Qualité Références n°59

Outils et méthodes pour la gestion des processus de l’entreprise Outils et méthodes pour la gestion des processus de l’entreprise

07.12.2020 Views

N° 59 MAI 2013 TRIMESTRIEL 20 € www.qualityandco.com ACTUALITES Responsabilité sociale Etats des lieux et perspectives page 12 GESTION DE LA QUALITE Système de management intégré et triple certification page 47 MANAGEMENT PERFORMANCE Quand la religion interpelle l’entreprise page 18 PERFORMANCE METIERS Vers l’industrialisation des process de l’entreprise page 26 RETOUR D’EXPERIENCE Réussir son management environnemental page 50 SPECIAL BPM Outils et méthodes pour la gestion des processus de l’entreprise page 26

N° 59 MAI 2013 TRIMESTRIEL 20 €<br />

www.qualityandco.com<br />

ACTUALITES<br />

Responsabilité sociale<br />

Etats des lieux et perspectives<br />

page 12<br />

GESTION DE LA QUALITE<br />

Système de management intégré<br />

et triple certification<br />

page 47<br />

MANAGEMENT PERFORMANCE<br />

Quand la religion<br />

interpelle l’entreprise<br />

page 18<br />

PERFORMANCE METIERS<br />

Vers l’industrialisation des process<br />

de l’entreprise<br />

page 26<br />

RETOUR D’EXPERIENCE<br />

Réussir son management<br />

environnemental<br />

page 50<br />

SPECIAL BPM<br />

Outils et méthodes<br />

pour la gestion des processus de l’entreprise page 26


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SOMMAIRE<br />

4<br />

4<br />

6<br />

8<br />

10<br />

12<br />

15<br />

16<br />

18<br />

20<br />

22<br />

24<br />

25<br />

ACTUALITÉS<br />

Maîtrise des risque :<br />

Apave recrute<br />

DNV pour la sécurité alimentaire<br />

Dekra restructuré et réorganisé<br />

Un référentiel métier pour les<br />

transports publics<br />

Le développement de la RSE<br />

Enquête sur la RSE dans les<br />

grandes entreprises<br />

RSE, le grand écart salariés -<br />

managers<br />

MANAGEMENT<br />

DE LA PERFORMANCE<br />

Réussir la mise en place du<br />

télétravail<br />

Management et religions, quels<br />

compromis ?<br />

L’animation de communauté<br />

pour l’excellence opérationnelle<br />

International : le facteur culturel<br />

de la communication<br />

Faciliter la prise de décision<br />

rapide<br />

Traçabilité des outils dans l’industrie<br />

47<br />

49<br />

50<br />

DOSSIER<br />

PERFORMANCE METIERS<br />

SPÉCIAL BPM<br />

26 Marketing et BPM, un duo de rêves<br />

28 Tout ce qu’il faut savoir sur le BPM<br />

30 Le Club des pilotes de processus<br />

32 Associer gestion de contenu et de processus<br />

35 Une expertise globale en GED et ECM<br />

36 Le long chemin vers la maturité<br />

38 Une réponse en temps de crise<br />

40 Témoignage : l’évolution du BPM en France<br />

42 BPM, GED, deux supports de la <strong>Qualité</strong><br />

44 La convergence ECM et BPM<br />

45 L’apport du BPM en secteur industriel<br />

GESTION DE LA QUALITE<br />

Garantir une qualité homogène<br />

sur plusieurs sites<br />

Services énergétiques certifié<br />

ISO 50001<br />

Mise en œuvre d’un système<br />

environnemental<br />

55<br />

56<br />

58<br />

61<br />

LA BOITE A OUTILS<br />

Evaluer le ressenti client à<br />

l’heure du web 2.0<br />

Les centres de services partagés<br />

Le web et la révolution de l’information<br />

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QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 1


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<strong>Qualité</strong><br />

ISO 9001<br />

Formation<br />

et certification<br />

des Systèmes<br />

de Management<br />

Dispositifs Médicaux<br />

ISO 13485<br />

Environnement<br />

ISO 14001<br />

Événements Durables<br />

ISO 20121<br />

Sécurité de l’Information<br />

ISO/IEC 27001<br />

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MAI 2013 PAGE 2


ÉDITORIAL<br />

Des contraintes libératrices<br />

On a beau dire et beau faire, le diable, toujours, est dans les détails. Et en matière de management, les<br />

détails ce sont les procédures. Qu’importe la stratégie d’entreprise la plus fine, la plus subtile, la plus<br />

cohérente qui ferait fi des procédures à mettre en œuvre, qui négligerait l’analyse détaillée des tâches<br />

et des fonctions des collaborateurs. Combien de plans parmi les mieux élaborés ont ainsi avorté par<br />

manque de prise en considération des réalités d’application !<br />

Napoléon, suprême organisateur, était d’une exigence toute particulière en matière d’intendance,<br />

contrôlant étroitement les fourriers en charge des fournitures aux armées, les encadrants dans des<br />

procédures strictes. Ce qui lui permettait, sur le terrain, de déployer pleinement les moyens dont il<br />

disposait. Sa capacité à utiliser sur le champ de bataille, de façon créative comme l’on dirait aujourd’hui,<br />

les aléas météorologiques, les conformités du terrain, des circonstances imprévisibles, était<br />

ainsi pleine car dégagée des contingences de l’approvisionnement. Deux fois, ce système sera pris en<br />

défaut, en Espagne - où l’armée française a été confrontée à une guérilla, conflit asymétrique inédit à<br />

laquelle elle ne pouvait être préparée -, puis en Russie où les approvisionnements de corps d’armée<br />

s’étalant sur plusieurs centaines de kilomètres ont trouvé leur limite…<br />

Comme l’on voit, c’est parce que tout ce qui pouvait être prévu a été parfaitement préparé que peut<br />

se déployer une improvisation créative permettant de saisir les opportunités qu’offrent des occasions<br />

inattendues et imprévisibles. On voit par là que les procédures ne doivent pas être considérées comme<br />

des carcans brimant la créativité mais qu’elles sont au contraire les conditions de son émergence. Libératrices,<br />

les procédures permettent ainsi à la créativité de s’exprimer.<br />

C’est dans cette problématique que s’inscrivent les logiciels de gestion des process de l’entreprise<br />

et autres BPM. En automatisant des tâches répétitives à peu de valeur ajoutée, ces outils logiciels<br />

favorisent évidemment la productivité mais plus encore permettent de se concentrer sur les fonctions<br />

stratégiques et de leur apporter des réponses inédites. C’est dans cette perspective que je vous invite<br />

à aborder le dossier que nous consacrons, dans ce numéro, au management des process de l’entreprise.<br />

Jean-François Romain<br />

Rédacteur en chef<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 3


ACTUALITÉS<br />

MAÎTRISE DES RISQUES<br />

Apave recherche 700 collaborateurs en France<br />

« Le recrutement est un enjeu majeur<br />

pour le groupe Apave, continuellement<br />

à la recherche de ressources et de<br />

nouveaux talents, notamment des profils<br />

d’ingénieurs, de techniciens mais<br />

également de managers, pour soutenir<br />

sa croissance et accompagner le<br />

renouvellement de sa pyramide des<br />

âges » explique IsabelleGozdowski,<br />

la DRH Apave Parisienne qui pilote<br />

de la communication recrutement du<br />

groupe. « En 2012, nous avons recruté<br />

plus de 600 personnes en CDI, rappelle-t-elle,<br />

« cette année, nous prévoyons<br />

700 embauches et, à l’horizon<br />

2016, notre objectif est d’avoir intégré<br />

environ 3 000 nouveaux collaborateurs<br />

». Il faut reconnaître qu’avec un<br />

réseau de proximité de 130 agences,<br />

143 sites de formation, 31 laboratoires<br />

et centres d’essais en France,<br />

Apave contribue concrètement au développement<br />

du tissu économique local<br />

et tient un rôle important dans<br />

l’emploi en régions : en 2013, 20%<br />

des recrutements se feront en Ile-de-<br />

France et 80% dans d’autres régions<br />

(Outre-Mer compris), avec aussi des<br />

opportunités proposées à l’international<br />

(47 implantation).<br />

Inspection des installations et équipements,<br />

contrôle technique des<br />

bâtiments, formation du personnel<br />

des entreprises, essais & mesures…<br />

Apave couvre l’ensemble des expertises<br />

de la maîtrise des risques et recrute<br />

sur ces cinq métiers. Parmi les<br />

profils les plus recherchés: techniciens<br />

chargés de l’inspection des installations<br />

électriques, des équipements<br />

mécaniques, des équipements sous<br />

pression ; techniciens en contrôle<br />

non destructif ; ingénieurs chargés<br />

d’affaires en bâtiment, métallurgie,<br />

suivi de constructions soudées. Des<br />

postes itinérants alliant une dimension<br />

technique et relationnelle client. Les<br />

profils concernés sont divers : jeunes<br />

diplômés (10%), professionnels avec<br />

primo-expérience de 1 à 5 ans (30%)<br />

ou plus de 5 ans d’expérience (60%).<br />

SÉCURITÉ ALIMENTAIRE<br />

Pas de recette magique<br />

Il n’y a pas de solution magique pour<br />

une chaîne d’approvisionnement efficace,<br />

c’est ce que démontre l’étude<br />

conduite auprès des clients de DNV<br />

Business Assurance du secteur<br />

agro-alimentaire. Gérer avec efficience<br />

chaque étape de la chaîne d’approvisionnement<br />

nécessite des mesures<br />

multiples, implique la maîtrise d’un certain<br />

nombre de domaines de risques et<br />

demande à la fois de l’engagement et<br />

de l’investissement. Par-dessus tout,<br />

la qualité et la sécurité restent des<br />

priorités.<br />

Les organisations qui ont participé à<br />

l’étude ont indiqué qu’elles se reposent<br />

sur un éventail d’actions qui peuvent<br />

aller de l’exclusion de certains fournisseurs<br />

basés dans des zones sensibles,<br />

à la diversification des sources<br />

d’approvisionnement et les diagnostics<br />

(audits et évaluations), en passant par<br />

la certification selon des normes et référentiels,<br />

les programmes de gestion<br />

de crise et le transfert de Risques. Plus<br />

de 80% des répondants ont affirmé utiliser<br />

toutes ces dispositions. « Quand<br />

les petites entreprises semblent plus<br />

enclines à diversifier leurs fournisseurs<br />

pour éviter de s’approvisionner dans<br />

des zones réputées à risques, analyse<br />

Stefano Crea, DG Agroalimentaire<br />

pour DNV, les plus grandes préféreront<br />

opter pour des mesures d’évaluation<br />

des Risques et Risques Fournisseurs,<br />

de co-makership (fabrication partagée),<br />

certification et de préparation aux<br />

urgences. »<br />

Pour les grandes entreprises, tout indique<br />

qu’elles considèrent qu’une approche<br />

systématique et proactive du<br />

management de la chaîne d’approvisionnement<br />

leur assure une stabilité<br />

et une performance durable. « L’étude<br />

révèle en effet que les actions à caractère<br />

préventif telles que diagnostic,<br />

certification, et préparation aux situations<br />

d’urgence, sont perçues comme<br />

étant les plus efficaces. Cela semble<br />

être d’autant plus vrai lorsque lorsqu’il<br />

s’agit de gérer des problématiques<br />

liées au management de la qualité et<br />

de la sécurité alimentaire ».<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 4


QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 5


ACTUALITÉS<br />

INSPECTION ET CERTIFICATION<br />

Une réorganisation exemplaire<br />

DEKRA est aujourd’hui un spécialiste européen de l’inspection<br />

et de la certification dans les domaines du bâtiment,<br />

de l’industrie, de l’environnement et du transport. Il y a un<br />

an, la filiale DEKRA Industrial est entrée dans un processus<br />

de réorganisation interne finalisé en début d’année.<br />

Le plan de réorganisation portait notamment<br />

sur le regroupement de deux<br />

entités du groupe, DEKRA Conseil<br />

HSE et DEKRA Inspection, ainsi que<br />

sur la création d’une nouvelle entité,<br />

ADP (Assistance Diagnostics Performance).<br />

Soulignons qu’inscrite dans<br />

une logique de croissance et de développement,<br />

cette fusion juridique et<br />

opérationnelle s’est effectuée sans licenciement<br />

ni reclassement.<br />

Une première étape a vu le regroupent<br />

sous une seule et même entité de<br />

DEKRA Inspection et DEKRA Conseil<br />

HSE (3200 collaborateurs environ).<br />

L’objectif était de créer une organisation<br />

plus claire, plus forte et plus cohérente<br />

pour répondre parfaitement aux<br />

besoins et contraintes actuels et à venir<br />

des clients, tout en leur offrant une<br />

vision simplifiée des prestations de la<br />

société.<br />

Revaloriser les métiers, mutualiser<br />

les savoir-faire<br />

Pour les collaborateurs, il s’agissait<br />

d’abord de revaloriser les métiers et<br />

de mutualiser les savoir-faire. Mais<br />

ensuite également de créer des passerelles<br />

inter-métiers afin de proposer<br />

des plans de carrière évolutifs et enfin<br />

de soutenir la politique de recrutement<br />

menée depuis plusieurs années<br />

au sein du groupe en générant des<br />

situations d’embauches. D’importants<br />

moyens ont été mis en place pour informer<br />

et accompagner les collaborateurs<br />

tout au long du processus : des<br />

parrains, membres du COMEX, se<br />

sont déplacés en régions tout au long<br />

de l’année 2012 pour échanger sur le<br />

projet avec les collaborateurs. Des outils<br />

de communication dédiés ont également<br />

été mis en place pour permettre<br />

à tous, à tous les niveaux, d’être informés.<br />

Parallèlement, une approche par<br />

groupe de travail a été instaurée.<br />

Le projet a été testé en grandeur nature<br />

pendant un an dans la région Nord<br />

désignée comme zone pilote. Des<br />

aménagements ont ainsi été apportés<br />

pour optimiser la future organisation et<br />

l’expérience a démontré la pertinence<br />

d’un rapprochement entre les deux<br />

structures. Stephan Kreutzer, Président<br />

du Directoire de DEKRA Industrial<br />

France, insiste bien sur le fait que<br />

« cette nouvelle organisation permettra<br />

d’adopter une approche plus globale,<br />

tout en assouplissant les processus<br />

tant en interne qu’en externe... »<br />

Redéployer la structure<br />

La création d’ADP (Assistance Diagnostics<br />

Performance) s’inscrivait<br />

dans un autre processus. Grâce au<br />

rassemblement des activités de diagnostics<br />

immobiliers et de diagnostics<br />

techniques (gaz) - près de 160 personnes<br />

concernées -, une organisation<br />

spécifique en mode projet a pu voir le<br />

jour. Privilégiant la verticalisation, elle<br />

favorisera le BtoB, le BtoC et la performance<br />

en redéployant les structures.<br />

L’objectif est double : mutualiser les<br />

savoir-faire respectifs et se positionner<br />

parmi les trois diagnostiqueurs, grâce<br />

à une offre encore plus riche et plus<br />

diversifiée.<br />

Pour parfaire la restructuration en une<br />

organisation cohérente, deux activités<br />

ont été cédées en parallèle, DEKRA<br />

Systèmes et Ascol. Société conseil<br />

en vue d’optimiser la performance<br />

des systèmes et des installations à<br />

l’intérieur des bâtiments et composée<br />

de 86 salariés, DEKRA Systèmes a<br />

été, après concertation, cédée sous<br />

la forme d’un MBO (cession de l’entreprise<br />

à ses managers). « Compte<br />

tenu de l’évolution des marchés et<br />

de la réglementation, et après plusieurs<br />

échanges avec la direction de<br />

DEKRA Industrial, nous sommes rapidement<br />

tombés d’accord sur le fait que<br />

vendre la société aux salariés nous<br />

permettrait, non seulement, de perdurer<br />

dans notre métier mais surtout de<br />

redynamiser notre activité » explique<br />

Denis Besnier ex-directeur général de<br />

DEKRA Systèmes et depuis janvier<br />

2013 directeur associé de la nouvelle<br />

société qui a pris le nom de NAMIXIS.<br />

« Une concertation commune et en<br />

bonne intelligence, pour une solution<br />

ne nécessitant ni licenciement, ni reclassement…<br />

Nous ne pouvions rêver<br />

mieux ».<br />

L’autre entreprise également cédée,<br />

Ascol propose un observatoire du patrimoine<br />

qui permet de maîtriser le recensement,<br />

les carnets de santé, ainsi<br />

que les obligations réglementaires de<br />

tous les biens.<br />

Fondée en 1925 à Berlin, l’association<br />

pour l’inspection des véhicules<br />

à moteur DEKRA a son<br />

siège à Stuttgart depuis 1946 et<br />

a étendu ses prestations dans<br />

de nombreux secteurs de l’industrie<br />

et de l’immobilier, la santé /<br />

sécurité, l’énergie, la certification<br />

des produits et des systèmes...<br />

Présente dans une cinquantaine<br />

de pays et employant 28.600 personnes<br />

(2012), Dekra occuperait<br />

la première place en Europe et<br />

la troisième dans le monde pour<br />

l’inspection, poursuivant une active<br />

politique d’acquisitions.<br />

La mise en œuvre du programme<br />

stratégique « Dekra 2015 » a<br />

conduit la société à redéployer<br />

ses procédures et ses structures<br />

de management afin proposer une<br />

offre unifiée de l’ensemble de ses<br />

gammes de services. Le système<br />

d’information a été unifié sous<br />

l’égide de SAP au niveau mondial.<br />

Ce projet « Global Business Excellence<br />

» (Globex) a été initié en<br />

France, pays pilote.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 6


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QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 7


ACTUALITÉS<br />

TRANSPORTS<br />

Au-delà de la charte <strong>Qualité</strong>,<br />

un référentiel métier<br />

Précurseur de la démarche de certification dans le métier<br />

du transport de voyageurs, RÉUNIR a élaboré dès 2001,<br />

conjointement avec l’AFNOR, le référentiel 117 et ses 17<br />

engagements. Plus d’une centaine d’entreprises ont aujourd’hui<br />

obtenus la certification.<br />

Le réseau REUNIR compte désormais<br />

108 entreprises certifiées et<br />

porteuses de la marque REUNIR<br />

LeRéso. C’est à l’occasion de la<br />

cérémonie annuelle des « Trophées<br />

de la certification », qui<br />

s’est déroulée à Paris le 19 février<br />

2013, que les 17 nouveaux certifiés<br />

ont officiellement reçu leur<br />

certificat <strong>Qualité</strong> « Engagement de<br />

Service » des mains d’Alain-Jean<br />

Berthelet, Président de REUNIR,<br />

et d’Isabelle Barrière, administratrice<br />

de RÉUNIR en charge des<br />

thématiques qualité, environnement<br />

et sécurité.<br />

« Dès la fin de l’année 1998, les<br />

membres de l’association REUNIR ont<br />

voulu aller au-delà de la mise en place<br />

d’une charte qualité qui n’aurait été<br />

qu’une auto labellisation comme tant<br />

d’autres en lançant une démarche de<br />

certification assurée par un organisme<br />

extérieur », rappelle Alain-Jean Berthelet,<br />

Président de RÉUNIR. Le référentiel<br />

développé en l’occurrence avec<br />

AFNOR Certification (anciennement<br />

AFAQ) s’applique ainsi aux métiers du<br />

transport interurbain, urbain, scolaire<br />

et de tourisme. Ce référentiel métier<br />

dédié à la qualité de services dans le<br />

transport de voyageurs a été approuvé<br />

par l’ensemble des instances professionnelles<br />

du secteur (ANATEEP,<br />

FNTV, fédérations d’usagers, etc.).<br />

La marque RÉUNIR LeRéso a été<br />

créée pour valoriser la certification des<br />

PME et vise à mieux promouvoir la démarche<br />

qualité et la certification de services<br />

à destination des clients, qu’ils<br />

soient voyageurs transportés, autorités<br />

organisatrices ou donneurs d’ordre.<br />

« Pour appartenir au réseau, depuis<br />

2007 chaque entreprise s’engage à<br />

obtenir la certification AFNOR-REU-<br />

NIR LeRéso » explique Isabelle Barrière,<br />

administratrice de REUNIR en<br />

charge de la thématique qualité.<br />

L’obtention du certificat est l’aboutissement<br />

d’une période de préparation de<br />

18 mois pendant laquelle l’entreprise<br />

s’engage dans une véritable réflexion<br />

sur son organisation interne visant à<br />

satisfaire aux 17 engagements du référentiel.<br />

Intégré au pôle qualité de REU-<br />

NIR, un comité de pilotage (CoPil) est<br />

chargé de coordonner la certification<br />

et d’accompagner les adhérents par le<br />

biais de formations et d’audits.<br />

Chacune des entreprises certifiées<br />

est engagée dans un système de<br />

certification multi-sites et chaque année,<br />

AFNOR Certification audite le<br />

système qualité du réseau selon les<br />

règles d’échantillonnage définies par<br />

l’organisme de certification. « Portée<br />

par RÉUNIR, la certification engage<br />

toutes les entreprises certifiées à être<br />

conformes lors des différents contrôles<br />

de l’auditeur externe » explique Mickaël<br />

L’Hommelet, responsable <strong>Qualité</strong><br />

de REUNIR Services.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 8


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ACTUALITÉS<br />

RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE<br />

Soutenir les engagements RSE des entreprises<br />

Apave acquiert une nouvelle filiale, RSE France et renforce<br />

ses positions dans le domaine du Développement Durable.<br />

Groupe référent en matière de maîtrise des risques techniques,<br />

environnementaux et humains, Apave annonce<br />

l’acquisition de RSE France, société spécialisée dans le<br />

domaine de la responsabilité sociétale des entreprises.<br />

« Notre activité couvre déjà de nombreux<br />

champs du développement<br />

durable - santé et sécurité au travail,<br />

prévention et formation à la maîtrise<br />

des risques, protection de l’environnement,<br />

conseil en management environnemental...<br />

», indique Van Phuc Lê<br />

(Vice-président du Conseil d’Administration<br />

d’Apave), poursuivant :<br />

« L’affiliation de RSE France au<br />

groupe Apave est donc pour nous logique<br />

et naturelle ». Le directeur général<br />

d’Apave Rémi Sohier précise pour<br />

sa part : «Si Apave est déjà référent en<br />

matière de maîtrise des risques techniques,<br />

environnementaux et humains,<br />

l’expérience et les compétences de<br />

RSE France nous permettent aujourd’hui<br />

de nous positionner fortement<br />

comme un acteur important dans ce<br />

domaine ».<br />

Aider les organisations à crédibiliser<br />

et faire reconnaître leurs engagements<br />

« Votre engagement a de la valeur » :<br />

la signature de RSE France témoigne<br />

d’une conviction centrale, l’engagement<br />

des organisations au plan de la<br />

RSE est source de valeur pour l’ensemble<br />

des parties prenantes, elles<br />

doivent donc en rendre compte avec<br />

objectivité et voir leurs efforts récompensés.<br />

En France, même si le décret<br />

lié à l’article 225 de la loi Grenelle 2<br />

n’est pas exempt de toute critique, il<br />

n’en constitue pas moins un signal<br />

fort, encourageant les entreprises de<br />

plus de 500 personnes à construire<br />

un reporting sincère et pertinent intégrant<br />

la thématique du développement<br />

durable, rapport qui devra être étayé<br />

par une « métrique » adaptée à l’entreprise<br />

et à ses enjeux.<br />

Pour aider les entreprises à crédibiliser<br />

et faire reconnaître leurs engagements<br />

en matière de Développement<br />

Durable/ Responsabilité Sociétale des<br />

Entreprises, RSE France s’appuie sur<br />

des référentiels internationaux universellement<br />

reconnus et utilisés (ISO<br />

26000, AA1000, GRI, ISAE3000....) et<br />

se veut à la pointe de l’innovation dans<br />

ce domaine. C’est le sens du partenariat<br />

stratégique avec le cabinet d’expertise<br />

comptable Compta Durable<br />

qui dispose d’une cellule de recherche<br />

labellisée par le pôle de compétitivité<br />

« Finance Innovation » et dont les principaux<br />

travaux portent notamment sur<br />

le reporting intégré.<br />

Les principales missions de RSE<br />

France :<br />

• La vérification des informations extra-financières<br />

des entreprises (sociales,<br />

sociétales, environnementales),<br />

• la construction de labels pour les fédérations<br />

professionnelles et les territoires,<br />

• la vérification du reporting intégré<br />

(combinant les informations financière<br />

et extra-financière, afin de mieux<br />

rendre compte de la performance globale)<br />

ou l’accompagnement dans la<br />

mise en œuvre,<br />

• l’évaluation des engagements RSE<br />

dans le cadre de labels.<br />

La gouvernance de RSE France se<br />

doit d’assurer la robustesse des méthodes<br />

et l’absence de conflit d’intérêt.<br />

Fondateur de RSE France, Gérard<br />

Schoun explique : « Régulateurs,<br />

investisseurs, donneurs d’ordre,<br />

consommateurs, société civile, tant<br />

aux niveaux national, européen qu’international,<br />

un ensemble d’acteurs se<br />

mobilisent aujourd’hui pour renforcer<br />

la dynamique de développement de la<br />

RSE initiée lors de la dernière décennie.<br />

Engager une politique concrète de<br />

Responsabilité sociétale devient de<br />

plus en plus incontournable pour les<br />

entreprises et, au-delà des contraintes<br />

règlementaires, peut constituer un<br />

avantage concurrentiel décisif ». Il<br />

poursuit : « De par la complémentarité<br />

de notre activité avec tous les métiers<br />

et expertises d’Apave, c’est donc pour<br />

nous une formidable opportunité que<br />

de pouvoir adosser le développement<br />

de RSE France à celui de ce groupe<br />

référent. Notre savoir-faire pour accompagner<br />

les entreprises dans tous<br />

les aspects de leur démarche RSE<br />

s’inscrit pleinement dans les missions<br />

d’Apave ».<br />

L’équipe dirigeante de RSE France<br />

est désormais composée de Gérard<br />

Schoun, son fondateur, aux<br />

fonctions de directeur des méthodologies<br />

et des relations institutionnelles,<br />

Van Phuc Lê, Président, et Franck<br />

Garcia, Directeur général, par ailleurs<br />

directeur commercial d’Apave.<br />

La RSE : un défi et une chance pour la France qui met en<br />

place un cadre favorable à son développement<br />

Dans le contexte d’une compétition accrue, la Responsabilité Sociétale offre à<br />

chaque organisation la possibilité de refonder le pacte qui la lie à ses parties<br />

prenantes pour concilier performance économique, légitimité et responsabilité.<br />

Longtemps confinée aux grands groupes, la RSE devient un sujet de gouvernance<br />

pour tous les acteurs économiques, indépendamment de leur taille<br />

ou de leur domaine d’activité. Grandes ou petites, les entreprises françaises<br />

ont désormais l’opportunité de faire reconnaître leur engagement RSE et d’en<br />

faire une composante d’un « made in France » conquérant.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 10


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peut accéder à une formation professionnelle afin d’améliorer son<br />

savoir-faire et ainsi obtenir de nouvelles qualifications. Les formations SGS<br />

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5 jours 10 - 14 15 - 19 09 - 13 14 - 18 25 - 29<br />

5 jours 20 - 24 17 - 21 23 - 27 02 - 06<br />

5 jours 27 - 31 24 - 28 16 - 20 04 - 08<br />

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QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 11


