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PANORAMA DE PRESSE<br />
Du <strong>29</strong>-<strong>04</strong>-<strong>2021</strong><br />
SOMMAIRE<br />
- Politique …………………………………………………………………………..p.2-6<br />
- Viticulture-Environnement-Climat…………………………………….p.7-8<br />
- People…………………………………………………………..………………….p.13-14<br />
- Commerce-Marché.………………….…....……………………….…..….p.15-19<br />
- Social…………………………………………………………………………….….p.20<br />
- Communication-Dégustation-Packaging.…………………..……..p.21-26<br />
- Festival-Concours……………………………………..………………………p.27-<strong>29</strong><br />
Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />
le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />
www.sgv-champagne.fr<br />
17 avenue <strong>de</strong> Champagne – CS 90176 • 51205 Epernay Ce<strong>de</strong>x • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 27<br />
69 Gran<strong>de</strong> Rue <strong>de</strong> la Résistance • 10110 Bar-sur-Seine • Tél. 03 25 <strong>29</strong> 85 80 • Fax. 03 25 <strong>29</strong> 77 81
Pays : FR<br />
Périodicité : Quotidien<br />
OJD : 22877<br />
Date : <strong>29</strong> avril <strong>2021</strong><br />
Page <strong>de</strong> l'article : p.4<br />
Page 1/1<br />
Polisy joue la carte collective<br />
0Eme3PFZmNdHjT73X8dQ54rI3TpP-X_w9y3gM_R3obnW7IPSCZ6jpbIq_G7Fta8nVNTM3<br />
svirey@lest-eclair.fr environnement, son patrimoine, SYLVIE son VIREY «art <strong>de</strong> vivre Polisy ensemble» soigne et son<br />
revendique désormais haut et fort. Élus et habitants s'inscrivent dans le<br />
la maisons démarche et caves Unesco <strong>de</strong> Champagne et ont même afin osé <strong>de</strong> solliciter pouvoir obtenir la mission non seulement Coteaux,<br />
<strong>de</strong>s œuvre conseils collective avisés, engagée. mais aussi «On peut-être ne part une pas <strong>de</strong> reconnaissance rien dans le village, <strong>de</strong> cette<br />
les y a habitants toujours ont <strong>de</strong>s toujours initiatives eu <strong>de</strong> indivi<strong>du</strong>elles l'intérêt pour ou leur municipales patrimoine pour et le<br />
mettre <strong>du</strong> syndicat en valeur», général avance <strong>de</strong>s vignerons Vincent Martin, <strong>de</strong> Champagne, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> qui la cite section quelques locale<br />
réhabilitations privées comme communales la cave vinée sur <strong>de</strong> M. les Moyat-Jaury lavoirs ou l'église et le petit <strong>de</strong>s musée initiatives<br />
en permanence <strong>de</strong> son père.<br />
ouvert<br />
La route <strong>du</strong> champagne en fête pour lancer la dynamique<br />
La la Route récente <strong>du</strong> dynamique champagne s'est en fête vraiment 2019 fait et son sentir projet avec artistique les préparatifs novateur <strong>de</strong><br />
appelé <strong>de</strong> la Côte Nect'Art <strong>de</strong>s Bar qui - a <strong>de</strong> permis voir à l'art Polisy prendre - comme une belle d'autres place. communes<br />
a désormais <strong>de</strong>s bouchons <strong>de</strong> champagne en fer forgé pas comme Polisy<br />
les fruit autres, d'un engagement aux entrées <strong>de</strong> bénévole, village. collectif, Ces sculptures intergénérationnel, sont typiquement où les<br />
acteurs une association <strong>du</strong> village ou ne autres revendiquent structures, pas mais leur appartenance œuvrent ensemble à une section,<br />
bien <strong>de</strong> la commune. «Ce collectif donne <strong>de</strong> la cohérence à tous pour les<br />
projets au thème et <strong>du</strong> ça bouchon, préserve la il dynamique», a été repris à partir insiste <strong>de</strong> Vincent réalisations Martin. créées Quant<br />
1998 pour la Route <strong>du</strong> champagne fête: «une transmission» et une en<br />
«cohérence» soufflé n'est respectueuse pas retombé», <strong>de</strong>s entretenu anciens. par Au sein un engouement <strong>du</strong> village <strong>de</strong> général, Polisy, «le<br />
conseil municipal rajeuni, et une commission communale dynamique. un<br />
«La nous commission avions plein patrimoine projets pour est en valoriser sommeil notre à cause patrimoine <strong>du</strong> Covid en mais<br />
avec L'Aiguillage <strong>de</strong> Polisot notamment», relate le maire, Élisabeth lien<br />
Dubraud, Annie Moyat-Jaury à l'initiative qui <strong>de</strong> a sa pris création le relais. suivie <strong>de</strong> plusieurs conseillers dont<br />
Une démarche environnementale aussi<br />
Lier que la l'événementiel municipalité et a le jugé patrimoine pertinent. est Une un <strong>de</strong>s municipalité moyens à disposition<br />
également revoir la signalétique pour être en cohérence avec qui la pense<br />
<strong>du</strong> champagne et la mission Coteaux, maisons et caves <strong>de</strong> Champagne. Route<br />
Mais L'armature la commune <strong>de</strong>s bouchons ne s'arrête <strong>de</strong> pas 1998 là et va s'est pouvoir attaquée servir à l'environnement.<br />
faire courir <strong>de</strong>s plantes dans d'autres endroits <strong>de</strong> la à commune. nouveau pour<br />
plantations <strong>de</strong> haies doivent être effectuées - pas moins <strong>de</strong> 300m pour Des<br />
une commune peupleraie - en route concertation <strong>de</strong>s Riceys avec et nous les utilisateurs. avons déjà «Nous rencontré allons la police créer<br />
<strong>de</strong> préserver l'eau pour biodiversité», réaliser cet aménagement complète Élisabeth qui a également Dubraud. «C'est pour but même <strong>de</strong><br />
plus et économique cela», renchérit pour le village Vincent et Martin, à moyen citant terme, la valeur un bien agronomique<br />
générations futures.<br />
pour les<br />
La création d'Un point <strong>de</strong> vue<br />
Polisy <strong>du</strong> finage a entrepris <strong>de</strong>puis un au travail moins d'ampleur quatre ans. sur Rien les chemins <strong>de</strong> tel n'avait <strong>de</strong> l'ensemble<br />
<strong>de</strong>puis le remembrement. Le goudronnage n'a pas été choisi. été «C'est fait<br />
un encore dossier Élisabeth que j'ai Dubraud hérité fière mais <strong>de</strong> qui l'osmose se fait dans la le village. continuité», Le projet assure<br />
gestion hydraulique <strong>de</strong>s bassins-versants qui <strong>de</strong>vrait suivre va permettre <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> en régler eau, dans la problématique les prochaines d'un années. point La <strong>de</strong> commune vue global veut <strong>de</strong> la enfin ressource<br />
un point <strong>de</strong> vue au lieu-dit Dasme-Nesle, endroit ouvert sur créer<br />
Riceys, Neuville-sur-Seine, «sur quasiment quatre <strong>de</strong>s cinq vallées Les<br />
Barséquanais» que les touristes et visiteurs <strong>de</strong>vraient apprécier. «Tout <strong>du</strong><br />
comme avons <strong>de</strong>mandé pour les l'expertise entrées <strong>de</strong> <strong>de</strong> village la mission ou Coteaux, la plantation maisons <strong>de</strong> haies, et caves nous<br />
Champagne pour la réaliser; toujours dans l'optique <strong>de</strong> la coconstruction <strong>de</strong><br />
et Riceys», un souci relève <strong>de</strong> cohérence encore Vincent comme Martin. ce qu'ont Polisy réalisé aimerait les emboîter vignerons le <strong>de</strong>s<br />
au village <strong>de</strong>s Riceys pour créer un sentier <strong>de</strong> la biodiversité tout pas<br />
gardant ses spécificités. Être inscrit au patrimoine mondial <strong>de</strong> l'Unesco en<br />
donne <strong>de</strong>s responsabilités.<br />
Tous droits réservés à l'éditeur<br />
VIGNERONS 1755990600509
Opinion | Agriculture et risques<br />
climatiques : cessons <strong>de</strong> toujours s'en<br />
remettre à l'Etat<br />
Le député LREM Frédéric Descrozaille a remis son rapport sur la gestion <strong>de</strong>s risques en<br />
agriculture, un secteur <strong>de</strong> plus en plus exposé aux aléas climatiques. L'auteur recomman<strong>de</strong><br />
notamment un effort budgétaire <strong>de</strong> l'Etat. Pour le haut fonctionnaire Marc Fosseux, qui réagit<br />
dans cette tribune aux « Echos », ce n'est pas au contribuable d'en supporter seul les coûts.<br />
Le Premier ministre Jean Castex en visite à Colombier-le-Cardinal (Ardèche), le 10 avril,<br />
dans une exploitation d'arbres fruitiers touchée par un violent épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> gel. (Mourad<br />
Allili/Sipa)<br />
Par Marc Fosseux (haut fonctionnaire) /Publié le 27 avr. <strong>2021</strong> Les Echos<br />
Le grave épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> gel intervenu au début <strong>du</strong> mois d'avril illustre les conséquences<br />
dévastatrices pour l'agriculture française <strong>de</strong> la multiplication d'événements climatiques<br />
extrêmes. Il fait prendre conscience que la vulnérabilité croissante <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction agricole<br />
ne concerne pas seulement les agriculteurs, mais le pays tout entier, alors que la pandémie<br />
con<strong>du</strong>it à se préoccuper <strong>de</strong> la souveraineté alimentaire.<br />
C'est dans ce contexte que vient d'être publié le rapport <strong>du</strong> député LREM Frédéric<br />
Descrozaille. Ce rapport a le mérite d'exister, alors que la consultation lancée en 2019 par le<br />
précé<strong>de</strong>nt ministre <strong>de</strong> l'Agriculture paraissait faire <strong>du</strong> surplace. Il abor<strong>de</strong> avec clarté les<br />
questions soulevées par la gestion <strong>de</strong>s risques en agriculture. Force toutefois est <strong>de</strong> constater<br />
que le rapporteur se limite à <strong>de</strong>s orientations générales, son travail résultant <strong>de</strong> la synthèse <strong>de</strong><br />
positions consensuelles entre les parties prenantes.<br />
Il aurait été utile <strong>de</strong> s'intéresser aux systèmes étrangers, aux pistes que la France pourrait<br />
avancer.
