Y-mail 35 FR - mars 2021
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<strong>mail</strong><br />
PRINTEMPS <strong>2021</strong> MAGAZINE DU CENTRE HOSPITALIER JAN YPERMAN<br />
EDITION <strong>35</strong><br />
OPÉRER<br />
AVEC DA VINCI<br />
DOCTOR<br />
IN THE HOUSE<br />
FOCUS SUR<br />
CARDIOLOGIE
EDITO<br />
Chère lectrice,<br />
cher lecteur,<br />
Le magazine que vous avez entre les<br />
mains (ou que vous lisez en ligne sur<br />
y<strong>mail</strong>.yperman.net) est une première.<br />
Il s’agit du tout premier numéro<br />
entière ment relooké du magazine<br />
Y-<strong>mail</strong>, le magazine médical du<br />
centre hospitalier Jan Yperman. Plus<br />
volumineux que dans son ancienne<br />
présentation, le magazine accorde<br />
plus de place aux différents sujets<br />
et les traite plus en profondeur.<br />
Quelques sections nouvelles font leur<br />
apparition, comme le « Cabinet aux<br />
questions ». Cette rubrique répond à<br />
une question émanant de la première<br />
ligne. Quant à la rubrique « Doctor in<br />
the house », elle présente en détail un<br />
cas médical remarquable.<br />
Notre principal objectif est de vous<br />
fournir les informa tions les plus<br />
claires et les plus précises possibles<br />
sur ce qui fait l’actualité de<br />
notre hôpital. Et de vous informer<br />
à intervalles réguliers : le nouveau<br />
magazine Y-<strong>mail</strong> paraîtra quatre fois<br />
par an.<br />
Si vous avez des suggestions ou des<br />
commentaires sur notre magazine,<br />
n’hésitez pas à les transmettre à notre<br />
équipe de communication à l’adresse<br />
communicatie@yperman.net.<br />
Je vous souhaite encore une fois<br />
la bienvenue dans ce nouveau<br />
magazine et une excellente lecture!<br />
Dre Ilke Montag<br />
Médecin-chef
inhoud<br />
04 Focus sur cardiologie 07 Des bras robotisés 10 Nouveaux<br />
médecins 15 Études COVID 16 Doctor in the house 18 Le<br />
cabinet des questions<br />
Depuis janvier, la première ambulance 112 d’Ypres est une<br />
ambulance PIT. Avec un infirmier urgentiste spécialisé à bord,<br />
l’équipe est en mesure d’offrir des soins plus spécialisés.<br />
3
FOCUS SUR CARDIOLOGIE<br />
Nouveaux médecins, nouveaux<br />
équipements d’échographie 3D,<br />
nouvelles techniques au Cathlab :<br />
on n’arrête pas le progrès au<br />
Service de Cardiologie. « En<br />
investissant dans de nouvelles<br />
techniques d’imagerie et<br />
possibilités de traitement, nous<br />
sommes en mesure d’aider un<br />
nombre croissant de patients de<br />
manière peu invasive. »<br />
590<br />
stents<br />
&<br />
103<br />
pacemakers<br />
en 2020<br />
Les procédures deviennent<br />
de plus en<br />
plus complexes au Cathlab.<br />
Docteur Raf Roelandt (chef<br />
du service de Cardiologie) :<br />
« Le nombre de patients<br />
souffrant de calcifications<br />
coronariennes graves<br />
et compliquées est en<br />
augmentation. Des techniques<br />
nouvelles comme la<br />
lithotripsie intravasculaire<br />
(voir encadré) permettent<br />
de traiter ces patients plus<br />
complexes au Cathlab, par<br />
le procédé de la dilatation<br />
par ballonnet et la pose de<br />
stents. C’est moins lourd<br />
qu’un pontage. »<br />
LITHOTRIPSIE<br />
La lithotripsie intravasculaire<br />
est appliquée depuis<br />
le début de cette année<br />
par les trois spécialistes du<br />
stent du centre hospitalier<br />
Jan Yperman : les cardiologues<br />
interventionnels Jan<br />
De Keyser, Dries De Cock et<br />
Mathieu Coeman. Ces deux<br />
derniers font partie de<br />
l’équipe depuis respectivement<br />
sept et un an.<br />
Docteur De Keyser :<br />
« Les jeunes collègues<br />
formés aux techniques de<br />
pointe représentent un<br />
atout majeur pour notre<br />
service. Nous pouvons<br />
aider plus de patients et<br />
d’une manière meilleure.<br />
La sous-spécialisation<br />
devient la norme et apporte<br />
son lot d’innovations<br />
récentes à Ypres. »<br />
PACEMAKER<br />
Il y a aussi du nouveau<br />
du côté de la pose de<br />
pacemakers, expliquent la<br />
docteure Veerle Soufflet et<br />
la médecin en revalidation<br />
Els Viaene. Grâce à une<br />
nouvelle technique, le fil<br />
électrique qui est en contact<br />
avec le muscle cardiaque et<br />
qui envoie les impulsions<br />
contrôlant le rythme<br />
cardia que est fixé à un<br />
autre endroit : non plus<br />
dans la pointe du cœur<br />
4
ONDES<br />
DE CHOC<br />
Depuis le mois de janvier, les cardiologues interventionnels<br />
Mathieu Coeman, Jan De Keyser et Dries<br />
De Cock appliquent la lithotripsie intravasculaire au<br />
Cathlab. Cette nouvelle technique utilise des ondes<br />
sonores pour désagréger la calcification dans les<br />
artères coronaires fortement sténosées.<br />
Docteur Coeman : « La méthode classique est<br />