ACTUALITÉS<br />

RESPONSABILITÉ SOCIALE DES ENTREPRISES<br />

Etat des lieux et perspectives<br />

pour les grandes entreprises<br />

Mandaté par IFS, le cabinet IDC vient de rendre publics les<br />

résultats de son étude sur la place de la Responsabilité<br />

Sociale pour les grandes entreprises.<br />

La RSE est devenue au fil du temps<br />

un enjeu économique mondial. La traduction<br />

de ses actions en entreprise se<br />

manifeste sous la forme de reporting<br />

de plus en plus étoffés et disponibles<br />

pour tous les acteurs interférents avec<br />

l’entreprise : clients, fournisseurs, salariés,<br />

pouvoirs publics, opinion publique,<br />

prestataires, concurrents, etc.<br />

Les thématiques les plus importantes<br />

pour les entreprises étant celles liées<br />

aux Droits de l’Homme, à la traçabilité<br />

de la chaîne d’approvisionnement ainsi<br />

qu’à la préservation et le respect de<br />

l’environnement via des politiques de<br />

recyclage, de lutte contre la pollution<br />

de l’air et de l’eau, d’efficacité énergétique<br />

ou encore de réduction de l’empreinte<br />

carbone.<br />

La RSE gagne du terrain partout<br />

dans le monde<br />

De manière globale, 72% des DAF<br />

interrogés publient aujourd’hui un rapport<br />

RSE ou une annexe RSE à leur<br />

rapport annuel, contre un peu moins de<br />

50% en 2010 (cf. étude similaire IDC /<br />

IFS menée en 2010). Il existe pourtant<br />

des disparités significatives selon les<br />

pays : au Danemark, 98% des entreprises<br />

ont adopté une stratégie RSE<br />

tandis que cette proportion en France,<br />

en Suède et en Pologne est de l’ordre<br />

de 50 à 60%. Pourtant précurseur en la<br />

matière, les Etats-Unis comptent 83%<br />

de ses entreprises ayant une stratégie<br />

RSE.<br />

Activités RSE : moteurs et obstacles<br />

En majorité, les entreprises citent le<br />

respect de l’environnement ainsi que<br />

la réduction des coûts comme moteurs<br />

principaux dans leur stratégie RSE.<br />

En principal obstacle à la mise en<br />

œuvre d’une politique RSE, les entreprises<br />

citent la crise financière, le<br />

manque de visibilité sur les bénéfices<br />

dégagés grâce aux activités RSE,<br />

mais aussi le manque de compétences<br />

et connaissances dans ce domaine.<br />

Certaines entreprises pensent, enfin,<br />

que le coût d’un déploiement d’une<br />

stratégie RSE serait supérieur aux<br />

gains qu’il pourrait procurer.<br />

Politique RSE : quels influenceurs ?<br />

Globalement, clients, investisseurs et<br />

pouvoirs publics sont identifiés comme<br />

étant les acteurs les plus importants<br />

pour la conduite d’une politique RSE<br />

par les entreprises. Viennent ensuite<br />

les prospects, les employés et l’opinion<br />

publique. Les médias, concurrents et<br />

fournisseurs sont cités à la marge des<br />

intervenants les plus influents.<br />

Pour les entreprises françaises, ce<br />

sont les pouvoirs publics, les clients et<br />

les employés qui sont cités comme les<br />

acteurs les plus influents.<br />

Mesure et suivi de l’impact environnemental<br />

72% des entreprises déclarent qu’il est<br />

important (29%) ou absolument essentiel<br />

(43%) de suivre l’impact environnemental<br />

de leurs activités économiques.<br />

Parallèlement, 70% estiment avoir la<br />

capacité d’évaluer effectivement l’empreinte<br />

écologique de leurs activités.<br />

En France, 58% des entreprises affirment<br />

que ce calcul est important et<br />

même primordial. Elles sont, également,<br />

58% à s’estimer en capacité de<br />

réaliser cette mesure.<br />

Avantages financiers des activités RSE<br />

63% des entreprises affirment avoir<br />

essayé de mesurer les bénéfices liés<br />

à une démarche écoenvironnementale,<br />

66% d’entre elles étant sûres de<br />

leur calcul. Il est à noter que cette certitude<br />

a baissé de 10% depuis l’étude<br />

de 2010. Sur les 37% restants, plus<br />

de 50% des entreprises avouent que<br />

ce calcul leur était très difficile et pour<br />

35% d’entre elles, il ne s’agit pas d’une<br />

priorité.<br />

53% des entreprises françaises ont<br />

essayé de calculer les avantages économiques<br />

liés aux activités RSE. 43%<br />

d’entre elles sont certaines du calcul<br />

effectué.<br />

Utilisation d’un progiciel<br />

La dernière partie de l’étude porte sur<br />

l’utilisation d’un logiciel de gestion permettant<br />

de mesurer les différents impacts<br />

des activités RSE, notamment sur<br />

des sujets tels que l’empreinte carbone,<br />

le traitement des déchets solides, la pollution<br />

de l’air et de l’eau et les produits<br />

en fin de vie.<br />

20% des entreprises disposent d’un<br />

ERP intégré permettant de mesurer leur<br />

empreinte écologique et 61% des entreprises<br />

souhaitent que leurs fournisseurs<br />

de solutions informatiques intègrent le<br />

calcul de l’empreinte écologique dans<br />

leurs progiciels. La majorité des entreprises<br />

ont recours à une solution tierce,<br />

alors que l’exploitation d’une telle solution,<br />

en termes de coût et d’intégration,<br />

peut entrainer une défaillance dans la<br />

précision et la fiabilité des données due<br />

à l’utilisation de plusieurs systèmes d’information.<br />

Parmi les entreprises françaises interrogées,<br />

61% n’ont pas la possibilité d’effectuer<br />

ce calcul via leur progiciel, alors<br />

qu’elles sont 47% à être intéressées par<br />

cette possibilité.<br />

« La Responsabilité Sociale des Entreprises<br />

est l’un des enjeux majeurs<br />

auquel les entreprises sont aujourd’hui<br />

confrontées. Il s’agit d’un défi<br />

qui se situe à la fois à l’échelle globale,<br />

mais également à l’échelle individuelle<br />

de chaque entreprise dans le mesure<br />

ou la RSE est aujourd’hui tout autant<br />

une affaire de contrainte réglementaire<br />

que d’avantage compétitif », commente<br />

Amor Bekrar, Président d’IFS France. «<br />

Celles qui auront la capacité de mesurer<br />

leur empreinte environnementale et<br />

sociale seront à même de transformer<br />

un impératif en différentiateur concurrentiel.<br />

L’utilisation d’une solution intégrant<br />

ces possibilités de calcul est plus<br />

fiable que l’utilisation d’une solution<br />

tierce pouvant impacter négativement<br />

les efforts en matière de gestion économique<br />

des entreprises et leur permettra<br />

de rester en tête dans cette course à la<br />

compétitivité mondiale. »<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 12


QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 13


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ACTUALITÉS<br />

RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE<br />

Les dirigeants plus optimistes que leurs salariés<br />

Un an après son lancement, Diag26000 a déjà permis de<br />

réaliser plus de 1.600 diagnostics de Responsabilité Sociétale.<br />

L’analyse des réponses fait apparaître des tendances<br />

surprenantes entre niveaux hiérarchiques.<br />

Fin 2011, les outils et les méthodes de<br />

travail de FORMITEL ont été utilisés<br />

par un groupe de travail de l’association<br />

Centrale Éthique pour mettre au<br />

point une grille de diagnostic de l’ISO<br />

26000. Diag2600 permet de réaliser un<br />

diagnostic RSE basé sur les 7 questions<br />

centrales de la norme ISO 26<br />

000. Accessible librement en ligne sur<br />

http://diag26000.eu, il a déjà été utilisé<br />

par plus de 1.600 responsables. Plus<br />

de 40 partenaires ont déjà choisi cet<br />

outil pour animer les démarches RSE<br />

de leur client.<br />

Le diagnostic a été réalisé en permettant<br />

aux participants de se classer<br />

selon trois niveaux hiérarchiques:<br />

dirigeant, manager et exécutant. La<br />

perception des personnes chargées<br />

de l’exécution, en bas de l’échelle,<br />

est moins positive que celles des<br />

autres niveaux de décision. En effet,<br />

ils semblent être beaucoup moins optimistes<br />

sur les engagements de leur<br />

organisation que leur management.<br />

Exécutants et dirigeants divergent<br />

fortement<br />

Une telle différence amène à s’interroger<br />

sur l’efficacité des démarches<br />

classiques en matière de RS. Bien<br />

souvent, le diagnostic établi par les<br />

experts est réalisé en interrogeant les<br />

dirigeants et certains cadres. Pour des<br />

L'analyse détaillée :<br />

http://diag26000.eu/presse/analyse_detail_1302.pdf<br />

raisons de temps et de budget, il est<br />

difficile d’aller à la rencontre de l’ensemble<br />

des salariés. L’analyse des<br />

réponses de Diag26000 souligne pourtant<br />

l’importance de donner la parole à<br />

tous les niveaux hiérarchiques, si l’on<br />

ne veut pas se contenter d’une vision<br />

partielle de la situation.<br />

SANTÉ AU TRAVAIL<br />

Second baromètre CSP Formation<br />

de la santé au travail<br />

L’édition 2011 du baromètre de la santé<br />

au travail menée par CSP Formation<br />

montrait que les principales actions<br />

menées par les entreprises concernaient<br />

le stress et les risques psychosociaux,<br />

le comportement sécurité et<br />

l’aménagement des postes de travail.<br />

En 2012, les entreprises françaises<br />

s’impliquent davantage pour prévenir<br />

les risques liés à la santé au travail.<br />

Les problématiques évoluent et les<br />

contraintes changent mais le rôle des<br />

dirigeants demeure crucial. Analyse de<br />

Guilain Vandaele, DRH et responsable<br />

du domaine RH de CSP Formation.<br />

L’évolution de la prise en compte des<br />

questions de santé au travail est pour<br />

moi le phénomène le plus intéressant.<br />

Jusqu’à présent, on constatait une certaine<br />

stabilité. Cette fois-ci, sur tous les<br />

types d’actions possibles les proportions<br />

de réponses augmentent assez<br />

fortement montrant la plus grande sensibilisation<br />

des entreprises.<br />

Les entreprises sont de plus en plus<br />

sensibilisées et le montrent<br />

D’abord à la réglementation : elle<br />

s’est renforcée depuis 2 ans ½, et<br />

les entreprises qui s’interrogent commencent<br />

toujours par vérifier qu’elles<br />

sont en règle. Les organisations sont<br />

également beaucoup plus et mieux<br />

informées. Les médias ont largement<br />

couvert des cas de pénibilité et de<br />

mise en danger de la santé qui ont fait<br />

école. Beaucoup d’entreprises participent<br />

aux nombreux colloques qui se<br />

tiennent sur la santé au travail. Assez<br />

démunies pour repérer et prévenir les<br />

risques, elles attendent des conseils.<br />

Elles cherchent des informations pour<br />

mieux convaincre les membres de leur<br />

direction d’agir.<br />

Mais 27% d’entreprises n’ont pas de<br />

projet d’action immédiat<br />

Je retourne la question à leurs dirigeants<br />

: si vous ne menez pas d’action,<br />

quelle est la probabilité de voir se<br />

déclarer des situations difficiles ? Je<br />

les invite ainsi à se placer dans une<br />

logique de prévention-investissement.<br />

Une dégradation des conditions de<br />

travail peut coûter cher... alors qu’une<br />

action de prévention a un impact économique<br />

efficace directement mesurable<br />

: diminution des accidents du travail,<br />

de l’absentéisme, des cotisations<br />

de sécurité sociale, etc.<br />

Pourquoi renvoyer la question aux dirigeants<br />

? Parce que les résultats ne<br />

cessent de montrer le frein ou le levier<br />

que constituent les dirigeants dans la<br />

mise en place et le succès des actions<br />

de prévention. C’est donc eux qu’il<br />

faut continuer à sensibiliser pour qu’ils<br />

s’engagent et déplacent leurs priorités<br />

de temps ou de productivité. CSP<br />

Formation accompagne les dirigeants<br />

dans leur démarche de prévention et<br />

d’amélioration de la qualité de vie au<br />

travail (QVT).<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 15


MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE<br />

Travailler à Distance<br />

Réussir la mise en place du télétravail<br />

Francis Bergeron, DRH de SGS France, revient sur la mise<br />

en place progressive et « pragmatique » du télétravail au<br />

sein du groupe.<br />

par deux des quatre syndicats représentatifs<br />

au sein du Groupe : la CGT<br />

et la CFTC.<br />

L’approche du travail à distance, au<br />

sein du Groupe SGS, s’est faite de<br />

façon tout à fait empirique, et sans<br />

véritable idée de manœuvre.<br />

A la fin des années 90, ce Groupe<br />

de sociétés spécialisées dans l’inspection,<br />

les études et la certification,<br />

et qui comptait alors environ 2 200<br />

personnes en France, était confronté<br />

à deux problèmes de natures bien différentes<br />

:<br />

• dégradation des marges : charges<br />

élevées, pour des prestations dont le<br />

prix moyen était orienté à la baisse.<br />

• Et par ailleurs l’arrivée de la loi sur<br />

les 35h (applicable à partir de janvier<br />

2000) annonçait un effondrement de<br />

la productivité, car 50% du personnel<br />

SGS passait son temps sur les routes<br />

ou chez les clients (contrôleurs, auditeurs,<br />

formateurs, préleveurs, inspecteurs…).<br />

Les temps de trajets entre<br />

l’agence et le premier site d’intervention,<br />

et entre le dernier site et l’agence<br />

étant considérés comme du travail effectif,<br />

le passage aux 35h se traduisait<br />

par une baisse considérable de la<br />

partie facturable du temps de travail.<br />

C’est donc à cette époque, et sous le<br />

poids de cette double contrainte, que<br />

le Groupe SGS s’est mis repenser le<br />

travail « effectif » de ses collaborateurs.<br />

L’arrivée des nouvelles technologies<br />

permettait le rapportage en direct sur<br />

le lieu de travail (plus fiable), l’expédition<br />

des rapports aux différentes<br />

parties prenantes, jusqu’au client luimême,<br />

sans nécessiter pour autant<br />

un retour à l’agence.<br />

Tout ceci s’est fait progressivement.<br />

Mais dix ans plus tard, nous nous<br />

sommes aperçus que les modes de<br />

fonctionnement avaient complètement<br />

changé, que les sociétés du<br />

Groupe, les équipes terrain, s’étaient<br />

appropriées ces nouvelles technologies<br />

et avaient développé le télétravail<br />

sous différentes formes : rapportage<br />

quotidien au domicile, journées<br />

complètes neutralisées pour le télétravail<br />

à domicile et les correspondances<br />

avec le siège ou les services<br />

commerciaux, ou encore totale dématérialisation<br />

du bureau, pour beaucoup<br />

de cadres (le Groupe<br />

compte 900 cadres en<br />

France).<br />

Méthode et empirisme<br />

En fait, il faut reconnaitre<br />

que la mise en œuvre<br />

du télétravail au sein du<br />

Groupe s’est surtout caractérisée<br />

par … une absence<br />

de méthode !<br />

L’ « empirisme organisateur<br />

», ou utilisation logique<br />

de l’expérience, a<br />

fait peu à peu remonter<br />

des pratiques. Au fil du<br />

temps, le Groupe a cherché<br />

à les homogénéiser,<br />

puis à leur donner un<br />

cadre par des procédures<br />

internes, et également par<br />

un accord de Groupe, signé<br />

le 30 novembre 2011<br />

Parmi les outils qui ont contribué au<br />

succès de cette pratique, il faut citer :<br />

• Un véhicule de société par opérateur<br />

et non plus une flotte par agence;<br />

• Un téléphone portable par opérateur<br />

;<br />

• Un ordinateur portable par opérateur<br />

;<br />

• Des outils de géolocalisation pour<br />

optimiser les tournées ;<br />

• Du matériel de visioconférences<br />

dans les agences régionales pour<br />

conserver le lien social avec les opérateurs<br />

disséminés sur le territoire.<br />

Francis Bergeron, DRH de SGS France<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 16


MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE<br />

Prise en charge des frais liés au télétravail<br />

Par ailleurs le Groupe a mis en place<br />

une grille de prise en charge des frais<br />

de télétravail.<br />

Il s’agit d’une participation aux frais<br />

inhérents au télétravail (en principe à<br />

domicile), et c’est pourquoi nous ne<br />

parlons pas de forfait, mais de remboursement<br />

de ces frais inhérents,<br />

avec un plafond, fixé par le groupe,<br />

selon la forme du télétravail.<br />

Ces sommes sont versées directement<br />

sur bulletin de paye.<br />

1) Stockage de matériel, échantillons,<br />

volumineux, rendant nécessaire la<br />

mobilisation permanente d’une partie<br />

des locaux personnels du salarié.<br />

Ceci exclut dossiers, registres, manuels,<br />

petit outillage : jusqu’à 60 €<br />

par mois (plafond) ;<br />

2) Une journée en télétravail par semaine<br />

(à notre demande ou par les<br />

dispositions du contrat de travail ou<br />

de la procédure spécifique à la population<br />

concernée) est susceptible<br />

de donner lieu à un remboursement<br />

des frais inhérents à cette situation,<br />

jusqu’à 25 € par mois (plafond), 50<br />

€ si cela correspond à 2 jours, 75 €<br />

pour 3 jours etc. et donc jusqu’à 125<br />

€ pour 100% de télétravail ;<br />

3) Rapportage quotidien au domicile,<br />

et de volume rédactionnel significatif,<br />

pour des itinérants non cadres, sans<br />

bureau chez SGS ou chez le client,<br />

équipés d’ordinateurs et téléphones :<br />

jusqu’à 25 € par mois (plafond) ;<br />

4) Cadres n’ayant aucun bureau chez<br />

SGS ou chez le client, et équipés<br />

d’ordinateur et de téléphone, sous réserve<br />

que cette situation soit à notre<br />

demande et qu’elle soit prévue dans<br />

le contrat de travail : jusqu’à 125 € par<br />

mois (plafond).<br />

Il s’agit de plafonds, et nous devons<br />

pouvoir être en mesure de justifier<br />

que les « frais de télétravail » correspondent<br />

à une quote-part (raisonnablement<br />

appréciée et plafonnée) des<br />

dépenses liées à l’utilisation professionnelle<br />

du logement personnel. Il<br />

y a une proratisation possible de ces<br />

sommes en cas de travail à temps<br />

partiel ou de mois incomplets.<br />

Enfin il est bien entendu que la hiérarchie<br />

a la possibilité d’apprécier<br />

les situations de fait au cas par cas,<br />

au regard de la réalité du télétravail,<br />

mais dans la stricte limite des règles<br />

ci-dessus.<br />

Aller plus loin ?<br />

A ce stade, le Groupe n’a guère rencontré<br />

de difficultés, tant les solutions<br />

retenues paraissaient évidentes, de<br />

bon sens, dans l’intérêt du salarié, du<br />

client, de l’entreprise.<br />

Actuellement, sur les 2 700 salariés<br />

que compte le Groupe (au niveau<br />

mondial, le Groupe SGS compte<br />

75 000 personnes), le nombre de personnes<br />

pratiquant un peu, beaucoup<br />

ou passionnément le télétravail est<br />

de l’ordre de 1 300. Soit pratiquement<br />

50% de l’effectif. Ce chiffre est facile<br />

à calculer : il correspond au nombre<br />

de PC portables, de téléphones<br />

portables et de véhicules sociétés<br />

confiés à nos collaborateurs.<br />

Nous envisageons à présent d’aller<br />

plus loin. Au siège d’Arcueil, situé au<br />

Carrefour de la Vache Noire, sur la<br />

Nationale 20, où travaillent 350 personnes,<br />

nous commençons très progressivement,<br />

très empiriquement,<br />

à étendre le télétravail à des populations<br />

totalement sédentaires, avec<br />

l’objectif affiché d’économiser des<br />

m² de bureaux, ou plus exactement<br />

de poursuivre notre croissance sans<br />

accroitre d’un seul m² les surfaces<br />

louées.<br />

Il y a parfois des difficultés psychologiques<br />

du côté de certains personnels<br />

d’encadrement, mais aussi beaucoup<br />

de difficultés pratiques, et surtout le<br />

constat qu’un télétravail à temps partiel<br />

(par exemple un ou deux jours par<br />

semaine) ne libère pas tant de surfaces<br />

que cela.<br />

Les limites du télétravail<br />

Il n’est pas certain que pour un siège<br />

où se juxtaposent des métiers très différents,<br />

des équipes de tailles très diverses,<br />

il soit envisageable de mettre<br />

au point des règles et des principes<br />

applicables à tous.<br />

En toute hypothèse le télétravail a<br />

ses limites : nous n’envisageons<br />

bien évidemment pas le déploiement<br />

du télétravail dans nos laboratoires,<br />

qui emploient tout de même prés de<br />

1 000 personnes en France.<br />

F.Bergeron<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 17


MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE<br />

Tribune<br />

Pourquoi poser la question du lien entre management et religions ?<br />

Pourquoi se poser la question du lien entre management<br />

et religion en 2013 ? Le management, l’entreprise sont-ils<br />

interpellés récemment par cette question ou n’est-ce pas<br />

un phénomène «vieux comme le monde»?<br />

La réponse est OUI aux deux questions<br />

: le management a été forgé dans<br />

le creuset religieux, et continue à l’être<br />

dans 70 % des pays de cette planète<br />

qui sont rythmés et régis par la loi et<br />

la pratique religieuse. Ainsi, en France,<br />

les jours fériés comme le rythme de<br />

la semaine sont calqués sur le calendrier<br />

chrétien. C’est, dans le même<br />

temps, un sujet qui connait un nouveau<br />

visage, de nouvelles modalités,<br />

depuis une décennie en France. Quels<br />

en sont les motifs ? La globalisation<br />

bien sûr : une personne sur 33 dans le<br />

monde ne vit pas sur sa terre d’origine.<br />

Sans nier les difficultés de l’intégration<br />

de personnes qui nous semblent maintenant<br />

très proches (les Italiens, les<br />

Polonais en France), on observe des<br />

différences de plus en plus grandes<br />

comme le sont les distances parcourues.<br />

Un monde où nous sommes en<br />

perte de repères : les grandes utopies<br />

qu’étaient la science bienfaitrice, le<br />

progrès positif, s’écroulent ; des institutions<br />

qui tenaient la société - la famille,<br />

les collectifs de travail - se diluent et<br />

ne jouent plus leur rôle... Les crises<br />

de ces dernières années montrent<br />

aussi que le monde économique a failli<br />

et n’a pas su être « à la hauteur »<br />

des attentes d’un monde plus juste et<br />

plus souriant, d’où le recours de plus<br />

en plus fréquent au discours religieux<br />

(doctrine sociale catholique émise en<br />

2005, émergence d’une science économique<br />

islamique...).<br />

Isabelle Barth, Directrice générale de l’EM Strasbourg<br />

Une réalité qui bouscule tous les<br />

modèles<br />

Il y a donc concurrence entre l’ordre<br />

économique et l’ordre religieux pour<br />

proposer des comportements normatifs<br />

en société. On peut identifier deux<br />

grands modèles : la «séparation» avec<br />

la laïcité telle qu’on la vit en France<br />

(loi de 1905 de séparation de l’Eglise<br />

et de l’Etat) et l’« absorption », comme<br />

c’est le cas aux Etats Unis où l’économie<br />

marche main dans la main avec la<br />

religion.<br />

Le problème est que ces deux modèles<br />

se heurtent à une réalité qui<br />

les interpelle et les bouscule : d’une<br />

part l’abolition des frontières entre<br />

vie personnelle et vie professionnelle<br />

et d’autre part, l’arrivée de nouvelles<br />

religions dans des contextes où les<br />

choses étaient établies sans qu’on les<br />

remette jamais en cause (montée en<br />

puissance des «sectes»).<br />

Si on regarde de plus près le cas français,<br />

le rapport Machelon de 2006<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 18


MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE<br />

donnait quelques chiffres intéressants<br />

(rappelons que les statistiques religieuses<br />

sont interdites en France). En<br />

1905, 90 % de la population française<br />

se déclarait catholique contre 65 % en<br />

2006. À noter que 25 % de la population<br />

se déclare agnostique dans cette<br />

étude.<br />

L’Islam serait alors la deuxième religion<br />

en France avec entre deux et six millions<br />

de fidèles suivant les évaluations,<br />

mais avec des adeptes présentant des<br />

caractéristiques démographiques très<br />

différentes des catholiques : une population<br />

plus jeune (donc plus active) et<br />

se déclarant plus pratiquante.<br />

Ne pas se focaliser sur une seule<br />

religion<br />

C’est donc bien la question de la pratique<br />

de la religion musulmane qui est<br />

la plus regardée en France mais il est<br />

important de ne pas se focaliser uniquement<br />

sur elle. Dans le chapitre 1<br />

du livre « Management et religions,<br />

décryptage d’un lien indéfectible » une<br />

étude de 201 cas de litiges juridiques à<br />

l’international pour cause de discrimination<br />

religieuse, montre bien qu’elle<br />

n’est pas la seule religion ou croyance<br />

concernée par ces problématiques<br />

(36 % l’Islam, 22 % le Catholicisme,<br />

21 % les mouvements marginaux ou<br />

sectaires. Les religions Hindoue, Sikh<br />

et Juives représentent respectivement<br />

6 %, 4 % et 4 %).<br />

Laïcité et risque de discrimination<br />

dans les entreprises<br />

Si la laïcité s’exerce sur les lieux publics,<br />

elle ne s’applique pas à l’entreprise.<br />

La jurisprudence (1) montre qu’il<br />

peut être discriminatoire de licencier<br />

une employée pour port du voile religieux<br />

si elle travaille dans un centre<br />

d’appel, loin des yeux des clients, mais<br />

pas si elle est commerciale, et donc<br />

porteuse de l’image de l’entreprise.<br />

Le fait religieux, c’est à dire la pratique<br />

courante de la religion, porte<br />

sur : l’organisation du temps (les jours<br />

de congés, le rythme de la journée..),<br />

l’alimentation avec des interdits, le<br />

port (croix) ou la présence de signes<br />

religieux (bible sur un bureau...), l’habillement<br />

(le voile...), le rapport entre<br />

hommes et femmes (refus de serrer la<br />

main de quelqu’un du sexe opposé).<br />

Protéger la majorité silencieuse<br />

Face à la montée en puissance du<br />

fait religieux dans les entreprise françaises,<br />

on observe 4 types d’attitude :<br />

le déni ou le refus de tout, l’acceptation<br />

de tout (peur d’être perçu comme<br />

raciste ou discriminant, vulnérabilité<br />

de l’entreprise face à ses salariés),<br />

l’accommodement (c’est à dire laisser<br />

aux managers de terrain le soin de se<br />

débrouille).<br />

Il est clair qu’il faut avancer sur ces attitudes<br />

qui ne sont pas satisfaisantes<br />

car provoquant du stress, du désengagement,<br />

des tensions, des sentiments<br />

d’iniquité ... L’enjeu est de réduire ces<br />

dysfonctionnements, ces mal être,<br />

mais aussi et surtout de protéger la<br />

majorité silencieuse et de garder la cohésion<br />

sociale.<br />

Quelles règles peuvent se donner<br />

les entreprises ?<br />

• rester dans la sphère du management<br />

: ne pas entrer dans des dialogues<br />

«religieux», ce n’est pas le rôle<br />

du manager,<br />

• savoir ne pas aller trop loin : proposer<br />

des alternatives de menu à la cantine<br />

est une chose, admettre les tables séparées<br />

en est une autre,<br />

• mettre en avant le principe d’égalité.<br />

Isabelle Barth*<br />

*Directrice générale de l’EM Strasbourg,<br />

coordinatrice de l’ouvrage « Management et<br />

Religions, décryptage d’un lien indéfectible »<br />

Bibliographie<br />

La religion influence-t-elle le management en entreprise ? Les religions peuvent-elles être un frein au management de<br />

l’entreprise ou au contraire sont-elles un véritable atout en termes de cohésion ? Comment répondre au défi lancé aujourd’hui<br />

aux managers de gérer équitablement et sans discrimination le fait religieux ? Paru fin 2012 aux éditions EMS-<br />

Éditions Management et Société, « Management et Religions, décryptage d’un lien indéfectible » est le fruit des contributions<br />

de 26 chercheurs en sciences de gestion. Coordonné par Isabelle Barth, cet ouvrage offre une lecture pragmatique<br />

de l’expression religieuse dans les entreprises et fournit des clés pour mieux la gérer.<br />

La coordinatrice, Isabelle Barth, professeur des Universités en sciences de gestion est directrice générale de l’EM Strasbourg<br />

depuis mai 2011. Ses travaux de recherche actuels s’organisent autour de trois thématiques : la vente, le management<br />

de la diversité et les comportements émergents de consommation, en mobilisant l’interdisciplinarité.<br />

Responsable de l’axe Responsabilité sociale de l’entreprise (diversité, éthique, développement durable) au sein du laboratoire<br />

Humanis, elle dirige actuellement six doctorants dont l’un étudie la prise en compte du fait religieux par les<br />

organisations. Son dernier ouvrage « Les petites histoires extraordinaires des courses ordinaires » – Ethnographie des<br />

courses, coordonné avec B. Anteblian, a été publié en 2011 aux éditions EMS, collection « Societing ».<br />

« Management et Religions, Décryptage d’un lien indéfectible », coordonné par Isabelle Barth, 292 pages, Editions Management<br />

et Société EMS, collection Gestion en liberté (disponible en librairie et sur www.editions-ems.fr)<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 19


MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE<br />

Excellence opérationnelle<br />

L’animation de communauté se développe en France<br />

Ces dernières années, nous avons pu observer de grandes<br />

vagues de formation sur les outils de l’excellence opérationnelle.<br />

En parallèle de cet investissement soutenu sur la<br />

formation, les grandes entreprises françaises ont lancé de<br />

grands programmes d’amélioration continue.<br />

Les PME industrielles ne sont pas<br />

en reste avec le programme <strong>Qualité</strong><br />

Performance 2010 financé par l’état<br />

pour soutenir le déploiement de projets<br />

d’amélioration continue sur tout le<br />

territoire français. Après la formation<br />

massive et les projets de plus en plus<br />

nombreux, une tendance lourde sur<br />

l’animation de communauté apparait<br />

depuis quelques mois. Cette tendance<br />

s’intensifie d’autant plus que la plupart<br />

des grands groupes sont déjà équipés<br />

d’intranet pour supporter techniquement<br />

les besoins fonctionnels en partage<br />

de contenu.<br />

Les enjeux de l’animation de communauté<br />

peuvent prendre différentes<br />

formes en fonction des objectifs affichés.<br />

Cela peut aller de la diffusion des<br />

bonnes pratiques sous forme de fiches<br />

outils jusqu’à la réalisation de vidéos<br />

de retour d’expérience pour communiquer<br />

sur les bénéfices des projets et<br />

l’implication des équipes.<br />

L’usine de la Monnerie (groupe Hamelin)<br />

produit des classeurs pour la<br />

grande distribution. Le levier de performance<br />

le plus important est identifié<br />

sur les temps de changement de série.<br />

Dès son arrivée comme directeur<br />

du site, Yves Grellet, convaincu par<br />

les démarches Lean, a décidé de se<br />

faire accompagné pour lancer un projet<br />

SMED sur une des principales machines<br />

du site.<br />

En parallèle de l’amélioration des<br />

performances du site, Yves Grellet<br />

souhaite également travailler sur les<br />

comportements. Il a donc décidé d’investir<br />

dans un jeu d’affiches Lean /<br />

Pas Lean qu’il a distribué auprès de<br />

ses teams leaders. L’animation autour<br />

des comportements à adopter va se<br />

faire chaque semaine à l’occasion d’un<br />

morning breefing. Les équipiers seront<br />

alors conviés à choisir une fiche à afficher<br />

pour la semaine et d’expliquer<br />

comment elle peut s’incarner dans<br />

l’équipe.<br />

Le directeur se donne entre deux et<br />

trois mois pour tester ce moyen de<br />

faire vivre les valeurs du Lean. Il tient à<br />

ne pas forcer les choses, en revanche,<br />

il se fera un plaisir de passer régulièrement<br />

sur le terrain pour échanger avec<br />

les équipes sur leur choix, « Ah, vous<br />

avez affiché ça ? Pourquoi ? ».<br />

Créer le buzz sur l’intranet autour de<br />

l’excellence opérationnelle<br />

Pour soutenir son choix stratégique<br />

d’améliorer de 2,5 milliard d’euros<br />

ses résultats opérationnels d’ici 2015,<br />

le groupe EDF a fait le choix de l’animation<br />

de communauté. Délégué<br />

« excellence opérationnelle » au sein<br />

du groupe, Eric Poncet explique que<br />

l’animation s’organise sur deux niveaux<br />

: « Nous avons créé un réseau<br />

de pilotes que je rencontre une fois<br />

par mois. Ce point mensuel me permet<br />

de garder un contact sur le terrain.<br />

J’en profite également pour identifier<br />

les sujets qui intéressent et qui leurs<br />

Des fiches Lean / Pas Lean pour diffuser<br />

les bons comportements<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 20


MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE<br />

axes : le partage entre agents de pair<br />

à pair et l’utilisation d’un outil collaboratif<br />

axé sur le contenu des projets ».<br />

Les écueils à éviter<br />

sont utiles pour conduire leur projet. A<br />

un deuxième niveau, nous alimentons<br />

l’intranet avec du contenu spécifique<br />

comme des fiches outils, des articles<br />

ou des formations e-learning ».<br />

Après 6 mois, les résultats sont au<br />

rendez-vous : « Nos lecteurs sont de<br />

plus en plus nombreux, nous confie<br />

Eric, lisent de plus en plus de pages<br />

et y consacrent de plus en plus de<br />

temps, c’est la preuve d’un réel intérêt<br />

pour nos publications». Au-delà de la<br />

simple consultation des contenus mis<br />

à disposition, l’équipe excellence opérationnelle<br />

s’est aperçu que les fiches<br />

outils se passent de mains en mains<br />

dans l’entreprise.<br />

Certains managers profitent également<br />

des fiches Lean / Pas Lean<br />

pour faire réagir leurs équipes sur les<br />

comportements les mieux adaptés.<br />

L’objectif initial de « faire connaître »<br />

l’excellence opérationnelle dans un<br />

contexte caractérisé par la transversalité<br />

géographique (7 pays couverts)<br />

et fonctionnelle (production, transport<br />

et commercialisation d’électricité) est<br />

aujourd’hui pleinement atteint.<br />

La vidéo pour communiquer sur le<br />

programme d’amélioration continue<br />

Un an après le lancement de son programme<br />

d’amélioration continue, la direction<br />

<strong>Qualité</strong> de SNCF Voyages tire<br />

les bénéfices d’une première vague<br />

de projets terminés. Pour capitaliser<br />

sur les améliorations apportées, Joëlle<br />

Redor, directrice <strong>Qualité</strong> au sein de<br />

SNCF Voyages, et son équipe décident<br />

de réaliser des vidéos de retour<br />

d’expérience. Laure de Sampigny,<br />

responsable Communication Direction<br />

<strong>Qualité</strong>, explique : « Nous avions deux<br />

objectifs. Le premier était d’apporter<br />

de la pédagogie pour faire connaître<br />

la démarche. Le deuxième consistait<br />

à dire merci aux équipes terrains qui<br />

s’étaient impliquées. ». Pour satisfaire<br />

ces deux besoins, c’est le format vidéo<br />

qui a été retenu pour sa capacité à véhiculer<br />

du contenu de façon ludique et<br />

pédagogique. Ce support est également<br />

plus valorisant pour les employés<br />

impliqués dans les projets.<br />

Aujourd’hui ces vidéos sont largement<br />

diffusées dans l’entreprise ce qui a<br />

permis de renforcer les convictions<br />

autour de l’efficacité de ces méthodes.<br />

Pour 2013, Michel Skoric, coordinateur<br />

du programme, dévoile les ambitions<br />

de la direction <strong>Qualité</strong> : « L’enjeu<br />

aujourd’hui est de capitaliser sur ces<br />

premiers projets afin que l’on diffuse<br />

nationalement des améliorations apportées<br />

au niveau local. Pour cela,<br />

nous engageons un chantier sur la diffusion<br />

de bonnes pratiques avec deux<br />

Nous l’avons vu avec ces exemples,<br />

que l’animation de communauté peut<br />

répondre à différents enjeux. Le risque<br />

que l’on rencontre le plus souvent est<br />

de partir des outils ou de ce qui se fait<br />

ailleurs pour se lancer. Il est certes<br />

possible d’animer une communauté<br />

autour de l’excellence opérationnelle<br />

avec un intranet, mais il sera nécessaire<br />

au préalable de s’assurer que les<br />

objectifs seront atteints avec ce support.<br />

Il est également important dans<br />

ce cas de recueillir les besoins de la<br />

communauté pour ne pas se retrouver<br />

avec un forum dont personne ne<br />

se sert. Les fiches outils ou les fiches<br />

sur l’esprit Lean peuvent également<br />

s’avérer de bons moyens de diffuser<br />

les bonnes pratiques en apportant une<br />

image aussi ludique que pédagogique<br />

à des démarches a priori mal perçus.<br />

Florent Fouque*<br />

*Dirigeant de CUBIK Diffusion (www.cubik-diffusion.fr).<br />

Les fiches outils et les fiches<br />

Lean pas Lean sont accessibles sur<br />

www.excellence-operationnelle.tv .<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 21


MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE<br />

Communication<br />

Comprendre et être compris : vice-versa international !<br />

Quand on veut limiter la distorsion dans une relation internationale,<br />

il est nécessaire d’observer à la fois les moteurs<br />

culturels et les piliers culturels qui soutiennent toute l’organisation<br />

d’une même culture. Ces éléments sont cachés<br />

et aucune règle du jeu n’est apparente.<br />

Ami étranger dont le hiérarchique ou<br />

les collaborateurs, les clients ou les<br />

partenaires sont français : voici un<br />

article original qui vous permettra de<br />

découvrir les principaux travers culturels<br />

des Gaulois et comment en jouer<br />

dans vos relations professionnelles.<br />

Et si vous êtes français – nobody is<br />

perfect – nous vous dévoilons les défauts<br />

naturels propres à votre nation et<br />

dont vous devez vous défier dans vos<br />

relations avec des interlocuteurs étrangers.<br />

Dans sa culture, trois moteurs culturels<br />

animent l’esprit des Français. Ce sont<br />

les suivants : l’expression de la liberté,<br />

avec une grande fierté d’avoir été la<br />

première nation au monde à faire la Révolution<br />

(le Français ignore généralement<br />

l’habeas corpus anglais de 1679<br />

comme la Déclaration d’Indépendance<br />

américaine de 1776); le doute comme<br />

méthode de réflexion, où chaque problème<br />

est sujet à de nombreuses discussions<br />

critiques aboutissant au final<br />

à peu d’actions; la qualité de vie, avec<br />

une exigence par rapport au temps<br />

libre et une forte distinction entre vie<br />

professionnelle et vie « personnelle ».<br />

C’est en prenant conscience de ces<br />

moteurs qu’il vous sera possible d’agir<br />

sur votre interlocuteur français dans le<br />

bon sens, et que vous pourrez l’amener<br />

sur votre terrain.<br />

Capter l’intérêt d’un interlocuteur<br />

français<br />

Voici les actions à enclencher à partir<br />

des moteurs vus ci-dessus:<br />

• Tout d’abord laissez le Français<br />

s’exprimer et demandez-lui ensuite<br />

comment il veut structurer l’entretien.<br />

Acceptez ses pensées - il les juge universelles-<br />

, sans le contredire, puis apportez<br />

votre point de vue en mettant,<br />

cette fois-ci, vos idées en perspectives.<br />

Vous pourrez ainsi aller jusqu’à<br />

le contredire totalement, si cela est nécessaire,<br />

mais sans le froisser.<br />

• Montrez des essais, des tests que<br />

vous avez réalisés. Limitez la nouveauté<br />

sauf si elle a été largement éprouvée.<br />

Travaillez avec lui sur différentes<br />

réflexions afin de l’accompagner et de<br />

le faire avancer dans son processus de<br />

décision.<br />

• Ne posez pas de questions personnelles<br />

à un Français, respectez bien sa<br />

vie privée. Vous serez peut-être gratifié<br />

d’un repas au restaurant, mais vous ne<br />

serez sans doute jamais présenté à sa<br />

famille. Et, surtout, soyez positif dans<br />

vos jugements sur ses actions en limitant<br />

la critique au minimum.<br />

Une fois les moteurs définis avec les<br />

actions associées, il nous faut cerner<br />

ses piliers culturels pour être en accord<br />

avec lui. Quelle que soit la culture, il<br />

existe une dizaine de piliers plus ou<br />

moins complexes. Au risque de pratiquer<br />

l’exercice de la généralisation<br />

où le Français excelle, voici les quatre<br />

premiers de ces piliers :<br />

• le pilier du temps : respectez globalement<br />

le temps avec au maximum<br />

15 minutes de retard dans les rendez-vous<br />

et les réunions. Répondez<br />

rapidement à ses demandes. En ce<br />

qui concerne l’envoi de vos offres<br />

commerciales, faites en sorte de vous<br />

limiter à une semaine, sauf pour les<br />

projets complexes évidemment. Soyez<br />

globalement dans les temps.<br />

• le pilier de l’individualisme : essayez<br />

de lui démontrer l’avantage qu’il<br />

aura à travailler avec vous. Essayez<br />

aussi de lui montrer comment il pourra<br />

être valorisé, par ses supérieurs, en<br />

travaillant avec vous.<br />

Laurent Goulvestre<br />

• le pilier de l’autorité : respectez les<br />

protocoles et le formalisme. Votre interlocuteur<br />

aura sûrement à exposer<br />

son entretien à son supérieur. Apportez-lui<br />

tous les éléments nécessaires<br />

pour qu’il soit en mesure d’argumenter,<br />

en interne, sur la qualité de votre produit<br />

• le pilier de l’incertitude : apportez<br />

de la transparence dans la relation<br />

en signifiant les étapes à venir. Montrez<br />

lui un contrat type qui scellera un<br />

accord sans faille. Parlez-lui de la garantie,<br />

du support technique. En bref,<br />

rassurez-le au mieux !<br />

Français, encore un effort pour être<br />

universel !<br />

Beaucoup de managers oublient le<br />

savoir être interculturel quand ils sont<br />

en terre étrangère… Cet élément est<br />

pourtant fondamental dans toute relation<br />

car on n’achète (des idées ou des<br />

biens) que lorsqu’on est en confiance<br />

et ceci est vrai aussi bien en Afrique<br />

qu’en Amérique du Sud ou encore<br />

en Chine. Or la confiance ne se déclenche<br />

que si le savoir être de chacun<br />

est approprié… Si cette façon<br />

« d’être au monde » est complexe à<br />

définir dans sa totalité pour chacune<br />

des parties ayant naturellement des<br />

perceptions différentes du monde,<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 22


MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE<br />

nous vous offrons cependant les dix<br />

travers majeurs à éviter en toutes circonstances…<br />

1. « Donner une date de départ d’avion<br />

à des Chinois quand on est en négociation<br />

».<br />

Ils en profiteront pour jouer avec votre<br />

temps et sauront mettre la pression au<br />

bon moment pour avoir ce qu’ils souhaitent.<br />

2. « Rester implicite avec des cultures<br />

qui le sont ! » Par exemple, si vous<br />

dites que vous avez besoin que ce<br />

projet soit engagé rapidement avec<br />

des Indiens, i y a fort à parier qu’il ne<br />

le sera pas. Rapidement en Inde peut<br />

correspondre à des mois en France.<br />

3. « Utiliser l’humour en Suède pour<br />

détendre l’atmosphère… » L’humour<br />

ne se pratique pas en négociation.<br />

4. « Négocier avec des japonais sans<br />

sortir avec eux le soir après le travail<br />

afin de goûter au Saké ». Il y a une vie<br />

après le travail : c’est le travail dans un<br />

bar et il est important de trinquer avec<br />

eux pour établir une relation plus réelle<br />

et sincère.<br />

5. « Etre rigide dans la négociation<br />

avec des Américains ».<br />

Pourquoi ne pas donner un peu au début<br />

puis lâcher moins ensuite.<br />

Apporter des faits concrets de réussites,<br />

des chiffres, des exemples d’entreprises.<br />

6. « Faire des Power Point qui font plus<br />

de 5 minutes ».<br />

Limiter l’arrogance, en développant<br />

l’humilité et en supprimant les « moi<br />

je ». Limiter la durée des présentations<br />

Power Point, écouter plus et mieux.<br />

7. « Ne pas tenir compte des jeux de<br />

pouvoir dans les pays collectivistes ».<br />

Ne froisser personne en particulier.<br />

Respecter aussi bien le bas que le<br />

haut de l’organigramme.<br />

8. « Ne pas répartir votre temps de parole<br />

avec l’équipe ». Jouer perso face<br />

à une culture collectiviste est un jeu<br />

risqué !<br />

9. « Allumer un partenaire de la partie<br />

d’en face parce que sa tête ne vous<br />

revient pas ». Il faut se centrer sur l’objectif<br />

en jeu et non la satisfaction de<br />

son égo<br />

10. « Ne pas inviter les partenaires à<br />

visiter des sites de production ou des<br />

sites de clients clefs dans une négociation<br />

importante »<br />

Avec nos remerciements<br />

à Laurent Goulvestre*<br />

*Ancien directeur export et facilitateur<br />

interculturel, Laurent Goulvestre a formé des<br />

milliers de personnes en France et dans le<br />

monde sur les comportements clefs pour<br />

mieux travailler entre les cultures. Il est<br />

l’auteur de nombreux ouvrages dont « Les<br />

clefs du savoir être interculturel» aux éditions<br />

AFNOR. 370 pages (voir en fin de revue).<br />

www.goulvestre.com/<br />

www.qualityandco.com<br />

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QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 23


MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE<br />

Performance industrielle<br />

Faciliter la prise de décision rapide<br />

Les environnements peu performants en matière de prise<br />

de décision constituent un frein à la croissance, c’est ce<br />

que montre une enquête conduite par IDC Manufacturing<br />

Insights à l’initiative de l’éditeur Infor auprès de fabricants<br />

industriels et dont nous présentons les principaux enseignements.<br />

Le Livre blanc, In Pursuit of Operational<br />

Excellence: Accelerating Business<br />

Change Through Next Generation<br />

ERP, met en évidence le fait que, pour<br />

atteindre leurs objectifs de croissance,<br />

les fabricants – dans les secteurs les<br />

plus différents de l’automobile, l’aéronautique,<br />

l’électronique etc. - doivent<br />

analyser toutes les informations dont<br />

ils disposent et ce, afin d’en optimiser<br />

la visibilité et la pertinence et d’évaluer<br />

les impacts que ces mêmes informations<br />

peuvent avoir sur l’entreprise.<br />

Des systèmes inadaptés, des données<br />

pauvres et le fait d’intégrer des<br />

données de partenaires constituent de<br />

véritables freins à l’amélioration de la<br />

prise de décision.<br />

Le livre blanc révèle que les processus<br />

métiers et les systèmes informatiques<br />

restreignent le plus souvent<br />

les prises de décisions nécessaires à<br />

l’excellence opérationnelle. 60 % des<br />

fabricants interrogés mettent en avant<br />

le manque de fonctionnalités de type<br />

“social-networking” collaboratif, notamment<br />

au sein des systèmes ERP,<br />

avec pour effet l’impossibilité de mettre<br />

en place un environnement propice à<br />

une meilleure prise de décision. Les<br />

revendications des fabricants en matière<br />

de fonctionnalités portent sur des<br />

processus métiers plus rapides, de<br />

l’information délivrée en temps-réel et<br />

du collaboratif, autant d’éléments clés<br />

pour améliorer les bonnes pratiques et<br />

prendre de bonnes décisions.<br />

D’après le livre blanc, les freins à une<br />

meilleure prise de décision varient en<br />

fonction des secteurs d’activités. Au<br />

sein des industries de l’aérospatiale et<br />

de l’outillage industriel, le fait que les<br />

données soient dispersées au sein de<br />

plusieurs systèmes constituent le principal<br />

défi. Dans l’industrie automobile,<br />

l’intégration inadéquate des systèmes<br />

de partenaires arrive en tête (77 %),<br />

alors que dans le secteur de l’électronique<br />

high-tech, ce sont les données<br />

manquantes ou incorrectes qui posent<br />

problème (64 %).<br />

Faciliter le travail en réseau et la collaboration<br />

Les entreprises interrogées mettent<br />

en avant une plus grande rapidité des<br />

processus métiers (85 %), un accès à<br />

de l’information en temps réel (60 %)<br />

et une meilleure collaboration (60 %)<br />

comme des critères décisifs pour améliorer<br />

les environnements et les rendre<br />

propices à la prise de décision, toutes<br />

régions et toutes industries confondues.<br />

Le collaboratif et le “social networking”<br />

sont de plus en plus à l’ordre du jour<br />

chez les fabricants. Bien que ces facteurs<br />

ne soient pas encore considérés<br />

comme un frein à la croissance (seules<br />

4 % des entreprises interrogées y font<br />

référence en premier), le peu de développements<br />

en la matière apparait<br />

comme un deuxième frein significatif<br />

au sein des systèmes ERP du marché.<br />

Ces constats ouvrent ainsi la voie à<br />

un ERP social au sein de l’entreprise,<br />

pour des raisons de productivité évidentes.<br />

35 % des fabricants interrogés<br />

considèrent, en outre, que le “networking”<br />

social et mobile transformera<br />

complètement la manière dont nous<br />

travaillerons dans le futur.<br />

Pour les trois prochaines années, la<br />

rapidité constitue enfin un élément essentiel<br />

de la stratégie de croissance<br />

des fabricants. La capacité à répondre<br />

rapidement aux exigences changeantes<br />

des métiers -particulièrement<br />

dans les domaines de l’aérospatiale<br />

et de l’électronique high-tech - et à<br />

pouvoir capitaliser sur des processus<br />

rationalisés permettant de tendre vers<br />

l’excellence opérationnelle, constituent<br />

les deux premiers souhaits des fabricants.<br />

Une plus grande visibilité (58 %)<br />

et une meilleure collaboration (42 %)<br />

dominent également leurs attentes en<br />

matière d’ERP.<br />

Agilité et prise de décision<br />

« En période de faible croissance économique,<br />

il semble que les fabricants<br />

se concentrent sur la vitesse et sur une<br />

meilleure agilité à tous les niveaux de<br />

leurs activités, » affirme Pierfrancesco<br />

Manenti, chez IDC Manufacturing<br />

Insights, poursuivant : « Mais, alors<br />

que les organisations savent que l’innovation<br />

rapide et réactive constitue<br />

un élément clé de leur compétitivité,<br />

elles sont freinées par des environnements<br />

peu propices à la prise de<br />

décision, ce qui restreint leur capacité<br />

à répondre rapidement aux attentes.<br />

A terme, cette réalité n’est pas viable<br />

pour des entreprises proactives qui se<br />

doivent de faire évoluer leurs systèmes<br />

pour une prise de décision améliorée,<br />

plus rapide, collaborative et qui soit en<br />

mesure d’accompagner les stratégies<br />

d’innovation. »<br />

« Il est évident que plus on est informé,<br />

plus on est capable de prendre des<br />

décisions rapides, avec pour conséquence<br />

une meilleure gestion de l’entreprise<br />

», commente A. Kinder chez<br />

Infor. « Face à des niveaux de croissance<br />

particulièrement bas, la nécessité<br />

de prouver son agilité n’a jamais été<br />

aussi critique. Par une combinaison de<br />

données transactionnelles et d’intelligence<br />

contextuelle, la technologie peut<br />

accompagner des décisions non seulement<br />

plus rapides mais également<br />

plus pertinentes et mieux documentées.<br />

Il est intéressant de noter que,<br />

pour la première fois, les fabricants<br />

considèrent le “social networking”<br />

comme une composante essentielle<br />

dans le cadre de la mise en œuvre<br />

d’infrastructures favorisant la prise de<br />

décision. Plus d’un tiers des fabricants<br />

interrogés soulignent le fait que l’évolution<br />

des médias sociaux leur permet de<br />

penser différemment et de transformer<br />

profondément la manière dont les gens<br />

travaillent ensemble. »<br />

Jérémie Roboh<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 24


MANAGEMENT DE LA PERFORMANCE<br />

Contrôle qualité<br />

La traçabilité des outils dans l’industrie<br />

Prestataires des industries aéronautiques, Labinal est dotée<br />

d’un très important parc d’instruments dont la gestion<br />

est stratégique. Plus de 30.000 outils à contrôler et gérer,<br />

un défi relevé avec le module métrologie de l’éditeur Quasar.<br />

La société Labinal, qui appartient à la<br />

division Equipements Aéronautiques du<br />

groupe Safran, est spécialisée dans la<br />

conception, la fabrication et l’installation<br />

de câblage du domaine aéronautique.<br />

Le groupe emploie 8 200 collaborateurs<br />

travaillant pour satisfaire les industries<br />

aérospatiales clientes. L’implantation<br />

mondiale du groupe, en France et en<br />

Europe, au Maroc et aux Etats-Unie,<br />

permet d’assurer un service de proximité.<br />

Toutes les phases de projet sont<br />

assurées par Labinal grâce à ses différentes<br />

divisions : services d’étude, de<br />

fabrication et d’installation. Cette compétence<br />

globale lui permet d’être l’un<br />

des leaders mondiaux dans le domaine<br />

des systèmes électriques et de compter<br />

parmi ses références les plus grandes<br />

entreprises de l’aéronautique civile et<br />

militaire.<br />

De par son activité, Labinal exécute<br />

beaucoup d’opérations manuelles avec<br />

des petits outillages et en très grande<br />

quantité. Le matériel doit être contrôlé<br />

régulièrement et de manière bien spécifique.<br />

Alexandre Borsoï, chef de projet<br />

industriel, nous raconte la genèse et la<br />

mise en place de l’outil de gestion au<br />

sein des multiples sites de fabrication du<br />

groupe.<br />

Avant la mise en place du logiciel,<br />

chaque usine avait sa propre gestion.<br />

« Mais certaines fonctionnalités comme<br />

les fiches d’outillage et l’historique de<br />

l’outil faisaient défaut », se remémore<br />

M. Borsoï, soulignant : « Mais c’est surtout<br />

le manque d’information centralisée<br />

qui a été le facteur déclencheur du projet<br />

». En effet beaucoup d’outils circulant<br />

entre les sites, Labinal avait désormais<br />

besoin d’une gestion qui soit multi-site et<br />

multi-langue.<br />

Une équipe projet est alors constituée<br />

et est élaboré un cahier des charges<br />

complet ayant pour point central cette<br />

problématique multi-site et multi-langue.<br />

« Devant le grand nombre de données<br />

prévues, les temps de réponse se sont<br />

avérés un critère de choix important »,<br />

rappelle encore M. Borsoï. Après avoir<br />

mené une étude de marché, c’est le module<br />

de métrologie QS-Metro de l’éditeur<br />

Quasar Solutions qui est retenu et installé<br />

pour une période d’essai de quelques<br />

mois avant d’être finalement adopté en<br />

2009. Bien que les diverses fonctionnalités<br />

exigées étaient couvertes en standard<br />

par la solution, la capacité d’adaptabilité<br />

du produit et des équipes Quasar<br />

ont constitué indéniablement un point<br />

fort.<br />

A compter d’avril 2010, ce sont pas<br />

moins de 30 000 outils, répartis sur une<br />

dizaine de sites différents, qui sont vérifiés<br />

grâce à QS-METRO. Le Maroc et la<br />

France ont été équipés en premier, les<br />

autres sites d’Europe devant être dotés<br />

par la suite. La migration des bases<br />

existantes se fait site par site grâce à un<br />

utilitaire d’importation sur mesure. Les<br />

formations ont été données par Quasar<br />

aux chefs de projet qui prennent le relais<br />

ensuite avec les autres utilisateurs.<br />

Après une prise en main délicate au<br />

début, les utilisateurs sont maintenant<br />

familiarisés avec QS-METRO. Le retour<br />

sur investissement est déjà palpable.<br />

Les outils circulent beaucoup plus entre<br />

les sites. « Tout le monde l’a accepté,<br />

on ne reviendrait pas en arrière », commente<br />

M. BorsoÏ.<br />

Après plusieurs mois d’utilisation, des<br />

projets d’évolution sont en préparation.<br />

La version anglaise va être très prochainement<br />

mise en place et quelques<br />

nouveaux développements sont prévus<br />

comme la prise en compte des jours fériés<br />

par pays ainsi que des impressions<br />

automatiques d’étiquettes de validité. A<br />

moyen terme, un système élaboré de<br />

liaisons entre les outils verra également<br />

le jour. La souplesse de l’équipe QUA-<br />

SAR Solutions et ses réactivités, jugées<br />

comme l’un des facteurs de réussite du<br />

projet, pourront donc à nouveau s’exprimer.<br />

En bref<br />

F. P.<br />

QUASAR Solutions adresse particulièrement<br />

les acteurs du secteur<br />

aéronautique. La société Labinal,<br />

qui appartient à la division Equipements<br />

Aéronautiques du groupe<br />

Safran, utilise le module QS-ME-<br />

TRO pour gérer son parc d’instruments.<br />

Alexandre Borsoï, chef de<br />

projet développement industriel, a<br />

piloté la mise en place de l’outil au<br />

sein des multiples sites de fabrication.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 25


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Dossier BPM<br />

Marketing et BPM, un duo de rêve<br />

Le BPM est l’objet d’un intérêt grandissant aussi bien dans<br />

des secteurs en phase avancée d’industrialisation tels<br />

que l’assurance, les télécoms ou même certains services<br />

publics que dans les métiers transverses de l’entreprise :<br />

achats, les ressources humaines, vente, etc.<br />

Si l’expression «gestion des processus<br />

métier» peut paraître obscure à première<br />

vue, la valeur apportée par cette<br />

méthodologie et les logiciels «BPM»<br />

associés est simple : par la modélisation<br />

graphique des processus de l’entreprise,<br />

dirigeants et collaborateurs<br />

acquièrent une meilleure connaissance<br />

de son fonctionnement et par la<br />

génération automatique d’applications<br />

métier depuis le modèle graphique,<br />

l’automatisation des processus devient<br />

simple et rapide, l’entreprise et les individus<br />

gagnant ainsi en efficacité et en<br />

agilité.<br />

le BPM permettra à l’entreprise de définir<br />

qui est autorisé à engager des<br />

dépenses, de mettre en œuvre des cycles<br />

de validation et d’historiser toutes<br />

les actions individuelles qui ont permis<br />

d’aboutir à l’acquisition d’un bien et au<br />

paiement du fournisseur. À plus haut<br />

niveau, le bénéfice d’une telle solution<br />

résidera dans une meilleure maitrise et<br />

prédictibilité des flux financiers de l’entreprise.<br />

Néanmoins, de nombreuses fonctions<br />

restent malheureusement dépourvues<br />

d’outils de collaboration adaptés et<br />

sont sources de tâches manuelles fastidieuses<br />

: au quotidien les collaborateurs<br />

sont noyés sous des emails toujours<br />

trop nombreux, de pièces jointes<br />

toujours aussi manquantes ou encore<br />

des conversations téléphoniques oubliées<br />

dans la minute.<br />

La fonction marketing est parmi celleslà.<br />

Pourtant de nombreuses activités<br />

se prêtent tout à fait à la mise en<br />

œuvre d’une suite logicielle BPM. En<br />

voici quelques exemples.<br />

La création de contenu<br />

Pour les professionnels du marketing<br />

qui travaillent à l’édition des supports<br />

de communication de l’entreprise, tels<br />

que des brochures, des livres blancs,<br />

Dans les faits, l’utilisation du BPM<br />

permet aux entreprises de mettre à<br />

disposition de leurs employés, clients<br />

et partenaires, des portails web de<br />

self-service leur permettant de dématérialiser<br />

tout un ensemble de demandes<br />

(vacances, achat, déclaration<br />

d’un litige, etc.) tout en maximisant<br />

l’efficacité du traitement de celles-ci :<br />

les activités individuelles qu’impliquent<br />

ces processus peuvent être distribuées<br />

au collaborateur idoine en fonction de<br />

règles de gestion sous la forme de<br />

listes de tâches. Les systèmes d’information<br />

(ex : base de données client)<br />

sont mis à jour automatiquement, et<br />

les manager peuvent suivre en temps<br />

réel l’activité grâce à des tableaux de<br />

bord. Enfin, l’entreprise dispose d’une<br />

traçabilité complète des opérations,<br />

s’assurant de leur conformité avec les<br />

règles en vigueur.<br />

Ainsi, appliqué au domaine des achats,<br />

Jeremy Lipp, Directeur du marketing de BonitaSoft<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 26


