<br />
(diminution des tâches systématiques)<br />
et apporte les progrès<br />
escomptés (réduction des pertes<br />
liées à des dysfonctionnements).<br />
L’indicateur retenu combine ces<br />
trois volets pour surveiller la réalisation<br />
à temps des actions prévues<br />
et les retombées positives<br />
de celles-ci.<br />
7. Effort<br />
amélioratif<br />
Comme indiqué précédemment,<br />
le cœur du métier de maintenancier<br />
est l’action améliorative<br />
orientée vers l’augmentation<br />
de la performance industrielle<br />
autant que sur des domaines exclusivement<br />
« mainteno-maintenance<br />
». L’indicateur clé vise à<br />
s’assurer que la charge de travail<br />
améliorative en nombre d’actions<br />
réalisées par période reste à un<br />
bon niveau et que l’ensemble des<br />
maintenanciers reste mobilisé sur<br />
cette activité.<br />
8. Tenue<br />
budgétaire<br />
Il convient de s’assurer mensuellement<br />
de la tenue des différentes<br />
composantes du budget de<br />
maintenance : maintenance courante<br />
et maintenance apériodique<br />
(gros entretiens), main-d’œuvre<br />
impliquée, achats de pièces et de<br />
prestations… Il s’agit là d’un domaine<br />
plus habituel pour lequel,<br />
nous insistons, le raisonnement<br />
se fait sur des coûts complets de<br />
maintenance.<br />
9. Plan à 10 ans<br />
Une bonne maintenance anticipe<br />
: elle dispose d’une prévision<br />
décennale (pour fixer un horizon<br />
qui aurait pu très bien être de<br />
5 ans) des travaux importants à<br />
réaliser : remises à niveau, grosses<br />
améliorations ou modifications,<br />
renouvellement de sousensembles<br />
obsolètes… et mesure<br />
régulièrement le taux d’achèvement<br />
de ce plan. Cet « investissement<br />
» régulier dans la conservation<br />
du potentiel de production<br />
est fondamental.<br />
10. Montée en<br />
compétences<br />
La qualité de la maintenance réside<br />
dans la qualité des ressources<br />
humaines qu’elle emploie ; aussi,<br />
toute disposition qui donne de<br />
la perspective au maintenancier<br />
apporte de la performance à l’entreprise.<br />
La qualité des plans de<br />
formation et d’adaptation des<br />
hommes de la maintenance tant<br />
dans leur technicité que dans leur<br />
comportement est essentielle :<br />
la mise sous contrôle, la mesure<br />
de l’application des actions de<br />
montée en compétence est essentielle.<br />
Chacun de ces indicateurs se décline<br />
de la manière la plus appropriée<br />
dans le contexte de l’entreprise.<br />
Sa présentation peut<br />
reposer sur l’une des deux formes<br />
suivantes en tenant compte<br />
des règles de communication en<br />
place (figures 4 et 5).<br />
Le tableau de bord du responsable<br />
maintenance ne se limite<br />
pas à ces 10 indicateurs : les<br />
pièces de rechange, le suivi des<br />
prestataires, la prise en compte<br />
des objectifs spécifiques… et divers<br />
autres domaines où la mesure<br />
est nécessaire ne sont pas<br />
pris en compte ici. Ils viennent<br />
compléter ces 10 indicateurs incontournables<br />
lorsqu’on dirige la<br />
maintenance sur la base de fonction<br />
créatrice de valeur pour nos<br />
entreprises.<br />
<br />
Yves Lavina<br />
Novembre 2008 - M & E - N°608 61
Nouveaux produits<br />
> Outillage<br />
Bosch :<br />
Plus de<br />
pour ses<br />
80 nouveautés<br />
ans<br />
Créée en 1928 en<br />
Allemagne, Bosch<br />
fête donc ses 80<br />
ans. C’est une société<br />
quelque peu atypique par<br />
son statut. C’est en effet une fondation<br />
depuis 1964 (Bosch assure<br />
notamment la gestion d’un<br />
hôpital à Stuttgart). En France,<br />
l’entreprise emploie 10 000 personnes<br />
sur une vingtaine de sites<br />
et réalise un CA de 3,3 milliards<br />
d’euros. Au niveau mondial, Bosch<br />
est présente sur trois grands marchés<br />
: l’automobile (61 % de son<br />
activité globale, 72 % en France),<br />
l’industrie (13 %) avec notamment<br />
Bosch Rexroth et ses<br />
vérins utilisés sur des chantiers<br />
aussi emblématiques que les<br />
nouveaux ascenseurs de la tour<br />
Eiffel ou les aménagements de la<br />
baie du mont Saint-Michel ; enfin<br />
l’électroménager représente<br />
26 % de l’activité.<br />
Dans l’outillage professionnel,<br />
Bosch est le leader des outils<br />
électroportatifs avec ses gammes<br />
bleu (professionnel) et vertes<br />
(bricolage). Avec une gamme<br />
complète sans-fil (10,8 V, 36 V et<br />
désormais 14,4 et 18 V) Bosch est<br />
d’ailleurs spécialiste des batteries<br />
lithium-ion dont les performances<br />
ont déclassé les batteries au<br />
Nickel (NiCd/NiMH). L’alimentation<br />
en batterie 36V est aussi<br />
puissante que par le filaire. Depuis<br />
cinq ans, la société propose<br />
aussi des outils stationnaires. Et,<br />
depuis peu, Bosch investit le marché<br />
des instruments de mesure,<br />
avec de grandes ambitions. Il est<br />
vrai que ce secteur connaît une<br />
croissance de + 10 % par an au<br />
niveau mondial. Pour être complet<br />
citons également les outils<br />
de jardins, et les accessoires et<br />
