03.08.2021 Views

OH LIFE AUTO MAI 25 VER 1.5 B

#R5 E-Tech #Skoda Superb 2025 # T7 California TDi 2025 #MSC Cruise#Formulaone#Brusselsmotorshow #Magazine Automobile et du Life Style by OH ! LIFE Magazine #hypersportscar #luxurylifestyle #luxury #carstagram #carlifestyle #carlove #exoticcars #carswithoutlimits #supercars #carbonfiber #carsociety #deamcars #carporn #passion #share #lovemyjob #fans #autofans #followers #people #automotive#meanrevival#brianadams # thecal # Cabrios et Bikinis #TESLA3 #Fiat500Electrique Cabriolet #LEXUS ELECTRIQUE - présentation Peugeot 308, Dacia SPRING, Hyundai, Mercedes Classe C, pages gourmandises, #Obama #Springsteen - bouton configurez votre auto dans les articles d'essais - ESSAI DE LA SEMAINE :#Mercedes GLB, #Audi Q5, #HYUNDAI #TUCSON - SUBARU XV - OPEL MOKKA - JAGUAR F_TYPE & MERCEDES CLA 250e - SEAT TARRACO FR + HYUNDAI SANTA FE + Interview des Designers du Land Rover Defender - SUBARU E-BOXER IMPREZA - Back To The Roots, #VW, #Mercedes C111 on road ! #BMW Z8, #MG and Sisters + rubrique Restaurants et Hôtel - NISSAN MICRA - MAZDA 2 (Mild HYBRID) - #McLaren GT, la #Porsche TAYCAN, La WRANGLER DIESEL - Skoda Superb Scout - Vredestein Dacia Logan et Sandero dans les NEWS - Maserati MC20 - Land Rover 90 ! - VW ID.3 avec vidéo - FERRARI ROMA avec vidéo, GLE 53 AMG NEWS, F-TYPE R, avec vidéo AMG GT R avec vidéo Lewis Hamilton - des pubs interactives avec des vidéos - Clics inter-actifs améliorés ! cliquez sur le numéro de semaine pour y aller directement ! Hebdomadaire automobile classé par semaines. La plus récente dans les premières pages, les plus anciennes dans les pages suivantes. Cliquez sur les flèches pour voir les vidéos

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Interview des Designers du Land Rover Defender - SUBARU E-BOXER IMPREZA - Back To The Roots, #VW, #Mercedes C111 on road ! #BMW Z8, #MG and Sisters + rubrique Restaurants et Hôtel - NISSAN MICRA - MAZDA 2 (Mild HYBRID) - #McLaren GT, la #Porsche TAYCAN, La WRANGLER DIESEL - Skoda Superb Scout - Vredestein Dacia Logan et Sandero dans les NEWS - Maserati MC20 - Land Rover 90 ! - VW ID.3 avec vidéo - FERRARI ROMA avec vidéo, GLE 53 AMG NEWS, F-TYPE R, avec vidéo AMG GT R avec vidéo Lewis Hamilton - des pubs interactives avec des vidéos -
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RENAULT 5 électrique

Le mur de l’Atlantique

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MAI 2025 version 1.1

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a testé l’Alfa Romeo Junior


Nouveau Volkswagen Tayron

Place à la famille

DÉCOUVREZ-LE

Quels que soient vos projets, le nouveau Volkswagen Tayron sera de taille. Jusqu’à 7 places, un intérieur spacieux, et jusqu’à 2.090 litres de volume de

chargement. Oui, ce SUV impressionne. En plus, il déborde de technologies intelligentes, et côté connexion, il assure. Que ce soit pour conduire les enfants

à l’école ou la famille en week-end, avec lui, le voyage sera confortable. Le Tayron existe aussi en version hybride rechargeable, avec jusqu’à 120 km

d’autonomie électrique.

Alors, qu’attendez-vous ? Le nouveau Tayron est déjà prêt, il vous attend chez tous les concessionnaires Volkswagen.

0,4 - 9,0 L /100 KM • 17,1 - 17,9 KWH/100KM • 9 - 203 G CO 2 /KM (WLTP)

Contactez votre concessionnaire pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule. Informations environnementales (A.R. 19/03/2004) : volkswagen.be



Pneus toutes saisons

avec un plus

DERNIERES NEWS

Sommaire

Mai 2025

Cliquez sur es boutons pour accéder directement aux sujets

PHEV

JAGUAR TYPE 00 à PARIS

CUPRA FORMENTOR PHEV

THE CAL CALENDRIER PIRELLI

PAR BRIAN ADAMS

MERCEDES E300DE PHEV

MERCEDES G500

100 % ELECTRIQUES

LOTUS ELETRE & EMEYA

AUDI Q6 E-TRON

CUPRA TAVASCAN

LANCIA YPSILON

MERCEDES CLA 2025 (STATIQUE)

MINI ACEMAN 2025

MINI ELECTRIQUE 2025

CLIQUEZ SUR LES BOUTONS

THERMIQUES

ESSENCE - DIESEL - MICRO HYBRIDES & HYBRIDES

AUDI A5

BENTLEY BENTAYGA EWB V8

BMW 120

CITROEN C3 (100 CH)

FORD PUMA

avantages

Le meilleur de sa catégorie sur

routes humides

Performances améliorées sur neige

caractéristiques

Bonne évacuation de l’eau pour lutter contre le

phénomène d’aquaplaning

5% en plus d’adhérence et d’accélération sur neige*

CLIQUEZ SUR LES BOUTONS

NISSAN ARIYA

POLESTAR 2 FACELIFT

RENAULT 5

VOLKSWAGEN ID.7 TOURER

VOLVO EX30

VOLVO EC40

MG ZS

RENAULT CAPTUR

SKODA OCTAVIA SPORT LINE

SKODA SUPERB L&K 1, TSI

VOLKSWAGEN CALIFORNIA TDI

VOLKSWAGEN MULTIVAN TDI

Diminution de la consommation

du carburant

* Données issues de tests comparatifs internes avec le précédent modèle Quatrac Pro, taille 245/45 R18 100Y XL

Résistance au roulement réduite de 5%*

OH ! LIFE est édité par Eric HEIDEBROEK

15A rue de la Chapelle - B-4280 Merdorp

Tous droits réservés ©

`

Collaborations à la Rédaction :

Christine Beckers - Jean-Louis Desneux - David Gibbons

Cédric Heidebroek - Pascale Heidebroek - Michel Henry

Christian Hubert - Charles, & Christiane Mahaux - Benoït Mahaux

INTERVIEW

OLA KALLENIUS PRÉSIDENT DE L’ ACEA

AMY & MASSIMO FRASCELLA

DESIGNER DU LAND ROVER DEFENDER

5



Nissan ARIYA

100% électrique

Defy Ordinary

Annonceur : Nissan Belux s.a. (Importateur), Boechoutlaan 103 bus 00.03, 1853 Strombeek-Bever- TVA BE0838.306.068 - IBAN BE81 2930 0778 6024 - RPM Bruxelles - beluxfr@nissan-services.eu. Informations environnementales : A.R. 19/03/2004 : www.nissan.be

ARIYA 0 G/KM 17,6-20,3 KWH/100 KM (WLTP) - pendant la conduite

Contactez votre concessionnaire Nissan pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule.



8 AVRIL 2025 Editorial

LA SEMAINE AUTOMOBILE

Eric HEIDEBROEK

Journaliste AGJPB F05749

Rédacteur en Chef OH ! LIFE

100 % électrique

JUSQU’À 7 PLACES

C’EST LE

PRINTEMPS

ET IL Y A DU CHANGEMENT

DANS L’ORGANISATION DE

VOTRE E-MAGAZINE PRÉFÉRÉ

Le mieux avec l’ID. Buzz, c’est ce que vous en faites. Que ce soit avec votre famille

nombreuse ou avec vos nombreux amis. Car ce minibus familial entièrement

électrique vous offre maintenant jusqu’à 7 places. Avec ses 25 cm supplémentaires,

jusqu’à 16,5 cm de plus pour les jambes des passagers et ses portières coulissantes

plus larges de près de 20 cm, l’ID. Buzz est une porte ouverte vers plus d’espace et

plus de confort. Et grâce au toit panoramique, vos passagers voyageront

d’émerveillement en émerveillement.

Alors n’attendez plus et découvrez-le sans attendre.

Plus d’infos sur l’ID. Buzz 7 places sur volkswagen.be

19,1 - 20,2 kWh /100 KM • 0 G CO 2

/KM (WLTP)

É.R. : Volkswagen Import, Bart Nyns Industriepark Guldendelle, Arthur De Coninckstraat 3,

3070 Kortenberg. Contactez votre concessionnaire pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule. Informations

environnementales (A.R. 19/03/2004) : volkswagen.be

volkswagen.be

Nous avions déjà commencé à modifier

la présentation de nos articles

et sujets, en classant, par exemple

nos essais de voitures électriques par

marques et plus par genre.

C’est vrai qu’avec le nombre de page qui

atteint déjà plus de 1.950 pages, il devenait

nécessaire de simplifier votre navigation.

Aussi le sommaire de chaque numéro

sera uniquement consacré aux articles et

sujets publiés dans le courant du mois

en cours. Les boutons permettent l’accès

direct aux nouveautés.

Pour les sujets déjà publiés, nous avons

conçu plusieurs pages classant les essais

et sujets par marques.

Nous allons aussi modifier notre présentation

des essais par type de carrosserie

pour les autres motorisations qu’électriques.

Là aussi les essais seront présentés

par genre dans leur marque. Le tri se

fait par ordre alphabétique, à l’instar de

la présentation des «électriques.

Voilà, nous pensons que c’est nettement

plus simple et nous espérons que vous

vous y retrouverez encore mieux et que

vous garderez le plaisir de nous lire.

9



Ola Källenius,

Président de l’ACEA, appelle à une transition

équilibrée vers la mobilité électrique

Au Salon de l’Auto, Ola Källenius s’est

adressé à la Presse pour jeter les bases de

sa présidence à l’Association des Constructeurs

Européens d’Automobiles (ACEA). Le

patron de la puissante Daimler AG, a souligné

l’importance d’une transition équilibrée

et inclusive vers la mobilité électrique.

Un engagement ferme

en faveur de la neutralité carbone

Ola Källenius a réaffirmé l’engagement

de l’industrie automobile européenne à

atteindre la neutralité carbone d’ici 2050,

conformément aux objectifs fixés par l’Accord

de Paris sur le climat.

Il a rappelé que les constructeurs automobiles

européens investissent massivement

dans les technologies propres, notamment

les véhicules électriques à batterie (BEV) et

les piles à hydrogène, afin de réduire les

émissions de CO2 et de répondre aux attentes

de l’Europe et de ses citoyens.

Il a insisté sur le fait que cette transition

ne peut réussir que si elle est soutenue par

des politiques publiques cohérentes et des

infrastructures adaptées.

«La mobilité électrique ne se résume

pas à la production de véhicules.

Elle nécessite un écosystème

complet, incluant des réseaux de

recharge fiables, une énergie propre

et abordable, ainsi qu’une chaîne

d’approvisionnement durable».

Les défis de la transition

Ola Källenius a également pointé du doigt

les défis majeurs auxquels l’industrie est

confrontée. Parmi eux, la dépendance

actuelle de l’Europe vis-à-vis des matières

premières critiques, comme le lithium, le

cobalt et le nickel, essentiels à la production

de batteries. Il a appelé à une collaboration

renforcée entre les gouvernements,

l’industrie et les institutions européennes

pour sécuriser l’approvisionnement en

matériaux stratégiques et développer une

filière de recyclage performante.

Un autre défi évoqué est celui du

coût des véhicules électriques, qui

reste un frein pour de nombreux

consommateurs.

Ola Källenius a plaidé pour des incitations

fiscales et des subventions publiques afin

de rendre ces véhicules plus accessibles,

tout en soulignant l’importance de préserver

la compétitivité de l’industrie face à la

concurrence mondiale.

La nécessité d’une approche inclusive

Le président de l’ACEA a insisté sur l’importance

d’une transition inclusive, qui ne

laisse personne de côté.

Très important !

Il a souligné que l’industrie automobile européenne

emploie directement et indirectement

des millions de personnes,

et que la transformation vers une mobilité

décarbonée doit s’accompagner de programmes

de reconversion et de formation

pour les travailleurs concernés.

«Nous devons veiller à ce que cette transition

soit juste et équitable, en protégeant

les emplois et en créant de nouvelles opportunités

pour les travailleurs», a-t-il dit.

Il a également insisté sur l’importance de

prendre en compte les spécificités des différents

marchés européens, notamment

dans les zones rurales où les infrastructures

de recharge sont encore insuffisantes.

«La transition vers une mobilité durable

est un défi collectif. Nous devons

travailler ensemble pour construire

un avenir où la mobilité propre est

accessible à tous, tout en préservant

la compétitivité de l’industrie

européenne»,

Un appel à la collaboration

En conclusion, Ola Källenius a appelé

à une collaboration étroite entre tous

les acteurs concernés: constructeurs

automobiles, gouvernements, institutions

européennes et société civile.

10



L’humeur de Christian HUBERT

Papy au volant,

danger au tournant ?

Christine Beckers : 80 ans

Elle a conduit la Formule 1

de Thierry Boutsen

à Zolder en 2024 !

Docteur Sylvie Bonin-Guillaume

experte invitée sur France 3

En cette pleine période de jeunisme,

il est de bon ton de souligner les accidents

provoqués par les seniors qu’on

n’appelle plus les vieux, mais ça ne

change rien au problème.

Les chiffres ont beau démontrer que 48 %

des accidents graves sont provoqués par

des moins de 30 ans et seulement 11 %

par ceux de plus de 65 ans, rien n’y fait,

pas plus que la démonstration du docteur

Sylvie Bonin-Guillaume, spécialiste

de gériatrie, prouvant que les vieux sont

moins dangereux que les jeunes, en tout

cas pour les autres usagers.

La question est néanmoins posée

avec de plus en plus d’insistance et

elle fait polémique: peut-on encore

rouler à partir d’un certain âge ?

Je me souviens avoir roulé avec Paul

Frère,une dizaine d’années avant sa mort

à 91 ans: A 80 ans, il conduisait comme

un dieu. D’accord, c’était Paul Frère, mais

quand on est bon conducteur, on reste bon

conducteur, quand on est mauvais on reste

mauvais. Comme pour toute autre activité.

Pour les plus âgés, l’élément déclencheur

n’est ni l’alcool, premier facteur en

cause dans 30 % des décès sur la route,

ni l’excès de vitesse, deuxième facteur, ni

la drogue, mais un problème d’attention.

Qui n’est, d’ailleurs, pas l’apanage de

l’âge du fait que 95% des accidents sont

causés par l’inattention... Avec pour trait

symptomatique la phrase classique :

«ça s’est passé si vite,

je ne l’ai pas vu !»

En Allemagne, un politicien farfelu a proposé

que tous les conducteurs de plus de

65 ans rendent définitivement leur permis

et reçoivent en échange un

libre parcours sur les transports en

commun.

C’est peut dire que ce fut un fameux

bide. En France, c’est un parent qui doit

dénoncer le membre de la famille à la

préfecture, à la police ou à la gendarmerie

pour qu’il subisse un examen médical.

Psychologiquement, le maintien de la

mobilité des personnes âgées est un enjeu

sociétal important, gage de lien social

et il est démontré que l’immense majorité

des seniors arrêtent volontairement la

conduite en cas de perte d’autonomie.

Mais pas tous hélas. C’est pourquoi si

fixer un âge limite pour perdre le permis

comme il y en a un pour l’obtenir, ainsi que

le suggèrent certains, est grotesque mais

je trouve parfaitement logique de devoir

passer un examen, notamment pour la vue,

comme en Espagne tous les cinq ans à partir

de 65 ans, comme en Italie tous les trois

ans à partir de 70 ans, comme au Portugal

à partir de 75 ans tous les deux ans ou au

Luxembourg tous les cinq ans à partir de 70

ans et tous les deux ans à partir de 80 ans.

La Belgique est donc une exception,

comme la France et l’Allemagne.

Passer un examen médical n’a rien de vexatoire.

En revanche, décréter qu’en la matière,

il y a une date de péremption comme

sur une vulgaire boîte de conserve, ça non !

«Quand on est bon conducteur,

on reste bon conducteur,

quand on est mauvais

on reste mauvais»

12



Index général par marques / modèles

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ABARTH

ABARTH Electrique (2023)

ABARTH 695 «131 TRIBUTE» part. 1 (2022)

ABARTH 695 «131 TRIBUTE» part. 2 (2022)

ABARTH 595 SCORPIONEORO (2021)

AUDI

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Q8 E-TRON CLASSIC & SPORTBACK EV

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AUDI Q5 SPORTBACK

AUDI Q5 S LINE

ALFA ROMEO

AUDI A5 150

ALFA ROMEO Mai 2024 Francorchamps

ALFA ROMEO GIULIA COMPETIZIONE (2024)

ALFA ROMEO TONALE (2023)

ALFA ROMEO STELVIO QV (2023)

ALFA ROMEO JUNIOR

BENTLEY

BENTAYGA EWB V8 Riviera Collection

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CONTINENTAL GT V8 à Paris

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ALPINE A110 (2018)

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BMW 120

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BMW IX3 (2022) ELECTRIQUE

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14



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Volkswagen Utilitaires

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CITROEN C5 X (2022) PHEV

CITROEN E-C4 (2022) ELECTRIQUE

CITROEN C5 AIRCROSS (2019) PHEV

CITROEN C3 (100 CH) (2025)

FIAT

FIAT 500 ELETTRICA

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HYUNDAI IONIQ5 ELECTRIQUE

HYUNDAI KONA ELECTRIQUE

La confiance est au cœur de notre métier. Chez Volkswagen Utilitaires, nous

estimons que la fiabilité et l‘expertise doivent être indissociables de nos

modèles. À travers le nouveau Transporter, le nouveau Crafter, le Caddy Cargo -

disponible aussi en plug-in hybride -, l‘ID. Buzz 100 % électrique, et le robuste

Amarok, notre gamme innovante vous garantit qualité et durabilité. Que vous

recherchiez une grande capacité de chargement, un véhicule puissant et

confortable, ou un concentré de technologies de pointe, nos utilitaires

s‘adaptent parfaitement à vos besoins professionnels. Confiance à bord incluse.

Découvrez notre gamme sur

volkswagen-utilitaires.be

CUPRA

CUPRA FORMENTOR (2023) PHEV

CUPRA BORN (2022) ELECTRIQUE

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JAGUAR

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JAGUAR I-PACE 400 ELECTRIQUE

JAGUAR TYPE 00 à PARIS

JAGUAR F-TYPE R

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NV - Volkswagen Import, Bart Nyns, Industriepark Guldendelle, Arthur De Coninckstraat 3, 3070 Kortenberg.

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DS 7 - PHEV (2023)

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KIA EV6 ELECTRIQUE

KIA SOUL ELECTRIQUE

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LANCIA

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RANGE SPORT SV ESSAI 2024

DEFENDER OCTA STATIQUE 2024

DEFENDER V8-5,0L - 2024

DEFENDER PHEV - 2024

DEFENDER - 2023

DEFENDER INTERVIEW DES DESIGNERS

NEW RANGE CLASSIC & SPORT - 2023

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ELETRE & EMEYA ELECTRIQUE

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MAZDA 3 SEDAN

MAZDA CX-60 PHEV

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720S SPIDER - A BRUGES

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GT V8 prise en main - A UCCLE

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MERCEDES CLASSE S

MERCEDES CLASSE C

MERCEDES CLASSE G500

MERCEDES CLASSE CLE 200 CABRIOLET

18

MIFA 9 ELECTRIQUE



Index général par marques / modèles

MG

MG 5 ELECTRIQUE

MG ZS EV ELECTRIQUE

MG ZS HEV

MG MARVEL R ELECTRIQUE

MICROLINO

PEUGEOT

PEUGEOT E 2008 ELECTRIQUE

POLESTAR

POLESTAR 2 (GAMME) ELECTRIQUE

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TORRES

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VOLVO

Volvo EX30 ELECTRIQUE

Volvo EC40 ELECTRIQUE facelift C40

Volvo C40 ELECTRIQUE

Volvo XC60 PHEV

MICROLINO ELECTRIQUE

MINI

MINI COOPER S

MINI COOPER SE ELECTRIQUE

MINI ACEMAN SE ELECTRIQUE

NISSAN

NISSAN LEAF ELECTRIQUE

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NISSAN ARIYA ELECTRIQUE

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OPEL CORSA ELECTRIQUE

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RENAULT

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CAPTUR

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AUSTRAL- E PHEV

MEGANE E-TECH ELECTRIQUE

CLIO E-TECH AUTO HYBRID

ROLLS-ROYCE

GHOST 2023 (4WD SWB)

SPECTRE 2023 ELECTRIQUE

PHANTOM 2012

SKODA

SKODA SUPERB BERLINE TSI 2025

SKODA OCTAVIA SPORT 2025

SKODA FABIA

VOLKSWAGEN

VW T-ROC CABRIOLET

VW GOLF

VW TIGUAN TDI AU VALHALLA DES VIKINGS

VW I.D-BUZZ FAIT LE BUZZ ELECTRIQUE

VW I.D-BUZZ SURF ELECTRIQUE

VW I.D-BUZZ CARGO ELECTRIQUE

VW I.D-3 (FIRST) ELECTRIQUE

VW I.D-3 (FACE LIFT) ELECTRIQUE

VW I.D-4 (FIRST) ELECTRIQUE

VW I.D-7 (FIRST) ELECTRIQUE

VW I.D-7 TOURER ELECTRIQUE

VW MULTIVAN T7 TDI

VW MULTIVAN PHEV

VW CALIFORNIA T7 2024 PHEV

VW CALIFORNIA T7 2025 TDI

SKODA ENYAQ ELECTRIQUE

20



NEWS

CALENDARIO

PIRELLI 2022

By BRYAN ADAMS

and

PRESENTATIONS STATIQUES

MERCEDES CLA 2025 A BXL

CITROËN C3 AIRCROSS À PARIS

OUVERTURE MCLAREN BRUSSELS

22 23



L’étonnante approche de Mercedes-Benz lors de la présentation

de son nouveau modèle CLA, à plus de 50.000 euros, interpelle.

Le ton est donné et ce depuis

quelques temps déjà, Mercedes-

Benz s’affiche ouvertement en

conquête des jeunes gens, de

préférence excentriques, tout en

conservant un brin de conformisme.

C’est du moins l’influence donnée

pour présenter la nouvelle CLA



qui a été présentée aux nouveaux

communiquants, à Rome, en mars

dernier. Les journalistes ont quand

même pu la découvrir statiquement

à Bruxelles.

Les premiers constats sont que

cette nouvelle berline sportive est

celle qui lance un changement

radical dans la déclinaison de toute

les gammes produits de la marque

à l’Étoile. En effet, il semble que la

CLA sonne le glas de la EQ Family.

A l’instar de BMW, tous les modèles

seront déclinés en plusieurs offres

de motorisations. De la 100% électrique

à la pure thermique en passant

par les plug-in et les hybrides.



Toujours est il que cette nouvelle

CLA est un modèle prometteur et

sérieusement développé. Rien qu’à

l’intérieur, avec l’extraordinaire

planche de bord panoramique et

les solutions technologiques embarquées,

elle va marquer les esprits.

A l’extérieur son élégante fluidité

naturelle va contribuer à son succès.

Elle sera suivie d’une version break.

La CLA sera le premier modèle à

être équipé du nouveau système

Mercedes-Benz (MB.OS), qui comprend l’assistant

virtuel MBUX piloté par l’IA.

Les électriques CLA 250+ et CLA 350 4MATIC sont

équipées de batteries lithium-ion avec un contenu

énergétique utilisable de 85 kW à technologie 800 V

qui peut récupérer 300 km en 10 minutes, sans

tricher comme BYD. Un hybride moderne avec trois

niveaux de puissance suivra vers la fin de l’année



COTY

Car of the Year

Cette année, comme l’an passé,

mais c’était à Genève, c’est

Renault qui raffle le titre de

Voiture de l’année. Après le

Scénic donc, voici un double

couronnement pour la marque

au lozange qui reçoit tous les

honneurs pour la nouvelle

Renault 5 et sa cousinel’Alpine

A290. Victoires méritées tant

ces nouvelles Renault / Alpine

fleurent bon la qualité !

WWCOTY

Women’s Worldwide Car of the Year

Voici les lauréates des 6 catégories

les plus représentatives du marché

automobile mondial,

· Urban Model : Mini Cooper

· Compact SUV : Kia EV3

· Large Car : Audi A6 e-tron

· Large SUV : Hyundai Santa Fe

· 4x4 and Pick-Up : N.C.

· Performance and Luxury Car :

Porsche Panamera

VOITURE MONDIALE DE L’ANNEE

HYUNDAI SANTA FE

31



Nouveau Volkswagen Tayron

Place à la famille

DÉCOUVREZ-LE

Quels que soient vos projets, le nouveau Volkswagen Tayron sera de taille. Jusqu’à 7 places, un intérieur spacieux, et jusqu’à 2.090 litres de volume de

chargement. Oui, ce SUV impressionne. En plus, il déborde de technologies intelligentes, et côté connexion, il assure. Que ce soit pour conduire les enfants

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Alors, qu’attendez-vous ? Le nouveau Tayron est déjà prêt, il vous attend chez tous les concessionnaires Volkswagen.

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Naissance d’un mythe

On est en 1963, la filiale anglaise de Pirelli doit lutter contre une

concurrence locale féroce. Le sport auto est un vecteur fort.

Et pour cause, les Anglais sont des passionnés d’automobiles et de

sports mécaniques, comme les Italiens d’ailleurs. Les besoins de

cette clientèle éclectique sont tellement exigeants que les manufacturiers

les plus importants lancent de dures offensives. Aussi pour

réagir différemment, Pirelli UK décide d’éditer un calendrier, mais

pas n’importe lequel. Ce doit être ouvrage d’art autant qu’exclusif.

La maison mère à Milan trouve l’idée géniale et décide de s’adresser

à Robert Freeman, qui s’est distingué, en 1960, en prenant en photo

Nikita Khrouchtchev au Kremlin pour le Sunday Times. Qui plus est, en

1963, l’un des photographes attitrés des Beatles. Pirelli a du flair.

Excusez du peu, les Beatles sont en pleine heure de gloire, le Calendario

ne pouvait rêver mieux comme parrain dans un pays où la plupart des

écuries de Formule 1 ont vu le jour et sont toujours actives aujourd’hui.

Inutile de parler du «buzz» que ça a fait à l’époque !

Depuis lors le Calendrier Pirelli était attendu chaque année par des fans

de plus en plus nombreux. Mais Pirelli ne voulait pas en imprimer des centaines

de mille, au contraire, la marque italienne a volontairement limité

ses tirages. Seuls quelques «happy fews» dans chaque pays étaient sélectionnés

pour le recevoir, et ceux-ci étaient plus ou moins nombreux en

fonction des résultats économique du pays. Cette récompense allait même

jusqu’à conditionner la présence du pays à la présentation mondiale.

Le Calendario est devenu un monument incontournable de l’art

photographique. De très grands noms ont marqués les années.

MAI 1965

Au hasard des années, relevons : Harry Peccinotti (1969), Francis Giacobetti

(1970 et 1971), Sarah Moon (1972), Uwe Ommer (1984), Bert

Stern (1986), Joyce Tennyson (1989), Herb Ritts (1994), Peter Lindbergh

(1996), Annie Leibovitz (2000), Bruce Weber (2003), Patrick Demarchelier

(2005 & 2008), Inez van Lamsweerde et Vindooh Matadin (2007),

Karl Lagerfeld (2011), Helmut Newton (2014), et plus récemment, des

artistes comme Bryan Adams (2022) rejoignent les rangs des talents de

la mode et des arts.

34 35



2022

36 37

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09:00 janvier

Le Calendrier Pirelli est né en 1964.

C’est devenu avec les année une

institution et seule une poignée de

personnes sont sélectionnées pour

le recevoir, c’est dire s’il est rare

et si Pirelli ne peut se tromper de

photographe !

Cette année, cette mission a été confiée

à Bryan ADAMS ! Oui, le chanteur canadien,

qui combine une carrière Rock avec

sa passion pour la photo.

Dans le milieu, Bryan ADAMS est apprécié,

son talent reconnu par les plus

grands magazines comme Vogue, Vanity

Fair, GQ et Harper’s Bazaar, ainsi que

celles de son propre magazine d’art, Zoo.

Parmi ses anciens modèles, on compte

Sir Mick Jagger, John Boyega, Amy

Winehouse, Naomi Campbell et bien

d’autres, dont des hommes politiques,

des hommes d’État et même la reine

d’Angleterre, qu’il a photographiée pour

son jubilé d’or en 2002.

Bryan ADAMS a également publié des

livres sur son travail, notamment American

Women (2004), Exposed (2012),

un projet sur les anciens combattants

britanniques blessés intitulé Wounded :

The Legacy of War (2014), et Homeless,

sorti en 2019.

De l’autre côté de la médaille de la créativité,

sa musique, au cours des quatre

dernières décennies, a atteint le statut

de numéro un dans plus de 40 pays.

Il compte trois nominations aux Oscars

et cinq nominations aux Golden Globes,

ainsi qu’un Grammy Award, et sortira

son 15e album en 2021.

Premier photographe canadien à photographier

un calendrier Pirelli, il n’est pas

le premier musicien à y participer.

Bono, Jennifer Lopez, Sean «Diddy»

Combs, Lil Yachty, Yoko Ono et Patti

Smith sont parmi les artistes qui ont été

photographiés et immortalisés dans les

calendriers précédents.

Avec son élégante pochette en forme

d’album, le Calendrier Pirelli 2022 a l’air

d’un vinyle de collection très prisé.

On the Road,

Le thème était un choix évident pour le

guitariste et auteur-compositeur-interprète

canadien «parce que la route est

ce que je fais depuis 45 ans», a déclaré

Bryan ADAMS qui a longtemps mené

une activité photographique parallèlement

à sa musique.

Un casting de rêve

Il a photographié un casting étincelant

d’artistes superstars, dont Cher, Iggy

Pop, Jennifer Hudson, St Vincent, Kali

Uchis, Saweetie,Normani, Grimes, Bohan

Phoenix et Rita Ora, pour créer un

voyage visuel spectaculaire à travers

une journée dans la vie d’un musicien

en tournée. L’auteur-compositeur-interprète

et guitariste rejoint les précédents

photographes du Calendrier Pirelli tels

que Helmut Newton, Herb Ritts et Annie

Leibovitz, Patrick demarchelier, Karl Langerfeld,

mais, il est le premier à figurer

dans ses pages.

Un 33 tours ?

C’est un emballage approprié pour le

premier Calendrier Pirelli qui non seulement

se concentre exclusivement sur les

musiciens, mais qui est également photographié

par l’un d’entre eux.

38 39



10:13 fevrier

Saint Vincent

Comment avez-vous trouvé

le thème «sur la route» ?

«Pour être honnête, ce n’était pas très difficile,

car je suis sur la route depuis 45 ans.

Quand je l’ai proposé, je me suis dit que

cela avait peut-être été fait avant, car pour

moi, c’est une chose tellement évidente.

J’ai pensé que la relation symbiotique serait

bonne. L’idée de musiciens qui voyagent et

d’une entreprise qui fabrique des pneus.

C’est logique pour moi. Je pensais que Pirelli

ne trouverait pas que ce n’est pas très

évident, mais, ils ont directement embrayé !

Pouvez-vous décrire comment les photos

racontent l’histoire des tournées, des

concerts et de l’expérience de la route ?

Il serait très, très difficile de résumer tout ce

qui se passe sur la route en quelques jours.

J’ai donc essayé de représenter certains de

ces aspects... par exemple, les musiciens

ne voient jamais vraiment l’avant du bâtiment,

ils voient l’arrière du bâtiment, nous

voyons la porte de la scène, nous voyons

les coulisses, nous voyons le sous-sol d’un

bâtiment... vous passez de la porte de la

scène à la porte de la voiture, à la porte

de l’hôtel, à la porte du train et à la porte

du bus, donc il y a un tas de portes, mais

il s’agit toujours de voyager.

C’est la première fois que le

Calendrier aborde la musique et les

musiciens de cette manière et, en tant que

photographe et musicien, vous êtes très

bien placé pour le faire.

40 41



10:13 mars

Pouvez-vous nous en parler ?

Je veux dire, vraiment, je suis heureux qu’il se soit concrétisé et qu’il s’inscrive dans

un monde que je comprends. Personnellement, j’ai été ravi de pouvoir travailler avec

d’autres musiciens et d’avoir la chance de jeter un coup d’œil dans leur monde et de

voir comment ils l’organisent. Vous savez, les choses ont terriblement changé, et l’image

est devenue une partie incroyablement importante de ce qui se passe maintenant dans

la musique. Aujourd’hui, un artiste peut complètement changer la façon dont il veut

être représenté sur une seule photo, il en a le contrôle...

Kali Uchis

42 43



10:42 avril

C’est donc une époque intéressante pour les musiciens, tant sur le plan

photographique qu’artistique, car ils peuvent contrôler leur image,

en particulier les femmes.

L’un des aspects de la photo est que l’on ne veut pas que les choses soient normales.

On veut qu’une image soit mémorable et donc, on essaie de créer des choses qui fonctionnent

avec le concept «On The Road», mais on veut aussi générer de la fantaisie.

Il faut développer des idées pour obtenir des images atmosphériques et puissantes et cela

ne se fait qu’en collaboration étroite avec le directeur créatif du shooting, Dirk Rudolph, qui

travaille avec moi depuis 1996. «J’ai compté et nous avons fait quelque chose comme

Saweetie

44 45



14:43 mai

25 décors en deux jours, c’est assez rapide», a déclaré Rudolph après la fin du tournage

à Los Angeles. Les idées d’images changeaient en cours de route ou entre les prises de

vue. Donc, parfois, c’était un processus très spontané, développer des idées, improviser

des idées. Si vous faites cela, vous laissez faire et, à un moment donné, vous regardez

l’écran et voyez une image et vous dites «C’est vraiment bien». Le Calendrier contient

également une série d’images de natures mortes qui renforcent l’atmosphère et la sensation

de lieu, ainsi que des photographies à longue exposition conçues pour communiquer

une sensation de mouvement - comme les feux arrière des voitures sur le Sunset

Strip, et les lumières du studio de Grimes.

Cher

46 47



15:28 juin

Ce calendrier comporte essentiellement trois niveaux, ajoute Rudolph. Il y a l’artiste, les

photos qui complètent l’histoire et ces images qui sont plus graphiques et expriment le

mouvement au cours de la journée, le mouvement au cours de l’année.»

Pour Bryan ADAMS, le lien entre la musique et le monde artistique a toujours été vital,

et le projet contribue, en partie, à rapprocher les deux.

Normani

Qu’aimeriez-vous que vos photographies communiquent ?

J’espère que les gens apprécient la fantaisie et la réalité que nous avons dépeintes dans

ces quelques images. Ce n’est qu’une coupe transversale de ce qui aurait pu être et,

48 49



18:25 juillet

malheureusement, il n’y a pas l’espace nécessaire... il faudrait un livre de chaque personne

pour pouvoir raconter l’histoire, mais c’est un aperçu et c’est un aperçu intéressant

[de] chaque artiste. Deux stars du rock de toutes les décennies ornent les couvertures

du Calendrier. Saint-Vincent, alias Annie Clark, posant avec un pic de guitare Pirelli

sur la langue. Dès que j’ai pris la photo, j’ai su qu’elle ferait la couverture. Au dos de la

couverture se trouve une photo saisissante d’Iggy Pop, le leader des Stooges, le torse

peint en argent, en référence à un célèbre look de scène du début des années 1970. Le

calendrier présente un éventail éblouissant d’images, à la mesure de la diversité des artistes

qui le composent.

Jennifer Hudson

50 51



19:06 août

Un jour dans la vie d’un musicien en tournée

Le mois de février s’intitule «10h13, chambre 29, Château Marmont», où l’on voit St.

Vincent le regard pensif, éclairé d’un soleil filtré par les stores vénitiens. Mars se déroule à

10h42 et voit Kali Uchis, l’auteur-compositeur-interprète colombo-américaine connue pour

sa musique qui défie les genres, profiter d’un «jour de repos à la piscine», allongée sur un

plongeoir dans une superbe robe émeraude, des bijoux et des talons.

Iggy

Pop

Avril passe à 11h38, où le rappeur américain Saweetie «quitte l’hôtel Scalinatella» à Capri,

posant dans le hall et poussant un imposant chariot de bagages dans une robe argentée

52 53



00:12septembre

dos nu et des talons. En mai, la journée se poursuit avec Cher «entrant dans les coulisses»

à 14 h 43. Elle s’avance le long d’un miroir dans une loge vide du Palace Theatre, dans le

centre de Los Angeles, et passe son rouge à lèvres sur la vitre. L’artiste américaine de R&B

Normani est la star des pages de juin à 15:28, «se reposant dans le bus avant la balance»,

posant dans un lit et à côté d’un bus de tournée.

En juillet, il est 18 h 25 et Jennifer Hudson «arrive sur le lieu du concert» dans sa limousine,

avant de jeter un coup d’œil à la scène et de regarder à travers les rideaux la salle vide,

puis de s’asseoir dans sa loge entourée de fleurs. Août voit Iggy Pop dans les coulisses une

Grimes

54 55



01:42octobre

heure avant le début du spectacle. Il pose torse nu, se tortille dans un fauteuil vert et danse

pour la caméra dans le sous-sol de la salle.

Après le spectacle

Dans les pages de septembre, il est 00:12 et l’auteur-compositeur-interprète et producteur

canadien Grimes pose en tenue futuriste avec des cheveux roses au milieu d’un

banc d’ordinateurs géants «dans son studio», vêtu d’une robe faite d’éclats de métal.

En octobre, il est 1h42 et le rappeur sino-américain Bohan Phoenix «rentre à l’hôtel»,

posant sur le Sunset Strip alors que la circulation défile. Pour les pages de novembre,

​Bohan Phoenix

56 57



03:02novembre

c’est «après le spectacle» et 03:02.

La chanteuse, compositrice et actrice britannique Rita Ora s’allonge dans un bain dans

une robe en cotte de mailles puis arrête la circulation en posant sur des sièges de voiture

au milieu de la rue.

Et dans les pages de décembre, Adams lui-même clôt le voyage à 04:12, en route pour

son prochain concert avec sa guitare et dans une voiture classique. Avec seulement

trois jours de tournage et dix stars à capturer (dont neuf ont été filmées en deux jours),

Bryan ADAMS admet que le projet était un défi. «Il serait très, très difficile de résumer

tout ce qui se passe «sur la route» en quelques jours», a-t-il déclaré.

Rita Ora

58 59



04:12decembre

Bryan ADAMS et ses stars

De l’avis des musiciens Rita Ora, Jennifer Hudson et Bohan Phoenix, travailler avec Bryan

a été «incroyable». Grimes, qui est arrivée sur le plateau après une nuit stressante et

sans sommeil, a déclaré que Bryan «a tout simplement rendu les choses très faciles,

très agréables... il est le plus cool, il est super-chill». St. Vincent, alias Annie Clark, une

grande fan de la musique de Bryan, était d’accord, le décrivant comme «adorable» et

«un photographe incroyable».

60 61



ierfrancesco Dream

Vago,

Stefano Domenicali,

Cars

résident Exécutif de

Président et Directeur

SC Cruises,

Général de Formula 1®

62 63

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Dream Cars

BUGATTI CHIRON PUR SPORT

Bentley Continental GT 20 ANS

Essai McLaren 720s spider à Bruges

MERCEDES AMG GT BLACK SERIES

BUGATTI BOLIDE

Bentley Conti GT V8 Azure Coupé

McLaren 720S Coupe - Mini trip Luxembourg

MERCEDES AMG GT-R

BUGATTI TOURBILLON

Bentley Flying Spur Azure V6 Bi-Turbo Hybride

McLaren GT Reportage à Waterloo

MERCEDES AMG GT63S 2024

LAMBORGHINI SIAN ROADSTER HYBRidE

Bentley Conti GT V8 Azure Coupé PARIS 24

McLaren GT prise en main

MERCEDES CLASSE C 63s AMG

COMING SOON

Bentayga Riviera Collection

McLaren Artura en voyage gourmand

Alpine A110 S

ALPINE A110

LOTUS EMEYA & ELETRE

PREMIERE PORSCHE TAYCAN TURBO S

64 65



POLESTAR 1

TESLA PLAid+

COMING SOON

COMING SOON

COMING SOON

COMING SOON

RANGE ROVER Sport «SV» 2024

JAGUAR F-TYPE R - V8 - 575 CH

DEFENDER OCTA 635 ch

RANGE ROVER SPORT SVR 575 CH

DEFENDER V8 525 CHEVAUX

JAGUAR F-PACE SVR 550 CH

66 67



Alpine

A110

La Légende réssuscitée !

ELLE A FAIT VIBRER LE MONDE DU RALLYE

PENDANT DES ANNEES,

L’A110 EST UN SYMBOLE PUISSANT

DE LA SPORTIVITE À LA FRANÇAISE.

RENAULT L’A RENDUE À LA VIE ET CE,

DE MANIERE MAGISTRALE.

ET LA MAXIME DISANT QUE :

«L’ESSAYER C’EST L’ADOPTER «

EST PLUS QUE JAMAIS UNE... REALITÉ !.

PLUME : ERIC HEIDEBROEK • CAPTURE D’IMAGES : CONSTRUCTEURS.

Entre les photos et la

réalité, et surtout dans le

cas de la nouvelle ALPINE,

il y a souvent un monde !

Autant les photos donnent l’impression que

l’A110 est une petite auto. Autant quand on

la voit en vrai, elle affirme une présence et une

musculature impressionnantes. Elle est la version

moderne de son aieule la fabuleuse A110,

et reprend en plus des passages de roues gonflés

- certes pas autant - que la version Groupe

4 de la grande époque. Très élégante, cette

véritable berlinette est finement dessinée.

C’est là une gageure réussie.

Réussies aussi, les grandes roues qui s’intègrent

parfaitement dans les passages de roues offrant

un équilibre graphique soigné. Si les

roues sont grandes, on est quand même en 18

pouces, les largeurs ne sont pas extraordinaires,

avec du 235 à l’arrière et du 205 à

l’avant, mais chaussées de Michelin Pilot

Sport 2 pour répondre aux performances induites.

Renault n’a pas lésiné sur les détails et

les capacités de sa nouvelle sportive.

68 69



Sa structure en aluminium modère son poids à

seulement 1.103 kg. Placé en position centrale

arrière un appareil à quatre cylindres de 1.800

cc, dopé par un turbo développe 252 ch. à

6.000 tours et 320 Nm à 2.000 tours. Cette

force passe aux roues arrière par la boîte de vitesse

robotisée EDC7.

Ce petit 4 pattes aime prendre des tours et

grimpe allègrement à 7.000 tours.

Et ,en mode «track» le rupteur envoie des

flashs rouges au «pilote» pour qu’il change de

rapport. Changements de rapports qui s’effectuent

en 260 millisecondes, c’est presque de

l’instantané et aussi direct qu’une très bonne

boîte DSG de Volkswagen, l’un des leaders en

la matière. C’est top!

Bien calé dans les sièges baquets Sabelt, on est

au coeur d’un environnement simple et clair,

avec le petit volant en cuir, avec méplat, qui

tombe bien en main. On se sent tout de suite

en confiance.

Certes les grands cadrans cerclés de chromes

de l’aïeule A110 n’auraient pas choqué dans

cette jolie auto. Mais bon, il faut faire avec son

temps et accepter les écrans modulables

70 71



en fonction des programmes. Ils ne sont pas

vilains, ni inutiles. Et en plus le design n’est pas

mal du tout, au point que l’on se croirait dans

une auto de course, surtout en mode «track».

Tout respire la compétition et le sport, L’aluminum,

le carbone, les cuirs matelassés à l’ancienne,

l’habillage de la planche de bord et de

la console centrale de cuirs fins aux surpiqûres

contrastées, en bleu pour certaines versions,

en orange pour la version «S», etc.

Sur la route

L’Alpine A110 est posée sur la route de façon

très équilibrée. Ses suspensions sont à double

triangulation à l’avant comme à l’arrière. Voiture

moderne, l’A110 dispose d’aides à la

conduite. Le setup est typé sport, mais l’intelligence

veille au grain, pour le cas où vous seriez

emporté par votre fougue. Ces assistances à la

conduite ne sont pas trop intrusives en conduites

normale et sportive et le sont de moins en

moins dès lors que l’on passe dans les modes

plus radicaux comme le mode «Track».

Ce dernier mode laisse beaucoup de latitudes,

mais intervient juste avant la gaffe. Mais bon, si

on y va trop fort, il ne faut pas espérer un miracle.

Les lois de la physique, vous vous rappelez ?

72 73



ALPINE

A110 «S»

En 2020 Alpine sortit

la A 110 s avec 292 ch !

Plume Eric HEIDEBROEK - Images Alpine Relations Publiques

Si aujourd’hui l’Alpine A110 s offre 300 chevaux à 6.300 tours,

la première du nom elle en développait 292 ch à 6.400 tours.

Nous reviendrons plus tard sur la nouvelle version 300 chevaux

avec un titre du style…

«Pour quelques chevaux de plus»

En fait exactement huit.

74 75



Quand Alpine a sorti la version « S » en

2020, sur base d’un prototype présenté aux

24 heures du Mans 2019, la marque annonçait

une augmentation de 40 chevaux par

rapport à l’A110 « de base ».

Le quatre cylindres 1800 cc turbo passe

à 292 chevaux et 320 Nm pour un poids

de 1.114 kg. Les performances annoncées

font état d’un 0 à 100 en 4,4 secondes et

une vitesse maximum de 260 km/h.

L’Alpine A110S se différencie par quelques

détails. D’abord, les roues de 18 pouces en

alu forgé, couleur titane de chez « Fuschs ».

Fuschs, ça ne vous rappelle rien ?

Mais oui, bien sûr, les roues alu de la Porsche

911 ! Un autre mythe !

Les étriers de freins sont oranges comme

beaucoups de détails qui galvanisent la symbolique

de la version « S ». Le drapeau français

que l’on retrouvait à la base du montant

« C » est remplacé par un logo en carbone

et orange. La teinte de la voiture d’essai était

en gris foncé mat, les chromes sont passés au

noir mat aussi. Et l’assise générale de l’auto

est plus ramassée, plus sportive encore ,car,

abaissée de 4 mm.

A l’intérieur, on retrouve des baquets Sabelt

cuir / alcantara surpiqués d’un fil orange,

76 77



que l’on retrouve sur le volant cuir / alcantara

et un peu partout dans l’auto. Le ciel

de toit noir est réalisé dans un matériaux

appelé Dynamica et qui ressemble à de l’alcantara.

Ce matériau habille les panneaux

de portes et les pare-soleil. Le tout dégageant

une atmosphère bien agréable.

La planche de bord est garnie de cuir fin,

comme dans une Jaguar F-Type, la structure

carbone de la console centrale est un plus.

C’est très chic !

Côté performances, Alpine n’a pas lésiné sur

les améliorations. Si le poids est identique,

les 292 chevaux s’obtiennent 400 tours plus

haut soit à 6.400 tours et si le couple de

320 Nm est identique, sa plage d’exploitation

gagne 1.400 tours à hauts régimes.

Côté freinage, la « S » bénéficie des gros

freins Brembo. La suspension reçoit de nouveaux

ressorts hélicoïdaux 50% plus fermes

et les barres anti-roulis ont doublé en rigidité.

Les pneus sont des Michelin Pilot Sport 4

au marquage réservé à cette Alpine, «DR1».

La taille change aussi, à l’avant on passe à du

235/40/18 et à l’arrière c’est du 245/40/18,

contre 205 et 215 sur la version de base.

78 79



En route.

Mise en route, le 4 pattes s’ébroue rondement

dans votre dos, l’échappement sport

ajoute une tonalité plus rauque encore. La

boîte robotisée à 7 rapports vient de chez

Getrag, qualité et efficacité.

Marche arrière, le fond des compteurs

passe en mode écran de la caméra de recul,

spécial, certes, mais ça le fait très bien !

Au passage, on note que les baquets sont

très agréables, ils maintiennent bien le

corps et sont confortables. Evidemment les

réglages sont limités, mais on trouve aisément

sa position de conduite idéale.

C’est le principal.

Comme l’Alpine A110, l’auto se conduit très

facilement, et si l’on retrouve le comportement

sùr et précis on note une différence

d’amortissement dans le sens d’une augmentation

de la fermeté. Et cela reste bien

dans l’esprit Alpine. Grâce à l’augmentation

de puissance, au kit de freinage hautes

performances, et à l’échappement sport on

découvre le tempérament rageur du quatre

cylindres de cette jolie berlinette. Son agilité

80 81



renforcée s’apprécie dans les petites routes

sinueuses où l’Alpine « S » de délecte des

enchainements rapides avec une aisance

incroyable. Joueuse, dynamique, stable et

précise, Alpine renoue parfaitement avec la

passion de son créateur Jean Rédelé. L’Alpine,

prévient toujours son conducteur, non

je n’ai pas écrit pilote, quand elle offre de

légères dérives du train arrière parfaitement

maîtrisables à l’accélérateur. Les plus gros

pneus et la suspension re-calibrée reculent

le seuil de dérive, mais ça le fait vraiment

bien. Lors de tests sur le circuit Ascari près

de Ronda avec des pneus Goodyear Eagle

F1, l’instructeur nous a montré avec quelle

docilité l’Alpine pouvait aborder les courbes

les plus techniques avec l’efficacité et le

contrôle voulu. Une sacrée bonne auto !

Pour conclure l’essai de cette Alpine A110

«S» cette version apporte le «plus» attendu

par les passionnés, mais depuis lors, une version

allégée encore plus sportive vient d’être

présentée, l’Alpine «R» plus légère et sans

doute plus spartiate. Mais qui répond aux

82 83



desiderata d’une catégorie

de personnes fanas des trackdays,

où ils peuvent exploiter

pleinement les capacités de

leur Alpine avec un maximum

de sécurité et surtout

sans se mettre en

porte-à-faux avec la

maréchaussée.

Mais on doit reconnaître

que Alpine a réussi un

tour de force impressionnant

que celui de fournir une berlinette

pleine de charisme et

de saveurs. Cette voiture de

sport légère et performante

est un réel régal. Et, en plus,

on peut l’utiliser au quotidien

et constater qu’en roulant

«normalement» on peut,

sans difficulté, ne consommer

que… 6,2 l/ 100 km.

Et si on exploite son potentiel,

8-9 litres, c’est relativement

peu pour une sportive.

A110-R

L’Alpine A110 R est la dernière

en date, elle a l’indice

«R» comme Radicale. Elle

perd 35 kilos, est capable

de pointer à 285 km/h et

d’abattre le 0 à 100 en 3’’9

et le kilomètre en 21’’9.

Une édition rare de seulement

32 exemplaires pour

les 32 victoires en F1 de

Fernando Alonso est même

disponible.

84 85



L’ANTI

MERCEDES-BENZ

Classe C63s Performance

à 4 cylindres, et, 680 ch!

M3

VROAAAARRR

86 87



Ce n’est un secret pour personne, la lutte entre BMW

et Mercedes-Benz existe depuis très longtemps, et

dans ce contexte, on peut affirmer que c’est avec la

première M3 type E30 que les Mercedes-Benz 190

2.3-16 se sont frittées régulièrement en DTM pour

contre-balancer l’impudente domination des 2002

Turbo, des Alfa GTV et autres Ford Escort ou Opel

Kadett, on est à la fin des années ‘70...

Mercedes-Benz a sorti une rivale pour contrer la M3,

c’est la Classe C 63S AMG. Et si on avait une version

berline, on a rapidement connu la version break, puis

la version Coupé.

Par rapport à ces 3 versions, on constate très rapidement

un classement d’efficacité assez surprenant.

Puisque c’est la version Break qui prend la première

place, suivie de la version coupé puis la berline.

Le break dispose d’un équilibre pratiquement parfait,

le coupé se veut plus sauvage et la berline un

peu moins à l’aise par son survirage plus prononcé.

Avec le positionnement du V8 bi-turbo sur le train

avant, les ingénieurs ont du élargir et allonger la

baie de capot de quelques millimètres. Ce qui avec

les ailes larges, donnait une allure très musclée à la

sage berline Classe C.

Aujourd’hui, avec l’arrivée d’un quatre cylindres, de

2.0 litres fort de 476 chevaux, placé à l’avant, accouplé

à une unité électrique de 204 chevaux et de la

boîte de vitesse à 9 rapports posés sur le train arrière

afin de maximiser l’équilibre entre les essieux.

L’ensemble dégage 680 chevaux assortis de 1.020 Nm

de couple... Excusez du peu. La batterie est petite et

développe 4,84 kWh...

Les ingénieurs d’AMG ont quand même voulu préserver

la largeur caractéristique de la Classe C AMG.

Quand on lève le capot, on découvre la barre antirapprochement

bien large qui relie les têtes d’amortisseurs

McPherson. En dessous, le cache moteur est

démesuré et indique que le quatre cylindres compact

a tout d’un grand moteur.

88 89



L’ensemble est annoncé pour 270 km/h et une accélération

de 3,4 sec pour le 100 départ arrêté. Côté

consommations, l’auto est donnée pour 7,3 litres aux

cent ce qui correspond à 167 gr au km pour les rejets

CO2. Avec une consommation électrique de 12,2 kWh

annoncée, l’autonomie électrique est de 11 km. Ce

qui indique clairement que la vocation de l’hybridation

n’est pas de rouler uniquement à l’électricité...

On est véloce et puis c’est tout !

Ce break annonce plus de 2 tonnes (2.190 kg). C’est

normal, car l’ensemble a grandi en s’offrant une longueur

de 4,84 m sur une largeur de 2,33 m et une

hauteur de 1,47 m.

Lors de notre essai, notre consommation en usage

courant s’est cantonnée aux 9,2 litres aux cent, l’hybridation

Mercedes-Benz étant toujours aussi efficace

et permet de limiter les excès de consommation d

ecarburant grâce à l’excellent rendement de la régénération

d’électricité. Evidemment quand on sollicite

la rage du quatre cylindres excité par les électrons de

l’unité électrique, on peut monter jusqu’à 14 litres,

mais c’est fou ce que ça donne comme frissons.

Tout dans cette C63s Performance est typé sport,

même le confort en mode «comfort» est des plus

durs. Ceci étant certainement plus marqué par la

taille des roues (21’’) et des sièges baquets à l’avant.

Si ce confort à l’allemande est ferme, il demeure

qu’avec les longues distances, on n’est pas tout cassé

quand on arrive. Le mode «Race» c’est assez ultime

et demande un peu de circonspection, surtout pour

l’utilisateur peu chevronné.

Le mode «Sport+» permet de trouver facilement ses

marques et de profiter de la générosité mécanique

comme de la rigueur du châssis. Les autres modes

s’utilisent aussi pour réduire un peu la consommation

tout en conservant suffisamment de réserve en

cas de besoin. A noter que cette auto d’essai disposait

de freins carbone céramique d’une redoutable

efficacité et d’une endurance exceptionnelle Certes,

cet équipement a un prix, mais ses performances

90 91



justifient amplement le débours. Mais les bons gros

disques en acier de série font le job eux aussi. Donc à

vous de voir si votre façon d’exploiter votre Classe C

63 S Performance nécessite cette belle option.

Pour le quotidien, on appréciera le confort aux places

arrière, qui ne souffrent pas de la dureté des suspensions

en mode «comfort» et offrent un bel espace

pour les plus grands gabarits. Le dessin de la banquette

est bien conçu et accueille dans un confort de

qualité deux passagers latéraux, le central, lui...

En conclusion

Cette C 63s Performance est une supercar, ça ne fait

aucun doute. Elle offre sous une carrosserie élégante

et pratique des dessous affriolants et un caractère

affirmé. Des mains expertes y trouveront du plaisir

à titiller ses limites tandis que d’autres seront au nirvana

tant qu’ils resteront dans leurs propres limites.

92 93



Bi-Turbo, c’est normal !

4x4, c’est nouveau !

2 + 2, ça rappelle un truc !

La 911 bien sûr !

Les quatre roues motrices, aussi, mais le moteur reste devant !

Le gros V8 de 4 litres passe par une électrification très légère,

et ainsi, gagne en puissance comme en couple.

Cette nouvelle GT a forci. Elle

passe de 4,55 m de long à

4,73 m. Elle s’élargit de 9 cm

et est plus haute de 6 cm,

tandis que l’empattement

s’allonge de 7 cm.

Résultat, par rapport à la version

précédente, les places

avant ne sont plus assises sur

l’essieu arrière. Celà rend, évidemment

l’auto plus confortable

et plus acceuillante, mais

qu’on sent moins le châssis

avec les fesses.

Ce qui, pour certains, peut

influencer la perception du

travail du chassis et des suspensions

en conduite active.

Mais la transformation de

l’équilibre de l’auto permet

un meilleur ressenti et une

maniabilité sidérante d’efficacité.

Sur nos itinéraires

de référence, nous avons

constaté une suspension particulièrement

efficace, surtout

sur notre portion la plus exigente

où une super sportive a

toujours du mal à faire passer

les retours du type «on sent

bien la route».

94 95



96 97



Ici AMG a fait un travail remarquable.

Car même en mode sport le

confort est de qualité. Bon en mode

«Track» on ne peut pas demander

de miracle, car même sur bon revêtement,

on sent bien la route.

Toujours est-il que Mercedes-Benz

tient parfaitement son discours

en matière de prestations. Le V8

de 4,0 litres offre 585 chevaux et

800 Nm. De belles valeurs, d’autant

plus utiles que l’auto a pris 250 kg

entre l’ancienne version (1.720 kg)

et la nouvelle (1.970 kg) c’est beaucoup,

mais c’est le prix à payer pour

adopter une nouvelle habitabilité.

C’est vrai que les deux places arrière

98 99



sont peu spacieuses, mais comme dans la 911,

les enfants adorent même s’ils doivent se plier à

un certain inconfort.

A noter que le hayon arrière propose un coffre

de 321 litres qui peut passer à l’intéressante

capacité de 675 litres en basculant le dossier

des petits sièges arriere. C’est

toujours ça de pris quand on

décide de prendre un weekend

en amoureux.

Les designers sont parvenus

à préserver les lignes de

l’AMG GT originelle. Forçant

sur la largeur, ils ont équilibré

la longueur, repoussés les

roues et rehaussé légèrement

l’habitacle pour offrir une

impression d’espace vraiment

plus confortable. Tout en gardant

la sportive sensualité qui

a fait le succès de l’AMG GT.

100 101



A l’intérieur

Si le mobilier de la première

génération faisait saliver les

occupants, par son graphisme

sportif, Mercedes-Benz en a

simplifié le design de façon

radicale. Mais, surtout,

Mercedes-Benz a supprimé

le levier de commande

de boîte automatique au maniement

bizarre, tant, il était

reculé sur la console centrale.

`

On passe à la standardisation,

le levier de commande de boîte

se trouve sur le carter de la direction,

comme dans toutes les

Mercedes-Benz! Point barre! Et

donc, on trouve les commandes

au volant et notamment deux

gros boutons accrochés à la

base des branches du volant.

Hyper pratiques, celui de droite

commande les modes Slippery,

Confort, Sport, Sport+, Race

et Individual. Sur le bouton de

droite, on peut activer/désactiver

d’autres fonctions, dont celle

qu’on aime bien, celle qui active

l’échappement sport, et donne

directement le parfum de puissance

et de sonorité du V8 AMG.

Sur la route

Si l’on ne retrouve pas directement

l’agressivité et le comportement

sportif de la première

version, on apprécie le

travail des ingénieurs. D’abord

le passage aux quatre roues

motrices et directrices qui affirment

le contrôle de conduite

de façon impressionnante. Ensuite

les suspensions pilotées

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qui répondent efficacement à

toutes les sollicitations. Si avec

la première génération, on

prenait un rare plaisir à rouler

en mode Sport +, avec cette

nouvelle version, on passe au

cran supérieur en usant du

mode Race. On garde une

maîtrise étonnamment sûre

et efficace dans tous les cas de

figure. On apprécie l’accroche

et la précision des roues avant

et la stabilité comme la directibilité

du train arrière qui

apportent, ensemble, une

sensation de redoutable précision.

Les 585 chevaux et les

800 Nm de couple se jouent

des 2 tonnes, le V8 apporte

sa force inimitable dans une

sonorité envoûtante. Les

freins, en carbone céramique

de notre modèle d’essai sont

d’une terrible efficacité. Il faut

tenir compte de ne pas les

brutaliser à froid, car ils ont

besoin d’un minimum de chaleur

pour donner l’intégrale

puissance de leur force de

freinage. Rassurez-vous, il ne

leur faut pas longtemps pour

distiller leur pleine efficacité.

Mais il faut tenir compte du

temps de réponse, normal,

de ces disques hyper performants

quand ils sont froids.

Conclusion

L’AMG GT a certes forci, mais

elle passe dans une autre catégorie.

Plutôt qu’une «pure et

dure» stricte comme une Lamborghini

Huracan, la GT s’inscrit

résolument dans une catégorie

hyper sport très Grand

Tourisme tout en offrant des

performances d’hypercars.

Mercedes-Benz annonce une

version multi-vitaminée passant

à 800 chevaux et plus de

1.000 Nm de couple grâce à

une électrification hybride.

Ceux qui choisiront cette motorisation

n’hésiteront pas à

brancher régulièrement leur

monstre pour bénéficier de

l’intégralité de ses performances

hors normes.

Magique ? Oui et Mercedes-Benz

en rajoute pour

laisser au Top Niveau toute la

gloire ! On parle alors de la fameuse

AMG One. Mais là, on

entre dans un autre monde...

104 105



AMG GT

BLACK

SERIES

730 CH !

Eric HEIDEBROEK

BLACK SERIES, c’est le nom des versions

ultimes dans les modèles AMG, les premiers

modèles sont apparus e 2006.

La GT entre dans ce monde encore plus

exclusif. Et pour son modèle phare, AMG

n’y va pas par quatre chemins.

Le V8 de la GT est toujours boosté par

deux gros turbos incrustés au coeur

du V et les sorciers

d’Affalterbach l’ont

poussé à 730 ch et

800 Nm !

Le cahier des

charges

stipulait :

nettement

plus de puissance

que sur

le modèle de

pointe

de la gamme AMG GT, une réactivité et

une agilité en hausse, d’excellentes montées

en régime - les qualités requises exigeaient

un traitement de choc prenant

la forme d’un nouveau vilebrequin plat.

«Avec le nouveau GT Black Series, nous

avons ajouté un joyau automobile à

notre programme riche en tradition créé

en 2006. La sixième variante de ce

modèle marque un nouveau

temps fort dans l’histoire

d’AMG et démontre

avec brio

les compétences

exceptionnelles

du site

d’Affalterbach

en matière de

développement.

Je suis

fier de l’équipe

et de sa capacité à réaliser une supersportive

d’exception appelée à occuper la

tête de notre famille de modèles GT très

appréciés du public. Le GT Black Series

affiche une puissance, une esthétique et

une dynamique de marche de très

106 107



haut niveau. Ce projet clôt de la plus belle

des manières mon activité chez AMG et

j’en suis extrêmement reconnaissant»,

confie Tobias Moers, Directeur général

de Mercedes-AMG GmbH.

Un nouveau moteur...

Les moteurs V8 d’AMG disposent d’un

villebrequin «cross plane» avec une disposition

à 90° des manetons des quatre

paires de cylindres. L’échappement est

tourné vers le centre du V qui accueille

les deux gros turbos. Sonorité typique,

puissance et souplesse sont des avantages

bien connus des AMG GT. La Black

Series passe au vilebrequin à plat «flat

plane». L’allumage passe d’une rangée

de cylindres à l’autre, ce qui améliore

encore le renouvellement des gaz. La séquence

d’allumage caractéristique avec

calage du vilebrequin à 180° est 1-8-2-7

4-5-3-6. Dans le système d’échappement

et côté admission, il en résulte des colonnes

de gaz à progression régulière par

oscillation dont les résonances peuvent

être facilement utilisées pour accroître la

puissance. Son principal avantage : une

agilité et une réactivité encore en hausse.

Le nouveau moteur du GT Black Series

est certes dérivé du moteur V8 biturbo

AMG de 4,0 litres avec lubrification par

carter sec, mais il s’est vu attribuer le

nouveau code interne M178 LS2 en raison

des nombreuses modifications dont

il a fait l’objet. Il délivre 730 ch à 6 700-

6 900 tr/min et fournit un couple maxi

de 800 Nm à 2 000-6 000 tr/min.

Les deux turbos Twin-Scroll sont montés

sur roulements et dotés de turbines

élargies pour amener jusqu’à 1.100 kg

d’air par heure. A titre de comparaison,

le débit est de 900 kg/h sur l’AMG GT R.

Le régime maximal de 7 000 tr/min n’est

pas critique, à partir de 7 200 tr/min, le

régime est bridé. Les refroidisseurs d’air

de suralimentation surdimensionnés

veillent à ce que la température reste

dans la meilleure plage possible.

Ce nouveau moteur a une nouvelle voix,

pratiquement unique. L’accélération de

0 à 100 est scotchée en 3’’2 et les 200

à l’heure sont avalés en moins de 9’’ !

L’AMG GT Black series tape les 325 à

l’heure, sur certaines autobahn, bien sur!

La boîte de vitesse est posée sur l’essieurx

arrière, et l’axe de transmission

(transaxle) est en carbone, préféré à l’aliminium

pour une question de poids et

de rigidité torsionnelle. Il ne pèse que

13,9 kg. La boîte à double embrayage

Speedshift DCT 7 a été modifiée pour

encaisser les 800 Nm et les régimes élevés.

Les rapports ont été adaptés pour

offrir plus de réactivité sans générer de

réactions parasites.

Le lien de parenté avec les voitures

de course AMG GT3 et AMG GT4 est

visuellement et techniquement plus

évident que jamais.

Le nouveau capot moteur en carbone

avec deux grandes sorties d’air composées

de surfaces en carbone est lui aussi

emprunté au sport automobile. Les

grandes sorties d’air dirigent l’air chaud

évacué par le bloc radiateur en position

oblique hors du compartiment moteur.

Cette technologie, elle aussi directement

issue de la compétition automobile, accroît

la portance négative.

108 109



Voici ce...

VROAAAR

qui manque cruellement

aux électriques

L’AUTOMOBILE D’AUJOURD’HUI C’EST AUSSI DES MOTEURS ET DE PRÉFÉRENCE, LES GROS !

PLUME : ERIC HEIDEBROEK • CAPTURE D’IMAGES : CONSTRUCTEURS ET AUTRES.

AMG EN PROPOSE UNE GAMME VROMBISSANTE ET EXHALTANTE.



Mercedes-Benz voulait sa supercar,

et c’est la SLS avec ses portes

papillon qui a succédé à l’AMG

McLaren au V8 tonitruant.

La SLS AMG avait aussi une allure

terrible mais elle n’avait pas la

maniabilité d’une Porsche.

Et ça, ça ne plaisait pas aux

ingénieurs.

L’AMG GT coupé existe en 4 versions, et

en deux pour la GT 4 portes V8, les 63

et 63s ce coupé quatre portes est aussi

disponible en version V6, la 53 AMG.

La GT est proposée à partir de 130.922 €

dont le V8 bi Turbo offre 476 ch (274 g

et 12,1 l/100), la GT S à 150.403 € avec

522 ch, (276 g/km et 12,2l/100km),

la GTC à 162.866 € de 557 ch (291 g et

12,8 l/100) et la fabuleuse GT-R à 180.411

€ de 585 ch et 290g pour 12,8 l/100.

Le Roadster AMG GT reprend ces déclinaisons,

même la GT-R ! moyennant un

supplément d’environ 14.000 €.

Si la ligne est musclée et parfaitement

équilibrée, le re-stylage de mi-vie ne

concerne pratiquement que des détails

comme la signature lumineuse légèrement

retouchée.

A l’intérieur aussi il fallait bien faire

quelque chose et au lieu des boutons

ronds, on passe aux carrés. On aurait

mieux fait d’avancer la commande de la

boîte automatique car il faut toujours aller

la chercher loin derrière le coude pour

la manipuler.

Ceci n’enlève rien du tout au caractère de

cette super car. Que ce soit avec la GT de

476 ch qui offre beaucoup de plaisir ou

avec la GT-R qui crache ses 585 ch avec

hargne, et qui demande à son conducteur

de vraies aptitudes de conduite

sportive pour en exploiter toutes les ressources.

Aussi chez AMG ont-ils mis en chantier

une réponse à Porsche, à BMW, à

Audi et même à Ferrari comme à Lamborghini.

L’AMG GT est née et a directement

remis les pendules à l’heure sur

tous les circuits du monde.

Cette AMG GT a les dimensions d’une

911, mais conserve son moteur avant,

placé derrière le train directeur.

Son moteur est dopé par deux gros turbos

implantés dans le creux du V8 de 4,0

litres. Son carter sec lui permet d’abaisser

encore son centre de gravité et offre

ainsi un équilibre redoutable tant sur

piste que sur route.

L’AMG GT-R est une voiture conçue

par des pilotes pour que son propriétaire

puisse en profiter largement tous les

jours sur la route et sur piste les weekends.

Cette AMG GT est passionnante et

sûre à conduire. La GT-R est une voiture

112 113



aussi polyvalente qu’une Porsche 911. A

l’aise partout, elle roule sur un filet de gaz

aux vitesses imposées. S’il y a une zone

«30» et même «20» elle se déplace sans

chauffer, sans secousse tant elle est bien

réglée. Dès que la route le permet, elle

n’hésite pas à faire chanter son V8. Un

appareil posé très bas sur le chassis, derrièreles

roues avant pour offrir un équilibre

extraordinaire.

Et la GT-R offre sur les petites routes de l’Eifel

des vocalises fabuleuses et une tenue

de route à l’attaque des virages impressionnante.

On observe une maniabilité et

un tempéramment joueur qui s’affine à

mesure que le rythme augmente... Mais,

nous n’avons pas touché au petit bouton

jaune qui permet de régler l’anti-patinage

et l’ESP jusqu’à une suppression complète,

ça, non, non, nous laissons ça aux

vrais pilotes. Sur les «autobahns» où c’est

encore permis, la GT-R est une vraie fusée

qui par rapport à la CLS est d’une stabilité

extraordinaire malgré son long capot.

Annoncées avec des consos de 12,8 litres

aux cent, nous sommes parvenus à descendre

sous les 10,5l (!) mais aussi, passer

au-dessus des 17 litres...

115



UNE

LILLE

BENTLEY

BENTAYGA

AU

CLARANCE

Niché au cœur de Lille, à deux pas de la Grand-Place

et du Vieux-Lille, l’Hôtel Clarance est bien plus

qu’un simple établissement de luxe.

Membre prestigieux des Relais & Châteaux,

il incarne l’art de vivre à la française, alliant raffinement,

convivialité et attention aux détails.

Plongée dans un univers où le charme d’antan rencontre

le confort moderne. Choisir la Bentley Bentayga

dans cette finition Riviera unique au Monde était

la meilleure façon de découvrir cette Maison.

Plumes : Eric HEIDEBROEK et Christiane GOOR - Capture d’Images Charles MAHAUX et Pascale HEIDEBROEK

116

LAYOUT : Pascale HEIDEBROEK -LINTERMANS

117



Le raffinement

extrême et la facture

artisanale de

la Bentley Bentayga

à empattement

long se marie avec

l’atmosphère luxueuse

dégagée par

le Clarance, empreint

de traditions et

de modernisme.

118 119



Un cadre intimiste

et raffiné

Dès le seuil franchi, l’atmosphère

enveloppante de l’hôtel saisit le visiteur.

L’Hôtel Clarance occupe un bel hôtel

particulier du XVIIIe siècle, restauré

avec soin pour préserver son caractère

historique tout en y insufflant

une touche contemporaine.

Le hall d’accueil, avec ses boiseries

élégantes et ses œuvres d’art soigneusement

choisies, donne le ton : ici,

chaque détail compte. Et quels détails!

Le Clarance est un temple des luminaires

excentriques qui donnent

un charme fou à chaque pièce!

Le jardin intérieur, véritable oasis

de verdure, est l’un des joyaux

de l’établissement. En été il offre

un espace de calme et de détente,

loin de l’agitation de la ville. Un lieu

idéal pour siroter un thé ou déguster

un verre de vin en toute quiétude.

120 121



Des chambres et suites d’exception

L’Hôtel Clarance propose 19 chambres et suites, chacune unique en son genre. Les espaces,

spacieux et lumineux, sont décorés avec une élégance discrète, mêlant matériaux nobles

(bois, pierre, cuir) et touches contemporaines. Les lits king-size, recouverts de linge de lit haut

de gamme, promettent des nuits profondément reposantes. Les salles de bain, sont équipées

de douches à l’italienne ou de baignoires profondes, accompagnées de produits d’accueil

issus des collections de la maisons Cinq Mondes à Paris.



Faites vous plaisir et réservez la table

dans le coin bibliothèque,

c’est magique !

Un peu d’histoire...

L’Hôtel Clarance est installé dans

l’hôtel particulier construit en 1796

par la comptesse d’Hespel. En 1953,

il est acquis par les maîtres brasseurs

Motte-Cordonnier, qui, aujourd’hui

produisent la bière «Clarance».

En 2015, madame Aurélie Vermesse

le transforme en Boutique Hôtel,

qui devient ainsi l’Hôtel Clarance.



Ce qui distingue véritablement l’Hôtel Clarance,

c’est son accueil chaleureux et personnalisé.

Le staff, attentif et discret, est toujours prêt

à anticiper les besoins des clients.

Malgré sa proximité avec le centre animé,

l’établissement bénéficie d’un calme absolu,

garantissant une nuit paisible à ses hôtes.

L’Hôtel Clarance est bien plus qu’un lieu

d’hébergement : c’est une expérience

à part entière. Entre son cadre enchanteur,

son confort exceptionnel et son service irréprochable,

il incarne l’excellence à la française.

Que ce soit pour un séjour romantique,

un voyage d’affaires ou une escapade culturelle,

cet établissement saura vous plaire et

vous faire tomber sous le charme de Lille.



Le dimanche, le restaurant du Clarance

est fermé aussi nous avions réservé

à l’Estaminet «La Ch’tite Brigitte»

une maison typique du vieux Lille.

Un endroit très sympatique, convivial,

bruyant car les clients y conversent,

rient et se régalent de plats typiques

du Nord de la France.

Voici ce que vous entendez quand vous appelez

la Ch’tite Brigitte ! C’est Délicieux !

Tél : +33 3 20 20 99 89

La cuisine est ouverte, la carte sert

de set de table. C’est écrit petit mais

c’est parce que c’est mélangé et

les plats régionaux très populaires

comme les fricadelles, la tête de

veau, les carbonnades et pas mal

de choix au Maroile... En plus toutes

les boissons sont inscrites et

aussi les desserts, les digestifs et

les sodas... On vous l’a dit c’est

beaucoup. La Ch’tite Brigite est

un temple du goût et non seule ment

cette cuisine est gourmande et

savoureuse comme elle est généreuse.

Sans pour autant se terminer

par un coup de fusil.

Un conseil réservez avant d’y aller,

c’est systématiquement complet...





Lille comme Bruxelles a été

agressée par les écolos!

C’est incroyable, circuler dans

Lille est une pénitence, les

voitures sont traîtées comme

des parias, heureusement avec

la Bentley et son incroyable

confort, sa sérénité et son

gros V8 de 4 litres on se glisse

entre tous ces fichus et

moches piquets qui jalonnent

les rues, empêchant de s’arrêter.

tant mieux, nous circulons

dans un agréable train de

sénateur, bien confortablement

installés en hauteur pour

admirer la superbe architecture

de l’endroit.

Quand on peut trouver une

place pour se garer, on peut

se promener à pied dans

les espaces dédiés aux piétons.

C’est très vaste, les édifices

profitent d’une mise en valeur

qui ravit le regard.

Comme toujours, ces moments

idyliques ne le demeurent pas

longtemps, en cause les fous



Visiter Lille en Citroën 2 chevaux

qui pollue plus que la Bentley,

ça le fait et ça a du succès





furieux à vélo qui déboulent à toute

allure et font prendre tous les risques

aux promeneurs. Comme quoi, il y a

encore du travail pour les verts afin

de solutionner cette folie.

En attendant, Lille possède des bâtiment

riches d’une architecture qui

marque les époques. Les couleurs

sont chatoyantes et puissantes.

Les lillois s’inquiètent autant que

les bruxellois de la disparition de

nombreux commerces de proximité.

Sans une réaction urgente et surtout

intelligente des autorités, Lille pourrait

voir mourir son tissu commercial qui

comme dans tellement d’autres cités

s’exporte dans les grands centres

commerciaux, en périphérie.





Les façades du vieux Lille se mirent

dans la profondeurs des laques

de la Bentayga Riviera



La Bentley Bentayga EWB

pour Enlarged Wheelbase

se distingue par son allure

imposante et son design

raffiné. L’allongement

de l’empattement (ajout de

18 cm) est harmonieusement

intégré, renforçant

son côté majestueux sans

nuire à ses proportions.

Les lignes épurées, la large

calandre et les phares LED

sophistiqués confèrent

au véhicule une présence

routière indéniable.

La Bentayga de notre essai

est équipée d’un bon gros

V8 bi-turbo de 4 litres

qui offre la bagatelle de

550 chevaux et 770 Nm.

Malgré la taille imposante

du véhicule, et son poids

de près de 2470 kg, cette

motorisation offre des

performances impressionnantes

: 0 à 100 km/h en

4,6 secondes et une vitesse

maximale de 290 km/h.

Le Bentayga EWB est également

équipé d’une transmission

intégrale et d’une

suspension pneumatique

adaptative, garantissant

une conduite à la fois dynamique

et confortable.

En mode Sport, le V8 dévoile

un son grave et envoûtant,

tout en offrant une agilité

surprenante pour un SUV

de cette taille. En mode

Confort, la suspension





absorbe les imperfections de la route, offrant une

expérience de conduite ultra-douce. Le système de

direction précise et la technologie anti-roulis contribuent

à une tenue de route rassurante, et efficace.

Si la consommation peut paraître élevée, elle s’est

posée, lors de notre essai, à13,5 litres aux cent avec

des variables de 12,6 à 17,2 litres, ceci en fonction

des conditions de circulation, plus gourmandes

en ville, plus douces en agglomération et autoroutes.

On peut dire que ce gros SUV est dans la bonne

moyenne. Surtout qu’ en usage courant on peut

compter sur les 12-13 litres aux cent et des rejets

de 298 gr/km. Quand le Bentayga pourra profiter

de la version plug-in hybride du V8, la consommation

va faire un sacré bon en arrière et la puissance

va grimper allègrement.



L’intéreur du capot reçoit un

capitonnage semblable à celui des

garnitures des portières...

La Collection Riviera...

Née de l’inspiration d’une cliente monegas -

que de la marque de Crewe, la Bentley

de cet essai est unique au monde.

Et s’il est possible d’un créer une, avec

les mêmes spécifications, elle ne portera

pas les emblèmes Riviera...

Ces spécifications extraordinaires sont

déjà une couleur exceptionelle, le bleu

Égéen, qui rappelle le bleu turquoise

de la méditérranée à hauteur de Monaco.

Les roues de série sont des jantes polies,

de 22 pouces, à 5 branches. Notre voiture

d’essai avait la monte hiver en 21 pouces.

Les chromes ont fait place à une finition

Blackline, c’est propre, net et élégant.



C’est à l’intérieur que tout se joue !

Et surtout à l’arrière qui offre deux sièges de

type aviation d’affaires style Learjet offrant

22 réglages différents et une technologie

avancée gérant la morphologie des occupants

par 127 capteurs afin de leur offrir un confort

extraordinairement optimisé.

Les portes arrière sont motorisées, l’assistance

se fait à l’ouverture pour offrir une légèreté de

bon aloi et à la fermeture en appuyant sur le

bouton ad-hoc ou lorsque le portier repouse

délicatement la portière.

La décoration intérieure fait appel à un mariage

de cuirs somptueux la teinte principale est

appelée «Linen», les détails sont en cuirs

«Brunel» et le meuble de bord comme les sols

sont en bleu nuit Automne. Les boiseries en

Pale Pin stripe rappellent le ton clair des ponts

en teck des yachts de luxe.

Les petits trous sont réalisés à

la main et diffusent une lumière

précise et élégante.





Epilogue

Quand Eric, le rédac chef du magazine

Oh Life qui accueille nos articles de

voyage, nous a proposé de nous joindre

à lui le temps de son testing de

la Bentley Bentayga «Riviera Collection»

nous n’avons pas boudé notre plaisir,

évidemment. Le plaisir d’avaler des

kilomètres installés à l’arrière comme

si nous étions assis dans un salon !

Pour les passagers, le mode Bentley

c’est se lover dans des sièges confort

en cuir très fin avec une adaptation

automatique de la posture et

une climatisation des sièges qui

garantissent un bien-être total et

des fesses parfaitement tempérées.

Jambes étendues, larges accoudoirs,

boissons glissées dans un petit frigo

intégré, deux écrans et leurs casques

pour s’évader en musique ou au cinéma

sans déranger son voisin, autant

de petits détails qui permettent

de décharger le stress de la vie

quotidienne sitôt installés.

Pas étonnant que Bentley occupe

une place à part dans la gamme

des voitures de luxe !

D’autant plus que cette voiture

donne l’impression de glisser

sur la route. Que la chaussée soit

parsemée de dégradations ou de pavés,

rien ne le laisse deviner.

Aucun heurt, aucune oscillation, la

conduite reste stable et le déplacement

prend l’allure d’une croisière raffinée.

Merci chef pour cette expérience rare !



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Un Gentleman

Farmer à Paris

Le 10 juillet 2024, à

quelques heures de

l’ouverture des Jeux

Olympiques, Une puissante

Bentley Continental

GT quitte Paris par

les Champs Elisées et

l’Arc de Triomphe pour

rejoindre les campagnes

fertiles et leurs riches

moissons.

Il est pratiquement

15 heures et

la Ville Lumière

est déjà en ébullition.

C’est que le grand jour

se rapproche et tant

la sécurité que

l’organisation

de ce gigantesque

événement occupent

les forces de l’ordre et

les touristes qui affluent

en masse. Les plans de

circulation commencent

déjà à bouleverser les

habitudes des parisiens.

Par exemple, sur le périphérique,

une bande de

circulation est strictement

réservée aux Jeux

Olympiques. En plus

Paris comme beaucoup de

métropoles voit ses rues

envahies par les cyclistes

qui, comme partout ont

un sens très personnel du

Code de la route. Ce qui

déroute un peu les scooters

et les motos qui se

voient obligés de partager

la ville avec eux.

La Bentley

Continental

GT ne s’en

émeut pas le

moins du

monde.

Son V8 de 4,0

litres ronronne

tranquillement sous

son large capot. Le

conducteur profite de

son habitacle, une sorte

de cocon garni de cuirs

Nappa pleine fleur à la

fragrance Connolly inimitable.

Le confort de ses

larges fauteuils, la souplesse

des huit cylindres

et la douceur de la boîte

de vitesse automatique

160 161



En plus des cyclistes, les scooters

et motos doivent composer avec

l’imprévisibilté des trottinettes



à 8 rapports

qui participe

à la qualité

des évolutions

citadines.

Demeure le

gabarit de ce

gros coupé,

mais malgré

la densité du

trafic, ça ne

pose aucun

problème.

C’est même

plutôt cool !

Sortir de Paris

prend le temps

qu’il faut, mais

aussi, permet

de se faire plaisir

en admirant

l’architecture

Haussmannienne

qui donne à

Paris cette

atmosphère si

romantique.

C’est un délice

et non un

supplice de

se promener

en Bentley au

coeur de cette

ville.

Bientôt les

voies se libèrent

et le V8 aussi.

Il vrombit dès

les premiers

kilomètres

d’autoroutes,

Cruise Control

calé sur

135 km/h, la

quiétude est

absolue.

Le silence est

omniprésent,

et surtout

le V8 ronronne

en musique

de fond.

C’est une belle

atmosphère.

164 165



Changement de décor

et retour à la campagne

La Bentley s’inscrit naturellement

dans ce paysage

champêtre. Elle adore les

petites routes sinueuses, ou

ses quatre roues motrices

assurent une tenue de route

imperturbable. Evidemment

le V8 bi turbo de 4,0 litres

peut aussi donner de la voix,

du couple et des tours par

minutes.

Le Launch Control est facile

d’usage et offre des accélérations

qui collent au siège.

Certes, ce gros coupé cache

bien son jeux.

C’est vrai qu’il est musclé,

bien campé sur ses grandes

roues, il est vraiment tout

en muscles, mais n’a pas

l’agressivité d’une supecar

super effilée.

Mais, il le fait, quand on

lui demande. C’est tout un

art et une consécration qui

explique la longévité de ce

modèle qui n’arrête pas de

faire tourner les têtes.

Si pour le V8 bi-turbo,

l’heure est au changement,

à l’évolution, plutôt. Sur

la Flying Spur Bentley

s’est essayé à l’hybridation

rechargeable avec le V6 Bi-

Turbo hybride de la Porsche

Panaméra hybride. Même si

ce V6 de 3,0 litres électrifié

fait le job, on n’est pas

dans la lignée des V8. Aussi

quand le V8 électrifié développé

par Porsche et Lamborghini

s’est trouvé prêt à

l’emploi, Bentley a mis ses

ingénieurs au travail pour le

caler dans la Continental GT

qui reçoit des adaptations et

une mise à jour de sa carrosserie,

qui demeure très

Continental GT.



A l’intérieur, la finition demeure

l’une des plus belles

factures du marché.

Tout a de l’allure, tout est

soigneusement travaillé.

La gestion des couleurs qui

s’assortissent et confirment

les formes, avec une élégance

très haute couture

sont là pour combler d’aise

l’heureux utilisateur de ce

somptueux coupé.

Même si la nouvelle arrive,

il demeure encore quelques

rares exemplaires de V8 bi-

Turbo. Et les personnes qui

choisiront ces versions le

feront par envie de se faire

plaisir.

Car cette Bentley possède

l’aura des premières dessinées

par nos designers

belges.

Bien sùr la Continental GT

a évolué, bien sùr la Conti

GT a eu des «face lifts» et

même des modifications

profondes de ses structures,

mais elle demeureavant

tout, fidèle à ses premières

esquisses.Si bien que peu

importe la génération des

Continental GT, elles portent

une griffe indémodable. Et

ça c’est formidable.

C’est vrai que l’intérieur

s’est simplifié avec les années,

les nervures qui conféraient

un intérieur «bi-cockpit»

est passé à une structure

plus large qui ne perd rien

en élégance, car la console

centrale magistrale confère

toujours cette impression de

confort et de fluidité. Mais

aussi d’exclusivité. Et c’est

bien là un des traits fondamentaux

de ce gros coupé, il

est exclusif avant tout.



Moteur V8 bi-turbo

4 litres

550 ch à 6.000 tours/min

770 Nm à 2.000 tours/min

Boite auto à 8 rapports

Transmission 4x4

0 à 100 km/h : 4 sec

Vmax : 318 km/h

L x l x h : 4,85 x 1,95 x 1,40

Poids 2.165 kg.

Cons. en usage normal :10,8

à 18,5 en «performances +»



La Continental GT 2024

Le changement dans la continuïté

Bentley Motors a présenté

cet été, la quatrième génération

de son coupé emblématique,

la Continental

GT Speed.

Elle conserve le look puissant

créé par les desingners

belges Dirk van

Braekel et Luc Donckervolke

perpétuant ainsi une

tradition stylistique longue

des 21 printemps de la

famille Continental GT.

Les designers ont redéfinis

le mélange ultime des

performances de supercar,

du luxe artisanal et de la

facilité d’utilisation au

quotidien.

La refonte complète de

l’extérieur et de l’intérieur,

avec des détails modernes

et épurés, suit le nouvel

ADN du design établi par

les Bentley Bacalar et Batur

construites en ateliers.

Des performances exceptionnelles

sont apportées

par un tout nouveau groupe

moteur hybride basé sur le

V8 bi turbos de 4,0 litres

développant 600 ch, associé

à une unité électrique de

190 ch posée entre le V8 et

la boite de vitesse.

Le tout apporte une puissance

de 782 chevaux et

un couple phénoménal de

1.000 Nm.

Le résultat est une accélération

de 0 à 100 km/h en 3,1

secondes, avec une autonomie

de 81 km en mode électrique

et une autonomie totale

de 859 km, ce qui en fait une

supercar de tous les jours.

Le nouvel extérieur poursuit

la révolution du design pour

l’avenir de Bentley, avec la

plus grande révision du visage

de la Continental GT depuis

deux décennies, et la première

Bentley grand public avec

des phares simples depuis les

années 1950.

Le design, les matériaux, la

qualité et le savoir-faire de

l’habitacle de Bentley, à la

pointe du progrès, se poursuivent

avec l’introduction

d’une nouvelle technologie

de sièges bien-être, d’une

nouvelle ionisation de l’air, de

textures de cuir tridimensionnelles,

d’un nouveau matelassage

moderne et de finitions

techniques telles qu’un nouveau

chrome foncé.

Une toute nouvelle architecture

électrique de 400 volts

permet d’offrir la suite de

technologies de transmission

la plus avancée jamais

proposée par une marque

automobile de luxe, avec

des émissions de 29 g/km

de CO2 et une autonomie

électrique de 81 km selon le

cycle de conduite WLTP.

172 173



174

Bentley

Continental

Flying Spur

Retour des Bentley

aux 6 cylindres

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale et Cédric HEIDEBROEK

Bentley a créé son premier six cylindres en 1928.

Il succède au quatre cylindres 3 litres des débuts.

C’est un 6 en ligne de 6,5 litres de la célèbre 6½ avec 147 ch

qui évoluera à 6,6 litres et grimpera à 200 chevaux.

Il équipera les fameuses Speed Six, qui remporteront.

deux victoires consécutives au Mans en 1929 et 1930 !

Les premières Continental S1 Flying Spur avaient des 6 cylindres

en ligne de 4,9 litres développant 180 ch et 400 Nm, une énorme

valeur pour l’époque. Le moteur V6 Bi-Turbos de la nouvelle

Flying Spur n’est donc pas le premier six cylindres à prendre place

sous le capot d’une Bentley. Ce qui est nouveau, par contre, c’est

l’adjonction d’une unité électrique, réponse moderne à la nouvelle

mobilité qui s’installe partout.



Après avoir testé la Continental

GT V8 en finition

Azure, vient le moment de

tester la Flying Spur qui

troque son V8 pour un V6.

Mais pas n’importe lequel,

c’est un appareil issu du

Groupe Volkswagen auquel

appartiennent Lamborghini,

Bentley, Porsche, et

Audi pour ne citer que les

plus prestigieux. Et dans

ces marques, les deux allemandes

proposent un V6

hybride, bi-Turbo cubant 3

litres et assisté par une unité

électrique développant au

final quelque 544 chevaux

et 750 Nm. La répartition

s’effectuant en une valeur

de 416 chevaux et 550 Nm

pour l’unité thermique et

136 ch pour 400 Nm issus

du moteur électrique. Toute

cette cavalerie passe à la

route par les quatre roues

motrices avec l’aide d’une

boîte de vitesse robotisée à 8

rapports fabriquée par ZF.

Et donc, cette Bentley annonce

des consommations

très faibles avec 3,3 litres

aux cent et 75 g/km de rejets

CO2.

À l’usage, cette grande et

lourde berline tourne autour

des 10-13 litres aux cent

kilomètres, soit des consommations

sensiblement

proches de celles du V8.

0,0 LITRES AUX 100...

Côté autonomie, avec le

réservoir de 80 litres et la

batterie de 18 kWh, on peut

tabler sur une autonomie de

600 kilomètres. Maintenant,

en usage quotidien, la Bentley

Hybride peut aussi faire

le job, uniquement à l’électricité,

sur les petits trajets.

Et à ce moment-là, on a une

consommation d’essence de

0 litre aux cent...

Côté performances, la

Flying Spur Hybride doit

faire avec le V6.

Une machine qui est plus

vive, qui a besoin de mouliner

plus pour réagir, là

où le V8 envoie tout dans

un grondement souple et

puissant. C’est vrai qu’à

haut régime le V6 offre une

musicalité métallique qui a

son charme. Mais n’égale

jamais la musicalité du V8.

C’est comme ça.

176



Même si la puissance globale

de l’hybride est très

proche, à 6 chevaux près,

des 550 ch du V8, si les 750

Nm sont plus bas que les

770 Nm du V8, elle n’arrive

pas à tacler le V8 sur l’exercice

du 0 à 100 en laissant

le V8 l’emporter de 2 petits

dixièmes de secondes. En

cause, la V8 (4,1 sec) est

plus légère de 250 kg avec

ses 2.255 kg contre les

2.505 kg de la V6 hybride

(4,3 sec). On aurait pu

penser qu’avec les 400 Nm

du moteur électrique que

ces différences puériles,

auraient été à l’avantage du

V6 PHEV... Mais peut-être

faut il voir là un choix délibéré

de laisser la manche au

V8. Toujours est - il que ces

Flying Spur Azure tant en

V8 qu’en V6 en imposent

par leur allure souveraine.

Leur finition est extraordinaire

et soignée. On sent le

travail bien fait, l’artisanat

historique se profile dans

de nombreux détails, même

s’il y a quelques petites

choses qui nous ont perturbés

dans cette prise en

main. Ce sont les garnitures

en relief des panneaux de

porte en damier. Bien que

garni de cuir très fin, le

relief est très dur et répercute

des bruits parasites et

de roulement.