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

ou des communiqués de presse, le<br />

processus de validation s’avère systématiquement<br />

laborieux en raison du<br />

nombre de personnes impliquées, de<br />

leur disponibilité et des points de vue<br />

divergents : une première personne va<br />

ainsi écrire le contenu, d’autres vont<br />

l’amender et après plusieurs itérations,<br />

le responsable va approuver le<br />

contenu et le transmettre à un dernier<br />

intervenant qui va procéder à sa publication.<br />

L’état d’avancement de ces processus<br />

est souvent assez flou, personne<br />

ne sachant vraiment à quel stade en<br />

est le document et ne pouvant affirmer<br />

quand il pourra in fine être communiqué<br />

au public visé. Ce processus peut<br />

être grandement rationalisé via une<br />

automatisation simple : une fois qu’une<br />

première version est écrite, une tâche<br />

est automatiquement envoyée aux<br />

autres acteurs du processus pour leur<br />

faire savoir qu’ils peuvent l’amender<br />

et enfin, une fois que les itérations de<br />

corrections/validations successives<br />

auront permis d’atteindre le résultat<br />

espéré, si besoin avec un principe de<br />

vote, le validateur final recevra le document<br />

final pour approbation et pourra<br />

déclencher en un clic les processus<br />

ultérieurs : parution sur le site web,<br />

envoi en traduction, à l’impression, etc.<br />

La mise à jour de site web<br />

Tout comme la validation du contenu,<br />

la mise à jour du site web peut être<br />

assez problématique. Même si la plupart<br />

des outils de gestion de contenu<br />

web (CMS) proposent des fonctions de<br />

validation de base, aucune ne couvre<br />

véritablement le spectre complet de la<br />

création jusqu’à la mise en ligne.<br />

Le BPM, en se connectant simplement<br />

avec le CMS va pouvoir apporter le<br />

complément de fonctionnalité désiré<br />

(cycle de validation, publication/dépublication<br />

automatique, etc.) tout en<br />

permettant de s’interfacer avec les<br />

processus en amont tel que la création<br />

de contenu. Ainsi, au lieu de recevoir<br />

du responsable presse un fichier<br />

Word en pièce jointe d’un mail intitulé<br />

«communiqué à mettre en ligne», le<br />

webmaster recevra une nouvelle tâche<br />

dans sa «to-do-list», qui lui permettra<br />

en quelques clics de procéder à la<br />

mise en ligne et d’en informer automatiquement<br />

notre responsable presse.<br />

Gestion d’un évènement<br />

La gestion des évènements tels que<br />

les salons professionnels, les conférences<br />

ou encore les roadshows génèrent<br />

quantité d’interactions : de<br />

l’identification des évènements potentiels,<br />

jusqu’au recueil des feedbacks<br />

des participants, tout un ensemble<br />

d’étapes est nécessaires.<br />

Le BPM peut permettre de réaliser<br />

et automatiser le processus global<br />

de gestion d’un évènement afin de<br />

permettre à l’entreprise organisatrice<br />

d’accueillir davantage de participants,<br />

d’optimiser leur expérience et de s’assurer<br />

que toute l’information liée à la<br />

participation est ajoutée dans la base<br />

client ou le CRM : inscription, participation<br />

ou non, formulaire de satisfaction,<br />

etc.<br />

Le suivi du budget<br />

Chaque mois ou chaque trimestre,<br />

le marketing travaille avec un budget<br />

défini, qui peut souvent être remis<br />

en question lorsque les perspectives<br />

économiques s’assombrissent. Une<br />

gestion optimisée du budget est donc<br />

nécessaire, d’autant que les dépenses<br />

liées au marketing sont souvent le résultat<br />

d’un grand nombre d’actions pas<br />

forcément très onéreuses prises séparément,<br />

mais dont les montants cumulés<br />

peuvent représenter jusqu’à 5 % du<br />

chiffre d’affaires dans le B-to-B et plus<br />

de 10 % dans le B-to-C.<br />

Compte tenu des sommes en jeu, un<br />

processus automatisé de gestion du<br />

budget peut avoir une incidence déterminante<br />

sur le chiffre d’affaires de<br />

l’entreprise. Le système pourra ainsi<br />

proposer de gérer les demandes de<br />

dépenses telles que l’achat d’espace<br />

publicitaire via un cycle de validation,<br />

offrir au Directeur Marketing un tableau<br />

de bord prévisionnel des dépenses,<br />

puis une fois validée, déclencher automatiquement<br />

une demande d’achat<br />

via la connexion au système de gestion<br />

des achats.<br />

L’environnement informatique d’aujourd’hui<br />

est dominé par le temps réel<br />

et la consommation à la demande, ce<br />

qui constitue une évolution significative<br />

par rapport à l’ère de la feuille de<br />

calcul. En adoptant le BPM, les professionnels<br />

du marketing se concentreront<br />

ainsi sur les stratégies et les tactiques<br />

pour améliorer la notoriété et les<br />

ventes de l’entreprise, plutôt que sur la<br />

logistique quotidienne.<br />

Jeremy Lipp*<br />

*Directeur du marketing, BonitaSoft<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 27


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Tout ce qu’il faut savoir sur le BPM<br />

BOC est l’éditeur de la suite d’outils BOC Management Office<br />

destinés à l’amélioration de la performance des entreprises.<br />

Consultant et responsable pour la France et le<br />

Benelux de BOC, Grégory Pemptroad répond à toutes les<br />

questions que l’on peut se poser concernant le management<br />

des processus et les outils qui y concourent.<br />

Comment définiriez-vous le terme<br />

BPM ?<br />

Grégory Pemptroad. Il s’agit historiquement<br />

d’une approche de management,<br />

ancrée dans les directions Métiers,<br />

qui voit à travers les processus<br />

un levier de performance et un instrument<br />

de pilotage de l’entreprise. C’est<br />

donc une démarche organisationnelle<br />

avec un « processus pour gérer les<br />

Processus », qui peut conduire à la<br />

mise en place d’un système de management<br />

dédié. Les Processus étant<br />

« vivants », ce système se doit d’être<br />

dynamique afin de suivre le cycle de<br />

vie des processus métier : définition<br />

de la stratégie, documentation, amélioration/optimisation,<br />

mise en œuvre,<br />

exécution, contrôle. Une analyse des<br />

écarts et un plan d’action font partie de<br />

ce processus et assurent le lien entre<br />

deux cycles. On y retrouve finalement<br />

les caractéristiques d’une démarche<br />

d’amélioration continue, dont la particularité<br />

est qu’elle soit centrée sur les<br />

processus.<br />

Faut-il nécessairement des outils<br />

pour gérer les processus ?<br />

G. Pemptroad. Pas nécessairement,<br />

cela va dépendre des objectifs que<br />

s’est fixée l’entreprise en adoptant une<br />

telle approche de management. De<br />

nombreux facteurs peuvent entrer en<br />

jeu : la quantité de processus identifiés,<br />

le niveau de détail souhaité pour<br />

l’analyse des processus, le degré de<br />

couverture du cycle de vie BPM ambitionné,<br />

le type d’organisation mise<br />

en place pour gérer les processus,<br />

ou encore la nécessité d’intégration<br />

avec d’autres démarches (certification,<br />

gestion des risques, projet ERP,<br />

etc.). Pour atteindre ces objectifs,<br />

l’entreprise peut ainsi être amenée<br />

à collecter et maintenir une quantité<br />

importante d’informations, qui seront<br />

restituées aux parties prenantes à<br />

travers divers livrables. C’est souvent<br />

pour faciliter ces activités que les entreprises<br />

se tournent vers des outils qui<br />

intègrent des fonctions de capture des<br />

informations dans un référentiel partagé<br />

(import de données, cartographie),<br />

d’analyse et de restitution. L’outil est<br />

alors un catalyseur, mais l’organisation<br />

et les ressources humaines restent le<br />

moteur du système !<br />

En quoi consistent alors ces outils<br />

de Gestion des Processus ?<br />

G. Pemptroad. Il faut d’abord être précis<br />

sur ce qu’est un outil dédié au BPM.<br />

Nous distinguons en tout cas les applications<br />

qui supportent une démarche<br />

processus des suites logicielles qui<br />

visent à informatiser/automatiser certains<br />

processus. Dans le second cas,<br />

le logiciel est un moyen parmi d’autres<br />

d’améliorer un processus. Dans le premier<br />

cas, il s’agit de consolider dans<br />

un référentiel partagé toutes les informations<br />

relatives aux processus et<br />

d’outiller les activités des personnes<br />

impliquées sur la gestion des processus.<br />

Je répète souvent que les outils<br />

de cartographie des processus sont<br />

des « producteurs d’information » :<br />

autour d’une ossature « Processus »<br />

qui représente au mieux l’entreprise,<br />

ils permettent de fédérer de multiples<br />

informations sur le fonctionnement de<br />

l’entreprise, d’établir des liens entre<br />

ces informations pour finalement leur<br />

donner du sens. En effet, certaines<br />

données du référentiel ne prennent du<br />

sens qu’une fois mises en perspective<br />

avec les activités de l’entreprise. Il y a<br />

donc une véritable valeur ajoutée qui<br />

dépasse la simple documentation.<br />

En parlant de documentation,<br />

existe-t-il un lien entre outils GED et<br />

BPM ?<br />

G. Pemptroad. Oui, ce sont des outils<br />

complémentaires. Lors de la formalisation<br />

des processus, nous sommes<br />

amenés à préciser quels sont les documents<br />

créés, utilisés ou consultés<br />

au cours du processus. Les documents<br />

étant tout naturellement stockés<br />

dans un système GED, il est donc<br />

important de pouvoir faire un lien dynamique<br />

d’une tâche du processus<br />

vers le document dans l’outil GED. Il<br />

m’arrive fréquemment de trouver dans<br />

le système GED des documents qui en<br />

définitive ne sont plus du tout utilisés<br />

dans l’entreprise ou dont personne ne<br />

sait vraiment où ils sont utilisés. L’intérêt<br />

de l’outil BPM consiste alors à<br />

contextualiser l’utilisation d’un document.<br />

Le fait de raccrocher ces documents<br />

aux processus permet donc de<br />

comprendre comment le document est<br />

utilisé, et d’identifier plus facilement les<br />

documents potentiellement obsolètes<br />

car n’étant plus reliés aux processus.<br />

Lorsque le processus évolue, il est<br />

aussi facile de voir l’impact sur les documents.<br />

Ou inversement.<br />

N’est-ce pas ici un scénario de type<br />

Gestion du Changement ?<br />

G. Pemptroad. Si, c’est d’ailleurs un<br />

des modes de fonctionnement retenus<br />

par certains de nos clients. Chez<br />

Emerson Climate Technologies en Belgique,<br />

j’ai pu constater que le référentiel<br />

Processus était devenu la « source<br />

de vérité » pour les processus d’usinage<br />

et d’assemblage du fabricant de<br />

compresseurs. Un binôme de Process<br />

Change Managers, rattaché à la Responsable<br />

QSE (Christine Schmetz), est<br />

chargé de maintenir toutes les informations<br />

sur les processus. Concrètement,<br />

cela se traduit par un cadre de gouvernance<br />

pour gérer les changements :<br />

des modifications régulières sur le processus<br />

existant (par ex. paramètres<br />

des équipements ou opérations de<br />

contrôles), à la transformation moyenterme<br />

vers un processus cible (par ex.<br />

nouvelle machine-outil ou gamme de<br />

produit). Toutes les parties prenantes<br />

se tournent désormais vers le référentiel<br />

partagé pour disposer des informations<br />

à jour et initier une demande de<br />

changement ! Ce système a grandement<br />

contribué à mettre sous contrôle<br />

les processus clés de l’entreprise.<br />

De quel recul dispose BOC Group<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 28


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

sur les approches BPM ?<br />

G. Pemptroad. La société a été fondée<br />

en 1995 pour doter deux grandes<br />

compagnies d’assurances – Allianz<br />

(Munich) et Generali (Vienne) – d’un<br />

outil de cartographie des processus :<br />

ADONIS. Depuis sa création, BOC se<br />

consacre exclusivement à deux approches<br />

de management que sont la<br />

Gestion des Processus Métier (BPM)<br />

et l’Architecture d’Entreprise (EAM).<br />

Nous avons ainsi accompagné de<br />

nombreuses entreprises dans la mise<br />

en œuvre de systèmes de gestion des<br />

processus et suivi leur évolution sur<br />

plusieurs années. Cette expérience se<br />

traduit par des bonnes pratiques qui se<br />

retrouvent au final dans l’outil et dans<br />

la notation de modélisation utilisée. Au<br />

niveau méthodologique, nous avons<br />

pu nous rendre compte que la Gestion<br />

des Processus pouvait être déployée<br />

de manière progressive dans l’entreprise,<br />

afin de franchir petit à petit différents<br />

paliers de maturité, loin d’une<br />

approche « big bang ».<br />

Comment se positionne votre outil<br />

ADONIS ?<br />

G. Pemptroad. Nous sommes toujours<br />

restés proches des concepts<br />

ayant conduit au développement du<br />

logiciel en 1995 : outiller la démarche<br />

de Gestion des Processus au niveau<br />

des Directions Métier. ADONIS n’est<br />

pas un outil d’exécution des processus,<br />

ancré au niveau d’une Direction<br />

Informatique, mais une plate-forme<br />

collaborative pour réaliser l’amélioration<br />

continue des processus. Une telle<br />

amélioration se produit d’abord sur le<br />

plan organisationnel, ensuite sur le<br />

plan informatique lorsque l’analyse<br />

du processus a montré que cela était<br />

pertinent. Ceci explique en partie le<br />

succès de ADONIS auprès des Responsables<br />

<strong>Qualité</strong> qui portent généralement<br />

ce type de démarche ! Nous<br />

avons aussi fait en sorte de capitaliser<br />

les bonnes pratiques constatées sur le<br />

terrain.<br />

En dehors de la cartographie des<br />

processus, quelles fonctionnalités<br />

vous semblent importantes ?<br />

G. Pemptroad. La cartographie des<br />

processus constitue souvent l’étape<br />

préliminaire à la démarche BPM, mais<br />

aussi à d’autres démarches qui supposent<br />

d’avoir identifié et compris les<br />

processus de l’entreprise. L’environnement<br />

de modélisation joue donc un<br />

rôle crucial, de même que la qualité<br />

des restitutions puisque le référentiel<br />

de modèles ainsi constitué reste un<br />

instrument de communication au sein<br />

de l’entreprise. Ensuite, nos clients apprécient<br />

toutes les fonctionnalités qui<br />

permettent de simplifier la mise à jour<br />

du référentiel, à commencer par les<br />

catalogues d’objets référencés dans<br />

de multiples modèles, jusqu’au circuit<br />

de validation des modèles. C’est un<br />

différentiateur important par rapport à<br />

des outils de dessin du type MS Visio,<br />

et un facteur de succès pour établir la<br />

pérennité de la démarche.<br />

Quels sont aujourd’hui les clients<br />

de BOC ?<br />

G. Pemptroad. Depuis nos deux premiers<br />

clients en 1995, nous avons<br />

convaincu un grand nombre d’entreprises<br />

de se lancer dans une démarche<br />

de Gestion des Processus, non seulement<br />

sur les marchés germanophones<br />

qui sont nos marchés historiques mais<br />

aussi plus largement en Europe et à<br />

l’international. La Gestion des Processus<br />

se retrouve dans tous les secteurs<br />

d’activité et dans toutes les tailles d’entreprises<br />

! Notre portefeuille de clients<br />

reflète bien ce constat : nous accompagnons<br />

à la fois des grands comptes,<br />

des entreprises internationales, mais<br />

aussi des PME qui se sont appropriées<br />

nos outils.<br />

S’agit-il justement des «fameuses»<br />

PME allemandes ?<br />

G. Pemptroad. Oui, ADONIS est un<br />

outil de référence en Allemagne, où<br />

BOC travaille en partenariat avec TÜV<br />

Süd et TÜV Rheinland. Il y a eu un véritable<br />

boom en 2001 lié à la certification<br />

ISO 9000, qui a servi de déclencheur<br />

pour initier une démarche processus.<br />

Depuis, les scénarios d’utilisation se<br />

sont diversifiés et la phase de certification<br />

a laissé place à une phase d’amélioration<br />

de la performance. Je pense<br />

que la Gestion des Processus a davantage<br />

percé outre-Rhin, car les PME<br />

allemandes y ont vu d’emblée un levier<br />

de la performance, alors que le BPM a<br />

longtemps eu en France une connotation<br />

purement informatique.<br />

A quoi ressemble le groupe BOC en<br />

2013 ?<br />

G. Pemptroad. Nous faisons également<br />

partie de ces PME présentes à<br />

l’international, avec 8 filiales en Europe<br />

totalisant 170 employés ! BOC est<br />

une société innovante, en croissance,<br />

avec un plan de développement sur<br />

plusieurs pays d’Europe et d’Amérique<br />

du Sud. Nous réalisons plus de<br />

21 Millions d’Euros de chiffre d’affaires<br />

et parvenons à nous développer entièrement<br />

sur la base d’un auto-financement.<br />

Une partie de ce développement<br />

est réalisé via des partenariats, ce qui<br />

nous permet d’être présents dans plus<br />

de 45 pays avec des partenaires locaux.<br />

Où se place le marché français dans<br />

ce contexte ?<br />

G. Pemptroad. BOC Group est actif<br />

depuis plusieurs années sur les marchés<br />

francophones : France, Belgique,<br />

Suisse Romande. En tant que Country<br />

Manager, j’ai pu suivre l’évolution du<br />

BPM en France et sa perception par<br />

les entreprises. Un des signes qui témoignent<br />

d’un intérêt croissant est<br />

pour moi le succès de la version gratuite<br />

de ADONIS : la Community Edition<br />

(ADONIS:CE), qui permet d’utiliser<br />

certaines fonctionnalités de ADONIS<br />

sans limitation de temps. Nous avons<br />

sorti début 2012 une version française<br />

pour donner suite à la version anglaise<br />

lancée dès 2009. Le nombre d’utilisateurs<br />

est en constante augmentation et<br />

confirme l’existence d’un besoin. Nous<br />

trouvons d’ailleurs de plus en plus de<br />

PME parmi les entreprises qui téléchargent<br />

ADONIS:CE.<br />

Quelle stratégie poursuit BOC derrière<br />

cette version gratuite d’ADO-<br />

NIS ?<br />

G. Pemptroad. En dehors de la visibilité<br />

obtenue par BOC à travers la Community<br />

Edition, il s’agit aussi d’encourager<br />

les entreprises à se lancer dans<br />

une véritable démarche processus,<br />

même avec des moyens limités. Pour<br />

cela, ADONIS:CE guide leurs premiers<br />

pas en proposant un environnement<br />

intuitif et un cadre suffisamment structurant<br />

afin d’aller rapidement à l’essentiel<br />

: l’exploitation opérationnelle<br />

d’un premier référentiel. J’invite donc<br />

les entreprises intéressées par le BPM<br />

à rejoindre la communauté d’utilisateurs<br />

de ADONIS sur le site www.adonis-community.com<br />

!<br />

Propos recueillis par J.-F. Romain<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 29


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Club des Pilotes de Processus<br />

Un levier clé de la performance<br />

Le Club des Pilotes de Processus est un club de praticiens<br />

du management et du pilotage des organisations voyant<br />

dans l’approche processus un levier clé de la performance.<br />

Depuis quelques mois, un atelier de travail du Club s’attèle<br />

à la problématique «Processus & PME ».<br />

Vous avez vécu la mise en œuvre<br />

d’une démarche processus (réussie<br />

ou non) en PME et pouvez faire<br />

un retour d’expérience ? N’hésitez<br />

pas à nous contacter via l’adresse<br />

du groupe de travail : C2P.Atelier-<br />

PME@gmail.com.<br />

Les bénéfices attendus du management<br />

par les processus sont par<br />

exemple une plus grande agilité de<br />

l’entreprise, capable d’intégrer plus vite<br />

les besoins de ses clients, ou une cohésion<br />

renforcée des équipes au service<br />

des objectifs de l’entreprise. Ainsi,<br />

en identifiant des processus créateurs<br />

de valeur et en se focalisant sur les<br />

chaînes d’activité qui concourent à<br />

Grégory Pemptroad<br />

la satisfaction du client, l’entreprise<br />

donne plus de sens aux acteurs des<br />

processus afin que chacun d’entre eux<br />

valorise sa contribution dans la chaîne<br />

de valeur.<br />

Depuis 2005, le management par les<br />

processus a son propre club, dont les<br />

membres souhaitent explorer et promouvoir<br />

de nouvelles voies de management.<br />

Un atelier du club dédié aux PME<br />

Depuis le mois d’octobre 2012, un des<br />

ateliers à thème a pour objet « Processus<br />

et PME ». Familière aux grandes<br />

entreprises, l’approche de management<br />

par les processus semble rarement<br />

connue et mise en œuvre au sein<br />

des PME. Pourtant, au vu du contexte<br />

économique en France en 2012, les<br />

membres du C2P ont le sentiment que<br />

cette approche pourrait être un levier<br />

clé de la performance pour les PME<br />

françaises, contribuant ainsi à leur<br />

croissance.<br />

L’atelier a ainsi pour objectif de sensibiliser<br />

les PME au management par<br />

les processus, tout en tenant compte<br />

de leurs préoccupations et des enjeux<br />

auxquels elles doivent faire face : compétitivité,<br />

certification, structuration,<br />

etc.<br />

Arhoul Henri<br />

Le Club des Pilotes de Processus (C2P)<br />

Le C2P est une association professionnelle de personnes, sans but lucratif,<br />

loi de 1901, indépendante et à visée éducative, créée en 2005. Référence en<br />

matière de pilotage par les processus, le club capitalise les expériences dans<br />

ce domaine pour continuer à développer cette approche et à la promouvoir<br />

auprès de toutes les organisations.<br />

Lieu d’échanges, de débats, et de partage d’expériences, le C2P réunit régulièrement<br />

ses membres dans le cadre de réunions mensuelles ou d’ateliers<br />

de travail.<br />

(166, boulevard du Montparnasse 75014 Paris, tél : +33 (0)1 42 79 51 66,<br />

contact@pilotesdeprocessus.org, www.pilotesdeprocessus.org<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 30


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Transversus N°5<br />

Transversus est la revue professionnelle éditée par le<br />

Club des Pilotes de Processus depuis plusieurs années.<br />

Orientée sur l’organisation et le pilotage des activités en<br />

vision transverse, la revue est destinée aux professionnels<br />

des processus et dirigeants. Le sommaire du 5ème<br />

numéro est en ligne sur www.transversus.fr.<br />

Cela suppose de s’interroger d’abord,<br />

par une analyse de l’existant, sur la<br />

pertinence d’une telle démarche pour<br />

les PME et sur les obstacles qui les<br />

empêchent de mettre en œuvre correctement/complètement<br />

le management<br />

par les processus.<br />

Quand et pourquoi les processus<br />

gagnent à être étudiés et formalisés<br />

dans les PME ?<br />

Quels bénéfices, quels retours sur<br />

investissement peut-on attendre par<br />

différence avec l’implicite ou la simple<br />

description de procédures ?<br />

Que permet une démarche processus,<br />

en tant que stratégie fondamentale de<br />

l’entreprise, que ne permettent pas<br />

(ou pas complètement) les autres approches<br />

?<br />

Quelles ressources faut-il mobiliser ?<br />

La finalité de l’atelier est de publier un<br />

guide pratique de mise en œuvre d’une<br />

démarche Processus adaptée au<br />

contexte et aux besoins des PME, en<br />

apportant des propositions simples,<br />

réalistes et concrètes.<br />

Une enquête auprès des PME<br />

La première étape consiste ainsi à établir<br />

des constats sur les difficultés ou<br />

facteurs de succès liés à la gestion des<br />

processus au sein des PME. En dehors<br />

d’interviews auprès de dirigeants, les<br />

membres de l’atelier souhaitent lancer<br />

au cours du mois de mai 2013 une enquête<br />

sur Internet qui devrait permettre<br />

de mieux cerner les pratiques actuelles<br />

d’un panel de PME par rapport à la<br />

gestion des processus. Un questionnaire<br />

sera mis en ligne à l’adresse :<br />

http://doiop.com/PME_processus<br />

Si vous souhaitez rester informé sur<br />

l’atelier ou contribuer aux discussions<br />

sur le sujet, le Club des Pilotes de Processus<br />

a mis en place un groupe ouvert<br />

à tous sur LinkedIn.<br />

Donnez enfin du sens à vos cartographies de processus !<br />

ADONIS outille votre démarche d’amélioration<br />

continue autour d’un référentiel partagé.<br />

Téléchargez la version<br />

gratuite de ADONIS sur :<br />

www.adonis-community.com<br />

ADONIS : un outil de cartographie et d’analyse de vos processus<br />

La solution BPM couvre le cycle d’amélioration continue des processus et<br />

offre une plate-forme collaborative pour piloter la performance de l’entreprise.<br />

• Cadre méthodologique structurant pour homogénéiser la modélisation<br />

• Rattachement de Documents, Risques, Contrôles, etc. aux processus<br />

• Richesse des restitutions du contenu (rapports Word, portail Web)<br />

• Fonctions collaboratives avancées pour maintenir à jour le référentiel<br />

Adoptez ADONIS comme l’ont déjà fait de nombreuses PME !<br />

BOC : un groupe d’experts pour la Gestion des Processus Métier<br />

BOC Group - Bureau Paris - boc@boc-fr.com - Tél : +33.1.53.53.14.15<br />

www.boc-group.com<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 31


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Associer gestion de contenu et de processus<br />

Cofely Endel s’est simultanément dotée<br />

de solutions BPM et GED. Retour d’expérience.<br />

Cofely Endel est la filiale française de<br />

GDF SUEZ spécialisée dans la maintenance<br />

industrielle et les services<br />

contribuant à l’optimisation de la performance<br />

de l’outil industriel. Disposant<br />

du réseau le plus important et<br />

assurant un maillage du territoire avec<br />

140 implantations et 5 500 collaborateurs,<br />

Cofely Endel intervient tout au<br />

long du cycle de vie des installations<br />

dans l’ensemble des secteurs de l’industrie.<br />

L’organisation éclatée de Cofely Endel<br />

avec des intervenants répartis sur<br />

l’ensemble du territoire entrainait des<br />

difficultés de remontées d’information<br />

<strong>Qualité</strong>/Sécurité. Part ailleurs, la répartition<br />

des entités et des chantiers<br />

ajoutait de la complexité à la diffusion<br />

et à l’accompagnement de l’utilisation<br />

des documents qualité à l’indice applicable.<br />

Enfin, les outils utilisés étaient parfois<br />

jugés insatisfaisant, avec le recours à<br />

l’élaboration et au renseignement de<br />

fichiers Excel ne permettant qu’une<br />

consolidation longue et manquant de<br />

fiabilité. Ces différents facteurs ont<br />

conduit la direction du service <strong>Qualité</strong><br />

Prévention Environnement à réfléchir à<br />

la mise en œuvre d’une solution spécifique<br />

de gestion de flux d’information<br />

et de reporting. La prospection a été<br />

conduite conjointement par la direction<br />

<strong>Qualité</strong> Prévention Environnement<br />

(QPE) et le service Système d’Information<br />

Métier (SI Métier)<br />

Eléments du cahier des charges<br />

Le cahier des charges établi se donnait<br />

pour objectif de mettre en place un<br />

logiciel permettant d’améliorer la gestion<br />

des actions tant correctives que<br />

préventives et la gestion des dysfonctionnements<br />

dans tous les domaines<br />

et pour tous les niveaux opérationnels<br />

et de management. Parmi les besoins<br />

auxquels le logiciel devaient répondre<br />

figuraient principalement la centralisation<br />

de l’ensemble des axes de progrès<br />

et des anomalies ; l’exploitation<br />

immédiate et instantanée des données<br />

par des indicateurs, l’établissement et<br />

le suivi de plans d’actions. Naturellement<br />

l’outil devait également garantir<br />

la traçabilité des données d’entrée et<br />

faciliter le suivi des actions liées à un<br />

contrat ou à un client. Il était entendu<br />

que le nouvel outil se substituerait aux<br />

feuilles Excel désormais dépassées.<br />

La solution retenue<br />

Suite à une consultation des différentes<br />

solutions existantes sur le marché,<br />

c’est l’outil de création de workflow<br />

(« flux de travaux », c’est la représentation<br />

d’une suite de tâches ou opérations<br />

effectuées par une ou plusieurs<br />

personnes) en accès web de l’éditeur<br />

VDoc Software qui a été retenu.<br />

Ce module VDoc Process permet la<br />

modélisation de processus métiers à<br />

travers la création de workflow. C’est à<br />

proprement parler le cœur du BPM ou<br />

Business Process Management. Les<br />

premiers développements ont portés<br />

sur les problématiques de la gestion<br />

des améliorations (non-conformités),<br />

actions correctives et préventives,<br />

visites de chantier, causeries sécurité,<br />

observations de situation dangereuses,<br />

constats, évaluations clients...<br />

Les premiers avantages de la solution<br />

sont :<br />

• les procédures QPE correspondant<br />

aux circuits modélisés, il ne peut pas y<br />

avoir d’écart entre la théorie et les pratiques<br />

terrains,<br />

• son déploiement rapide, l’interface<br />

web ne nécessitant pas d’installation<br />

sur les différents postes de travail,<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 32


QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 33


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

• la consolidation des informations est<br />

grandement facilitée : la saisie est centralisée,<br />

le reporting est mis à disposition<br />

en temps réel (gain de temps et<br />

fiabilité des données),<br />

• lors des audits, la centralisation et la<br />

traçabilité des informations facilitent la<br />

restitution.<br />

Une fois l’outil déployé sur la partie<br />

qualité/sécurité, d’autres fonctions<br />

supports ont souhaité modéliser leur<br />

processus métier à travers des workflow<br />

(demande d’investissement, ouverture<br />

de comptes tiers, ouverture de<br />

poste, validation bon à payer.. ). Ces<br />

demandes sont intégralement traitées<br />

en interne par le SI Métier. A ce jour 33<br />

processus ont été mis en lignes.<br />

Une recherche fastidieuse dans la<br />

documentation<br />

Les opérationnels terrains comme<br />

les services support remontaient bon<br />

nombre de critiques concernant l’accès<br />

à la documentation. L’intranet<br />

utilisé était plus un outil de communication<br />

qu’un outil de diffusion documentaire.<br />

Parmi les griefs relevés le<br />

plus souvent, on soulignait les difficultés<br />

à rechercher des documents, l’utilisation<br />

d’indices en double, l’absence<br />

de mise à jour des documents… tous<br />

ces éléments engendraient des pertes<br />

de temps pour les opérationnels dans<br />

l’utilisation d’un outil qui aurait dû au<br />

contraire faciliter l’accomplissement de<br />

leur mission.<br />

Par ailleurs cet outil ne proposait pas<br />

de cycle de validation électronique intégré,<br />

adapté au besoin de Cofely Endel,<br />

ces circuits se faisaient donc de façon<br />

manuelle avec les problèmes de délais<br />

et de disponibilité que cela peut entrainer.<br />

De plus le manque de souplesse<br />

au niveau des plans de classement<br />

(une arborescence unique) rendait difficile<br />

l’accès au bon document au bon<br />

moment et au bon indice. Au final c’est<br />

l’application même du système qualité<br />

dans les affaires qui risquait de ne pas<br />

être au niveau des exigences requises.<br />

Une décision de Direction générale<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 34<br />

La décision a été impulsée au plus<br />

haut niveau, par la Direction Générale.<br />

Dans ce contexte, suite aux différentes<br />

réflexions et propositions menées par<br />

plusieurs groupes de travail (incluant<br />

opérationnels, direction QPE et SI Métier),<br />

il a été décidé de mettre en place<br />

une bibliothèque commune au niveau<br />

national via un logiciel de GED (Gestion<br />

Electronique des Documents), et<br />

de proposer un outil informatique applicatif<br />

pour accompagner les opérationnels<br />

dans la gestion d’affaire et leur<br />

fournir la documentation appropriée.<br />

Les modules de l’éditeur VdocSoftware<br />

qui sont utilisés : Document<br />

Management pour la gestion documentaire<br />

- avec cycle de validation ;<br />

VDOC EZ Site comme portail d’accès<br />

et Xtended search comme outil de recherche<br />

avancé.<br />

La Gestion Electronique des Documents<br />

(GED) permet de gérer des<br />

types de documents (modèles de documents),<br />

le cycle de vie des documents,<br />

la gestion des références, des<br />

fiches documentaires avancées des<br />

plans de classements multiples (par<br />

service, par processus qualité, par<br />

nature de document, par secteur d’activité,..<br />

etc.), un moteur de recherche<br />

avancé, des listes de diffusion.<br />

La mise en place d’un nouvel Intranet<br />

intégrant automatiquement la remontée<br />

des documents applicables issus<br />

de la GED a permis un accès plus rapide<br />

à la documentation. Cet accès se<br />

fait désormais par l’un des différents<br />

plans de classement disponible aux<br />

utilisateurs ou par un moteur de recherche<br />

performant.<br />

La mise en place de ces deux solutions<br />

(BPM et GED) a permis à Cofely<br />

Endel de mettre à disposition de ses<br />

utilisateurs des outils performants et<br />

conviviaux d’utilisation des processus<br />

métier (workflow) dans le respect des<br />

procédures et d’un accès simplifier à<br />

la documentation de la société. L’informatisation<br />

complète de ces données<br />

permet part ailleurs d’assurer un reporting<br />

automatisé en temps réel tout en<br />

assurant une traçabilité sur l’ensemble<br />

du système documentaire. Mission accomplie<br />

!


