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Ravindra NANDA Technique segmentée Dwight DAMON Les ...

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Vendredi 9 novembre • Salle 342AB<br />

<strong>Ravindra</strong> <strong>NANDA</strong><br />

<strong>Technique</strong> <strong>segmentée</strong><br />

Biomechanic Strategies to Enhance Esthetics in Orthodontics<br />

1• Smile Dynamics and Correction of Midline Problems<br />

a. Smile Dynamics : University of Connecticut Normative Study<br />

b. Concept of Ideal vs. Average<br />

c. Differential Diagnosis of Midline Problems<br />

d. Differential Treatment Plan ….Options<br />

e. Developing a Mechanics Plan<br />

f. Mechanics to Avoid<br />

g. Application of Cantilevers, Intrusion Arches and Asymmetric Mechanics<br />

h. Case Reports<br />

2• Management of Occlusal Plane Problems<br />

a. Treatment of Canted Occlusal Planes<br />

b. Management of low anterior Occlusal plane<br />

Or high Gingival margins(Gummy smiles)<br />

c. Strategies to correct Multiple Occlusal Planes in Open Bite Patients<br />

d. Case Reports<br />

3• Non Extraction Strategies to Correct Class II Malocclusions<br />

a. A Critical Analysis of Various Treatment Modalities<br />

b. Pros and Cons of Molar Distalization <strong>Technique</strong>s<br />

c. Application of ‘Smart Wires’ and Moments and forces to Correct<br />

Class II Malocclusions<br />

d. Application of Cantilevers and Palatal Arches to Correct Subdivision<br />

ClassII Malocclusions<br />

e. Twin Force Bite Corrector Appliance-University of Connecticut<br />

Experience and Evidence Based Clinical studies<br />

4• Achieving Esthetic Objectives in Extraction Patients<br />

a. Efficient methods to close extraction spaces<br />

b. Biomechanics Considerations<br />

c. Cuspid retraction<br />

d. En masse retraction<br />

e. Case reports<br />

<strong>Dwight</strong> <strong>DAMON</strong><br />

<strong>Les</strong> Autoligaturants passifs<br />

Le Docteur Damon présentera un récapitulatif des dernières avancées du<br />

Système Damon et de ses effets positifs.<br />

Il partagera avec vous le résultat de ses recherches utilisant les dernières<br />

technologies d’imagerie, afin de démontrer l’incroyable réponse tissulaire et<br />

osseuse des patients traités avec le Système Damon.<br />

Le Docteur Damon exposera les plans de traitement les mieux adaptés pour<br />

optimiser tout le potentiel du Système Damon et vous permettre d’obtenir<br />

pour vos patients des résultats fiables de grande qualité.<br />

Vendredi 9 novembre • Salle Havane


Samedi 10 novembre • Salle Havane<br />

Michel DANGUY<br />

La stabilité en orthodontie : un enjeu multifactoriel<br />

La stabilité est par définition la tendance d’un système à demeurer dans son<br />

état d’équilibre ou de régime permanent.<br />

Cependant, l’orthodontie est-elle à même de modifier un équilibre dit pathologique<br />

vers un équilibre physiologique plus stable.<br />

Dans nos propos nous élimineront les anomalies d’origines basales majeures<br />

qui nécessiteraient un traitement chirurgical ainsi que les anomalies traumatiques<br />

et les grands syndromes.<br />

Nous focaliserons cet exposé sur des facteurs orthodontiques qui peuvent<br />

induire secondairement une non stabilité par manque d’équilibre au sein de<br />

l’architecture cranio-faciale.<br />

Dans une seconde partie nous aborderons les effets de l’évolution de l’individu<br />

liés à la croissance puis au vieillissement en relation avec les changements<br />

d’équilibre.<br />

Jean-Luc OUHIOUN<br />

Contention, récidive… et post-contention<br />

L’orthodontie ne pourra survivre que si elle parvient à résoudre le difficile<br />

problème de la post-contention et de la récidive (même s’il s’agit le plus<br />

souvent de rechute comme le préconise Jacques Talmant) qui accompagne<br />

cette période avec une fréquence importante selon les travaux de Little<br />

et de Riedel en 1988.<br />

L’origine des principales dysmorphies est essentiellement génétique ou environnementale.<br />

Il faut donc s’attacher à rechercher l’étiologie la plus précise du ou des problèmes<br />

que nous avons à traiter en tentant de la supprimer avant et pendant<br />

le traitement, puis de s’assurer de l’atteinte de cet objectif pendant la<br />

période de contention.<br />

Nous pouvons alors considérer la matrice fonctionnelle comme étant responsable<br />

de ce phénomène de récidive dans la majorité des cas. La stabilité<br />

du résultat se prépare par conséquent dès le début du traitement en<br />

cherchant à neutraliser ou à optimiser cette matrice fonctionnelle. Elle devra<br />

être considérée sous 4 aspects :<br />

• La ventilation-déglutition<br />

• La musculature<br />

• <strong>Les</strong> praxies<br />

• La posture<br />

Son contrôle devra être assuré pendant la phase de contention, ce qui nous<br />

permettra de définir la post-contention la plus appropriée en fonction des<br />

résultats obtenus.<br />

Gardons à l’esprit ce propos de Frankel : « Il est tout à fait possible d’obtenir<br />

un résultat morphologique tout en ayant un échec fonctionnel ». La gestion<br />

des problèmes de récidive est certainement à rechercher dans cette voie.<br />

André J. HORN<br />

Stabilité…<br />

La stabilité d’un traitement orthodontique implique un ensemble de facteurs<br />

indépendants ou dépendants du praticien, mais aussi indépendants ou dépendants<br />

du patient .<br />

La qualité du traitement d’une malocclusion dépend de la pathologie et<br />

de la difficulté initiale à traiter, de la « philosophie » du praticien et de ses<br />

techniques utilisées.<br />

Comment concilier l’inconciliable : une occlusion parfaitement corrigée, esthétique<br />

et stable, dans un environnement toujours en mouvement. Peut-on<br />

concevoir qu’au cours du vieillissement, seule l’occlusion dentaire corrigée<br />

orthodontiquement reste jeune et intacte ?<br />

L’occlusion idéale de fin de traitement n’est stable que sur une paire de<br />

moulage : seul le plâtre ne récidive pas. À partir d’une occlusion parfaite à<br />

la fin du traitement, cette occlusion va évoluer, s’adapter à l’environnement<br />

et vieillir avec le patient.<br />

Ne faut-il pas redéfinir le concept de stabilité, d’un point de vue physiologique<br />

évolutif ?<br />

Henri LABARRERE<br />

Stabilite et vieillissement - des traitements orthodontiques<br />

5 ans et plus après...<br />

Première partie:<br />

Pour minimiser la procédure de contention il est nécessaire de respecter des<br />

procédures bien définies et codifiées pour obtenir une stabilité de l’alignement<br />

dentaire après la fin du traitement.<br />

1• La supraclusion doit être réduite à 1mm<br />

2• les incisives maxillaires doivent être torquées à 24° par rapport à la ligne<br />

NA et correctement ingressées<br />

3• l’angle inter-incisif doit être compris entre 130° et 136°<br />

4• l’arcade mandibulaire doit être complètement nivelée sans expansion<br />

canine, sans ingression incisive en période de croissance, sans vestibuler<br />

les incisives<br />

5• les molaires et prémolaires doivent être redressées (90°/ plan occlusal) en<br />

les distalant lors de la préparation d’ancrage<br />

6• les arcades doivent être symétriques et présenter une intercuspidation to<br />

tale en relation centrée et sa stabilité sera vérifiée.<br />

7• le cas devra être stabilisé par une contention fixe de canine à canine<br />

jusqu’à la fin de la croissance<br />

Des finitions occlusales les plus précises possibles sont une nécessité pour<br />

assurer la stabilité du résultat dans le temps; elles seront détaillées cliniquement.<br />

Deuxième partie:<br />

Seront abordés et illustrés par des cas cliniques hors contention les problèmes<br />

de stabilité dans les cas de classe I, classe II, classe III.<br />

Samedi 10 novembre • Salle Havane


Samedi 10 novembre • Salle Havane<br />

Khuê NGUYEN KIM<br />

Christian JOLIVET<br />

Oclusion et Orthodontie<br />

Depuis la première arthrotomographie jusqu’à l’imagerie numérisée, le progrès<br />

des examens complémentaires a permis de comprendre la physiologie<br />

de l’articulation temporo-mandibulaire, de visualiser la pathologie discale,<br />

de préciser notre diagnostic. Parallèlement les études épidémiologiques ont<br />

contribué à la fois à mieux cerner l’étiologie des dysfonctionnements de<br />

l’appareil manducateur mais aussi à apprécier de façon objective l’efficacité<br />

de nos thérapeutiques. Si dans les années 80, nous pensions tout traiter<br />

par une occlusion dentaire voire dento-squelettique de Classe I, qu’en est-il<br />

actuellement ?<br />

Xavier PENIN<br />

Utilisation des chartes d’arcades basées sur la variabilité<br />

naturelle<br />

L’étude d’un grand nombre d’arcades dentaires d’époques différentes (du<br />

Moyen-age à aujourd’hui sans traitement) nous a permis de caractériser et<br />

de visualiser la diversité naturelle des formes d’arcades. Il est ainsi apparu<br />

que l’essentiel des différences entre toutes les arcades peut se résumer à<br />

d’une part à de l’asymétrie et d’autre part à un type de variation principal<br />

qui décrit l’essentiel des différences individuelles. Ces changements naturels<br />

de forme se font autour d’un point fixe situé entre canines et prémolaires. A<br />

partir de ces données expérimentales et avec l’aide de l’informatique on<br />

peut calculer en quelques clics de souris une forme d’arcade individuelle<br />

naturelle et symétrique pour chaque patient. Il suffit ensuite d’imprimer sur<br />

papier les formes optimales pour le maxillaire et la mandibule pour disposer<br />

de «patrons» très utile pour réaliser les arcs de traitement.<br />

Paul SAULUE<br />

Apport de l’orthodontiste dans les traitements des ADAM<br />

La prise en charge thérapeutique d’un patient porteur d’une dysfonction<br />

musculo-articulaire impose au praticien une réflexion sur la « démarche thérapeutique<br />

».<br />

Avant de proposer une indication thérapeutique, il est nécessaire de bien<br />

évaluer le bénéfice que va retirer le patient de notre intervention. L’entretien<br />

clinique, l’examen clinique proprement dit, et le pronostic qui en découle<br />

sont des éléments incontournables qui vont participer à la prise de décision<br />

thérapeutique (quand traiter, quand ne pas traiter, avec qui traiter, comment<br />

traiter ?) Après avoir réalisé cette démarche, le praticien peut poser<br />

cette question : quel protocole thérapeutique proposer ?<br />

Deux cas cliniques traités illustreront cette démarche dans le cas de dysfonction<br />

et de douleur musculaire ou articulaire.<br />

Danielle DEROZE<br />

Jean LACOUT<br />

Occlusion optimale après chirurgie : les avantages de<br />

l’élastopositionnement<br />

Le geste chirurgical harmonise la relation interarcade et de ce fait l’esthétique<br />

du patient .L’organisation de l’occlusion en post chirurgie doit être<br />

considérée comme un élément essentiel de réussite fonctionnelle pour<br />

la stabilité du résultat et le confort articulaire. L’élastopositionnement , en<br />

prenant en compte les composantes de fonctionnement de l’ensemble de<br />

l’appareil manducateur, permet d’optimiser les rapports interarcades et intraarcades<br />

et de raccourcir le temps des finitions post chirurgicales.<br />

Jean-Louis RAYMOND<br />

Marie SAIVE<br />

Cinématique et occlusion<br />

<strong>Les</strong> enregistrements sirognathographiques permettent d’étudier la cinématique<br />

mandibulaire lors des mouvements de latéralité ou pendant la mastication.<br />

<strong>Les</strong> enregistrements réalisés sur des patients présentant un même type<br />

de malocclusion, en l’occurrence une classe II division 1 subdivision, montrent<br />

une similitude et une reproductibilité de la cinématique mandibulaire<br />

susceptible de caractériser cette malocclusion.<br />

Cette constatation pourrait signifier, plus globalement, qu’il existe un rapport<br />

étroit entre l’organisation occlusale des arcades et la cinématique mandibulaire<br />

ou plus précisément avec la mastication.<br />

Cécile PADOVANI<br />

La rééducation maxillo- faciale dans les pathologies<br />

mandibulaires<br />

La kinésithérapie maxillo-faciale a sa place dans les traitements de l’occlusion<br />

car qui dit déséquilibre occlusal dit désiquilibre musculaire et articulaire.<br />

Le kinésithérapeute doit obtenir une détente musculaire, l’élimination des<br />

praxies pathogènes, l’élimination de la symptomatologie douloureuse afin de<br />

retrouver une bonne coordination des groupes musculaires et articulaires.<br />

massage, ultrasonothérapie, rééducation neuromusculaire active et activo<br />

passive sont ses outils.<br />

Dominique DEFFRENNES<br />

Robert GARCIA<br />

Correction chirurgicale d’une endognathie maxillaire<br />

dans le cadre d’un traitement en technique linguale<br />

La correction chirurgicale d’une endognathie du maxillaire est réalisée soit<br />

au cours de la chirurgie orthognathique c’est-à-dire lors de lors du traitement<br />

des décalages squelettiques soit au début du traitement orthodontique et<br />

chirurgical nécessitant le plus souvent une deuxième intervention pour le<br />

traitement de la dymorphose dento-maxillaire.<br />

La correction chirurgicale de l’endognathie maxillaire nécessite la pose d’un<br />

éventuel distracteur et une contention per et post-opératoire d’au moins 3<br />

mois. La mise en place de ces appareils engendrent des problèmes techniques<br />

lorsque l’appareil multibagues est en position linguale.<br />

<strong>Les</strong> orateurs se proposent de redéfinir les indications chirurgicales d’une disjonction<br />

du maxillaire et les différents moyens techniques à la disposition du<br />

praticien pour la distraction transversal du maxillaire et de sa contention.<br />

Samedi 10 novembre • Salle Havane


Samedi 10 novembre • Salle Bordeaux<br />

Alain DECKER<br />

Edgewise<br />

Jean-Pierre ORTIAL<br />

Edgewise<br />

<strong>Ravindra</strong> <strong>NANDA</strong><br />

<strong>Technique</strong> <strong>segmentée</strong><br />

Biomechanic Strategies to Enhance Esthetics in Orthodontics<br />

1• Smile Dynamics and Correction of Midline Problems<br />

a. Smile Dynamics : University of Connecticut Normative Study<br />

b. Concept of Ideal vs. Average<br />

c. Differential Diagnosis of Midline Problems<br />

d. Differential Treatment Plan ….Options<br />

e. Developing a Mechanics Plan<br />

f. Mechanics to Avoid<br />

g. Application of Cantilevers, Intrusion Arches and Asymmetric Mechanics<br />

h. Case Reports<br />

2• Management of Occlusal Plane Problems<br />

a. Treatment of Canted Occlusal Planes<br />

b. Management of low anterior Occlusal plane<br />

Or high Gingival margins(Gummy smiles)<br />

c. Strategies to correct Multiple Occlusal Planes in Open Bite Patients<br />

d. Case Reports<br />

3• Non Extraction Strategies to Correct Class II Malocclusions<br />

a. A Critical Analysis of Various Treatment Modalities<br />

b. Pros and Cons of Molar Distalization <strong>Technique</strong>s<br />

c. Application of ‘Smart Wires’ and Moments and forces to Correct<br />

Class II Malocclusions<br />

d. Application of Cantilevers and Palatal Arches to Correct Subdivision<br />

ClassII Malocclusions<br />

e. Twin Force Bite Corrector Appliance-University of Connecticut<br />

Experience and Evidence Based Clinical studies<br />

4• Achieving Esthetic Objectives in Extraction Patients<br />

a. Efficient methods to close extraction spaces<br />

b. Biomechanics Considerations<br />

c. Cuspid retraction<br />

d. En masse retraction<br />

e. Case reports<br />

Samedi 10 novembre • Salle Bordeaux


Samedi 10 novembre • Salle Bordeaux<br />

Claude LEMASSON<br />

Chiara BURAGLIO<br />

Skander ELLOUZE<br />

Arc droit<br />

L’auteur interviendra en étroite collaboration avec les Drs. Michele ANTONIO-<br />

LI et Chiara BURAGLIO (Milan, Italie) et le Dr Skander ELLOUZE (Tunis, Tunisie).<br />

Tous trois aborderont les différentes spécificités diagnostiques et thérapeutiques<br />

du « système Level Anchorage » mis au point par le Dr. Terrell L. ROOT<br />

en y ajoutant les diverses modifications qu’ils ont pu y ajouter au cours des<br />

25 ans d’utilisation.<br />

Ils appuieront leur présentation de cas cliniques traités par eux-mêmes ou<br />

par les membres titulaires de leurs sociétés orthodontiques.<br />

<strong>Dwight</strong> <strong>DAMON</strong><br />

<strong>Les</strong> Autoligaturants passifs<br />

Le Docteur Damon présentera un récapitulatif des dernières avancées du<br />

Système Damon et de ses effets positifs.<br />

Il partagera avec vous le résultat de ses recherches utilisant les dernières<br />

technologies d’imagerie, afin de démontrer l’incroyable réponse tissulaire et<br />

osseuse des patients traités avec le Système Damon.<br />

Le Docteur Damon exposera les plans de traitement les mieux adaptés pour<br />

optimiser tout le potentiel du Système Damon et vous permettre d’obtenir<br />

pour vos patients des résultats fiables de grande qualité.<br />

Anissa ZINELABIDINE<br />

Orthodontie et réflexions sur l’esthétique du visage.<br />

Anissa Zinelabidine, Ahmed Amine Chaâbane*, Abdellatif Boughzala**,<br />

Adel Ben Amor**<br />

La beauté du visage est une nécessité sociale qui joue un rôle dans la réussite<br />

de la vie<br />

professionnelle et privée.<br />

L’orthodontie est concernée en premier chef par cet aspect du fait que<br />

nous agissons sur la<br />

morphologie du profil esthétique.<br />

L’orthodontie appliquée au Nord-Africain doit obéir à des critères esthétiques<br />

spécifiques à notre région ; c’est ce que nous aborderons dans notre<br />

exposé.<br />

* Résident en ODF à la Faculté de Médecine Dentaire de Monastir<br />

** Professeur Hospitalo-Universitaire en ODF à la Faculté de Médecine Dentaire de Monastir<br />

Zaheira BENHABIB<br />

Etude des signes cliniques et radiologiques des Classes<br />

III squelettiques au sein de frateries et collatéraux.<br />

Le pronostic et la stabilité à long terme de la correction des classes III squelettiques,<br />

sont contemporains d’un dépistage précoce et d’une prise en<br />

charge adéquate, auprès d’une bonne adhésion thérapeutique. S’il est<br />

alors, assez aisé de reconnaître une dysmorphie de classe III face à une<br />

occlusion incisive inversée, il ne l’est pas toujours, lorsque l’occlusion incisive<br />

existe, et la classe III squelettique masquée par des compensations dentaires,<br />

et des rotations mandibulaires, alors que le déséquilibre de la biodynamique<br />

crânio faciale continu à évoluer, et par conséquent, les répercussions<br />

squelettiques et esthétiques, interpellent l’orthodontiste averti.<br />

L’analyse architecturale, de la biodynamique crânio faciale, nous sera encore<br />

une fois d’un grand secours dans notre approche diagnostique, estimant<br />

la gravité du déséquilibre crânio facial et son origine d’une part, et<br />

appréciant le pronostic et la difficulté thérapeutique d’autre part.<br />

Une étude épidémiologique, céphalométrique, et clinique de quelques frateries<br />

et collatéraux, affinera notre recherche.<br />

Maud SAMPEUR<br />

Caractéristiques des muscles masticateurs en tomodensitométrie<br />

et divergence squelettique.<br />

L’approche fonctionnelle de nos traitements impose une exploration plus<br />

approfondie des muscles masticateurs. Le développement de l’examen<br />

tomodensitométrique et les reconstructions en 3 D qu’il nous autorise permettent<br />

maintenant d’observer, de quantifier et d’analyser l’anatomie de<br />

ces groupes musculaires.<br />

Nous avons analysé les scanners cranio-faciaux de 45 patients ayant<br />

consulté en vue d’une chirurgie maxillofaciale et présentant donc des dysmorphoses<br />

antéropostérieures et/ou verticales.<br />

Le détourage des muscles masséter, ptérygoïdien médial, ptérygoïdien latéral<br />

et temporal sur les coupes scanners a permis d’étudier le volume, la<br />

surface de section et la largeur maximum de chaque muscle.<br />

Nous avons recherché les corrélations entre ces caractéristiques musculaires<br />

et la divergence : les patients hypodivergents présentent des mensurations<br />

musculaires significativement supérieures ce qui corrobore les résultats<br />

trouvés dans la littérature.<br />

La connaissance de ces caractéristiques musculaires pourra permettre le<br />

développement d’un modèle biomécanique construit à partir des leviers osseux<br />

et des chaines musculaires afin d’affiner nos objectifs thérapeutiques.<br />

Samedi 10 novembre • Salle 342AB<br />

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Samedi 10 novembre • Salle 342AB<br />