Même constat pour l’isolation

du compartiment à

bagages qui se révèle insuffisante

dès lors que l’on

abaisse l’accoudoir central

arrière. C’est inattendu à ce

niveau de produit.

Peut-être était-ce dû à

l’exemplaire mis à notre

disposition.

Toujours est-il qu’après

notre essai de la Rolls

Royce Ghost, la Bentley

apparaît moins silencieuse

sans compter avec ses

bruits aérodynamiques. En

somme, la Bentley est un

cran en dessous de la Rolls

qui est, quand même, un

cran au-dessus, mais surtout

100.000 € plus chère.

Au niveau du confort, les

sièges offrent un maintien

plus sportif et plus homogène.

À l’arrière, le confort

est indiscutablement de

178



grande qualité. C’est que

cette Bentley même en

version limousine conserve

l’essence même de son

ADN. La conduite sportive.

Et on remarque que si le

mode «comfort» est un peu

trop souple, dès que l’on

passe en mode «Sport» la

suspension se raidit suffisamment

pour offrir un

meilleur contrôle du roulis

et du tangage. On apprécie

grandement cette attitude

routière même avec les immenses

roues de 22 pouces!

Testée dans des conditions

météorologiques dantesques,

avec de très grosses pluies

sur un parcours autoroutier,

réalisé à (très) bonne allure,

on a constaté un comportement

sûr et précis, des qualités

de freinages et d’aptitudes

en courbes sidérantes

d’efficacité pour une aussi

grosse voiture.

Spacieuse, la Bentley

Flying Spur PHEV

offre deux visages.

Celui d’être conçue pour

être conduite comme celui

d’être faite pour se laisser

conduire. Dans les deux

cas, le plaisir de voyager en

Flying Spur est évident.

Certes, si la Flying Spur est

montée en grade dès l’arrêt

naturel de la Mulsanne,

produite de 2009 à 2020,

elle ne prétend absolument

pas prendre la place de la

Mulsanne, c’est très clair.

CONCLUSIONS

Comparer la Continental

GT V8 avec la Flying

Spur n’est pas raisonnable.

D’une part, la GT est un

gros coupé sportif et très

cossu, plus d’ailleurs que

la Flying Spur. C’est dù à

son ADN natif. Inimitable

même dans la concurrence

la plus proche, car chez

Bentley, on a des racines

sportives qui ne cadrent pas

nécessairement avec l’ultra

luxe d’une Flying Lady.

La Flying Spur respire une

qualité de vie dynamique

et moderne. On ne peut la

comparer qu’à la BMW

Série 7 qui se veut plus gadgets

et infotainments en tout

genre à destination d’une

génération de geeks ?

180



Ce que la Bentley Flying

Spur n’est absolument pas.

La Flying Spur est une

grande routière, assez classique,

mais dynamique et

efficace avec un ADN sportif

marqué.

Elle conserve et entretient

l’héritage des traditions britaniques

et perpétue la différence

d’avec la grande dame

de Goodwood en offrant, un

confort et des attentions raffinés,

mais aussi et surtout

un comportement routier

exemplaire marquant ainsi

une grande différence !



Bentley

Flying Spur

1957

Née avec un

Six Cylindres !

Ce moteur 6 cylindres en ligne de 4,9 litres

développe 180 ch, et surtout, 400 Nm de couple,

une véritable performance pour l’époque.

Ce sont les carrossiers H.J. Mulliner,

qui ont eu l’idée de proposer

une carrosserie à quatre portes

sur le châssis du coupé Continental,

et l’ont baptisée Flying Spur.

On est alors en 1957.

184 185



Le six en ligne de la

première Flying

Spur est un atmosphérique

issu des

moteurs de course

des voitures de

l’époque. Auréolé

de gloires et de victoires,

cet appareil



offrait des prestations

routières de qualité et le

châssis de la Continental

à deux portes générait des

aptitudes routières très

appréciées d’une clientèle

fortunée capable de s’offrir

un tel bijou.

Il faut savoir qu’à l’époque

la berline Bentley Série

S standard, carrossée en

usine, coûtait 3 295 £, les

propriétaires devaient être

sérieusement fortunés

pour payer plus du double

pour une version H.J. Mulliner

ou Park Ward.

Entre 1955 et 1959, 432

Continental de série S

ont été carrossées par des

carrossiers spécialisés,

dont 217 par H.J. Mulliner.

Au cours de la même

période, l’usine a produit

2 927 berlines à carrosserie

standard.

LA CONTINENTAL

FLYING SPUR

À QUATRE PORTES

La plupart des Continental

de la série S étaient des

modèles à deux portes,

mais H.J. Mulliner a eu

188



l’intuition qu’il existerait

un marché restreint mais

exigeant pour une Continental

à quatre portes

carrossée, en alternative à

celle à quatre portes proposée

par l’usine.

Leur conception était

équilibrée et élégante,

avec suffisamment d’espace

pour quatre personnes.La

nouvelle quatre

portes a été baptisée par

Arthur Talbot Johnstone,

directeur général de H.J.

Mulliner, d’après l’emblème

héraldique de sa

famille, le Clan Johnstone

des Scottish Borders.

Le premier exemplaire

arborait même la mascotte

de l’éperon du clan

Johnstone sur sa calandre.

Après le succès de la H.J.

Mulliner Flying Spur, le

carrossier James Young

a également proposé son

interprétation sur mesure

d’une quatre portes.

PRÉSENTATION DE

LA S1 FLYING SPUR

ISSUE DE LA

LINEAGE COLLECTION

DE BENTLEY

La Continental Flying

Spur S1 de la Lineage

Collection de Bentley est

un modèle H.J. Mulliner

de 1958 doté d’un moteur

à six cylindres en ligne

190



de 4,9 litres développant

180 chevaux, de couleur

noire avec intérieur gris.

Cet exemplaire est équipé

de la boîte de vitesses

automatique et de l’air

conditionné disponible en

option. Elle coûtait à l’origine

8.034 £, soit environ

dix fois le salaire moyen

britannique de l’époque.

Elle a été commandée

par la société d’ingénierie

Guest, Keen and Nettlefold,

basée à Birmingham

- probablement comme

véhicule de fonction du

président Sir William

Peacock -, avant de passer

dans la famille Peacock en

1964.

Elle est légèrement patinée

mais en excellent état

et a inspiré l’équipe de

designers de Crewe lors

de la création de la Flying

Spur d’aujourd’hui.

On retrouve sur l’interprétation

moderne de

la nouvelle Flying Spur,

le galbe des ailes arrière

ainsi que le tombant de la

malle de coffre. La posture

générale de la carrosserie

posée sur le train arrière,

comme le redressement

altier de l’habitacle éclairé

par une large baie de parebrise

en prolongation

directe du long capot sur

lequel se dresse fièrement

le «B» ailé.

Et aujourd’hui ce «B» ailé

est motorisé et assorti

d’un éclairage cristalin qui

génère un effet exclusif

(voir la vidéo en cliquant

sur le bouton). Le tout est

traité de façon iconique

dépourvu d’exhubérence.

Quand on observe ces

deux limousines séparées

par 66 années, on reconnait

immédiatement la

filiation. Il faut dire que

192



les designers belges qui se sont

succédé à la naissance de la Continental

GT et au développement

de la Flying Spur, Dirk Van Braeckelet

et Luc Donckerwolke ont

réussit à générer trois modèles

extraordinairement bien dessinés

et homogènes. Trois versions,

évidemment quand on ajoute le

cabriolet qui lui aussi a un look

fabuleux et indémodable.

Car c’est cela qui se manifeste

dans le design des Bentley, c’est

indémodable et toujours extrêmement

valorisant. Côté confort, on

constate que le coupé se montre

plus confortable que la berline, à

l’avant. A l’arrière le confort est

royal dans la berline et un peu plus

confiné dans le coupé. La façon est

artisanale, surtout dans le traitement

des matières nobles de l’habitacle

qui offre un charme inaltérable

et intemporel, bien dans

l’esprit des lignées compétitives de

la marque.

FICHES TECHNIQUES

Bentley

Continental S1

Flying Spur

1958

Bentley

Continental

Flying Spur

2023 PHEV

Longueur: 5,39 m

Largeur: 1,90 m

Empattement:3,12 m

Hauteur: 1,63 m

Poids: 1.880 kg

Moteur:

6 Cylindres en ligne

Cylindrée: 4,9 l

Puissance:

180 ch / 400 Nm

VMax: 195 km/h

0 à 100: 13,1 s

Longueur: 5,31 m

Largeur: 1,98 m

Empattement:3,20 m

Hauteur: 1,49 m

Poids: 2.505 kg

Moteur thermique:

V6T 410 ch / 550 Nm

Moteur électrique :

134 ch / 400 Nm

Puissance combinée:

536 ch / 750 Nm

VMax: 285 km/h

0 à 100: 4,3 s



Bentley

Continental

GT Azure

Indémodable

et luxueux coupé

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK

La Continental GT est née en 2003 et a déjà 20 ans.

Les lignes sont, à la base, tellement réussies et l’évolution du

modèle est tellement subtile que cette quatrième génération

affiche une allure encore plus puissante tout en restant dans

les canons de la Continental GT.

C’est une marque de profond respect que tient Bentley

envers sa fidèle clientèle.

Une Bentley est et reste toujours une Bentley.

196 197



Bentley est une marque au tempérament

sportif bien ancré dans

ses gènes. Depuis ses origines,

la compétition est son leitmotiv.

Mais pas seulement, cette auto

affiche clairement son statut.

C’est une voiture représentative

d’un style de vie.

Non seulement les designers

belges à la base de son concept

sont parvenus à lui donner cette

allure de gros coupé luxueux et

sportif qu’aucun autre constructeur

n’a jamais su interpréter et

pérenniser

Cette quatrième génération

conserve l’essentiel de sa structure

graphique tout en la mettant

au goût du jour avec

talent. Si l’on doit distinguer

une structure vraiment différente,

c’est à l’intérieur ou

les deux vagues séparant le

conducteur du passager se

sont effacées pour offrir une

structure linéaire, toute aussi élégante.

Pour le reste, Bentley est fidèle à

ses choix visibles. Par exemple les

fameuses tirettes chromées pour

la commande des ouïes de ventilation.

C’es tout simplement d’un

chic irrésistible comme le cerclage

gravé des différents indicateurs

et commandes.

Le costaud, le puissant demeurent

bien présents, levier de

commande de boîte avec le «B»

central, le volant sport, tout cela

indique clairement que l’on est

dans une vraie voiture.

198 199



Et Bentley n’a pas cédé impulsivement au

chant des sirènes électroniques. Bien sûr, son

écran est immense et touchscreen, mais des

commandes classiques demeurent. Certes, tout

n’y est pas, mais l’amateur éclairé, conducteur

de Bentley, n’en est pas gêné.

Car ce qui l’intéresse est ailleurs. Comme l’atmosphère

de l’habitacle full-cuir, façonné manuellement,

les harmonies, les détails et, cet

écran qui disparaît pour faire place à trois cadrans

ou à une surface lisse, en alu bouchonné

dans cette finition.

On est dans un autre monde, un monde ou se

cotoyent le sport et l’élégance.

Car la Continental GT ne renie pas ses origines.

Elle peut se révéler bourgeoise sur la position

«Comfort» qui rend le V8 bi-Turbo discret et

hyper souple sans oublier la douceur des suspensions

qui s’apparentent, alors, à celles

d’une limousine. En position «B», c’est le mode

Bentley avec ses traditions sportives. Et donc

les suspensions sont plus directes, le volant

qui répond aussi plus fermement. Le moteur

change de tonalité en devenant plus rauque, la

boîte passe les rapports un peu plus vite.

Le «B» c’est le mode gentleman driver mais

pas encore le mode «Sport». Quand ce dernier

200 201



est sélectionné, le moteur rugit en offrant une

rumeur plus forte, des claquements au rétrogradages

affirment le tempérament sportif,

mais pas aussi bruyamment qu’un V8 AMG. Ici,

on reste très «classe» mais on annonce clairement

la couleur. Cette Bentley est la digne

descendante des vainqueurs des 24 heures

du Mans. Ses suspensions passent d’un mode

ferme à un mode super sport. Les trains roulant

révèlent les épures sportives, les tarages

de la suspension pilotée sont issus de l’expérience

en compétition générés pars les «Bentley

Boys» qui sillonnent les circuit à bord des

Continental GT du championnat GT. Elles sont

redourtables et sont craintes par l’ensemble

du plateau. Ces Conti GT sont bien nées !

Leur seule rivale connue est peut-être une Aston

Martin DB 12 qui est un coupé 4 places

mais moins spacieux que la Bentley. Par contre

côté image ce n’est pas mal non plus.

Ce qui demeure agréable avec une Bentley,

c’est le fait que l’on retrouve facilement

ses marques. On retouve les impressions de

conduite voulue par les concepteurs du premier

modèle Continental GT. Atmosphère,

remontées des trains roulants, ambiance

de bord, touché de route, sont toujours bien

présent, même au fil des évolutions. En effet,

cette Bentley Conttinental GT est moderne et

au cours des générations elle s’est modifiée,

remodelée, adaptée. Tout y passe, de la struc-

202 203



ture, tous les éléments sont nouveaux, les réglages

affinés, pour répondre aux besoins de

plus en plus pointus des normes européennes

et mondiales.

Résultat

Un gros coupé plein de couple et fort de 550

chevaux avec une tenue de route stable, précise

et incisive à la demande. Le résultat de toutes

ces améliorations, au fil des générations et du

temps est qu’incontestablement la Continental

GT s’est améliorée, avec par exemple le blind

assist et autres aides à la conduite.

Mais ces aides ne sont pas intrusives contrairement

à tant d’autres voitures où elles sont

particulièrement désagréables. Chez Bentley,

surtout en Continental GT, on veut conduire et

cette auto le demande. Pourtant, si elle déborde

de disponibilité, on constate qu’elle n’incite pas

aux débordements intempestifs. C’est une auto

qui joue la carte du luxe débonnaire et qui garde

en réserve cette vigueur, cette précision et sportivité

qui plaisent aux conducteurs avertis.

Ce gros coupé offre quatre vraies places même

si l’espace réservé aux genoux des passagers

arrière est un peu juste surtout quand les plus

de 1,85 m s’installent à l’avant et prennent

toutes leurs aises. Sinon, on peut dire que

même les baquets arrière sont très confortables

et maintiennent bien.

La qualité de la sonorisation est impressionnante.

Les basses vibrent dans toute l’auto et

se relaient dans les assises, c’est très impressionnant

et on n’a pas besoin de mettre le

volume à fond pour ressentir ces impressions.

204 205



Bentley Continental GT

Finition Azure (Luxe)

Moteur 4.0 L - V8 Bi-Turbo

550 ch à 6.000 t/min

770 Nm à 2.000 t/min

4x4 permanent - 2.125 kg

318 km/h - 0 à 100 : 4’’

12 à 14 l/100 - CO2 275gr

Autonomie : 680 km

L 4,85 x l 1,95 x h 1,40 m

Coffre 258 litres

206 207



Walter Owen Bentley, n’aime

pas son prénom «Walter» et

préférait qu’on le prénomme

«Wo». Voilà un trait de caractère

qui marquera sa vie.

BENTLEY

La Conti GT

A 20 ans

Plume : Eric HEIDEBROEK

En 1919, W.O. Bentley crée la

société qui produira dès 1920

la première Bentley. Cette

voiture sera mue par un

quatre cylindres de 3 litres.

Performante, cette Bentley

sera allignée dans de nombreuses

épreuves et ses descendantes

poursuivront cette

voie jusqu’à gagner cinq fois

les 24 heures du

Mans.

W.O. Bentley assouvira ses

ambitions en mélant étroitement

luxe et performance,

choses que l’on retrouve

aujourd’hui au travers des

productions de la marque.

Et c’est un belge !

Qui a dirigé le style de la Bentley de la renaissance,

Dirk van Braeckel. Et le moins que l’on puisse dire,

c’est que les lignes choisies sont indémodables.

208

209



A la fin des années ‘90, Bentley et

Rolls-Royce sont à vendre et les

marques sont très disputées par les

Groupes BMW et Volkswagen.

BMW emporte Rolls-Royce, et Land

Rover - pour pas longtemps - tandis

que Volkswagen acquiert Bentley.

de pointe, une maîtrise des performances et un

luxe nécessaire. La structure héritée, fait de la

Conti GT une quatre roues motrices.

Sa mise au point se réalise en moins de quatre

ans, une prouesse technique et esthétique

soulignée par la presse internationale lors de

la présentation de ce magnifique

coupé au Mondial de Paris en

Le belge Dirck van Braeckel, talentueux

designer reçoit la mission de

créer un modèle qui va relancer

la marque d’une façon magistrale

en créant une voiture prenant en

compte les lignes sportives des

coupés légendaires de la marque.

La Bentley Continental GT !

Cette nouvelle voiture est un

coupé à quatre vraies places.

Il se veut, confortable et

sportif. Le moteur est le

fameux W12, et la base roulante

est celle de la limousine

Phaeton de Volkswagen.

Des éléments fiables et

concrets qui permettent

de créer ce modèle

extraordinaire tout en respectant

la tradition inspirée

par W.O. Bentley. Ceci fait en

y associant une technologie

210 211



septembre 2003. Le succès est immédiat, Dirck

van Braeckel a signé une ligne râblée, puissante,

qui demeure encore aujourd’hui, soit 20 ans plus

tard, toute aussi actuelle qu’a sa naissance, nonobstant

l’intégration de signatures lumineuses

marquant les époques traversées. Ce n’est que

depuis le Salon de Francfort 2017 que Bentley

a présenté un restylage plus marqué, mais qui

ne touche pas à la ligne générale de l’auto. On

remarque seulement un très léger effilage de

la partie frontale et un agrandissement de la

calandre, afin de coller à la mode actuelle. On

remarquera que Bentley n’a pas cédé à l’exagération,

le style demeure très homogène.

C’est à l’intérieur que les modifications sont plus

percutantes. Finies les deux arcades qui séparaient

le poste de pilotage de celui du passager,

place à une structure linéaire. Le meuble de bord

plus sobre qui augmente l’impression

d’espace, arrivée d’une instrumentation

digitale et de

quelques éléments

«touchscreen»

212 213



peu perturbants, beaucoups de

fonctions restent classiques. On

apprécie les commandes d’ouverture

/ fermetures des aérateurs

par des tiges chromées qui

auraient pu être en métal...

Dans l’Azure testée au cours

de cette prise en main, la déco

en alu bouchonné est sportive

à souhait, il manque juste une

touche de réalité métallique et

de relief car le touché est un peu

trop vernis. Sur certains modèles

disponibles, des intérieurs en

bois nobles reflétent l’image

214 215



cossue que l’on aime retrouver

dans une Bentley. Tout comme

la finition et les coordonnés de

coloris, comme ici, par exemple,

l’assortiment aussi luxueux que

classique, typiquement «So British».

Ces boiseries en ronce de

noyer, avec marqueterie de peuplier

s’associent aux cuirs vert

chasseur et cognac. Le volant

adopte le même mariage.

C’est incontestable, Bentley a le

chic pour marier les finitions et

donner un cachet élégant et intemporel,

tout en restant sportif!

Quelques chromes, et touches

216 217



de piano black soulignent le

raffinement qui se dégage de

l’ensemble.

Sur la route

Quelques mots pour parler des

premières sensations au volant

de la GTC «Azure».

La version décapotable de la

Continental GT peut recevoir la

finition Azure au caractère plutôt

cosy et luxueux..

Equipée d’un V8 de 4 litres,

dopés par deux turbos, capable,

avec 550 ch et 770 Nm, de

passer de 0 à 100 km/h en seulement

quatre secondes. Tout en

pouvant pointer à 318 km/h.

La Bentley Azure V8 a consommé

quelques 11,6 litres de super aux

cent km sur l’itinéraire d’essais

incluant des routes sinueuses

à souhait. Oui, car la Continental

GT aime les routes qui

font parler son architecture et

ses cylindres. Le comportement

de l’Azure est sidérant d’efficacité,

virages à plat, motricité

impressionante et stabilité à

toute épreuve.Tout cela dans

l’harmonieuse musique des huit

cylindres. L’autonomie est annoncée

entre 744 et 796 km, pour

notre part, comptez sur 650 kilomètres

en y incluant quelques

accélérations qui font du bien.

Rouler en Bentley est un art de

vivre basé sur le talent de nombreux

gentlemen’s driver qui ont

construit son histoire.

218 219



Bolide

By Bugatti

Adaptation du communiqué

par Eric HEIDEBROEK

Quand Bugatti, tel un phénix s’est

relevé, les ingénieurs et designers

ont reçu un cahier des charges à

la fois ambitieux et offrant aux

créateurs une ampleur technique

tellement énorme que

seul le talent d’Ettore Bugatti

devait être égalé. Cette

ambition remonte à la riche

histoire de Bugatti et à sa

tradition de course dans

les années 1920 et 1930,

mais fait en même temps

référence à sa volonté de

repousser les limites de la

technique.

Le Bolide1

Bugatti est le

concept de véhicule

le plus extrême dans

l’histoire récente

de la marque

de luxe française.

«Quand forme rime avec performance»

220

221



Son développement (en

accord avec les valeurs de

la marque : excellence, courage,

attachement) constitue

une inspiration en soi.

La nouvelle hypersportive

répond à l’une des grandes

questions comme...

«Que se passerait-il si

Bugatti construisait un

véhicule ultraléger autour

de son légendaire moteur

W16 de 8,0 litres sans

fixer de limites au rapport

poids/puissance ?»

Le résultat est le concept

meme du véhicule extrême,

rapide, ultra léger et dénué

de compromis. Le moteur

W16 de Molsheim offre 1.850

ch et atteint quasiment les

valeurs d’une Formule 1.

La vitesse de pointe dépasse

nettement 500 km/h, sans

que le véhicule ne perde sa

maniabilité et son agilité

maximales.

222 223



Le designer Nils Sajonz

a joué un rôle clé dans

la création du Bolide.

Sajonz a commencé en

2015 comme stagiaire

au sein de l’équipe de

design de Bugatti et a

rédigé son travail de fin

d’études sur une étude

de conception Bugatti

pour le sport automobile

autonome. Pendant

les années suivantes,

Sajonz a participé à la

conception d’une série

de modèles en édition

limitée, comme la Divo2,

dévoilée en 2018, ainsi

que La Voiture Noire3 et

Centodieci4, qui ont fêté

leur première mondiale

en mars et août 2019.

Faisant partie d’une

équipe de cinq personnes,

Sajonz a participé

à la conception du

Bolide cette année et a

récemment été nommé

Head of Special Projects

au sein de l’équipe de

design de Bugatti.

«Le travail sur le design

du Bolide est une expérience

unique», déclare

Sajonz. «Le Bolide démontre

toute la puissance

de notre équipe de

design et incarne notre

ligne directrice. Elle est

extrême, radicale, bien

dans l’air du temps et

incarne toutes les valeurs

de Bugatti. Dans l’équipe

nous sommes constamment

à la recherche de

d’inspirations nouvelles»

Cette expérience en

tant que designer dans

le développement de

petites séries, de véhicules

uniques et de

concept cars fait de Sajonz

la personne idéale

pour son nouveau

poste.

Il répond directement

au directeur du design

de Bugatti, Achim Anscheidt.

224 225



Bolide

By Bugatti

226 227



228 229



«Avec le Bolide,

nous avons osé réaliser

une expérience de l’extrême.

Au cours de nos 110 ans

d’existence, il n’y a pas eu de

modèle comparable, avec un

concept aussi minimaliste,

imaginé exclusivement

autour de la propulsion»,

déclare Stephan Winkelmann,

Président de Bugatti.

«Elle développe jusqu’à 1 850 ch

sur seulement 1 240 kg, ce qui

correspond à un rapport

poids-puissance

d’à peine

0,67 kg

par cheval !

C’est du

jamais vu !

Faire un tour

en Bolide

équivaut à

une chevauchée

sur un boulet

de canon.»

230 231



La B ugatti

Chiron

Pur Sport

fait son

Tour d’Europe

Eric HEIDEBROEK

1

Présentée en mars dernier, en plein crise

sanitaire, la marque française a décidé

de satisfaire la curiosité de ses afficionados

au travers de l’Europe en présentant

la Chiron Pur Sport dans les villes européennes

de son réseau.

La Bugatti Chiron Pur Sport est

une variante plus sportive encore !

Son poids est baissé de 50 kg, avec notamment

la suppression de l’aileron arrière

à commande hydraulique, remplacé

par un plateau de 1,90 de large !

Ainsi après Paris, Londres et Hambourg

où le Groupe Kamps distribue la marque

depuis 2009 sur la partie Nord de

l’Europe incluant la Scandinavie,

la voici à Düsseldorf,

métropole industrielle

et hyper

technologique

d’Allemagne. La

concession de

Düsseldorf est

dirigée par le

Comte Guido

von Spee.

Pour accentuer encore l’agilité et la tenue

de route, Michelin a concoté une nouvelle

variante de ses pneus hautes performances,

Sport Cup 2, la taille

de ces boudins est de

283/30/20 à l’avant

et de 355/25/21 à

l’arrière.

Les mélanges

chimiques intervenant

dans

les mélanges

de matériaux

dans la gomme offrent une adhérence

impressionnante même à vitesse élevée

en courbes. La transmission aux quatre

roues a fait l’objet d’un nouveau développement,

les rapports ont été rapprochés,

donnant une vigueur et une

célérité qui permettent d’augmenter les

performances, tant en accélérations pures

qu’en reprises tellement les 1500 chevaux

du W16 sont exploitables de façon

plus intense. Le régime du 16 cylindres

passe à 6.900 tpm contre 6.700 dans la

version Chiron «classique». Au final, la

Chiron Pur Sport accélère jusqu’à DEUX

secondes plus vite de 60 et 120 à l’heure

que la Chiron «Classique» qui n’est pas

à proprement parler un escargot dans

l’exercice ! Rappelon s que le W16 cube 8

232

233



1500 ch

1600 Nm

420 km/h

60 ex.

3 millions

d’Euros

0 à 100 en 2’’04

litres, développe 1500 chevaux et ...1600

Nm. Bugatti annonce aussi : «La pleine

puissance est ajustée dès 350 km/h en

raison du rapport global de vitesse plus

court et la déportance accrue». On les

croit sur parole !

Une nouvelle structure de châssis

Une nouvelle structure de châssis avec

des ressorts plus raides, une stratégie de

réglage orientée performance des amortisseurs

adaptatifs et des valeurs de carrossage

modifiées assurent un comportement

encore plus dynamique dans les virages.

Ce qui saute immédiatement aux yeux, ce

sont les nouvelles aéro-jantes en option.

La jante en magnésium, allégée de

quatre kilos, avec ailes aérodynamiques

en option, apporte une parfaite ventilation

des roues et assure également une

meilleure aérodynamique. Le poids à vide

est réduit par une diminution de poids

de 16 kilos au total, mais les masses non

suspendues abaissent elles aussi le poids

des jantes déjà légères de Bugatti. La

Pur Sport se faufile ainsi presque légèrement

sur les routes. Le nouveau mode

de conduite Sport+ passe ensuite en ESP

pour une expérience de conduite plus

saisissante sur route sèche et permet au

conducteur de s’écarter de la ligne idéale

pour effectuer de légers drifts.

Un design plus pointu

La nouvelle Chiron Pur Sport se différencie

des autres modèles de Chiron également

par ses lignes. Sur l’avant, la version

agile dans les virages se distingue

par les entrées d’air largement écartées

et par le fer à cheval élargi sur un spoiler

plus long. Les lignes de la crête se des-

sinent dans les entrées d’air des gardeboues

avant. La Chiron Pur Sport propose

une peinture en option. La partie

inférieure du véhicule conserve alors son

revêtement carbone, ce qui lui confère

un aspect plus plat. À l’arrière dominent

l’aileron fixe et un plus grand diffuseur.

À l’intérieur, Bugatti a largement utilisé

l’Alcantara pour économiser le poids et

pour assurer une meilleure adhérence.

Les coutures de couleurs contrastées aux

points de croix et un motif dynamique

imprimé dans l’Alcantara offrent des

touches de couleur.

Bugatti démarrera la fabrication de la

Chiron Pur Sport au deuxième semestre

2020. Le modèle est limité à 60 exemplaires

avec un prix unitaire de 3 millions

d’euros hors taxes.

Fiche technique

Moteur 16 Cylindres en W

Cylindrée: 8.0L W16 Turbo

Puissance: 1500 ch à 6900 tr/min

Couple: 1600 Nm à 2000 tr/min

Boite de vitesse : Automatique

Transmission: 4x4

Vmax: 420 km/h

Consommation

Ville : 35.20

Hors Ville : 15.20

Moyenne : 22.50 L/100 km

Autonomie optimale: 658 Km

Autonomie moyenne: 444 Km

Accélération (0 à 100km): 2.5 s

Rejet de Co2: 516 g/km

Poids : 1945 kg

Réservoir : 100 litres

Pneus:

Avant : 285/35R20 - Arriere : 355/25R21

Dimension (L/l/h):

Longueur : 4.54 - Largeur : 2.04

Hauteur : 1.21

Volume du coffre : 120 Litres

Prix : 3,63 millions euros

234

235



JAGUAR F-TYPE «R»

Tout droit sortie

de l’Usine et en jaune

avec son V8, elle en jette !

Eric HEIDEBROEK

C’est la version la plus musclée

de la gamme F-TYpe, son V8

compressé développe 575 ch !

Il faut savoir que la F-Type n’aura plus

de V6. Deux mécaniques sont retenues,

le fabuleux 4 cylindres deux litres turbo,

né avec 300 chevaux, il passe maintenant

à... 400 ch et pulvérise le 0 à 100 en 5’’7

pour une Vmax de 250 km/h ! Ensuite on

arrive directement au V8, toujours compressé

par un compresseur Rooths. Le

plus sage cube 5 litres et offre 450 chevaux

pour un 0 à 100 en 4’’6... Vmax

annoncée, 285 km/h

La version qui nous intéresse est la fameuse

«R» dont le 5,0 litres toujours compressé,

sort 575 chevaux et abat le 0 à 100 en

3’’7... Vmax annoncée : 300 à l’heure !

JAUNE !

Dans sa livrée jaune, elle affirme le coup de

crayon de crayon de Ian Callum. Ce designer

est un génie ! Toutes les Jaguar sorties

de son imagination sont restées actuelles.

Elles ne vieillissent pas, et surtout, elles vieillissent

bien. Même certaines d’entre elles

ont défrayé la chronique, surpris la clientèle.

Le maître a toujours eu ce «je ne sais quoi»

28

236

237



qui crée l’intemporalité. C’est tellement

bien dessiné dès le départ, qu’il est difficile

d’apporter beaucoup plus en milieu de vie.

Et pourtant, un petit coup de maquillage, en

lui étirant les yeux, lui élargissant le visage,

un capot moteur plus enveloppant, plus

musclé, augmente sa présence. A l’arrière,

on redessine les feux en leur tirant un trait

droit à la place des arrondis, et c’est pratiquement

tout ce qui se voit. A l’intérieur

aussi, le style n’a pas changé. Les instruments

analogiques ont fait place à du «tout

digital» c’est à la mode, et ce n’est pas trop

déroutant. La platine de l’écran central a

gagné en ergonomie, le coeur électronique

est modifié pour plus de précisions et de rapidité.

L’Apple Car Play fonctionne parfaitement

et en mode «touch screen», s’il vous

plait. Le connaisseur retrouvera très vite ses

marques. Du côté des finitions, l’habitacle

est garnis de matières nobles et douces au

toucher. Le maintien dans les bons sièges

sport est de qualité, le confort est typique

du modèle. D’excellents points donc.

238

239



Et cela confirme que cette F-Type est très

bien née. Quand nous avons découvert les

premières F-Type, nous avions immédiatement

été conquis par les trains roulants.

Que ce soient avec les V6 aux suspensions

«métalliques» ou à celles Magnetic Ride de

la V8. Et dans le cas présent, cette V8 R

de 575 chevaux reçoit des réglages spécifiques

à son regain de puissance.

Le gros V8 de 5 litres pèse toujours autant sur

le train avant, la boîte pont posée sur le train

arrière équilibre l’ensemble offrant un comportement

précis et rigoureux à ce coupé très

dynamique. N’est pas supercar qui veut !

Chez Jaguar le V8 gronde et prend des

tours avec aisance, pourtant celui du Range

Sport SVR a des intonnations beaucoup

plus rauques et donne plus de voix. La Jaguar

semble plus policée, moins tape à l’oeil

du côté de la sonorité, même en mode sport

et malgré les pétarades en déscélération.

La boîte à 8 rapports égrenne les vitesses

avec rapidité et précision. On retrouve les

lois dictées par Jaguar, pile au moment où

vous allez appuyer sur la palette, la boîte

change de rapport. Comme si elle avait entendu

votre intention.

Choisir une couleur pour une auto est souvent

un choix rationnel. Mais pour celui qui

peut s’offrir un tel bijou, oser une couleur

qui plait, autre que toutes les teintes subtiles

entre le gris clair et le noir, donnera d’office

une plus value. Cette jag est un objet d’art !

240

241



Versus

Il n’est pas indispensable de s’appeller Ferrari,

Lamborghini ou Bugatti pour générer des étincelles dans

les yeux, des battements de coeur déraisonnables.

Il suffit, parfois, d’initiales magiques particulièrement

rares pour susciter ces moments d’émerveillements !

Comme chez Alfa Romeo ou un simple trèfle à quatre

feuilles doté des initales «QV» pour Quadrifoglio Verde,

ou chez Jaguar «SVO» pour Special Vehicle Operation...

242 243



Chez Alfa Romeo, on sait cultiver l’Art de

l’exclusivité tout en stigmatisant la sportivité

de la marque. Ainsi, on se souvient des Alfa

Giulia, des GTA, et autres 75 America. Mais

si la marque de Milan a connu un énorme

passage à vide il y a quelques années, entre

l’Alfasud et la nuova Giullietta, les Italiens

ont dessiné la sculpturale 8C Competizione

suivie de la géniale 4C. Quand la Giulia et

le Stelvio sont arrivés, les ingénieurs ont

concocté une version QV qui directement à

fait tourner les têtes.

Ces Alfa Romeo là ont remis les pendules

à l’heure. Non seulement mécaniquement,

mais aussi esthétiquement. Les Giulia et

Stelvio sont passés par la case musculation.

Les lignes se sont renforcées, les assiettes

abaissées, la stature féline de leurs ancêtres

se révèle.

Et mécaniquement, Alfa Romeo n’a pas ressorti

son fabuleux V6 avec ses tuyères d’admission

chromées et son inimitable sonorité.

On n’est plus dans les années ‘80 et les

données ne sont plus aussi libres.

Aujourd’hui, il faut composer avec les

normes Euro6D et donc, laisser l’électronique

et les turbos se charger de bien des

réglages. Mais le V6 bi turbo est terriblement

efficace et à hauts régimes, il chante joliment,

rageusement peut on même affirmer.

Le moteur V6 est un appareil créé et mis au

point par Ferrari, ce qui explique, un peu.

D’une cylindrée de 2,9 litres, il est dopé par

deux gros turbos IHI calés dans le collecteur

d’admission placé au centre du V ouvert à

90°. Cette mécanique affutée par les génies

de Maranello, offre 510 chevaux et 600 Nm

disponibles dès 2.500 tours par minute et la

plage d’utilisation porte jusqu’à 5.500 tours.

244 245



La puissance maxi, elle, culmine à 6.000

tours par minutes avec une plage d’utilisation

courant jusqu’à 7.000 tours, le rupteur

agissant à 7.400 tours... C’est très impressionnant

et explique le tempéramment

violent de cette mécanique. Il faut savoir

que ce V6 est extrapolé du V8 Ferrari F154

de la California T dont il conserve les cotes

supercarrés (86,5 x 82 mm). La boîte de

vitesse est une ZF à 8 rapports robotisés.

C’est une boîte courte sur les 5 premiers

rapports ce qui génère une vivacité hors du

commun et on atteint très vite le rupteur,

surtout en mode Race. L’amortissement piloté

est impeccable quel que soit le mode

sélectionné. Le Stelvio est pénalisé par rapport

à la Giulia par son centre de gravité

plus élevé, mais les trains roulants offrent

une belle homogénéitétant en usagenormal

qu’en usage sportif. Pour ce qui est des

freins, en usage sportif, c’est-à-dire quand,

ils sont à température, on appréciera leur

efficacité extraordinaire, en usage courant,

on leur préférera les bons gros disques en

acier, ils répondent plus vite à froid.

Jaguar l’annonce,

c’est la fin du monstre !

Et de proposer depuis près d’un an des versions

anniversaire et autres de sa superbe

F-Type V8. Maintenant, Jaguar propose 3

variantes, chacune est doublée de sa version

cabriolet.

La «300» est une deux litres, à quatre cylindres

en ligne, dopée par un turbo et développant

300 chevaux. La 450 est une cinq

litres à huit cylindres en V qui développe

450 chevaux tandis que la 575 est la même

avec 575 chevaux et 700 Nm de couple pour

une performance de 3’’7 pour abattre le 0 à

246 247



100 km/h. C’est cette version que nous avons mise aux côtés de l’Alfa Stelvio QV.

Deux philosophies différentes, deux concepts antagonistes. Et devant un tel choix,

on est en droit de se poser la question : «Laquelle choisir ?». C’est vrai que la mode

est aux SUV, qui plus est ce Stelvio avec ses échappements Akrapovic dispose d’un

charme très attractif. Pourtant quand le V8 de la Jaguar se met en route, il n’y a pas

photo, la cylindrées, les huit cylindres tiennent la dragée haute à la fine horlogerie de

Modène. La Jaguar est une véritable GT, son équilibre demande un apprentissage et

une dextérité indispensable à l’exploitation efficace de ses généreuses prestations.

Là où elle exige une attention de tous les instants malgré la transmission intégrale,

le Stelvio pardonne et absorbe grâce aux quatre roues motrices. Mais incontestablement,

la Jaguar est plus gaie à piloter, son V8 a une musicalité envoutante, sa

réponse à l’accélérateur est puissante et quand on actionne le bouton «drapeau à

248 249



damier» la sonorité est diabolique, le punch des 575 chevaux et 700 Nm vous colle

au siège. Oui, même si la Jaguar date un peu, elle a un tempérament extraordinaire.

La version P300 a un gros avantage sur la SVR, c’est son équilibre fantastique, du

essentiellement à la légèreté de son 4 cylindres et à ses roues arrière motrices. L’alfa

Romeo Stelvio est unique en son genre, il reçoit un équipement intérieur où le carbone

fait loi, dans la Jaguar, c’est le cuir, il y en a partout et cela fleure bon le Connolly

pleine fleur. Dans le Stelvio, l’instrumentation digitale est d’une approche réaliste,

incroyable. Ainsi, à la page précédente, le compte-tour n’est pas en relief, c’est une

image d’une telle finesse qu’on le croirait analogique ! Et à la question «choisir» la

réponse est très difficile. Soit on se laisse porter par la nostalgie, soit on se laisse

séduire par le carbone, le look SUV, les pots Akrapovik, la sonorité à 7.000 tours, la

modernité. Ah, quel dilemme !

250 251



Je m’en souviens comme si

c’était hier, nous sommes

en 2011, à Gaydon dans le

Warwickshire.

Iann Calum nous attend pour

nous révéler sa toute dernière

création, un prototype nommé

CX-16 qui sera présenté à

Francfort quelques semaines

plus tard et préfigurant la Jaguar

F-Type coupé. Après un

exposé, des illustrations vient

un grand moment...

Les tentures de la salle de

conférence s’ouvrent sur une

vaste cour. Tout au bout, un volet

s’ouvre et la F-Type dans un

coloris clair, légèrement bleuté

évolue avec grâce devant nos

yeux avides de découvrir ce

dessin si pur, si sportif, d’une

simple élégance britanique.

JAGUARF-TYPE P300

Eric HEIDEBROEK

51

En 2012, la version définitive

est présentée à Paris. Quatre

moteurs sont proposés, deux

V6 de 3 litres à compresseurs

l’un de 340 ch et 450 Nm

l’autre de 380 ch et 460 Nm.

Deux V8 de 5 litres compressés,

l’un de 450 ch et 580 Nm

et la version S qui offre 495 ch

et 625 Nm.

En 2017, quelques détails cosmétiques

comme l’apparition

de LED et de sièges différents

apparaissent de même qu’une

version 400 ch avec 460 Nm

vient chapeauter la gamme

des V6. C’est en 2017 aussi

que l’on découvre la version

252

253



deux litres à 4 cylindres turbo. Downsizing?

Oui et non ! En fait cette version a été présentée

au Danemark et tous les journalistes

présents ont flashé sur ce modèle ! En fait

les 300 ch et les 400 Nm profitent de la

conception légère de la F-Type. Son comportement

est un régal ! Joueur, équilibré,

efficace, ce moteur donne entière satisfaction.

Les poids sont parfaitement balancés

entre les trains avant et arrière. La voiture se

pilote avec précision et efficacité. Au terme

de la première journée d’essais tous les

journalistes étaient sous le charme. Peu de

voitures modernes sont capables de procurer

ces sentiments. Le plus bluffant est sans

conteste les performances et la sonorité de

cet appareil «ingenium P300» qui ne trahit

jamais son architecture à quatre cylindres

«seulement». Mais côté performances, si la

Vmax «n’est que» de 250 à l’heure, le 0

à 100 est abattu en 5’’7 comme la V6 de

340 ch tout en rendant 0’’2 à la 380 ch !

Et, la consommation demeure sous les 7,1 l

contre 9,8 l aux V6 et …oublions les V8.

254

255



La L amborghini

Sián Roadster

Hybride V12

819 chevaux

Eric HEIDEBROEK

Lamborghini n’arrête pas de sortir

des sentiers battus et se met à la

page en présentant ce 8 juillet 2020

la Sián Roadster hybride.

C’est vrai que ce bijou est réservé aux

ultra-riches dont seuls 63 peuvent se l’offrir.

Mais pour le reste du monde, il faut

reconnaître que les lignes sont épurées et

transcendent l’esprit Lamborghini comme

jamais. Les traits vifs, les lignes angulaires

sont d’un avantgardisme acéré. La philosophie

de la Vitesse est exacerbée par

des effets aérodynamiques pointus, par

l’usage de matériaux légers et rigides

comme le carbone.

«Le Sián Roadster incarne l’esprit de

Lamborghini», déclare Stefano Domenicali,

président-directeur général d’Automobili

Lamborghini.

«Il est l’expression d’un

design à couper le souffle

et de performances extraordinaires,

mais il incarne surtout des technologies

futures importantes. Le groupe motopropulseur

hybride original du Sián

annonce la direction des Lamborghini

supersport, et le Sián Roadster affirme le

style de vie ultime de Lamborghini alors

que nous nous dirigeons vers un avenir

exigeant de nouvelles solutions.»

Sián

veut dire FLASH en dialecte bolognais

Lamborghini se plie aux nouvelles exigeances

écologiques et inscrit ce nouveau

modèle dans l’hybridation légère.

Le V12 est assorti d’un moteur

256

257



ectrique placé dans

oîte de vitesse autoue.

L’appareil fonctionne

une tension de 48 Volt

développe 34 chevaux. Il offre

une réponse immédiate.

Il sert aussi à réaliser

stockent dix fois la

puissance d’une batterie

Lithium-Ion.

Situé dans la cloison entre le

cockpit et le moteur, il

assure une répartiles

manoeuvres

à basse vitesse. Plus

impressionnant encore

Lamborghini a mis au point une

technologie inédite de «supercondensateurs»

qui

258

poids / puissance

de 1kg / ch. Le flux de

puissance symétrique assure

la même efficacité dans les

cycles de charge et de

décharge et reprétion

parfaite du

poids. Trois fois plus

puissant qu’une batterie

de même poids et trois fois

plus léger qu’une batterie

produisant la même

sente

la solution hybride la

plus légère et la plus efficace

du moment.

puissance, le système

électrique avec

supercondensateur et son

moteur ne pèse que 34 kg,

offrant ainsi un remarquable

rapport

259



Avec ses 819 ch, la

Sián Roadster grimpe à

350 à l’heure

et abat le 0 à 100 en 2’’9 !

Grâce à l’hybridation légère,

le V12 profite

du complément

de couple instantané

anihilant les «mouvements

saccadés inconfortables» (sic).

A l’intérieur le style ultramoderne

marie le

carbone, les cuirs et

l’Alcantara, rien n’est

trop chic et la

personnalisation va un cran

plus loin avec les bouches

d’aération produites

via impression 3D permettent

d’incruster

les initiales du client !

Prix: 2 millions €.

260 261



Les nouvelles LOTUS Eletre et Emeya

rendent visite au Juge des Ardennes !

262 263



Le circuit de Spa Francorchamps

est en constante activité. Lors

de notre visite, c’est Curbstone

dirigée par Ludovic COLMAN

un ancien de la Pirelli qui occupait

le plateau pour des essais

d’avant-saison de divers championnats

de GT et autres LMP2.

Atmosphères sportives, préparations

mécaniques et réglages ont

émaillé les nombreuses séances

de roulage.

Avec les Lotus Eletre et Emeya, nous avons choisi

de prendre pour théâtre le circuit de Formule 1 de

Spa. Ceci afin de poser ces nouvelles LOTUS dans

un univers que la marque Britannique a fréquenté

pendant des décennies avec un succès et une

aura extraordinaires.

Si LOTUS n’est plus en compétition, il n’en demeure

pas moins que son esprit y demeure. Il est

un fait aussi que dans les rassemblements historiques

nombreux sont les passionnés qui font

revivre cette marque mythique.



L’infrastructure du circuit est judicieusement

étudiée pour répondre

aux besoins des compétiteurs. Et

une fois que tout est terminé, nous

sommes invités à monter sur la

piste pour nos séances photo.

Nous sommes escortés par un

sympathique commissaire de piste

qui nous a laissé libre-cours à

nos idées de mises en scène tout

en veillant à bien respecter les

consignes de sécurité.

C’est normal et c’est comme ça

sur tous les circuits du monde.

Aux photos, Pascale (Caminter),

le fidèle Jean-Paul Decorty

et votre serviteur aux volants.

Prêt ? GO !

Dès les premiers tours de roues,

fussent-ils limités à 30 ou 40 à

l’heure, les LOTUS glissent sur la

piste avec une élégance rare et

une complaisance naturelle. Elles

semblent bien nées en tout cas !



Même si elles sont électriques, elles gardent une signature exceptionnelle,

celle de cette marque historique qui a un passé ingénieux,

novateur et surtout glorieux. Si, aujourd’hui, LOTUS passe à

l’électrification, c’est pour répondre aux besoins actuels du marché

et à la mutation automobile en cours.

268 269



S’il est vrai que pour Sir Colin Chapman, il n’y avait qu’une seule devise qui disait :

«Light is right» les voitures électriques d’aujourdhui sont théoriquement plus légères que

les thermiques - à puissance égale - si et, seulement si, on enlève les batteries. Et donc,

par exemple, la LOTUS EVIJA répond précisément à cette idée avec 0,94 kg/ch… Elle pèse

1.887 kg et développe 2.000 ch. et un couple de 1.700 Nm. Pour faire passer tout ça à

270 271



la route, c’est par ses quatre roues motrices. Chacune est dotée d’un moteur électrique

de 500 chevaux ! L’autonomie est annoncée pour 400 km. Quatre modes sont proposés,

City, Tour avec 1.400 ch, Sport avec 1.700 ch et Track avec 2.000 ch et vitesse limitée à

350 km/h. Cette Supercar est super rare, seuls 130 exemplaires seront produits.

Bon, ceci nous éloigne un peu des Eletre et Emeya. Eletre, c’est le SUV LOTUS, c’est à la

mode et le design est particulièrement réussi.

Les concepteurs anglais, tant au design qu’à la

technologie, en sont très fiers et avec raison.

LOTUS annonce que : «les Eletre et Emeya sont

nées en Grande-Bretagne et élevées dans le

monde entier. C’est une collaboration entre les

équipes Lotus très expérimentées et dévouées

basées au Royaume-Uni, en Allemagne et en

Chine». LOTUS Poursuit : «Il s’agit des équipes

chargées de la définition et des caractéristiques

du produit à Hethel, siège de Lotus depuis

272 273



1966, des équipes de conception du Lotus Tech Creative Centre (LTCC) à Coventry, des

équipes d’ingénierie et de dynamique du Lotus Tech Innovation Centre (LTIC) à Raunheim,

et des équipes d’ingénierie et de fabrication de Lotus Tech à Wuhan».

Oui, LOTUS appartient au Groupe Geely, qui détient aussi Volvo Cars, Polestar et Smart.

Geely est également actif chez Mercedes-Benz. Et oui, les Chinois détiennent de nombreux

275



capitaux, mais ils sont aussi très traditionalistes.

Les investisseurs Choinois ont immédiatement

saisi l’intérêt de conserver les

racines des marques européennes.

D’une part, pour leur clientèle locale la

plus riche qui aime beaucoup se montrer

au volant de voitures auréolées d’histoire

et d’image de marque occidentale, et aussi,

leur ambition qui est de convaincre les Occidentaux

d’acheter des produits qui savent

garder les canons originaux. Et on constate

qu’indiscutablement, les Eletre et Emeya

sont bien construites dans le droit-fil de

cette stratégie.

La qualité d’assemblage est des plus rigoureuses,

comme les finitions des plus soignées.

À l’intérieur aussi, on retrouve les beaux

matériaux, les cuirs les plus fins et une élégance

rare dans le dessin du mobilier de

bord. On est en parfait accord avec les hauts

standards attendus à ce niveau de produit.

276 277



On constate que si le niveau de produit est des plus élevés, que les prix sont en accord. Ce n’est

pas parce que les LOTUS sont construites en Chine qu’elles ne sont pas de la qualité attendue, au

contraire. Le client occidental en a pour son argent. Chez LOTUS, on est dans le haut de gamme

sportif et intelligent. Tout dans ces voitures est digne de la marque anglaise. Et oui, ce sont des

quatre places, et oui, elles sont plus grandes que les berlinettes et roadsters ultra sympathiques

279



des LOTUS thermiques bien connus. Mais il faut

vivre avec son temps, et les Eletre comme Emeya

jouent parfaitement dans la cour des grands et

des exclusifs. Leur look est terrible, le SUV a une

approche sportive au dessin racé. L’Emeya a un

look de Lamborghini Countach avec 4 portes.

C’est bluffant et impressionnant.

Quand on monte à bord de l’Eletre ou que l’on

s’installe au volant de l’Emeya, on se sent tout de

suite bien. Ce sont les cuirs, le Nubuck, le dessin

de la planche de bord aux contours individuels

garnis d’un cuir Nappa, surpiqué de rouge,

cette console centrale à deux ouvrants sur

un espace réfrigéré de belle contenance,

c’est aussi ce grand écran aux pictogrammes

un peu trop fins et trop petits.

Mais à la longue, on s’y fait et on trouve

rapidement ses marques. Pour un tout digital,

c’est assez simple d’usage même quand

on n’aime pas trop ça.

LOTUS, comme bien d’autres marques, ferait

bien de s’inspirer d’un raccourci pratique

pour désactiver les fonctions intrusives

comme le «Lane Assist» et la «Speed Limit»

dans l’idée développée par Citroën dans

la nouvelle C3. Deux boutons l’un à côté

de l’autre, on appuye pendant quelques

secondes et «hop», c’est désactivé !

Le volant tombe bien entre les mains, le diamètre

est parfait, la grosseur du cercle aussi.

Et que dire de la sensation Nubuck, hmmm.



Les deux Lotus démarrent de la même façon. On

appuie sur le frein et on bascule le petit levier sur

D, ou sur R. La voiture se met en route et s’arrête

automatiquement.

Derrière le volant LOTUS a placé des palettes.

Une à droite pour choisir le mode de conduite et

une à gauche pour régler la force de récupération

d’énergie sur 3 niveaux plus un «off» pour la

fonction «roues libres».

Silencieuses, très bien amorties, les LOTUS

offrent un véritable confort. La suspension pneumatique

est convaincante. Il n’y a pas d’effet

marsouinage caractéristique de nombreuses

électriques aux suspensions métalliques qui

n’arrivent jamais à endiguer les réactions brutales

en compression et détente.

Les LOTUS reçoivent donc une suspension pneumatique

à différents niveaux de réaction.

282 283



On a 5 modes différents : Range

(un genre d’éco sans les contraintes

désagréables) Tour, c’est le mode le

plus souvent utilisé, puis le mode

sport, et enfin le mode «individual»

où l’on peut panacher ses choix. Sur

l’Eletre, un mode supplémentaire est

ajouté, le mode OffRoad.

On peut aussi choisir la hauteur de

la suspension, normale, basse ou…

très basse !

Grâce à ce dernier réglage, ajouté

au mode sport, l’Emeya devient une

redoutable sportive. Si la tenue de

route des deux Lotus essayées est

sans faille, quand on utilise le mode

sport en suspensions basses, on béné-

284 285



ficie d’une rigueur et d’un comportement

très sportif dans une dureté efficace.

Les 612 ch et 700 Nm ne font pas de la

figuration. Ils permettent au conducteur

aguerri d’utiliser le potentiel énergétique et

la rigueur du châssis d’une manière extrêmement

convaincante malgré les plus de

deux tonnes de l’ensemble. Côté freinage,

pas de souci, les gros freins s’acquittent du

surcroît de travail demandé. Comme dans

toutes les supersportives, la puissance est

d’abord là pour contenter son propriétaire

et son utilisation ne se fait à la longue qu’à

bon escient. D’ici peu, les Lotus pourraient se

retrouver sur piste, lors de «Track Days» pour

que leurs propriétaires puissent apprécier

leurs capacités.

C’est là, aussi, que les versions «R» de plus

de 900 ch pourront s’exprimer en toute

sécurité, surtout que cette version dispose

286 287



en plus d’un mode «track». Ce petit détail

qui montre combien les concepteurs de ces

nouvelles LOTUS ont confiance en leur création.

Pour notre part, si nous avons apprécié

l’élégance et la sobriété des lignes extérieures

comme intérieures.

Nous avons aussi aimé cette impressionnante

réserve de puissance disponible instantanément

en cas de besoin. C’est rassurant et particulièrement

agréable. L’autonomie annoncée

est de 600 km avec les roues de 20 pouces,

mais les 22 pouces, certes très belles, lui en

mangent près de 200 km. LOTUS annonce

avec les 22’’ quelque 535 km.

Et donc nous avons réalisé une autonomie

fiable de l’ordre de 440 km en roulant en bon

père de famille, mais sans se traîner.



Le Manoir

de Lébioles

où le refuge

d’un temps

pour soi

Nos LOTUS nous ont amenés par les petits chemins caractéristiques de la région spadoise

vers notre «pit stop» de fin de journée. Le magnifique Manoir de Lébioles.

Ce manoir a été construit entre 1905 et 1910 par Georges NEYT qui serait le fils illégitime

du Roi Léopold 1er. La réputation idyllique de la Ville Thermale de Spa n’étant plus à faire,

le Domaine de Lébioles s’est enfoui en pleine forêt. L’endroit est discret, remarquablement

calme, incroyablement riche en quiétude naturelle, et surtout l’air pur des grandes forêts.



La Famille Lodomez a

bien anticipé l’atmosphère

unique du cadre naturellement

majestueux et du

charme de cette grande

bâtisse. Les 5 étoiles étant

acquises depuis 2023, les

lieux se prêtent naturellement

à l’accueil dans les

chambres et Suites aux

surfaces généreuses entre

+/- 30 et 75 m 2 .

La décoration est soignée,

la propreté, et les moindres

attentions sont remarquables a telle enseigne que l’on se

croit accueilli dans une charmante maison privée.

Bien que la nature attire immanquablement à la promenade,

les chambres disposent également d’un irrésistible

attrait. On s’y sent vraiment bien et on en profite à fond !

Il y fait très calme, c’est dû à l’harmonie des couleurs, au



mobilier au style ancien

associé à des éléments

modernes. Les grands

fauteuils garnis d’étoffes

confortables qui s’inscrivent

dans les volumes,

généreux, vrais et expressifs,

qui créent ce bien-être

très confortable.

On apprécie aussi des

éléments de rangements

discrets et s’ils semblent

plus basiques, ils sont habilement

intégrés dans les murs et

assortis à leur caractère utilitaire.

C’est leur discrétion qui

les rend pertinents. Bien vu !

Les salles d’eau sont très

grandes avec tout le confort

moderne dans un style néoclassique

irréprochable.

Nous sommes bien dans une

véritable demeure Seigneuriale

qui a éloigné son austé-

294 295



rité pour offrir cette image de confort

et d’accueil qui vous enveloppe

directement.

Du temps pour soi

Et lorsque l’on rejoint les «parties

communes», on reste subjugué par

la hauteur des plafonds, les grandes

colonnes de bois, la douceur du feu

ouvert, les bouquets de fleurs, la

lumière tamisée des abat-jour, le

confort des fauteuils en tissu, le cuir

matelassé d’une table basse qui peut

aussi servir de pouf. Et ces splendides

plafonds de bois peints, qui

n’ont rien à envier à ces petits salons

intimistes où l’on peut prendre du

temps pour soi.

Le Manoir de Lébioles répond

précisément aux besoins de

ceux qui veulent du temps pour

eux, loin des trépidations de la

vie actuelle.

L’association de grandes pièces à la

hauteur de plafond inhabituelle de

nos jours avec l’intimité d’un salon



et cette sensation d’être à votre service comme d’anticiper

vos moindres souhaits, sans perturber votre intimité, est

sans conteste un grand moment dont on profite sans résister.

En un mot : Bonheur.

Un restaurant, un Chef créatif… Que vouloir de plus ?

Un Maître d’Hôtel, passionné et dynamique !

Serge ROMPEN ouvre le bal. Il est actif depuis de nombreuses

années et propose le Menu à cinq services qui dès

sa lecture met l’eau à la bouche…

bibliothèque ou d’un bar-boudoir chaleureux

pour y déguster un alcool de qualité. De

nombreux endroits intimistes où l’on peut

s’isoler, apprécier la douceur de l’environnement,

voilà comment le Domaine du Manoir

de Lébioles entend choyer ses hôtes.

Leur leitmotiv est incontestablement de dire :

«laisser-vous aller, nous nous occupons du

reste, pour vous».

Et c’est vrai, vous sentirez tout de suite que

cette façon de vous recevoir, avec le sourire

298



Menu Manorial (5 services)

servi pour l’ensemble de la table.

Pour commencer

Foie Gras et Homard Bleu Breton

Terrine de Foie Gras / Cru de Homard /

Vinaigrette de Rose Consommé de Homard

Truffe Melanosporum Italienne (suppl. €20)

Plat Signature

Truite Fumée de «La Commanderie 7»

Soupe D’Oignon doux des Cévennes / Ail Noir

Tuile de Valèt de Waimes

Glaçon de Mangue et Gomashio Marin

Tépache Mangue et Carvi N.A. «Home Made»

Quasi de Veau

Patate douce Confite à la Vanille / Croustillant

de Noix de Macadamia

Emulsion Meurette / Crosne Rôti

300 301



Forêt-Noire

Cerise Confite / Cacao / Sous-bois / Sorbet Griotte

Kirsch

ou

Sélection de fromages de la «Maison Straet»

(suppl. €11)

Menu 5 services € 98 p.p.

Forfait accord vins € 46 p.p.

C’est le Chef Loïc JAMBON dont le talent est

reconnu par Gault et Millau, ce n’est rien de le

dire ! Le Chef concocte tous ces plats avec des

produits du terroir ou provenant des pays limitrophes.

Les truites arrivent directement de La

Commanderie 7 située à Fouron Saint Pierre, les

veaux sont fournis par la Ferme du Mont des

Brumes à Stoumont, les légumes viennent de

Deigné du Fond des Pans. Les poissons et fruits

de mer sont bretons, du Cap d’Erquy plus précisément.

Les condiments, eux, font de plus longs

voyages, ils sont d’Asie, d’Italie, d’Espagne etc.





Les chiens sont admis au manoir,

contre une participation de 49€. Les

équipes du manoir sont aux petits

soins. Un tapis et une gamelle et

régulièrement les propriétaires sont

abordés pour leur demander si leur

compagnon n’a besoin de rien, un

peu d’eau, par exemple.

Il fait bon vivre dans le Manoir des

Lébioles, le petit déjeuner est généreusement

servi avec tout ce qui

convient d’attentions gourmandes

et un service attentionné.

Pourtant, et si l’atmosphère générale

incite à profiter du confort et des

attentions, la nature interpelle. C’est

que les forêts spadoises et celle

de Creppe en particulier attirent le

chaland à l’extérieur. Quelle que soit

la saison d’ailleurs.

306 307



Même si la belle saisons rend les promenades plus vertes et plus

touffues, le printemps voit renaître les feuillus. Les vols amoureux

des oiseaux égaient l’horizon et alors que les feuillus n’ont pas

encore retrouvés leur densités, on peut facilement voir loin, voir

les ruisseaux et rivières dont les reflets argentés rendent compte

de la vie palpitante de l’environnement.

Les terrasses offrent une quiétude et une détente qui font un

bien fou. Le Domaine de Lébioles possède 16 chambres et Suites

mais également des espaces de travail professionalisés utiles

pour faire des réunions au calme. Un spa, avec des soins revitalisants

ainsi qu’une piscine couverte complètent l’ensemble.



INFOS :

Domaine de Lébioles 1/5

B-4900 Spa (Creppe)

Tel: +32 (0) 87 79 19 00

manoir@manoirdelebioles.com

https://www.manoirdelebioles.com/fr/

311



EVENT



Louyet Waterloo, Centre de l’Ultime raffinement et du sport éclectique

McLaren Brussels Waterloo Grand Openning!

Waterloo, le 18 janvier 2024, by Eric HEIDEBROEK

Au tout début, en 2011, McLaren s’est

installé avenue Louise, en plein centre

de Bruxelles. Une superbe vitrine qui

se révélera très vite un peu trop étroite.

L’idée de s’installer à Uccle a fait son

chemin, et succès aidant, c’est aussi très

rapidement devenu trop petit.

Lorsque le Louyet Group a pris les

commandes en 2021, l’idée d’installer

McLaren dans un écrin à la taille de son

développement s’est concrétisée. Le

choix s’est directement porté sur une

infrastructure centrale et accessible facilement

de partout tout en étant à la

hauteur du standing de la marque.

Un espace clair et lumineux pour pouvoir

admirer les superbes lignes des voitures

de sport de la marque anglaise, une atmosphère

à taille humaine, une rigueur

presque clinique dans la plus pure application

McLaren installent les visiteurs

au coeur de l’ADN de la marque.

Du côté des ateliers, c’est tout aussi

clinique, sols et murs gris ultra-clair,

organisation rigoureuse et sans faille.

En somme des outils qui répondent

précisément aux attentes de chacun. La

clientèle qui remet ses joyaux entre les

mains soigneuses et compétentes lors



d’opérations de maintenance ou autres,

se retrouve naturellement dans son élément,

à la hauteur de ses attentes.

«C’est un minimum, dit Joachim SAS

le Directeur Opérationnel de McLaren

Brussels, nous voulons, que tant nos

équipes que nos clients se sentent dans

un environnement propice aux bonnes

relations et à la meilleure réponse attendue

par les propriétaires de McLaren».

Pour cette inauguration, le Directeur

du marché de l’Europe de l’Ouest,

McLaren Automotive Ltd Steve ROB-

SON a fait le déplacement à Waterloo

et, a déclaré : «Nous sommes heureux

d’accompagner McLaren Automotive

dans ce moment important pour notre

groupe. McLaren Brussels a franchi le

cap des dix ans d’existence, il était donc

temps de créer un nouveau showroom.

Nous sommes enthousiastes et convaincus

que nous serons en mesure de répondre

aux besoins de nos clients avec

une nouvelle gamme de produits :

Artura, 750S Coupé comme Spyder et

la nouvelle GTS. Nous nous réjouissons

de l’avenir». Sans compter les productions

spéciales et exclusives souhaitées

par nos clients. Pour ce événement marquant,

McLaren a apporté une pièce

maitresse très rare, une Solus GT.



McLaren Solus GT

Un design inédit, sans contraintes liées aux règlements de la route et de la course.

Le moteur V10 de 5,2 litres à aspiration naturelle de ce modèle unique offre un régime qui dépasse

les 10 000 tr/min et génère plus de 840 chevaux. Dans cette machine au design minimaliste qui

pèse moins de 1 000 kg et génère 1 200 kg d’appui aérodynamique, l’expérience et les sensations

sont comparables à celles de la conduite d’une Formule 1.

35 exemplaires sont prévus et tous sont déjà vendus. Usage sur piste uniquement.



La McLaren 720S est la Supercar

la plus légère et la plus puissante... à la tonne !

par Eric HEIDEBROEK

Le 15 octobre 2021

320

321



McLaren 720S

La plus puissante à la tonne

C’est une nouvelle norme, qui va encore

s’accentuer dans les prochaines années

avec l’arrivée des supercars hybrides plugin,

plus encore avec les full électriques aux

lourdes batteries, et, ainsi devenir une

nouvelle référence.

En effet, 720 ch pour 1.332 kg, soit un rapport

540 ch par tonne, c’est plus que les

514 ch par tonne de la Ferrari F8 Roadster

affichant les mêmes valeurs de puissance

que la McLaren, soit : 720 ch et 770 Nm de

couple tirés d’un V8 turbo de 4 litres.

Once Upon A Time...

Bruce McLaren est né à Auckland (Nouvelle

Zélande) le 30 août 1937. Passionné

de sports automobiles, Bruce commence

sa carrière en F1 en 1958, au Grand Prix

d’Allemagne où il termine 5e, et est directement

engagé comme pilote officiel

du team Cooper. En 1959, il gagne le GP

des USA, il n’a que 22 ans ! Un record

qu’il détiendra pendant 44 ans, jusqu’à

ce que Fernando Alonso le détrône en

2003 ! En 1960, Bruce sera 2e au championnat

du Monde de F1 juste derrière

son équipier, Jack Brabham.

En 1963, Bruce McLaren, crée la Bruce

McLaren Motor Racing Ltd, pour engager

des voitures de courses dans divers championnats

comme la CanAm et la Tasman

322

323



John BARNARD

Bruce McLaren

Ron DENNIS

Series dont il sera champion en

1967 et 1969. En 1966 Bruce produit

ses premières Formule 1 et

dans la fpulée commence à produire

une voiture d’endurance.

A l’époque, la réglementation exigeait

la construction de 50 voitures à des fins

d’homologation. Les exigences d’homologation,

auront raison de ses ambitions.

McLaren décide alors de créer sa propre

voiture de route, évidemment, la plus rapide

du monde! L’idée était d’en produire

250 par an. Il demande à Gordon Coppuck

de dessiner la MGT dont seulement deux

exemplaires seront construits. Une superbe

auto, aujourd’hui propriété d’un collectionneur

américain. Bruce McLaren utilisera le

prototype MGT immatriculé «OBH 500H»

jusqu’à sa mort à Goodwood le 2 juin 1970.

324

325



La passion de Bruce McLaren perdure

après sa disparition. Dès 1973, les Formule

1 McLaren sont compétitives, et

menées de mains de maitres par de supers

pilotesdont, Jochen Mass, Emerson

Fittipaldi, Denis Hulme ou James Hunt.

Quand en 1980, Ron Dennis reprend

l’écurie, avec John Barnard comme ingénieur

en chef, c’est pour mener McLaren

au firmament de ses heures de gloire,

avec des Champions comme Watson,

Lauda, Prost, Senna, Hakinnen, Berger,

Räikkönen, Hamilton, Button, et bien

d’autres.

326

Cellule en carbone REVOLUTION !

En 1981, John Barnard, ingénieur en

chef, crée une coque en carbone qui

dès 1986 va mener la vie dure à tous

les teams de formule 1. Cette épure est

tellement efficace, qu’elle sera adoptée,

deux ans plus tard, par toutes les écuries

de F1. Après que McLaren ait démontré

la supériorité de son châssis en rafflant

victoires et titres mondiaux.

Poussée par ses succès en F1, l’équipe

dirigeante du groupe McLaren, composée

de Mansour Ojjeh, Ron Dennis, décide

de se lancer. Le chef de projet est

Gordon Murray et le design est créé par

Peter Stevens. Une usine toute neuve est

construite à Woking, face au siège de

McLaren et une société est créée spécialement

en 1989 : McLaren Cars Ltd.

Un retour au rêve de Bruce McLaren,

mais avec cette fameuse coque en carbone

qui mijote dans la tête de Ron Dennis

depuis 1981.

Construites entre 2011 et 2014, et produite à 3.508

unités, la McLaren MP4-12C, sera

appelée McLaren 12C, en 2012.

Le moteur est un V8 ouvert

à 90°, dopé par deux turbos

et cubant 3.799 cc.

Il développe de 600 à

625 ch et 600 Nm transmis

aux roues arrière par

une boite robotisée à

7 rapports.

Pesant 1.375 kg elle accélère

de 0 à 100 en 2’’9 et

pointe à 330 à l’heure.

Elle existera en coupé

et en spider.

Dimensions en mètres :

L : 4,50 x l : 1,90 et h : 1,20.

Construites entre 1993 et 1998,

il faut près de quatre mois pour

en construire une. La première McLaren

F1 de route fut produite à 106 exemplaires dont

64 de route, les autres étant destinées à la compétition

ou aux développements. Longue de 4,28, large de 1,82 m et haute

de 1,14 m sur un empattement de 2,72 m, elle ne pèse que 1.142 kg. Son

habitacle comporte 3 places frontales, celle du conducteur au centre, les deux

autres en retrait. La mécanique centrale arrière en position

longitudinale est le V12 BMW cubant 6 litres porté à

672 ch à 7.400 t/min et 651 Nm à 5.400 t/min,

transmis aux roues arrière par une

boîte manuelle à 6 rapports. Les

performances sont hallucinantes

encore aujourd’hui :

0 à 100 en 3’’4, et

391 km/h !

327



En Formule Un,

le point fort de

la technologie carbone,

apportait de très

nombreux avantages

en matière de rigidité,

de sécurité et de poids !

En somme, McLaren a

révolutionné la F1.

Dans la conception des supercars, il y a

très peu de marques qui construisent

leurs supercars à partir d’une monocoque

en carbone, et, une seule,

McLaren qui ne produit que des supercars

à monocoque en carbone.

Parmis les supercars «de série» on

épingle la Lamborghini Aventador

qui n’évolue pas dans le segment

des McLaren, la Porsche 918 a également

une monocoque en carbone.

McLaren Cars a 10 ans !

Avec près de 100 distributeurs

sur 40 marchés dans

le monde et plus de 20.000

supercars livrées, McLaren

affiche un excellent bilan et

s’apprête donc à performer

dans la prochaine décade.

«McLaren Automotive a de

nombreuses raisons de se réjouir

à l’aube de sa deuxième

décennie. Nous continuons à

nous appuyer sur l’histoire de McLaren,

tout en étant à l’avant-garde des

nouvelles technologies et en adoptant

pleinement l’électrification avec

la nouvelle McLaren Hybride Plug-in

«Artura», qui reçoit un tout nou-

328 329



veau V6 de 3,0 litres biturbo, ouvert

à 120° assisté d’un moteur électrique

compact à flux axial de 95 ch.

La puissance combinée de 680 ch

et 720 Nm, transmise par une nouvelle

boîte de vitesses à huit rapports

permet une accélération fulgurante

de 0 à 100 km/h en 3’’ grâce à son

poids plumes d’à peine 1.498 kg. Elle

ne consommerait que 4,8 l/100 et ne

rejetterais que 129g de CO 2 ...

A découvrir bientôt en ces pages.

McLaren 720 s spider

Sculptée par le vent, la 720s est dédiée

à l’efficacité, à la précision, aux

portances aérodynamiques. Ainsi,

si vous spartez du creux formé par

l’aile avant et le capot, qui se cintre

et s’ouvre en tobogan le long de

la portière pour s’engloutir dans

l’ouïe sous la vitre de custode, vous

suivrez le trajet de l’air qui s’en va

alimenter et refroidir le moteur de

4 litres, V8 bi-Turbo de 720 ch et

770 Nm entre 5.500 et 6.500 t/min.

Autres ouïes, celles dans le carter

des phares qui canalysent l’air pour

refroidir les freins, et générer un effet

de sol qui augmente avec la vitesse.

Tout est pensé pour optimaliser

l’efficacité sportive de la 720S.

Elle n’a pas que le look, Coco !

C’est l’auto comme la voulait Bruce

McLaren, la plus rapide du monde !

Peut-être pas, mais l’une d’elles et

sans doute mieux, car on peut l’utiliser

tous les jours sans problème

330 331



332

tellement elle est homogène.

Quand on le met en

route, le V8 Bi-turbo tonne

dans votre dos, avec cette

sonorité rauque et sourde qui

anime par une légère vibration

le mouvement alternatif des huit

pistons et vous procure déjà des

impressions incroyables.

La voiture démarre avec souplesse et

sans agressivité, on sent la parfaite maitrise

de la souplesse mécanique du 8 cylindres.

Après quelques kilomètres à moyens

régimes pour que les fluides et les gommes

atteignent les températures idéales de fonctionnement,

le rythme peut s’accélérer. Entretemps

on aura pris

conscience de

l’environnement

et de la maniabilité

du roadster. Cette 720s

se conduit docilement et

sans à-coup. On vous le disait,

la McLaren 720s est à l’aise dans

le trafic et les conditions normales de

circulation. Il n’empêche qu’il est impératif

de bien gérer le pied droit, car la mécanique est

tellement «fluide» que le compte-tours, et son copain

le compteur, se laissent facilement tenter de grimper

dans les tours et chasser les kilomètres à l’heure.

Donc une fois à température, on peut commencer à apprécier le tempérament volcanique

de la 720s. Le V8 use et se ressert de la soufflerie de ses deux turbos, les accé-

333



Le tableau de bord pivote automatiquement en mode

TRACK, sinon, vous pouvez le basculer à l’envi.

lérations sont époustouflantes.

C’est pur, c’est

fort, c’est puissant ! Mais

l’accélération se divise en

deux poussées. La première

vous arrache du sol

en vous plaquant au dossier,

pied dans le phare,

vous maintenez la pression

quand à 5.500 tours

une nouvelle pression

s’ajoute à celle qui vous

colle au siège et là, c’est

très impressionnant.

C’est une deuxième

poussée régulière et qui génère une décharge,

une sensation extraordinaire.

Evidemment, on n’en n’était qu’aux préliminaires.

Les vitesses atteintes n’impressionnent

pas tellement, un conducteur

habitué aux supercars sera d’ailleurs

surpris par la qualité de

l’amortissement et de

la gestion de l’effet de

vitesse. La voiture demande

votre attention

et cela lui suffit.

Côté maniabilité, les premiers

kilomètres effectués

ont permis de sentir

la précision, la rigueur et

la qualité des trains roulants.

Les freins répondent parfaitement

présent dans toutes les situations,

et lors des gros freinages, ils reçoivent

l’assistance du gros aileron arrière qui joue

à l’aérofrein. Et ce n’est pas du bluff.

Et le toit ? En 11’’ il est rangé sans bruit, la

lunette arrière s’abaisse électriquement.

334

335



Pirelli équipe la

McLaren Artura de

pneus connectés !

Signe des temps, les

roues donnaient déjà

des informations comme

la surveillance de la

pression des pneus.

Pirelli en rajoute une

couche avec des pneus

équipés de capteurs

capables de dialoguer

avec la voiture.

Sur la 720S Spider testée

dans ces pages la

pression des pneus est

naturellement contrôlée,

mais en plus, on

dispose de la température

des pneus.

Au tableau de bord, un

graphique représente la

silhouette de la 720 S

avec des rectangles aux

4 angles représentant

les pneus. Froids, les

pneus son colorés en

bleu, chauds, ils sont

noirs et la température

s’inscrit en regard

de chaque roue, tout

comme la pression.

Les ingénieurs de Pirelli,

en étroite collaboration

avec McLaren ont développé

pour la nouvelle

Artura, des PZero sur

mesure, 235/35ZR19 à

l’avant et 295/35R20 à

l’arrière. Et ce n’est pas

la seule synergie entre

les ingénieurs.

La Pirelli Cyber Tyre

Technology

La nouvelle McLaren Artura

est la première voiture de

série a utiliser cette technologie.

La Cyber Tyre Tech.

offre une volée d’informations.

Des capteurs sont

incorporés à la carcasse

et communiquent avec un

logiciel créé par Pirelli intégré

à l’électronique de la

voiture.

Les infos disponibles sont,

par exemple, le type de

pneu (hiver ou été), la

pression prescrite, l’indice

de charge et de vitesse.

Ça c’est pour le statique.

Mais le plus extraordinaire

ce sont les infos relevées

en temps réel pendant la

336

337



conduite. Comme la température des

pneus, la pression et même la profondeur

des sculptures. Les capteurs

détectent et alertent quand la vitesse

maximale supportée par les pneus est

atteinte ! Pratique quand on dispose de

pneus hiver à vitesse limitée.

C’est vital en matière de sécurité.

Les PZERO de l’Artura ont une bande

de roulement asymétrique, qui offre

d’excellentes performances de freinage

pour garantir le contrôle de la voiture

dans toutes les conditions, en particulier

sur le mouillé.

Le système Cyber Tyre de Pirelli représente

l’avenir des pneus : il est capable

de donner aux voitures un sens du toucher

en leur permettant d’identifier ou

de prévoir des situations potentiellement

dangereuses, telles que la perte

d’adhérence et l’aquaplaning, ce qui

signifie que l’électronique de la voiture

pourra intervenir rapidement.

L’évolution de cette technologie passera

par la 5G qui échangera sur l’état

des routes avec les autres véhicules...

(E.H.)

338 339



McLaren

Le Grand

Tourisme vu

par McLaren

par Eric HEIDEBROEK

McLaren GT

Afin de répondre aux envies d’une clientèle

avide de supercars ultra sportives

et qui apprécie aussi plus de confort et

d’aspects pratiques, McLaren propose sa

première Grand Tourisme.

Une voiture qui garde tout de la berlinette

ultra sportive et qui ajoute un volume de

coffre capable d’emporter un sac de golf.

Mais pas seulement. Cette GT doit aussi

permettre de voyager confortablement

sur de longues distances, ou pouvoir

s’utiliser au quotidien.

C’est là qu’intervient la McLaren GT, sa

ligne allongée donne l’allure à ce coupé

sportif d’être prêt à affronter la ligne

droite des Hunaudières du célébrisime

circuit des 24 heures du Mans, grâce à

sa longue queue et à son empattement

étendu. Malgré son léger embourgeoisement,

la GT rappelle son caractère ultrasportif

par ses énormes prise d’air arrière

très présentes dans les rétros.

Cette McLaren est un composé d’éléments

repris sur des modèles ultra sportifs afin de

trouver le compromis idéal pour une Grand

Tourisme digne de ce nom.

Tout d’abord, la base de l’auto est la fameuse

cellule monocoque nommée Monocell

II-T en carbone épaulée à l’arrière

comme à l’avant d’une structure en aluminium

à déformation progressive en cas

340

341



de choc. Ainsi équipée la McLaren

GT protège bien ses occupants.

Ces cellules en carbone et structures

alus, sont communes aux modèles

«Sport», c’est dire si la rigidité et les

performances sont au rendez-vous.

Pour les suspensions, McLaren a

choisi les épures de la version «Super

Sport» ce qui procure, grâce à une

ingénierie pointue et des réglages

originaux, une composante confort

qui permet d’abattre les kilomètres.

Du côté moteur, on retrouve le

V8 de quatre litres dopé par deux

turbos, il vient de la 720S dégonflé

à 620 ch et 630 Nm. Le couple

profite d’une nouvelle courbe plus

ronde et la boîte de vitesses 7 automatique

apporte tout le feeling

attendu en mode «normal».

Fragrances et cuirs pleine fleur

A l’intérieur, dès l’ouverture de la

portière, en élitre, majestueuse et

remarquable, on a le nez flatté par

cette délicieuse fragrances de cuirs

riches et nobles.

Du Connoly, le plus fin, le plus chic

vous accueille et votre regard se

pose directement sur les coutures,

à la façon artisanale et digne des

plus grands peaussiers. Le travail

est minutieux, le toucher extrèmement

souple et doux. Tout ce qui se

touche et se voit est orné de matière

noble et soft touch, même le

carter couvrant l‘arrière du volant.

Aucune faute.

Les sièges sont voulus confortables

et conservent un maintien sportif.

La GT est d’abord une supercars.

Il ne faut pas l’oublier.

Cette McLaren GT se conduit du

bout des doigts, elle absorbe correctement

les mauvaises routes de

la capitale de l’Europe pourvues

de nombreuses bosses, trous, gros

342

343



pavés et autres irrégularités désagréables.

Pour les autres routes,

le mariage suspension «Super

Sport» apporte un confort correct

et surtout assez ferme. Là où l’on

appréciera, en plein, le vrai confort

de la GT, c’est sur les belles routes

des Ardennes et sur les autobahn

allemandes. C’est là que le V8 peut

s’éveiller et procurer les vraies sensations

de la McLaren GT.

A l’arrière, l’espace dédié

au coffre s’étend au dessus

du V8 et a été prévu au départ

pour transporter un sac de golf.

Ce qui veut dire que l’on peut

sans problème partir en amoureux

avec les bagages appropriés, ou

des sacs de sport.

Ajoutons que la GT, offre deux grands

coffres. Le premier à l’avant est

profond et fait ses

150 l.

344 345



Dans cette McLaren qui respire le luxe et

l’élégance, le sport demeure omniprésent.

Pourtant on remarque que de nombreux

éléments le rappellent tout en étant élégamment

revêtus de matières riches et

délicates. Le point le plus délicat des McLaren

- à leur début - était l’écran tactile de la

console centrale qui était fort étroit, affublé

de caractères fins et exigeant trop d’attention

en matière de lisibilité. Dans la GT, ce

problème n’existe pas, l’écran est haut et

suffisament large tout en étant effilé. C’est

un beau produit. Il reste à voir comment il

se comporte par soleil rasant.

La GT se démarque des «Sport» et «super

sport» par sa ligne allongée d’une très rare

élégance. C’est une stricte deux places, la

noblesse de sa mécanique V8 Bi-turbos à

la sonorité revue pour apporter une atmosphère

à la fois feutrée et puissante. Cette

McLaren GT n’est pas à proprement parler

un «Pullman» car elle est avant tout une

supercar avec ses avantages et inconvénients.

Avec ses choix technologiques, elle

se montre incisive sur routes et autoroutes.

Dans les lacets elle a moins de maniabilité

que ses soeurs Sport et Pure Sport mais ne

s’en laisse pas conter pour autant. Bien finie,

riches de matières luxueuses, la McLaren GT

est une GT à l’ancienne en ce sens que la

priorité va au comportement et à la réponse

moteur, le confort est moins spartiate que

dans une super sport, le moteur plus souple

n’en demeure pas moins très vif et efficace

grâce à sa bonne boite automatique..

McLaren GT

V8 bi-turbo 4,0 l

620 ch @ 7500 t/m

630 Nm @ 5500 t/m

7 vitesses automatique

3 modes Actifs

• comfort

• sport

• track

0 - 100 = 3’’2

326 km/h

11,9 l/100 km

201.500 €

346

347



Escapade

à Waterloo

Avec les 620 chevaux

de la McLaren GT !

Plume et layout : Eric HEIDEBROEK, Photos : CAMINTER

La Mc Laren GT vous a été présentée il y a deux ans lors

d’une courte prise en main. Cette fois, nous sommes

remontés sur les traces du Duc de Wellington dans la

morne plaine de Waterloo où l’anglais a mis fin aux

campagnes guerrières de l’Empereur Napoléon 1er.

A contrario des 720s Spider et coupé, la GT se veut

plus «Grand Tourisme» en offrant un peu plus de

confort et un espace bagages moins restrictif,

tout en conservant l’esprit originel de la marque

anglaise tournée radicalement vers le sport.

348 349



La région où s’est déroulée cette grande bataille

est fantastique de beauté. Les routes se faufilent

entre des vallons verdoyants de prairies cernées de

bocages, de fermes, de grandes étendues où l’on

imagine facilement les

couleurs chatoyantes des

uniformes des armées en lice. De l’artillerie et ses

nuages de fumée, de la cavalerie qui charge sabre au

clair. Toute cette épopée est retracée dans le nouvel

espace sous terrain du musée.

Régulièrement, Waterloo produit une reconstitution

de la fameuse bataille avec de

nombreux figurants, c’est

magique !

LES 4 POINTS D’INTÉRÊTS DU MÉMORIAL DE WATERLOO :

Le Mémorial de la bataille de Waterloo en 1815 est un site unique en Belgique qui est à la fois un monument

de commémoration et un musée historique. C’est également et surtout un lieu chargé

d’histoire.

1. Le Musée du Mémorial :

revivez l’histoire de la bataille à travers des uniformes, des objets historiques,

des cartes animées, un film 3D inédit…

2. Le Panorama : découvrez l’immense toile

historique du panorama, longue de

110 mètres et

haute de 12 m !

Fiche technique

McLaren GT.

Moteur V8 bi-turbos.

4,0 litres

620 ch à 7.500 t/min

630 Nm à 5.500 t/min

Boîte auto 8 rapports

VMax : 325 km/h

0 à 100 : 3,2s

Conso : 12,5 l/100km

Moyenne obtenue

durant l’essai :

La plus basse : 10,3 l

La plus haute : 15,6 l

350 351



McLaren GT

L’intérieur spacieux

offre des sièges

très bien rembourrés

et anatomiquement

parfait

quelques soit le

gabarit.

3. La Butte du Lion :

gravissez les 226 marches pour admirer un

point de vue exceptionnel sur le Champ de

Bataille.

4. La Ferme d’Hougoumont :

laissez-vous conter l’histoire de « la bataille

dans la bataille » grâce à une installation

multimédia mêlant innovation et mémoire.

1. LE MUSÉE

Même si la cellule

en carbone est

proche de celle

des coupés-ultra

sportifs, chez

McLaren on a

choisi celle de la

GT un peu plus

généreuse. La

planche de bord

adopte aussi un

style plus cool.

Mais il ne faut

pas s’y tromper

cette auto-là a un

tempéramment de

feu et une tenue de

route incisive.

Moins agressive

(un peu seulement)

que les

super-sports, la

GT profite de son

empattement

allongé pour offrir

une tenue de cap

extraordinairement

stable sur

les «autobahn» et

dans les longues

courbes qu’elle

avale à des allures

fantastiques de

sérénité.

Revivez l’expérience de la bataille de Waterloo

1815 à l’intérieur du Mémorial grâce à une

scénographique narrative, multi sensorielle,

comprenant des effets spéciaux et décors

immersifs.

À travers des uniformes, des objets historiques,

un film 3D inédit, une maquette géante

de 33 m2, un jeu de piste, découvrez l’histoire

de la célèbre bataille.

• Film 3D de 15 minutes • Maquette de la

bataille de 33 m2 • Audioguide FR/NL/EN/D/

IT/ES/CHN/JPN/RU • Accès PMR

2. LA BUTTE DU LION

352 353



McLaren GT... Invitation au voyage

Née d’une demande de la clientèle , la GT demeure une

supersport, ses lignes élancées le confirment. Avec son arrière

«longue queue» on l’imagine sans peine lancée pleins pots

sur la igne droite des Hunaudières au Mans. Son profil inspire

la performance fluide et aérodynamique. A son bord, le confort

permet de rouler sur de longs trajets. La visibilité périphérique

est bien conçue. Bien que les énormes prises d’air latérales

occupent bien l’espace des rétroviseurs. Sans occulter la visibilité

arrière, ils offrent au regard la musculature puissante de

l’auto. C’est un régal. Contrairement à certaines sportives, les

rétroviseurs sont installés plus bas dans la portière et décalés

vers l’arrière. Intelligent, car ils dégagent la vue vers les

angles avant tout en étant parfaitement implantés dans l’axe

du regard. Chez McLaren, ce sont des pilotes qui ont géré les

détails de mises au point. Des pilotes qui ont aussi participés

aux réglages des trains roulants. Ainsi la McLaren GT offre un

freinage canon, les freins Carbone Céramique prennentrapidement

la bonne température et la conserve très longtemps

de façon à offrir systématiquement les bonnes prestations. La

GTdispose aussi des trois programmes moteurs et maniabilités

comme dans les Spider et Coupés 720S.

La Butte du Lion est un monument de 40m de hauteur érigé

en 1826 à la demande de Guillaume Ier qui a souhaité marquer

l’endroit présumé où son fils ainé fut blessé le 18 juin 1815. Il

est surmonté d’un lion symbolisant la victoire des monarchies.

En haut des 226 marches, le regard embrasse le Champ

de la bataille de Waterloo 1815. Une table d’orientation vous

permettra d’appréhender les mouvements des troupes, de

comprendre les formations en carré de l’infanterie, les déploiements

de la cavalerie.

3. LE PANORAMA

Le Panorama est un vaste bâtiment circulaire qui abrite la toile

réalisée en 1912 par Louis Dumoulin, peintre dont le Panorama

fut présenté à l’Exposition universelle de Paris en 1900.

Ses dimensions exceptionnelles et son dispositif sonorisé

permettent une immersion totale au cœur de la bataille. Vous

serez cerné de toutes parts par les scènes de combat, bruits

de sabres, charges de cavaleries et tirs de canons.

• 110m x 12m • Toile de 1912 • Sonorisé • Accès PMR

4. LA FERME D’HOUGOUMONT

Ouverte les week-ends et jours fériés

Dernier témoin de la Bataille, cette ferme accueille un

spectacle vidéo qui raconte l’histoire de «la bataille dans la

bataille». Cette Ferme fut le cadre de combats meurtriers :

c’est à cet endroit que le frère de Napoléon déclencha l’action.

Ce qui ne devait être, au départ,

qu’une manœuvre de diversion, est devenu le point le plus

violent de la bataille. Toute la journée, les assauts français y

furent terribles et vains.

Route du Lion 1815 - 1420 - Braine-l’Alleud Tel : +32 2 385 19 12 - info@waterloo1815.be

• Balade en voiture à cheval • Histoire de la bataille

• Spectacle vidéo de 25 min

• Pas d’accès PMR

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Ces choix ne s’opèrent que si le

bouton «ACTIVE» est enclenché. Il

active alors des choix pour la maniabilité

(Handling) entre Comfort,

Sport, Track ou des combinaisons

de choix avec les mêmes modes

opérant sur la puissance. (Power).

En mode Comfort, tant mécanique

que suspensions, la GT se montre

très civilisée tant à l’intérieur qu’à

l’extérieur, bien que dehors on

entend bien que ce n’est pas une

voiture «ordinaire». Combiner le

mode Handling en Comfort et le

mode Power en Sport apporte non

seulement une modification de

l’atmosphère grâce à une musicalité

un peu plus présente et qui

ravit les oreilles comme augmentent

les sensations. Utlisezr

aussi le mode Track pour le moteur

transforme cette «gentille» GT en

dragster, le moteur ne chante plus,

il rugit, la boîte est plus rapide

plus sêche, si en plus vous passez

au mode sport, l’ensemble se

durcit sans être désagréable et

si vous mettez tout en Track, c’est

une projection dans la sportivité

intégrale. La GT affiche le caractère

McLaren dans toute sa sportivité et

sa maitrise.

Et pourtant vous êtes dans un

coupé supersport spacieux qui sait

vous apporter du confort dans la

rigueur d’une supercar.

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Une McLaren

Au Place d’Armes

Balade au Grand Duché de Luxembourg

Plume @ Eric HEIDEBROEK

Images @ Caminter 2022

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Cinq Étoiles

Au centre ville

Le Grand Duché de Luxembourg a ceci de

particulier qu’il est multiculturel.

Centre financier reconnu, il attire des talents

de tous pays. Près de 200 nationalités s’y

côtoient au quotidien.

Loin d’être guindé, le Grand Duché se la joue détendu,

clair et accueillant. Sa capitale donne le ton,

l’humain a la priorité. Les transports publics sont,

non seulement modernes, beaux et propres, mais

aussi, gratuits !

Îlot de charme et de luxe, implanté en plein

coeur de la capitale luxembourgeoise, le

Place d’Armes est le refuge idéal des

épicuriens.

Pour être le seul Relais & Châteaux du Grand Duché

de Luxembourg, le Place D’Armesest à lui seul

un monument de l’hospitalité luxembourgeoise.

Isolé au centre ville, son accès doit sefaire par le

piétonnier, en roulant au pas. D’ici peu, l’accès sera

piloté par des bornes automatiques pour lesquelles

un sésame sera exigé. C’est à la fois un

avantage et un inconvénient, l’accès à l’hôtel en

voiture demeure problématique, mais la garantie

de la tranquilité et l’absence de trafic génèrent une

rare atmosphère de confort et de raffinement.

Le Place d’Arme est structuré par un assemblage

de sept demeures aristocratiques de la capitale.

C’est l’architecte Beck et son épouse qui ont eu

l’idée d’associer ces maisons en un seul et unique

bâtiment. On est loin des palaces mondialisés et

par définition...insipides. Ici tout est vrai !

Le Place d’Armes

18, Place d’Armes – L-1136 Luxembourg

00 352 27 47 37

info@hotel-leplacedarmes.com

www.hotel-leplacedarmes.com

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En effet, Beck ne s’est pas simplifié la tâche,

il a conservé le caractère de chacune des

demeures en les associant par des travées,

des percées, des espaces libres et des éléments

contemporains qui se marient parfaitement

entre eux.

On passe de l’une à l’autre maison par différents

niveaux. A chaque recoins son intimité

artistique, son intimisme, son caractère.

