THE MAG - Numéro 3 - Hiver 2021

NUMERO 3
HIVER 2021
T H E
UNE AVENTURE COLLECTIVE
TOURISME
SANTÉ BIEN-ÊTRE
ENTREPRENEURIAT
DIGITAL
PORTRAIT LOCAL
DÉVELOPPEMENT
DURABLE

PROGRAMME 2021
SUR NOTRE SITE INTERNET
WWW.SALONDUVINBIO.COM
EDITO
Oui, c’est vrai, c’est compliqué et on
voudrait bien pouvoir souffler, se
retrouver, regarder ailleurs. Pas
pour nier, pas pour faire l’autruche ou se
défiler face à des questions épineuses,
mais parce que nous avons besoin de
reprendre notre respiration.
S’EMERVEILLER
TOUJOURS
En réalité, nous n’allons pas détourner le regard,
mais regarder autrement, redécouvrir
ce qui nous entoure parce que la vie continue
et que si on sait les saisir, la vie nous
offre quotidiennement une foule de petits
plaisirs qui nous enchantent.
Je me suis longtemps endormie en pensant
avec délectation à l’odeur du café qui me
réveillerait le lendemain matin. Et je me surprends
souvent à observer, un sourire aux
lèvres et avec un infini sentiment de sérénité,
un angle de mon salon que j’apprécie
particulièrement. La couleur ocre des coussins,
le tombé de la plante qui surplombe
le sofa et la douce lumière de l’applique
qui vient caresser mon dernier tableau
m’enchantent à chaque fois que mes yeux
s’y posent.
Sur nos trajets journaliers, vers l’école de
nos enfants, vers nos lieux de travail, nous
croisons tous de beaux bâtiments, un bel
arbre, une petite place, un balcon joliment
arrangé que nous oublions de regarder
parce que trop familiers.
EVÉNEMENT ADAPTÉ AUX MESURES COVID-19
BILLETTERIE EN LIGNE
RÉSERVATION OBLIGATOIRE (PLACES LIMITÉES).
Réapprenons à regarder avec des yeux
d’enfant ce qui nous entoure, les bruits, les
odeurs, les couleurs, afin de nous émerveiller
toujours de la poésie du quotidien.
Le comité de rédaction THE MAG’
Sandy GUILLERMET, Hervé ROCLE, Nathalie EESES, Sophie CHONE SOLMAZ, Prescilia
HADJOUT, Alexandre CHAVANNE, Emmanuelle COLEY, Alice BERNARD, Dominik
FUSINA, Nadjette GUIDOUM,Guillemette LOYEZ, Julien FOUILLET.
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Contactez-nous par email sur : contact@the-mag.online
Directeur de publication
ACTU’, 344 rue des Jardiniers,
69400 Villefranche/Saône
RCS : 812 929 099 00024
Email : contact@the-mag.online
Impression : IDMM (69)
Nathalie Ruet
n.ruet@wanadoo.fr
Saisie, correction, relecture de documents
THE MAG
3

CULTURE
LE GROUPE LAVOREL
SE PRÉPARE À DÉVELOPPER
L’ŒNOTOURISME ET L’ÉVÉNEMENTIEL
EN BEAUJOLAIS AVEC L’ACQUISITION
DU CHÂTEAU DES RAVATYS.
INTERVIEW DE JEAN-CLAUDE LAVOREL
Alors que le tourisme est en sommeil,
hélas pour de longs mois encore,
Jean-Claude Lavorel, président du
groupe éponyme, vient de faire
l’acquisition du château des Ravatys
à Saint Lager. Il reçoit The Mag’
pour exposer à nos lecteurs ce qui a
motivé son choix :
« Nous visitons des domaines depuis
une bonne quinzaine d’années, dans le
Bordelais, en Bourgogne, dans la vallée du
Rhône ou en Provence, mais je souhaitais
prendre le temps de trouver un domaine
qui réunisse plusieurs conditions : Un
vignoble suffisamment grand, mais pas trop,
avec une appellation, connue et reconnue,
des vignes de qualité et en bon état, le
tout intégrant des bâtiments adaptés au
tourisme et à l’événementiel.