Roland BENOIT<br />

Jean-Michel LACROIX<br />

Forme d’arcade, génétique, scanner, clinique.<br />

Chaque individu possède une forme d’arcade et des anatomies dentaires<br />

maxillaires et mandibulaires qui lui est propre. En orthodontie, notre objectif<br />

thérapeutique est de reconstituer pour chacun de nos patients adultes des<br />

arcades esthétiques, certes, mais correspondant aux données génétiques,<br />

environnementales et fonctionnelles individuelles.<br />

Le scanner permet, avant traitement d’interpréter en partie, avec les<br />

concepts génétiques actuels, le schéma originel des arcades dentaires<br />

dans les bases squelettiques vers lequel tend l’objectif thérapeutique.<br />

Jean-Baptiste CHARRIER<br />

Farnaz BORHANI-BRYON<br />

Emmanuel RACY<br />

Marc STEVE<br />

Traitement orthodontique accéléré par corticotomies<br />

chirurgicales chez l’adulte.<br />

Jean-Baptiste Charrier (1, 3), Farnaz Borhani-Bryon (2), Marc Steve (3, 4).<br />

(1) Service de chirurgie de la Face et du Cou, Hôpital de Bicêtre, APHP, Université<br />

Paris XI<br />

(2) Pratique libérale, Sèvres<br />

(3) Laboratoire de chirurgie expérimentale du Centre Marie Lannelongue,<br />

Université Paris XI, Le Plessis Robinson<br />

(4) Service de chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital de la Pitié Salpetrière, APHP,<br />

Université Paris VI.<br />

La durée moyenne d’un traitement orthodontique conventionnel chez<br />

l’adulte est comprise entre 18 et 24 mois et peut être un frein à la motivation<br />

des patients pour qui le traitement multibague peut être considéré comme<br />

délétère à l’insertion socio-professionnelle.<br />

Plusieurs techniques ont été proposées afin de tenter de diminuer la durée<br />

d’un traitement. La technique chirurgicale de corticotomies alvéolaires a<br />

fait l’objet de travaux cliniques et expérimentaux. Cependant, les corticotomies<br />

ont toujours été réalisées de façon segmentaire, sur une dent ou un<br />

groupe de dents mais jamais de molaire à molaire sur une même mâchoire.<br />

Nous nous sommes intéressés à cette technique, tant d’un point de vue de<br />

son efficacité et de sa tolérance chez l’animal que pour les applications<br />

cliniques qui peuvent en découler chez l’homme.<br />

Nous présentons 3 cas de patients adultes relevant d’un traitement orthodontique<br />

et chirugical qui ont bénéficié de corticotomies vestibulaires et palatines,<br />

interdentaires et sus apexiennes, réalisées de façon concomitante<br />

à l’ensemble du maxillaire et la mandibule. Afin d’utiliser de forces légères,<br />

des brakets autoligaturants ont été utilisés chez tous nos patients. La durée<br />

globale du traitement a été divisée par deux par rapport à un traitement<br />

conventionnel avec une tolérance excellente.<br />

<strong>Les</strong> avantages et les inconvénients des corticotomies sont discutés à la lumière<br />

de nos résultats cliniques et expérimentaux.<br />

Elie KHOURY<br />

Maher ABBOUD<br />

Joseph BOU-SERHAL<br />

L’effet du fluor sur les brackets en titane diminue-t-il<br />

avec le rinçage ? Étude expérimentale in vitro.<br />

Elie KHOURY, DCD, DESO.<br />

Maher ABBOUD, Dr. Ing. Chimie<br />

Joseph BOU SERHAL, DCD, D. Orth., DUOLG<br />

Beyrouth – LIBAN.<br />

Le fluor, utilisé en bouche pour la prévention des caries, attaque les attaches<br />

en titane causant leur corrosion. Le but de cette recherche est de<br />

déterminer quantitativement et in vitro si l’effet d’un bon rinçage du fluor<br />

résiduel, après application de gel fluoré, diminue le risque de corrosion de<br />

ces attaches.<br />

100 attaches sont divisés en 5 groupes de 20 chacun: Le premier servira de<br />

contrôle; le deuxième a été traité par une application fluorée durant 4 minutes,<br />

suivi d’un rinçage immédiat; le troisième par une application fluorée<br />

durant 4 minutes, sans rinçage; le quatrième par une application fluorée<br />

acidifiée durant 4 minutes, sans rinçage; le cinquième groupe a été traité<br />

par une application fluorée durant 1 minute, sans rinçage. <strong>Les</strong> cinq groupes<br />

sont ensuite placés, avec un bol rempli d’eau du robinet, dans une enceinte<br />

hermétiquement fermée et thermostatée à 37&#730;C durant 30 minutes,<br />

ensuite rincés puis asséchés au silicagel durant 20 heures. Une pesée a été<br />

faite pour toutes les attaches au début, puis à la fin de l’expérience, pour<br />

détecter le poids du titane éliminé par corrosion, et l’état de surface a été<br />

étudié au microscope électronique à balayage.<br />

Nedra KHEDHER<br />

Samir TOBJI<br />

Mondher ZIDI<br />

Salah MEZLINI<br />

Etude expérimentale et numérique du comportement<br />

de l’interface bracket/dent.<br />

Nedra KHEDHER MEKKI, Samir TOBJI, Mondher ZIDI. Salah MEZLINI<br />

L’objectif de ce travail est l’étude de l’interface bracket- dent.<br />

Pour ce faire nous avons réalisé des essais de traction et de cisaillement, à<br />

différentes vitesses (5,10, et 15 mm/mn), pour trois types de colles à savoir le<br />

Rely-a-Bond, le Light Bond et le PQ1et cela afin de montrer l’évolution de la<br />

contrainte maximale selon la nature de la colle.<br />

<strong>Les</strong> résultats obtenus sont ensuite validés par une simulation numérique afin<br />

de comprendre le comportement des assemblages collés à l’issue des essais<br />

de traction et de cisaillement et de caractériser l’interface bracketdent.<br />

Des observations à la Microscopie Electronique à Balayage sont enfin réalisées<br />

pour mieux comprendre ce qui se passe à l’interface bracket-dent et<br />

montrer l’aspect des surfaces dentaires après la rupture de l’assemblage<br />

collé.<br />

Samedi 10 novembre • Salle 342AB


Samedi 10 novembre • Salle 342AB<br />

Valentin LESNE<br />

Malformationx cranio- faciales sévères - Approche génétique,<br />

clinique et philosophique<br />

Présentation du thème<br />

Auteurs : V. LESNE, C. LESNE, B. MAURAND, B. RAPHAEL<br />

La technique orthodontique dans les traitements des fentes labio-palatines<br />

n’est pas différente de celle des traitements classiques. <strong>Les</strong> difficultés résident<br />

dans le choix des orientations et des périodes de traitements, c’est à<br />

dire à quel moment traiter. La décision d’une interception en denture temporaire,<br />

ou la durée d’un traitement multibagues impliquent forcément des<br />

compromis. La gestion des agénésies, avec la diversité des situations, exige<br />

une réflexion pour le choix de la reconstitution prothétique, ou la fermeture<br />

des espaces. <strong>Les</strong> compromis prennent également une importance capitale<br />

dans la décision d’une chirurgie maxillaire. N’a-t-on pas tendance a juger<br />

la qualité de la chirurgie primaire au petit nombre d’ostéotomies alors que<br />

dans le même temps, les indications augmentent considérablement chez les<br />

sujets non porteurs de fente. L’essentiel, en fait, reste à trouver un compromis<br />

entre les propres convictions du praticien et les désirs du patient.<br />

Philippe VIOSSAT<br />

Echographie foetale et malformations crânio-faciales.<br />

<strong>Les</strong> trois examens échographiques systématiquement proposés durant la<br />

grossesse permettent dès le premier trimestre de détecter un certain nombre<br />

de malformations crânio-faciales. Cependant ce mode de diagnostic<br />

n’est pas infaillible et les images ne parlent pas d’elles-mêmes : on soulignera<br />

l’importance de l’aspect dynamique de l’examen, seul à même de diminuer<br />

la part subjective menant à des faux-positifs comme à des faux-négatifs.<br />

L’intérêt de l’imagerie tridimensionnelle dans ce contexte sera également<br />

abordé en conclusion.<br />

Pierre-Simon JOUK<br />

Génétique et anomalies du développement crânio-facial<br />

La plupart des malformations et dysmorphies crâniofaciales surviennent<br />

dans des familles ou aucun facteur de risque n’avaient préalablement été<br />

identifiés. La plupart de ces anomalies du développement embryonnaires<br />

sont d’origine multifactorielle impliquant la combinaison de facteurs de risque<br />

génétique, environnementaux et liés au simple hasard. La probabilité<br />

de combinaison de ces mêmes facteurs de risque chez un apparenté est en<br />

général faible ainsi donc que le risque de récurrence familial. Beaucoup plus<br />

rarement, des malformations isolées ou s’intégrant dans un ensemble syndromique<br />

présent un déterminisme génétique fort et le risque de récurrence<br />

est celui donné par les classiques règles de transmission mendélienne des<br />

affections monogéniques.Ces 20 dernières années ont été marquées par<br />

des efforts scientifiques assidus pour pouvoir identifier les gènes impliqués. Et<br />

la remarquable efficacité du réductionnisme de la science moderne a pu<br />

se manifester. La mise en évidence des corrélations phénotypes-génotypes<br />

qui sont à la base des études de localisation et d’identification des gènes<br />

en causes nécessitait que chaque malformation, chaque syndrome soit réduit<br />

au plus petit dénominateur commun à chacun des enfants concernés.<br />

Maintenant que ce travail est bien avancé, il faut prendre un peu de recul.<br />

<strong>Les</strong> praticiens impliqués dans la prise en charge de ces enfants ne doivent<br />

pas persévérer abusivementdans l’attitude adoptés par leurs collègues<br />

scientifiques. Pour une même affection caractérisée, pour un même gène<br />

identifié, la règle est la variabilité des manifestations d’un individu à un autre.<br />

Aussi, il ne faut pas surévaluer la valeur prédictive des résultats des investigations<br />

génétiques, celle-ci reste en général très limitée. Actuellement, dans le<br />

domaine de la prise en charge des anomalies du développement craniofacial,<br />

la place de la génétique reste très modeste.<br />

Bernard RAPHAËL<br />

<strong>Les</strong> malformations cranio-faciales graves chez l’enfant<br />

à naître : mécanismes, classification, possibilités thérapeutiques.<br />

<strong>Les</strong> malformations cranio-faciales graves chez l’enfant à naître : mécanismes,<br />

classification, possibilités thérapeutiques.<br />

Bernard RAPHAËL (Grenoble)<br />

L’acquisition de la forme cranio-faciale est sous la dépendance de mécanismes<br />

biodynamiques complexes, cellulaires, tissulaires, puis organiques<br />

qui se succèdent et s’intriquent dans le temps et dans l’espace. Leur complexité<br />

les rend extrêmement vulnérables à un agent malformatif dont la<br />

précocité d’action est toujours synonyme de gravité.<br />

Cette approche morphogénétique des altérations de la croissance craniofaciale,<br />

permet :<br />

• d’identifier la malformation au sein d’une classification<br />

• d’en évaluer le pronostic<br />

• d’établir un protocole thérapeutique.<br />

Sarah CARVALLO<br />

Former, informer, réformer, transformer. <strong>Les</strong> représentations<br />

de l’enfant à naître.<br />

La forme normale ou anormale d’un fœtus semble devenue un « fait prouvé<br />

scientifiquement » à partir duquel les parents, en lien avec le médecin,<br />

peuvent décider de conserver ou non l’enfant à naître, éventuellement de<br />

le transformer in utero ou dès la naissance. Cette évolution vers la facticité<br />

s’explique selon des paramètres différents : les techniques bio-médicales ;<br />

l’évolution de la famille, et, en particulier, du statut de l’enfant ; les choix de<br />

société concernant l’insertion des personnes handicapées.<br />

Il apparaît ainsi que l’idée de forme normale ou anormale renvoie simultanément<br />

à des enjeux scientifiques et sociaux. Notre conception de la normalité<br />

relève par conséquent de deux niveaux d’analyse. Premièrement,<br />

comment les sciences exactes déterminent des critères du normal et de<br />

l’anormal ? Deuxièmement, comment les individus et les groupes sociaux<br />

utilisent ces critères pour décider du sort des enfants normaux ou anormaux ?<br />

Or les sciences humaines et sociales aident précisément à comprendre ce<br />

que nous faisons quand nous utilisons nos représentations scientifiques, techniques<br />

ou statistiques de la forme normale ou anormale d’un être humain,<br />

pour justifier nos décisions et pratiques. Ces deux dimensions d’un même<br />

problème s’articulent donc étroitement l’une avec l’autre.<br />

La conférence critique la soi-disant facticité de la normalité pour comprendre<br />

comment les catégories médicales de la normalité et de l’anormalité<br />

fonctionnent dans notre société<br />

Samedi 10 novembre • Salle 342AB


Samedi 10 novembre • Salle 351<br />

Isabelle JAMES PANGAUD<br />

Le traitement des Fentes labio-maxillo-palatines/Protocole<br />

chirurgical et orthodontique d’une équipe Lyonnaise<br />

Jean-Jacques AKNIN<br />

Julien GODENECHE<br />

Le traitement des Fentes labio-maxillo- palatines/Protocole<br />

chirurgical et orthodontique d’une équipe Lyonnaise<br />

<strong>Les</strong> séquences de traitement orthodontique dans la thérapeutique des fentes<br />

palatines selon l’Ecole Lyonnaise.<br />

Jean-Jacques AKNIN, Julien GODENECHE<br />

<strong>Les</strong> étapes de traitement orthodontique sont directement corrélées aux<br />

phases chirurgicales.<br />

L’idée directrice est de rétablir au plus tôt l’équilibre occlusal et fonctionnel<br />

afin de favoriser une croissance harmonieuse.<br />

Ainsi le traitement peut commencer en denture temporaire.<br />

Le traitement en denture mixte est bien souvent effectué en deux phases<br />

selon l’importance de la fente, selon les stades d’éruption dentaire, les agénésies<br />

dentaires ou selon la présence de dents surnuméraires.<br />

La greffe osseuse implique aussi une préparation orthodontique pré-chirurgicale,<br />

appareil en place.<br />

Le moment de la greffe osseuse souvent prescrit vers l’âge de 12 ans est parfois<br />

avancé si l’on peut favoriser l’éruption de la canine dans le greffon.<br />

Selon chaque situation anatomique, un protocole thérapeutique inter-disciplinaire<br />

est établi. Ce protocole peut varie selon le volume des fragments<br />

osseux en présence, l’encombrement dentaire, les difficultés éruptives et la<br />

coopération de l’enfant.<br />

L’orthodontie de l’adolescent devient une orthodontie plus conventionnelle<br />

en attendant l’implant de remplacement de l’incisive latérale bien souvent<br />

absente ou dystrophique.<br />

Chez certains sujets présentant une fente bilatérale avec syndrome de classe<br />

