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België/Belgique<br />
P.B. – P.P.<br />
8900 Ieper<br />
BC <strong>15</strong>617<br />
bulletin d’information de l’hôpital Jan Yperman<br />
Ieper/Poperinge - année 9<br />
<strong>septembre</strong>/octobre/novembre/decembre <strong>2008</strong> - nr. <strong>15</strong><br />
L’hôpital Jan Yperman<br />
souffle ses dix bougies<br />
Le vent en poupe<br />
> Une maxime latine dit que “le navigateur qui ne trace pas<br />
le cap à suivre se plaint toujours d’avoir le vent contraire”.<br />
C’est ce que l’hôpital Jan Yperman veut éviter à tout<br />
prix. Le conseil d’administration, le conseil médical, les<br />
chefs des services médicaux et la direction se sont donc<br />
réunis au printemps dernier pour développer et fixer la<br />
stratégie de l’hôpital dans les années à venir. Cela permettra,<br />
dans le futur, de tenir le cap. <<br />
Aussi<br />
2 Les soins intensifs<br />
3 D’imagerie médicale<br />
4 Parking et mobilité<br />
5 Radiologique<br />
6 Hôpital de jour<br />
7 Chirurgie du dos<br />
8 Campus Poperinge<br />
www.yperman.net<br />
Toelating gesloten verpakking 8/161<br />
Afgiftekantoor Ieper-Mail<br />
Terugzendadres: Briekestraat 12, 8900 Ieper<br />
Nederlandse versie op aanvraag<br />
Pourquoi une fusion des trois hôpitaux de la région était<br />
nécessaire? Pour faire en sorte que tous les spécialistes<br />
des différentes disciplines médicales puissent y être<br />
présentes.<br />
“Notre mission résumée par la maxime ‘Vos soins sont<br />
notre premier souci’ restera le fil conducteur à suivre”,<br />
explique Eric Luyckx (directeur général). “Les habitants<br />
de la région trouveront à l’hôpital Jan Yperman presque<br />
tous les soins médicaux dont ils peuvent avoir besoin.<br />
Le temps est révolu où un seul médecin s’occupait de<br />
tout. C’est pourquoi nous allons poursuivre dans la voie<br />
des spécialisations et des sub-spécialisations. L’autre<br />
élément essentiel est la collaboration avec les autres<br />
établissements de soins. Cette collaboration est déjà<br />
bonne, mais elle sera encore élargie. Citons l’exemple de<br />
la synergie avec le Nord de la France, avec les hôpitaux<br />
de Furnes, Courtrai, Roulers et Bruges ainsi qu’avec les<br />
centres universitaires.”<br />
Des patients satisfaits<br />
L’hôpital Jan Yperman veut que ses patients soient entièrement<br />
satisfaits. “Outre la qualité des soins, l’information<br />
donnée aux patients est également un élément<br />
essentiel en termes de satisfaction”, explique Eric<br />
Luyckx. “Un autre objectif que nous nous sommes fixé<br />
est la réduction du temps d’attente, aussi un élément<br />
important quant au confort et la satisfaction du patient.”<br />
La bonne relation avec les médecins généralistes<br />
sera encore développée davantage. Eric Luyckx: “La<br />
communication électronique entre les deux parties fonctionne<br />
déjà bien. Mais il est aussi important d’associer le<br />
médecin généraliste aux parcours des soins. Le département<br />
appelé « clinique du sein » en est un exemple<br />
parfait. D’autres parcours de soins similaires verront le<br />
jour dans un avenir proche. Ouverture et transparence<br />
vis-à-vis du médecin généraliste sont ici des facteurs<br />
clés. Une concertation à ce sujet est d’ailleurs organisée<br />
à intervalles réguliers.”<br />
Un lieu de travail attrayant<br />
Créer un climat de travail agréable et attrayant pour tous<br />
les collaborateurs est également un objectif important<br />
que nous comptons atteindre. “Il faut d’une part que le<br />
travail à l’hôpital offre suffisamment de challenges. Sur ce<br />
point, ce ne sont pas les possibilités qui manquent dans<br />
un hôpital nouveau et super-modernisé comme le nôtre.<br />
D’autre part, il est important que nos collaborateurs puissent<br />
combiner sans problème la vie familiale et la vie professionnelle.<br />
C’est pourquoi l’hôpital Jan Yperman offre<br />
diverses possibilités telles que le travail à temps partiel,<br />
le crédit-temps, un fitness d’entreprise, une garderie pour<br />
les enfants, etc.”, commente Eric Luyckx.<br />
Pour en savoir plus: eric.luyckx@yperman.net
2<br />
dr. Piet Filez<br />
Les soins intensifs<br />
24h/24<br />
> Chaque patient en état critique est placé dans<br />
un poste de soins individuel. Ces réduits sont<br />
disposés autour d’un bureau central, ceci<br />
permet d’exercer une surveillance continue. Le<br />
département a été récemment équipé avec une<br />
toute nouvelle section de cardiologie intensive.<br />
“Notre nouvelle unité de thérapie intensive est<br />
à la fois à la pointe du progrès et axée sur le<br />
confort du patient”, explique Piet Filez, non sans<br />
une certaine fierté. <<br />
La nouvelle unité de thérapie intensive (UTI) est<br />
subdivisée en deux parties. Il y a, au centre, les<br />
douze lits réservés aux patients en état critique,<br />
qui sont installés chacun dans un poste de soins<br />
individuel pour offrir au patient un maximum<br />
de tranquillité et d’intimité nécessaires. Ces<br />
cellules faisant office de chambres sont disposées<br />
autour du bureau central, qui est le centre<br />
névralgique du service. Cette disposition permet<br />
de surveiller en permanence chaque patient.<br />
Il est possible, en outre, d’isoler entièrement<br />
chaque poste. “Toutes les chambres sont en<br />
effet équipées d’un sas, ce qui permet, en combinaison<br />
avec une bonne hygiène des mains, de<br />
réduire fortement le risque d’infection nosocomiale”,<br />
précise le docteur Piet Filez (chef de<br />