Je connaissais déjà le château des Ravatys
pour avoir participé à une manifestation
caritative pour des enfants atteints de
cancers. Nous avions fait venir de belles
voitures de collection et ils avaient pu
être, le temps d’une journée, les copilotes
de ces voitures qui leur avaient
permis de sortir de leur quotidien. Leur
émerveillement au cours de cette journée
magique était accentué par le cadre
exceptionnel du lieu. Lorsque j’ai su que
ce domaine était à vendre, nous avons
rencontré les équipes de l’institut Pasteur
et sommes tombés sous le charme. Le
château est un écrin accessible par une
entrée cavalière majestueuse bordée de
platanes, il est doté d’un vaste et beau
cuvage, la magnifique orangerie et le parc
avec ses séquoias et ses cèdres centenaires
sont adaptés aux événements festifs. Il
intègre également la forêt de cèdres bleus
sur le mont Brouilly, un des sites majeurs
du Géoparc Beaujolais classé à l’UNESCO.
Le domaine a un potentiel énorme que
n’exploitait pas l’institut Pasteur car le
vignoble, l’œnotourisme et l’événementiel
n’étaient pas leur vocation. »
L’HÔTELLERIE DE LUXE, LE
TOURISME D’AFFAIRE ET
L’ÉVÉNEMENTIEL SONT VOTRE
CŒUR DE MÉTIER, QUELS
INVESTISSEMENTS PRÉVOYEZ-VOUS
POUR INTÉGRER LE CHÂTEAU DES
RAVATYS DANS CETTE OFFRE ?
« Nous souhaitons développer l’événementiel
et l’œnotourisme et structurer
l’offre. Pour ce faire, nous avons programmé
des travaux de mise aux normes
actuelles et la climatisation des pièces de
réception, Nous prévoyons également
d’aménager de nombreuses surfaces en
chambres d’hôtes.
« L’objectif n’est pas de faire
de l’hôtellerie mais d’être
capable d’offrir une centaine
de couchages confortables
adaptés aux mariages, aux
événements familiaux et d’entreprises,
et de permettre à nos
hôtes de ne pas avoir à choisir
entre boire ou conduire.
Par Hervé Rocle
hrconseil@orange.fr
06 09 23 68 10
Stratégie collective & collaborative
pour une meilleure attractivité
internationale
Toutes les équipes du groupe pourront
commercialiser l’offre de mariages, de
week-ends et de séminaires. Le domaine
du château des Ravatys a également
l’avantage d’être à 30 minutes de Lyon,
et me permettra, ainsi qu’à mes équipes,
de nous impliquer et de participer
activement au développement de sa
notoriété.
Nous souhaitons également valoriser
notre production de Brouilly et Côtes
de Brouilly qui n’a pas à rougir de sa qualité.
Sur les 29 hectares du domaine, un
tiers est déjà en bio, nous envisageons de
développer un peu le bio, voire d’évoluer
vers la biodynamie, et d’investir dans la
promotion et la commercialisation de nos
vins en nous appuyant sur nos établissements
hôteliers et nos restaurants. »
QUELLES SONT VOS ÉCHÉANCES
POUR CES AMÉNAGEMENTS ?
« Nous n’avons pas de calendrier ni
d’échéance. Les 10 établissements du
groupe et la compagnie de bateaux sont
fermés, avec un chiffre d’affaire à zéro et
aucune visibilité sur le redémarrage de
l’activité tourisme, ni sur celle de l’événementiel.
Il faudra attendre que les entreprises
se soient refait une santé, c’està-dire
dans de nombreux mois… Nous
devons malgré tout rester optimistes. Le
groupe Lavorel compte 350 salariés en
CDI, dont 90% en chômage partiel, que
nous passons notre temps à rassurer.
L’économie va forcément repartir un jour,
nous tiendrons jusque-là, le groupe en a
les moyens, mais la prudence nous oblige
à réfléchir mûrement et à attendre de voir
comment se passent les semaines et les
mois à venir. »
CERTAINS VOUS ONT INTERROGÉ
SUR VOTRE STRATÉGIE QUI SEMBLE
NE PAS SUIVRE UNE LIGNE PRÉCISE.
QUE LEUR RÉPONDEZ-VOUS ?