consommables.<br />
Un produit<br />
nouveau sur trois<br />
Aujourd’hui, 36 % des gammes<br />
d’outillage Bosch sont composées<br />
de nouveaux produits, explique<br />
Harald Franck, le directeur<br />
de la communication, pas moins<br />
de 3 200 brevets ayant été déposés<br />
en 2007 (14 par jour !). Présentons<br />
un bref échantillon des<br />
annonces récentes. Au rayon des<br />
instruments de mesures, après<br />
le télémètre laser DLE 50 Professional,<br />
le plus petit au monde,<br />
Bosch vise encore plus loin avec<br />
le DLE 70 Professional, outil compact<br />
et robuste qui tient dans une<br />
poche. Tenant aussi dans la poche,<br />
le plus petit tournevis électrique<br />
sans-fil, à moins de 500<br />
grammes, le GSR ProDrive 3,6<br />
V-LI Professional est idéal pour<br />
Télémètre<br />
DLE 70<br />
Professional<br />
Perceusevisseuse<br />
sansfil<br />
14.4 V-Li<br />
Professional<br />
tous les petits travaux de vissage<br />
et dévissage, dans des endroits<br />
difficiles, jusqu’à 110 vis par<br />
charge (batterie interchangeable<br />
et chargeur adaptable aux batteries<br />
3,6 et 10,8 V-LI pour une<br />
utilisation continue).<br />
La nouvelle perceuse-visseuse<br />
sans-fil GSR 14.4 V-LI Professional<br />
offre le plus grand nombre<br />
de vissages par charge de batterie<br />
dans sa catégorie grâce à la<br />
technologie Lithium-ion « Premium<br />
». Une parfaite prise en<br />
main en raison d’un faible poids<br />
(seulement 1,7 kg pour la 14,4<br />
V-Li et 1,8 kg pour la 18 V-Li) et<br />
d’un design compact et ergonomique.<br />
Notez un dispositif breveté<br />
pour la protection des batteries,<br />
le système ECP (Protection<br />
Électronique des Cellules).<br />
Avec la scie circulaire GKS et la<br />
scie sabre GSA 18 V- LI Professional,<br />
Bosch enrichit la gamme<br />
18 volts qui comprend déjà la<br />
perceuse-visseuse GSR 18 V-LI.<br />
Les nouvelles meuleuses angulaires<br />
GWS 22-230 LVI Professional<br />
et GWS 24-230 LVI sont les<br />
62 M & E - N°608 - Novembre 2008
premières du genre équipées du<br />
dispositif exclusif de protection<br />
anti-recul « Kick-Back stop »,<br />
anti-redémarrage et d’un capot<br />
de protection anti-éclat indéformable<br />
(normes européennes EN<br />
60745-2-3).<br />
Le roi des forets<br />
Les nouveaux sets d’accessoires<br />
« Robust Line » : 58 sets en<br />
format de poche (27 sets pour<br />
le vissage, 23 sets pour le perçage<br />
et 8 sets pour le sciage)<br />
compacts avec fenêtre transparente<br />
et cadre antichoc, permettront<br />
de disposer toujours<br />
des bons accessoires à portée<br />
de main pour travailler dans le<br />
bois, le métal ou les matériaux<br />
de construction.<br />
Nous avons relevé enfin un nouveau<br />
foret « SDS-plus X5L »<br />
pour marteau<br />
perforateur<br />
avec une durée<br />
de vie annoncée<br />
3 fois supérieure<br />
à celle<br />
des autres<br />
forets à tête<br />
en carbure de<br />
tungstène et<br />
Set d’accessoires<br />
« Robust Line »<br />
avec témoin d’usure. Les principales<br />
caractéristiques de ce<br />
foret ont déterminé son nom :<br />
le X fait référence à la nouvelle<br />
forme des tranchants en carbure<br />
de tungstène, le 5 pour rappeler<br />
les 5 avantages (1 pointe<br />
de centrage et 4 points de<br />
coupe), et le L pour sa « longue<br />
durée de vie ».<br />
Meuleuse<br />
angulaire GWS<br />
24-230 LVI
Le produit du mois<br />
Analyseur de<br />
réseau et d’énergie<br />
Le Qualistar+ C.A 8335 a été entièrement développé<br />
par les bureaux d’études Chauvin Arnoux.<br />
Cet instrument de mesure prolonge les précédents<br />
Qualistar C.A 8332B et C.A 8334B avec plus d’entrées,<br />
plus de fonctionnalités, plus de capacité mémoire…<br />
Photo Chauvin Arnoux<br />
On enregistre sur<br />
les réseaux de plus<br />
en plus de pollution<br />
par conduction,<br />
induction ou rayonnement<br />
en raison de la multiplication<br />
croissante des dispositifs dotés<br />
d’alimentation à découpage, des<br />
systèmes à base d’électroniques<br />
de puissance, des ordinateurs…<br />
En conséquence, de plus en plus<br />
de pertes d’énergie et de perturbations<br />
de fonctionnement<br />
des machines. Pour réaliser des<br />
économies d’énergie et garantir<br />
le bon fonctionnement des matériels<br />
électriques connectés au<br />
réseau, le contrôle régulier de la<br />
qualité du réseau électrique est<br />
nécessaire.<br />
Destinés aux services de contrôle<br />
et de maintenance, les Qualistar<br />
C.A 8332B, C.A 8334B et le Qualistar<br />
+ C.A 8335 permettent de<br />
vérifier rapidement la qualité des<br />
réseaux et d’exploiter facilement<br />
les résultats. Le clavier est scindé<br />
en zones immédiatement identifiables<br />
(fonctions directes, menus<br />
pop-up, curseurs…), un large<br />
écran couleur (148 mm). Les modes<br />
d’affichages sont structurés<br />
et des accès directs offrent un<br />
gain de temps supplémentaire.<br />
Portables, les Qualistar offrent<br />
une béquille escamotable utile<br />
pour des campagnes d’enregistrements<br />