Il ne s'appuie par exemple sur aucune analyse approfondie <strong>de</strong>s raisons expliquant<br />
l'engouement insuffisant <strong>de</strong>s agriculteurs pour l'assurance multirisque climatique. De même, il<br />
aurait été utile <strong>de</strong> s'intéresser aux systèmes étrangers, aux pistes que la France pourrait<br />
avancer dans le cadre <strong>de</strong> sa prochaine prési<strong>de</strong>nce <strong>du</strong> conseil européen, aux travaux<br />
académiques ou encore aux nombreuses innovations techniques qui ai<strong>de</strong>nt les agriculteurs à<br />
mieux gérer leur risque climatique. Le rôle croissant <strong>de</strong>s régions dans ce domaine n'est pas<br />
mentionné.<br />
Si le rapport souligne à juste titre l'importance <strong>de</strong> la prévention et le rôle <strong>de</strong> l'épargne <strong>de</strong><br />
précaution, son propos principal vise à recomman<strong>de</strong>r un renforcement substantiel <strong>de</strong> la<br />
solidarité nationale,c'est-à-dire un effort <strong>du</strong> budget <strong>de</strong> l'Etat.<br />
Des solutions typiquement françaises<br />
Il propose d'abord que le régime <strong>de</strong>s calamités agricoles soit réservé aux risques forts<br />
entraînant une perte d'au moins 50 % pour toutes les cultures, l'assurance se concentrant sur le<br />
risque moyen inférieur à ce seuil. Cette proposition con<strong>du</strong>irait à rendre <strong>de</strong> nouveau éligibles<br />
aux calamités agricoles <strong>de</strong>s cultures aujourd'hui considérées comme assurables. Le pari d'une<br />
diffusion massive <strong>de</strong> l'assurance sous le seuil <strong>de</strong> 50 % est loin d'être acquis.<br />
Il fait une autre proposition, aussi nouvelle qu'imprécise. Constatant que la baisse tendancielle<br />
<strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments agricoles entraînée par le dérèglement climatique n'est pas prise en compte<br />
par l'assurance qui se fon<strong>de</strong> sur <strong>de</strong>s moyennes passées, il préconise une compensation par le<br />
régime <strong>de</strong>s calamités agricoles. Cette proposition n'est pas sans risque.<br />
On peut se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r si elle n'aurait pas pour effet <strong>de</strong> compenser les baisses <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ments<br />
provoquées non seulement par le changement <strong>du</strong> climat, mais aussi par <strong>de</strong>s adaptations <strong>de</strong><br />
pratiques culturales (développement <strong>de</strong>s cultures bio, moindre usage <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its<br />
phytosanitaires) : en quoi cela <strong>de</strong>vrait-il être financé par un système <strong>de</strong>stiné à couvrir <strong>de</strong>s<br />
aléas par nature imprévisibles ?<br />
Invoquant la nécessaire solidarité nationale à l'égard <strong>de</strong> la profession agricole, le rapport <strong>de</strong><br />
M. Descrozaille en arrive à préconiser la solution typiquement française à toutes nos<br />
contradictions : il faut que l'Etat mette la main à la poche. La facture n'est pas précisée, mais<br />
on comprend qu'elle sera au minimum <strong>de</strong> plusieurs centaines <strong>de</strong> millions d'euros<br />
supplémentaires par an. Pour la financer, il évoque <strong>de</strong>s alourdissements <strong>de</strong> taxes pour aussitôt<br />
convenir qu'ils se heurteraient à la réalité fiscale française, celle d'un niveau <strong>de</strong> prélèvements<br />
plus élevé que partout ailleurs.<br />
Des questions oubliées<br />
Il évite <strong>de</strong>s questions qui paraissent éloignées <strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong>s risques agricoles mais qui en<br />
réalité constituent autant <strong>de</strong> clés <strong>du</strong> problème. Ne serait-il pas légitime que les baisses <strong>de</strong><br />
ren<strong>de</strong>ments agricoles, qu'elles résultent d'aléas climatiques ou <strong>de</strong> changements dans la<br />
pro<strong>du</strong>ction, soient mieux prises en compte dans le prix payé par le consommateur ? Peut-on<br />
envisager <strong>de</strong>s adaptations <strong>de</strong> la réglementation pru<strong>de</strong>ntielle, alors que Solvabilité 2 a multiplié<br />
par trois le niveau <strong>de</strong> fonds propres requis <strong>de</strong>s assureurs pour couvrir les risques climatiques<br />
agricoles ? L'Union européenne ne <strong>de</strong>vrait-elle pas mobiliser davantage <strong>de</strong> moyens en faveur<br />
<strong>de</strong> la résilience <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction agricole, non seulement au travers <strong>de</strong> la politique agricole
commune, mais aussi d'instruments financiers en croissance (InvestEU, les capacités <strong>de</strong> la<br />
Banque européenne d'investissement) ?<br />
Il faut être plus imaginatif.<br />
Derrière sa complexité technique et les intérêts <strong>de</strong>s parties prenantes, la gestion <strong>de</strong>s risques<br />
agricoles est un élément essentiel pour assurer l'avenir <strong>de</strong> notre agriculture. Une rénovation en<br />
profon<strong>de</strong>ur est nécessaire. Elle doit se faire sous l'égi<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'Etat, mais il n'est pas certain que<br />
le contribuable national accepte <strong>de</strong> porter seul le coût <strong>de</strong>s adaptations pour parvenir à un<br />
système réellement protecteur. Il faut être plus imaginatif.
Union européenne<br />
La saga <strong>du</strong> Brexit s’achève<br />
L’Union <strong>du</strong> <strong>29</strong>-<strong>04</strong>-<strong>2021</strong><br />
Le Parlement européen a approuvé hier l’accord commercial conclu par l’UE avec le<br />
Royaume-Uni, mettant un point final au douloureux chapitre <strong>du</strong> Brexit, dans un contexte<br />
toujours ten<strong>du</strong> entre les <strong>de</strong>ux rives <strong>de</strong> la Manche. Cinq ans après le choc <strong>du</strong> référen<strong>du</strong>m sur le<br />
Brexit, cet accord encadre la nouvelle relation <strong>de</strong> Londres avec l’UE à 27 : <strong>de</strong>s échanges<br />
commerciaux sans droits <strong>de</strong> douane ni quotas, <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> concurrence équitables, mais<br />
rien en matière <strong>de</strong> défense ou <strong>de</strong> politique étrangère. Il avait été conclu in extremis le 24<br />
décembre <strong>de</strong>rnier, après plusieurs mois <strong>de</strong> négociations laborieuses menées par le Français<br />
Michel Barnier côté européen.<br />
Le feu vert <strong>de</strong>s eurodéputés était <strong>de</strong>venu urgent : l’application provisoire <strong>du</strong> texte, effective<br />
<strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> l’année, s’achève <strong>de</strong>main. Et le Royaume-Uni avait exclu toute<br />
prolongation. À l’issue <strong>du</strong> scrutin, organisé mardi soir après un débat parlementaire <strong>de</strong> cinq<br />
heures, 660 députés ont approuvé le traité, 5 s’y sont opposés et 32 se sont abstenus, sur 697<br />
votants, selon <strong>de</strong>s résultats annoncés hier. Les élus européens ont également voté une<br />
résolution non contraignante, dans laquelle ils qualifient le Brexit d’« erreur historique » .<br />
D’autres points <strong>de</strong> friction restent en suspens <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux côtés <strong>de</strong> la Manche, comme la menace<br />
<strong>de</strong> la France <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>s « mesures <strong>de</strong> rétorsion » contre les services financiers<br />
britanniques si l’accord post-Brexit sur la pêche n’était pas rapi<strong>de</strong>ment mis en œuvre.