III squelettique, l’orthodontie doit se poursuivre au-delà de l’adolesence<br />

en vue d’une phase de chirurgie orthognathique.<br />

Jacques MERCIER<br />

De la chirurgie primaire au traitement des séquelles<br />

des fentes labio-palatines<br />

De la qualité de la chirurgie primaire, de la rééducation orthophonique et<br />

de la prise en charge orthodontique des fentes labio-maxillo-palatines dépend<br />

l’évolution des fonctions oro-faciales et de l’équilibre dento-squelettique<br />

du patient.<br />

Des facteurs intrinsèques (par exemple syndromiques) ou extrinsèques (familiaux<br />

ou médicaux) peuvent obérer cette évolution et nécessiter une<br />

chirurgie secondaire confirmant l’intérêt d’une surveillance pluridisciplinaire<br />

sur le long terme jusqu’à la fin de la croissance.<br />

L’absence de prise en compte de l’importance fonctionnelle du traitement<br />

entraîne des séquelles tardives d’origine iatrogène dont le traitement est<br />

souvent difficile, contraignant pour le patient et dont la qualité du résultat<br />

dépend des traitements antérieurs.<br />

Claire DENON<br />

<strong>Les</strong> critères de finitions de fin de traitement selon le<br />

Board Américain<br />

Tout orthodontiste se fixe l’objectif en fin de traitement d’aboutir à des finitions<br />

les plus idéales possibles en vue d’atteindre ou de tendre vers l’excellence<br />

professionnelle.<br />

La mission du Board est d’établir et de maintenir le plus haut niveau d’exercice<br />

en orthodontie.<br />

Pour accomplir cette mission le Board :<br />

1• évalue les connaissances et les compétences cliniques d’orthodontistes<br />

diplomés<br />

2• ré-évalue les compétences cliniques d’un diplomé en exercice en le<br />

recertifiant<br />

3• contribue au développement de la qualité de l’exercice des diplomés<br />

4• contribue à certifier la compétence à travers le monde.<br />

Au Board Américain,une règlette est utilisée pour effectuer des mesures sur<br />

les moulages et la ragiographie panoramique de fin de traitement pour<br />

évaluer les critères de finitions.<br />

Ces critères ,au nombre de 8, sont :<br />

l’alignement,l’inclinaison vestibulo-linguale,les contacts occlusaux,les axes<br />

radiculaires,les crêtes marginales,le surplomb,les relations inter-arcades,les<br />

contacts occlusaux.<br />

Certaines études montrent que l’aptitude et la compétence des praticiens<br />

en activité (médecin) baisse en général avec les années et les orthodontistes<br />

ne sont pas exclus de cette tendance.<br />

La qualité des traitements est souvent non évaluée tout au long de la carrière<br />

du praticien,une question reste à l’esprit, l’optimisation des soins délivrés<br />

aux patients.<br />

Le principal objectif du Board a été et est toujours d’atteindre le plus haut<br />

niveau d’excellence dans l’exercice de l’orthodontie par la certification.<br />

Malgré les efforts du Board durant les 75 dernières années,peu d’orthodontistes<br />

s’engagent à présenter le Board qui serait une touche finale à leur<br />

formation et à maintenir cette cerification,en représentant des examens<br />

périodiques.<br />

La finalité est d’encourager les orthodontistes à présenter le Board et à les<br />

motiver à rester certifiés.<br />

Samedi 10 novembre • Salle 3 51


Samedi 10 novembre • Salle 351<br />

Emmanuelle DESFORGES<br />

Rémy MATHIS<br />

Astrid WILK<br />

Beatrix ZAGALA-BOUQUILLON<br />

L’impact psychologique des traitements chirurgico-<br />

orthodontiques<br />

Jérôme HEKIMIAN<br />

Rôle des extractions de prémolaires dans l’évolution de la<br />

troisième molaire mandibulaire<br />

Auteur : Dr Jérôme HEKIMIAN<br />

Co-auteur : Dr Jean-Jacques AKNIN<br />

Parmi les nombreux facteurs entrant en jeu pour permettre la mise en place<br />

de la troisième molaire mandibulaire sur l’arcade, l’influence des extractions<br />

de prémolaires est depuis longtemps source de polémiques. Cette question<br />

est essentielle afin d’évaluer le risque que les extractions de prémolaires<br />

soient suivies, en fin de traitement, par la germectomie des dents de<br />

sagesse, aboutissant ainsi à l’avulsion de 8 dents saines.<br />

Tout d’abord, nous rappellerons les différents moyens d’estimation de l’encombrement<br />

postérieur, qu’ils soient utilisables à partir d’une téléradiographie<br />

de profil (TWEED, RICKETTS) ou d’une radiographie panoramique<br />

(OLIVE, GANSS, VENTA, COUDERT).<br />

Puis, nous nous intéresserons aux conclusions des diverses parutions scientifiques<br />

concernant l’influence des extractions de prémolaires sur l’encombrement<br />

postérieur.<br />

Enfin, nous analyserons les résultats de notre étude clinique portant sur 60<br />

sujets (30 traités sans extractions, 30 traités avec extractions de 35-45). Ces<br />

patients sont tous normodivergents et présentent une malocclusion de type<br />

Classe II division 1. Nous avons comparé les téléradiographies réalisées<br />

avant traitement et après contention selon l’analyse de Pancherz. Ainsi le<br />

taux d’évolution des troisièmes molaires mandibulaires passe de 10% dans<br />

les cas sans extractions à 50% dans ceux avec. Des différences sont également<br />

mises à jour au niveau du déplacement de la première molaire (dérive<br />

mésiale supérieure de 3,5mm en moyenne en cas d’extractions) et de la<br />

réduction de la longueur d’arcade (diminution supplémentaire de 6,5mm<br />

en moyenne).<br />

Masrour MAKAREMI<br />

Influence de la mastication sur la maturation dentaire<br />

Si de nombreuses études mettent en relation l’activité masticatrice et la<br />

croissance du massif maxillo-facial, peu d’études établissent un lien entre<br />

mastication et maturation dentaire .<br />

Pourtant de récentes découvertes sur le rôle de certains facteurs de croissance<br />

tel (IGF 1) sensible aux contraintes mécaniques et intervenant dans le<br />

processus de maturation dentaire laissent entrevoir une possible influence<br />

de l’activité masticatrice en denture déciduale et mixte sur la maturation<br />

des dents permanentes.<br />

Nôtre protocole expérimental a consisté à étudier et comparer à partir des<br />

techniques histologiques le degré de maturation dentaire d’un point de<br />

vue quantitatif et qualitatif. Au sein de deux populations de cochons nains<br />

l’une ayant été nourrie par une alimentation molle la seconde par une alimentation<br />

dure.<br />

Laurent MORRA<br />

Etude comparative entre des traitements interceptifs<br />

de Classe II division 1 par Force Extra Buccale et par<br />

Distal Active Concept : les FEB sont-elles encore justifiées<br />

dans le traitement précoce des Classes II<br />

Etude comparative entre des traitements interceptifs de Classe II division<br />

1 par Force Extra Buccale et par Distal Active Concept : les FEB sont<br />

elles encore justifiées dans le traitement précoce des Classes II? Résumé :<br />

La prise en charge des classes II division 1 dès le stade de denture mixte<br />

présente de nombreux avantages, comme le rétablissement d’une croissance<br />

équilibrée et harmonieuse. L’objectif de cette étude est d’évaluer<br />

les effets dento-alvéolaires et squelettiques, à court et à moyen terme, de<br />

la thérapeutique de Force Extra Buccale appliquée aux premières molaires<br />

supérieures associée à une mécanique de Classe II (n=37) et de comparer<br />

nos résultats à un échantillon traité par DAC précoce (n=100). <strong>Les</strong> valeurs<br />

céphalométriques, issues de l’analyse de PANCHERZ, sont analysées<br />

à t1 (avant traitement précoce), à t1’ (après traitement précoce) et à t2<br />

(avant traitement muti-attaches en denture adolescente). Des tests t de<br />

Student sont effectués pour comparer les groupes à t1, t1’ et t2. <strong>Les</strong> résultats<br />

obtenus mettent en évidence des effets thérapeutiques similaires des thérapeutiques<br />

FEB et DAC précoces. Ils confirment l’effet orthopédique des<br />

thérapeutiques FEB et DAC tout en soulignant une réponse mandibulaire<br />

plus efficace en DAC précoce (taux de croissance de 11%) par rapport aux<br />

FEB (taux de croissance de 9 %). Cette étude souligne aussi l’importance<br />

de la participation squelettique dans la correction du surplomb incisif et de<br />

la classe II molaire. L’emploi des FEB est-il encore justifié actuellement? <strong>Les</strong><br />

techniques intra-orales de distalisation molaire comme le DAC seraient-elles<br />

une alternative séduisante aux forces extra-buccales ? Elles représentent<br />

une solution plus esthétique et plus confortable pour nos patients?<br />

Samedi 10 novembre • Salle 3 51


Samedi 10 novembre • Salle 351<br />

Mélanie PERRET<br />

Traitements précoces en classe III : le multi-attache<br />

interceptif est-il aussi performant<br />

Auteurs : Perret M, Aknin JJ, Gebeile-Chauty S.<br />

Le traitement interceptif classique de classe III est le masque de Delaire.<br />

Cependant, un certain nombre de praticiens effectue un traitement interceptif<br />

en denture mixte par multi-attache avec des élastiques de classe III.<br />

Le but de cette étude rétrospective multicentrique est de comparer à court<br />

terme et à long terme, les effets squelettiques, alvéolaires et dentaires, ainsi<br />

que les indications de chirurgie orthognathique qui peuvent être posées<br />

après un traitement interceptif des anomalies de classe III par masque de<br />

Delaire ou par multi-attache en denture mixte.<br />

L’échantillon comprend 69 enfants (38 filles, 31 garçons) présentant, en<br />

denture mixte, une malocclusion de classe III. Ces patients sont séparés en<br />

2 groupes selon le traitement interceptif mis en place : le groupe masque<br />

de Delaire D comprend 31 enfants (13 garçons, 18 filles et le groupe multiattache<br />

M comprend 38 enfants (18 garçons, 20 filles).<br />

3 clichés céphalométriques de profil ont été utilisés : au temps initial (T0 : 9<br />

ans 2 mois), après la phase active d’interception (T1), et après la surveillance<br />

vers l’âge civil de 15 ans (T2). Ils ont été exploités avec la technique de<br />

superposition de Pancherz. les mesures effectuées sont : le surplomb incisif,<br />

la relation molaire, le décalage alvéolaire, le décalage squelettique, la divergence<br />

faciale. De plus, l’indication d’une éventuelle chirurgie orthognathique<br />

est notée. Le test t de Student et le test du Khi-deux sont effectués.<br />

A T0, il n’y a pas de différence entre les groupes.<br />

<strong>Les</strong> résultats à court terme et à long terme sont étudiés pour chacun des<br />

deux groupes.<br />

Ainsi, le masque facial de Delaire ne serait pas plus performant que le traitement<br />

interceptif par multi-attache en denture mixte, dans la correction<br />

précoce des anomalies de classe III.<br />

Bastien LESNE<br />

Distraction Symphysaire et Orthodontie<br />

Distraction Symphysaire et Orthodontie Résumé de la communication : La<br />

technique d’ostéo-distraction est utilisée couramment en chirurgie pour corriger<br />

certaines affections (traumatismes ou infections) de la face, ou la rétrognathie<br />

mandibulaire. Aujourd’hui, son indication peut-être étendue à la<br />

correction d’anomalies du sens transversal. Face à un encombrement dentaire,<br />

l’orthodontiste dispose de plusieurs options thérapeutiques ; on peut<br />

citer le stripping, les extractions dentaires ou la vestibulo-version incisive. Si<br />

l’expansion maxillaire est fréquemment utilisée, l’expansion transversale<br />

mandibulaire par des moyens orthodontiques est à proscrire car inefficace<br />

et récidivante. L’utilisation d’un dispositif de distraction au niveau de la<br />

symphyse permet de lever cet interdit. Le protocole d’une ostéo-distraction<br />

symphysaire est le suivant : une préparation orthodontique pré-chirurgicale,<br />

une chirurgie (ostéotomie symphysaire et pose du distracteur), une période<br />

de latence (5 à 7 jours), puis une période de distraction proprement dite (le<br />

plus souvent 1 mm/j en 2 activations) suivie d’une période de consolidation<br />

(3 mois) pendant laquelle le traitement orthodontique peut être repris.<br />

L’expansion basale et alvéolaire permet ainsi une correction de l’encombrement<br />

dentaire. Cette technique apparaît comme polyvalente, peu invasive<br />

et stable dans le temps. Ses indications majeures sont l’hyposymphysie,<br />

l’encombrement incisif, la récidive de traitements orthodontiques et certains<br />

grands syndromes. Cette méthode peut aussi être proposée pour répondre<br />

à des préoccupations esthétiques ou comme alternative aux traitements<br />

classiques de l’encombrement dentaire.<br />

Sabouni WADDAH<br />

Respiration et aerophonoscope<br />

Le rôle de la respiration nasale dans le développement du squelette facial<br />

a déjà été démontré par de nombreux travaux en France et à l’étranger.<br />

L’étiopathogénie des différentes anomalies crânio-faciales en relation ou<br />

consécutives à des problèmes respiratoires n’a pas été vraiment clarifiée.<br />

L’aérophonoscope constitue un outil simple permettant d’évaluer de manière<br />

précise et reproductible les troubles respiratoires hauts et leur rééducation.<br />

L’étude a porté sur 105 cas et permis d’analyser les corrélations entre les<br />

différents signes cliniques et radiologiques des respirateurs dits « buccaux ».<br />

Samedi 10 novembre • Salle 3 51<br />

0


Samedi 10 novembre • Salle 352AB<br />

Anissa KADRINE-HAMMOUMI<br />

Traitements orthodontiques de l’adulte et contention<br />

définitive<br />

Dans notre pratique quotidienne nous remarquons que le nombre de patients<br />

adultes est en croissance constante.<br />

<strong>Les</strong> moyens thérapeutiques se sont développés, les appareils orthodontiques<br />

sont de plus en plus discrets (B.ceramiques.T. linguale.) ceci encourage les<br />

adultes a entreprendre un traitement orthodontique a un age de plus en<br />

plus avance.<br />

Malheureusement,chez les patients adultes, nous sommes en présence de<br />

dents avec un parodonte affaibli.<br />

Dans ces cas nous adoptons , souvent ,une solution de compromis avec des<br />

déplacements de moins grande amplitude et une contention définitive.<br />

Fils Seraphin LEUNKEU<br />

<strong>Les</strong> effets tridimensionels des forces légères du 0,012 CuNiTi<br />

associés aux attaches de faible friction actifs Quick®<br />

Présentation des effets tridimensionnels chez des cas traités avec du 0,012<br />

CuNiTi Forestadent associé au système auto-ligaturant actif Quick® de Forestadent<br />

pendant la première phase de nivellement du traitement orthodontic<br />

Materiels et methodes : Forces légères (50 cN) des Arcs 0,012 CuNiTi. Attache<br />

à glissières actives Quick® de Forestadent chez des patients présentant des<br />

dénivellements dentaires dans les trois sens de l´espace.<br />

Conclusion: le 0,012 CuNiTi Forestadent associé au système auto-ligaturants<br />

actifs Quick® de Forestadent présente une grande efficacité pendant la<br />

première phase de nivellement du traitement orthodontic et ce dans les 3<br />

sens de l´espace (vertical, distalisation, transversal).<br />

Elie CALLABE<br />

Interception des grands décalages de Classe II<br />

dolichofaciale et brachyfaciale : Intérêt du PUL.<br />

Le PUL : le Propulseur mandibulaire Universel Light, plus qu’un propulseur, un<br />

régulateur de fonctions.<br />

Après la présentation du PUL , nous présentons trois types de traitement de<br />

cas cliniques :<br />

• Classe II dolichofaciale ou hyperdivergente à multi déficience fonctionnelle:<br />

Rétablir les fonctions (mastication, respiration, déglutition) et améliorer<br />

la croissance faciale<br />

• Classe II brachyfaciale ou hypodivergente: Concept de la propulsion et<br />

désocclusion postérieure induisant une neutralisation temporaire des forces<br />

masticatrices occlusales et une correction rapide de la classe avec égression<br />

naturelle des molaires.<br />

• Classe II difficile interceptée et simplifiée grâce au PUL multiaction<br />

Objectifs : Transformer la Classe II à croissance défavorable et inesthétique<br />

en une Classe I simple (sans extractions) à croissance favorable et esthétique.<br />

Patrice BERGEYRON<br />

Invisalign et les traitements sans extraction<br />

Depuis qu’Invisalign est arrivé en France en 2001, de nombreux articles internationaux<br />

ont été publiés et de nombreux progrès ont été effectués.En<br />

2007 a eut lieu le 3ème congrès Européen et en Novembre 2007 aura lieu le<br />

7ème congrès international Invisalign. Il semblerai que la réduction amélaire<br />

interproximale associé au système Invisalign soit une nouvelle alternative<br />

dans les traitements sans extraction.<br />

Daniel CHILLÈS<br />

Une ou deux vis de chirurgie maxillo-faciale enfouies<br />

très simplement en fond de vestibule : un ancrage<br />

orthodontique extrêmement fiable, autonome, et<br />

polyvalent.<br />

<strong>Les</strong> vis osseuses trans-muqueuses ont comme défauts la nécessité de trouver<br />

un os suffisant dans une gencive attachée et un manque de fiabilité qui<br />

les relèguent à une fonction supplétive.<br />

<strong>Les</strong> plaques osseuses enfouies, elles, ont comme défaut leur lourdeur de<br />

mise en place chirurgicale.<br />

A partir de cas cliniques traités au cabinet, nous montrerons comment une<br />

ou deux vis de chirurgie maxillo-faciale enfouies très simplement en fond de<br />

vestibule pallient à cela et permettent de développer des systèmes autonomes<br />

et totalement polyvalents qui ouvrent des possibilités thérapeutiques<br />

extraordinaires qui ne dépendent que de l’imagination de l’orthodontiste.<br />

Alain SOUCHET<br />

Clarity SL 3M Unitek : le nouveau bracket céramique<br />

autoligaturant<br />

Le prolongement esthétique du bracket autoligaturant SmartClip 3M avec<br />

le système de préencollage APC : esthétisme, rapidité par glissement optimisé,<br />

traçabilité : cas traités avec iconographie<br />

Samedi 10 novembre • Salle 352AB


Samedi 10 novembre • Salle 352AB<br />

Yann LE FUR<br />

SLB for life<br />

Nous détaillerons les principaux intérêts des auto-ligaturants agrémentés de<br />

cas cliniques iconographiés :<br />

Forces douce et légères : «ostéopathiques»<br />

Moindre friction :<br />

• favorise les fermetures et ouvertures d’espace<br />

• favorise la mise en place des dents ectopiques<br />

• favorise l’alignement dentaire<br />

Notion de «Bio Zone»:<br />

• traite les infraclusions par auto-rééducation<br />

• expansion naturelle spontanée<br />

Rapidité des rendez-vous de contrôle :<br />

• temps praticien écourté significativement<br />

• gain de temps entre 60 / 80 minutes par jour.<br />

Dragos STANCIU<br />

L’incidence de la pathologie ODF en Roumanie et leurs<br />

répercussions sur l’assistance dentaire et ODF<br />

la dynamique de l’incidence des anomalies dento-maxillaires s’est modifiée<br />

pendant ces dernières vingt années. Cela est dû d’une part a l’amélioration<br />

des conditions de vie, et d’autre part aux importantes migrations de la population<br />

du nord au sud, et de l’est a l’ouest. Ces phénomènes ont eu comme<br />

résultat une hausse du nombre de cas d’anomalies dento-maxilares, et une<br />

baisse de leur gravité. Pour pouvoir faire face a ces conditions, l’assistance<br />

et l’enseignement dentaires et spécialement celle de l’ODF a du subir des<br />

transformations pour trouver les solutions les plus efficientes.<br />

René BONNEFONT<br />

Que faut-il penser en 2007 de la notion de decalage<br />

de base ?<br />

Dans la rédaction de sa Classification en 1899, E. G. ANGLE décrit les positions<br />

relatives Antéro Postérieures des structures dento alvéolaires en utilisant<br />

le mot MACHOIRES. C’est dire qu’il assimile les situations Osseuse et Dentaires<br />

.Un assez grand nombre de travaux ultérieurs décrira l’indépendance<br />

des systèmes Osseux et Dentaires. Pour distinguer ces deux notions il paraît<br />

souhaitable d’utiliser le mot CLASSE pour les dents et le mot TYPE pour l’OS.<br />

Pour la classification Dentaire la description d’ANGLE est toujours d’actualité.<br />