de longue durée. Le<br />
nouveau Qualistar+ est en outre<br />
doté de bagues de couleurs pour<br />
le repérage des branchements.<br />
Polyvalents, les Qualistar mesurent<br />
tous les paramètres de<br />
tension, courant et puissances<br />
jusqu’au diagnostic complet<br />
d’une installation électrique. Ils<br />
capturent et enregistrent simultanément<br />
tous les paramètres,<br />
transitoires, alarmes et forme<br />
d’ondes. Les capteurs connectés<br />
sont reconnus automatiquement.<br />
La visualisation en temps<br />
réel des 4 entrées simultanées<br />
s’effectue soit en mode graphique,<br />
vectorielle ou encore sous<br />
la forme d’un tableau de valeurs.<br />
Le diagnostic des harmoniques,<br />
en mode expert, permet d’analyser<br />
l’influence des harmoniques<br />
sur l’échauffement du neutre ou<br />
sur les machines tournantes. La<br />
mesure de l’Inrush, ou courant<br />
d’appel, destinée notamment<br />
au dimensionnement correct de<br />
l’installation électrique, voit sa<br />
durée d’enregistrement passer<br />
à plus d’une minute. On pourra<br />
enregistrer des valeurs Min et<br />
Max. La capture de transitoires,<br />
jusque-là limitée à 50, passe à<br />
300. Dans le cas où l’utilisateur<br />
souhaiterait enregistrer tous les<br />
paramètres sur un échantillonnage<br />
maximal à la seconde, la<br />
Photo Chauvin Arnoux<br />
durée de cet enregistrement est<br />
possible jusqu’à 1 mois avec le<br />
Qualistar+ (on pourra aussi enregistrer<br />
jusqu’à 10 000 alarmes<br />
de 40 types différents).<br />
La fonction « screen shot » permet<br />
d’illustrer un rapport ou<br />
d’étayer une conclusion d’analyse<br />
suite à une campagne de<br />
mesures. On peut rappeler les<br />
écrans pour les imprimer ou les<br />
visualiser à la demande. Le logiciel<br />
multilingue « Dataview »<br />
permet une présentation des<br />
données sous forme de graphiques,<br />
d’histogrammes, de tableau<br />
ou encore de les transférer vers<br />
des tableurs. Résolument simple<br />
d’utilisation, le Qualistar offre<br />
une configuration intuitive,<br />
une aide en ligne et la possibilité<br />
d’imprimer directement.<br />
64 M & E - N°608 - Novembre 2008
EPI et Sécurité au travail<br />
Gants de protection<br />
SHOWA<br />
Gant 317 Hi-Viz multi-usage<br />
tricot polyester sans couture,<br />
forme anatomique, paume<br />
enduite latex, dos de main<br />
aéré. Son tricot sans couture<br />
et sa forme anatomique permettent<br />
la manipulation de<br />
pièces sèches ou humides<br />
avec dextérité. Ils limitent la<br />
fatigue de la main et évitent<br />
les irritations. Lavable à 40°<br />
avec un détergent neutre. Innovation<br />
: marquage lumineux<br />
après stockage de lumière rendant le gant parfaitement<br />
adapté pour les travaux de nuit, et forme<br />
anatomique,<br />
Lunettes<br />
Delta Plus lance une nouvelle lunette « Blow gradient<br />
» avec oculaires en polycarbonate de couleur<br />
gris « gradient » (anti-rayures,<br />
anti-buée, UV400), pour extérieur<br />
et intérieur, et répond à<br />
tous les critères de protection<br />
tout en ayant un design moderne<br />
grâce à sa monture transparente.<br />
Son concept d’accessoires<br />
amovibles permet de transformer<br />
d’un simple geste la lunette<br />
branches en lunette avec mousse<br />
interne pour optimiser le confort,<br />
et enfin en lunette masque avec<br />
mousse et bandeau élastique<br />
pour une meilleure ergonomie<br />
et adhérence. Très enveloppant,<br />
ce modèle s’adapte à toutes les<br />
formes de visage et garantit une<br />
couverture maximale des yeux<br />
grâce à une protection latérale<br />
intégrée.<br />
Un gant anticoupure<br />
avec<br />
témoin d’usure<br />
« Visiocut » est un gant anti-coupure qui<br />
a obtenu les meilleurs résultats de tests selon la Norme<br />
EN 388 (risques mécaniques). Un fil orange apparaît à l’usure :<br />
c’est le premier gant anti-coupure avec un tel témoin d’usure.<br />
Le fil orange à l’intérieur du gant permet d’obtenir un contrôle<br />
visuel du niveau de résistance à la coupure (gant neuf niveau 5,<br />
gant usé niveau 3). Ce gant a obtenu le prix de l’innovation au<br />
salon Preventica en 2008 et sera présenté au prix de l’innovation<br />
du prochain Expo-Protection.<br />
380 NBR Foam Grip de<br />
Showa<br />
« 380 NBR Foam Grip » de Showa est un gant multi<br />
usage tricot nylon sans couture, paume en-<br />
duite<br />
mousse nitrile microporeuse permet-<br />
tant<br />
d’agripper solidement les pièces ou surfaces<br />
dérapantes exigeant une grande<br />
sûreté de mouvements et une dextérité<br />
optimale. Applications : construction<br />
mécanique et automobile, montages<br />
d’appareils ou composants, usinages…<br />
Il offre une technologie révolutionnaire,<br />
même sur surfaces glissantes ; avec<br />
une capacité anti-dérapante bien supérieure<br />
à celle de gants standard en nitri-<br />
le.<br />
Paume grainée avec enduction de nitrile<br />
alvéolaire. Nouvelle génération de mousse<br />
microporeuse, forme anatomique, tricot<br />
nylon<br />
sans couture.