« Ma stratégie de combiner tourisme de
Luxe à Courchevel, Annecy et Bagnols, de
clientèle d’affaire avec le Marriott à Lyon,
de tourisme fluvial avec les bateaux lyonnais,
de sport et d’événementiel avec le
Kopster Hôtel dans l’enceinte du Groupama
Stadium avec les séminaires et grands
événements qui vont s’y dérouler, est une
simple idée de bon sens qui m’a conduit
à « ne pas mettre tous mes œufs dans le
même panier ». Le tourisme de loisir et
de proximité reprendra en premier car
les gens auront besoin d’oxygène, mais le
tourisme d’affaire, la clientèle internationale
et les gros salons professionnels, les
grands spectacles et événements sportifs
ne reprendront pas avant 2022. Nous patienterons
jusque-là
Le châteaux des Ravatys
Saint Lager
Le château des Ravatys et ses annexes ont
été construits au milieu du XIXème siècle
par Auguste SOLET, un ingénieur polytechnicien
originaire de Lorraine. Entrepreneur
en travaux publics, celui-ci avait fait fortune
en Algérie où il avait construit les viaducs de
la ligne de chemin de fer Alger-Constantine.
Son unique fils étant mort à la guerre de 1870,
il adoptera sa nièce Mathilde COURBE à
qui il va léguer toute sa fortune, dont le château
des Ravatys. Celle-ci gérera elle-même
le domaine viticole et obtiendra même une
médaille de bronze au concours agricole de
l’exposition universelle de 1900. A sa mort,
en 1937, elle léguera tous ses biens à l’Institut
Pasteur, dont le château des Ravatys avec ses
30 hectares de vigne.
En 2002, le domaine s’est agrandi de vignes en
Côte de Brouilly léguées par Madame Rampon
d’Odenas, faisant alors de ce domaine l’un des
plus importants du Beaujolais.
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THE MAG
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NUTRITION / SANTÉ
Par Anne Labrune
Diététicienne Nutritionniste
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MIEUX MANGER :
UNE RÉSOLUTION
DES FRANCAIS
Nous connaissons bien les résolutions de début d’année : un
nouvel élan d’énergie, et l’envie de repartir de plus belle,
plus léger après les fêtes de fin d’année notamment. Ces
fêtes sont en effet synonymes de bons repas gourmands,
copieux et souvent excessifs. Selon une enquête de
BuzzPress France, mieux manger fait toujours partie des
premières résolutions des Français en début d’année.
Comment alors pouvons-nous entamer l’année en toute
sérénité ?
Il est bien connu qu’au 1er janvier sonne l’heure du régime, de la détox
et surtout des bonnes résolutions. Comme se mettre à l’activité sportive,
manger light, moins gras et surtout moins calorique ! Et si nous
envisagions ce début d’année différemment ?
MAIS, CELA IMPLIQUE-T-IL DES RESTRICTIONS ?
La nouvelle diététique ne consiste plus à vous frustrer, vous empêcher
de manger bon ou encore à vous affamer. Considérons tout
d’abord nos ressentis. Vous savez, ce sentiment de faim qu’il faudrait
arrêter de combattre pour plutôt l’assouvir. Il faut manger quand on
a faim. Logique, non ?
Mais pas n’importe comment, nous sommes de plus en plus de praticiens
à promouvoir le manger lentement. Cette manière de vous
alimenter qui vous permet de déguster dès la première bouchée,
en pleine conscience. Cet acte vous amène à percevoir la satiété,
c’est-à-dire l’absence de faim. Si nous arrivions à la respecter, nous
mangerions JUSTEMENT par rapport à ce dont notre corps a réellement
besoin ! Nous arrêterions de finir nos assiettes car il faut les
terminer ou de terminer le plat pour ne pas gaspiller.
Manger lentement implique de manger moins, sans frustration.
Peut-être serait-il bénéfique de considérer nos nouvelles résolutions
de début d’année par des réflexes novateurs, jamais envisagés
auparavant.
Retrouvez nos recettes sur
notre blog et nos réseaux sociaux
« Dans la cuisine de Nadjette »
par Nadjette GUIDOUM
« Zéro régime, Zéro
interdit alimentaire :
et si nous mangions
bon !
Nous pourrions apprendre
à cuisiner moins en quantité,
donc à acheter en volume
moins important et de
meilleure qualité ou alors
ne pas hésiter à congeler
des portions de plats restantes
plutôt que de s’imposer
de les terminer.
Il est également possible d’intégrer à chaque repas des aliments
plus durs à mastiquer, comme par exemple des carottes râpées
plutôt qu’une purée de carottes ou encore une pomme plutôt
qu’une compote de pomme. Privilégions la consistance plutôt que
l’apport calorique !