connue : nous insérons par cathéter un ballonnet<br />
que nous gonflons pour dilater le vaisseau sanguin et<br />
nous plaçons ensuite un stent. Quand la calcification<br />
est trop avancée, cela ne fonctionne pas. Jusqu’il y a<br />
peu, on devait alors réduire la calcification au moyen<br />
d’une fraise à diamant. La nouvelle technique est plus<br />
efficace et moins lourde. »<br />
La lithotripsie intravasculaire fonctionne sur le même<br />
principe que la pulvérisation des calculs rénaux. Des<br />
microémetteurs contenus dans un ballonnet envoient<br />
des ondes de choc sonores qui brisent la calcification<br />
en morceaux et rendent la paroi du vaisseau sanguin<br />
plus élastique. « Nous pouvons ensuite élargir la sténose<br />
plus facilement au moyen du ballonnet et placer<br />
le stent. Nous sommes parmi les premiers centres de<br />
Belgique à utiliser la lithotripsie intravasculaire. »<br />
Docteur Mathieu Coeman<br />
du côté droit, mais dans la<br />
cloison entre le ventricule<br />
droit et le ventricule gauche.<br />
Cela permet au stimulus<br />
électrique de suivre un chemin<br />
plus naturel et d’activer<br />
les deux ventricules simultanément.<br />
Les premières<br />
interventions auront lieu ce<br />
printemps. »<br />
BONS VOISINS<br />
La polyclinique a investi<br />
dans quatre nouveaux appareils<br />
d’échocardiographie,<br />
dont deux avec technologie<br />
3D et intelligence artificielle.<br />
Docteur De Keyser :<br />
« L’échocardiographie est un<br />
examen de base, qui peut<br />
être utilisé pour établir un<br />
diagnostic rapide et détaillé<br />
de fuite ou de rétrécissement<br />
des valves cardiaques<br />
ou encore de faiblesse du<br />
muscle cardiaque. »<br />
Mais pour le docteur<br />
Roelandt, la qualité des<br />
soins prodigués au patient<br />
ne tient pas uniquement à<br />
l’utilisation de techniques<br />
et gadgets technologiques<br />
du dernier cri. « Le Service<br />
de Pneumologie et celui<br />
de Cardiologie travaillent<br />
au sein de la même policlinique<br />
en partageant<br />
le même secrétariat et la<br />
même équipe d’infirmières.<br />
De cette manière, un patient<br />
souffrant d’essoufflement<br />
et ayant un cœur sain peut<br />
être immédiatement vu par<br />
les pneumologues et vice<br />
versa. »<br />
Service de Cardiologie<br />
057 <strong>35</strong> 71 90 ou<br />
seccardiopneumo@yperman.net<br />
5
NOUVEAU SERVICE<br />
Maladies Infectieuses<br />
Dans le passé, les infections causées par des microbes résistants aux<br />
antibiotiques, le virus Ebola, la grippe aviaire, le SRAS-CoV-1 et 2…<br />
étaient souvent traitées par des internistes, des pneumologues ou<br />
des néphrologues. Le centre hospitalier Jan Yperman a désormais un<br />
service des Maladies Infectieuses pour accueillir ces patients. Initiateur<br />
et chef de service docteur Wim Terryn : « En 2020, le gouverne ment a<br />
reconnu les titres professionnels en infectiologie clinique et en microbiologie<br />
clinique. Nous devons développer ces spécialités en interne<br />
si nous voulons continuer à offrir des soins de qualité. » Ce service<br />
s’adresse aux patients souffrant de fièvre ou d’inflammations d’origine<br />
incertaine, aux patients référés pour des infections difficiles à traiter et<br />
aux personnes souffrant d’infections chroniques.<br />
Maladies Infectieuses<br />
057 <strong>35</strong> 71 80 ou<br />
infectieziekten@yperman.net<br />
DÉPART<br />
À la retraite<br />
Plusieurs médecins spécialistes ont<br />
pris leur pension ces derniers mois.<br />
L’anesthé siste Marc Parys et le pédiatre<br />
Filip Adriaens ont quitté l’hôpital, tandis<br />
que le radiologiste Jan Allewaert et le<br />
gastroentérologue Bart van Besien ont<br />
réduit leur volume d’activité. Le docteur<br />
Allewaert travaille encore deux demijours<br />
par semaine. Quant au docteur<br />
van Besien, il a des consultations le<br />
mardi matin et le vendredi matin et<br />
pratique des coloscopies le mardi<br />
après-midi.<br />
Imagerie Médicale – 057 <strong>35</strong> 74 00<br />
ou secradio@yperman.net<br />
Médecine Interne – 057 <strong>35</strong> 72 70<br />
ou secinwendige@yperman.net<br />
CT POLI POPERINGE<br />
Moins de rayonnement<br />
ACCRÉDITATION<br />
BELAC<br />
NOUVEAU BÂTIMENT<br />
Sous un même toit<br />
Le site de Poperinge dispose d’un<br />
nouvel équipement CT. Docteur Jan<br />
Capoen : « Par rapport à l’ancien<br />
matériel, la dose de rayonnement<br />
émise est jusque 50% plus faible.<br />
De plus, comme les paramètres de<br />
l’examen sont encodés au moyen<br />
d’une tablette, l’infirmier le fait en<br />
étant auprès du patient. Avant, ce<br />
paramétrage se faisait dans un local<br />
séparé. Autre nouveauté : les reconstructions<br />
automatiques dans les trois<br />
plans, pour plus d’uniformité. »<br />