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Une expertise globale en GED & ECM<br />

SSII spécialisée dans le conseil et la mise en œuvre globale<br />

de solutions de Gestion Documentaire, StreamDesign apporte<br />

une forte plus-value aux entreprises de toutes tailles<br />

et de tous secteurs d’activité.<br />

Les consultants de StreamDesign<br />

maîtrisent tous les éléments indispensables<br />

à la réussite des projets de GED<br />

: capacité d’analyse, de synthèse et de<br />

propositions, excellente connaissance<br />

des technologies, haut niveau de service<br />

et de conseil, démarche projet<br />

rigoureuse, réseau international de<br />

partenaires … tels sont les principaux<br />

atouts de cette équipe de spécialistes,<br />

focalisée sur son cœur de métier : la<br />

Gestion Documentaire.<br />

Une équipe expérimentée, des compétences<br />

reconnues<br />

« Non seulement nous maîtrisons les<br />

nouvelles technologies, commente<br />

Stéphane Mellier, directeur commercial<br />

de StreamDesign, mais également<br />

l’ensemble des problématiques intervenant<br />

dans la gestion documentaire,<br />

notamment les aspects organisationnels<br />

- les hommes - et l’orientation<br />

processus - la qualité. De plus, nous<br />

offrons à nos clients la possibilité de<br />

tester nos solutions sans engagement<br />

». Partenaire agréé de l’éditeur<br />

M-Files car distributeur en France de<br />

ses solutions, StreamDesign est ainsi<br />

en mesure d’assurer un haut niveau de<br />

service à ses clients et avec une réactivité<br />

optimale.<br />

Simple et efficace, M-Files est une solution<br />

de GED idéale pour toutes les<br />

organisations désireuses d’optimiser la<br />

gestion de leurs documents sans pour<br />

autant devoir recourir à un projet long<br />

et onéreux. Très configurable, M-Files<br />

s’intègre totalement à l’explorateur de<br />

fichiers de Windows et à MS-Office. Sa<br />

prise en main opérationnelle, rapide et<br />

peu coûteuse, permet un retour sur investissement<br />

en quelques semaines<br />

seulement. Immédiatement accessibles<br />

et constamment à jour, les documents<br />

deviennent de véritables alliés<br />

pour l’entreprise.<br />

Dans un contexte de plus en plus<br />

concurrentiel où les exigences des<br />

clients sont de plus en plus élevées<br />

et les règlementations de plus en plus<br />

sévères, les entreprises industrielles<br />

doivent continuellement relever d’importants<br />

défis en termes de performances,<br />

qualité, niveau de service,<br />

conformité, coûts, disponibilité des<br />

équipements industriels. Maitriser les<br />

informations techniques et optimiser<br />

la coordination et la communication<br />

entre l’Ingénierie et la Maintenance est<br />

un enjeu fondamental. La gamme de<br />

solutions M-files permet de produire,<br />

valider et diffuser de manière fluide et<br />

contrôlée des informations techniques<br />

fiables et à jour auprès de tous les départements<br />

et systèmes concernés.<br />

Des témoignages éloquents<br />

Masternaut, considéré comme leader<br />

européen de la géo-localisation,<br />

a décidé en 2008 de s’équiper d’une<br />

solution de Gestion Electronique de<br />

Documents (GED). « Après une étude<br />

des solutions existantes sur le marché,<br />

notre choix s’est orienté vers M-Files,<br />

explique Frédéric Briere, Responsable<br />

<strong>Qualité</strong>, produit qui nous offrait<br />

les meilleures garanties de pérennité,<br />

d’évolutivité, d’ergonomie et d’intégration<br />

avec les systèmes et applications<br />

existantes. Nous avons choisi<br />

StreamDesign pour mettre en place<br />

cette solution. Cette équipe est à notre<br />

écoute et nous apporte un support<br />

technique et pédagogique efficace,<br />

grâce à sa disponibilité et à sa capacité<br />

à appréhender les spécificités de<br />

notre métier. »<br />

StreamDesign<br />

37-39 avenue LEDRU ROLLIN<br />

F-75012 PARIS FRANCE<br />

Tel : +33 (0) 1 56 95 19 42<br />

Fax : +33 (0) 1 57 31 73 75<br />

eMail : contact@streamdesign.fr<br />

Web : http://www.streamdesign.fr<br />

F. P.<br />

Un partenariat solide, des solutions<br />

performantes<br />

Stephane MELLIER, Directeur Commercial et William NOEL, Directeur Technique,<br />

Cl. Adrien Schneider<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 35


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Encore un effort<br />

pour atteindre une vraie maturité<br />

François Bonnet, responsable marketing produit W4, analyse<br />

le marché du BPM et l’évolution des outils pour répondre<br />

à l’évolution des besoins des entreprises en matière<br />

de performance.<br />

Quel niveau de maturité ont aujourd’hui<br />

atteint nos entreprises en<br />

matière de gestion des processus ?<br />

François Bonnet. Il existe un décalage<br />

entre le niveau maturité des entreprises<br />

et les services rendus par les suites logicielles<br />

disponibles sur le marché. Si l’on<br />

devait qualifier ces niveaux, on pourrait le<br />

faire de cette façon :<br />

• Niveau 1 : pas de processus décrit<br />

• Niveau 2 : processus au niveau départemental<br />

dans les entreprises<br />

• Niveau 3 : les processus sont au niveau<br />

global de l’entreprise<br />

• Niveau 4 : La mesure de la performance<br />

des processus est systématique<br />

• Niveau 5 : La boucle vertueuse de<br />

l’amélioration des processus est une réalité<br />

On se rend compte que la majorité des<br />

entreprises en sont à peu près au niveau<br />

2, et que seules 5% des entreprises ont<br />

atteint la maturité la plus élevée. Alors oui,<br />

il est encore nécessaire d’évangéliser, et<br />

la maturité sera atteinte à la 3ème phase,<br />

lorsque les décideurs de l’entreprise auront<br />

intégré le fait que l’approche par les<br />

processus est la bonne pour acquérir la<br />

maîtrise de son business et conserver<br />

une réelle capacité d’innovation.<br />

D’après votre expérience, comment<br />

évoluent les besoins des entreprises<br />

en matière d’outils de BPM et leurs demandes<br />

selon les secteurs ?<br />

F. Bonnet. Les entreprises du secteur<br />

secondaire ont intégré depuis longtemps<br />

les processus au niveau industriel et de<br />

la qualité. Mais si l’on raisonne BPM et<br />

que le terme Business a vraiment de l’importance,<br />

alors le secteur tertiaire est prédominant.<br />

Enfin lorsque le terme Management<br />

est prépondérant, alors c’est plus<br />

d’un point de vue organisationnel que les<br />

enjeux sont mesurés, et dans ce cas le<br />

secteur importe peu.<br />

Devant la généralisation de progiciels<br />

couvrant de plus en plus les besoins<br />

« standardisés », la mise en œuvre du<br />

BPM a donc évolué vers des besoins plus<br />

pointus, d’une part en tant que support<br />

de l’innovation, mais aussi pour faciliter<br />

l’ouverture et le partage des informations<br />

dans un cadre structuré, notamment en<br />

complément des ERP.<br />

Si l’on considère que les processus sont<br />

à la base du fonctionnement des entreprises,<br />

alors potentiellement le spectre<br />

de couverture du BPM est infini. Cependant,<br />

dans la réalité des mises en œuvre<br />

que nous avons vues ces dernières années<br />

chez nos clients, les processus<br />

concernent le plus souvent le support à<br />

l’innovation, au sens organisationnel et<br />

opérationnel. Cela se traduit donc, dans<br />

des cas où la flexibilité de production est<br />

primordiale comme les sociétés de BPO<br />

(externalisation de processus), dans la<br />

création de nouveaux produits ou la saisie<br />

des codes articles pour répondre à<br />

des contraintes réglementaires.<br />

Quels sont les principaux bénéfices<br />

des projets BPM, et leurs limites ?<br />

F. Bonnet. Les bénéfices de la mise en<br />

place de BPM sont multiples. En fonction<br />

de la manière dont les projets sont<br />

décidés, la mesure sera sans doute différente.<br />

Cependant on peut citer sans<br />

hésiter, au-delà des classiques gains de<br />

productivité individuelle et collective ainsi<br />

que les gains de temps (donc de coûts)<br />

des aspects plus qualitatifs dont l’impact<br />

est loin d’être négligeable :<br />

• respect des processus tels qu’ils ont été<br />

définis,<br />

• auditabilité des actions, notamment<br />

dans un contexte réglementé,<br />

• collecte automatique d’indicateurs, aussi<br />

bien de performance que de qualité,<br />

• ouverture de nouveaux services pour<br />

l’entreprise – tant en interne que vers ses<br />

clients et fournisseurs,<br />

• l’apprentissage des processus par l’entreprise,<br />

aboutissant à une plus grande<br />

maitrise de la discipline permettant de<br />

gravir un à un les échelons de la maturité,<br />

cités en introduction,<br />

• enfin, la capacité d’innovation autour<br />

des référentiels établis de l’entreprise est<br />

préservée, voire augmentée.<br />

En complément, la démarche BPM est<br />

une occasion de mettre un coup de projecteur<br />

sur l’organisation et la mise en lumière<br />

de ses méthodes de travail, ce qui<br />

peut avoir l’effet bénéfique de fédérer les<br />

énergies et in fine tirer la quintessence<br />

des équipes. Mais chaque médaille a son<br />

revers. Cette mise en lumière peut parfois<br />

révéler des dysfonctionnements dans<br />

l’organisation… Sans en arriver à cette<br />

extrémité, la principale difficulté réside<br />

dans la capacité à modéliser les processus,<br />

mais la compétence des consultants<br />

délégués à cette tâche permet de fournir<br />

un résultat probant dans la majorité des<br />

cas.<br />

L’intégration avec le système d’information<br />

peut également rencontrer des difficultés<br />

d’ordre technique, souvent liées<br />

la multitude des systèmes en place, les<br />

technologies diverses intégrées au fil du<br />

temps… Mais au final rien n’est insurmontable<br />

et la bonne approche consiste<br />

à rester pragmatique et à mettre en<br />

œuvre ce qui est nécessaire.<br />

Quel est votre positionnement particulier<br />

et en quoi votre offre se distinguet-elle<br />

?<br />

F. Bonnet. Acteurs du BPM depuis 1996,<br />

W4 a toujours eu la préoccupation de<br />

faciliter la vie de ses clients en leur offrant<br />

une plateforme performante et<br />

pragmatique pour la mise en œuvre des<br />

processus. Performante dans le sens où<br />

les fonctions nécessaires à l’automatisation<br />

des processus sont disponibles « en<br />

standard » dans l’offre, et pragmatique<br />

car une des grandes faiblesses des outils<br />

du marché est de ne pas avoir les bons<br />

outils pour produire efficacement les interfaces<br />

utilisateurs à partir de la modélisation.<br />

C’est sur ce sujet que W4 s’est attelé<br />

ces dernières années pour offrir une<br />

solution où la modélisation est au centre<br />

de la mise en place des applications BPM<br />

puisque, outre le processus, les données<br />

et les écrans de l’application sont définis<br />

graphiquement.<br />

Cette démarche a été poussée au bout<br />

puisque la plateforme exécute directement<br />

la modélisation, garantissant ainsi<br />

une continuité totale entre la formalisation<br />

du besoin et l’application résultante,<br />

tout en diminuant les temps de mise en<br />

œuvre et en fluidifiant le cycle de vie de<br />

l’application, grâce à cette définition formelle<br />

des différentes facettes de l’application.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 36


APPLICATION METIER<br />

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QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 37


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

L’approche processus,<br />

une opportunité en temps de crise<br />

La crise exige des entreprises plus d’innovation et de performance. Cela passe par une mobilisation<br />

des opérationnels et l’exploitation de leur formidable potentiel de créativité. Malheureusement,<br />

celles-ci se heurtent le plus souvent au frein de la communication.<br />

Comment en effet rendre compte et<br />

formaliser simplement une amélioration,<br />

une idée innovante, en la contextualisant<br />

dans un environnement<br />

professionnel complexe ? Comment<br />

permettre à un opérationnel et à son<br />

management de valider en connaissance<br />

de cause les transformations<br />

conçues par les chargés de méthode,<br />

les qualiticiens, les organisateurs, les<br />

consultants...?<br />

Le processus, avec sa sémantique<br />

forte basée sur des concepts structurants<br />

- l’événement, l’activité, la condition,<br />

le message...- a vocation à être le<br />

support d’un langage commun répondant<br />

à ces enjeux. Il devient alors cet<br />

instrument d’intelligence collective nécessaire<br />

à la mobilisation de tous pour<br />

doper la performance de l’entreprise.<br />

Instrument d’intelligence collective<br />

Le processus a cette capacité unique<br />

de rendre explicites les modes de<br />

fonctionnement de l’entreprise en<br />

restituant les chaînes d’activités qui<br />

concourent à la production de valeur<br />

- les produits, les services - et en identifiant<br />

pour chacune d’elle le poste de<br />

travail qui la réalise. Combiné à des<br />

démarches de type Lean, il favorise la<br />

traque des tâches sans valeur ajoutée<br />

pour le client.<br />

En outre, son caractère transverse<br />

permet de détecter les coûts inutiles<br />

dus aux organisations en silo. Enfin, le<br />

processus a une vertu essentielle en<br />

temps de crise; il permet de retisser les<br />

liens entre les métiers.<br />

En effet, en montrant les flux échangés<br />

entre les postes de travail, il en restitue<br />

les interconnexions et les interdépendances<br />

le plus souvent masquées par<br />

l’informatisation de l’entreprise.<br />

Ainsi, le processus devient l’instrument<br />

d’une vision partagée de l’entreprise à<br />

360° en étant le vecteur :<br />

• de la conception et de la validation<br />

des transformations,<br />

• de la communication entre les métiers<br />

et de l’accompagnement du changement,<br />

• de la diffusion des connaissances sur<br />

le poste de travail.<br />

Pour incarner un langage commun,<br />

encore faut-il que le processus soit<br />

formalisé selon des représentations<br />

intelligibles pour tous. Par sa capacité<br />

à dénouer la complexité, le diagramme<br />

graphique se révèle indispensable<br />

lorsqu’il s’agit de concevoir les transformations.<br />

Cependant, ses notations abstraites le<br />

rendent inaccessible au management<br />

et aux opérationnels et réserve son utilisation<br />

aux seuls experts de la modélisation.<br />

Il faut chercher là sans doute<br />

la raison principale de l’échec de sa<br />

large diffusion au sein des entreprises<br />

et au-delà, de l’approche processus.<br />

Le processus sous trois angles<br />

La clé se trouve dans la capacité à<br />

disposer de 3 vues d’un même processus<br />

:<br />

• une vue graphique pour la conception,<br />

• une vue animée pour la communication<br />

et l’accompagnement au changement,<br />

qui déroule le processus de bout<br />

en bout, avec des représentations visuelles<br />

au plus près du monde opérationnel,<br />

• une vue interactive pour la diffusion<br />

des connaissances, qui restitue sur<br />

chaque poste de travail et pour chaque<br />

processus, les activités et les procédures<br />

dont il a la charge.<br />

Ajoutons à cela, la possibilité donnée<br />

à l’ensemble des opérationnels de remonter<br />

les dysfonctionnements qu’ils<br />

constatent et leurs propositions d’amélioration,<br />

en les contextualisant par<br />

rapport aux constituants du processus<br />

- poste de travail, activité, ressource...<br />

Avec un tel dispositif, l’entreprise se<br />

donne les moyens de mieux résister à<br />

la crise en mobilisant son personnel et<br />

en s’inscrivant dans la boucle d’amélioration<br />

continue chère aux qualiticiens.<br />

Yannick Jouannin*<br />

*Président de Nomia, cabinet de conseil<br />

en performance opérationnelle, expert en<br />

management par les processus. Nomia a<br />

outillé sa démarche avec un socle méthodologique,<br />

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QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 38


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QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 39


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

L’évolution du BPM en France<br />

PDG de la société Avanteam, forte d’une expérience de<br />

quinze ans sur plusieurs centaines de projets, Mehrad Rushenas<br />

témoigne de sa vision sur l’évolution du BPM en<br />

France et apporte un témoignage éclairant.<br />

Le marché du BPM vous semble-t-il<br />

avoir atteint une certaine maturité, ou<br />

en est-on encore au stade de « l’évangélisation<br />

» ?<br />

On voit effectivement émerger depuis<br />

deux à trois ans des vrais projets et initiatives<br />

«BPM» sur le marché français,<br />

un peu à l’image de ce qu’on constate<br />

depuis plus longtemps sur le marché<br />

américain. Ces projets sont initiés non<br />

seulement par des Grands Comptes<br />

mais de plus en plus aussi par de<br />

belles PME régionales.<br />

Je pense que cette croissance du<br />

marché - et des acteurs comme Avanteam<br />

- s’explique par deux facteurs.<br />

D’abord une prise de conscience des<br />

Directions Générales et métiers dans<br />

les entreprises du potentiel d’outils<br />

BPM pour automatiser leurs processus,<br />

améliorer la traçabilité et réduire<br />

les coûts et les risques. Et puis la crise<br />

économique qui poussent les entreprises<br />

à industrialiser leurs processus<br />

métiers pour fonctionner mieux et à<br />

moindre coût. C’est pourquoi certains<br />

analystes vont jusqu’à citer le marché<br />

BPM comme un marché «anti-crise»<br />

comme on peut voir dans la dernière<br />

étude Gartner.<br />

L’industrie au sens large rassemble les<br />

secteurs d’activité les plus avancés en<br />

la matière pour des raisons évidentes<br />

de pressions sur les coûts mais aussi<br />

par une culture « processus » et<br />

« qualité » plus ancrée qui lui permet<br />

d’aborder les projets BPM de façon<br />

plus pragmatique et plus efficace.<br />

Comment - selon votre expérience auprès<br />

de plus de 300 utilisateurs - ont<br />

évolué les besoins des entreprises en<br />

matière d’outils de BPM ?<br />

Les projets qui nous étaient soumis<br />

ont été pendant longtemps initiés au<br />

niveau d’un département ou d’un service,<br />

par exemple pour automatiser la<br />

gestion des courriers entrants ou le<br />

traitement des réclamations clients…<br />

d’où l’importance pour nous de proposer,<br />

au-delà de l’outil de modélisation<br />

et d’automatisation, un vrai catalogue<br />

applicatif prêt à l’emploi : qualité,<br />

courrier, factures fournisseurs, service-client,<br />

RH...<br />

Néanmoins, même si cette tendance<br />

reste majoritaire, nous répondons de<br />

plus en plus à des appels d’offres portant<br />

sur le choix d’un outil BPM avec<br />

la volonté d’adresser plusieurs processus.<br />

Quelles sont aujourd’hui les demandes<br />

les plus récurrentes ?<br />

Les demandes les plus récurrentes<br />

portent en priorité sur des processus<br />

où il est facile d’obtenir rapidement un<br />

ROI important : achats / factures fournisseurs<br />

; courriers et actes administratifs<br />

; management qualité ; gestion<br />

des absences / congés / entrée - sortie<br />

du personnel.<br />

Quels sont les bénéfices et les principales<br />

difficultés des projets ?<br />

Au plan des bénéfices :<br />

• Réduction de 40 à 60% des coûts de<br />

traitement<br />

•Une visibilité immédiatesur l’ensemble<br />

des dossiers<br />

• Gain de temps pour les utilisateurs<br />

qui pourront se consacrer à des tâches<br />

à plus forte valeur ajoutée<br />

• Des décisions rapides et pertinentes<br />

grâce à un accès immédiat et personnalisé<br />

aux dossiers<br />

• Traçabilité des opérations : ce qui a<br />

été fait ? ce qui reste à faire ?<br />

• Conformité de votre organisation<br />

et respect de vos engagements : démarche<br />

qualité, responsabilité environnemental<br />

• Meilleure satisfaction de vos clients<br />

et collaborateurs<br />

Les difficultés rencontrés relèvent des<br />

aspects suivants :<br />

• Cibler le bon processus et le ROI<br />

escompté<br />

• Bien définir le périmètre de son projet<br />

• Prendre en compte les contraintes<br />

d’intégration au SI<br />

• S’organiser en mode projet<br />

• Bien choisir l’outil BPM et être<br />

conscient qu’il faut aussi faire le choix<br />

du bon partenaire intégrateur selon la<br />

typologie de son projet et sa problématique<br />

métier.<br />

Et il faut se poser les bonnes questions<br />

: est-ce que l’outil va couvrir mon<br />

périmètre fonctionnel et technique ?<br />

Est-ce que le partenaire connaît ma<br />

problématique métier ? Quelles sont<br />

ses références ?<br />

Côté client, quels sont les points<br />

les plus importants d’un cahier des<br />

charges pour lancer un projet BPM ?<br />

• Identifier clairement les enjeux du<br />

projet et les bénéfices attendus.<br />

• Donner une vision claire du processus<br />

à automatiser et si besoin le formaliser<br />

via un logigramme.<br />

• Définir les profils des utilisateurs,<br />

leurs prérogatives et leur attente en<br />

terme d’interface utilisateur.<br />

• détailler les interactions avec le SI et<br />

les ERP.<br />

• Préciser les indicateurs de pilotage.<br />

Pour en savoir plus, je renvoie à notre<br />

libre blanc « Avanteam - 10 conseils<br />

pour réussir son projet BPM ».<br />

Quel est votre positionnement particulier<br />

?<br />

Je déclinerai nos points forts en cinq<br />

points :<br />

1) proposer une solution BPM de dernière<br />

génération basée sur le standard<br />

BPMN ;<br />

2) capitaliser sur un catalogue d’applications<br />

éprouvées et prêtes à l’emploi<br />

qui bénéficie des mises à jours régulières<br />

;<br />

3) un club utilisateur qui est très actif<br />

dans notre processus R & D et nous<br />

aide à cibler les bons processus et<br />

bien packager l’offre ;<br />

4) Une méthodologie de mise en œuvre<br />

rapide (Quick-Start) et un réseau de<br />

partenaires intégrateurs proches de<br />

nos clients ;<br />

5) Utiliser nous-mêmes le produit en<br />

interne pour piloter tous nos processus<br />

qui ont été certifiés ISO 9001 : conception,<br />

vente et mise en œuvre, hot-line<br />

...<br />

Propos recueillis par J.-F. Romain<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 40


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QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 41


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

BPM et GED,<br />

deux facteurs de la politique <strong>Qualité</strong><br />

La performance et l’attractivité sont des données clés qui<br />

permettent à l’ensemble des acteurs économiques de se<br />

développer durablement. Dans ce contexte, les entreprises<br />

doivent positionner l’agilité et la qualité comme des axes de<br />

développement stratégique.<br />

De nombreux processus sont à mettre<br />

en place pour fluidifier l’organisation.<br />

Différents outils sont alors nécessaires<br />

comme la gestion de contenu, la GED,<br />

les portails collaboratifs et le BPM.<br />

Dans un premier temps, nous allons<br />

nous concentrer sur les briques GED<br />

et BPM qui représentent deux technologies<br />

à forte valeur ajoutée. En effet,<br />

elles permettent de tirer parti des documents<br />

de l’entreprise et de mettre en<br />

place des circuits de gestion adaptés.<br />

Concrètement, gérer des documents<br />

et des processus métiers doit impérativement<br />

entrer dans le cadre d’une<br />

démarche <strong>Qualité</strong> et plus précisément<br />

répondre aux exigences de la norme.<br />

Ainsi, selon les secteurs et les organisations,<br />

il est important de se conformer<br />

à des normes sectorielles ou plus<br />

généralistes à l’image de l’ISO 9001.<br />

De manière générale, au niveau de la<br />

gestion documentaire, il est nécessaire<br />

de maîtriser tout le cycle de vie des documents<br />

: création, validation avec signatures<br />

électroniques avant diffusion,<br />

gestion des versions, archivage...<br />

Opter pour des technologies de GED<br />

et de BPM permet d’accéder à différents<br />

bénéfices.<br />

Cartographier ses processus et les<br />

organiser<br />

Il est aisé de décrire précisément son<br />

organisation et de définir des processus<br />

par activité et par tâche, par<br />

exemple. Après avoir décrit ses processus,<br />

il suffit ensuite de les intégrer<br />

dans la gestion documentaire. A noter<br />

qu’une recherche constante d’optimisation<br />

des processus doit être réalisée<br />

pour gagner en qualité. Ce point<br />

est donc un atout fondamental pour la<br />

réussite de la mise en place d’un système<br />

de management.<br />

Mettre en place un système de gestion<br />

de formulaires « industrialisé »<br />

Cet axe est une composante clé de la<br />

démarche qualité. La norme nécessite<br />

d’enregistrer ce qui est réalisé dans<br />

des formulaires et de mettre en place<br />

des workflows (flux d’informations) de<br />

suivi. Par exemple : plan d’actions, réclamations<br />

clients / gestion des litiges,<br />

audits, évaluation des fournisseurs,<br />

revue de direction et de processus,…<br />

Cela permet de définir une procédure<br />

et de ne pas pouvoir déroger à la règle<br />

définie. C’est donc un gage de respect<br />

des exigences imposées par les approches<br />

normatives et les référentiels.<br />

Mesurer et analyser<br />

Enfin, les aspects liés au reporting<br />

sont indispensables. Ils permettent de<br />

mieux piloter l’activité, de mesurer les<br />

écarts… Cela favorise l’amélioration<br />

en continu des processus et permet<br />

donc de gagner en qualité.<br />

Au regard de ces éléments, la GED<br />

et le BPM apportent une réponse<br />

pertinente pour optimiser sa qualité.<br />

Les entreprises bénéficient alors de<br />

solutions adaptées qui les rendront<br />

plus compétitives. Dans ce contexte,<br />

les ETI comme les grands groupes<br />

modernisent leurs infrastructures et<br />

plébiscitent les outils de gestion documentaire<br />

pour gagner en agilité.<br />

Emmanuel Derrien<br />

Quand GED et BPM deviennent accessibles<br />

à tous<br />

Plus que jamais, les entreprises et les<br />

DSI sont à la recherche de technologies<br />

agiles, performantes et simples à<br />

utiliser. Dans ce contexte, force est de<br />

constater que la majorité des fournisseurs<br />

du marché tendent à faire évoluer<br />

leurs offres pour les rendre accessibles<br />

au plus grand nombre. En effet,<br />

la technologie pour la technologie ne<br />

veut rien dire. Cette dernière doit répondre<br />

à des besoins métiers et être<br />

utilisée rapidement par des utilisateurs<br />

fonctionnels. En ce sens, il est fondamental<br />

de proposer des outils de nouvelle<br />

génération qui permettent de s’affranchir<br />

de paramétrages complexes.<br />

L’heure n’est donc plus au lancement<br />

de grands projets stratégiques, synonymes<br />

de déploiements complexes<br />

et progressifs sur de nombreuses années.<br />

Nous sommes désormais entrés<br />

dans l’ère de l’agilité où les notions<br />

d’accessibilité et de déploiement rapide<br />

sont la règle. Bien entendu, un<br />

tel dispositif est plus ou moins évident<br />

à mettre en place en fonction du type<br />

de technologies concernées. Ainsi,<br />

les middlewares ont longtemps été<br />

cantonnés à une approche très technique<br />

qui a freiné leur utilisation dans<br />

les entreprises du middle market à la<br />

recherche de solutions tactiques.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 42