FINI LA SOUPE SANS FORME, BONJOUR LES TEXTURES !
En effet, la soupe apporte un gros volume hydrique ayant tendance
à sursaturer notre capacité gastrique. On pourrait préférer
une poêlée de légumes avec un morceau de fromage sec et même
une tranche de pain, conférant un sentiment de plaisir et apportant
une quantité moins importante à notre estomac. La clé de
la réussite résiderait sans doute dans l’écoute de notre estomac
plutôt que de notre tête !
Voici les nouvelles résolutions que vous pourriez envisager pour
cette année 2021 : se défaire des vieux démons qui vous poussent
à la frustration pour laisser place à votre logique alimentaire.
Telles sont nos missions de diététiciens, en toute bienveillance !
Lancez-vous dans cette recherche de votre propre équilibre, pour
déjouer les mauvais tours des habitudes ancestrales
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MANAGEMENT / ENTREPRENEURIAT
L’ENTREPRISE
VÉGÉTALE :
LE MANAGEMENT À
L’ÉCOLE DU BONSAÏ
INTERVIEW DE FRANÇOIS PINOCHET
SUR LA SORTIE DE SON OUVRAGE
POUVEZ-VOUS NOUS SITUER LE
PARCOURS QUI VOUS A AMENÉ À
L’ÉDITION ET À L’ENVIE D’ÉCRIRE CE
LIVRE, SUR CE SUJET ?
La question me surprend car je ne me
considère pas comme un écrivain. Ce
n’était pas ma vocation et jusqu’à ce que
j’écrive ce livre je ne savais même pas que
je savais écrire, Je ne l’ai donc pas écrit en
pensant que ce livre était le premier d’une
longue série.
La réalité est que j’étais à un moment clé
de ma vie professionnelle, après avoir été
chef d’entreprise pendant 25 ans, aux commandes
de deux entreprises successives.
Quand j’ai cédé la dernière, il y a un an et
demi, je n’avais pas d’autre projet en vue.
Dans cette situation, on se sent très démuni,
et un peu orphelin de son entreprise. J’ai
57 ans, et c’est un moment de la vie où l’on
est facilement tourné vers l’introspection,
la réflexion, et à tirer un certain nombre
d’enseignements. Ce livre est un peu une
façon de tourner la page “chef d’entreprise”,
étant quelqu’un d’assez créatif avec
toujours beaucoup d’idées en tête, dont
certaines donneront peut-être naissance à
d’autres projets entrepreneuriaux.
L’idée du livre est venue il y a quelques
années grâce à un coach qui accompagnait
notre entreprise. Il avait remarqué
ma tendance à user des métaphores, et
notamment des métaphores sur le bonsaï
lorsque j’abordais les sujets liés au management.
L’art du bonsaï est en effet une
passion qui m’habite depuis l’adolescence.
En mettant le doigt sur cette habitude,
il m’a permis de mettre un filtre sur ma
manière de percevoir mon entreprise et
m’a aidé à comprendre comment fonctionnaient
les équipes entre elles, et vis-à-vis
de moi. Ce filtre s’est révélé parfaitement
Par Alice Bernard
alice@the-mag.online
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Chargée de communication
“L’entreprise végétale : le
management à l’école du
bonsaï” : un livre d’art consacré
à la réussite du management
en entreprise, à travers la
métaphore de l’art du bonsaï.
Dans le cadre de la sortie de
son livre, nous avons interrogé
François Pinochet sur son
parcours d’écriture.
“aligné” avec ma personnalité profonde :
le respect et l’affection envers mes collaborateurs
mais surtout une envie sincère
de les faire progresser, et la satisfaction
de les voir s’épanouir en même temps que
l’entreprise. Mon moteur est la confiance :
je considère qu’elle se donne, que c’est
d’abord un cadeau. On entend souvent
que la confiance se gagne ou se mérite.
Comme pour tous les cadeaux, certains
éprouveront le besoin de vous le rendre
et c’est ce qui donne de la force à l’entreprise,
tandis que d’autres le prendront
comme un acquis et le garderont pour eux,
et dans ce cas tant mieux pour eux.