Pour décrire les TYPES FACIAUX I, II ou III la céphalométrie est la seule méthode<br />

utilisable.<br />

Cette communication présente une étude critique sérieuse et argumentée<br />

des variables habituellement utilisées comme l’Angle ANB, la Mesure du<br />

segment AoBo. Etc …<br />

<strong>Les</strong> auteurs de cette communication proposent de mesurer le segment défini<br />

par la projection Orthogonale des points A et B sur le plan de Francfort.<br />

Une série d’exemples significatifs vient illustrer cette proposition .<br />

Bernard LAZAROO<br />

Limites anatomiques de la mise en place des mini-vis au<br />

maxillaire<br />

L’objectif de l’étude est d’évaluer les risques de lésion des éléments anatomiques<br />

lors de la mise en place de mini-vis au maxillaire.<br />

Matériel et méthode<br />

L’étude est menée sur 2 types de pièces : 20 maxillaires dentés secs et 12<br />

maxillaires humains dentés prélevés sur des cadavres frais provenant du service<br />

du don du corps du centre universitaire des Saints-Pères, après injection<br />

de latex coloré dans le réseau carotidien externe, afin de visualiser le trajet<br />

de l’artère palatine descendante. Toutes les pièces sont sectionnées selon<br />

un plan axial passant par le sinus et maintenues grâce à un étau, dans une<br />

position comparable à la position opératoire du patient.<br />

Des mini-vis en titane de 9 mm de longueur et de 2 mm de diamètre et dont<br />

le filetage est autoforant (Gamme Ancotek® – Tekka) sont insérées à 5 mm<br />

et à 8 mm du sommet du septum alvéolaire palatin séparant la deuxième<br />

prémolaire de la première molaire, sur une longueur de 7, puis 9 mm.<br />

La position de la mini-vis est évaluée par contrôle radiologique puis par<br />

contrôle visuel après extraction de la deuxième prémolaire et de la première<br />

molaire.<br />

Résultats<br />

Le risque de lésion d’une racine dentaire est augmenté en cas d’espace interradiculaire<br />

faible. Il concerne principalement la racine mésio-vestibulaire<br />

de la première molaire. Ce risque est accru si la première molaire est en rotation<br />

mésio-palatine, ou si ses racines sont fortement divergentes. Le risque de<br />

lésion d’une racine est augmenté avec une vis de 9 mm de longueur.<br />

Le risque d’effraction sinusienne est principalement constaté avec l’utilisation<br />

des mini-vis de 9 mm. Ce risque est augmenté si la mini-vis est placée à<br />

8 mm du sommet du septum alvéolaire et si l’axe de la mini-vis est incliné en<br />

direction apicale. La vis peut léser une petite artériole provenant de l’artère<br />

palatine descendante, sans conséquences cliniques.<br />

Conclusion<br />

La rotation mésio-palatine de la première molaire ou un espace interradiculaire<br />

faible entre la deuxième prémolaire et la première molaire peuvent<br />

représenter des contre-indications à la pose d’une mini-vis palatine dans<br />

cette zone. Le cliché rétro-alvéolaire est un examen indispensable à la prise<br />

de décision. Le risque de lésion dentaire est sensiblement réduit avec une<br />

mini-vis de 7 mm de longueur. L’insertion perpendiculaire au grand axe des<br />

dents limite le risque d’effraction sinusienne.<br />

Jean-François ERNOULT<br />

Un cas d’orthodontie traité par des plaques de type<br />

Bollard<br />

L’objectif de cette communication est de présenter le traitement d’un cas<br />

clinique, afin de mettre en évidence l’efficacité de l’ancrage orthodontique<br />

obtenu grâce à des plaques de type Bollard.<br />

Florence ROUSSARIE<br />

La fiabilité et la précision des attaches en technique<br />

Incognito permettent d’étendre leur prescription à une<br />

population plus jeune de 12 à 16 ans : les adolescents<br />

<strong>Les</strong> indications peuvent dépasser le simple bénéfice esthétique d’un appareil<br />

invisible : certaines malocclusions et en particulier les fortes supraclusies<br />

seront traitées plus facilement et d’autre part la protection d’un email vestibulaire<br />

défectueux sera optimal en plaçant les attaches en lingual.<br />

<strong>Les</strong> limites dues à l’anatomie dentaires ou à la non-éruption peuvent facilement<br />

contournée par des prescriptions particulière a l’enfants. L’ensemble<br />

de ces prescriptions et leur mise en application clinique seront detaillées.<br />

Des cas cliniques viendront illustrer le discours.<br />

Samedi 10 novembre • Salle 352AB


Samedi 10 novembre • Salle 352AB<br />

Caroline FAUQUET-ROURE<br />

<strong>Les</strong> canines incluses en technique linguale, de l’utopie<br />

à la réalité<br />

<strong>Les</strong> canines maxillaires incluses jouent un rôle fondamental au sein de l’arcade<br />

tant sur le plan esthétique que fonctionnel. Ainsi, leur inclusion, qui<br />

touche 1 à 2% de la population, justifie la mise en œuvre d’un traitement<br />

approprié.<br />

Le traitement de l’inclusion s’avère d’autant plus difficile que le patient avance<br />

en âge.<br />

Associé à la difficulté de l’inclusion, s’ajoute les exigences esthétiques de nos<br />

patients qui souhaitent réaliser leur traitement en technique linguale.<br />

Le traitement des canines incluses en technique linguale semble donc être<br />

un double challenge pour les praticiens. La fiabilité et la précision des attaches<br />

en technique Incognito nous permettent d’appréhender cette double<br />

difficulté plus sereinement. L’ensemble des prescriptions et leur application<br />

clinique seront détaillées.<br />

Philippe RAYBAUD<br />

Chirurgie et orthodontie linguale : de l’utopie à la<br />

réalité<br />

Aujourd’hui même les cas les plus sévères peuvent être traités avec un appareillage<br />

lingual en obtenant un résultat tout à fait comparable à celui<br />

d’un traitement orthodontique classique.<br />

Ceci sera illustré par un cas clinique associant chirurgie et otrthodontie.<br />

Jean-Noël GODEFROY<br />

De la mécanique à la perception de la douleur<br />

Il est communément admis que l’initiation de l’activation d’un dispositif orthodontique<br />

entraîne l’apparition de douleurs le premier jour avec décroissance<br />

dans les trois jours suivant. L’application d’une force orthodontique<br />

entraîne une cascade d’événements biologiques qui aboutissent à une<br />

sensation douloureuse pour le patient. Cette force provoque une compression<br />

desmodontale et osseuse dans la direction d’appui, avec compressions<br />

vasculaires et recrutement de terminaisons nerveuses, avant remaniements<br />

osseux. Il en résulte un phénomène inflammatoire responsable de la douleur.<br />

Nous passerons en revue la chronologie des événements physiologiques initiés<br />

par la mise sous tension du dispositif. Nous pourrons ainsi comprendre à<br />

quel niveau agissent les médicaments anti douleur et réduire ainsi l’inconfort<br />

des patients.<br />

Corinne TARDIEU<br />

Evaluer la douleur dans un traitement orthodontique<br />

La douleur, lors de l’application des forces orthodontiques, est l’effet négatif<br />

le plus souvent cité par les patients et leur entourage. <strong>Les</strong> cliniciens peuvent<br />

se trouver confrontés à une réaction majeure, interférant alors avec le traitement.<br />

Etonnamment, nos pratiques en France, ne sont pas encore assez<br />

attentives à cette dimension douloureuse du traitement et les connaissances<br />

sur le sujet sont peu développées. La douleur ou l’inconfort des patients<br />

lors d’un traitement orthodontique est très variable. Il est nécessaire pour<br />

le praticien de bien l’évaluer afin de mieux la traiter. <strong>Les</strong> échelles d’autoévaluation<br />

sont en général les plus adaptées, car le praticien a tendance à<br />

sous-évaluer la douleur. <strong>Les</strong> plus utilisées sont les Echelles Visuelles Analogiques<br />

(EVA) et les questionnaires. <strong>Les</strong> échelles permettent de qualifier et de<br />

quantifier la douleur. Ainsi, une enquête dans le service d’Orthopédie Dentofaciale<br />

de l’hôpital de la Timone à Marseille a permis de mettre en évidence<br />

un niveau de douleur modérée ressentie par les patients après l’activation<br />

du traitement, avec un pic dans les 24 premières heures. Une douleur modérée,<br />

nécessite une prise en charge effective par l’orthodontiste. Ceci est<br />

en accord avec les résultats d’autres études sur l’évaluation des douleurs<br />

orthodontiques.<br />

Philippe LESCLOUS<br />

Prévention et gestion de la douleur en chirurgie orthodontique<br />

La prévention et le gestion de la douleur en chirurgie orthodontique font<br />

d’autant plus partie de la prise en charge chirurgicale qu’il s’agit d’un acte<br />

toujours programmé. Aujourd’hui, cette prise en charge bénéficie de recommandations<br />

de bonnes pratiques réalisées sous l’égide de la Haute<br />

Autorité en Santé et en conséquence, elle doit s’appuyer dessus. Loin de<br />

se limiter à une notion mécaniste et à une solution pharmacologique, la<br />

douleur post-chirurgicale est un phénomène pluridimensionnel au sein duquel<br />

les facteurs psycho-émotionnels peuvent contribuer de manière non<br />

négligeableà son expression symptomatique. Cette notion est à intégrer<br />

dès la séance d’information au patient, étape inaugurale indispensable en<br />

chirurgie buccale orthodontique. Pour optimiser cette prise en charge, il<br />

convient aussi de bien appréhender les facteurs prédictifs de douleurs postopératoires<br />

comme la complexité de l’intervention, l’expérience de l’opérateur,<br />

la technique opératoire et le vécu du patient. En terme de stratégie<br />

préventive, il convient de réaliser désormain une prescription antalgique<br />

anticipée systématique. Cela evite à la douleur de s’installer et donc d’être<br />

plus difficile à combattre. Ce principe de prescription anticipée s’oppose à<br />

celui de la prescription à la demande encore trop répendue. Cette prescription<br />

médicamenteuse doit être adaptée au degré de complexité de<br />

l’acte chirurgical ce qui a une incidence directe sur sur le choix des molécules<br />

antalgiques et leurs posologies. Le suivi de traitement est également<br />

important et fait partie intégrante du traitement lui-même. Un suivi postopératoire<br />

dès le lendemain de l’intervention chirurgicale trouve place dans le<br />

traitement antalgique lui même. La prévention et la gestion de la douleur<br />

en chirurgie orthodontique reposent donc d’abord et surtout sur une stratégie<br />

efficiente et certainement pas sur un cumul de «recettes».<br />

Samedi 10 novembre • Salle 352AB


Samedi 10 novembre • Salle 352AB<br />

Wacyl MESNAY<br />

l’orthodontiste face à un trouble douloureux de l’ATM<br />

La définition de l’Association Internationale de l’Etude de la douleur (IASP<br />

1979) illustre bien le caractère plurifactoriel de la notion de douleur :<br />

«La douleur est une expérience à la fois sensorielle et émotionnelle désagréable,<br />

associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel, ou décrite<br />

dans les termes d’un tel dommage.»<br />

<strong>Les</strong> connaissances fondamentales sur la somesthésie douloureuse ont<br />

considérablement évolué ces dernières années. La conception bio-médicale<br />

classique associait systématiquement une origine organique à toute<br />

sensation douloureuse. La conception actuelle nuance cette approche.<br />

Elle intègre une composante affective qui majore la perception douloureuse.<br />

Lorsque le stress, l’anxiété prédominent dans le tableau clinique d’un<br />

patient douloureux, on parle alors d’un «trouble douloureux » : La sensation<br />

douloureuse revêt une forme particulière en intensité et en durée.Le<br />

système neuro-végétatif peut etre durablement modifié pour entretenir un<br />

«douleur chronique» Le patient présente également un « comportement<br />

douloureux » identifiable. La douleur est au centre de certaines actions et<br />

interactions psycho-sociales.<br />

L’évaluation et le traitement comportemental d’un trouble douloureux de<br />

l’ATM est présenté au travers d’un cas clinique en consultation ODF.<br />

Vianney DESCROIX<br />

Quels médicaments pour soulager<br />

La plupart des traitements orthodontiques sont générateurs de douleur et<br />

doivent à ce titre s’accompagner d’une thérapeutique antalgique. Il n’existe<br />

pas aujourd’hui de consensus concernant la prise en charge pharmacologique<br />

de la douleur provoquée par ces traitements. <strong>Les</strong> études cliniques<br />

sur le sujet sont très peu nombreuses. Elles montrent cependant que les traitements<br />

les plus efficaces sont ceux qui ciblent spécifiquement la composante<br />

inflammatoire de ces douleurs. Il s’agit essentiellement des antiinflammatoires<br />

non stéroïdiens. Après de brefs rappels essentiels de pharmacologie, nous<br />

insisterons sur les différentes modalités thérapeutiques permettant d’abolir<br />

au mieux les phénomènes algiques propres aux traitements orthodontiques.<br />

Bernard FLEITER<br />

Traitements non médicamenteux<br />

L’occlusion ne peut être directement incriminée dans la genèse des Algies<br />

et Dysfonctionnements de l’appareil manducateur (ADAM). Cela pourra<br />

surprendre un certain nombre de confrères car durant de nombreuses années<br />

l’occlusion était au contraire considérée comme le pivot des ADAM.<br />

Comment expliquer une telle réorientation diagnostique et thérapeutique ?<br />

Tout simplement, car de nombreux facteurs contributifs sont susceptibles de<br />

favoriser l’émergence de troubles fonctionnels de l’appareil manducateur.<br />

Parmi ceux-ci, nous retrouvons : le stress, le bruxisme, les modifications hormonales<br />

chez la femme.<br />

Toutefois la malocclusion conserve un caractère d’entretien des dysfonctionnements<br />

une fois ceux ci-apparus. Il convient également de distinguer<br />

très nettement une malocclusion acquise au fil des années qui est en général<br />

bien tolérée et l’occlusion instable en fin de traitement qui est beaucoup<br />

plus pathogène et suceptible d’engendrer ou entretenir des ADAMs<br />

Ainsi, l’occlusion d’intercuspidation de fin de traitement orthodontique ou<br />

prothétique présentera, des contacts nombreux, répartis sur l’arcade et<br />

égaux en intensité. La restauration des contacts guidants est très importante<br />

dans l’économie de l’appareil manducateur.<br />

En tout état de cause les modifications importantes d’occlusion ne seront<br />

engagées qu’en présence de traitements restaurateurs ou orthodontiques<br />

indiqués par ailleurs, pour des raisons de confort ou esthétique.<br />

Thierry PIRAL<br />

Le sourire gingival<br />

La caractéristique des faces longues est le sourire gingival et la béance<br />

antérieure. La résolution de ce problème esthétique et fonctionnel est particulièrement<br />

délicate chez ces patients. L’orthodontie seule est insuffisante,<br />

la chirurgie orthognatique est alors indispensable. Une analyse clinique et<br />

céphalométrique préopératoire permet d’établir le plan de traitement, celui-ci<br />

repose, outre sa prise en charge orthodontique, sur une ostéotomie<br />

du maxillaire supérieur de type Lefort 1, plus ou moins associé à une ostéotomie<br />

sagittale bilatérale des branches montantes. <strong>Les</strong> retentissements de<br />

cette chirurgie sur la respiration nasale et l’esthétique du nez sont évoqués.<br />

Une présentation de cas clinique illustre cet exposé.<br />

Jean-Michel MISSIKA<br />

Le sourire à travers l’art<br />

La représentation des sentiments constitue une des quêtes majeures de<br />

l’art. Le sourire, ce mouvement singulier qui anime le visage exprime des<br />

états d’âme si différents qu’il est difficile de ne pas en trahir la subtilité. Capturer<br />

cet instant, ce mouvement, ce « vertige », tel est le défi de l’art qu’il soit<br />

sculpture, peinture, littérature, théâtre, ou photographie …<br />

Sourire céleste venu d’en haut, inspiré par Bouddha, Apollon ou la Vierge ;<br />

sourire d’en bas des démons ou des satyres ; enfin sourire de l’homme face<br />

à l’Autre, témoin d’une relation humaine ; Il peut alors se décliner en sourire<br />

convivial, narcissique, burlesque... D’une ambiguïté déroutante, il est<br />

un thème récurrent dans la poésie, souvent allié aux larmes. L’évolution<br />

du sourire à travers l’art suit dans une large mesure celle des canons de la<br />

beauté. Peintures et sculptures jalonnent ce parcours qui mène du sourire<br />

des Dieux au sourire des hommes, et de l’Antiquité aux temps modernes où<br />

il devient « sourire objet » avec l’apparition de la photographie. Expression<br />

désormais imposée, pour ne pas dire figure imposée de la vie sociale, le<br />

sourire, d’intime devient factice, standardisé, promotionnel. Il faut peut-être<br />

voir alors dans certaines des provocations de l’art contemporain, outre une<br />

manière de nous faire sourire, une façon de rendre compte de la singularité<br />

du sourire.<br />

ratoire dès le lendemain de l’intervention chirurgicale trouve place dans le<br />

traitement antalgique lui même. La prévention et la gestion de la douleur<br />

en chirurgie orthodontique reposent donc d’abord et surtout sur une stratégie<br />

efficiente et certainement pas sur un cumul de «recettes».<br />

Olivier HUE<br />

Le sourire en prothèse<br />

Dimanche 11 novembre • Salle Havane


Dimanche 11 novembre • Salle Havane<br />

Jean-Pierre OUHAYOUN<br />

Le sourire parodontal<br />

La morphologie du contour gingival influe autant sur l’esthétique du sourire<br />

que la position, la forme ou la teinte des dents.<br />

L’inflammation, le traumatisme dû au brossage et les malpositions dentaires<br />

représentent les principaux facteurs étiologiques de l’altération de l’environnement<br />

gingival des dents.<br />

L’oedéme et l’hypertrophie induits par l’inflammation masque la véritable<br />

position du tracé gingival. Il est donc important de supprimer les facteurs<br />

bactériens avant toute intervention sur les tissus mous.<br />

La chirurgie plastique parodontale permet de corriger les récessions gingivales,<br />

d’égaliser le contour gingival, dans un fort pourcentage de cas<br />

Cependant il est important de connaître les situations cliniques favorables<br />

ou défavorables pour établir un pronostic précis des résultats attendus.<br />

Olivier SOREL<br />

La transformation du sourire chez l’adulte<br />

Trois souhaits motivent principalement nos patients à venir consulter un orthodontiste<br />

: garder ses dents, les aligner et améliorer son sourire.<br />

Très peu de gens sont concernés par les aspects fonctionnels de l’occlusion,<br />

de la mastication à la ventilation. Encore moins nombreux sont ceux qui mesurent<br />

l’importance de la position des dents dans l’équilibre de la face.<br />

L’analyse de la qualité d’un sourire est difficile. Elle nécessite une grille d’évaluation<br />

précise qui a le mérite de traduire en termes objectifs des appréciations<br />

subjectives. La démarche du Dr Skinazi est pour cela une aide précieuse.<br />

Afin de choisir le plan de traitement, il est nécessaire de faire une évaluation<br />

prospective de l’influence de nos décisions thérapeutiques afin de proposer<br />

des alternatives de traitement argumentées. Ainsi cette démarche doit intégrer<br />

toutes les considérations propres à notre spécialité (esthétiques, parodontales<br />

et fonctionnelles…).<br />

<strong>Les</strong> modifications du sourire peuvent être attribuées à des corrections purement<br />

dentaires. C’est le cas de la correction des malpositions du secteur<br />

antérieur, quelles soient primaires ou secondaires à la perte du soutien parodontal.<br />