Changement climatique<br />
L’effeuillage post-véraison pour ré<strong>du</strong>ire les<br />
taux <strong>de</strong> sucre<br />
Publié le 28/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong> - 10:46 par Olivier Lévêque www.mon-viti.com/<br />
Si la hausse <strong>de</strong>s températures rend l’effeuillage ca<strong>du</strong>c dans <strong>de</strong> nombreuses situations, cette<br />
pratique apparaît pourtant comme une solution pour ré<strong>du</strong>ire les <strong>de</strong>grés alcooliques. Pratiquée<br />
après la véraison, sur 30 % <strong>de</strong> la surface foliaire, elle con<strong>du</strong>it à une baisse <strong>de</strong>s teneurs en<br />
sucres, comme étudié dans le Sud-Ouest. Des résultats à confirmer cependant.<br />
Encore expérimental en France, l’effeuillage à mi-véraison, au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la zone <strong>de</strong>s<br />
grappes, a pour but <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire l’activité photosynthétique <strong>de</strong> la vigne, afin <strong>de</strong> décaler les<br />
maturités <strong>de</strong>s raisins et ainsi limiter <strong>de</strong>s niveaux d’alcool trop élevés dans les vins. La<br />
technique, déjà expérimentée en Australie ou en Italie, est testée <strong>de</strong>puis 2016 dans le Sud-<br />
Ouest. « Avec le réchauffement climatique, les <strong>de</strong>grés alcooliques augmentent, et nous avons<br />
<strong>de</strong>s décalages problématiques entre maturité phénolique et technologique, souligne Carole<br />
Feilhes, <strong>de</strong> l’IFV Sud-Ouest. Entre 2016 et 2018, une première étu<strong>de</strong> a été menée sur<br />
l’effeuillage d’une fenêtre <strong>de</strong> 40-50 cm au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s grappes, soit 30 % <strong>du</strong> feuillage, afin <strong>de</strong><br />
limiter la photosynthèse, et donc l’accumulation <strong>de</strong> sucres dans les raisins. »<br />
Deux cépages <strong>du</strong> Sud-Ouest concernés par <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong> sucres élevés ont été pris en<br />
exemple : le tannat et le gros manseng. « En cherchant à limiter les teneurs en sucres, l’enjeu<br />
est d’éviter les vins à 15° comme c’est parfois le cas avec le tannat », complète l’ingénieure<br />
IFV.<br />
Effeuillage ou écimage<br />
Deux options ont été comparées : l’écimage sévère sur la partie supérieure <strong>de</strong> la végétation<br />
(sur 50 cm) et l’effeuillage dans une fenêtre <strong>de</strong> la partie distale <strong>de</strong> la végétation (40-50 cm) où<br />
les jeunes feuilles sont fonctionnelles et possè<strong>de</strong>nt une forte activité photosynthétique.
« L’écimage et l’effeuillage ont tous <strong>de</strong>ux permis <strong>de</strong> ralentir l’accumulation <strong>de</strong>s sucres<br />
dans les baies jusqu’à la récolte, avec <strong>de</strong>s ré<strong>du</strong>ctions potentielles <strong>de</strong> <strong>de</strong>gré alcoolique<br />
jusqu’à 1 %vol, indique Carole Feilhes. Mais les bénéfices n’ont pas été observés<br />
systématiquement chaque année ou pour chaque parcelle testée, ou pas <strong>de</strong> manière suffisante<br />
pour compenser le coût d’un passage. D’où l’importance <strong>de</strong> renouveler les essais avant<br />
d’avoir <strong>de</strong>s préconisations auprès <strong>de</strong>s vignerons. »<br />
Depuis 2019, une étu<strong>de</strong> similaire est également lancée sur les cépages merlot dans le<br />
Gaillacois, et grenache avec la chambre d’agriculture <strong>de</strong>s Pyrénées-Orientales. « Il a été<br />
observé <strong>de</strong>s effets bénéfiques similaires à la première étu<strong>de</strong>, mais dans une moindre mesure.<br />
Les contextes pédoclimatiques, d’orientations <strong>de</strong> parcelle ou <strong>de</strong> palissage, un rapport feuillefruit<br />
encore trop élevé peuvent aussi expliquer les différences. »<br />
Le potentiel <strong>du</strong> vin conservé<br />
Si la technique n’apporte pas systématiquement <strong>de</strong>s bénéfices, elle ne semble entraîner aucune<br />
conséquence négative sur la vigne ou le vin. « Les raisins n’ont jamais concentré davantage<br />
<strong>de</strong> sucre avec nos essais d’effeuillage, car l’enjeu est bien <strong>de</strong> les maintenir à l’ombre, en<br />
enlevant uniquement les feuilles <strong>du</strong> haut, tout en leur laissant une casquette. Enfin, sur la<br />
qualité finale <strong>de</strong>s vins, les premières analyses montrent un <strong>de</strong>gré d’alcool plus faible sans<br />
autre impact sur les caractéristiques organoleptiques », liste l’œnologue, qui détaille que <strong>de</strong>s<br />
analyses plus fines sont en cours.<br />
Si l’effeuillage post-véraison est une piste qu’il est possible <strong>de</strong> combiner avec <strong>de</strong>s pratiques à<br />
la cave comme le choix <strong>du</strong> levurage, d’autres techniques viticoles « <strong>de</strong> courts termes » sont<br />
également testées par l’IFV. Ceci afin <strong>de</strong> limiter les <strong>de</strong>grés alcooliques dans un contexte <strong>de</strong><br />
réchauffement climatique, en particulier la taille tardive après débourrement, pour décaler les<br />
cycles phénologiques, l’ombrage à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> filets en jouant sur le taux et le temps d’ombrage,<br />
évoque Carole Feilhes. « Et l’effeuillage post-véraison est tout à fait différent <strong>de</strong> l’effeuillage<br />
classique, qui se fait encore sur certains cépages ici, comme le fer servadou, pour l’aération<br />
<strong>de</strong>s grappes et la ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s arômes <strong>de</strong> poivron vert parfois présents. »<br />
Rétropédalage sur l’effeuillage<br />
« Alors que l’évolution climatique impose un changement <strong>de</strong> paradigme, certains vignerons<br />
ne remettent pas en question leur pratique <strong>de</strong> l’effeuillage, après <strong>de</strong>s années à avoir cherché, à<br />
juste titre, à gagner en maturité et lutter contre les arômes <strong>de</strong> poivron vert, et souvent par<br />
mimétisme <strong>de</strong>s voisins, observe Kees van Leeuwen, professeur à Bor<strong>de</strong>aux Sciences Agro et<br />
à l’ISVV, et spécialiste <strong>de</strong>s questions <strong>de</strong> climat et <strong>de</strong> viticulture. Avec la hausse <strong>de</strong>s<br />
températures, les sta<strong>de</strong>s phénologiques sont atteints <strong>de</strong> plus en plus tôt dans la saison, et dans<br />
<strong>de</strong> nombreux vignobles le raisin risque <strong>de</strong> mûrir avant le 10 septembre dans les années à venir,<br />
dans <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> plus en plus chau<strong>de</strong>s. À Bor<strong>de</strong>aux, si les cépages tardifs comme le<br />
cabernet franc et le cabernet sauvignon bénéficient <strong>de</strong> maturités plus abouties, il est désormais<br />
stratégique pour les cépages précoces comme le sauvignon blanc et le merlot <strong>de</strong> ralentir les<br />
maturations. Dans ce cas, arrêter ou fortement limiter l’intensité <strong>de</strong> l’effeuillage est une<br />
<strong>de</strong>s solutions ! 2003, avec sa canicule, a d’ailleurs été une année sentinelle, car les gens ayant<br />
moins effeuillé ont obtenu <strong>de</strong>s vins plus intéressants. Certes, l’effeuillage se pratique moins<br />
qu’autrefois, mais il reste encore trop appliqué à <strong>de</strong>s situations qui ne le nécessitent pas.<br />
On ne fait pas <strong>de</strong> bons vins avec <strong>de</strong>s raisins cuits ! »
Phytos<br />
Premières apparitions <strong>de</strong> mildiou et<br />
d'oïdium<br />
Jeudi <strong>29</strong> avril <strong>2021</strong> par Marion Bazireau<br />
Vitisphère.com<br />
Les traitements ne concernent pour l’heure que les vignes non gelées. - crédit photo : David<br />
Motut (via Facebook)<br />
Par suite <strong>de</strong>s pluies passées ou annoncées dans le Sud et sur la faça<strong>de</strong> Ouest, certains viticulteurs ont<br />
démarré leur campagne <strong>de</strong> protection phytosanitaire contre le mildiou ou l’oïdium dès cette semaine.<br />
En Giron<strong>de</strong>, dans l’Hérault, dans l’Au<strong>de</strong>, ou dans le sud <strong>de</strong> la Bourgogne, plusieurs<br />
viticulteurs rapportent avoir réalisé leur premier traitement phytosanitaire sur les vignes<br />
réchappées <strong>du</strong> gel, en prévision ou suivant <strong>de</strong>s petits épiso<strong>de</strong>s pluvieux.<br />
« J’ai réalisé le mien le 28 avril et certains <strong>de</strong> mes collègues ont commencé le 18 » raconte<br />
Kevin Carnis, à Pauillac, sur le groupe Facebook « Matériel et Viticulture ». « En bio, j’en<br />
suis à mon troisième traitement » poursuit Cedric Lambert, tractoriste au Château Dufort-<br />
Vivens.<br />
Les Bulletins <strong>de</strong> Santé <strong>du</strong> Végétal (BSV) commencent en effet à appeler les viticulteurs à la<br />