Lunettes de protection<br />
« Terminator Orange UV-400 + » effet « Blue Blocker »<br />
est un oculaire de protection spécialement étudié pour<br />
filtrer les rayons de lumière bleue et les rayons UV. Une<br />
exposition intensive aux rayons lumineux compris entre<br />
400 nm (UV) et 490 nm (lumière bleue) peut causer des<br />
dommages irréversibles à la rétine. Terminator Orange<br />
UV-400 protège les yeux de manière optimale tout en<br />
augmentant les contrastes et en améliorant la perception<br />
des profondeurs. Légères, confortables et au look irréprochable,<br />
ces lunettes de protection sauront se faire oublier<br />
tout en offrant une protection maximale.<br />
Lunette-masque<br />
Modul-R<br />
avec demi-écran facial<br />
Cette lunette-masque très<br />
légère et profilée en TPE<br />
(élastomère thermoplastique)<br />
offre un demi-écran<br />
facial en polycarbonate<br />
avec système de ventilation<br />
ajustable (position<br />
fermé ou ouvert), et une<br />
protection contre les impacts,<br />
la poussière et les<br />
projections chimiques. Le<br />
TPE est un matériau utilisé,<br />
entre autres, dans les<br />
masques respiratoires pour<br />
ses qualités de grande résistance<br />
aux produits chimiques<br />
et pour sa capacité à<br />
rester souple même lors de<br />
changements de température.<br />
Le système de ventilation<br />
haute performance<br />
lutte efficacement contre<br />
les problèmes de buée tout<br />
en gardant les liquides et<br />
poussières à l’extérieur du<br />
masque. Le bandeau en nylon<br />
est ajustable et, grâce<br />
à son système de clip pivotant,<br />
l’utilisateur peut positionner<br />
son masque sur un<br />
casque. L’écran en polycarbonate<br />
traité anti-rayures et<br />
antibuée offre un champ de<br />
vision sans distorsion grâce<br />
à son galbe important.<br />
Le design profilé permet<br />
à l’utilisateur de porter le<br />
MODUL-R en combinaison<br />
avec un masque anti-poussières,<br />
un demi-masque respiratoire<br />
ou des lunettes à<br />
verres correcteurs. .
Left/Right pour<br />
la protection auditive<br />
MSA Gallet<br />
Casque anti-bruit nouvelle génération avec un<br />
nouveau design profilé et de nouvelles couleurs.<br />
Coquilles individuelles et adaptées pour<br />
l’oreille gauche et l’oreille droite. Trois niveaux<br />
d’atténuation et trois couleurs disponibles au<br />
même coût : choisir sa protection en fonction<br />
de son besoin. Choix du niveau d’atténuation<br />
en fonction de l’environnement : Bas = 24 dB ;<br />
Moyen = 28 dB ; Haut = 33 dB. Choix de la couleur<br />
en fonction de son secteur d’activité : Blanc pour les milieux<br />
propres (pharmaceutique, agroalimentaire…) ; Jaune pour les<br />
métiers où une visibilité est nécessaire (BTP, aéroports, etc.) ;<br />
Bleu pour toutes les autres industries. Existe aussi en version<br />
coquilles à monter sur casque et en version AM/FM.<br />
Vêtements Kiplay pour<br />
zone ATEX<br />
Ensemble blouson BREDA et pantalon PYREX de la marque<br />
Kiplay, des vêtements ESD ont été conçus afin de répondre<br />
aux différentes normes et permettent d’être utilisés en zone<br />
ATEX. La protection ESD par dissipation de la surcharge<br />
électrostatique des opérateurs à travers son équipement<br />
de protection individuelle (vêtement et chaussures) protège<br />
non seulement le porteur mais également le matériel<br />
(électronique sensible) surtout là où il y a des mélanges<br />
explosifs et dont les dégâts peuvent être provoqués par<br />
des décharges électrostatiques émises par l’homme.<br />
La Parka Expert<br />
de Kiplay<br />
La parka ESD a été conçue afin de répondre aux normes<br />
CE EN 343, CE EN 533, CE EN 368, CE EN 1149-3, et<br />
permet d’être utilisée en zone ATEX. La protection ESD<br />
par dissipation de la surcharge<br />
électrostatique des opérateurs<br />
à travers son équipement de<br />
protection individuelle (vêtement<br />
et chaussures) protège<br />
non seulement le porteur, mais<br />
également le matériel (électronique<br />
sensible) mais surtout là<br />
où il y a des mélanges explosifs<br />
: dissolvant/air, essence/air,<br />
poudre explosive/poussière. Ce<br />
vêtement répond également à<br />
la norme dédiée à la haute visibilité<br />
(CE EN 471).
EPI et Sécurité au travail<br />
Lafont, adopte la « Work<br />
Attitude »<br />
Lafont propose avec la « Work<br />
Attitude », une gamme très<br />
« sportswear » composée de 4<br />
pièces : pantalon, blouson, combinaison<br />
et gilet (auxquels pourront<br />
s’ajouter tee-shirts, polaires,<br />
casquettes et autres accessoires).<br />
Pour le confort : détails<br />
couture (rehausse dos, poches<br />
revolver, poche jean…) et pour le<br />
style : pressions et marquage en<br />
mercerie plastique rouge et noir.<br />
Avec un tissu haute résistance<br />
(sergé 65 %, coton 35 % polyester<br />
250 g), associé à un tissu<br />
de renfort déperlant, oléofuge et<br />
anti-abrasif ; tous deux labellisés OEKO-TEX Standard 100 (norme de<br />
contrôle certifiant que le tissu ne contient aucune substance indésirable<br />
pour la peau) ; des poches de protections genoux renforcées permettant<br />
l’utilisation des mousses de protections genoux standard ou des mousses<br />
récemment normées EN 14404 au niveau européen, des renforts de<br />
sécurité, des protections anti-salissures.<br />
Une veste<br />
tout-temps,<br />
tout-terrain<br />
La veste de travail Softwell de la gamme<br />
Profil de Gerin est conçue<br />
pour tous les travaux d’extérieur<br />
à réaliser par<br />
tout temps. Souple et<br />
offrant une parfaite<br />
aisance de mouvement,<br />
c’est une<br />
véritable seconde<br />
peau… Son tissu<br />
150 D Softshell<br />
avec micropolaire<br />
intérieure<br />
(150 g/m 2 ) et sa<br />
membrane contrecollée<br />
entre le tissu et la<br />
polaire protège à la fois contre le froid<br />
tout en assurant une parfaite étanchéité<br />
et un effet coupe-vent. Cette merveille<br />
de technologie est d’ailleurs également<br />
utilisée dans les sports extrêmes.<br />
SIÈGE SOCIAL :<br />
64, rue de Gravignan - 69360 TERNAY<br />
Tél. 04 78 07 14 20 - Fax 04 78 07 24 76<br />
www.sibbordas.fr<br />