Tous les examens peuvent se faire à<br />
Poperinge. Seuls les examens coronariens<br />
et certaines angiographies<br />
spécifiques requièrent l’équipement<br />
présent à Ypres.<br />
Poli Poperinge – 057 <strong>35</strong> 72 50<br />
ou poli.poperinge@yperman.net<br />
Le Laboratoire d’Anatomopathologie<br />
et le Laboratoire de Biologie<br />
Clinique ont à nouveau reçu la visite<br />
des auditeurs de BELAC. BELAC est<br />
chargée de contrôler si les laboratoires<br />
respectent la sévère norme<br />
internationale ISO 15189:2012. Ils<br />
ont donc passé en revue toutes les<br />
étapes et les techniques utilisées.<br />
Avec un bon bulletin à la clé. Voilà<br />
de nombreuses années déjà que les<br />
deux laboratoires ont mis en place<br />
un système fonctionnel de contrôle<br />
de la qualité et qu’ils ont démontré<br />
leur capacité à produire des résultats<br />
précis permettant d’offrir aux<br />
patients des soins de haute qualité.<br />
Labo d’Anatomopathologie<br />
057 <strong>35</strong> 73 50<br />
Labo de Biologie Clinique – 057 <strong>35</strong> 73 20<br />
En 2023, trois services de Jan Yperman<br />
s’installeront dans une nouvelle<br />
aile de l’hôpital. La pédopsychiatrie<br />
Twoape occupera le rez-de-chaussée.<br />
Le département Sp, qui se<br />
trouve actuellement à Wervik, recevra<br />
le premier étage. Les patients Sp<br />
ne devront donc plus faire le trajet<br />
en ambulance pour aller passer des<br />
examens ou suivre une rééducation;<br />
ils bénéficieront d’un suivi centralisé,<br />
avec le SMUR interne à portée de<br />
main. L’étage du dessus accueillera<br />
le service de Dialyse. Ce service a<br />
enregistré une croissance énorme<br />
de son activité. Les travaux commenceront<br />
durant le mois de mai.<br />
Directeur de gestion Pieter Declerck<br />
057 <strong>35</strong> 70 12 ou<br />
pieter.declerck@yperman.net<br />
6
TECHNIQUE NOUVELLE<br />
Le Da Vinci Xi est un incontournable<br />
pour la chirurgie de la prostate et des<br />
reins. Mais depuis peu, le robot sert aussi<br />
pour la chirurgie gynécologique et bariatrique.<br />
Cette dernière utilisation est une<br />
première en Flandre occidentale.<br />
Un chirurgien et<br />
des bras robotisés<br />
80<br />
ablations de la prostate<br />
par an<br />
C’est surtout<br />
le patient qui<br />
retire les plus<br />
grands bienfaits<br />
de l’utilisation<br />
du Da Vinci<br />
XI, dont les<br />
bras sont<br />
enveloppés de<br />
manière stérile<br />
avant chaque<br />
opération.<br />
Le robot ne fait pas<br />
le travail lui-même.<br />
C’est le chirurgien qui<br />
contrôle les bras du robot à<br />
l’aide de joysticks. Chaque<br />
mouvement de la main et<br />
des doigts est converti avec<br />
précision en mouvements<br />
des instruments, ce qui<br />
permet de neutraliser le<br />
tremblement naturel de<br />
la main. Le chirurgien<br />
obtient une image binoculaire<br />
agrandie et tridimensionnelle<br />
des tissus.<br />
« C’est une manière confortable<br />
de travailler pour<br />
nous », explique l’urologue<br />
Bruno Bamelis. « Mais les<br />
principaux bienfaits de<br />
cette technique sont pour<br />
le patient. Les incisions<br />
restent petites, ce qui permet<br />
d’épargner de manière<br />
optimale le tissu sain. Un<br />
patient ayant subi une<br />
ablation de la prostate peut<br />
déjà rentrer chez lui deux<br />
jours après l’opération. »<br />
Dans le passé, les urologues<br />
du centre hospitalier se<br />
rendaient à Courtrai pour<br />
opérer avec le Da Vinci Xi.<br />
En mai 2020, l’hôpital fait<br />
l’acquisition de son propre<br />
robot. Depuis février <strong>2021</strong>,<br />
les urologues partagent<br />
leur « jouet » préféré avec<br />
les chirurgiens spécialisés<br />
dans les interventions gynécologiques<br />
et abdominales<br />
comme l’hystérectomie ou<br />
le bypass gastrique. D’autres<br />
applications viendront<br />
bientôt s’ajouter à la liste.<br />
7
TECHNIQUE NOUVELLE<br />
DOCTEUR BRUNO BAMELIS<br />
« À Courtrai, j’ai pratiqué environ 300 ablations de<br />
la prostate avec un robot entre 2010 et mai 2020.<br />
Avec notre propre robot, nous appliquerons cette<br />
procédure ici environ 80 fois par an. Les jeunes<br />
urologues comme le docteur Matthias Beysens<br />
ont été formés à cette technique. »<br />
DOCTEURE ANNELEEN VERBRUGGHE<br />
« J’utilise le robot presque chaque semaine pour<br />
procéder à l’ablation de tissus rénaux, à la réparation<br />
de prolapsus de la vessie et à la reconstruction<br />
des voies urinaires. Contrairement à la chirurgie<br />
laparoscopique conventionnelle, le Da Vinci Xi<br />
possède des articulations mobiles permettant un<br />
découpage plus précis autour des tumeurs. »<br />
2<br />
jours d’hospitalisation<br />
après une ablation de<br />
la prostate<br />
8<br />