C’est aussi pour ça que l’hôtel offre ce

charme romantique et particulier. On se promène

du baroque au contemporain en glissant

vers le classique dans une délicieuse

fluidité.

On retrouve l’émerveillement des yeux

d’enfants découvrant une grande

maison bourgeoise aux recoins

mystérieux.

Le confort moderne est omniprésent, climatisation,

wifi haut débit, normal dans un cinq

étoiles s’allient au charme cossu et très

bourgeois généré par de nombreux espaces

cosy, ou ouverts comme la grande terrasse

sur le toit ou celle encadrée par les murs intérieurs

aux reflets de seigneurie féodale.

Le Place d’Armes dispose de trois offres

gourmandes pour tous les goûts et toutes

les humeurs. Une brasserie parisienne, avec

ses barres de cuivre et ses velours carmins

vous accueille chaleureusement avec des

mets simples et raffinés. Le petit-déjeuner

se prend au « Plëss » dans son atmosphère

moderne et dépouillée. Le midi et le soir, on

appréciera la cuisine ouverte où s’affairent le

Chef et sa brigade dans un ballet de gourmande

élégance et gestes précis.

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La ville de Luxembourg offre

un choix de boutiques des plus

raffinées dans une atmosphère

années folles

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Modernisme, esthétique d’aujourd’hui et d’avant-hier offrent un

charme de détente et de glamour

Il faut surtout ne pas se contenter de regarder devant ou tout

autour de soi. Il faut aussi se laisser impressionner en levant

les yeux pour admirer la beauté intemporelle des façades Art

Nouveau des immeubles anciens.





Balades nocturnes

tranquilles.

Jeux de lumières.

Rivalités d’élégances

entre vitrines



Grandes enseignes, mise en

valeur des bâtiments

de style Art Nouveau,

rien que pour vos yeux !



McLaren

720S Coupé

Carbone, élégance, puissance, maîtrise

L’art de générer des voitures d’exception

Plume @ Eric HEIDEBROEK

Images @ Caminter 2022

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L’occasion était trop belle pour réaliser

ce mini-trip au Grand Duché

de Luxembourg, la McLaren 720s

coupé est toute désignée pour visiter

la capitale financière bien

connue. On peut choisir de se

rendre à la capitale luxembourgeoise

par l’autoroute ou par le

chemin des écoliers.

La 720S aime les deux !

Par l’autoroute on peut y aller franchement

à condition de ne pas se

faire prendre ou choisir le cruisecontrol

calé sur la vitesse autorisée.

Dans ce cas on sera surpris par

l’autonomie qui peut atteindre plus

de 500 km !

Températures

et pressions des

pneus affichées.

Les Pirelli PZero

doivent être à

température. Sinon...

ils n’accrochent pas !



Evidemment, dès que l’on titille la

pédale de droite l’autonomie fond

comme neige au soleil, mais, quel

pied !

Par les petites routes, le potentiel

de ce «tout-en-carbone» est démentiel.

La réponse à l’accélérateur

est toujours nette et précise.

Quand on accélère à fond, on est

catapulté jusqu’à 6.500 tours, et en

gardant le pied dans le phare, on

reçoit une deuxième charge encore

plus forte. Cette auto est vraiment

extraordinaire.

Si elle offre de véritable sensations

sportives. Elle est domptable

grace à son équilibre et sa perfection

en matière de trains roulants.



Pour exploiter les prestations, il faut

aller sur circuit.

Par exemple à Mettet où pour 150

euros vous pouvez faire parler la

poudre sans courir et sans faire

courir de risque à quiconque.

D’ailleurs les propriétaires de McLaren

optent souvent pour des cures

de track-days nettement moins

coûteuses et ennuyeuses qu’une

arrestation pour excès de vitesse.

Sur piste, ils équiperont leur supercar

de pneus spéciaux. Chez Pirelli

le PZero existe en version «Trofeo»

avec la bande extérieure du profil

presque slick alors que la partie intérieure

comporte trois rainures pour

rouler sous la pluie et être en ordre

avec le code de la route. Chez Michelin,

Bridgestone, Continental et Goo-



dyear des pneus spéciaux track-day

existent aussi. On y reviendra bientôt

dans la rubrique pneus.

720 chevaux 770 Nm

La puissance, le couple et les performances

d’utilisation définissent le cœur

de la 720S. Le moteur V8 est un 4,0 l,

dopé par deux turbos qui, développe

720 ch à 7 000 tr/min et 770 Nm entre

6.500 et 7.500 t/min. Cette dernière valeur

semble un peu haut perchée côté

régime, mais il faut savoir que 80% du

couple est disponible dès les plus

basses rotations.

C’est dû, entre-autres, au doublement

des injecteurs, il y en a 16 au lieu de 8,

combinés à la régulation électronique

des turbos, permet une réponse massive

et instantannée du V8.

Cela percute le 0 à 100 en 2’’8 et le 200

en 7’’8 pour une Vmax de 341 km/h.

Rien que ça !

Cet ensemble moteur boîte à sept

rapports automatique génère une

connexion organique entre la voiture

et son conducteur. Magie ponctuée

du démarrage au régime maximum

par la bande-son rageuse et exceptionnelle

du V8.



La compétition dans le sang.

Si la 720S est parfaitement adaptée

pour repousser les limites sur circuit,

McLaren propose divers équipements

dont une barre de harnais en titane

«MSO Defined».

Réalisée sur mesure pour la 720S, elle

est placée derrière les sièges pour

ancrer les harnais 6 points spécifiques

pour assumer des performances

extrêmes dans une sécurité

inégalée.

McLaren n’a pas cédé à la facilité en ne

posant une simple direction assistée

électrique. Pour le constructeur britaniqu

le conducteur est strictement au

coeur de la conduite. Il doit bénéficier

de toutes les informations utiles remontées

par les trains roulants comme

de la direction.

Aussi McLaren a créé une direction

électro-hydraulique au caractère plus

précis et remontant les informations

du contact avec la route ou la piste en

temps réel.

Sport & Race

Pour la piste, la direction électro-hydraulique

entre en symbiose exacerbée

avec le système «Active Dynamics»

de la 720S. En plaçant le sélecteur

sur «Sport» ou «Track», la 720S se

prépare à l’action sur piste : les ré-



La fonction

Dessine

La forme.

C’est racé !



ponses sont affûtées. La puissance

est livrée plus «brute», de même que

les changements de rapports sont

plus secs, dans un style très voiture

de course. Quand on revient au mode

«Confort» et on passe instantanément

la configuration idéale pour les routes

ouvertes.

Il ne faut pas oublier que le confort, est

omniprésent dans cette McLaren 720S

qui ne martyrise jamais ses occupants.

Le confort, comme dans la version

spider est remarquable tout en offrant

le maintien indispensable à une

conduite dynamique.

Du carbone en déco,

Du carbone en structure.

Freins carbone céramique

Un aileron «aéro-frein»

Des performances !

0 à 100 en 2’’9 !



On pourrait croire que cette 720S est sans reproche...

Mais, par rapport au spider, le moteur est

dans l’habitacle, plus présent, il ya ajoute sa chaleur...

Le spider dispose de cette petite vitre de lunette

arrière, entre les appuie-tête qui, lorsque la voiture

est couverte, peut s’abaisser, laissant non

seulement pénétrer un peu de fraicheur, sans

courant d’air s’il vous plait, dans l’habitacle, mais

aussi d’avoir la chance de profiter des vocalises

du V8.

Rare, plus exclusive que Lamborghini, Porsche,

Aston Martin ou Ferrari, la McLaren tient son rang.



Bruges, ou

La Venise du Nord

Moments Dédiés

Au terme d’une semaine de travail acharné, nous décidons de nous changer

les idées et partons à la découverte de la Venise du Nord avec la McLaren

720S Spider pour nous laisser gâter. Plume @ Eric HEIDEBROEK

Images @ Caminter 2021

394 395



Escale à...

l’Hôtel Héritage

Il est près de 19 heures quand nous arrivons à

l’hôtel, la route a été sage et

surtout encombrée. L’autoroute de la Mer, un

vendredi fin d’après midi, se déguste à la sauce…

embouteillages. No stress !

Mais ça n’a pas d’incidence à bord de la Mc Laren 720S

Spider dont le V8 ronronne dans notre dos. En effet,

pour une supercar, le constat est surprenant, le confort

est total. Même si les suspensions sont fermes, les irrégularités

de la chaussée sont absorbées sans chocs

désa gréables. La boîte automatique à 7 rapports

égrenne les vitesses en douceur, la rondeur du V8 de

720 ch et 770 Nm rend cette décapotable très facile à

conduire au quotidien.

Arrivé à Bruges, les petites rues de la Venise du Nord

sont parcourues sur un filet de gaz, le V8 n’est pas discret,

il gronde et sa rondeur à bas régime rebondit souplement

contre les façades baroques, faisant tourner

bien des têtes en suscitant des surprises émerveillées,

des éclats dans les yeux. Rien à dire, l’auto est belle.

L’arrivée au Relais & Châteaux L’Héritage, où l’on se

gare, est discret quand bien même le son rauque et

sourd des échappements interpelle directement le personnel

d’accueil de l’hôtel. Notre léger bagage est sorti

du coffre avant qui fait quand même 121 litres et sera

conduit dans notre Suite du quatrième étage.

L’accueil est souriant, harmonisé avec la quiétude élégante

des lieux. L’Héritage est un cocon confortable et

relaxant, nous ne tarderons pas beaucoup à nous rendre

compte, qu’en plus, c’est un temple pour gourmets.

L’ascenseur a du charme, il a troqué ses grilles antiques

pour des portes coulissantes garnies d’un poster qui

rappelle son lustre d’antan. Silencieux, ils nous trans-



porte au quatrième étage où nous attend

notre hôte qui nous conduit à la Suite 43.

Nous sommes sous les toits, le plafond est

haut et soutenu par de larges poutres. Les

murs coquille d’oeuf font la liaison avec les

tonalités chaude et rustique des boiseries. La

décoration est très belle époque, les téléphones

du début du siècle dernier sont équipés

de mécanismes modernes et fonctionnent

très bien, en souplesse et rapidement.

Les attentions sont très agréables, comme la

bouteille de Champagne et quelques délicieux

chocolats, un mini bar rempli avec

soin, une bouteille de vin rouge, un grand

écran, une sono Bose, un iPad, et bien

d’autres éclairages d’ambiance destinés au

bien-être.

Le grand lit est tellement confortable que

nous avions très envie de le ramener chez

nous, mais dans la McLaren... c’est un peu

juste ! Toujours est-il que nous avons découvert

un hébergement délicat, raffiné et très

confortable.

La salle d’eau dispose d’un bain à bulle, d’une

douche encastrée accessible par une porte

martellée. La double vasque dispose d’un

plan en marbre assorti aux tonalités chaudes

et crémeuses de l’ensemble. Tout est conçu

pour offrir l’agrément et le confort digne d’un

Relais & Châteaux cinq étoiles.

Pendant que nous nous installons, la McLaren

rejoint, aux mains d’un personnel soigneux,

respectueux et connaisseur, le garage

où elle dormira, bien à l’abri, dans un

box pour elle seule.

Moment gourmand au Mystique

Un dîner gastronomique* à qua tre services

et vins assortis pour un budget de 120€ par

couvert, voilà qui est très correct. Surtout en

regard à l’imagination, à la créativité et à la

Relais & Châteaux Hôtel Heritage

Niklaas Desparsstraat 11

8000 Brugge - Tél : +32 (0)50 444 444

info@hotel-heritage.com

398



finesse de tous les plats élégamment

présentés. On soulignera

la justesse et l’omniscience

du service, prenant soin

d’expliquer posément le choix

des vins assortis, en nous mettant

l’eau à la bouche, à chacun

des plats proposés. Un Grand et

délicieux moment.

S’éveiller après une bonne nuit,

prendre le petit déjeuner dans

la salle à manger de l’Héritage

est un moment délicieux. Nous

n’avons pas goûté aux oeufs

pochés sauce mousseline, c’est

bête, mais nous avions commandé

des oeufs au plat, par tra-

* MYSTERY MENU... • 3 services : 59€ p.p. • 3 services vins assortis : 86 € p.p. • 4 services 84 € p.p. • 4 services vins assortis : 120 € p.p.



Bruges la nuit,

sous la pluie de la fin octobre, est

une ville vivante et agréable.

Ses fières façades éclairées, ses

vitrines scintillantes sont d’un

romantisme inégalable.



dition... Le service est omniprésent et prévient

chaque désir au moment opportun. La gentillesse,

la politesse et l’élégance multilingue font

plaisir et l’on en jouit, sans modération.

Si en plus, la pluie fait la place au soleil,

Bruges apparaît sous un autre jour. Les rues,

scintillantes de lumières sous la pluie nocturne,

cèdent la place à des bâtiments soignés

à l’architecture histori que flamande.

Un ravissement pour les yeux, et, on se promène

en cherchant les détails, les équilibres,

avec en arrière plan, le bruit des sabots des

chevaux tirant calèches et visiteurs éblouis

par tant de beautés mises en valeur par un

entretien rigoureux et une valorisation des

abords. La propreté de la ville incite à son respect

et l’ensemble donne envie de s’y attarder.

La Venise du Nord se visite par ses canaux que

traversent de nombreux ponts aux styles originaux

qui témoignent de l’histoire millénaire de

ARTISANAT D’ART ET ORFÈVRERIE

Bruges est ,bien sûr, une ville touristique et cela

se comprend par ses nombreux attraits. Quelques

artisans peuvent, grâce à elle, vivre de leur art,

de leur passion, comme Michiel NEELS et sa fille

qui créent des bijoux en argent pour le plus grand

bonheur des visiteurs et des locaux qui découvrent

leur

savoir-faire dans leur atelier «Ginkgo», au 21Walplein.

Info : www.zilversmid.be

la ville. Des terrasses, à fleur de canaux,

offrent un moment de détente et de relaxation

sous les doux rayons du soleil de l’été

indien.

Avec cet accueil touristique géré de main de

maître par la ville, Bruges offre un rare

confort de découvertes. Les canaux participent

à l’incroyable quiétude de la ville. Par

leur doux chuintement, ils apportent une



sérénité appréciée en leur temps par les ecclésiastique

qui ont fait de Bruges cette cité

éternelle. Le long des canaux, des ouvertures

pratiquées dans les berges servant

autrefois de débarcadère permettant d’approcher

l’onde et d’apprécier le passage des

bateaux, la faune aussi et cela ravit les chasseurs

d’images.

Autan,

Bruges se la joue

bourgeoise et animée,

autant elle détend

par son

atmosphère idyllique.

En se promenant dans la ville et ses ruelles

historiques, on débouche sur une étendue

d’eau calme et bordée de végétation. En fin

de parcours, un vieux pont de pierres en arcades

rejoint les deux rives qui descendent

vers un endroit apprécié des brugeois.

Le Jardin des Amours est un jardin aussi impressionnant

que le parc à la française d’un

grand château. Ce ne sont pas des labyrinthes

verdoyants, incitant à a coquinerie,

mais des chemins de verdures aux doux

feuillages de nombreuses essen ces, des

pelouses soignées.

Ce sont des détours romantiques qui incitent

à la flânerie, à la méditation, au plaisir d’être

ensemble ou d’être deux pendant un moment

privilégié. On y oublie les soucis, on

reste main dans la main dans un état de plénitude

et de détente.

La promenade se termine sur ce délicieux

moment, retour à l’Héritage, notre Relais &

Châteaux pour retrouver cette atmosphère

intimiste qui sait si bien détendre l’esprit et

apporter un bien être bienvenu.



Découverte du bar pour y déguster

une boisson sans alcool, on

doit reprendre la route! L’atmosphère

est idéale pour rencontrer

des amis, discuter ou prendre

autre chose qu’un soft, en soirée.

La chaleur des meubles en ronce

de noyer, des cuirs façon Chesterfield,

le piano à queue préfigurent

des soirées inoubliables.

C’est un fait, l’Héritage,

Relais & Châteaux sait rece voir et

choyer ses visiteurs.

Conclusion...

Choisir un Relais & Châteaux est

une garantie de services et

d’hospitalité absolument

irréprochables. Tant au premier

contact que tout au long du

séjour, tout est parfait.



L’Hôtel Héritage, passionnément

managé par Johan & Isabelle Creytens,

efficacement secon dés par

leurs équipes, apporte au voyageur

toutes les atten tes de bien-être, de

respect et même plus.

La Mc Laren a été soigneusement

rangée dans un box privé. Pour nous, la

confiance est totale et bien placée.

Au retour vers nos pénates, le V8 a pu

chanter un peu, mais toujours avec

«modération»...

Mais quel plaisir cette 720S Spider

Saviez-vous que même la température

des pneus PZero s’affiche au tableau

de bord ?



Le p’tit Gaby a quitté la grand’place de Hannut pour se réfugier quelques

kilomètres plus loin, à Thisnes, dans un cadre élégant, moderne, spacieux et

tranquille. La cuisine est ouverte sur le travail du Chef Olivier Leruth dont la

gestuelle séduit d’emblée, cela promet !

DÎNER ÉPICÉ

McLaren Artura

Vs Abarth 500E...

412 413



Tel un fauve prêt à bondir, on la décèle au travers du

voilage. Les lignes fluides et racées, l’ouverture des

prises d’air marquent le besoin de respiration du

fauve. Les phares qui portent la signature en boomerang

de la marque. La McLaren Artura est la première

version hybride qui s’inspire des moteurs V6 hybrides

de la F1. Contrairement à la Formule 1, ce n’est pas le

1600 cc d’origine Mercedes-Benz qui équipe l’Artura.

C’est un tout nouvel appareil conçu par le spécialiste

anglais Ricardo. L’Artura étrenne donc un moteur V6

de 3,0 litres ouvert à 120°, qui accueille en son centre

deux turbos. Les échappements sont greffés à l’extérieur

du V, offrant ainsi une dynamique de fonctionnement

optimale. Un moteur électrique est intégré à

la boîte de vitesse et agit conjointement avec

le thermique sur les roues arrière au travers

d’une boîte robotisée à 8 rapports. Le moteur

électrique se charge de la marche arrière.

Bilan : 680 chevaux à 7.500 tours/min (dont

95 ch du moteur électrique) et un couple

généreux de 720 Nm (dont 166 Nm de l’unité

électrique) dès 2.250 t/min.Le poids de l’auto

en ordre de marche est de 1.495 kg, les performances

annoncées sont de 3’’0 pour le 0 à

100, 8’’3 pour le 0 à 200 et le 0 à 300 à l’heure

en seulement 21’’ et 5 dixièmes.

Et ce n’est pas tout...



Car l’Artura dispose d’un freinage tout aussi percutant

grâce à ses disques en carbone céramique de

390 mm à l’avant et 380 mm à l’arrière. Les étriers

de frein sont en aluminium forgé monobloc à 6 pistons

à l’avant et 4 pistons à l’arrière. Les distances

de freinage sont aussi incroyables, de 200 à l’arrêt

complet, il faut 126 mètres. Pour le 100 à 0, il ne faut

que 31 mètres. Et quand on effectue l’exercice, l’Artura ne

dévie pas d’un pouce de la trajectoire. C’est net, précis et

fiable. Même si la sonorité du V6 n’a rien de comparable

avec celle du V8, le V6 bi-turbo chante bien, surtout en

mode «race» où il peut cracher sa rage ! Cette Artura est

particulièrement légère pour une hybride. On se demandait

même où elle cachait sa batterie

lithium-ion de 7,4 kWh et (88 kg). Elle est placée sur le

plancher, entre l’habitacle et le moteur central arrière.

Exactement comme dans la Ferrari 296, qui elle aussi

adopte un V6 à 120° pour les mêmes raisons d’encombrement

et d’abaissement du centre de gravité, comme pour

la position avantageuse des deux turbos au creux du V.



Batterie 7,4 kWh Moteur 3 litres V6 à 120°

La McLaren dispose de deux places.

Les sièges sont des monocoques Intégrant le dossier

et l’assise intégrés à une coque en carbone en forme

de courbe. La position de conduite est idéale.

On la règle électriquement d’avant en arrière afin de

positionner le corps, idéalement, par inclinaisons globales.

Le réglage en longueur est manuel. Ces coques

sont hyper confortables. On savait déjà que les McLaren

sont agréables à utiliser au quotidien, avec l’Artura,

les Anglais ont réussi une nouvelle performance qui

se chiffre immédiatement en gain de poids, puisque

moins de mécaniques de confort embarquée.

L’atmosphère générale de l’Artura est sensiblement la

même que dans les 720S et GT à l’exception des instruments

de bords simplifiés eux aussi. Comme dans les

nouvelles 750S ,qui remplacent les 720S, on perd le

panneau mobile appellé

aussi «Slim Display» des

instruments pour une

structure plus conventionnelle.

Les molettes de

réglages à droite du volant

pour régler le tempérament moteur

et le degré de suspensions comme le niveau

d’intervention des aides à la conduite sont remplacées

par à droite un basculeur

pour les performances

et à gauche

pour le handling.

Et le moins, que l’on

puisse dire, c’est que

c’est mieux qu’avant, car nettement

plus intuitif. L’écran de console est plus grand



et plus ergonomique. On a aussi l’Apple

CarPlay de série, mais filaire. Pratique

avec le Coyote, indispensable à bord de

cette hypercar super performante. L’hybridation

apporte trois choses, la discrétion

du mode électrique, une consommation

raisonnable et la puissance électrique.

A la mise en route, on est, par défaut,

en mode électrique. Mais on peut

choisir de faire rugir le V6 et de

positionner le basculeur sur

«sport», c’est plus dans la

philosophie McLaren.

Dès les premiers tours

de roues, on apprécie

la docilité de l’auto,

et dès qu’on la sollicite, elle

retrouve la hargne et la

maestria McLaren.

Le moteur remplit l’atmosphère

de ses rugissements,

les vitesses passent à la

volée, le comportement est

redoutablement efficace. Légère,

l’Artura virevolte d’une

courbe à l’autre et s’applique

à offrir ce pourquoi elle est

conçue... Du plaisir !

Les ingénieurs ont

choisi de passer la

régénération uniquement

par la roue libre ou la

décélération et pas par les

freins. Résultat, l’attaque

du freinage est parfaite.

On n’a absolument pas

d’influence de la régénéra-



tion dans le toucher de pédale et dans la gestion des freins.

C’est un point capital pour la conduite sportive et aussi pour la

conduite sur route.

C’est aussi pour ça que la McLaren Artura annonce

des distances de freinage aussi courtes et rapides.



La McLaren Artura réagit comme

toutes les McLaren, elle a besoin

d’avoir ses pneus à température

pour être efficace. Et nécessaire

pour faire passer à la route

l’ensemble de son potentiel.

Au tableau de bord on a un

graphique qui indique clairement

les températures des pneus. Ce

qui est rare, c’est qu’en plus de

l’indication de la charge de la

batterie du moteur électrique, on a

aussi celle de la batterie de 12 Volt

(à gauche sur l’écran du tableau

de bord). qui sert à l’alimentation



des éléments d’usage courant comme dans

toutes les voitures.

On parle des sièges électriques, vitres

électriques, systèmes d’info divertissement,

tableau de bord, etc.

Au volant, on apprécie le caractère souple du V6 bi turbo. Il

apporte à l’Artura une onctuosité agréable au quotidien.

Si l’envie de passer un moment sur piste vous traverse l’esprit,

n’hésitez pas et découvrez le réel caractère de l’Artura. Tout passe

par les roues arrière, et l’apport de l’électricité permet une réactivité

exceptionnelle des accélérations.

Lécher les trajectoires, mettre «le pied dans le phare»

en sortie de courbe, plonger sur les freins pour

inscrire l’Artura dans le virage suivant avec

une précision d’une efficacité diabolique,

apportent le rare plaisir des

grands moments.

À droite,

on a l’autonomie

de la batterie

moteur où il reste

12 km sur les 31 km

électrifiés de base et 300 km

pour le thermique.

A noter que McLaren a bien réussi son

système de régénération, car on récupère

de l’autonomie très rapidement.

Atmosphère sportive, ergonomie parfaite avec un accès aux principales

commandes plus aisé. L’écran est plus grand et plus convivial, Top !

D’ailleurs quand tous les pleins sont faits,

électriques et thermiques, et que le système

a été réinitialisé, on se surprend à constater

que l’autonomie globale est de 680 km.

Pour une HyperCar,

ce n’est pas fréquent, du tout !

Et maintenant : À table ! La McLaren nous attend sagement dans

le parking protégé du p’tit Gaby. Olivier Leruth a œuvré en cuisine

pour nous préparer de délicieux mets élégamment raffinés.



Terrasse, jardin, mobilier moderne et stylé, belles tables et vaisselle assortie.

Accueil diligent, cuisine raffinée, service franc et dynamique !

Ça commence bien. Les papilles s’éveillent... À Table !



Le P’ti Gaby est une

des meilleures tables

de la région. Olivier

Leruth et son épouse

Sonia ont construit sa

réputation à force de

courage et ténacité.

Le Chef Olivier Leruth

est bien sûr en

cuisine et Sonia son

épouse est en salle.

Ils tiennent cette

enseigne depuis de

longues années.

Au départ, ils

s’étaient installés au

centre de Hannut,

puis progressivement,

ils ont choisi

de se retrouver dans



un village tranquille, loin de la cohue et des

obligations citadines.

Bien leur en a pris, dans ce nouvel univers,

accessible par tous, même pour les personnes

à mobilité réduite. Tout est plat, large et pratique.

La sécurité, et la sérénité sont de mise,

ainsi, il n’y a pas de risque de vandalisme

gratuit sur votre auto, le parking est privé,

propre et bien organisé.

Le restaurant avec sa cuisine ouverte est très

spacieux, la décoration soignée et surtout, il y

fait calme. L’insonorisation est parfaite, pas de

résonnance, tous les sons sont diffus, bien

maîtrisés.



Le confort, le goût, l’intimité se marient pour offrir un moment

d’excellence. L’ensemble de l’équipe est passionnée par ses

fonctions et partage un sentiment de bien-être avec chaque

convive. N’hésitez pas à en profiter.

C’est idéal pour apprécier

un moment gastronomique.

La carte n’est pas comme un jour

sans fin, au contraire.

Elle est succincte avec deux

menus. L’un à trois services avec

chacun ses 3 suggestions et

l’autre à 5 services, avec aussi 3

propositions par service. La carte

change au fil des humeurs du

Chef comme des saisons.

Structurée de cette façon, la carte

est un gage de raffinement et

d’organisation.

Deux qualités que l’on retrouve

dans chaque assiette

Horaires

Ouvert du :

Mercredi au Samedi

Le Midi - 12:00 - 14:00

Le Soir - 18:30 - 21:00

Dimanche

Le Midi : 12:00 - 14:00

Le p’tit Gaby

Rue de La Croix Blanche 8A

4280 Thisnes Tél. 019-633 772

www.le-ptit-gaby.be



On aurait préféré un bouton marqué du Scorpion pour activer ou désactiver le son du «pot Abarth» à la recherche fastidieuse de cette commande dans les menus. On

apprécie le confort des supers gros sièges avant, même si à l’arrière l’espace est compté pour les genoux.

Le graphisme italien dans

toute sa spendeur. La 500

Abarth, full électrique, a

beaucoup de charme. Et,

elle est bavarde, si, si !



Version sportive de la Fiat 500 eletrica,

l’Abarth 500 propose un look

plus musclé et une finition plus

sportive. Les jupes avant et arrière

ont été modifiées pour donner plus

de muscle, les bas de caisses sont

garni d’une moulure et les roues de

17 ou 18 pouces (en option) en alu

forgé sont spécifiques au Scorpion

électrique.

Côté moteur électrique, Abarth propose

une augmentation de puissance

et de couple. Ainsi on passe

de 118 à 155 ch et de 220 à 235 Nm.

Un «détail» qui permet à l’Abarth

de passer de 0 à 100 en 7’,’ se trouve

dans le rapport de réduction de la

transmission qui passe de 9,6:1 à

10,2:1, ce qui donne des accélérations

un poil plus vives que dans la

500e.

Deux versions sont proposées, la

base et la Turismo. Différences de

finitions où la Turismo offre plus de

détails, mais aussi du bruit !

Oui, Abarth dispose de hautparleurs

casés dans sa jupe arrière.

Ils reproduisent le son des versions

essence. Pas mal, mais peut nettement

mieux faire, sans compter que

c’est fatigant à la longue. Il faudrait

que Fiat aille voir chez Mercedes-

Benz et écouter le son du nouveau

SUV EQE... Vraiment trop chouette et

pas nécessairement plus cher..

En conclusion cette Abarth se

montre joueuse et confortable

même si son autonomie de 300 km

est un peu faible.



POLESTAR 1 Quel profil !

Rendre à César...

Polestar 1 est né chez Volvo.

Présenté au Salon de Francfort en 2013

sous le nom de Volvo Concept Coupe, il a de suite séduit

et on comprend pourquoi quand Polestar, la division sportive

de Volvo, est devenue une marque à part entière que son

premier modèle, le Polestar 1, issu du «Concept Coupe»,

devienne le porte-drapeau de la nouvelle marque !

« Pensez à la puissante sérénité d’un lion.

Nul besoin, pour lui, de rôder pour imprégner

l’atmosphère de son charisme et susciter le respect.

Même couché, il montre sans la moindre difficulté tout ce

dont il est capable, » s’amuse Thomas Ingenlath,

Vice-président senior chargé du Design de Volvo Car Group.

440 441



Produite à seulement 1.500

exemplaires pour le monde entier,

la Polestar 1 est née «Collector».

Elles sont toutes* vendues, et

sont hyper rare en deuxième

main. Quand bien même si l’une

d’elle est à vendre, c’est à un

prix nettement supérieurs aux

155.000 € de départ. Normal, la

rareté génère la demande. Mais

ce n’est pas tout, bien sur elle

est belle, large, basse, avec ses

roues de 21 pouces affleurant les

arches de roues, mais sa carrosserie

et une partie de son châssis

est en carbone. Un matériaux

plus aisément travaillable pour

produire des lignes et des formes

inédites.

Pourquoi une supercar ?

D’abord pour sa puissance de

610 chevaux et 1.000 Nm... fournis

par le 4 cylindres de 2 litres

boosté par un turbo, et, un compresseur

électrique qui souffle

dans les turbos afin de supprimer

le temps de réponse dù au lancement

des turbines.

Cet appareil développe 320 ch.

Mais ce n’est pas tout, entre le

bloc moteur en aluminium et la

boite automatique à 8 rapports,

les ingénieurs ont intégré un moteur

électrique de 55 ch qui fait

office de démarreur et de booster.

Et pour compléter la chaine de

442 443



puissance, chaque roue

arrière reçoit un moteur

électrique de 116 chevaux.

Ce qui présente

une puissance totale de

610 chevaux et un couple

global de 1.000 Newtonmètre.

La Polestar 1 est

donc une quatre roues

motrices.

Véritable SuperCars

des temps modernes, la

Polestar 1 est une plugin-hybride

dotée de la

double prise de charge, ce

qui expédie les recharges

en 1 heure à peine sur les

bornes rapides de minimum

55 kW.

Les batteries sont installées

au centre de l’auto et

à l’arrière, un peu comme

un châssis poutre, voyez

avec la vue du coffre et les

images de la chaine de fabrication,

comment Volvo

a positionné les sets de

batteries, c’est judicieux.

444 445



Les batteries sont réparties en deux packs

distincts et leur capacité totale est de 34 kWh.

Ainsi équipée, la Polestar 1 dispose d’une autonomie

électrique de 150 km. C’est la Plug-in-

Hybride disposant de la plus grande autonomie

électrique du marché, à l’heure actuelle. La

Mercedes Classe S580e dispose d’une autonomie

électrique de 125 kilomètres, autonomie

généreuse qui prend place progressivement

dans tous les modèles PHEV de la marque

à l’étoile. Par contre, la Polesatr 1 ne gère

pas aussi bien ses consommations que la

Mercedes S580e. En effet, nous avons relevé

une consommation mixte de 6,5 à 8,5 litres

aux cent à bord de la Polestar 1. Ce qui

pour une auto de plus de 2.300 kg offrant

610 chevaux et des performances annoncées de

4’’2 pour le 0 à 100 et de 250 km/h auto limité est

assez exceptionnel !

L’intérieur de Polestar 1 est digne des supercars.

Mais la tendance vers les vraies GT prédomine. On

y trouve une planche de bord sobre et élégante,

garnie de cuir grené, le carbone est omniprésent,

446 447



et l’aluminium vient rehausser les détails comme

les belles grilles de haut-partleurs Bowers & Wilkins

dans les panneaux de portes. Le crystal orne

le levier de la boîte de vitesse, le cuir Nappa

complète le sentiment d’exclusivité qui se dégage

de ce somptueux coupé. Le confort à bord

n’est pas que visuel, il est aussi corporel. Les

sièges sont bien dessinés et leur ergonomie à

multiréglages électriques mémorisables, permettent

de longues étapes bien agréables.

Les lignes ont dues au styliste Thomas

Ingenlath, Vice-président senior chargé du

Design de Volvo Car Group. Et oui, c’est

bien une Volvo avec tous les avantages qui

en découlent. Les boucles de ceintures sont

embossées «Since 1959» pour célébrer l’invention

de Nils Bohlin, ingénieur chez Volvo, qui en 1959,

crée la ceinture à 3 points qui améliore considérablement

la retenue du corps en cas de choc, tout

en pouvant être bouclée d’une seule main.

A remarquer que Volvo a directement libéré le brevet

et l’a offert gratuitement aux autres construc-

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teurs, car la priorité de la marque suédoise a toujours été la sécurité. Et cette

trouvaille se devait d’être à l’usage de tous. Depuis, la ceinture à trois points a

sauvé des millions de vies.

La Polestar 1 est une voiture unique, de par sa conception aussi. Elle reçoit une

carrosserie, une structure en carbone et des renforts en carbone disposés aux

points clés, ce qui la rend particulièrement rigide et augmente encore la sécurité.

450 451



SUR LA ROUTE

Trouver sa place à bord de la Polestar 1 est assez facile.

Les nombreux réglages, des sièges, et du volant permettent

de se positionner efficacement pour conduire.

Ensuite, la mise en route est simple par un quart de

tour à droite du bouton START sur la console, celui qui

roule en Volvo est en terran connu. Par contre, l’ergonomie

de l’infotainement de l’écran central comme

de celui du tableau de bord gagnerait sérieusement à

évoluer vers plus de simplicité, gage de sécurité.

La Polestar 1 commence en full électrique,

douceur, souplesse et facilité d’usage posent

directement les règles. Cool, c’est tout. Pourtant

les suspensions disposent d’amortisseurs

Ölins Dual Flow Valges à réglage manuel et de

freins Akebono à 6 pistons. On remarque immédiatement

les réglages sportifs, presque compétitions

des trains de roulement, surtout à l’avant

où les gros pneus avant rippent sur le sol lors

des manoeuvres. On sent que «ça colle» et

c’est vraiment le cas, surtout quand le rythme s’accélère.

Polestar 1 est une GT dans sa première approche,

fluide, confortable, usant du couple généreux et instantanné

des moteurs électriques, elle file souplement sur

un filet de «gaz».



Si l’on insiste sur l’accélérateur, elle se transforme en

super sportive très dynamique. On sent très bien que

les épures de suspensions ont été étudiées par des

pros de la tenue de route ultra sportive, normal, c’est

une Polestar !

Dynamique, précise, rigoureuse, elle adopte un comportement

sans surprise et surtout très efficace. Le freinage

confié à des disques carbone céramique, est des

plus puissants dans les freinages rapides et nombreux.

Surtout quand les disques sont bien chauds. A froid,

il faut toujours veiller à anticiper, et quand il pleut ou

qu’il neige, veiller à, de temps à autres, à actionner la

pédale pour assurer un essuyage des disques et rendre

le freinage plus direct. Sinon, il suffit de freiner fermement

pour obtenir le ralentissement le plus efficace.

En cas de conduite sportive, on reconnaitra que

le quatre cylindres de 2 litres émet une belle

sonorité assez rauque. Ce n’est pas celle d’un

V6 ou d’un V8, mais ça le fait, ça ne dénote pas.

On est à bord d’une voiture bien conçue et dont

la boîte automatique fait le job de belle façon.

Certes, si l’on se contente du mode «cool» on

constatera son caractère paisible, et une boîte

qui n’anticipe pas assez vite. Mais c’est tout

le contraire en mode sport et surtout quand on

«attaque», les palettes font réagir la boîte à propos

et dès que ça se bouscule, on peut vraiment compter

sur la vélocité des moteurs et la précision du châssis

comme des suspensions.

INCOMPARABLE... Mais vrai !

Ce gros coupé, est incomparable, si ce n’est, par

exemple, à l’Aston Martin DB, la Maserati Gran

Turismo, la Mercedes Classe S Coupe, la McLaren GT,

la BMW Série 8 Coupe, la bentley Continental GT V8,

mais seule la Polestar 1 est dores et déjà un collector,

puisque seulement 1.500 exemplaires ont été vendus.

Et si d’aventure, vous en voyez passer une, faites un

voeux et immortalisez là dans votre GSM !

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Rolls-Royce Brussels Waterloo Grand Openning!

Pour Rolls-Royce Brussels, Overijse devenait

aussi trop petit et Waterloo un

centre d’intérêt charismatique, ne fut-ce

que par la victoire de Wellington sur la

morne plaine du Brabant Wallon.

Aussi quand Laurent LOUYET a du choisir

l’implantation de ses deux marques

de super luxe, Waterloo s’est naturellement

imposé comme étant le meilleur

endroit pour tout le monde. Une

atmosphère basée sur le corporate de

Rolls-Royce dans le Monde, ajoute à ce

luxe raffiné une infrastructure pratique,

confortable, et dotée d’un outil technologique

dernier cri pour s’occuper des

détails de maintenance de ces bijoux

roulants. Une façon d’aborder, aussi, le

futur électrifié dont la nouvelle Rolls-

Royce Spectre est aujourd’hui l’ambassadrice

de charme.

Ce coupé est l’avenir du célèbre et exceptionnel

Coupé Phantom. Spectre

est 100% électrique et en 4 roues motrices.

Elle développe quelque 585 ch

pour 900 Nm. Qui meuvent en silence

les 2.975 kg de l’ensemble capable de

pulvériser le 0 à 100 en...4’’5. Annoncée

pour 418 km d’autonomie, Spectre

n’utiliserait que 21,5 kWh/100 km. C’est

un somptueux coupé 4 places.



Après PHANTOM, GHOST et WRAITH,

Plume : Benoît MAHAUX & Eric HEIDEBROEK - Capture d’images : Benoît MAHAUX

La famille des Théophanes s’élargi et s’électrise avec une nouvelle définition du

silence légendaire de la marque de Goodwood.

Place à la magie, place au surnaturel, voici SPECTRE.

C’est au successeur du Coupé Phantom que revient l’insigne honneur d’ouvrir la voie

à l’électrification de la gamme Rolls-Royce. On se souviendra qu’en 2011, la marque

s’était considérablement avancée dans un projet électrifié nommé Rolls-Royce Phantom

102EX. Ce modèle disposait déjà d’un système de rechargespar induction, en

plus du système plug-in. Comme quoi déjà en 2011, l’avenir était en train de se dessiner.

Aujourd’hui, c’est lancé, la Rolls-Royce SPECTRE ouvre le bal.

*Théophane vient du grec Théos et Phanos. Il signifie : Dieu et lumineux

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THE SOUND OF SILENCE

On avait coutume de dire que le seul bruit

que l’on entendait dans une Rolls-Royce

était le bruit de l’horloge de bord.

Le murmure du V8 de «6 3/4» et la puissance

suffisante se mariant parfaitement aux moquettes

à poils longs, aux cuirs les plus fins

et marquetteries les plus précieuses dans

les bois les plus nobles travaillés par des

artisans triés sur le volet.

La Rolls-Royce au travers de son classicisme

était riche des derniers raffinements,

des toutes dernières technologies, car cela

allait de soi tout naturellement.

VIVRE AVEC SON TEMPS

A l’ère du grand changement, Rolls-Royce

s’inscrit résolument dans le progrès tout en

restant fidèle à son image à la fois conservatrice

et novatrice.

La mise au point de la solution électrique

la plus raffinée du monde a pris place au

coeur du successeur du coupé Wraith, la

toute nouvelle Spectre présentée ce 4 avril

dernier à l’usine de Goodwood.

Notre reporter Benoît MAHAUX est sur place

pour immortaliser cet instant magique. Ce

spécialiste de la photographie professionnelle

est aussi un amateur éclairé en ma-

460 461



tière d’automobile. Et au retour de sa visite

à Goodwood, il nous conte son périple dans

la campagne anglaise.

«A l’aéroport de Heathrow, Matt notre

chauffeur nous attend avec une extraordinaire

Rolls-Royce Cullinan. En fait trois

Rolls-Royce nous attendent, deux Cullinan

un noir profond et un bleu électrique ainsi

qu’une Ghost blanche aux chromes noirs.

La conduite de ce gros SUV est souple et rapide.

Les 900 Nm V12 de «6 3/4» sont là pour

générer la souplesse et le confort royal pour

nous emmener vers le Park House Hotel, à

une bonne heure de Londres, au travers des

jolies petites routes du West Sussex où les

haies sont soigneusement taillées autour

de vertes prairies cernées de bocages. Face

à moi telle la figure de proue d’un navire la

Spirit of Extasy ouvre la voie, le confort à

plongé les autres passagers dans les bras

de Morphée, bercé par du john Barry sous

le ciel étoilé du Cullinan. Notre agréable

chauffeur Matt me signale que c’est un

honneur pour lui que ses passagers soient

ainsi emportés.

Oui ! nous sommes comme à la maison,

mieux encore… au salon dans un confortables

fauteuils en cuirs Connoly, bercés

par la musique. Je comprends mieux la différence

entre une Rolls et d’autres limousines,

c’est incomparable. La sobriété des

boutons et réglages sont fascinants et rien

n’est de trop !

462 463



Pas de sophistication pas de digital à outrance,

une vraie voiture comme je les

aimes ! Et dans le plus beau des salons, la

vue est imprenable, le sentiment de sécurité

nous envahit, et oui, je serai bien Lord où

Pasha dans une autre vie.

Je me mets à rêver et remarque ces

détails de finitions, de cet habillage

réalisé à la façon Haute Couture.

Je me suis fait envoûter, je la vois partout,

discrètement présente ! Oui Eleanor Velasco

Thornton veille sur moi, des panneaux de

portes à la commande des accessoires, elle

est présente, merci Charles Sykes !

Rappelons qu’Eleanor Velasco Thornton (15

Avril 1880 – 30 Décembre 1915), artiste anglaise

et modèle, est la secrétaire personnelle

de Lord Montagu, puis sa maîtresse.

Elle rencontre Charles Sykes, qui fait d’elle

son modèle fétiche, est le point de départ

du mythe, la fameuse Spirit Of Extasy.*

LE CADRE EST POSÉ !

Rolls-Royce est depuis 20 ans déjà la propriété

de BMW. Le constructeur de Munich

est propriétaire de la marque automobile, et

l’installe à Goodwood dans une usine flambant

neuve. Le principe de base de BMW

pour Rolls-Royce est d’en préserver l’esprit

essentiel. Et d’y ajouter les éléments les

plus nobles et fiables issus du savoir-faire

du constructeur bavarois.

La production passe rapidement de 300 à

6.000 voitures par an ! Avec le lancement

de la Ghost, la clientèle se rajeunit et avec

le Cullinan, même les pops stars en veulent!

En attendant, le temps passe vite dans la

conduite coulée de Matt qui gère parfaitement

les routes étroites et tortueuses qui

nous mênent au Park House Hotel et c’est

là que nous serons accueillis par le staff de

presse, dînerons et passerons la nuit dans

une atmosphère au confort «so british».

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LA RÉVÉLATION

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THE SOUND OF ABSOLUTE SILENCE

Aujourd’hui SPECTRE jouit d’un silence absolu,

c’est la consécration d’une marque qui

voue ses créations à l’exclusive du confort

le plus profond. La SPECTRE repose sur une

plateforme intégralement en aluminium,

comme la Phanthom et le Cullinan. Elle est

solidement renforcée (+/- de 30%) afin de

faire passer quelques choses comme 585 ch

et 900 Nm de couple. Ce n’est pas pour autant

qu’elle est légère avec ses 2.975 Kg...

Montée sur des roues de 23 pouces, la

SPECTRE bénéficie de la suspension pneumatique

proactive «Planar». Elle est capable

d’anticiper les qualités des revêtements routiers

et de s’adapter automatiquement pour

préserver le confort total dans l’habitacle.

Les ingénieurs ont aussi veillé à réduire tous

les bruits de roulements et de vent, car avec

le silence des moteurs électriques, il fallait

augmenter les capacités d’absorptions des

bruits connexes.

Ce grand coupé reprend le style de la Wraith

(ça veut dire Spectre aussi en anglais) et s’affine

considérablement. Long de 5,45 m, 2,08

m de large et 1,56 m de haut avec un Cx de

0,25 (!) Avec son empattement de 3,21 m la

SPECTRE accueille 4 passager dans un confort

Royal. SPECTRE est annoncée avec une autonomie

de 520 km et 21,5 kWh aux 100 km.

Elle peut accélérer de 0 à 100 en 4’’4.

Si Rolls-Royce lance son premier modèle

électrique sous la forme d’un grand coupé,

c’est un clin d’oeil aux nouvelles générations

plus sensibles aux trains de vies dynamiques.

Les limousines suivront en temps utiles.

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PURE !

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EXCENTRIQUE ?

De la fibre optique dans le ciel

de toit des Rolls-Royce, c’est

déjà prodigieux, mais en ajouter dans le

garnissage des portières et des garnitures

latérales à l’arrière, c’est tout simplement

extraordinaire, même si Rolls-Royce est

passé maître dans cet art, il y a quand même

plus de 5.000 diodes électroluminsecentes,

montées à la main... Pour relever le

caractère ultra individualiste des créations

possibles Rolls-Royce ose proposer des

atmosphères les plus originales. Il est clair

qu’avec la SPECTRE, le profil des clients

potentiels s’établit de moderne façon.

472 473



Et de toutes manières les Rolls-Royce sont toujours choisies et

personnalisées par leurs propriétaires qui d’une façon ou d’autres

les signes de leurs envies, qu’elles soient conformiste ou non.

L’excentricité fait parie aussi de ces choix. A ceux qui critiquent

une Rolls «chocolat-bleu pâle» les autres répondent que c’est leur

choix et que leur besoin de la revendre - s’il se fait sentir - ne tient

absolument pas compte de leurs choix. Nous avons rencontré un

heureux possesseur de plusieurs Rolls, Coupé Wraith, Ghost, etc,

toutes peintes en Vieil Or et Bordeaux. Aucune n’est à vendre,

c’est son plaisir de savourer sa passion pour une marque aussi

emblématique. Il y retrouve une certaine sensualité, le sens d’une

qualité inégalée et un sentiment de sérénité rassurante.

SYMBOLIQUE

474 475



LA SEULE

OPTION CHEZ

ROLLS-ROYCE

Le distributeur «Franco Britannic Automobile»

du 21 avenue Kléber à Paris disait, en 1978,

que la seule option disponible est la pose

d’un fanion protocolaire sur les ailes avant.

Le distributeur ajoute que «Bien sûr, nous

pouvons équiper votre Rolls-Royce d’un

téléviseur couleurs ou d’un téléphone,

mais jamais de catalogue d’options,

tout est de série, comme le silence

proverbial.

Il ajoute que : «Le jour ou nous

oserions offrir des «options» Rolls-

Royce ne serait - peut-être - plus tout-àfait

Rolls-Royce.» Et il termine par :

«No options, gentlemen... But the best.»

BESPOKE DEPT...

Si les Rolls-Royce d’aujourd’hui cèdent à la

mode des options, il faut souligner qu’au départ

elles sont ultra-complètes et raffinées. La

marque demeure parfaitement dans son rôle

en permettant à ses clients de personnaliser

leur Rolls comme il l’entendent.

Et le département BESPOKE est là pour combler

le moindre désir. Notre reporter a rapporté

quelques images comme cette paire

d’escarpins à calandre de Rolls-Royce, ou à

la personnalisation de bagageries comme du

célèbre parapluie, ou encore de décorations

de cuirs et boiseries.

476 477



batteries Lithium-

Ion d’une puissance

conjuguée de 290 kW

(395 ch) et un couple

de 800 Nm.

Il n’était pas - encore

- prévu de développer

une version destinée à

la production.

PREMONITION OU SIGNE DES DIEUX ?

Plume : Eric HEIDEBROEK Capture d’images Rolls-Royce Motor Cy

Nous sommes en mars 2011, Rolls-Royce présente à Genève une

version plutôt inattendue d’une Phantom toute électrique, mais

quelque part il fallait s’attendre à une réaction de la part de la

vénérable marque anglaise. C’est que depuis toujours, Rolls-Royce

a été à la pointe de la technologie et au summum du luxe.

Il ne pouvait en être autrement.

Voilà ce que nous

écrivions à l’époque. Il

faut croire que Rolls-

Royce est béni des

dieux, où à tout le

moins eu l’oreille fine.

La 102EX est une Phantom entièrement électrique unique

au monde. En 2011, ce modèle expérimental servira de banc

d’essai pour recueillir des données qui permettront d’orienter les

futures décisions de Rolls-Royce Motor Cars en matière de motorisations

alternatives.

Un programme d’essai mondial fut organisé en Europe, au Proche et

au Moyen-Orient, en Asie et en Amérique du Nord. Les propriétaires

de Rolls-Royce ont eu la possibilité d’expérimenter cette nouvelle technologie

et de donner leur avis comme leurs impressions, et de faire part

de leurs interrogations directement auprès de Rolls-Royce.

Et Rolls-Royce fait déjà très fort en prévoyant déjà la possibilité de recharge

par induction... Naturellement, les ingénieurs ont tenu à s’inspirer

des moteurs V12 de 6,75 litres pour refleter les vraies sensations

d’une Rolls-Royce, aussi deux moteurs électriques alimentés par des

478 1 chargeur - 2 - plaque de départ d’induction - 3 - flux d’énergie - 4 récepteur inductif - 5 - transmetteur - 6 - Batteries

479



Rolls-Royce

GHOST

Révolutions :

Quatre roues motrices

et Directrices

lume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : David GIBBONS & Pascale HEIDEBROEK

La Ghost est née en 2009 pour rajeunir l’image de la

vénérable marque britanique.

Et le moins que l’on puisse dire c’est que Rolls-Royce a réussi

son pari au delà, des espérances les plus optimistes.

Découverte de ce bijou contemporain.

480 481



Rolls-Royce a élargi sa gamme en 2009 avec la Ghost, celle qui avait défrayé la chronique

bien avant son lancement et trop rapidement baptisée «Baby Rolls» car elle était censée

être une petite Rolls, que certains ont imaginé grande comme une Mercedes Classe E

ou une BMW Série 5, de l’époque soit la taille d’une Classe C ou Série 3 d’aujourd’hui et

surtout, en dessous des 5 m de long…

En fait, ses dimensions sont

plus proches de la Mercedes-

Benz Classe S avec ses 5,18 m

en version courte et 5,30 m en

version longue.

La longueur de la Ghost est de

5,56 m en version courte et

de 5,72 m en version longue,

contre la Phantom qui fait elle,

en version courte, 5,77 m et

en longue plus de 6 mètres

sur 1,65 m de haut pour 1,55

m de haut à la Ghost.

On est très loin de la Baby

Rolls imaginée par la Presse

des années 2000.

Par contre la philosophie de

Rolls-Royce se devait d’être

préservée tout en répondant

aux desiderata d’une clientèle

plus jeune et dynamique. Si la

Phantom conserve le charme

immuable de grande dame

anglaise avec certaines raideurs

et une hauteur plus importante,

la Ghost répond plus

précisément aux exigences de

la circulation automobile dynamique

d’aujourd’hui.

En bref, si la Phantom dispose

d’un luxe très rare, elle prend

son temps. Tandis que la

Ghost se positionne largement

au-dessus des Audi A8, BMW

série 7 et Mercedes Classe S

voire Maybach et même de

son ex-soeur jumelle, la Bentley

Continental Flying Spur.

Dont vous trouverez l’essai

dans les pages suivantes.

Avec des lignes plus fluides la

Rolls-Royce Ghost est conçue

pour les déplacements actuels

qui exigent un véhicule maniable,

rapide, aérodynamique

(oui, oui) et avec une autonomie

responsable. C’est ce que

la Ghost remplit parfaitement.



L’idée de Rolls-Royce était

aussi de proposer une voiture

que le propriétaire pouvait

conduire à l’instar d’une Bentley

à la connotation plus sportive

étayée par ses succès en

compétition.

de la façon incontournable de

respecter l’esprit Rolls-Royce.

Même si sous ces aspects

aristocratiques, se cachent les

toutes dernières technologies

avant-gardistes de l’investisseur

munichois. Ceci dit, on est

loin de la débauche de gadgets

de la nouvelle BMW Série

7 qui fait plus penser à un «Lunapark»

qu’à une prestigieuse

limousine de noble lignée.

Easy to Drive

and Royal Attitude

La nouvelle Ghost 2023-2024

se conduit comme un vélo, et,

tourne court avec un rayon de

braquage de seulement 7 m !

Et ceci même en sachant que

cette Ghost est une quatre

roues motrices et directrices.

Quelles que soient les conditions

de circulation, cette Rolls-

Royce offre une tenue de route

confortable et prévisible. La

douceur de ses suspensions

est révélatrice de l’objectif recherché

: «confort et silence

légendaire».

La Ghost est la bonne réponse

à la demande de la nouvelle

clientèle, plus jeune d’une

dizaine d’années, qu’elle a

conquise par son modernisme

et son respect de la culture du

luxe britannique préservée intégralement

par la Rolls-Royce

Motors Company.

À bord, on trouve

naturellement l’atmosphère

anglaise de la Dame de

Goodwood.

Le confort et la position de

conduite ne souffrent aucun

compromis. Peut-être que les

non-initiés chercheront leurs

marques, mais après quelques

jours, les différentes commandes

s’assimilent parfaitement.

C’est vrai que les boutons de

chauffages avec leurs cerclages

superposés bleu et

rouge doivent s’assimiler. Idem

pour les tirettes chromées des

ouïes de ventilation.

Quelques détails surannés

rappellent le conservatisme

des Anglais pour leur vaisseau-amiral.

Et cela fait partie



Une royale attitude dédiée au

confort et au bien être des occupants.

Et si la Ghost se positionne

un bon cran plus bas

que la Phantom, c’est qu’elle

est conçue pour que son propriétaire

puisse en jouir ailleurs

que depuis le fauteuil arrière.

Derrière le volant tout simplement.

Et, même, si l’envie lui

prends… de damer le pion aux

Bentley Boys.

À l’usage, la Ghost offre une

tenue de route souveraine.

Lourde, bien sûr, mais elle ne

sent pas sa masse grâce à son

V12 de 6.75 l développant

571 ch à 5000 t/m mais surtout

aux 800 Nm entre 1600

et 4250 t/m (!) qui passent à

la route par les quatre roues

motrices et directrices qui renforcent

considérablement la

maniabilité et l’agilité de cette

formidable grosse limousine !

La boîte automatique dispose

de 8 rapports étagés de façon

toujours judicieuse. Même si,

Rolls-Royce ne permet pas

d’autres commandes que

«full automatiques» - pas de

palettes au volant ni de possibilité

de jouer avec le levier de

vitesse, car selon la philosophie

de la marque, la gestion

de la boîte est toujours de réagir

parfaitement d’à-propos.

Cela rappelle d’ailleurs la

réponse laconique de Rolls-

Royce quand on posait la

question de savoir quelle

puissance ou combien de

chevaux étaient disponibles :

« Suffisamment ! ».

S’il est vrai que la somptueuse

souplesse d’une Rolls-Royce se

doit d’être naturelle, la Ghost

est une voiture moderne qui

ne s’en laisse pas compter.

Et depuis quelques années

déjà, s’il n’y a pas de commande

« SPORT », position

inconvenante dans le milieu

Rolls-Royce, il y a bien une commande

« LOW » qui permet

de donner au coupleux V12

une réponse à l’impertinence

quand cela est nécessaire.

En effet, sous l’impulsion du

mode « LOW » qui titille malicieusement

le couple énorme

et la belle puissance du V12

associés à une sensible accélération

des réactions de la boîte

à 8 rapports surprennent et

confirment un tempérament

vigoureux quand on sollicite

fermement la mécanique.



En cas de besoin, la Ghost

offre alors des accélérations

puissantes avec un exercice

de 0 à 100 expédié en seulement

4’’8 ! C’est fameux !

limousines de luxe dotées de

moteurs à essence aussi prestigieux

et performants.

À bord, on est dans un autre

monde. Les tapis de sol sont

en laine d’Écosse, du Shetland

plus précisément. On n’y

poserait bien les pieds nus, et

même avec des chaussures,

on en remarque la douceur,

l’onctuosité unique. Les cuirs

sont présents partout et d’une

qualité extrême. Quand on les

touche, on remarque immédiatement

une douceur d’une

La position « LOW » implique

aussi une réaction plus directe

des trains roulants, rendant

encore plus précise la

conduite tout en respectant

le confort des passagers. Un

« mix » étonnamment réussi

et efficace.

Rien de shocking donc,

juste parfait, « Well Done »

diraient les Anglais !

On pourrait penser qu’avec

de telles prestations et spécifications

techniques, que la

Ghost est un gouffre à carburant.

Avec son réservoir de

82,5 litres, elle dispose d’une

autonomie de 602 km selon

le constructeur. Les consommations

annoncées seraient

de 13,7 l/100 km.

Pour notre part nous avons

mesuré une consommation

de l’ordre de 14,2 litres aux

cent kilomètres sans vraiment

nous trainer, et tant pis

si c’est « oh my god ! », le plaisir

d’entendre la musique du

V12 quand il envoie la cavalerie.

Malgré cette entorse à

la règle, cela représente une

autonomie de 560 km. Ce

qui est très bien et peu courant

dans le segment des



incomparable sensualité. Dans

cette version d’essai, les boiseries

à pores ouverts au fini délicat

génère une atmosphère

hyper cosy. Il est à remarquer

que dans cette Ghost mise à

notre disposition, que tous les

éléments choisis sont issus du

catalogue des options proposées

par le constructeur. Chez

Rolls-Royce, le département

«Bespoke» traduit en réalité

les rêves et exigences les plus

fous de ceux qui peuvent se

permettre ces joyaux routiers.

Les détails même sur des versions

«de base» sont hyper



soignés comme ces filets

peints à la main qui séparent

les versions à deux coloris...

Le silence légendaire des

Rolls-Royce est à ce point

peaufiné que parfois, il en

devient assourdissant.

Et quand ce phénomène risque

de perturber le client, Rolls-

Royce enlève les 80 kg d’insonorisant

placés dans les bas

de caisse. Et ils sont remplacés

par des caissons de basses !

On voit bien que la clientèle est

plus jeune. Si par le passé les titulaires

de Rolls-Royce étaient

âgés de plus de cinquante ans,

la Ghost a ramené cette valeur

autour de la petite quarantaine

voir plus jeune grâce aux marchés

émergents comme la

Chine très friande de ces magnifiques

voitures. Raison pour

laquelle, des versions «Black

Series» apparaissent avec des

finitions plus «sportives».

En conclusion, la Rolls-Royce

Ghost confirme largement le

rajeunissement recherché par

la Dame de Goodwood, en

proposant un nouvel Art de

Vivre dans un environnement

luxueux et intimiste doté des

dernières technologies évolutives

sans entrer dans une

débauche de gadgets plus

énervants et inutiles les uns

que les autres. La GHOST est

un exemple d’intelligence et

de modernisme bien adaptés.

Malgré des dimensions spectaculaires, cette

limousine dégage une assurance et une

noblesse universellement reconnue.

Les reflets dans la peinture indiquent les

innombrables étapes indispensables pour

parvenir à ce niveau d’exception.



Une Rolls-Royce

Essai de 2012

Phantom Mk II

Pose devant le Palais Royal !

On est en 2012, le temps est à la

pluie, une Rolls-Royce Phantom

MkII Semble quitter naturellement

le Palais Royal, son élégance et

sa stature s’harmonisent avec

l’architecture et les grilles noires

surmontées d’or.

Serait-ce un personnage royal d’Angleterre

d’autant que la limousine est

immatriculée en Grande Bretagne ?

494 495



Non, juste un petit prince qui, visiblement, apprécie le

silence et le confort de notre anglaise.

Invitation permanente au voyage, la Rolls-Royce

Phantom Serie II soigne ses occupants. Les fauteuils

des places arrière sont séparés par une large console

qui abrite un bar, un frigo et une commande intuitive

pour utiliser les écrans plats intégrés aux tablettes de

dossier des sièges avant. Les sièges arrière disposent

de réglages électriques individuels. S’ils offrent un

confort extraordinaire, ils n’égalent cependant pas

ceux d’une Maybach 62 qui offrent sa fameuse position

couchette «aviation» appréciable sur longues

distances.

Prendre place à bord de la Phantom ne rend pas les

mêmes impressions qu’à bord d’une Ghost, fut-elle à

empattement long.

Si la Ghost est bien une Rolls-Royce, elle est aussi plus

moderne et se rapproche, un petit peu, des concepts

qui font les Bentley Flying Spur, Mercedes Classe

S, BMW Série 7, Jaguar XJ ou Lexus LS. La Phantom

demeure une reine, une impératrice d’une classe et

d’une noblesse à part, que seule peut prétendre à

rivaliser la défunte Bentley Mulsanne et aucune autre.

La Phantom est un monument exclusif

et la découvrir, un immense privilège.

Une Rolls-Royce est faite pour durer, ce n’est pas un

banal produit de consommation, ici on est dans un

autre monde, celui de la réelle richesse. En effet, si la

Ghost se démocratise en restant sous les 450.000 euros,

la Phantom ne se négocie qu’au dessus du demimillion

d’euros...

La Phantom Série II prend la relève de la Phantom I

née en 2003. En fait, quelques détails cosmétiques la

distingue seulement. Les phares se dotent d’une ligne

d’éclairage de jour, les optiques rondes s’effacent au

profit de fines ouvertures horizontales. Les pare-chocs

avant et arrière ont été redessinés et intègrent maintenant

de minuscules caméras destinées à aider aux



manœuvres de stationnement. La calandre en acier

chromé est toujours aussi imposante et majestueusement

surmontée de la Flying Lady.

Côté «invisible», la nouvelle Phantom reçoit une

toute nouvelle boîte de vitesse ZF à huit rapports et,

un bouton sport ! Tandis que son moteur offre une diminution

de consommation de l’ordre de 10% qui profite

aussi aux rejets. Toute l’électronique de bord reçoit

une mise à jour de ses softwares pour mieux répondre

encore aux besoins d’aujourd’hui, tant en matière de

navi- gation, qu’en connectiques BlueTooth, internet et

autres applications audiovisuelles.

A bord de la Rolls-Royce Phantom Serie II, on entre

dans un cocon de cuirs et de tapis onctueux. Ces matières

finement travaillées offrent un touché extraordinairement

soyeux et confortable. Le luxe est présent

partout. La Phantom est le porte drapeau du savoirfaire

et des traditions de la grande marque britannique.

Bien que moderne, la Phantom conserve cette

atmosphère harmonieuse que l’on ne trouve plus dans

les voitures actuelles. C’est unique et voulu.

La Ghost est certes luxueuse, mais ne possède

pas le charme de la Phantom, c’est délibéré et

jalousement préservé.

Ainsi, quelques commandes paraissent désuètes

alors qu’elles sont ultra-modernes. Comme les tirettes

chromées qui commandent les aérateurs. Ils ne sont

plus mécaniquement liés aux clapets d’ouverture et

fermeture, ces tirettes commandent de minuscules

moteurs électriques qui génèrent un léger délai de

réaction. Le réglage de la climatisation est toujours

commandé par de larges roulettes aux marquages

rouges et bleus. Certes désuets, mais une fois assimilé

leur mode de fonctionnement, ils permettent un

réglage ultra-fin de l’atmosphère de bord. L’ambiance

fait appel à un éclairage indirect usant d’éléments

translucides qui se reflètent dans des miroirs, les

points lumineux étant judicieusement disposés et

permettent la lecture comme la relaxation en toutes

circonstances. C’est Versailles.



Le grand confort et l’absence de bruit

a toujours été la ligne maîtresse des

Rolls-Royce et la Phantom Serie II

n’y déroge pas, au contraire.

La Phantom se démarre à la gauche du volant, comme

dans une Porsche. Elle n’est pas Key Less, du moins

sur notre exemplaire d’essai. Le lanceur du moteur

émet comme un sifflement avant d’entraîner l’embiellage

du V12 de six litres trois quart.

Et oui, BMW a élaboré le V12 de la Rolls-Royce en lui

rendant sa mythique cylindrée, dans un douze cylindres

au lieu du célèbre V8 qui distillait une puissance

et un couple «suffisants».

La Phantom n’est pas avare d’informations, son douze

cylindres cube donc 6,75 litres et développe 460 ch à

5350 t/m et 720 Nm à 3500 t/m pour une consommation

de l’ordre de 14,8 litres et des rejets pour 347 gr.

A l’usage, cette consommation est réaliste et l’autonomie

proche des 600 km. En ville le bilan passe à

17,5 litres. Dès que l’on sort de la ville, les 12,8 litres

sont tout à fait objectifs, et ce, sans forcer.

Avec ses lignes imposantes et son gabarit hors

normes, on pourrait s’imaginer qu’elle pèse facilement

ses trois tonnes.

Mais c’est oublier un peu vite que la Phantom est en

aluminium et que grâce à sa technique et son concept

de fabrication, compte tenu de tous ses éléments de

confort, elle ne pèse que 2.485 kg !

Une masse et un volume qui se contrôlent aisément

grâce aux excellentes épures de suspensions et aux

gros freins. Le six trois quart est très discret aux allures

de sénateur que la Rolls encourage.

Il l’est d’autant plus que la nouvelle boîte de vitesses

à huit rapports se montre non seulement onctueuse

mais ultra rapide dans le choix judicieux des rapports.

Mais les 460 chevaux et lles 720 Nm sont bien présents

dès lors qu’une accélération puissante est nécessaire.



la Phantom bénéficie aussi d’un mode sport (qui ne

dit pas son nom...) qui accélère les passages des rapports

et permet au moteur de monter plus haut dans

les tours. La Phantom est capable d’abattre le 0 à 100

en 5’’9 et de croiser à 240 à l’heure sans frémir.

Pour l’heure, la Phantom entre dans Bruxelles, sur un

filet de gaz, elle se dirige vers le Sofitel Le Louise installé

en face du boulevard de Waterloo sur l’avenue de

la Toison d’Or.

A deux pas du Quartier Louise, et du Sablon où l’on

trouve galeries d’arts et antiquaires. Ces artères attirantes

par leurs boutiques prestigieuses où de grands

noms, fleurissent et brillent de tous leurs feux, Dolce

Gabana, Louis Vuiton, Chanel, Dior, Armani, et pour bien

profiter de toutes ces enseignes tentantes, le Sofitel Le

Louise, son confort, son accueil et toutes ses petites

attentions qui vous simplifient confortablement et

luxueusement la vie. Enfin, tout ça, c’était en 2012 bien

avant que les écolos ne détruisent Bruxelles.

502 503



2012

Hôtel MGallery Collection

Le Sofitel Brussels Le Louise a changé de catégorie, il est devenu MGallery Collection et a des arguments

mondains et immanquables qui se marient parfaitement au style néo-classique de cet endroit magique,

situé en plein coeur de la Capitale de l’Europe. Souvent en déambulant sur l’Avenue de la Toison d’Or on

passe devant sans le voir, une discrétion de bon alois.



Cette élégance discrète est seulement trahie par le

ballet des voituriers en livrée qui s’occupent de votre

voiture dès votre arrivée. A peine les portes franchies,

les grands escalators et l’atmosphère bleutée au

parfum délicat vous emmènent au lobby meublé de

façon aussi orignale qu’élégante. On est ville et il y a

de l’espace, de la lumière ainsi qu’un sentiment cossu

bien agréable. L’hôtel cerne une immense terrasse où

l’on n’entend plus les rumeurs de la cité, mais le pépiement

des oiseaux et parfois le son des cloches de

l’église gothique adjacente. A retenir l’espace réservé

aux amateurs de cigares, à l’extérieur, et protégé des

intempéries comme du froid, c’est chauffé ! Vous êtes

toujours accueillis avec un sourire et de petites attentions

courtoises qui ne vous abandonneront jamais.

C’est la marque de fabrique de Sofitel encore exacerbée

par le statut MGallery.

Dans votre chambre, vous trouverez tout le confort

d’un 5 étoiles et surtout la literie «MyBed» brevetée

que vous pouvez même acheter pour chez vous !



Quand vient l’heure du repas, La Maison Louise, l’ancien

Crystal Lounge, - c’est la cheffe Isabelle Arpin qui

vous gâte - vous reçoit jusqu’à 23h. Idéal pour ceux

qui veulent encore se restaurer après le spectacle, la

dernière séance au cinéma et profiter de l’hôtel pour

ne pas risquer de prendre le volant après un verre

de vin ou un succulent cocktail. Une réputation de

haute volée car les cocktails sont apprécviés pour

leurs variété, leur originalité, leurs couleurs et saveurs

extraordinaires. Certains sont tellement bons qu’ils

peuvent vite créer une super ambiance et même dans

la modération ils offrent le sourire et du plaisir.

La Maison Louise n’est pas réservée aux seuls clients

de l’hôtel, il est aussi apprécié pour les réunions ou les

déjeuners privés et/ou d’affaire.

Le Louise Hotel Brussels

40 Avenue de la Toison d Or

1050 BRUXELLES

02/514.22.00



MATCH DES TITANS

CADILLAC ESCALADE

BMW X7-MERCEDES GLS

ESSAIS PORSCHE MACAN T

ESSAIS AUDI Q5 SPORTBACK

ESSAIS AUDI Q5 SLINE

ESSAIS HYUNDAI TUCSON

ESSAIS JAGUAR F-PACE SVR

ESSAIS JEEP WRANGLER 4XE

ESSAIS JEEP WRANGLER

ESSAIS JEEP GLADIATOR

ESSAIS LAND ROVER FAMILY

RANGE ROVER CLASSIC D350

RANGE SPORT PHEV 400

DEFENDER V8

DEFENDER 130 D300

ESSAIS LAND ROVER

DEFENDER 110

INTERVIEW DESIGNERS

NEW DEFENDER

PRESENTATION STATIQUES

NEW RANGE ROVER 2022

NEW RANGE SPORT 2022

ESSAIS RANGE ROVER LWB 2021

ESSAIS MERCEDES G500

ESSAIS MERCEDES GLE 53

ESSAIS MERCEDES GLB

ESSAIS RENAULT AUSTRAL-E

ESSAIS SEAT TARRACO

ESSAIS SSANGYONG TORRES

ESSAIS SUBARU FORESTER

PRESENTATION SUBARU CROSSTREK

ESSAIS SUZUKI JIMNY

ESSAIS VOLKSWAGEN TIGUAN TDI

SUV et

4x4

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ACTUALITE

Les SUV

Pas beaucoup plus

long, mais plus haut !

Pneus toutes saisons

avec un plus

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR

Les SUV sont décriés par quelques

individus. Ils sont appréciés par de

(très) nombreux autres...

Les grincheux, les considèrent comme

envahissants, polluants, effrayants et

j’en passe. Les fans eux les trouvent

plus sécurisants d’emplois et assez

sexys, d’où leur succès.

Pour répondre aux grincheux, s’il

est vrai que le volume des SUV est

imposant, leurs dimensions globales

ne sont pas plus importantes

qu’une compacte, pour les SUV

compacts, qu’une berline moyenne

pour les SUV moyens et qu’une

limousine pour un grand SUV. La

seule constante qui change, c’est la

hauteur, et c’est cela qui effraye les

grincheux... Et, qui ravit les fans.

Dire que les SUV sont plus voraces

en énergie et donc rejettent plus

de CO2, ça l’est surtout sur voies rapides

du fait de leur moins bon coéfiscient

aérodynamique. Par contre

en ville ou en agglomération, ça ne

compte pas. Ils sont pratiquement

au même niveaux que les berlines

correspondantes, à toute puissance

égale. Cette remarque est valable

pour les SUV à deux roues motrices.

Les versions 4 roues motrices accusent

le surpoids et l’entrainement

de leur technologie 4x4. CQFD.

4,94 m

avantages

Le meilleur de sa catégorie sur

routes humides

Performances améliorées sur neige

caractéristiques

Bonne évacuation de l’eau pour lutter contre le

phénomène d’aquaplaning

5% en plus d’adhérence et d’accélération sur neige*

En effet, cette hauteur permet une

meilleure visibilité périphérique.

Un élément qui augmente la sécurité

de tous, car une meilleure visibilité

permet de mieux anticiper les

risques d’accidents.

4,88 m

Diminution de la consommation

du carburant

* Données issues de tests comparatifs internes avec le précédent modèle Quatrac Pro, taille 245/45 R18 100Y XL

Résistance au roulement réduite de 5%*

512



Nouveau Volkswagen Tayron

Place à la famille

DÉCOUVREZ-LE

Quels que soient vos projets, le nouveau Volkswagen Tayron sera de taille. Jusqu’à 7 places, un intérieur spacieux, et jusqu’à 2.090 litres de volume de

chargement. Oui, ce SUV impressionne. En plus, il déborde de technologies intelligentes, et côté connexion, il assure. Que ce soit pour conduire les enfants

à l’école ou la famille en week-end, avec lui, le voyage sera confortable. Le Tayron existe aussi en version hybride rechargeable, avec jusqu’à 120 km

d’autonomie électrique.

Alors, qu’attendez-vous ? Le nouveau Tayron est déjà prêt, il vous attend chez tous les concessionnaires Volkswagen.

0,4 - 9,0 L /100 KM • 17,1 - 17,9 KWH/100KM • 9 - 203 G CO 2 /KM (WLTP)

Contactez votre concessionnaire pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule. Informations environnementales (A.R. 19/03/2004) : volkswagen.be



SUBARU CROSSTREK

Le successeur du SV Boxer 4 x 4 se peaufine !

Les Subaru sont les

stars de marchés spécifiques

où elles excellent

par leurs prestations exceptionnelles.

Les pays

nordiques comme la

Norvège, la Finlande, le

Danemark ou la Suède

mais aussi la Suisse,

l’Autriche et l’Allemagne,

ou encore le nord de

l’Italie sont friants de la

technologie maitrisée

par Subaru.

On parle ici de moteurs

boxer et de transmissions

intégrales permanentes.

C’est grâce à

ces aspects techniques

que la marque japonaise

s’est distinguée

en rallye WRC pendant

des années damant

le pion aux ténors des

époques, Audi Quattro,

Lancia Integrale, Peugeoty

et Citroën WRC,

en somme Subaru est

non seulement un des

précurseurs des quatre

roues motrices, mais le

quatre cylindres à plat

augmentait son équi-

516 517



libre par l’abaissement de

son centre de gravité. Et

le solide moteur 2 litres

super puissant. Ici dans le

Crosstrek, la puissance

est raisonable, avec 136

chevaux qui passent aux

quatre roues motrices

par une sage et technologique

et préférée des

ingénieurs, la boite de

vitesse à variation continue

(CVT). Pas la meilleure

pour les sesnations

de conduite mais d’une

réelle efficacité dans les

conditions difficiles des

pays nordiques.

Subaru a modifié pas

mal de choses à bord de

l’auto, comme les sièges

ergonomiques. Une

Subaru c’est aussi beaucoup

d’astuces, comme

le fait de placer les gros

rétroviseurs sur les portières

afin d’augmenter la

visbilité. Ou encore l’électro-démarreur

qui aide au

démarrage ou à la reprise

par une assistance électrique,

très utile aussi sur

sol glissant et pour améliorer

la consommation.

Bientôt à l’essai dans nos

pages.

518 519



Ssangyong

TORRES

Il a le look des SUV

qu’on aime !

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK

Le Torres est un nouvel SUV qui répond aux désirs cachés

de chacun. Il a un look super étudié, avec un profil de Range

Rover Evoque, un visage de Jeep Grand Cherokee, des feux

arrière de Range Rover Classic et un intérieur aux lignes

pures et élégantes. Il existe en deux roues motrices et en 4x4.

Notre version d’essai est une deux roues motrices à boîte

automatique à 6 rapports et sa mécanique est le 4 cylindres

turbo essence de 1,5 litre, offrant 163 ch et 280 Nm.

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Le constructeur coréen

Ssangyong a été repris par

KGM, coréen lui aussi,

mais le Torres a été conçu

avant la reprise. Et donc,

il s’appelle toujours Ssangyong

et en porte aussi le

fameux logo ailé.

Il ne fait aucun doute

que ce Torres va s’ouvrir

comme le Duster et avant

lui le Defender sur une

image de marque forte

qui lui restera, quand on

parlera de lui on dira «un

Torres». Son design est

tellement rempli de traces

de styles rappelant autant

de stars des SUV qu’il ne

peut que réussir à créer

son propre créneau. Il

s’inscrit dans celui occupé

par le BMW X3, du Volvo

XC60 ou du Skoda Kodiac

par ses dimensions.

Il affiche une longueur de

4,7 m sur une largeur de

1,90 m et une hauteur de

1,70 m. Son empattement

est dans la moyenne, 2,68

m. Son look est agrémenté

de détails comme

le drôle de couvercle sur

le hayon qui fait semblant

d’être un couvercle

de roue de secours, ou

encore ces poignées près

la baie de pare-brise,

voire ce capuchon rouge

carmin métallisé dans le

parechoc avant. On aime

aussi les passages de roue

gonflés avec une poursuite

des courbes dans

les portières. Des détails

que l’on remarque aussi

à l’intérieur, où le Torres

affiche une zen attitude

très sobre. Dans notre version

d’essais, la planche

de nord est recouverte

d’un matériaux d’aspect

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cuir, soigneusement posé

et fini. Comme tout dans

l’habitacle, la finition est

techniquement parfaite.

A l’usage, le Torres se

montre facile à conduire,

le 1500 de 163 chevaux se

joue aisément des 1500 kg

et s’offre des consommations

en dessous de celles

intrusives, mais le Torres

dispose d’un bouton au

volant qui coupe le laneassist

et là c’est très bien.

Torres dispose de deux

écrans, l’un pour le

conducteur, c’est digital et

les informations de base

sont assez complètes.

Pour l’écran central on a

figurant dans le catalogue

du constructeur.

Nos essais ont démontré

une moyenne de 7,9 l aux

cent kilomètres contre les

8,5 litres annoncés. Certes

ce n’est pas un foudre de

guerre, il offre un comportement

sûr et aisé, les aides

à la conduite sont assez

des boutons et du touchscreen.

Ce n’est pas encore

parfait mais on s’y habitue

assez vite. En deux

roues motrices, évitez les

chemins de campagne et

la boue, sinon avec les

bons pneus hiver, des Vredestein

snowtrack pro, la

neige ne lui fait pas peur

du tout.

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SUZUKI

JIMNY

GREEN

SUPER

FUN

La route n’est pas

- vraiment -

sa tasse de thé, car lui,

il grimpe aux arbres

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK

526 527



Si vous aimez vraiment les autos,

prenez donc le volant d’un Jimny de

Suzuki et redécouvrez ave délices

les joies de vraies automobiles.

Des autos qui vibrent,

qui chantent, qui remuent

qui secouent, qui sentent la route

comme les chemins, qui n’aiment

pas spécialement le bitume lisse et

banal, mais qui préfèrent les petits

chemins, la boue, les ornières,

pour crapahuter du haut de leur

petit millier de kilogrammes et

s’apprêter à grimper aux arbres...

Saluez le Suzuki Jimny dernier du

nom semble - t - il ...

Le Jimny n’a jamais eu qu’une concurrente,

la Fiat Panda 4x4. Mais depuis

qu’elle a grossi, la Panda n’est plus

aussi agile... Tandis que le Jimny garde

son petit corps d’athlète rompu à

toutes les disciplines.

Bon, c’est vrai qu’il est devenu encore

plus spartiate avec son passage à la

version utilitaire à deux places.

En effet, ce baroudeur conpact de seulement

3,64 de long n’est plus disponible

qu’en version utilitaire. Ceci pour,

semblet-il des raisons fiscales. En effet,

avec une consommation annoncée

de 7,7 litres aux cent qu’il est facile

de réaliser, sans tricher, le malus fiscal

est indécent pour un si petit véhicule.

Aussi et si vous pouvez le passer en

frais professionnels, il ne vous coûtera

pas grand chose pour travailler.

Vous avez un job qui vous entraine

dans des endroits difficiles d’accès

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et vous aimeriez disposer d’un bon gros

mètre cube pour transporter votre nécessaire,

le Jimny est fait pour vous.

Maintenant, si c’est pour le fun, les taxes

sont vite oubliées grâce au plaisir de crapahuter

avec une aisance diabolique. Le

plus impressionnant quand on monte à

bord du Jimny, c’est son accueil d’un rare

classicisme. Tout y est simple, bien positionné,

pratique et solide. Le style est

technique, presque rugueux. On est loin

des styles alambiqués, on est dans du

vrai ! Côté moteur, le petit 1500 à quatre

pattes offre un timbre très sympathique.

Il a peu de poids à mouvoir et de ce fait,

offre une tonicité impressionnante. Hyper

cool à bas régime, il est toujours volontaire

et doux.

Quand on le sollicite, et envoie le comptetour

dans le rouge, il montre clairement

sa hargne et sa vigueur dans une musique

des années ‘80-’90. Le pied, quoi !

Peu de mécaniques peuvent offrir ce tempérament

actuellement, sauf peut-être

le nouveau quatre cylindres, deux litres

Mercedes-Benz que nous avons testé

dans le GLC 200, mais on est alors dans

une gamme de prix stratosphérique.

Toujours est-il que ce petit moteur 1500

développe 102 ch qui passent aux 4

roues quand on le demande. C’est vrai

que sur routes, et pire sur autoroutes le

Jimny doit être tenu en laisse. Non seulement,

il n’aime pas rouler droit, mais en

530 531



532 533



plus à 120-130, il mouline en pleurant un

sixième rapport qui le soulagerait un tant

soit peu. Mais sur ses terrains de prédilection,

le Jimny est un véritable acrobate.

Et on peut accréditer indiscutablement

les mots du constructeur au sujet

de sa structure : «Un châssis taillé pour

le OFF-ROAD» Quatre fondamentaux

permettent de définir le Suzuki Jimny

comme un authentique tout terrain : un

châssis échelle, des porte-à-faux réduits,

des suspensions avec ressorts

hélicoïdaux à larges débattements et

4 roues motrices avec boîte de transfert

et réducteur. Le châssis échelle est

la base de la structure du Suzuki Jimny

depuis l’origine. Elle offre une grande résistance

à la torsion et s’adapte aux environnements

les plus difficiles.

Le Jimny dispose de 3 angles (d’attaque,

ventral et de fuite) très ouverts ainsi

qu’une garde au sol généreuse

qui permettent

d’appréhender les pentes

abruptes, les descentes raides

et les obstacles sans risque.

Sans oublier que le Jimny dispose

d’un mécanisme de régulation de la traction

intégrale appelé AllGrip PRO que

l’on utilise dans des conditions difficiles.

Il faut sélectionner avec les leviers adéquats,

la boîte de transfert en mode 4L

pour bénéficier d’une vitesse d’évolution

lente en 4 roues motrices et profiter pleinement

du couple moteur. Sur un terrain

plat ou une route enneigée, il suffit d’activer

le mode 4H pour une conduite plus

adaptée. Sur route goudronnée, le mode

2H (2 roues motrices) offre une conduite

plus fluide, plus silencieuse et plus économe

en carburant. En retrouvant «LE»

plaisir de conduire cette Jimny dépourvue

de l’aseptisation et de la surassistance

534 535



Vous pouvez

configurer votre

Jimny sur le site

Allemand, les

ne sont pas les

même qu’en

Belgique.

Mais nettement

moins élevés

qu’en Hollande...

Ce modèle est

actuellement

indisponible

en Belgique

contemporaine, nous avons consommé

sans faire plus attention que ça 7,9 litres

aux cent alors que Suzuki annonce courageusement,

7,7 litres...

Et là, bravo, car pour descendre le CO2,

ils auraient pu générer grâce à un cinquième

rapport nettement plus allongé

des valeurs qui ne seraient pas attei-

gnables en usages courants. À noter

que le Jimny dispose d’une flopée de

fonctions en plus du lane assist et autres

éléments à la mode, d’un «high beam

assist» (Assistance des feux de route)

de top qualité/efficacité. Quel bonheur

que cette simplicité et ces innovations,

tellement surprenantes dans ce Jimny !

536 537



LE MATCH DES TITANS

Mercedes-Benz GLS / BMW X7 / Cadillac ESCALADE

Eric HEIDEBROEK

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La «Cad» du FBI,

celle qui rempli

les soirées télés

de séries passionnantes.

Celle qui donne

l’impression de

force et de justice !

En 2015, Cadillac présente

sa quatrième génération

d’Escalade. La première

est sortie en 1990, et si ce

SUV impressionnant était

monté à partir du châssis

d’un pick-up, il avait

tout les codes «nouveaux

riches», brillants, chromés,

étincellants, montre en or,

et, surtout très «moi Je !».

Un véhicule adoré des

rappeurs et des geek. Ce

n’est qu’en troisième génération

que son comportement

«routier» a perdu

de son «charme» paquebot

américain dans toute

la carricature du terme. Le

modèle sorti en 2015 qui

vient de voir arriver son

successeur qui sera disponible

en 2021, avec un

look encore plus massif,

dispose d’une foule d’élément

que General Motor,

lui a offert dès le berceau.

La mécanique vient de

la dernière Corvette du

moment, le V8 atmosphérique

avec 426 chevaux et

610 Nm. Il cube 6,2 litres

et transmet sa puissance

par l’intermédiaire d’une

boîte auto à 6 rapports. La

transmission est aux roues

arrière et par le biais d’un

interrupteur passe aux

quatre roues.

A l’intérieur, on dispose

de 7 vraies places, surtout

dans la version longue

(5,70 m de long) ou le troisième

rang profite généreusement

de l’empattement

allongé de 52 cm !

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2021 année du renouveau

Cadillac poursuit sa démarche

musclée pour laisser le flambeau

hors de portée de la

concurrence européenne, bien

qu’avec l’Escalade, elle n’ait

vraiment pas de crainte à avoir

sur le marché américain. Par

contre, du côté des asiatiques

qui commencent sérieusement

à se polir les crocs, il y a du taf !

L’Escalade est toujours proposé

en deux empattements,

même si c’est le long

que l’on préfère pour son

habitabilité. Trois rangées de

fauteuils hyper-confortables,

des cuirs et de l’alcantara et

ses équipements high tech,

l’Escalade s’inscrit parmi les

ténors du marché comme le

concurrent à battre...

Et en plus il est le seul à

proposer près de 4 mètres

cubes (!) d’espace de chargement

soit une augmentation

de 18,1% par rapport à

la génération précédente.

L’Escalade 2021 s’intègre logiquement

dans la mobilité

d’aujourd’hui avec ses nombreuses

aides à la conduite.

Côté mécanique, le V8 est

revisité. Il reste à 6,2 L, offre

quelques 420 ch et 623 Nm.

La consommation annoncée

est de 13,8 litres en

moyenne.

Et si, comme dans toutes les

Cadillac que nous avons testées,

elle fait la même chose,

et bien nous serons en dessous

des normes officielles

de la marque... On devrait

tomber pas loin des 12 litres

et quelques choses...

Pour la première fois,

l’Escalade est proposé en

diesel. C’est un appareil six

en ligne de 3,0 L Duramax

offrant 277 ch et 623 Nm,

annoncé pour une consommation

de seulement 10,2

l/100... Les deux moteurs

sont jumelés à une transmission

automatique à 10

rapports et es capacités

de remorquage sont de

3,7 tonnes... «Il y a quelque

chose de spécial dans la

conduite d’un Escalade»,

a déclaré

Steve Carlisle,

président de

Cadillac.

«Il a la présence

audacieuse et

la technologie

exclusive pour

élever l’extraordinaire

comme

standard quotidien»

C’est la place de

l’ultra luxe à l’américaine.

Reste que Cadillac

doit adopter des

mécaniques

hybrides voire

passer au tout

électrique pour

réduire son

impact CO2.

En conclusion,

l’Escalade

impose encore

une fois sa loi

du haut de ses

roues de 22’’ et

ses chromes

étincellants..

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BMW

La base du X7 est celle du

Rolls-Royce Culinann

c’est dire si BMW

affirme ses ambitions

X 7

Exposé au salon de l’Auto, il en

impose, large calandre, volumes

costauds, le X7 passe

allègrement au dessus du X5.

Le style BMW est bien contenu.

Si le style est ostentatoire et la

débauche de chrome très «bling

bling», l’harmonie BMW demeure

principale. On peut même souligner

que la calandre est mieux proportionnée

que sur les nouvelles série

7 par exemple, ou pire sur le coupé

série 4 où elle est vraiment trop

caricaturale. D’ailleurs des tuners

ont déjà conçus des calandres plus

sobres. Et, en général, ce sont eux

qui dérapent... Mais comme dit la

maxime., «les goûts et les couleurs

ne se discutent pas !» Et d’ajouter

que le marché est seul juge.

En attendant cette BMW X 7

a une sacrée allure et possède

une atmosphère luxueuse très

poussée. Tout respire la qualité,

les garnissages, les finitions, le

confort sont exceptionnels.

Du côté moteur, X7 dispose des

meilleures mécaniques de la

marque. Les Diesels comme les

essences offrent une puissance

et un couple qui correspondent

aux attentes des conducteurs. La

tenue de route, les prestations

routières malgré l’encombrement

et le poids sont de premier ordre.

Conçue pour le marché américain,

la X7 compte bien prendre

des parts de marché au Cadillac

Escalade en misant sur son exotisme

et ses origines germaniques.

A partir de 90.400 €

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Mercedes-Benz

offre une nouvelle image

plus jeune, plus svelte

et toujours aussi chic !

GLS

MERCEDES

«S», comme Classe «S», le gros

SUV de la marque à l’étoile est

passé de GL à GLS pour

marquer sa différence

de niveau avec le

Mercedes ML, devenu

GLE. Oui, aujourd’hui

Mercedes a renommé

sa gamme de façon

plus rationnelle. Tout

ce qui est «G» pour

«Gelande» et réparti

entre les différentes

gammes. Ainsi il y a des

GLA, des GLB, des GLC, des

GLE et des GLS.

Cette GL est construite aux USA.

Nous l’avions découverte à San

Francisco il y a quelques années

déjà. Dès le départ, elle a apporté

un standing de premier ordre

qui méritait bien, déjà, le niveau

Classe S, en terme de standing

mais tournée vers les loisirs.

Mercedes a donc choisi de la

positionner au niveau de sa

Classe S, en l’appelant GLS, déjà

au dernier millésime. Et pour le

renouvellement du modèle Mercedes

a encore accentué le très

haut niveau de finition. Le caractère

«loisirs» cède la place à un

caractère luxueux plus marqué

avec des finitions encore plus

haut de gamme. Tout respire la

qualité et l’élégance en restant

encore très «country chic». Le

nouveaux six en ligne de 3 litres

de la GLS 350 est une merveille

d’onctuosité et de vigueur(258

ch / 620 Nm. Non seulement il

est sobre (7,1l/100) mais il avale

les kilomètres allègrement.

A partir de : 88.451 €

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AUDI

Q5 Sportback

Une ligne dynamique

Un intérieur classique

Eric HEIDEBROEK

Audi est une des marques

premium les plus appréciées

du marché. Référence indiscutable,

elle propose un

style expressif et bien à elle.

Pourvue d’une saine rigueur

les lignes Audi apportent

cet aspect fiable, costaud et

pourtant raffiné bien qu’un

peu ostentatoire.

Les SUV côtoient une gamme

de berlines et de breaks aux

profils remarquables. Depuis

quelques temps, cette rigueur

ressemblait un peu trop à de

la raideur…

Aussi Audi s’est lancé dans un

exercice plus sportif encore.

Et hop, on abaisse l’angle du

montant C, on fait

plonger la ligne de

toit en fuyante et on

obtient un SUV de sport.

Bien sur on ajoute des rondeurs

dans les jupes avant et

arrière avec des prises d’air

gourmandes. Si la signature

lumineuse de l’avant est deve-

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nue plus fine et graphique, Audi propose

en option des feux arrière « OLED » avec

une signature lumineuse originale en 3D.

Ils sont disposés en courts segments qui

s’activent séparément. Trois signatures

lumineuses sont disponibles. Le style de

la signature change automatiquement au

cours du trajet pour refléter le mode de

conduite utilisé.

Mais ce n’est pas que pour faire joli, ces

feux disposent d’une technologie sécuritaire

avancée. Lorsque la voiture est à l’arrêt

et qu’un autre véhicule ou usager arrive

par l’arrière et se trouve dans les deux

mètres, tous les segments OLED s’allument

automatiquement.

L’audi Q5 Sportback de notre essai est

mue par un bon Tdi de 2 litres dont les 4

cylindres dopés par un turbo offrent 204

chevaux, le badge arrière indique : 40Tdi.

Une très bonne mécanique, propre et peu

gourmande. Nous avons tourné dans les

5,6-7,8 aux 100km.

Bien rond, le couple généreux permet à la

boîte de vitesses automatique d’offrir non

seulement toute la douceur et la souplesse

attendues comme des réactions rapides et

puissantes en cas de besoin.