Je n’avais jamais auparavant connecté ma
passion pour l’art du bonsaï avec mon milieu
professionnel. Le bonsaï représentait
mon havre de paix auprès duquel je me
ressourçais.
C’est finalement devenu une source d’inspiration
pour manager mon entreprise, et
pendant les 5 dernières années je l’ai toujours
gardé en tête. Je m’étais dit qu’un
jour il faudrait que j’écrive à ce propos,
avec cette intuition que lorsque l’on écrit,
on formalise les choses. Ce qui a été le cas
: en écrivant et tirant le fil de cette métaphore,
je me suis rendu compte qu’il était
bien solide, et que cela pouvait servir de
guide (pour qui s’intéresse à l’art du bonsaï
aussi).
C’EST TRÈS INTÉRESSANT EN EFFET
CE FIL ROUGE QUI MET EN COHÉ-
RENCE LES DIMENSIONS PERSON-
NELLES ET PROFESSIONNELLES.
C’est important d’avoir un fil conducteur
lorsque l’on manage des équipes. Souvent,
un dirigeant va plutôt avoir un fil conducteur
qui est sa propre vision, son ambition,
ses nécessités intimes, sans vraiment intégrer
les autres. Si, dès le départ, il considère
que ce n’est pas son projet mais le
projet commun de toute l’entreprise et s’il
respecte la nature de l’entreprise, donc
celle des gens qui la composent, alors il
est en phase avec le biorythme de l’entreprise,
toute l’entreprise est à l’unisson. Le
problème est que bon nombre de dirigeants,
parce que c’est juridiquement le
cas, se considèrent comme les seuls propriétaires
de leur entreprise. Mais de là à
se sentir propriétaire des gens… ! Nous ne
sommes plus sous l’ancien régime !
La question est celle de l’adhésion des
collaborateurs, mais adhérer n’est pas
suffisant, il faut qu’ils contribuent activement
au projet d’entreprise et pour cela,
il faut que ce soit aussi le leur. On parle
de plus en plus de l’engagement des collaborateurs.
Les temps ont changé et ce
« ce n’est plus l’entreprise
qui engage des
salariés mais des individus
qui s’engagent pour
un projet
n’est plus l’entreprise qui engage des salariés
mais des individus qui s’engagent pour
un projet. D’où la question du sens qui est
devenue si importante quand on parle de
management.
On peut se procurer le livre
en ligne sur le site de l’éditeur
L’Arbre de Mai,
www.larbredemai.store
ou en écrivant à la rédaction
qui fera suivre.
POUVEZ-VOUS NOUS EN DIRE PLUS
SUR LE FIL CONDUCTEUR DE VOTRE
LIVRE ? SANS TROP EN DÉVOILER
BIEN SÛR !
Il y a 5 grandes parties. Dans la première,
il s’agit de poser les éléments qui vont permettre
de comprendre la métaphore et
de lever un certain nombre d’aprioris sur
cet art du bonsaï. Je rappelle mes sources
d’inspiration dans le management et la
vision de l’entreprise, notamment tous les
concepts dits de «l’entreprise libérée»,
qui considèrent l’entreprise comme un
écosystème autonome, se développant
selon son propre rythme. Le parallèle se
fait alors spontanément avec le bonsaï : la
nature fait ce qu’elle veut, et c’est à nous
de la comprendre pour pouvoir la guider.
Je rappelle aussi l’historique de l’art du
bonsaï, qui a tout de même 4000 ans !
J’explique à la suite ma vision de l’entreprise
végétale et le choix de ce terme. En
effet, le lexique de l’entreprise reste très
guerrier : objectifs, stratégie, campagne,
cible, négociation ... Et quand on regarde
le vocabulaire qui est en train de s’instiller
dans les entreprises d’aujourd’hui petit
à petit, un vocabulaire végétal : on parle
d’ADN, de croissance, de culture d’entreprise,
de racines. On évoque les termes de
nouvelles pousses pour parler de jeunes
entreprises, de pépinières d’entreprises,
de société en mutation, de croissance,
d’épanouissement... Tout ce vocabulaire
est inspiré du végétal.
J’ai ensuite trois grandes parties. Une est
consacrée à la conduite du projet d’entreprise,
comment on conceptualise une
vision ou un projet, de la même manière
qu’un bonsaï.