pru<strong>de</strong>nce. Comme celui <strong>de</strong> Nord-Aquitaine ce 27 avril. « D’après nos résultats cette semaine,<br />
la majorité <strong>de</strong>s œufs <strong>de</strong> mildiou, pouvant générer <strong>de</strong>s contaminations épidémiques en fonction<br />
d’une pluviométrie suffisante, <strong>de</strong>vrait arriver à maturité sur les prochains jours ».<br />
Les rédacteurs se veulent néanmoins rassurants. « Aucune contamination épidémique n’est<br />
annoncée, excepté dans le cas <strong>de</strong> conditions météorologiques très pluvieuses d’au moins 40<br />
mm <strong>de</strong> pluies cumulées ». Hormis dans les parcelles sensibles et sauf en cas <strong>de</strong> dégradation<br />
orageuses, les risques <strong>de</strong> contaminations au black-rot restent également faibles.<br />
Attention en revanche à l’oïdium. « Des contaminations sont prévues si <strong>de</strong>s pluies sont<br />
confirmées. Les conditions climatiques actuelles et annoncées (couvert, voire orageux) sont<br />
favorables au développement <strong>du</strong> champignon » prévient le BSV.<br />
Globalement peu <strong>de</strong> risques
Dans le Centre-Val <strong>de</strong> Loire comme dans beaucoup <strong>de</strong> vignobles, les œufs <strong>de</strong> mildiou ne sont<br />
pas murs en quantité suffisante pour <strong>de</strong>s contaminations épidémiques avant la fin <strong>de</strong> semaine.<br />
Cela sera à préciser la semaine prochaine et en fonction <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong>s données météo. La<br />
pério<strong>de</strong> reste défavorable aux contaminations d’oïdium car le sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> sensibilité <strong>de</strong> la vigne<br />
n’est pas encore atteint.<br />
« Même s’il y a peu <strong>de</strong> risques en l’absence <strong>de</strong> pluies <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois, je démarre la<br />
semaine prochaine sur mes vignes non gelées, pour l’oïdium et éventuellement le mildiou sur<br />
chardonnay, chenin, grolleau et cabernet-franc » indique néanmoins Antoine Bille,<br />
responsable <strong>de</strong>s propriétés <strong>du</strong> pôle Loire <strong>de</strong>s Grands Chais <strong>de</strong> France.
Fonds pour l’arbre<br />
Un nouvel appel à projets pour soutenir les<br />
actions pour l’arbre et la haie<br />
Publié le 27/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong> - 14:50 par Viti Veille<br />
« Alors que le sujet <strong>de</strong> l’arbre et la haie mobilise un nombre croissant d’acteurs et que les<br />
pouvoirs publics se saisissent plus que jamais <strong>de</strong> ces enjeux – en témoigne le Plan <strong>de</strong> relance<br />
mis en place par le gouvernement français pour la plantation <strong>de</strong> 7000km <strong>de</strong> haies -, c’est<br />
autour <strong>de</strong> ces valeurs communes que le Fonds pour l’Arbre se mobilise et ouvre un nouvel<br />
appel à projets pour soutenir vos actions pour l’arbre et la haie sur les territoires », vient<br />
d’annoncer Afac-Agroforesteries, le réseau pour l'arbre et la haie. Les candidatures sont<br />
ouvertes jusqu’au 18 juin <strong>2021</strong>.<br />
Cet appel à projets est <strong>de</strong>stiné aux structures engagées dans une stratégie territoriale <strong>de</strong><br />
développement <strong>de</strong>s arbres et haies champêtres. En 2020-<strong>2021</strong>, 84 opérateurs étaient par<br />
exemple répertoriés avec <strong>de</strong>s associations membres <strong>du</strong> réseau Afac-Agroforesteries mais aussi<br />
<strong>de</strong>s chambres d’agriculture, <strong>de</strong>s parcs naturels régionaux, <strong>de</strong>s établissements d’enseignement<br />
et <strong>de</strong> formation professionnelle agricole ou encore <strong>de</strong>s fédérations départementales <strong>de</strong>s<br />
Chasseurs.<br />
Pour la saison <strong>2021</strong>-2022, le Fonds pour l’Arbre dispose d’une enveloppe totale <strong>de</strong><br />
870.000€, répartie selon quatre volets :
• n°1 - Ai<strong>de</strong> à la plantation + bonus pour les plants <strong>de</strong> la marque Végétal local :<br />
0,85€/plant tout venant, 1,07€/plant Végétal local ;<br />
• n°2 - Ai<strong>de</strong> au développement <strong>de</strong> la filière Végétal local : bonus <strong>de</strong> 0,81€<br />
supplémentaire sur les plants Végétal local ;<br />
• n°3 - Ai<strong>de</strong> à la mise en œuvre <strong>du</strong> Label Haie : 10.000€/opérateur ;<br />
• n°4 - Ai<strong>de</strong> aux référents régionaux Label Haie : 4.000€/opérateur.<br />
Pour en savoir plus : suivez ce lien.
Date : 28/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong><br />
Heure : 12:40:55<br />
Journaliste : Michel Sarrazin<br />
www.terre<strong>de</strong>vins.com<br />
Pays : France<br />
Dynamisme : 2<br />
Page 1/2<br />
Un nouveau directeur pour l'appellation Sauternes-Barsac<br />
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Après l'élection <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux co-prési<strong>de</strong>nts pour l'appellation Sauternes-Barsac , voici que celle-ci vient<br />
<strong>de</strong> recruter un nouveau directeur en la personne <strong>de</strong> Pierre-Baptiste Fontaine, récemment arrivé en<br />
février <strong>2021</strong>. Une nouvelle dynamique s'annonce. Entretien.<br />
Quel est votre parcours Pierre-Baptiste Fontaine ?<br />
Je suis juriste <strong>de</strong> formation car j'ai un master 2 “Droit <strong>de</strong> la vigne et <strong>du</strong> vin” <strong>de</strong> l'université <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux,<br />
obtenu en 2017. Je souhaitais sortir <strong>de</strong>s carcans classiques <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> juridique en combinant ces étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />
droit avec le domaine <strong>du</strong> vin et <strong>de</strong> la dégustation. J'ai rejoint l'ODG (NDLR : Organisme <strong>de</strong> Défense et <strong>de</strong><br />
Gestion) Beaujolais, à Villefranche-sur-Saône, pendant une année, avec une mission qui était <strong>de</strong> mettre en<br />
valeur l'appellation, et aussi plus particulièrement le village <strong>de</strong> Lantignié pour le faire <strong>de</strong>venir éventuellement la<br />
11ème commune <strong>de</strong> l'appellation et qu'elle rejoigne ainsi la famille <strong>de</strong>s crus <strong>du</strong> Beaujolais. J'apportais aussi un<br />
appui juridique sur l'ODG. Puis, pendant trois années, jusqu'en février <strong>2021</strong>, j'étais au sein <strong>du</strong> syndicat général<br />
<strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> la Champagne, dans un service “relations avec les vignerons”. J'étais chargé d'apporter les<br />
réponses aux interprétations liées au cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> l'appellation Champagne et Coteaux-champenois.<br />
J'avais déjà rencontré David Bolzan, un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux futurs co-prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> l'ODG Sauternes , car il était le<br />
château parrain <strong>de</strong> la promo <strong>du</strong> master. Aujourd'hui, l'entente avec ces <strong>de</strong>ux co-prési<strong>de</strong>nts, David Bolzan et<br />
Jean-Jacques Dubourdieu, s'est très bien faite : leur projet m'a donné beaucoup d'envie. Comme le Beaujolais<br />
ou la Champagne, le Sauternes fait la renommée <strong>du</strong> paysage viticole français. Il y a un capital sympathie très<br />
fort au sein <strong>de</strong> cette appellation. Avec les projets précis pour le futur, c'est ce qui m'a donné envie <strong>de</strong> rejoindre<br />
Jean-Jacques et David. J'ai également, à 28 ans, la volonté <strong>de</strong> monter en compétence.<br />
Quels ont été vos premiers gestes en arrivant ?<br />
Je suis arrivé dans un temps <strong>de</strong> contexte sanitaire compliqué mais j'ai pu rencontrer la moitié <strong>de</strong>s effectifs<br />
<strong>de</strong>s 140 vignerons au bout d'un mois. Je voulais rapi<strong>de</strong>ment créer <strong>du</strong> lien. Je me suis ren<strong>du</strong> compte qu'il y<br />
avait peu d'échanges entre les vignerons et chacun d'entre eux, à leur échelle, a <strong>de</strong>s atouts, que ce soit sur<br />
les pratiques œnotouristiques, ou un travail sur un marché précis par exemple. Mettre tout cela en musique,<br />
créer <strong>de</strong> la synergie et faire découvrir nos vins, tout cela me motive. On a un pro<strong>du</strong>it très singulier et lorsqu'on<br />
est en face <strong>de</strong> nos clients, la magie <strong>de</strong> la dégustation parle d'elle-même et ils trouvent nos pro<strong>du</strong>its très bons.<br />
Mais je reste actuellement dans une phase d'appropriation et je découvre le territoire.<br />
Quel est votre premier regard sur le pro<strong>du</strong>it Sauternes ?<br />
On a la chance <strong>de</strong> s'appeler Sauternes et Barsac avec une forte notoriété. La qualité <strong>de</strong> nos vins en atteste et<br />