Contacter M. CALTAGIRONE<br />
responsable Département RÉNOVATION<br />
Tél. 06 07 31 58 78
Kit de protection anti-gaz<br />
3M<br />
Sur les kits de protections combinées vapeurs et poussières A1P2<br />
et A2P3 de 3M, avec demi-masque, des recharges seules A1P2 et<br />
A2P3 sont également disponibles. Deux niveaux de confort : série<br />
6000 (3 tailles possibles)<br />
ou 7500 (3 tailles possibles).<br />
La série 6000 est en kraton<br />
sans silicone, idéal pour<br />
les applications peintures,<br />
avec système bicartouche<br />
à baïonnette, sans maintenance<br />
avec une durée de vie<br />
de 6 mois. La série 7500 est<br />
100 % silicone, très profilé,<br />
parfait pour les ports de longues<br />
durées. Très facilement<br />
démontable et nettoyable, ce<br />
demi-masque offre une durée<br />
de vie de 3 ans. Ces kits<br />
sont recommandés pour les<br />
applications de peinture, de<br />
vernis, pulvérisation de traitements<br />
phytosanitaires.<br />
Kit de protection<br />
respiratoire<br />
et oculaire<br />
Les traitements phytosanitaires<br />
peuvent<br />
engendrer des troubles<br />
cutanés, digestifs<br />
et neurologiques.<br />
MSA Gallet a<br />
conçu le Phyto Kit<br />
pour prévenir les risques<br />
lors des phases<br />
d’une opération de<br />
traitement. Il comprend<br />
un demi-masque<br />
MSA Advantage<br />
200 LS, réutilisable<br />
en combinaison de caoutchouc thermoplastique<br />
très léger (certifié EN 140), une paire de cartouches<br />
MSA Advantage 202 filtrante gaz, vapeurs et<br />
poussières, protection A2P3, une lunette-masque<br />
Perspecta GIV 2300 à système de ventilation, ajustable<br />
et oculaire anti-buée panoramique, un sac à<br />
dos de transport.
Détecteur multi-gaz<br />
MSA Gallet<br />
L’Altair 4 (MSA Gallet) est un détecteur<br />
multi-gaz qui mesure les gaz O 2<br />
, H 2<br />
S, CO<br />
et les gaz explosibles. En plus d’être l’un<br />
des détecteurs multi-gaz le plus compact,<br />
il possède un boîtier en caoutchouc extrêmement<br />
robuste et est très facile d’utilisation.<br />
Il est disponible avec l’option MotionAlert<br />
: Détecteur d’immobilité, une<br />
option unique dans le monde des détecteurs<br />
portables. L’alarme du détecteur se<br />
déclenche si l’utilisateur reste immobile pendant quelques<br />
secondes, alertant les personnes à proximité. L’utilisateur du<br />
détecteur peut également déclencher manuellement l’alarme<br />
grâce à l’InstantAlert incluse. De conception robuste,<br />
il est conçu pour supporter un test de chute de 3 mètres.<br />
Le large écran numérique permet à l’utilisateur de lire la<br />
concentration en gaz, les conditions d’alarme, l’état de la<br />
batterie, les points de consigne et les valeurs de pics avec<br />
précision. Il est doté d’un triple système d’alarme : l’alarme<br />
audible de 95 dB à 30 cm, l’alarme vibrante très puissante<br />
et l’alarme visuelle grâce à des LED très claires préviennent<br />
en temps réel l’utilisateur de tout danger.<br />
Cagoule de soudage<br />
Bandit<br />
Weltek lance sur le marché<br />
français la nouvelle<br />
cagoule de soudage Bandit<br />
équipée de deux ouvertures<br />
périphériques procurant<br />
à l’opérateur une vision<br />
panoramique de son<br />
environnement. Présentée<br />
en avant-première européenne<br />
au salon Industrie<br />
Paris 2008, la cagoule Bandit<br />
munie des ouvertures<br />
périphériques MultiView<br />
est désormais disponible.<br />
Ces ouvertures en polycarbonate<br />
teinté DIN 5 situées de chaque côté de la cagoule<br />
assurent une protection permanente contre les UV et les<br />
infrarouges tout en offrant un confort d’utilisation hors<br />
du commun. Conforme aux normes européennes en vigueur<br />
EN 166, EN 175 et EN 379, la cagoule Bandit MultiView<br />
bénéficie d’un large choix de cellules à obscurcissement<br />
automatique à sélectionner selon l’application :<br />
2 ou 3 capteurs d’arc, champ de vision standard ou XL,<br />
alimentation solaire ou piles, système 3N1 meulage et<br />
coupage, etc.
Détecteur d’immobilité<br />
motionSCOUT<br />
Nouvelle génération de système d’alerte<br />
personnelle autonome MSA Gallet.<br />
Détecte tout arrêt de mouvement<br />
et déclenche une alarme automatique.<br />
Adapté aux opérations de lutte<br />
contre les incendies et de secours,<br />
mais également aux recherches urbaines<br />
et sauvetage, aux inspections<br />
souterraines et, en général, à tous les<br />
métiers où les personnes travaillent<br />
seules. Fonctionnement simple grâce<br />
à ses deux boutons : déclenchement de<br />
l’alarme manuelle avec le gros bouton et<br />
mise en marche de l’appareil avec le petit bouton. Compact,<br />
robuste et étanche [IP 67] pour résister aux applications<br />
les plus dures. Système d’alarme distinctif avec une<br />
alarme audible de 95 dB à 3 m et deux LED très lumineuses.<br />
Sans maintenance : uniquement des piles à remplacer<br />
(2 piles AA LR6). Existe en version à clé pour un contrôle<br />
du nombre de personnes sur le terrain et en version avec<br />
capteur de température.<br />
PUB<br />
CODAITEC<br />
Masque de soudage<br />
Speedglas 9100 de 3M<br />
La gamme Speedglass<br />
de 3M bénéficie<br />
d’un nouveau<br />
système de<br />
suspension parfaitement<br />
adapté<br />
à la physionomie<br />
pour plus<br />
de confort et de<br />
stabilité. Plus<br />
large, il offre une<br />
meilleure respirabilité<br />
au soudeur<br />
et est compatible<br />
avec les masques respiratoires de la société (masques jetables<br />
anti-poussières et demi-masques avec filtres poussières).<br />
Très enveloppant, il assure une protection optimale<br />
contre les radiations et les projections au niveau de la<br />
tête, du cou et des oreilles. Reconnue pour ses qualités<br />
optiques exceptionnelles (1/1/1/2) et sa fiabilité, la cassette<br />
optoélectronique offre plus possibilités de réglages<br />
de teintes et de sensibilités, un champ de vision optimisé<br />
(73 x 107 mm) et un mode confort spécifiquement dédié<br />
au pointage. Disponible avec ou sans Sidewindows (fenêtres<br />
latérales teinte 5) avec trois tailles de cassette (conforme<br />
à la norme EN379).