Le recours aux extractions dentaires offre d’intéressantes possibilités<br />

de repositionnement de la denture, notamment dans la structuration du<br />

profil et de l’ourlé labial.<br />

La correction des déséquilibres squelettiques par combinaison de l’orthodontie<br />

et de la chirurgie ouvre un champ thérapeutique large où l’esthétique<br />

est une clef primordiale. Ces corrections dento-squelettiques doivent<br />

s’accompagner de la normalisation des dysfonctions (ventilation, mastication….)<br />

car c’est d’un équilibre global que naît l’harmonie d’un visage. L’action<br />

de la chirurgie est aussi de favoriser cette harmonisation des fonctions.<br />

Ainsi nous répondrons au mieux aux souhaits du patient.<br />

Edwige ANTIER<br />

Le sourire de l’enfant<br />

Jean-François ANDREANI<br />

La chirurgie labiale<br />

François FRINDEL<br />

L’orthodontie du sourire<br />

Chaque patient est unique ; et son sourire est unique.<br />

Il contient un ensemble de données physiques, mais aussi psychologiques et<br />

émotionnelles liées à son histoire, à sa culture et à son environnement.<br />

Ce subtil mélange va permettre d’agencer les éléments de chacun d’eux<br />

pour en réaliser un exemplaire individuel incopiable. Fort heureusement.<br />

Car que serait un sourire s’il pouvait se comparer à un autre ? Que serait un<br />

visage souriant s’il n’était pas unique ? Car il s’agit bien plus d’expressions<br />

souriantes que de sourires isolés.<br />

Pour s’inscrire dans le travail collectif de cette journée sur le sourire, l’auteur<br />

propose ici d’exposer les moyens dont dispose l’orthodontie pour construire<br />

un tel visage souriant.<br />

Après avoir décrit les divers éléments constitutifs d’un « beau sourire à belles<br />

dents », l’auteur explique la nécessité de s’intéresser à la dynamique dans<br />

laquelle il s’inscrit.<br />

Il propose ainsi un système d’appréciation proportionnée individuelle d’analyse<br />

du positionnement du sourire dans son propre visage, en rappelant les<br />

principes de sa méthode en 16 clefs. Il propose ensuite une méthode clinique<br />

et thérapeutique orthodontique simple pour parvenir à positionner un<br />

sourire de manière esthétique, équilibrée , harmonieuse et attirante dans<br />

le visage.<br />

Mais le sourire doit également répondre à certains critères de jeunesse :<br />

cette pérennité de jeunesse tant convoitée par nos patients. Aussi une<br />

composante d’étude a-t’elle permis d’établir cet avantage pour le sourire<br />

ainsi construit.<br />

L’auteur présentera également certains « sourires impossibles », mais que<br />

la méthode et ses moyens orthodontiques utilisés tendra toutefois à améliorer.<br />

Le praticien percevra donc l’intérêt de cette thérapeutique orthodontique<br />

simple sur laquelle il pourra s’appuyer dans son exercice quotidien.<br />

Ainsi parés de tels sourires, nos patients ressentiront un réel bien-être interne,<br />

qu’ils communiqueront implicitement à leur entourage, pour leur plus grand<br />

profit et plaisir.<br />

Ils se sentiront beaux, attirants et heureux de vivre.<br />

Ils recevront en retour les signes d’une bienveillance et d’un bien-être partagé.<br />

Ce sont les patients d’aujourd’hui, avec leurs sourires de demain.<br />

Dimanche 11 novembre • Salle Havane<br />

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Dimanche 11 novembre • Salle Havane<br />

Renato COCCONI<br />

Esthétique du profil sous nasal<br />

The pursuit of a dental Class 1 should not be achieved at the expense of the<br />

face.<br />

Angle’s paradigm that good alignment and occlusion of natural teeth will<br />

automatically produce facial beauty has been proven to be inadequate.<br />

This occlusocentric perspective should evolve into a new perspective that<br />

considers the malocclusion in the context of the entire face.<br />

In this different perspective the aesthetic analysis of the face is the cardinal<br />

reference to define the ideal position of teeth, jaws and other components<br />

of the face.<br />

The Naso Labial Unit is one of the most important components of the face<br />

that we can influence with our orthodontic and surgical treatments; the<br />

framework of supporting structures of this unit will be discussed along with its<br />

clinical implications.<br />

Richard BOUCHEZ<br />

Invisalign: Traitements de différentes classe II par Système<br />

INVISALIGN<br />

A partir de différents cas traités par système orthodontique INVISALIGN<br />

(Aligneurs thermoformés en polycarbonate, fabriqués industriellement sur<br />

mesure), nous visualiserons au moyen du logiciel de simulation thérapeutique<br />

CLINCHECK (conception assistée par ordinateur des déplacements<br />

dentaires), les différentes stratégies de traitement des anomalies de relation<br />

maxillo-mandibulaire et dento-maxillaire de classe II : distalisation dentaire,<br />

traction inter-maxillaire élastique, extractions dentaires, chirurgie orthognatique.<br />

Nous constaterons la qualité des résultats thérapeutiques et leur<br />

conformité aux objectifs de traitement obtenus grâce au système INVISA-<br />

LIGN auprès des patients, de façon pratiquement invisible et confortable.<br />

Matériel: Présentation Powerpoint 45 minutes.<br />

Dirk WIECHMANN<br />

<strong>Technique</strong> linguale Incognito<br />

Bernard GUILHEM<br />

<strong>Technique</strong> BEGG et TIP EDGE<br />

<strong>Technique</strong> différentielle d’arc droit, la technique de TIP-EDGE revêt un intérêt<br />

particulier par la philosophie du déplacement dentaire qu’elle engendre.<br />

Issue du concept de la technique de BEGG, utilisant des forces légères et<br />

peu de friction, le déplacement dentaire s’effectue en deux phases, l’une<br />

coronaire par bascule de la dent, essentiellement dans le sens de son déplacement<br />

et l’autre radiculaire, par repositionnement tridimensionnel de<br />

celle-ci. Ce dernier mouvement appelé « stade de torque radiculaire » est<br />

caractérisé par l’utilisation d’un arc de stabilisation très rigide (0.215x0.28 )<br />

et d’une mécanique dont les forces sont engendrées par des auxiliaires individuels<br />

de redressement radiculaire en Tip-Edge ou un deuxième arc en<br />

nickel-titanium (O.14 puis O.16 ) glissé dans le tunnel horizontal de l’attache,<br />

en Tip-Edge Plus.<br />

Ainsi, la diminution dynamique et progressive de la dimension de la lumière<br />

de l’attache, pendant cette dernière phase permet d’obtenir en fin de traitement,<br />

« un arc de pleine gorge », et permettre à la dent de recevoir précisément<br />

toutes les informations mémorisée dans la base du bracket.<br />

Dimanche 11 novembre • Salle Bordeaux


Dimanche 11 novembre • Salle Bordeaux<br />

Friedrich K. BYLOFF<br />

Distalisation des molaires supérieures chez l’adolescent<br />

et chez l’adulte à l’aide du Système SPEED et du<br />

Pendulum<br />

Il sera présenté le traitement de la classe II,1 par distalisation des<br />

molaires supérieures à l’aide du système autoligaturant actif «Speed»,<br />

associé ou non à un Pendulum classique ou à un Pendulum sur implant.<br />

Des cas cliniques seront présentés pour illustrer toutes les étapes de ces<br />

traitements.<br />

Lucile CORNET-VERNET<br />

<strong>Les</strong> Autoligaturants actifs «Speed»<br />

Jacqueline KOLF<br />

J’ai besoin d’un traitement d’orthodontie/Introduction<br />

Depuis plusieurs années déjà, le contrôle médical de l’Assurance Maladie<br />

analyse chaque année l’activité d’un grand nombre de professionnels de<br />

santé. <strong>Les</strong> orthodontistes n’échappent pas à la règle.<br />

Le contrôle porte sur toute l’activité du praticien : nomenclature, respect<br />

des règles professionnelles, etc… Pour ce faire, le praticien contrôleur peut<br />

se faire communiquer tous les documents relatifs à la période contrôlée<br />

(moulages, radiographies) ; il peut aussi entendre et examiner les patients.<br />

En ODF, le problème réside surtout au niveau des référentiels retenus par<br />

le contrôle médical et destinés à évaluer la qualité des fins de traitement.<br />

Ces référentiels ne tiennent aucun compte de la gravité initiale de la dysmorphose,<br />

ni des décalages squelettiques ni, bien sûr, des troubles fonctionnels<br />

La profession a donc décidé de réagir et d’établir elle-même ses propres<br />

référentiels qui tiendront compte « des données avérées de la science ».<br />

En 2006, nous avions abordé le diagnostic. Cette année, ce sont les aléas<br />

thérapeutiques. Il s’agit d’une séance interactive ; il est important qu’un<br />

grand nombre de praticiens y participent car « cette réunion de consensus<br />

» doit déboucher sur des référentiels pertinents conformes à la réalité<br />

clinique. Ils seront ensuite communiqués à la Haute Autorité de Santé et<br />

pourront alors nous être opposés.<br />

François MALHERBE<br />

J’ai les dents de travers/Le développement transversal<br />

« J’AI DIX ANS ET MES DENTS SONT DE TRAVERS »<br />

C’est la plainte la plus souvent entendue lors de la première consultation ce<br />

qui est logique puisque celle-ci survient le plus souvent suite à l’inquiétude<br />

des parents ou de l’enfant qui commence à exprimer son malaise devant<br />

un miroir ou sous le regard moqueur des autres .L’opportunité d’un traitement<br />

peut alors être saisie lorsque le praticien généraliste n’a pas dit « qu’il<br />

fallait attendre la venue des dents définitives ».<br />

Mais dix ans n’est-ce pas déjà trop tard ?<br />

L’anomalie de développement résultant le plus souvent non d’un désordre<br />

préprogrammé mais de l’action nocive de facteurs environnementaux perturbateurs,<br />

prévention et correction précoces s’imposent pour remettre dès<br />

que possible le train de la croissance sur ses rails.<br />

A dix ans tout est il encore possible ?<br />

Même si à ce stade les déséquilibres sont bien installés, les possibilités de<br />

stimulation du développement sont loin d’être épuisées :<br />

Couramment utilisées pour traiter les anomalies sagittales, elles sont encore<br />

sous employées pour le sens transversal ce qui oblige à des extractions dentaires<br />

ou à des expansions mécaniques non exemptes de récidive.<br />

Et pourtant, judicieusement alliées à des réhabilitations occlusales adéquates,<br />

elles donnent des résultats incomparables à la fois sur la qualité et la<br />

quantité de développement, permettant la mise en place progressive des<br />

éléments dentaires quelle que soit leur taille, et leur mise en jeu dans une<br />

fonction masticatrice garante de la santé de tout l’appareil manducateur.<br />

Et même au-delà.<br />

Dimanche 11 novembre • Salle 342AB


Dimanche 11 novembre • Salle 342AB<br />

Bertrand CHEVALLIER<br />

je ne fais pas mon âge/les perturbations de la vitesse<br />

de croissance<br />

La croissance d’un enfant est un phénomène continu mais non linéaire de<br />

la conception à l’achèvement de la puberté. Cette vitesse de croissance<br />

suit des courbes normales établies sur une cohorte de milliers d’enfants français.<br />

Quatre périodes se suivent : accroissement rapide de la naissance à<br />

deux ans puis vitesse de croissance régulière jusqu’au début de la puberté,<br />

accélération pubertaire, décélération progressive. La croissance est multifactorielle<br />

: qualité de l’os, nutrition, sécrétions hormonales, troubles psychologiques<br />

Dix ans est un âge clé chez la fille : mise en place d’un processus complexe<br />

qui aboutit au démarrage de la puberté centrale. Chez le garçon, dix ans<br />

correspond à une phase de croissance régulière.<br />

Ces troubles de croissance peuvent être liées à une insuffisance hormonale<br />

ou à une anomalie d’une fonction d’un organe (rein, cœur, foie..) ou être<br />

le fait d’un trouble familial de croissance ou d’un décalage de maturation<br />

osseuse. L’analyse de la vitesse de croissance, de la maturation osseuse, la<br />

connaissance des antécédents familiaux permettent d’identifier ceux qui<br />

justifient une exploration pour expliquer ces variations staturales.<br />

<strong>Les</strong> principes thérapeutiques dépendant de la cause du trouble de croissance<br />

: équilibre nutritionnel, correction d’un déficit ou d’un excès hormonal,<br />

amélioration de la fonction d’un organe déficient, traitement d’une<br />

puberté précoce ou retardée. La croissance des os longs et celle des os<br />

courts connaissent un certain parallélisme si bien que les spécialiste de la<br />

croissance et celui de l’orthopédie dento-faciale ne peuvent que collaborer<br />

pour un résultat optimal chez l’enfant qui nous est confié.<br />

Hélène THIBAULT<br />

je me trouve trop gros, je me trouve trop maigre<br />

Conséquences de l’état nutritionnel sur la croissance<br />

et le pic pubertaire<br />

Actuellement on observe une augmentation de l’obésité chez l’enfant, et<br />

l’adolescent. L’obésité, en particulier celle qui se développe tôt dans la<br />

petite enfance, s’accompagne habituellement d’une croissance staturale<br />

accélérée. <strong>Les</strong> enfants obèses grandissent habituellement au dessus de la<br />

moyenne et à un niveau plus élevé que celui de leur taille cible parentale.<br />

Cette accélération de la vitesse de croissance staturale s’accompagne habituellement<br />

d’une avance de maturation globale et osseuse en particulier.<br />

La puberté survient en moyenne plus précocement chez les enfants obèses<br />

notamment chez les filles. <strong>Les</strong> premiers signes de puberté apparaissent plus<br />

tôt mais le « tempo » de la puberté est habituellement normal. De ce fait<br />

le pic de croissance staturale survient plus tôt et la taille finale est atteinte<br />

plus tôt et n’est pas différente de la taille cible parentale. Ainsi, les filles sont<br />

réglées plus tôt en moyenne (à 12 ans au lieu de 13 ans dans la population<br />

générale).<br />

De l’autre côté, chez les enfants présentent un petit appétit et dont la corpulence<br />

est plutôt mince, on constate souvent une croissance staturale à<br />

un niveau inférieur à celle de la taille cible génétique. Chez les garçons,<br />

la puberté dans ces situations est souvent retardée (début après 14 ans) et<br />

s’accompagne souvent d’un retard d’âge osseux. Dans ces situations, habituellement<br />

la vitesse de croissance s’accélère au cours de la puberté, et,<br />

du fait de leur retard de maturation osseuse, le pic de croissance pubertaire<br />

survient plus tard et ces enfants grandissent un peu plus longtemps que la<br />

moyenne des autres enfants et rattrapent ainsi en fin de croissance une taille<br />

finale proche de celle de leur table taille cible génétique<br />

Dans tous les cas, la taille finale est en général proche de celle de la taille<br />

cible familiale. Ainsi pour la prise en charge en orthodontie des enfants, présentant<br />

un surpoids ou plutôt minces, il est préférable de s’aider d’un âge osseux<br />

afin d’adapter les soins au rythme de la croissance de chaque enfant.<br />

Jean-Paul DOMMERGUES<br />

J’ai amené mon carnet de santé/Qu’y rechercher,<br />

qu’y trouver?<br />

Xe journées d’orthodontie. Palais des Congrès, Paris. 11 novembre 2007<br />

« J’ai 10 ans… et j’ai apporté mon carnet de santé ». Qu’y rechercher ?<br />

qu’y trouver ? … »<br />

J.P. Dommergues Pôle adolescent, mère, enfant. Hôpital Bicêtre AP-HP<br />

Le carnet de santé de l’enfant (CSE): <strong>Les</strong> différents chapitres de la dernière<br />

version de 2006 concernent la période néonatale, la croissance staturopondérale,<br />

le développement psycho-moteur, le repérage des troubles<br />

sensoriels, les vaccinations, les antécédents de maladies contagieuses, les<br />

consultations, les hospitalisations, le suivi bucco-dentaire, les interventions<br />

chirurgicales. <strong>Les</strong> messages de prévention portent sur le repérage des signes<br />

précoces des troubles sensoriels (vue et audition), des troubles du langage,<br />

des troubles de la relation. En tête de chaque double page consacrée à<br />

un examen détaillé (2e mois, 4e mois, 9e mois, 2 ans, 3 ans, 4ans, 8 ans, 10<br />

à 13 ans, 14 à 18 ans) des espaces destinés aux parents leur rappellent les<br />

repères de développement et leur donnent des conseils de prévention. Ce<br />

nouveau CSE est conçu dans une volonté de participation active<br />

des parents invités à préparer la consultation en notant les informations<br />

dont ils souhaitent faire part sur la vie quotidienne et la santé de l’enfant.<br />

La santé bucco-dentaire : Des informations et des conseils sont donnés aux<br />

parents concernant la santé bucco-dentaire. Deux pages sont respectivement<br />

consacrées aux consultations spécifiques des 6 ans et des 12 ansJ<br />

Le langage aux familles : Il faut redire aux parents que le CSE est leur propriété,<br />

qu’il s’agit d’un document médical confidentiel. La famille est seule<br />

à décider de sa présentation au médecin. Pour l’admission à l’école ou à<br />

la crèche, le CSE doit être remis sous enveloppe à l’intention du médecin<br />

responsable – qui est seul habilité à en prendre connaissance.<br />

Un guide à l’intention des professionnels de santé concernant l’usage du<br />

nouveau modèle du CSE a été rédigé parallèlement à l’édition 2006 et il<br />

est disponible sur le site du ministère : www.sante.gouv.fr rubrique carnet de<br />

santé. Il vise à améliorer la qualité du suivi et du dépistage.<br />

Axel KAHN<br />

Visage, beauté, sourire et altérité<br />

L’homme ou la femme seuls n’existent pas. Sans échange interpersonnel au<br />

sein d’une société humanisée et humanisante, Homo sapiens ne peut en<br />

effet accéder à la plénitude de ses capacités mentales. La relation à autrui,<br />

dont tout être dépend, commence par l’appréhension de son visage et la<br />

quête de son regard. Chacun y cherche quelque élément de nature à le<br />

renseigner sur les pensées de l’autre, notamment en ce qui le concerne lui.<br />

Le visage est ainsi la barrière de l’être, ouverte et accueillante, ou bien fermée<br />

et hostile. Sa beauté, c’est-à-dire l’émotion esthétique qu’elle éveille,<br />

attire mais ne garantit nullement la qualité de l’accueil. A ce titre, le sourire<br />

est déjà promesse.<br />

Dimanche 11 novembre • Salle 342AB


Dimanche 11 novembre • Salle 342AB<br />

Jean-Pierre CHAUMIEN<br />

J’ai mal au dos/Posture, développement de scoliose<br />

« Docteur, mon fils a mal au dos, parce qu’il se tient mal, et il a « attrapé »<br />

une scoliose. »<br />

Cette trilogie, fort répandue, est un piège, et mal évaluée peut conduire à<br />

des erreurs redoutables.<br />

La statique rachidienne, est un édifice conçu pour vivre sans douleur, surtout<br />

chez un enfant ou un adolescent, à l’abri d’une usure douloureuse liée<br />

au vieillissement. Aussi, toute souffrance rachidienne est la conséquence<br />

d’une altération de cet édifice : du plus anodin tel que l’insuffisance musculaire<br />

du tronc, en passant par des « petites anomalies congénitales vertébrales<br />

»source d’irritations douloureuses intermittentes, au plus sévère telle<br />

une tumeur osseuse ou neurologique.<br />

Se tenir bien est avant tout un devoir social, lié aux habitudes, familiales et<br />

scolaires, aux « modes »en vigueur, à l’évaluation personnelle de l’adolescent<br />

de son schéma corporel. Si une mauvaise attitude est douloureuse,<br />

elle sera inconsciemment prise en compte et évitée. Cette prise en charge<br />

posturale ne s’applique qu’aux enfants ayant un dos normal. En effet, certaines<br />

pathologies n’autorisent pas un maintient politiquement correcte :<br />

ainsi, une cyphose secondaire à une maladie de Scheuerman ne permet<br />

pas à l’adolescent de se tenir droit : toute rectitude du dos est fort douloureuse<br />