C’est vrai aussi que les suspensions

adaptatives sont capables d’assurer

une précision redoutable lors de

l’usage sportif du Q5 Sportback. Un

usage qui se montre efficace, grâce à

la transmission intégrale et aux suspensions

pilotées. Certes les sièges

sports combinés aux grandes roues

de 21 pouces et la suspension adaptative

même réglée confort n’arrivent pas à maitriser

la dureté des trains roulants.

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La solution ? Passer à des roues de 20

pouces, voire du 19 réglerait la raideur

au quotidien sans diminuer la qualité

des prestations routières.

A l’intérieur et en option le

cuir Nappa peut garnir les

sièges de leur somptueuse finition

douce au toucher et riche

d’effluves raffinées.

Bien tendus, les sièges

sont fermes et offrent

un maintient costaud.

Le meuble de bord est

typiquement Audi, raide, sérieux

soigneusement construit et

ajusté. Des détails affinent l’ensemble

même si le style du Q5 reste très traditionnel,

il conviendra parfaitement

aux fans de la marque et pourrait aussi

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capturer ceux que l’ultra modernisme digital

effrayent encore.

En conclusion,

Le Q5 Sportback épouse des lignes qui font

tourner bien des têtes. Son allure élégante sur

ses grandes roues affiche une classe indiscutable.

A l’intérieur son style classique «Audi» rassure,

bien que la fermeté générale de l’ensemble

confirme le caractère germanique.

Chez Audi le mot finition est une des priorités

de la marque aux anneaux même si certains

matériaux semblent un peu datés.

Côté tenue de route le Q5 Sportback a un

touché de route précis. Dans tous les cas de

figures son quatre cylindres TDI lui offre le

tonus et la vitalité que l’on attend de lui. Si

certains confrères ont affiché une consommation

de 9,2 litres, de notre côté sur nos

itinéraires d’essais usuels, nous avons relevé

une consommation moyenne absolue de 7,4

litres aux cent incluant nos tests et prises de

mesures.

L’Audi Q5 est premium par son prix et ses options.

Le véhicule de notre essai, full options,

était affiché à près de 80.000 euros. Budget

important qui n’effraie pas l’importateur, qui

souligne que ce modèle se vend comme des

petits pains, et surtout super équipé.

C’est, semble-t-il, une valeur sure, et cela,

même dans le contexte actuel.

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AUDI

Q5 S Line 45 TFSi

Quelle bonne routière !

Eric HEIDEBROEK

Le Q5 est une vieille

connaissance, son allure

n’a pratiquement pas

changé depuis son arrivée

sur le marché. Et pourtant,

Audi n’arrête pas de le

développer, de l’améliorer.

Les stylistes d’Audi savent très

bien comment peaufiner les lignes

selon les goûts du moment. La

base étant d’excellente facture, il

leur suffit d’apporter des lignes,

des volumes au style du véhicule

pour lui apporter la note trendy du

moment. Et là, on parle de savoir

faire.

Ainsi les lignes du capot et des

ailes avant se sont musclées pour

plonger sur une calandre qui

s’adoucit afin de fluidifier l’allure

martiale précédente. Le résultat

est impressionnant. Quittant

une débauche de chrome, sur des

surfaces très angulaires. Si l’on

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regarde bien l’avant de l’auto, on constate

que les ailes ont été redessinnées, étant plus

rondes et filant vers les flancs, en somme, le

style devient coulant et souple, toujours dans

cette tonalité sportive et dynamique accentuée

par des surfaces en chrome noir... Bien

vu !

Quand on pénètre à bord du Q5 S Line 45

TFSi, on est directement en pays de connaissance,

et on se laisse charmer par le style très

conventionnel. Loin des délires actuels de certaines

marques, on constate l’intelligence de

l’ergonomie et l’homogénéité des commodos.

Les rigueurs germaniques sont appréciées par

bon nombre de conducteurs. Alors Audi a regroupé

devant le chauffeur les informations les

plus pertinentes accessibles, clairement, soit par

du sensitif, soit par du conventionnel. Notamment

pour les commandes de la climatisation.

Comme toujours chez Audi, les sièges sont de

qualité et offrent un très bon maintien surtout

quand ils sont du modèle sport.

Sur la route

Ce qui surprend dès les premiers mètres, c’est le

silence de bord. Le quatre cylindres turbo, offre

une sonorité discrète et rassurante. On n’est pas

loin de la qualité de silence d’une électrique.

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Ce qui marque aussi c’est la fluidité de fonctionnement,

la bonne boîte robotisée à double

embrayage assure des passages de rapports vifs

et sans à-coup. C’est quand même une belle

puissance que procure ce quattre pattes, on est à

265 ch entre 5.250 et 6.500 t/m, le moteur prend

allègrement plus de 7.000 tours, et le couple de

370 Nm est disponible entre 1.600 et 4.500 tours

par minutes.

Le Q545 TFSi pèse en ordre de marche et conducteur

de 75 kg à bord, quelques 1.835 kg, il accélèrede

0 à 100 en 6’’1 et pointe à 240 à l’heure

pour une consommation annoncée de 7,2 aus

cent kilomètres. Les émissions sont en concordance

avec ces chiffres, on est à 171/165 gr au

kilomètre. Mais ceci n’enlève rien à la précision

et au confort de conduite de ce Q5. On est agréablement

surpris par les qualités routières qui

offrent un touché de route que peu d’autos insipides

peuvent se targuer d’offrir. On constate la

précision des trajectoires, la solidité du freinage

et un feedback précis des conditions de conduite.

Un détail sans doute, les feux sont de type OLED

et sont personnalisables. Mais le plus important

est qu’en matière de sécurité, ils détectent l’approche

de véhicules et dès qu’ils sont trop près,

ils s’éclairent très fort, de façon à prévenir de la

trop grande proximité. Ce Q5 2.0l TFSi 265 ch

quattro S Line commence à 56.710 euros.

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HYUNDAI

50

TUCSON

STYLE AUDACIEUX !

Eric HEIDEBROEK

Avec l’arrivée à la tête

du design de pointures

comme Luc Donckervolke,

on s’étonne de voir le style

des Hyundai s’envoler autour

de lignes audacieuses

et maîtrisées.

Si au commencement ces

lignes ont toujours été différentes

des produits japonais,

Hyundai restait toujours

en retrait des produits

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européens et ce n’est plus le cas depuis

quelques années. Deplus il n’y a pas que

le style qui évolue, l’architecture mécanique

passe sous la coupe d’un expert

en la matière puisque celui-ci a officié

chez BMW MOTORSPORT, excusez du

peu ! Ce qui a donné naissance aux modèles

«N», amusant quand on sait que

chez BMW, c’est le «M» qui identifie les

rebelles sportifs de Motorsport.

Petite surprise...

La première rencontre visuelle avec le

nouveau Tucson vous fait dire, «mais

c’est un SUV ?» En effet, la ligne de capot

est plus proche de celle d’une berline

que d’un SUV. C’est du à l’aspect

plogeant du capot et au dessin spectaculaire

des phares intégrés dans la calandre.

C’est audacieux et relève d’une

très belle exploitation des nouveaux feux

disponibles sur le marché. Enfin !

A l’intérieur, la première surprise vient

du volant. Il n’est pas rond ! Il est plutôt

rectangulaire à bords arrondis. Et non

seulement c’est beau mais en plus c’est

ergonomique. Des commandes sont

bien entendu placées sur les branches,

on a devant soi une tablette pour les

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instruments principaux. La console centrale

uniquement sensitive regroupe de

nombreuses fonctions. Seul reproche

on doit souvent quitter la route des

yeux pour s’en servir. Hyundai a regroupé

des fonctions et à l’usage le

conducteur habituel saura comment

utiliser rationnellement cet écran. (Personnelement,

je suis contre ces outils

distrayants. Le Tucson a grandi et est

monté en gamme, c’est un engin premium

et il le fait savoir. Qualité des

matériaux, cuirs et matières synthétiques

de haut niveau. Ajustement et

accostages parfaits, on est vraiment

dans une auto de qualité. Côté mécaniques

la marque propose des versions

thermiques traditionelles le 1,6 essence

de 150 ch à 29.349 €, le 1,6 Diesel en

deux versions de puissances, le 115 ch

à 31.849 € et le 136 ch à 36.349 €.

Viennent ensuite les versions électrifiées

du moteur 1,6 essence. Une hybride de

230 ch à 35.099 € et la Plug In Hybride

de 265 ch à 44.099 €.

Notre très court essai nous a confirmé

un touché de route de qualité et un

silence de marche confortable. L’ensemble

se conduit de façon agréable

et le mode sport apporte un plaisir de

conduire étonnant. Le mode normal est

celui que l’on use naturellement.

566 567



Jeep WRANGLER 4 x e

Hey

Honey,…

Take

a walk

on the

Plume @ Eric HEIDEBROEK

Images & Layout @ Caminter 2024

wild side



La Jeep Willys,

la grand mère de la

Jeep Wrangler, a été

la révélation de la

seconde guerre

mondiale à telle

enseigne qu’elle a

donné naissance au

Land Rover Defender.

Contrairement au Defender,

le Wrangler reste

fidèle à ses origines. Il

laisse volontier à

d’autres modèles du

constructeur américain,

comme le Grand Wagonneer

ou le Grand Cherokee

le soin de choyer les

clients qui lui préfèrent

le grand luxe et le

confort douillet.

Le Wrangler est et

demeure un pur et dur,

amateur de randonnées

sauvages et aventurières.

Son allure est

sans équivoque.



Le Wrangler est proche de la nature

Avec cette version hybride il roule sans bruit

sans émissions, vous profitez des senteurs de la nature.



Quitter les routes insipides

et prendre les chemins,

plonger dans les ornières,

comme un chien de chasse

se roule dans la boue avec

un plaisir inouï.

Oui, c’est ça aussi le plaisir de

rouler avec ce gros 4x4.

Il invite à la balade, au

voyage. C’est dans ses gènes

et ceux qui l’on essayé ont été

séduits au point de ne pas

vouloir le rendre... Ou de s’en

acheter un. Certes, il n’est pas

donné avec un prix d’attaque

de 81.000 euros pour la seule

version 4xe disponible au

catalogue, mais en deux



She

makes

all your senses

smile



finitions Sahara ou Rubicon plus

chère de 2.500 euros, pour les sièges

en cuir Nappa au lieu des garnitures

en vinyle. Mais aussi la possibilité de

déconnecter les barres stabilisatrices

avant pour un meilleur travail des

croisements de ponts.

À part ça, tout est identique, et

même si la version Sahara a des

roues de 18’’ au lieu des 17’‘ de la

Rubicon ou le hard-top peint couleur

caisse contre noir mat sur la Rubicon.

Comprenne qui pourra les choix de la

marque. C’est vrai aussi que la Sahara

avec son hard-top peint couleur

caisse fait moins «aventurier» que la

Rubicon. Mais bon.



45

Km d’autonmie électrique, ce n’est certes pas beaucoup,

mais ils suffisent à poser la consommation à 7,7 l/100

Occat laborerorum aut into idebis delis re essundae de vel exeri

odiam laborior seque dolut ut aut ad ma nullorest, venestr

umquia doluptae parchitio et pro ma cum nimi, quia sum lam

fugiaeprae

Si vous êtes tenté par le

Wrangler qu’il soit Sahara ou

Rubicon, n’hésitez pas à vous

offrir le toit ouvrant en toile.

C’est magique ! Et le hard-top

arrière est d’office peint

couleur caisse... Et quel bonheur,

il s’ouvre sur pratiquement

toute la longueur de

l’auto et le vent ne s’engouffre

pas outre mesure dans

l’habitacle. Certes, cela brasse

de l’air, mais c’est très

agréable. Côté confort, on

trouve bien ses aises à bord

du Wrangler. L’ouverture des

portières à 90° facilite l’action

de grimper à bord en s’aidant



du large marchepied. Les

sièges sont confortables et

très bien suspendus. Chose

que l’on appréciera en Off-

Road. Et ce, même à l’arrière.

C’est un véhicule américain et

donc très généreux en espaces

habitables. De très nombreuses

attentions font partie

de l’équipement de série,

comme par exemple une prise

de courant 230 volts à l’arrière.

Côté mécanique, on

trouve un bon quatre cylindres

de 1.995 cc dopé par un turbo,

bien sûr, mais aussi boosté par

un moteur électrique.

Et l’ensemble offre 380 che-



vaux... Ils sont répartis

entre les 272 ch du

groupe thermique, les

208 ch du moteur

électrique qui peut,

en plus, offrir pendant

30 minutes, 91 chevaux

supplémentaires,

et, ce ne sont pas des

Manchots !

À l’usage, quand on

les sollicite, ils

piaffent d’impatience

et montrent leurs

muscles pour propulser

ce gros 4x4 de

2.400 kg dans des

accélérations de

dragster.

Puissant, certes, mais

aussi souple et très

agréable. On roule

très souvent sur

l’appareil électrique,

en silence, douceur et

vigueur quand c’est

nécessaire.

Côté consommation,

nous avons mesuré

une moyenne située

entre 7,4 et 7,7 litres

aux cent pendant

notre essai et l’autonomie

électrique de

40 km est tout juste

suffisante pour les

petits trajets.

Ce qui veut dire que

les 4,3 litres aux cent

annoncés, ne peuvent

être atteint qu’à la

condition de ne pas

faire plus de 60 -

70 km en aller/retour

sans recharger.

Avec une recharge, on

abaisse considérablement

la consommation.

Il faut bien,

évidemment, jouer le

jeu. Et, ça, c’est valable

pour tous les

hybrides plug-in.

L’avantage de cette

hybridation légère est

qu’elle n’altère en

rien les capacités du

Wrangler dans le



terrain, bien au contraire. La

progressivité de l’appareil

électrique permet des évolutions

plus précises et plus

efficaces encore. C’est vrai

que le Wrangler grimpe aux

arbres et n’a pas peur des

bains de boue même avec

des pneus 4 saisons au profil

routier. C’est impressionnant.

Le Wrangler dispose d’une

transmission aux quatre

roues assez classique avec un

arbre de transmission complété

par une boîte de transfert

et des rapports courts.

Ceci sans compter deux

blocages de différentiels, un

sur les roues avant et l’autre

sur les arrières.

Là où le Wrangler se sent le plus à l’aise !

Les campagnes, les petits chemins, le grand air !



The

magic POTION

to

free feel

Liberté, plaisir d’être à l’extérieur, grands horizons,

fleurs sauvages, coquelicots, que demander de plus ?



Let’s

waste

no

ecstasy



Les évolutions dans le terrain,

en mode 100% électrique

sont un régal, le dosage de

l’accélérateur avec toute la

souplesse ou l’énergie désirée

permet une évolution en

silence et efficacité.

En conclusion, le Wrangler

hybride est la solution la plus

élégante que Jeep pouvait

proposer, à un détail près,

l’autonomie électrique est

quand même un peu juste.

Le couplage du «quatre cylindres»

de 2 litres avec le

moteur électrique, intercalé

entre le bloc et la boîte, permet

de conserver toute l’efficacité

mécanique qui fait la

base ADN du Wrangler. C’est

le rêve américain sur 4 roues.



JEEP

37

WRANGLER

Le «Der» des «Der»

Eric HEIDEBROEK

Quand on regarde ce

segment des vrais 4x4 de

légendes, on ne peut que

constater que les trois

principales stars sont le

Wrangler, le Defender et

le Classe G.

On ne parle ici, ni du Land

Cruiser, ni du Pajero ou encore

du Patrol. Ils sont aussi

historiquement des icônes.

Nous y reviendrons bientôt.

Donc nos trois Stars naviguent

chacune dans leur

propre univers tout en offrant

de fantastiques performances

dans les situations

hors routes les plus difficiles.

Toutes les trois sont passées

par la case «Renouveau».

594 595



Chez Jeep,

le Wrangler

est l’image étalon

de la marque

et les nuances

américaines

ne trompent pas.

Le Defender est métamorphosé.

Il a opté pour un

tout nouveau look, résolument

différent tout en

gardant quelques éléments

typiques. L’électronique

règne en maître à bord avec

le fameux Terrain Response

II et les écrans tactiles.

Le Classe G conserve son

allure classique tout en

s’offrant l’électronique

dernier cri et un habitacle

hyper luxueux. Il est le plus

cher du groupe et l’affirme.

Chez Jeep, le Wrangler est

l’image étalon de la marque

et les nuances américaines

ne trompent pas. C’est des

trois le plus classique et le

plus typique. Bien sur il y

a de l’électronique, mais il

y a surtout de gros leviers

pour actionner les différents

modes de transmissions.

Comme pour passer

des deux roues motrices

(standard) au mode 4 roues

motrices automatique, une

position décalée permet

d’ajuster le mode 4 roues

motrices en mode «part

time». Une position neutre

suit,et, obligatoirement à

l’arrêt permet d’enclencher

les rapports courts sur

les 4 roues motrices. Ah !

c’est moins «easy» qu’un

Terrain Response du Land

Rover ou le 4Matic du Mercedes,

mais chez Jeep c’est

du viril, ce n’est pas pour les

snobs. Certains risqueraient

de se casser un ongle...

ouch! Et bien sur les aptitudes

en tout terrains sont

sa panacée. Son train avant

596 597



est hyper large, son empattement

est impressionnant.

Sa hauteur de caisse

confirme que ce Wrangler

est un véritable outil pour

passer partout.

A l’intérieur, on est en

pays de connaissance. On

n’est pas dans le super

luxe du Classe G, ni dans

l’avant-gardiste «techno»

du Defender, on est bien

dans une véritable Jeep.

La finition de cette version

«Overland» est luxueuse,

du cuir recouvre la planche

de bord avec des surpiqùres

contrastantes. Les

sièges sont aussi garnis

de cuirs fins au look puissant.

Si Jeep adopte un

écran tactile pour l’écran

central qui demeure dans

les dimensions classiques,

l’américain lui a privilégié

les commandes classiques

plus ergonomiques et surtout

plus sures. On cherche

les commandes d’ouverture

des vitres électriques

elles sont au centre de la

console centrale en position

verticales. Une fois

qu’elles sont mémorisées

on ne cherche plus. Pour

le reste on dispose de

598 599



deux types de commandes

de cruise control, l’un classique

et l’autre auto adaptatif.

Solution intelligente

qui ne nécéssite qu’un

seul bouton en plus... Regardez

bien le volant, au

centre du pavé des fonctions

de cruise control

vous avez le bouton du

système classique et à sa

gauche celui de l’auto

adaptatif surmonté du

bouton de commande de

la distance réglable. Tout

ce dont vous avez besoin

est sous vos yeux, facile

et pratique. Votre attention

est posée sur la route,

enfin au bout du gros capot

avec ses grosses grilles

d’aération du moteur.

Moteur

C’est un quatre cylindres

2,2 litres, Turbo Diesel de

200 ch et 450 Nm accouplé

à une boîte automatique

ZF à 8 rapports qui

sont chargés de mouvoir

l’engin de deux bonnes

tonnes. On pourrait penser

que le Wrangler ainsi

motorisé soit un veau. Et

bien non ! Le Wrangler

2.2 se montre souple et ...

vif. La boîte à 8 rapports

de ZF est parfaitement

réglée. Elle utilise toutes

les finesses de la mécanique

pour répondre aux

besoins exigés par la situation.

Que ce soit sur autoroutes,

routes, en ville ou

en tout terrain, la finesse

de la transmission offre un

confort d’utilisation séduisant

de force comme de

vigueur. Bien sur, avec 200

chevaux pour 2 tonnes

on n’a pas les mêmes

impressions qu’avec un

SUV plus modeste. Mais

quand même, le Wrangler

se la pose tout autrement.

C’est un vrai baroudeur.

Il offre aussi ce que les

autres n’ont pas. Il est totalement

«décapotable» !

Et ça ! Ça en jette !

Que l’on enlève (facilement)

les deux demi toits

au dessus des places avant

et on a déjà du fun!

Maintenant on peut ôter

la partie arrière avec les

outils fournis et au moins

deux personnes, ce n’est

pas trop lourd mais quand

même, c’est aussi un peu

encombrant. Même le

pare-brise se rabat sur le

capot. Alors là, les gars,

c’est top la frime. Nous

n’avons pas opéré cet

démontage, on avait des

doutes quant aux complications

du remontage...

En attendant, ça le fait !

600 601



Sur la route

Pour ceux qui connaissent le Wrangler,

ils savent qu’il a un caractère

entier. C’est un vrai.

Plus facile pour les grands de s’installer

à bord du Wrangler que dans

l’ancien Def. C’est déjà ça. Les

bons sièges apportent maintien

et confort. A la mise en route le

quatre pattes s’ébroue dicrètement.

On passe en «D» et le Wrangler

démarre dans une belle sonorité,

assez rauque. La boîte égrenne les

8 rapports avec souplesse en exploitant

les 450 Nm comme une force

tranquille. Il faut juste faire attention

à la largeur du Wrangler dont

les ailes proéminentes font penser à

des ouvre-boîtes... Ensuite comme

on est haut perché, il faut aussi faire

attention à la longueur et à l’empattement

long. Donc il vaut mieux

prendre ses tournants assez larges

pour ne pas monter la roue arrière

sur le trottoir.

Sur grandes routes et autoroutes, le

Wrangler n’incite pas à rouler vite,

on s’étonne même de se retrouver

à du 110 ou du 120 sans forcer. Résultat,

une consommation réduite

à 7,2 litres lors de notre essais. En ce

compris des trajets en tout terrain et

des missions par autoroutes. Mais là

souvent en cruise control. Dans ces

conditions-là, on consomme plus,

on est passé à 8,1 litres. Mais quand

on voit qu’une Renegade 1000 essence

de 120 ch avale sans peine

ses 8,2 litres on ne peut pas dire

que c’est excessif, pour le Wrangler

en tout cas.

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JEEP

26

WRANGLER

GLADIATOR

Ave Caesar,

morituri te salutant !

Eric HEIDEBROEK

Cette phrase prononcée par les gladiateurs devant Cesar

avant le combat, annonçait que toute la puissance et la

force nécessaire pour remporter la victoire seraient déployées.

Le Wrangler GLADIATOR annonce clairement la

couleur, ce pickup musclé et puissant est prêt pour affronter

tous les labeurs dans tous les métiers !

604 605



Musclé et maniable

Comme tout bon gladiateur, le Wrangler

Gladiator est tout en muscles, son moteur

turbodiesel 3.0 V6 est capable de fournir

jusqu’à 264 ch et 600 Nm. Raffiné il garantit

performances, puissance et flexibilité.

Il est livré de série avec Stop-Start

et transmission automatique à 8 rapports

qui fonctionne avec le système 4x4

Command-Trac dans les rapports inférieurs.

Les temps de passage sont réduits

et l’efficacité est maximale. Cela permet

de réduire la consommation. Nous

sommes restés sous la barre des 10 litres

aux cent kilomètres pendant l’essai, avec

606 607



faut-il l’avouer un petit excès à 12,8, l

en abusant de la générosité du 3 litres.

Le logiciel de pointe ajuste instantanément

les performances, en fonction des

conditions de conduite et du style, ce

qui signifie que le Gladiator peut toujours

se déplacer en douceur, en tirant

pleinement parti de son couple maximal.

Il faut reconnaître que la puissance

disponible ainsi que la générosité du

couple associées à l’onctuosité et aussi

à la musicalité du six cylindres charment

tant l’oreille que l’agrément global de

ce grand véhicule qui se conduit comme

un vélo ! Même s’il fait 5,54 m de long

et 2 m de large, on en cerne facilement

les contours. Pour les marches arrière,

la camera de recul est nette et précise.

Il faut franchement le faire exprès pour

toucher quelque chose, d’autant que

les capteurs sont assez précis.

4x4...

Les Jeep sont réputées pour passer

partout, leur seul concurrent demeure

Land Rover. Le Gladiator hérite des qualités

Off-Road des nouveaux Wrangler.

Le Gladiator dispose d’aides aux prestations

4x4 fournies par le système de

608 609



traction sophistiqué Command-Trac qui

comprend une boîte de transfert à basse

vitesse, des essieux Dana 44 de troisième

génération, une plaque de protection

sous la carrosserie, un différentiel arrière

à glissement limité Trac-Lok et des

pneus tout-terrain. Le nouveau pick-up

Jeep offre aussi des angles d’attaque, de

rupture et de sortie incroyables. A la différence

de l’anglais, l’américain dispose

de deux leviers de commandes de boites

de vitesses. L’un sert au système normal,

l’autre permet de passer dans la gamme

des rapports courts et de verrouiller à

la demande les bloquages de ponts et

autres systèmes utiles quand on crapahute.

Maintenant ces systèmes sont aussi

très utiles pour les métiers qui doivent

emprunter des endroits où la motricité

fait défaut et donc sortir une remorque

bien chargée d’un chantier ou d’une

prairie est une tâche pour laquelle le

Gladiator est prévu.

Côté habitacle, le Gladiator reçoit les

mêmes attentions que la version à cinq

portes. C’est à dire que l’ensemble est

très confortable et que la finition est de

610 611



belle facture. L’ensembe est très généreux

et confortable. Il permet d’embarquer

4 passagers en plus du conducteur.

Le confort de roulement est du

aux épures de suspensions arrière à

bras tiré, ressors hélicoïdaux et amortisseurs

télescopiques comme aux gros

pneus qui amortissent les bosses et les

trous avec douceur. Mais cette délicatesse

n’enlève strictement rien aux excellentes

qualités routières comme en

Off-Road. Pour un Pick-up, le Gladiator

offre un confort et des prestations d’un

rare équilibre. Même à vide, il tient bien

mieux au sol que tous les autres pickup

aux suspensions arriere montées sur

ressors à lames et pont arrière rigide,

qui se dérobent sans crier gare,même

les plus modernes... Ici non seulement

le Gladiator est efficace et sur, mais il

est l’un des rares à offrir un confort impressionant.

C’est important pour ceux

qui en font leur outil de travail. Pour

ceux qui ont besoin de tirer de lourdes

remorques, freinées, ils peuvent porter

jusqu’à 2.722 kg. Dans la benne, longue

de 1,51 m sur 1,44 de large et un poids

admissible de 613 kg. On peut voir venir.

612 613



LAND ROVER

La vraie signature

Life Style de l’OffRoad

Selon quatre styles,

«Comfort», «Sport»,

«Wild» & «Adventure».

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR

DECOUVERTES !

RANGE ROVER EVOQUE, ........................1,5 L - PHEV ESSENCE 300 CH

RANGE ROVER SPORT SV........................4.4 L - V8 ESSENCE 635 CH

LAND ROVER DEFENDER, .......................2,0 L - PHEV ESSENCE 350 CH

RANGE ROVER CLASSIC, ........................3,0 L - TURBO DIESEL 350 CH

RANGE ROVER SPORT, ...........................3.0 L - PHEV ESSENCE 440 CH

DEFENDER V8, ........................................5.0 L - ESSENCE 535 CH

DEFENDER 130 .......................................3,0 L - TURBO DIESEL 300 CH

614 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

615



Range

VOQUE

PHEV P300E



RANGE EVOQUE P300e

3 CYLINDRES 1500 CC

309 CHEVAUX & 540 NM

Land Rover a été bien inspiré en achetant

ses moteurs chez BMW. En effet

le 1500 cc de la Mini a trouvé une

juste place sous le capot de l’Evoque.

Pour rester dans la norme élevée de la

famille Range Rover, une hybridation

rechargeable permet d’atteindre une

belle puissance de 309 chevaux avec

un couple généreux de 540 Nm, vraiment

bienvenu pour mouvoir ce

Range Evoque, de 2.200 kg.

UNE HYBRIDATION

INTELLIGENTE

La répartition mécanique passe par

le 3 cylindres d’origine BMW qui

offre 200 chevaux qui passent aux

roues avant par une boite automatique

à 8 rapports. Les roues arrière

sont propulsées par un moteur électrique

de 109 chevaux.

L’électronique gère toute cette puissance

pour la diriger simultanément

et de main de maître vers les quatre

roues motrices.

FLAG SHIP

Du coup, cette version Plug-in Hybride

rechargeable devient le haut

de gamme de ce modèle.

Chez Land Rover, le changement

apparaît sous plusieurs formes. Les

lignes ont été renforcées avec un

gonflement des boucliers avant et

arrière ainsi qu’une simplification

des feux qui affinent le regard de ce

SUV très sympathique. Ce faisant, le

Range Rover Evoque s’inscrit résolument

dans les nouvelles lignes de

ses grands frères.

A l’intérieur, le luxe s’inscrit dans

une nouvelle façon de percevoir les

selleries. Le cuir naturel cède la

place à un matériaux «vegan» et

aux tissus. C’est vrai qu’il y a des





décennies, les voitures de grand luxe

recevaient des revêtements en tissus

ou en velours d’ameublement. Le cuir

s’étant progressivement invité comme

élément issu du monde sportif pour sa

meilleure solidité et résistance à la

pluie et aux intempéries

On constate que l’on revient progressivement

à ces garnissages qui confèrent

une autre atmosphère adoucissant la

dureté des écrans et commandes numériques.

Et donc, oui, l’Evoque s’inscrit

résolument dans cette nouvelle

philosophie. On remarque le dépouillement

des commandes traditionnelles

remplacées par un seul levier

central, chargé de choisir entre la

marche avant, la position neutre, la

marche arrièr etla position parking.

La transmission intégrale intelligente

et la Commande vectorielle de couple

par freinage (Torque Vectoring By

Braking) permettent d’aborder sereinement

toutes les situations, tandis

que les légendaires capacités toutterrain

du Range Rover sont rehaussées

par des technologies up-to-date,

comme le Contrôle de progression en

tout-terrain et le système Terrain Response.

Il y a même un contrôle de la

stabilité de la remorque quand l’option

«attache de remorque» est commandée.

CONCLUSION

Le Range Rover Evoque hybride électrique

rechargeable (PHEV - Plug-in

Hybrid Electric Vehicle) offre le meilleur

des deux mondes grâce à la combinaison

de son moteur électrique de

109 chevaux et avec son moteur essence

à trois cylindres Mini de 200

chevaux. Le mode tout électrique

permet d’effectuer les trajets quotidiens

d’une distance moyenne de

60 km, vérifié à +/- 50 km dans notre

test. La recharge en borne rapide

peut se faire en un peu plus d’une

demi-heure, tandis qu’à la maison sur

une borne 7 kW, il lui faut deux

grosses heures pour être au top.

Pour la configurer, cliquez-ici :



VASION

LE DEFENDER EST SYNONYME D’AVENTURES, DE LIBERTÉS,

DE VOYAGES, DE NATURE ET DE BIEN D’AUTRES CHOSES

ENCORE... AVEC UNE TENTE SUR LE TOIT, LA TENTATION EST

VRAIMENT TRÈS GRANDE DE… S’ÉVADER !

Plume @ Eric HEIDEBROEK

Images @ Caminter 2024



Le Defender P400e, ici dans sa version 110 reçoit le

deux litres Ingenium de la Jaguar F-Type quatre

cylindres. Ce moteur Ingénium essence, délivre 300

très bons chevaux. C’est une mécanique fiable,

volontaire et très agréable à utiliser dans la Jaguar.

Et quand Land Rover le choisit pour l’accorder à

une unité électrique de 143 chevaux, on obtient

une belle puissance cumulée de 404 chevaux et le

bon couple de 640 Nm... Le tout devant mouvoir

quelque 2600 kg. Bon, ce n’est quand même pas



trop lourd, car la version V8 est plus

lourde, mais le P400e rend quand même

180 kg au Diesel qui lui est passé du

controversé 4 cylindres ingénium de 2

litres au six en ligne BMW de 3 litres...

A l’accélération, le Def abat le 0 à 100 en

5,6 secondes. Ce qui n’est pas mal du

tout. Si le Defender dispose d’une batterie

rechargeable de 19 kWh, elle ne vous

offrira pas beaucoup d’autonomie, à

peine un trentaine de kilomètres sur les

45 promis par les Anglais. Côté émissions,

le Def est à 74 g/km, c’est déjà ça.

Pour se promener en dehors des sentiers

battus, le Def utilise plus souvent qu’à son

tour la douceur et la progressivité de son

moteur électrique. C’est un régal de crapahuter

avec lui. Tout est synchronisé à merveille.

N’est pas badgé Land Rover qui veut,

même certains Japonais peuvent aller se

rhabiller, c’est très clair ! Ce Land Rover

offre un confort de très, très haut niveau. Et

le luxe à bord, n’en parlons pas, il est omniprésent

tant au niveau de la finition, des

matériaux choisis et du style inimitable.

Avec la tente de toit, on peut choisir un

endroit tranquille pour passer la nuit

dans un confort de qualité. Non seulement

l’endroit est spacieux, mais le couchage

est très confortable. On aura juste

un bémol en ce qui concerne l’échelle

escamotable proposée avec ce modèle.

Sa qualité n’est pas digne de la marque

et son constructeur italien, Autohome,

qui officie depuis 1958 (!) devrait revoir

sa copie, car les ergots de sécurité trop

courts ne font pas bien leur travail et







l’échelle peut plier et se rompre.

Nous avons eu le cas, heureusement

pas de blessé.

Par contre l’échelle optionnelle

disponible dans le catalogue

Land Rover, elle, ne pose aucun

problème, c’est du très costaud,

en plus d’avoir un design soigné.

Le prix de cette tente de toit

tourne autour des 3.000 euros,

ce n’est pas rien.

Fermée, elle s’apparente

à un large coffre de toit.

Ouverte, elle offre un couchage

spacieux, avec une longueur de

2,30 m sur une largeur d’un bon

mètre trente et une belle hauteur

de plus de 1,50 m, de quoi

se retourner confortablement.

Les deux ouvertures latérales

et celle de l’arrière, sont doublées

de moustiquaires. Y dormir

est magique et l’on passe





Le galop des chevaux fait vibrer le sol, les blés d’or

s’illuminent des rayons de soleil, les fleurs des champs

apportent leurs touches de couleurs. Atmosphère de

plénitude et d’évasion, voilà ce que le Defender peut

apporter sans être obligé de partir bien loin…



son temps à observer la nature, les animaux,

les mouvements des nuages.

En somme, on passe un moment privilégié,

que l’on peut mettre à profit pour recharger

ses batteries (pas celles de l’auto, évidemment...).

Au petit matin, on a vite fait de replier le

tout et de reprendre la route vers une nouvelle

escale, pourquoi pas en bord de mer?

S’il est vrai que le Land Rover Defender ne

souffre absolument pas de perturbations

dues à la tente de toit quand il roule, on remarque

quand même que la consommation

augmente d’un bon gros litre voire plus.

Bien qu’annoncée à 3,3 litres aux cent...

on n’a pas pu descendre sous les 7,5 litres

sans le coffre de toit. Avec lui, on était souvent

près de 9 litres, 9,5 litres. Quand la

batterie est déchargée, on flirte alors avec



La nuit, le silence, le coucher de

soleil, même dans les campagnes

hesbignonnes, un rien suffit pour

retrouver cette liberté, ce plaisir de

revivre la nature...





les 10,7 ou 11,8 litres. C’est pourquoi

il faut déposer le coffre de toit

dès le retour. C’est mieux.

Conclusion

Le Defender demeure une source de

plaisir total. Il est confortable, il

passe, partout et monte aux arbres.

Certes, il est énorme, surtout quand

on cherche une place pour le garer.

Avec sa formule hybride qui relève

le seuil de coffre de 3 bons centimètres,

la participation de l’électricité

dans la conduite, tant sur route

que dans les petits chemins, apporte

une célérité et un gommage des

2.600 kg de ce bel outil. Non seulement,

il incite au voyage dans l’opulence

de son confort, mais il n’a pas

peur de plonger dans la boue.



LUXE

VOLUPTÉ

CONFORT

what else ?

Le Defender est

très apprécié des

ados. Ils ont tout

l’espace voulu et

disposent d’un

confort idéal pour

les longs trajets de

randonnées quel

que soit le relief,

c’est bonheur

total !



RANGE ROVER

SPORT «SV»

Plume : Eric HEIDEBROEK

Captures d’Images : Caminter

POWER is

Nothging

Without

Control *

*Merci Pirelli

Bi-Turbo

LAUNCH CONTROL DANS LA BOUE

650 651



Le Range Rover Sport est un engin

extraordinaire. Il s’inscrit dans le

droit-fil du Range Rover Classique,

mais avec une allure plus jeune, au

sens le plus noble du terme.

Ce n’est pas pour rien que la plupart

des « Gentlemen Farmers » en font

leur quotidien tant il leur apporte,

le pratique, la dynamique et le look

sportif dont ils raffolent.

S’ils rangent leurs «Sport» au garage

pour sortir leur «Classique»,

c’est pour jouir librement d’un autre

confort et d’un espace rendu plus

grand grâce au redressement de la

baie de pare-brise comme de tous

les vitrages afin de circuler dans une

ambiance de luxe et d’opulence.

On est dans un tout autre monde.

On est...

ou

on n’est pas !

Il n’y a pas

d’alternative !

Évidemment, cette catégorie de personnes

ne jure que par le V8 et rien

d’autre ! Et cela, Range Rover l’a

bien compris. Cette clientèle exceptionnelle

sait très bien qu’elle trouvera

chaussure à son pied chez Land

Rover.

652 653



Et c’est aussi la raison de l’arrivée de

la version OCTA dans le modèle Defender.

Même si, pour certains le prix

est démesuré, pour cette clientèle de

très haut de gamme, c’est un standard

minimum. L’OCTA dispose en

plus de la toute nouvelle suspension

6D Dynamics qui sera certainement

proposée à bord des autres Range,

ça ne fait pas l’ombre d’un doute.

Surtout qu’elle est bien présente sur

cette version SV...

L’OCTA emprunte le V8 Bi-Turbo

du Range Rover Sport SV avec tous

ses chevaux, soit 635 et 800 Nm ! Le

Range Sport SV n’est pas léger, il affiche

sur la pauvre balance quelque

2.560 kg. Aujourd’hui cela n’effraye

plus grand monde depuis l’arrivée

des électriques dont certaines flirtent

allégrement avec les 3 tonnes.

Mais ici, on a affaire à un bon gros

V8 de 4,4 litres qui s’offre des accélérations

du tonnerre dans un grondement

magistral. Il abat le 0 à 100 en

3,8 secondes et tape les 290 à l’heure

avec les grandes roues de 23’’. Des

roues en fibre de carbone, oui, oui et

elles font gagner plus de 35 kilos sur

les masses non suspendues.

A l’usage le V8 plaît vraiment beaucoup.

Et la consommation moyenne

tournera entre 12,2 et 14,8 l.

Par rapport au gros 5 litres né chez

Ford, qui offrait quand même

575 ch, dans une sonorité plus gutturale,

plus transcendante que celle

du BMW, certes rauque, mais plus

policée. Et pour compenser le plaisir

654 655



vibratoire de l’Américain, les Anglais

font vibrer les palettes du volant !

Côté tenue de route, le «SV» utilise la

nouvelle suspension 6D Dynamics qui

se passe de barres anti-roulis au profit

d’une gestion hydraulique informatisée.

C’est bluffant, l’auto, vire sur des

rails, assume maniabilité et efficacité

dans tous les cas de figure. C’est vraiment

extraordinaire. Car en plus, et

en option, le Range Sport SV peut recevoir

des freins énormes en carbone

céramique, dont les 8 pistons garantissent

des prestations à la hauteur

des performances et du poids.

Signés Brembo, on se souvient des

premiers essais dans une étape de

rallye du côté de Perpignan, où nous

testions le tout premier Range Sport

avec feu monsieur Philippe de Barsy,

qui tout en bas d’une des spéciales,

admirait l’efficacité des Brembo jamais

pris en défaut alors qu’on leur

en demandait déjà beaucoup. On

retrouve aujourd’hui, avec beaucoup

de chevaux et quelques centaines de

kilos en plus , la confortable sécurité

d’un freinage de qualité particulièrement

endurant.

A l’intérieur, quatre sièges, baquets

au dossier en fibres de carbone avec

l’appuie-tête intégré. Oui deux à

l’avant et les mêmes à l’arrière, réglables

individuellement. Il y a bien

une cinquième place au centre, mais

c’est pour les punis... ou les courtes

distances en roulant cool, car en usage

courant, on abaissera le confortable

et volumineux accoudoir central.

656 657



L’architecture intérieure est devenue

très minimaliste. Alors que la version

2023 avait encore quelques commandes

physiques, ici tout est digital.

Et là, on sent arriver l’ère «électrique».

Exit le sélecteur de mode de

conduite, on trouve des raccourcis au

volant pour accéder au mode sport,

voire «track».

Avec un peu d’habitude, on peut

prendre ses marques, mais on pestera

souvent sur le fait de devoir quitter

la route des yeux pour sélectionner

les commandes de base, comme

la ventilation ou la radio. Mais où

est donc parti le bouton on / off -

volume si pratique dans les versions

précédentes ? M’enfin !

Franchement, on se demande parfois

si les concepteurs des nouveaux cockpits

ont déjà conduit une auto, ou si

on les laisse délirer devant leur sordinateurs

toute la journée avant de

reprendre le métro ou le vélo pour

rentrer chez eux.

La conduite d’un véhicule demande

de l’attention que tous les gadgets

d’aujourd’hui absorbent. Et en plus,

ce n’est même pas beau. Heureusement,

l’effet Range demeure encore.

Pour en revenir aux impressions de

conduite, on soulignera que si, sur le

bitume le Launch Control offre des

accélérations canonesques, quand

on l’utilise dans la boue, tous les systèmes

électroniques entrent en lice

pour offrir une motricité fantastique

qui se transforme en boulet de canon

dès que l’adhérence est trouvée

et ça, c’est ultra TOP !

Dans les parkings souterrains, les

caméras sont très pratiques pour

ne pas abîmer les grandes roues

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DEFENDER OCTA

The superlative LAND ROVER

Décidément, le choix de moteurs V8 BMW est le bon plan de Land

Rover. Ici, le 4,4 litres passe à 635 chevaux, soit 110 de plus que le

déjà très bon V8 Ford. Le V8 BMW offre un couple de 750 Nm, et

même 800 Nm avec le mode launch control sélectionné. Il dispose

d’un système de suspension révolutionaire appellé 6D Dynamics

à liaison hydraulique,un truc de fous qui tient compte du confort

de tous les occupants dans toutes les conditions d’évolutions tant

sur route qu’en Off-Road. Découverte statique.

660 661



Chez Land Rover, l’ADN est foncièrement

4x4 et le nouveau DEFEN-

DER qui a reçu, par le passé, un gros

V8 Ford de 5 litres, qui a été reconduit

d’ailleurs sur le nouveau «DEF»

dont vous trouverez l’essai dynamique

dans les pages suivantes.

Et aujourd’hui Land Rover annonce fièrement

la venue d’une version OCTA affublée du V8

de 4,4 litres d’origine BMW est dopé par deux

turbos et une légère hybridation de 48 volts.

Ainsi bosté, le DEFENDER OCTA Abat le 0 à

100 en 4 secondes et peut pointer les 250 à

l’heure avec les roues de 22 pouces. De plus,

Land Rover a créé pour lui une suspension

spécifique. Elle s’appelle 6D Dynamics, et

d’après un module qu’il nous a été présenté

à la Defender House de Durbuy (exposition

éphémère) on constate l’hyper réactivité des

multiples capteurs qui veillent à ce que les

occupants ne soient jamais bousculés. Et ce

même quand le Defender OCTA crapahute en

terrain hostile.

S’il est vrai que l’on peut avoir en option des

teintes spéciales; Land Rover propose aussi

une finition matte par covering, pour une

somme 4.525 euros qui par rapport à un

placement de covering haute protection en

dehors de l’usine ne coûte pas loin des 6.000

euros. Un covering hyper résistant qui permet

de circuler dans les bois sans jamais griffer la

carrosserie. Et en plus, cela augmente largement

sa musculature. L’Octa est proposé avec

3 types de pneus. Les Wrangler super All Road

mais avec une limite de vitesse d’usine de

159 km/h impossible à modifier par la suite...

Le deuxième choix est le BF Goodrich avec

une VMax de 210 km/h et ensuite le PZero 4

saisons qui en 22’’ tape les 250 à l’heure. Un

conseil optez pour le pneu 4 saisons de base

et achetez les pneus super all road après.

662 663



CARACTÈRES DISTINCTS

Defender OCTA et ultra-exclusif.

Defender Octa Edition One, défini par un

design et des matériaux de qualité.

Le graphisme en forme de diamant

octaédrique symbolise les inspirations à

l’origine du nom OCTA.

UNE NOUVELLE POSITION AUDACIEUSE

Une présence imposante grâce à une hauteur

de caisse rehaussée de 28 mm et à une

posture élargie de 68 mm, avec de nouveaux

pare-chocs avant et arrière, un bouclier

protecteur en alliage finition graphite, des

bouches d’aération latérales et une calandre

au design unique.

UN PIED SÛR

Jantes en alliage de 20 et 22 pouces, légères

et à finition multiple, conçues à dessein et

couvertes par des passages de roue élargis. Des

pneus spécialement conçus - les plus grands

jamais montés sur un Defender - assurent le

contrôle sur n’importe quelle surface.

PUISSANCE... PUISSANTE !

Le Defender le plus puissant jamais conçu avec

un moteur V8 biturbo hybride doux de 4-4 litres

développant 635 ch. Son couple de 750 Nm à partir

de 1800 tr/min permet de passer de 0 à 100 km/h en

4,0 secondes, avec une bande-son imposante grâce à

des échappements actifs quadruples uniques.

MAÎTRE DE LA PERFORMANCE EXTRÊME

Nouveau héros tout-terrain haute performance, qui élève les capacités à un

niveau supérieur, avec une posture spectaculaire, une technologie innovante

et une attention inégalée aux détails.

PARFAITEMENT ÉQUILIBRÉ

Le seul Defender doté de la technologie

de suspension 6D Dynamics - un réseau

d’amortisseurs semi-actifs à variation

continue hydrauliquement interconnectés,

gérant le tangage et le roulis pour un confort

et des performances optimales, quelles que

soient les conditions.

SUPRÊMEMENT PERFORMANT

La capacité tout-terrain est poussée à son

maximum - avec une articulation des roues

accrue, une garde au sol plus élevée et une

profondeur de pataugeage d’un mètre.

CONDUIRE COMME UN HÉROS

Des performances routières inégalées grâce

au mode dynamique amélioré et au nouveau

mode OCTA - des réglages tout-terrain très

performants pour les surfaces caillouteuses,

avec notamment un contrôle de lancement et

un calibrage de l’antiblocage des freins dédiés.

PAS DE COMPROMIS

La suspension entièrement repensée avec

une nouvelle géométrie et des composants

encore plus robustes maintient les centres de

roulis pour des réponses dynamiques

optimales, malgré l’augmentation de la

hauteur de caisse.

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LAND ROVER

Quand DEFENDER

rime avec «Dragster»

Eric HEIDEBROEK

!

Nous vous l’avons déjà

présenté en version 4 cylindres

essence de 2 litres et 240 ch,

dans sa version longue, le 110.

Vous trouverez bientôt la

version courte «90» avec le six

cylindres en ligne de 3 litres

et 300 ch. Ici, nous sommes

en présence du fameux V8

de 5 litres à compresseur qui

développe pour la bonne

forme quelques 525 ch...

Le nouveau Defender V8 Carpathian

Edition de notre essai est l’expression

ultime de la performance, de la durabilité

et du design, et représente le summum

de la gamme Defender.

Exclusivement peint en Gris Carpates,

mat, le capot, le toit, et la porte arrière

sont peint en Noir brillant.

Parmi les autres points forts visuels,

citons le badge V8 dans le bas des portières

(un peu trop discret...), les œillets

d’attelage noir satiné, les optiques

de phares aux carters noirs brillant, la

calandre assortie, et les toutes grandes

roues de 22 pouces en noir satiné sans

oublier les étriers de frein bleu xénon

exclusivements destinés aux V8. Petit

détail de raffinement, les feux arrière

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TURN ME «ON»

PUSH THE RED

ont un look grisé mat du plus bel effet.

Evidemment de l’arrière ce sont les

quatre gros échappements chromés et

la grosse marmite inox qui annoncent

la couleur !

Et quelle couleur ! Vous avez regardé la

vidéo ? Ce V8 d’anthologie offre une

couleur musicale des plus exhaustive...

Mais on reste un peu sur sa faim car il

y a comme un goût de trop peu.

A la mise en route il semble un peu

trop discret, sans doute pour ne pas

faire peur. Dès les premiers mètres le

gros Defender 90 semble léger, léger,

on dirait une ballerine, (de 2550 kg,

quand même). Quand on prend la

fiche technique, le 90 fait 4583 mm de

long pour 2008 mm de large et 1969

mm de haut. l’empattement est de

2587 mm et le réservoir peut contenir

jusqu’à 90 litres.

Côté moteur on a un V8 de 5 litres,

d’origine Ford développant 525 chevaux

de 6.000 à 6.500 tours et 625 Nm

de 2.500 à 5.500 tours. Cette cavalerie

passe à la route par l’intermédiaire

d’une excellente boîte à 8 rapports

et les grosses roues de 22 pouces. La

consommation annoncée par Land

Rover est de 14,6 litres aux cent et les

rejets de 330 gr/km. (moyenne de l’essai

: 16,5l aux cent km)

672 673



Avec tout ça on s’étonne d’enfumer le 0 à

100 en 5’’2 et de taper les 240 en Vmax...

DEFENDER DRAGSTER

On peut rouler son petit bonhomme de

chemin avec le Defender V8, le système

d’échappement n’a pas de mode «actif»

c’est ce qui modère la voix du V8 compressé.

La boîte de vitesse égrenne ses

rapports en souplesse et la consommation

peut descendre sous les valeurs indiquées

par le constructeur, nous avons mesuré un

minimum de 12,1 litres aux cent en cruise

control à 125 km/... Ça, c’était avant d’enfoncer

le pied droit...

Car à ce moment là, le DEFENDER V8 se

cabre comme un hors-bord dans le rugissement

des huit cylindres. La musique est

presque heavy metal, ça doit être du à la

sortie inox...

En mode sport, la rigueur du comportement

est sidérante pour un bahut aussi

encombrant et haut sur pattes. Et les freins

Brembo qui nous avaient épatés, Philippe

de Barsy (†) et moi lors d’une spéciale espagnole

dégringolée, au volant du premier

Range Sport, à fond les manettes aux mains

expertes de Philippe. En bas de la spéciale,

Philippe s’était exclamé «et bien mon vieux,

ça, ce sont des freins ! Et ils n’ont même pas

eu chaud !» Fort de cette expérience, le DE-

FENDER V8 offre un comportement cultivé

et très sécurisant, il ne faut pas perdre de

vue le gabarit et adapter la prise de courbes

en connaissance de cause. Le seul concurrent

demeure le Classe G AMG 63s et il

reste quand même difficile à battre, certes,

son V8 gronde plus fort, il boit moins, il

passe aussi partout, mais moins aisément

et il est aussi beaucoup plus cher.

674 675



L’ADN 4x4 du Defender V8 est préservé même si s’ajoute le nouveau programme

dynamique du Terrain Response spécifique au V8. Ce programme

permet d’exploiter le caractère explosif du V8 de 525 chevaux. Le système

équilibre la tenue de route sur l’asphalte et... les surfaces meubles.

Comme remarqué dès les premiers mètres le DF V8 joue allègrement sous

tous les angles. Sur la route il adopte une attitude agréablement sure et

précise et dans le terrain, il est capable des franchissements les plus sévères

avec l’extraordinaire souplesse que le V8 lui offre, sur un filet de gaz.

676 677



À l’intérieur, le Defender V8 est équipé de sièges

garnis d’un cuir Windsor Ebony unique avec des

accents en suédine Miko et en Robustec, chacun

portant une étiquette Ebony unique, tandis que la

poutre transversale apparente du Defender a une

finition noire satinée spéciale. Le volant à quatre

branches est rehaussé d’une jante en Alcantara et

de palettes de changement de vitesse tactiles en

chrome satiné, qui sont uniques aux modèles V8.

Le cuir recouvre le boîtier de l’airbag et le levier

de vitesse, tandis que les plaques de sol éclairées

sont complétées par une inscription V8.

<-- très utile : indicateur de présence (véhicule, cycliste ou piéton)

678 679



« BORN TO BE WILD »

Le Defender ’90, rablé, musclé,

aux lignes sobres, cache bien

son jeu, jusqu’à ce

qu’il ouvre la bouche !

Le DEF muni d’un V8 a toujours fait rêver.

Les connaisseurs adorent entendre

le «glouglou» de son V8, apprécient le

couple et les envolées lyriques à l’accélération,

comme les gloussements gutturaux

en décélération, VROOP, VROOP,

VROOOAAR, quoi. Aussi, il est évident

que la dernière génération se devait de

disposer d’un tel appareil, même si ce

n’était pas prévu à la base. D’ailleurs,

ce n’est pas le V8 bi-turbo 4.0 litres de

BMW qui a été choisi mais le bon gros

V8 d’origine FORD, cubant ses 5,0 litres.

C’est d’une rare exclusivité !

Pour résumer, on a un véhicule de

2.475 kg, long de 4,58 m, large de

2,01 m et haut de 1,97 m. Les roues

sont de 22’’ et chaussent du 275/45.

Le V8 de 5,0 litres est dopé par un compresseur

volumétrique. L’ensemble développe

525 ch et 625 Nm qui passent

aux quatre roues motrices au travers

d’une excellente boîte de vitesses automatique

à 8 rapports. Les suspensions

adaptatives avec contrôle dynamique

de la stabilité sont à double triangulation

pour l’avant. A l’arrière, c’est un

essieu multibras qui fait le travail.

A l’intérieur, la version de l’essai était

dotée d’un cuir fauve vintage et garnitures

en ébène qui rehaussent l’habi-

680 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

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tacle en lui offrant un contraste exclusif

avec le piano black (Santorini) de la

carrosserie. On admire aussi les gros

écrous «Alen» qui garnissent les panneaux

de portières, et autres détails

comme les attaches de la console centrale.

C’est beau, cela fait «industriel»

et très «Loft» mais aussi «baroudeur».

Si pratiquement rien ne distingue un

DEF V8 d’un autre DEF, de l’avant ou de

côté, quoique dans le bas des portières,

Land Rover a collé un «V8» mais sur la

voiture d’essais noir brillant, les «V8»

étaient aussi en noir brillant, soit pratiquement

invisibles. C’est à l’arrière que

la grosse marmite inox et ses quatre

tuyères d’échappements signent la présence

d’un très gros moteur.

Oui, mais...

C’est vrai que ça n’a pas de coffre, c’est

vrai que ça penche quand ça tourne,

c’est vrai que ça peut secouer, c’est vrai

que ça peut être glouton, mais c’est

tellement extraordinairement envoutant,

excitant et surtout tellement

exclusif que ceux qui tombent sous le

charme de ce diablotin ne voient, ne

respirent, ne vivent plus que pour lui.

On adorera les prestations routières,

le gros V8 chantant dans l’habitacle et

dans la rue. Non qu’il soit bruyant mais

sa rumeur est révélatrice du monstre

tapi sous le capot. A chaque coup, les

têtes se tournent et le sourire s’affiche.

Il n’a pas le guttural d’un Dodge RAM

V8, non, mais sa musique profonde est

largement suffisante pour imposer le

respect. La classe, quoi !

682 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

683



Sur autoroute, il s’inscrit dans la circulation

de façon rapide et efficace. On

n’ira pas chercher la Vmax, on choisira

une vitesse adaptée, j’aime bien cette

expression, on devrait plus souvent

l’utiliser plutôt que de dire systématiquement

de façon péjorative et accusatrice

le mot : vitesse.

Et quand on a envie de se faire plaisir,

on s’offre une accélération qui

transforme le DEF en hors-bord,

c’est tout simplement : magique !

On l’a dit, le DEF se couche en virage

et ce n’est pas la direction un peu

floue qui incitera à jouer avec le feu.

Par contre cette direction qui semble

684 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

685



brouillonne sur la route fait des merveilles

en 4x4. Question de compromis

ou volonté de rester dans le profil ADN

du Defender. That is the question !

Même si sa carrosserie ultra moderne

le classe dans le créneau le plus élevés

des franchisseurs, il conserve bien les

origines de Land Rover, il grimpe aux

arbres, n’a pas peur de la gadoue et

excelle en franchissement et en trial.

Le V8 offre toute la souplesse et la

puissance pour chaque exercice.

Bon, c’est vrai qu’à 140.216 euros, certains

hésiteront à emprunter les petits

chemins ou les parcours offroads purs

et durs. Bien que, en ajoutant un «covering»

spécial 4x4, donc un film plus

épais, on ne risque pas de rayer la car-

rosserie et on pourra réaliser pratiquement

toutes les figures de franchissements

avec une aisance redoutable.

Ce Defender V8 est un collector.

Le nouveau Defender n’a plus grand

chose à voir avec ses prédécesseurs notamment

plus de place pour les genoux

et une finition de très haut de gamme,

tout en gardant un esprit d’aventure.

Choisir le Defender c’est déjà afficher

une forme de goût pour les bonnes

choses, les vraies, les sauvages envies

de libertés, de nature et de puissances.

Avec le «V8» on entre dans un autre

monde, celui du plaisir. Celui de la belle

mécanique qui donne autant d’émotions

que de ressentis. Choses que les

électriques ne peuvent pas offrir.

686 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

687



Précurseur incontesté du gros 4x4 de standing, rival direct de

la Willys dès sa création, Land Rover est de tous les combats,

militaires et humanitaires, mais aussi de toutes les aventures, de

tous les loisirs et de toutes les activités life style.

Et c’est tellement vrai que les présentations Land Rover sont les

plus originales du monde. A chaque nouveauté, les organisateurs

démontrent indiscutablement les qualités,

de chacun de leurs produits tant sur route qu’en 4x4.

On se souviendra de la présentation du

premier Range Sport et d’une certaine

étape du Rallye de Catalogne. Philippe

de Barsy(†) est au volant, et fort de son

expérience en compétitions. Philippe

se prépare et le couteau entre les dents,

attaque une suite impressionnante de

virages tous plus serrés les uns que les

autres, le V8 compressé rugit, les freins

freinent à mort. Nous dévalons l’itinéraire

avec précision et efficacité, sans

laisser souffler l’engin.

LAND ROVER

Range Rover Sport

Eric HEIDEBROEK

Arrivé au terme des 22 km du parcours,

Philippe déclare, «As tu remarqué, mon

vieux ! Même avec plus de deux tonnes, les

freins assument et ne faiblissent pas, comme

le souffle du V8 qui relance la cavalerie avec

vigueur à chaque fois ! C’est fantastique !».

On arrête l’auto au bord de la route, et,

on regarde quels freins ont été choisis

pour ce Range Sport : des «Brembo»

ventilés avec des pinces à 4 pistons et,

ils ne fument même pas, pourtant Philippe

ne les a pas du tout ménagés.

Au terme de l’exercice, les organisateurs

ont concocté un itinéraire «OffRoad»

impressionnant, comme d’ha-

688 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

689



bitude ! On passe dans la caillasse, on

plonge dans la boue, on grimpe et descend

des aspérités où on ne voit même

pas le chemin, on escalade des passerelles

de rondins au dessus de torrents

tumultueux, des exercices de croisement

de pont sur de gros rochers, le

tout avec une aisance imperturbable,

c’est magique, non, c’est Land Rover.

On se souviendra aussi de la deuxième

génération du Range Sport, où après

un passage dans une forêt arrosée

par des pluies torrentielles, on a crapahuter

à bord d’un Boeing 747 (voir

vidéo) juste après avoir accéléré de 0

à 200 à l’heure et tapé dans les freins

jusqu’à l’arrêt complet pour montrer

l’incroyable stabilité du mastodonte.

Pour le Range Classic, on se souviendra

du nouveau Range dont la présentation

avait eu lieu au Maroc, au départ

de Essaouira avec le départ sur la plage

des surfeurs, un passage dans les dunes,

puis l’escalade d’une zone rocheuse et

enfin de l’autoroute, à grande vitesse,

jusqu’à Marrakech, tout ces essais réalisés

avec les pneus de série, plutôt routiers.

Pour le Defender, c’est souvent au sein

du terrain d’essais d’Eastnor Castle, où

les exercices sont les plus spectaculaires

avec par exemple une balade dans une

rivière ou encore quand on attache le

Defender, avec une chaine, à un tronc

d’arbre pour ensuite le laisser glisser

dans une descente pratiquement à pic,

rouler dans la gadoue et bien d’autres

joyeusetés.

690 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

691



Et les nouveaux modèles...

Pour les plus récents, les actuels, nous

n’avons participé à aucun lancement,

pas de notre faute, mais nous avons pu

prendre en main les nouveaux produits,

dans la vie de tous les jours. Loins des

conseils et des remarques avisées des

ingénieurs et designers. C’est incontestablement

un handicap quand nous

devons vous donner un avis pertinent.

Qu’à cela ne tienne, nos expériences

sont là pour vous informer au mieux.

LAND ROVER

Range Rover Classic Eric

HEIDEBROEK

Le Range Rover Classic a été présenté

statiquement, le 25 novembre 2021 au

vignoble «Domaine Valke Vleug» situé

Liezele. Un domaine viticole hédoniste

et contemporain en harmonie avec

les traditions locales et l’environnement.

Un cadre parfait pour présenter

le nouveau Range Rover qui marque

une nouvelle étape importante dans

son segment récemment entammé par

une concurrence anglaise qui n’a pu

s’empêcher de contrer le spécialiste incontesté

du segment, avec leurs Rolls-

Royce Culligan et Bentley Bentayga.

«COMFORT»

LE Range Rover, est LA référence

incontestable depuis plus de 50 ans !

Beaucoup imitée, jamais égalée !

Demeure que la philosophie Range

Rover est très habituée à servir de référence

à une clientèle fidèle et éclectique.

Et même si ses prix sont conséquents,

ils sont justes et ne tentent

même pas de défier ceux des concurrents

générés par les monstres sacrés

de l’hyper luxe anglais.

692 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

693



Le Range Rover n’a que faire du bling

bling mais à pour principe de proposer

un style d’habitacle clair et précis avec

cet indémodable «Effet Range». L’atmosphère

intérieure avec ses éléments

garnis de cuirs Connolly de la plus fine

fleur, de boiseries sobres et parfaitement

intégrées de façons assorties à

l’ensemble des éléments.

On retrouve la qualité de finition, bien

entendu, l’organisation parfaitement

ergonomique, le confort, l’intelligence

et une toute nouvelle structure électronique

de gestion des systèmes de motricité,

et, évidemment, pour les systèmes

d’infotainements. Il faut souligner que

l’ergonomie et l’utilisation du système

d’infotainement est devenu un modèle

du genre tant en usage, qu’en repérage

tactile et surtout en réactivité.

Pour l’extérieur, Land Rover a peaufiné

l’avant tandis qu’il a modifié considérablement

l’arrière dans un style assez

moderne auquel il faudra s’habituer

tant la marque nous a habitué à un aspect

plus conventionnel. Le design est

pour notre part très réussi.

Le profil de l’auto est resté fidèle au

modèle tout en fluidifiant ses traits.

Les panneaux de carrosserie passent

au format XL, agrandi par l’absence de

marquage en relief à l’exception d’une

fine ligne soulignant le retour du capot

moteur sur l’aile et suivant délicatement

de façon rectiligne l’ensemble

du vitrage latéral.

694 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

695



Si la ligne de toit adopte une légère

fuyante vers l’arrière, le design général

impose un style élégant, particulièrement

sobre et marque profondément

la différence luxueusement moderne

et respectable du Range Rover Classic.

En version longue, ces impressions

sont accentuées et offrent un caractère

d’une rare noblesse à la voiture. Très

bien posé sur ses roues énormes de

22 pouces, assorties d’une suspension

pilotée, le confort de roulement est

sidérant. La conduite se révèle précise

et les remontées au volant informent

de façon pertinente le conducteur sur

le travail des roues.

Avec l’excellent moteur Turbo Diesel, 6

cylindres en ligne, muni d’une microhybridation

48 Volts par alterno-dé-

marreur, né chez BMW et judicieusement

adapté aux besoins spécifiques

par les ingénieurs de Range Rover,

on a sous le pied 350 chevaux à 4.000

tours et 700 Nm à 1.500 tours.

Ainsi motorisé, le nouveau Range roule

sur du velours et consomme vraiment

peu avec des valeurs relevées lors de

nos essais tournant autour des

En route,

A la mise en route, le six en ligne émet

une sonorité rassurante et flatteuse. On

est dans un registre différent de celui

d’un V8, mais les six cylindres passent

par une rondeur de bon aloi qui sied

parfaitement au Range. Le nouveau

Range Rover se conduit comme un vélo,

malgré sa taille, de plus de 5 m et sa lar-

696 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

697



L’effet Range et une finition

Haute Couture !

geur de 2,21 m, il est aidé par ses quatre

roues directrices qui lui permettent de

tourner hyper court. La boite de vitesse

automatique affiche 8 rapports, la suspension

est naturellement pneumatique

avec une position d’accès qui peut

être automatisée à l’arrêt, si l’on coche

la case ad-hoc de l’ordinateur de bord.

C’est parfois bien utile, et surtout très

confortable.

Les premiers kilomètres posent directement

l’accent sur l’amélioration des

sensations de roulage. Si la précédente

version avait déjà sérieusement amélioré

la tenue en courbe en limitant le

roulis, ici, Land Rover a encore peaufiné

les réglages en apportant plus de

douceurs en mode «Comfort» et de

rigueur, proche de celle des versions

SVR, en mode «Dynamic».

C’est que la suspension pneumatique

dispose, bien sur, d’une gestion électronique,

mais aussi du système Dynamic

Response qui apporte un réel plus

à la prévention de la qualité d’amortissement.

Bien qu’équipée en option de

roues de 22’’, l’auto demeure agréable

et peu sensible aux remontées parfois

génantes des grandes roues. A noter

qu’une option 23’’ est au catalogue.

Le comportement tient compte du

poids élevé du vaisseau amiral de la

marque la tenue de route est toujours

précise, la tenue de cap aussi et

en courbe les quatre roues directrices

apportent une fidélité de trajectoire

époustouflante. Et en plus, le système

du nouveau Range est connecté avec

698 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

699



Range Rover,

Une élégance innée,

Sans «bling bling»

700 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

701



le GPS qui lit la route et dirige l’anticipation

des réglages de suspensions.

Très fort !

Demeure le poids et le centre de gravité

qui malgré toute la technologie embarquée

recommande quand même

de se souvenir des lois de la physique

et de ne pas tenter le diable, même si

ces limites sont bien éloignées.

Quel beau travail.

de maintien. Et à l’arrière, Land Rover

n’a pas fait le détail en offrant de très

gros fauteuils au confort de limousine,

une version à 7 place est également

proposée avec un bon confort aussi au

dernier rang.

Pour conclure, Land Rover reste dans

le top 5 des meilleurs suv du marché.

Sans oublier les extraordinaires

performances en offroad qui demeurent

dans la plus pure tradition

Land Rover.

Soulignons que la qualité de fabrication

atteint des niveaux records et

celle de la finition, n’a rien - du tout - à

envier à la concurrence.

Vous voulez configurer le vôtre ?

Cliquez-donc, ici !

En parlant de sensations de conduite, il

est indiscutable que le confort de bord

y est aussi pour beaucoup. Les fauteuils

avant, sont redoutables de confort et

702 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

703



«SPORT»

Range Sport, plus sobre,

et plus impressionnant !

Le Range Sport a toujours été l’enfant

chéri d’une clientèle ultra-active, souvent

plus jeune que celle du Range Classic.

Hommes et femmes, jeunes cadres

dynamiques, chefs•fes d’entreprises,

professions libérales, aiment ce 4x4

sportif et élégant qui offre une allure

plus ramassée, plus sportive, convenant

à leur tempéramment, sans céder

à l’abandon de confort digne d’un gros

SUV anglais. Les cuirs, leur fragrance

intimiste, les garnitures métalliques,

en carbone ou en boiseries fines s’assortissent

au design pur et raffiné aux

lignes plus marquantes. Cette auto

a tout pour plaire et séduire celles et

ceux qui aiment le raffinement et l’élégance.

Ses utilisateurs•trices aiment la

position de conduite toute en hauteur

pour mieux appréhender la route qui

leur sert d’outil de travail, de communications.

Le Range Sport conserve son allure

caractéristique mais perd toutes ses

lignes et creux sensés lui conférer une

solide allure de baroudeur.

Le nouveau Range Sport est passé au

niveau supérieur. Il conserve son look

costaud par un nouveau design de sa

carroserie plus ronde, plus puissante,

avec des flancs robustes comme la

taille des panneaux de portes qui impressionnent

non seulement par leur

pureté mais aussi par la performance

des presses d’emboutissage.

De profil, on constate les vitrages affleurants,

les flêches dessinées par les

feux avant et arrière qui augmentent

l’impression de force du Range Sport.

L’arrière se distingue par la finesse des

feux tout de rouge garnis incrustés dans

LAND ROVER

Range Rover Sport

Eric HEIDEBROEK

704 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

705



un bandeau noir griffé RANGE ROVER.

Large, le postérieur du Range sport

s’étire vers les arches de roues asseyant

une réelle impression de forte musculature

au train arrière, comme dans la

position d’un félin prêt à bondir.

A l’avant, les phares sont plus fins et

s’étirent vers une calandre plus fine,

elle aussi. L’avant donne donc une allure

musclée, dont la vigueur se souligne

par de grandes prises d’air à

gauche et à droite de la partie basse

qui gonflent vers les arches de roue.

Rien à dire, c’est du body building !

A l’intérieur le nouveau Range hérite

des instruments du Range Classic,

mais conserve le volant sport à trois

branches contre deux dans le Classic.

Effet Range bien entendu, suppression

des deux écrans de console remplacés

par un joli élément légèrement courbé,

plus grand et à l’usage nettement

plus rapide et intuitif qu’avant.

A l’arrière l’espace est généreux et

les sièges offrent un très bon confort

même si nous sommes dans une version

«sport» d’un Range Rover.

Dans le véhicule d’essai, Land Rover a

choisi de faire l’impasse sur les superbes

cuirs Windsor perforés pour nous faire

découvrir une garniture synthétique

nommée Perforated Ultrafabrics, au

toucher mat et doux. Matériaux que

l’on retrouve dans l’ensemble, étendu

a pratiquement tous les éléments de

l’habitacle. C’est joli, agréable et très

706 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

707



réussi en matière de finition, mais, ça

ne sent pas le cuir. Ce n’est semble-til

pas vegan, mais ça ne se mange pas

non plus.

Sur la route

Le Range Sport P440e est doté d’un six

en ligne de 3 litres qui fonctione à la

super 95. Il est épaulé par un moteur

électrique de type couronne placé

entre le moteur essence et la boîte de

vitesse automatique à 8 rapports. Il agit

en tant que convertisseur de couple.

Cette unité électrique offre 142 ch et

275 Nm qui viennent en renfort des 400

ch à 5.500 t/min et 550 Nm à 1.500 t/

min, ce qui se traduit, en cumulé, par

440 ch et 620 Nm.

En terme de performances, le P440e

abat le 0 à 100 en 5’’8 et pointe à

225 km/h. A noter qu’avec sa batterie

de 38,2 kWh bruts (net 31,8 kWh)

on dispose d’une belle autonomie de

114 km, vérifiée : 98 km ! Pas mal !

Côté trains roulants, on est en 4x4 avec

terrain response2. Les suspensions sont

à triangles superposés à l’avant et à

multibras à l’arrière. Ce qui à l’essai

permet de comprendre la belle qualité

de la tenue de route. Et ce malgré un

poids en ordre de marche de 2.735 kg

(gloups) pour une longueur de 4,95 m,

une largeur de 2,05 m et une hauteur

de 1,82 m.

Le moteur 6 en ligne est généreux, et

avec le relais électrique, il offre des

prestations détonnantes.

708 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

709



En effet, si rouler de façon dynamique

en se contentant de rester sous les

5.500 tours apporte déjà un sacré plaisir

de conduire, dès que l’on adopte

une conduite sportive en accédant au

mode «Dynamic» qui se distingue par

une luminosité rouge dans le fond des

cadrans, le ton Change. Alors, si l’on

décide d’attaquer, en mode manuel, on

constate que le six en ligne prend allègrement

près de 7.000 tours dans une

musicalité qui devient plus stridente,

passé le fameux seuil des 5.500 tours.

Et là, on sent que cette version donne

une pêche extraordinaire à ce lourd

véhicule. Les accélérations sont encore

plus vives, les réactions plus franches et

le Range Sport se montre précis et efficace.

Les freins Brembo suivent sans

sourciller pour offrir des prestations

nettes et sans bavure. Si le roulis est

un peu présent dans les autres modes,

en mode dynamique, la fermeté ne

détruit pas le confort, mais assure des

passages en courbes de qualité. Si le

poids est bien maitrisé, les limites physiques

demeurent, on en tient compte.

Côté consommation, nous avons pu

descendre sous les 7,2 litres en conduite

normale et sans excès tout en profitant

du bon système de régénération électrique

incluant un élément roues libres.

Quand on veut exploiter la quintescence

du 6 électrifié, la consommation

peut monter à 12,3 litres, mais notre

moyenne générale est restée autour

des 7,3 - 9,2 litres.

710 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

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LAND ROVER DEFENDER 130

Eric HEIDEBROEK

« BORN TO BE FREE »

Le Defender 130, est le voyageur par

excellence. Il est grand et taillé pour

l’aventure. Prêt à partrir !

C’est le digne successeur des aventuriers

de la marque. Les personnes qui

aiment les grands espaces, vont le

choisir pour ses nombreux aspects pratiques.

Il est énorme, avec une longueur de

5,38 m, pour une largeur de 2,10 m et

une hauteur de 1,97 M.

Coté poids, on est à 2.625 kg

en ordre de marche avec

conducteur de 75 kg à

bord. Le poids total autorisé

est de 3.380 Kg.

Le DEFENDER 130

peut évidement tracter

une remorque

de 750 kg, ou

une de 3 tonnes,

évidemment,

freinée. Le poids

total autorisé,

avec l’attelage,

est de 6.380 kg...

Sur le toit, avec les

barres de toit, la

charge permise est de

100 à 168 kg maximum.

On peut donc y placer très

facilement une tente de toit fournie,

en option, par Land Rover avec

même une échelle et des équipements

de conforts intelligents.

712 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

713



L’espace intérieur est à sa mesure,

énorme. On peut embarquer bien des

bagages, plein de matériel qui rendront

services aux aventuriers des temps modernes.

Il est disponible en 8 places, et

toutes les places arrière s’escamottent

dans le plancher laissant un espace de

chargement de 2,5 m 3 ...

Par rapport à ses devanciers, le Land Rover

Defender 130 joue dans une autre

catégorie. Le précédent était entièrement

en aluminium et les rivets apparents

avaient leur charme. Aujourd’hui,

le Defender s’apparente plus à un Range

Rover, par sa taille d’une part et aussi par

son confort et ses équipements. Avec

le Defender on est dans un nouveau

monde, celui de la Classe Affaires des

explorateurs.

La mécanique relevée pour cet essai est le

six en ligne Turbo Diesel d’origine BMW

qui développe pour le Defender 300 chevaux

à 4.000 t/min et un très beau couple

de 650 Nm entre 1.500 et 2.500 tours par

minute. Certes la plage de régime est

courte, elle se joue sur 1.000 tours mais

le six cylindres se montre toujours à son

avantage en produisant les efforts nécessaires

à une évolution sereine tant sur

route que dans le terrain. Avec la boîte

automatique à 8 rapports, assistée par le

terrain response 2, le DEF130 se montre

très à l’aise dans les épreuves offroad.

Normal, c’est un Land Rover.

Bon, par rapport à un Land Rover 90, il est

un peu moins agile, et ça l’a toujours été.

Car depuis le début un Defender court

passe plus facilement partout qu’un

714 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

715



long. Avec le DEF110 certaines accrobaties

sont difficiles, et le 130 doit en tenir

compte malgré le même empattement

de 3,0 m que le 110. Car, ce qui n’est pas

rien, c’est son supplément de longueur

de 60 cm en porte-à-faux arrière, et le

surpoids de 130 kg, qui affectent l’agilité

en crapahutages audacieux. Mais pour

l’ensemble des prestations offroad que

devraient rencontrer les explorateurs, le

DEF 130 les sortira de très nombreuses

embuches, sans soucis.

Sur la route.

Le plus passionnant dans notre essai est

de constater que ce DEFENDER 130 est

l’un des plus confortables de la gamme.

La suspensions pneumatique à contrôle

électronique, l’empattement long et

l’équilibre des masses en font un engin

au confort impressionnant comme à la

stabilité routière de première qualité.

La super bonne volonté du six cylindres

de 300 chevaux rassure et offre un agrément

ainsi qu’une sonorité absolument

agréable. La mécanique de 3,0 litres

offre un bon couple et les déplacements

sont effectués avec une aisance qui permet

d’avaler les kilomètres en se basant

sur une autonomie de l’ordre de 700

kilomètres avant de devoir ravitailler. La

consommation relevée au cours de cet

essai montre un appétit frugal de l’ordre

de 9,1litres aux cent et on peut descendre

autour des 8,7 litres comme monter à

9,7 litres selon l’usage. En Offroad il faut

compter plus, du fait des efforts supplémentaires

demandé à la mécanique, à

716 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

717



la transmissions, au Terrain Response 2

et aux suspensions. Cela peut demander

un bon litre de plus.

En conclusions

Le Land Rover Defender 130 D300 est

un adorable véhicule dont la taille n’est

pas un problème pour son utilisateur.

Circuler en ville n’est pas un réel sou-

ci, c’est trouver une place de parking

suffisamment grande qui peut l’être.

Pour le reste le DEF 130 est généreux

et agréable à l’usage. Il offre une présence

statutaire et 8 vraies places même

si l’accès à la troisième rangée est un

peu acrobatique, mais pas pour les enfants

ni les ados qui adorent ça ! C’est

vrai aussi que si Land Rover pose une 3e

place à l’avant, on passerait à 9 places...

718 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

719



Land Rover

26

DEFENDER

Le Contemporain

Se Nourrit de l’Expérience

Des Légendes !

Eric HEIDEBROEK

Le Defender est une véritable

légende. A l’instar de

la Jeep il véhicule une image

forte. Si la Jeep est née

pendant la seconde guerre

mondiale, le Defender a vu

le jour peu après, en 1948.

Si la Jeep est surtout vue soit

comme un véhicule militaire

ou comme un véhicule de

loisirs, idéal compagnon des

surfeurs, le Defender c’est

autre chose.

Lui, il est

720 «LE» Globe Trotter!

721



Il est de toutes les expéditions

au travers de la planète. Il est le

favorit des bourlingueurs. Il est

choisi parce qu’il est pratique,

on peut passer un Karcher à

l’intérieur, il se répare avec un

bout de fil de fer, un marteau

et un tourne-vis. Il est costaud,

passe partout mais demeure

quelque peu rustique.

DEFENDER,

une icône, certes,

il fallait bien qu’un jour

LAND ROVER

lui trouve un successeur

digne de lui !

Il fallait bien qu’un jour Land

Rover lui trouve un sucesseur!

Chose faite et très attendue.

Le nouveau «DEF» a une allure

fidèle à l’esprit du modèle.

Il est grand, large et haut, mais

moins haut que son aïeul. Côté

poids, le Defender a fait un fameux

pas en avant en passant

722 723



de sous les 2 tonnes à un bon 2,5

tonnes en ordre de marche.

Ça fait bizarre car quand on le

regarde on ne s’attend pas à le

voir aussi grand et costaud. Mais

il fait 5 mètres de long, 2 de large

et pratiquement 2 de haut. Il rend

facilement 10 cm à l’ancien, mais

en largeur l’ancien fait 1,79 m et

en longueur 4,60 m. Le 110 a un

empattement de... 3 mètres ! Côté

mécanique les dernières versions

faisaient 122 ch... Le nouveau

Defender est proposé en D200,

D240, D300 et P400, une version

hybride rechargeable comme celle

des Evoque et Discovery arrive. Le

nombre après la lettre indique la

puissance. Le Defender a abandonné

ses solutions basiques à essieux

rigides pour les suspensions

modernes avec le fameux Terrain

Response de dernière génération.

Mais les ingénieurs sont allés plus

loin, les suspensions à double

triangulation en aluminium à

l’avant et multibras à l’arrière sont

renforcées par des structures en

acier sur lesquelles se greffe la

suspension pneumatique contrôlée

électroniquement et qui fait

724 725



merveille dans toutes les situations.

Certes, on peut se poser la question

de ce que l’on pourra faire dans la

savane, si un composant tombe en

panne, le temps du fil de fer est dépassé.

Et c’est valable pour tous les

véhicules modernes et le prix à payer

pour un véhicule aussi élaboré que

le «DEF».

Le Defender n’est pas un petit Land

Rover, il est aussi gros qu’un Range

Rover Classique. Le moteur idéal est,

semble-t’il, le D240. Cet appareil

Ingenium dispose de bonnes valeurs

de couple et la boîte automatique à

8 rapports s’accommode fort bien

des 2,5 tonnes de l’engin. Au volant

du DEF on roule cool, on sait qu’il y

a des réserves et un poids qui génère

726 727



une inertie. Mais quand on

sait que la charge utile du

DEF est de 900 kg et qu’il

peut tracter 3,5 tonnes

dans un environnement

confortable et spacieux.

Oui, spacieux, beaucoup

plus que dans l’aïeul !

Devant le conducteur, le

panneau d’instrument est

un écran super bien dessiné,

clair, précis efficace.

A sa droite un autre écran

qui prend en compte

toutes sortes d’informations

de la plus futile à la

plus utile. Et ce, en toute

simplicité d’usage. La

déco intérieure est très

«techno» et l’aspect des

matériaux très dans le

ton technologique. Dommage

que quelques plastiques

ont l’art de se montrer

fragiles et sensibles

aux griffes.

Nonobstant ce détail, On

concluera que le Defender

2020 est un très bon

cru. Il réunit la synthèse

du monde «Offroad»

moderne. Et en bon Land

Rover qui se respecte, ses

tarifs sont à l’avenant.

Ça commence à 50.800

et cela peut grimper au

dessus des 100.000 euros.

728 729



LAND ROVER

DEFENDER PHEV P400e

Une solution propre !

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR

Land Rover et

surtout le Defender

c’est l’image la plus

classique qui soit

de l’aventure dans

les régions les plus

inaccessibles.

Ces randonnées

proches de la nature

exigent maintenant

d’être encore plus

respectueuses de

l’environnement.

Et il est normal que

la vénérable marque

anglaise répondent

à ces nouvelles

normes. D’ailleurs,

le Range Rover

Classic P400e avait

déjà ouvert la voie

de l’électrification,

suivi très rapidement

par le Range Rover

Sport puis le Range

Rover Evoque et le

Discovery Sport.

By

Le plus

emblématique du lot

passe maintenant

à l’électrification

rechargeable avec la

solution P400e.

730 731



C’est un baroudeur

ce Defender.

En ce moment, le passage

à la version hybride

rechargeable est vraiment

bienvenu. En fait, on peut

le dire d’emblée, notre

essai s’est soldé par une

consommation moyenne

de l’ordre de 9,6 litres

aux cent sur nos trajets

d’essais habituels, composés

de 45% d’autoroutes,

35% de routes / agglomérations

et 20% de villes.

Il devrait être possible de

baisser encore la consommation

aux alentours des

7,8 l aux cent en recourant

à une conduite en

mode ECO, chose que

nous n’avons pas tentée.

Ce mode étant particulièrement

castrateur.

Ces 9,6 l/100 sont une excellente

prestation pour

un véhicule aussi lourd et à

l’aérodynamique de porte

de garage. C’est d’autant

plus vrai que le moteur

Ingenium à quatre cylindres

cubant deux litres

de cylindrée n’est pas un

modèle de sobriété. Mais

il va très bien. C’est d’ailleurs

la version 300 chevaux

de la Jaguar F-Type

qui est installée dans le

DEF. Entre la boîte automatique

à 8 rapports et le

quatre pattes, l’unité élec-

732 733



trique en couronne propose

140 ch. L’ensemble

réalisant 403 ch et 640 Nm

de couple.

Si l’on s’en tient aux performances

pures, le DEF

accélère de 0 à 100 en 5’’6

et est capable de pointer

à 193 km/h. Indiscutable

et à part l’accélération et

la qualité des reprises qui

permettent une conduite

active prononcée, on sera

vite calmé par le roulis généré

par la souplesse des

suspensions pilotées. Le

DEF ne bénéficie pas de

la suspension SPORT des-

Le tout nouveau système

d’infotainement est une merveille.

Plus facile à utiliser il est aussi

plus réactif et ses cameras sont

pratiques à souhait. Son usage

perturbe moins le conducteur.

tinée aux autoroutes, les

modes disponibles sont

ECO, COMFORT et ensuite

les fonctions 4x4 les plus

élaborées du Terrain Response

2. Une fois assimilé

le fonctionnement du

groupe électrique, on profite

de sa souplesse et de

son apport dans tous les

cas de figure. Evolutions

citadines, maneouvrabilité,

maniabilité, efficacité,

dynamismepour un mastodonte

de 2.600 kg aux

lignes massives.

Là où il bluffe son monde,

c’est quand on remarque

734 735



que le DEFENDER se laisse

conduire comme un vélo, et

ce malgré ses dimensions

généreuses. Il fait 5,02 m

de long (avec la roue de

secours sur la porte, quand

même) pour 2 m de large et

1,96 m de haut. La version

hybride perd la possibilité

de se doter des 2 places du

troisième rang, car le plancher

en métal gauffré est

rehaussé de 4 centimètres

pour couvrir les batteries.

Cela réduit l’espace pour

les bagages mais les sièges

se rabattent en 60/40 pour

offrir un beau volume.

A l’usage on est gâté par

la rigueur et la qualité des

matériaux Utilisés. La fabrication

est très soignée. Le

Defender n’est plus l’outil

que l’on utilise sans trop

regarder.

Il est devenu un véhicule de

grand luxe, que l’on peut

comparer avec le niveau

du Range Rover au style

ultra luxueux et bourgeois

avec ses cuirs fins et boiseries

raffinées. Le DEF offre

des finitions plus brutes en

aluminium massif et grenelé,

des cuirs travaillés façon

gants de chantier, des

contreportes fixées avec

des boulons apparents tout

à fait dans l’esprit McGyver.

C’est TOP !

736 737



Amy et Massimo sont mariés, ils

oeuvrent ensemble dans un univers

magique tant aux yeux du

public qu’aux leurs.

Nous avons eu la chance de leur parler

par visio-conférence (Covid oblige)

et de leur poser beaucoup de questions

sur le nouveau Defender auquel

ils ont transmis leurs émotions et leur

talents.

Amy, est responsable du design intérieur

et son mari, Massimo l’est pour

le style extérieur. Deux missions très

difficiles du fait de la notoriété écrasante

du légendaire Defender.

Quand on demande à Amy Frascella

comment elle a appréhendé cette

mission, sa réponse est claire et précise,

«c’est une évolution naturelle

de l’image du produit. L’intérieur

devait rester sobre tout en affichant

clairement les nouvelles tendances

et le progrès technologique».

Amy relève aussi la pureté des lignes

et des détails qui rendent l’aspect

intérieur aussi solide visuellement

qu’il l’est naturellement.

«Le choix des matières et des couleurs

sont clairement voulues «technologiques»,

comme les vis industrielles

V

Amy et Massimo Frascella designers

chez Land Rover ont travaillé

sur le nouveau DEFENDER

Par Eric HEIDEBROEK

apparentes dans les garnitures des

portières, sur la console centrale,

la structure en aluminium de la

planche de bord dotée de part et

d’autre par des poignées capable de

soulever le Defender à l’aide d’un

treuil sans aucune déformation de

la voiture !»

«Plusieurs variantes d’intérieurs ont

été étudiées, passant du classique

au techno mais toujours dans cet

esprit de sport aventure. Le Defender

se devait de disposer de structures

de matériaux proches des

activités de plein air». Plusieurs tissus

modernes et solides accentue le

caractère dynamique du Defender.

Evidemment les cuirs anglais ont

leur place à bord, mais ce n’est pas

ce qui est prioritairement recherché

par les passionnés.»

Amy conclut aussi que «le cuir est

synonyme de luxe, le Defender,

même s’il a la taille d’un Range

Rover Classic est un objet dont le

premier luxe est ...le tissus comme

au début de l’aire automobile. Un

tissus confortable, qui ne glisse pas,

qui n’est pas brûlant au soleil et

glacial en hiver. C’est pourquoi nous

avons rendu toute sa symbolique

au Defender, même si la modernité

est omniprésente.»

Le nouveau

Defender

est une évolution

naturelle

d’un véhicule

mythique.

Nous avons

volontairement

opté pour un

style moderne

très éloigné

des néo-classiques

prisés par d’autres.

L’intérieur est resté

sobre et pratique

mais surtout

plus généreux

en espace et

en confort,

riche de

nouvelles

matières !

Un pur

bonheur !

738 739



Massimo Frascella

savait dès le départ

que concevoir le nouveau

Defender serait

un véritable challenge.

«Contrairement à Jeep et

à Mercedes qui ont gardé

le style intemporel de

leurs légendaires Wrangler

et Classe «G», Land

Rover est parti sur un cahier des

charges novateur, prônant un

changement radical, allant vers

un coup d’audace.

Garder l’esprit, effacer les structures

d’autres-temps, apporter

le savoir-faire indiscutable de

Land Rover en matière d’évolutions

dans toutes les situations

sur route et surtout en dehors!

Nous avons du adapter l’extérieur

aux canons actuels de la

marque tout en gardant la

physionomie caractéristique du

«Def». Si de nombreux clients

ont eu peur d’un gros éloignement

de l’image de base, quand

ils ont découvert le nouveau

Defender, le courant est passé

immédiatement. Mais pas seulement

par le look, mais également

par ses volumes. Il offre au

gentleman farmer, à l’explorateur,

à l’homme moderne un niveau

de standing très élevé. Affirmant,

par sa robustesse et son

concept unique, un style de vie

encore plus proche de la nature

et de l’aventure mais avec des

moteurs puissants, frugaux et

de l’espace à l’intérieur au royal

confort.» Mission acomplie !

740 741



MERCEDES G500

Ce n’est plus un V8 !

Mais un six en ligne !

Ça change !

742 743



Mais on ne change pas une équipe qui gagne. Même si un G dans la tête des gens, c’est un

V8 et puis c’est tout ! Cependant, il faut bien vivre avec son temps, c’est un bon six en ligne

bi-turbos de 3,0 litres avec une singularité le premier turbo est actionné par les gaz d’échappement

et un compresseur auxiliaire électrique. Le moteur à essence développe une puissance

de 449 ch et un couple maximal de 560 Nm. A noter que le Classe G reçoit une électrification

légère distribuée par l’alterno-démarreur qui en plus de faciliter les progressions à bas régime,

reduisant aisni la

consommation en

ville, fournit brièvement

une puissance

supplémentaire de

20 ch et un couple

de 200 Nm.

Ce qui est nouveau

aussi, ce sont les

fameuses et frustrantes

aides à la

conduite rendues

oblmigatoires par

744 745



rant car avec le volume et les angles du Classe G, ça peut faire mal et ce n’est pas le but !

Ceci étant, le Classe G500 reçoit un nouveau tableau de bord full digital avec une fonction

spéciale dites «OFFROAD». particularité, lafonction capot transparent qui permet de visualier

où on met les roues et l’état du relief de la zone traversée. Très utiles quand on fait du hors

piste. sans oublier que le G500 dispose de nombreuses caméra et d’une fonction 360° qui sert

l’Europe. Frustrant

pour les vrais

conducteurs, utile

pour les distraits…

Mais comme il

ne faut pas jeter

l’enfant avec l’eau

du bain, soulignons

l’arrivée d’un «blind

assist» plus performant

et capable de

détecter le cycliste

qui joue des coudes

dans votre angle

mort. Utile et rassu-

746 747



au parking, mais pas que. En tout terrains, le G500 conserve sa maestria légendaire. La transmission

automatique à 9 rapports passe par une boite de transfert configurée pour que 40 %

du couple passe à l’essieu avant et 60 % à l’essieu arrière. Le rapport de la boîte de transfert

passe de 1,00 en mode HIGH RANGE à 2,93.

Mercedes-Benz précise «Il est possible de passer de LOW RANGE à HIGH RANGE jusqu’à

70 km/h. L’embrayage multidisque intelligent garantit une maniabilité durable. Il se comporte

748 749



comme un différentiel

à glissement

limité à commande

automatique et

régule le comportement

du véhicule

pendant la conduite.

Il passe à un blocage

fixe avec un effet de

blocage de 100 %

lorsque le commutateur

du blocage du

différentiel central

est actionné.

750 751



Les blocages des différentiels avant et arrière sont conçus comme des blocages de différentiels

normaux avec un effet de verrouillage de 100 %. Ils fonctionnent de manière purement électromécanique

et sont entièrement en réseau.

Tous les blocages peuvent être enclenchés individuellement pendant la conduite en gamme

basse et en gamme haute. Le véhicule passe automatiquement au programme de conduite

tout-terrain «Rock» lorsque les blocages sont enclenchés. Les interrupteurs des trois blocages

752 753



de différentiel permettent au

conducteur de savoir à tout

moment lequel des blocages

est activé. L’état est également

indiqué sur l’écran média.»

Sur la route

Le G500 n’est pas destiné

uniquement au «Offroad», et

il est prisé pour son confort et

ses performances routières. Avec l’abandon du V8 pour des raisons écologiques, le gros six en

ligne de 3 litres reçoit un écvhappement configuré pour lui offrir une très belle tonalité rauque

et sourde. C’est réussi même si on ne sent plus la fameuse vibration gauche droite des gros

V8. Mais le six en ligne offre des éléments qui le rendent un peu moins gourmand avec un modus

«roue libre» et un autrre réglage appellé «skip shifting» qui permet de sauter des rapports

pour diminuer la consommation qui reste quand même proche des 17-18 litres aux cent.