DOCTEUR JOHAN FIERENS<br />
« Depuis février, nous sommes le premier hôpital<br />
de la province à utiliser également le nouveau<br />
robot pour les bypass gastriques. L’avantage,<br />
c’est que je peux remplacer les agrafes par des<br />
points de suture et ainsi réduire les douleurs<br />
postopératoires. »<br />
DOCTEUR OLIVIER BROUCKAERT<br />
« Une laparoscopie classique permet<br />
d’effectuer des hystérectomies et<br />
myomectomies simples de manière<br />
peu invasive. Grâce à ses instruments<br />
flexibles et à sa vision 3D, le Da<br />
Vinci Xi permet de pratiquer ces<br />
interventions aussi dans les cas<br />
difficiles, comme pour la chirurgie<br />
oncologique ou en cas d’hypertrophie<br />
de l’utérus. »<br />
Secrétariat Chirurgie<br />
057 <strong>35</strong> 72 00 ou secheelkunde@yperman.net<br />
Secrétariat Gynécologie<br />
057 <strong>35</strong> 75 60 ou secgynaeco@yperman.net
CHIF<strong>FR</strong>ES<br />
<strong>35</strong>0<br />
PROTHÈSES DU GENOU<br />
PAR AN<br />
ACADÉMIE ORSI<br />
Comme les chirurgiens, les infirmières chirurgicales<br />
du centre hospitalier Jan Yperman devaient elles aussi<br />
apprendre à travailler avec le nouveau robot d’opération<br />
Da Vinci. Le personnel infirmier suivait cette formation<br />
au même endroit que les médecins : à l’Académie Orsi<br />
à Wetteren, qui est le plus grand centre européen de<br />
formation en chirurgie robotique.<br />
800<br />
PROTHÈSES ARTICULAIRES<br />
PAR AN<br />
L’AIDE DE ROSA<br />
COMPRIMÉS ET BOÎTES<br />
Les orthopédistes se font également<br />
assister par un robot d’opération. Le<br />
docteur François Hardeman utilise<br />
ROSA – abréviation de « robotic<br />
surgical assistant » – pour placer<br />
des prothèses totales du genou. Cela<br />
représente environ deux tiers des<br />
prothèses de genoux.<br />
« Chaque genou est différent. Le robot<br />
permet de s’adapter plus précisément<br />
à l’anatomie de chaque patient. Notre<br />
objectif est en effet de placer la<br />
prothèse de manière optimale. »<br />
La pharmacie dispose de deux robots,<br />
explique la pharmacienne en chef<br />
Eveline Lauwers. « Tous les jours<br />
depuis 2014, le premier robot prépare<br />
automatiquement les médica ments à<br />
prendre par voie orale, par patient et<br />
par heure de prise. Notre deuxième<br />
robot, nous l’avons depuis le mois de<br />
janvier. Il trie chaque jour des centaines<br />
de boîtes et scanne les codes-barres.<br />
De cette façon, chaque médicament<br />
sera, à terme, traçable de A à Z. »<br />
9
NOUVEAUX MÉDECINS<br />
DR ANTONI DE MOL<br />
« Après avoir commencé mes études<br />
en sciences dentaires, j’ai vite compris<br />
que je voulais aller plus loin. J’ai<br />
enchaîné avec une formation médicale<br />
et une spécialisation en chirurgie<br />
orale et maxillofaciale. C’est une<br />
double spécialisation, à mi-chemin<br />
entre la dentisterie et la médecine.<br />
Nous ne soignons pas les caries.<br />
Nous effectuons toutes les autres<br />
opérations au niveau de la bouche,<br />
de la mâchoire et du visage. Nous<br />
faisons aussi les extractions de dents<br />
de sagesse. De nombreuses nouvelles<br />
techniques ont vu le jour, comme<br />
la planification et la simulation 3D<br />
d’interventions. Et je veux être à la<br />
pointe de ces techniques. »<br />
« Je veux utiliser les<br />
technologies les plus<br />
pointues du marché »<br />
spécialité : stomatologie-chirurgie orale<br />
et maxillo-faciale<br />
début au CHJY : 1 avril 2020<br />
précédemment : assistant à l’UZ Leuven<br />
hobbys : la natation, le vélo<br />
et la photographie numérique<br />
057 <strong>35</strong> 75 27 – antoni.demol@yperman.net<br />
Regardez l’interview<br />
10
DRE ANN LANGEDOCK<br />
« Devenir gynécologue était mon rêve<br />
d’enfant. Aujourd’hui encore, je trouve<br />
que c’est le plus beau métier du monde :<br />
j’accompagne les femmes enceintes et<br />
les aide à mettre des enfants au monde.<br />
Pourtant, ce n’est pas toujours simple.<br />
Et je suis bien placée pour le savoir<br />
puisque je me suis spécialisée dans<br />
les accouchements à haut risque. Pour<br />
le moment, je suis encore en train de<br />
constituer ma patientèle ici à l’hôpital.<br />
Je n’ai commencé qu’en septembre,<br />
avant d’être moi-même en congé de<br />
maternité de novembre à février. Fort<br />
heureusement, je n’ai pas eu besoin de<br />
mes connaissances pour mon propre<br />
accouchement : tout s’est passé sans<br />
problème. » (rires)<br />
« Accompagner les<br />
femmes enceintes<br />
est le plus beau<br />
métier du monde »<br />
spécialité : grossesses à haut risque<br />
et diagnostic prénatal<br />
début au CHJY : 1 septembre 2020<br />
précédemment : fellow à l’UZ Leuven<br />
hobbys : mots croisés et puzzles<br />
057 <strong>35</strong> 75 32 – ann.langedock@yperman.net<br />