; une scoliose en déséquilibre transversal, ne se maintient en bonne<br />

position qu’au prix d’un effort pénible. Quant au poids du cartable, ceci est<br />

une vielle histoire toujours sans solution !<br />

Quant aux scolioses, beaucoup d’incertitudes les entourent encore. Ce<br />

qui est certain, c’est qu’elles ne sont pas la conséquence d’une mauvaise<br />

tenue ou du poids du cartable, et qu’une scoliose essentielle n’est jamais<br />

douloureuse. Leur diagnostic repose sur un dépistage systématique. Chez<br />

un adolescent scoliotique, la pratique des sports est fort conseillée (cheval<br />

autorisé), et la prise de conscience d’un maintient correcte du dos est indispensable<br />

pour prévenir les douleurs de l’âge adulte.<br />

Se tenir mal, souffrir du dos, présenter une déformation rachidienne doit<br />

conduire à un examen attentif pour une évaluation précise de l’origine du<br />

défaut. Toute approche superficielle est susceptible de conduire à des prises<br />

en charges inadaptées et préjudiciable.<br />

Anne-Sophie HORREARD<br />

Je vais rentrer au collège et je ne sais toujours pas lire /<br />

Dyslexie<br />

Ce titre volontiers provocateur fait écho aux nombreuses polémiques sur le<br />

sujet, régulièrement relayées par la presse. Le Monde du 24.08.07 publie l’<br />

article « Le Haut Conseil de l’Education critique le primaire » et évoque «<br />

l’idée reçue selon laquelle l’école primaire française serait la meilleure du<br />

monde ».<br />

« Contrairement au secondaire, sempiternellement en crise, ce secteur de<br />

l’éducation semblait couler des jours paisibles. Mais les performances ne<br />

sont pas toujours au rendez-vous : la proportion d’élèves en échec grave<br />

à l’entrée en sixième est devenue insupportable aussi bien en termes d’efficience<br />

de la dépense publique que d’équité au sein du système éducatif.<br />

<strong>Les</strong> chiffres varient de 10 à 25 % en fonction de la sévérité du regard et des<br />

critères retenus ».<br />

Face à ce constat d’échec de l’ école primaire, quels sont les enfants amenés<br />

en consultation au pédopsychiatre ?<br />

La majorité des enfants adressés au centre médicopsychologique (CMP) le<br />

sont par l’école, que ce soit par l’intermédiaire de l’enseignant, de l’assistante<br />

sociale ou de la psychologue scolaire. Le trouble des apprentissages<br />

est un motif très fréquent d’orientation vers le CMP, devant les troubles de<br />

l’attention, de la concentration, l’hyperactivité, les troubles des conduites<br />

avec opposition et la dépression.<br />

Parmi les troubles des apprentissages, les difficultés pour apprendre à lire<br />

et à écrire sont repérées précocément dans le cursus de l’école primaire,<br />

puisque la mission du CP et du CE1 est d’apprendre en ces 2 années aux<br />

enfants à maîtriser la lecture.<br />

L’objectif de cette intervention est d’évaluer la proportion d’enfants n’atteignant<br />

pas cet objectif et de discuter des raisons des difficultés d’apprentissage<br />

de la lecture.<br />

Gilles LELOUP<br />

J’avale pas bien - Cognition et oralité<br />

La rééducation de la déglutition dite primaire, atypique ou dysfonctionnelle<br />

est souvent débattue sur son intérêt ou son efficacité dans le traitement des<br />

déformations dento-alvéolaires. Cette interrogation entre professionnels ne<br />

concerne pas l’enfant qui vient consulter. Lui, qui n’est pas toujours bien<br />

conscient ou qui « subit » un traitement orthodontique que pense t-il de cette<br />

rééducation et quels liens fait-il ? Parler du geste de déglutition ce n’est<br />

peut-être pas seulement une correction de la posture linguale, c’est aussi<br />

aborder la question du contrôle d’un geste automatique et parler de l’espace<br />

bouche. Comprendre les relations entre la cognition et l’oralité sont<br />

indissociables pour parvenir à sensibiliser le patient à son traitement.<br />

Rola ABOU TAAM<br />

J’ai le nez bouché toute l’année/Point de vue de<br />

l’allergologue<br />

L’obstruction nasale est le plus souvent due à une rhinite allergique, dont la<br />

prévalence est estimée à 10-36% chez le non asthmatique, 50-77% chez les<br />

asthmatiques. La rhinite allergique correspond à une inflammation IgE-médiée<br />

de la muqueuse rhino-sinusienne avec infiltration de cellules inflammatoires<br />

et libération de médiateurs de l’inflammation. <strong>Les</strong> signes cliniques sont<br />

le prurit nasal, la rhinorrhée, les éternuements et l’obstruction nasale, parfois<br />

une anosmie. Une anosmie totale doit faire évoquer une polypose nasosinusienne<br />

ou une atteinte neurologique. L’agueusie est rare. Des symptômes<br />

oculaires, un prurit du palais ou des conduits auditifs sont parfois associés.<br />

L’obstruction nasale est le plus souvent bilatérale souvent invalidante, parfois<br />

insomniante. Le consensus ARIA a proposé une nouvelle classification<br />

de la rhinite allergique: intermittente ou persistante . Une rhinite persistante<br />

modérée à sévère peut retentir sur le travail scolaire et provoquer des troubles<br />

de l’attention et du caractère . Le diagnostic repose sur l’examen clinique<br />

avec rhinoscopie antérieure voire fibroscopie ORL en cas de signes<br />

inhabituels: une obstruction nasale unilatérale ou à prédominance unilatérale,<br />

des troubles auditifs , une algie de la face, des troubles persistants de<br />

l’olfaction, des croûtes, la répétition d’épistaxis.<br />

<strong>Les</strong> principaux examens complémentaires utiles sont les tests allergologiques.<br />

La radiographie ou le scanner des sinus ont une place limitée.Une<br />

radiographie du cavum peut être utile pour apprécier le volume des végétations<br />

adénoïdes. L’existence d’une polypose nasosinusienne doit faire rechercher<br />

systématiquement une mucoviscidose ou une dyskinésie ciliaire.<br />

<strong>Les</strong> principaux diagnostics différentiels sont facilement éliminés : les rhinites<br />

infectieuses , les rhinites non inflammatoires (vaso-motrices, médicamenteuses,<br />

hormonales), les rhinites liées à la structure anatomique (déviation<br />

de cloison, grosses végétations adénoïdes, corps étranger, tumeur, dyskinésie<br />

ciliare, syndrome de Kartagener), NARES. Le traitement repose sur<br />

l’éviction allergénique, le traitement médicamenteux et l’immunothérapie<br />

spécifique .<br />

Dimanche 11 novembre • Salle 342AB


Dimanche 11 novembre • Salle 342AB<br />

Christophe RUAUX<br />

Je ronfle et je dors mal/Abord ORL<br />

A coté des atteintes d’origine centrale, neuromusculaire et broncho-pulmonaire,<br />

les pathologies obstructives des voies aériennes supérieures constituent la première<br />

cause de Troubles Respiratoires du Sommeil (TRS) de l’enfant. Par leur fréquence ils<br />

sont un véritable enjeu de santé publique. La fréquence du ronflement varie selon<br />

les études de 3,9 à 19 %. La prévalence du Syndrome d’Apnées Obstructives du<br />

Sommeil (SAOS) est évaluée de 0 ,7 à 3 % voire 8,4 % en cas d’antécédents familiaux<br />

(composante héréditaire ?).<br />

L’hypertrophie adéno-amygdalienne et l’obstacle nasal sont les principales cause<br />

du SAOS chez l’enfant mais les mécanismes physiopathologiques sont multiples et<br />

intriqués (dysfonctionnement neuromusculaire, anomalies liées au tissu osseux cranio-facial,<br />

anomalies liées au tissu mou cranio-facial).<br />

La symptomatologie des TRS de l’enfant est à la fois nocturne (ronflement, apnées<br />

…) et diurne (troubles du comportement, respiration buccale …). Elle repose sur<br />

l’interrogatoire parental.<br />

L’examen clinique recherche les facteurs étiologiques et les conséquences cliniques<br />

du SAOS. L’examen des voies aériennes supérieures est un temps essentiel à<br />

la recherche d’un obstacle anatomique. Chaque étage pharyngo-laryngé, nasal<br />

et buccal doit être inspecté au plan morphologique et dynamique. L’exploration<br />

physique par rhinoscopie ou mieux par nasofibroscopie ou à l’optique devra être<br />

complétée d’une exploration fonctionnelle par débit nasal inspiratoire de pointe et<br />

rhinomanométrie. Est décrit un phénotype facial à risque de TRS quand les symptômes<br />

cliniques sont présents associant rétrognathie, menton pointu et étroit, plan<br />

mandibulaire aigu, face longue, palais dur ogival, voile long (retrouvé chez 34 % des<br />

enfants souffrant de TRS).<br />

La polysomnographie étudiant de manière non invasive et simultanée des paramètres<br />

neurophysiologiques, respiratoires et cardiaques est actuellement le seul<br />

examen susceptible de faire le diagnostic de SAOS et de le différencier des formes<br />

moins sévères que sont le ronflement simple et le syndrome de haute résistance des<br />

voies aériennes supérieures.<br />

La prise en charge des pathologies obstructives des voies aériennes supérieures doit<br />

être précoce et pluridisciplinaire avec une étroite collaboration entre les divers intervenants<br />

(ORL, orthodontiste, kinésithérapeute). En ce qui concerne l’ORL le traitement<br />

repose sur la reperméabilisation des voies aériennes supérieures de l’enfant<br />

que ce soit par des moyens médicaux (rhinopathie …) ou chirurgicaux (hypertrophie<br />

adéno-amygdalienne …) et le suivi notamment des enfants porteurs de pathologie<br />

sous-jacente ou avec une histoire familiale de SAOS. Le traitement d’anomalies orthodontiques<br />

associée à la rééducation des fonctions est également fondamental<br />

pour éviter l’apparition ou la récidive d’un SAOS à l’adolescence. La ventilation non<br />

invasive est possible à tout âge.<br />

Sylvain ORDUREAU<br />

Comment utiliser les logiciels 3D<br />

Dimanche 11 novembre • Salle 351<br />

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Dimanche 11 novembre • Salle 352AB<br />

Marius DUMITRACHE<br />

Robert GARCIA<br />

Quoi de neuf en orthodontie : les ancrages squelettiques<br />

et la tomographie à faisceau conique<br />

Partie 1 : L’ancrage squelettique a été présenté comme une solution de<br />

choix lorsqu’un ancrage maximum est nécessaire en cas de manque de<br />

coopération du patient ou, tout simplement, dans les cas où le nombre de<br />

dents ne permet pas de constituer un ancrage suffisant.<br />

L’engouement du monde orthodontique est démesuré. Ecoutant les confrères<br />

ou les firmes diffusant les ancrages squelettiques, des nombreux orthodontistes<br />

se laissent convaincre. Chaque année nombreux articles présentent<br />

des cas cliniques où un nouveau dispositif est décrit comme alternative<br />

aux systèmes biomécaniques existants. Nous allons, dans cette première<br />

partie, nous intéresser aux nouveautés 2007.<br />

Partie 2 : La tomographie à faisceau conique (cone beam tomography)<br />

est la dernière née de l’imagerie sectionnelle volumétrique. Son principe<br />

est basé sur celui d’un scanner classique. Elle travaille non plus avec un<br />

faisceau RX mince, mais avec un faisceau conique, ce qui permet, en une<br />

seule révolution, de balayer l’ensemble de la zone à radiographier. Pour un<br />

même examen, la dose effective administrée au patient est environ 10 à 30<br />

fois inférieure à celle dispensée par un scanner.<br />

Ses indications en dentisterie actuellement sont très nombreuses : chirurgie<br />

buccale, endodontie, parodontie …etc. Nous allons vous présenter, en particulier,<br />

ses applications en orthodontie.<br />

Julia COHEN-LEVY<br />

Robert GARCIA<br />

“Quoi de neuf en ODF sur le SAHOS ? (Syndrome d’apnées<br />

obstructives du sommeil)”.<br />

Le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) toucherait<br />

en France de 1 à 5% de la population, avec des retentissements sur<br />

la vigilance et la morbidité cardiovasculaire.<br />

Le traitement de référence du SAHOS est la ventilation par pression positive,<br />

qui prévient le collapsus des voies respiratoires supérieures pendant la nuit.<br />

Il est associé à des mesures hygiéno-diététiques, mais reste symptomatique,<br />

et peut être difficile à accepter au long cours.<br />

<strong>Les</strong> orthèses d’avancée mandibulaire constituent une alternative intéressante,<br />

et sont souvent bien tolérées. Construites sur le modèle des activateurs orthopédiques<br />

de type monobloc ou bielle de Herbst, souples ou rigides, elles<br />

peuvent générer des déplacements dentaires, décrits initialement comme<br />

légers et réversibles. La littérature orthodontique s’est récemment beaucoup<br />

intéressée à ces patients, soulignant le caractère irréversible de la modification<br />

occlusale, et une composante squelettique non négligeable.<br />

Face à une demande de traitement définitif, la chirurgie d’avancée maxillomandibulaire<br />

peut être proposée.<br />

Christophe AZEVEDO<br />

Collage des attaches aux ciments verres ionomères-<br />

vers un nouveau protocole<br />

<strong>Les</strong> ciments verres ionomères modifiés par adjonction de résine sont largement<br />

utilisés dans le domaine du collage des systèmes orthodontiques.<br />

Ils présentent, en effet, de nombreux avantages communs aux verres-ionomères<br />

traditionnels, de relargage, d’adsorption de fluor, et de collage<br />

atraumatique à l’émail. D’un point de vue mécanique, leurs qualités d’adhérence<br />

semblent être proches de celles des résines composites à condition<br />

d’attendre 1 heure ou mieux 24 heures de prise. Ce paramètre temps<br />

est lié à la nature chimique du matériau ; la réaction de polymérisation<br />

est instantanée mais insuffisante à la cohésion générale du matériau qui<br />

est dépendante de la réaction acide-base. Cette dernière étant retardée<br />

par la réaction de polymérisation il nous a semblé pertinent de mesurer à<br />

travers une étude expérimentale, l’influence du timing d’insolation sur le<br />

comportement mécanique du Fuji Ortho LC. Nos résultats montrent que le<br />

fait de séparer la dose d’insolation en deux temps : une dose flash initiale<br />

et le complément 30 minutes plus tard, permet d’obtenir un comportement<br />

mécaniques et des valeurs de résistance à la flexion à 30 minutes équivalents<br />

à ceux obtenus à 1 heure pour un matériau photopolymérisé en une<br />

seule dose identique initiale. L’intérêt de ces résultats réside dans la possibilité<br />

de coller le système d’attache orthodontique dans les 30 minutes suivant<br />

la mise en place du Fuji Ortho LC au lieu d’attendre 1 heure au minimum<br />

comme il est conseillé dans la littérature scientifique.<br />

Philippe BOUCHARD<br />

L’examen parodontal en orthodontie- actualisation<br />

des connaissances<br />

Orthodontie et parodontologie sont intimement liées. Tout parodontiste doit<br />

posséder les connaissances minimum orthodontique afin d’inclure les possibilités<br />

de traitement offerte par cette discipline à sa thérapeutique. De<br />

même, l’orthodontiste doit pouvoir diagnostiquer une affection parodontale<br />

lors de la première consultation. L’évolution des connaissances a sensiblement<br />

modifié l’approche des patients parodontaux. Le but de cette<br />

communication est de permettre à l’orthodontiste de diagnostiquer une<br />

affection parodontale en première intention et d’établir le dialogue avec le<br />

parodontiste avant le démarrage du traitement orthodontique<br />

Dominique MARTIN<br />

Gestion orthodontique des dents traumatisées immatures<br />

La fréquence des traumatismes dentaires est très élevée puisque 2 enfants<br />

sur 10 subissent un traumatisme de leur denture permanente avant la fin<br />

de leur scolarité. Ainsi il est fréquent d’avoir à entreprendre un traitement<br />

orthodontique chez un enfant ayant déjà subi un traumatisme dentaire ou<br />

d’observer un traumatisme dentaire chez un enfant en cours de traitement<br />

orthodontique. Bon nombre de traumatismes provoquent des lésions de la<br />

pulpe, lorsque celle-ci se nécrose, l’édification radiculaire est stoppée et<br />

une thérapeutique substitutive doit être entreprise.<br />

<strong>Les</strong> orthodontistes peuvent se poser les questions suivantes : Quelles sont<br />

les thérapeutiques endodontiques spécifiques aux dents immatures ? Ces<br />

traitements sont-ils compatibles avec la poursuite d’un traitement orthodontique<br />

? <strong>Les</strong> dents dépulpées présentent-elles des facteurs de risque spécifiques<br />

? Quelles sont les complications auxquelles je peux être confronté<br />

et comment les gérer ? Puis-je poursuivre le traitement orthodontique ou<br />

dois-je l’arrêter et combien de temps ?<br />

Dimanche 11 novembre • Salle 352AB


Dimanche 11 novembre • Salle 352AB<br />

Pierre COLON<br />

<strong>Les</strong> ciments verres ionomères : Le couteau suisse du<br />

chirurgien dentiste ?<br />

<strong>Les</strong> ciments verres ionomères sont proposés aux chirurgiens dentistes depuis<br />

plus de 30 ans. Pourtant, ces matériaux restent méconnus peut-être en raison<br />

d’une complexité apparente dans leurs formulations et leurs indications<br />

cliniques. En effet, la diversité des classes de ciments : CVI conventionnels<br />

fluides ou compactables, CVI modifiés par adjonction de résine photo ou<br />

chemo-polymérisable et parfois confusion avec les compomères, ne contribue<br />

pas à la clarté des brochures.<br />

Odontologie pédiatrique, odontologie restauratrice et prothétique, et bien<br />

sûr orthodontie disposent de leurs matériaux dédiés pour des indications<br />

spécifiques.<br />

Et si l’on inversait le problème en cernant les besoins de l’orthodontiste en<br />

choisissant le matériau le plus adapté même s’il n’est pas fléché sur la discipline<br />

clinique ? Et si l’on examinait de plus près les possibilités de ces matériaux<br />

en orthodontie ? Et si tout simplement on s’attachait à comprendre les<br />

mécanismes de la prise et de la structure de ces matériaux pour les utiliser<br />

dans bien des situations délicates en connaissant toutefois leurs limites ?<br />