Les essais aggravés :<br />

PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Priorité à l’agilité<br />

Pour autant, ces derniers vivent aujourd’hui<br />

une véritable révolution. Cela<br />

s’explique notamment par l’émergence<br />

d’acteurs de nouvelle génération et<br />

par la maturité des offres d’éditeurs visionnaires.<br />

La GED et le workflow ne<br />

sont donc plus des « gros mots » techniques,<br />

mais des axes de productivité<br />

plébiscités par les DSI. La principale<br />

cause de cet engouement par les entreprises<br />

du middle market s’explique<br />

par l’approche concrète des solutions<br />

proposées qui permettent de mettre en<br />

œuvre des applications très opérationnelles<br />

prenant en compte des fonctionnalités<br />

clés.<br />

Il ne s’agit donc pas de lancer des déploiements<br />

complexes et des projets<br />

pharaoniques, mais de revenir aux<br />

fondamentaux recherchés par les entreprises.<br />

Ainsi, l’approche « boîte à<br />

outils » prend tout son sens et permet<br />

de lancer des projets réalistes sur tous<br />

types de processus métier : qualité,<br />

formation, achat… Tout est alors possible<br />

et réalisable dans un timing et un<br />

cadre budgétaire définis.<br />

S’appuyer sur les fondamentaux<br />

L’autre avantage de ce type d’approche<br />

consiste à limiter les développements<br />

spécifiques. Dès lors, les outils de nouvelle<br />

génération tirent parti des méthodologies<br />

agiles qui contribuent à se<br />

passer de phases de développement<br />

complexes. En moyenne, plus de 95 %<br />

du paramétrage est réalisable sans<br />

aucun code ; les 5 % restants étant en<br />

général ouvert pour intégrer du code.<br />

Ce mix entre développement agile et<br />

traditionnel permet donc aux directions<br />

des systèmes d’information de bénéficier<br />

du meilleur des deux approches.<br />

Le BPM et la GED sont donc désormais<br />

accessibles à tous les acteurs<br />

économiques qui peuvent lancer aisément<br />

des applications collaboratives.<br />

Cela leur permet d’optimiser leur productivité,<br />

d’améliorer la qualité de traitement<br />

de leur processus et de gagner<br />

en performance.<br />

Emmanuel Derrien*<br />

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Page 48<br />

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QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 43


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Associer la gestion des processus<br />

et la gestion des contenus<br />

La convergence de l’ECM et du BPM offrira une meilleure<br />

efficacité aux entreprises industrielles.<br />

Tout d’abord, un petit rappel de ce que<br />

sont l’ECM (Enterprise Content Management)<br />

ou gestion de contenu, et le<br />

BPM (Business Process Management)<br />

ou gestion des processus métiers. Le<br />

BPM est une discipline qui regroupe<br />

l’ensemble des méthodes, technologies<br />

et outils destinés à traiter la totalité<br />

du cycle de vie des processus<br />

métiers au sein desquels collaborent<br />

des systèmes, des logiciels et des personnes<br />

(collaborateurs de l’entreprise,<br />

clients, fournisseurs et partenaires).<br />

Les processus métier sont ainsi composés<br />

à la fois d’étapes automatiques<br />

du Système d’Information et de tâches<br />

humaines. L’ECM est un ensemble de<br />

technologies et de stratégies permettant<br />

de capturer des documents et du<br />

contenu, de les gérer, de les stocker et<br />

de les transmettre de façon optimale<br />

dans le cadre et le respect des processus<br />

d’entreprise.<br />

Dans un contexte économique ouvert,<br />

incertain et toujours plus concurrentiel,<br />

les entreprises, quelles que soient leur<br />

activité et leur taille, perçoivent de façon<br />

plus forte la nécessité de maitriser<br />

leurs processus clé et de les améliorer.<br />

Que ce soit pour se conformer aux nouvelles<br />

règlementations, pour refondre<br />

ou compléter avec agilité leur existant<br />

applicatif, pour assurer la traçabilité<br />

des activités au travers d’organisations<br />

complexes, accroitre la productivité de<br />

leurs équipes ou mieux maitriser leurs<br />

risques opérationnels, les motivations<br />

de l’approche processus sont nombreuses.<br />

Ainsi les projets de BPM sont<br />

multiples et doivent prendre en compte<br />

des dimensions très variées : règlementaires,<br />

humaines, documentaires,<br />

décisionnelles…<br />

Mais cette approche seule ne suffit<br />

pas !<br />

En effet, la notion de gestion de processus<br />

implique automatiquement la<br />

gestion des documents correspondants<br />

et si cette dimension n’est pas<br />

prise en compte dans l’entreprise, les<br />

bénéfices et les économies sont d’autant<br />

moins réels !<br />

C’est dans cet objectif d’optimisation<br />

que, depuis plusieurs années, les<br />

éditeurs d’ECM se tournent vers une<br />

gestion corrélée des contenus et des<br />

processus métier en partant du constat<br />

que la valeur ajoutée ne se situe pas<br />

seulement au niveau de la gestion de<br />

contenus, mais qu’elle résulte de l’automatisation<br />

des processus métiers,<br />

laquelle est grandement facilitée par<br />

une bonne maitrise des documents associés<br />

à ces processus.<br />

Ainsi, la convergence des solutions<br />

ECM et BPM permet aux entreprises<br />

d’une part de capturer et traiter<br />

des contenus non structurés de<br />

toute nature (papier, fichiers, images,<br />

emails…), et également d’appliquer et<br />

de contrôler les processus métiers automatiquement<br />

et en temps réel. Une<br />

démarche qui accompagne les entreprises<br />

dans leur besoin d’analyse des<br />

processus (process mining) et de flux<br />

de document (output management),<br />

en leur donnant une vision globale et<br />

transparente de leur organisation.<br />

Quels enjeux et quels résultats ?<br />

Dans le monde industriel, où la conformité<br />

est un enjeu essentiel, pouvoir<br />

adapter en temps réel les normes et<br />

les nouvelles réglementations liées à<br />

son activité apporte un avantage stratégique<br />

par rapport aux concurrents.<br />

Dans une activité, où les outils sont<br />

spécifiques, la rapidité d’intégration de<br />

solutions, sans développement particulier,<br />

directement au système d’information,<br />

ainsi qu’aux logiciels d’ERP et<br />

de GPAO, est primordiale pour que les<br />

collaborateurs s’approprient rapidement<br />

l’outil sans perturber leurs habitudes<br />

de travail.<br />

Le résultat ? En permanence et à tout<br />

instant, une vision plus « intelligente<br />

» de l’activité pour prendre en temps<br />

réel les bonnes décisions. Un gain<br />

de temps, une diminution de risques<br />

d’erreurs, une automatisation des<br />

procédures, une meilleure réactivité<br />

aux failles… autant de qualités qui<br />

permettent d’éviter les dysfonctionnements<br />

prolongés qui pénalisent la<br />

performance économique des process<br />

métiers et des performances des entreprises.<br />

Florent Bavoux*<br />

*Directeur général<br />

Europe du sud de Perceptive Software.<br />

«Dans le monde industriel, où la conformité<br />

est un enjeu essentiel, adapter en<br />

temps réel les normes et les nouvelles<br />

réglementations liées à son activité<br />

constitue un avantage stratégique<br />

»<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 44


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

L’apport du BPM,<br />

dans le secteur industriel<br />

Dans un contexte où la mondialisation est une réalité quotidienne<br />

et où les efforts économiques peuvent s’avérer difficiles,<br />

l’innovation reste incontournable pour les industriels<br />

qui veulent rester compétitifs. Pour ce faire, leurs processus<br />

internes doivent être encore plus efficaces et plus flexibles<br />

pour s’adapter rapidement aux changements de marchés.<br />

Il devient impossible pour les industriels<br />

d’évaluer pendant des mois<br />

comment adapter leur système d’information<br />

pour répondre aux nouveaux<br />

besoins... au risque de manquer une<br />

opportunité et de mettre en place des<br />

outils, pour un besoin déjà obsolète<br />

lors de la mise en service. Dans une<br />

situation de concurrence globale, il devient<br />

évident que la notion de tempsréel<br />

doit s’appliquer sur l’ensemble de<br />

la chaîne - conception, mise en service,<br />

exploitation, optimisation. Cet article<br />

traite donc de l’apport fonctionnel<br />

de la mise en place d’une solution de<br />

BPM (Business Process Management)<br />

dans l’industrie.<br />

Les composants clés à ne pas négliger<br />

En simplifiant à l’extrême l’environnement<br />

industriel, il est possible d’isoler<br />

trois composants clés: les Hommes,<br />

les actifs, les matières premières. L’efficacité<br />

d’une entreprise industrielle<br />

peut donc se résumer à une utilisation<br />

parfaite de ces trois composants. C’est<br />

d’ailleurs la maitrise de ces composants<br />

qui en font son avantage compétitif<br />

sur le marché. Un avantage qui<br />

se doit d’être durable et flexible face<br />

aux évolutions d’organisation, d’approvisionnement,<br />

de technologies et bien<br />

entendue de marché. Toute désynchronisation<br />

de ces trois composants<br />

conduit naturellement à une perte d’efficacité,<br />

une augmentation des coûts<br />

et une réduction de la compétitivité.<br />

Une solution permettant de relier ces<br />

trois composants clés - les Hommes,<br />

les actifs, les matières premières -<br />

peut devenir la pierre angulaire d’une<br />

entreprise. Elle peut aider à mieux<br />

comprendre comment ses multiples<br />

processus industriels se comportent<br />

et comment il est possible de les optimiser.<br />

C’est en cela que les solutions<br />

de BPM peuvent apporter de l’agilité à<br />

une entreprise industrielle.<br />

L’environnement industriel souffre<br />

d’un manque de collaboration<br />

Une entreprise industrielle classique<br />

dispose de plusieurs départements :<br />

R&D, production, maintenance, qualité,<br />

hygiène et sécurité, achat, vente,<br />

etc. Pour que sa stratégie soit exécutée<br />

avec précision il est nécessaire<br />

que le management de l’entreprise<br />

ait une vision holistique de l’état de<br />

chaque processus exécuté par chaque<br />

département.<br />

Un des premier focus d’une entreprise<br />

industrielle est d’obtenir la combinaison<br />

optimale entre coût, qualité et délais<br />

(définis ici comme des indicateurs<br />

de performance) - indicateurs qui sont<br />

eux-mêmes dépendants d’une utilisation<br />

efficace des trois composants clés<br />

(les Hommes, les actifs et les matières<br />

premières). Chaque indicateur de<br />

performance s’applique à ces composants<br />

clés.<br />

Pour que les performances de l’entreprise<br />

soient optimales, il est nécessaire<br />

que les entreprises mettent en<br />

œuvre des solutions permettant une<br />

communication horizontale et verticale<br />

entre les départements. Une solution<br />

qui permette de Modéliser, d’Exécuter,<br />

d’Analyser et d’Optimiser ses processus<br />

de manière simple et rapide.<br />

L’apport du BPM dans l’industrie<br />

Compte tenu de la complexité actuelle<br />

à synchroniser l’ensemble des trois<br />

composants clés ci-dessus décrits et<br />

à mettre en place des indicateurs de<br />

performance fiables, il devient essentiel<br />

pour les industriels d’envisager la<br />

mise en œuvre d’un outil de type BPM.<br />

Les solutions de Business Process<br />

Management offrent une méthodologie<br />

permettant de Découvrir, Analyser<br />

et Concevoir ses processus autour de<br />

ses composants clés - les Hommes,<br />

les actifs et les matières premières.<br />

Elles permettent aussi de mettre<br />

en place des indicateurs de performance<br />

fiables, mesurés en tempsréel<br />

à chaque étape du process. Pour<br />

qu’elles soient efficaces, les solutions<br />

de BPM industrielles doivent parfaitement<br />

s’intégrer avec les systèmes de<br />

contrôle commande et les interfaces<br />

homme-machines dont disposent les<br />

utilisateurs. L’objectif n’étant pas de<br />

complexifier les processus mais de les<br />

rendre plus souples et plus agiles.<br />

Le BPM industriel doit impérativement<br />

intégrer des notions de temps-réel<br />

pour réagir face aux aléas des activités<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 45


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

opérationnelles de l’entreprise - détection<br />

d’une non-conformité nécessitant<br />

la mise en quarantaine des lots produits,<br />

la désinfection des équipements<br />

et la replanification de la production,<br />

par exemple.<br />

Le besoin du BPM temps-réel s’est fait<br />

ressentir pour répondre notamment<br />

aux attentes suivantes :<br />

Informatiser les processus de l’entreprise<br />

en vue de capitaliser sur l’expérience<br />

des plus anciens et faire face<br />

au changement de génération d’opérateurs<br />

dans l’entreprise<br />

Adresser rapidement des anomalies,<br />

isoler les sources de cause et mettre<br />

en place des plans correctifs<br />

Collaborer entre toutes les parties prenantes<br />

de l’entreprise<br />

Créer une infrastructure informatique<br />

souple capable de réagir à partir des<br />

événements détectés en temps-réel<br />

sur le process<br />

Améliorer l’implication des acteurs<br />

clés de l’entreprise dans les processus<br />

d’amélioration continue<br />

Renforcer la visibilité à 360° des processus<br />

de l’entreprise en vue de les<br />

optimiser<br />

Collecter et synchroniser l’ensemble<br />

des données d’un ou plusieurs sites<br />

stockées dans des bases de données<br />

distinctes<br />

Maintenir un niveau de qualité<br />

conforme aux exigences des pouvoirs<br />

publiques et de l’entreprise<br />

Le BPM joue donc un rôle de premier<br />

plan dans l’entreprise. Sur un plan vertical,<br />

il permet de surveiller en tempsréel<br />

l’ensemble des activités, allant de<br />

la réception des matières premières<br />

à l’expédition des produits finis, pouvant<br />

même s’étendre à l’ensemble de<br />

la chaîne logistique. Sur le plan horizontal,<br />

il peut être mis en œuvre pour<br />

assurer le suivi des Hommes, des actifs<br />

(tels que les équipements) et des<br />

matières premières sur l’ensemble de<br />

l’entreprise de l’atelier jusqu’au management.<br />

Le BPM peut également être<br />

à l’écoute des imprévus offrant ainsi<br />

une approche de traitement standard<br />

et structurée des anomalies. Il facilite<br />

la collaboration et l’adhésion aux modes<br />

opératoires de l’entreprise.<br />

Dans ce contexte le BPM est le «guichet<br />

unique» pour la modélisation et<br />

l’optimisation des processus métiers<br />

de toute l’entreprise.<br />

Et le MES dans tout cela ?<br />

Les solutions de BPM ne sont pas en<br />

charge de substituer les solutions de<br />

MES (Manufacturing Execution System),<br />

bien au contraire. Les solutions<br />

de MES assurent les fonctions opérationnelles<br />

au niveau de la machine, de<br />

la ligne ou de l’atelier (exécution des<br />

OF, traçabilité, généalogie, gestion des<br />

paramètres de fabrication, etc.). Les<br />

solutions de BPM sont là pour synchroniser<br />

et apporter de la flexibilité à<br />

l’ensemble. Les échanges de données<br />

entre ERP et MES offrent une communication<br />

verticale entre des systèmes...<br />

mais n’apportent pas de communication<br />

horizontale entre les départements.<br />

Le BPM joue donc un rôle de<br />

chef d’orchestre et permet de piloter<br />

les opérations exécutées ensuite par<br />

le MES.<br />

A qui s’adressent les solutions de<br />

BPM industriel ?<br />

Que l’entreprise soit fournisseur de services<br />

ou de biens de consommation, la<br />

maîtrise des procédures internes est<br />

un vecteur de compétitivité. Le BPM<br />

est une technologie qui doit s’adapter<br />

aux processus de l’entreprise, et non<br />

l’inverse. Il doit donc être totalement<br />

ouvert sur les systèmes existants de<br />

l’entreprise : ERP, SCADA, MES, APS,<br />

WMS, GED, messagerie mail, etc.<br />

Ainsi chaque acteur peut de manière<br />

transparente s’intégrer à un processus<br />

en gardant ses outils de travail habituels.<br />

La collaboration et la réactivité en<br />

temps-réel n’est pas propre à une industrie<br />

en particulier mais répond de<br />

manière transverse à un besoin grandissant<br />

de «réagir vite» en maîtrisant<br />

l’impact amont/aval d’une décision. En<br />

complément, le savoir-faire d’une entreprise<br />

réside dans la maîtrise de ses<br />

processus. A l’aube d’une transition<br />

générationnelle inéluctable, laisser la<br />

compétitivité de son entreprise entre<br />

les mains des plus qualifiés devient un<br />

risque pour sa pérennité. Le BPM est<br />

donc aussi un moyen indispensable de<br />

reprendre pleine possession de son<br />

savoir-faire, pour un futur durable et<br />

rentable de l’entreprise.<br />

Grégory Guihéneuf*<br />

*Directeur Marketing & Communication<br />

(Vous souhaitez contacter l’auteur : gregory.guiheneuf@factorysystemes.fr<br />

)<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 46


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

Un SMI unique<br />

pour une triple certification<br />

Garantir une qualité de services homogène sur tous les sites<br />

Spécialiste de la collecte et du traitement des déchets<br />

dangereux, Chimirec a obtenu une certification unique<br />

Groupe couvrant l’ensemble de ses filiales et de ses activités.<br />

Basée sur les trois référentiels <strong>Qualité</strong> Sécurité<br />

Environnement (QSE), cette démarche, exceptionnelle en<br />

France dans le secteur, permet d’assurer une prestation<br />

identique sur les 30 sites du groupe.<br />

CHIMIREC est un groupe familial spécialisé<br />

dans la collecte et la valorisation<br />

des déchets dangereux issus de tous<br />

les secteurs industriels (automobile,<br />

transport, aéronautique, énergie, BTP,<br />

Chimie, pharmacie…). L’entreprise<br />

compte 975 collaborateurs dont 894 en<br />

France. « Nos spécificités sont liées au<br />

mode de fonctionnement », explique<br />

Valérie Fievet, responsable nationale<br />

QSE, poursuivant : « car nous avons<br />

un système de management intégré sur<br />

trois référentiels au niveau Groupe. Ce<br />

qui nous impose une rigueur dans nos<br />

méthodes et un flux d’informations homogène<br />

et transparent ».<br />

La certification <strong>Qualité</strong>-Sécurité-Environnement<br />

correspond à la mise en<br />

place d’un système de management intégré<br />

(SMI) basé sur les référentiels ISO<br />

9001 (pour la qualité), OHSAS 18001<br />

(pour la sécurité) et ISO 14001 (pour<br />

l’environnement). Ce SMI permet aux<br />

entreprises d’avoir une politique globale<br />

de management des risques. La certification<br />

QSE est un acte volontaire et<br />

s’inscrit dans une démarche de progrès<br />

global à tous les niveaux de l’entreprise.<br />

Chez Chimirec, ce projet d’entreprise<br />

est l’aboutissement des certifications<br />

déjà obtenues par chacune des filiales<br />

entre 2007 et 2009. En 2010, la direction<br />

a souhaité poursuivre et aller encore<br />

plus loin dans l’harmonisation à tous les<br />

niveaux de l’entreprise : c’est désormais<br />

chose faite puisque les filiales sont<br />

toutes regroupées sous un même et<br />

unique certificat QSE.<br />

Cette certification unique et globale permet<br />

de simplifier le pilotage de la performance<br />

du groupe et représente un vecteur<br />

de partage des bonnes pratiques,<br />

que ce soit au niveau de la protection<br />

de l’environnement, de la sécurité ou<br />

du service client. Lancée en 2010, elle<br />

a mobilisé une équipe permanente de<br />

15 personnes, 50 autres en pilotage externe<br />

soit au total 65 personnes.<br />

Faire face à de fortes contraintes<br />

Cette démarche a par exemple permis<br />

de consolider les indicateurs environnementaux,<br />

de partager les bonnes pratiques,<br />

d’avoir une visibilité optimisée<br />

des données. La certification unique est<br />

aussi un excellent outil de management<br />

interne qui harmonise les moyens et les<br />

procédures tout en structurant l’entreprise.<br />

Elle facilite par exemple la mobilité<br />

des collaborateurs grâce à une carte des<br />

métiers identique. Moteur du développement<br />

durable, la certification unique en<br />

est une composante essentielle.<br />

« De même nous avons besoin d’un<br />

système de contrôle de nos installations<br />

important représenté notamment par<br />

nos audits croisés, audits blancs et des<br />

processus », développe encore Mme<br />

Fiévet. « Nos spécificités sont également<br />

liées aux exigences de nos clients<br />

qui sont eux même certifiés ISO 14001<br />

et 9001 et qui souhaitent travailler avec<br />

des experts ».<br />

La société est également soumise à des<br />

exigences règlementaires. Par exemple,<br />

en matière de <strong>Qualité</strong>, contrainte ADR<br />

concernant le transport des déchets des<br />

clients dans des conditions conformes<br />

à la règlementation du transport ; en<br />

termes de sécurité, l’obligation de fournir<br />

des EPI (équipements de protection<br />

individuelle) adaptés aux conditions de<br />

travail, l’obligation d’amélioration des<br />

installations pour fournir un environnement<br />

de travail sûr et confortable, adapté<br />

aux personnels (vestiaires, transpalettes<br />

électriques ….) ; enfin en ce qui<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 47


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

concerne l’environnement, l’adaptation<br />

aux nouvelles règlementations SEVESO<br />

II, le respect du décret des mélanges, de<br />

la réglementation REACH…<br />

Une organisation par processus<br />

« Notre organisation QSE est découpée<br />

en 14 processus, soit deux de pilotages,<br />

5 de réalisation (Commerce,<br />

Laboratoire…) et 7 de support comme<br />

par exemple RH, Communication, Informatique,<br />

Maintenance… », poursuit<br />

Mme Fiévet. Ces processus sont pilotés<br />

par des équipes de pilotages au niveau<br />

national. Ces équipes comprennent des<br />

directeurs de sites, des opérationnels<br />

(exploitants, logisticiens, chimistes et<br />

QSE) et des acteurs du siège. Chacune<br />

de ces équipes comprend entre 3 et 4<br />

personnes. Ces pilotages « nationaux »<br />

sont ensuite déclinés sur chaque site du<br />

Groupe par des équipes de pilotages locales.<br />

S’ajoute à cela une organisation au niveau<br />

de chaque plate-forme : chaque<br />

site a un QSE, responsable ou animateur,<br />

dédié qui accompagne la démarche.<br />

Dans ce cadre, les missions de<br />

Valérie Fiévet, RQSE Nationale, sont le<br />

management du système, le management<br />

de l’équipe de14 QSE et un management<br />

trimestriel. Tous les ans, les<br />

sites sont audités dans le cadre des<br />

audits croisés système et processus. La<br />

certification unique demande 30 jours<br />

d’audit sur six sites, à travers 21 indicateurs<br />

stratégiques.<br />

Une revue de direction annuelle au niveau<br />

du groupe a lieu en janvier et est<br />

ensuite déclinée en revues de direction<br />

sur les sites. Lors de cette revue annuelle<br />

est procédé à l’établissement des<br />

feuilles de route par processus comprenant<br />

:<br />

des actions Groupe menées par les<br />

équipes nationales de pilotage. Par<br />

exemple, définition des équipements<br />

de travail Groupe, des EPI minimum,<br />

groupe de travail COV ;<br />

des actions filiales imposées par les<br />

équipes de pilotage nationales. Par<br />

exemple, stage Eco conduite, remontée<br />

des données pour construire le Bilan<br />

Carbone, définition du matériel de<br />

laboratoire minimum, de campagnes<br />

inter-laboratoires.<br />

Une démarche de longue haleine<br />

En 2001, le lancement de la démarche<br />

de certification avait déjà pour objectif<br />

Les bénéfices de la démarche de certification<br />

« En raison de la localisation multi-sites de Chimirec, notre Système de Management<br />

a permis l’amélioration des bonnes pratiques, et une meilleure communication<br />

interne », précise Valérie Fievet, responsable nationale QSE de<br />

Chimirec. Autres bénéfices :<br />

• L’amélioration de la Satisfaction client, visible à travers l’enquête de satisfaction<br />