Le manager est à l’entreprise ce que le
maitre bonsaï (ou bonsaika) est à son
arbre : son rôle est d’avoir la vision de la
silhouette qu’aura l’arbre, ou le projet de
l’entreprise et parallèlement de créer les
conditions de sa croissance et de l’épanouissement.
La croissance peut être
économique, l’épanouissement est celui
de la moindre petite feuille, et donc par
analogie des collaborateurs de l’entreprise.
J’aborde dans cette partie les thématiques
de la vision, la prise de recul et
les pivots stratégiques, la raison d’être, la
capitalisation de l’expérience, l’organisation,
…
Ensuite vient une partie dédiée au fait de
guider les équipes, à la relation que l’on
peut avoir avec chaque collaborateur.
J’illustre avec des cas concrets le parallèle
avec le végétal qu’il s’agisse d’un collaborateur
dont il faut malheureusement se
séparer, ou du jeune qui sort des études
et arrive plein de certitudes.
J’ai par la suite une partie qui permet de
comprendre et anticiper tous les facteurs
externes qui influent sur la vie de l’entreprise
et dont les collaborateurs n’ont pas
forcement conscience. Dans l’art du bonsaï,
ces facteurs seront la météo, les attaques
de parasites, les maladies etc. Pour
l’entreprise, il s’agit de la conjoncture, du
marché, de la concurrence, de la règlementation,
etc…
J’ai pour finir une dernière partie qui est je
dirais plus intime, que je n’avais pas prévue
au départ, qui se penche sur la psychologie
du manager-bonsaïka : comment, par
exemple, il perçoit le risque et la responsabilité,
son rapport au temps ou de quoi
se nourrit son ego. Quand vous prenez
la responsabilité d’apprivoiser un végétal
et de le travailler pendant des années,
quelle est votre responsabilité ? De quel
droit vous vous êtes immiscé dans sa vie
d’arbre ? En ce qui concerne le rapport au
temps, la patience, la persévérance, l’entrepreneur
a tendance à être pressé, vouloir
des résultats tout de suite et satisfaire
des objectifs à court terme en perdant de
vue la vision à long terme ! Ce sont des interrogations
auxquelles les chefs d’entreprise
sont forcément confrontés. Quant
aux questions d’ego : d’où vient la satisfaction
lorsque l’on est dirigeant d’entreprise
? De même, d’où vient la satisfaction
lorsque l’on s’occupe d’un arbre pendant
des années, sachant qu’il nous survivra ?
L’Arbre de Mai, est une agence lyonnaise de communication et de conseil en développement.
La passion commune pour les végétaux, la vision partagée avec l’auteur pour un management
plus naturel, l’occasion de célébrer ses 20 ans ont convaincu l’agence de se lancer dans une
nouvelle activité et d’ajouter à l’Arbre de Mai une «branche» édition.
Le livre “L’entreprise végétale : le management à l’école du bonsaï” est un bel objet, un livre hybride
entre l’ouvrage de management et un livre d’art illustré de magnifiques photos de bonsaïs.
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PUBLI-REPORTAGE
MIKIT
UNE SOLUTION INNOVANTE
DE MAISON PRÊT-À-FINIR
Rencontre avec David CAESTECKER,
fondateur de l’agence MIKIT Villefranche-sur-Saône.
AVEC LE CONCEPT DE
MAISON « PRÊT-À-FINIR »,
MIKIT RÉVOLUTIONNE
L’ACCÈS À LA PROPRIÉTÉ !
DAVID ET SON ÉQUIPE
ONT DÉJÀ ACCOMPA-
GNÉ DE NOMBREUSES
FAMILLES À ACCÉDER À
LA PROPRIÉTÉ DANS LE
RHÔNE EN CHOISISSANT
UNE FORMULE À LA FOIS
SIMPLE ET INTELLIGENTE.
BACHELORS
ET MASTERS
> COMMERCE
> MARKETING
> LUXE
> INTERNATIONAL
DAVID, QUEL PARCOURS PROFESSIONNEL VOUS A
CONDUIT À OUVRIR L’AGENCE MIKIT ?
Ingénieur de formation, j’ai construit ma carrière dans un grand
groupe de BTP pendant 10 ans. La volonté de devenir indépendant
tout en bénéficiant d’un réseau de confiance dans le domaine de
la construction m’a naturellement conduit vers la franchise MIKIT.