ce n'est pas pour rien qu'un peu plus d'une vingtaine <strong>de</strong> crus classés en 1855 se trouvent sur notre territoire. Il<br />
y a une consommation traditionnelle <strong>de</strong>s Sauternes qui existe et qu'il ne faut surtout pas remettre en question.<br />
Malgré tout, il faut recruter <strong>de</strong> nouveaux consommateurs, en sortant le Sauternes d'une consommation<br />
classique comme au moment <strong>de</strong>s fêtes <strong>de</strong> fin d'année. Il faut pousser pour que le Sauternes soit consommé<br />
sur <strong>de</strong>s moments comme l'apéritif ou d'autres moments, <strong>de</strong>s moments décontractés, y compris l'été. On doit<br />
s'appuyer sur cette notoriété tout en désaisonnalisant la consommation <strong>de</strong>s Sauternes.<br />
Quelles sont vos futures missions ?<br />
Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la gestion courante, continuer à créer <strong>du</strong> lien avec et entre les vignerons. Mais aussi, donner un<br />
coup <strong>de</strong> jeune aux locaux, à cette maison <strong>de</strong>s vignerons : on a un très bel outil, bien situé sur la place <strong>de</strong><br />
Sauternes. Recruter <strong>de</strong> nouveaux consommateurs et rajeunir notre cible <strong>de</strong> consommateurs. Contribuer au<br />
projet <strong>de</strong> pôle œnotouristique qui sera global sur le sud Giron<strong>de</strong> et sera la tête <strong>de</strong> proue <strong>de</strong> l'appellation.<br />
Il s'agira <strong>de</strong> capitaliser tout ce qui existe dans les propriétés. Il y aura <strong>de</strong> la rénovation mais aussi <strong>de</strong><br />
Tous droits réservés à l'éditeur VIGNERONS 351503730
Date : 28/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong><br />
Heure : 12:40:55<br />
Journaliste : Michel Sarrazin<br />
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Pays : France<br />
Dynamisme : 2<br />
la construction : échéance 2025 pour l'ensemble <strong>du</strong> projet. Ré-inculquer la notion <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong><br />
Sauternes chez les futurs prescripteurs professionnels <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> vin. Et enfin, Planifier les portes ouvertes<br />
10 et 11 juillet.<br />
Aujourd'hui l'appellation Sauternes et Barsac est ambitieuse, et ne s'interdit rien <strong>du</strong> fait <strong>de</strong> la singularité <strong>du</strong><br />
pro<strong>du</strong>it.<br />
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La nouvelle éco : la bonne santé <strong>de</strong>s cavistes<br />
<strong>de</strong> Reims pendant la crise sanitaire<br />
Mercredi 28 avril <strong>2021</strong><br />
Par Clément Conte, France Bleu Champagne-Ar<strong>de</strong>nne<br />
Reims<br />
Certains cavistes <strong>de</strong> Reims enregistrent une hausse <strong>de</strong> la fréquentation <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> la<br />
crise <strong>du</strong> Covid-19. Des clients plus nombreux et avec un plus gros budget pour l'achat <strong>de</strong><br />
bouteilles.<br />
Les cavistes <strong>de</strong> Reims enregistrent une hausse <strong>de</strong> la fréquentation <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> la crise<br />
sanitaire © Maxppp - Julio PELAEZ<br />
Ce sont peut-être les "gagnants" <strong>de</strong> cette crise sanitaire. Les cavistes voient <strong>de</strong> plus en plus<br />
<strong>de</strong> mon<strong>de</strong> franchir leurs portes <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> la crise sanitaire en mars 2020. Selon une<br />
étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'Institut Nielsen, relayée dans le journal Le Parisien, le chiffre d'affaires <strong>de</strong>s alcools<br />
a même fait un bond <strong>de</strong> 14 % entre le 1er janvier et la mi-avril <strong>2021</strong>. Un engouement que l'on<br />
retrouve dans la gran<strong>de</strong> distribution, mais aussi dans les caves <strong>de</strong> Reims.<br />
La raison est simple pour Fabien Bourly, le gérant <strong>de</strong> la Cave Colbert : "Les budgets sorties,<br />
culture, restaurants sont bridés en ce moment. Donc les gens se font plaisir dans d'autres<br />
domaines et les cavistes en profitent."<br />
Des bouteilles plus chères<br />
Un budget qui permet aux clients d'élargir leurs horizons en terme <strong>de</strong> choix <strong>de</strong> vin ou<br />
champagne : "Ceux qui mettaient 20-25 euros dans une bouteille <strong>de</strong> vin franchissent le cap et
passent sur un premier cru plus cher, constate Fabrice Parisot, le gérant <strong>de</strong>s Caves <strong>du</strong> Forum.<br />
Il y a un pouvoir d'achat plus important et ils se font plaisir chez eux."<br />
Faute <strong>de</strong> touristes, ce sont surtout les Rémois qui achètent dans ces caves. Une clientèle <strong>de</strong><br />
proximité qui vient parfois compléter le repas <strong>de</strong> midi : "On voit beaucoup <strong>de</strong> clients avec<br />
<strong>de</strong>s sacs remplis <strong>de</strong> victuailles, <strong>de</strong>s menus préparés par les restaurateurs qui continuent la<br />
vente à emporter, explique Thibault Leroy <strong>de</strong> la Vinocave, place <strong>du</strong> Forum. Ils nous disent ce<br />
qu'ils vont manger et on les conseille sur le vin !"<br />
Le champagne a le vent en poupe - Didier Laurent, responsable <strong>de</strong> Nicolas à Reims<br />
Le champagne, lui, va mieux et permet aux cavistes d'atteindre ces bons chiffres en ce début<br />
d'année : "Il a le vent en poupe, confirme Didier Laurent, responsable <strong>du</strong> magasin Nicolas<br />
près <strong>de</strong> la place d'Erlon. Par rapport au premier confinement, où les ventes <strong>de</strong> champagne<br />
avaient drastiquement baissé, il y a une vraie différence. On a envie <strong>de</strong> se faire <strong>du</strong> bien, <strong>de</strong><br />
partager avec ses proches et le champagne est le grand gagnant chez nous <strong>de</strong>puis quelques<br />
mois."<br />
Chez le caviste Nicolas à Reims, les ventes ont augmenté <strong>de</strong> 42% en mars <strong>de</strong>rnier par<br />
rapport à mars 2019.
Tendance marché<br />
2020, année « sur-naturelle » selon le<br />
baromètre I<strong>de</strong>alwine<br />
Jeudi <strong>29</strong> avril <strong>2021</strong> par Laurie Andrès<br />
Vitisphère.com<br />
En 2020, la palme <strong>du</strong> flacon le plus cher ven<strong>du</strong> sur I<strong>de</strong>alwine revient à un « Musigny 2001 »<br />
<strong>du</strong> Domaine Leroy, adjugé 17 499€, le lot le plus cher revenant à une caisse assortie <strong>de</strong> 12<br />
bouteilles <strong>de</strong> Romanée-Conti <strong>de</strong> 1990, adjugée 53 172€, <strong>de</strong>ux domaines emblématiques <strong>de</strong> la<br />
biodynamie et représentants <strong>de</strong>s plus grands vins français. - crédit photo : CC0 Creative<br />
Commons<br />
Comme chaque année, iDealwine, premier acteur <strong>de</strong>s enchères <strong>de</strong> vin en France, co-lea<strong>de</strong>r mondial <strong>de</strong>s<br />
enchères on-line <strong>de</strong> vin, publie son baromètre annuel. Recherche <strong>de</strong> cuvées rares, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pressante en<br />
vins bio et nature, envolée <strong>de</strong>s spiritueux ont profité <strong>de</strong> la digitalisation <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> vins.<br />
Dans un rapport <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 200 pages, I<strong>de</strong>alwine, « PME à taille humaine » selon ses<br />
dirigeants, lea<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s enchères <strong>de</strong> vin en France, classée dans le TOP 20 <strong>de</strong>s principales<br />
maisons d’enchères d’objets d’art et <strong>de</strong> collection (le vin fait partie <strong>de</strong>s objets d’art) grâce à sa<br />
filiale IWA Auction, revient sur les chiffres et les tendances <strong>de</strong> cette année 2020,<br />
mouvementée.<br />
La digitalisation accélérée <strong>de</strong>s ventes a profité à la plateforme, qui <strong>de</strong>puis 2015 connait une<br />
croissance <strong>de</strong> 12% en moyenne, et, en 2020 , il s’est ven<strong>du</strong> 176 787 flacons pour 23,4 millions<br />
d’euros d’adjudications.<br />
Succès pour les vins bio, en biodynamie et nature<br />
Parmi les ventes qui ont explosé en 2020, celles concernant les vins bio, biodynamiques et<br />
« nature » qui représentent 25% <strong>de</strong>s ventes aux enchères jusqu’à 40% <strong>de</strong>s ventes directes sur<br />
la plateforme I<strong>de</strong>alwine.<br />
Cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pressante <strong>de</strong> vins plus respectueux <strong>de</strong> l’environnement est une conséquence<br />
directe à la mutation <strong>de</strong>s habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> consommation et aux considérations <strong>de</strong> consommateurs<br />
plus jeunes et plus alertes sur l’état <strong>de</strong> la planète.