Jean-Michel SAUTIER<br />

Bioinginierie dentaire- rêve ou future réalité<br />

La perte ou l’absence de dents résulte de pathologies variées, de désordres<br />

génétiques et du vieillissement grandissant de la population. Cependant,<br />

même si la dentisterie actuelle offre un arsenal thérapeutique très varié aux<br />

chirurgiens dentistes, ces solutions font davantage appel à des artifices ou<br />

prothèses qu’à des thérapeutiques de régénération. <strong>Les</strong> recherches de ces<br />

dix dernières années ont permis d’identifier de nombreuses molécules de<br />

signalisation contrôlant le développement dentaire. Parmi ces molécules,<br />

l’ectodysplasine semble jouer un rôle déterminant en régulant le nombre<br />

et la forme des dents. L’ectodysplasine est la molécule manquante dans le<br />

syndrome héréditaire qu’est la dysplasie ectodermique hidrotique. Le phénotype<br />

dentaire de ces patients inclut de nombreuses hypodonties et parfois<br />

une anodontie complète. Puisque l’ectodysplasine est une protéine sécrétée,<br />

il est tentant d’imaginer qu’elle pourrait être utilisée, dans le futur pour<br />

initier la repousse de nouvelles dents chez des patients édentés. La dysplasie<br />

cléidocranienne est un syndrome affectant les os et les dents, dont la cause<br />

est la mutation du gène RUNX2. Le phénotype dentaire est particulièrement<br />

intéressant, car il se traduit par des dents surnuméraires et parfois une quasi<br />

complète troisième dentition. Cela signifie, que nous possédons la capacité<br />

de développer une troisième dentition, qui est normalement inhibée par<br />

RUNX2. Ces informations, auxquelles s’ajoutent celles de souris mutées pour<br />

le gène RUNX2, ne pourraient-elles pas êtres utilisés pour induire une nouvelle<br />

dentition ?Un deuxièmement domaine intéressant de recherche concerne<br />

les cellules souches, et plusparticulièrement les cellules souches adultes dont<br />

certaines présentent une grande plasticité cellulaire. <strong>Les</strong> expériences sur des<br />

modèles animaux ont montré que tout ou partie d’une dent peut-être régénéré<br />

en utilisant des techniques d’ingénierie tissulaire qui combinent des cellules<br />

embryonnaires de dent et un support biodégradables, ou en essayant<br />

de reproduire le développement embryonnaire d’une dent.Ces nouvelles<br />

avancées dans la biologie du développement dentaire, des celles souches<br />

et de l’ingénierie tissulaire montrent l’émergence de stratégies thérapeutiques<br />

d’avant-garde qui devraient remplacer à l’avenir la dentisterie classique<br />

par une dentisterie régénératrice.La perte ou l’absence de dents résulte<br />

de pathologies variées, de désordres génétiques et du vieillissement grandissant<br />

de la population. Cependant, même si la dentisterie actuelle offre un<br />

arsenal thérapeutique très varié aux chirurgiens dentistes, ces solutions font<br />

davantage appel à des artifices ou prothèses qu’à des thérapeutiques de<br />

régénération.<br />

<strong>Les</strong> recherches de ces dix dernières années ont permis d’identifier de nombreuses<br />

molécules de signalisation contrôlant le développement dentaire.<br />

Parmi ces molécules, l’ectodysplasine semble jouer un rôle déterminant en<br />

régulant le nombre et la forme des dents. L’ectodysplasine est la molécule<br />

manquante dans le syndrome héréditaire qu’est la dysplasie ectodermique<br />

hidrotique. Le phénotype dentaire de ces patients inclut de nombreuses<br />

hypodonties et parfois une anodontie complète. Puisque l’ectodysplasine<br />

est une protéine sécrétée, il est tentant d’imaginer qu’elle pourrait être utilisée,<br />

dans le futur pour initier la repousse de nouvelles dents chez des patients<br />

édentés. La dysplasie cléidocranienne est un syndrome affectant les<br />

os et les dents, dont la cause est la mutation du gène RUNX2. Le phénotype<br />

dentaire est particulièrement intéressant, car il se traduit par des dents surnuméraires<br />

et parfois une quasi complète troisième dentition. Cela signifie,<br />

que nous possédons la capacité de développer une troisième dentition, qui<br />

est normalement inhibée par RUNX2. Ces informations, auxquelles s’ajoutent<br />

celles de souris mutées pour le gène RUNX2, ne pourraient-elles pas êtres<br />

utilisés pour induire une nouvelle dentition ?<br />

Un deuxièmement domaine intéressant de recherche concerne les cellules<br />

souches, et plus<br />

particulièrement les cellules souches adultes dont certaines présentent une<br />

grande plasticité cellulaire. <strong>Les</strong> expériences sur des modèles animaux ont<br />

montré que tout ou partie d’une dent peut-être régénéré en utilisant des<br />

techniques d’ingénierie tissulaire qui combinent des cellules embryonnaires<br />

de dent et un support biodégradables, ou en essayant de reproduire le développement<br />

embryonnaire d’une dent.<br />

Ces nouvelles avancées dans la biologie du développement dentaire, des<br />

celles souches et de l’ingénierie tissulaire montrent l’émergence de stratégies<br />

thérapeutiques d’avant-garde qui devraient remplacer à l’avenir la<br />

dentisterie classique par une dentisterie régénératrice.<br />

Dimanche 11 novembre • Salle 352AB


Dimanche 11 novembre • Salle 352AB<br />

Meyer FITOUSSI<br />

Pierre CANAL<br />

Monique CHOUVIN<br />

Giselle DELHAYE-THEPAUT<br />

André SALVADORI<br />

Séance inter-active - Etude de dossiers cliniques<br />

Six cas cliniques en inter-activité avec la salle<br />

Yves TRIN<br />

Atelier pratique sécurité informatique<br />

La sécurité informatique devient un enjeu majeur de notre exercice professionnel<br />

.<br />

Au cours de cet atelier, nous verrons les dangers et les remèdes possible<br />

Le coté pratique sera privilégié.<br />

Nous vous invitons à amener votre ordinateur portable PC de préférence<br />

afin de mettre en pratique les procédures de protection<br />

Dimanche 11 novembre • Salle 353


Lundi 12 novembre • Salle Havane<br />

Serge LE TEXIER<br />

Limites de l’analyse occlusale<br />

L’analyse occlusale a pour but de vérifier que l’occlusion permet des fonctions<br />

de déglutition, de posture, de phonétique sans contraintes articulaires<br />

et/ou neuromusculaires nécessitant une adaptabilité du patient. Elle permet<br />

aussi un diagnostic différentiel entre une occlusion pathogène, facteur<br />

aggravant ou facteur déclenchant de désordres neuromusculaires et/ou<br />

articulaires. Elle intervient au début, en cours et à la fin du traitement d’orthodontie<br />

pour vérifier la fonctionnalité occlusale et éventuellement la nécessité<br />

d’un ajustement.<br />

Une analyse occlusale crédible a pour limite, premièrement l’obtention<br />

d’une relation intermaxillaire reproductible impliquant une détente neuromusculaire<br />

et une coaptation articulaire réelles et objectives, deuxièmement<br />

une technique d’enregistrement indépendante de l’opérateur respectant<br />

les principes proprioceptifs et les réflexes posturaux, troisièmement la possibilité<br />

d’objectiver une posture mandibulaire induite par des contacts prématurés<br />

, des contraintes neuromusculaires et articulaires provoqués.l’analyse<br />

occlusale étant un examen complémentaire, elle ne devra pas être dissociée<br />

d’une observation clinique complète impliquant des signes cliniques<br />

locorégionaux et généraux d’ordre psychique et somatique.<br />

Armelle MANIERE<br />

Compromis et équilibre occlusal : Faut-il corriger les<br />

Classes II ?<br />

La Classe II d’Angle ? elle peut aller du décalage d’un quart de cuspide à<br />

une cuspide entière.<br />

Quels sont les rapports molaires idéaux en O.I.M.?.Il doit s’établir une relation<br />

cuspides-fosses bloquant le sens vertical, une stabilisation vestibulo-linguale<br />

par les contacts transversaux simultanés (A-B-C) et une stabilisation mésiodistale.<br />

En général, la relation des prémolaires et canines suit celle des molaires.<br />

La situation de relation « cuspide-cuspide » ou Classe II « demi-cuspide »<br />

est une anomalie de calage: l’O.I.M. est imprécise, il n’y a pas de stabilité<br />

mandibulaire d’ou une adaptation fonctionnelle, mais qui peut avoir des<br />

limites : cette relation molaire est potentiellement pathogène pour l’appareil<br />

manducateur. Comme les études sur la relation entre malocclusion et Dysfonctionnement<br />

de l’Appareil Manducateur ne donnent pas d’association<br />

précise entre ces deux composants, on ne peut qu’évoquer une possible<br />

pathogénicité.<br />

Existe-t-il une relation molaire acceptable en Classe II ?<br />

- en ce qui concerne le centrage (mandibulaire) il n’y a pas de différence<br />

entre Classe I et II<br />

- en ce qui concerne le calage : il semble « évident » que la Classe II Totale<br />

assure le respect de la relation cuspide-fosse, d’où un calage mandibulaire<br />

acceptable dans les trois sens de l’espace;<br />

- pour ce qui est du guidage : la Classe II Totale au niveau canin peut induire<br />

une rétro-fonction mandibulaire qui doit être « parée » par un très bon calage<br />

une dent/deux dents.<br />

Si la correction de la Classe II passe par une chirurgie orthognathique : il<br />

faudra être attentif particulièrement dans les situations de petite mandibule,<br />

chez la femme hyperdivergente, qui présente des antécédents de D.A.M.<br />

Tous les compromis sont acceptables s’il y a respect des fonctions de calage,<br />

qui peut-être amélioré par une équilibration, et de guidage. Toute correction<br />

orthodontique doit optimiser les fonctions occlusales, pour assurer un<br />

meilleur pronostic de pérennité de l’appareil manducateur.<br />

Samuel DWORKIN<br />

TMD: Is it out of Occlusion?<br />

L’occlusion engendre-t-elle des troubles articulaires ?<br />

Samuel F. Dworkin, DDS, PhD (Hon: D. Sci; Dr. Odont.)<br />

Seattle, WA USA<br />

Abstract<br />

Temporomandibular disorders (TMD) include a number of clinical syndromes<br />

whose chief characteristic is persistent or chronic pain in the masticatory<br />

muscles and/or the temporomandibular joint. Despite decades of intense<br />

research and clinical experience, no clear etiologic factors have emerged.<br />

Of special relevance to this presentation has been a persistent view<br />

by some orthodontic, prosthodontic and surgical schools of thought that<br />

occlusion has critical roles in the onset and maintenance of TMD pain. This<br />

almost exclusive focus on a narrow set of pathobiologic factors has been<br />

actively disputed and is not associated with evidence-based approaches<br />

for altering occlusal relationships as a valid treatment for TMD pain and associated<br />

dysfunction A review of the evidence (or lack of it) associated<br />

with occlusion and orthodontic status or treatment as contributing to either<br />

the cause or the relief of TMD will be offered, followed by presentation of a<br />

biopsychosocial model for understanding chronic pain conditions, focusing<br />

on TMD. This alternative model integrates relationships between biologic<br />

factors, emotional status and psychosocial behavior as the scientific basis<br />

for understanding the complexity of chronic pain—invoking genetics, gender<br />

and emerging understandings of how chronicity produces simultaneous<br />

changes in brain-mind-body relationships. It is suggested that only by approaching<br />

TMD as a chronic pain condition can we evolve a scientificallyvalidated<br />

alternative view of TMD which will lead to evidence-based newer<br />

treatments; it is also suggested that the biopsychosocial perspective helps<br />

explain generally unsubstantiated views about malocclusion and orthodontic<br />

treatments either as a cause or a cure for TMD.<br />

Renato COCCONI<br />

Esthétique du profil sous nasal<br />

The pursuit of a dental Class 1 should not be achieved at the expense of the<br />

face.<br />

Angle’s paradigm that good alignment and occlusion of natural teeth will<br />

automatically produce facial beauty has been proven to be inadequate.<br />

This occlusocentric perspective should evolve into a new perspective that<br />

considers the malocclusion in the context of the entire face.<br />

In this different perspective the aesthetic analysis of the face is the cardinal<br />

reference to define the ideal position of teeth, jaws and other components<br />

of the face.<br />

The Naso Labial Unit is one of the most important components of the face<br />

that we can influence with our orthodontic and surgical treatments; the<br />

framework of supporting structures of this unit will be discussed along with its<br />

clinical implications.<br />

Lundi 12 novembre • Salle Havane


Lundi 12 novembre • Salle Havane<br />

Lee GRABER<br />

Adult Orthodontics: Multiple Opportunities, Multiple<br />

Challenges<br />

Adult Orthodontics: Multiple Opportunities, Multiple Challenges<br />

Lee W. Graber, D.D.S., M.S., M.S., Ph.D.<br />

The recognition of therapeutic opportunities and acceptance of orthodontics<br />

as an integral part of adult comprehensive dental healthcare has grown<br />

from a concept to a practice. Whereas a scant 30 years ago adults in orthodontic<br />

reception rooms were primarily seen as parents of patients, orthodontic<br />

specialty offices today actively recruit adults and in some cases, are<br />

exclusive in their care. Social pressures for a more attractive smile, aided by<br />

lay and professional goals for “improved long term health” have motivated<br />

this broadened orthodontic patient population. Unfortunately, the care of<br />

this patient group is often compromised by considerations that are not broached<br />

with child and adolescent care.<br />

Periodontal issues, missing and broken teeth, prior restorative care, inadequate<br />

bone, general health, medications, desire for treatment, financial ability<br />

and patient directed goals all impact the diagnosis and treatment planning<br />

for the adult patient. This presentation will focus on adult orthodontic patient<br />

diagnostic and treatment planning concerns as well as practical clinical management<br />

solutions. While adults present with multiple challenges, the multiple<br />

opportunities for positive impact in overall dental healthcare provide<br />

rewards for both patient and practitioner in spite of the compromises.<br />

Giuseppe SCUZZO<br />

Social Six ou la réponse à la demande récurrente des<br />

patients<br />

Today, the demand for aesthetics has never been higher, people are interested<br />

in their image and this includes straight teeth and a beautiful smile. In<br />

addition to this, Orthodontists are often required to treat simple malocclusion<br />

efficently and discretely.<br />

In our clinical experience of treating Caucasian patients, in the absence of<br />

problems with skeletal discrepancy, occlusal factors and dysfunctional joint<br />

problems. Patients who request aesthetic treatment who many havefixed/<br />

removable prostheses in the posteriors region, we feel treatment of the anterior<br />

six teeeth alone is viable option.<br />

We have named this kind of treatment «Social Six», this refers to the six anterior<br />

teeth envolved and to thesocial drive of such a request. «Social Six»<br />

treatment using STb brackets can be used with many advanges both for<br />

patient and orthodontist.it is a simplified lingual technique, which is extremely<br />

confortable, very fast and, above all, gives reliable quality treatment results.<br />

In wiew of this, we feel that STb «Social Six» treatment is a very valuable<br />

string to add to our bows and could be the solution in the management<br />

of simple malocclusion, including relapsed cases, Minor Tooth Moviment,<br />

rotations,gaps affecting the anterior teeth. This technique representsa unique<br />

and straightfowardstep to incorporate lingual orthodontics into our daily<br />

practice, satisfyng the aesthetic expectations of you and your patients.<br />

Gérard ALTOUNIAN<br />

Le compromis au service du patient<br />

L’étude du compromis au service du patient comporte plusieurs aspects.<br />

Nous aborderons essentiellement le compromis sur le plan thérapeutique<br />

et le compromis quant aux dispositifs prescrits avec leurs incidences financières.<br />

L’accomodement n’est pas synonyme de compromission. En effet<br />

être à l’écoute de son patient ne signifie pas déroger aux règles déontologiques.<br />

Nos réflexions à ce sujet devraient permettre l’intégration de ces<br />

divers éléments. C’est en tout cas l’objectif que nous nous fixons.<br />

Magali MUJAGIC<br />

La gestion du compromis en orthodontie linguale<br />

Le développement de l’orthodontie de l’adulte a conduit l’orthodontie moderne<br />

à gérer des cas pluridisciplinaires. L’orthodontiste n’est alors plus l’unique<br />

décisionnaire dans les choix thérapeutiques, l’intégrité osseuse et dentaire<br />

( gencive, parodonte, dents absentes, dents dépulpées, reconstituées,<br />

esthétique du sourire…) lui imposent une vision globale du cas à traiter, les<br />

situations dites de « compromis » sont fréquentes, comment les gérer ?<br />

Grâce à des outils performants tels que les mini-vis d’ancrage temporaire et<br />

l’orthodontie linguale Incognito®, les objectifs esthétique, fonctionnel et/ou<br />

prothétique définis au préalable sont atteints, répondant ainsi aux motivations<br />

de l’omni-praticien, de l’orthodontiste et du patient.<br />

Au travers de cas cliniques, nous verrons comment cette orthodontie du 21<br />

ème siècle lisse ces situations non classiques pour aboutir à des résultats de<br />

traitement satisfaisants.<br />

Christine MULLER<br />

Savoir traiter au mieux l’adulte : Compromis et exigences<br />

esthétiques du patient âgé.<br />

<strong>Les</strong> traitements orthodontiques s_adressent de plus en plus fréquemment<br />

aux personnes âgées. Celles-ci se présentent avec une motivation forte et<br />

des exigences souvent très claires. Face à cette demande précise, il est<br />

souvent nécessaire de réaliser des compromis d_ordre esthétiques, fonctionnels<br />

ou même biologiques. L_objet de cette conférence est d_illustrer,<br />

à l_aide de cas cliniques, l_analyse raisonnée qui conduit à ces compromis<br />

pour le meilleur service rendu au patient<br />

Didier FILLION<br />

Le compromis de la classe II thérapeutique<br />

Lundi 12 novembre • Salle Havane<br />

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Lundi 12 novembre • Salle Havane<br />

Valentin LESNE<br />

Compromis dans le traitement des séquelles des fentes<br />

Auteurs : V. LESNE, C. LESNE, B. MAURAND, B. RAPHAEL<br />

Service de Chirurgie Plastique et Maxillo-Faciale, CHU de Grenoble<br />

La technique orthodontique dans les traitements des fentes labio-palatines<br />

n’est pas différente de celle des traitements classiques. <strong>Les</strong> difficultés résident<br />

dans le choix des orientations et des périodes de traitements, c’est à<br />

dire à quel moment traiter. La décision d’une interception en denture temporaire,<br />

ou la durée d’un traitement multibagues impliquent forcément des<br />

compromis. La gestion des agénésies, avec la diversité des situations, exige<br />

une réflexion pour le choix de la reconstitution prothétique, ou la fermeture<br />

des espaces. <strong>Les</strong> compromis prennent également une importance capitale<br />

dans la décision d’une chirurgie maxillaire. N’a-t-on pas tendance a juger<br />

la qualité de la chirurgie primaire au petit nombre d’ostéotomies alors que<br />

dans le même temps, les indications augmentent considérablement chez<br />

les sujets non porteurs de fente. L’essentiel, en fait, reste à trouver un compromis<br />

entre les propres convictions du praticien et les désirs du patient.<br />

Yves TRIN<br />

<strong>Les</strong> appareills orthodontiques: choix et compromis<br />

<strong>Les</strong> patients adultes souhaitant un traitement orthodontique ont une demande<br />

le plus souvent assortie d’exigences précises : appareil peu ou pas<br />

visible, traitement le plus court possible et surtout éviter la chirurgie maxillofaciale.<br />

Ces exigences peuvent amener le praticien à effectuer un arbitrage entre<br />

ces exigences , la qualité et la stabilité du traitement. Nous allons passer en<br />

revue différents cas de figures , ceci afin d’établir un canevas pour une ligne<br />

de conduite pouvant être une base de départ pour l’établissement d’un<br />

consensus pour les traitements d’adultes.<br />

Frank POURRAT<br />

<strong>Les</strong> exigences règlementaires en matière d’hygiène<br />

et d’asepsie sont-elles un gage d’amélioration de la<br />

qualité ou un surplus de travail incommensurable ?<br />

Aujourd’hui les règlements, les référentiels, les normes, les directives, les arrêtés,<br />

les lois… prennent de plus en plus de place dans notre quotidien orthodontique.<br />

Bien qu’ils soient pesants sur notre activité professionnelle, ils sont<br />

le garant de l’amélioration de notre qualité que ce soit tant dans notre cœur<br />

de métier que dans les activités connexes indispensables à notre production.<br />