MIKIT est un acteur majeur national qui existe depuis 1983 et
construit 1.000 maisons par an dans toute la France. C’est un
réseau qui offre l’ensemble des garanties attachées au contrat de
construction. A travers la franchise, nous défendons un service
de qualité, la proximité avec nos clients et l’accompagnement sur
toutes les phases.
POURQUOI FAIRE LE CHOIX D’UNE MAISON PRÊT-À-FINIR ?
Pour faire des économies sans rogner sur la qualité des matériaux !
La maison prêt-à-finir n’est pas une maison « en kit ». C’est un mode
constructif de qualité qui permet de réaliser des économies et
donc de pouvoir s’offrir une pièce de plus à vivre dans sa maison ou
des finitions de qualité supérieure. La maison MIKIT est une maison
traditionnelle à l’architecture contemporaine et personnalisable.
CONTACT
Avec le développement du télétravail, les familles ont envie de plus
d’espace, peut-être d’un bureau pour travailler… L’économie réalisée
avec le prêt-à-finir permet de s’offrir des m 2 supplémentaires
pour construire la maison dont elles ont besoin.
QUELS SONT LES SERVICES FOURNIS DANS LE CONTRAT
DE CONSTRUCTION ?
MIKIT fourni une maison complètement terminée extérieurement,
hors d’eau et hors d’air. Toutes les fournitures pour les travaux de
second-œuvre (plomberie, électricité, plâtrerie…) sont également
prévues et livrées sur le chantier le tout dans le respect des normes
en vigueur. Le client n’est pas seul durant cette phase de travaux,
il continue de bénéficier d’une assistance prévue dans le contrat.
FAUT-IL DÉJÀ AVOIR UN TERRAIN POUR S’ADRESSER À
VOUS ?
Non pas du tout, 95% des clients n’ont pas encore trouvé leur terrain
lorsqu’ils s’adressent à nous et parfois même non pas encore
leur projet de financement. Nous avons des solutions pour accompagner
le projet dans sa globalité
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MANAGEMENT / ENTREPRENEURIAT
Par Nathalie EESES
eesesnathalie@gmail.com
06 24 23 30 37
Chef de projet événementiel
Marketing digital
« J’AURAI VOULU ÊTRE
CHIEF HAPPINESS OFFICER » !
OUI MAIS, CHIEF HAPPINESS OFFICER, C’EST QUOI ?
Littéralement chef du Bonheur. Mais encore… En d’autres termes, c’est une personne qui veille à ce que les salariés
se retrouvent dans les meilleures conditions de travail en étant à leur écoute et en leur proposant des améliorations au
quotidien.
MAIS D’ABORD, D’OÙ ÇA VIENT LE CHIEF HAPPINESS
OFFICER ?
Créé au début des années 2000, au cœur de la Silicon Valley, le
CHO naît au sein de Google. On prend conscience que pour être
productif il ne suffit pas que les avantages entreprises et un bon salaire.
Il est nécessaire que le salarié se sente bien, que ses besoins
soient écoutés. Son objectif est d’installer une ambiance de travail
positive et de veiller qu’aucun obstacle ne puisse entraver le travail.
OK, MAIS TOUTES LES ENTREPRISES N’ONT PAS LA CAPA-
CITÉ D’AVOIR UN CHO ?
LE CHO C’EST UN PEU COMME UN GENTIL ORGANISA-
TEUR ?
Le CHO est souvent caricaturé comme le Gentil Organisateur.
Mais ne vous y méprenez pas, son rôle est stratégique au sein de
l’entreprise. Il ne suffit pas d’avoir un baby-foot et une salle de sport
au rez-de-chaussée pour devenir une entreprise « cool ». Il s’agit
d’un travail de fond, qui fait appel à un savoir-faire, et une prise en
compte des besoins de chaque employé dans le but d’améliorer
l’expérience au travail. Le CHO est devenu un métier à part entière
situé au croisement des ressources humaines, du management et
de la communication.
Artiste peintre :
Sophie Choné Solmaz
sophiechone@free.fr
07 81 41 17 66
TERRE’HAPPY
Retrouvez l’interview portrait d’Antoine MORONI et sa femme Mathilde, qui ont décidé
de valoriser le potager du château d’Avauges, voie pour laquelle ni l’un ni l’autre n’était
prédestiné. Un parcours de vie insolite à lire sur notre blog www.the-mag.online
C’est vrai… En amont, il faut une prise de conscience de la part de
l’entreprise. De nombreuses entreprises ont constaté qu’un salarié
heureux est plus productif car efficace et motivé.