Comme le souligne I<strong>de</strong>alwine, « nous constatons l’apparition <strong>de</strong> groupes hermétiques les uns<br />
aux autres. Les tenants <strong>du</strong> « nature sinon rien » et les amateurs <strong>de</strong> vins qui ont débuté leur<br />
apprentissage <strong>du</strong> vin avec <strong>de</strong>s flacons classiques, qui cherchent désormais à élargir leur<br />
champ <strong>de</strong> découvertes ».<br />
2020 jugée comme « année sur-naturelle » selon I<strong>de</strong>alwine est aussi avec la crise sanitaire un<br />
catalyseur <strong>de</strong> tendances et il semblerait que le vin n’échappe pas à une forme <strong>de</strong> « cancel<br />
culture » <strong>de</strong> la part d’une frange <strong>de</strong> consommateurs, bien décidés à bannir les pontes et les<br />
domaines historiques <strong>de</strong> la filière.<br />
Autre fait marquant, l’appétit croissant <strong>de</strong>s consommateurs <strong>de</strong> vins bio et biodynamiques qui<br />
semble n’avoir pas <strong>de</strong> prix. En 2020, la palme <strong>du</strong> flacon le plus cher ven<strong>du</strong> sur I<strong>de</strong>alwine<br />
revient à un « Musigny 2001 » <strong>du</strong> Domaine Leroy, adjugé 17 499€, le lot le plus cher<br />
revenant à une caisse assortie <strong>de</strong> 12 bouteilles <strong>de</strong> Romanée-Conti <strong>de</strong> 1990, adjugée 53 172€,<br />
<strong>de</strong>ux domaines emblématiques <strong>de</strong> la biodynamie et représentants <strong>de</strong>s plus grands vins<br />
français.<br />
En quête <strong>de</strong> rareté<br />
Animés par une quête <strong>de</strong> rareté, les consommateurs se sont rués sur les vins natures. Dans le<br />
haut <strong>du</strong> classement, <strong>de</strong>s signatures emblématiques comme Pierre Overnoy dans le Jura,<br />
(Arbois-Pupillin 1990 adjugé 1658€) mais aussi <strong>de</strong>s nouvelles signatures (Domaine <strong>de</strong>s<br />
Miroirs, L’Anglore, Domaine <strong>de</strong>s Murmures…) souvent associées à <strong>de</strong> micro-domaines<br />
discrets et à la pro<strong>du</strong>ction ultra-limitée.<br />
Bor<strong>de</strong>aux VS Bourgogne<br />
Si au début <strong>de</strong>s années 2000, Bor<strong>de</strong>aux représentaient 80% <strong>de</strong>s volumes échangés sur<br />
I<strong>de</strong>alwine, en 2020, la Bourgogne représente 37% <strong>de</strong>s ventes aux enchères <strong>de</strong> la plateforme<br />
<strong>de</strong>vant Bor<strong>de</strong>aux atteignant désormais 33,6%. Si le « Bor<strong>de</strong>aux Bashing » est passé par là,<br />
n’en reste pas moins que la France est en encore le premier pays acheteur <strong>de</strong> vins bor<strong>de</strong>lais<br />
(37% en volume et en valeur), <strong>de</strong>rrière Singapour (40% <strong>de</strong>s ventes en valeur et en volume),<br />
preuve que l’Asie n’a pas été totalement contaminée par la « Bourgogne mania ».<br />
À noter, le coup <strong>de</strong> pied dans la fourmillière pour les bastions <strong>de</strong> vins français que sont<br />
Bor<strong>de</strong>aux et Bourgogne par leurs voisins jurassiens et ligériens. Le Jura qui passait quasiment<br />
inaperçu dans les ventes aux enchère en 2015 représente désormais 2% en volume et en<br />
valeur, pour la Loire, une <strong>de</strong>s régions les plus attractives selon I<strong>de</strong>alwine, les ventes ont été<br />
multipliées par 4 si bien qu’en 2020, 10 000 flacons ligériens ont trouvé preneurs.<br />
L’envolée <strong>de</strong>s spiritueux<br />
Connaissant un essor considérable <strong>de</strong>puis quelques années, les spiritueux ont été plébiscités<br />
sur la plateforme. Un peu plus <strong>de</strong> 1000 flacons ont été ven<strong>du</strong>s aux enchères en 2020 avec un<br />
record pour un cognac « Louis XIII Rare Cask » <strong>de</strong> la maison Rémy Martin adjugé 16578€.<br />
Un succès croissant dû à l’association récente entre I<strong>de</strong>alwine et la Maison <strong>du</strong> Whisky en fin<br />
d’année 2020, qui a donné naissance à Fine Spirits Auction, plateforme <strong>de</strong> vente aux enchères<br />
dédiée à 100% aux whiskies et spiritueux. Des whiskies qui s’illustrent, d’où qu’ils viennent,<br />
ils ont été particulièrement recherchés pour leur rareté. Bien sûr, l’Ecosse <strong>de</strong>meure un
incontournable, mais, force est <strong>de</strong> constater que la finesse <strong>de</strong>s breuvages japonais (10<br />
whiskies sur 18) n’a pas fini son ascension. D’ailleurs, ce sont bien <strong>de</strong>ux nectars <strong>du</strong> Pays <strong>du</strong><br />
Soleil Levant qui monopolisent le podium : Yamazaki 25 ans 1984 (12 744€) et Karuizawa<br />
1981 Cask 7924 (4 366€). Considéré comme une valeur refuge, le rhum tente une percée<br />
timi<strong>de</strong> en 18ème position.<br />
Peu <strong>de</strong> changements en revanche dans le top <strong>de</strong>s domaines les plus attractifs, en Champagne,<br />
Selosse, Moët & Chandon et Roe<strong>de</strong>rer sont dans le trio <strong>de</strong> tête ; en Bourgogne, la Romanée-<br />
Conti semble indétrônable et conserve la 1ère place ; à Bor<strong>de</strong>aux, Petrus, Mouton-Rothschild<br />
et Lafite-Rothschild tiennent respectivement les 3 premières places <strong>du</strong> classement.<br />
Dans le Rhône, même scénario avec un trio <strong>de</strong> tête inamovible représenté par Stéphane<br />
Reynaud (Château Rayas et satellites), Jean-Louis Chave et la maison Guigal.<br />
Ailleurs, ce sont les vins transalpins qui se ven<strong>de</strong>nt le plus, 47% <strong>de</strong>s vins étrangers échangés<br />
sur la plateforme, 55% en valeur), et, sans gran<strong>de</strong> surprise, c’est l’appellation Barolo qui fait<br />
chavirer les coeurs <strong>de</strong>s amateurs représentant 60% <strong>de</strong>s domaines les plus représentés aux<br />
enchères en 2020.
Social / La prime Macron ouverte aux salariés<br />
gagnant jusqu’à trois Smic<br />
L’Union <strong>du</strong> <strong>29</strong>/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong><br />
Comme en 2019 et 2020, les entreprises pourront verser en<br />
<strong>2021</strong> une prime défiscalisée et exonérée <strong>de</strong> cotisations sociales<br />
d’un montant maximum <strong>de</strong> 1 000 euros à leurs salariés. Cette<br />
décision avait été annoncée par le Premier ministre Jean<br />
Castex en mars, et le niveau <strong>de</strong> salaire maximal pour y<br />
prétendre a été précisé aux partenaires sociaux par le ministère<br />
<strong>du</strong> Travail hier. La « prime Macron » pourra ainsi être versée<br />
par les entreprises aux personnes ayant un salaire allant<br />
jusqu’à l’équivalent <strong>de</strong> trois fois le Smic. Pour que les<br />
travailleurs dits <strong>de</strong> la « <strong>de</strong>uxième ligne » bénéficient en<br />
priorité <strong>de</strong> cette prime, le plafond pourra être porté à 2 000<br />
euros « si l’entreprise ou la branche s’engagent formellement à<br />
<strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> valorisation <strong>de</strong> ces travailleurs ». La prime<br />
pourra être versée jusqu’au début <strong>de</strong> l’année 2022.