service des soins intensifs). “Chaque chambre<br />
est en outre équipée de ventilateurs de la<br />
dernière génération et d’appareils sophistiqués<br />
permettant le monitoring des malades.”<br />
L’équipement ultramoderne fait écho aux évolutions<br />
rapides enregistrées dans les domaines<br />
de la thérapie intensive et du diagnostic. Tant la<br />
survie du patient qui séjourne dans l’unité que<br />
sa qualité de vie sont au centre de nos préoccupations.<br />
Cette nouvelle approche est le fruit de<br />
plusieurs années de préparation. La situation du<br />
service est déjà un progrès majeur à elle seule.<br />
Docteur Filez: “La nouvelle unité est située<br />
au 1er étage, entre le bloc opératoire et les<br />
urgences. Tous les services critiques sont donc<br />
regroupés.”<br />
Les patients ont à leur chevet une équipe en<br />
nombre prête à déployer toute l’expertise nécessaire<br />
au moindre signe d’alerte. Docteur Filez:<br />
“Nous disposons d’une équipe d’infirmières et<br />
de kinésithérapeutes hautement qualifiés ainsi<br />
que d’un service social actif et d’une permanence<br />
médicale 24h/24 assurée par des médecins-spécialistes<br />
qui pratiquent la concertation<br />
multidisciplinaire.”<br />
Sous-département de cardiologie<br />
La seconde partie de l’UTI se compose d’une<br />
unité de cardiologie intensive. “Le patient ayant<br />
subi une cathétérisation cardiaque sera monitoré<br />
dans un sous-département avant et après<br />
la procédure. L’intégration de ce département<br />
dans l’UTI où une permanence est assurée<br />
24h/24 garantit la qualité des soins que nous<br />
sommes en mesure de donner aux patients en<br />
cardiologie.<br />
Autre avantage: nous mettons ainsi le patient<br />
cardiaque à l’abri de l’agitation inhérente aux<br />
soins dispensés au département de cardiologie”,<br />
ajoute le docteur Filez.<br />
Pour en savoir plus: piet.filez@yperman.net<br />
Les soins intensifs passent au numérique<br />
> Le service ‘Unité de thérapie intensive’ (UTI) de<br />
l’hôpital Jan Yperman passe au tout numérique.<br />
‘Clinisoft’ centralise dans un dossier unique<br />
toutes les données relatives au patient, ce qui<br />
permet au médecin de visualiser en un clin d’œil<br />
sur son écran toutes les informations dont il a<br />
besoin. C’est l’évidence même. <<br />
L’automatisation est synonyme de qualité,<br />
comme on l’a bien compris à l’Unité de thérapie<br />
intensive (UTI). La mise en place du dossier<br />
patient entièrement numérique permet de supprimer<br />
une fois pour toutes la paperasserie toujours<br />
grandissante.<br />
“En quelques « clics de souris », le médecin<br />
obtient tous les paramètres du patient ce qui<br />
lui permet de connaître avec précision l’état de<br />
santé à tous les niveaux, alors qu’auparavant,<br />
il devait tout rechercher dans les anciens logiciels<br />
ou dans des piles de papier”, raconte le<br />
docteur Luc Verbanck (service UTI). “Clinisoft<br />
est en effet relié à tous les autres programmes<br />
informatiques de l’hôpital. Le système d’information<br />
hospitalier permet par exemple d’obtenir<br />
les données d’identification du patient. Il existe<br />
également un lien automatique avec le dossier<br />
médical centralisé, le labo et la radiologie. De<br />
plus, toutes les données du monitoring, comme<br />
le pouls, la tension artérielle et la respiration,<br />
sont incorporées directement dans le système.<br />
L’enregistrement des actes infirmiers, qui se<br />
faisait manuellement dans le passé, se fait, dans<br />
la plupart des cas, automatiquement.”<br />
Le numérique offre deux gros avantages : un<br />
gain de temps considérable et une réduction<br />
de la marge d’erreur. “Le système indique<br />
par exemple si on peut ou non administrer<br />
un certain médicament à un patient spécifique.<br />
Des recherches dans ce sens ne sont plus<br />
nécessaires.<br />
Clinisoft contribue à une plus grande uniformité<br />
des soins: tout est désormais intégralement<br />
standardisé, de la manière de prescrire<br />
les médicaments à l’entretien des cathéters. De<br />
plus, le dossier électronique se prête particulièrement<br />
bien à la réalisation de statistiques. Car<br />
« mesurer, c’est savoir ». Et même s’il a fallu un<br />
courte période d’adaptation, tous les utilisateurs<br />
sont à ce jour très satisfaits”, ajoute le docteur<br />
Verbanck.<br />
Pour en savoir plus: luc.verbanck@yperman.net
dr. Jan Capoen<br />
Cœur et intestins<br />
E n i m a g e s v i r t u e l le s<br />
> Un voyage virtuel dans le cœur et les intestins…<br />
À l’hôpital Jan Yperman, ce n’est plus de<br />
la science-fiction. Le tomodensitomètre à 64<br />
coupes est un scanner qui permet de réaliser<br />
non seulement des examens virtuels des intestins<br />
et des examens coronaires, mais aussi des<br />
ponctions sous scanner. Le début d’une nouvelle<br />
ère pour le service d’imagerie médicale. <<br />
Le tomodensitomètre à 64 coupes c’est ce qui<br />
se fait de mieux dans le domaine de l’imagerie<br />
médicale. Parmi les nombreux avantages offerts<br />
par ce scanner, citons des images beaucoup<br />
plus détaillées, une durée d’examen plus courte<br />
et une dose de rayonnement plus faible. De plus,<br />
la résolution d’image est telle qu’elle permet de<br />
faire des examens spécifiques. Une coloscopie<br />
virtuelle, par exemple, qui est un simple examen<br />
radiologique sans douleur permettant de détecter<br />
les risques de cancer du colon. “Les images<br />
en 3D nous permettent d’observer la paroi<br />