754 755



MERCEDES BENZ - AMG

GLE 53

Né ML le gros

SUV passe chez

le sorcier

AMG

Eric HEIDEBROEK

27

Pour rivaliser avec le X5,

Mercedes-Benz a lancé le

ML, fabriqué lui aussi aux

USA. Ces deux-là se sont

tirés la bourre depuis le premier

jour et ça continue.

Pour répondre aux nouvelles

appelations des modèles de

la marque à l’étoile, le ML

s’appelle désormais GLE, GL

pour «Gelande», Terrain en

allemand. «E» pour niveau

Classe «E» au-dessus de lui

rêgne en maître le GLS et

le «S» signifie Classe S. Au

dessus on trouve une version

GLS hyper luxe nommée

Maybach. Et en dessous

les GLA , GLB et GLC.

Voilà pour le tour d’horizon.

AMG est une marque dans

la marque et comprend

quelques 47 modèles !

Les versions «63», «63s»

sont équipées du fabuleux

V8 de 4 litres dopé par deux

turbos placés au centre du

V et la «65» c’est avec le

V12...

756 757

Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.



Il y a quelques années Mercedes-Benz a

présenté ses modèles «AMG SPORT» et

d’aucuns ont trouvé l’appellation un peu

juste pour des V6 rebadgés AMG et très

légèrement modifié par le sorcier d’Affalterbach.

Mais la marque à l’étoile a vite

changé son fusil d’épaule et AMG à mis

beaucoup plus que son grain de sel dans

le 6 en ligne, cette mécanique a dès sa

conception intégré le cahier des charges

pour son développement par AMG. On

trouve dans ce 53 AMG plusieurs appareils

fonctionnant en 48 volts. Tout d’abord un

moteur électrique posé entre le moteur et

la boîte de vitesse automatique à 9 rapports,

un turbo électrique et les barres anti-roulis

actives de la suspension pneumatique

à amortissement piloté. Le moteur

électrique est en fait un alterno-démarreur

qui offre 20 ch de plus et un surcroit de

couple instantané de 250 Nm. Ça aide non

seulement au démarrage mais aussi en reprise,

car ce genre de couple électrique est

totalement disponible tout le temps ! Le

turbo électrique aussi, mais un turbo classique

prend le relais dès que nécessaire, ce

qui explique le punch et l’agrément du six

en ligne de 3,0 litres fort de 435 ch et 520

Nm ! Il accélère en 5’’3 de 0 à 100 ! Quand

les V8 63 et 63s (612 ch) arriveront, le 0 à

100 sera pulvérisé en quelques secondes...

Bon, c’est bien tous ces muscles et ces suspensions

géniales, mais les freins ? Et AMG

ne s’en laisse pas conter, loin de là !

Pour le GLE 53 AMG, ils ont monté à

l’avant des disques ventilés épais de 36 mm

(presque 4 cm !!!) et 40 cm de diamètre,

pincés par seulement 2 pistons. Ils assurent

un freinage costaud. A l’arrière, les disques

758 759



font 34,5 cm de diamètres assumant

le bon équilibre global.

Ainsi dopé, le GLE 53 AMG a droit

à la calandre à barres verticales,

symbole des véritables AMG, les

versions AMG «Look» ou «soft»

ont, elles, une calandre style SL

avec la grande étoile sur une barre

chromée et fond de grille en noir.

A l’intérieur, les sièges en cuirs

souples et surpiqûres rouges

donnent le ton, leurs formes

sportives calent solidement le

corps. Les suspensions sont relativement

souples mais fermes et

deviennent dure en mode Sport

ou Sport +. On peut aussi individualiser

le mode de conduite

en demandant par exemple, un

moteur réglé sport plus avec les

quatre échappements ouverts, ils

sont ronds en version 6 cylindres,

et carrés en V8.

A bord, la planche de bord digitale

est composée de deux grands

écrans, celui face au conducteur

reprend les infos de conduite classique,

compte-tours, vitesse, et

autres infos de parcours comme

le rappel de la navigation ou des

infos de trajet, consommation,

temps passé, etc. On a droit à 4

affichages distincts. Personnellement

nous préférons la version

classique, le jaune de la version

sport nous semble incongru. Les

autres sont pour ceux qui n’aiment

pas conduire...

L’écran de droite reprend la navigation

et les systèmes d’infotainement

embarqués. Côté équipement

remarquable, le Head

Up Display (affichage tête haute)

particulièrement grand et clair.

Il permet d’avoir une foule d’informations

directement dans le

champs de vision. Trois grands

blocs affichent les infos que vous

aurez choisies.

A noter l’excellence de la sonorisation

par Burmeister qui permet

d’écouter toutes les musiques

que vous aimez dans une puissance

bien agréable et ignorant la

distorsion. Du grand art !

Pour le rôle induit de conduite

tout terrain de ce SUV, le GLE 53

dispose de deux modes 4x4 gérés

par l’électronique. Nous n’avons

pas testé le GLE 53 AMG en tout

terrain, la durée de l’essai étant

trop courte que pour effectuer ce

type de test de façon correcte. Il

y a fort à parier que peu de propriétaires

l’utiliseront à ce genre

d’accobaties. Par contre, prendre

l’un ou l’autre chemin de traverse

n’est pas un souci, il suffit

de monter la caisse et de sélectionner

l’un des modes offroad et

le GLE passe facilement partout.

Autre usage et non des moindres,

c’est celui des sports d’hiver et

là, le GLE dispose de ses 4 roues

motrices avec le programme hiver

adéquat. Si en plus on passe en

pneus hiver...

Le GLE 53 AMG es disponible à

partir de 83 006 € .

760 761



MERCEDES BENZ

10

GLB

Il a le look !

Eric HEIDEBROEK

A mon humble avis,

Mercedes-Benz a tapé

juste avec le GLB !

Il est tout ce que sa

clientèle désire.

Look costaud,

Look élégant,

Look baroudeur,

Look famille,

Look randonneur.

Chic attitude,

Cool attitude,

Business attitude,

Trends attitude,

il a tout.

Ce sont les impressions

qu’il dégage instinctivement

de l’extérieur mais aussi

à l’intérieur.

Pratique, il se manoeuvre très

facilement, on trouve immédiatement

ses marques. Côté utilités,

le hayon s’ouvre sur un beau vo-

762 763



Quelle présentation,

quels espaces, et surtout

quelle ligne.

Le GLB est le SUV

intermédiaire qui s’inspire

du GLS et du Classe G...

Rien que ça !

764 765



lume au plancher plat et à bonne hauteur

pour le chargement. Il offre deux

places supplémentaires en option,

moyennant un supplément inférieur au

millier d’euros. De bon petits baquets

pour trimballer les copains des enfants.

C’est donc un sept places. A bord,

l’ensemble respire la simplicité et l’homogénéité.

L’ensemble est incontestablement

qualitatif. Les matériaux et

les équipements sont rigoureusement

placés, les accostages sans critique. La

douveur des cuirs, même de type Artico

est une bonne surprise.

La planche de bord à écran tactile pour

une partie se veut pratique et peu distrayante.

C’est clair net et précis, on est

loin d’un lunapark ! Intelligente aussi

la position et les commandes classiques

pour la climatisation. Les sièges

maintiennent bien le corps grâce à des

contrefort latéraux bien conçus.

Le GLB de cet essai est équipé d’une

suspensions réglables ce qui permet de

rouler en position confort où la voiture

766 767



propose une douceur bienvenue. Certains apprécieront la

position sport qui offre une contact précis avec la route et

un guidage plus fin en cas de conduite active.

Ce GLB consomme peu, nous avons relevé des consommations

tournant entre 5,8 et 7,1 litres aux cent kilomètres.

Côté performances, le 2 litres est bridé à 116 chevaux

dans cette configuration. Si le quatre cylindres fait le

job consciencieusement, il est quand même un peu juste

lors de sollicitations nécessaires à un dépassement. Heureusement

la toute bonne boîte automatique à 8 rapports

le seconde admirablement bien. Note : le GLB peut recevoir

le 2 l de 150 ch ou de 190 ch Diesel et quatre roues

motrices. En essence, ça commence à 136 ch et culmine

à 305 ch pour le GLB 35 AMG...

Le comportement routier et l’agrément global du GLB frise

la perfection tant ce produit est homogène. Certes, on lui

reprochera (peut-être) son aérodynamisme un peu raide,

mais c’est son Look ! Mercedes devrait probablement

l’électrifier sous peu avec l’une de ses solutions hybrides,

et là, ce modèle rencontrerait encore plus le souhait d’une

clientèle avide d’évasion respectueuse de la planète.

(Le GLB est disponible à partir de 40.293 euros)

768 769



SEAT

TARRACO FR4

Un SUV familial et dynamique

Eric HEIDEBROEK

Grâce à l’intelligence et les

économies d’échelles déployées

par le Groupe Volkswagen,

toutes ses marques

peuvent utiliser les différents

éléments et les personnaliser

à leur image. Par exemple,

Audi a présenté un coupé

quatre portes, quatre places

qui ressemble furieusement

à une Porsche Taycan...

Dans les autres marques,

plus abordables, on constate

qu’elles ont toutes une

770 771



gamme de SUV. Chez Seat, il y en trois,

le compact Arona, la moyenne Ateca et le

grand Terraco qui propose jusqu’à 7 places.

Le Tarraco est donc le plus grand, et il apporte

aussi une élégance comme un caractère

bien à lui. Il y a 4 versions disponibles, le

premier niveau s’appelle Style et propose les

phares Full Led, le compteur digital, la clim

électronique et des roues de 17’’, vient après

la version Move !

C’est l’auto des branchés, elle à le GPS, le

key less, le coffre électrique et les vitres arrière

assombries. En haut de gamme confort

on trouve la version Xcellence qui ajoute le

Park assist et le cruise control adaptatif ainsi

qu’une caméra de recul. Le haut de gamme

sportif, c’est la version FR, qui passe aux

roues de 19’’, s’offre des sièges baquets

avec appuie-tête intégré.

La SEAT Tarraco FR habille le plus grand des

SUV de la marque d’un design plus sportif et

unique : son langage stylistique extérieur et

intérieur exclusif lui confère une esthétique

hors du commun. La SEAT Tarraco FR intègre

une série d’éléments extérieurs, dont une

calandre spécifique en Cosmo Grey avec

logo FR, un diffuseur arrière exclusif ainsi

qu’un spoiler arrière sportif et un bandeau

arrière LED traversant.

772 773



Moteurs

La SEAT Tarraco FR fait usage d’une

gamme de moteurs, essence (TSI), diesel

(TDI), modernes qui allient une incidence

environnementale réduite, grâce

à de faibles émissions, aux performances

requises par le badge FR.

En fait les moteurs proposés le sont soit

en boîte mécanique soit automatique

(DSG7) toujours des plus sobre. Le moteur

1500 TFSi développe 150 ch, le 2.0l

TDi aussi. La version FR peut recevoir un

2 litres développant 190 ch.

Début 2021, le Tarraco recevra également

la technologie hybride rechargeable,

comme celle de la Golf GTE.

Sur la route.

La version FR de 190 ch se montre très

docile, normal son couple de 320 Nm

est disponible dès 1.500 t/min.... Les

chevaux sont là, et en mode sport la

suspension durci et l’auto offre un comportement

précis et stable. Bien sur le

centre de gravité est plus haut que dans

une Leon, mais la plateforme fait du

bon travail sur les liaisons au sol. On

reconnaît les choix se Seat dans la précision

de conduite et la rigueur de s suspensions.

L’auto se montre vive et dynamique

avec des freins qui tiennent bien

la cadence. Côté consommation on

peut tabler sur un bon 8 litres aux cent,

c’est une version 4x4 quand même.

Tarraco FR 190 ch : à partir de 44.780 €

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SUBARU

FORESTER

ADN complété d’une

Micro Hybridation

Eric HEIDEBROEK

776

Subaru est apprécié surtout

dans les régions où la neige

et les forêts demandent des

véhicules à 4 roues motrices

et dont la fiabilité comme

l’efficacité sont les lignes

de force. Subaru est très

demandé en Suisse, en Autriche

en Allemagne, en Italie

du Nord, dans les Alpes

et les Pyrénées. Mais aussi

en Amérique du Nord où il

est recherché pour ses qualités

offroad autant que pra-

777



tiques. Si le nouveau Forester n’a pas vraiment

changé de look, c’est parce qu’il plait

comme ça. Alors pour Subaru le casse-tête

a été de faire du neuf , sur une nouvelle plateforme,

en gardant la philosophie de base,

l’ADN, quoi.

Si le dessin de l’intérieur est des plus «Japan

classic» la cellule offre un design de l’espace

intérieur plus cocoon, enfin presque. Ce

qui retient l’attention ce sont les panneaux

de portes dont le style et les éléments apportent

du caractère à l’habitacle. L’accès

à bord est vraiment aisé, même si on doit

y grimper. Mais la façon dont les ouvrant

s’écartent offre une accessibilité dequalité.

On constate que la sellerie est bien dessinée

et en plus très confortable. Les appuie tête

virgule permettent une visibilité périphérique

épatante. Le coffre est évidemment modulable,

et tous sièges rabattables, rabattus, il

offre un volume de 1,780 litres !

Boeing Cockpit

Pas à dire, Subaru aiment les boutons et les

touches sensitives. Le cockpit est bien complet,

et après une petite «formation» on arrive

à tout repérer. Ce qu’il y a de bien, c’est

778 779



un judicieux mélange entre

les touches sensorielles et les

touches classiques. Certes il y

a beaucoup de systèmes qui

permettent une évolution

dans le trafic avec de nombreuses

aides à la conduite.

Parmis elles on trouve des

détecteurs de piétons, d’attention...

et autres de plus

en plus communs comme

le lane-assist... Si Subaru

a placé un sytème électronique

pour évoluer en 4x4,

c’est aussi la transmition

CVT qui apporte un plus en

évolution dans le terrain. Elle

canalise l’énergie aux quatre

roues par un différentiel

central à distribuion variable

du couple. Sa douceur est

idéale dans le franchissement

et/ou les passages délicats.

Dans l’herbe, dans les

chemins, la Subaru Forester

est dans son élément naturel.

Les connaisseurs savent

pourquoi...

Si sur la route, cette boîte

n’apporte pas l’agrément

d’une bonne boîte automatique

actuelle à 7, 8, 9 et

même 10 rapports, elle fait

le travail pour subvenir aux

besoins du quatre cylindres

boxer de 150 ch et 194 Nm

aidé par un petit moteur

électrique (synchrone à aimant

permanent) développant

16,7 ch et un couple de

780 781



66 Nm. La batterie est une

Lithium-Ion, de 13,5 kW.

Nous la classifions comme

une Mild Hybride, car ses

rejets en CO2 sont élevés,

avec 185 gr/km. La consommation

de notre essai a

tourné entre 7,2 litre et 10,6

litres aux cent kilomètres ce

qui est normal pour un véhicule

de ce gabarit et ce poid

de 1681 kg à vide. Le deux

litre est suffisant pour un

usage américain, chez nous

on préfèrerait une version

avec plus de mordant, voire

avec un turbo, qui pourrait

offrir la «gnac» qui lui irait

bien et plus de couple pour

diminuer la consommation

et les rejets. Mais Subaru a

des idées bien arrêtées sur le

sujet et comme le plus gros

marché se contente de moteurs

atmosphériques, c’est

comme ça et puis c’est tout.

Et les clients Subaru savent

pourquoi...

Conclusion

Voici un véhicule hors du

commun, véritable 4x4,

confortable et bien équipé,

il apporte les aides efficaces

et pertinentes à la conduite

tant sur route qu’en dehors.

Subaru n’est pas dénué

d’humour quand ils vous

demande en quittant le véhicule,

«regardez à l’arrière»

pour que vous vous assuriez

n’avoir oublié personne...

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Nouveau Volkswagen Tayron

Place à la famille

DÉCOUVREZ-LE

Quels que soient vos projets, le nouveau Volkswagen Tayron sera de taille. Jusqu’à 7 places, un intérieur spacieux, et jusqu’à 2.090 litres de volume de

chargement. Oui, ce SUV impressionne. En plus, il déborde de technologies intelligentes, et côté connexion, il assure. Que ce soit pour conduire les enfants

à l’école ou la famille en week-end, avec lui, le voyage sera confortable. Le Tayron existe aussi en version hybride rechargeable, avec jusqu’à 120 km

d’autonomie électrique.

Alors, qu’attendez-vous ? Le nouveau Tayron est déjà prêt, il vous attend chez tous les concessionnaires Volkswagen.

0,4 - 9,0 L /100 KM • 17,1 - 17,9 KWH/100KM • 9 - 203 G CO 2 /KM (WLTP)

Contactez votre concessionnaire pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule. Informations environnementales (A.R. 19/03/2004) : volkswagen.be



Le Tiguan III a plongé

dans le passé des Vikings

lors du Valhalla

au château de Faing

à Chiny

Coup d’oeil sur la troisième génération

du SUV middle range de Volkswagen,

le best seller mondial avec plus de

7,6 millions d’exemplaires vendus !

Plume @ Eric HEIDEBROEK - Images @ Caminter 2022

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Petit frère du Touareg, le

Tiguan a lancé le développement

de la gamme

SUV de Vokswagen.

Avec le Tiguan, le constructeur

allemand va surfer sur la vague

et en prendre le commandement

au point qu’aujourd’hui il

présent de la troisième génération

de son best-seller.

Nous avions testé le premier

Tiguan à Budapest, le 21 novembre

2007, et déjà le concept

révélait de nombreux atouts,

notamment la fameuse transmission

4Motion, 4x4.

Aujourd’hui, la 3° génération

s’inscrit radicalement dans les

canons du moment. Il suffit

d’ouvrir les portes du Tiguan

pour constater que Volkswagen

a également entièrement

révisé l’intérieur du Tiguan.

Le nouveau design du poste de

conduite, avec ses composants

de la plate-forme modulaire

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d’infodivertissement (MIB) de

quatrième génération donne

le ton.

Quelques caractéristiques :

commande intuitive, connectivité

omniprésente, conception

épurée et astucieuse. Parmi ces

modules figurent le nouveau

Digital Cockpit (cadrans numériques

antireflet au format «tablette

horizontale»), un grand

écran d’infodivertissement de

32,8 cm de diagonale, et en

option : 38,1 cm.

La structure de menu, si elle

est modifiée, n’apporte pas la

simplification indispensable à

la réduction de la distraction

du conducteur, c’est notre avis.

Petite remarque concernant les

nouvelles normes d’assistances

au conducteur imposées par

l’Europe, même si Volkswagen

a placé un accès direct aux

commandes d’assistances, il

est nécessaire de simplifier encore

et de pouvoir enregistrer

le choix du conducteur d’assumer

sa propre conduite plutôt

que de se laisser conduire par

la machine.

Si le principe veut qu’à chaque

redémarrage la machine se

place en mode «assistance»

on devrait pouvoir choisir en

appuyant sur un seul bouton

ses préférences de conduite

personnalisée. Et ceci est valable

pour toutes les marques!

En attendant, découvrons donc

ce nouveau Tiguan TDi.

790 791



Et oui, ça arrive, les moteurs

Diesel n’ont pas encore dit

leur dernier mot ! Surtout ce

nouveau deux litres de 192 ch

qui se montre particulièrement

silencieux. C’est Audi

qui devrait en prendre de la

graine, car un Q5 TDi ça fait

un bruit de camionnette vraiment

peu flatteur.

Le Tiguan est bien assis sur ses

trains roulants et offre un comportement

de conduite vraiment

entier, surtout en mode

«sport» où le châssis offre un

très bon comportement routier.

La mécanique est dotée

d’une bonne réponse à l’accélérateur,

ce qui se remarque en

cas de conduite dynamique.

Le couple de 400 Nm, associé

aux 193 chevaux qui passent

à la route au travers de l’excellente

DSG à 7 rapports et

aux 4 roues motrices offre un

plaisir de conduire de qualité

remarquable.

La suspension adaptative «DCC

Pro» avec amortisseurs à 2

soupapes, est une nouveauté

dans la catégorie du Tiguan,

qui offre à la fois un maximum

de confort et d’agilité.

Le conducteur a la possibilité

de personnaliser le réglage du

DCC, de très confortable à très

sportif. Les composantes de

dynamique transversale de la

régulation adaptative du châssis

sont coordonnées et par

conséquent optimisées par le

nouveau système de gestion

du comportement.

Pour le système 4MOTION,

Volkswagen a développé un

nouveau pendule centrifuge

qui neutralise les vibrations et

améliore le confort acoustique.

L’embrayage 4MOTION, permet

une gestion intelligente

de l’énergie, est aussi utilisé

sur l’essieu arrière : en cas de

traction d’une remorque, le

profil de conduite «Trailer» est

automatiquement activé afin

de gérer de manière optimale

Pneus toutes saisons

avec un plus

avantages

Le meilleur de sa catégorie sur

routes humides

Performances améliorées sur neige

Diminution de la consommation

du carburant

caractéristiques

Bonne évacuation de l’eau pour lutter contre le

phénomène d’aquaplaning

5% en plus d’adhérence et d’accélération sur neige*

Résistance au roulement réduite de 5%*

* Données issues de tests comparatifs internes avec le précédent modèle Quatrac Pro, taille 245/45 R18 100Y XL

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Tiguan & Viking

Grands Moments de

DÉCOUVERTES !

la répartition de la force entre

les essieux avant et arrière en

mode remorque. Équipé d’une

transmission intégrale, le nouveau

Tiguan est conçu pour

des masses tractable pouvant

atteindre 2 300 kg.

Si le SUV est commandé avec le

dispositif d’attelage à déploiement

semi-automatique par

simple pression sur une touche,

l’assistant aux manœuvres avec

remorque Trailer Assist est inclu.

Lors de manœuvres en marche

arrière, ce système ajuste automatiquement

l’angle de braquage

de la remorque par le

biais d’une intervention active

sur la direction.

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Le Tiguan III

au château de Chiny

avec les Vikings

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Le Château du Faing - Chiny a accueilli

les 6 et 7 juillet dernier un village de Vikings

accompagné de leurs activités, de

leurs spectacles, comme des démonstrations

équestres et même de joutes

guerrières en armures avec des armes

reconstituées selon les façons ancestrales.

Ces combats sont régis par des

règles strictes et certains acteurs participent

à des concours internationaux.

Des expositions, des ateliers de travail

artisanal et ce campement aux

charmes naturels. Tout est réalisé

dans une atmosphère étonnante de

réalisme antique. Même les repas sont

constitués de produits et de recettes

des époques vikings.

Il existe un peu partout des

«clans» de vikings passionnés.

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Une production Art&Smile Event & Art agency

Rue des Faulders 7B, Thuin, Belgium

Tél : 071 61 36 08 info@art-smile.be

© photos ohlife.one

0494 - 54 50 47



Les participants des 6 et 7 juillet 2024 (document de l’organisateur)



INFOS

Les festivals Valhalla sont

des événements ou vous

pourrez découvrir un marché

des artisans Viking et ensuite

vous laisser envoûter par

l’artisanat traditionnel viking.

Plongez dans l’histoire avec des

bijoux délicatement façonnés, des

armes forgées à la main et des

vêtements authentiques.

Rencontrez des artisans passionnés

qui partageront leurs techniques

anciennes et leurs savoir-faire

uniques.

Explorez les étals colorés

regorgeant de cuir, de bois, de

métal et d’autres matériaux nobles,

tous transformés en œuvres d’art

remarquables.

Que vous cherchiez une pièce

unique pour orner votre demeure

ou un cadeau spécial, le marché

des artisans du festival Valhalla

offrira un trésor à chaque visiteur.

Laissez-vous enchanter par

l’ambiance animée et vibrante de

cette expérience authentique et

repartez avec une part de la culture

viking entre vos mains.

Les festivals Valhalla sont créés par

www.art-smile.be.

info@art-smile.be



Atmosphère Viking



COMPACTES

SUV COMPACTS

BERLINES - COUPES

CABRIOLETS

ABARTH 595 (2022) 131 TRIBUTE

ABARTH 595 (2020) SCORPIONEORO

ALFA ROMEO JUNIOR HYBRIDE 2025

ALFA GIULIA COMPETIZIONE (2024)

AUDI A5 15 TSI 150 (2025)

BMW 120 (2025)

CITROEN C3 (100 CH) 2025

FIAT 500 X HYBRIDE 2024

FORD PUMA 1.0 (2025)

JAGUAR F-TYPE P300

MAZDA 3 SEDAN (2022)

MERCEDES CLE 200 CABRIOLET(2024)

MERCEDES CLASSE S

MERCEDES AMG E COUPE -CLS - CLA (2020)

MERCEDES CLASSE C

MG ZS HEV

MINI COOPER S

RENAULT CAPTUR 2025

RENAULT AUSTRAL

RENAULT CLIO HYBRIDE 2023

SKODA SUPERB L&K- 1500CC

SKODA FABIA 1.000 CC

VW GOLF 8 - 1000CC

VW T-ROC CABRIOLET

808 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

809



Nouveau Volkswagen Tayron

Place à la famille

DÉCOUVREZ-LE

Quels que soient vos projets, le nouveau Volkswagen Tayron sera de taille. Jusqu’à 7 places, un intérieur spacieux, et jusqu’à 2.090 litres de volume de

chargement. Oui, ce SUV impressionne. En plus, il déborde de technologies intelligentes, et côté connexion, il assure. Que ce soit pour conduire les enfants

à l’école ou la famille en week-end, avec lui, le voyage sera confortable. Le Tayron existe aussi en version hybride rechargeable, avec jusqu’à 120 km

d’autonomie électrique.

Alors, qu’attendez-vous ? Le nouveau Tayron est déjà prêt, il vous attend chez tous les concessionnaires Volkswagen.

0,4 - 9,0 L /100 KM • 17,1 - 17,9 KWH/100KM • 9 - 203 G CO 2 /KM (WLTP)

Contactez votre concessionnaire pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule. Informations environnementales (A.R. 19/03/2004) : volkswagen.be



ABARTH

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Âmes

SENSIBLES,

s’abstenir !

Marre des voitures insipides ?

Vous allez adorer l’Abarth 595 «131 Tribute»

Plume @ Eric HEIDEBROEK - Images @ Caminter 2022

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Les voitures d’aujourd’hui sont

devenues tellement civilisées tellement

auto-régulées qu’elles en

deviennent totalement insipides

mêmes quand elles sont ultra

bien équipées. Chez Abarth, on

continue sur sa lancée, la nouvelle

version «131 Tribute» met

en avant l’extraordinaire potentiel

d’une légende des rallye la

Fiat 131Abarth qui a remporté le

Championnat du monde des

Rallyes.

Aussi quoi de mieux que de

prendre le plus fun des caractères

Abarth avec le moteur de

180 chevaux, placer des sièges

baquets hyper confortables et

au soutien incomparable.

Il faut la boîte manuelle à 5 rapports

pour faire vivre la mécanique

affutée, en prenant d’office

l’habitude d’appuyer sur la

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petite touche avec un Scorpion.

Et là ça pique !

L’Abarth offre une tonalté caverneuse,

une réponse à l’accélérateur

instantannée, et Des...vibrations,

il faut les vivre tant elles

sont vraie ! C’est magique !

Abarth n’a pas fait dans la dentelle

avec la 131 Tribute. Elle a

des freins d’enfer, une suspension

ferme et précise. On ne

conduit pas une Abarth 131 Tribute,

on la pilote. Alors là où les

italiens ont fait fort, c’est dans la

finition. Et ce tant à l’intérieur

qu’à l’extérieur. C’est beau, bien

réalisé et incomparable.

A l’extérieur ce bleu est tout

simplement pétillant. Les arches

de roues sont rehaussée d’une

garniture en piano black, et que

dire des 4 échappements ? TOP !

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ABARTH 5 9 5 Scorpioneoro

par Eric HEIDEBROEK

Fiat a vraiment bien fait de

relancer Abarth, surtout avec

la 500 qui ne pouvait décemment

pas revivre sans la fabuleuse

griffe de Carlo Abarth.

Abarth chez Fiat c’est un peu

comme AMG chez Mercedes,

ou «M» chez BMW.

Chez Abarth, on propose

non seulement une gamme

entièrement à part avec des

équipements exclusifs mais

aussi des moteurs retravaillés

et des trains roulants adaptés

aux nouvelles perfromances.

Même pour les moins puissantes

propositions qui commencent

quand même à 145

chevaux d’un quatre cylindres

turbo compressé de 1400 cc.

Abarth va jusqu’à en tirer plus

de 180 chevaux dans les 595

Competizione et Esseesse.

La 595 Scorpioneoro reçoit

la version 165 chevaux qui

offre un couple de 230 Nm

à 2.250 t/min. Son turbo est

un Garrett GT 1446 comme

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821



dans les Esseesse et la Competizione. Les

trains roulant sont à l’avant des McPherson

avec barre antiroulis et à l’arrière un essieu

de torsion avec une barre antiroulis aussi.

La suspension sport Koni FSD est de série.

Mais la 595 Scorpioneoro est une série limitée

avec une finition et des équipements

qui en font un collector puisqu’il n’en sera

fabriqué que 200 exemplaires.

Ce qui frappe le plus dans cette auto, c’est

la qualité des cuirs et de la finition. Abarth

démontre avec ce modèle toute la finesse et

l’élégance sportive qui en font un véritable

bijou. Ceci en plus de sa teinte exclusive

noire et or, bien qu’elle soit aussi disponible

en Podium Blue, Racing White et Record

Gray. Les roues de 17’’ sont dorée.

Quant à la conduite, on retrouve la magie

d’une sonorité envoutante, et d’un caractère

sportif bien ancré. Bien sur la suspension est

ferme, mais c’est au bénéfice de la qualité

de la tenue de route. Côté consommation,

on reste dans le raisonnable avec 5,7l litres

aux 100, avec la boîte robotisée. Petit détail

pour ceux qui savent comment la faire

marcher sans à-coup, il faut l’utiliser comme

celle des smart, et là on en tire le meilleur !

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ALFA ROMEO

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Alfa Romeo

junior

Elle aurait dû s’appeler MILANO, mais la ville

de Milan s’y est opposée, car cette Alfa Romeo

n’est pas fabriquée à Milan...

Qu’à cela ne tienne, Alfa Romeo a ressuscité la

Junior, et ça, c’est une excellente idée, car cette

nouvelle Alfa est tout simplement géniale !

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Ses lignes

sont terriblement

bien

structurées

et s’inscrivent

dans la lignée

des «SUV» Alfa

Romeo depuis

le Stelvio et du

Tonale auquel elle

ne peut absolument

pas renier sa

fratrie.

La junior inaugure

une stylistique originale

notamment par

ses signatures lumineuses

avant comme

arrière.

Le petit détail qui

mord, c’est la calandre

réellement inspirée de

l’histoire de la marque au

trèfle qui propose un choix

de grilles dont celle que nous

préférons, avec le nom Alfa

Romeo posé de travers.

Certes, on aurait aimé que le

grisé du nom Alfa Romeo posé

sur le noir brillant de la grille soit

moins sombre. Pour nous, il ne

ressort pas assez.

Pour ceux qui préfèrent le

«biscione», soit le fameux serpent

des Visconti, qui est découpé dans la

calandre en piano black. Sur certaines

couleurs, il pourrait apporter la touche

828 829



originale recherchée. On pense à du blanc, du

rouge, voire du noir. Cette calandre semble offerte

sur la version Ibrida Speciale, du moins en se fiant

au configurateur de la marque que vous pouvez

atteindre avec le bouton placé en fin de cet article.

Cette Junior est bien dessinée, avec une allure

râblée et puissante dans un gabarit compact et

séduisant. Les designers ont très bien travaillé. Ils

830 831



ont placé le «biscione»

dans le montant C du

toit juste en regard de

la poignée de porte

arrière. C’est non seulement

joli, mais bien vu !

À l’intérieur, la Junior

offre une finition digne

de la marque italienne.

C’est propre, bien dessiné,

costaud, avec une

finition de haut niveau.

Tout est bien à sa place,

les commandes ont une

ergonomie de qualité.

L’intégration de commandes

sensorielles ne

prend pas toutes les

fonctions, elles laissent

place à des commandes

traditionnelles très pratiques.

Ici, ce sont de

bons designers intelligents

qui ont sérieusement

réfléchi aux vrais

besoins des conducteurs.

Rien que pour ça, cette

Junior mérite toute

notre attention. Mais

comme nous l’avons

souligné, la finition est

impressionnante. On est

dans une toute-bonne

auto. Chez Alfa Romeo,

on comprend les vrais

conducteurs, car si l’auto

est tenue d’intégrer

les inévitables aides à

la conduite destinées

à permettre aux plus

mauvais conducteurs de

circuler sans risquer de

832 833



tuer les autres, que voulez-vous,

il faut bien niveler

par le bas ! Les vrais

conducteurs, eux, n’ont

que faire de ces alarmes

intrusives et énervantes

et donc Alfa Romeo a

placé un bouton qui

permet de les déconnecter

à chaque redémarrage

sans devoir farfouiller

dans des menus

interminables.

Côté conduite les

136 ch du trois cylindres

de la Junior

apportent toute la

célérité souhaitée et

ce dans une sympathique

sonorité. La

tenue de route est à

la hauteur de l’image

latine. Le confort est

bon, les consommations

sont dans la

norme et surtout

n’effraient pas.

CQFD.

834 835



La Junior

Le point de vue de c hristian HUBERT

peut permettre

à Alfa Romeo

de relever la tête

Il faut s’y faire, aujourd’hui, on raisonne

en termes de groupes, surtout

dans le monde automobile. Les

Alfistes doivent donc se faire une

raison : oui, le plus récent modèle

de leur marque favorite n’est pas

construit en Italie, mais en Pologne

sur la même ligne que la Fiat 600 et

la Jeep Avenger.

Le châssis comme le moteur est

issu de la banque de données de la

galaxie Stellantis et donc plus précisément

de l’ex-PSA, ce qui revient

à dire que la Junior est une cousine

et presque une sœur de la Peugeot

2008 à qui elle reprend la plupart

des composants techniques.

Ce n’est pas une tare, bien au

contraire, même si cette évidence

chatouille un peu l’ego des Italiens:

le plus petit modèle de la marque

devait au départ s’appeler Milano en

hommage à la ville historique d’Alfa

Romeo mais le gouvernement italien

interdit de donner le nom d’une

ville italienne à un produit construit

à l’étranger.

Ce sera donc Junior.

Et ce n’est pas plus mal bien au

contraire. D’abord parce que cette

polémique a été très médiatisée et a

donc fait indirectement une énorme

publicité pour le modèle bien avant

sa naissance, ensuite parce que Junior,

ce n’est pas rien pour Alfa; le

nom est issu du patrimoine de la

marque. Il est apparu en 1966 avec

la GT 1300 puis la Junior Zagato,

produite à moins de 500 exemplaires

et qui explose les prix dans

les ventes aux enchères.

L’Alfa Junior a donc une fameuse

hérédité même si elle n’a strictement

plus rien à voir avec ses devancières.

Tout l’attrait «Alfa» de la Junior se

trouve donc dans son design distinctif,

une identité propre, son caractère...

jeune bien dans la tradition

de la marque.

836 837



La concurrence dans le segment

des petits crossovers est importante

mais c’est surtout dans sa

propre famille qu’on la trouve :

Peugeot 2008, Opel Mokka, Citroën

C3, Jeep Avenger, Fiat 600

mais aussi dans la concurrence

avec, notamment la Renault Captur,

la Ford Puma, la Skoda Kamiq

ou la Volkswagen T-Cross.

Parmi tous ces concurrents, la Junior

Ibrida est cependant la seule

à pouvoir se targuer du label

«premium» et ce, à un prix nullement…

premium puisque l’entrée

de gamme se situe tout juste sous

les 30.000 euros c’est à dire nettement

en-dessous des autres SUV

urbains premium que sont la DS3,

l’Audi Q2, la Mercedes GLA ou la

BMW X1.

Contrairement à la Tonale, bâtie

sur une plateforme datant encore

de l’ère FCA (Fiat-Chrysler Automobile),

la Junior bénéficie évidement

de la base CMP dont on

a déjà pu voir les qualités sous le

label Peugeot.

Ce n’est donc pas une surprise de

constater que les qualités dynamiques

de la Junior sont les mêmes

que celles de la 2008.

Un comportement qui, malgré

des mouvements de caisse plutôt

amples se montre sécurisant en

toutes circonstances. Assez dynamique,

il implique fatalement

un confort assez ferme, ce qui

ne pose pas de problème car les

sièges baquets maintiennent parfaitement

le dos.

Certains regretteront peut-être

que, sur la version thermique (il

existe aussi une offre électrique),

seule la motorisation hybride à

trois cylindres cubant 1.200 cc est

proposée et souhaiteraient une

motorisation plus dynamique, plus

sportive dont le bruit rappellerait

les regrettés Twin Spark.

Cependant, le bloc 1.2 PureTech

de 136 ch, qui a troqué sa courroie

pour une chaîne de distribution,

permet quand même d’atteindre

le 100 en 8,9 secondes

et la vitesse de pointe dépasse le

200 km/heure.

Volontaire mais manquant un

peu de caractère, ce petit moteur

se montre toujours à l’aise et il

consomme peu.

Mais pour ceux qui y mettent le prix,

les versions Electrica feront mieux

l’affaire bien que le haut de gamme

Veloce qui développe 280 ch frôle

quand même les 50.000 €!

Sa plastique aguichante et son prix

mesuré semblent de taille à rendre

un peu de santé à Alfa Romeo qui

n’a pas connu le succès souhaité

avec ses autres modèles et surtout

la Tonale en laquelle Stellantis avait

mis beaucoup d’espoirs.

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ALFA ROMEO

GIULIA

Competizione

Un moteur !

Un Châssis !

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK

Chez Alfa Romeo, on ne tergiverse pas avec les émotions.

Quand bien même on n’est pas contaminé par le virus Alfa,

on ne peut que tomber sous le charme de ces italiennes

vitaminées à souhait. On n’est pas dans le registre QV

(Quadrifoglio Verde) du le V6 Bi-Turbo de 520 ch, mais,

on est en présence d’un quatre cylindres «Bialbero» turbo

qui est super bien travaillé et offre 280 chevaux dans une

sonorité italienne qui vient en direct de l’usine de Varèse,

près de Milan. Il chante, il gronde, il envoie du lourd

aussi bien qu’il sait jouer la sérénade avec un charme latin

incomparable. La Giulia Competizione n’a rien à envier

aux sévères concurrentes munichoises...

Ciao !

840 841



La Ligne de cette Giulia est incontestablement

réussie et elle ne fait pas

son âge. Née en 2015, elle n’a subi

que quelques retouches notamment

au niveau de la signature lumineuse

qui permet de distinguer approximativement

les évolutions modèles.

Alfa Romeo, en conservant volontairement

le look de ses voitures,

respecte ses clients. Jamais ils n’ont

l’impression d’être dans un ancien

modèle et ce respect est d’autant

plus rare qu’il s’inscrit naturellement

dans des marques très prestigieuses

comme Maserati ou Ferrari.

Mais Alfa Romeo ne se contente pas

de dormir sur ses lauriers, les ingénieurs

fignolent régulièrement leur

Diva. De nombreux détails, sont revus

et adaptés aux besoins des conducteurs

d’aujourd’hui et de demain.

842 843



Par rapport à la concurrence

germanique, principalement,

la Giulia marque de précieux

points. Elle reste dans les clous

en matière de consommations

avec un bon chiffre de 7,2 litres

aux cent kilomètres en usage

courant. Chiffre qui grimpe autour

des 8,5 litres, voir 9,2 litres

en usage musclé. C’est que la

cavalerie réclame son dû quand

on la sollicite.

Et pour être francs, nous avons

aimé sonner la charge. Les

quatre cylindres ont un sacré

tempérament et tout dans cette

berline est conçu autour du

plaisir de conduire... Nous nous

souvenons de la présentation de

la 159 sur les terres des concurrentes,

à Munich, il y a quelques

années. Et déjà ce sentiment de

sportivité et surtout de plaisir

de conduire, reconduit dans la

Giulia dès les motorisations les

plus sages, d’ailleurs.

C’est assez rare que pour le souligner

aujourd’hui, à l’heure des

voitures insipides et banalisées.

La Giulia marque des points à

d’autres points de vue. Tout est

précis et rationnel à bord. Position

de conduite, équipement

bien pensé, même si certains

datent un peu quand même

comme la taille de l’écran de

recul. Mais le détecteur de circulation

arrière repère, en sortie

à l’aveugle, largement à temps

les véhicules qui arrivent. Le

calculateur et ses capteurs sont

judicieusement programmés.

844 845



Un bon point, également celui

du Blind Assist qui inter-agit de

façon efficace en «bloquant» le

volant au cas où un véhicule est

dans l’angle mort, ce qui aurait

probablement empêché le crash

spectaculaire de la Cadillac du

Néo-Zélandais Earl Bamber

qui s’est rabattue trop vite et

a accroché la BMW de Sean

Gelael de Kemmel sur la ligne

droite vers Les Combes lors des

Six Heures de Spa 2024.

Giulia offre des suspensions

performantes, avec à l’avant un

système à doubles bras oscillants

et à l’arrière un Multilink à

4,5 bras, des freins Brembo dont

les étriers sont peints en rouge.

Équipement repris sur la nouvelle

série spéciale Tributo Italiano,

disponible en 3 versions, la

Q4 essence à 4 roues motrices

et 280 chevaux, la Q4 Diesel

avec 210 chevaux et la Diesel

propulsion de 160 chevaux.

Notre version d’essai est la Q4

280 chevaux issus d’un quatre

cylindres à 16 soupapes et double

arbres à cames en tête cubant

1.995 cc, dopé par un turbo.

Puissant, il offre 280 chevaux

à 5.250 tours par minute et

400 Nm dès 2500 tours par minute.

La Giulia pèse quand même

1.545 kg pour une longueur de

4,64 m, une largeur de 1,86 m et

une hauteur de 1,45 m avec un

empattement de 2,82 m ce qui

explique sa bonne habitabilité.

846 847



Malgré son poids, la Giulia Q4

Competizione offre des performances

de haut niveau tout en

restant sobre. L’équilibre général

de cette berline sportive est a

classer parmi les meilleurs de la

catégorie.

L’auto offre un comportement

routier sùr et précis. Non seulement,

l’auto accélère fort, mais

elle freine très fort aussi et pendant

longtemps. Ce n’est pas le

cas de tout le monde...

La boîte de vitesse à 8 rapports

réagit assez vite à la sollicitation

par les palettes. Seul bémol, on

aimerait avoir, au tableau de

bord, une indication plus grande

du rapport engagé, car là, c’est

un peu petit.

La qualité de fabrication a fait

un bond en avant, et cette Giulia

démontre clairement qu’Alfa

Romeo a bien travaillé et que

les nouveaux modèles annoncés

vont aussi profiter de ces évolutions

qualitatives. La nouvelle

Giulia est annoncée pour dans

deux ans, il parait que l’électrification

apportera une forme de

sportivité que la firme milanaise

compte bien dompter selon ses

propres critères historiques.

D’après quelques chanceux

qui l’on vue, la nouvelle Giulia

conserve son style, tout en

dévoilant des lignes aussi belles

que classiques. L’avenir se dessine

bien pour la marque au

trèfle à quatre feuilles.

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AUDI

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A

5

AUDI A5

BERLINE

LA BERLINE

STATUTAIRE

IDÉALE



Dans un marché concurrentiel où

le segment premium enregistre

régulièrement des joutes commerciales

entre les trois marques

premium que sont Audi, BMW et

Mercedes-Benz, là où BMW et

Audi se livrent des luttes acharnées,

pour les deux premières

marches du podium, Audi passe

au niveau supérieur comme

BMW l’a fait avec la Série 4 sur la

Série 3. Bien vu, l’Audi A5 plait !

Et donc, «exit» la fameuse Audi

A4 (disponible uniquement en

break) qui aujourd’hui s’appelle

A5. Comme différence principale,

l’A5 dispose de quatre portes et

hayon, alors que l’ancienne A4

n’avait que 4 portes. L’A5 a un

profil de «coupé» 4 portes alors





que l’A4 était une berline traditionnelle

à trois volumes bien marqués.

Avec cette ligne plus fluide,

l’A5 est à même de proposer une

version plus jeune à la clientèle

visée, celle des voitures de société.

La version mise à notre disposition

par l’importateur Audi Import est

du deuxième niveau d’équipements

appelé «Advanced». Avec

l’un ou l’autre pack d’équipements,

comme le pack Business

Plus qui offre des sièges plus

enveloppants en habillage partiel

cuir - simili. L’ensemble offrant un

garnissage de la planche de bord,

des contre-portes et autres éléments

avec des surpiqûres du plus

bel effet.

Ainsi parée, l’A5 offre une réelle

impression statutaire, reflet des

qualités de fabrication de la

marque aux quatre anneaux.

Cette A5 est non seulement bien

finie, mais elle est aussi confortable

et spacieuse. Le hayon

arrière offre aussi une modularité

et un volume attrayants.

La planche de bord dispose d’un





bel écran panoramique avec

quelques fonctions. Le principal

reproche que nous faisons est

que l’instrumentation est plus

que sommaire. Comme vous

pouvez le constater sur la photo

de la page précédente, la vitesse

est posée en bas d’un «cercle»

qui à gauche et à droite donne la

même information, soit le régime

moteur, soit une valeur en pourcentage…

C’est discret et ça ne

sert à rien. Mais question d’affichage,

c’est vraiment très pauvre.

À droite, on trouve plusieurs

fonctions comme ça l’est dans les

BMW… Par contre chez Mer-



cedes-Benz, mais également chez

Renault, c’est Byzance et nettement

plus facile. Chez Audi, on aime aussi

que le conducteur puisse personnaliser

son poste de conduite. Pour ce

faire, il doit s’inscrire sur My Audi et à

ce moment-là, il peut personnaliser,

un peu. S’il en veut plus, il doit acheter

les fonctions, et autres gadgets sur

le «store». Nous ne l’avons pas testé

et donc ne pouvons émettre d’avis. En

espérant que les possibilités graphiques

pour le bloc d’instruments

puisse comporter des modules plus

informatifs, voire avec un design classique,

pour ceux qui préfèrent, ou



alors un design style jeu vidéo intergalactique. Il en faut pour tous les goûts. Il faut

savoir que chez Mercedes, on a le choix entre quatre designs différents, aux goûts

du plus grand nombre.

Côté planche de bord, encore, la décoration en «piano black» qui se prolonge

devant le passager est dessinée pour intégrer un écran interactif pour le passager,

c’est en option. Mais l’ensemble du meuble de bord est flatteur et bien équilibré.



Les bons sièges et la suspension bien

calibrée qui encaissent les 1770 kg de

cette quatre cylindres de deux litres et

150 chevaux, à boîte automatique

offrent un confort de qualité attendu

dans ce genre de voiture.

Pour bénéficier d’un peu plus de

réactivité, il est conseillé d’utiliser le

mode sport de la boite de vitesse.

Ainsi, les 150 ch se montrent plus

directs lors des déplacements.

On appréciera que la consommation

tourne autour des 7,2 litres aux cent,

nous avons même obtenu une valeur

de 6,8 l/100 sur notre parcours étalon.

Pas mal pour une auto aussi lourde !



BMW

870 871



BMW

SÉRIE 1

120 UNE BASE INTÉRESSANTE

872 873



La toute nouvelle série 1

continue sa vie avec les roues

avant motrices et le fameux

moteur à trois cylindres

lancé dans les Mini il y a

déjà une dizaine d’années,

en 2014. Et ce petit moulin

se retrouve avec le logo 120

soit celui équivalent à un

moteur deux litres alors qu’il

n’en cube que 1,5 litres. C’est

impressionnant de constater

les progrès réalisés avec ces

moteurs downsizés. Ce trois

pattes développe 170 chevaux

et 280 Nm de couple.

Tout en conservant son style

caractéristique, cette Série 1

progresse en hauteur, où elle

prend 2,5 cm de plus et en

longueur qui grandit de 4 cm,

grâce à l’élargissement des

pare-chocs avant et arrière.

Le capot est plus plongeant,

dans le style de la fameuse

Z4, et la calandre, si elle

conserve le look BMW se

pare de lignes obliques vues

sur certains prototypes récents.

Les phares s’étirent et

874 875



sont pourvus d’optiques LED

de dernière génération dont

il faut souligner l’incroyable

efficacité en usage nocturne

sur les petites routes par nuit

particulièrement noire.

A l’intérieur, la série 1 de

la génération F70 reçoit un

nouveau tableau de bord

sous la forme d’une grande

dalle électronique.Et c’est là

que l’on trouvera l’ergonomie

peu pratique. Déjà par

le fait que BMW propose des

commandes aptiques plutôt

que physiques.

De plus, l’endroit naturel où

l’on aurait trouvé logique de

disposer de commandes aussi

indispensables que les quatre

feux clignotants, les différents

modes de conduite disposés

sur la console centrale

et difficiles à utiliser sans

quitter la route des yeux.

Pour les commandes confort,

comme la climatisation, le

désembuage du pare-brise

ou de la lunette arrière, il

faut passer par l’écran tactile.

On peut aussi utiliser

la commande vocale pour

dire : «j’ai froid aux pieds»

mais c’est assez limité quand

même. Pourtant un espace

est parfaitement adapté pour

recevoir ces commandes. Cet

endroit est inutilement utilisé

par un graphisme rétro

876 877



éclairé. Quand on parle de ces

touches graphiques, on appréciera

les surpiqûres sur la

planche de bord côté passager

en version M, mais on râlera

sur les reflets inutilement

dérangeants du rétro-éclairage

des aérateurs latéraux

qui encombrent la visibilité

dans les rétroviseurs.

Le véhicule de notre essai est

équipé dee l’option Kit M

Sport Design qui donne un

look très sportif à cette Série 1.

A l’intérieur, on dispose de

superbes sièges baquets. Les

suspensions sont raffermies

et abaissent la caisse de 2 cm

et les grandes roues de 18’’

ou 19’’ en option apportent

le complément indispensable

au look sportif de cette compacte.

A noter que même en

mode «comfort», la suspension

est dure. En mode sport,

c’est carrément sec, mais la

tenue de route est toujours

précise et efficace.

Il faut signaler que le moteur

1500 de cette Série 120 se

montre sous son meilleur jour

en procurant une belle rondeur

et des accélérations puissantes

et homogènes. La boîte

automatique est rapide et efficace.

La consommation tourne

autour des 7 litres aux cent, ce

qui est dans la norme, tout en

sachant qu’en conduite sage

on peut descendre vers les 6,0l.

878 879



CITROËN

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Citroën C3

Un cran plus haut et…

pas forcément plus cher !

Pierre Leclercq a décidément un sacré coup de crayon mélangé

à une bonne dose de génie. Il a su donner à la Citroën C3

un coup de jeune aussi grand que celui réalisé en 2002

par Donato Coco et Arthur Blakeslee.

882 883



A l’époque, C3 était toute en rondeurs

et offrait un look appétisant

aux jeunes familles. Avec l’évolution

et les tendances d’aujourd’hui, réussir

la gajeure de répondre aux nouvelles

attentes du public cible est tout

sauf facile. Et pourtant Pierre Leclercq

et son équipe l’ont réussie.

C’est vrai que le goût d’aujourd’hui

se dirige vers un style robuste, une

allure «SUV» et des éléments extérieurs

élégants comme surprenants.

Et ce C3 réunit le panel de souhait en

y ajoutant des notes originales et surtout

ludiques, comme ces étiquettes

sympathiques sur chacun des accoudoirs

de portières ou encore ce petit

dessin qui indique qu’il faut appuyer

884 885



sur la pédale d’embrayage

pour démarrer le moteur...

Et la Citroën C3 est dotée

d’un écran à affichage «tête

haute» (Heas-Up Display) de

série, s’il vous plait !

Pour la petite histoire, Pierre

Leclercq voulait absolument

ce type d’équipement dans

C3. Les ingés et stylistes

n’en voulait pas arguant

que c’était trop coûteux à ce

niveau de gamme.

886 887



Mais le petit belge de Bastogne

avait sa petite idée... Utliser de

petits écrans moins chers et un

miroir pour qu’ils s’y reflètent...

Après avoir défendu son idée, il

a reçu le feu vert du big Boss et

hop ! Gagné !

«En plus», dit Pierre Leclercq,

«quand on est derrière une

camionette blanche ou que

le soleil se montre canaille, on

garde toute la lisibilité avecnotre

affichage tête haute.» Et

donc en plus de ses lignes plus

robustes, C3 offre le plus qui ne

se retrouve que dans des autos

de gammes supérieures et plus

chères.

888

Mécaniquement, C3 reçoit le

1.2 pure Tech, aïe,aïe, aïe direzvous

! Et bien non, ce n’est plus

la fameuse couroie «humide»

mais une chaine qui passe dans

889



l’huile. Et donc on oublie les

souci de la première génération

de pure tech pour saluer

l’arrivée de cette nouvelle

technologie.

Et ce 1200 à 3 cylindres lui

va comme un gant. Car les

100 ch à 5.500 t/min et le

petit couple de 205 Nm à

1.750 t/min ont une sacrée

santé. Ce petit moulin aime

prendre des tours et la boîte

de vitesses à six rapports

est joueuse au possible. La

conduite de cette C3 est vraiment

ludique et originale en

ce sens que ses suspensions

sont souples et que dans les

courbes l’auto penche vers

l’extérieur. Et ceci sans donner

l’impression de manquer

de précision. Le confort,

890 891



dans cette C3, est impressionnant.

Les sièges avec leur rembourage

moussé dans l’assise et le dossier

complètent cette impression d’un

retour du vrai confort à la française.

Bon, il y a quand même un bémol...

le maintien latéral n’y est pas, car,

c’est une voiture familiale, pas une

sportive. Côté consommation, on

oscille entre 6,1 et 7,6 l aux cent.

Côté finition, C3 offre beaucoup

de qualité et le graphisme nervuré

présente plutôt bien en offrant un

caractère cossu. Bien joué !

892 893



NATAGORA : RENDEZ-VOUS AVEC L’ÉMERVEILLEMENT.

C’est sur les hauteurs de la Meuse dinantaise que Natagora nous mène

à la découverte des amphibiens. Mis à mal par la destruction

de leurs habitats naturels, la pollution et la densification du réseau

routier, les amphibiens sont indispensables au maintien de l’équilibre

de nos écosystèmes. C’est pourquoi Natagora nous fournit de belles

explications sur ces trétrapodes qui enrichissent notre faune sauvage.

Direction la marre pour nous en mettre plein les yeux.

Avec C3

la nature est

toujours proche,

et la famille peut

profiter de son

généreux espace

pour filer dans la

forêt, les prairies

et découvrir plein

de merveilles

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LA PÉRIODE DE

MIGRATION APPROCHE…

De février à avril, grenouilles,

crapauds et tritons sortent

d’hibernation et regagnent

leur lieu de naissancepour

se reproduire. Durant cette

période, ralentissez sur les

sites de sauvetages, roulez

à maximum 30 km/h pour

pouvoir repérer volontaires

et batraciens.Pour repérer

un sauvetage près de chez

vous, consultez la carte

interactive sur PROTÉGER,

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ÉTUDIER

LES ESPÈCES,

INTERPELLER LES

DÉCIDEURS, ÉDUQUER…

En créant des réserves

naturelles ou en restaurant

des milieux propices

à l’accueil de la faune et

la flore, Natagora vise,

avant tout, à la sauvegarde

de nombreuses espèces

végétales et animales.

C’est en répertoriant

leur répartition et en

évaluant leur l’étendue

de leur population que

des actions visant

à la préservation

de la biodiversité peuvent

être mises en place

de manière efficace.

Découvrez les nombreuses

activités nature proposées

dans votre région en cliquant

sur ce lien. Enjoy !

898 899



CITROËN

C 3

Aircross

C’est au château de

Saint-Germain en

Laye que Citroën a

convié, les nouvelles

générations de

«communiquants» et

quelques journalistes à

la présentation statique

du nouveau C3 Aircross.

Si la présentation dynamique

du nouveau Citroën C3 a déjà

été réalisée, un événement spécial

a été instauré pour présenter

la version «Aventures» de

ce nouveau modèle.

Un modèle de SUV urbain qui

prend ici des allures de baroudeur

compact. Et le moins, que

l’on puisse dire, c’est que si C3

est une réussite esthétique, cette

version Aircross apporte un plus

indiscutable en matière de dynamique

et de vigueur de formes.

Un Designer de talent

Nous avions rencontré notre

compatriote Pierre Leclercq, ce

talentueux jeune designer qui

s’est fait connaître par l’extraordinaire

design du premier

BMW X6.

900 901



Big Flo et Oli,

les rappeurs français,

ont présenté la

Citroën C3 Aircross.

Big Flo et Oli sont devenus

les ambassadeurs

officiels de Citroën et le

moins que l’on puisse

dire c’est qu’ils incarnent

bien la jeunesse actuelle

autour de laquelle

Citroën construit ses

nouveaux modèles

correspondant à

l’attente de son

public cible. CQFD.

A l’occasion du dernier Salon

de l’Auto bruxellois

(2023), Pierre

Leclercq nous disait

que le style Citroën

allait aller dans l’esprit du

prototype OLI, notamment

avec ses signatures lumineuses

très anguleuses.

Et effectivement, on

retrouve ces traits

caractéristiques sur

la nouvelle Citroën

C3 et bien évidemment

sur cette version

Aircross.

La Citroën C3 a

reçu un cahier des

charges inspiré des

principes Citroën,

on n’irait pas

jusqu’à dire

902 903



une simplification à l’extrême façon de la 2CV,

non, car nous ne sommes plus en 1936, et l’Automobile

comme les automobilistes ont considérablement

évolués. Si la 2CV avait pour but

d’être une très petite voiture, d’où son nom de

code «TPV». Elle devait pouvoir transporter 4 personnes

et 50 kg de pommes de terre... Les années

trente furent des années à l’économie difficile.

Le conflit de 1940 va geler le projet et dès la

fin de la guerre, en 1950, Citroën lance la 2CV

avec une offre de prix des plus abordables pour

le plus grand nombre. L’auto est prête pour servir

à la reconstruction du pays. Elle est modulable,

légère, pratique et solide tout en offrant

une modularité extrême.

Et, on retrouve ces idées et préceptes dans la

nouvelle C3, classique et Aircross.

Pierre Leclercq indique que non seulement

la ligne se veut volontaire, mais aussi offre un

aspect solide et costaud. Pourtant, l’aérodynamisme

est des meilleurs grâce au capot moteur

assorti des quatre coins du véhicule qui génèrent

une belle action entre la pénétration dans l’air et

la gestion des flux d’air périphériques. Ensemble,

ils participent à la fluidité du déplacement.

En ce qui concerne l’intérieur, l’équipe de Pierre

Leclercq a aussi géré le confort avec simplicité

et efficacité. Il fallait que C3 Aircross tienne

bien la route, offre un feeling de qualité, mais

ne soit pas aussi dure qu’une allemande. Les

sièges ont fait l’objet d’études poussées et de

créativité. Ainsi, le premier contact avec les

sièges est doux et onctueux. L’ensemble est

syncronisé avec les butées souples des suspensions

pour offrir le confort à la française et la

rigueur germanique du comportement.

C3 Aircross est une 5 places et peut recevoir en

option deux places supplémentaires. C’est une

des seules 7 places du marché et moins chère que

chez Dacia. La bataille s’annonce rude !

904 905



Pierre Leclercq est particulièrement fier d’avoir pu, grâce

à l’appui de Carlo Tavares, faire passer une idée géniale,

un Head-Up display qui ne s’affiche pas dans le parebrise.

L’idée était de placer une vitre peinte en noir, couvrant

la largeur du meuble de bord, aux pieds de laquelle

plusieurs petits écrans se reflètent. Solution moins couteuse

qu’un énorme écran couvrant toute la largeur tout

en offrant une visualisation flatteuse et pratique.

Il y fort à parier que cette idée va se retrouver ailleurs...

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FIAT

908 909



FIAT 500 X RED

Une familiale

hybride

Capture d’Images par Pascale HEIDEBROEK

Plume : Eric HEIDEBROEK

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Si la Fiat X est née sur

les mêmes chaines que

la Jeep Renegade, il

demeure que les choix

de ses éléments sont

nettement plus Fiat que

Jeep et cela peut se

comprendre du fait

qu’elle est proposée à

des tarifs moins élevés.

Il demeure qu’en matière

de tenue de route

cette 500X a un bon

feeling. Bon, c’est vrai

que le nouveau moteur

à quatre cylindres de

1,5 l, à cycle Miller qui

permet l’obtention d’un

rendement thermodynamique

plus élevé. est

associé à un alternodémarreur

placé entre

Fiat 500X pour ceux qui aiment la

quiétude et un confort naturel sans

stress pour véhiculertranquillement

leur petite famille

912 913



le bloc moteur et la boîte de vitesse automatique. L’alterno-démarreur est là pour

aider le moteur dans les moments qui requièrent de la puissance, comme le démarrage

ou une accélération. Avec ce système, on peut démarrer en mode «électrique»

jusque du 15-20 à l’heure ou avoir un peu de boost en accélération, mais il

faut savoir que seuls 20 chevaux éphémères interviennent alors. Il faut s’habituer

au caractère rugueux du système. Tant que l’on maintient de bas régimes, et une

belle souplesse de conduite, on peut s’attendre à une évolution douce et agréable.

Et ceci, à la ville comme à la campagne quand les nerveux mangeront leur volant,

les plus calmes rouleront à un train de sénateur et ne parlons pas des autoroutes.

914 915



D’autant que la boîte de vitesses

n’est pas un exemple de rapidité.

Donc vous l’avez compris, la 500X

Hybride est une auto qui aime les

allures relaxes. Elle transporte la

petite famille au quotidien et cerise

sur le gâteau, les commandes physiques

font la nique aux commandes

sensitives, notamment pour la clim et

même le Lane Assist qui a son propre

bouton, si, si ! Bonheur intégral !

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FORD

918 919



FORD

PUMA

Plume :

Christian HUBERT

Chez Ford,

la Puma a bien

repris le rôle

de best seller

de la Fiesta

Il y a des funérailles qui se déroulent dans

la plus stricte intimité. C’est vrai aussi pour

les voitures. Il s’agit en général de modèles

qui furent des échecs commerciaux mais

pas toujours. La Ford Fiesta fut pourtant

tout sauf un échec commercial. Pendant

47 ans, elle fut même une véritable icône

dans le segment des citadines, au même

titre que la VW Polo, l’Opel Corsa, la

Renault Clio ou la Citroën C3.

Depuis un an, elle ne figure donc plus au

catalogue. Elle a été retirée de la production,

officiellement pour libérer de l’es-

920 921



pace au sein de l’usine de Cologne qui fabrique dorénavant

l’Explorer, le SUV compact électrique de la marque à l’ovale

mais on sait surtout que les petits modèles sont de moins en

moins rentables. Ford avait déjà stoppé la production de la

Ka et de l’EcoSport mais la Fiesta, contrairement aux deux

autres, représente quand même 22 millions de modèles sortis

des chaînes pendant près d’un demi-siècle !

922 923



Le constructeur ne peut donc pas se

louper avec son successeur. Enfin,

successeur, c’est beaucoup dire car la

Puma est devenue un SUV ou plutôt

un crossover et ne joue pas dans la

même catégorie que la Fiesta, mais

elle est devenue le nouveau best

seller et l’entrée de gamme de la

marque.

Nous en sommes, après

quatre ans de bons et

loyaux services, au

lifting de mi-carrière.

Un rafraîchissement

plutôt bien réussi.

Pas de modifications

spectaculaires sur le

plan de l’esthétique

extérieure; phares,

jantes, logo ainsi

que calandre

redessinée et

c’est à peu près

tout mais il

n’en est pas

de même à

l’intérieur.

L’infodivertissement

occupe l’essentiel

des modifications

importantes. Un

écran tactile de

12 pouces en format

paysage contre 8 pour la

version précédente, un tableau

de bord numérique de 12,8

pouces facilitent la navigation

connectée et les mises à jour à

distance. Bref, une interface digne

des segments supérieurs.

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Mécaniquement, le 1.5 EcoBoost de 200 chevaux de la version

ST cède la place au 1.0 de 165 chevaux. La Puma thermique

n’est donc plus disponible qu’avec le 1.0 Ecoboost mais, pour

ceux qui sont (un peu) moins pressés, également et surtout

en 125 et 155 chevaux.

Pas de surprise pour le comportement routier. Il n’a pas été

modifié et ce n’était d’ailleurs pas nécessaire car la Puma

donne entière satisfaction à ceux qui ne privilégient pas le

trop moelleux. Enchaîner les courbes serrées, est un vrai

plaisir qui se paie fatalement par une certaine fermeté

sur les routes détériorées qu’on trouve chez nous, mais

rien de rédhibitoire.

Il faut quand même dépenser 30.000 euros pour avoir

accès au tarif. Ce ne sont bien sûr pas les prix de la

Fiesta mais… ce n’est pas une Fiesta non plus !

926 927



MAZDA

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MAZDA

3 SEDAN

Une élégance rare !

Eric HEIDEBROEK

La nouvelle MAZDA 3

Un sedan très élégant !

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Chaque fois que Mazda présente

un nouveau modèle, le design

interpelle par sa précision et son

élégance. On dira aussi que c’est

chaque fois plus fort. Il y a un équilibre

qui tient compte de la mode

automobile et de l’ultra créativité.

Le Kodo design est tellement exigeant

que l’on est très loin des délires

d’autres marques japonaises

dont les lignes tourmentées et

agressives ne plaisent qu’à un certain

public. On constate d’ailleurs

que de grandes marques sont occupées

à revoir leur copie...

Pour Mazda, que l’on peut qualifier

de Audi japonais, la qualité

du trait, la finesses des lignes et

l’élégance naturelle de tous les

éléments sont des principes fondamentaux

de leur conception de

l’automobile.

La 3 sedan est un bel exercice

et vient carrément sur les plates

bandes de l’Audi A3 sedan, qualifiée

comme la plus belle des A3.

Evidemment, Audi vient de réagir

en présentant son nouveau modèle

affichant une musculature

bodybuildée du plus bel effet.

Comme quoi la concurrence à du

930 931



bon et suscite des réactions dynamique

et de bon ton !

Quand Mazda confirme son rôle

dans la cour des premium.

Quand on regarde ce profil, les lignes

tranchées des portières, la courbure

dynamique et sportive du tracé de

la malle arrière, en chute retournée

dans la fuite de la ligne du montant

C, on ne peut qu’admirer l’équilibre

que les designers ont pu trouver pour

muscler cet élément de style.

A l’avant, l’allure féline, le regard

incisif des phares et le bombage du

capot donnent à la Mazda 3 une

puissance et une détermination des

plus concrêtes.

A l’intérieur, la 3 sedan est un cocon

des mieux finis. Tout est bien à sa

place, on admire le soin et la minutie

que dégagent tous les éléments

de la planche de bord. C’est net,

précis parfaitement dessiné. Les éléments

sont d’une finesse qui flatte

le regard autant que le touché. Bien

disposés, dimensionnés de telle sorte

que chaque instrument, commande,

témoin, cadran répondent immédiatement

à sa fonction, de façon ergonomique

et sans ambiguïté. Chapeau.

Mais ceux qui connaissent la

marque sont habitués à cette qualité

d’habitacle et de finition.

Mazda est une «petite» marque

que l’on pourrait comparer à la belle

époque de BMW quand la marque

allemande vendait ses 9.000 autos

par an, en Belgique, dans les années

932 933



‘90. Epoque où la marque bavaroise

s’impliquait dans la qualité et l’image

de ses produits plutôt que dans ses

rentrées financières et son nombril.

Pour revenir à la Mazda3, ils ont

ajouté des cuirs encore plus fins, la

planche de bord peut en être garnie

de ce cuir au touché doux et

matelassé. Les surpiqures élégantes

donnent à la «3» une atmosphère

cosy de premier ordre. Dans cette

auto, de nombreux systèmes d’aide

à la conduite viennent renforcer un

sentiment de sécurité bien présent à

bord.

Mécaniquement

Le nouvel appareil SkyActiv-X, est

une machine à essence qui utilise le

principe créé par Nikolaus Otto (allumage

commandé par étincelle) marié

à celui de Rudolf Diesel, (allumage

par compression). Les ingénieurs de

Mazda sont parvenu à combiner le

meilleur de ces deux mondes. Le moteur

SkyActiv-X offre un couple puissant

combiné à une consommation

de carburant très basses et des valeurs

d’émissions de CO2 très faibles.

A l’usage, on remarque une belle

souplesse mais sous les 3.000 tours,

le moteur est creux. La boîte automatique

fait de son mieux mais ce

n’est qu’en jouant sur les rapports

et en montant en régime que l’on

permet au moteur de s’exprimer. La

consommation de la Mazda 3 Sedan

à boîte automatique a tourné entre

6,2 et 7,2 aux cent km. Prix : Mazda

3 Sedan à partir de 25.990 €

934 935



MERCEDES-BENZ

936 937



Chez Mercedes-Benz on cultive l’Art du beau,

accompagné d’un sens pratique et d’une grande

attention à l’évolution technologique. Le luxe

est indisociable du style et des atmosphères.

L’idée de combiner les cabriolets des Classe E et C

en un seul modèle confirme le sens de la rationnalité

et de l’intelligence des concepteurs !

Plume ERIC HEIDEBROEK • Captures CAMINTER 2024

i n the

ercedes

WORLD

LE 200 CABRIOLET



Les cabriolets inspirent toujours un sentiment

de liberté et de fraîcheur. Les cabriolets Mercedes-Benz

ont toujours ajouté un style et une

élégance naturels. Ils traversent les années en

laissant une image de bien-être. Jamais démodés,

ils marquent leurs époques par leur élégance

intemporelle remplie de classe et d’une

image forte. C’est le cas pour ce nouveau modèle

qui s’inspire des formes des précédentes

Classe E et C Cabriolet qui ne vieillit pas celles

qu’elle remplace. Et ça, c’est important pour

l’impression de pérennité qu’elle dégage.



Pour notre essai, nous avons trouvé

un décor original par sa beauté

architecturale, et la fluidité urbanistique

d’une incroyable modernité.

C’est un immeuble professionnel

qui accueille des entreprises

dans un univers d’une élégance

contemporaine dessinées par des

architectes qui ont su donner vie à

ce magnifique et lumineux univers.

La Mercedes-Benz CLE 200 s’inscrit

donc naturellement dans cette

atmosphère reflétant sa qualité, sa

technologie et son sens artistique.

La CLE 200 se mire dans le reflet des

gigantesques vitrages. Elle pose à

l’ombre de la sculpture aérienne qui

sert d’auvent à l’accès au lobby luxuriant

et aérien. Admirez la sérénité

des lieux dans les pages suivantes.





Tomber amoureux du nouveau cabriolet

CLE 200 de Mercedes-Benz, n’est vraiment

pas compliqué. Il suffit de le regarder

une seule fois pour en être subjugué.

Certes, il n’affiche pas les lignes de

roadster comme celles du dernier modèle

MG, le Cyberster. Non, le CLE réunit

l’intemporelle classe des cabriolets Mercedes-Benz

de la gamme moyenne.

Et l’idée de faire converger les Classe C

et E a de la pertinence en ce sens que le

nouveau modèle aurait de toute manière

été plus cher tant en Classe C

qu’en Classe E. Chez Mercedes-Benz on

s’est dit qu’en faire un seul à partir des

deux permettrait de justifier d’une petite

augmentation du Classe C et d’une légère

adaptation de prix du Classe E.



Résultat, si le cabriolet CLE est un

peu plus grand que le cabriolet

Classe C, le cabriolet Classe E demeure

au niveau de ses mensurations,

bien qu’adaptées aux nouvelles

normes. En somme le

nouveau cabriolet CLE est pratiquement

identique au précédent

Classe E, en termes de dimensions.

Et donc, pas de problème. On

trouve d’ailleurs pas mal d’éléments

dans le CLE issus des deux

gammes, comme l’aileron de parebrise

qui améliore considérablement

les remous d’air en les éliminant

pratiquement complètement,

même pour les passagers des

sièges arrière. L’espace à l’arrière

est suffisamment spacieux, et surtout,

confortable, il faut le souligner.

Donc celui qui roule aujourd’hui

en Classe C cabrio trouvera facilement

un gros avantage à rouler

en CLE sans devoir monter à la

gamme Classe E.

Bien que dans l’absolu, ce sera

effectivement le cas.



La beauté architecturale de cet immeuble et celle du

cabriolet CLE rivalisent d’audace tout en s’imprégnant de

la délicatesse naturelle des fleurs.



Donc, c’est tout bénéfice pour

le passage au nouveau modèle.

Le Cabriolet CLE est disponible en

plusieurs motorisations. Le modèle

d’accès à la marque, est le CLE 180,

qui reçoit un 4 cylindres de 2 litres

fort de 170 chevaux et 250 Nm.

Viennent ensuite deux versions du

CLE 200, une 4Matic (4x4) et une 2

roues arrière motrices. Le quatre cylindres

offre 204 chevaux et 320 Nm.

C’est cette version que nous avons

testée. Avec le même moteur, mais

porté à 258 ch et 400 Nm, on trouve

la CLE 300. Pour avoir droit aux six

cylindres, on doit passer à la version

CLE 450, qui, elle commence à faire



parler la poudre. Notez bien que

son 3 litres développe 381 ch et un

super couple de 500 Nm.

Mais le haut de gamme

demeure une AMG.

C’est le CLE 53 AMG. On le distingue

à ses quatre tubulures

d’échappement, rondes et noires.

Le six en ligne offre 560 Nm de

couple avec une puissance de

449 ch. Performances à l’avenant,

car le 0 à 100 est abattu en 4’’4 et

la VMax est données pour

250 km/h auto-régulés.

Pour les amateurs du genre, Mercedes-Benz

propose toujours une

version Diesel. Le CLE 220d avec

une conso de 4,9 l/100 et des rejets

de 140 gr au km. Son 4 cylindres

de deux litres offre 197 ch

et 440 Nm. Il abat le 0 à 100 en

7’’9 et tape les 234 km/h.



L’AIRSCARF, intégré au coeur

des appuie-tête, diffuse

un flux d’air chaud au niveau

de la nuque permettant

de profiter du modèle «open air»

même lorsque la température

extérieure n’est pas des plus

douce. A utiliser sans modération

pour rester en mode zen.



Conduite à ciel ouvert, peut importe le temps, c’est

un régal permanent. Ce cabriolet à quatre vraies

places apporte une sérénité que les conditions de

circulations d’aujourd’hui n’arrivent pas à entraver !

Pour l’heure, revenons en à notre sympatique

Cabriolet CLE 200.

Ce bloc quatre cylindres - découvert pour

la première fois l’année passée à bord

du GLC 200 - est un super bon moteur. Et

même plus encore tant il renoue avec les

bonnes mécaniques des belles années.

En fait, il est tonique, vif, pétillant.

Non seulement, il sait rester discret dans

les basses rotations, et son couple de

320 Nm combiné avec sa boîte automatique

à 9 rapports offre une onctuosité

comme des réactions suffisamment alertes

et dynamique pour garantir une conduite

sûre et efficace. Il aime aussi prendre de

hauts régimes révélant une disponibilité

qui sera exploitée par les mêmes quatre

pattes dotés de puissances plus élevées.

Le moins, que l’on puisse dire, c’est que

ce moteur est bien né.

Evidemment, ce quatre cylindres est léger

et participe à la belle répartition des

masses. Cela confère au CLE200 une tenue

de route saine et efficace, parfois

même joueuse. Même si elle n’est à priori

pas conçue pour ça, elle peut le faire.



Étonnante

2021

Classe S

La Classe S, se renouvelle. Avec cette pandémie terrible, les premiers

contacts avec le vaisseau amiral de la marque à l’étoile se sont déroulés

à distance, loin de l’atmosphère que Daimler consacre traditionnellement

à son porte-drapeau. Pas d’ateliers d’informations pré-série, pas de

séminaires informatifs quant aux évolutions révolutionnaires, rien !

La nouvelle vague digitale a beau accéder au coeur des rédactions, la

perception produit n’est pas là, l’attention requise non plus, du fait de la

volatilité de l’information digitale.

Cela pose problème quand on fait les premiers tours de roues. Surtout

qu’une Classe «S» est toujours celle qui met sur la route les toutes dernières

technologies novatrices. Et dans le cas de cette génération, les apports sont

énormes, fantastiques et surprenants, voire un peu to much...

Mais c’est justement là qu’une Classe «S» se distingue.

960 961



Extérieurement, la ligne demeure intemporelle.

C’est celle de la limousine statutaire qui

reçoit un profilage aérodynamique chargé de

réduire les résistances à la pénétration dans

l’air, et, d’utiliser tous les appuis dynamiques

fluidifiants son évolution routière. C’est pourquoi

les profils sont épurés, le nez est sculpté

pour générer les flux d’air de la façon la

plus homogène qui soit aujourd’hui. C’est

pourquoi l’auto parait compacte, tellement

c’est fluide. Mais détrompez vous la «S» est

énorme, même en version courte.

Jugez plutôt : Pour la version courte, {longue}

la longueur est de 5.210 mm {5.320 mm},

l’empattement de 3.106 mm (énorme) {3.216

mm}. La largeur avec les rétros en position de

marche c’est 2.130 mm et la hauteur globale

de 1.503 mm... Soit une largeur augmentant

de plus de 10% et une longueur passant de

5,13 m à 5,20 m rien qu’en version courte...

A l’intérieur, et à l’avant, la largeur aux coudes

est de 1.592 mm et aux épaules de 1.516 mm,

tandis qu’à l’arrière on a 1.582 mm aux

coudes et 1.469 mm aux épaules.

L’espace entre les dossiers avant et arrière est

de 784 mm {894 mm}.

Donc la nouvelle Classe S

confirme son rang de voiture

statutaire de haut rang.

Bien que son aspect extérieur donne l’impression

quelle est plus compacte qu’elle n’en a

l’air, il s’en dégage un standing puissant.

Si l’arrière reçoit des lignes plus fines, l’avant

passe à la carricature, mais pas aussi moche

que la Série 7 de BMW ou les lignes angulaires

de l’Audi A8. L’impression de déséquilibre est,

semble-t-il, lié à la finesse des phares et au

gonflement de la calandre. Si l’on compare la

nouvelle W223 à la précédente W222, on remarque

l’alignement de la pointe des phares

avec la partie supérieure du trapèze de

la calandre qui se distend

vers le bas.

Un effet qui donne justement cette impression

d’une auto moins large qu’elle ne parait,

alors qu’elle fait presque 20 cm de plus en

largeur (17,4 cm)! Ce qui étonne aussi, c’est

l’aspect arrondi contrastant avec la calandre

des autres modèles de la marque. En effet, ils

affichent un style plus droit avec les côtés du

trapèze qui s’ouvrent vers le bas au contraire de

la «S» qui se ferme vers le bas.

On se pose la question de savoir pourquoi la

«S» reçoit ce visage tellement différent du reste

de la nouvelle gamme qu’elle entraine.

Serait-ce un retour en arrière ?

A l’intérieur, la «S» change radicalement.

Fini le grand écran panoramique devant le

conducteur. Il se résume en une tablette

accueillant compteur et compte-tours ainsi

qu’une panoplie d’infos digitales à choisir

selon les besoins du conducteur.

Ça fait bizarre quand même cette petite tablette.

Par contre la console centrale devient

un énorme écran, qui fait penser par sa disposition

et son profi à celui d’un Renault Espace,

certains diront d’inspiration Tesla. (Voir nos

photos de comparaisons à la page suivante.)

Mais là où Mercedes surpasse tout le monde

c’est dans la façon de présenter de nouveaux

services. Par exemple, l’information en 3D projetée

dans l’écran face au conducteur est tout

simplement magnifique. De plus la projection

dans le pare-brise par le headup display passe

à la réalité virtuelle que l’on retrouve aussi sur

le grand écran de la console lorsqu’il y a lieu

de changer de direction.

La caméra frontale s’allume et la navigation

projette les indications de direction à suivre

dans l’image réelle. C’était déjà extra dans

les Classe A pourvues de cette technologie,

mais ici, c’est totalement impressionnant.

Nouveauté aussi le système détecte les feux

rouges. Et réagit au cas où le conducteur n’y

ferait pas attention. Enfin !

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W223

W222

AUDI A8

Renault Espace

Les Concurrentes

Classe S W223

BMW Serie 7

Tesla X

964 965



1 2 3

1 et 2 - Quand la réalité

vituelle vient aider efficacement

le conducteur sans

causer de distraction.

3 - L’assistance détecte

que le conducteur s’endort

et agit!

4 5

4 et 5 - Le système détecte

les feux rouges et alerte

le conducteur où arrête le

véhicule si pas de réponse

6 - Les airbags centraux

évitent que les passagers se

cognent la tête entre-eux

dans les chocs latéraux !

7 - A l’arrière les passagers

disposent d’airbags personnels

qui les entourrent

et non seulement jaillissent

latéralement mais aussi des

dossiers de sièges avant !

+ 8 cm

8 - en cas de choc latéral la

6

«S» se soulève de 8 cm !

7 8

Le système de surveillance de l’attention du

conducteur a aussi progressé. Avec les versions

précédentes, si le conduceur a un malaise,

la voiture serre la bande de droite et allume

les quatres clignotants puis s’arrête. Bon à

l’arrêt sur l’autoroute qui plus est sur la première

bande (celle des camions...) ce n’est

pas le meilleur plan, aussi Mercedes-

Benz a modifié les paramètres pour que l’auto

s’arrête le plus près de bord de la chaussée,

c’est à dire sur la bande d’arrêt d’urgence !

Toujours dans le domaine de la sécurité, en cas

d’accident latéral, la Classe «S» se soulève de 8

cm instantannément et les sièges agissent pour

pré-incliner le conducteur ou le passager dans

le sens opposé au choc afin d’éviter le contact

avec les vitrages ou la portière. Ceci en plus

des airbags. A l’arrière les passagers disposent

aussi de leur propre airbags qui se déploient

à partir des dossiers des sièges avant. Pour le

conducteur et son passager, Mercedes-Benz a

encore ajouté un airbag entre les sièges avant

qui évite que les occupant des places avant ne

se percutent le crâne. Quant aux autres solutions

de sécurité, il faudrait encore bien des

lignes pour les citer toutes.

On reviendra aussi sur les quatre roues directrices

qui donnent une agilité exceptionnelle à

cette grande voiture. Elle tourne vraiment très

court, comme une citadine !

966 967



Même si la

tablette est

«petite» et isolée,

les designer

s en ont fait un

objet classieux.

C’est tellement

élégant que

cela offre un

agrément et

des sentiments

de bien être et

de confort.

9

9 et 10 - Vue de

nuit à l’image

9, c’est pur. A

la 10 c’est la

vue de jour une

élégance ultime

qui s’accorde

avec la «S»

10

968 969



Lors du lancement de la W222, à Dresde chez

Airbus Industrie, Dieter Zetsche avait insisté

sur la qualité et le luxe de la nouvelle Classe

S. «Rien que des matières nobles pour tout ce

que l’on voit et ce que l’on touche, les cuirs les

plus fins, les boiseries les plus nobles, et les

finitions les plus raffinées». C’était le principe

de base des nouvelles Classe S. Et tout dans

cette voiture était d’un raffinement extrême

au point d’exciter la concurrence, même celle

d’Outre-Manche !

La seule pièce sur laquelle on pouvait ergoter,

c’était le carter entourant la colonne de direction

en vilain plastique noir, un peu trop brillant

et qui se voyait surtout du côté passager.

pourtant, dans la toute nouvelle W223, il

est toujours là ! Mais le plus surprenant ce

sont quelques matériaux qui gènent. Comme

la boiserie de la planche de bord qui sonne

creux et ne présente pas la sensation de luxe

représentative de la Classe S. Il n’est pas

impossible qu’au catalogue des options on

puisse recouvrir cet élément de cuirs ou pour

ceux qui aiment ça, de carbone. Nonobstant

cette remarque, les illustrations montrent clairement

que Mercedes-Benz offre un luxe extraordinaire

comme des équipements de très

haut de gamme. Les sièges couchettes des

places arrière ne sont pas exclusivement réservés

aux versions longues, avec les reposes

pieds aussi. Plétores d’écrans tactiles avec des

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972

972 973

973



fonctions comme déplacer les programmes

désirés selon vos propres envies. Si les écrans

des dossiers avant sont trop éloignés, pas de

souci, une petite tablette clipsée dans l’accoudoir

central, vous permet de les commander.

Bien installé ?

On y va ?

Prendre ses aises pour voyager d’une réunion

d’affaires à une autre, du

bureau à une capitale

étrangère, la route permet

de ne pas s’empêtrer dans

les aéroports, avec les

heures d’attentes, même

en première classe ou en

business où l’on peut disposer

de salons réservés.

Je l’utilise comme bureau, j’y ai les dossiers

en cours ou nécessaires et j’ai ...la paix !»

Ce n’est pas étonnant si la Classe S est déjà

à sa septième génération et toujours très appréciée

même si la concurrence tente de lui

prendre des parts de marché. Parfois l’un des

fidèles de la marque lui fait une infidélité, mais

revient toujours vers la Classe S. On comprend

pourquoi cette auto est importante.

L’une de mes connaissances

me disait à l’époque où il dirigeait

une grande banque,

qu’aller à Genève était nettement

plus agréable en

voiture qu’en avion.

Il disait qu’à bord il pouvait

travailler, se connecter

avec le monde entier,

régler différentes affaires

et profiter du voyage pour

se reposer afin d’être

en forme pour affronter

clients et fournisseurs lors

de longues réunions.

Et pour lui la meilleure des

autos était et demeure la

Classe S de Mercedes-Benz

! Il signalait aussi que de

nombreux collègues avaient

le même avis !

«Cette voiture est l’outil

idéal pour travailler.

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Sur la route

Le modèle mis à notre disposition pour cet essai

est une S350d 4MATIC. Elle reçoit le nouveau

six sylindres en ligne - OM 656 cubant

2.925 cc qui développe 286 chevaux entre

3.400 et 4.600 t/min, et, bénéficie d’un couple

de 600 Nm entre 1.200 et 3.200 t/min gages

d’une belle disponibilité et d’une puissance

homogène. Avec le même appareil, Mercedes-

Benz propose la S400d MATIC qui passe à 330

chevaux entre 3.600 et 4.200 t/min et 700 Nm

au même régime que la S350d. Les consommatoions

annoncées sont de 6,8 l et des émissions

de 166 g/km. Les moteurs à essence

sont des 6 en lignes également. Actuellement

ne sont disponibles que les S450 4MATIC et

S500 4MATIC. La version Hybride et la V8

arriveront bientôt. En précisant que l’hybride

devrait pouvoir rouler 100 kilomètres en full

électrique !

Quand on monte à bord, on apprécie immédiatement

le confort et l’ergonomie générale. On

trouvera que boucler la ceinture côté conducteur

n’est pas aussi aisé qu’avant, c’est étroit

et le poussoir peu accessible. N’empèche que

celui qui connaît Mercedes, retrouve vite ses

marques. Un peu vite quand même, car si la

voiture est rapidement adoptée, on est trompé

par l’impression de compacité extérieure

alors que la voiture est énorme. Indépendamment

de cela, le six en ligne est bien à sa place

dans cette entrée de gamme. Les premières

impressions de conduite confirment l’extrême

confort de marche, silence de bord, suspension

prédictive qui analyse plus de 1.000 fois

par seconde l’état de la route pour anticiper

les trous, les bosses et autres aspérités de la

chaussée pour offrir un amortissement optimum,

en mode «comfort».

Quand on passe en mode «sport» et mieux

encore en «sport plus» l’auto change de visage

et adopte alors une vigueur et un comportement

efficace. Le confort devient un peu

plus «germain» mais les sièges disposent

d’un réglage dynamique qui en fonction, offre

un maintien du corps des plus efficaces. Et on

est avec le 3 litres de base ! Côté consommation,

on est resté dans des limites proches de

celles annoncées par le constructeur. A peine

7,1 litres aux cent sur nos parcours d’essais

et de mesures. Comme quoi les progrès sont

vraiment étourdissants. Les manoeuvres sont

favorisées par les roues arrière directrices qui

apportent une agilité insoupçonnée. Mais il

faut s’y habituer. Prix : à partir de 109 505 €.

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Conclusion :

La nouvelle Classe S introduit toute une série de nouveautés

qui se retrouveront sous peu au travers de nombreux modèles

dans la marque et aussi chez tous les autres constructeurs. Les

avancées technologiques sont d’un tel niveau que la Classe S est

actuellement la seule voiture au monde à pouvoir les utiliser au

quotidien et en toute sécurité. Gardant sa propre identité, elle

adopte une allure plus sobre extérieurement et s’offre une profusion

de luxe et de raffinement à son bord. Les grands concurrents

perçoivent déjà le challenge à relever, tant Mercedes-Benz a,

encore une fois, placé la barre très haut !

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MERCEDES-BENZ

CLASSE-C

LA CLASSE S COMPACTE

@ Eric HEIDEBROEK

38

MERCEDES C200

Après la Classe S, vient la

Classe C, puis la Classe E c’est

dans l’ordre des choses chez

Mercedes-Benz !

Et cette nouvelle Classe C ne déroge

pas à sa lignée, elle demeure fidèle

à sa filiation. C’est de nouveau une

Classe S compacte. La Classe C reprend

donc les codes stylistiques de

son chef de file. Ligne bourgeoise,

élancée, et statutaire sans ostentation,

mais avec une jeunesse pétillante

dans son ensemble. On est de

plus en plus loin du style «notaire

coincé».

Cette Classe C est la suite logique

de la Classe A, celle qui est prète à

prendre la relève des jeunes ayant

gouté à l’Etoile de Stuttgart !

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Avec le renouvellement de sa philosophie, s’inscrivant

dans une approche qualitative et de bon

goût Mercedes-Benz parle aux nouvelles générations,

aux jeunes dynamiques bien formés et

répondants aux besoins des entreprises de demain.

C’est un défi que de lancer des gammes

de produits qualitatifs, sérieux et pourvus d’atmosphères

riches d’harmonies et d’images.

Les nouvelles générations sont abordées par la

Classe A qui existe en plusieurs variantes, de la

compacte à cinq portes, au coupé quatre portes

en passant par l’élégante berline trois volumes

et le break sportif, Mercedes-Benz comble un

créneau d’accès à l’Etoile. Ensuite, quand on

évolue dans l’échelle sociale, on passe à la

Classe C. Une Classe C qui ne plante plus son

étoile sur le capot même en version Luxury Line.

Ce n’est pas assez «jeune».

Donc, pour cette nouvelle génération, Mercedes-Benz

n’a pas reconduit la ligne «Classiques»

avec l’étoile plantée sur le capot, mais a

peaufiné la ligne sport avec la grande étoile au

centre de la calandre.

Ceci étant, pour l’extérieur, passons

à l’intérieur. Et découvrons...

On retrouve les deux écrans nés dans la dernière

Classe S. Si dans cette dernière l’écran derrière

le volant a l’air petit voire incongru, ici, il est

tout simplement parfait. Pourtant, on aimerait

que les indicateurs de direction soit placés plus

bas, car il ne sont masqués par le volant dans de

trop nombreux cas. Maintenant que ce rappel

soit intégré dans l’affichage tête haute (fabuleux)

ce serait vraiment une très bonne idée.

Chez Mazda, par ailleurs, le Blind Assist renvoie

les alertes d’angles morts dans le head-up display,

donc ce n’est pas impossible à réaliser.

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Le meuble de bord est vraiment très valorisant.

Il instaure à bord une sensation de luxe et d’élégance.

Le deuxième écran est bien intégré et offre

une bonne ergonomie. Certes les commandes sensitives

demandent une certaine accoutumance,

mais à première vue on s’y fait assez aisément.

Même si rien ne vaut les bonnes vieilles commandes

classiques.

Quand on rencontre pour la première fois la nouvelle

Classe C, on ne peut qu’apprécier son profil

équilibré. Avant plongeant, longue courbe élancée

qui se relève par une fine arête sur le couvercle

de la malle de coffre. La volumétrie s’appuye sur

des rondeurs charnues autour des arches de roues

et le montant C se prolonge dans le gonflement

du passage de roue arrière, musclant volontairement

la stature de la berline. L’avant s’ouvre sur

une belle largeur de calandre vers laquelle les

optiques pointes leur signature lumineuse aigue.

L’arrière reçoit un dessin subliminal avec seulement

deux traits horizontaux dans la malle de

coffre. Des lignes sobres et simples mises en évidence

par la signature lumineuse rectiligne. Bien

joués les designers !

Nos globe-trotters ont récemmentréalisé un reportage

sur la Route Horlogère qui par de Suisse

pour rejoindre le Jura Français. Ils ont réalisé ler

péripleà bord d’une nouvelle Classe C180, vous

pourrez bientôt découvrir leur périple dans nos

pages.

De notre côté nous avons testé la C200, en version

Luxury Line, équipée d’un quatre cylindres

turbocompressé de 1500 cc développant 204 ch

et 300Nm de couple. L’ensemble géré par une

boîte automatique à 9 rapports. En complément la

C200 reçoit une microhybridation par alternodémarreur

et une batterie au lithium-ion de 48V. Cet

appareil sert au lancement du moteur, mais aussi

quand on roule à vitesse constante sur autoroutes,

on est alors en mode croisière. Ce système assiste

984 985



par un boost lors des accélérations,

ou simplement aide au re démarrage

aux feu rouge ou au stop. En déscélération,

il y a récupération/recharge de

la batterie lithium/ion. L’alternodémareur

a une puissance de 20 ch et 200

Nm de couple, qui aident à la réduction

de la consommation. Les roues

de notre modèle d’essais, sont des 18 pouces

à 5 branches doubles argent fumé et noir. Les

pneus sont des 225 de large à l’avant et 245

à l’arrière. La version Luxury Line, reprend un

extérieur «Avantgarde» et un extérieur «Avantgarde»

également. La sellerie est du similicuir

Artico, couleur Brun Sienna/noir, enfin c’est un

peu tiré sur le ton mandarine, et ce n’est pas

vilain du tout, ça donne un charme juvénile à

souhait. Comme quoi, Mercedes-Benz poursuit

dans la voie d’un modernisme très porteur.