Un pôle d’excellence dans le packaging <strong>de</strong><br />
l’ultra-luxe en Champagne<br />
refletsactuels.fr / 28 avril <strong>2021</strong><br />
Créée en 1984 à Orbais-l’Abbaye, la société Vetiver s’est spécialisée dans les techniques <strong>du</strong><br />
parachèvement sur verre pour le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la parfumerie <strong>de</strong> luxe et <strong>de</strong>puis quelques années<br />
dans celui <strong>de</strong>s spiritueux, et surtout <strong>du</strong> Champagne. Elle envisage <strong>de</strong> créer un pôle<br />
d’excellence dans son coeur <strong>de</strong> métier.<br />
Métallisation, laquage, marquage, laser, sérigraphie… cette entreprise familiale a acquis une<br />
soli<strong>de</strong> réputation dans le mon<strong>de</strong> très exigeant <strong>de</strong> la parfumerie et <strong>de</strong>s cosmétiques. Elle<br />
compte dans son portefeuille <strong>de</strong> clients <strong>de</strong> grands noms comme Caudalie, Dior ou Givenchy<br />
aux côtés d’une autre marque célèbre les lampes Berger.<br />
Depuis près <strong>de</strong> quarante ans, l’innovation est dans l’ADN <strong>de</strong> cette entreprise marnaise. Il y a<br />
cinq ans, c’est une nouvelle solution technique qui lui a permis <strong>de</strong> se développer dans le<br />
Champagne. Avec ses équipes (ils sont 25 salariés à ce jour), les pro<strong>du</strong>cteurs, les œnologues<br />
et les transporteurs, Vetiver a mis au point un process technologique global intégrant la<br />
manutention et les différents procédés <strong>de</strong> laquage sur bouteille pleine sans altération <strong>de</strong> la<br />
qualité <strong>du</strong> champagne. Vetiver travaille les bouteilles après dégorgement, se positionnant juste<br />
avant leur mise sur le marché par les pro<strong>du</strong>cteurs. Cette innovation a sé<strong>du</strong>it <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s<br />
marques comme Chanoine pour Tsarine, Armand <strong>de</strong> Brignac, GH Martell, Mumm, Bollinger ,<br />
Blin ou encore Henri Giraud.<br />
Marché <strong>de</strong> niche, marché <strong>de</strong> micro-série sur les marchés champenois <strong>du</strong> “grand export”, nous<br />
sommes ici dans le packaging <strong>de</strong> l’ultra-luxe qui représente désormais 70% <strong>de</strong> l’activité.<br />
En 2018, Julien (PDG) et Paul (Directeur <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction) ont pris le relais <strong>de</strong> leur père, Alain<br />
Vieille, le fondateur. Ils souhaitent capitaliser sur leur savoir-faire et préparer le<br />
renouvellement <strong>de</strong>s générations, <strong>de</strong>s “piliers techniques” actuels <strong>de</strong> la société. C’est dans cet<br />
esprit qu’ils ont le projet <strong>de</strong> créer un pôle d’excellence pour répondre à leurs besoins<br />
d’embauches hautement qualifiées. Ils veulent ainsi, dès que possible, aller à la rencontre <strong>de</strong>s<br />
élèves <strong>de</strong>s écoles spécialisées dans le packaging pour proposer stages et apprentissages et leur<br />
transmettre leurs valeurs d’excellence. Une façon aussi d’ancrer <strong>du</strong>rablement au cœur <strong>de</strong> la<br />
Champagne <strong>de</strong> jeunes diplômés dans le domaine <strong>du</strong> luxe.
Champagne Jacquart fait pétiller le mon<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>s cocktails<br />
https://www.terre<strong>de</strong>vins.com/<strong>de</strong>gustations/champagne-jacquart-revolutionne-le-mon<strong>de</strong><strong>de</strong>s-cocktails<br />
Le 28 avril <strong>2021</strong><br />
En matière <strong>de</strong> cocktails, il existe <strong>de</strong>ux écoles : celle qui les considère comme un moyen<br />
commo<strong>de</strong> <strong>de</strong> masquer certains défauts et celle qui estime au contraire qu’il faut veiller à<br />
la qualité <strong>de</strong> chaque ingrédient. C’est en suivant cette <strong>de</strong>uxième philosophie que le<br />
champagne Jacquart s’est lancé en collaboration avec la société Likidostyle dans la<br />
création <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux recettes <strong>de</strong> cocktails pour magnifier son Mosaïque Brut.<br />
Le champagne Jacquart abor<strong>de</strong> avec audace le terrain <strong>de</strong>s cocktails en proposant pour sa<br />
cuvée Mosaïque Brut <strong>de</strong>ux recettes : Room 1964 et Twist & Chic. Elles sont issues <strong>de</strong> la<br />
collaboration entre l’œnologue <strong>de</strong> la Maison Joëlle Weiss et Julien Defrance, fondateur <strong>de</strong><br />
Likidostyle, société spécialisée dans la réflexion autour <strong>de</strong> la mixologie.<br />
Depuis quelques années, les Champenois ont abandonné le terrain <strong>de</strong>s cocktails au Prosecco,<br />
jugeant la mixologie indigne d’un grand vin. Cette attitu<strong>de</strong> s’explique par l’ancien usage <strong>de</strong>s<br />
cocktails. À la fin <strong>de</strong>s années 1990, alors que les alcools disponibles étaient dans l’ensemble<br />
d’assez basse qualité, la pratique <strong>du</strong> long drink, en les coupant avec <strong>du</strong> jus d’orange ou <strong>du</strong><br />
coca, permettait <strong>de</strong> casser le mauvais goût <strong>de</strong>s spiritueux. Mais <strong>de</strong>puis, la diversité <strong>de</strong>s alcools<br />
ren<strong>du</strong>e accessible aux consommateurs a renouvelé l’approche. On s’est aperçu que comme la<br />
cuisine <strong>de</strong>s grands chefs, un bon cocktail ne résulte pas seulement d’une recette astucieuse,<br />
mais d’abord <strong>de</strong> l’assemblage <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> qualité.<br />
Le champagne y a donc toute sa place et le fait que la Maison ait choisi sa cuvée iconique<br />
plutôt que <strong>de</strong> proposer un champagne dosé comme cela se fait parfois est significatif. Un bon<br />
cocktail mérite le meilleur et ceux <strong>de</strong> la Maison Jacquart ont été composés spécifiquement<br />
pour Jacquart, en fonction <strong>de</strong> ses caractéristiques propres. On ne peut substituer une autre<br />
cuvée : le Mosaïque Brut constitue leur colonne vertébrale. Tout est d’ailleurs mis en œuvre<br />
dans le mo<strong>de</strong> d’élaboration pour respecter le pro<strong>du</strong>it même si, souligne Julien Defrance, “le<br />
cocktail final n’est réussi que s’il a son goût propre. On ne doit pas retrouver ce qu’il y a à<br />
l’intérieur”.<br />
Room 1964 : un cocktail sensuel<br />
Room 1964 souhaite emmener le consommateur sur le registre sensuel. Les fruits rouges<br />
s’imposaient donc comme une évi<strong>de</strong>nce. Si la recette ne donne aucune précision sur la liqueur<br />
qui <strong>de</strong>vra être retenue, Joëlle Weiss préfère celles composées à partir <strong>de</strong> cognac et <strong>de</strong> vanille<br />
qui conservent à l’ensemble le côté vineux. Ensuite, l’utilisation <strong>de</strong> purée <strong>de</strong> fruits plutôt que<br />
<strong>de</strong> sirop limite la sucrosité et respecte le dosage Brut <strong>de</strong> la cuvée utilisée. Elle est composée à<br />
partir <strong>de</strong> framboise, un fruit plus noble que le cassis ou la mûre. Le mo<strong>de</strong> opératoire qui<br />
consiste à placer un maximum <strong>de</strong> glaçons peut surprendre. En réalité, il évite une trop gran<strong>de</strong><br />
dilution <strong>du</strong> champagne, la concentration <strong>de</strong> glaçons ralentissant leur fonte. On ajoute le
Mosaïque Brut, un peu <strong>de</strong> romarin qui sera perceptible surtout au nez, un zeste <strong>de</strong> citron vert<br />
“pour la fraîcheur”, et le tour est joué ! (Les recettes exactes figurent sur les encarts).<br />
Twist & Chic : un style plus gourmand<br />
Concernant le second cocktail, l’objectif était davantage la gourmandise, en partant cette fois<br />
<strong>de</strong> la poire, un arôme déjà présent dans le Mosaïque Brut où on retrouve facilement les fruits<br />
blancs <strong>du</strong> verger. Mais on apporte ici quelque chose sur le plan <strong>de</strong> la texture “en utilisant <strong>de</strong> la<br />
purée <strong>de</strong> fruits, vous avez le petit grain <strong>de</strong> la poire qui donne un aspect plus velouté. Le début<br />
est flui<strong>de</strong>, mais sur la fin <strong>du</strong> cocktail, on arrive sur le côté lies et brioché que l’on peut trouver<br />
sur les champagnes un peu élevés. Le litchi apporte aussi une belle opulence que vient relever<br />
le gingembre avec son côté poivré.”<br />