Regardez l’interview<br />
11
« Mon travail est<br />
très varié : chaque<br />
jour est différent »<br />
DR KENNY VLAEMYNCK<br />
« J’ai commencé à travailler au centre<br />
hospitalier Jan Yperman lors du premier<br />
confinement l’an passé. N’ayant pas<br />
eu l’occasion de faire beaucoup de<br />
consultations à l’époque, j’ai pu mettre<br />
ce temps à profit pour bien m’intégrer<br />
dans l’hôpital. Je travaille en Gastro-<br />
Entérologie, où nous traitons les<br />
maladies gastro-intestinales et hépatiques.<br />
Ma sous-spécialité? L’oncologie<br />
digestive. Je traite les cancers dans tout<br />
le système digestif: de l’œsophage à<br />
l’anus. Mon travail est très varié. Je ne<br />
passe pas des journées entières à faire<br />
des consultations, je fais aussi des<br />
endoscopies, des hospitalisations de<br />
jour – notamment pour les chimiothérapies<br />
– et des hospitalisations,<br />
ainsi que des urgences. Chaque jour<br />
est différent. »<br />
Spécialité : maladies gastro-intestinales et<br />
hépatiques et oncologie digestive<br />
début au CHJY : 1 avril 2020<br />
précédemment : assistant à l’UZ Gent<br />
hobbys : la pratique sportive et le sport<br />
comme spectateur<br />
057 <strong>35</strong> 73 12 – kenny.vlaemynck@yperman.net<br />
Regardez l’interview<br />
12
spécialité : dermatologie<br />
début au CHJY : 1 octobre 2020<br />
précédemment : assistante à l’UZ Leuven<br />
hobbys : la randonnée (en montagne)<br />
057 <strong>35</strong> 72 50 – liesbeth.vaneecke@yperman.net<br />
« Mes centres<br />
d’intérêt<br />
diversifiés me<br />
sont bien utiles »<br />
DRE LIESBETH VAN EECKE<br />
« Au départ, je voulais être médecin<br />
généraliste, comme mon grand-père.<br />
Mais pendant mes études, je suis<br />
tombée sous le charme de la dermatologie.<br />
Discipline vaste, s’il en est, qui va<br />
des maladies de la peau aux allergies<br />
de contact et à la chirurgie. Je vois des<br />
patients de tous âges, qui viennent avec<br />
des plaintes variées. La plupart des<br />
dermatologues ont un cabinet privé,<br />
mais j’ai opté pour l’hôpital. Ici, je peux<br />
collaborer avec d’autres spécialistes.<br />
Parce qu’une affection de la peau est<br />
souvent le premier symptôme d’une<br />
maladie interne. »<br />
13
DR LOUIS FLAMÉE<br />
« J’ai bougé pas mal pendant mes études<br />
: Courtrai, Louvain, Uccle et même<br />
Liège. Une fois mon diplôme en poche,<br />
j’ai voulu trouver du travail dans ma<br />
région natale, la Flandre occidentale.<br />
Je suis heureux d’avoir trouvé une place<br />
au centre hospitalier Jan Yperman, où<br />
j’avais déjà fait mon stage. L’ambiance<br />
y est excellente. Je travaille au Service<br />
de Radiologie, où je suis spécialisé en<br />
imagerie thoracique, abdominale et<br />
cardiaque. Cela signifie que je fais des<br />
radios, des scanners et des échographies<br />
de toutes les pathologies du<br />
thorax, de l’abdomen et du cœur. Je<br />
participe aussi à des interventions<br />
guidées par cette imagerie. »<br />
spécialité : radiologie<br />
début au CHJY : 1 février 2020<br />
précédemment : assistant à l’UZ Leuven<br />
hobbys : la natation et le vélo<br />
057 <strong>35</strong> 74 22 – louis.flamee@yperman.net<br />
« J’ai voulu trouver<br />
du travail dans ma<br />
région natale, la<br />
Flandre occidentale »<br />
Regardez l’interview<br />
14
EN FORMATION<br />
Plus d’assistants<br />
Leur nombre a plus que doublé en trois ans. Tout a<br />
été très vite. Shawn Muller est l’un des 29 médecins<br />
en formation qui travaillent au centre hospitalier Jan<br />
Yperman. Il y a trois ans, ils n’étaient encore que 13.<br />
D’où vient cet afflux de médecins<br />
en formation ? Shawn<br />
Muller travaille à l’hôpital<br />
depuis six mois en tant qu’assistant<br />
en médecine interne.<br />
« J’étais entré en contact avec<br />
mon prédécesseur il m’avait dit<br />
le plus grand bien de l’accompagnement<br />
et de la bonne<br />
collaboration avec les spécialistes.<br />
Je n’ai pas regretté mon<br />
choix une seule seconde. Cet<br />
hôpital a un côté très familial. »<br />
Mais les premières semaines<br />
ont nécessité une adaptation.<br />
« Le changement de rythme<br />
au début a été très brutal. Je<br />
suis en effet passé du statut<br />
d’étudiant de dernière année<br />
sans aucune responsabilité à<br />
celui d’assistant bossant un<br />
grand nombre d’heures en<br />
pleine une vague de COVID.<br />
Nous avons eu des patients<br />
COVID présentant des complications<br />
très différentes. »<br />
Shawn a lui aussi été infecté à<br />
la mi-décembre. « J e m’en suis<br />
bien sorti. Très fatigué, je me<br />
suis retrouvé complètement<br />
HS pendant une semaine.<br />
Mais c’est du passé et je<br />
me réjouis du début de la<br />
vaccination. »<br />