Dès la mise en route, le quatre cylindres se la

joue discrétion absolue. La voiture profite de la

douceur mécanique, les suspensions pilotées

confortent cette sensation de souplesse.

La C200 s’utilise au quotidien

avec confiance et sérénité. Si l’on a

besoin d’une accélération, soit onla joue «quick

down» soit on descend les rapports avec les palettes

au volant. Quoiqu’il en soit, c’est rapide

et efficace. Bon il est vrai que lors de grosses

sollicitations le quatre cylindres fait entendre sa

sonorité un peu déplacée dans cet univers feutré.

La C200 n’est pas une «pistarde», ce n’est

d’ailleurs pas ce qu’on lui demande, mais son

touché de route est précis.

En conclusion, la C200 Luxury Line apporte ce

que l’on attend d’elle, y compris tout le confort

souhaité.

Zachary Micheal King dit Zach King né le 4 février 1990 à Portland,

Oregon. Il est d’origine moitié chinoise, de son côté paternel, un

quart d’origine autrichienne et un quart du Nicaragua de son côté

maternel. C’est une star américain de Vine, cinéaste et personnalité

de YouTube basée à Los Angeles. Il est surtout connu pour ses

«vines magiques» vidéos de six secondes éditées numériquement

pour donner l’impression de faire de la magie. Zach King

est le parrain de la nouvelle Classe C, il est un symbôle des

nouvelles générations, dynamiques et numériques.

986 987



Gamme

AMG

Des Autos Magiques

A L’HEURE DES RESTRICTIONS EN TOUS GENRES,

QUELQUES CONSTRUCTEURS

RÉUSSISSENT A ASSOUVIR LA SOIF

DE PLAISIRS DE QUELQUES-UNS.

IL FAUT EN PROFITER...

MAINTENANT !

• PLUME : ERIC HEIDEBROEK

• CAPTURE D’IMAGES :

DAIMLER

Mercedes-Benz a lancé, en 2016 une

gamme AMG Sport. Certes, avec un V6 de

3.0 litres à la cartographie remaniée qui

animait la E43 AMG Sport et celle-ci n’a

pas réussi à convaincre.

En cause, ce petit quelque

chose qui manque dans une

AMG, les vibrations et

une vigueur intense.

7

Chose atteinte aujourd’hui dans la E53

AMG et autres déclinaisons qui sont de

parfaits relais aux gros V8

bi-turbos des AMG

63 et 63S.

988

LA CLASSE E AMG 53 EN

VERSION COUPÉ EST UN

AGRÉABLE MONSTRE.

Par rapport à une 63 ou 63S, on la reconnaît

à ses quatre échappements ronds d’où

s’échappe un son rauque et puissant. Ça n’a rien

à voir avec le V8 des 63 (575 ch) et 63S (612 ch) mais

ça le fait, et bien même. Accouplée à une transmission

4Matic+ (4x4) à l’électronique poussée, la E53 offre des performances

et une tenue de route fantastiques. La rage du six en

ligne de 3,0 l affiche 429 ch plus 21 ch délivrés par un moteur

couronne électrique placé entre le bloc moteur et la boîte de vitesses

automatique à 9 rapports. L’assistance électrique, en 48 Volt, intervient

dans les phases les plus coûteuses en consommation, comme le

démarrage et les grosses accélérations.

989



Ceci réduit les émissions et augmente la

vélocité. Le 0 à 100 est abattu en 4’’6 !

On apprécie le comportement sportif de

ce Coupé Classe E53 AMG dont on a soigné

les épures et le set-up des suspensions,

qui, associés à la nouvelle vigueur

du six en ligne assurent des prestations de

haut vol que l’on ne connaissait pas avec

les première générations, pourtant forte

de 401 ch. L’atmosphère intérieure de la

E53 AMG est des plus riches. Les matières,

le design, tout respire la qualité et

la signature Mercedes-Benz.

990

LA CLS AMG 53

«LE» COUPÉ 4 PORTES !

Plus typée confort, la CLS 53 AMG n’en

délaisse pas le comportement sportif

digne d’une AMG.

Certes, comme la E53 AMG, elle ne reçoit

pas la calandre à barres verticales

(du moins dans les millésimes 2020) ni

les échappements à sorties carrées. Mais

elle dispose aussi du six cylindres en ligne

de 3,0 litres porté à 435 chevaux pour

520 Nm dès 1800 t/min avec quatre

grosses tuyères d’échappement rondes,

du plus bel effet.

Un peu plus lourde que le Coupé, elle se

défend bien. Comme le coupé, elle dispose

d’une assistance électrique en 48

Volt qui module sa consommation autour

des 10 litres aux cent et lui assure

une accélération de 0 à 100 en ...4’’5 !

C’est un dixième de mieux que le coupé

E43AMG. Ah ces set-ups personnalisés !

Les suspensions et la transmission 4Matic+

sont calibrées par les ingénieurs

d’AMG qui ont apporté une plus grande

précision et une réponse plus directe des

trains roulants aux sollicitations du

conducteur et ce, selon le mode choisi. Il

est évident qu’en mode Sport et surtout

Sport+ que les réactions quittent le mode

confort pour une plus grande efficacité

et un amortissement plus ferme.

En cela, la CLS 53 AMG s’approche de la

pureté du label prestigieux des AMG pur

jus que sont les V8.

991



RÉVÉLATION !

LA CLASSE CLA 45S

AMG EST UNE VRAIE

AMG ET DÉVELOPPE

421 CHEVAUX!

Quand on aborde la CLA AMG

sedan on se trouve devant une

ligne parfaitement équilibrée.

Son look n’est pas équivoque,

c’est une GT !

A bord, l’atmosphère est signée AMG

dans le contexte Mercedes-Benz, c’est

à dire clair, précis, efficace et sportif.

Même si règne en maître le style que

Mercedes-Benz a dessiné pour ses compactes.

Le coup de crayon est véritable un

coup de maître !

Non seulement cette CLA est jolie, la version

AMG 45S apporte en plus des touches

sportives comme la fameuse calandre à

barres verticales, les énormes prises d’air

de part et d’autre ainsi que les 4 tubulures

d’échappements de formes carrées,

tous ces signes qui marquent l’appartenance

au TOP de la gamme AMG.

Le moteur, signé, est un deux litres turbo.

Et le sorcier d’Affalterbach en tire 421 ch

et un couple de 500 Nm ! Imaginez seulement

qu’en 1970 on espérait atteindre

les 100 chevaux au litre, et maintenant

on en est à 210,5 au litre grâce aux turbos,

bien sur, mais à l’époque on osait pas

les pressions d’aujourd’hui !

Avec en prime une fiabilité extraordinaire

et un répondant direct et souple. A

l’époque un moteur de 100 ch au litre

était un moteur de course hyper pointu

avec sa puissance et son couple disponibles

sur une plage de régime ultra

courte. Ici, on a des chevaux et du couple

tout le temps. L’auto est d’une stabilité

et d’une efficacité redoutables.

On la voit ici sur le Nurburgring en

plein appui, jouissant d’une attitude

performante indiscutable.

Cette auto est tellement agréable

à conduire et à utiliser qu’elle

n’incite absolument pas aux grands

excès, on sait que l’on a de la réserve

et c’est très bien.

En mode «confort» on jouit d’une

berline familiale agréable et dynamique.

Dans les modes Sport et Sport+

on a des réactions ultra-sportives et une

sonorité qui s’impose comme un leitmotiv.

En mode «RACE» le ton change, le

deux litres est encore plus rageur, la boîte

de vitesse, les freins, les suspensions deviennent

explosifs. Les limites sont reculées,

mais restent abordables.

Un seul mot pour qualifier cette CLA 45s :

Géniale !

992

993



MG

994 995



MG ZS

Hybride+

Plume : Christian HUBERT

Capture d’images : MG

Le haut de gamme du low cost !

L’histoire des marques automobiles est rarement un long fleuve tranquille souvent

faite de rachats, de fusions, de divorces, de success story ,de faillites ou de disparitions.

MG n’échappe pas à la règle et peut même être considéré comme leader du genre.

Il faudrait un livre grand format pour détailler toutes les péripéties qui ont

accompagné la vie de Morris Garages (en abréviation MG).



Connu mondialement pour ses petits roadsters,

MG qui fête ses cent ans a d’abord

fusionné en 1952 avec Austin pour fonder

BMC (British Motor Company) devenu en

1968 British Leyland puis Rover Group en

1986. Le groupe est racheté en 1994 par

BMW après un bref passage chez British

Aerospace. En 2000, BMW a revendu MG

Rover Group à Phoenix qui tomba en faillite

en 2007. Les droits de toutes les marques

du grouper, MG, Morris, Austin, Woseley,

Princess, Vanden Plas, Sterling) furent alors

rachetés par le groupe chinois Nanjing (NAC)

qui le refila à un autre chinois, SAIV.

Vous avez compris ?

Oui ? Tant mieux !

Non ?

Ce n’est pas grave car c’est ici que les choses

sérieuses commencent. SAIC (Shanghai Automotive

Industry Corporation), ce n’est pas

n’importe quoi. C’est le premier constructeur

chinois qui occupe 160.000 salariés,

génère 120 milliards d’euros de chiffre d’affaires

et sort 6 millions de voitures par an.

SAIC n’a pas pu conserver le nom de Rover

qui était déposé, ce qui n’était pas le cas de

MG. Et le célèbre logo britannique a ainsi

non seulement été sauvé, mais il connaît

une nouvelle vie flamboyante. Certes, le propriétaire

chinois a fermé l’usine historique

de Longbridge mais y a laissé son centre de

recherche et développement.

Les MG sont donc construites en Chine.

Et elles sont arrivées par la grande porte en

Europe et particulièrement en Belgique. Il est

vrai que l’importateur n’est pas n’importe

qui. C’est Astara, anciennement Moorkens,

Alcopa Automotive, une maison sérieuse et

expérimentée qui importait déjà Hyundai,

Sukuki, KGM (ex SangYong), Izuzu, Maxus

(utilitaires) et Silence (microcars).

Pas question donc

d’acheter un chat dans un sac.

Certes, il existe inévitablement des sceptiques

qui nous font systématiquement

cette réflexion : «C’est une chinoise, je me

méfie». Réflexion qu’on peut entendre car

pendant des années, la production chinoise

n’était qu’un succédané de certains modèles

européens. On a tenu, à l’époque, le même

raisonnement de méfiance au sujet des voi-



tures japonaises puis coréennes avant de

constater que les produits asiatiques étaient

reconnus comme les plus fiables. C’est ce

qui se passe aujourd’hui avec les voitures

provenant de l’empire du milieu. La peur de

l’inconnu s’estompe progressivement.

MG apparaît au premier rang de cette invasion

chinoise avec une panoplie de modèles

de plus en plus large. 3,4,5, HS, Marvel sans

oublier le navire amiral, roadster Cyberster.

Mais le modèle qui nous a surtout intéressé,

c’est le ZS, parce qu’il s’agit d’un SUV compact,

le segment à la mode où la concurrence

fait rage. Parmi les Toyota C-HR,

Hyundai Kona, Kia Sportage, Renault Symbioz,

Mazda CX 30, Skoda Karoq, Citroën

C3 Aircross, Peugeot 2008 ou VW Tiguan,

la MG ZS impose un argument majeur, le

rapport prix-qualité. Y compris même, et

c’est sans doute cela le vrai exploit, à équipement

égal, en faisant mieux que celui qui

est son rival désigné, le Dacia Duster !

Avec un prix d’entrée de gamme tout juste

inférieur à 20.000 euros (moteur 1.0 Vti de

106 chevaux) déjà remarquablement équi-





pé, il n’est pas nécessaire d’opter

pour la version «luxury» sauf si

on désire la transmission automatique

avec la motorisation 1.0

Gdi. Et bien sûr, la version électrique,

longtemps la seule sur le

marché est toujours là, plus que

jamais, mais quasi sans plus aucun

rapport avec la génération

précédente.

La version Hybrid+ est le cheval de bataille

de la marque. Pour 25.000 euros, il

associe un moteur atmosphérique de 1,5

de 102 ch à deux moteurs électrique qui

lui permettent de frôler les 200 chevaux.

Quasiment pas d’options payantes, une

modularité efficace, beaucoup de place à

l’arrière (elle a grandi de 11 cm pour atteindre

4m43), un équipement embarqué

digne du segment supérieur avec comme

seul bémol un volant non réglable en profondeur

(mais ça va changer), un coffre

de 443 litres, une garantie de sept ans

ou 150.000 km, pas de doute, l’engin a

les arguments qui en font un acteur avec

lequel il faudra désormais compter.



MINI

1006 1007



MINI COOPER S

TRIM JOHN

COOPER

WORKS

• PLUME &

CAPTURE D’IMAGES :

PASCALE HEIDEBROEK

PLUG

AND PLAY



On l’adore, la frimousse de cette hatch.

Même si elle a subit de nouvelles adaptations, comme sa nouvelle calandre octogonale, elle conserve le même

ADN. Les porte-à-faux courts et le capot court contrastent avec l’empattement long, conservant l’identité créée par

Sir Alec Issigonis. Ses rondeurs continuent de séduire mais, surtout, elle conserve le comportement kart tant attendu!

Sur la route, elle reste vive et n’en finit pas de ravir par son accroche exceptionnelle en courbes. Modèle après modèle, elle

se pare de toujours plus de technologie, mais toujours, en conservant ce côté ludique et personnalisable qui la caractérise.

Dans l’habitacle, l’écran tactile central séduit par son ergonomie et sa personnalisation graphique, lumineuse et sonore.

Chaque information se trouve bien à sa place et tout est disposé judicieusement. Les sièges sport offrent un confort

apprécié et même si on est parfois secoués, la suspension rempli bien le rôle qu’on lui a attribuée. Let’s Go!

Partout où Spike apparaît, il offre des expériences aussi

inattendues que passionnantes. Reste à découvrir tout

ce que Spike a à offrir et à vivre la nouvelle famille MINI

comme jamais auparavant.



Inspirés de la course automobile, les éléments de l’habitacle se parent de «red and

black». Le volant sport, au design des plus séduisants, permet une belle prise en main.

La rotation du bouton «start» met en branle les 4 cylindres. On s’attendait à priori à un

rugissement plus sauvage, c’est du moins à celà que la John Cooper Works nous avait habitués

et, là, les sonorités déployées nous laissent sur notre faim. Enclenchement du mode

Sport! Et là, le moteur offre des décibels plus rageux, et, c’est ça qu’on aime ! Côté consommation,

pas de quoi se faire trop peur. Ses 204 chevaux nous maintiennent dans des

consommations avoisinant les 8 litres aux cent sans se priver de sensations fortes.





Les aides à la conduites n’ont pas été oubliées et elles se font de plus en plus perfectionnées. 12 capteurs à ultrasons

ainsi que des caméras soutiennent les système d’aides à la conduite afin d’augmenter la sécurité. La visualisation du

trafic en temps réel renseigne le conducteur. Le «Driving Assistant Pack» prévient de la présence d’un véhicule dans l’angle

mort, mais pas seulement. La vigilance des arrières se fera également sous la surveillance du système radar en avertissant un

véhicule qui approche, trop vite ou trop près, par l’action automatique des feux de détresse. Et aussi, lors de l’ouverture de la portière

pour quitter la hatch, si un vehicule approche par l’arrière, le déverrouillage de la portière sera retardé et un signal lumineux

extérieur se déclenchera. Le pilote peut aussi compter sur une assistance active à la conduite telle que l’anticipation de freinages

et de ralentissements, la détection de ronds points en amont et de changement de vitesse, l’alerte en cas de risque

de collision frontale, une assistance autonome pour accéder à une place de parking ou pour en sortir …



Afin de ne rien manquer sur la route,

les phares LED adaptent en permanence

leur éclairage aux conditions extérieures.

Un éclairage latéral supplémentaire permet

aussi une vision optimisée dans les courbes

afin de garantir une sécurité optimale.

L’univers intérieur de la nouvelle génération de Mini se décline désormais sous le signe du respect tant envers

les animaux, puisque les cuirs en sont désormais bannis, qu’à l’encontre de la planète, vu que la marque mise

essentiellement sur l’utilisation de matériaux alternatifs. Raison pour laquelle on n’y retrouve plus aucun chrome. Plus

surprenant, on voit apparaître dans le cockpit un drôle de textile tricoté qui revêt le meuble de bord mais aussi les accoudoirs.

Ceux-ci sont fabriqués à partir de fibres de polyesters recyclés. Quant aux sièges, les matériaux qui les composent sont

issus du recyclage de textiles. Toutefois, l’utilisation de ce type de matéraux ne nuit en rien à la résistance à l’usure, ni à la

qualité du touché. Résultats, une réduction des émissions de CO 2

de 80 % et une économie d’eau de l’ordre de 98 %.

Mais pourtant, l’ensemble garde une personnalité bien frappée comme on l’aime chez Mini.

Absolument bluffant !!!



«TOUTES LES INNOVATIONS

RÉPONDENT À UNE MISSION

COMMUNE. INCARNER

L’ESSENCE DE MINI.

MOINS DE COMPLEXITÉ,

PLUS D’INDIVIDUALITÉ.»

OLIVER HEILMER,

RESPONSABLE

DU DESIGN MINI

En basculant le bouton «Experiences», Mini propose sept univers sensoriels différents.

L’écran central se pare de couleurs, de sons et de graphismes surprenants et aussi différents

les uns que les autres. Et comme la personnalisation na pas de limite chez Mini, en mode «personnel»,

une photo chargée à partir de l’application Mini peut servir de fond d’écran.

Tellement Mini !



Pour les feux arrière matriciels,

comme pour les phares, 3 signatures visuelles

sont disposponibles avec chacune

leur petit show personnalisé.

Les couleurs de carrosserie peuvent être combinées avec l’une des quatre couleurs de

toit disponibles. L’option «design Spray-Tech Multitone» couvrira le toit d’un dégradé de

trois couleurs. Cette option est disponible avec le pack Favourite Trim.

Les vitres teintées à l’arrière réduisent la surchauffe par temps ensoleillé et permettent de

transporter vos petites stars en toute discrétion. Les enfants seront ravis…

Mini a adopté le drapeau de l’Union Jack pour ses nouveaux feux arrière. Contrairement

à la version électrifiée, les passages de roue en plastique noir ont été conservés et...

c’est tant mieux !



Entre les deux pare-soleil, une caméra intérieure permet,

par l’intermédiaire de l’application Mini, de visualiser

l’intérieur de l’habitacle en temps réel et aussi

d’enregistrer une image.

La nou velle

génération de Mini

hatch n’est plus dis ponible

avec boîte manuelle.

Les places arrière sont restées

difficiles d’accès et avec

un espace restreint pour les

passagers arrière.

De ce point de vue là,

rien n’a changé.

Le coffre, lui, même si certains

le considèrent toujours

comme étant trop petit accueuille

tout de même trois

sacs de supermarché bien

remplis. Pour le reste, Mini

n’a pas d’égale. Elle reste

LA petite voiture la plus

fun du marché !

Mini Fiche

Technique

Moteur 2.0 l

4 cylindres Turbo

204 ch - 300 Nm

Boîte automatique

0 à 100 : 6’’6 - 242 km/h - 144g CO 2

Lxlxh = 3,876 x 1,97x1,452 - 1.360 kg.



OPEL

1026 1027



Essai de l’Opel Corsa Hybride 2024

Duel

en terre…

JURASSIQUE



Oups...

À l’entrée du rond-point du

Contrôle Technique de Hannut,

notre Opel Corsa Hybride

est impérieusement

stoppée par un énorme

Styracosaurus... Grrrrr !

Pas de souci, petite marche

arrière sous le regard figé du

lézard à pointes de lance et

hop, on contourne le

monstre pour tomber sur un

autre dinosaure avec de

grandes dents pointues...

Ils viennent de débarquer

dans la petite ville hesbignonne

et la petite Corsa

hybride, avec son 3 cylindres

turbo de 100 chevaux, assistés

par une micro électrification

de 48 volts et une toute

petite batterie, de même pas

1kWh, qui alimente un petit

moteur de 28 chevaux placé

entre le moteur et la boîte

robotisée à six rapports, n’en

a cure, on dégage, vite fait !

En plus, cette micro batterie

ne prend pas de place, elle

est placée sous le siège du

conducteur! Et donc cette

hybride conserve toute son

habitabilité et son coffre ne

perd rien de ses 309 litres.



Cette exposition

itinérante est passée

par Hannut et se

programme progressivement

dans toute

la Belgique.

Elle est déjà passée

par Charleroi,

Verviers, Liège, Huy

et Hannut. Les prochaines

expos éphé-



Styracosaurus et

Opel Corsa hybride,

on se calme, car

on attend pas le bus

non plus...



ITADINE

hybride

1,2

Litres

Tonnes

1,2

Et à tout dire, dès les premiers

mètres, on est vraiment

surpris par le dynamisme de

cette Corsa qui mérite encore

aujourd’hui du slogan :

«Ma Corsa c’est tout moi» !

Cette petite citadine est

vraiment tonique et agile. Elle

prend l’autoroute en jouant

des coudes, sans soucis.

Belles accélérations pour bien

s’intégrer dans le trafic avec

célérité et à-propos. Même

pas peur des camions, ça

non. On est à l’aise à son

volant qui offre une direction

saine et précise.

Côté moteur, comme on

vient de le dire, c’est dynamique

et l’assistance électrique

contribue largement

à la fluidité de conduite. Le

moteur dispose d’un regain

de couple de 55 Nm issus

de l’unité électrique. C’est

toujours bienvenu.

L’assistance électrique n’est

pas prévue pour circuler à

100% en mode électrique,

mais elle sert au démarrage,

ou dans les embouteillages

où elle intervient

légèrement. Là où l’on a

besoin de relance ou de

force, l’assistance compense

la demande en énergie

fossile et réduit ainsi la

consommation, nous avons



ALLOSAURE

Prédateur

1,5

tonne

8,5

mètres



mères sont prévues côté flamand et

continueront en fonction des différentes

autorisations communales.

Pourtant, cette exposition est vraiment

formidable, elle comporte pas

loin de 50 dinosaures dont plus de

la moitié sont articulés. Ils sont très

réalistes par leur taille réelle. Ils sont

mis en situation et on a l’impression

de se retrouver 65 millions d’années

en arrière et l’exposition est vraiment

formidable tant en décorum

qu’en atmosphère.



Il n’y a pas que

les enfants qui s’y

amusent, mais aussi

les parents et plus

âgés tellement c’est

bien fait. De plus, les

exposants ont prévu

des activités pour les

enfants et une restauration

légère. Mais

aussi une boutique

souvenir avec pas mal

d’articles divers.

Autre activité didactique,

deux espaces



500

kg

sont dédiés aux archéologues

en herbe

qui peuvent rechercher

des fossiles

enfuis dans le sable

avec des truelles et

des pinceaux.

Triceratops, T.rex,

Vélociraptors, etc

Ces répliques 3D réalistes

sont minutieusement

fabriquées,

notamment, par les

entreprises améri-

hauteur

2

mètres

charognard

DILOPHOSAURE



4

tonnes

longueur

10

mètres

herbivore

ANKYLOSAURE



caines, chinoises et

européennes de l’Est

qui sont également

responsables de l’aspect

inquiétant des

animaux terrifiants

que l’on peut admirer

dans de nombreux

films d’horreur.

C’est une attraction

pour toute la famille,

où l’on est agréablement

transporté dans

une capsule temporelle

vers un monde

préhistorique.

Informations :

+33(0)698 98 48 57



réussi à ne consommer que

4,6 litres aux cent sur nos

itinéraires de tests, c’est vraiment

très peu, et ce, sans

modifier notre façon de

conduire. Et pourtant, on a

pu apprécier la bonne tenue

de route, mais un confort

assez raide. Heureusement,

les sièges maintiennent bien

le corps avec des renforts

latéraux assez efficaces.

Côté tableau de bord on

appréciera la sobriété de

l’ensemble. On appréciera

aussi la présence de plusieurs

commandes analogiques

complétées par du

digital. Ce n’est pas encore

tout à fait parfait, mais ça

compense la digitalisation à

outrance de certaines

marques.

Comme remarque pertinente,

95% des accidents

sont causés par la distraction

et le manque d’attention.

Les «je ne l’ai pas vu, il est

arrivé si vite et autres, je ne

sais pas ce qui s’est passé»

sont les constats systématiques

relevés lors des accidents

de roulage. Et ce,

depuis le début de l’automobile.

Alors pourquoi tant de

dispositifs distrayants incitant

les conducteurs à faire autre

chose que conduire ? Merci

à Opel pour avoir limité les

distractions inutiles.



RENAULT

1052 1053



Captur,

plus que jamais

le maillon fort

de Renault

Plume @ Christian HUBERT

Images @ RENAULT

1054 1055



Un peu à contre-courant de ce qui se passe

pour une grande partie des constructeurs

automobiles qui sont en avis de tempête,

Renault Group n’annonce pas d’avertissement

sur résultats.

2024 a été une année bénéficiaire.

Pourtant, le groupe accusait un déficit de

huit milliards lorsque Luca Di Meo a pris en

mains les destinées de l’entreprise en 2020.

Celui qui a fait ses classes et ses preuves

chez Fiat, Alfa, Volkswagen, Audi, Seat et

Cupra, auteur du très beau «dictionnaire

amoureux de l’automobile» a réussi à redresser

Renault grâce à son plan stratégique

Renaulution.

Parmi les succès de la marque au losange,

où la nouvelle R5, nommée voiture de l’année,

connaît un début de carrière sur les

chapeaux de roue, la Captur occupe une

plage privilégiée et l’arrivée sur le marché

de la seconde génération coïncide avec le

redressement de la marque.

Le SUV du segment B est, avec 158.100

exemplaires écoulés l’an dernier, le deuxième

des dix-neuf modèles Renault le plus

vendu, après la Clio. Renault ne pouvait

donc pas se louper avec son SUV urbain.

Petite parenthèse : doit-on dire…

LE Captur ou LA Captur ?

Selon l’académie française, les noms propres

n’ont pas de genre. Les deux sont donc

bons. Allons, puisque nous sommes à

l’époque et à la mode de la féminisation des

noms, optons pour le féminin et refermons

cette parenthèse épicène.

La seconde génération de la Captur est arrivée

à mi-parcours. Lancée en 2013 et renouvelée

complètement en 2019, cette seconde

génération effectue donc son

1056 1057



évolution de mi-parcours.On ne chambarde

pas un produit qui gagne, et donc la nouvelle

Captur ne révolutionne pas la précédente,

le restylage étant son évolution la

plus spectaculaire. Comme souvent pour ne

pas dire comme toujours, c’est surtout la

face avant, harmonisée avec le reste de la

gamme, et un peu l’arrière qui évoluent esthétiquement.

Et, comme de plus en plus de

marques, Renault cède à la tentation de

moderniser son logo ce qui, par conséquence,

donne un petit coup de vieux modèles

précédents, un coup de marketing nullement

négligeable.

Les modifications intérieures sont moins

spectaculaire. L’écran vertical retient l’attention

avec un nouveau système d’info-divertissement

plus simple et plus rapide. La modularité

intérieure n’est pas oubliée avec

une banquette arrière qui coulisse sur 16 cm.

Sur la route, on notera surtout une suspension

moins ferme que sur le modèle précédent,

ce qui augmente sensiblement le niveau

de confort. Ce qui en fait certes un SUV

urbain mais tout aussi à l’aise sur la route.

La nouvelle Captur offre trois choix de motorisation.

Le diesel a totalement disparu du

catalogue. L’entrée de gamme est le 3 cylindres

1.0 de 90 ch qui ne peut malheureusement

pas être associé à une transmission

automatique. L’alternative pour ceux qui

n’aiment plus la pédale de gauche est alors

soit le 4 cylindres 1,3 mild hybrid de 160 ch

avec boîte EDC ou, plus paisible mais plus

frugal, le full hybrid1.6 de 145 chevaux.

Le tarif a grimpé puisque l’entrée de gamme

se situe juste au-dessus de 20.000 euros,

mais c’est hélas le lot de tous ses concurrents

aussi et le rapport qualité-prix reste

dans une norme tout à fait acceptable.

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Renault

voit juste

avec

AUSTRAL-E

La Griffe Alpine

signe les nouveaux modèles

Plume @ Eric HEIDEBROEK

Images @ Caminter 2022

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«Les finitions

AMG Line,

Mstyle, SLine

ne sont plus les

seules à refléter

une image

forte, l’Esprit

Alpine s’impose

naturellement»

Renault et Alpine, c’est une

longue histoire de passions et

de sportivité.

C’est très intelligent de la part de

Renault d’utiliser ce patrimoine

qui dessine naturellement une

image très forte pour ses

produits.

Pour crédibiliser sa démarche, Renault

passe à la vitesse supérieure,

en s’obligeant à parfaire ses propositions.

On est, et ce directement,

agréablement séduit par la

qualité et le choix des équipements

de cette ligne Esprit Alpine.

Notre essai s’est réalisé à bord de

la version AUSTRAL-E une version

hybride auto-rechargeable. Et le

moins que l’on puisse dire c’est

que nous avons été étonnés par la

faible consommation de ce SUV

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de bonne taille. A peine 5,6 litres

d’essence aux 100 km. C’est peu et

l’autonomie annoncée force le

respect avec quelques 830 km. Le

style développé par Renault pour

ses nouveaux modèles, lancé par

la superbe Megane dont nous

avons testé la version 100% électrique

et avions appréciés le style

élancé de son profil, la finesse de

ses pahares et l’élégance de son

habitacle.

Des traits que l’on retrouve dans

cet Austral-E. Avec la ligne ESPRIT

ALPINE, ce design est mis en valeur

par un revêtement en «Alacantara

® sur les côtés des sièges et

les appuie-tête, tandis que le

centre du dossier et de l’assise est

dans une matière jouant les stries

d’un effet carbone en y ajoutant

une structure synthétique.

Bien vu et très bien réalisé.

D’ailleurs l’esprit chauvin* se vérifie

par l’insertion dans une couture

du dossier des sièges d’un

drapeau français. Comme dans les

Volvo, qui elles arborent les couleurs

suédoises.

Le retour vers cette fierté de l’industrie

française vers ses productions

est un réel plaisir.

Et dans le contexte concurrentiel

du moment un excellent pari sur

l’avenir. C’est qu’aujourd’hui il

faut démontrer au public les

réelles capacités de qualités et de

fiabilité. Renault joue ici une carte

responsable qui se confirme au

coeur du style tant intérieur qu’extérieur.

La planche de bord, par

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exemple est une bonne idée. L’ensemble

est très flatteur et très lisible.

Et comme beaucoup de ces

dalles «touch screen» se complaisent

de traces de doigts et

d’une ergonomie étudiée en studio.

Ce serait bien que de vrais

conducteurs s’occupent de structurer

ces écrans de façon rationelle.

Ceci dit la dalle Renault

n’est pas plus mauvaise qu’une

autre, et apporte aussi des éléments

de qualité comme les caméras

dont la résolution et la précision

étonnent.

Sur la route

Le comportement de l’Austral-E

est bien dans la lignée des produits

Renault. On appréciera

beaucoup le fait d’avoir 4 roues

directrices qui ajoutent non seulement

de la maniabilité en cas de

manoeuvres mais aussi une réelle

sécurité de conduite en courbe.

Si l’ensemble se montre homogène,

et bien dans tout, on remarque

une certaine lenteur de

connection entre la mécanique

thermique et l’électrique. Si l’on

accélère vivement, l’ensemble ne

répond pas de façon aussi énergique

et instantanée qu’attendu.

Après, c’est aussi une question de

connaître son auto et de s’adapter

à ses réactions.

En conclusion, nous avons bien

aimé cet Austral-E pour son tempéramment

calme et confortable

ainsi que par sa finition vraiment

belle. Ce qui ne gâche rien, c’est

sonn habitabilité et ses belles surfaces

vitrées qui la pose comme

une auto de qualité.

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New Clio

L’air de ne pas trop y toucher,

elle change tout, surtout à l’intérieur!

Plume @ Eric HEIDEBROEK

Images @ Caminter 202é

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Chez Renault, on n’aime pas trop voir

les Peugeot 208 grignoter des parts de

marché. Et donc mademoiselle Clio est

passée par la case «restylage» pour

contrer l’offensive du Lion de Sochaux.

Et si les dimensions restent fidèles à la

version sortie en 2016, à savoir une

longueur de 4 mètres et 5 centimètres,

sur une largeur de 1,99 mètre une hauteur

humaine de 1,44 mètre.

Ce qui en fait une citadine particulièrement

adaptée à un usage urbain. Et

ceci sans gâcher une mobilité grande

routière par un bon châssis et de

bonnes suspensions.

Si le style est resté fidèle au concept

de 2016, les lignes de l’avant se sont

mises au goût du jour et la signature

lumineuse est très réussie tout en

marquant clairement les nouvelles

ambitions de Clio cinquième du nom !

À l’arrière, aussi, le dessin s’est affirmé

avec l’apparition de LED pour la signature

lumineuse et l’ensemble de la signalétique

indispensable.

Et donc on peut conclure sur le plan

esthétique que Renault a une fois de

plus placé la Clio au centre du choix

des citadines. Son style est jeune, dynamique,

très bien proportionné et les

nouvelles lignes marquent clairement

son ambition de plaire, ce qui n’est pas

son seul atout.

Car si l’extérieur se dessine résolument

«actif» tout en restant dans

l’image Clio, c’est à l’intérieur que les

différences et les surprises se taillent

la part du lion...

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L’atmosphère est résolument «trendy» et surtout

«cosy». Renault ose les matières d’ameublement

et surtout ne cède pas au «geeking» du tout au

sensitif. Des boutons faciles et utiles comme pour

débrancher le très énervant «lane assist», click et

c’est enlevé, non mais on sait encore conduire, non

? Le tableau de bord est digital et offre peu de possibilités

de personnalisations graphiques. On aimerait

quand même pouvoir observer le travail du

quatre cylindres essence, mais bon. Faut croire

qu’avec une hybdide rechargeable que les infos

vitales sont celles des régénérations.

Demeure que les informations de bases sont toutes

là et bien dans leur jus. On regrettera que les infos

sont écrites en trop petit caractères. Certes, c’est

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L’affirmation d’un style bien typé

est concrétisée par un modernisme d’éclairage

LED au caractère moderne et structuré.

À l’avant l’emblème de la marque au losange

accentue le dessin du nouveau sourire de Clio

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Signature visuelle très équilibrée, Nouvelle Clio a le regard pétillant,

Des courbes sensuelles se posent sur des hanches oranges rebondies.

A l’intérieur, les sensations tactiles du cuir du volant et des tissus

s’allient à la mixité des commandes touchscreen et physiques.

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3 Ouvrir la porte

2 Prendre place à bord

1 Démarrer

Nouvelle Clio

S’inscrit

naturellement

dans l’univers

magique

de la fête

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joli, mais plus grand serait probablement

mieux apprécié pour une lecture

plus aisée. Un bel écran tactile

est judicieusement placé dans le

champ de vision du conducteur et

son usage est assez facile. Ici aussi,

Renault a instauré une série d’interrupteurs

et de commandes classiques.

Intelligent pour limiter la distraction

traditionnelle de bien des

conducteurs. Surtout en période de

fêtes où il faut avoir les yeux partout

pour aussi faire du lèche-vitrines...

Demeure que l’interprétation tissus,

et partiel cuirs et synthétiques offre

une atmosphère confortable que ne

vient pas troubler les bruits d’usages,

comme ceux de la mécanique et du

roulement. Pour une citadine, la remarque

est des plus convenables.

D’autant que sa maniabilité et son

agrément urbain sont indiscutables.

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Boutiques joliment décorées, ambiance

festive, ces moments de fin d’années sont

magiques et la tentation est grande,

notamment, chez Claire H. opticienne à

Hannut qui présente e.a. les montures sabine be

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Si la Clio possède une bonne caméra

de recul, elle se salit trop vite et on

ne voit plus rien. C’est vrai que placer

l’œil à l’extérieur, en relief, fait

que le propriétaire voit bien qu’il a

une caméra, mais placée derrière la

lunette arrière permettrait de profiter

du balayage de l’essuie-glace,

tout en bénéficiant - probablement

- d’une visibilité aussi précise qu’à

l’endroit où elle a été implantée. Ceci

dit, la qualité de rétro vision de cette

caméra et de très bonne facture, ce

devait être souligné.

Sur la route, on constate de suite la

bonne volonté du moteur hybride.

Certes, la boîte à 4 rapports automatiques

n’a pas l’air très fluide et

semble trop lente dans certaines

situations, mais cela n’altère pas

l’aisance générale de la conduite.

Il faut souligner que si Renault annonce

4,4 l/100 km, que nous avons,

sans faire plus attention que cela

consommé royalement 4,6 litres

aux 100 km sur autoroute avec une

approche des 5 litres en ville. Les

145 chevaux sont bien présents

surtout dans le cadre des évolutions

souples et parfaitement dans

le cadre de l’usage de cette auto

qui n’a pas peur du tout d’effectuer

de longs trajets en offrant un

confort digne de modèles de segments

supérieurs. Côté prix la version

hybride auto rechargeable est

dans la moyenne. C’est normal, la

technologie embarquée influence

le budget. Il demeure que le bilan

énergétique est de qualité comme

l’ensemble de la finition de la Clio 5.

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SKODA

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Une Skoda Superb en bord de Meuse

Plume Eric HEIDEBROEK • Captures CAMINTER 2025

Dans sa livrée haut de gamme Laurin & Klement,

la Superb confirme son rôle de leader de la

famille Skoda en arborant un luxe et un confort

de premier rang. Découverte en région hutoise.



Dans la bourgeoise cité hutoise, une Superb L&K s’inscrit

parfaitement avec la philosophie de cette ville médiévale

Et oui, c’est par la rigueur de ses lignes et l’austérité novatrice

de ses atours que la Superb crée la différence dans son segment

en y ajoutant aussi une contradiction avec l’étroitesses

des rues de la bourgeoise cité hutoise. L’espace de vie particulièrement

généreux, dans lequel cinq adultes profitent confortablement

des généreux et bons sièges garnis de solides cuirs.

S’il est vrai que la Superb s’adapte en passant au digital pour

ses instruments de bord, cette transition s’effectue par touches



intuitive, Skoda n’a pas cédé complètement

aux chants des sirènes digitales

pour les fonctions de base.

Comme celles du chauffage ou de la

radio qui restent classiques, enfin

presque.

Les ingénieurs ont joué avec des

boutons physiques multifonctions. On

enfonce un des trois gros boutons

ronds de la console centrale et il offre

différentes fonctions, faciles à utiliser

et rationnelles, un logo simple et

explicite de ce qu’ils commandent

s’affiche au centre du bouton. Bon,

sélectives. Ainsi, un premier écran passe derrière

le volant et ne s’intègre pas à la casquette de

bord, ce qui donne une impression un peu

bizarre, un peu rapportée pourrait on dire.

Cet écran est posé en avant plan juste derrière

le volant. C’est simple et efficace. Les indications

sont claires et précises.

A droite du volant, on retrouve le grand écran

bien apprécié dans les autres modèles du

Groupe Volkswagen surtout les électriques. Il

offre une générosité d’informations et de services

intelligents. Si de nombreuses fonctions

sont commandables de façon sensitive, voire



c’est un peu bas, et pour le passager avant, comme pour le

conducteur, c’est des plus évidents, même si le conducteur doit

quitter la route des yeux quelques instants pour vérifier que la

fonction choisie est bien la bonne. Et c’est moins interpellant que

les divers menus du grand écran. Donc, on ne peut que féliciter le

choix des techniciens de Skoda pour leur esprit «Simply Clever»

qui génère les gestes malins et

sécurisants. Ces gros boutons physiques

pouvant commander d’une

simple pression, la ventilation, le

mode de conduite, ou le volume de

radio. Des fonctions qui sont relayées

par le grand écran central. C’est

super malin, ces commandes physiques

relayées par le digital.

Du bon sens assurément.



une souplesse digne d’un sénateur en

limousine. Autre atout : ce bloc essence

surprend par sa frugalité. Ses 5,2 l/100

km annoncés (5,5 l/100 km mesurés sur

nos parcours) le rapprochent même des

excellents chiffres d’un TDI.

Sur la route

Cette limousine est équipée à la base du

1500 TSi de 150 chevaux et 250 Nm,

assortis d’une DSG à 7 rapports. La version

L&K est équipée de série d’une suspension

pilotée adaptative.

Grâce à son empattement de près de 2,50

mètres, cette limousine allie un espace

arrière généreux à un excellent confort de

roulage, garantissant une conduite

agréable et stable.

Pour tirer le meilleur de ce moteur, mieux

vaut privilégier le mode Sport de la boîte de

vitesses : les rapports plus rapides compensent

l’inertie du 1.5 TSI, qui manque

parfois de punch dans les relances. En

revanche, en conduite détendue, cette

Skoda se montre parfaitement à l’aise, avec

Cette version dispose d’une micro

hybridation qui assiste les démarrages

et apporte une très légère aide aux

grosses accélérations. Même de faible

apport, cette micro hybridation se

révèle efficace, côté consommations.

CQFD.

On remarque que les Skoda d’aujourd’hui

continuent de progresser en

matière de qualité de fabrication, de

finitions et de fiabilité. Ce qui progresse

aussi, c’est le prix des Skoda. Comme

nous l’avons relevé dans celui de

l’Octavia, les prix sont proches voire

plus élevés que leurs concurrentes du

segment premium...

Alors, oui, les Skoda d’aujourd’hui sont

bien au niveau qualitatif des Audi, BMW

et Mercedes. Et, l’image de Skoda doit

absolument progresser, soit par des

résultats en compétitions ou en sponsoring

d’événements life style de premier

ordre. Skoda a bien commencé, il y a

quelques années déjà avec le populaire

Tour de France Cycliste, ou le WRC mais

c’est encore insuffisant pour approcher

le rapport image/prix des concurrents.



OCTAVIA SEDAN

Plume Eric HEIDEBROEK • Captures CAMINTER 2025

BELLE

BONNE

AUTO

et

à prix salé



L’Octavia moderne est née en

1996, elle utilise alors la plateforme

de la Volkswagen Golf

IV. C’est déjà un élégant sedan

à 5 portes. L’Octavia s’offre

aussi une belle habitabilité et

déjà pas mal de petits détails

pratiques. Côté moteur, l’Octavia

se sert dans la banque

d’organes du Groupe Volkswagen.

Elle est disponible en

TDi et TFSi avec des puissances

de 60 à 180 chevaux.

La deuxième génération offrira

une allure plus effilée, nous

sommes en 2004 et l’auto

grandit considérablement.

Elle utilise alors la plateforme

des Volkswagen Golf V et de

l’Audi A3, ses puissances

passent de 75 à 200 chevaux.

En 2013, la troisième génération

apporte un style plus

sobre. Mécaniquement, on

évolue entre 85 ch et 245 ch.

La quatrième génération est

apparue en 2019, 60 ans après

la naissance de la toute première

Octavia née, en, 1959

sous le joug soviétique. Cette



quatrième génération passe du moteur à 4 cylindres

aux 3 cylindres. Plusieurs types de motorisations

sont proposés pour répondre aux nouvelles

normes dictées par l’Europe.

En plus des classiques mécaniques à essence et

Diesel, l’Octavia est disponible en version hybride

auto-rechargeable, en Hybride plug- in, et même

en version au gaz naturel. Côté cylindrées, on part

du 1,0 litre au 2,0 litres, en passant par le 1,5 l et

les puissances proposées sont de 110 à 245 chevaux.

La plateforme commune de cette nouvelle

Skoda est la fameuse MQB du groupe. Elle est

adaptée aux canons de l’Octavia.

BUREAU DE LA SEMAINE

Cette semaine-là, nous avons testé l’Octavia

Sportline 15 TSi hybride auto-rechargeable de

150 chevaux avec la boîte DSG 7 rapports.

D’après la fiche technique, le modèle commence

à partir de 46.990 € TVAC. (Gloups)

À ce montant, on ajoute 1.170 € pour la peinture

rouge (Velvet Red), celle des Skoda du Tour

de France. L’intérieur est garni de tissus/simili.

Côté équipement, optionnel, on a le «Launch

Package Sport line» qui est annoncé à 5.775 €.

Pour cette option, on a droit à un intérieur plus

sportif avec des sièges de type baquet à la finition

très élégante, même dans le tissu de base.

La plan che de bord s’orne d’une décoration

look carbone du plus bel effet. Tous les matériaux

sont de qualité supérieure au point que

Skoda marque son territoire en se rapprochant

beaucoup du segment Premium. Serait on alors

dans une situation de cannibalisme au sein du

Groupe Volkswagen, car en matière de produit

Skoda se rapproche beaucoup de Volkswagen

et aussi de Audi...

Ce que le prix définitif confirme, avec une facture

de 56.319,99 €. Et là, ça pique, surtout

qu’à ce prix-là, on peut avoir une BMW 318i kit

M Sport affichée 47.200 €. Et là, côté image, la

Skoda toute belle soit elle, ne fait pas le poids !

Pourtant, cette Octvia distille un je-ne-sais-quoi

d’original et d’équilibré. La ligne est fluide et dynamique,

renforcée d’ailleurs par une jolie lame

sous le bouclier avant, un extracteur d’air à l’arrière

qui renforce la stature, tandis que les flancs

sont soulignés d’élégantes jupes de bas de caisse.

Cette Octavia 2025 perpétue sa tradition avec

un large hayon qui s’ouvre sur un compartiment

à bagages des plus vastes. Chez Skoda,

ils ont ajouté un double rail doté d’un volet

souple qui permet de ranger les courses ou

autres «brols» sans qu’ils se baladent partout

dans le coffre. Sous le plancher de coffre, un

espace pratique doté de séparations amovibles

que l’on peut transposer sur le tapis de coffre

permettent d’organiser le transport de divers

objets. Dans la tranche des portières avant, le

désormais traditionnel parapluie se la joue à la

façon Rolls-Royce. La Classe quoi !

SUR LA ROUTE

Dès les premiers mètres au volant de l’Octavia,

on remarque directement sa légèreté et la fluidité

de son comportement. C’est une auto vive

et précise qui donne directement le ton au

conducteur.

Autant l’habitacle reflète la maîtrise des ingénieurs,

autant la conduite confirme ce sérieux

très germanique. Les aides à la conduite sont

bien entendu intrusives, mais on peut facilement

les désactiver et reprendre en main la conduite

dynamique et responsable qu’aiment les conducteurs

qui ne supportent plus l’aseptisation et la

sur-assistance définie sur le niveau d’expertise

le plus bas de certains conducteurs. Ah, ce fameux

nivellement par le bas finira par faire accepter

la conduite autonome… (Beurk!)



Heureusement, cette Skoda, peut

se libérer des barrières imposées

par l’Europe. Barrières électroniques

qui font grimper les prix et

le poids des voitures.

Côté confort, l’Octavia s’est montrée

ferme sur ses butées, surtout

en mode sport où la suspension se

pose sur un réglage plus dur. Heureusement

les sièges baquets optionnels

inclus dans le pack Launch

Sportline absorbent une partie de

cette rigueur, tout en offrant un

excellent maintient latéral.

Lors de nos séances de mesures,

nous avons confirmé les bonnes

prestations de l’Octavia, avec une

consommation de seulement 5,7 l

aux cent. Ce qui avec les 45 litres

d’essence embarqués, peut offrir

une autonomie de plus de 730

kilomètres, on est alors seulement

dans la réserve qui offre ses

50 derniers kilomètres...



Côté dynamisme mécanique les 150

chevaux et 250 Nm du quatre cylindres

turbo accélèrent de 0 à 100

en 8’’5, ce qui confère une belle vigueur

à l’ensemble. La boîte DSG à

7 rapports est fidèle à elle-même en

offrant un étagement de qualité, lié

à une vitesse de changement de

rapport agrémenté du choix de rapport

idéal en fonction de la demande

du conducteur. Un fee ling bien

connu de ceux qui roulent avec les

boîtes DSG du Groupe Volkswagen

et qui ne peuvent plus s’en passer

une fois qu’ils y ont goûté.

LONGUEUR : 4689 MM

LARGEUR : 2003 MM

HAUTEUR : 1470 MM

EMPATTEMENT : 2690 MM

VOLUME DU COFFRE : 600/1555 L

CAPACITÉ DU RÉSERVOIR : 45 L

POIDS : 1536 KG

FICHE TECHNIQUE

NOMBRE DE PLACES : 5

ENERGIE : ESSENCE

MOTORISATION :

4 CYLINDRES EN LIGNE TURBO

PUISSANCE : 150 CH/110 KW

CYLINDRÉE : 1498 CM³

VITESSE MAXI : 230 KM/H

0 À 100 KM : 8’’5

COUPLE MAXI :

250 NM À 3500 TR/MN

TRANSMISSION : AVANT

BOÎTE DE VITESSES : DSG 7

CONSOMMATION MIXTE : 5,5 L/100 KM

EMISSIONS CO 2

: 124 G/KM

CONCLUSION :

À part les prix vraiment élevés,

l’Octavia a atteint une maturité de

produit exceptionnelle. Avec la micro

hybridation, on obtient des

consommations étonnamment

basses, comparables à celles des

meilleurs moteurs Diesel, sans leurs

inconvénients olfactifs et gras, avec

en plus une sonorité mécanique

assez flatteuse.



SKODA

FABIA

Un seul mot : WAW !

Eric HEIDEBROEK - Photos Cédric HEIDEBROEK & Caminter

La nouvelle Skoda Fabia s’est encore modernisée et a encore

grandit. Elle reste tout de même une citadine dans l’âme mais

offre plus d’espace pour ses occupants. Et côté mensurations,

elle reste très facilement manoeuvrable.

La Fabia illustre bien la position

défendue par Skoda.

Une voiture jolie, bien faite,

sûre, économique et pleine

d’astuces pour un budget

mesuré.

Ce dernier point a pourtant

évolué chez Skoda et

pas seulement sur la Fabia,

tous les autres modèles de

la marque ont singulièrement

vu leurs tarifs évoluer.

Quand on interroge

l’Importateur, la réponse

est pourtant claire.

«En fonction des ventes, une

étude prend en compte les

équipements acquis par les

clients, et donc notre offre tient

compte des besoins recherchés

systématiquement, ce qui

fait évoluer les prix.

Sinon, et, à la base, il y a bien sûr

une augmentation normale des

prix due essentiellement au

coût de la vie en général et cette

nouvelle Fabia n’échappe pas

à cette tendance. Mais il faut

aussi se rendre compte que le

nouveau modèle est un peu plus

grand et qu’il est surtout bien

équipé à la base.»

On pourait même ajouter

que la devise de Skoda

étant «Simply Clever»

qui veut dire «tout simplement

astucieux» n’est

jamais prise en défaut sur

les Skoda.

En effet on y trouve

des accessoires

et des idées

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singulières que l’on n’imagine

dans aucune voiture

populaire, comme

par exemple ce

parapluie installé dans son

propre rangement intégré

dans la tranche de la

portière, comme dans les

Rolls-Royce, …rien que ça !

Cette Fabia a toujours reçu

un sacré coup de crayon et

cette dernière version n’y a

pas échappé non plus.

Un très beau profil et sur la

page précédente un arrière

musclé, tout est dans la

rigueur des proportions, le

desing est vraiment épatant.

Le savoir-faire et le soin des

travailleurs tchèques est

remarquable. En tôlerie, les

fines sculptures des flancs

sont réalisées à la perfection.

Vraiment du très beau

travail qui met en valeur le

talent des designers et maquettistes.

On ne remarque

pas de lourdeur de style,

une ligne descendante rejoint

la ligne montante de

la portière arrière, à laquelle

la fuyante de la porte descend

tout en souplesse

vers le bas de caisse, assurant

ainsi une large puissance

à l’aile arrière. Ce qui

confère à la joue d’aile une

forme musculeuse à souhait.

Les feux arrière ont un

graphisme cristalin du plus

1112 1113



Comme dans les Rolls-Royce, un parapluie

dans la portière. Un grand coffre de citadine

bel effet. On sent que cette

Fabia a reçu toutes les attentions

dans le traitement

de tous les détails. Et cela

se ressent dès que l’on

monte à bord de la nouvelle

Fabia. L’atmosphère

est fidèle à l’ensemble des

produits du Groupe Volkswagen.

Cest rigoureux,

précisément accosté, sans

fioriture et c’est solide.

Néanmoins de nombreux

détails comme de nombreuses

attentions et choix

sont propre à Skoda. Deux

écrans sont installés au

poste de conduite. Devant

le conducteur, l’instrumentation

digitale se veut claire

et précise. On peut choisir

trois configurations, la plus

classique retiens généralement

l’attention. A droite du

volant un autre grand écran

pour l’infotainement, doté

d’un système digital com-

biné avec des commandes

physiques. Certaines commandes

comme celles de

la ventillation de l’habitacle

sont physiques. C’est un

choix intelligent et plus sûr!

Les sièges de cette Fabia

sont confortables et présentent

des renforts bienvenus

pour le maintien latéral.

Le choix de deux sortes

de décoration en tissus apportent

un peu de gaieté à

l’ambiance de bord. C’est,

en plus agréable au toucher.

Ici aussi on remarque

ce souci du détail comme

pour les surpiqûres qui

viennent ajouter du caractère

à la sellerie. On

remarque aussi que dans

cette version, la planche de

bord est finie façon sellier

avec du tissus et des surpiqûres

contrastantes. La

console des instrument est

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signée «FABIA» en grande

lettres en incrustation dans

la coques en plastique brillant.

C’est joli et désigne

le choix d’un intérieur plus

jeune.

Dans l’ensemble l’intérieur

conjugue style et classicisme

dans une bonne harmonie.

Sur la route

Chez Skoda, on sait ce que

conduire veut dire. Ses succès

en rallye du Championnat

du Monde avec une FA-

BIA d’ailleurs en témoignent

a suffisance. Aussi quand

on s’installe au volant, on

trouve facilement la meilleure

position de conduite,

comme celle enseignée en

école de maitrise automobile.

La visibilité périphérique

est sans problème, les

pédales bien placées.

Le 3 cylindres turbo se met

en route avec une petite

voix rauque qui augure une

bonne volonté et la boîte

DSG à 7 rapports fait aussi-

tôt savoir qu’elle a la situation

bien en main.

Même avec seulement 110

ch et 200 Nm de couple, le

trois pattes se montre frétillant.

Il est aussi à l’aise sur

les petites routes sinueuses

que sur les autoroutes ou en

ville. Les suspensions sont

bien calibrées et offrent une

tenue de route précise et

ferme. Demeure une source

de confort qui permet d’assumer

des déplacements

plus longs, surtout que l’ensemble

est silencieux.

En conclusion.

Skoda a réussi une ligne

épatante et lui a attribué une

mécanique parfaitement au

point, surtout avec la boîte

DSG qui est un vrai plus.

C’est vrai que très équipée

cette FABIA peut approcher

des prix costauds.

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Fiche Technique

Skoda Fabia 1000cc

DSG 7 - 110 ch

3 cylindres 999 cc

Turbocompressé

110 ch à 5.500 t/min

200 Nm à 2.500 t/min

Vmax : 205 km/h

0 à100 en 9,9 sec

Conso : 5,6 l/100

Mesurée : 5,9 l/100

CO2 = 126 gr

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SUBARU

1120 1121



SUBARU

E-BOXER

IMPREZA

4x4 méconnue

et ...étonnante !

49

Eric HEIDEBROEK

Subaru est bien connu chez nous grâce

aux championnats du Monde de Rallyes

avec Colin McRae ou les WRX se sont

régulièrement distinguées pendant des

années. Si aujourd’hui elles ne sont plus

présentes sur les plateaux du WRC, on

les retrouve encore dans de nombreuses

disciplines nationales et régionales.

Elles sont anciennes, certes, souvent

bleues avec les roues dorées et le grand

aileron. Mais elles sont toujours redoutables

et offrent performances et fiabilités

pour figurer en tête des épreuves.

Et de se frotter aux Mitsubishi Evo, elles

aussi abandonnées, toutes auréolées de

gloires aux parfums d’huile de ricin.

Une voiture sure

Dans les régions où les routes hivernales

sont systématiquement enneigées, les

Subaru sont des références, en Suisse par

exemple. La nouvelle Impreza conserve

son quatre cylindres à plat, dit «Boxer»,

de 2 litres et développant 150 ch / 195

Nm assisté d’un moteur petit électrique

de 17 ch et 66 Nm. Une petite batterie

lithium-ion est positionnée au dessus du

train arrière, ce qui réduit la profondeur

du coffre mais assure une belle répartition

du poids.

La e-Boxer est livrée avec une boîte CVT

(à variation continue) qui intègre le mo-

1122 1123



teur électrique. L’ensemble fonctionne

très bien, même si nous n’aimons pas la

boîte CVT, trop molle, comme toujours.

Même si du point de vue des ingénieurs

c’est le système le plus «logique».

Cette Impreza e-boxer demande entre

7,2 et 9,1 litres de super et rejette

174 gr de CO2 (WLTP). Il est vrai qu’avec

1.627 kg en ordre de marche plus les

75 kg du conducteur et les 4 roues

motrices,le boxer à du boulot. Côté performances,

le 0 à 100 est effectué en 10’’

et la Vmax tape les 192 à l’heure.

La e-Boxer montre par le graphique

ci-contre que l’électricité intervient très

souvent, mais la consommation et les

performances n’ont pas l’air d’en profiter

beaucoup. Peut-être qu’avec une bonne

boîte DSG, elle serait transfigurée, plus

vivante ? A partir de 29.995 €

1124 1125



VOLKSWAGEN



Nouveau Volkswagen Tayron

Place à la famille

DÉCOUVREZ-LE

Quels que soient vos projets, le nouveau Volkswagen Tayron sera de taille. Jusqu’à 7 places, un intérieur spacieux, et jusqu’à 2.090 litres de volume de

chargement. Oui, ce SUV impressionne. En plus, il déborde de technologies intelligentes, et côté connexion, il assure. Que ce soit pour conduire les enfants

à l’école ou la famille en week-end, avec lui, le voyage sera confortable. Le Tayron existe aussi en version hybride rechargeable, avec jusqu’à 120 km

d’autonomie électrique.

Alors, qu’attendez-vous ? Le nouveau Tayron est déjà prêt, il vous attend chez tous les concessionnaires Volkswagen.

0,4 - 9,0 L /100 KM • 17,1 - 17,9 KWH/100KM • 9 - 203 G CO 2 /KM (WLTP)

Contactez votre concessionnaire pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule. Informations environnementales (A.R. 19/03/2004) : volkswagen.be



Volkswagen

T-Roc

Convertible

Un nouveau monde

plein de couleurs

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’image : Volkswagen

Chez Volkswagen, on a compris que la Golf cabriolet

a fait son temps, même si elle demeure une icône.

En fait, l’arrivée du Range Rover Evoque Cabriolet a été

une sorte de détonateur ! Oui, le nouveau cabriolet de

Volkswagen est à la page car c’est un SUV comme l’Anglaise !

Plus compact, rigoureux et abordable contre le luxe

bourgeois du «Range», le T-Roc expose une alternative

contemporaine et surtout est toujours disponible sur le

marché, l’Anglaise ayant baissé pavillon.

1130 1131



La Golf reviendra peutêtre

dans la course, et en

attendant le T-Roc tire son

épingle du jeu de façon

magistrale. Discret et doté

d’une belle présence, il

incarne parfaitement l’ADN

Volkswagen. Ses lignes sont

actuelles, son élégance n’a

rien à envier à une concurrence

désormais éteinte. Le

tout gros avantage du T-Roc

est non seulement sa fiabilité,

mais aussi sa qualité de

fabrication.

Certes, les matières et le

raffinement dépendent

du coût total que la T-Roc

n’atteint pas...

En plus, Volkswagen dispose

d’un panel d’options

assez large. Comme un cuir

matelassé pour garnir les

sièges. Dans la version de

base, c’est un tissu confortable

qui met bien en valeur

les contreforts des assises

et dossier. Non seulement

le maintien est de qualité,

mais le confort austère

rappelle les origines germaniques

de l’auto.

Le tableau de bord moussé

intègre des écrans digitaux

comme ceux présents dans

les autres Volkswagen. La

planche de bord reçoit un

garnissage en piano black

ou assorti à la teinte extérieure,

que l’on retrouve,

alors, aussi sur la console

centrale. Les contre-portes

sont garnie de simili-cuir

souple marqué par des

piqûres en fils contrastés.

La capote électrique est en

toile, et à triple épaisseur,

ce qui garantit une belle

dose de confort tant en

matière de roulement que

de bruit de vent.

Pratique et rapide !

Il ne faut que 9 secondes

pour ouvrir en grand et le

même temps pour en refermer

la capote. C’est Top !

1132 1133



Deux versions sont proposées,

Style ou R-Line,

chacune avec 3 niveaux

de finitions. Style, Style

Business et Style Business

Premium.Idem pour les

versions R-Line, Business et

Business Premium.

Deux moteurs essence

sont proposés, un 1000 cc

avec 116 chevaux qui

passent aux roues avant

par une boîte manuelle à

6 rapports ou un quatre

cylindres de 1.500 cc de

150 ch, en boîte manuelle

à six vitesses ou l’excellente

DSG à 7 rapports.

Les versions Business

Premium ne sont proposées

qu’en 1.500 cc, en

manuelle ou DSG.

Au volant, on constate

immédiatement le comportement

sûr et précis de ce

SUV Cabriolet. Qu’il soit

fermé ou ouvert, le confort

et l’agrément qu’il offre

sont remarquables.

Les suspensions filtrent

bien les aspérités du

bitume, les bons sièges

participent à l’agrément

général. Leur apparente

rudesse permet un amortissement

agréable et

augmente encore le plaisir

de conduire. Ce cabriolet

protège bien du vent

même en l’absence de filet

anti-remous. L’inclinaison

du pare-brise participe au

bon bilan aérodynamique.

Quand on voit la perfection

du positionnement

de la capote au dos des

appuie-tête arrière, on

ne peut qu’en féliciter les

concepteurs. Les lignes

sont élégantes et le résultat

final en fait déjà une

valeur sûre.

Rouler en décapotable

est un moment rare et

agréable. On redécouvre la

vie autour de soi, avec le

T-Roc, on a aussi une position

un peu plus élevée, ce

qui apporte de nouvelles

sensations. Et ici, le gros

avantage, c’est que l’on

n’a pas envie de rouler vite

ou de façon agressive.

Bien au contraire, le T-Roc

appelle à la sérénité.

Mais on peut dire ce que

l’on veut, il faut l’essayer

pour bien comprendre.

1134 1135



FICHE TECHNIQUE

Longueur : 4,28 m

Largeur : 1,81 m

Hauteur : 1,52 m

Empattement : 2,63 m

Voies avant 1,55 m

Voie arrière : 1.55 m

Poids 1.536 kg (1,5 Tsi)

Poids 1.491 kg (1.0 Tsi)

Réservoir 50 litres

VOLKSWAGEN

Moteur 1.5 Tsi

4 cylindres : 1498 cc

150 chevaux à 6.000 t/m

250 Nm à 2.800 t/m

VMax : 205 km/h

0 à 100 : 9’’6

Consommation : 6,4 l

CO2 : 145 gr/km

T-ROC CABRIOLET

Moteur 1.0 TSi

3 cylindres : 999 cc

116 chevaux à 5.500 t/min

200 Nm à 2.750 t/m

VMax : 185 km/h

0 à 100 : 12’’3

Consommation : 6,3 l

CO2 : 142 gr/km

Pneus toutes saisons

avec un plus

avantages

Le meilleur de sa catégorie sur

routes humides

Performances améliorées sur neige

Diminution de la consommation

du carburant

caractéristiques

Bonne évacuation de l’eau pour lutter contre le

phénomène d’aquaplaning

5% en plus d’adhérence et d’accélération sur neige*

Résistance au roulement réduite de 5%*

* Données issues de tests comparatifs internes avec le précédent modèle Quatrac Pro, taille 245/45 R18 100Y XL

1136



VOLKSWAGEN

GOLF VIII

Le Pourquoi d’un Étalon

Eric HEIDEBROEK

Depuis sa naissance,

la Golf a créé

son propre segment

devenu l’étalon des

compactes et que la

concurrence exploite

pour tenter de rivaliser

avec la coqueluche de

Volkswagen !

8/2021

La Golf en est à sa huitième génération,

on est en 2020 quand la

8 est présentée, soit quelques 46

années après la naissance de la

Golf première du nom ! Depuis

lors, il s’en est construit 6.720.000

exemplaires. Si la Golf 8 est très

proche du style de la Golf 7, elle

offre un intérieur plutôt tendance,

surtout dans cette version 1000 cc

de 110 ch niveau d’équipement

1st. Un niveau d’équipemement

qui comprend une planche de

bord garnie d’un grand panneau

d’écrans dont un tactile très intuitif,

enfin, à la longue...

Il demeure que cette débauche

d’éléments tactiles et sensitifs de

plus en plus présents dans les autos

d’aujourd’hui représentent un

handicap de conduite du fait que

l’on doit quitter la route des yeux

pour poser le doigt au bon endroit.

Pour nous, le tout sensitif ou

tactile n’est pas la bonne solution.

1138 1139



Les constructeurs devront revoir leur

copie et certains sont déjà occupés

à le faire tant le risque d’un procès

mettant en évidence la distraction

inévitable générée par cet usage et

susceptible d’être le facteur principal

dans un accident. Ceci étant les systèmes

proposés par VW sont assez

pratiques et efficaces. Mais on doit se

déconcentrer pour les utiliser... On se

doit aussi de souligner la nouvelle disposition

d’une nouvelle platine pour

les commandes des phares, feux anti-brouillards

et autres. A gauche du

volant et placée dans l’axe du regard.

Elle assure par sa belle ergonomie

une facilité de commandes pour cet

élément de première sécurité.

L’atmosphère germanique caractéristique

de la Golf 8, rassure et

s’apprécie. Qualité d’exécution,

belle matières, finesse et structures

des finitions confirment que la Golf

demeure la reine du créneau. C’est

indiscutable et remis à jour à chaque

nouvelle édition.

La Golf 8 fait dans le solide dès le

premier coup d’oeil. On part rapidement

du préjugé qu’un petit 3

cylindres de 110 ch ne doit pas être

un foudre de guerre. Et c’est là que

la surprise apparaît. L’appareil accolé

à une excellente boîte manuelle à

six rapports se montre dynamique,

précis, coupleux et aime monter en

régime. Il offre une conduite souple

et rapide sans bousculer ses occupants.

En cas de besoin, un dépassement

par exemple, il ne réchigne pas

à prendre des tours dans une belle

1140 1141



8/2021

musicalité rageuse sur trois pattes et

offrir une accélération rigoureuse et

efficace.

Avec 110 ch, soit la puissance de la

première GTi, un gabarit nettement

plus imposant et la prise de poids qui

va avec toutes les nouvelles autos,

et dues aux changements de gabarit

comme des équipements de sécurité et

de confort indispensables aujourd’hui.

Côté tenue de route, la Golf 8 n’a de

leçon à recevoir de personne, c’est clair

net et précis. Le confort à bord est relevé

par le... silence ! Les roues de 16’’

participent au bilan confort, en offrant

un silence de roulement qui s’assorti

parfaitement avec la discrétion du trois

cylindres. Un moteur dont on parle

beaucoup, qui sait se faire oublier en

«croisière», se faire remarquer favorablement

par la beauté de sa musique

tri-cylindres à haut régime. Il se fait

surtout remarquer à la pompe. Une

voiture a essence aussi spacieuse, pétillante

et classique qui ne consomme

pas dans les 8-10 litres, c’est rare.

Alors la Golf 8 de cet essai s’est comportée

comme un Diesel TDi... entre

4,53 l/100 et 5,66 l/100 pendant nos

essais. C’est la bonne surprise comme

tout dans l’ensemble !

Une Golf noire avec des roues alu, un

trois cylindres de 110 ch pour 1 litre

de cylindrée... qui ne consomme que

5 litres aux cent, et disponible à partir

de 23.875 €, c’est un bon deal !

1142 1143



T 7TDi

MULTIVAN

Quand rouler, se déplacer, seul

ou en famille redevient un plaisir !



Dans la gamme Volkswagen, la Multivan est une institution

plus forte encore que celle de la Golf. En fait la Multivan

c’est la digne héritière du Bulli. Elle apporte une rare convivialité,

un confort de haut niveau et une conduite apaisée.

Surtout dans cette version TDi. Oui une bonne Diesel, hyper

propre, judicieusement coupleuse avec ses 360 Nm disponibles

entre 1.600 tours et 2.750 tours par minute, suffisamment

puissante avec 150 chevaux dès 3.000 tours/minute

jusqu’à 3.750 tours/minute pour une cylindrée de 1.998 cc.



Avec un poids à vide de 2.300 kg,

dont le moteur TDi se joue en souplesse

avec la complicité de l’excellente

boîte de vitesses robotisée de

type DSG à 7 rapports. Volkswagen

annonce une consommation

moyenne de 6,5 litres aux cent kilomètres,

que nous avons approchés

régulièrement en oscillant entre

7,1 litres et 6,7 litres, sans faire

plus attention que cela.

De plus, cette version longue

offre à la base 7 vraies places,

chacune ayant son propre

siège.

A ce propos,il est possible d’avoir des sièges

pivotants à la deuxième rangée.

Avec l’option de la console centrale pouvant se

transformer en table, déplaçable par simple

glissement dans les rails du plancher, on dispose

alors d’un endroit particulièrement convivial

qui permet même de jouer aux cartes !

Maintenant, les sièges pivotants de la deuxième

rangée sont particulièrement lourds à

manipuler du fait qu’ils sont équipés de leur

propre ceinture de sécurité et qu’il faut les ôter

des rails pour les tourner.

Mais une fois que c’est fait et bien sûr qu’on

ne fait pas ça tous les jours, on obtient un

véhicule vraiment charmant.



Mais c’est tout, car elle s’y gare en deux temps trois mouvements.

On y est déjà bien aidé par l’excellente visibilité périphérique

et aussi par la qualité des caméras d’aides au stationnement.

Le rayon de braquage est court et les remontées

d’informations au volant sont de premier ordre. La position de

conduite et l’organisation du poste de pilotage sont des

meilleures. La modularité des commandes tactiles est dans la

La version longue offre aussi un bel

espace à bagages, si bien que les cartables

de chacun trouvent une place

suffisante pour éviter les chamailleries.

Cette Multivan est non seulement facile à

conduire malgré son important volume.

On l’a très vite en main, on évalue facilement

l’espace qui lui est nécessaire.

Et comme dans tous les véhicules importants,

le seul grief qu’on pourrait lui faire,

c’est au moment de lui trouver une place

de parking suffisamment longue.



bonne tendance même quand on

n’aime pas ça. Il faut avouer que

Volkswagen a tenu compte des remarques

de sa clientèle, même si ce

n’est pas encore parfait surtout en

matière de distraction du conducteur.

Pour le reste, le Multivan TDi offre une

belle autonomie de plus de 750 km

dans un confort de qualité qui peut

être renforcé par l’option toit panoramique

qui donne une tout autre atmosphère

à ce beau véhicule !



Le nouveau Multivan T7 en

version longue offre la

même habitabilité que la

version courte.

En effet, si la version courte

offre une longueur de 4,97

mètres, la longue passe à

5,17 mètres au profit du

coffre. il faut quand même

savoir que l’habitacle propose

une longueur de 3,12

mètres ce qui crée un très

bel espace.

La Multivan est équipée de

portes latérales et du hayon

à commandes électriques

accessibles d’un peu partout.

C’est ultra pratique et

les parents peuvent verrouiller

les commandes arrière.

Si l’on ne peut ouvrir les

vitres arrière, il existe une

option intégrant des vitres

coulissantes sur les portières,

à +/- 1.000 €.

Côté prix, la Multivan n’est

pas donnée, certes, mais elle

se revend cher, et elle est

très recherchée…



VOLVO

1156 1157



PAR MARQUES

AUDI

BMW

CITROËN

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LES BOUTONS ROUGES

JEEP

KGM SSANGYONG

KIA

PEUGEOT

POLESTAR

RENAULT

100 %

CUPRA

MAXUS

SKODA

DACIA

FIAT

FORD

MERCEDES

MG

MICROLINO

TESLA

VOLKSWAGEN

VOLVO

Electriques

HYUNDAI

NISSAN

JAGUAR

OPEL

AUDI Q8 E-TRON

JEEP AVENGER

PEUGEOT E 2008

VOLVO C40

AUDI Q4 E-TRON

KIA EV9

POLESTAR 2

BMW I4 XDRIVE M50

KIA EV6

RENAULT 5 E-TECH «NEW»

BMW I4 EDRIVE 35

KIA SOUL

RENAULT MEGANE E-TECH

BMW I7

MAXUS MIFA9

SKODA ENYAQ

BMW ARDENNE ROADS ECO

MERCEDES EQ FAMILY

SKODA ENYAQ COUPE

BMW 5 HYDROGÈNE EXCLUSIF

MERCEDES EQA

SSANGYONG KORANDO E

BMW IX3

MERCEDES EQE 350+

TESLA S & X PLAID

CITROËN E-C4

MERCEDES EQS 580

TESLA3

CUPRA TAVASCAN

MG 5

VW ID3

CUPRA BORN

MG ZS EV

VW ID4

DACIA SPRING

MG MARVEL R

VW ID7

FIAT 500 ELETTRICA

MICROLINO

VW ID-BUZZ

FORD MUSTANG MACH-E X

NISSAN LEAF

VW ID-BUZZ SURF

HYUNDAI IONIQ5

OPEL CORSA E

VW ID-BUZZ CARGO HALLOWEEN

HYUNDAI KONA

OPEL MOKKA E

VOLVO XC30

JAGUAR I-PACE 400

OPEL ASTRA E

VOLVO EC40 (FACE LIFT C40)

1158 1159

Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.



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ACTUALITE

Il y a

de l’électricité

dans l’air !@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR

100 % électrique

JUSQU’À 7 PLACES

Vous êtes très nombreux à vous

poser des questions sur les

choix à faire ou pas en matière

de motorisations et il n’est pas

simple d’expliquer les tenants

et aboutissants des nouvelles

technologies.

Faire simple ne sera pas évident, du

tout ! Les premiers choix qu’opèrent

nombre de consommateurs particuliers,

sont toujours en thermiques et plus à

essence qu’au mazout. Dans les entreprises,

le Diesel est encore très bien suivi.

L’une des raisons demeure l’automie

grâce à une consommation presque

moitié moindre que l’essence et l’agrément

mécanique, grâce au couple.

Si dans les entreprises on a poussé les

hybrides essentiellement pour des raisons

fiscales, mais le soufflé retombe

dès lors que les usagers ne jouent pas

le jeu de recharger régulièrement les

batteries et dès lors, la consommation

grimpe en flèche à cause du poids supplémentaire

embarqué. Ensuite de plus

en plus nombreuses sont les entreprises

qui offrent le tout électrique. Là aussi,

il y a des freins comme l’autonomie

médiane des électriques «moyennes»

qui joue selon les normes WLTP entre

330 km et 540 km.

Autonomie toute théorique, car dans

la réalité on n’arrive qu’à un peu plus

que les 2/3 dans les conditions normales

d’utilisation en usant des équipements

de confort et de sécurité.

De toutes les façons, notre mobilité

est en train de changer. Aussi, il faudra

s’adapter, surtout que la fiscalité va

contraindre la majorité d’entre-nous à

chercher les alternatives les moins coûteuses.

L’électricité est une des solutions

actuellement disponibles et qui

commence à se structurer. Les versions

hybrides rechargeables ont d’énormes

avantages si, et seulement si, on joue

le jeu de passer par la case recharge. Si

les versions essence et Diesel peuvent

continuer à rouler, leur usage risque de

devenir rapidement prohibitif du fait

de l’augmentation du prix des carburants,

sans oublier la rage taxatoire.

Le mieux avec l’ID. Buzz, c’est ce que vous en faites. Que ce soit avec votre famille

nombreuse ou avec vos nombreux amis. Car ce minibus familial entièrement

électrique vous offre maintenant jusqu’à 7 places. Avec ses 25 cm supplémentaires,

jusqu’à 16,5 cm de plus pour les jambes des passagers et ses portières coulissantes

plus larges de près de 20 cm, l’ID. Buzz est une porte ouverte vers plus d’espace et

plus de confort. Et grâce au toit panoramique, vos passagers voyageront

d’émerveillement en émerveillement.

Alors n’attendez plus et découvrez-le sans attendre.

Plus d’infos sur l’ID. Buzz 7 places sur volkswagen.be

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3070 Kortenberg. Contactez votre concessionnaire pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule. Informations

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1162



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AUDI

Q6 E-TRON

Ses lignes sont bien typées Audi et le design extérieur global est plutôt flatteur,

comme toujours dans cette marque statutaire. Pourtant, on est très déçus par

le peu d’équipements de ce grand SUV, de l’éclairage minimaliste disponible

dans l’habitacle, de l’autonomie rikiki dont fait preuve le modèle essayé sans

compter sur la sensation de rouler dans un véhicule basique, à la suspension

«noyaux de pêches», proposé à un prix à… six chiffres !

Belle de loin...

Plume : Eric HEIDEBROEK

Capture d’images : CAMINTER

1166



Malgré tout, le modèle révèle des qualités

indéniables comme sa maniabilité et

son rayon de braquage très petit pour

un véhicule de cette taille.

Pour pouvoir faire de cette Audi la vôtre,

il est impératif de charger l’application

de la marque aux quatre anneaux sur

votre téléphone portable. Si cette opération

est longue et fastidieuse, elle vous

permettra par la suite de conduire dans

un environnement choisi par vos soins.

Votre téléphone portable peut aussi servir

de clé d’accès et vous pouvez également

commander à distances diverses

fonctions, pas autant que dans une Tesla,

bien essayé, mais pas au niveau. Dès

que le code correspondant à votre profil

sera rentré, et il vous sera demandé



à chaque mise en route, votre place

à bord sera réglée automatiquement

ainsi que d’autres fonctions utiles à

votre confort.

On regrette que bon nombre de fonctions,

courantes dans les voitures de

la concurrence, ne soient pas offertes

de série. Bien sûr, il y a un shop internet

dans lequel vous pouvez compléter

votre dotation moyennant finances.

Mais devant le prix élevé, de

notre véhicule d’essai qui dépassait

les 100.000 €, on s’attendait à une

dotation nettement plus prolixe. Ce

qui interroge, car si l’auto est chère,

et que la tradition Audi veuille que les

options le soient également, on se dit

que cela ne devrait pas choquer les



fidèles de la marque. Autre point gênant,

à notre avis, c’est la piètre qualité

de nombreux plastiques comme ceux

des carters de sièges ou des garnitures

de portières. Même chez Skoda, c’est

nettement plus flatteur.

Par rapport à la concurrence, on pense

surtout au SUV Mercedes-Benz EQE

350+ rendant près de 100 chevaux

(300 ch contre 387 ch au Q6 e-Tron.

On constate chez Mercedes-Benz que

des finitions comme celles des garnissages

intérieurs sont beaucoup mieux

soignées et qualitatives. On peut même

recevoir la planche de bord panoramique

MBUX dotée de tous les éléments

interactifs de série ! en plus dès

la version d’entrée de gamme toutes

les matières offrent un touché reflétant

le niveau haut de gamme recherché.

Sur la route

Si vous choisissez un Q6 e-Tron faites

l’effort de choisir la suspension pilotée,

car la suspension métallique est

infernale. L’inconfort est comparable

à une suspension en bois, et, même

les plus sportifs vous diront que ça

n’améliore pas forcément la qualité de

la tenue de route. L’auto tient bien par

terre, certes, mais au prix d’une totale

absence de confort. Le poids des batteries

n’arrange pas la dureté tant en

compression qu’en détente.

1173



Une appréciation de plus, cette Audi

Q6 e-Tron tourne dans un mouchoir

de poche cela la rend extrêmement

maniable. Cette intéressante faculté,

dénonce le fait que les pneus de 255

à l’avant génèrent des chocs et des

tiraillement dans la direction lors des

manœuvres. Évitez donc les grandes

roues avec des pneus trop gros. C’est

beau, d’accord, mais pas idéal.

En plus, ces dimensions interfèrent sur

la consommation et par voie de conséquence

sur l’autonomie. Nous avons,

d’ailleurs, relevé des consommations

de l’ordre de 27,6 à 32,8 kWh aux cent

kilomètres et réussi à descendre à 23

kWh en roulant vraiment à l’économie.

Ce qui porte l’autonomie potentielle

(avec la moyenne de 30 kWh/100) en

usage normal, à 350 km... C’est beaucoup

trop peu pour une auto de ce

standing. Côté recharge, la Q6 e-tron

a une architecture 800 Volts et dispose

de deux prises, une sur chaque

flanc. Une «AC» (courant alternatif)

qui demande 10 h pour une charge

complète et une rapide «DC» (courant

continu) capable d’absorber 270

kW et de charger 80% en 21 minutes,

c’est 10’ de mieux que la concurrence.

1175



Audi Q8 55 E-Tron SUV ou SUV Coupé

2023

Changement de nom :

l’Audi e-tron devient la Q8 e-tron.

Beaucoup de choses sont nouvelles sur l’Audi Q8 e-tron. Née Audi E-Tron en

2018, Audi répondait à l’offensive de Mercedes-Benz qui présentait la EQC.

Mais la EQC a quitté le catalogue à la fin 2022.

À son lancement, l’Audi e-tron s’est inscrite dans la catégorie des

limousines premium. Et elle l’a fait savoir ! En fin 2022, la e-tron devient Q8

e-tron et les changements apportés ne modifient pas grand choses.

À l’extérieur, c’est un look de gros SUV

de grand luxe qui affiche claiurement

sa supériorité. Les lignes sont angulaires,

la calandre avide d’avaler des kilomètres,

les grosses roues emplissent

les arches de roues de son profil tendu.

A l’arrière un trait lumineux rouge relie

les deux blocs latéraux. Une signature

qui assied un style costaud et imposant.

A l’intérieur on a droit à un confort

princier, des cuirs fins et doux, des fauteuils

lourds et confortables, des instruments

de bord mariant classicisme

et élégance futuriste.

De l’accastillage aux reflets chromés

et au toucher classieux confirment

le niveau de luxe recherché. L’instrumentation

digitale apporte les informations

nécessaires et accessoires.

Portées par trois écrans, le premier

devant le conducteur avec les infos de

conduite, le deuxième placé sous les

aérateurs permet l’accès à des fonctions

comme l’info divertissement, la

navigation et le téléphone.

Commençons par la première

Audi full électrique :

la E-Tron SUV de 2019...

Oui, le préambule demeure d’actualité,

l’ensemble intérieur est toujours présent

et à part de tous petits détails, rien

ne change. Pour l’extérieur, les détails

paraissent plus marqués par l’accentuation

de profils plus aérodynamiques.

Dès 2019 et mécaniquement, Audi offre

des capacités riches et performantes.

L’autonomie tourne autour des 390 km

et le temps de recharge peut paraitre

un peu trop long. Mais pour qui peut la

charger de nuit sur une installation de

recharge à 32A, ça ne pose pas de réel

problème.

A l’usage, on remarque immédiatement

la démarche imposante de

cette grosse Audi. Le caractère est

tranché, c’est un des vaisseaux amiraux

de la flotte.

Le confort est ressenti comme exceptionnel,

l’atmosphère de bord affiche sa

souveraineté dans toute sa splendeur.

Les commandes, les équipements sont

souples et parfaitement réalisés. Les

voyages s’annoncent somptueux.

Demeure l’autonomie qui pâtit du poids

de l’ensemble, avec quelques 2.555 kg,



elle affiche, selon Audi une autonomie

de 436 km. Notre essai a révélé une autonomie

de 362 km sur notre itinéraire

de référence habituel.

Sur autoroutes, on pourra compter sur

2 heures de routes (soit environ 260

km) avant de devoir recharger.

La recharge à domicile sur une prise

16A peut prendre jusqu’à 55 heures !

Sur une wall box, en 32A on peut ramener

ça à 15h et sur un super chargeur,

on peut en 45 minutes refaire le plein.

Ça c’est pour la première E-Tron.

Q8 e-tron : le moteur de l’essieu

arrière devient plus efficace.

Dans les propositions électriques des

premières heures, le choix s’est porté

sur les moteurs asynchrones. S’ils sont

moins chers à produire, ils consomment

vraiment beaucoup plus que les

moteurs synchrones, même si en mode

«roues libres», ils sont meilleurs.

À mi-vie de l’E-Tron, Audi ne pouvait

se permettre de modifier le type de

moteur, l’opération étant très lourde et

trop coûteuse. Alors, les ingénieurs ont

tenté d’améliorer les moteurs.

La version précédente possédait un

bobinage sur 12 spires, les ingénieurs

en ont ajouté 2, soit un total de 14. Ce

qui a permis d’augmenter le couple,

on passe de 540 Nm à 664 Nm, la

puissance restant la même, 408 chevaux.

Objectif prioritaire : influencer la

consommation à la baisse.

Pourtant, à l’usage de la Q8 E-Tron 55,

nous avons enregistré des valeurs de

31,6 kWh aux 100 km avec à minima

27,4kWh/100km, ce qui est vraiment

beaucoup et plombe l’autonomie, malgré

le fait que la capacité nette de la

batterie est passée de 86 à 106 kWh.

Ce qui aurait procuré un gain théorique

de 146 km d’autonomie.

La première E-Tron annonçait 436 km,

en réalité seulement 362 km en usage

mixte, car sur autoroutes aux vitesses

légales, c’était 260 km.

Heureusement, avec le Q8 e-tron 55,

le SUV peut parcourir jusqu’à 582 kilomètres

dans le scénario idéal de la

norme WLTP : la distance réaliste est

d’environ 512 kilomètres fiables en

usage mixte. Sur autoroutes, on peut

réellement atteindre les 330 km avant

recharge, soit un gain de 70 km.

1178 1179



CE QUE

MONSIEUR AIME

CE QUE

MADAME AIME

S’il y a amélioration, la consommation

demeure le point faible. D’autant plus

que la concurrence a évolué considérablement.

Heureusement, «Audi charging» et

le planificateur d’itinéraires «e-tron»

amélioré permettent de trouver une

station de recharge libre et bon marché.

C’est utile même si ce SUV haut de

gamme doit recharger moins souvent,

un peu grâce à l’amélioration du

cX qui passe de 0,28 à 0,27.

A noter que l’Audi Q8 e-tron 55 dispose

d’une puissance de charge DC

maximale de 170 kW, la puissance de

charge AC culmine 22 kW - la charge

dure ainsi 30 minutes ou 6 heures.

(Vérifiés).

Maintenant, il faut savoir qu’entre le

Q8 E-Tron classique et la version Coupé,

l’aérodynamique permet un gain

de +/- 8% en termes de consommation

et d’autonomie.

En conclusion :

Si la technologie date un peu, l’ensemble

dégage une impression de luxe

et d’opulence indissociables du haut de

gamme premium recherché par Audi.

La fragrance

des cuirs qui

ressemble très

fort à celle des

Porsche, la

planche de bord

étendue et lisse,

avec encore des

commandes

classiques,

les bons gros

sièges.

L’impression de

rouler dans une

limousine sûre

et efficace.

La bonne

autonomie

au quotidien

pour une aussi

grosse auto,

la position de

conduite haute

et sécuritaire.

Le soin

apporté aux

détails.

Les belles

matières, le

silence de bord

et ...la bonne

musique !

1180 1181



AUDI

Q4 50 E-Tron

By

2022

Mieux vaut faire

Envie que Pitié !

Si les E-Tron d’Audi sont déjà bien

connues et ont ouvert le marché du

Full Electrique avec les gros SUV E-Tron

et E-Tron Sportback, c’est le moment

maintenant de proposer les Audi full

électriques dans le segment des SUV

moyens.

C’est sur la plateforme inaugurée par la VW

iD.4 que le groupe a décliné les variantes fullélectriques

dans ses marques. La première à

suivre la VW, fut la Skoda Eniaq, la deuxième

est l’Audi Q4 E-Tron, la troisième est la nouvelle

Cupra Born qui arrivera mi-2022.

Toujours est-il que la philosophie Audi prime

dans la démarche stylistique de la Q4-E-Tron.

Contrairement aux Skoda et surtout à VW, le

1182 1183



style de l’E-Tron Q4 est des plus classiques.

De profil, la marque s’autorise quelques effets

musclant les ailes avant et arrière par

de puissantes nervures partant des phares

jusque sous les rétroviseurs puis d’un peu

plus loin que la poignée de la porte arrière

jusqu’au détour du coffre. La ligne de toit

offre un arrondi puissant qui s’écrase sur

le montant C, accentuée par le becquet de

hayon. C’est vrai que la version Sportback se

passe de l’épais montant C qui relève la ligne

au profit d’une continuité de la ligne courbe

accentuant l’effet coupé de ce SUV élégant.

1184

Si le Q4 est terriblement signé Audi, d’un

autre côté, son aérodynamique et son poids

ne l’aident pas vraiment. A l’intérieur, quand

le style de la planche de bord des électriques

VW et Skoda est identique, chez Audi, pas

question! Le style c’est de l’Audi et puis c’est

tout ! Et quelque part, c’est particulièrement

réussi et demeure dans le droit fil d’Audi, ce

qui renforce l’identité du produit.

1185



Les designers en on profité pour structurer

l’habitacle à la sauce Audi tout en utilisant

les nombreuses solutions électroniques proposées

dans ses cousines.

Conservant son design, qui reste bien dans

l’esprit de sa clientèle, Audi offre un très

beau volant qui reprend quelques éléments,

comme sur ses branches, des surfaces tactiles

de style piano black sensitif, avec des boutons

rétroéclairés. Les (très) légères différences de

relief facilitent l’utilisation des boutons, qui

offrent par ailleurs un délicat (très) retour

haptique à la pression. Mais tout comme chez

Skoda et VW, ces commandes sont vraiment

peu pratiques et même énervantes tellement

sensibles et pas du tout intuitives. Certes

le style est joli, mais les fonctions exigent

trop d’attentions et le conducteur lambda,

d’autant plus qu’il n’aura pas 18-19 ans, va

s’emmèler les pinceaux et péter un cable. Les

commandes précédentes disposaient de plus

de boutons plus facilement repérables et

commandant des fonctions vitales pratiques.

Ne dit-on pas

que le mieux

est l’ennemi

du bien ?

Pour le reste chapeau, l’habitacle est accueillant,

confortable, luxueusement garni,

surtout quand on choisi un cuir Nappa joliment

gauffré. Les matériaux environnants

sont parfaitement dans la ligne de la marque

aux anneaux, n’est pas premium qui veut.

Les places arrière accueillent trois passagers

dans un très bon confort agrémenté par une

position plus haute de 7 cm par rapport aux

assises frontales mais surtout un espace

énorme pour les jambes et ceci sans l’encombrement

du tunnel central, puisqu’il n’y en a

pas. La modularité classique se retrouve naturellement

avec la banquette arrière rabattable

en 1/3-2/3. Ainsi le coffre peut passer

de 520 litres à 1.490 litres. Les espaces de

rangements sont assez nombreux, mais aussi

très grands, l’ensemble y compris la boîte à

gants représente quelques 25 litres...

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Nouveau aussi

le système audio.

Il est signé SONOS. Dix haut-parleurs avec une

sacrée richesse dans les basses transforme

l’habitacle en salle de concert. Et comme

l’auto est particulièrement silencieuse, la

sono permet l’audition des meilleurs morceaux

sans bruits parasites, ou presque…

L’innovation

au service de l’information

À bord de l’Audi Q4 e-tron, les unités de commande

et d’affichage se confondent avec les

éléments de design, effectivement, plus distrayant

! La voiture offre un troisième niveau

de commande : la commande vocale avec

interaction de langage naturel. Grâce aux

services et fonctions Audi connect proposés

en option, la navigation du MMI devient un

élément esthétique à part entière.

Avec l’affichage tête haute à réalité augmentée

Audi rejoint ses concurrents traditionnels

en matière de technologie d’affichage. Les

informations importantes sont projetées sur

le pare-brise à deux niveaux différents : les

données de véhicule et la réalité augmentée,

c’est à dire les images en direct captées par

les caméros de bord. Et c’est impressionnant!

Gamme :

La Q4 E-Tron existe en 3 versions, la « 35 »

(41.990€) de 170 ch avec batterie de 55 kWh

et 300 km d’autonomie (c’est peu, surtout en

pratique), la « 40 » (48.500€) avec 204 ch

(310 Nm) et batterie de 77 kWh donnée pour

472 km d’autonomie – compter maximum

300 dans de bonnes conditions. Sur ces deux

versions, un seul moteur entraine les roues

arrière, c’est nouveau sur une Audi, si l’on

excepte la R8 V10 RWD.

Le haut de gamme actuel la «50» (56.350€)

dispose d’une batterie de 82 kWh, alimentant

deux moteurs développant ensemble

300 chevaux pour 460 Nm et une autonomie

annoncée de 580 km.

CONTACT !