L’hygiène et l’asepsie est la première marche à mettre en œuvre pour<br />

une évolution décisive des bonnes pratiques. C’est donc en s’appuyant sur<br />

les exigences normatives et référentielles que nous pourrons garantir la sécurité<br />

de nos patients et de notre personnel. Nous vous proposons de décliner<br />

tout au long du parcours du patient tous les éléments nécessaires à l’hygiène<br />

et l’asepsie en s’appuyant sur :<br />

• <strong>Les</strong> exigences et les recommandations<br />

• <strong>Les</strong> moyens mis en œuvre<br />

• <strong>Les</strong> outils méthodologiques permettant l’amélioration quotidienne de la<br />

qualité<br />

Nous présenterons donc le processus de stérilisation des dispositifs médicaux<br />

et leur traçabilité mais aussi l’ergonomie autour du fauteuil pour une meilleure<br />

hygiène et asepsie.<br />

Aude HOELTZEL<br />

Brigitte GEHRHARDT<br />

Delphine STRESSER<br />

Investissement et relationnel de l’équipe soignante<br />

avec les patients<br />

Nous allons présenter notre façon d’établir une relation privilégiée avec nos<br />

patients au sein du cabinet.<br />

Grâce aux renseignements recueillis lors de la première consultation, un<br />

dossier personnalisé sera réalisé pour chaque patient, révélant le suivi thérapeutique<br />

depuis le diagnostic jusqu’à la fin du plan de traitement.<br />

Cet outil pédagogique et ludique sera utilisé comme lien entre le patient,<br />

sa famille, les assistantes et le praticien.<br />

Nous prendrons l’exemple d’un patient chez lequel le traitement débutera<br />

par une étape fonctionnelle pour se poursuivre par une étape fixe, tout en<br />

insistant sur la complémentarité et la spécificité de l’équipe soignante.<br />

Amel RABBAH<br />

Rôle de l’assistante dans le collage indirect<br />

Je compte présenter un procédé totalement inédit d’aide au collage indirect<br />

dont la partie de laboratoire est entièrement réalisée par l’assistante.<br />

La partie originale de ce procédé c’est qu’aucune structure de laboratoire,<br />

type taille plâtre ou autre machine n’est nécessaire.<br />

Je propose de développer toutes les étapes réalisées par l’assistante.<br />

J’ai participé activement à la mise au point de ce système en collaboration<br />

avec mon praticien et souhaite en faire bénéficier l’ensemble de la<br />

profession.<br />

Lundi 12 novembre • Salle Bordeaux


Lundi 12 novembre • Salle Bordeaux<br />

Françoise ROBLIQUE<br />

Jessica PALBRAS<br />

Le rôle de l’assistante dans l’éducation fonctionnelle<br />

L’éducation fonctionnelle a pris une part importante dans notre cabinet et<br />

a permis à l’assistante d’enrichir son rôle au sein même du cabinet d’orthodontie.<br />

Notre présentation décrit le rôle de l’assistante dentaire dans la motivation<br />

en éducation fonctionnelle.<br />

Notre rôle est d’informer, motiver et rassurer le jeune patient ainsi que de<br />

répondre aux questions sans entrer dans l’aspect clinique réservé au praticien.<br />

Nous intervenons de façon active lors de la pose de l’éducateur fonctionnel<br />

qui se déroule le même jour que le diagnostic.<br />

Après que le praticien ait exposé le but du traitement orthodontique, il explique<br />

le mode de fonctionnement de l’éducateur fonctionnel et le pose.<br />

C’est à ce moment que nous intervenons.<br />

Nous prenons le relais du praticien et exposons clairement et tranquillement<br />

les règles de l’éducation fonctionnelle : comment, quand, où, exercices de<br />

respiration, entretien, suivi à un mois, prise de photos à six mois.<br />

Sophie MARGUILLARD<br />

Maîtrise chronologique de la prise en charge du patient<br />

: exemple - le rendez-vous de pose d’un appareil<br />

orthodontique<br />

Visualiser par images photographiques successives la structure et l’ordonnancement<br />

chronologique d’un rendez-vous type et le représenter sous<br />

forme d’un cadran d’horloge nous permet de suivre rigoureusement l’évolution<br />

des étapes de la prise en charge du patient.<br />

La formation des assistantes junior par leurs aînées est facilitée par la rigueur<br />

et la répétabilité des tâches ainsi représentées dans le cadre d’un protocole<br />

chronologique visuel.<br />

Vous verrez ainsi, au fur et à mesure que l’horloge avance, les différents flux<br />

d’activités se succéder, et principalement :<br />

• la réception et l’accueil du patient,<br />

• son installation au fauteuil,<br />

• les différentes étapes des actes à quatre mains,<br />

• l’enregistrement des données en clinique et les explications brossage,<br />

• la prise du prochain rendez-vous.<br />

Dans l’exemple choisi, nous montrerons aux participants les avantages de la<br />

chronologie visualisée, en 14 images, d’un rendez-vous de pose d’un appareil<br />

orthodontique d’une durée de 70 minutes, sur un cadran d’horloge.<br />

Commençons donc maintenant notre voyage !<br />

Sophie ROZENCWEIG<br />

Véronique VERMOREL<br />

La communication et la qualité au service de l’hygiène<br />

des patients<br />

La communication est un des vecteurs fondamentaux de la réussite du traitement<br />

orthodontique, de la satisfaction des patients et des praticiens correspondants.<br />

Au fil des années, et avec la mise en place de notre démarche<br />

qualité, nous avons élaboré un système de communication organisé.<br />

Celui-ci a pour but, notamment, d’améliorer la coopération des patients,<br />

de gérer les patients difficiles, et la rupture du contrat de soins. Ce système<br />

repose sur la triple alliance d’une communication orale, d’une communication<br />

écrite (fiches, courriers) et de programmes interactifs.<br />

Communication is one of the main vectors for good treatment results, patients<br />

and referees satisfaction. These last years, with the building up of our<br />

quality control systems, we developed a whole concept of communication.<br />

The objective, among others, being to improve patient cooperation, manage<br />

difficult patients, and treatment drop out. This system relies upon the<br />

triple alliance of an oral communication, a written communication (forms<br />

and letters), and five different interactive programs.<br />

Lundi 12 novembre • Salle Bordeaux


Lundi 12 novembre • Salle 342AB<br />

Arnaud BELLICAUD<br />

Michel DELAMAIRE<br />

Daniel ROLLET<br />

Jean-Baptiste KERBRAT<br />

Joêl DENIAUD<br />

Alain VIGIE DU CAYLA<br />

Françoise FLAGEUL<br />

Consensus sur les aléas thérapeutiques<br />

Depuis plusieurs années déjà, le contrôle médical de l’Assurance Maladie<br />

analyse chaque année l’activité d’un grand nombre de professionnels de<br />

santé. <strong>Les</strong> orthodontistes n’échappent pas à la règle.<br />

Le contrôle porte sur toute l’activité du praticien : nomenclature, respect<br />

des règles professionnelles, etc… Pour ce faire, le praticien contrôleur peut<br />

se faire communiquer tous les documents relatifs à la période contrôlée<br />

(moulages, radiographies) ; il peut aussi entendre et examiner les patients.<br />

En ODF, le problème réside surtout au niveau des référentiels retenus par le<br />

contrôle médical et destinés à évaluer la qualité des fins de traitement. Ces<br />

référentiels ne tiennent aucun compte de la gravité initiale de la dysmorphose,<br />

ni des décalages squelettiques ni, bien sûr, des troubles fonctionnels<br />

La profession a donc décidé de réagir et d’établir elle-même ses propres<br />

référentiels qui tiendront compte « des données avérées de la science ».<br />

En 2006, nous avions abordé le diagnostic. Cette année, ce sont les aléas<br />

thérapeutiques. Il s’agit d’une séance interactive ; il est important qu’un<br />

grand nombre de praticiens y participent car « cette réunion de consensus »<br />

doit déboucher sur des référentiels pertinents conformes à la réalité clinique.<br />

Ils seront ensuite communiqués à la Haute Autorité de Santé et pourront alors<br />

nous être opposés.<br />

Claude LEMASSON<br />

Théorie et phase de laboratoire<br />

Lundi 12 novembre • Salle 351


Lundi 12 novembre • Salle 352AB<br />

Alain SOUCHET<br />

Brackets autoligaturants - 17 ans de pratique quotidienne<br />

du Speed au SmartClip 3M<br />

Depuis 1990, j’utilise en pratique quotidienne uniquement des brackets autoligaturants<br />

et en 2004, j’ai choisi le système SmartClip 3M pour la précision et<br />

la solidité des collages, la manipulation pratique et rapide pendant les rendez-vous,<br />

la finition remarquable des fins de traitement et enfin la traçabilité<br />

grâce au système APC.<br />

Avantages, inconvénients, coût, rentabilité.<br />

Alain SOUCHET<br />

Yann LE FUR<br />

Clarity SL 3M Unitek : le nouveau bracket céramique<br />

autoligaturant<br />

Après un bref rappel sur l’intérêt des auto-ligaturants nous détaillerons les<br />

avantages du smart clip : agrémenté de nombreux cas cliniques.<br />

• on change peu ses habitudes<br />

• ressemble à un boîtier classique<br />

• autorise un arc en overlay<br />

• utilisation des chaînettes de façon classique<br />

• boîtier sans intrados inaccessible : hygiénique<br />

• contrôle des rotations dès les premiers arcs<br />

• phase de finitions facilitée<br />

• concept APC et traçabilité<br />

Claude CHABRE<br />

Classe II division 2 - quels traitements ?<br />

De la classification d’Angle, seule la classe II division 2 constitue une véritable<br />

entité clinique et son nom seul constitue un diagnostic.<br />

Elle représente entre 10 et 15% des malocclusions orthodontiques et se rencontre<br />

plus fréquemment chez les filles que chez les garçons dans la proportion<br />

de 1 pour 3.<br />

Si les signes faciaux sont discrets, les signes dentaires à l’origine de la consultation<br />

sont caractéristiques de la dysmorphose. De même, le schéma squelettique<br />

reflète un environnement neuromusculaire bien particulier.<br />

À partir de ce cadre diagnostique parfaitement défini, les protocoles thérapeutiques<br />

sont à adapter en fonction de l’âge du patient. De l’enfant à<br />

l’adulte en passant par l’adolescent, les traitements sont bien codifiés en<br />

tenant compte du potentiel de croissance et d’éventuelles particularités,<br />

propres à chaque cas.<br />

Gérard ALTOUNIAN<br />

<strong>Les</strong> attaches 2D. Pourquoi ? Comment ?<br />

L’orthodontiste déplace la dent en contrôlant trois paramètres : sa hauteur,<br />

son inclinaison mésio-distale et son orientation vestibulo-linguale. Dans<br />

certains cas cliniques le contrôle du torque est superfaitatoire. Force est<br />

de constater alors qu’il n’est pas indispensable de faire appel à des attaches<br />

linguales élaborées ou sur mesure. <strong>Les</strong> brackets plats décrits en 1989<br />

par Julien Philippe dans son livre consacré à l’orthodontie de l’adulte ont<br />

bénéficié de l’avancée des nouvelles technologies. Rebaptisées 2D, elles<br />

redeviennent d’actualité lorsque l’indication est bien posée. Après avoir<br />

rappelé les améliorations apportées récemment sur les attaches 2D par la<br />

société Forestadent, nous donnerons nos impressions à travers quelques cas<br />

cliniques.<br />

Didier FILLION<br />

Un nouveau concept en orthodontie linguale :<br />

Le positionnement virtuel des attaches et la technique<br />

d’arc droit sans pliure<br />

Nous décrirons une nouvelle procédure pour positionner les attaches linguales<br />

à partir d’un set-up virtuel.<br />

Cette procédure permet un positionnement extrémement précis et customisé<br />

de chaque attache virtuelle<br />

tout en ayant la possibilité d’incorporer les hyper-corrections nécessaires<br />

au traitement.<br />

Des Jigs sont construits par la technologie CAD/CAM pour placer les attaches<br />

réelles dans la mème position<br />

que les attaches virtuelles. Grâce à cette position spécifique, des arcs plats,<br />

droits et sans pliures sont utilisés pendant le traitement.<br />

<strong>Les</strong> avantages de ce nouveau concept sont :<br />

• Pas de phase de laboratoire<br />

• Pas de pliage de fil<br />

• Diminution du temps passé au fauteuil<br />

• Diminution du nombre d’ajustements<br />

• Peut ètre utilisé avec n’importe quelle attache<br />

Lundi 12 novembre • Salle 352AB


Lundi 12 novembre • Salle 352AB<br />

Marc STEVE<br />

Farnaz BORHANI-BRYON<br />

Jean-Baptiste CHARRIER<br />

Traitement orthodontique accelere par corticotomies<br />

chirurgicales : approche experimentale chez le porc<br />

et resultats cliniques preliminaires<br />

L’accélération du traitement orthodontique a déjà fait l’objet d’expérimentations<br />

et d’essais cliniques. <strong>Les</strong> corticotomies chirurgicales visant à accélérer<br />

un traitement orthodontique sont une nouvelle technique inspirée des<br />

ostéotomies segmentaires initialement décrites par Köle. Le principe de cette<br />

technique est de faciliter chirurgicalement la mobilisation orthodontique<br />

des unités alvéolo-dentaires d’une arcade complète tout en diminuant les<br />

forces appliquées, afin de raccourcir la durée du traitement.<br />

Nous présentons les résultats d’une étude expérimentale de corticotomies<br />

incisives chez 11 porcs. Nous avons pratiqué l’avulsion d’une incisive centrale<br />

afin de créer un espace et un modèle orthodontique simple et reproductible.<br />

Cet espace a ensuite été fermé par déplacement de l’incisive<br />

centrale controlatérale dans la cavité d’extraction. Le dispositif de traction<br />

était un ressort nitinol sur une minivis et les incisives latérales renforcées par<br />

deux minivis servaient d’ancrage. Sept cas de corticotomies incisives et 4<br />

témoins traités par orthodontie exclusive ont été réalisés. Ces cas ont été<br />

suivis de façon hebdomadaire pendant 3 mois. La cinétique du déplacement<br />

dentaire des deux groupes a été analysée, par des photographies et<br />

des radiographies rétro-alvéolaires systématisées. La fiabilité de la technique<br />

a été vérifiée par des mesures itératives de la vitalité pulpaire par laser<br />

doppler et par contrôle radiologique (rétroalvéolaire et denta-scanner) des<br />

apex dentaires. <strong>Les</strong> résultats de notre étude sont présentés et discutés ainsi<br />

que les résultats cliniques préliminaires d’un protocole de corticotomies<br />

chez l’homme.<br />

Claude BEGUIN<br />

Schémas faciaux : hypo et hyperdivergent<br />

Une des préoccupations majeures de l’orthodontiste est d’établir une stratégie<br />

de traitement la plus individualisée possible en tenant compte du<br />

schéma facial de son patient.<br />

Ce bref exposé se propose, de réfléchir et de répondre à quelques questions<br />

concrètes que se pose l’orthodontiste lors de l’élaboration de son plan<br />

de traitement.<br />

Quel est le potentiel de croissance de son patient ?<br />

Quel est son schéma de croissance tels que les a définis Björk ?<br />

Quelle analyse esthétique ?<br />

La stratégie doit elle être différente pour un cas hypo ou hyperdivergent ?<br />

C’est à travers des cas cliniques et comparativement que l’on tentera de<br />

répondre à ces questions afin que nos cas d’ODF soient esthétiques, fonctionnels<br />

et le plus stables possibles.<br />

Yann LE FUR<br />

Smart Clip forever<br />

Après un bref rappel sur l’intérêt des auto-ligaturants nous détaillerons les<br />

avantages du smart clip : agrémenté de nombreux cas cliniques.<br />

• on change peu ses habitudes<br />

• ressemble à un boîtier classique<br />

• autorise un arc en overlay<br />

• utilisation des chaînettes de façon classique<br />

• boîtier sans intrados inaccessible : hygiénique<br />

• contrôle des rotations dès les premiers arcs<br />

• phase de finitions facilitée<br />

• concept APC et traçabilité<br />

Daniel ROLLET<br />

Hygiène des appareils orthodontiques amovibles en<br />

élastomère ou silicone<br />

Camille Medawar<br />

Données biomécaniques et choix du torque antérieur<br />

Lundi 12 novembre • Salle 352AB<br />

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Lundi 12 novembre • Salle 353<br />

David ALLESEE<br />

Dispositifs et auxillaires fixes au laboratoire<br />

Peter STUCKRAD<br />

A new field for the orthodontic and dental office<br />

Snoring not only disturbs sleep…snoring can also cause serious illness.<br />

Many people remain tired and unrefreshed after a long sleep. They fall into<br />

short sleeping phases during the day.<br />

A substantial portion of the population suffers from sleep-related breathing<br />

disturbances. Snoring, a phenomenon that has until recently been judged<br />

to be harmless, is today a major subject of research an calls for cooperation<br />

between dentists, internists, pulmonary specialists and sleep specialists.<br />

Everyone experiences phases of interrupted breathing during sleep. When<br />

these episodes last longer then ten seconds and occur more than ten times<br />

an hour, dysfunction must be assumed. When the throat muscles relax, the<br />

breathing passages close. Heart arrhythmia can arise since the body scarcely<br />

absorbs any oxygen from the lungs during this period. Since continuous<br />

shortage of breath prevents attaining the refreshing deep sleep phase, the<br />

various sleep phases are significantly disturbed. During the day the performance<br />

is substantially reduced.<br />

A considerable part of the population suffers from such breathing problems<br />

during sleep – as obstructice sleep apnea ( OSA) – which can be the reason<br />

for different diseases. The life expectancy of patients with sleep apnea is<br />

significantly shortened.<br />

It is important to quickly treat such breathing disturbances.<br />

In the interdisciplinary cooperation with ear-, nose- and throat- specialists,<br />

sleep disorder centres and dental professions, obstructive sleep apnea, obstructive<br />

snoring and primary snoring can be treated successfully with oral-<br />

appliances.<br />

Coming from the orthodontic technology, Peter Stückrad is a Master Dental<br />

Technician in Germany for over 10 years and has comprehensive international<br />

experience in the manufacturing of the different therapeutic appliances<br />

for the treatment of snoring and sleep apnoea.<br />

Currently the manager of a technical laboratory in Wuerzburg, Germany<br />

dedicated solely to the design and fabrication of oral sleep appliances.<br />

He has lectured extensively to dental technicians, dentists and sleep physicians<br />

throughout Europe and the U.S.A.<br />

Peter Stueckrad is giving an overview about the treatment and the most<br />

common Snoring-Therapy-Appliances.<br />

Pierre ARNI<br />

Traitement de CL II par Orthèses Bi Maxillaires<br />

Présentation de l’orthèse d’avancement mandibulaire ( PAsr de Snortec)<br />

système d’attaches par rotules. Présentation de l’orthèse d’avancement<br />

pour CL 2 ( PAsr de Snortec ) système d’attaches inversées et réglables.<br />

Alain BENAUWT<br />

André MARIOTAT<br />

Activateurs et CL II<br />

Corinne DESPECHE<br />

Historique du collage lingual au laboratoire<br />

Laurent MUNEROT<br />

<strong>Les</strong> silicones au laboratoire<br />

Jean Charles MORIN<br />

Le Système de Propulsion Mandibulaire P U L<br />

Le PUL est un propulseur mandibulaire amovible pour le traitement des décalages<br />

intermaxillaires de classe II, permettant d’effectuer différentes actions<br />

simultanées.<br />

Nous présenterons les différentes options du PUL ainsi que le protocole de<br />

fabrication des armatures en fonction de l’évolution des dents.<br />

Lundi 12 novembre • Salle 353

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