ANNÉE NOMBRE<br />
2020 29<br />
2019 21<br />
2018 13<br />
ÉTUDES COVID (1)<br />
Sous la loupe<br />
ÉTUDES COVID (2)<br />
Héros d’ici<br />
ÉTUDES COVID (3)<br />
L’odeur du coronavirus<br />
Le Laboratoire de Biologie Clinique<br />
a publié, dans le numéro de juillet<br />
de la revue scientifique Clinical<br />
Microbiology and Infection, une<br />
étude comparative des différentes<br />
techniques de détection de la<br />
présence d’anticorps contre le<br />
corona virus dans le sang. Des<br />
études sont toujours en<br />
cours sur l’effet de l’antibiotique<br />
Azithromycine chez les patients<br />
COVID-19 hospitalisés et du<br />
médicament d’étude Zilucoplan<br />
sur l’oxygénation des patients<br />
souffrant d’insuffi sance respiratoire<br />
aiguë.<br />
Sciensano et l’Institut de Médecine<br />
Tropicale veulent cartographier<br />
l’impact du coronavirus sur le<br />
personnel hospitalier. Dans quelle<br />
mesure ces personnes sont-elles<br />
contaminées par le SRAS-CoV-2 ?<br />
Combien ont-elles développé une<br />
immunité et leur bien-être a-t-il<br />
souffert de la crise ? Le centre<br />
hospitalier Jan Yperman participe<br />
à l’étude : 50 travailleurs de la<br />
santé se font régulièrement tester,<br />
avec l’appui du Service d’Hygiène<br />
Hospitalière et du Laboratoire de<br />
Biologie Clinique.<br />
Jan Yperman participe à une<br />
étude menée par l’UZ Gent, l’AZ<br />
Sint Lucas et les professeurs de<br />
médecine vétérinaire de l’UGent,<br />
dans le cadre de laquelle des<br />
chiens flaireurs sont entraînés à<br />
détecter dans les lieux publics<br />
les personnes infectées par le<br />
SARS-CoV-2. La sueur de patients<br />
– qu’ils aient été testés positifs ou<br />
négatifs – est recueillie au niveau<br />
des aisselles et de l’aine. Les<br />
échantillons sont ensuite collectés<br />
et distribués aux centres d’entraînement<br />
pour chiens de notre pays.<br />
15
DOCTOR IN THE HOUSE<br />
Une maman désespérée vient<br />
nous voir parce que la transition<br />
de l’allaitement maternel à<br />
l’alimentation solide se passe<br />
mal. Son enfant, âgé d’à peine<br />
neuf mois, vomit constamment.<br />
Une réaction allergique? Y a-t-il<br />
un médecin dans l’assistance?<br />
Docteure<br />
Tine Van Ackere :<br />
« La recherche<br />
pouvait commencer.<br />
La pomme de terre<br />
était en tête de notre<br />
liste de suspects. »<br />
Avoir la patate…<br />
ou pas?<br />
« La mère est très impressionnée<br />
», explique le<br />
docteure Tine Van Ackere.<br />
« Après avoir vomi, son fils<br />
est apathique et pâle. Fait<br />
curieux : le début des vomissements<br />
coïncide avec<br />
le passage à l’alimentation<br />
solide. La réaction ne se<br />
produit pas juste après<br />
avoir mangé, mais plus de<br />
deux heures après. »<br />
LES SUSPECTS<br />
« Le lien avec les aliments<br />
solides est rapidement<br />
établi. Avec la mère, nous<br />
essayons d’éliminer les<br />
« suspects habituels » en<br />
retirant de façon contrôlée<br />
ces aliments du régime<br />
de l’enfant. La pomme<br />
de terre semble être un<br />
suspect sérieux. Quand<br />
on ne met pas de pomme<br />
de terre dans son repas,<br />
l’enfant ne vomit pas.<br />
Pourtant, nous ne trouvons<br />
aucune allergie à la pomme<br />
de terre à médiation IgE.<br />
En d’autres termes, le test<br />
cutané et l’IgE spécifique<br />
de la pomme de terre dans<br />
le sang sont tous deux<br />
nor maux. L’enfant ne<br />
souf fre ni d’urticaire, ni<br />
de gonflement du visage ou<br />
de difficultés respiratoires,<br />
symptômes fréquents en<br />
cas d’allergie à médiation<br />
IgE. »<br />
SYNDROME RARE<br />
« L’anamnèse typique et<br />
l’absence d’IgE nous ont<br />
mis sur la voie du SEIPA ou<br />
syndrome d’entérocolite<br />
induit par les protéines<br />
alimentaires, une allergie<br />
alimentaire rare qui se<br />
présente généralement<br />
chez l’enfant en bas âge. Le<br />
SEIPA peut être causé par<br />
le lait de vache, le soja, le<br />
blé, le riz, le poisson ou<br />
la pomme de terre.<br />
Le SEIPA n’est pas sans<br />
danger. Il peut entraîner<br />
un choc hypovolémique<br />
nécessitant des bolus<br />
liquidiens agressifs. Mais<br />
sinon le remède est<br />
simple : bannir la pomme<br />
de terre…<br />
Mieux encore, le pronostic<br />
est bon puisque le SEIPA<br />
disparaît généralement<br />
avec l’âge. Cela a d’ailleurs<br />
été le cas pour cet enfant.<br />
À l’âge de quatre ans, il<br />
a été soumis à un test de<br />
provocation à la pomme<br />
de terre et n’a présenté<br />
aucune réaction. L’enfant<br />
a donc pu continuer à<br />
grandir pour devenir,<br />
en bon Belge, un grand<br />
amateur de frites. »<br />
16
Sur une fausse piste<br />
Le SEIPA est à ne pas confondre avec les maladies<br />