A la mise en route, en fait il n’est même pas

nécessaire d’appuyer sur le bouton START,

juste mettre le pied sur le frein, et poser le

curseur sur D et la Q4 E-Tron est prête à partir.

1188 1189



Avec la Q4 E-Tron 50, la fluidité est le maître mot.

Les moteurs électriques, un sur le train arrière l’autre sur le train

avant, manifestent leur présence par…leur silence et leur action

douce et coupleuse, avec leur couple généreux de 600Nm permanent

et les 300 chevaux.

Dès les premiers mètres, on se familiarise avec cette onctuosité

qui entraine facilement les 2 tonnes de cette berline montée

sur de grandes roues de 20’’ en 235 de large à l’avant, 355 à

l’arrière et en option des 21’’.

Les 21’’ apportent une allure plus valorisante, plus

«chic», mais elles diminuent le confort, et, augmentent

la fermeté des suspensions en remontant les chocs sur

les mauvaises routes.

Puissante la Q4 –E-Tron 50 abat le 0 à 100 en 6’’2 et pointe

à 180 km/h. Selon Audi la consommation tourne entre 18,6 et

21,3 kWh aux 100 km. C’est la plus gourmande du trio VAG. Et

donc celle qui offre l’autonomie la moins convaincante. Rappelons

que l’id4 a tourné lors de nos essais en juillet dernier autour

des 12,1 à 16,4 kWh aux 100 km, que l’Eniaq a tourné elle avec

de plus hautes valeurs de l’ordre de 17,2 à 23,1 kWh/100. L’Audi

elle offre un étonnant 16,4 et un 24,6 kWh aux 100 km.

C’est vrai que la ligne de la VW est totalement différente de

celles des Skoda et Audi qui sont moins aérodynamiques et que

cela influence la consommation d’électricité.

Il faut de toutes manières relativiser ces chiffres. On consommera

beaucoup moins en usage urbain, l’aérodynamique est moins

influente qu’en inter-urbain et surtout que sur autoroutes. La «

50 » de notre essai a parcouru plus de 370 km avec une charge

complète, en utilisation quotidienne urbaine, ce qui est une très

bonne valeur à l’heure actuelle et n’a pas exigé de recharge

pendant trois jours, malgré la climatisation de l’habitacle, programmée.

Un délicieux confort d’ailleurs.

Mais il demeure plus prudent de charger systématiquement

l’auto, il vaut toujours mieux disposer d’une charge complète,

car l’imprévu d’un déplacement inter-urbain est toujours possible

surtout si on ne veut pas ajouter le stress du manque d’autonomie

à celui de la longueur du trajet.

Mieux vaut faire envie que pitié...

C’est une philosophie classique des premium. L’Audi est chère,

les options aussi, mais elle n’est pas la seule, les BMW, Mercedes

et Tesla adoptent la même grille.

En revanche leurs produits offrent la classe, le luxe et de bons

arguments qualitatifs, et, ils se vendent ! Alors ?

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BMW

i4 eDrive35

A l’intérieur comme à l’extérieur,

c’est une vraie BMW !

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : BMW

À contrario d’autres marques, BMW a décidé

de structurer sa gamme électrique autour du

design de ses versions thermiques.

Ce qui a eu pour incidence le développement

rapide de l’électrification de ses ventes sans

risquer de passer par un changement d’image

de ses produits.

Car pour BMW, une BMW est et reste une BMW !

Ce que confirme le projet i Vision, qui se

rapproche des lignes du designer Paul Bracq...

1194 1195



La Série 4 se décline donc en variante

100% électrique. Trois versions sont

proposées :

• La i4 XDrive M50 coiffe la gamme (4 roues motrices

- 544 ch – 795 Nm – 225 Km/h – 0 à 100 en

3’’9 – 18 à 22,5 kWh/100 km – batterie de 81,1 kWh

– recharge AC/DC jusqu’à 205 kW – autonomie

415 à 520 km - À partir de 79 750 €).

• La i4 eDrive 40 est en milieu de gamme (roues

arrière motrices - 340 ch – 430 Nm – 190 km/h –

0 à 100 en 5’’6 – 16,1 à 19,1 kWh/100 km – batterie

de 81,1 kWh – recharge AC/DC jusqu’à 205 kW –

autonomie 492 à 590 km - À partir de 64 200 €).

• La i4 eDrive 35 est l’entrée de gamme (roues

arrière motrices - 286 ch – 400 Nm – 190 km/h –

0 à 100 en 6’’ – 15,8 à 18,7 kWh/100 km – batterie

de 67 kWh – recharge AC/DC jusqu’à 180 kW –

autonomie 406 à 483 km - À partir de 59 000 €).

La version de notre essai est :

l’entrée de gamme la i4 eDrive35.

Superbement équipée avec du Sensatec

(similicuir) havane, les garnitures

des meubles de bord, sont judicieusement

serties de jonc en aluminium

satiné, qui accentuent le coté qualitatif

de cette berline Premium. Elle reçoit

un généreux écran légèrement courbé

vers le conducteur. On se demande

pourquoi une petite patte vient solidariser

l’écran à la planche de bord. Mais

l’ensemble donne un aspect très moderne

tout en restant bien dans l’ADN

BMW. L’infographie est nette bien que

le style devant le conducteur est un peu

trop carré et loin du style circulaire des

BMW de l’ère thermique. Mais bon !

Ce qui est bien, c’est que le système reçoit

l’Apple Carplay et l’Android sans fil.

1196 1197



Quelques commandes physiques, comme

le réglage du son et de la radio par un bouton

très classique, et d’autres fonctions

indispensables que l’on ne cherche pas

tellement elles sont à un endroit logique.

Chez BMW, on a retenu les remarques de

nombreux confrères en matière d’ergonomie

et de « full touch screen », inutilement

dangereux. BMW a remis son iDrive sur

la console centrale afin de satisfaire aux

bonnes habitudes prises par ses fidèles

clients. Les designers qui ne conduisent

que sur Playstation se sont mis au goût

des conducteurs dans la vraie vie, voilà

qui va dans le bon sens et pourvu que les

autres constructeurs s’en inspirent.

À l’intérieur, il y a cette philosophie caractéristique

de BMW. Quatre vraies places avec

une cinquième au milieu de la banquette

arrière pénalisée par le tunnel central. Bizarre

? Car il n’y a plus d’arbre de transmission

qui empiète sur le plancher naturellement

plat des électriques, sauf celles

qui utilisent cet espace pour y intégrer des

batteries. Mais ce n’est pas le cas ici.

L’espace dans cette berline coupé à quatre

portes est généreux, même si certains

pourraient se plaindre de devoir courber

la tête pour s’installer à l’arrière, la faute

à la courbure sportive du toit. Mais à l’intérieur,

ils trouvent toute la place voulue,

tant pour les jambes que pour la tête.

À l’extérieur, cette i4eDrive35 est pratiquement

la seule BMW à bien assimiler

l’énorme calandre, surtout avec son fond

noir cerclé de Chrome qui se fond dans

1198 1199



le superbe vert chasseur de notre modèle

d’essai. La ligne de cette i4 est sportive,

fluide, dynamique et particulièrement

équilibrée.

À l’arrière, on appréciera la finesse et l’élégance

du dessin des feux ainsi que l’intégration

élégante d’un hayon très pratique

à la place d’un simple couvercle de coffre.

Un bémol tout de même quant au dessin

de la jupe arrière un peu trop tarabiscoté.

Voilà pour le tour du propriétaire.

Sur la route...

Avec sa batterie de 67 kWh, on ne s’attend

pas à disposer d’une très grande autonomie.

Et c’est vrai, bien que lors de notre

essai, nous avons fait un aller/retour Hannut

– Luxembourg sous la pluie et le froid,

mais aussi sans traîner.

À Luxembourg, nous avons rechargé et

en une demi-heure avons repris 80% de

charge. Largement suffisant pour rentrer

alors qu’il restait seulement 10% de charge

dans la batterie, c’est que ça monte pour

aller au Grand Duché.

Au retour, il restait aussi 25% de charge.

Bien que nous nous sommes arrêtés à

Wanlin dans l’intention d’ajouter de la

charge, nous avons dû chercher la station

de recharge, bien cachée, exposée à tous

vents et sous la drache.

Franchement, c’est à vous dégoûter.

Aussi, comme on avait encore plus de la

moitié de la batterie, on a continué notre

chemin. Ce qui veut dire que pour l’électrification

des itinéraires, il y a encore du

chemin à parcourir.

Ceci dit, la BMW i4eDrive35 nous

a séduit par son caractère dynamique.

On retrouve les plaisirs de la propulsion,

l’équilibre inné du comportement des

BMW est, ici, agrémenté du fait que les

batteries abaissent considérablement

le centre de gravité. Ce qui permet une

conduite sûre et dynamique grâce aux

épures de suspensions bien étudiées.

Certes, la BMW est proposée à un prix

élevé. Mais c’est normal, on est dans le

segment premium et aussi chez BMW.

Et de ce côté-là, les concurrents Audi et

Mercedes-Benz sont dans la tape.

Quand on regarde la gamme BMW 100%

électrique, on constate que le Munichois

dispose d’un fameux panel.

Le premier modèle est le SUV compact

iX1 à partir de 49.950 €, vient ensuite l’iX2

à partir de 51.450 €, vient alors l’iX3 à partir

de 72.450 €.

La première berline est en fait un coupé 4

porte basé sur la série 4, c’est la i4 eDrive

35, à partir de 59.000 €, vient alors la i5

eDrive40 à partir de 73.700 €, déclinée en

version Touring (break) affiché à partir de

76.300 € et en haut de gamme, on trouve

la i7 testée dans ce magazine à partir de

117.500 € et (surtout l’énorme version iX

M60. À partir de 140 600 € ) tandis que le

iX qui commence à 82.800 €.

Et Oui, BMW reste un concurrent redoutablement

bien achalandé.

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BMW

i4M50

La puissance

électrique

maitrisée !

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK

La BMW Série 4 sedan est proposée en version full électrique dans une

offre composée de 3 versions différentes.

les i4.35, i4.40 et i4.M50.

Les chiffres après la Série 4 permettent d’associer la puissance électrique

disponible aux critères des mécaniques thermiques des cylindrées

de 3,5 litres pour «35», 4 litres pour «40» et 5 litres pour «50»

qui affublée de la lettre M indique une version revue

par le département Motorsport de la marque.

Ici le M ne fait pas que de la figuration esthétique

des finitions optionelles «M Line».

La technologie est adaptée par les spécialistes bavarois

du département le plus sportif de BMW.

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La série 4 Gran Coupe

existe en plusieurs motorisations,

toutes habillées de

la même carrosserie.

En plus des classiques essence

et Diesel, on trouve

sur les moteurs essence

une hybridation rechargeable

et last but not least,

une version 100% électrique

s’inscrit dans les

nouveaux principes de

mobilité future prônés par

les gouvernements d’Europe

et d’ailleurs.

La version full électrique

reprend onc les lignes des

Série 4 Gran Coupe, mais

avec une calandre fermée

et une jupe arrière façon

extracteur, afin de profiter

d’un effet aérodynamique

complémentaire.

La Gamme

100% électrique

La gamme i4 Gran Coupe

se compose de 4 modèles.

La i4. 35 eDrive, une propulsion

de 286 ch capable

de parcourir 485 km avec

sa batterie de 67 kW.

Vient ensuite la i4.40

eDrive, également en

propulsion avec 340 ch

avec la même batterie et

une autonomie semblable.

Suit, la i4.40 xDrive est

une quatre roues motrices,

mais elle dispose de la

grosse batterie de 81 kW

qui fait passer son autonomie

à 582 km et grimper

à la belle puissance

de 400 ch grâce à deux

moteurs posés, l’un sur le

train avant et l’autre sur le

train arrière.

Au sommet de la gamme,

on trouve la i4. M50 qui

est elle aussi une quatre

roues motrices et dispose

de 544 ch avec une

autonomie annoncée de

531 km. Cette version

M50 est passée entre les

mains des ingénieurs et

sorciers du département

Motorsport. Le travail

s’est concentré sur une

rigidification du châssis,

une adaptation des trains

roulants, un calibrage spécifique

de la suspension

pilotée, et de gros freins.

La jupe avant reçoit un

design plus sportif offrant

une aérodynamique affinée

avec des prises d’air

actives et des joues d’ailes

avant serties d’ailettes à

l’arrière des roues.

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Suspension surbaissée, la

ligne de l’auto est encore

plus fluide et affiche clairement

le potentiel de

la puissance disponible.

BMW sait dessiner.

À l’intérieur, le cuir est

présent partout, même,

le moyeu du volant en est

serti, et garni d’une piqûre

soignée. La jante du

volant est surpiquée aux

couleurs Motorsport, les

deux bleus et le rouge.

À l’arrière, on a trois

places. Même si la centrale

est assez symbolique,

les deux autres apportent

confort et maintien. C’est

mieux quand on connaît

les arguments sportifs de

la i4.M50.

BMW Motorsport a apporté

des touches spécifiques à

la sellerie avec des rappels

des couleurs «M» posés ciet-là

pour rehausser l’impression

d’exclusivité.

Chez BMW, on aime

les détails et la précision

d’exécution, ainsi les vérins

de hayons sont soigneusement

finis, car entouré

d’un carter propre et élégant

en harmonie avec la

finition de l’habitacle. TOP

!

Côté planche de bord, on

a droit à un écran panoramique

terminé par une

pièce de plastique à l’extrême

droite. Destinée sans

doute à éviter que l’écran

ne tremble où ne se torde.

Bizarre, d’autres marques

ont de grands écrans mais

ne posent pas ce genre

d’entretoise disgracieuse.

En ce qui concerne cet

écran, tactile évidemment

et bien sûr source de divertissement

(ça, c’est pour

la pub) mais surtout, c’est

une source de distraction.

Et aujourd’hui avec les

conditions de circulations

qui incluent de plus en plus

d’automobilistes (je n’ai

pas dit de conducteurs)

qui font autre chose que

conduire à cause justement

de toutes ces distractions

imposées par la demande

des clients qui veulent des

smartphones sur roues.

Heureusement, BMW a eu

la bonne idée de conserver

le iDrive sur la i4 !

1206 1207



Ainsi, on peut diminuer les

risques de distractions au

volant d’une machine de

544 chevaux quand même.

Pour le reste, on est dans

une (très) bonne BMW.

Sur la route

Les superbes roues de

20 et 19 pouces offrent

deux largeurs de pneus,

plus étroits à l’avant qu’à

l’arrière. De série, la

monte est en 18’’ avec la

même largeur de pneu

aux quatre roues. S’il est

indiscutable que la tenue

de route est supérieure sur

les 19’’ et 20’’, on constate

que l’on perd près de 20%

d’autonomie.

BMW permet à la

i4.M50 de prendre en

recharge jusqu’ à 205 kW

aux bornes ultrarapides,

ce qui permet de récupérer

de 10 à 80% en 31

minutes sur les Fastnet

belges. Et 15-20 minutes

de plus pour le plein à

99%. Ce n’est pas mal

du tout. Pour ceux qui

font de longues distances,

en 10 minutes, on peut

charger 140 km d’autonomie.

Pour notre part,

nous avons mesuré une

consommation de l’ordre

de 26 kWh aux 100 km

en usant un peu beaucoup

de la très bonne santé des

moteurs. Sur notre itinéraire

de référence, en roulant

normalement, nous

avons réussi une consommation

de 19,8 kWh aux

cent km. Ce qui est vraiment

intéressant, même si

la i4.35 ne consomme que

14,7 kWh aux cent, mais

elle rend 200 chevaux...

Avec un couple cumulé de

795 Nm, permanent, les

accélérations sont époustouflantes.

le 0 à 100 est

scotché en 3 secondes

neuf dixièmes... C’est un

véritable obus. (le missile,

c’est dans la Tesla S Plaid

avec 2,2 sec au 0 à 100...).

Les quatre roues motrices

apportent une stabilité

exemplaire à l’accélération

comme dans la plupart

des exercices routiers.

Stabilité bien évidemment

concentrée au raz de la

route, car les batteries sont

dans le plancher ce qui

1208 1209



maintient le centre de gravité

en position idéale. Il

demeure que si la i4.M50

offre des prestations d’une

rare sportivité et des performances

digne de la

griffe «M» les transferts de

masses sont importants et

on doit en tenir compte

dans toute conduite,

qu’elle soit sportive ou pas.

BMW à certes, bien adapté

les réactions du châssis,

des suspensions comme

des freins, ce qui permet à

cette i4 d’afficher une belle

attitude sur route.

Avec ce modèle qui en

plus reçoit une sonorité

sportive presque naturelle,

on peut dire qu’encore une

fois BMW sait montrer

l’exemple.

Si Ford avec sa Mustang

Mach e GT a bien une

sonorité style V8, elle est

vraiment trop discrète.

Ce que BMW n’a pas fait.

La sonorité de la i4. M50

est nettement plus forte,

et pourrait l’être encore,

ne fut-ce que pour générer

un réel frisson avec,

pourquoi pas, une vibration

dans le dos des sièges,

et pas qu’en mode sport.

En attendant, cette

i4.M50 apporte par sa

puissance, son couple et

sa sonorité un indiscutable

plaisir de conduire

et des capacités en termes

d’autonomie et de recharges

qui dénoncent les

idées reçues colportées

par les détracteurs des

électriques.

Les personnes qui ne

jurent que par les thermiques

devraient essayer

les bonnes électriques et

les bonnes hybrides rechargeables

(celles offrant

au moins une centaine de

kilomètres en 100% électriques)

en jouant le jeu

de se recharger régulièrement.

Quant aux bonnes électriques

privilégier celles

qui ont une autonomie

vérifiée de 350 km au

moins et une capacité de

recharge de 10% à 80% en

1/2 heure.

Ce sont là de sérieux critères

de choix.



FICHE TECHNIQUE

BMW i4.M50

Type de propulsion

100% électrique

Mode de propulsion

Transmission intégrale

Accélération de 0 à 100

km/h en s : 3,9

Autonomie électrique,

WLTP en km : 416–520

Taille de la batterie

en kWh : 81,1

Temps de recharge DC

10-80 % en 0:30 h

10-99 % en 0:55 h

Empattement, 2.856 mm

Puissance en kW et (ch)

400 (544)

Couple en Nm: 795

Boîte automatique à 1

rapports

Vitesse de pointe électrique

en km/h : 225

Consommation d’énergie

électrique en kWh/100 km

21,9–17,6

Puissance de recharge

maximale AC/DC en kW

11 (-) / 205

Temps de recharge AC

0-100 % en 08:30h

Poids en ordre de marche

2.365 kg conducteur à

bord (75 kg)

Volume du coffre :

470 à 1.290 litres

1212 1213



BMW

iX3

Pas de

Terres Rares

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © - Caminter

On constate que pas mal

de marques électrifient

des modèles thermiques

pour répondre aussi vite

que possible aux nouvelles

demandes du marché.

BMW comme d’autres se

sont lancés dans l’aventure

avec plus ou moins de

réussite.

Ici, le X3 thermique (fabriqué

aux USA) est passé par la case

électrification totale pour s’appeler

iX3. Cet iX3 est fabriqué

en Chine, à Shenyang où BMW

a pour associé «Brillance» dont

on se souviendra du fabuleux

score de 0 étoile a l’EuroNcap!

Heureusement le BMW iX3 a

toutes ses étoiles, lui.

By

Dès la création du nouvel X3

BMW a programmé l’électrification

potentielle dans le

cahier des charges. Un emplacement

dans le plancher

capable d’incorporer des

batteries a été dessiné

ainsi que les divers

éléments spécifiques.

Donc c’est

tout naturellement

que BMW

a électrifié l’ensemble.

Les batteries

sont du type

NMC811 (Nickel Manganèse

Cobalt et 811 pour 8

parts de Nickel contre 1 de

1214 1215



manganèsee et 1 de cobalt.)

Pas de terre rare !

Le moteur synchrone ne dispose

pas d’aimants permanents, son

rotor est réalisé avec une bobine

de cuivre. Ainsi, il n’a pas besoin

de terres rares pour fonctionner,

c’est un bon point. Ce moteur propose

286 ch et 400 Nm de couple

permanent. Le pack de batteries

a une capacité de 80 kWh. Et si

les accélérations sont bonnes, un

0 à 100 abattu en 6’’8, l’agrément

de conduite demeure bien dans le

style BMW. Là, où le bât blesse, c’est

en matière d’autonomie et de prix.

303 km mesurés

Annoncée pour 460 km WLTP, la

pauvre iX3 ne peut pas parcourir

plus de 300 km, et sur nos parcours

d’essais et de contrôles, elle n’a atteint

que 285 km réels. La iX3 a un

seul moteur qui actionne les roues

arrière. La motricité est exemplaire

et le caractère BMW préservé.

Qui peut acheter cette auto ?

Qui la paie en définitive ?

Avec des prix stratosphériques,

plus de 70.000 euros de base, il n’y

a pas beaucoups de particuliers qui

puissent ou aient envie de franchir

la barre. Seuls, les entreprises, les

indépendants peuvent jouer le jeu

car ces véhicules passent en déduction

fiscale à 100%, et tous leurs

frais et consommables aussi.

L’ATN est de 0 euros, ce qui permet

aussi aux employés susceptibles de

recevoir une voiture de société qui

...ne leur coûte rien ! Facile, mais

il y a toujours quelqu’un qui paie

le gratuit. Et ce quelqu’un, c’est le

contribuable.

Quand nous disons que cette voiture

est trop chère, c’est aussi du

fait qu’elle est déjà bien amortie.

Et qu’en plus, elle est fabriquée en

Chine, où les coûts de production

sont beaucoup plus faibles.

Lourd mais «léger»

Le poids du iX3 est de 2,2 tonnes,

dont se jouent aisément les

400 Nm et les 286 ch. On regrettera

le rayon de braquage inutilement

large, le coffre qui ne fait

que 510 litres avec son seuil d’accès

trop haut.

Oui, on dira que les sièges se rabattent

1/3-2/3 et qu’on a alors

plus 1000 litres en prime. Un tout

petit logement situé sous le plancher

de coffre permet de cacher

les cables de recharge, mais rien

de plus.

Côté confort, on appréciera la

belle garde au toit à toutes les

places. Si les sièges avant disposent

de dossiers sport, la banquette

arrière est bien plate. La

finition est BMW, impeccable, le

bruit de roulement est bien maitrisé.

Même dans une électrique il

y a du bruit, ne fut-ce que celui du

roulement ou du vent.

En conclusion

Cette auto électrique est trop

chère pour ce qu’elle peut offrir

en matière d’autonomie. Bien sur

elle a l’image de marque, et c’est

1216 1217



BMW

iX1

RÉVÉLATIONS

À L’ÉCO RALLYE

ARDENNE ROADS

Texte Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR

Eco Rallye... Au départ ce nom

interpelle, surtout quand c’est la

première fois que cette épreuve se

dispute avec des voitures électriques

à 100%, en Belgique en tous cas,

puisque ces épreuves existent déjà

dans d’autres pays d’Europe.

Et c’est du sérieux, car c’est la FIA

qui en édicte les règles. Et donc, c’est

avec deux BMW que nous rejoignons

le parc Fermé à Durbuy pour entamer

cet éco rallye avec la nouvelle iX1 et

la BMW i4. Ce n’est pas un rallye de

vitesse, mais bien de régularité.

1218 1219



BMW a engagé deux voitures à

l’Eco Rallye (FIA) Ardenne Roads.

Une i4 confiée au journaliste Sud

Presse Yannick Hallet et Brigitte

et iX1 à votre serviteur accompagné

par notre sympathique

collègue Michel HENRY. Nous y

sommes en tant qu’observateurs.

Ni michel, ni moi et pareil pour

Yannick et Brigitte n’avons jamais

fait de rallye et encore

moins de régularité.

Nous n’avions aucune idée de ce

qui nous attendait. Aussi après

un contrôle technique sous une

drache pas possible, le placement

de systèmes de contrôle

à distance des positions des voitures

et de distances parcourues,

totalement inconnus pour nous,

nous prenons le départ.

Batterie chargée à 100% et

donnant 335 km d’autonomie

pour une épreuve de 315 km.

Hmmm, ça parait chaud.

Nous apprendrons par la suite

qu’un rallye de régularité n‘est

pas un rallye de vitesse. Mais

une combinaison subtile de navigation

précise et de moyenne

horaires à réaliser sur des étapes

spéciales. Toute erreur de navigation

se paie en points perdus,

idem pour le non respect de

moyennes horaires, trop vite ou

trop lent, ça se paie cash par des

pénalités. Mais pas que, vous

vous trompez de route, faites

1220 1221



une marche arrière, et hop, des

points perdus. Cela veut dire que

les rallyes de régularité sont particulièrement

exigeants. Il faut

non seulement avoir une bonne

maitrise de son véhicule, adopter

la conduite ad-hoc, selon la

règle utilisée en 4x4 «aussi vite

que possible et aussi lentement

que nécessaire» que l’on complète

par une attention très soutenues

des indications routières,

en plus de l’écoute de la lecture

du roadbook. Pour le co-pilote,

la tâche n’est pas aisée non plus,

il faut regarder partout, à la

recherche des indications relevées

dans le roadbook, tout en

surveillant le «tripmaster» type

CRISARTECH qui égrène mètre

par mètre les distances parcourues.

Et quand on se trompe, il

faut noter la différence de métré

pour l’ajouter à celui figurant sur

le trip et le roadbook.

Yessss, super !

Qui dit voitures électriques

dit recharges polluantes ?

Évidemment les détracteurs

de la mobilité électrique ont

attaqué Trajectoires, l’organisateur

d’Ardenne Roads

en disant que, «c’est bien joli

les voitures électriques, mais

c’est avec des générateurs

fonctionnant au fioul qu’on

va les recharger, peut-être ?»

Ah ces mauvaises langues !

Et bien non, toutes les recharges

ont été effectuées

sur le réseau de la ville de

Durbuy, grâce à Orès qui a

fourni l’accès aux bornes. On

a pu constater que malgré

la toute grosse pluie, aucun

problème n’a été détecté.

De plus le niveau de recharge

était bien sécurisé et très rapide

! CQFD et bravo !

Donc, c’est plus un jeu

d’adresses intellectuelles que

du pilotage, pensez vous?

Et bien non, l’art de piloter ici

s’exerce tout au long de l’épreuve

car il exige une attention de

tous les instants et de réelles

qualités de pilotage pour tenir

les moyennes imposées, qu’elles

soient rapides ou lente. Un bon

pilote est donc quelqu’un qui

roule juste et qui sait construire

sa conduite en fonction des besoins

de la course.

1222 1223



ECO RALLYE

ARDENNE ROADS

LE TERME N’EST PAS USURPÉ !

Car cette épreuve prouve que

les voitures électriques sont capables

de réaliser le même travail

que les voitures thermiques.

De plus elles le font pratiquement

sans bruits et sans aucun

rejets. Et l’autonomie alors ?

Nous pensions que cet ECO Rallye

tenait compte de la consommation

d’électricité. Le représentant

de la FIA signale qu’il

existe des appareils chargés

de relever la consommation.

Mais qu’à Durbuy,

ce n’était pas prévu

pour cette année.

Et pour notre constat,

il n’est pas vraiment

nécessaire de mesurer

la consommation.

Nous avons remarqué qu’au

terme des 315 kilomètres de

l’épreuve, notre autonomie

restante était de 112 kilomètres,

alors qu’au départ, elle était

affichée à 335 km !

Et oui, c’est possible.

Car en fonction de l’itinéraire très

vallonné du Condroz, la BMW

iX1 a régulièrement rechargé sa

batterie et ceci sans forcer, notre

conduite a été souple, rapide et

efficace, même la clim fonctionnait

normalement, en full automatique.

C’est là tout le paradoxe

de cette épreuve.

1224 1225



BMW iX1 30

Surprenante

et intéressante

La toute nouvelle BMW iX1 vient

d’arriver sur le marché et se présente

déjà comme une sacrée rivale

dans son segment.

Les premières versions proposées

sont les iX1 xdrive 30 qui sont d’office

des 4x4, et pour cause elles ont deux

moteurs électriques, un pour chaque

essieu Ensemble, ils développent 272

ch avec un boost qui offre 313 ch pendant

10 secondes.

Tous les iX1 disposent de la suspension

adaptativeM mais si elle n’est pas

pilotée, elle se montre ferme en appui

et souple sur les mauvaises routes afin

de compenser le poids de la batterie

de 64,7 kWh qui Annonce Une autonomie

de 417 à 440 km. Cette batterie

est posée sous le plancher entre les

essieux avant et arrière. Confortable,

à l’allemande toutefois, la suspension

«AdaptativeM» est de série sur toutes

les iX1 pour pallier aux coup de raquettes

générés par le surpoids des

batteries dans pratiquement toutes

les électriques et même les électrifiées

n’y échappent pas.

La consommation relevée pendant

l’épreuve a tourné entre 16,4 kWh et

18,9 kWh en mode régénératif intelligent.

Mode qui nous a permis de terminer

l’épreuve avec la bonne marge

de réserve de 112 km et ce, sans faire

attention à la consommation.

L’itinéraire de l’EcoRallye Ardenne

Road empruntait des routes sinueuses,

étroitement incrustées dans le relief

magique du Condroz. Circulant silencieusement

et proprement aux vitesses

adaptées par les exigences de

l’EcoRallye, les autos ont traversé des

villages aux maisons en pierres, découvert

des rivières, des fermes châteaux

dans un paysage bucolique qui

alterne bois et prairies. Une diversité

qui sied bien à la BMW iX1 XDrive 30.

Bien équilibrée la iX1 apprécie cet itinéraire,

et révèle une bonne tenue

de route comme une réponse précise

et immédiate à l’accélérateur. Le freinage

n’est jamais pris en défaut, il est

vrai qu’il est intelligeament secondé

par le système régénératif préventif.

Le confort est accentué encore par

l’option «M» qui offre des sièges ergonomiques

aux soutiens judicieux.

A bord de cette BMW, on trouve une

finition et une qualité de matériaux

de très bon niveau, BMW quoi... Et le

magnifique écran légèrement tourné

vers le conducteur, rappelant les première

série ‘3, c’est vraiment bien.

Petit bémol quand même le tout à

l’écran est horripilant et par-là, dangereux.

BMW doit en revoir l’ergonomie,

car certaines fonctions de base,

comme la commande de régénération,

de la climatisation, de la radio

devraient n’être accessible que par des

commandes traditionelles. Et pour enfoncer

le clou, retour à la commande

iDrive s’il vous plait, qui permet de

limiter la distraction du conducteur.

1226 1227



BMW

X5 Prototype

Hydrogène

Plume :Eric HEIDEBROEK

Capture de vues © CAMINTER - PR

BMW

présente

le fruit de ses

recherches sur

les possibilités

offertes par l’hydrogène

pour mouvoir les autos.

Ce n’est d’ailleurs pas nouveau

chez le constructeur de Munich qui

en 2006, a présenté, la BMW 760h

dont le V12 de 6 litres et 260 ch pouvait

rouler indifféremment à la super comme à

l’hydrogène. Nous avions pu l’essayer et

considéré le bien fondé de cette solution.

A l’époque l’absence de points de ravitaillement

était le même qu’aujourd’hui. Le prototype X5 de

cette prise en main n’hérite pas de cette technologie,

il bénéficie d’une pile à combustible, selon un

système similaire à celui utilisé dans la Toyota Mirai.

1228 1229



BMW a donc préféré travailler

sur des piles à combustibles

alimentées par du H2 soit du

bi hydrogène à l’état gazeux

délivrés sous une pression de

700 bar. Le plein des deux

réservoirs disposés en forme

de T, dont l’un est casé dans

le tunnel central et l’autres

sous la banquette arrière. La

contenance de 6 kg au total,

confére une autonomie globale

de l’ordre de 500 kilomètres

(WLTP). La pile à combustible

offre une puissance

de 170 chevaux et une batterie

lithium-ion en offre un

complément de 231 chevaux.

Pour comprendre le fonctionnement

de la pile à combustible,

on doit commencer par

le commencement.

LA FABRICATION

DE L’HYDROGÈNE.

Pour fabriquer de l’hydrogène,

on utilise de l’électricté

afin de générer une électrolyse

de l’eau (H 2

O) qui produit

alors du dihydrogène

(H 2

) et du dioxygène (O 2

).

«On sait, écrit écrit François

Chabannes*, que l’hydrogène

est le plus énergétique des

gaz. Il contient 33 kWh/kg, soit

plus que 3 kg de pétrole. Mais

c’est aussi le plus léger des gaz.

Il faut au moins le comprimer

à 700 bars pour que 7 litres

1230 1231



d’hydrogène à cette pression

contiennent l’équivalent d’un

litre d’essence, et cette compression

consomme 15% de

l’énergie qu’il contient.

On peut aussi le liquéfier :

4,0l d’H2 liquide à - 253°C

contiennent alors la même

énergie qu’un litre d’essence.

Alors pour stocker à bord d’un

véhicule l’équivalent énergétique

en hydrogène d’un

réservoir d’essence courant de

40 litres, pesant 40 kg, il faut

un réservoir presque 10 fois

plus gros et 6 fois plus lourd,

résistant à une pression interne

de 700 bars. Ces réservoirs sont

construits en matériaux composites

renforcés par de la fibre

de carbone»

Dans le X5 hydrogène, la pile

à combustible utilise l’hydrogène

des réservoirs pour le

mettre en contact avec l’oxygène

de l’air. Cela produit

d’une part de l’électricité, et

de l’autre de la vapeur d’eau.

Cette Électricité produite par

la pile à combustible alimente

le moteur électrique à concurrence

de ses 170 chevaux, relayés

par une petite batterie

de 2,5 kWh auto rechargeable

capable de fournir 235 ch soit

un total maximum de 401 ch.

1232 1233



L’avantage indiscutable de

cette version hydrogène, c’est

que l’on ne doit pas attendre

des heures pour recharger ses

batteries. Il suffit de quelques

minutes, soit environ une

bonne minute par kilos d’hydrogène

et dans le cas du

X5 prototype 6 minutes sont

suffisantes. Il demeurer que

la procédure de remplissage

est sérieusement contrôlée.

on doit appuyer sur le bouton

qui commande l’ouverture

de la trape à carburant et

attendre le «ok» du système

pour brancher le tuyaux de

la pompe. Quand le système

a validé toutes les étapes on

peut remplir le réservoir, c’est

automatisé et extrêmement

sécurisé.

Sur la route

A bord de l’X5 on retrouve

le mobilier habituel du X5

émaillé de ci-delà de garnitures

bleutées pour rappeler

l’électrification de la voiture.

Des mentions «Hydrogen»

signent non seulement l’habitacle

mais aussi les instruments

de bord.

A la mise en route, un témoin

signale que tout est prêt et on

passe le levier de commande

de boîte en mode D et on

appuie sur l’accélérateur pour

mettre le gros X5 en mouvement.

Lourd, il pèse quand

1234 1235



même 2.550 kg, et c’est 150 kg

de moins qu’un X5 PHEV.

Pour ceux qui connaissent les

véhicules électrifiés, ils ne seront

absolument pas déroutés

par les sensations de conduite.

C’est souple et doux, on

ressent directement l’abondance

de couple et la générosité

du moteur électrique du

BMW iX le haut de gamme

SUV électrifié du moment.

Un moteur très puissant

qui fait passer les 401

chevaux et 715 Nm par les

seules roues arrière du proto

X5 Hydrogène, offrant un

caractère que les fidèles

de la marque à l’hélice aiment

à retrouver. Le train

avant est très à l’aise car

il n’a pas le travail d’une

transmission et le poids de

la pile à combustible comparable

à celui d’un 4 cylindres,

se trouve ainsi allègé et peut

alors offrir un équilibre général

typé propulsion au X5 Hydrogène.

Quand à savoir si ce X5 sera

commercialisé, c’est toujours

à l’étude et BMW surveille

le développement du réseau

de distribution d’hydrogène

avant de valider cette version.

*Source :

François Chabannes Co-Président de la

fondation d’entreprise Alcen pour la

Connaissance des Énergies.

1236 1237



BMW

i7

La Limousine

Des Nouveaux

Geeks !

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK

La BMW Série 7 est un vaisseau-amiral qui a succédé à la famille des

BMW E3, dont les célèbres 2500, 2800 puis des 30s, 30si, et 3.3 Li, nées

entre 1968 et 1977 pour concurrencer la Mercedes-Benz Classe S.

Après des décennies d’uniformité dans l’élégance et la finesse, grâce à des

artistes comme Paul Bracq, Claus Luthe et Ercole Spada, BMW a fini par

laisser s’exprimer divers designers, comme Chris Bangle, qui ont donné

naissance à des styles controversés, et assez lourds.

La nouvelle BMW série 7 en fait partie, qui - à sa décharge - n’a pas été

étudiée que pour l’Europe mais surtout pour les régions d’ Extrême-Orient

dont la Chine, bien entendu mais aussi l’Amérique du Nord.

Ce qui peut expliquer beaucoup de choses.

1238 1239



Une salle de cinéma

«on board» vraiment

incroyable dans cette

BMW Série 7.

Dans cette limousine

de seigneurs, de

tous âges, l’écran est

énorme et peut, non

seulement, servir aux

divertissements mais

aussi bien aux affaires !

La BMW i7 reçoit exactement les

mêmes lignes que la Série 7

thermique. C’est voulu. Même si

BMW a choisi lors de la création

du département «électrification»

de ne pas mettre tous ses œufs

dans le même panier avec la

constitution, dès 2011, d’une

société distincte nommée BMWi.

Filiale directe du BMW Group, au

même titre que BMW M, Alpina,

Mini, et, Rolls-Royce, BMW Motorad,

etc. Cette entité indépendante

est chargée de créer, fabriquer

et commercialiser des voitures

électriques et thermiques électrifiées.

Les premiers modèles sortis seront la fameuse

BMW i3, en 2013, et la géniale BMW

i8, en 2014. Le véritable démarrage - si on

excepte l’hybridation rechargeable des BMW

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Série 5 - sera celui donné par la BMW iX3 en

2020, suivi rapidement par le gros BMW iX

et par la féline BMW i4. La BMW i7, le BMW

iX1 sont déjà disponibles depuis le début de

l’année, et les nouvelles BMW i5 comme les

récentes toutes nouvelles Mini arrivent encore

cette année.

Pour contrer la concurrence très active dans le

haut de gamme, BMW a décidé d’électrifier directement

Série 7, en plus de l’offre thermique

essence, Diesel et hybride. C’est une démarche

différente de celle de Mercedes-Benz qui a

lancé une gamme «EQ» dont les EQS et EQE

berlines avec un style complètement différent.

Qui fait dire à la marque de Stuttgart

que la EQS, n’est pas une Classe S électrique.

Cela se vérifie par des différences

notoires en terme de choix de matériaux

certes qualitatifs mais loin des standards

des Classe S.

Chose que BMW ne fait pas, la Série 7,

quelle que soit sa motorisation, demeure

une Série 7. Avec tout ce qui fait d’elle

un véritable vaisseau amiral, même si

aujourd’hui, ce sont les SUV qui prennent

le dessus avec l’énorme X7 qui n’est pas encore

décliné en 100% électrique.

La Série 7 est une limousine disponible uniquement

en version longue et en trois motorisations,

une plug-in hybride à essence, une Diesel et

une 100% électrique. Toutes ont le même look

«monolithique» qui s’il fait tourner les têtes ne

fait pas l’unanimité. Massive, clinquante, et ultra

bling-bling, la nouvelle «7» va devoir régénérer

son propre public.

Si la moyenne d’âge va descendre avec ce nouveau

produit, il faut aussi que les acquéreurs en

aient les moyens. On constate qu’en Extrême

- Orient, les ultra-riches deviennent de plus en

plus nombreux et sont aussi plus jeunes. On

devrait pouvoir miser sur une génération, de

jeunes milliardaires âgés d’une quarantaine

d’années. Cette génération est autant attirée

par tout ce qui est digital et connecté que par

la prodigieuse image de marque des produits

occidentaux et ça BMW l’a bien compris.

Cette génération du bling-bling et du tout

connecté a quelque chose d’extraordinaire, mais

aussi pas mal d’exigences. Ce qui n’est pas sans

poser de nombreux problèmes aux ingénieurs

et concepteurs, notamment en matière de sécurité.

Bon, c’est vrai qu’avec les aides à

la conduite, qui aujourd’hui fleurissent

partout et qui permettent aux moins

doués, comme aux plus distraits, de

conduire (où se laisser conduire)

les véhicules les plus performants

en limitant les risques

au maximum. Les réglages

étant activés sur le niveau

de compétence

le plus bas.

La i7 n’en

demeure pas

moins une

vraie BMW.

Tout dans

cette

limousine

est

conforme

aux principes

de la marque, la

fameuse maxime

1242 1243



«Freude am Fahren» soit «Le Plaisir de

Conduire».

Et ce, dès que l’on désactive les brides instaurées

pour les moins compétents. Mais quand

on touche à ces réglages, la machine vous

prévient que vous n’êtes plus en sécurité et

que vous êtes responsable de tout.

Et alors, un bon conducteur, à bord d’une bonne

voiture, même si elle ressemble à un bloc de

pierre, conduira de façon équilibrée et raisonnable

tout en sachant que le système reste toujours

en veille et qu’il n’intervient que dans les

situations qu’il juge critiques.

Ce qui plaît à certains ne plaît pas forcément

à tout le monde. Par exemple, la débauche de

matériaux plastiques pour rester dans une ambiance

«cristal». C’est joli (?) transparent, se

pare de toutes les couleurs comme dans une

discothèque ou un jeu vidéo. Des écrans partout

pour commander des tas de choses qui vont

jusqu’à interférer dans le tableau de bord du

conducteur. De l’arrière, les passagers peuvent

changer la structure graphique des instruments

de bord ainsi que la nature des informations affichées,

si, si vous avez bien lu ! C’est totalement

débile et dangereux. On vous dira aussi que l’on

Les nouvelles

générations s’adaptent

très vite aux nouvelles

technologies comme

au confort prodigué

par les limousines

exceptionnelles.

Trop «cool» les gars !

Même si, c’est encore un

peu grand pour vous...

1244 1245



peut bloquer ces fonctions. Mais

qu’est-ce qui passe par la tête des

concepteurs que d’imaginer cette

possibilité-là, c’est dément, voire,

criminel.

SUR LA ROUTE

Avec sa structure monolithique

on aurait pu imaginer le pire en

matière de conduite. Cette i7 pèse

2.700 kg, ce qui représente une

surcharge de l’ordre de 500 kg,

par rapport à une 750i de type

«G11» de 2019 ou la même que

la i7 mais en Diesel et 250 de plus

qu’une 750e PHEV actuelle car

affublée de 200 kg de batteries.

Donc on se trouve en présence

d’une masse semblable à celle

d’un Range Rover LWB V8 supercharged.

Donc, on peut considérer

que cette i7 est dans la norme.

Cette i7 apporte grâce à ses 544

chevaux et 745 Nm, des accélérations

époustouflantes en abattant

le 0 à 100 en 4’’7 et capable de

croiser à 240 à l’heure. Des performances

qui s’allient à une autonomie

annoncée de 590 à 625 km

(en ville). Nous y reviendrons.

La i7 dispose de 4 roues motrices

et directrices, bien pratiques pour

manoeuvrer les 5,40 m de long

sur 2,2 m de large avec les rétros.

La i7 fait dans le très haut de

gamme, le modèle rivalise sans

complexe avec les Classe S du

challenger de toujours, Donc la i7

s’inscrit résolument dans le top

du segment, et pas seulement

par le fait que sa base sert également

à la Rolls-Royce Ghost.

1246 1247



Qui est une sacrée référence ! La i7 est dotée d’une

suspension pneumatique avec une adaptation électronique

qui analyse l’état de la route par le biais

des caméras de Bord. Mais pas que, le système tient

compte des données GPS et cartographiques satellitaires.

De plus, toutes ses informations passent par

une intelligence artificielle qui adapte et anticipe

les réactions des suspensions plus de 30 fois par

seconde, afin d’offrir un confort exceptionnel ainsi

qu’une sécurité active appréciable.

Avec cet équipement, on ne peut pas dire que la i7 a

un comportement de ballerine, mais on sera surpris

par l’aisance et la souplesse de ses évolutions sur

toutes les routes. Le caractère BMW, rigoureux, précis

et efficace demeure malgré, ou peut-être grâce à

l’efficacité de la suspension pilotée. En-tout-cas, ça le

fait. On peut utiliser la i7 en mode confort ou sport, le

poids est bien maîtrisé et les quatre roues directrices

1248 1249



Dans la liste de gadgets, la commande

électrique pour les 4 portes tant en

ouverture qu’en fermeture avec radars

de détection d’obstacles.

Ajouter à ça l’écran géant et les 3,33 m

d’empattement et c’est La super classe !

offrent une précision de trajectoires que l’on

apprécie tant en mode «comfort» que «sport».

En cas de nécessité, il n’y a qu’une palette à

la gauche du volant qui ajoute un BOOST très

énergique pendant 10 secondes. Il est accompagné

d’un bruit de fusée du futur ou de jeu

électronique. Et ça pousse vraiment fort. Côté

freins, BMW a fait le nécessaire, c’est du costaud

et du solide. Normal pour un tel potentiel.

Voiture de maître, assurément, de Geeks

aussi car les technologies présentes à bord

sont inouïes. Mais aussi perturbantes. Trop

nombreuses, trop compliquées à gérer pour

le conducteur. Pourquoi avoir supprimé les

palettes au volant ? On sait que dans les

électriques, ces palettes servent à gérer les

phases de régénérations. Dans la i7 on doit

choisir dans un menu d’un sous-menu, d’un

menu, d’un autre menu. Idem pour la clim,

pour le confort des sièges, commandes des

stores et autres éléments où plein d’autres

fonctions utiles, voire indispensables pendant

la conduite. Et si en plus un petit comique

s’amuse à changer le look des instruments de

bord pendant la conduite... Alors-là !

En ce qui concerne le magnifique écran arrière,

sachez que lorsqu’il est déployé, il obstrue totalement

la vue vers l’arrière et si, en plus, le siège

passager est replié vers l’avant, on ne voit plus

rien dans le rétro droit... Désolé, mais c’est «to

much», même pour un chauffeur de maître.

CONSOMMATION / AUTONOMIE / RECHARGE

À l’usage, nous avons constaté une consommation

moyenne de 24,7 kW/100 km avec des

extrêmes de 19,7 à 29,8 kW/100 km. Ce qui

par rapport au kit de batteries annoncé pour

101,7 kWh, offre une autonomie théorique de

600 - 625 km. Dans notre cas, nous avons pu

réaliser une distance de 415 km avec une seule

charge sur notre itinéraire d’essai habituel, en

conduite normale, mais surtout sans abuser de

la générosité mécanique.

En moyenne et selon les différentes conditions

de circulation et de météo, on doit pouvoir tabler

sur 24 - 26 kWh aux 100 km ce qui correspond

à 400 km d’autonomie stabilisée.

Par expérience, on peut compter en fonction

de l’usage sur une autonomie fiable de l’ordre

de 500 kilomètres. Évidemment, les 625 km ne

sont pas utopistes, mais réservés à un usage citadin,

pour autant que l’on trouve la place pour

stationner les 5,40 m de l’auto, bien qu’il existe

des sevices voituriers ou des endroits fréquentés

dotés d’espaces de stationnement ad hoc. Cette

i7 vit dans une autre sphère, celle de ceux qui

peuvent se l’offrir.

Côté recharge, la batterie de 101,7 kWh peut

sur un super chargeur passe de 10 à 80 % en 34

minutes pour autant qu’il puisse offrir au moins

195 kW. Pas mal de bornes «rapides» sont limitées

à 55 kW... Sur une borne domestique en

triphasé, il faut quand même 5 heures et plus de

10 heures sur une borne 32 A en monophasé, ce

qui est la moyenne disponible chez les particuliers

qui ne disposent pas de 380 volts.

EN CONCLUSION: SÉRIEUSE MAIS TROP BLING-BLING

La i7 est une vraie BMW qui assume son électrification

sans complexe. Un look massif, certes, mais

avec des lignes élancées contrastant avec le style

monolithique et à l’ensemble Bling-bling.

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1252 1253



CITROËN

Ë-C4

Style original

et finition de qualité @

Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR

Etonnante Citroën Ë-C4.

Chez Citroën, l’audace stylistique

a toujours été une marque de fabrique.

Certes, certains dessins n’ont

pas eu l’effet escompté, comme

celui de l’Ami 6, mais ici avec la

nouvelle C4, on ne peut s’empêcher

d’apprécier cette ligne de gros coupé

SUV berline. Un dessin qui interpelle

et s’inscrit bien dans le style

actuel de nombreuses voitures. Avec

des reprises comme les feux de jours

qui viennent s’inscrire dans le capot

de la toute nouvelle BMW Série 7 !

C’est donc un beau format qui régit

cette Citroën. Et si l’auto est facile

d’usage mais que la visibilité arrière

pêche par sa ligne de coupé et la

masse du hayon arrière, l’intérieur

se montre très accueillant et bien

réalisé. Le confort à la française n’est

pas un vain mot et la qualité tant des

matériaux que des accostages est de

très bon niveau. A très peu de choses

près, c’est du premium. Cette ë-C est

des plus complètes, elle dispose de

deux écrans, celui devant le conducteur

affichant les données de base de

By

1254 1255



la conduite, celui de droite plus grand

et aérien propose un design attractif

et des fonctions utiles mais non prioritaires.

citroën a bien compris que

des commandes élémentaires doivent

aussi être pilotées par des éléments

classiques afin de

générer une ergonomie sure et efficace.

Pour soigner ses occupants, la

Citroën dispose d’une pompe à chaleur

moins vorace en énergie.

Basée sur la plateforme «e-mcp» du

groupe Stellantis, celle

1256 1257



qui sert aussi pour les Peugeot 208

et 2008, la ë-C4 s’offre donc de

bonnes bases. D’autant plus que le

moteur synchrone est le même et

développe 136 chevaux et 220 Nm

de couple (260 en mode sport).

Donnée pour une autonomie

de 350 km, elle réalise en usage

mixte un bon 300 km, en usage

citadin, elle doit s’offrir 30 km de

plus. L’avantage principal de cette

électrique se situe dans son poids

assez bas pour une full électrique

puisqu’elle atteint à peine 1.541 kg

batteries incluses ! Avec une prise

ultra-rapide, la recharge à 80% se

fait en une demie heure à peine,

sinon, la nuit sera bienvenue pour

recharger à la maison, +/- 7h30...

Côté conduite on appréciera les

suspensions à butées hydrauliques

qui filtrent bien les remontées routières

tout en offrant un toucher de

route précis et efficace. Le comportement

est quand même caractéristique

de ces voitures électriques

avec batteries dans le plancher. Si

la compression avec butée hydraulique

absorbe bien, la détente des

ammortisseurs reste perceptible car

la masse à relever est conséquente.

Si la ë-C4 offre des prestations dynamiques

attendues pour une électrique,

sa consommation se maintient

au delà des 17 kWh/100 km.

C’est un peu beaucoup mais moins

que de nombreuses électriques

d’aujourd’hui. Quelques coréennes

et chinoises ont tendance à faire

mieux en restant sous la barre des

16 kWh/100 km et garantissant

une autonomie très fiable.

A partir de : 32.805 €

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Cupra

Tavascan

Une auto qui a du

style



Dessinée en Espagne, à l’usine

de Barcelone, cette CUPRA est

construite en Chine, comme le

précise son patron, Wayne Griffiths

qui dirige aussi Seat depuis

2020. La production du Tavascan

en Chine est planifiée depuis des

années, il n’est pas prévu de

changer la donne pour ce modèle.

Voilà qui est clair.

En attendant, ce Tavascan est

une réelle réussite esthétique

tant extérieure qu’intérieure. Les

designers ont créé un véhicule

plein de forces et d’images.

L’innovation graphique passe par

des éléments comme le logo

éclairé, des lignes acérées et

flatteuses et un profil qui donne

le ton de la vigueur et du dynamisme.

C’est un gros véhicule

qui cache bien son volume par

son profil acéré et sa posture

râblée. À l’intérieur, le premier



élément qui saute aux yeux est cette

pièce sculpturale qui sépare les sièges

avant, Cupra l’appelle : le Cobra.

Et sa structure possède une gravure

qui peut faire penser à la peau d’un

Cobra. C’est rare et bien trouvé.

Tout dans cette Tavascan est super

graphique, des éléments comme les

garnitures de portes reçoivent des

incrustations avec le V du logo Cupra

rétro-éclairé, et aussi, de l’éclairage

dans les bouches d’aération qui

malheureusement se reflète dans les

rétroviseurs (pas bon, ça). L’intérieur

du Tavascan est vraiment soigné et

rehaussé d’inserts cuivrés qui

donnent une allure très «chic» à

l’habitacle. Les sièges en cuirs

reçoive,nt une partie centrale en

suèdine elle aussi brodée du signe en

V de Cupra. Comme quoi, ça le fait !



À l’arrière, la signature lumineuse

est sans équivoque et reconnaissable

entre mille. C’est sculptural,

tracé de lignes directes aux

angles vifs.

Ce Cupra Tavascan se range

dans la catégorie des SUV

électriques coupés.

Il est conçu sur une base désormais

bien connue, la plateforme

MEB des Volkswagen iD.4 et

iD.5. Il existe en deux versions, la

première s’appelle ENDURANCE

et propose jusqu’à 568 km d’autonomie

avec ses 286 chevaux,

et son 0 à 100 en 6’’8.La VMax



est de 180 km/h, la batterie offre

77 kWh. Toutes ces performances

passent par les quatre roues motrices,

chaque train, à l’avant

comme à l’arrière étant muni de

son propre moteur électrique.

La deuxième version, c’est la fameuse

«VZ» qui se contente de

522 km d’autonomie, mais offre

340 Chevaux et abat le 0 à 100 en

5’’5. Cette version dispose des

mêmes structures techniques à

quatre roues motrices et bi-moteurs

que la version Endurance.

Quand on prend le volant du Tavascan

VZ, on constate plusieurs petites

choses qui plairont aux conducteurs

actifs. C’est que le moteur arrière

développe 286 ch et celui de l’avant



se contente de 108 ch, conférant ainsi un caractère proncé de

…propulsion. N’espérez pas quand même de la mettre en

travers d’un coup d’accélérateur, l’électro sécurité veille au

grain. Mais sortir d’un virage en usant de l’équilibre naturel de

l’auto demeurera un plaisir. C’est l’un des SUV du Groupe

Volkswagen les plus agréables à conduire.

Pour ce qui est de l’autonomie, avec une consommation de

18, 4 à 21,6 kWh, on peut aisément parcourir quelque

412 km mesurés en janvier 2025, soit par des conditions hivernales

plus gourmandes en énergie. Donc, dans les conditions

idéales, on devrait pouvoir compter sur 50-60 km de rab.



CUPRA

BORN

Elle a le Look

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR

Le tempéramment hispanique est toujours exhubérant et dynamique. Cela se retrouve imanquablement

dans les SEAT et surtout dans les CUPRA, la marque sportive de SEAT. Alors, quand les designers ont

reçu le cahier des charges strict du Groupe Volkswagen pour la BORN, imposant des formes et des règles

pratiquement incontournables, les designers ont eu un coup de génie, la BORN à son look !

La BORN est donc la version hispanique

de la Volkswagen id3. Elle en

reprend tous les éléments, mais transforme

la placidité des formes de l’allemande

en affichant un avant plus

pointu, plus acéré, plus CUPRA.

Le regard est plus acéré, le capot plus

plongeant, la jupe avant offre une

ouverture de calandre plus sportive

et marquée d’une lame cuivrée.

Le dessin est net et sans jambage. La

dynamique espagnole est préservée.

Des détails isolent encore la BORN

de l’id3, par exemple le bas de caisse

ajoute un détail sculpté devant la

roue arrière. Le hayon est coiffé d’une

casquette plus prononcée, certes pas

beaucoup, mais ça le fait. Les feux arrière

arborent la signature BORN avec

un graphisme élaboré. C’est joli.

Les roues ont pour particularité d’associer

le piano black au bronze, des

touches de contrastes soulignant la

sportivité du modèle tout en conservant

les flasques aérodynamiques

canalisant au mieux la circulation de

l’air, la rendant plus fluide.

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Les phares sont

aussi plus pointus,

leur décoration

avec de

petits triangles

est des plus fun.

A l’intérieur, le

style CUPRA prédomine

avec ses

inserts bronzes

qui donnent

une atmosphère

non seulement

élégante et chic

mais aussi sportive

grâce aux

sièges sports.

Comme l’id3,

la BORN reçoit

de nombreux

espaces de rangements,

à la

fois pratiques

et spacieux. Ils

s’offrent une

décoration

cuivrée qui

agrémente

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l’intérieur d’une

touche exclusive

bienvenue.

On sent que

les designers se

sont lachés pour

donner de la

personnalité à

la sobriété germanique

de la

cousine.

Grâce à la sculpture

de son

avant redessiné,

la BORN

est différente

et arbore fièrement

sa ligne.

Le public l’a de

suite compris,

la BORN attire

incontestablement

le regard.

A son passage les têtes se retournent,

les yeux la suivent, les bouches sourient,

ou forme un «Ô» bienvenu.

SUR LA ROUTE

Quand on a

conduit une

id3, on se

trouve en pays

de connaissance.

Quand

le conducteur

s’installe au

volant, l’auto

a repéré la clé

et il n’est pas

nécessaire

de mettre

en route,

la BORN

est prête

à partir. La commande

de boîte

de vitesse ressemble

à celle

de la BMW i3.

Un commodo à

basculer vers

l’avant pour avancer, et vers

l’arrière pour reculer.

Simple et pratique, d’autant qu’il

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est accolé à

l’écran devant

le volant,soit en

hauteur pour

un accès idéal.

Dès les premiers

metres, la BORN

offre un sentiment

de légèreté

et de dynamisme.

Simple à l’emploi,

elle se

meut silencieusement

dans la

circulation. La

régénération est

modulable en 3

positions si bien

que le système

one pedal est

idéal pour la

ville.

Pour la banlieue,

le mieux

est de passer

en position 1

de ce mode,

qui facilite,

alors, l’évolution

avec la

fonction roue

libre. Avec une

voiture électrique,

il faut

savoir que la

fonction roue

libre permet de

ne pas utiliser

l’accélérateur

et donc de ne

rien consommer.

Toutes les

positions supérieures

à la «1»

entrainent la

nécéssité de garder le pied sur l’accé-

1280 1281



lérateur pour maintenir une vitesse

stabilisée, et donc, de consommer

de l’électricité.

Par ailleurs, quand vous activez le

Cruise Control», le mode régénération

n’est plus activable manuellement.

L’auto gère les paramètres roue

libre / régénération / accélération en

fonction des besoins de la conduite.

Ce qui veut dire que sur autoroutes,

le Cruise Control est votre plus fidèle

allié pour consommer un minimum,

surtout si vous respectez les vitesses

prescrites.

La consommation de notre essai est

restée proche de celle de la id3, c’est

à dire quelques 22,2 kWh/100 km. Il

faut dire qu’on n’a pas vraiment roulé

à l’économie. Cette conso équivaut

à une autonomie de 300 km

avec une marge d’erreur de 20 km

en plus ou en moins.

Pourtant en l’utilisant de façon plus

conviviale, on parvient à baiser la

conso autour des 17,1 à 18,4 kWh

aux 100 km, ce qui porte l’autonomie

à 360 km avec une marge de 30 km

en plus ou en moins. Côté vigueur, la

BORN offre 3 modes ECO, CONFORT,

SPORT et un mode personnalisé. En

éco et en confort l’auto n’est pas

ultra vive, mais elle se conduit avec

souplesse et efficacité.

En mode sport, les réactions sont

plus vives voire sportives. Côté freins,

la mise au point offre un freinage

puissant, mais, il demeure un petit

effet «mou» au premier contact,

sans doute du aux systèmes de régénération.

La direction remonte bien les informations

car les grandes roues dotées

de pneus taille basse sont plus

rigides. Côté confort de suspensions

c’est plus sportif et la BORN souffre

aussi d’un marsouinage plus marqué,

sur les joints transversaux ou

le bitume ondulé. C’est est du aux

effets de compression et de détente

générés par le poids des batteries.

En conclusion,

La Cupra BORN, si elle est semblable

à la VW id3, apporte un souffle dynamique

à la classique routière germanique.

En fait, il a suffit d’un rien,

une nouvelle épure de calandre et

de phares, pour créer la différence!

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DACIA

SPRING

La moins chère

Et pourtant !

Plume :Eric HEIDEBROEK

Capture de vues © CAMINTER - PR

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La nouvelle Dacia Spring est une petite

citadine de la taille d’une Sandero.

Compacte, son univers c’est la ville, les

agglomérations, la banlieue. Les autoroutes,

ne sont pas sa tasse de thé, et

pourtant, elle s’y défend bien quand

même. Cette Dacia offre quatre vraies

places, et un bon coffre.

La Dacia Spring est une citadine de

3,73 m de long, sur 1,58 de large et

haute de 1,52 m. Le coffre a un volume

de 290 litres, certes ce n’est pas énorme,

mais la banquette se rabat et alors l’espace

de chargement passe à 620 litres.

Ce qui est rigolo, ce sont les roues de

14 pouces à l’heure des 17’’ de série sur

beaucoup de modèles. Ce qui n’est pas

rigolo du tout, ce sont les pneus chinois.

Plusieurs journalistes ont signalé que

la Spring manquait de rigueur. Ce

manque de rigueur semble venir des

pneus chinois qui s’il adoptent le look

1288 1289



d’un Continental EcoContact, n’en n’ont

que l’air. En fait ces pneus de la marque

LingLong manquent de rigidité au niveau

de la carcasse et surtout des flancs.

Résultat, en courbes ou dans les ornières,

le pneu se couche sous la jante,

provoquant une sensation d’instabilité.

Sur la pluie, ce pneu chinois ne satisfait

pas aux besoins européens. Nous avons

rencontré le même problème sur la

Suzuki Marvell R. L’importateur belge

a remplacé les pneus chinois par des

pneus premium européens et le comportement

de l’auto a radicalement

changé. D’où l’importance à accorder

aux pneus de vos voitures.

Le moteur électrique meut les roues

avant, la batterie de 27,4 kW fourni au

moteur électrique, synchrone à aimants

permanents, une puissance de 44 chevaux

et 135 Nm de couple. Le poids de

la Dacia Spring se cantone à 970 kg à

vide. En ordre de marche, elle passe à

peine la tonne avec 1045 kg.

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Petite puissance certes, mais poids léger.

Ceci apporte un rapport poids puissance

qui permet à la Spring d’évoluer agréablement.

C’est vrai que 44 chevaux, c’est

vraiment peu, de même qu’une autonomie

de seulement 230 km vérifiés en

usage mixte, avec très peu d’autoroute

car dès que l’on approche la Vmax de

la Spring fixée à... 125 km/h, la batterie

fait ce qu’elle peut. Mais lors de notre

essai, nous avons constaté que cette

courte autonomie (300 km annoncés)

et ce manque de célérité ne pose aucun

souci au quotidien du public auxquel

cette Spring est destinée. Son gabarit

tout d’abord, la prédestine à un usage

local. Circuler en agglomérations, faire

les courses, conduire et ramener les

enfants aux stages, à l’école. Dans ce

contexte et avec une consommation

de seulement 13,5 kWh aux cent kilomèttres

sont largement suffisant. La

voiture est facile à conduire, freine bien

et est proposée à partir de 19.990 €.

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By

FIAT 500 Elettrica

Blue lagon

Capture d’Images par Pascale HEIDEBROEK

Plume : Eric HEIDEBROEK

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Une couleur qui change avec le

soleil, tantôt bleue, tantôt verte

mais toujours dans une tonalité

océane. A l’intérieur cuir blancs et

gris souris, un dash d’Alcantara ©

sur la planche de bord et vous

voilà dans une atmosphère tutto

cosi, très latine.

Côté moteur électrique, on a une

belle vivacité sous le pied et après

quelques dizaines de mètres une

musique gaie et délicate d’une

rare fraicheur qui annonce des

déplacements fleuris.

Cette 500E parcours 276 km et

reste l’une des autos électriques

les plus charmantes

du marché.

C’est la magie

de Fiat et c’est

bien vu !

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Chez Fiat, la 500 demeure une

valeur sure. Certes les électriques

évoluent et cette 500 confirme sa

tendance à l’exclusivité.

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FIAT

500 elettrica

By

CABRIOLET

La nouvelle 500 garde son ADN et

contrairement à la Mini, elle reste fidèle à

son concept, mieux ,elle l’améliore à tel

point que l’engouement pour cette auto

augmente et crée des fidèles.

Là où Mini se plante royalement, Fiat réussi l’évolution

de son bébé. Bien sur elle forci, mais sans

démesure et sans céder à la mode des mangas

japonais. Elle est latine jusqu’au bouts de ses

écrous.

Le plus incroyable est que la 500 plait autant aux

messieurs qu’aux dames. Fiat joue sur deux terrains

avec une rare maestria. Le style est... unisexe.

On pourra distinguer son ou sa conductrice en

fonction de petits détails.

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Une première remarque :

La 500 est le seul cabriolet

full électrique du marché

actuel !

Incongru ?

Pas le moins du monde, la Fiat 500

«La Prima» offre un toit en toile

qui s’ouvre en deux temps, d’abord

jusqu’au dessus des places arrière,

ensuite elle descend sur la plage

arrière. Ce faisant, elle ouvre l’habitacle

aux vraies sensations d’une

décapotable. Pour les grincheux, le

coffre est rikiki. C’est vrai que la

hauteur d’ouverture est juste mais

dans son segment des néo-rétros,

avec la Mini et la Beetle, les coffres

sont tous rikikis. Donc, on demeure

dans la norme.

Ceci dit, Fiat a revu sa copie en

conservant toute l’image de sa

500. Et c’est bien vu !

Car elle conserve son look tout en

changeant. On a, à bord, un mobilier

qui s’apparente de très près à

la version précédente, mais modernisé

sans tomber dans l’excès des

Mini. Chez FIAT, la qualité des matériaux

progresse. Chez Mini, c’est

l’inverse, comme les prix indécents,

d’ailleurs !

La décoration est soignée, les

cuirs et autres matériaux sont

bien choisis. Chez Fiat on ne se

moque pas des clients.

Mieux encore, le mot FIAT est couturé

dans le dessin du matelassage

du cuir des assises et dossiers, le

volant est en deux tons, celui de

l’habillage des cuirs de dossiers et

assises et celui de la garniture en

gris foncés de la planche de bord,

et des panneaux de portes. C’est

aussi bien garni que dans une Bentley...

Quelques détails notamment

sur la planche de bord sont peints

dans la teinte extérieure. La capote

peut recevoir une impression du

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nom FIAT, qui lui donne un aspect encore plus exclusif

et très élégant.

PRISE EN MAIN...

Quand on monte à bord de la 500 E version «La

Prima» on retrouve immédiatement le style et l’ergonomie

d’une 500, sauf que la commande de la

boîte de vitesse est placée dans l’axe de l’écran

central et en dessous des commandes de chauffage/climatisation.

FIAT n’a pas cédé au tout électronique/digital.

Les commandes essentielles demeurent

classiques et la mise en route de l’unité

électrique se fait par un bouton poussoir «Start/

Stop» classique. Bien sùr le key less intégral fait

partie de l’équipement de base.

Dès le départ on constate que l’électrification est

bien organisée, trois modes de conduite sont présents.

Le mode Normal, le mode Range et le mode

Sherpa. On utilisera le plus souvent le mode Range,

qui apporte une autonomie suffisante de l’ordre

de 300-320 kilmomètres pour un usage urbain,

péri-urbain voire inter-city. Le mode Sherpa lui est

particulier, il permet de passer l’autonomie à ...460

km ! Au prix d’une limitation de la vitesse à un

tout petit 80 km/h, une restriction des accélérations,

et d’autres aspects comme le confort sont

impactés, clim limitée et autres fonctions énergivores

réduites.

Sur la route la 500E est dynamique, se faufile partout

en souplesse et en silence. Comme toutes les

électriques, son couple est omniprésent et offre

des accélérations dynamiques, un point efficace

pour se sortir de situations inattendues. Avec ses

quatres roues rejetées aux quatre coins la 500E

dispose d’un bel empattement pour offrir un

confort intéressant pour chaque occupants, même

ceux de l’arrière. Pourtant sur les mauvaises routes

on peut prendre un coup de raquette, c’est du au

fait que les batteries intégrées au plancher

n’offrent pas la souplesse d’une caisse traditionelles.

Heureusement, ces comportements sont

très rares.

C’est vrai que l’autonomie peut freiner certains,

l’idéal serait de disposer d’un minimum de

450 km, de quoi aller à la côte ou en Ardennes

pour quelques heures. Encore un peu de patience,

une version à plus grande autonomie est en préparation.

Bien que dans la majorité des usages, la

500E remplit un rôle quotidien largement sur-dimentionné.

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FORD

MUSTANG

Mach-e X

Texte Eric HEIDEBROEK

Photos © CAMINTER - PR

Commercialement parlant pour assurer une bonne visibilité et dynamiser

le lancement de sa première Full Electrique, FORD n’a pas hésité à

baptiser ce modèle du prénom MUSTANG et surtout de lui donner les

gènes graphiques de base comme la calandre et le regard

des thermiques comme les feux

arrières, inimitables. Le profil,

bien que marqué SUV

reprend les courbures des

ailes avant et arrière afin

de moduler une sérieuse

dynamique que la Mach-e

revendique...

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FORD PR

Quand Porsche a sorti le Cayenne, de

nombreuses voix se sont élevées contre

ce «non sens», cette hérésie. Et pourtant

les Cayenne sont toujours là, après

20 ans de bons et loyaux services. Alors

ceux qui disent que la nouvelle Mustang

Mach-e n’est pas une Mustang, ils

risquent fort de se tromper de débat.

Quand on découvre une Mustang

Mach-e, sur photos, ou au loin, on a

parfois du mal à cerner ses volumes, il y

a quelque chose qui dérange. Est-ce la

calandre pleine, l’inhabituelle silhouette

SUV empruntant les lignes de la voiture

de sport bien connue ? Très difficile

d’expliquer cette perception.

Par contre quand on s’en approche,

que l’on peut tourner autour, on se

laisse captiver par son look, son volume

équilibré, la force qui se dégage de ses

galbes et le rappel des lignes de forces

qui ont marqué les Ford Mustang de

tous les temps (enfin presque).

1312 1313



A l’intérieur, on ne retrouve pas l’esprit

des Mustang d’antant, ni même actuelles.

Placeà la nouvelle génération !

Mais ici, Ford force le respect !

En effet, si toutes les informations

passent par des écrans, Ford a rendu

l’usage du système très intuitif. Devant

le conducteur on trouve un écran au

style élégant et affichant des informations

de conduites utiles et précises.

Rien de moins que ce dont on a besoin

pour conduire en toute sécurité. On

a la vitesse, l’autonomie, le niveau de

charge de la batterie, le rapport engagé

et d’autres informations sélectionnables

en fonction des besoins du conducteur.

Le tout réglable à l’arrêt, mais rappelables

et modifiables en route. Le facteur

distraction est donc éloigné autant

que possible.

Le grand écran central offre un graphisme

clair et optimal. Les commandes

1314 1315



sont bien dessinées et facilement identifiables,

d’un seul et bref coup d’oeil.

Entre nous, c’est suffisamment rare que

pour le souligner. Un gros bouton central

permet la mise en route de la sono,

en son centre, le bouton marche / arrêt

du système. De part et d’autre, les commandes

pratiques pour la climatisation.

L’Apple Car Play est de série comme

l’Androïd. Les fenêtres disposent de

tout l’espace disponible sur l’écran et la

manipulation des fonctions est aisées.

Une atmosphère néo classique...

Le style épuré de cette Mustang donne

une impression de confort et de plaisir

de vivre. Le choix de matériaux raffinés

comme des tissus assortis aux cuirs

et aux garnitures façon aluminium

confèrent à l’intérieur un charme américain

d’une classe européenne. Ce qui

est remarquable c’est la qualité de la

finition et des accostages. A première

vue les sièges sont assez «plats» mais

leur confort leur maintien étonnants.

1316 1317



Sur la route

La Mustang Mach-e de notre essai est

une version à grande autonomie, donnée

pour 600 km avec une batterie de

99 kWh. Puissante, la Mustang Mach - e

offre 294 ch et 430 Nm. Elle est capable

de réaliser le 0 à 100 en 6,2’’ et consomme

selon le constructeur 17,3 kWh/100 km.

Pourtant, en prenant la voiture chez Ford

Belgique, l’autonomie affichée, batterie

chargée à 100%, est de 405 km.

On nous dira que l’autonomie affichée

dépend de la conduite précédente et

comme la voiture est très puissante et

joueuse la consommation suit le mode

de conduite souvent très dynamique.

S’il est exact que l’autonomie en usage

mixte, autoroute-route-ville ne peut atteindre

les 600 km promis, ces 600 km

sont acquis en usage urbain.

Cette Mustang Mach-e est un gros véhicule

au caractère routier bien affirmé.

1318 1319



Les portes avant se commandent par

un bouton qui libère la portière de son

verrou, il ne reste qu’à l’ouvrir en prenant

la petite poignée...

FICHE TECHNIQUE

MUSTANG MACH-E -2WD

Moteur électrique

synchrone à aimants permanents

294 ch / 430 Nm Roues arrières motrices

Batterie lithium - ion 99 kW

Autonomie 600 km

Autonomie fiabilisée selon nos essais : 445 km

Dimensions : Hauteur 1,62m

Larg :1,93 m long : 4,71 m

Coffre : 421 à 1420 litres

+ frunck : 81 litres

Cela se remarque dès les premiers mètres,

le caractère SUV sportif est marqué par

une suspension précise etefficace. On

sent que les trains roulants sont bien étudiés

et qu’ils offrent un touché de route

qui aspire à la sécurité. Les 294 chevaux

et les 430 Nm permanents offrent une

réponse directe en cas de sollicitation

d’urgence. Le centre de gravité posé

en bas assume une stabilité à la maniabilité

sur petites routes, et ce, même si

l’auto est haute. Pourtant cette Mustang

capable d’accélérations époustouflantes

comme d’une tenue de route ludique, se

révèle également une très bonne routière

familiale. Spacieuse, silencieuse,

avec la possibilité d’avoir le bruit du V8

des versions thermiques en musique de

fond, ce qui apporte un indiscible plaisir.

Familiale, oui car elle offre encore deux

coffres, le Trunck arrière accessible par

un grand hayon motorisé, et le Frunck

avant de 81 litres...

Et pour les grincheux pour qui ce n’est

pas une Mustang... Allez la voir en

concession, installez vous à bord et surtout

faites un tour à son volant !

1320 1321



1322 1323



HYUNDAIIONIQ 5

By

Pas celle que vous croyez !

Nous vous l’avions présentée statiquement

dans nos précédentes éditions. Les photos aussi

alléchantes que tentantes démontrent une

pureté stylistique ainsi qu’une nouvelle audace

graphique pour les voitures électriques.

A première vue elle s’inscrit dans le format des

Volkswagen Golf. Mais en réalité, pas du tout !

Elle est plus volumineuse et nettement.

«L’IONIQ 5 est une déclaration de design qui s’inscrit

dans une perspective optimiste des attentes des clients

dans cette nouvelle ère des véhicules électriques», a

déclaré SangYup Lee, Vice-président senior et

Directeur du Centre de design mondial de Hyundai.

1324 1325



SangYup Lee poursuit :

«L’empattement long se traduit par une nouvelle

dimension de l’espace intérieur. Nous avons conçu

cet espace spécial comme un endroit parfait pour se

ressourcer, votre maison loin de chez vous »

L’IONIQ 5, est un CUV (Crossover Utility Vehicle) de

taille moyenne et premier modèle de la nouvelle

marque IONIQ by Hyundai.

IONIQ c’est une gamme de véhicules électriques

à batterie (BEV) et ce premier modèle établit une

nouvelle référence pour redéfinir le mode de vie de

l’électromobilité.

Conçu à partir d’une plateforme où les roues sont

rejetées aux quatre coins, l’IONIQ 5 dispose d’un

empattement long dont profite l’habitacle et le

coffre qui à un volume de 550 à 1600 litres tous

Boîte

de vitesses

Parking on enfonce le

bouton du sommet.

Avancer on pivote

vers le haut

Reculet on pivote

vers le bas.

1326 1327



dossier de banquette rabattus.

Le plancher est pratiquement

plat et l’espace entre les

passages de roues permet un

chargement aisé. A noter que

sous le plancher du coffre on

trouve deux rangements qui

peuvent servir à placer le

triangle et la trousse de secours,

un parapluie, et divers

objets peu volumineux.

Un intérieur moderne

Le style intérieur est épuré, et

si au premier regard, l’écran

d’instruments ultra design

semble fort «froid», il se révèle

très agréable à l’usage et

le graphisme de ses fonctions

est sobre autant que moderne.

En bref, c’est propre, net et dépourvu

d’aspect Luna Park...

Ce qui n’est pas très courant,

tant on laisse la bride sur le

cou des designers qui ont

tendance à s’inspirer des graphisme

de jeux vidéos. Ce qui

fait moderne, à la mode, très

tuning aussi.

Heureusement les coréens ne

font pas cette faute de goût.

Intelligent aussi cet espace qui

ressemble à un haut-parleur

garni de tissus fin c’est en fait

un panneau métalique qui

permet d’attirer l’un ou l’autre

magnet, il est intégré dans le

prolongement du tableau de

bord, à gauche du volant.

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Sur le volant multi fonctions,

on dispose des fonctions utiles

qu’il faut appréhender avec

l’habitude. On y arrive et c’est

nettement moins casse-pieds

que ceux des nouveaux produits

du Groupe VW. Le gros

bouton situé sous la branche

droite du volant sert à choisir

le mode dynamique, normal

ou éco de l’Ioniq5. Les palettes

derrière le volant permettent

de choisir le mode de régénération

souhaité, de l’absence

au plus fort. Le dernier mode

est celui de l’i-Pedal. Ce mode

permet de conduire avec un

frein moteur plus puissant

qui augmente la recharge

électrique dans les phases de

ralentissement. On se fait très

vite à ce mode au point qu’on

en oublie les autres.

Sur la route

Dans certaines électriques, le

fait d’entrer et de s’installer

au volant met en route tout

le système. Il suffit de passer

le levier de vitesse en position

«D» pour commencer à rouler,

dans la version de cet essai,

ce n’est pas le cas, il faut appuyer

sur le bouton «start» et

ensuite actionner le comodo

de droite en en tournant vers

le haut pour avancer, vers le

bas pour reculer. Un système

simple, certes, mais qui au

départ est perturbant.

1330 1331



Sécurité partout.

Le Blind Assist prévient

et bloque la porte, si un

véhicule approche !

Assistances

intelligentes.

A gauche : la réalité

augmentée aide le GPS.

A droite, caméra 360° aide

aux manoeuvres

A la longue on s’y habitue. La

conduite de cette Ioniq5 est

des plus aisée, la voiture à les

roues arrière motrices... Et la

bonne volonté du moteur électrique

de 218 chevaux avec

350Nm de couple permanent

et immédiatement disponible.

Si les suspensions et les trains

roulants se montrent très

confortables et performants,

on regrettera sur chaussées en

béton des mouvements secs

dus à la position et aux poids

des batteries. Ce n’est pas

rédibitoire en soi. Côté tenue

de route, cette grosse auto se

montre agile et précise. Côté

IONIC 5

CORE 58 kW :

47.999€

CORE 73 kW :

49.249 €

BALANCE 73 kW :

50.999 €

Vision AWD 225 kW :

54.999 €

Solar AWD 225 kW :

61.999 €

Partages

électriques

La prise de courant de

recharge peut servir à

utiliser un appareil

électrique externe...

autonomie, Hyundai nous

avait séduit avec sa Kona qui

offre une tranquilité d’esprit

qu’on ne rencontre pas dans

la Ioniq5. Le poids, la surface

frontale, le choix énergétique?

L’autonomie de base est de

445 km, à la suite de notre

essai, le bilan tourne autour

des 325 km... c’est bien, mais

un peu juste.

1332 1333



HYUNDAI KONA

Elle tient la distance !

Eric HEIDEBROEK

19 2019

Un avant

effilé et

distinctif

qui attire

le regard

Les voitures électriques suscitent

la curiosité mais pas encore

l’engouement, et pour cause, elles

sont toutes nouvelles sur le marché.

Il y a deux ans d’ici, c’était une vraie pénitence

que d’essayer ces modèles sauf… les

Tesla. Car malgré tout ce que l’on dit sur la

marque américaine, Tesla est un précurseur

et un leader en matière d’électro-mobilité.

Au début, Tesla est considéré comme un

apprenti sorcier qui n’y connaît rien en

automobile, surtout en regard de tous les

manufacturiers de la planète. Et pourtant,

ses productions, certes un peu légères au

tout début, sont aujourd’hui sans rivale

et d’une belle qualité. Ce sont plutôt les

«vrais» constructeurs qui sont à la traine, à

cause de leur expérience justement.

Avec une Tesla, prendre la route se fait sans

appréhension, on sait qu’elle tiendra la distance…

comme la nouvelle

Hyundai Kona Electric. Elle

aussi tient parfaitement

ses promesses en matière

d’autonomie. Temps de

recharge dans la norme

actuelle, autonomie : dans

les meilleures !

Hyundai Kona un SUV compact,

le roi de la ville, pas seulement !

La Kona Electrique possède un profil SUV

avec un avant original qui attire l’attention.

1334 1335



Elle offre un look urbain, bien agréable et

se faufile aisément dans la circulation.

Silencieuse elle émet pourtant un petit

bruit qui ressemble à un sifflement discret

mais perceptible.

A l’intérieur, la Hyundai Kona Electric dispose

d’une planche de bord claire et précise

où la jauche de carb…, euh non, de

la batterie est largement représentée. Au

moins dans cette voiture on voit ce qu’il

reste, très clairement, de même que l’autonomie

est affichée de façon nette et précise.

Les palettes au volant sont destinées à

choisir le degré de la régénération au levé

de pied et ça marche vraiment bien.

Quand on démarre avec la Hyundai Kona

Electric, on doit s’habituer aux commandes

de la «boîte» de vitesse. En effet, ce sont

4 boutons carrés posés sur la console centrale

avec à gauche le «D» au centre le «N»

sa droite le «R». Le «N» étant surmonté

du «P». Au début on tâtonne, mais après

c’est assez simple.

Dès la mise en route, la Kona se montre

étonnamment légère et docile. La mobilité

électrique semble bien maitrisée. La

Kona Electric accélère très fort grâce à ses

204 ch et son couple instantané de 395

Nm. L’accélération de 0 à 100 est de seulement

7,6 secondes, la vitesse maximale

de 167 km/h. Ce qui est remarquable,

ce n’est pas la Vmax, mais la capacité à

accélérer instantanément à pratiquement

toutes les allures, ce qui confère une réactivité

efficace en cas de besoin.

En terme d’autonomie, la Hyundai Kona est

annoncée pour 482 km, nous avons systématiquement

approché cette valeur avec

des distances parcourues de 449 km, sans la

hantise de la panne sêche. C’est très agréable

de savoir qu’on dispose de cette capacité-là.

On part sans souci, l’esprit détendu.

Vous partez le main au boulot, même à

150 km, vitesse de croisière 120 à l’heure

en cruise-control, et vous rentrez chez

vous avec une réserve de 110-125 km, en

ayant utilisé, la clim, les sièges et volant

chauffants ou encore les essuie-glaces et

les phares, comme dans n’importe quelle

autre auto.

Ensuite vous la mettez en charge à la maison,

il lui faut alors une dizaine d’heure

pour reprendre des forces. Sur une borne

de recharge rapide de 100 kW elle demande

54 minutes et sur une de 50 kW,

elle a besoin de 75 minutes.

Chez Colruyt, vous faites vos courses et

elle se recharge pendant la bonne heure

que vous passez dans le magasin.

Oui, avec le Covid-19 on demande de ne

pas dépasser une demie-heure, c’est toujours

ça de pris pour la batterie.

Cette Kona Electric est un bon produit,

parfaitement fini, bien au point. Mais il

faut bien choisir sa monte pneumatique.

Les Nexen de la voiture d’essai sont peu

rassurants. Ils n’ont pas assez de motricité,

glissent sur le mouillé, et freinent mal.

Donc, il est important de vous faire livrer

1336 1337



votre Kona Electric avec un bon

pneu, un Michelin, un Goodyear,

un Bridgestone, un Vredestein ou

un Pirelli.

Ensuite, selon notre essai, nous

avons constaté que l’amortissement

n’est pas au top. Certes,

l’auto pèse allègrement ses 1.685

kg et si les amortisseurs absorbent

bien les irrégularités de la route en

compression, en détente ils sont

trop fort et peuvent générer un

marsouinage assez gênants.

inciter le conducteur à l’exploitation

dynamique de l’engin avec

les sensations qui vont de pair. Et

là, en l’état, ce n’est pas vraiment

fait pour ça, même si les accélérations

décoiffent.

Il est vrai que l’on ne peut exiger

d’une auto de seulement 37.999€

(version Twist de 39,2 kWh –

136 ch) à 47.999 euros (version

Sky de 64 kWh – 204 ch) qu’elle

soit équipée d’une suspension pilotée,

mais elle le mériterait.

Maintenant les effets de suspensions

sont très certainement dus

au fait que si une partie du poids

de la batterie est situé dans le plancher,

la plus grosse partie est, elle,

placée juste devant le train arrière

à hauteur de la banquette. Cette

solution, n’est pas facile à gérer

avec une suspension classique.

C’est d’autant plus important que

la Kona Electric est performante

et si dans un usage courant avec

une philosophie de conduite

«électrique» où l’on épargne

chaque parcelle d’électricité la

Kona se montre docile. À l’heure

d’aujourd’hui, le caractère musclé

et donc ludique de l’auto peut

1338 1339



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JAGUAR FAIT UN SUPER SHOW

Dans le communiqué de Jaguar, on dit que Barry Keoghan, Jamie Dornan et Zoë Saldaña ont fait

tourner toutes les têtes lors de la Fashion Week de Paris dans une Jaguar Type 00.

C’est vrai qu’elle en impose surtout dans ce superbe Bleu de France appellé French Ultramarine.

La voiture dépourvue d’immatriculation, a seulement servi pour montrer qu’elle roule et que ce

projet a été lancé officiellement. C’est à Miami que les premiers prototypes ont été dévoilé au

public international et que c’est Paris qui accueille la première Européenne.

Barry Keoghan, acteur irlandais et star de Saltburn, a été vu en train de se garer aux abords de

l’hôtel Peninsula, après avoir assisté au défilé Valentino. L’acteur a retiré ses bagages du coffre

avant de se frayer un chemin parmi la foule jusqu’à l’hôtel. Bien vu, the show is go on !



Le lendemain, Jamie Dornan,

comédien, mannequin et

musicien, est descendu en Type

00 à l’emblématique Hôtel

Plaza Athénée. Jamie a salué

la foule avant d’être guidé

à l’intérieur de l’hôtel pour

préparer le défilé Loewe.

Pour sa dernière apparition lors

de la Fashion Week de Paris,

la star oscarisée d’Avatar et

d’Avengers : End Game, Zoë

Saldaña a été vue conduite

par son mari, Marco Perego-

Saldaña, avant de sortir de

la voiture vêtue d’une tenue

élégante signée YSL.



Jaguar précise :

«La Type 00 préfigure ce qui

nous attend chez Jaguar, alors que la

marque reprend l’esprit «Copy Nothing»

(Jamais copier) de son fondateur, Sir William Lyons.

Rawdon Glover, directeur général de Jaguar, a déclaré : «Jaguar prendra vie

dans un certain nombre de ces concessions exclusives, situées où les clients vivent,

travaillent et se divertissent. Elles nous permettent d’établir des relations directes avec nos clients

et d’offrir des expériences uniques et personnalisées.»

Jauar a décidé de passer à l’étape majeure, celle de séduire les ultra-riches avec des produits uniques

par leur style, leur concpts et l’utilisation de matériaux jamais utilisés par le passé. Cette Jaguar Type

00 préfigure un avenir peu ordinaire pour des clients loin d’être ordinaires... A suivre avec intérêt !



JAGUARI Pace 400

By

La première d’une nouvelle lignée

Jaguar l’a annoncé, les nouvelles Jaguar à partir de

2025 seront toutes des électriques de très haut de

gamme. Thierry Bolloré, le patron de Jaguar - Land

Rover a précisé que les nouveaux modèles seront

conçus à partir d’une nouvelle plateforme unique et

exclusive. Après l’actuel modèle I-Pace, le prochain

modèle de la marque sera la grande berline XJ, qui

devrait être suivi d’un SUV «J-Pace» !

1348

Deviendront «collectors» toutes les Jaguar thermiques,

il n’y aura plus de modèle d’accès à la

marque, Jaguar veut retrouver sa clientèle de base,

suffisament riche que pour accéder à son célèbre félin.

1349



La i-Pace née «suv» voit son restylage lui rendre une

apparence plus «berline». Il y a dans le dessin un

nouvel équilibre qui tient essentiellement à

des détails d’une subtilité telle qu’on la voit

plus élancée, moins «raide». Le capot et les

lignes de calandre ont été adoucis. L’ensemble

construisant une ligne plus féline et dynamique,

très Jaguar en fait ! Les nouveaux

phares, l’ouverture dans le capot plus discrète, la

mise à jour des feux arrière, de grandes roues, de

petits détails qui font tout.

A l’intérieur, on est chez Jaguar à 100%.

Un style épuré et sportif, trois écrans pour

l’ensemble du tableau de bord. Le premier

sous les yeux du conducteur pour les indications

de base nécessaires à la conduite, complété

du head-up display, toujours pratique

pour disposer de la vitesse et du rappel GPS, tandis

que l’écran du conducteur peut indiquer des

infos comme la consommation, l’autonomie, et

autres infos secondaires. Le premier écran de console

propose la radio, la navigation, et les réglages. Quand

on utilise l’Apple Car Play, c’est là que l’écran d’accueil

s’installe et se pilote. L’écran du bas est dédié

aux commandes conforts comme le réglage de la

climatisation, du chauffage des sièges, des coloris

d’ambiances lumineuses, etc.

1350 1351



La i-Pace est arrivée en réponse

à Tesla, bien que les rivaux

Audi, BMW et Mercedes tâtaient

également le terrain,

mais avec des SUV costauds.

Jaguar s’est distingué directement

avec un véhicule qui est

un compromis entre la berline

compacte et le SUV sportif. Les

suspensions sont pilotées et

chez Jaguar on sait y faire en la

matière. L’expérence est colossale,

et grâce à elle, les réglages

permettent un bon usage dela

maniabilité malgré le poids des

batteries.

Si par rapport à la MK 1, la MK

2 est beaucoup plus progressive

et efficace, on remarque

que la structure est parfaitement

au point.

Bien sur, Tesla est toujours en

point de mire, car ils sont parti

d’un autre concept qui ne s’encombre

pas des années de

constructions automobiles.

Aujourd’hui cette Jaguar i-Pace

MKII est arrivée à maturité. Elle

répond aux besoins actuels

tant en accélération, qu’en autonomie,

mais elle reste encore

à distance des Tesla.

C’est dur mais c’est comme ça.

La Jaguar a pour elle ce que

l’américaine Tesla n’aura probablement

jamais.

La classe et le raffinement.

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1354 1355



Car Of The Year 2023

La Jeep A venger

Un titre amplement mérité

Présentée au Salon de l’Auto à Bruxelles

et annoblie du titre tant convoité de Voiture

de l’Année la nouvelle Jeep Avenger

est une 100% électrique. C’est vrai

qu’aujourd’hui, on constate que de plus

en plus de titres de voiture de l’année

que ce soit mondiale, diesel, camionette,

camion ou autres tentent de rivaliser

avec celui du COTY. Un titre réputé qui

reflète, quand même, l’avis de cinquante

critiques et essayeurs masculins, tous

professionnels de l’automobile.

A noter que les COTYW, «W» comme

Women, accordent également un titre

tout aussi valable que celui des messieurs.

Quand on vous dit que 50% des

conducteurs sont des conductrices !

Capture d’Images par Pascale HEIDEBROEK

Plume : Eric HEIDEBROEK

1356 1357



Jeep est indissociablement

lié à 4x4.

C’est dans son ADN.

Avenger est le

prénom de cette

nouvelle Jeep.

Elle fonctionne à

l’électricité tout en

conservant le style

typique de la

marque américaine.

Pourtant, cette

Avenger est conçue

en Europe pour

l’Europe. Et l’appartenance

au Groupe

Stellantis lui permet

de puiser allègrement

dans tous les

composants des

marques partenaires.

Résultat, si

l’on conserve les

canons Jeep, on

adapte les éléments

pour offrir le tempérament

et ce que

l’on attend d’une

Jeep. C’est tout.

1358 1359



Et ça marche.

Ainsi les longues distances

se parcourent sans appréhension,

enfin, presque.

Bruxelles - Luxembourg :

Check!

Charge à Capellen / Mamer,

on a encore 60 km de bon,

mais en 34 minutes, on

passe de 15% à 85 %

d’électricité, on en profite

pour un pit-stop au shop et

c’est fait. Check!

La route s’est déroulées

sous nos roues avec le

Cruise-control calé sur

125 km/h et c’est Top.

Graphique et photogénique

l’Avenger aime plaire.

Autonomie, et plaisir de

conduire sont liés.

1360 1361



Chez Jeep, les détails ont leur importance. Cherchez-les, ils sont

partout et signent l’appartenance au monde naturel de Jeep.

Côté habitabilité,

c’est une bonne

familiale, qui

accepte confortablement

5 adultes.