;<br />

• Une meilleure prise en compte des exigences ;<br />

• L’amélioration de notre accidentologie : baisse du taux de fréquence ;<br />

• L’appartenance au Groupe, la création de la marque CHIMIREC ;<br />

• La meilleure gestion de nos déchets et l’augmentation de nos filières de<br />

valorisation ;<br />

• Développement des achats Durables éthiques ;<br />

• Anticipation des règlementations Environnement (SEVESO, rep DDS …).<br />

que 100% des filiales soient triplement<br />

certifiées QSE. Cet objectif a été atteint<br />

en 2010. Et cette même année était ainsi<br />

lancé le projet de certification unique<br />

Groupe. Ce nouvel objectif a ainsi été<br />

atteint en 2012. « Nous entretenons<br />

de très bonnes relations avec AFAQ<br />

dans le cadre de notre contrat », confie<br />

Mme Fiévet, précisant « qu’aucune<br />

non-conformité n’a été relevée lors de<br />

notre premier audit certification Groupe.<br />

Il s’agit d’un véritable projet d’entreprise,<br />

fédérateur et qui a monopolisé l’ensemble<br />

des équipes du Groupe à tous<br />

les niveaux de l’entreprise ».<br />

La démarche de triple certification n’a<br />

pas été confrontée à des difficultés<br />

majeures car elle s’est inscrite dans la<br />

continuité du projet initial de certification<br />

lancé dès 2001. « Il a fallu malgré tout<br />

changer certaines habitudes « individualistes<br />

» et régionales, et limiter les indicateurs<br />

», nous précise Mme Fiévet. « Ces<br />

difficultés ont été surmontées grâce aux<br />

échanges des bonnes pratiques et aussi<br />

grâce au soutien déterminé de notre<br />

Président au projet. »<br />

Les efforts ont porté sur trois types de<br />

problématiques :<br />

1. Harmonisation des pratiques : passage<br />

de la culture régionale à une<br />

culture Groupe où chacun est en interaction<br />

avec les autres ;<br />

2. Harmonisation des flux d’information :<br />

d’où la mise en place d’un Intranet sur<br />

plate-forme Sharepoint<br />

3. Harmonisation des indicateurs : réflexion<br />

sur la pertinence des indicateurs<br />

stratégiques et consolidation des<br />

données, passage de 100 indicateurs<br />

Groupe à 22 stratégiques.<br />

Des outils pour favoriser la démarche<br />

« Nous avons élaboré des outils de communication<br />

interne, Flash info sécurité,<br />

E-news spécifiques sur la démarche, ce<br />

qui nous permet de transmettre la même<br />

information à tous ».<br />

Des réunions métier croisées permettent<br />

les échanges et la validation de bonnes<br />

pratiques. Enfin l’Intranet facilite la diffusion<br />

de l’information et assure une<br />

gestion documentaire consolidée. La<br />

veille règlementaire est partagée sur un<br />

rythme mensuel. « Nous utilisons l’outil<br />

AXONE pour la gestion de la conformité<br />

règlementaire », précise Mme Fiévet.<br />

Plusieurs développements ont été lancés<br />

dans le prolongement de la démarche<br />

de certification QSE. Ainsi du<br />

Bilan carbone, déjà réalisé depuis 2009<br />

et qui doit être poursuivi et le développement<br />

vers d’autres outils tels que le<br />

MASE qui est déjà exploité sur deux<br />

sites de filiales. A l’étude également, la<br />

certification ISO 50001 pour une meilleure<br />

maîtrise de l’énergie.<br />

Jean-François Romain<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 48


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

Témoignage<br />

Services énergétiques certifié ISO 50001<br />

Idex devient le premier groupe de services énergétiques<br />

à être certifié pour le système de management dont il<br />

s’est doté pour réduire les consommations et optimiser les<br />

usages de l’énergie de l’ensemble de 5300 installations.<br />

Il s’agit du plus grand périmètre jamais<br />

certifié à ce jour. « La performance est<br />

d’autant plus remarquable qu’à peine<br />

un an et demi après le lancement de<br />

cette nouvelle norme mondiale, Idex<br />

est l’entreprise de services énergétiques<br />

à gérer le plus grand nombre d’installations<br />

certifiées en France », pouvait se<br />

féliciter Frédéric Viet, président de la<br />

société.<br />

L’obtention de la norme ISO 50001 permet<br />

à Idex Energies de proposer à ses<br />

clients une méthodologie certifiée pour<br />

réduire leurs coûts et améliorer leur<br />

performance énergétique. A la clé, la<br />

mise en œuvre d’une stratégie de management<br />

de l’énergie structurée et<br />

pérenne à travers un plan d’actions qui<br />

passe par un diagnostic énergétique initial<br />

ainsi que par le suivi et l’optimisation<br />

dans la durée de la performance du bâtiment<br />

au service à la fois de son gestionnaire<br />

et de ses occupants. S’inscrivant<br />

dans une politique globale d’amélioration<br />

continue et de performance, cette<br />

certification vient compléter celles déjà<br />

obtenues en matière de sécurité (OH-<br />

SAS 18001), de qualité (ISO 9001) et<br />

d’environnement (ISO 14 001).<br />

Christian Pigeau, directeur SQEE<br />

(sécurité, qualité, énergie, environnement),<br />

a répondu aux question de QR.<br />

Comment est conduite la démarche<br />

QSE dans l’entreprise ?<br />

Christian Pigeau. Nous avons obtenu<br />

notre première certification ISO 9000 en<br />

1997. Chacune de nos directions régionales<br />

est dotée d’une fonction SQEÉ.<br />

Nous nous faisons accompagnés par<br />

des cabinets spécialisés, principalement<br />

pour mener des audits internes externalisés.<br />

Au niveau du groupe, nous avons<br />

une démarche SQEÉ globale, gérée au<br />

sein d’un système de management intégré<br />

; des indicateurs sont mesurés régulièrement<br />

à échéance définie.<br />

Que vous apporte la certification ?<br />

Ch. Pigeau. Nos diverses certifications<br />

ont permis à la fois de structurer<br />

notre management, d’établir des indicateurs<br />

de progression. Elles participent<br />

à l’amélioration continue du système,<br />

et donc de la prestation que nous délivrons<br />

à la clientèle. En ce qui concerne<br />

particulièrement l’obtention de la certification<br />

ISO 50001, elle constitue indéniablement<br />

un atout commercial en cours<br />

d’exploitation.<br />

Quels outils de gestion de l’information<br />

utilisez-vous ?<br />

Ch. Pigeau. Nous diffusons des « SQEE<br />

Infos » mensuels qui évoquent chaque<br />

mois un processus différent de notre<br />

système. Nous tenons des réunions bimestrielles<br />

avec tous les représentants<br />

SQEE. Ces actions nous permettent<br />

d’échanger, de donner de l’information<br />

à l’ensemble d’Idex Energies. Nous en<br />

sommes satisfaits et les retours sont<br />

très positifs.<br />

Quelle relation entretenez-vous<br />

avec votre organisme certificateur ?<br />

Ch. Pigeau. C’est SGS qui nous certifie.<br />

Le dernier audit, en date de décembre<br />

2012, s’est déroulé de façon pleinement<br />

satisfaisante avec l’obtention de la<br />

certification ISO 5001 pour l’ensemble<br />

d’IDEX Energies, des relations constructives<br />

avec l’auditeur, des pistes de progrès<br />

dans la sélection de nos produits<br />

en fonction, si cela s’avère pertinent,<br />

de leur performance énergétique. Nous<br />

sommes désormais dans un processus<br />

de quadruple certification, avec un audit<br />

de renouvellement en juin 2013.<br />

Quels sont les freins et réticences<br />

que la démarche a rencontrés et<br />

comment ont-ils été surmontés ?<br />

Ch. Pigeau. Je soulignerai essentiellement<br />

les réticences naturelles face à ce<br />

qui est nouveau, et qui ont été surmontées<br />

par la mise en œuvre de communication<br />

et de formation.<br />

Si c’était à refaire, que changerait-on<br />

dans la démarche qui a été<br />

mise en œuvre ?<br />

Ch. Pigeau. Rien, mais … en mieux !<br />

Quelles sont les prochaines<br />

étapes ?<br />

Ch. Pigeau. Maintenir et conserver nos<br />

certifications lors de l’audit de renouvellement<br />

de juin 2013. Nous avons volontairement<br />

« calé » la durée du certificat<br />

ISO 50001 sur celle de nos autres référentiels<br />

afin d’avoir une durée identique.<br />

Propos recueillis par J.-F. Romain<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 49


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

Une démarche <strong>Qualité</strong> exemplaire<br />

Mise en œuvre d’un système de management environnemental<br />

à ses activités. « Prévenir les pollutions,<br />

réduire les déchets des chantiers, assurer<br />

leur tri et leur valorisation maximale,<br />

s’assurer sur la durée de l’entretien de<br />

nos installations, et garantir leur sécurité<br />

en sont quelques objectifs », poursuit<br />

Hasna Berkia Guez.<br />

Investisseur immobilier responsable,<br />

BARJANE est une foncière qui investit<br />

sur le long terme avec une vision patrimoniale<br />

de ses actifs fonciers et immobiliers.<br />

A la fois aménageur, développeur<br />

et gestionnaire, la société prend en<br />

charge un projet immobilier dans son<br />

intégralité, de la recherche foncière à la<br />

conception, de la construction à la gestion.<br />

Le tout inscrit dans une démarche<br />

de développement durable.<br />

« Nous sommes historiquement présent<br />

sur le marché de l’immobilier logistique<br />

et industriel, et nous opérons depuis ces<br />

deux dernières années une diversification<br />

sur d’autres marchés immobiliers,<br />

bureaux, commerces et logement résidentiel<br />

», nous explique Hasna Berkia<br />

Guez, Directrice qualité et développement<br />

durable.<br />

Implanté en région PACA, le siège social<br />

est situé entre Aix en Provence et Marseille.<br />

L’équipe est structurée autour de<br />

3 divisions : direction administrative et<br />

financière, direction du développement<br />

(comprenant les directions Technique,<br />

Développement commercial, <strong>Qualité</strong><br />

et Développement durable, communication),<br />

et la Direction des Opérations<br />

(gestion des sites, exploitation, achats,<br />

…).<br />

La stratégie de <strong>Qualité</strong> et Développement<br />

Durable de BARJANE est une<br />

exigence propre de la direction générale<br />

de l’entreprise. En tant qu’aménageur,<br />

développeur et gestionnaire, la société<br />

se veut un investisseur immobilier responsable<br />

et qui développe des projets<br />

qualitatifs et les conserve en patrimoine.<br />

Excellence des réalisations et vision à<br />

long terme sont les maîtres mots de sa<br />

démarche de qualité et de développement<br />

durable.<br />

Conscient des impacts que ses activités<br />

peuvent avoir sur l’environnement,<br />

BARJANE a fait le choix de respecter un<br />

engagement de développement durable<br />

structuré autour des trois axes complémentaires<br />

de performance environnemental,<br />

d’engagement social et de responsabilité<br />

économique.<br />

Performance environnementale<br />

Eau, énergie, paysage, biodiversité, la<br />

préservation des ressources en amont<br />

des projets, de leur conception à leur<br />

exploitation, est une priorité de la performance<br />

environnementale. Avec le<br />

concours de paysagistes et d’écologues,<br />

elle intègre le strict respect des règles<br />

applicables et toutes les exigences liées<br />

Pour préserver la biodiversité aux Bréguières,<br />

certifié ISO 14001 dès 2009<br />

de sa conception à sa gestion, une première<br />

en France à l’époque, BARJANE<br />

a transplanté une glycine centenaire du<br />

site, au cœur du village médiéval des<br />

Arcs-sur-Argens. Aujourd’hui, la société<br />

travaille avec les services de la mairie<br />

sur un projet pédagogique autour de la<br />

préservation de la biodiversité, et le parc<br />

hébergera dès le printemps deux hôtels<br />

à insectes crées avec les enfants de la<br />

ville.<br />

Engagement social<br />

Améliorer le confort et le cadre de vie<br />

des femmes et des hommes, et des<br />

personnels des entreprises de renom<br />

implantées sur ses sites constitue le<br />

socle de l’engagement social. « L’épanouissement,<br />

le développement des<br />

compétences et le bien-être au travail<br />

guident la réalisation et la gestion de nos<br />

projets ». La fourniture de services de<br />

proximité postaux, bancaires, d’accueil<br />

dont crèche, et de restauration participe<br />

à cette action.<br />

Dans une démarche HQE systématique<br />

et une recherche d’esthétisme architectural,<br />

BARJANE met ainsi tout en œuvre<br />

pour minimiser les nuisances visuelles,<br />

acoustiques et olfactives. « La collaboration<br />

et le dialogue avec nos clients, les<br />

collectivités, riverains, associations...<br />

permettent d’intégrer très amont leurs<br />

attentes pour toujours être dans l’anticipation<br />

plutôt que dans la réaction ».<br />

Responsabilité économique<br />

Acteur responsable du développement<br />

économique des territoires, l’entreprise<br />

accompagne les collectivités et ses<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 50


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QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 51<br />

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clients dans leurs aménagements. « Créer une relation de<br />

confiance et en être digne sur la durée sont des valeurs indissociables<br />

de notre stratégie patrimoniale», conclut Hasna<br />

Berkia Guez.<br />

Afin de pérenniser cet engagement, BARJANE met en œuvre<br />

un Système de Management Environnemental (SME), dans le<br />

respect de la norme ISO 14001 (version 2004), sur ses trois<br />

métiers d’aménageur de parcs d’activités, de développeur de<br />

plateformes logistiques, messageries et bâtiments d’activités<br />

engagés dans une démarche HQE et de gestionnaire d’actifs<br />

industriels et logistiques.<br />

Les objectifs sont déclinés en actions, qui constituent des programmes<br />

de management environnemental (PME). Au sein de<br />

BARJANE, qui compte une vingtaine de collaborateurs dont 12<br />

au siège, Hasna Berkia Guez se charge de mettre en œuvre<br />

la politique <strong>Qualité</strong> et Développement durable du groupe, s’assure<br />

de la réalisation des actions, suit les indicateurs environnementaux<br />

et prend les mesures nécessaires pour que les objectifs<br />

soient atteints.<br />

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La société est donc certifiée ISO 14001 sur un périmètre global<br />

métiers depuis décembre 2012. « Pour mettre en œuvre<br />

cette certification, nous n’avons fait appel à aucun cabinet extérieur<br />

», précise Mme Berkia Guez. « Nous avions fait appel<br />

à un bureau d’études, DSA environnement, en 2008 lorsque<br />

nous avions conduit notre première certification ISO 14001.<br />

Elle concernait à l’époque le Parc d’activités des Bréguières<br />

que nous avons aménagés et que nous développons ». Ce<br />

parc d’activités, situé dans le Var, a d’ailleurs été le premier<br />

parc d’activités privé certifié ISO 14001 sur un périmètre global<br />

: conception, réalisation du chantier, accueil des entreprises<br />

et gestion. Il a reçu, pour cette stratégie de développement durable,<br />

plusieurs prix (Prix de l’innovation 2011 au salon International<br />

du Transport et de la Logistique- SITL, Label ECOVAR<br />

décerné par le Conseil Général du Var aux zones d’activités<br />

exemplaires).<br />

Le renouvellement de la certification sur le Parc des Bréguières<br />

devait avoir lieu en décembre 2012. A cette occasion, BAR-<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 52


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

JANE a décidé de changer de périmètre<br />

de certification, et de se faire certifier,<br />

non plus sur un parc d’activités mais sur<br />

l’ensemble de ses métiers en immobilier<br />

industriel et logistique et donc sur l’ensemble<br />

de ses projets de parcs d’activités<br />

et de bâtiments d’activités et plateformes<br />

logistiques. « A cette occasion,<br />

nous n’avons donc pas fait appel à un<br />

bureau d’études et nous avons géré la<br />

mise en place du Système de Management<br />

Environnemental en interne ».<br />

BARJANE travaille en équipe projets.<br />

Pour le projet de certification ISO 14001<br />

groupe, la démarche a été pilotée par<br />

la Directrice <strong>Qualité</strong> et Développement<br />

Durable et elle a impliquée, à travers<br />

l’organisation de différents comités ISO<br />

14001, l’ensemble des collaborateurs du<br />

groupe. « Ces Comités ISO 14001 sont<br />

des réunions de travail au cours desquels<br />

sont réalisés des brainstorming,<br />

défini des méthodologies de travail, procédures,<br />

et autres outils qui doivent être<br />

utilisés par tous », explique Mme Berkia<br />

Guez, poursuivant : « Mon objectif premier<br />

a été de définir des outils de management<br />

de l’entreprise qui entre dans<br />

la certification ISO 14001 Groupe mais<br />

soient avant tout utiles et utilisés par<br />

l’ensemble des collaborateurs ».<br />

Résultats d’audits<br />

« Nous n’avons pas de système d’information<br />

dédié mais nous mettons en<br />

commun l’ensemble de nos documents<br />

sur un réseau informatique commun »,<br />

développe encore Mme Berkia Guez,<br />

« la procédure Maîtrise de la documentation<br />

nous a d’ailleurs permis de le perfectionner<br />

et de rendre les documents<br />

plus facilement accessibles pour chacun<br />

selon un système d’organisation défini<br />

».<br />

« Nous sommes certifiés par ECOPASS<br />

et entretenons d’excellentes relations<br />

avec notre auditeur qui nous suit maintenant<br />

depuis quatre ans et a ainsi pu voir<br />

l’évolution de notre SME ». L’audit de<br />

certification qui s’est tenu en décembre<br />

2012 n’a relevé aucune non-conformité.<br />

Une remarque a été faite sur un aspect<br />

très formel de la norme : la correspondance<br />

écrite nécessaire entre les AES<br />

et les exigences légales. Une piste de<br />

progrès a été proposée concernant l’enregistrement<br />

des tests de capacités à<br />

réagir.<br />

Le rapport fait également état de 16<br />

points forts dont l’implication et la motivation<br />

de la direction de la société, du<br />

responsable environnement à la démarche.<br />

A relever également une déclaration<br />

de la part de la direction de<br />

la société de ses intentions et de ses<br />

principes environnementaux à travers<br />

sa politique avec une implication importante<br />

du personnel dans son application.<br />

Tirer les enseignements de la démarche<br />

et garantir sa pérennité<br />

« L’équipe BARJANE dans son ensemble<br />

est plutôt convaincue des bénéfices<br />

de cette démarche de qualité<br />

groupe », se félicite Mme Berkia Guez,<br />

« la principale difficulté a tenu au<br />

manque de temps que les collaborateurs<br />

pouvaient consacrer aux réunions<br />

de préparation et de réflexion. Dans le<br />

suivi, il faut maintenant que chacun s’approprie<br />

complètement tous les outils et<br />

procédures et les respecte. Ce sont des<br />

petits changements dans les comportements<br />

de travail qui sont parfois un peu<br />

long à faire respecter, mais il n’y a pas<br />

de réfractaire à la démarche, bien au<br />

contraire ».<br />

Outre une fierté commune de l’équipe<br />

sur le travail réalisé, un premier bénéfice<br />

retiré tient à une meilleure organisation<br />

de la société. « La mise à plat de nos<br />

métiers, de notre façon de travailler ensemble<br />

et la définition de règles et de<br />

procédures permet une meilleure gestion<br />

des projets et une clarification des<br />

rôles et responsabilités de chacun »,<br />

analyse la directrice qualité qui reconnaît<br />

qu’en termes d’image de l’entreprise,<br />

la certification ISO 14001 Groupe<br />

est « un gage de qualité, de sérieux et<br />

de bonne maîtrise de nos projets ».<br />

Et si c’était à refaire… que changerait-on<br />

dans la démarche qui a été mise<br />

en œuvre ? « Davantage de communication<br />

en interne afin de générer une<br />

fédération plus importante, dès le début,<br />

de toute l’équipe autour du projet »,<br />

conseille Mme Berkia Guez. Et pour<br />

assurer la pérennité de la démarche, il<br />

faut qu’elle continue à être portée par<br />

un chef de projet, tout naturellement la<br />

Directrice <strong>Qualité</strong> et Développement durable,<br />

appuyée par la Direction Générale<br />

de façon très explicite et relayée par des<br />

collègues motivés.<br />

Les développements futurs envisagés<br />

concernent l’ensemble des futurs projets<br />

de BARJANE.<br />

La certification ISO 14001 du groupe<br />

BARJANE garantit le même niveau de<br />

qualité et la pérennité de tous les projets<br />

puisque l’ensemble des produits<br />

en Immobilier logistique et industriel<br />

du groupe BARJANE est intégré à son<br />

périmètre. Qu’il s’agisse du Parc des<br />

Aiguilles dans le Sud, de la plateforme<br />

LVMH Fragrance Brands dans le Nord,<br />

ou encore des projets futurs que BAR-<br />

JANE pourrait développer tant en Ile de<br />

France, à Distriport ou dans les Bouches<br />

du Rhône, c’est bien le même niveau de<br />

qualité, de confort aux usagers, de performance<br />

environnementale et de respect<br />

de ses engagements que le Groupe<br />

garantit au travers de sa certification.<br />

Et pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?<br />

Une réflexion est également en cours<br />

sur la démarche ISO 26000 (responsabilité<br />

sociétale).<br />

J.-F. Romain<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 53


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ou de certification (ISo 9001, IS0 14001, ISo 20000,<br />

ISo 22000, ISo 27000, 0HSAS 18001…). Voici une<br />

méthode qui présente, de manière simple et surtout<br />

très concrète, les étapes pour réussir une démarche<br />

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QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 54


OUTILS<br />

Relation clients<br />

Evaluer le ressenti client à l’heure du web 2.0<br />

Pour connaitre ses clients, on analyse traditionnellement<br />

plusieurs sources de données : questionnaires de satisfaction,<br />

études sur panel de consommateurs, courriers et<br />

appels reçus au service client... A l’heure du web 2.0, une<br />

nouvelle source se développe, les échanges des consommateurs<br />

dans les médias sociaux. Il Comment écouter<br />

la voix qui s’exprime spontanément dans ces zones ouvertes…<br />

Posts et commentaires des blogs,<br />

commentaires des articles de médias<br />

en ligne, conversations dans les forums,<br />

tweets, messages sur les pages<br />

de fan sur Facebook, avis sur les sites<br />

de comparateurs de prix… l’internaute<br />

s’exprime, contribue et partage au sujet<br />

de ses passions et de ses préoccupations.<br />

Sur les médias sociaux, en<br />

tant que consommateur de biens et<br />

services, il exprime son ressenti, tout<br />

au long du parcours client. Toutes ces<br />

zones UGC (User generated Content)<br />

sont des mines d’informations pour les<br />

marketeurs, les communicants et les<br />

services client.<br />

On compte l’an passé plus de 47 millions<br />

d’internautes en France dont 20 millions<br />

sont inscrits sur des sites communautaires,<br />

32,8 millions sur Facebook, et<br />

entre 15 et 20 millions qui tiennent un<br />

blog. Cela représente une volumétrie<br />

considérable de données, parmi lesquelles<br />

certaines ont une « coloration »,<br />

c’est-à-dire une opinion, un avis exprimé<br />

en positif ou négatif. Les marketeurs<br />

qui souhaitent mieux comprendre<br />

leurs cibles, leurs consommateurs, identifier<br />

les communautés de la marque,<br />

leurs préoccupations et les sujets de<br />

prédilection de ses membres, et bien<br />

entendu augmenter la fidélisation de<br />

leurs clients, doivent profiter de cette<br />

opportunité<br />

Gestion de données<br />

Ces données non structurées, dans des<br />

formats différents, doivent être collectées,<br />

catégorisées, qualifiées et analysées<br />

afin d’être exploitées dans une<br />

optique opérationnelle (Social CRM, Engagement,<br />

fidélisation..) ou stratégique<br />

(Gestion de la e-Réputation, stratégie<br />

de fidélisation, signaux faibles, R&D,..<br />

étude de concurrence). Spotter identifie,<br />

traque et collecte toutes les données<br />

pertinentes pour ses clients. Celles-ci<br />

sont organisées, catégorisées et structurées<br />

dans un plan de veille et complétées<br />

par les données structurées disponibles<br />

(nom, date, source,...,). Elles sont<br />

mises à disposition sur une plateforme<br />

collaborative en Saas(Service as a Software)<br />

qui permet de naviguer dans les<br />

données mais aussi de les interroger,<br />

les analyser et les partager.<br />

Le suivi du parcours client<br />

Dans ces conversations on trouve de<br />

nombreux feedback ou retours d’expérience<br />

client, sur les produits et services.<br />

Ce suivi du parcours client permet<br />

de comprendre les motifs de satisfaction/d’insatisfaction,<br />

d’appréhender la<br />

relation affective du client à la marque, de<br />

mettre en place une procédure d’ « engagement»<br />

(interaction avec les communautés<br />

/Community management) et/ou<br />

d’identifier les clients qui s’expriment et<br />

leur répondre (une des composantes du<br />

social CRM, génératrice de satisfaction<br />

et donc de fidélisation).<br />

Le CRM social<br />

Les medias sociaux sont rapidement<br />

devenus le nouveau moyen pour les<br />

consommateurs de se plaindre et d’exposer<br />

leur frustration. Les consommateurs<br />

expriment leur avis sur les produits et<br />

services sur Twitter, Facebook ou You-<br />

Tube. Ceux-ci savent désormais que la<br />

communication via un réseau peut faire<br />

que les marques les entendent plus facilement<br />

qu’en utilisant le traditionnel service<br />

client. Pour un client s’exprimant<br />

sur les canaux traditionnels du CRM, il<br />

faut compter aujourd’hui 9 autres utilisant<br />

les nouveaux canaux.<br />

De nombreuses entreprises commencent<br />

à répondre à leurs clients directement<br />

sur les réseaux sociaux, c’est<br />

ce que l’on appelle le Social CRM : en<br />

avant-vente et pour le service client.<br />

Avec une prise de recul et une mise en<br />

perspective il est aussi possible d’utiliser<br />

l’analyse de ses données pour l’intelligence<br />

marketing : problèmes les plus<br />

fréquents, identification des forces et<br />

faiblesse de la marque, du produit, etc...<br />

L’enjeu est de mieux comprendre les<br />

consommateurs, de gérer les réclamations<br />

au fil de l’eau pour gagner en réactivité<br />

et de montrer aux clients que la<br />

marque a une approche de proximité, en<br />

étant là où ses consommateurs sont.<br />

Les outils de suivi<br />

Des tableaux de bord permettent de<br />

suivre les indicateurs clés de la satisfaction<br />

client : opinions émises, qualificatifs<br />

et attribut d’images. De la recherche<br />

du meilleur forfait à la résiliation d’un<br />

abonnement chez un opérateur téléphonique,<br />

de l’achat d’un billet d’avion<br />

à la récupération des bagages pour<br />

un opérateur aérien..., on peut suivre<br />

les différents points, et identifier ce qui<br />

lie le consommateur à la marque pour<br />

optimiser ses stratégies de fidélisation.<br />

Il est même possible d’identifier toutes<br />

les références au facteur d’achat pour<br />

comprendre ce qui le déclenche, ce qui<br />

permet le renouvellement de l’achat, ou<br />

l’up-sale chez les clients.<br />

La fidélisation<br />

Des études récentes sur la « volatilité »<br />

montrent qu’un commentaire négatif<br />

d’un consommateur sur Youtube, Twitter<br />

ou Facebook peut coûter environ 30<br />

clients à une société. A contrario, un<br />

client satisfait qui s’exprime devient un<br />

« brands’ avocate », véritable ambassadeur<br />

de la marque. De plus, il est important<br />

ici de noter qu’un client insatisfait, à<br />

qui la marque a su répondre et avec qui<br />

elle a engagé un dialogue, peut aussi<br />

devenir un ambassadeur de la marque.<br />

Céline Molina*<br />

*Directrice communication de Spotter, société<br />

experte en analyse d’opinions<br />

(www.spotter.com).<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 55


OUTILS<br />

Centres de services partagés<br />

Une réponse aux défis actuels des entreprises<br />

Un centre de services partagés est une entité interne à un<br />

groupe, entreprise ou organisation. Cette structure est au<br />

service exclusif d’autres entités du groupe. Il s’agit de centraliser<br />

et de mutualiser une fonction et des moyens.<br />

Toute organisation vise à trouver des<br />

gains de productivité, à optimiser sa<br />

qualité de service, à améliorer ses<br />

processus ou encore à maîtriser ses<br />

coûts. Potentiellement tout type de<br />

fonction ou de service peut faire l’objet<br />

d’un centre de services partagés :<br />

la gestion financière, la gestion des<br />

ressources humaines, l’administration<br />

des ventes, les services informatiques<br />

en sont quelques exemples, parmi les<br />

plus répandus.<br />

Plusieurs façons d’y répondre sont<br />

en effet possibles : externalisation<br />

(business process outsourcing), délocalisation<br />

de fonctions ou services<br />

(offshore), ou bien encore mise en<br />

place de centres de services partagés.<br />

Ce sont les grands groupes<br />

multinationaux qui furent les premiers<br />

conquis par le concept des centres<br />

de services partagés. Ils ont été depuis<br />

rejoints par des entreprises de<br />

taille moindre. Parallèlement, d’autres<br />

types d’organisations ont mis en<br />

place des centres de services partagés<br />

: services publics, associations,<br />

organisations à but non lucratif. Car<br />

c’est bien la recherche d’efficience en<br />

termes organisationnels qui sous-tend<br />

cette démarche qui n’est pas le seul<br />

apanage des entreprises.<br />

Un choix organisationnel<br />

La volonté de mise en œuvre de<br />

centres de service partagés s’inscrit<br />

également dans un contexte mouvant<br />

: internationalisation, croissance<br />

et concentration. Les tensions économiques<br />

de ces dernières années<br />

incitent les organisations à plus d’efficacité,<br />

à la mise en œuvre de procédures<br />

et d’outils performants. Centraliser<br />

une fonction au service de<br />

plusieurs entités est un choix organisationnel.<br />

Choix qui va permettre un<br />

pilotage et un contrôle au plus juste<br />

des activités proposées par le ou les<br />

centres de services partagés. En effet,<br />

au-delà d’une vision monolithique,<br />

force est de constater qu’aujourd’hui,<br />

il est possible de mettre en place plusieurs<br />

centres de services partagés<br />

au sein d’une même organisation.<br />

Cela peut répondre à différentes motivations<br />

: par exemple un découpage<br />

géographique de l’organisation, ou<br />

bien encore un découpage fonctionnel.<br />

Avantages de la solution<br />

Les gains et avantages constatés<br />

sont particulièrement attractifs : harmonisation<br />

des processus de gestion,<br />

adoption des meilleures pratiques,<br />

niveau d’expertise très élevé, fluidification<br />

des échanges d’informations<br />

au sein de l’organisation, amélioration<br />

de la satisfaction clients (tant internes<br />

qu’externes) et, enfin, pilotage et maîtrise<br />

permanents des coûts du centre<br />

de services partagés. Le tout alimenté<br />

de façon permanente par un processus<br />

d’amélioration continue.<br />

L’utilisation de centres de services<br />

partagés facilitera en outre le lancement<br />

d’une nouvelle activité ou bien<br />

l’acquisition d’une entité.<br />

Quid des outils ? Car ce sont bien les<br />

technologies modernes qui permettent<br />

la mise en place de centres de services<br />

partagés efficaces et à même<br />

de remplir leurs missions. Ces outils<br />

agissent comme des catalyseurs dans<br />

la mesure où leur conception et leur<br />

architecture sont au service d’organisations<br />

complexes et décentralisées.<br />

Maîtriser la diffusion des données<br />

En effet, les logiciels de gestion, tels<br />

que les ERP, doivent savoir gérer de<br />

façon très souple les droits d’accès<br />

utilisateurs, tant en termes de fonctionnalités<br />

que de périmètres de responsabilités.<br />

C’est un aspect indispensable<br />

qui va de pair avec une gestion<br />

rigoureuse de la vie des données : il<br />

doit être possible à tout moment d’accéder<br />

aux données et de les modifier<br />

le cas échéant. Naturellement, l’outil<br />

doit proposer des fonctionnalités de<br />

traçabilité et d’historisation de très<br />

haut niveau pour garantir une sécurité<br />

infaillible.<br />

La possibilité d’offrir des flux d’informations,<br />

de données et de décisions<br />

entièrement dématérialisés participe<br />

de l’efficacité des centres de services<br />

partagés. Pouvoir, par exemple, signer<br />

des commandes de façon électronique<br />

ou bien encore approuver<br />

un budget de la même façon garantit<br />

la fluidité des décisions et permet<br />

des gains mesurables par rapport à<br />

un traitement papier. Le retour sur investissement<br />

de ces processus ainsi<br />

que leur rapidité d’exécution sont aisément<br />

mesurables.<br />

Gérer plusieurs processus et de<br />

grands volumes de données<br />

Dans le même ordre d’idée, les lo-<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 56