EPI et Sécurité au travail<br />
Chaussures de sécurité<br />
Swing et Samba S3<br />
La nouvelle semelle Spider-D<br />
injectée en PU/TPU allie ergonomie,<br />
résistance et adhérence<br />
exceptionnelle. Le nouveau<br />
chaussant de Lemaitre<br />
Sécurité a été adapté à l’évolution<br />
de la morphologie du<br />
pied, assurant un confort<br />
d’exception. Swing (modèle<br />
bas) et Samba (modèle montant)<br />
sont des chaussures de<br />
sécurité en cuir hydrofuge,<br />
souple et résistant. Protection<br />
non métallique pour garantir<br />
une chaussure légère,<br />
bien équilibrée, non conductrice<br />
de chaleur et de froid.<br />
Embout 200 joules en polycarbonate<br />
protégeant contre<br />
les chocs et l’écrasement. Insert anti-perforation en textile<br />
technique haute ténacité pour une protection sur 100 % de<br />
la semelle. Le col et la doublure quartier en textile tridimensionnel<br />
et anti-transpirant offrent un bien-être accru. Couche<br />
d’usure en TPU thermoplastique polyuréthane dense et résistant.<br />
L’association des matières, reliefs et dessins a été étudiée<br />
pour garantir une adhérence, une souplesse et une résistance<br />
remarquables.<br />
Une chaussure<br />
de sécurité lègére et<br />
100% non métallique<br />
La gamme de<br />
chaussures de sécurité<br />
« Bac’Run »<br />
(chaussures Bacou<br />
de Sperian Protection)<br />
s’étoffe avec la<br />
création de 11 nouveaux<br />
modèles. La<br />
collection « Bac’Run<br />
Free » pérennise les<br />
ingrédients qui ont<br />
fait le succès de la gamme Bac’Run : la semelle de marche<br />
en polyuréthane double densité (PU 2D), ultra-adhérente<br />
et antichoc et l’embout SpaciumTM 200 Joules,<br />
isolant du froid comme du chaud et inaltérable. En<br />
complément, les chaussures Bac’Run Free offrent une<br />
sécurité 100 % non métallique : elles sont équipées<br />
de l’intercalaire anti-perforation FlexiumTM, en fibres<br />
textile haute ténacité, pour apporter plus de souplesse<br />
et de flexibilité à l’utilisateur lors de ses déplacements.<br />
Autre avantage, la semelle de marche, grâce à une nouvelle<br />
formulation du polyuréthane et à un nouveau<br />
process d’injection sur tige, permet à la chaussure de<br />
gagner plus de 20 % en légèreté et prévient ainsi la fatigue<br />
des utilisateurs due aux déplacements fréquents<br />
et aux stations debout prolongées.<br />
« GEN Y »,<br />
la ligne nouvelle<br />
génération<br />
Conçue pour les jeunes professionnels, la collection<br />
GEN Y de Fristads puise son inspiration dans les styles<br />
sportswear et streetwear. Cette nouvelle gamme<br />
de vêtements professionnels (distribué par Lafont)<br />
est fortement influencée par le monde de la glisse :<br />
jeans et pantalons multi-poches, parkas, sweats à<br />
capuche, mais aussi pantacourts, tee-shirts et débardeurs.<br />
Coloris marine, kaki et gris rehaussés de<br />
touches de jaune citron.
Appareil respiratoire<br />
isolant AirGo<br />
Les échafaudages<br />
de Hünebeck<br />
Les échafaudages MODEX (multidirectionnel) et BOSTA<br />
70 (échafaudage de façade) sont des produits phare et<br />
très fiables. Serge Madjour, président de l’entreprise,<br />
l’affirme : « Notre système d’échafaudages MODEX se<br />
distingue par une manipulation facile, avec un montage<br />
et un démontage extrêmement sûr. Quant à l’échafaudage<br />
BOSTA, il est systématiquement livré avec<br />
un garde-corps de sécurité définitif, à utiliser durant la<br />
période de montage, d’utilisation et de démontage de<br />
l’échafaudage. La prévention des chutes de hauteur est<br />
ainsi assurée d’une manière permanente pour les monteurs<br />
et les utilisateurs de l’échafaudage car une fois<br />
mis en place, il ne peut plus être retiré. Sur demande,<br />
nous nous chargeons également de cette prestation<br />
pour nos clients. Nos équipes de montage sont spécialisées<br />
et participent régulièrement à des formations<br />
professionnelles afin d’être informées à tout moment<br />
des réglementations légales et des techniques les plus<br />
récentes. »<br />
Plaque dorsale<br />
de MSA Gallet en<br />
polyamide renforcé<br />
de fibre de<br />
verre, ergonomique<br />
avec deux poignées<br />
de transport,<br />
et configurateur<br />
3D qui permet de<br />
construire l’ARI selon<br />
plus de 1 000<br />
configurations possibles. Choix de 5 harnais, du harnais basique<br />
en fibres polyester et boucles plastique au harnais matelassé<br />
et boucles chromées pour une meilleure résistance thermique<br />
conçue pour les applications extrêmes. Choix de 3 systèmes<br />
pneumatiques, système classique, technologie « SingleLine »<br />
délivrant haute et moyenne pression à l’aide d’un seul tuyau<br />
et système avec soupape directement connectée au détendeur.<br />
De nombreuses autres options sont disponibles : ceinture<br />
dorsale pivotante, sangle pour 1 ou 2 bouteilles, alphaCLICK<br />
système d’encliquetage rapide des bouteilles.<br />
Avertisseur optique<br />
pour l’industrie<br />
AE&T lance une<br />
nouvelle gamme<br />
de voyants appelée<br />
OPTASON, pour<br />
compléter un vaste<br />
choix d’avertisseurs<br />
optiques et<br />
sonores et couvrir<br />
ainsi tous les besoins.<br />
Cette gamme se décline en trois tailles, six couleurs,<br />
en version feu fixe, clignotante, flash, rotative.<br />
Ces feux existent en incandescence ou à Led. Optason<br />
permet d’offrir une solution pour toute signalisation<br />
de sécurité, de statut, d’information et d’évacuation<br />
incendie. Les modèles à Led offrent une durée de vie<br />
très importante même en fonctionnement permanent,<br />
particulièrement dans les endroits difficiles d’accès où<br />
la maintenance est compliquée. Les modèles à Led en<br />
courant continu offrent 9 modes de sélection : mode<br />
continu, flash, rotatif, double flash, mode alterné selon<br />
plusieurs fréquences.