La collaboration entre l’œnologue et le mixologue s’est faite assez facilement. “C’est un peu<br />
la même démarche que dans nos assemblages. Rassembler un chardonnay <strong>de</strong> Chouilly, un<br />
pinot noir <strong>de</strong> Neuville-sur-Seine et un Meunier <strong>de</strong> Charly-sur-Marne, ce n’est pas une<br />
association naturelle, ne serait-ce que par l’éloignement géographique. Et pourtant le résultat<br />
est supérieur à la somme <strong>de</strong>s composants. C’est exactement le même principe pour un<br />
cocktail. Assembler <strong>de</strong> la liqueur <strong>de</strong> fruits rouges avec <strong>de</strong> la purée <strong>de</strong> framboise, cela peut<br />
sembler classique. Mais y ajouter <strong>du</strong> romarin, jamais cela ne me serait venu à l’esprit !” Pour<br />
Joëlle, cette expérience lui a aussi permis d’élargir ses horizons dans la manière d’abor<strong>de</strong>r les
accords possibles <strong>de</strong> son champagne : “Cela m’a ouvert <strong>de</strong>s idées en termes d’associations<br />
mets/vins, par exemple proposer le Mosaïque Brut pour un poulet boucané avec <strong>du</strong> litchi”.<br />
Rien <strong>de</strong> surprenant enfin à voir Jacquart se lancer dans <strong>de</strong> telles initiatives. Cette jeune<br />
maison, qui cultive déjà un style chic mais décontracté porte peut-être moins que les autres le<br />
poids d’une longue histoire et la crainte <strong>de</strong> casser un peu les co<strong>de</strong>s.<br />
www.champagne-jacquart.com
Laurent Fresnet, chef <strong>de</strong> caves <strong>de</strong> la Maison<br />
Mumm, présente le (très joli) millésime<br />
2015<br />
<strong>29</strong> avril <strong>2021</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />
Le Grand cordon <strong>de</strong> la Légion d’honneur, pour un flacon ! À l’époque, c’est une idée<br />
marketing <strong>de</strong> génie. Pour l’Histoire c’est en novembre 1876 que le nom et l’emblème sont<br />
enregistrés au tribunal <strong>de</strong> commerce <strong>de</strong> Reims. Sept ans plus tard, le ruban <strong>de</strong> soie rouge<br />
laisse place à une étiquette plus pratique ornée d’un lettrage doré « Cordon Rouge » sur d’une<br />
ban<strong>de</strong> rouge en diagonale. Grâce à ce signe distinctif, <strong>de</strong> Tintin 0bjectif Lune au Grand<br />
Cordon Stellarn la première bouteille à déguster en orbite, le Champagne Mumm reste et est<br />
resté i<strong>de</strong>ntifiable partout dans le mon<strong>de</strong>. Au fil <strong>de</strong>s années, pour les vintages, la couleur rouge<br />
a été supprimée sur les millésimes laissant place à un ruban blanc, gardant la symbolique <strong>du</strong><br />
cordon et <strong>de</strong> la gamme. Son millésime 2015 va sortir en fin d’année.<br />
C’est une vendange qui a démarré début septembre cumulant pluies et grosses chaleurs en fin<br />
<strong>de</strong> campagne viticole. Qualifiée <strong>de</strong> « superbe, magnifique, idéale… Tous les qualificatifs sont<br />
là pour cette vendange qui a dépassé tous les espoirs “par moi-même dans un article datant<br />
<strong>du</strong> mois <strong>de</strong> septembre 2015, voici <strong>de</strong> quoi le vérifier six ans plus tard chez moi avec Laurent<br />
Fresnet, chef <strong>de</strong> caves <strong>du</strong> Champagne Mumm. Comme les précé<strong>de</strong>nts, dominé par ces pinots<br />
noirs Grands et Premiers crus, signature <strong>de</strong> la maison, ce millésime 2015 est clairement un<br />
millésime solaire. et puissant avec <strong>de</strong>s petites notes torréfiées en fin <strong>de</strong> bouche, il enveloppe le<br />
palais pour dégager <strong>de</strong>s arômes <strong>de</strong> fruits tout en laissant une jolie complexité en fin <strong>de</strong><br />
bouche. Peu dosé (6gr/l), c’est un millésime à matière » doté d’une belle évolution. Et comme<br />
je l’ai déjà évoqué sur mon site, Laurent Fresnet est un garçon adorable, il m’a apporté <strong>de</strong>s<br />
grands frères, le millésime 2013, 2012 et un magnum <strong>de</strong> 2006 (car selon les Anglais, c’est la<br />
meilleure contenance lorsque l’un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux ne boit pas…). Pour moi, le millésime 2013 est<br />
l’un <strong>de</strong> mes millésimes préférés, c’est un vin qui surprend par une certaine fraîcheur et son<br />
côté ‘agrumes’ puis se dévoile doucement pour mieux se laisser déguster. Presque l’inverse<br />
<strong>du</strong> millésime 2012, qui lui affiche immédiatement sa richesse en concentré aromatique dans
un équilibre parfait. Quant au 2006, il démontre ô combien que le champagne détient encore<br />
et toujours cette capacité intrinsèque <strong>du</strong> vieillissement. Faut-il encore et toujours le répéter !<br />
Comme toujours dans ce genre <strong>de</strong> verticale, il faut rendre à César… les trois premiers<br />
millésimes ont été élaborés par Didier Mariotti (actuel chef <strong>de</strong> caves <strong>de</strong> Veuve-Clicquot),<br />
c’est Dominique Demarville (actuel directeur général <strong>du</strong> Champagne Lallier) qui a élaboré le<br />
millésime 2006. Quant à l’année 2020, Laurent Fresnet la trouve expressive, fruitée et riche<br />
…<strong>de</strong> quoi en faire un millésime !
La <strong>de</strong>uxième édition <strong>de</strong> Vign’Art débutera le 15<br />
mai<br />
L’Union <strong>du</strong> <strong>29</strong>/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong><br />
Le festival d’art dans le vignoble champenois, Vign’Art, a été<br />
créé et organisé en 2019 par l’association pour la promotion<br />
<strong>de</strong> l’art contemporain et <strong>de</strong> land art dans le vignoble. La<br />
première édition, organisée en 2019, avait réuni quatorze<br />
œuvres artistiques sur quatorze lieux. L’édition 2020 a été<br />
annulée en raison <strong>de</strong> la crise sanitaire. La <strong>de</strong>uxième édition est<br />
programmée <strong>du</strong> 15 mai au 15 septembre <strong>2021</strong> sur <strong>de</strong>s sites <strong>de</strong><br />
la Gran<strong>de</strong> Vallée <strong>de</strong> la Marne et <strong>de</strong> l’Agglo Épernay.
10e édition <strong>du</strong> concours<br />
En <strong>2021</strong>, les Graines d'agriculteurs portent<br />
sur le thème <strong>de</strong> la solidarité et <strong>de</strong> l'entrai<strong>de</strong><br />
Publié le 28/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong> - 16:42 par Audrey Domenach<br />
MonViti.com<br />
Vous êtes une graine d'agriculteur? Installé entre janvier 2014 et décembre 2019<br />
? Participez à la dixième édition <strong>du</strong> concours Graines d’agriculteurs qui révèle les<br />
nouveaux talents <strong>de</strong> l’agriculture.<br />
Solidarité et entrai<strong>de</strong><br />
Cette année, la thématique <strong>de</strong>s Graines d’agriculteurs porte sur la solidarité et<br />
l'entrai<strong>de</strong>. En effet, la crise sanitaire que nous traversons a renforcé la relation entre<br />
agriculteurs et consommateurs. L’agriculture est aussi un ciment <strong>de</strong> notre société.<br />
Quelques exemples non exhaustifs d'activités qui pourront être récompensées dans ce<br />
concours: la création d’une association <strong>de</strong> lutte contre le gaspillage alimentaire, l’ouverture <strong>de</strong><br />
votre exploitation à <strong>de</strong>s publics précaires ou en difficulté, <strong>de</strong>s initiatives d’insertion par le<br />
travail ou encore une mobilisation particulière liée à la crise sanitaire afin <strong>de</strong> participer à<br />
l’effort collectif…
Vote <strong>du</strong> grand public<br />
À tous les agriculteurs <strong>de</strong> France<br />
L’édition <strong>2021</strong> récompensera donc les jeunes talents sur le thème <strong>de</strong> la solidarité et <strong>de</strong><br />
l’entrai<strong>de</strong> et s’adressera à tous les agriculteurs installés entre le 1 er janvier 2014 et le 31<br />
décembre 2019, et <strong>de</strong>puis plus d’un an dans toute la France.<br />
Les dix meilleurs candidats seront sélectionnés selon <strong>de</strong>s critères <strong>de</strong> qualité et <strong>de</strong> viabilité <strong>du</strong><br />
projet, ils bénéficieront d’un reportage vidéo et photo sur leurs exploitations, puis le<br />
grand public votera pour son projet et profil préféré. Les lauréats se verront remettre un<br />
chèque <strong>de</strong> 3000 euros.<br />
Pour participer, c’est très simple, il suffit <strong>de</strong> répondre à un questionnaire en ligne sur le<br />
site www.<strong>de</strong>mainjeseraipaysan.fr jusqu’au 31 mai <strong>2021</strong>.