interne du colon et de rechercher les anomalies<br />
telles que des polypes”, explique le docteur Jan<br />
Capoen (service d’imagerie médicale). “Sans<br />
devoir introduire une microcaméra dans l’intestin.”<br />
L’examen virtuel des intestins sert uniquement<br />
au dépistage. “Les éventuels polypes<br />
devront ensuite être retirés par un gastro-entérologue”,<br />
précise le docteur Capoen.<br />
Par ailleurs, le tomodensitomètre est également<br />
employé, en collaboration avec le service de cardiologie,<br />
pour détecter l’artériosclérose au stade<br />
le plus précoce possible. “Le grand avantage de<br />
l’examen virtuel est son caractère non invasif”,<br />
commente le docteur Capoen. “Si une coronarographie<br />
au moyen du scanner ne décèle aucune<br />
anomalie, on ne trouvera rien non plus par la<br />
méthode dite classique. Et en plus, on obtient les<br />
résultats plus vite.”<br />
La ponction sous scanner, aussi appelée fluoroscopie<br />
CT, est la dernière application en date<br />
du tomodensitomètre à 64 coupes. Docteur<br />
Capoen: “Auparavent, il fallait d’abord enfoncer<br />
l’aiguille, prendre une radio pour vérifier où<br />
l’on se trouvait, puis recommencer jusqu’à ce<br />
que l’aiguille soit positionnée au bon endroit.<br />
Maintenant, on voit l’aiguille avancer en temps<br />
réel vers la lésion.”<br />
Toujours au rayon haute technologie, signalons<br />
que l’hôpital Jan Yperman va bientôt pouvoir<br />
compter sur un scanner permettant de réaliser<br />
des tomographies à faisceau conique (Cone<br />
Beam CT). Et le docteur Capoen ajoute: “En<br />
union avec le service de stomatologie et NGO,<br />
nous voulons porter l’imagerie buccale, maxillaire<br />
et faciale à un niveau supérieur.”<br />
Pour en savoir plus: secradio@yperman.net<br />
Nous mangeons trop peu !<br />
Symposiums<br />
> La sous-alimentation est un phénomène bien réel en Belgique.<br />
On la détecte généralement lors d’une admission à l’hôpital<br />
ou dans une maison de repos. Les patients souffrant de<br />
sous-alimentation s’exposent à des complications d’ordre<br />
différent et leur séjour en clinique s’en trouve souvent prolongé.<br />
L’hôpital Jan Yperman met donc tout en œuvre pour<br />
lutter contre la sous-alimentation chez ses patients. <<br />
Les chiffres ne mentent pas: deux patients hospitalisés<br />
sur dix souffrent de sous-alimentation. Il en résulte<br />
des risques de rétablissement plus lent, d’infection, de<br />
revalidation prolongée, d’escarres, etc. L’administration<br />
fédérale a lancé une étude sur la sous-alimentation chez<br />
les patients hospitalisés. L’hôpital Jan Yperman participe<br />
à ce projet de recherche.<br />
Problème de déglutition<br />
Les patients de plus de 75 ans, constituent le groupe à<br />
risques le plus important. C’est dans ce groupe que les<br />
médecins constatent fréquemment, lors de l’admission, un<br />
problème de sous-alimentation. Les causes sont diverses:<br />
maladie chronique, perte partielle du goût et de l’odorat,<br />
problèmes de déglutition et médicaments. “Lors de l’admission,<br />
nous examinons systématiquement les patients<br />
qui présentent profil à risque, même quand ils sont pris en<br />
charge dans des départements autres que gériatrique”,<br />
explique le docteur Philip Van Belle (service de gériatrie).<br />
“Nous ne voulons pas nous limiter à dresser un état des<br />
lieux de la sous-alimentation, mais nous voulons aussi<br />
trouver une solution. Nous devons par exemple consacrer<br />
plus d’attention et de temps aux repas, adapter la médication,<br />
etc. Les compléments alimentaires peuvent aussi<br />
jouer un rôle essentiel pour compenser les carences en<br />
protéines.” Un petit sermon lors de l’admission permet<br />
d’améliorer la situation à court terme. Mais que se passet-il<br />
une fois que le patient rentre chez lui? “Nos diététiciens<br />
ont un rôle capital à jouer à ce niveau. Au moment<br />
où le patient quitte l’hôpital, le diététicien lui donne des<br />
conseils pour adopter un schéma alimentaire sain, même<br />
en dehors de l’hôpital”, nous dit le docteur Van Belle.<br />
Pour en savoir plus: philippe.vanbelle@yperman.net<br />
<strong>2008</strong> et 2009<br />
L’hôpital Jan Yperman organise<br />
cette année encore deux symposiums<br />
qui se tiendront chaque fois<br />
un jeudi, à 19h45, dans le grand<br />
auditorium de l’hôpital.<br />
- 18 <strong>septembre</strong>: Imagerie médicale<br />
: “Quoi de neuf dans ce domaine?”<br />
- 18 décembre: Médecine interne<br />
Plusieurs autres symposiums sont<br />
déjà programmés pour 2009. Un<br />
symposium consacré à la pathologie<br />
du sein sera organisé en mars<br />
2009. En juin, le service de stomatologie<br />
sera à l’honneur. Vous<br />
trouverez des informations plus<br />
détaillées à ce sujet dans le prochain<br />
bulletin.<br />
Pour en savoir plus w:<br />
els.ingelaere@yperman.net<br />
3
4<br />
ollaboration<br />
ans frontière<br />
Tous les chemins<br />
mènent à…<br />
L’hôpital Jan Yperman n’a jamais ménagé ses efforts pour<br />
satisfaire et servir au mieux les patients francophones.<br />
C’est d’ailleurs dans ce cadre que l !hôpital participe, avec<br />
le Centre Hospitalier d’Armentières, au projet Interreg, initiative<br />
européenne de promotion de la coopération interrégionale.<br />
Dans le prolongement d’Interreg III (Ursa Flandre),<br />
les deux centres ont conçu et déposé le projet Interreg IV,<br />
qui est composé de huit points d’action transfrontaliers.<br />
Au programme figurent notamment la simplification administrative<br />