EPI et Sécurité au travail<br />
Antichute mobile<br />
Gamesystem<br />
Gamesystem est la seule<br />
société au monde à proposer<br />
un antichute mobile<br />
fonctionnant sur le principe<br />
de blocage par survitesse<br />
: le « Papillon II »<br />
dont le principe breveté<br />
s’articule autour d’un antichute<br />
équipé de 3 poulies<br />
roulant sur un câble.<br />
En cas de chute, la survitesse<br />
de la poulie centrale<br />
provoque instantanément<br />
l’ouverture de masselottes<br />
venant se bloquer sur des<br />
ergots prévus à cet effet. Le Papillon II permet un blocage<br />
progressif de l’utilisateur en cas de chute. Cet antichute et<br />
son support d’assurage bénéficient d’un marquage CE délivré<br />
sur la base de la norme européenne EN 353-2 « antichute<br />
mobile incluant un support d’assurage flexible ». Il présente<br />
une taille et un poids réduits du tiers, plus compact il est<br />
réalisé avec un alliage d’aluminium.<br />
Antichutes<br />
chez Froment<br />
Froment ajoute à sa gamme d’antichute<br />
« Protector » carter ABS la<br />
fonction « utilisation horizontale »,<br />
après avoir obtenu la certification<br />
suivant les nouvelles exigences normatives<br />
en vigueur. Cette nouvelle<br />
fonction permet de sécuriser les<br />
déplacements verticaux et horizontaux,<br />
en conservant robustesse et légèreté<br />
(carter ABS), fiabilité (double<br />
système de blocage), longévité, facilité de manipulation<br />
(poignée de portage). Pour obtenir cette nouvelle fonction<br />
sur les appareils comportant le pictogramme « Ok<br />
utilisation horizontale », il suffit d’insérer une longe<br />
LO031 entre la sortie du câble et le harnais.<br />
« Fasten clip » est un connecteur de sécurité nouvelle<br />
génération. Il associe sécurité, facilité et rapidité d’utilisation.<br />
Son émerillon facilite la liberté de mouvement et<br />
son témoin de chute accroît la sécurité. « Fasten clip »<br />
ne pèse pas plus de 125 grammes pouvant résister à une<br />
traction de plus de 22 kN (prix de l’innovation à Préventica<br />
LILLE 2008). Conforme à la norme EN362.
<strong>Maintenance</strong><br />
des détecteurs<br />
Distribué exclusivement en France par<br />
Cordia, « Testifire », du constructeur anglais<br />
Detectortester, est le seul testeur<br />
multi-stimuli. Il sera présenté en avantpremière<br />
française au salon Expoprotection<br />
et participe au concours de l’innovation.<br />
Testifire évite les temps morts<br />
en réinitialisant en quelques secondes<br />
le détecteur. Et comme il fonctionne très<br />
rapidement grâce à une bonne diffusion<br />
de la chaleur et une plus grande gamme<br />
de paramétrage de la température, les<br />
durées des tests, par rapport aux testeurs<br />
traditionnels, sont plus courtes. Plus besoin<br />
de combiner plusieurs outils : il effectue l’ensemble des contrôles<br />
requis. Il est compatible avec tous les détecteurs de fumée optiques,<br />
optiques doubles, à ionisation, les détecteurs de chaleur thermovélocimétriques,<br />
thermiques adressables ou conventionnels. Doté en<br />
option d’un module RFID, il offre une configuration automatique. Et<br />
sa liaison Bluetooth (optionnelle) le relie au logiciel de rapport PDA<br />
tiers : simplification des procédures, élimination des erreurs, réduction<br />
des durées des tests.<br />
Système d’alerte<br />
forte puissance en<br />
réseau<br />
Distribué par<br />
AE1T, « Vigisignal<br />
» est un système<br />
d’alerte de<br />
forte puissance<br />
sonore fonctionnant<br />
en réseau. Il<br />
permet de relier<br />
de manière simple<br />
plusieurs éléments<br />
: sirènes<br />
puissantes, alimentations<br />
secourues, organes de commande, superviseurs,<br />
micros, etc. La puissance sonore atteint<br />
130 dB et plus. Le système permet la diffusion de<br />
sons, ou de messages préenregistrés bien intelligibles,<br />
le public-address, le pilotage d’accessoires de<br />
sécurité tels que des alarmes visuelles. Applications :<br />
plans d’urgence PPI ou POI, évacuation incendie,<br />
alerte de puissance, alarme…
tre<br />
les<br />
la<br />
Agenda<br />
Manifestations & Salons<br />
Novembre 2008<br />
Du 4 au 7<br />
EXPO PROTECTION/<br />
FEU<br />
Le salon international de la<br />
gestion des risques, sécurité<br />
et lutte contre le feu, sûreté,<br />
lutte contre la malveillance et<br />
risques professionnels, équipements<br />
personnels de protection<br />
et de travail.<br />
Paris Nord Villepinte<br />
www.expoprotection.com<br />
Du 4 au 7<br />
MIDEST/<br />
MAINTENANCE EXPO<br />
Le salon international de la soustraitance<br />
industrielle et le salon<br />
de toutes les maintenances.<br />
Paris Nord Villepinte<br />