Le N°1 mondial des salons de sous-traitance industrielle<br />

giciels de gestion doivent offrir la possibilité de gérer différentes<br />

catégories de processus. Car il est bien évident<br />

qu’une organisation, quelle que soit sa taille, peut être organisée<br />

de différentes façons pour un même processus. Ainsi,<br />

le flux de gestion des fournisseurs sera organisé différemment<br />

en fonction du type ou du montant de la commande.<br />

Allons plus loin : ce même processus pourra être traité différemment<br />

selon l’entité concernée. Et ceci vaut tant pour<br />

la fonction finance que pour les ressources humaines, les<br />

achats, l’administration des ventes, la gestion de projet, etc.<br />

* Travailler ensemble<br />

19 > 22 NOVEMBRE<br />

Paris Nord Villepinte - France<br />

www.midest.com<br />

Enfin, un autre pré-requis important de ces outils, et non<br />

des moindres, consiste à pouvoir gérer de grands volumes<br />

de données. Ceci vaut pour les organisations de toutes<br />

tailles : s’il existe généralement un lien direct entre taille de<br />

l’entreprise et volume de données, il arrive néanmoins que<br />

des organisations plus modestes aient également à gérer<br />

de grandes volumétries de données. Ceci peut être lié à<br />

leur secteur d’activité mais pas nécessairement ! Dans tous<br />

les cas, la capacité d’un ERP à manipuler de fortes volumétries<br />

est rassurant poue un développement futur : une<br />

croissance exponentielle de l’organisation demeure envisageable,<br />

qu’elle soit organique ou externe.<br />

Les centres de services partagés constituent ainsi une réponse<br />

efficace à de nombreuses problématiques rencontrées<br />

par les organisations. Naturellement, leur mise en<br />

place découle d’une stratégie clairement définie et communiquée.<br />

Tout comme la réorganisation des services concernés.<br />

Pour finir, rappelons que la mise en place de centres<br />

de services partagés ne saurait se faire sans l’utilisation de<br />

logiciels de gestion communs, garants de leur efficacité et<br />

de leur apport de valeur auprès de l’organisation.<br />

Vincent Lieffroy*<br />

MIDEST,<br />

VITRINE MONDIALE<br />

DE LA SOUS-TRAITANCE<br />

39 347 professionnels venus<br />

de 78 pays et de tous les secteurs<br />

de l’industrie.<br />

1 721 exposants venus de 46 pays<br />

en 2012.<br />

TOUS LES SECTEURS<br />

DE LA SOUS-TRAITANCE<br />

INDUSTRIELLE<br />

PRÉSENTS<br />

Transformation des métaux /<br />

Transformation des plastiques,<br />

caoutchouc, composites /<br />

Transformation du bois /<br />

Transformation des autres matières<br />

et matériaux / Electronique<br />

et électricité / Microtechniques /<br />

Traitements de surfaces / Fixations<br />

industrielles / Services à l’industrie /<br />

Maintenance Industrielle<br />

MIDEST, ACCÉLÉRATEUR<br />

DE BUSINESS<br />

ET DE DIVERSIFICATION<br />

COMMERCIALE<br />

De réelles opportunités<br />

de business, confirmées<br />

par les exposants* :<br />

> 90% des exposants affirment que MIDEST<br />

permet de rencontrer de nouveaux prospects.<br />

> 90% sont très satisfaits ou satisfaits<br />

de leur participation 2012.<br />

Des visiteurs décisionnaires<br />

et porteurs de projets* :<br />

> 80% des visiteurs viennent au MIDEST<br />

pour référencer de nouveaux sous-traitants.<br />

> 78% des visiteurs étrangers ne visitent pas<br />

d’autre salon en France.<br />

> 91% visitent MIDEST pour rencontrer<br />

des sous-traitants de haut niveau.<br />

* Source : enquête Sesa Marketing 2012<br />

Informations,<br />

formules d’exposition et tarifs<br />

sur www.midest.com<br />

info@midest.com<br />

Tél. : +33 (0)1 47 56 52 34<br />

Simultanément aux salons<br />

*M. Lieffroy est chargé de la stratégie marketing<br />

de l’offre chez Qualiac<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 57<br />

MIDEST2013-demie-105x297.indd 1 08/03/13 17:20


OUTILS<br />

Evènement<br />

Pour sa 30 ème édition, i-expo favorise l’interactivité<br />

Avec la nouvelle édition 2013, le salon congrès i-expo propose une approche différente des<br />

problématiques actuelles des entreprises et des organisations. Deux jours pour bousculer<br />

les idées reçues et appréhender les nouveaux leviers de performance associés au numérique.<br />

« Pour cette 30ème édition, explique<br />

Jean-Marie Hubert, Président de SPAT<br />

organisateur d’i-expo, nous voulons instaurer<br />

une plus grande interactivité avec<br />

les visiteurs, les intervenants, afin qu’ils<br />

puissent exposer leurs points de vue,<br />

leurs questions, leurs inquiétudes, et<br />

qu’ils repartent ensuite avec des idées,<br />

des informations, des solutions qu’ils<br />

vont pouvoir concrètement exploiter, et<br />

même rapidement mettre en place. En<br />

2013, venir à un salon doit permettre<br />

d’apporter un plus grand retour sur investissement,<br />

que ce soit pour un décideur<br />

comme pour un utilisateur en entreprise :<br />

c’est cette valeur ajoutée pragmatique<br />

que nous voulons leur apporter », ajoute<br />

M. Hubert.<br />

Community management, e-reputation,<br />

moteurs de recherche, réseau social<br />

d’entreprise… les tendances générées<br />

par le web 2.0 se multiplient, créant de<br />

nouveaux besoins et de nouvelles problématiques<br />

: des sujets qu’i-expo a<br />

choisi de décrypter à l’occasion de son<br />

édition anniversaire, avec de nombreux<br />

retours d’expériences.<br />

Du livre au web, la révolution du<br />

monde de l’information<br />

« Depuis 30 ans, i-expo assiste aux évolutions<br />

technologiques du monde de l’information<br />

: du livre au web, en passant<br />

par la télématique et le CD-ROM, pour<br />

arriver aujourd’hui à un monde quasiment<br />

sans limite, que ce soit au niveau<br />

de l’accès comme du partage ou de l’utilisation<br />

des informations », ,. « Inévitablement,<br />

face à un tel bouleversement des<br />

technologies comme des usages, apparaissent<br />

de nouvelles problématiques,<br />

que les entreprises et les organisations<br />

ne savent pas encore comment gérer<br />

ou appréhender. C’est là que nous pouvons<br />

les aider, en leur donnant des clés<br />

et des pistes pour mettre en place des<br />

solutions pérennes, mais aussi de nombreux<br />

retours d’expérience, sur lesquels<br />

ils pourront prendre appui et exemple ».<br />

Les grandes problématiques autour du<br />

Web 2.0 seront ainsi abordées, sous différents<br />

formats : conférences plénières,<br />

ateliers, tables rondes ou encore conférences<br />

d’application exposants.<br />

Du web 2.0 au web 3.0<br />

Autre nouveauté de cette édition anniversaire,<br />

l’association avec l’événement<br />

Time2Marketing, le salon du marketing<br />

3.0 dont les exposants et conférences<br />

apporteront une vision nouvelle sur les<br />

prochaines thématiques qui bousculent<br />

l’internet comme le web sémantique, l’inbound<br />

marketing, le Big data, les objets<br />

connectés, le Web3, le sem & soa et tous<br />

les vecteurs de relations forts au client.<br />

Les grandes thématiques<br />

• La e-reputation et la communication<br />

2.0 : en 2013, sa gestion ne se limite plus<br />

à l’optimisation des premiers résultats<br />

sur la page Google… Comment détecter<br />

ou anticiper un bad buzz, repérer un<br />

activiste, participer aux conversations,<br />

créer du contenu pour sa communauté…,<br />

cette conférence plénière, animée<br />

par des experts de l’e-reputation, dressera<br />

un panorama à 360° des techniques,<br />

outils et bonnes pratiques en la matière.<br />

Jeudi 13 juin 2013 – 10h/12h30<br />

Avec des intervenants de THALES, IP-<br />

SOS, SFR et PUBLICIS<br />

• Les réseaux sociaux d’entreprise :<br />

entre intranets sociaux et outils de collaboration,<br />

les réseaux sociaux d’entreprise<br />

peuvent constituer un moyen de<br />

développer la communication et la collaboration<br />

dans l’entreprise, à condition<br />

de parvenir à y impliquer chaque collaborateur.<br />

C’est notamment sur ce défi que reviendra<br />

cet atelier en donnant des pistes<br />

pour réussir l’implication et la collaboration<br />

des employés dans les différentes<br />

strates, en fonction des ses attentes et<br />

de ses objectifs.<br />

Jeudi 13 juin 2013 – 16h00/18h00<br />

Avec le retour d’expérience de DAS-<br />

SAULT SYSTEMS<br />

• Le community management : nouveau<br />

métier apparu avec le web 2.0, le<br />

community management requiert des<br />

connaissances et des compétences particulières.<br />

Certaines entreprises ont bien compris<br />

son importance, tant en matière de e-reputation<br />

que de relation client. Cet atelier<br />

donnera une méthodologie et des<br />

conseils concrets pour créer et animer<br />

sa communauté.<br />

Mercredi 12 juin – 16h00/18h00<br />

Avec le retour d’expérience du groupe<br />

RENAULT<br />

• Les alternatives à Google en matière de<br />

moteurs de recherche : si Google domine<br />

aujourd’hui ce marché, les résultats ne<br />

sont pas toujours pertinents – trop quantitatifs,<br />

personnalisés en fonction de critères<br />

géographiques…<br />

Cet atelier permettra de découvrir des<br />

alternatives au géant de l’internet et de<br />

sélectionner les bons outils en fonction<br />

de ses besoins.<br />

Mercredi 12 juin – 13h30/15h30<br />

Avec le retour d’expérience de PUBLI-<br />

CIS<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 58


DÉCHETS / RECYCLAGE / VALORISATION ÉNERGIE CONSEIL EAU CONSTRUCTION ET AMÉNAGEMENT URBAIN DURABLE AIR / BRUIT<br />

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190 exposants 1 congrès scientifiques<br />

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Environord renseignements et inscriptions : 03 20 79 94 62<br />

ASSOCIATION<br />

DES MAIRES<br />

DU NORD<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 59


18 ème édition<br />

PERFORMANCE<br />

& LOGICIELS<br />

REINVENTER<br />

ENTREPRISE<br />

1350 m² d’exposition • 80 exposants éditeurs • SSII experts industriels • 40 conférences<br />

Organisateur<br />

Jeudi 17 Octobre 2013<br />

Annecy-le-Vieux (74)<br />

www.expo-progiciels.com<br />

- 04 50 67 99 00 - Avril 2013<br />

Avec<br />

Evènement labellisé par<br />

Partenaire<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 60


OUTILS<br />

Biblio<br />

Le social,<br />

un risque évitable ?<br />

Désengagement massif des salariés,<br />

augmentation de l’absentéisme, mouvement<br />

de grève, vague de démissions,<br />

mise en accusation publique des pratiques<br />

de l’entreprise... Si le risque social<br />

est multiforme et peut être source<br />

de dégâts considérables, à la fois en<br />

termes de coûts et d’image, il n’est pas<br />

inéluctable. Il résulte bien souvent d’un<br />

faisceau de négligences et de dysfonctionnements<br />

pouvant faire l’objet de<br />

mesures préventives. Vice-président de<br />

l’Institut international de l’audit social,<br />

H. Landier montre de quelle manière<br />

repérer, évaluer et traiter les facteurs<br />

de risque social, et fournit pistes de réflexion<br />

et méthodes d’action pour permettre<br />

aux dirigeants de mieux anticiper<br />

et gérer ce risque dangereux pour la<br />

performance durable de l’entreprise.<br />

« Le Management du risque social,<br />

Eviter les tensions et le désengagement<br />

»,Hubert Landier, éditions Eyrolles,<br />

collection Ressources Humaines,<br />

nouvelle édition, 176 pages.<br />

Chez le même éditeur :<br />

« Comprendre les compétences individuelles<br />

et collectives, Agir et réussir<br />

avec compétences, Les réponses à 100<br />

questions », Guy Le Boterf 6ème édition<br />

mise à jour, éditions Eyrolles, collection<br />

Livres Outils / Ressources Humaines,<br />

288 pages<br />

Prendre en compte<br />

le mal être au travail<br />

Les symptômes du stress<br />

affectent un nombre<br />

croissant de salariés en<br />

Occident, et on constate<br />

une augmentation de l’absentéisme,<br />

du turnover,<br />

des tensions internes,<br />

dans les entreprises et<br />

les organisations, posant<br />

des questions qui renvoient à des<br />

dispositions légales et réglementaires.<br />

Mais ces dispositions, bien qu’obligatoires,<br />

demeurent souvent insuffisamment<br />

connues ou mises en œuvre. Cet<br />

ouvrage pratique et complet présente<br />

les différentes responsabilités de l’employeur<br />

sur l’identification des risques<br />

psychosociaux et sur les moyens de<br />

prévention existants. L’auteure questionne<br />

les leviers d’action et les outils de<br />

prévention dans l’objectif de prendre en<br />

compte le bien-être mental des salariés<br />

au travail.<br />

« Le Guide des risques psychosociaux<br />

en entreprise, Fiches pratiques, leviers<br />

d’action, dispositifs juridiques », Caroline<br />

Moyat-Ayçoberry, éditons Gereso,<br />

Les monnaies,<br />

quelle histoire !<br />

Cet ouvrage revisite les moments clés,<br />

les grandes avancées et les ruptures<br />

de l’histoire monétaire. On se souvient<br />

peut-être de Franklin Roosevelt,<br />

qui décida de dévaluer massivement<br />

le dollar en 1933, contre l’avis de tous<br />

ses conseillers, avec un plein succès.<br />

Sans doute aussi de la réussite inouïe<br />

du franc germinal de Napoléon. Mais<br />

que reste-t-il du grand Solon qui effaça<br />

la dette grecque et créa la première<br />

grande monnaie en 594 av. J.-C. ? Qui<br />

est donc Félix de Parieu, concepteur<br />

prémonitoire de l’ancêtre de l’euro,<br />

l’Union latine, au XIXè siècle ? A-t-on<br />

bien saisi les fulgurances de Jean de<br />

Médicis au XIVe siècle ou de John Law<br />

au XVIIIe ? Un voyage en 20 portraits<br />

historiques pour tenter d’éclairer notre<br />

actualité, guidé par Jacques Gravereau<br />

(fondateur et directeur de l’Institut HEC<br />

Eurasia) et Jacques Trauman, banquier<br />

d’affaires et historien de l’économie financière<br />

internationale.<br />

« Les alchimistes de la confiance,<br />

Une histoire des crises monétaires »,<br />

Jacques Gravereau et Jacques Trauman,<br />

éditions Eyrolles.<br />

Systèmes d’information :<br />

les prestataires en détails<br />

La crise a accéléré, dans le secteur des<br />

services informatiques, les processus<br />

de défaillances, de restructurations, de<br />

rachats et de fusion des sociétés. Elle<br />

accentue davantage les séparations<br />

entre SSII spécialisées ou généralistes,<br />

dans un environnement<br />

technologique<br />

qui évolue et converge<br />

chaque jour plus vite…<br />

Choisir son prestataire<br />

- ou son employeur -<br />

n’est pas une tâche<br />

aisée. C’est le sens du<br />

Guide des SSII, fruit<br />

du travail sans équivalent<br />

d’un auteur indépendant<br />

qui n’hésite pas à donner son<br />

opinion personnelle. Cette nouvelle édition,<br />

entièrement mise à jour et réécrite,<br />

présente dans le détail les 70 premières<br />

sociétés de services informatiques (soit<br />

90 % du CA de la profession). Pour chacune<br />

sont mentionnés les activités, les<br />

chiffres clés et des informations pratiques,<br />

avec une opinion indépendante<br />

et personnelle de l’auteur.<br />

« Le Guide des SSII », Pascal Caillerez,<br />

Editions du Management O1 Informatique,<br />

3ème édition, 432 pages. www.<br />

editionsdumanagement.com<br />

Développer utilement<br />

son potentiel<br />

Être heureux dans son job est un souhait<br />

général mais qui dépend des<br />

attentes des autres, de la reconnaissance<br />

que nous avons (ou pas), de<br />

l’environnement… Ce livre apporte,<br />

en 10 étapes, des solutions simples et<br />

efficaces pour faire évoluer ce qui peut<br />

l’être. Car contrairement à ce que l’on<br />

pense, il n’est pas forcément nécessaire<br />

de changer de travail pour trouver ou retrouver<br />

le bonheur. Psychologue expérimentée,<br />

Sophie Rowan est spécialisée<br />

dans le coaching et le développement<br />

de carrière.<br />

« Heureux dans son job, 10 étapes pour<br />

atteindre l’épanouissement professionnel<br />

», Sophie Rowan, éditions Zen Business,<br />

Leduc.s<br />

Partir d’un bon pied<br />

Démarrer une entreprise est un projet<br />

enthousiasmant. Mais gare aux nombreux<br />

pièges qui attendent les entrepreneurs<br />

imprudents. Grâce à des conseils<br />

concrets, ce livre aide les entrepreneurs<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 61


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PRODUCTION<br />

ET DES OPÉRATIONS<br />

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L’événement<br />

de référence<br />

en France<br />

Sous le Haut-Patronage du Ministère du Travail, d e l’Emploi, d e la Formation Professionnelle et du Dialogue Social<br />

Exposer Devenir partenaire Visiter<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 62


OUTILS<br />

à acquérir les habitudes mentales qui<br />

permettront de réussir et de faire la différence.<br />

Norm Brodsky a fondé la société<br />

de stockage d’archives CitiStorage et 7<br />

start-ups à succès. Bo Burlingham est<br />

journaliste pour le magazine Inc. dont il<br />

a été rédacteur en chef.<br />

« Les secrets des entrepreneurs qui<br />

réussissent, Relever tous les défis pour<br />

lancer et faire croître son entreprise »,<br />

Norm Brodsky et Bo Burlingham, préface<br />

de Stéphane Leduc, fondateur et<br />

directeur des éditions Leduc.s, éditions<br />

Zen Business, Leduc.s<br />

Réussir la démarche ISO<br />

26000 de responsabilité<br />

sociétale<br />

Une démarche de responsabilité sociétale<br />

suppose un rapport d’influence entre<br />

les parties prenantes de l’entreprise où<br />

l’influence de l’action des salariés sur<br />

les partenaires extérieurs déborde du<br />

champ traditionnel de leur poste. De «<br />

ressources humaines », ils prennent la<br />

qualité de « parties prenantes ». Par ce<br />

livre, les deux auteurs exposent comment<br />

le dirigeant se retrouve de facto<br />

à piloter des salariés dont la capacité à<br />

impacter l’environnement de l’entreprise<br />

se situe dans un cadre plus global. La<br />

norme ISO 26000 préconise pour cela<br />

un mode de management développant<br />

l’autonomie et la responsabilité de chacun<br />

sur un plan économique, social et<br />

environnemental. Le manager s’inscrit<br />

ainsi dans une posture qui ressemble<br />

plus à celle d’un chef d’orchestre selon<br />

une gestion intégrant les contraintes de<br />

la partition et les attentes du public. Une<br />

méthodologie et des pratiques éprouvées<br />

par des organisations afin d’initier<br />

une démarche ISO 26000.<br />

« Osez manager ISO 26000 », François<br />

Sibille, Elisabeth Provost- Vanhecke,<br />

éditions AFNOR<br />

Réconcilier les générations<br />

par le bénévolat<br />

Et si, au lieu d’opposer les générations,<br />

bloquer les « jeunes » et virer<br />

les vieux, on mettait en avant l’activité<br />

intergénérationnelle la plus prisée des<br />

plus jeunes et des plus vieux : le bénévolat.<br />

La France compte 13 millions de<br />

bénévoles et 1,2 millions d’associations<br />

loi 1901. Message stimulant pour tous<br />

les bénévoles, ce livre est également<br />

une véritable feuille<br />

de route documentée<br />

et argumentée pour<br />

permettre aux associations<br />

et collectivités<br />

territoriales de faire<br />

jouer leurs synergies<br />

pour combattre efficacement<br />

la désastreuse<br />

rupture intergénérationnelle.<br />

« Générations placard, générations<br />

espoir ? Associations, bénévolat, collectivités<br />

territoriales », Hervé Sérieyx<br />

et Dominique Thierry, éditions Maxima,<br />

190 pages<br />

Pour un management de<br />

nouvelle génération<br />

Cette remarquable<br />

enquête détaille les<br />

nouvelles aspirations<br />

des salariés et<br />

la façon dont les entreprises<br />

les plus novatrices<br />

y répondent<br />

concrètement, en faisant<br />

évoluer le mode<br />

de management, en inventant de nouvelles<br />

organisations du travail, en proposant<br />

de nouvelles manières du «vivre<br />

ensemble le travail”. La jeune génération<br />

refuse le travail routinier, conteste<br />

une autorité octroyée par le statut et non<br />

construite sur la compétence, elle veut<br />

trouver du sens dans le travail et le quotidien.<br />

« Des entreprises à la pointe », Michèle<br />

Millot et Jean-Pol Roulleau, éditions<br />

Maxima, 250 pages<br />

Comprendre le modèle<br />

chinois de management<br />

de l’économie<br />

Comment va se traduire pour le reste<br />

de la planète, l’ascension de la Chine<br />

au rang de première puissance économique<br />

mondiale ? Les mécanismes qui<br />

ont rendu possible cette révolution économique<br />

et politique gardent encore leur<br />

part de mystère. Le mariage entre les<br />

valeurs traditionnelles, les objectifs du<br />

Parti communiste et les lois de l’économie<br />

de marché est en train de produire<br />

un modèle inédit. Comment confucianisme<br />

et taoïsme participent-ils au style<br />

de management des patrons chinois et<br />

comment l’Empire du milieu va-t-il projeter<br />

ses ambitions sans freins dans la<br />

mondialisation… cet essai apporte un<br />

éclairage déterminant sur les coulisses<br />

de la nouvelle puissance chinoise.<br />

« Comment la Chine change le monde »,<br />

Charles-Édouard Bouée, préface de<br />

Jean-Louis Beffa, éditions Dialogues,<br />

collection Nouvelles Ouvertures, 224<br />

pages<br />

Pour aller à l’essentiel<br />

Grâce au partenariat avec CSP Formation,<br />

les éditions Dunod ont conçu<br />

des ouvrages dont les thématiques et<br />

le contenu répondent aux besoins des<br />

collaborateurs de l’entreprise : 96 pages<br />

pour maîtriser un sujet, de nombreuses<br />

notions faciles à mémoriser, des quiz<br />

pour faire le point, des exercices et des<br />

cas toujours concrets. Une nouvelle collection<br />

sous la direction d’Odile Marion<br />

d’ouvrages pratiques, synthétiques et<br />

pragmatiques sur des thématiques de<br />

vie au travail. Les quatre premiers titres :<br />

Les 5 clés pour cultiver son intelligence<br />

émotionnelle, Les<br />

5 clés pour piloter<br />

un prestataire, Les<br />

5 clés du management<br />

transversal,<br />

Les 5 clés pour parler<br />

Finance.<br />

Préserver l’employabilité<br />

L’ouvrage « Compétences durables et<br />

transférables » analyse la question des<br />

compétences professionnelles dans le<br />

temps - compétences durables- et dans<br />

l’espace - compétences transférableset<br />

de leur relation avec l’employabilité<br />

des individus tout au long de leur carrière.<br />

L’auteur enseigne la gestion des<br />

ressources humaines et la didactique de<br />

l’économie à HEC-École de Gestion de<br />

l’Université de Liège.<br />

« Compétences durables et transférables,<br />

Clés pour l’employabilité »,<br />

Jean-Marie Dujardin, préface de Michel<br />

Feutrie, éditions DeBoek, collection Manager<br />

RH,176 pages.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 63


Au sommaire<br />

du prochain numéro<br />

(programme non définitif susceptible de modification)<br />

Management de la performance<br />

Conseil et formation<br />

L’Annuaire 2013 <strong>Qualité</strong> <strong>Références</strong><br />

Les organismes de conseil et de formation<br />

Relation client et écoute du marché<br />

Le CRM aujourd’hui<br />

Performance métiers<br />

Secteur Santé<br />

Les grands enjeux du management de la qualité en centres de soins<br />

Gestion de la qualité<br />

Développement durable<br />

Mettre les personnels au cœur du dispositif<br />

Contrôle et audit<br />

Comment en faire des outils de management ?<br />

La boîte à outils<br />

Conseils, fiches pratiques<br />

Nouveautés des outils logiciels<br />

Pour aller plus loin plus vite<br />

<strong>Qualité</strong> <strong>Références</strong> est partenaire des événements de la profession Business<br />

e-commerce, Documation, EnviroRisk, ExpoProtection, Forum Dimo, iLearning Forum,<br />

Industrie Paris / Lyon, IP Convergences, Solutions RH, Preventica, Produrable,<br />

Salons Solutions, MesurExpo …<br />

Consulter le site de la qualité : www.qualityandco.com<br />

CONCEPTION ÉDITORIALE & RÉALISATION<br />

MRJ<br />

54, Boulevard Rodin<br />

92130 Issy les Moulineaux<br />

Tél. : 01 73 79 35 67<br />

Fax. : 01 34 29 61 02<br />

www.mrj-presse.fr<br />

(la rédaction n’est pas responssable des documents qui lui<br />

sont adressés, sauf demande express, ceux-ci ne sont pas<br />

retournés)<br />

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION<br />

Jérémie Roboh<br />

RÉDACTION<br />

Jean-François Romain<br />

(jf.romain@mrj-corp.fr)<br />

On participé à ce numéro :<br />

Henri Arhoul, Isabelle Barth, Florent Bavoux, Francis<br />

Bergeron, François Bonnet, Emmanuel Derrien, Florent<br />

Fouque, Laurent Goulvestre, Grégory Guihéneuf,<br />

Yannick Jouannin, Cindy Lefort, Jeremy Lipp, Grégory<br />

Pemptroad, François Précope, Jérémie Roboh, Mehrad<br />

Rushenas<br />

ÉDITION<br />

Maquette et couverture :<br />

RVJ-WEB (www.rvj-web.com)<br />

PUBLICITÉ<br />

MRJ - Tél. 01 73 79 35 67<br />

Sonia Cheniti - s.cheniti@mrj-corp.fr<br />

Répertoire des annonceurs<br />

BOC GROUP ............................31 QUALNET ......4ème de couverture<br />

BSI GROUP ................................2<br />

QUASAR SOLUTION ...............51<br />

DNV ..............2ème de couverture<br />

Salon ERP ................................14<br />

Environord ................................59<br />

FELIX INFORMATIQUE ..............5 Salon Progiciels ........................60<br />

G2Dev .......................................41 SGS ICS ...................................11<br />

I-Expo ........................................52 STREAM DESIGN ......................<br />

INTERTEK ..................................9 ......................3ème de couverture<br />

Lexitis ........................................54<br />

SYNOLOGY .............................13<br />

MINITAB ......................................7<br />

VDOC SOFTWARE ................33<br />

NOMIA ......................................39<br />

DIFFUSION ET ABONNEMENTS<br />

Prix du numéro : 20 euros<br />

Abonnement 4 numéros : 58 euros<br />

Étranger : 80 euros<br />

Règlement par chèque bancaire<br />

à l’ordre de MRJ<br />

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courriel : abonnement@qualite-references.com<br />

Tél. 01 73 79 35 67<br />

IMPRESSION<br />

Imprimerie de Champagne<br />

ZI les Franchises – 52200 Langres<br />

N° ISSN : 1293-2949<br />

Commission paritaire : 0414 T 78263<br />

Dépôt légal : à parution<br />

Trimestriel – <strong>n°59</strong><br />

Mai 2013<br />

Préventica .................................62<br />

W4 .............................................37<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 64


M-Files QMS - Solution pour la gestion<br />

de la <strong>Qualité</strong> au quotidien<br />

Avec M-Files QMS, tous les documents et toutes les données impliqués<br />

dans la Démarche <strong>Qualité</strong> sont gérés au sein d’un même et unique<br />

système, ce qui permet aux organisations de renforcer l’efficacité des<br />

processus et de la Démarche <strong>Qualité</strong>, de faciliter la conformité aux<br />

normes telles que FDA et ISO et de satisfaire aux exigences des Audits.<br />

M-Files QMS aide votre<br />

organisation à:<br />

Outils pratiques pour la gestion<br />

quotidienne de la <strong>Qualité</strong> :<br />

“Nous utilisons M-Files<br />

pour gérer tous nos<br />

documents spécifiques<br />

ISO ainsi que nos plans<br />

définitifs”<br />

-Henrik Lyder<br />

Directeur,<br />

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• Répondre aux exigences de<br />

certification <strong>Qualité</strong> (ISO 9000/9001,<br />

étiquetage CE, etc.).<br />

• Répondre aux exigences en matière de<br />

gestion documentaire pour garantir la<br />

conformité aux lois et réglementations.<br />

• Passer avec succès les audits<br />

périodiques de manière plus fiable et<br />

efficace.<br />

• Gérer toutes les informations relatives<br />

aux services ou produits soumis à des<br />

normes <strong>Qualité</strong> très strictes.<br />

• Réduire les risques financiers, de<br />

dépassement des délais, de sécurité ou<br />

d’atteinte à l’image.<br />

• Simple à déployer et à utiliser.<br />

Interface utilisateur Windows convivial<br />

et familier (Explorateur).<br />

• Maîtrise accrue de vos informations.<br />

Référentiel unique centralisé pour tous<br />

les documents et emails.<br />

• Base de données puissante. Combine<br />

efficacement les documents, les<br />

données et les processus.<br />

• Des fonctions robustes prêtes à<br />

l’emploi. Solutions complètes pour<br />

la gestion des documents relatifs<br />

au Système <strong>Qualité</strong>, des tâches, des<br />

processus, des responsabilités.<br />

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QUALITÉ RÉFÉRENCES MAI 2013 PAGE 65<br />

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