et financière pour les patients français à Ypres<br />
et pour les patients yprois à Armentières. “Transcard a<br />
pour but de réduire de manière significative la paperasserie<br />
pour le patient comme pour le médecin”, explique Els<br />
Ingelaere, sous le regard approbateur des docteurs Bleus,<br />
Caroline Gheysen, Marleen Lecleir et Emma Lemahieu, les<br />
“ambassadrices” françaises. “Le système est déjà appliqué<br />
avec succès dans d’autres régions de la zone frontalière. À<br />
cela vient s’ajouter une offre transfrontalière de soins en<br />
néphrologie et en ophtalmologie ainsi qu’un exercice grandeur<br />
nature dans le cadre du plan catastrophe de la zone<br />
frontalière.”<br />
La formation et les échanges de pratiques professionnelles<br />
constituent un autre point d’action important. Dans ce cadre,<br />
des infirmiers stagiaires d’Armentières se voient offrir<br />
l’opportunité de venir acquérir de l’expérience à l’hôpital<br />
Jan Yperman. Une collaboration transfrontalière idéale.<br />
Pour en savoir plus: els.ingelaere@yperman.net<br />
ouveau look<br />
L’hôpital Jan Yperman<br />
n’est pas le seul à faire<br />
peau neuve. Son personnel<br />
a également<br />
droit à un relookage,<br />
plus précisément à un<br />
tailleur-pantalon new<br />
look.<br />
Pour le personnel<br />
du service hôtelier,<br />
la couleur qui a été<br />
choisie est le vert, les<br />
infirmières porteront<br />
un tailleur-pantalon<br />
blanc.<br />
“L’accent a surtout été mis sur la qualité, le confort, la<br />
fonctionnalité et l’esthétique”, explique l’infirmière en chef<br />
Sabine Belpaire. “La tenue est moins rigide, il y a deux longueurs<br />
de pantalon et le bouton à pression à l’avant du pantalon<br />
a été remplacé par un bouton tournant. La nouvelle<br />
tenue permet de ranger plus facilement et de manière plus<br />
sûre le matériel que nous devons toujours avoir sous la<br />
main. Les accents couleurs sur les poches et les manches<br />
sont parfaitement assortis aux couleurs du logo de l’hôpital<br />
Jan Yperman.”<br />
> En dix ans, le nombre de visiteurs fréquentant<br />
l’hôpital a presque doublé. Cela se ressent<br />
dans tous les départements et au niveau…<br />
du parking. Le parking a donc été réaménagé<br />
pour assurer la fluidité du trafic sur le site et<br />
aux abords du campus. Grâce aux trois entrées<br />
et aux quatre parkings, chacun parvient<br />
désormais à trouver une place de stationnement<br />
pour sa voiture ou son vélo. Et les bus de<br />
De Lijn y roulent en site propre. Aperçu de la<br />
situation. <<br />
La première entrée se trouve dans la Briekestraat.<br />
Elle donne accès, comme auparavant, à un vaste<br />
parking visiteurs pouvant accueillir environ<br />
300 véhicules, à deux pas de l’hôpital. Vous pouvez<br />
y garer votre voiture toute une journée pour<br />
la modique somme de 1 euro. La sécurité est<br />
garantie car tous les parkings sont équipés de<br />
caméras de surveillance à l’entrée et à la sortie.<br />
La deuxième entrée, qui se trouve un peu plus<br />
haut dans la Briekestraat, donne sur l’entrée<br />
principale de l’hôpital. Près de cette entrée<br />
principale, 25 emplacements de parking ont été<br />
prévus pour les personnes handicapées et un<br />
parking fermé, réservé aux médecins généralistes,<br />
a été emménagé ainsi que des emplacements<br />
réservés aux patients en dialyse et aux<br />
patients qui doivent se rendre régulièrement à<br />
l’hôpital. “Pour avoir accès à ce parking, il faut<br />
être en possession d’un badge spécial”, explique<br />
Rik Persyn (coordinateur des travaux et chef<br />
du service technique). “Les visiteurs qui se rendent<br />
à l’hôpital à vélo peuvent placer leur vélo<br />
dans le nouvel abri ad hoc situé près de l’entrée<br />
principale. À l’endroit où étaient jadis situées<br />
les urgences, on est en train d’aménager un<br />
parking fermé qui sera réservé aux médecins<br />
de l’hôpital.”<br />
La deuxième entrée est également empruntée<br />
par les bus de la société De Lijn (tant les lignes<br />
ordinaires que les bus roulant sur demande téléphonique).<br />
“Une bande de roulage spéciale a été<br />
prévue et elle est équipée d’une barrière automatique,<br />
ce qui permet de réduire les temps d’attente”,<br />
commente Rik Persyn. “Les patients et les<br />
visiteurs arrivent à une petite vingtaine de mètres<br />
de l’entrée principale de l’hôpital. Le nouveau<br />
abribus couverte permettra d’attendre le bus dans<br />
un cadre nettement plus agréable et au sec.”<br />
Le troisième accès a été emménagé récemment.<br />
Cette entrée située dans la Pilkemseweg<br />
est empruntée par les services d’urgence, les<br />
collaborateurs de l’hôpital et les fournisseurs<br />
du campus. Le parking d’une capacité de 250<br />
voitures comporte deux entrées et sorties et<br />
est situé près de la nouvelle entrée de l’hôpital<br />
réservée au personnel. “Les collaborateurs de<br />
l’hôpital qui utilisent le vélo ou la moto n’ont pas<br />
été oubliés. En effet, on a prévu à leur attention<br />
un nouveau parking « vélos » entièrement<br />
fermé. Trois grandes tables de pique-nique ont<br />
été prévues à proximité pour les beaux jours,”<br />
ajoute Rik Persyn.<br />
Pour en savoir plus:<br />
rik.persyn@yperman.net<br />
6.507<br />
el est le nombre de végétaux qui ont été achetés<br />
par l’hôpital Jan Yperman pour l’aménagement<br />
des alentours de l’hôpital. Il s’agit plus précisément<br />
de 217 arbres, 5.070 buissons et 1.220<br />
plants de haie. Mère Nature sera contente.