allergiques à médiation IgE. Pourtant, beaucoup<br />
d’enfants atteints de SEIPA présentent une IgE<br />
spécifique à d’autres aliments. Cela peut mettre<br />
le diagnostic sur une fausse piste. Il est important<br />
d’examiner ces sensibilisations de manière critique<br />
et de poursuivre plus avant le diagnostic au moyen<br />
de tests de provocation orale, comme dans la<br />
procédure suivie pour notre patient. Cela permet<br />
d’éviter des régimes d’exclusion pénibles qui compromettent<br />
l’état nutritionnel général de l’enfant.<br />
Encore un avertissement : les tests de provocation<br />
orale pour le SEIPA font partie des possibilités,<br />
mais ils ne sont pas toujours sans risque. Ils doivent<br />
toujours être effectués en milieu hospitalier,<br />
où une réanimation rapide par bolus liquidien est<br />
possible.<br />
Centre de l’Allergie<br />
Pas moins de huit services collaborent au sein<br />
du Centre de l’Allergie de l’hôpital Jan Yperman.<br />
Docteure Lien Calus: « Pouvoir faire appel à<br />
l’expertise de plus de vingt spécialistes n’est pas<br />
un luxe. Une allergie est une affection complexe.<br />
C’est pourquoi toutes ces portes donnent accès<br />
au même Centre de l’Allergie. »<br />
ORL 057 <strong>35</strong> 74 50<br />
Maladies pulmonaires 057 <strong>35</strong> 71 90<br />
Pédiatrie 057 <strong>35</strong> 75 00<br />
Maladies gastrointestinales<br />
et<br />
hépatiques<br />
057 <strong>35</strong> 73 10<br />
057 <strong>35</strong> 72 20<br />
Dermatologie 057 <strong>35</strong> 72 50<br />
Maladies oculaires 057 <strong>35</strong> 74 70<br />
057 <strong>35</strong> 74 80<br />
Urgences 057 <strong>35</strong> 60 00<br />
112<br />
Anesthésie 057 <strong>35</strong> 61 21<br />
Docteure Lien Calus<br />
17
LE CABINET DES QUESTIONS<br />
La médecin généraliste<br />
Emma Feys :<br />
« Le référencement<br />
par voie électronique<br />
est-il une alternative<br />
au papier ? »<br />
?<br />
COMMENT FAIRE, EN TANT QUE MÉDECIN GÉNÉRALISTE,<br />
POUR RÉFÉRENCER UN PATIENT PAR VOIE ÉLECTRONIQUE<br />
VERS UN SPÉCIALISTE OU UN SERVICE DE L’HÔPITAL ?<br />
Docteure Emma Feys,<br />
MÉDECIN GÉNÉRALISTE À YPRES<br />
epd@yperman.net<br />
ou 057 <strong>35</strong> 76 00<br />
La communication<br />
avec les médecins et<br />
les services du centre<br />
hospitalier Jan Yperman est<br />
généralement très bonne,<br />
explique la médecin généraliste<br />
Emma Feys. Mais elle se<br />
pose des questions à propos du<br />
référencement des patients.<br />
« Une lettre de référencement<br />
sur papier n’est pas écologique<br />
et est parfois une source<br />
d’erreurs. Il suffit de penser<br />
aux patients qui oublient ou<br />
perdent leur lettre, ou aux<br />
lettres de référencement improvisées<br />
ou incomplètes dans<br />
certains cas d’urgence. On peut<br />
bien sûr toujours envoyer un<br />
courrier électronique, mais le<br />
procédé n’est pas étanche au<br />
niveau du respect de la vie privée.<br />
Notre logiciel CareConnect<br />
destiné aux généralistes<br />
permet d’envoyer des lettres<br />
de référencement par voie<br />
électronique à un médecin de<br />
l’hôpital. Mais ces messages<br />
arrivent-ils bien à destination ?<br />
Que faire si vous n’avez pas le<br />
nom d’un médecin ?<br />
RECOMMANDÉ<br />
Excellente question, répond<br />
Yves Platteeuw du département<br />
itZORG. Sa réponse : le<br />
référencement électronique est<br />
parfaitement possible et même<br />
recommandé. « C’est plus<br />
rapide et plus efficace et vous<br />
n’enfreignez pas les règles du<br />
RGPD, contrairement à ce qui se<br />
passe avec un courriel. Si vous<br />
connaissez le médecin auquel<br />
vous référencez le patient, inscri<br />
vez son nom dans la case<br />
« destinataire » du logiciel des<br />
généralistes sous la forme<br />
« nom de médecin – Jan<br />
Yperman ». Choisissez toujours<br />
le nom à côté duquel notre hôpital<br />
est mentionné. Si vous ne<br />
le faites pas, le référencement<br />
arrivera dans la boîte eHealth<br />
personnelle du médecin. »<br />
Comment faire si le généraliste<br />
ne veut pas référer un patient à<br />
un médecin en particulier, mais<br />
au Service des Urgences ou de<br />
Radiologie, au Laboratoire de<br />
Biologie Clinique ou à la préop ?<br />
Yves Platteeuw : « Ces services<br />
figurent aussi dans la liste des<br />
bénéficiaires. Vous pouvez donc<br />
envoyer une lettre de référencement<br />
au Service des Urgences,<br />
une demande d’imagerie médicale<br />
au secrétariat du Service<br />
de Radiologie ou une demande<br />
d’analyse au Laboratoire<br />
de Biologie Clinique. Nous<br />
utilisons le numéro de registre<br />
national du patient comme<br />
unique clé. De ce fait, la lettre<br />
de référencement ou la<br />
demande arrive aussi automatiquement<br />
dans le dossier<br />