Le bien-être au travail a ainsi peu à peu été reconnu comme facteur
de performance individuelle et collective et a permis l’émergence
de nouveaux métiers pour répondre aux demandes croissantes
des entreprises. Si l’entreprise n’a pas la capacité d’intégrer un
CHO, c’est à l’entreprise et aux managers d’instaurer un climat de
travail positif.
Après cette crise inédite et sans précédent, ce métier prend
encore plus de sens. La qualité de vie au travail devient un enjeu
sociétal. Le CHO est un relai facilitateur permettant de créer les
conditions optimales pour que chacun puisse travailler dans une
ambiance stimulante.
Souvent présent dans les grandes entreprises ou en complément
d’un poste existant dans les petites structures, il y a de nombreux
aperçus en ligne des missions caractéristiques d’un ou une Happiness
Chief Officer, par le biais d’interviews
12 THE MAG THE MAG
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DIGITAL ET DÉVELOPPEMENT DURABLE
Par Margot LAURENT
Étudiante en journalisme
THE MAG’ est une nouvelle
opportunité
THE MAG’ est une nouvelle
opportunité
communiquer
de
de
communiquer
au plus près de votre cible sur un format mixte magazine et web dans
au plus près de votre cible
le département
sur un format
du
mixte
Rhône.
magazine et web dans
le département du Rhône.
DÉCLAREZ,
NETTOYEZ,
RESPIREZ!
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Rejoignez Vous notre aimez aventure écrire ? Vous en devenant souhaitez contributeur vous exprimer pour sur THE un sujet MAG’ en ! particulier Pour en savoir ? plus
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« Faciliter le recensement et le
ramassage des déchets déposés
dans la nature.
ENCART PUB OU PUBLI-REPORTAGE
Le Le financement de de ce media-guide est possible exclusivement grâce à la à vente la vente d’encarts publicitaires
SUPPORT PAPIER
SUPPORT WEB WEB
Ruben LONGIN, un jeune originaire de ANSE et âgé de seulement 16 ans,
a créé une application mobile pour sensibiliser et agir contre les dépôts de
déchets sauvages : GreenR. Un geste pour la planète, qui ne laisse pas indifférente
notre rédaction !
L’objectif de cette nouvelle application :
faciliter le recensement et le ramassage
des déchets déposés dans la nature.
Le principe est simple : vous apercevez un
ou plusieurs déchets dans la nature et vous
n’avez pas le temps ou la capacité de les
ramasser ? Il suffit de les recenser grâce
à l’application. Celle-ci vous géolocalise, il
ne vous reste qu’à mettre quelques photos
et détails et le tour est joué ! Le ou les
déchets seront déclarés et des bénévoles
à proximité pourront venir les ramasser.
Sur Green R, une carte est disponible affichant
les différents lieux de déchets, les
endroits déjà nettoyés sont en vert, tandis
que ceux qui ne sont pas encore nettoyés
apparaissent en bleu.
UNE INITIATIVE TRÈS AMBITIEUSE !
Mais Ruben Longin compte aller encore
plus loin, en instaurant des « Green Walk
», c’est-à-dire, des marches pour le nettoyage
de la nature.
Dans quelques temps, chaque utilisateur
de GreenR pourra créer sa propre «
Green Walk » près de chez lui et motiver
le plus de bénévoles possible. Une initiative
citoyenne qui pourrait nettoyer des
villages entiers !
Depuis Juillet 2020, l’appli a déjà enregistré
près de 20.000 utilisateurs et conquis
toute la France mais pas que… Ce sont
désormais 42 pays qui recensent des déchets
sauvages grâce à GreenR !
UNE UNE
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Billboard (970 x 250 px)
1Compatible Billboard image (970 ou x vidéo 250 px)
Compatible image ou vidéo
Rectangle long (728 x 90px)
2Compatible Rectangle imagelong (728 x 90px)
Compatible image
Carré (300 x 300 px)
Compatible Carré (300 image x ou 300 vidéo
3
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Rectangle Compatible haut image
(300 x
ou
600
vidéo
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Compatible image
4 Rectangle haut (300 x 600 px)
Compatible image
14 THE MAG
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