dr. Kurt Geldhof<br />
> En avril dernier, un patient de l’hôpital Jan Yperman était<br />
traité par radioimmunothérapie. Ce fut une première pour<br />
l’hôpital. L’avantage considérable qu’offre cette méthode<br />
récente est de n’attaquer que les cellules tumorales. Les<br />
cellules saines restent quasi inaffectées. <<br />
L’hôpital Jan Yperman est le deuxième centre de Flandre<br />
occidentale à proposer la radioimmunothérapie pour<br />
traiter le cancer des glandes lymphatiques. À l’hôpital,<br />
cette nouvelle méthode de traitement à base d’anticorps<br />
marqués est utilisée pour lutter contre les récidives de<br />
certains lymphomes non hodgkinien. Ce traitement est<br />
le résultat d’une collaboration étroite entre les services<br />
d’oncologie et de médecine nucléaire.<br />
“Les cellules tumorales sont porteuses de protéines quasi<br />
uniques et inexistantes sur les tissus sains”, nous dit le<br />
docteur Kurt Geldhof (service d’oncologie). “Les anticorps<br />
qui combattent ces protéines reconnaissent les cellules<br />
tumorales et laissent les cellules saines pour ainsi dire<br />
intactes car elles ‘savent’ exactement sur quelles cellules<br />
ils doivent se fixer. La particule radioactive couplée aux<br />
anticorps détruit les cellules malignes sur place ainsi que<br />
d’éventuelles autres cellules malignes à proximité. C’est<br />
la raison pour laquelle cette méthode est unique.”<br />
La thérapie est administrée en ambulatoire. Le patient ne<br />
passe donc plus la nuit à l’hôpital. On observe rarement<br />
des effets secondaires.<br />
Ensemble contre le PVH<br />
Cancer des glandes<br />
lymphatiques<br />
Cellule par cellule<br />
“Le principal effet secondaire se situe au niveau de la<br />
moelle osseuse, avec une baisse des plaquettes et des<br />
globules blancs qui arrivent à leur seuil le plus bas<br />
environ huit semaines après administration du produit.<br />
On parvient généralement à stabiliser la situation en<br />
ambulatoire. En ce qui concerne la protection contre le<br />
rayonnement, il n’y a pour ainsi dire aucun problème: les<br />
rayons béta radioactifs n’ont qu’un effet local et il suffit<br />
de prendre certaines mesures d’hygiène supplémentaires<br />
lors du passage aux toilettes”, précise le docteur<br />
Marc De Groof (service de médecine nucléaire).<br />
dr. Marc De Groof<br />
Pour en savoir plus:<br />
marc.degroof@yperman.net, 057 35 74 11<br />
kurt.geldhof@yperman.net, 057 35 72 92 Meer info:<br />
ou secrétariat: 057 35 72 70<br />
Agrément<br />
Clinique du sein<br />
La clinique du sein de l’hôpital Jan Yperman<br />
vient d’être agréée officiellement<br />
par les pouvoirs publics. “Nous sommes<br />
en train de mettre en place un parcours<br />
de soins cliniques transmuraux, en<br />
concertation avec les médecins généralistes”,<br />
déclare le docteur Geert Page.<br />
“Ainsi, les patientes atteintes d’un cancer<br />
du sein suivront un parcours de soins<br />
uniforme. Katrien De Wancker et Greet<br />
Ivens, les deux infirmières spécialisées,<br />
joueront alors un rôle crucial.”<br />
Outre l’offre de soins uniformes et optimaux,<br />
il est tout aussi important de<br />
réduire autant que possible la période<br />
d’inquiétude – c’est-à-dire la période au<br />
cours de laquelle la patiente ne sait pas<br />
encore si elle a, ou non développé une<br />
tumeur. Cette attente est rendue aussi<br />
supportable que possible. Une approche<br />
structurelle conjuguée à des flux d’informations<br />
rapides devrait faciliter les<br />
choses à cet égard.<br />
Pour en savoir plus:<br />
borstverpleegkundige@yperman.net<br />
Assistants en<br />
gynécologieobstétrique<br />
> En Belgique, on diagnostique chaque année six cents cas de<br />
cancer du col de l’utérus. Le grand responsable n’est autre<br />
que le papillomavirus humain (PVH). Un soulagement se<br />
dessine heureusement avec l’arrivée de deux vaccins. L’hôpital<br />
Jan Yperman laissera la vaccination proprement dite,<br />
aux médecins généralistes et aux pédiatres. Une déclaration<br />
de consensus entre les services concernés de l’hôpital et le<br />
cercle des médecins généralistes a scellé cet accord. <<br />
L’hôpital Jan Yperman a signé une déclaration de consensus<br />
sur la vaccination PVH. “Nous avons rédigé cette<br />
déclaration à la fin de l’année passée avec les services<br />
de gynécologie, de pédiatrie, d’anatomopathologie de<br />
l’hôpital et les cercles de médecins généralistes”, déclare<br />
le docteur Geert Page (chef du service de gynécologie et<br />
d’obstétrique). “Il est notamment prévu que ce sont les<br />
médecins généralistes et les pédiatres qui se chargeront<br />
d’administrer les vaccins. Les gynécologues, quant<br />
à eux, joueront un rôle de conseiller, ils donneront les<br />
informations nécessaires et prescriront le premier vaccin.<br />
L’attestation, rédigée à cet effet, prévoit également<br />
qui entre en ligne de compte pour la vaccination ainsi<br />
que la procédure à suivre pour administrer le vaccin.<br />
Les médecins généralistes reçoivent des informations<br />
concernant les nouveaux développements en la matière.<br />
Nous avons par exemple organisé récemment un symposium<br />
sur la vaccination PVH, destiné spécifiquement aux<br />
intervenants de première ligne.”<br />
Il est important que la vaccination intervienne avant que<br />
la femme ne soit contaminée par le virus qui est sexuellement<br />
transmissible. “C’est pourquoi le vaccin est remboursé<br />
uniquement pour les filles de 12 à 16 ans, car leur<br />
activité sexuelle est encore généralement très réduite.<br />
Le dépistage du cancer du col de l’utérus par frottis reste<br />
toutefois nécessaire, même après vaccination”, ajoute le<br />
docteur Page.<br />
Pour en savoir plus: geert.page@yperman.net<br />
dr. Veerle Verhaeghe<br />
Depuis le 1er août, le docteur Geert<br />