www.midest.com<br />
Du 4 au 6<br />
VISION 2008<br />
21 e édition du salon professionnel<br />
international du traitement<br />
industriel de l’image et<br />
des technologies de l’identification.<br />
Parc des expositions, Stuttgart<br />
(Allemagne)<br />
www.messe-stuttgart.de/vision<br />
Du 17 au 21<br />
EMBALLAGE<br />
Le salon international de l’emballage.<br />
Paris Nord Villepinte<br />
www.exposium.fr<br />
Décembre 2008<br />
2 & 3<br />
SISQUAL 2008<br />
La 15 e édition des Rencontres<br />
pour l’Amélioration et la Performance<br />
des Organisations :<br />
exposition et conférences<br />
en libre accès présentent les<br />
outils et méthodes de management<br />
de la performance<br />
(audit et certification, démarches<br />
d’amélioration continue,<br />
gestion et optimisation des<br />
processus, méthodologies six<br />
sigma, lean, tableaux de bord,<br />
gestion de projet, solutions intranet<br />
et collaboratives…).<br />
CNIT – Paris La Défense<br />
www.groupesolutions.com<br />
Du 2 au 5<br />
SCS PARIS 08<br />
Le salon SCS (Systèmes –<br />
Composants – Solutions) se<br />
tient conjointement aux salons<br />
Automation – Optimation, Elec<br />
Industrie Energie, Macanelem<br />
et Mecatronic.<br />
Paris Nord Villepinte<br />
www.scs-expo.com<br />
Du 2 au 5<br />
POLLUTEC LYON<br />
Salon international des équipements,<br />
des technologies et des<br />
services de l’environnement<br />
pour l’industrie. “Buy&Care<br />
2008”, 2e salon des achats<br />
professionnels responsables, se<br />
tiendra en concomitance.<br />
Eurexpo Lyon<br />
www.pollutec.com<br />
Janvier 2009<br />
Du 27 au 29<br />
SEPEM INDUSTRIES<br />
NORD<br />
2 e édition du salon industriel<br />
du Nord pour les services, les<br />
équipements, les process et la<br />
maintenance.<br />
Douai, Parc Gayant<br />
www.sepem-industries.com<br />
Attention : afin de s’assurer de<br />
la tenue des manifestations<br />
annoncées, nous invitons nos<br />
lecteurs à se renseigner auprès<br />
des organisateurs avant de<br />
pla nifier une visite.<br />
ES<br />
A<br />
n-<br />
la
Agenda<br />
Manifestations & Salons<br />
Février 2009<br />
4 et 5<br />
MAINTENANCE LYON<br />
2009<br />
Le nouveau salon des technologies,<br />
des produits et des services<br />
pour la maintenance.<br />
Lyon Eurexpo<br />
www.easyfairs.com<br />
4 et 5<br />
PREVENTICA 2009<br />
Congrès et salon de la prévention<br />
des risques, la santé et la<br />
qualité de vie au travail.<br />
Toulouse<br />
ww.preventica.com<br />
Mars 2009<br />
4 & 5<br />
NAVAL MEETINGS<br />
Les nouvelles dates de cette<br />
convention d’affaires consa-<br />
crée à la filière du nautisme<br />
et de l’industrie navale (précédemment<br />
programmé en<br />
juin 2008).<br />
Palais des congrès, Bordeaux<br />
(33)<br />
www.navalmeetings.com<br />
Du 10 au 13<br />
INDUSTRIE LYON<br />
3 e éditon du salon des professionnels<br />
des technologies de<br />
production, le grand rendezvous<br />
industriel réunit : Machine<br />
Outil, Form & Tôle, Soudage,<br />
Control France, Inter Outil<br />
Expo, Thermic, Motek France,<br />
Robotique, IND.ao.<br />
Lyon Eurexpo<br />
www.industrie-expo.com<br />
24 et 25<br />
MAINTENANCE<br />
ANTWERP 2009<br />
Après Euromaintenance à<br />
Bruxelles en 2008, le salon Easyfairs<br />
de la maintenance revient<br />
à Anvers.<br />
Antwerp Expo, Anvers<br />
(Belgique)<br />
www.easyfairs.com<br />
Du 24 au 26<br />
SITL TEMPS RÉEL<br />
Salon international des solutions<br />
logistiques, services de<br />
transport, infrastructures et<br />
immobilier logistiques, systèmes<br />
d’information, avec également<br />
cette année les équipements<br />
de manutention.<br />
Porte de Versailles, Paris<br />
www.sitl.eu<br />
Du 24 au 26<br />
RIST RISF<br />
Mai 2009<br />
6 et 7<br />
MAINTENANCE<br />
NAMUR 2009<br />
Salon professionnel de la maintenance<br />
organisé par EasyFairs.<br />
Namur Expo, Namur (Belgique)<br />
www.easyfairs.com<br />
Du 26 au 28<br />
SIFER 2009<br />
6e édition du salon international<br />
de l’industrie ferroviaire.<br />
L’édition 2009 marquera dix<br />
années de l’unique salon en<br />
France entièrement dédié au<br />
ferroviaire. Le salon rassemblera<br />
les pricipales sociétés actives<br />
dans les secteurs du matériel<br />
roulant, de l’infrastructure, de<br />
l’information passagers et de<br />
l’aménagement intérieur des<br />
véhicules.<br />
Lille, Grand Palais<br />
www.salons-online.com<br />
Juin 2009<br />
Du 9 au 11<br />
SEPEM INDUSTRIES<br />
CENTRE OUEST<br />
Salon industriel du Centre<br />
Ouest pour les services, les<br />
équipements, les process et la<br />
maintenance.<br />
Angers<br />
www.sepem-industries.com