électronique du patient. »<br />
Conseil d’Yves : demandez<br />
à votre patient de signaler à<br />
l’hôpital qu’il a été référencé<br />
par voie électronique. C’est un<br />
incitant supplémentaire pour<br />
vérifier la boîte aux lettres.<br />
18
46<br />
des kits<br />
fournis aux patients<br />
PROJET<br />
COVIDCare@Home<br />
Depuis septembre 2020, les<br />
pneumo logues et la coordinatrice<br />
de l’étude, Marijke Ghekiere, suivent<br />
à distance une série de patients<br />
COVID-19 qui sont parmi les<br />
premiers à bénéficier d’un tel<br />
suivi en Flandre. Ils ont reçu des<br />
instruments de mesure et une appli<br />
leur permettant de transmettre trois<br />
fois par jour leur température, leur<br />
saturation en oxygène, leur rythme<br />
cardiaque et leur fréquence respiratoire.<br />
Docteure Ann-Catherine<br />
Soenen : « Les patients COVID ne<br />
nécessitant pas encore une hospitalisation<br />
pouvaient ainsi se rendre<br />
à l’hôpital à temps pour la suite<br />
de leur traitement. Grâce à ces<br />
mesures, le médecin généraliste et<br />
nous-mêmes surveillons l’évolution<br />
de leur état. En période de pénurie<br />
de lits, cela nous permet de traiter<br />
le bon patient au bon endroit et au<br />
bon moment. »<br />
www.covidcareathome.com<br />
DOSSIER MEDICALE<br />
Mynexuzhealth<br />
en plein essor<br />
De plus en plus de personnes<br />
utilisent Mynexuzhealth pour<br />
consulter leur dossier médical<br />
ou prendre un rendez-vous.<br />
Le COVID a largement<br />
contribué à la popularité de<br />
cette appli. En mai 2020, c’est<br />
en grande partie le personnel<br />
hospitalier qui a permis de<br />
battre des records, chacun<br />
voulant vérifier de son test<br />
sérologique (environ 2.800<br />
sessions par semaine). Les<br />
patients ont également utilisé<br />
Mynexuzhealth, surtout pour<br />
savoir s’ils étaient positifs au<br />
coronavirus. Le plus haut pic<br />
a été atteint le 27 octobre<br />
2020. Ce jour-là, 1.163 patients<br />
du centre hospitalier Jan<br />
Yperman ont totalisé 5.168<br />
sessions. Près de 73% ont<br />
utilisé l’application mobile,<br />
tandis que les autres se sont<br />
connectés en ligne.<br />
LE PATIENT<br />
URGENCE<br />
Merci de patienter<br />
Pourquoi les patients doivent-ils<br />
parfois attendre pendant un certain<br />
temps aux Urgences? C’est<br />
le sujet du petit film d’animation<br />
réalisé à l’initiative du centre<br />
hospitalier Jan Yperman et<br />
d’autres hôpitaux. « Cette vidéo<br />
explique de manière claire et<br />
simple comment fonctionne<br />
le triage », explique Pieter-Jan<br />
Breyne, responsable de la<br />
Communication. « Il n’est jamais<br />
amusant de devoir attendre,<br />
mais le fait de savoir pourquoi ce<br />
n’est pas encore notre tour rend<br />
l’attente plus supportable. »<br />
Le contenu de la vidéo a été défini<br />
par le Service des Urgences et<br />
le Service de la Communication.<br />
Cette initiative unique en son<br />
genre est née d’une collaboration<br />
entre 16 hôpitaux flamands.<br />
Après le lancement de la vidéo,<br />
six autres hôpitaux ont rejoint<br />
le groupe.<br />
Yves Platteeuw, itZORG<br />
057 <strong>35</strong> 76 01 ou<br />
yves.platteeuw @yperman.net<br />
Regardez la vidéo au moyen du code QR :<br />
Pieter-Jan Breyne, responsable de<br />
la Communication – 057 <strong>35</strong> 70 21 ou<br />
pieter-jan.breyne@yperman.net<br />
19
Le rail de messages<br />
Le rail de messages du centre hospitalier<br />
Jan Yperman, qui a remporté le prix<br />
Zorgvinding 2020 d’In4care, fluidifie la<br />
communication entre les prestataires<br />
de soins, les patients et les visiteurs.<br />
L’infirmière Justien Souvage a<br />
participé à la création de ce<br />
système dans le cadre d’un<br />
travail de projet pendant<br />
sa formation.<br />
Jan Yperman Ziekenhuis | Briekestraat 12 Ieper | 057 <strong>35</strong> <strong>35</strong> <strong>35</strong> | info@yperman.net<br />
Poli Poperinge | Oostlaan 11 Poperinge | 057 <strong>35</strong> 72 50 | poli.poperinge@yperman.net<br />
Campus Wervik | Steenakker 30 Wervik | 057 <strong>35</strong> 62 40 | dominique.croes@yperman.net<br />
Radiologisch kabinet Comines | Spoorwegstraat 8 Comines | 057 <strong>35</strong> 74 02 | secradio@yperman.net<br />
Radiologisch kabinet Diksmuide | Kasteelstraat 7 Diksmuide | 057 <strong>35</strong> 74 03 | secradio@yperman.net<br />
Radiologisch kabinet Klaverstraat | Klaverstraat 1 Ieper | 057 <strong>35</strong> 74 01 | secradio@yperman.net<br />
carnet d’adresses<br />
tous les médecins<br />
Kinderpsychiatrie Twoape | Poperingseweg 16 Ieper | 057 <strong>35</strong> 69 30 | ieper@twoape.be<br />
Collectieve autodialyse Veurne | Klinieklaan 1 Veurne | 058 33 38 20 | nefrologie@yperman.net<br />
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