Page (chef du service de gynécologie et<br />
d’obstétrique) est agréé comme maître<br />
de stage. Le service de gynécologie et<br />
d’obstétrique de l’hôpital Jan Yperman<br />
devient de ce fait un centre de formation<br />
agréé. Les assistants peuvent y passer<br />
deux ans de leur formation. Début août,<br />
le docteur Veerle Verhaeghe de l’hôpital<br />
universitaire de Gand était la toute<br />
première à avoir fait ses débuts dans<br />
le service en tant qu’assistante de première<br />
année.<br />
5
6<br />
Vener passer une journée lounge à<br />
l’hôpital chirurgical de jour<br />
Docteur Olivier Bouckenooghe<br />
Pour en savoir plus: Olivier.bouckenooghe@yperman.net, 057 35 75 32<br />
Docteur Dries Louage<br />
Pour en savoir plus: dries.louage@yperman.net, 057 35 74 53<br />
LE Docteur Malika Tennah<br />
Pour en savoir plus: Malika.tennah@yperman.net, 057 35 72 34<br />
nouveaux<br />
médecins<br />
Le docteur Olivier Bouckenooghe a rejoint l’équipe de l’hôpital Jan<br />
Yperman en juillet dernier. Il s’occupera de la spécialisation du service<br />
de stomatologie et de chirurgie bucco-maxillo-faciale, en association<br />
avec le docteur Carlos Verhelst et le docteur Evert Matthys.<br />
Après avoir obtenu en 2001 son diplôme de médecin à l’Université<br />
Libre de Bruxelles, où il avait aussi fait ses études de dentiste, il a<br />
ensuite fait deux années de spécialisation en stomatologie et deux<br />
années de spécialisation en chirurgie maxillo-faciale, pour entrer ensuite<br />
directement à l’hôpital Jan Yperman. “Un hôpital moderne, en<br />
plein essor, offrant une médecine spécialisée de haut niveau”. Voilà<br />
comment il décrit notre hôpital. “Il s’agira donc à l’avenir de pouvoir<br />
offrir toutes les sous-spécialisations de notre discipline, comme par<br />
exemple les plannings préopératoires, assistés par ordinateur, des interventions<br />
complexes. C’est pourquoi nous allons bientôt nous doter<br />
d’un équipement d’imagerie médicale dernier cri.”<br />
Le docteur Dries Louage a récemment rejoint l’équipe du service<br />
d’otorhinolaryngologie et de chirurgie faciale et de la nuque. “C’est la<br />
première fois dans l’histoire du Westhoek que l’on assiste à l’expansion<br />
d’une pratique associant des médecins ORL et visage-cou”, déclare le<br />
docteur Louage. “Avec le docteur Paul Vanhaverbeke et le docteur<br />
Griet Stoffels, j’ai l’ambition de contribuer au développement de cette<br />
association pour arriver à un service moderne proposant toutes les<br />
sous-disciplines de la branche.”<br />
Après avoir obtenu son diplôme de médecin en 2000 à la KU Leuven, il<br />
a poursuivi son parcours universitaire par un doctorat. À l’UZ Leuven,<br />
il a suivi une formation générale d’ORL, mais il a aussi appris les finesses<br />
de la chirurgie thyroïdienne. Après avoir obtenu son agrément,<br />
il a continué à se spécialiser en chirurgie de l’oreille et de la base du<br />
crâne au Medizinische Hochshule de Hanovre, le plus grand centre<br />
d’implants cochléaires du monde.<br />
L’hôpital Jan Yperman compte un nouveau médecin SMUR en tant que<br />
spécialiste en médecine aiguë. Depuis le 1er août, le docteur Malika<br />
Tennah est venue en renfort dans le service des urgences. “En tant que<br />
spécialiste en médecine aiguë, je trouve primordial d’avoir une bonne<br />
communication avec les patients et une collaboration étroite avec les<br />
collègues spécialistes de l’hôpital”, affirme le docteur Tennah. “À l’hôpital<br />
Jan Yperman, une approche humaine de ce type est encore possible.<br />
Comme j’habite moi-même dans la région, je trouve cela très important.”<br />
Le docteur Tennah a obtenu en 1997 avec distinction le grade académique<br />
de médecin à l’université de Gand. Passionnée par la médecine<br />
urgentiste, elle a fait une spécialisation et obtenu en 2006 avec grande<br />
distinction son agrément en médecine aiguë à l’ULB. Elle a ensuite obtenu<br />
le certificat de réanimation et d’échographie pédiatriques dans le<br />
contexte de traumatismes multiples et de catastrophes.<br />
> L’hôpital chirurgical de jour sera bientôt transféré dans<br />
des nouveaux locaux, près du quartier opératoire. Qualité,<br />
rapidité, passage rapide et ambiance familiale sont les<br />
principaux piliers du nouvel hôpital de jour. <<br />
L’ambiance typique des hôpitaux est à écarter de l’hôpital<br />
de jour. Tel est l’avis du docteur Joris Keeris, chef de<br />
département du service d’anesthésie et responsable, avec<br />
le docteur Stefaan Herbout, de l’organisation de l’hôpital<br />
chirurgical de jour. “Tout le monde sait qu’un séjour<br />
en hôpital fait en sorte que le patient se sent déjà plus ou<br />
moins malade avant même d’avoir enfilé son pyjama pour<br />
se mettre au lit”, nous dit le docteur Keeris. “C’est pourquoi<br />
le lit d’hôpital est remplacé par un brancard confortable.<br />
Pour les patients pour lesquels une intervention<br />
aux yeux aura lieu, ce brancard n’est même plus nécessaire,<br />
un fauteuil confortable suffit. Les chambres n’ont<br />
donc pas de lit, ni table de nuit et elles sont équipées des<br />
dernières innovations technologiques, comme une TV à<br />
écran plat et une connexion sans fil à internet. Pour le<br />
reste, nous voulons créer dans tout l’hôpital de jour une<br />
ambiance de type lounge. Le patient sera accueilli comme<br />
dans un hôtel, avec des couleurs différentes de celles du<br />
reste de l’hôpital, des fauteuils confortables, ...”<br />
Toujours plus vite<br />
Le nouvel hôpital de jour permettra une rotation plus<br />
rapide des patients. “A l’instant, le patient remplit les<br />
formalités le matin, subit une intervention légère dans<br />
le courant de la journée et il rentre chez lui le soir. Il y a<br />
encore moyen d’accélérer le processus”, déclare le docteur<br />
Keeris. “Comme le patient a tout intérêt à retrouver<br />
son environnement familial le plus rapidement possible,<br />
nous voulons réduire encore la durée du séjour à l’hôpital<br />
de jour. Le planning joue ici un rôle crucial: toutes<br />
les interventions seront programmées dans la matinée<br />
ou, au plus tard, en début d’après-midi. Les chirurgiens<br />
sont eux aussi associés plus tôt à la procédure de sortie.<br />
Résultat attendu: une rotation plus rapide, mais aussi<br />
des temps d’attente moins longs.”<br />
Le nouvel emplacement de l’hôpital de jour présente<br />
donc plusieurs avantages appréciables, et est en somme<br />
un grand pas en avant. L’hôpital de jour quittera le cinquième<br />
étage pour s’installer au deuxième.<br />
“Il occupera donc une position très stratégique, car<br />
proche du quartier opératoire. Ceci contribuera à une<br />
meilleure communication entre le quartier opératoire et<br />
l’hôpital chirurgical de jour. Cette nouvelle localisation<br />
permettra aussi de réduire considérablement le temps de<br />
transport des patients”, ajoute le docteur Keeris.<br />
Pour en savoir plus: cdzh@yperman.net
Les choses bougent dans le domaine<br />
de la chirurgie du dos<br />
> Les choses sont en train de bouger dans l’approche<br />
chirurgicale des problèmes de dos. Grâce à une prothèse<br />
ou grâce à la technique de fixation élastique, les mouvements<br />
ne sont plus rendus impossibles ou condamnés,<br />
mais au contraire rétablis. Une évolution très importante<br />
pour le service d’orthopédie qui vient d’être agréé comme<br />
centre de formation. <<br />
Dans le passé, les maux de dos étaient traités en empêchant<br />
carrément tout mouvement, ce qui créait une<br />
situation en somme contre-nature. “Aujourd’hui, nous<br />
visons à rétablir une situation aussi normale que possible.<br />
Le mouvement n’est plus neutralisé, mais soutenu”,<br />
explique le docteur Hans Feys (service d’orthopédie et<br />
de traumatologie). ne méthode pour y arriver consiste<br />
à remplacer le disque intervertébral par une prothèse.<br />
Explication du docteur Feys: “Cette technique a été mise<br />
au point il y a environ cinq ans et elle ne cesse de gagner<br />
en renommée. Toutefois, elle présente pourtant certains<br />
inconvénients. Le traitement est onéreux et non remboursé.<br />
De plus, l’intervention est irréversible.”<br />
La seconde méthode, que l’on appelle la fixation élastique<br />
dans le dos, est une technique encore plus récente<br />
et consiste à renforcer le disque par la pose d’une prothèse.<br />
“On pourrait dire que c’est comme une sorte de<br />
deuxième amortisseur”, explique le docteur Feys. “Ce<br />
traitement est proposé dans notre hôpital depuis deux<br />
ans. Son coût est nettement moins élevé, mais il n’est<br />
pas non plus remboursé. Mais cette technique est moins<br />
agressive, moins invasive et totalement réversible.”<br />
Centre de formation<br />
L’hôpital Jan Yperman a été agréé comme centre de formation<br />
en orthopédie. “La formation en orthopédie couvre<br />
au total six ans: deux ans de chirurgie et quatre ans<br />
d’orthopédie. Nous pouvons désormais assurer la moitié<br />
de ce département orthopédique. Des assistants sont en<br />
mesure de suivre pendant deux ans une formation dans<br />
les différents sous-domaines de l’orthopédie”, explique<br />
le docteur Feys.<br />
Revalidation du dos remboursée<br />
Les personnes qui exercent une profession contraignante<br />
pour le dos et qui tombent en incapacité de travail à<br />
cause de lombalgies pourront désormais participer à<br />
un programme de revalidation multidisciplinaire organisé<br />
au sein de l’hôpital. Le ticket modérateur et les<br />
frais de déplacement sont remboursés pour la totalité<br />
des 36 sessions de revalidation qui sont réparties sur 18<br />
semaines. Cette heureuse initiative est le résultat d’une<br />
collaboration entre l’hôpital Jan Yperman et le Fonds des<br />
maladies professionnelles.<br />
Pour en savoir plus: secortho@yperman.net<br />
Un peu<br />
d’exercice<br />
physique<br />
La nouvelle salle de revalidation est de<br />
plus en plus fréquentée, notamment<br />
par… nos propres collaborateurs qui<br />
viennent y faire du fitness. Il n’a pas fallu<br />
insister beaucoup pour les convaincre.<br />
Quand on s’adresse à des personnes qui<br />
répètent presque chaque jour à leurs patients<br />
qu’ils devraient bouger davantage,<br />
on peut s’attendre à ce qu’ils comprennent<br />
combien ce conseil est précieux…<br />
Docteur Filip Lefevere (chef du service<br />
de médecine physique): “À l’heure actuelle,<br />
environ 20% des effectifs vient<br />
s’entraîner ici. Depuis le début, au<br />
mois de novembre, leur nombre n’a fait<br />
qu’augmenter.”<br />
Les sessions de groupe ont toujours lieu<br />
sous la supervision de Kim D’Oosterlinck,<br />
licenciée en éducation physique.<br />
Pour l’instant, l’accent est mis sur l’endurance<br />
et le renforcement musculaire.<br />
“Une enquête déterminera s’il faut élargir<br />
l’horaire ou proposer un programme<br />
plus diversifié ”, nous dit le docteur Lefevere.<br />
Pour en savoir plus:<br />
Kim.d’oosterlinck@yperman.net<br />
Le succès de MONA<br />
> MONA, le portail électronique de l’hôpital Jan<br />
Yperman réservé aux médecins généralistes,<br />
souffle déjà ses deux bougies. Le docteur<br />
Gaston Delbeke, président du cercle des<br />
médecins généralistes et fervent utilisateur<br />
du portail, dresse le bilan et il nous dévoile les<br />
perspectives d’avenir. <<br />
et l’hôpital se faisait uniquement par écrit<br />
et, à de rares occasions, par téléphone”, se<br />
souvient le docteur Delbeke. “Puis est arrivé<br />
« Medibridge » qui nous donnait un aperçu journalier<br />
de nos patients hospitalisés, en traitement,<br />
décédés ou sortis de clinique. Mais MONA<br />
dépasse tout.”<br />
dr. Gaston Delbeke<br />
MONA (Medical Online Access) permet aux<br />
médecins externes à l’hôpital de consulter<br />
le dossier médical centralisé (DMC) de leurs<br />
patients hospitalisés. Ils ont ainsi accès aux<br />
derniers examens en date ainsi qu’aux données<br />
médicales récentes et en même temps, aux<br />
résultats des consultations. Ils sont également<br />
en mesure d’examiner les images de radiologie<br />
en temps réel. “C’est un progrès énorme, surtout<br />
quand on sait que, dans un passé récent, la<br />
communication entre les médecins généralistes<br />
Choix personnel<br />
Malgré le succès que rencontre le système<br />
MONA auprès de la majorité des médecins<br />
généralistes, les systèmes de communication<br />
‘classiques’ subsistent toujours. C’est le<br />
médecin lui-même qui décide de quelle façon<br />
il souhaite être tenu au courant de l’état de ses<br />
patients. “Certains médecins préfèrent encore<br />
une communication écrite. Il est évident que<br />
« Medibridge » est très pratique car les documents<br />
arrivent automatiquement dans notre<br />
dossier médical global personnel. Ce n’est pas<br />
encore le cas avec MONA, mais on planche sur<br />
une formule qui permettrait de lier également<br />
ce système à notre dossier médical. À terme,<br />
le système fonctionnera dans les deux sens,<br />
de manière que nous auront la possibilité de<br />
consulter simplement le DMC, et par exemple<br />
y ajouter nous-mêmes des informations. Mais<br />
la technologie actuelle ne le permet pas encore<br />
pour l’instant”, commente le docteur Delbeke.<br />
Pour en savoir plus: elke.dely@yperman.net<br />
7
8<br />
n memoriam<br />
Roger-Albert Blondeau<br />
L’ h i s t o r i e n<br />
des sciences<br />
Roger-Albert<br />
Blondeau s’est<br />
éteint au mois<br />
de juillet à<br />
l’âge de 89 ans.<br />
Roger-Albert Blondeau avait été administrateur<br />
et membre de l’assemblée<br />
générale des asbl Jan Yperman<br />
Ziekenhuis et Mariaziekenhuis Poperinge.<br />
En sa qualité d’historien<br />
des sciences, il a écrit une dizaine<br />
d’ouvrages traitant presque tous de<br />
l’histoire des sciences, parmi lesquels<br />
on retiendra une biographie de<br />
Ferdinand Verbiest (astronome), une<br />
biographie de Gérard Mercator (cartographe)<br />
et une autre de Jan Palfijn<br />
(médecin). On lui doit aussi l’ouvrage<br />
consacré à Jan Yperman, père de la<br />
chirurgie en Flandre et édité en 2005.<br />
Nous voulons rendre hommage à sa<br />
contribution unique à l’histoire de la<br />
science en général et à l’hôpital Jan<br />
Yperman en particulier.<br />
Europese Unie: Europees Fonds voor<br />
Regionale Ontwikkeling<br />
INTERREG doet grenzen<br />
vervagen<br />
Campus Poperinge<br />
Un réel succès<br />
> Il y a un an que le nouvel hôpital Jan Yperman a été mis en<br />
service – comme le temps passe! Toutefois, dans un grand<br />
nombre de cas, les patients de Poperinge et environs ont<br />
toujours la possibilité de se faire soigner sur place. En<br />
effet, Jan Yperman continue à assurer à Poperinge tout un<br />
large éventail d’activités médicales. Et nombreux sont les<br />
habitants à y avoir recours. <<br />
L’offre médicale à Poperinge n’est pas à sous-estimer:<br />
une trentaine de médecins y tiennent des consultations.<br />
De plus, les patients peuvent y avoir presque tous les<br />
examens radiologiques, prises de sang et entretiens<br />
préopératoires avec examens préliminaires. Dans la<br />
salle d’opération, on effectue encore des interventions<br />
bénignes sous anesthésie locale. Le tout sur rendezvous,<br />
bien entendu. Il n’y a donc quasiment aucun temps<br />
d’attente.<br />
“Le déplacement à Ypres est malgré tout nécessaire en<br />
cas d’urgence et des examens RMN, les isotopes et les<br />
interventions nécessitant une hospitalisation”, précise<br />
Annemie Aellemeersch (infirmière chef de service).<br />
“Mais même dans ce cas, nous offrons aux patients de<br />
Poperinge un service supplémentaire: en effet, un bus<br />
assure toutes les heures la navette avec le campus principal<br />
d’Ypres, et retour. Et s’il y a quand même un temps<br />
d’attente, vous avez la possibilité de prendre une tasse de<br />
café qui vous est offerte gratuitement.”<br />
Satisfaction générale<br />
Le site de Poperinge se distingue non seulement par le<br />
bon fonctionnement, mais également par ses qualités<br />
esthétiques. Car le frère du campus principal a lui<br />
aussi subi des travaux qui lui ont rendu tout son éclat.<br />
“Le couloir des salle de consultations a été entièrement<br />
repeint et donne à l’ensemble un look plus frais”, raconte<br />
Annemie Aellemeersch. “La signalisation interne a également<br />
été remplacée, en s’inspirant de celle du campus<br />
principal à Ypres. Un abribus sera construit sous peu<br />
près de l’entré, ce qui permettra aux utilisateurs de la<br />
navette d’attendre le bus au sec.” Tous ces efforts sont<br />
appréciés à leur juste valeur, tant par les habitants de<br />
Poperinge que par le personnel de l’hôpital. “Les patients<br />
sont contents de pouvoir subir certains examens à<br />
Poperinge. Si on repasse le film de l’année écoulée, on<br />
peut être satisfait”, ajoute Annemie Aellemeersch.<br />
Le campus de Poperinge est ouvert tous les jours<br />
ouvrables, du lundi au vendredi, de 8 à 19h. Pour plus<br />
d’informations, contactez l’infirmière sur place au<br />
numéro 057/32.72.50.<br />
Pour en savoir plus:<br />
annemie.aellemeersch@yperman.net<br />
polipop@yperman.net<br />
Y-<strong>mail</strong> est le magazine de<br />
l’Hôpital Régional Jan Yperman<br />
Briekestraat 12 – 8900 Ypres<br />
T 057 35 35 35 – F 057 35 36 37<br />
E.R. : Eric Luyckx<br />
Coordination : Jan Blontrock<br />
jan.blontrock@yperman.net<br />
P806231<br />
Y-<strong>mail</strong> est réalisé par<br />
F-Twee communication<br />
T 09 265 97 20<br />
www.f-twee.be