Le coffre est

suffisamment

grand pour faire

les courses de la

semaine et aussi

pour partir en

vacances. Le

confort est de

qualité à chaque

place même si la

place centrale est

1362 1363



Dans le monde du travail comme dans le

contexte citadin, la Jeep Avenger se sent à l’aise !

comme toujours un peu juste. Sinon le choix

des matières et la finition apportent un agrément

digne de la marque Jeep. Check!

Côté tenue de route et stabilité, les batteries

abaissent le centre de gravité et donc on dispose

d’une assise routière de qualité. On ne

sent pas trop le poids des batteries. Check !

Par rapport aux autres modèles électriques du

Groupe Stellantis, chez Jeep, ils utilisent le

quick-down à l’accélérateur, ce qui procure un

«boost» électrique bienvenu dès lors que l’on

a besoin de «punch» pour un dépassement,

par exemple. Cela permet aussi de profiter de

l’excellent châssis sur les petites routes.

En résumé, l’Avenger mérite bien son titre.

Check!

1364 1365



Elegance intérieure, modernisme, confort, et intelligence de

conception, tout est fait pour offrir le plaisir de se déplacer !

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SSANGYONG

KORANDO

e-Motion

Un bon plan, un bon look !

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR

Ssang Yong Motor Company a été

repris en septembre 2022 par KG

Group et donc a changé de nom,

en KG Mobility, depuis le 22 mars

dernier. Il demeure coréen.

A part le nom Ssang Yong remplacé

par la marque KG, le Korando ne

changera pas de nom de famille

tout de suite.

Rappelons que le nouveau Korando

en est à sa quatrième génération

lancée en 2019. Et que c’est en mars

2022 que la version 100% électrique

est proposée, en Belgique, sous la

référence «e-motion».

On est toujours étonné du rapport

qualité prix offert par SsangYong,

à commencer par l’ensemble de sa

gamme comprenant deux pickups

nommés Musso et Grand Musso, le

traditionnel gros SUV Rexton, ensuite

le surprenant Tivoli qui existe

aussi en Grand Tivoli. Le Korando

bien connu existe en version thermique

et maintenant en version

100% électrique.

Le Korando e-motion conserve son

allure de baroudeur. Il n’est toutefois

pas un 4x4, seules les roues

avant sont motrices. Le moteur

électrique développe 190 ch et 360

Nm, tandis que la batterie a une capacité

de 62,5 kWh ce qui permet

au Korando de parcourir 339 km,

en théorie.

En pratique on dispose de 260 km

réels. C’est un peu juste, mais dans

la norme de ce qui se fait aujourd’hui

1370



dans les marques concurrentes. Il faut

tenir compte du poids plus de 1.800

kg et de l’aérodynamique typique

des SUV qui pénalisent le rayon

d’action.

Mais on constatera que la consommation

au 100 km demeure sous les

20 kWh ce qui correspond sensiblement

aux consommation d’un Skoda

Eniacq et nettement moins que

les 21,8 kWh d’un Audi Q4 e-tron.

En terme de performances, le Korando

e-motion accélère de 0 à 100

en 8,4 secondes et pointe à 160 à

l’heure. Mais son terrain de chasse

demeure les agglomérations et la

ville. Oui, et ce, malgré ses 4,47 m

de long sa largeur de 1,87 m et sa

hauteur de 1,64 M. Mais avec son

empattement de 2,68 m il fait partie

des grands SUV qui peuvent aussi se

garer sur le trottoir du Délitraiteur.

Le grand empattement profite

directement à l’habitabilité

et on remarque

une belle largeur aux

genoux et la hauteur

sous plafond est très

bonne même pour les

grands gabarits.

La visibilité panoramique

est de qualité

et permet des manœuvres

faciles même si on dispose

1372 1373



desérie d’une bonne caméra pour

la marche arrière.

Bien fini, l’intérieur intègre des détails

à la mode comme les chromes,

les argentés façon aluminium et du

piano black. C’est très beau, très soigné,

comme les accostages, même

si les traces de doigts sont trop fréquentes.

Mais SsangYong propose

une petite serviette microfibre pour

les enlever facilement.

On trouve à bord un équipement

complet incluant la climatisation

automatique bizone de série, large

éventail d’aides à la conduite, deux

écrans (un 8’’ pour l’équipement

multimédia et un autre 12’’ pour

l’instrumentation), rétroviseur intérieur

antireflet, accès et démarrage

sans clé, sellerie tissu, sièges

et volant avec réglages manuels en

hauteur et en profondeur, Phares à

LED, roues de 17 pouces, pare-brise

et volant chauffants, phares antibrouillard

avant, vitres arrière teintées,

ancrages ISOFIX dans les sièges

arrière latéraux et contrôle de la

pression des pneus. L’habitacle du

Korando e-Motion, c’est une atmosphère

high-tech et confort.

Le tableau de bord offre deux écrans

numériques personnalisables l’un

pour les instruments devant le conducteur,

l’autre est le grand écran central.

De série, on trouve l’Apple CarPlay

ou Google Android Auto, mais uniquement

en filaire. Un bel éclairage

1374 1375



d’ambiance (réglable) vous permet

d’assortir vos idées à l’ambiance que

vous souhaitez. C’est assez complet

même si les solutions d’infotainements

ne sont pas les plus récentes.

Chaque chose à son prix, vous voyez,

le beure, l’argent du beure et le sourire

de la crémière...

Le Korando e-motion est pourtant

très généreux et en plus ne

confie pas tout au digital. Ainsi les

commandes de climatisations demeurent

physiques et très faciles à

utiliser.

Sur la route

Le Korando e-motion est facile à appréhender.

La mise en marche s’effectue

par un bouton facile à trouver. Le

levier de vitesse est d’un maniement

classique. Le volant est multifonctions

intégrant commandes radio,

téléphone, comme celles du cruise

control. Mention : bien !

Concernant le confort et la générosité

de la mécanique, tout va bien,

le Korando e-motion transporte

toute la petite famille dans un bon

confort et dans une bonne sécurité

tant active que passive.

Si la direction semble légère elle est

très précise et remonte bien les infos

du train avant. En usage commun, le

Korando e-motion est très agréable

1376 1377



à conduire, les pneus du véhicule

d’essais sont des Continental 4 saisons.

Ils offrent une tenue de cap

plus que correcte et assument en

courbes et au freinage. Il faut remarquer

que ces pneus européens sont

nettement supérieurs aux pneus

chinois dont il faut vraiment se méfier.

Le Korando e-motion, n’est pas

une voiture de rallye. Le profil des

suspensions est réglé confort, donc

le Korando e-motion est sensible au

roulis et au sous-virage dans le cas

d’une conduite «sportive».

Il faut le savoir et anticiper sa conduite

en cas de nécessité. Suspensions

souples ne veut pas dire qu’un passage

sur des bosses ou dans des trous

se fera en douceur.

Avec ces éléments, on peut dire que

le SsanYong Korando e-Motion est

un bon parti. Son coût raisonnable

par rapport à son gabarit, sa bonne

volonté sur la route autant qu’en

ville, sa consommation correcte et

son autonomie de 280-300 km assument

au quotidien.

D’accord pour partir en vacances

c’est un peu juste, mais pour cela il

faut changer ses habitudes et s’organiser

en prévoyant des étapes.

Ce qui, singulièrement, permettra

de mieux apprécier les endroits

que l’on traversais sans plus les voir.

Comme quoi, profiter du voyage est

un plus qui allonge les vacances.

1378 1379





Kia e-SOUL une auto

particulièrement sympa

23

KIA e-SOUL

ELECTRIQUE

Version 2.0

Autonomie 452 km - OK !

Eric HEIDEBROEK

La SOUL n’a pas connu une existance

commerciale spectaculaire

mais elle a toujours eu ce «je ne

sais quoi qui plait». Probablement

née à un moment trop sérieux,

moins relatif, la SOUL gardait son

exhubérance rentrée et se complaisait

chez certains puristes.

C’est vrai qu’au niveau moteurs,

les première SOUL était un peu

trop sages. Puis il y eu une variante

électrique née à un moment où ce

n’était pas encore la mode. Très

discrète prestation et dommage.

Pourtant les coréens ont de la persévérance

à revendre, et ils ont

lancé la e-SOUL avec tout le charisme

qui va avec ! La bouille sympathique

s’est enjolivée, les formes

cubiques se sont affirmées, l’arrière

caractérstique est conservé

même si nous trouvons le dessin

des feux trop poussé. Souvent diton

le mieux est l’ennemi du bien.

Mais avec un peu de chance, c’est

peut -être ce qui va la lancer pour

de bon !

A bord de la Kia e-Soul, la planche

de bord a des accents d’inspiration

...MINI. Sans les chromes et

les gadgets de l’anglaise, mais

quand même un design moderne

et «WAW» ! Franchement cette

auto à tout pour plaire aux jeunes

comme aux plus anciens. Le tableau

de bord à deux casquettes

loge dans la première des

1382 1383



instruments de bords digitaux au

design conventionnel sobre et

élégant à lecture directe et facile,

premier bon point ! A droite en

tête de console centrale on trouve

un autre grand écran qui gère la

navigation et le système d’info

divertissement. Dessous des commandes

physiques complètent

directement et ergonomiquement

les fonctions à commandes digitales.

Pour la climatisation et les

réglages pratiques, on trouve une

platine à commandes physiques

des plus simples et intelligentes,

deuxième bon point !

Les commandes de mise en route

et de boite de vitesses sont au

centre de la console centrale, bien

visibles et facile d’usage.

Les sieges de la e-soul sont garnis

de cuir synthétique (sic) du plus bel

effet, ils sont chauffants et ventilés

et les sièges arrière sont chauffants.

L’éclairage d’ambiance

spécial s’adapte à votre musique

et se reflète dans le pack de couleurs

métallisées rouge ou vert. Le

confort est bon et ferme, le maintien

latéral correct, sans plus. Mais

ce n’est pas une voiture de sport...

Dès la mise sous tension, le moteur

électrique de 204 ch et 380 Nm

meut la voiture dans un silence

que le murmure des pneus sur

le bitume rend plus sourd encore.

On retrouve immédiatement

les sensations de la Hyundai

Kona électrique. C’est à dire une

1384 1385



conduite précise et très ferme, des

pneus NEXEN à résistance réduite

au roulement, certes idéaux dans

la préservation de l’énergie mais

«limites» en matière de sécurité.

Les pneus sont toujours objet de

compromis. Et donc le choix d’une

faible résistance au roulement

s’opère au détriment d’autres facteurs

comme l’adhérence sur sol

mouillé ou sec. A notre avis ces

pneus ne sont pas idéaux, aussi

lors de la commande demandez à

recevoir votre auto avec des pneus

connus, des Michelin, Goodyear,

Pirelli, Continental ou Vredestein.,

c’est plus sur.

Ce qui veut dire qu’a part ce problème

de pneumatiques la Kia

Soul gère bien sa tenue de route

de façon précise et sure.

Côté puissance, les 204 ch et les

380 Nm sont bien présents. En

mode «sport» ils sont même très

surprenants dans le bon sens du

terme ! Attention aux effets de

couple et à la surprise que cela

pourrait engendrer. Pour gagner

de l’autonomie, vous pouvez activer

le freinage intelligent. Dès que

vous ralentissez, le freinage par

récupération capture une partie

de l’énergie cinétique de la voiture

qui est redistribuée vers la batterie.

Vous pouvez choisir la force

de la récupération, mais à l’usage

le mode automatique est le meilleur

compromis.

Prix de base: Must 41.590 €

1386 1387



KIA

EV6

La toute première auto électrique

déclarée «Voiture de l’Année»!

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER

La Kia EV6 est la toute première voiture électrique de grande série à remporter

le titre suprême, celui décerné par les «COTY». Et là on reconnaît la patte des

professionnels de l’automobile, des journalistes spécialisés, 1 par pays 50 rédacteurs/essayeurs

qui ne sont pas trompés sur l’avenir... Même si certains d’entreeux

n’y croient pas du tout et demeurent au vroum-vroum...

Un premier fait

Autonomie fiable !

Aujourd’hui quand on parle de voitures

électriques, la question de l’autonomie

comme celle de la durée de

recharge prédomine.

Beaucoup de remarques suivent sur

la conduite, sur le comportement,

sur la valeur de revente, sur le risque

de panne, sur les incendies, et bien

d’autres peurs induites par la méconnaissance

généralisée des voitures

électriques.

Ça se comprend aisément.

A titre personnel, j’ai toujours beaucoup

hésité à prendre en tests les

voitures électriques et même les

hybrides. Très souvent par doute. Le

doute de réussir à parcourir au moins

le trajet jusqu’à mon bureau et la

question de savoir si je peux recharger

facilement... Ce sont des questions

encore d’actualité à ce jour.

Nous avons testé la Kia Soul électrique

qui nous a laissé un agréable

bilan. Cette Soul est sobre et tient ses

promesses en terme d’autonomie.

C’est une caractéristique qui rend

tous déplacements serein. On trouve

By

1388 1389



exactement cette sensation confortable

et rassurante dans la KIA EV6

pour Electric Vehicle 6 et pas V6...

Les designers de Kia ont réussi une

ligne sensuelle et fluide pour cette

grande berline qui se distingue résolument

des SUV. Son aérodynamique

permet non seulement une belle pénétration

dans l’air ainsi qu’une résistance

à l’air mieux régulée, ce qui

permet une substantielle préservation

de l’autonomie. L’utilisation des

nouveaux éclairages permet d’adopter

un style recherché. Ici, on apprécie

la forme des feux arrière qui offrent

une signature lumineuse bien étudiée.

Les indicateurs de directions

complètent par le bas et

en forme de boomerang la courbure

des feux rouges. Le hayon

s’ouvre sur un très vaste espace,

un volume profond, pratique et

spacieux. Le hayon est équipé d’un

aileron participant à la bonne aérodynamique

de la EV.

Hayon mu électriquement, il dispose

dans son aileron de toit, de trois petites

LED à gauche et à droite...

Un seul mot : raffinement !

Tout est dans le détail de cette Kia

EV6, et peut-être que les garnitures

de jupe arrière en piano black sont

un peu trop voyantes et surtout très

exposées aux maladresses.

Le cintrage des flancs concourt à la

mise en valeur, tant de l’avant avec

ses ailes bombées très supercars

comme au dessin puissant

et ramassé de la partie arrière.

Du beau travail. A l’intérieur,

un large écran mat apporte la

touche moderne très actuelle.

1390 1391



Pour ceux qui bossent sur un PC,

la structure de commande paraîtra

naturelle. Pour les autres

ce sera moins évident. Les commandes

étant très nombreuses

et exigeant trop d’attention.

Cependant il doit être possible

de sélectionner les commandes

les plus usuelles ou de les repérer

et cela deviendra plus facile,

à force de les utiliser. L’idée de

reprendre le style de la commande

par bouton rotatif de

Jaguar donne aussi une idée du

standing voulu par Kia pour sa

grosse berline électrique.

Le choix des matières surprend

positivement, c’est aussi osé queraffiné.

Ainsi la décoration en

losange de la planche de bord,

les détails en piano black ou en

aluminium brossé au dessus du

1392 1393



bouton de mise en route confirme

que l’on est dans une auto très soignée.

La finition et l’accueil confortable dans

la EV6 est à saluer. Les sièges offrent

une ergonomie et un confort de qualité.

Les cuirs sont doux et souples, les

assises et dossiers sont perforés pour

faciliter la ventilation et le chauffage,

et ce, tant à l’avant qu’à l’arrière.

L’écran tactile est de bonne qualité et

les images des diverses caméras sont

très nettes. Les commandes associent

judicieusement les sensitives et mécaniques.

Encore un très bon point !

idem pour les commandes du volant,

ça devient rare dans un monde où

les systèmes sensitifs deviennent la

règle, mais lon du ...pratique.

Sur la route

La EV6 est donnée pour 470 km d’autonomie.

Pendant notre essais, elle a

tourné entre 17,5 kWh et 22,3 kWh

aux 100 km. Ce qui porte l’autonomie

mixte, autoroutes, nationales, agglomération

et petits trajets quotidiens

à quelques 415 km, sans se surveiller

tout en adoptant une conduite dynamique

sans avoir le couteau entre les

dents quand même.Avec un poids de

1394 1395



2.100 kg, pour une longueur de 4,70

m, une largeur de 1,88 m et une hauteur

de 1,55 m et un volume de coffre

de 490l à 1300 l la EV6 se classe d’emblée

dans la catégorie des grandes

berlines, et ce ne sont pas les places

arrière qui démontreront le contraire,

la EV6 est un palace roulant.

Si les sièges offrent un bon confort,

les suspensions sont fermes. Le comportement

est typique d’une auto

lourde par son plancher.

Un amortissement piloté serait un

must. Même si c’est plus cher, Kia

pourrait peut-être l’envisager en option

car cela donnerait une nouvelle

dimension à cette très bonne auto.

Côté puissance, le moteur électrique

de cette EV6 offre 229 chevaux et

permet des accélérations de 0 à 100

en 7’’3. Elle assure et dans le cadre

d’un usage quotidien, on ne s’en

plaindra pas. Si elle a un look musclé

et sportif, cette voiture est faite

pour être conduite de façon efficace

et confortable.

La puissance et le couple sont là, la

dynamique aussi. Un détail avec cette

KIA EV6, c’est la stabilité de son autonomie

rassurante de 415 km.

En conclusion, on apprécie la ligne

sportive et réussie, la générosité de

l’habitacle et l’agrément quotidien.

L’électronique des aides à la conduite

est encore perfectible...

L’hyper puissance devrait être disponible

chez Kia d’ici peu on parle de

585 chevaux, quatre roues motrices...

Et, elle est là !

1396 1397



KIA EV9

Énorme, il évolue

pourtant comme

une ballerine

!

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Kia

Kia se place en dessous de Hyundai,

un peu comme Volkswagen

l’est en dessous d’Audi.

Fabriqué dans les mêmes usines,

les deux marques rivalisent d’évolutions.

Si Kia doit respecter la hiérarchie du

groupe, les ingénieurs et designers

réagissent en réalisant des véhicules

avec une personnalité propre. On a eu

la Kia EV6 avec une ligne flatteuse et un

intérieur très particulier mais également

une technologie d’avant-garde.

Ici, avec le EV9, Kia fait très fort !

Le look est costaud et imposant,

l’intérieur gigantesque et la technologie

éprouvée dans le EV6 positionne

clairement le EV9 comme une carte

maitresse de la marque.

1398 1399



Pas étonnant du tout que les

femmes aient élu le kia EV9

comme voiture mondiale de

l’année ! Cette Kia a tout

pour leur plaire.

Elle est spacieuse, avec soit 6

places avec captain chairs au

deuxième rang et en option

ils peuvent pivoter. Dans ce

cas on remarque que les dossiers

intègrent la ceinture de

sécurité. Sinon, en 7 places

le rang deux reçoit une banquette

à 3 places.

Quelque soit la configuration,

ce Kia EV9 a un grand

coffre, il fait 330 litres tous

sièges relevés. Si on rentre

les strapontins du troisième

rang dans le plancher on

passe alors à 880 litres...

presqu’un mètre cube.

On peut en mettre des courses

et aussi partir en vacances

sans problème ! Maintenant

si on rabat tous les sièges,

cela dégage un espace plan

qui fait 2,4 mètres cube !

C’est vraiment énorme et

ceci dit, c’est sans compter

avec les 52 litres du frunk,

vous savez, le coffre sous le

capot avant, pratique aussi

pour planquer les cables.

Ce qui est bon à savoir, c’est

que ce gros véhicule peut

tirer une remoque freinée de

2.500 kg ! Idéal pour tracter

un bateau ou un van à chevaux.

Ce qui est agréable

avec un véhicule électrique

aussi puissant, c’est d’avoir

sous le pied autant de force

que de souplesse. C’est idéal

pour manoeuvrer de lourdes

remorques.

La position de conduite est

souveraine, la visibilité périphérique

ainsi que celle des

contours est vraiment impressionante

et permet de se

garer au millimètre.

Quand on trouve une place

en ville pour caser les 5,15

mètres de long sur presque 2

de large de l’engin.

1400 1401



Ce qui étonne, bien qu’avec

ses 385 chevaux et 700 Nm

de couple, le EV9 est vraiment

facile à utiliser.

Le confort à bord est de haut

niveau. Non seulementb

tout le monde dispose d’espaces

en suffisance mais en

plus les suspensions métalliques

absorbent souplement

les inégalités du revêtement.

D’ailleurs nous avons été

étonné de ne pas ressentir

le désagréable effet de

marouinage que l’on trouve

dans certain es voitures

électriques. Certes le fait

d’avoir les batteries dans le

plancher conjugué avec un

empattement long, ici on est

à 3,10 mètres est souvent la

source de ces secousses. Kia

a trouvé le bon équilibre dans

la gestion de ces effets sans

recourir à des supensions

pneumatiques à régulation

électronique. Il faut dire

aussi que les bons sièges, on

devrait dire fauteuils font un

trvail remarquable en termes

de maintiens et de confort.

La planche de bord est vraiment

élancée et offre un

design épuré. Kia ne s’est

pas laissé tenter par une

débauche de commandes

sensitives. Il y en a quelques

unes mais pas trop. Sur le

volant on trouve des boutons

classiques, beaucoup plus

précis que les touches sensitives

de trop nombreuses

autos. On n’est pas dans

un smartphone sur roues et

c’est très bien ainsi.

Les sièges avant sont à réglages

électriques et ceux

de l’arrière sont dotés en

fonction de la configuration

de commandes agissant sur

plusieurs paramètres. Il est

évident que les «captain

chairs» ont plus de réglages

personnalisés.

Les matériaux choisis par

Kia sont de haut niveaux, les

1402 1403



cuirs s’ils n’ont pas la fragrance

d’un Connolly, sont

doux et souples au toucher.

Les rangements à bord sont

assez nombreux et de tailles

conséquentes. Le mariage

de boiseries de tissus et de

cuirs est très réussi, même

si c’est du cuir vegan. La

voiture s’inscrit dans le segment

supérieur en matière

de finitions. C’est très valorisant.

Sur la route.

Il est gros et lourd, même

si ça ne se sent pas trop. Le

problème de poids est réglé

par la générosité de la puissance

et du couple , rappelons

qu’il offre 385 chevaux

et 700 Nm de couple. Main

tenant, nous avons enregistré

une certaine voracité,

avec une consommation

pendant notre essai tournant

autour des 27,6 kWh aux

cent kilomètres. C’est nettement

moins que l’Audi Q8

E-Tron... Mais si on obtient

une autonomie de 435 km

alors que le constructeur

annonce jusqu’à 569 km, on

peut tabler en usage quotidien

sur un bon gros 420 km

et si on joue avec la puissance

ça peut dégringoler

à 300 km. Mais la structure

électrique à 800 volts permet

une recharge ultra rapide,

c’est du même niveau

que chez Porsche... avec un

temps de 35 minutes pour

passer de 10% à 80% (Kia

annonce 24 minutes). Mais

pour cela il y a untruc, il

faut préparer la batterie à la

super charge. Le conditionnement

se programme au

tableau de bord et pour que

ce soit complet, le système

vous demande le nom de la

borne que vous avez choisie.

Ce nom se trouve dans

le logiciel de recherche de

bornes. Il suffit de cocher

la borne et le système préchauffe

et prépare la batterie

à encaisser une super charge.

1404 1405



Et là le temps minimum

peut être atteint. C’est vrai

que les voitures électriques

d’aujourd’hui progressent et

qu’elles sont encore loin de

ce que l’on peut en espérer.

Mais le monde ne s’est pas

fait en un jour. Les thermiques

ont mis 150 ans pour

arriver à un usage des plus

simples. Mon petit doigtme

dit qu’il ne faudra pas autant

de temps pour atteindre un

niveau de convivialité égal

voire même supérieur.

Aujourd’hui, conduire des

véhicules comme le Kia

EV 9 apporte un regain de

sérénité même si c’est un

tank. C’est vrai que dans

notre bonne vieille Europe,

le EV9 semble encombrant,

mais jamais pataud. Il se

sentira à son aise aux USA

ou en Chine. Mais ici il

fera le bonheur des familles

qu’elles soient nombreuses

ou recomposées.

Une évolution probante.

Comme quoi, Kia monte en

gamme et en niveau avec le

EV9, une ascenssion commenccée

par la EV6...

Là où Kia marque des points,

c’est dans l’approche graphique

de son design, moderne,

simple et fort. Là

où Kia marque encore des

points c’est dans le style

intérieur. C’est propre, net et

bien construit.

Le défi du confort qu’il soit

physique ou sonore pose de

nouvelles références. Demeure

le poids et l’autonomie

qui avec une batterie de

100 kW a du mal avec une

aérrodynamique de bloc de

béton. Mais la performance

est bien là, car toute à fait

dans les normes actuelles

qui tournent autour des 450

/ 500 km pour les bonnes.

Les meilleures frôlant les

600-650 km, mais c’est plus

cher, beaucoup plus.







Ypsilon

Le talent latin



Et pour repartir du bon pied,

Lancia a misé sur l’électrification

totale. Pour parvenir à ses fins, le

Groupe Stellantis n’a pas hésité

à se servir dans le magasin du

groupe, exactement comme le

font les autres grands constructeurs,

comme Volkswagen, par

exemple. Et c’est une très bonne

idée, car cela permet une économie

d’échelle profitable à tout le monde. Aussi

on ne s’étonnera pas que la base de la nouvelle

Lancia est celle des autres voitures électriques

du même segment de chacune des marques

du Groupe. Avec ceci de particulier et de très

spécial. C’est que chaque marque habille et

structure ses propres produits en fonction de

leur généalogie. Et cette nouvelle Lancia n’y

La Lancia Ypsilon a maintenu la

célèbre marque italienne en vie,

et rien que pour cela cette nouvelle

Lancia porte fièrement le

nom de la petite dernière qui a

tenu bon pendant des années

surtout sur le marché italien.



déroge absolument pas. Une base saine, de bonnes batteries, de bons

moteurs. Que demander de mieux pour y apporter son grain de sel ? Et

ici, le talent des designers et ingénieurs s’est lâché à fond. L’élégance et la

finesse de cette nouvelle Lancia sont impressionnantes. Par exemple, et

regardez nos images, vous voyez ce volant garni de cuir et sur la branche

du bas, cette finition bois, vous voyez sur la planche de bord ce lignage

délicat, ces tonalités,

or rose, cette délicate

harmonie de matières

choisies pour leur souplesse,

leur toucher

tout doux...



Et ce n’est pas tout. Cette

Lancia ose des éléments

incroyablement jamais

vus dans aucune voiture.

Cette tablette en aspect

formica moucheté, cette

forme ronde qui détonne

et impose son design

original et toujours

cette touche d’or rose

pour souligner cette appartenance

à une catégorie

à part.

Des cercles qui rappellent

les feux arrière,

qui se posent un peu

partout dans l’habitacle

pour souligner ce

néo modernisme qui

quelque part rappelle

les vraies créations audacieuses

de Lancia.

Cette auto, possède un

charisme étonnant et

quand on la conduit, on

découvre une façon de

bouger très homogène

sur la route. Les suspensions

font bien leur job

en offrant dans un bon

confort un sentiment de

sécurité et d’efficacité.

Le moteur électrique

offre 156 chevaux largement

suffisants pour

mouvoir les 1.486 kg



avec aisance. Il faut savoir que si Lancia annonce une

autonomie de 400 km, et qu’avec une consommation

lors de notre essai en hiver relevée entre 14 et 17 kWh

aux cent kilomètres, pour une batterie de 51 kWh, on

peut raisonablement tabler sur un bon 340 km avant de

recharger. Quand en plus elle offre autant d’image…





MAXUS

Mifa9

Jet Privé

Les enfants ne veulent

plus aller devant !*

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK

Distribué en Belgique par Astara, le nouveau nom

des célèbres Établissements Moorkens qui depuis

plus de 70 ans distribuent de nombreuses marques

automobiles avec sérieux et expériences, MAXUS

avait déjà surpris au dernier salon de l’auto, le vrai, pas

le show de ce début janvier, nivellé par le BAS.

MAXUS avait surpris avec le premier pick-up 100%

électrique que nous vous présenterons bientôt.

* Pour être de bon compte, il faudrait en plus que le Mifa9 soit équipé d’écrans fixés aux dossiers

des sièges avant ou d’un écran géant façon BMW série i7...

1424 Là, aucun problème, les enfants bouderont le siège passager !

1425



Pourquoi citer les Établissements

Moorkens alors que c’est ASTARA

qui distribue MAXUS ?

C’est simple, l’entreprise a évolué au fil

des années pour répondre précisément

aux exigences du marché et de la distribution

automobile. Les Moorkens sont

passés par toutes les étapes, comme

les D’Ieteren, en passant aussi par la

case «constructeurs», les Moorkens

ont fabriqué des BMW, entres-autres et

ont donc acquit une expérience énorme

dans tous les domaines automobiles

comme la distribution ou l’après-ventes.

A l’heure de l’arrivée de nouvelles

et nombreuses marques en

Belgique, ASTARA est évidemment

parfaitement capable d’assurer les

services indispensables à l’usage et

aux besoins des consommateurs.

Avec un réseau solide et structuré AS-

TARA, rassure la clientèle même et surtout

quand de nouvelles marques avec

de nouveaux produits dotés de nouvelles

technologies sont lancés.

L’ensemble des collaborateurs sont habitués

à suivre les formations technologiques

et informatives. C’est important

pour la tranquillité d’esprit de tous.

Aussi, chez ASTARA, tous les véhicules

sont analysés et quand il le faut

sont dotés d’éléments qui répondent

parfaitement aux critères d’achats des

Belges, comme par exemple, l’équipement

pneumatique.

Et ici, Le MAXUS Mifa9 était équipé

d’excellents pneus Continental Winter-

Contact 870. Un équipement très utile

1426 1427



en cette mi-janvier. Le Mifa9 aime la neige

et sa motricité n’a pas pu être prise en défaut

malgré ses presque trois tonnes et sa

structure 100% électrique.

Ce gros monovolume comporte 7 places

dont quatre exclusives surtout les deux

de la deuxième rangées qui disposent

de gros fauteuils comme dans les Learjets.

Avec leurs réglages multi-positions,

on peut les transformer en couchettes

de première classe avec l’extension pour

les jambes. Les accoudoirs sont pourvus

d’écrans tactiles permettant d’effectuer un

nombre invraisemblable de réglages, allant

du simple siège chauffant et ventilant

jusqu’à des fonctions massantes.

Ces commandes peuvent aussi régler la

climatisation localisée. Ces gros fauteuils

sont extrêmement confortables, les cuirs

et la façon sont d’un très haut niveau.

Le troisième rang coulisse sur une quinzaine

de centimètres réduisant d’autant la

profondeur du coffre. S’il est vrai que les

enfants n’insisteront plus pour aller «devant»,

il est vrai aussi que les deux fauteuils

du deuxième rang seront probablement

la source de discussions au regard

des trois places du troisième rang.

Côté coffre, les cartables de cinq jeunes,

tiennent sans problème même quand la

banquette est reculée. La finition générale

de notre véhicule d’essai est impressionnante

de finesse et de précision.

Tous les éléments de la planche de bord

sont matelassés même si la première

impression visuelle semble rigide. C’est

du très beau travail. Les espaces de ran-

1428 1429



1430 1431



gements sont nombreux et spacieux. Un

double toit ouvrant complètement électrique

apporte une luminosité et un confort

étonnant. Franchement, ce MAXUS Mifa9

est impressionnant et pas seulement de

l’extérieur. Demeure un bémol...

Non seulement il n’y a pas de boutons, mais

en plus les commandes tactiles sont capricieuses

et inutilement compliquées. D’une

intrusivité et d’une sensibilité exacerbées,

les aides à la conduites sont horipilantes.

On ne peut en sortir qu’en chipotant dans

les menus, à chaque redémarrage!

Ce qui serait bien, c’est qu’une possibilité

de mise en mémoire des aides non-désirées

soit possible, avec bien entendu un

message d’avertissement avec la fonction

oui ou non pour le maintien ou pas de la

désactivation de ces «aides».. Comme le

«lane assist» ou les assistances au respect

des limitations de vitesse avec leurs rappels

clignotants et leurs sonneries fatigantes. Il

faudrait aussi que Maxus revoie l’ergonomie

globale des touches sensitives.

C’est sans doute très moderne et très graphique,

mais la finesse des graphiques

gagnerait à des traits plus gros afin de

pouvoir les repérer plus rapidement et de

façon plus sécuritaire.

Car indiscutablement, ce Mifa9 est un

bon véhicule à la tenue de route correcte

surtout en regard de son poids et de ses

dimensions (longueur 5,27 m, largeur 2 m

et hauteur 1,84 m). C’est vrai que près de

3.000 kg exigent des trains roulants qualitatifs,

et c’est le cas, même si l’on décèle un

certain flou dans certaines circonstances.

Bon, cette armoire à glace a beau peser

3 tonnes elle se défend remarquablement

bien sur le bitume, et même dans la neige.

C’est vrai que les pneus Continental WinterContact

870 sont d’excellents alliés,

mais quand même, la douceur et le couple

électrique permettent de se sortir de situations

qui auraient nécessité avec d’autres

véhicules, l’aide d’un tracteur...

Alors justement, cette «full électrique»

reçoit une batterie de 90 kWh qui lui permet

une autonomie annoncée de 440 km

d’après Maxus. Le moteur électrique délivre

245 ch et 350 Nm, suffisant pour offrir

des accélérations électriques avec un 0 à

100 catapulté en 9 secondes et une Vmax

de 180 à l’heure. Inutile de préciser qu’en

jouant de l’accélérateur, on flingue rapidement

l’autonomie. Pour notre part, nous

avons consommé allègrement une trentaine

de kWh aux 100 km, ce qui ramène

l’autonomie aux alentours des 300 km, il

n’y a pas de miracle, mais c’est bien dans

les normes d’aujourd’hui.

Donc ce Mifa9 est d’ores et déjà un outsider

redoutable, surtout pour l’iD Buzz qui

ne possède pas, comme le peut le Multivan,

du niveau de luxe et de confort du Maxus

en étant dans sa fourchette de prix. Autre

rival actuel, le Mercedes EQV qui sans options

coûte plus de 87 000 € soit le prix du

Maxus Mifa9 Full options avec une autonomie

pour le Mercedes de 374 km annoncés

par la marque à l’étoile. D’accord, on ne

joue pas dans la même cour, mais le Maxus

a une garantie de 5 ans / 100.000 km...

1432 1433





MINI

ACEMAN

Pas mal du tout !

Plume : Eric HEIDEBROEK - Photos & Layout © Pascale LINTERMANS-HEIDEBROEK



La MINI Aceman marque une nouvelle

étape dans l’évolution de la marque

britannique vers l’électrique. Ce crossover

compact, positionné entre la

MINI 3 portes et le Countryman, apporte

une réponse moderne aux besoins

de mobilité urbaine tout en

conservant l’esprit caractéristique de

la gamme.

Son design reprend les codes MINI tout les

actualisant. Oui, elle a le look de la Clubman,

mais se prive des originales portes

arrière, c’est dommage. Le hayon est,

certes, bien dessiné et offre de belles lignes

ainsi qu’un sens pratique évident, mais

sort de la lignée «Clubman» qui avait ses

adeptes inconditionnels.

Le nez de l’auto est bien de la famille du

Countryman avec ses optiques cubiques.

Par rapport au style, MINI, pour la Hatch

aurait pu s’inspirer des ailes plus marquées

du ACEMAN pour l’en équiper et ainsi lui

rendre toute l’originalité MINI. Avec justement

cet aspect proéminent des ailes, qui

seraient plus rebondies, soit, moins carrée,

un peu à la façon des Porsche 911.

Les phares LED et les feux arrière en motif

Union Jack rappellent l’héritage britannique,

tandis que la calandre fermée

témoigne de sa motorisation 100% électrique.

Les options de personnalisation,



avec par exemple, des jantes jusqu’à

19 pouces ou des coloris vifs qui permettent

à chaque propriétaire d’affirmer

son style, mais on est loin des possibilités

de personnalisation qui ont fait fureur au

lancement des premières MINI by BMW.

L’habitacle surprend par son équilibre

entre minimalismes et technologie.

À l’intérieur, la MINI ACEMAN est tip-top

typée MINI «Chinoise». Même si l’impression

d’ensemble semble de meilleure

facture que dans la Hatch, il demeure des

plastiques de moindre qualité et des

aspects qui n’ont rien à voir avec les MINIS

d’Oxford ! L’écran circulaire central de

24 cm, nouvelle signature de la marque,

intègre le système MINI OS 9 particulièrement

intuitif, dont l’usage est quand même

perturbé par les sautillements dùs aux

suspensions type «karting», bien que

moins graves que dans la Hatch. Les

matériaux durables, comme le tissu recyclé

ou le cuir végan, répondent aux attentes

environnementales actuelles sans sacrifier

au plaisir de conduire. L’espace, bien

qu’optimisé pour la ville, offre un coffre de

300 litres extensible à 1005 litres.

En option, on peut choisir le toit panoramique

qui donne beaucoup de lumière

dans la MINI Aceman, on regrette que

l’option toit ouvrant ne soit pas proposée.



Peut-être est-ce une contrainte due aux

modèles 100% électriques de MINI, des

questions de rigidité, de sécurité ?

Ce qui plaît dans cette ACEMAN ,c’est que

le confort est nettement meilleur que dans

la Hatch électrique.

C’est dû à l’empattement plus long et aussi

aux gros pneus qui ont des flancs plus

élevés, ils sont en série 55 sur les roues de

17’’ (largements suffisantes) et, dès lors, ils

absorbent mieux les irrégularités de la

route, sans altérer la tenue de route.de la

route, sans altérer la tenue de route.

Et cette MINI Aceman électrique

a du tempérament et du «pep’s»

Sur la route, l’Aceman confirme les qualités

dynamiques propres à MINI. En version

SE avec ses 218 chevaux, l’accélération de

0 à 100 km/h en 7,1 secondes procure des

sensations très électriques. Elles sont vives

et dynamiques. En milieu urbain, la direction

précise et le rayon de braquage réduit

en font une alliée idéale pour naviguer

dans la circulation dense. Le mode «One

Pedal Driving» simplifie la conduite en

permettant de gérer accélération et freinage

avec la même pédale. L’autonomie

réelle se situe autour de 350 km en usage

mixte, suffisante pour un usage quotidien.

La recharge rapide permet de récupérer



80% de batterie en 30 minutes sur une

borne compatible. Seul bémol notable :

à vitesse autoroutière, l’isolation

phonique pourrait être améliorée.

Avec un tarif débutant autour de

38.000 euros, l’Aceman se positionne

dans le segment premium des urbaines

électriques. Son principal atout réside

dans sa capacité à offrir une expérience

de conduite authentiquement

MINI tout en embrassant la transition

électrique. Plus spacieuse qu’une MINI

classique mais plus maniable qu’un

Countryman, elle trouve son créneau

idéal auprès des conducteurs urbains

et périurbains cherchant à concilier le

plaisir de conduite et mobilité durable.

La concurrence dans ce segment

s’intensifie, mais l’Aceman parvient à

se distinguer par son caractère affirmé

et son héritage.

Elle représente une option convaincante

pour ceux qui souhaitent une

électrique à la fois pratique et plaisante

à conduire, sans compromis sur

le style. MINI démontre ainsi qu’il est

possible d’évoluer vers l’électrique tout

en restant fidèle à son ADN. En conclusion,

la MINI ACEMAN a reconcilié la

Rédaction avec la philosophie MINI !



Qui aime bien,

châtie bien.

MINI électrique,

GÉNÉRATION

chinoise



jour régulièrement dans la même

philosophie.

Aussi, lors de la prise en main

de la version électrique, qui

n’est plus construite en Grande-

Bretagne, mais en Chine, il a

été immédiatement perçu de très

nombreuses différences. Ce n’est

pas une «vraie» Mini, c’est un

genre de Canada Dry.

Si au premier regard, elle ressemble

à une MINI, quand on regarde de

plus près, on s’aperçoit que la

partie avant est différente.

On vous dira que c’est pour

améliorer l’aérodynamique.

Peut-être !

Mais les ailes avant et le capot sont

plus inclinés, de même que le

traditionnel pare-brise droit qui est

la marque de fabrique de Min

prend un angle plus écrasé. En fait,

de profil, la Mini chinoise ressemble

presque à une… Suzuki Swift.

Si au premier regard l’intérieur

semble identique à l’Anglaise,

en y regardant de plus près, on voit

Passionnés de MINI, les membres

de la rédaction attendaient

avec impatience la nouvelle MINI

électrique. L’essai de la version

thermique avait d’ailleurs confirmé

de bonnes impressions sur le

nouveau modèle basé sur la

plateforme du modèle précédent

fabriqué à Oxford.

Et donc, fidèle aux concepts originaux

développés par BMW et mis à



que les matériaux utilisés dans la version

chinoise sont de moindre qualité par rapport

à ceux des Mini produites à Oxford. Le tour

de force est qu’esthétiquement tout paraît

identique, mais à l’essai, les dessous

marquent le pas et dénoncent une recherche

de réduction des coûts qui

au demeurant pourrait expliquer une

dégradation de l’expérience utilisateur…

Ce qui nous est arrivé!

Côté agrément de conduite, Mini a fait

de gros progrès en matière d’autonomie

et de réponse mécanique.

Mais dès les premiers mètres, on est surpris

par la dureté des suspensions, même en

mode «comfort», c’est dur et sec comme du

bois ! Expérience relatée chez Mini, on vous

répond que c’est «comme un kart !». OK,



d’accord, mais ça doit être pris dans le

plus mauvais sens du terme.

La suspension (ah, il y a une suspension!)

est beaucoup trop ferme!

Elle transmet les moin dres aspérités

de la route à l’habitacle, et ce, tant en

détente qu’en compression. L’ensemble

manque de raffinement pour

absorber les chocs. Si ce caractère

sportif, peut apprécier sur circuit ou,

à la rigueur, pour une conduite dynamique,

il est pénible au quotidien.

En ce qui concerne l’autonomie, nous

avons relevé des consommations de

l’ordre de 18,2 à 21,8 kWh aux cent

kilomètres (soit une moyenne mesurée

de 20 kwH/100). En sachant que

la batterie 49,2 kW correspond à une

autonomie théorique de 246 km.

Mini annonce une autonomie de 364

à 371 km avec une consommation

WLTP de 15,4 kWh en moyenne.

Lorsque Mini nous a confié

la Cooper SE, le compteur indiquait

une autonomie de 254 km avec

une batterie pratiquement chargée, à

95-96% pour autant que l’on puisse

estimer d’après l’indicateur de charge.



Au cours de nos séan ces d’essais,

cette autonomie de 250 km est

considérée comme fiable. Il faut

noter aussi que cet essai s’est déroulé

en pleine période neigeuse

avec des températures proches de

0°. Ce qui permet de dire que dans

les conditions idéales d’utilisation, on

devrait être proche des 310-325 km.

En conclusion, si le progrès

en matière d’autonomie est manifeste.

On passe de 170 à 320 km en

conditions idéales d’utilisation, nous

marquons nos réserves quant au

choix de ce modèle, notamment en

ce qui concerne le confort, la qualité

des matériaux et les incroyables

différences entre les versions

chinoises et anglaises.

Des points qui pourraient expliquer

pourquoi cette version ne répond

pas aux attentes des amateurs

de la marque, habitués à des produits

nettement plus aboutis.

Nous nous étonnons aussi du choix

de Mini pour cette formule

«chinoise» alors que la marque

dispose d’un accès aux produits

électriques du Groupe BMW,

notamment à ceux utilisés pour

le BMW iX1 qui offrent de bien

meilleures qualités, confirmées

d’ailleurs, par nos essais.





By Mercedes-Benz

Cela fait maintenant quelques années que

la technologie EQ est présente sur pratiquement

toutes les Mercedes-Benz. Electric Quotient pour compléter

l’Intellectual Quotient des produits Mercedes-Benz a apporté une

aide électrique bienvenue pour réduire la consommation des blocs thermiques

au profit de la réduction des émissions de CO2...

1459



Mercedes-Benz

2018

La EQ Silver Arrow

Passion de Designer !

Ayant eu la chance de rencontrer

et de discuter avec

Gorden Wagener, le patron

du style mondial de Mercedes-

Benz depuis 2008, j’avais

constaté la créativité du bonhomme

et décelé une rare

passion pour divers domaines

en plus de l’automobile.

Gorden Wagener nous a montré

des créations dans le domaine

de l’aéronautique et du nautique.

Aménagement de jets

privés de gros porteurs (Boeing

747), création de Runabout

comme le Silver Arrow 460.

Et quand on le met au défi

de créer des versions EQ qui

peuvent faire rêver, il s’inspire

de l’Histoire de la marque à

l’étoile. Il sort ses crayons,

et trace les lignes extraordinaires

comme celles de cette

EQ Silver Arrow. Décidément

les Flêches d’Argent continuent

de dessiner l’avenir.

PEBBLE BEACH 2018

C’est à Pebble Beach, en Californie,

que Mercedes-Benz a

dévoilé le prototype Vision EQ

Silver Arrow au cours de la

Monterey Car Week, qui s’est

tenue du 18 au 26 août 2018.

1461



Cet événement attire les aficionados

de l’automobile et les

collectionneurs du monde entier.

Le véhicule monoplace est également

un hommage à la voiture

W 125 de 1937, qui a battu avec

succès tous les records.

La peinture en argent «alubeam»

rappelle les flèches d’argent historiques

qui, pour des raisons de

poids, n’avaient pas de couche

de peinture blanche.

L’intérieur est dominé par des

matériaux traditionnels de haute

qualité tels que le cuir véritable,

l’aluminium poli et le noyer

massif. Le cockpit numérique,

quant à lui, est directement tourné

vers l’avenir : il comprend

un écran panoramique incurvé

avec rétroprojection, ainsi qu’un

écran tactile intégré au volant.

La silhouette profilée de ce véhicule

monoplace d’environ

5,3 m de long et d’environ

un mètre de hauteur est à la

fois élancée et sensuelle. La ligne

est pure, homogène et de nombreuses

innovations décelées sur

ce prototype sont déjà intégrées

sur les productions de série.

«Hot» et «cool».

La structure de la carrosserie du

show car est en fibre de carbone.

Les multiples couches de peinture

en argent alubeam donnent

l’impression d’un métal liquide.

Ce concept représente les opposés

polaires du design «chaud»

et «froid». Les pièces de fixation

fonctionnelles en fibre de carbone,

telles que le splitter avant,

incarnent l’aspect cool et rationnel

de cette philosophie.

Il en va de même pour la garniture

avant conçue comme un

écran, ainsi que pour la bande

lumineuse continue à l’avant.

Les jupes latérales

1463



sont également dotées d’une bande

lumineuse et le grand lettrage EQ encastré

derrière les roues avant est éclairé

en bleu, comme le veut l’identité de la

marque.

Parmi les autres points forts, citons le

poste de conduite, dont le capot se relève

vers l’avant, et les jantes sculpturales.

Les enjoliveurs de moyeu non rotatifs et

les garnitures partielles sur les roues sont

fixes et les 168 rayons de chaque roue

sont en aluminium léger et peints en or

rose, les roues glissent souplement dans

les enjoliveurs fixes.

Le diffuseur arrière rappelle le sport

automobile. Deux spoilers arrière extensibles

servent d’aérofrein.

Intérieur :

entre tradition et modernité

L’intérieur du Vision EQ Silver Arrow

représente les valeurs du luxe progressif.

Le design associe une esthétique intemporelle

à des visions futuristes.

Lorsque le poste de conduite est rabattu

vers l’avant, il offre une vue sur l’intérieur

étonnamment large. Un contraste

lui donne vie : d’une part, il utilise des

matériaux traditionnels de haute qualité.

Il s’agit notamment de cuir véritable

brun selle sur les sièges et le volant,

d’aluminium poli dans tout l’intérieur et

de noyer massif avec des rayures en bois

de conifère plus foncé sur le plancher.

Écran panoramique et course virtuelle.

1465



Le conducteur de la Vision

EQ Silver Arrow est entouré

d’un grand écran panoramique

sur lequel une image

3D de l’environnement est

projetée depuis l’arrière.

Le réchauffé est toujours meilleur !

C’est pourquoi nous avons ouvert notre

dossier EQ Family avec ce ShowCar de 2018.

Beau et avant-gardiste ! Merci gorden

Wagener pour ces traits de génie8

En guise d’indication des

futures technologies de

recharge possibles, la voie

de la chaussée sur laquelle

la recharge par induction

est possible est superposée

à l’écran.

Jouet pour

ultra riches...

Grâce à l’intelligence artificielle,

il est possible de

participer à une course virtuelle

contre des voitures de

course Silver Arrow historiques

ou actuelles.

Pour ce faire, un circuit de

course virtuel est superposé

à la route réelle sur l’écran

panoramique et le conducteur

voit son adversaire

devant ou derrière lui sous

la forme d’un «fantôme».

La fonction d’assistance

Virtual Race Coach vous

aide à devenir un meilleur

conducteur

en vous donnant

des instructions

pendant

la course. (hmm!)

Système de

conduite sans

émissions locales.

La Vision EQ Silver Arrow

est conçue comme un

véhicule électrique. Cette

Flèche d’argent silencieuse

a une puissance de 750 ch.

La fine batterie rechargeable

située dans le soubassement

a une capacité utilisable

d’environ 80 kWh et permet

une autonomie calculée de

plus de 400 km théoriques.

Des bouches d’aération latérales

permettent de refroidir

la batterie.

Le modèle

Vision EQ

Silver Arrow est

basé sur la voiture

de record W 125

à douze cylindres

que Mercedes-Benz a

construite en 1937 d’après la

voiture de Grand Prix.

Découvrons maintenant.le

futur proche avec la EQXX.

1467



du Club des 1.000 !

1469

By Mercedes-Benz

Mercedes-Benz

Le Retour



Pas de panique, ne courez pas chez votre

concessionnaire, la EQXX est un prototype

et ne sera jamais commercialisé.

Mais on va retrouver, sur les nouvelles

Mercedes-Benz, pas mal d’éléments qui ont

fait leurs preuves sur ce prototype.

Pour vous parler de ce prototype, nous avons

relevé les commentaires de quelques rares

confrères qui ont pu rouler avec la EQXX et

vérifier qu’effectivement ce véhicule peut parcourir

plus de 1.000 km avec une seule charge!

En fait l’auto

est donnée pour une

consommation

de l’ordre de

10,1 kWh aux

100 km. Les

journalistes

qui l’ont

testée,

annoncent même une consommation de seulement

8,7 kWh aux 100, soit une autonomie

de l’ordre de 1.200 km. Donc ceux qui veulent

aller à la côte d’Azur sont rassurés, c’est possible

et pas en roulant comme un escargot, au

contraire. Les confrères disent qu’ils ont conduit

normalement en s’offrant même quelques accélérations

pour conserver leur taux d’adrénaline,

sans doute.

Style

Les lignes du concept EQXX sont basées très

naturellement sur des modèles qui ont fait fureur

à certaines périodes comme cette 540K de

1938 qui pose à côté de la EQXX.

En fait Mercedes-Benz améliore des thèmes

tout simples (?), comme l’aérodynamique. Et

le concept dispose d’un coefficient de seulement

0,17 de cX, grâce à ses lignes fluides et

son arrière fuyant comme ceux

des voitures de course des

24h du Mans, surtout celles

qui concourraient pour gagner

les 24h à l’indice des performances,

celles qu’on

appelaient les «Longues

Queues» ou «Lang

Heck».

Dans la EQXX, tout

est étudié avec minutie,

le moindre

détail a son

importance.

La gestion des flux

d’air est primordiale

et permet de gagner par-ci,

par-là des kWh.

1471



Par exemple, les turbulences

autour des roues freinent

l’auto, et pour y remédier , les

ingénieurs ont rentré les roues

de quelques millimètres, et ça

ne se voit pas ! Au contraire,

elles ont l’air d’être affleurantes

aux passages de roues.

Du grand art ! Teddy WOLF

responsable de l’aérodynamique

précise:

«Nous voulions

dessiner la

voiture la plus

aérodynamique

possible

tout

en respectant

l’ADN de Mercedes,

à savoir un design identifiable

et de la sportivité»

Côté technologie, les ingénieurs

ont pu compter sur

l’expérience des équipes de

F1 et de FE. Le moteur électrique

offre 244 ch, c’est amplement

suffisants.

La batterie est tout juste sous

les 100 kWh. Mais elle est

50% plus petite et pèse 30%

moins lourd que dans la

EQS. Le système électrique

de 900 V permet de recharger

100 km en 5 minutes

à peine à partir d’une borne

capable de délivrer 140 kW.

Cette batterie plus petite et

plus légère va pouvoir entrer

dans les véhicules de toutes

les gammes, à partir de la

Classe A, par exemple.

La Vision EQXX pèse seulement

1755 kg, évidemment

elle utilise pas mal de carbone

et d’aluminium, mais, bon, en

grande série, ce n’est pas possible,

car beaucoup trop cher.

Ah, oui, la EQXX possède

des panneaux solaires dans le

toit. Cela permet de

récupérer 25 km.

1473



NOS ESSAIS

RÉCENTS

Plume :

Eric HEIDEBROEK

Capture d’Images :

Pascale HEIDEBROEK

EQS 500

La Référence !

Mercedes-Benz

A sa sortie, nous avions testé

la EQS 580, le haut de gamme et

l’avions trouvée très bien.

Pourtant la EQS 500 s’avère être la

référence du segment, comme toutes

les Mercedes-Benz «500» d’ailleurs!

Ce que l’on remarque instantanément

dans cette «500», c’est son équilibre

encore plus marqué. Là où la puissance

culmine à 544 ch avec un 0 à 100 en 4’’3

et une autonomie de 669 km pour la 580,

la 500 offre 450 ch, un 0 à 100 en 4’’8 et

677 km d’autonomie tandis que l’entrée

de gamme, la 450 se contente de 360 ch,

d’une accélération de 0 à 100 en 5’’6 mais

d’une autonomie de 699 km.

Comme quoi, plus on a de puissance,

moins on a d’autonomie...

C’est pourquoi nous parlons d’équilibre

pour la EQS 500, et donc de référence.

C’est grâce aux petits détails

que l’on voit les grandes choses !

Chez Mercedes-Benz, on sait prendre

soin des occupants. Le choix des matières,

la finition, les coloris avec leurs

équipements assortis sont autant d’éléments

de conforts et d’accueils dignes de

très grandes routières.

Pourtant, l’EQS n’est pas une Classe S,

rien de comparable. Le mobilier de bord

est certes bien dessiné, mais ça n’a rien à

voir avec une véritable Classe S.

Un exemple ? Vous allez dire que l’on

chipote, mais bon... Lorsque l’on passe la

main sur le rebord de l’assise des sièges

1475



avant, on constate sur les coins gauche et droit, que le cuir fait place à un tissu élastique.

Astuce qui permet d’éviter la garniture de l’élément mobile qui permet d’ajuster

la partie avant de l’assise pour le confort des cuisses. Nonobstant ce «détail»

l’atmosphère de la EQS est très moderne, surtout avec la spectaculaire et superbe

planche de bord pourvue de l’écran géant du fameux système MBUX Hyperscreen.

La planche de bord de plus d’1,50 m offre trois écrans distincts et touchscreen . Sur

la console centrale dotée de profonds rangements, on découvre le bouton des 4 feux

clignotants, dont le voyant clignote de part et d’autre. C’est graphiquement réussit!

1477



L’ergonomie, est parfaite même pour

un système dépourvu de boutons classiques,

il est réfléchi et intuitif. Ce qui

est surprenant aussi, c’est la convivialité

de l’application «Hey Mercedes» !

En effet, si, après avoir demandé une

commande à «Mercedes», par exemple

«Hey Mercedes, mets radio Classic 21»

qu’elle la réalise et que vous dites «merci»,

Mercedes vous répond, «de rien».

Et ça, c’est nouveau et bien agréable.

Oui, le conditionnel reste de mise pour

toutes ces applications à commandes

vocales. Car il faut du temps pour que

l’Intelligence Artificielle apprenne votre

façon de parler et s’adapte à vous. Lors

d’un essai avec ce type de logiciels, on

ne peut pas systématiquement exiger

une réaction immédiate et donc, parfois

la machine vous dit qu’elle ne vous a pas

compris... Même chez Mercedes-Benz.

Bon à part ces gadgets dont certains

apportent une forme de confort en plus,

et aussi une distraction inoportune, on

constate que cette EQS500 est incontestablement

bien née. Le confort à bord

avec ses suspensions pneumatiques et

adaptatives avec anticipation des obstacles,

creux et bosses, est tout simplement

royal. Les sièges offrent le maintien

voulu et en option on peut encore plus

se faire plaisir en choisissant des sièges

encore plus doux, surtout à l’arrière. On

a le sens du voyage chez Mercedes-Benz.

Un point à souligner et assez rare à ce

niveau de produit, le fait que l’accès

au coffre se passe par un hayon à commande

électrique. On a accès à cet espace

au beau volume de façon aisée et

pratique. On n’est pas géné par la hauteur

moyenne de l’espace du fait que le

hayon offre un bon espace supplémentaire

en hauteur. Bien vu, ce qui est un

plus pour la EQS n’est pas présent dans

le EQE, ce qui est dommage.

Côté autonomie et performances, cette

EQS 500 a toujours de la réserve de

puissance, et on peut faire sans souci

et dans un usage identique à une thermique,

donc sans jouer à l’économie, au

moins 600 kilomètres, grâce, aussi, au

très bon système de régénération.

1479



MBUX : l’écran Hyperscreen

de Mercedes-Benz...

L’écran du Hyperscreen est en verre

mais tout est prévu pour garantir la sécurité

des passagers.

Faits & chiffres intéressants

Avec l’hyperscreen MBUX, plusieurs

écrans semblent fusionner en douceur,

ce qui donne une impressionnante bande

d’écran incurvée de 141 centimètres de

large. La superficie perçue par les passagers

peut aller jusqu’à 2.432,11 cm 2 .

650°

Le grand écran de la dalle en verre est incurvé

en trois dimensions lors du processus

de moulage à des températures avoisinant

650°C. Ce processus permet une vue sans

distorsion de l’écran sur toute la largeur du

véhicule, quel que soit le rayon de couverture

de l’écran.

Pour aller aux applications les plus importantes,

l’utilisateur ne doit faire défiler aucun

niveau de menu. Ce qui explique pourquoi

Mercedes-Benz appelle cela la «couche

zéro». Il y a 12 «actionneurs» en tout sous

l’écran tactile avec un retour haptique lors

du fonctionnement. Quand le doigt touche

certains points, ils déclenchent une vibration

dans la dalle. C’est une réaction physique

destinée à remonter clairement la

confirmation de l’action commandée.

La dalle possède deux revêtements qui réduisent

les reflets et facilitent le nettoyage.

Le verre incurvé lui-même se compose de

silicate d’aluminium particulièrement résistant

aux rayures.

Structure en Nid d’Abeille !

Les mesures de sécurité comprennent des

points de rupture prédéterminés le long des

ouvertures latérales de sortie ainsi que cinq

supports qui peuvent céder de manière ciblée

lors d’un accident grâce à leur structure

en nid d’abeille.

Parmi les spécifications techniques du MBUX:

8 cœurs CPU, 24 Go de RAM et 46,4 Go

par seconde de bande passante mémoire

RAM. Avec les données de mesure d’une

caméra multifunction ainsi qu’un capteur

de lumière, la luminosité de l’écran

s’adapte aux conditions ambiantes. Avec la

possibilité d’enregistrer jusqu’à sept profils,

la section d’affichage peut, aussi, être

individualisée pour le passager avant.

1481



EQS 450+

Invitation

aux Voyages

Mercedes-Benz

L’entrée de gamme fait fort, avec ses

700 kilomètres d’autonomie annoncés.

Certes en conditions normales, si en

hiver l’autonomie baisse, la EQS 450+

maintient quand même une autonomie

de quelque 620 kilomètres, mesurés.

La Mercedes-Benz EQS revendique une

attitude statutaire et on peut dire qu’elle

y parvient malgré une allure trop sage. Ce

qui peut (ou pas) freiner son attrait, c’est

une structure avant monotone, ou s’inscrit

en trop grand, l’étoile.

Une étoile dans la calandre, réservée, au

départ, aux voitures de sport. Les voitures

statutaires conservaient l’étoile plantée

dans le capot moteur. Il est vrai qu’aérodynamique

oblige, ce radiateur avant doit

effacer sa présence.

Mais il est bien là, car il doit gérer les

températures de la batterie.

C’est indispensable sur

une voiture électrique.

A l’usage la batterie

chauffe, exactement

comme celle de votre

GSM. Aussi, pour

conserver efficacité et

longévité le radiateur

joue deux rôles, en été

et en temps normal, il

climatise la batterie et

en hiver il la réchauffe

en jouant son rôle

d’échangeur de chaleur.

Mercedes-Benz offre dans

sa EQS, le haut de gamme des électriques

de la EQ Family est une invitation permanente

au voyage. Son intérieur respire la

tranquillité et le luxe. Tout est pensé pour

Plume :

Eric HEIDEBROEK

Capture d’Images :

Pascale HEIDEBROEK

1483





que le contact soit fort et élégant. La finition de notre EQS 450+ est optionnelle,

notamment avec ses cuirs Nappa, que le gris très clair, complété d’un bleu marine

garnissant les dessus de portières et la planche de bord, rehaussent encore, surtout

avec le volant dans la même peausserie gris clair. Dans le modèle de notre essai, il

n’y a pas de système MBUX Hyperscreen en, mais deux grands écrans, dont l’un

est tactile. La planche de bord est recouverte d’une glace en verre feuilleté avec une

décoration très élégante et reposante. À noter que Mercedes-Benz a décidé de proposer

en série l’Hyperscreen sur toutes les EQS, c’était une option à plus de 6.000 euros.

1487



Sur la route

La EQS est souveraine, son comportement

apporte sérénité et efficacité.

Ses suspensions pilotées

absorbent les inégalités des revêtements

routiers à la qualité inégale

dans notre pays qui se targue

d’avoir des routes «bio-dégradables»

tellement il y a des trous

partout.

Indépendamment de cette

réflexion, on constate que la

Mercedes-benz EQS 450+

maîtrise parfaitement le poids

des batteries en effaçant les

effets de marsouinage caractéristiques

de trop nombreuses

voitures électriques mal amorties.

Ceci contribue au plaisir de

conduire cette puissante 450+.

Les 360 chevaux disponibles, immédiatement,

offrent une sécurité

impressionnante.

Le silence de marche est évidemment

une des marques de fabrique

de la marque à l’étoile, bien que depuis

quelque temps, on remarque

que les ingénieurs «son» offrent

une sonorité rauque, comme si on

avait un moteur thermique à 6 ou

8 cylindres sous le capot.

Capot qui est verrouillé et qui ne

peut s’ouvrir qu’en atelier. Pour

faire l’appoint d’eau au lave-glace,

c’est une petite trappe à gauche de

la porte conducteur que l’on actionne

pour le remplissage...



MERCEDES-BENZ

EQS 580 : Ce n’est pas encore la vraie

Classe «S», mais déjà le Vaisseau Amiral

de la flotte électrique «EQ»@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR

Rien n’équivaut la Classe S de Mercedes-Benz.

Si la nouvelle grande berline électrique de la marque à l’étoile a un

«S» dans son prénom, c’est surtout pour indiquer qu’elle occupe le

poste de vaiseau amiral de la flotte EQ et avec elle Mercedez-Benz

place la barre très haut !

C’est une ligne de limousine sculptée par le vent qu’épouse la EQS.

Totalement novatrice par rapport à l’architecture que la marque développe

depuis quelques années déjà, et qui lui réussi bien, générant

jeunesse et dynamisme tout en conservant une classique élégance.

Si Mercedes-Benz persiste dans ces nouvelles courbes, il faudra

bien s’y habituer. C’est vrai que les «Classe» A, B, C, E ont

perdu l’étoile scintillante plantée dans le capot au profit de la

grande étoile de calandre qui était l’apanage des seuls coupés

et roadsters sportifs. Nostalgie.

Le futur étant à nos portes, la marque a choisi d’offrir à sa nouvelle

limousine de classe internationale la ligne la plus fluide possible,

la plus économique en énergie, offrant une résistance à l’air

si faible - avec son incroyable Cx de 0,20 - qu’elle

autorise une autonomie de près de 677 kilomètres WLTP.

Pendant notre essai nous avons pu établir une belle autonomie de

603 kilomètres avec un consommation de 18 à 30 kWh aux cent kilomètres.

C’est vrai, aussi, que nous avons profité de la bonne santé des moteurs électriques

1490 1491



qui autorisent des accélérations extraordinaires avec un 0 à 100 en 4,3 secondes. Côté

recharges, la EQS est capable de recevoir une puissance de 200 kW, ce qui permet

en 15 minutes de recharger 300 km. En 31 minutes, la recharge peut passer de 20

à 80%. Sur une prise domestique en 16 A, il faudra compter sur une grosse dizaine

d’heures, sur une borne en 32 A, on peut recharger complètement en 7 heures.

La EQS est une sorte de grand coupé à cinq portes. Elle fait 5,22 m de long, 1,93

m de large et 1,5 m de haut. Son empattement (l’écart entre les roues avant et

arrière) est de... 3,21 m. Cette dernière mesure explique la générosité de l’espace

intérieur. Et là, on constate que même les grands gabarits s’y sentent à l’aise même

si la garde au toit à l’arrière tolère les 1,90 -1,95 m, la faute à la ligne coupé. Mais

indiscutablement la EQS est une grande voiture tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

1492 1493



Son coffre fait 610 litres avec un compartiment en plus pour stocker les cables...

Quand on rabat la banquettes arrière (60/40) le volume passe à 1770 litres.La EQS

inaugure une toute nouvelle planche de bord, de série sur la EQS 580, une dalle de

1,41 m de large (56 pouces) traitée au silicate d’aluminium résistant aux rayures,

intégrant trois écrans, qui attirent tous les regards. L’hyperscreen offre un premier

écran de 12,3 pouces pour le conducteur, un grand écran central de 17,7 pouces

pour tout l’infotainement, et un de 12,3 pouces à l’usage du passager avant. Quand

le conducteur regarde cet écran qui joue un film par exemple, un capteur décèle le

regard du conducteur et instantannément change la trame afin que le conducteur

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ne puisse regarder, tout en préservant le passager de sa vidéo ! Côté écran il y en a un

quatrième, l’affichage tête haute en réalité augmentée. Le confort à bord de la EQS

est la première sensation prioritairement ressentie. Silence de marche, évidemment,

direz-vous, «c’est une électrique !», mais le bruit de roulement et les murmures du

vent sont pratiquement inaudibles et ce n’est pas le cas partout.

Côté agrément de conduite, la EQS n’est pas une voiture de sport malgré ses 523

chevaux et 855 Nm, c’est une Grand Tourisme. Elle est suspendue par un système

pneumatique à gestion électronique qui peut se montrer aussi doux que ferme selon

le mode choisi. Il y a 3 modes à choisir, le mode ECO, le mode Comfort, le mode Sport

et le mode Individuel. Ce qui affine la conduite tant sur routes qu’en ville ce sont les

quatre roues directrices qui permettent à la EQS de tourner sur 11,5 mètres... C’est

1496 1497



très court. Sur routes sinueuses, les roues arrière suivent parallèlement la route et peuvent

prendre un angle de 4,5° pour affiner le comportement, en dessous de 60 à l’heure, les

roues braquent dans le sens opposé (jusqu’à 10° !) pour faciliter les manoeuvres.

On est surpris par la précision que cela apporte dans chaque cas de figure.

Différent mode de récupération d’énergie sont proposés, le mode roue libre qui ne récupère

pas grand chose mais qui fluidifie la conduite sur routes nationales. On peut choisir

deux modes de récupérations, soit doux soit fort, mais on n’aura pas le mode 1 pédale. Par

contre le mode automatique est extraordinaire. Tous les détecteurs et appareils GPS s’associent

pour prendre en compte la signalisation, le relief de la route et même la circulation,

pour optimiser les phases de récupération d’énergie. Et ça , c’est vraiment TOP !

En conclusion, cette nouvelle Mercedes-Benz «EQS» est faite pour être conduite, alors que

la Classe «S» est idéale pour se laisser conduire.

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MERCEDES-BENZ

EQE 350+

Elle fait des jaloux

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR

640 km d’autonomie

selon la norme WLTP,

567 km selon nos

mesures

Et pourtant on ne peut pas dire

qu’elle consomme peu. Nous

avons tourné entre 17 kWh et

27,7 kWh de moyenne. Certes la

batterie est de grande capacité,

avec 90,5 kW, elle en rend 17 à

la EQS. En ville elle peut même

grimper au delà de 30 kWh/100,

sur routes régionales, elle peut

facilement descendre sous les

17 kWh/100 et sur autoroute,

on peut, en roulant au cruise

control à 120/130 km/h, et en

position DAuto pour la régénération

de la batterie atteindre

une consommation étonnante

de 20,5 kWh/100km.

Mercedes-Benz, sur la EQE a upgradé

la régénération permanente

de ses batteries. Solution

utilisée de façon efficace dans

ses versions hybrides essence et

Diesel.

La EQE comme la EQS d’ailleurs

utilise plusieurs dispositifs

qui inter-réagissent entre eux

1500 1501



afin d’améliorer l’autonomie et de

parvenir à garantir au plus près la

portée de 640 km promise par le

constructeur. Comme dans la EQS,

et selon la dernière mise à jour en

cours, les paramètres pris en compte

viennent en temps réel des caméras,

des capteurs, du GPS incluant le relief

environnant et même les conditions

météorologiques. Si bien que

même avec des chevaux distribués

de façon plus nerveuse dans la EQE

350+, on parvient à réussir d’excellentes

prestations en autonomie et

ce sans s’ennuyer.

La EQE 350+ est une propulsion, son

moteur synchrone à excitation permanente

(PSM) est posé sur le train

arrière. Le moteur dévelope 292 ch

et 565 Nm qui passent aux roues arrière

par une chaîne de transmission

électrique mono-rapport, appellée

eATS. La suspension pneumatique

optionnelle est très efficace. Autant

elle absorbe bien les inégalités de la

route en mode confort, autant elle

offre une tenue de route efficace et

précise en mode sport, bien qu’un

peu ferme. Il est conseillé d’ailleurs

d’opter pour cette suspension, car

elle absorbe aussi très efficacement

les mouvements de compression et

de détente assez vigoureux dus au

poids des batteries posées dans le

plancher. Certes, le centre de gravité

placé bas améliore la tenue de route.

L’EQE 350+ est équipé de série de

l’intérieur Electric Art. Des matériaux

de très haute qualité tels que le cuir

(nappa) sont disponibles en option.

L’éclairage d’ambiance, associé aux

1502 1503



inserts décoratifs rétro-éclairés, crée une atmosphère extraordinaire. Une caractéristique

des nouvelles Mercedes, qui offrent un univers d’une grande beauté, alliant raffinement, et

sécurité. Par exemple si «le lane assist» détecte une sortie de la bande de roulement, ou si le

«blind assist» détecte l’arrivée d’un véhicule sur votre droite ou votre gauche, le filet lumineux

courant le long de la portière s’allume et clignote en rouge pour vous alerter. En tous

cas les designers ont réussi à intégrer une atmosphère magique dans l’habitacle. Bravo !

Conclusion

L’EQE n’a pas seulement hérité des gènes de l’EQS par la sophistication extrème de ses technologies

embarquées, elle offre des caractéristiques plus «sportive» , un comportement

dynamique dans un format un peu plus compact. Son moteur est réglé sur un mode plus

expressif, et la gestion des ressources permet de bonnes prestations routières.

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EQE 350+

pour les affaires

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK

Mercedes-Benz s’est directement

engagé dans une nouvelle gamme de

voitures électriques disposant de sa

propre image produit, contrairement

à son concurrent Munichois.

L’électrification se devait d’avoir

sa propre personnalité dans l’esprit

Stuttgartois, sans doute.

Bon plan ?

L’avenir le dira, en attendant la EQ Family

existe et fonctionne bien. Pour bien

cerner son marché, la Classe E est également

déclinée en version full électrique

dans la EQ Family avec, la EQE et bien

entendu le style de cette famille.

Plus courte que la EQS, et perdant

le pratique hayon, qui en plus

augmente le volume du

coffre de façon non négligeable,

la EQE offre

un look un peu plus

ramassé. Un look qui

convient parfaitement

à son public cible : les

gros rouleurs. Pour

cela, Mercedes-Benz

a créé la version 350+

avec une autonomie

que nous avons mesurée

à nouveau

pour constater

la fiabilité des

premiers chiffres,

soit quelques 640 km

par conditions météorologiques

idéales. En

hiver ou quand il fait très

chaud, on perd quand même

quelque chose comme 15% du

potentiel soit, dans ce cas, près d’une

centaine de kilomètres. C’est normal,

et valable pour toutes les électriques.

Certaines sont mieux gérées que

1507



d’autres et la EQE fait

partie des meilleures

avec seulement 10%

de perte d’autonomie

par grands froids...

Plusieurs visuels

peuvent informer le

conducteur. Une autonomie

minimale et une

maximale, des conseils

pour aller le plus loin

possible avec la charge

disponible, un tableau

de bord classique ou

un futuriste pour le

sport. Les détails ont

toute leur importance,

la qualité des matériaux

comme de la finition

sont à la hauteur

des exigences de la

marque à l’étoile. Le

seul bémol, c’est la

commande sensitive

omniprésente même si

elle fonctionne bien,

elle n’est pas exempte

d’imprécisions.



Mercedes-Benz

SUV

Le EQS

Remonte le niveau !

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK

Si les berlines EQS et EQE sont très différentes des autres

Mercedes-Benz par leur style déjà, elles le sont aussi par leurs

aménagements intérieurs.

Le leitmotiv de la marque souabe est de s’inscrire dans une

nouvelle approche des berlines de la marque.

La EQS d’ailleurs n’est pas une Classe S, comme la EQE, n’est

pas une Classe E. Ces deux modèles phares sont tellement

importants en matière de notoriété que Mercedes-Benz n’a

pas voulu prendre de risque en matière d’électrification à

100%, comme chez BMW avec la i7 et la nouvelle i5.

Et cette volonté se comprend aisément, pourtant le EQS SUV

apporte une nouvelle dimension qui pourrait bien annoncer

une sacrée révolution !

1510 1511



Bonne nouvelle, le Mercedes-Benz

EQS-SUV prend des lignes consensuelles

par rapport aux modèles clé

de la gamme. Et c’est important,

car trop de changements esthétiques

ne sont pas évidents à faire

passer. On remarque cependant que

les lignes de la gamme EQ SUV

sont de plus en plus proches des

modèles classiques et thermiques et

le moins que l’on puisse dire, c’est

que cette formule est très appréciée.

Pourtant, malgré un look massif,

les EQ SUV disposent d’une bonne

aérodynamique, qui leur confère une

moindre résistance à l’air et par définition

une consommation électrique

plus faible. Et par voie de conséquence

une autonomie plus grande.

Quand on monte à bord de ce SUV

EQS580, il y a quelque chose qui

fait que l’on est dans une voiture

très «classique» et ultramoderne.

La position de conduite, le style, le

mobilier, tout est plus proche d’un

GLS ou d’un GLE que d’une EQS ou

EQE. Et idem de l’extérieur, même

la calandre et les phares posent un

autre regard que celui des berlines.

Et il faut dire que ça apporte le petit

plus qui concrétise le développement

électrique de la famille EQ.

Un peu plus court que la EQS 580

berline, le EQS SUV taille 5,13 m

de long, 2 m de large rétros fermés,

et 1,71 m de haut, mais s’il est plus

court que la berline, il garde les

3,21 d’empattement ! Idéal pour

l’espace offert aux passagers.

Le 580 dispose de deux moteurs,

chacun posés sur un essieu.

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Puissance conjointe : 544 ch, avec

du couple... 860 Nm. La batterie,

elle, fait 108,4 kWh. Puissance maximum

pour la recharge : 200 kW,

c’est beaucoup. Et dans ce cas, on

peut charger en 31 minutes. Le poids

du monstre : 2.810 kg. L’autonomie

annoncée est de 596 km, en réalité,

on a une autonomie fiable de

518 km. Ce qui demeure très correct.

La consommation annoncée est de

17 kWh/100 km. Nous avons mesuré

de 19 à 26,8 kW/100 km en fonction

des itinéraires et de l’exploitation du

véhicule. En roulant plus cool, nous

aurions pu atteindre une moyenne globale

de 21,6 kWh/100km. Ce qui pour

un véhicule de ce niveau est excellent.

Sur la route, le EQS580 SUV se la

pète ferme. Il offre une tenue de route

étonnante et c’est grâce à son option 4

roues directrices, qui passent à 10° au

lieu des petits 4° généralement alloués

à cette fonction. Il se montre, malgré

ses 2,8 tonnes, très agile. À noter une

sensation manquant de fermeté dans

la pédale de frein, est-ce dû au réglage

privilégiant la régénération par le freinage

au détriment de la fermeté nécessaire

pour se sentir en sécurité ? Et ce

n’est qu’un sentiment, car le freinage

est impeccable et efficace.

Conclusion

C’est un gros SUV est

indiscutablement lourd et

cher. Sans compter qu’il

a une liste d’options

longue comme le bras.

L’ambiance intérieure

est top, car c’est une vraie

Mercedes-Benz avec tous les

critères associés. Sur une borne

rapide, il charge vite, ce qui compense

ses humeurs d’autonomie.

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Mercedes-Benz

SUV

Le EQE

Assume !

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK

Le EQE était attendu, par une frange de la clientèle qui

préfère assumer le statut «E» plutôt que le statut «S»

au quotidien.

Un peu plus compact, il rend 27 centimètres à sa grande

sœur et 3 centimètres en hauteur comme 6 cm en largeur.

Et son empattement est plus court de 31 centimètres...

Côté poids, il est un peu plus léger. Il est à 2.580 kg contre les

2.810 kg de la EQS, soit 230 kg de moins.

Evidemment, ça va jouer sur la consommation et

l’autonomie, à moins que...

1516 1517



Plus compact, mais pas moins habitable et surtout

pas moins bien agencé que celui de la EQS SUV,

l’habitacle du EQE SUV apporte sa touche de

fraîcheur, surtout avec le MBUX Hyperscreen.

Oui, c’est vrai, l’option est encore à 5.990 euros,

Il faut constater que cette option a été sérieusement

recalculée à la baisse, car elle vient de plus

de 9.000 euros. Une bonne nouvelle qui suit celle

qui inclut l’hyperscreen en dotation de série dans

la EQS, qu’elle soit SUV ou non.

Plus jeune, plus fun ?

Si le EQE SUV fait plus fun que le EQS SUV,

il marque le pas sur le EQA ultra compact, mais

pas sur le EQB, plus carré et familial.

Le EQE SUV a donc, des lignes plus rondes qui

s’harmonisent parfaitement avec sa taille de gros

SUV, type GLE. C’est vrai qu’il est moins encombrant

et moins lourd que le EQS SUV, et que

cela lui donne une agilité et un comportement

plus vif. C’est aussi pour ça qu’il sera probablement

choisi par une clientèle un peu plus jeune.

Notre version d’essai étant une EQE 350+, on dispose

de 292 chevaux et d’un couple de 565 Nm.

Il est annoncé avec une autonomie de 17,5 à 21,6

kWh ce qui en théorie, lui permet de tenir une

distance annoncée de 486 à 596 km en ville...

Notre essai conclura une autonomie moyenne de

445 km et une consommation de l’ordre de 21,3

kWh aux cent kilomètres. Ceci dit notre mesure

a été réalisée avec un aller/retour à Luxembourg

à bonne allure sous le déluge et des conditions

météorologiques, très difficiles. Autrement dit,

on peut améliorer ce score et atteindre les 500 km

d’autonomie fiable. Il faut dire à la décharge du

EQE SUV qu’il est très joueur et n’est pas avare

en sensations routières. En plus, Mercedes-Benz

a équipé son EQE d’une sonorité mécanique

très agréable. Le travail sonore est vraiment

intéressant, en ce sens que le rythme de la

sonorité qui rappelle une mécanique ther-



mique racée, ressemble à celui d’un moteur qui change ses rapports au fur et à mesure des accélérations

et des décélérations. Pas à dire, l’effet est vraiment plaisant, surtout en mode «sport».

Bon ça a une influence sur la consommation, mais on aime et quand on aime, on ne compte pas.

Si on apprécie un comportement sain et efficace, on constate quand même que la pédale de frein

joue le même tempo que celle de la grande sœur EQS SUV. Un peu trop molle à l’attaque. Mais

on s’y habitue et on s’adapte. Quand on prend une autre auto, après... Ça pile sec ! Pour ce qui

est de l’habitabilité, le EQE SUV offre plus d’espace que la berline EQE et en plus, le coffre

a un volume nettement plus intéressant grâce au hayon, bien sûr. Près de 100 litres de plus et

d’un accès plus aisé aussi. Ici aussi, la cabine parait moins ultra-moderne que dans la berline,

sans doute parce que l’on est installé plus haut et plus droit. Le point de vue est différent. L’idéal

est de choisir son EQE SUV 350+ 4Matic avec la suspension hydraulique pilotée et les quatre

roues directrices. Là, on tient le top du top en matière de comportement et de confort routier. Le

EQE SUV est proposé en 3 versions, ça commence avec le EQE 300 de 245 ch, puis le EQE

350+ avec 292 ch, ensuite le 350+ 4Matic et enfin le EQE 500 de 408 ch. Ou encore les versions

AMG comme le 43 avec 476 ch ou l’ultime 53 avec ses 626 ch, ce dernier annonce 450 km

d’autonomie. Évidemment, il n’y a pas de miracle, mais il y a du fun !

1520 1521



La gamme EQ,

pour Electric Quotient, ou

l’électrification intelligente, arrive.

Cela à commencé par la EQC, donc la

Classe C électrique, arrive maintenant la

EQA, pour la Classe A électrique et dans

la foulée, la Classe B s’électrifie aussi

avec la EQB présentée à Shanghai. Sont

prévus dans un futr proche un gros SUV

appelé EQE (Classe E) et une berline EQE.

La EQS chapeautera la gamme des EQ et

arrive bientôt sur le marché. Si de nombreux

modèles affichent le monograme

EQ, ce sont des modèles à assistance

électrique partielle et / ou hybrides.

Les modèles nommés EQ sont essentiellement

des versions 100% électriques. Le

EQA est un Mercedes-Benz GLA électrifié.

Au départ il était prévu pour une hybridation

avec de petites batteries. Aussi

cette version full électrique fait quelques

concessions en matière de coffre à bagage

(moins profond) et la banquette

arrière est un peu moins haute. Mais

l’espace disponible n’en n’est que peu

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altéré. Une surprise qui révèle le talent des

ingénieurs et stylistes! Bien joué ! Les premières

EQA sont des modèles dotés de batteries

de 66,5 kWh dont, en théorie, l’autonomie

devrait approcher les 425 km. En réalité

c’est 328 km au total.

Et selon nos essais, c’est suffisant pour l’usage

familial auquel s’adresse ce modèle. En effet,

conduire les enfants à l’école, poursuivre par

les différentes activités, sports, stage and Co,

déposer l’un ici, reprendre l’autre là-bas, ce

n’est pas vraiment un souci pour cette EQA,

elle fait le job avec plaisir, efficacité et sécurité.

Sans oublier l’incontestable image de

marque véhiculée par cette digne descendante

de la fameuse marque à l’Etoile.

En effet, cette auto a une ligne tout à fait

dans le vent. Rien d’ahurissant, juste de la

classe. Et elle est encore plus belle en vrai

qu’en photos. Si l’on veut critiquer, on relèvera

le côté cliquant de la calandre en piano

black et le jonc chromé qui manque un peu

de chic...A part ça, rien à redire, c’est une

Mercedes.

A l’intérieur, aucune surprise, le style est typiquement

celui de Stutgart, avec le grand

écran tactile, lisible et assez facile à appréhender.

On dispose aussi de head up display,

c’est une option, mais intelligente, surtout

accompagnée de la réalité virtuelle.

Réalité virtuelle qu’est-ce que c’est ?

Et bien, quand vous intégrez une adresse

dans le GPS, l’itinéraire s’affiche avec des

pictogrammes pour les indications générales,

mais quand vous approchez du changement

de direction, la camera frontale affiche la vue

réelle devant vous, et, indique précisément

avec des flèches mobiles la direction que

vous devez suivre. L’avantage sur une navigation

classique est que ces indications se

fondent dans la réalité et vous permettent de

1524 1525



rester maître de votre conduite car votre

regard reste sur la route, dans la circulation

! C’est une option nettement plus

intéressante que des roues alu...

A bord, on retrouve donc l’atmosphère

du Mercedes-Benz GLA. Tout est bien

à sa place, les sièges avant ont un

look sport, bien qu’ils manquent un

peu de maintien et qu’ils sont assez

durs. Pourtant leur dessin est des plus

réussis et semble très confortable.

Ils sont simplement plus fins et un

peu moins rembourrés. Deux raisons à

cela. En premier lieu, le gain de poids

et ensuite garder l’habitabilité malgré

la présence de batteries dans le plancher.

Et Mercedes réalise là un tour de

passe-passe efficace. La position de

conduite reste ergonomique pour tous

les gabarits. La planche de bord est

tout simplement magnifique. Claire,

précise avec la partie droite tactile.

Mercedes n’a pas cédé au full tactile

comme chez Tesla, les commandes les

plus usuelles demeurent classiques. Et

c’est très bien comme ça.

La mise en route passe par le bouton

start comme dans les versions essence

ou diesel. Voilà un point bien rassurant,

car dans certaines électriques,

cela n’existe plus. Donc dans la Mercedes

on se retrouve immédiatement

en pays de connaissance. La marque

à l’étoile a jugé bon de conserver des

commandes plus ou moins classiques

pour le chauffae et la ventillation.

Ces commandes sont placées sous les

buses , à un endroit très classique et

surtout pratique.

1526 1527



On ne perd pas de temps à les chercher.

Elles sont au bout des doigts et le regard

ne doit pas quitter la route. Mais on peut

aussi commander les fonctions par la

voix... «Hey Mercedes, j’ai froid !» et Mercedes

réponds qu’elle mets la température

plus haut ! C’est magique !

La EQA dispose comme toutes les Mercedes

de nombreuses d’aides à la conduite

avec assistance coopérative au conducteur

Et dans celles ci on trouve la détection des

piétons, des cyclistes et des autres véhicules.

Contrôlé par un système proche du

Lydar, cette détection est à 360° avec prédominence

sur les zones latérales et avant.

Ces systèmes détectent et sont capables

d’alerter le conducteur et de réagir en cas

de besoin. L’EQA dispose d’une gamme de

systèmes intelligents. Les fonctions améliorées

du pack d’aide à la conduite comprennent,

par exemple, la fonction de manœuvre

de virage, la fonction de couloir

d’urgence, la fonction alertant le conducteur

de l’approche de cyclistes ou de véhicules,

et un avertissement lorsque des

piétons sont détectés à proximité de passages

pour piétons. Dans de nombreuses

situations, ces systèmes ont pour but

d’éviter une collision par un freinage autonome,

ou d’en atténuer les conséquences.

Le système est également capable de freiner

pour les véhicules à l’arrêt et les piétons

qui traversent et même d’empêcher

les collisions, selon la situation.

Dans certaines situations, l’EQA est capable

de conduire en mode partiellement

automatisé. Pour ce faire, elle surveille de

près la situation du trafic. Des systèmes

de caméra et de radar améliorés lui per-

1528 1529



mettent de voir loin devant. L’EQA utilise

également les données cartographiques et

de navigation pour les fonctions d’assistance

à l’itinéraire défini par la navigation. Ainsi, la

navigation avec Electric Intelligence calcule

automatiquement l’itinéraire le plus rapide

en tenant compte des temps de charge. Le

conducteur n’a plus à s’en préoccuper. Sur

la base de simulations d’autonomie permanentes,

le calcul tient compte des arrêts

à une station de recharge et de nombreux

autres facteurs, comme la topographie et la

météo. Le système peut également réagir à

des variations de la situation routière ou du

style de conduite du conducteur, par exemple.

L’EQA débute en version EQA 250 (consommation

de courant en cycle mixte : 15,7

kWh/100 km - usine - ) avec 140 kW et une

autonomie NEDC de 486 kilomètres.

Nos essais font état d’une consommations

de 18,6 kWh en usage urbain et de 20,8 kWh

en usages urbain, et inter-urbain en ce compris

de l’autoroute. Après recharge complète,

l’auto indiquera une autonomie de 328 ou

335 km. Ce calcul prend en compte les données

de conduite précédentes.

D’autres versions suivront : des modèles

tout-terrain encore plus athlétiques dotés

d’une chaîne cinématique électrique supplémentaire

(eATS) et de puissances dépassant

les 200 kW, avec une autonomie de 500 km...

1530 1531





MG

MARVEL R

LA VOITURE DES SUPERHÉROS

Texte Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR

Quel look ! C’est la voiture des superhéros, elle est

dessinée pour eux, cela se voit au premier coup d’oeil !

Ligne fluide, sculpturale sans excès, nervures musculeuses là où

il faut et ouvertures pertinentes dans la jupe avant. MG a réussi

ce modèle full électrique ! Et les méchants n’ont plus qu’à bien

se tenir, les superhéros de Marvel arrivent à la rescousse !

1534 1535



MG est indiscutablement un nouvel

outsider pour les marques qui font

la loi sur les marchés.

Non seulement MG, dont les

origines sont anglaises, dont le

bureau de design MG demeure en

Angleterre, mais dont les actuels

propriétaires, la société QAIC, sont

basés en Chine avec les moyens de

leurs ambitions.

En 2005, un document confidentiel

parle d’une synergie de

reprise de MG Rover Group par

SAIC, Phoenix Venture, et autres

partenaires.

Cette opération n’aura pas lieu

et BMW reprendra Rover et land

Rover (pas longtemps) mais pas

MG qui, adepuis 2007 appartient

à SAIC (Shanghai Automotive

Industry Corporation).

La qualité du travail fourni par

SAIC pour la production des MG

est impressionante. Que ce soit en

matière de tôlerie, d’accessoires,

et d’équipements, on constate

que la Marvel offre un très bon

niveau à tous points de vues.

C’est une grande voiture que

cette Marvel R, le style SUV

Coupé est soigné. Les signatures

visuelles avant et arrière offrent

une finesse comme une élégance

très équilibrées. Ses dimensions

sont de 4,67 m de long pour

1,91 m de large et une hauteur

de 1,61 m.

1536 1537



A l’intérieur cette Marvel R offre

une finition de qualité, les cuirs

sont doux et souples, la version

de l’essai a un cuir gris foncé

rehaussé de surpiqûres contrastées.

Le confort comme le maintien

des sièges sont biens et s’inscrivent

dans la norme supérieure

du segment où évolue Marvel R.

C’est un bon point.

Concernant l’espace habitable

de Marvel R, il est généreux

grâce à l’empattement de

2,80 m. Marvel R accueille sans

peine cinq personnes à son bord.

Le coffre a une capacité de 357

litres, ce qui n’est pas énorme,

mais à l’avant il y a un frunck de

150 litres qui concède alors un

beau volume global des coffres

de l’ordre de 507 litres. Si l’on

ajoute la capacité de modularité

des sièges arrière qui se replient

en proportion 60/40, on dispose

alors d’un volume de 1.396 litres

auxquels il faut ajouter, évidemment,

les 150 litres du frunck

soit un total de 1.896 litres...

A l’avant, on a droit à deux

accoudoirs qui servent de couvercles

articulés pour donner

accès à un rangement dans la

console centrale. Et en plus, on

remarque deux airbags de têtes

entre les occupants des places

avant. Sur le véhicule d’essai, le

réglage des sièges avant est électrique

et pourvu de mémoires

de positions. Sur la garniture de

portière conducteur on trouve

1538 1539



le déverrouillage/verrouillage

des portes, ainsi qu’une platine

comportant le réglage des rétroviseurs

ainsi que la commande

des quatre vitres de l’auto. Un

petit bouton prévient le conducteur

qu’un véhicule approche à

l’ouverture d’une porte...

Le poids de cette grande auto,

est étonnament faible pour

une voiture électrique de cette

taille. En effet, elle n’affiche que

1.810 kg en version Luxury mue

par deux moteurs électriques et

1.920 kg pour la version Performance

avec ses trois moteurs.

Sur la version Luxury la puissance

nette maximale est de 180 ch et

410 Nm, la version Performance

en affiche 288 pour 665 Nm.

La batterie est la même pour

les deux versions, soit une de

70 kWh.

Capables de pointer à 200 à

l’heure, les deux versions diffèrent

par le 0 à 100 qui est atteint

en 7’’9 pour la Luxury et

en 4’’9 pour la Performance. Par

contre l’autonomie de la Luxury

est annoncée pour 402 km

contre 370 pour la Performance.

Dans la réalité, on peut compter

avec la Luxury sur une autonomie

réelle de 380 km en

version Performance et 330 en

version Performance. Lors de

notre essai, la Marvel R Performance

a consommé entre 17,8

1540 1541



et 21,2 kWh/100 km. La Marvel R

dispose de 3 modes de recharges

en décélération, ce qui permet

de récupérer quelques dizaines

de kilomètres tout en roulant.

Sur la route,

Dotée de bons réglages de suspensions

et de pneus d’origine

européenne choisis par l’importateur

Astara, Marvel R se

montre très agréable à utiliser

au quotidien. Tenue de route et

stabilité apportent un confort

remarquable à ce gros SUV.

Seul bémol l’usage de la jolie tablette

centrale qui entraine trop

de distractions, en plus d’être

assez lente et trop compliquée à

l’usage.

Bon, les plus jeunes s’y retrouveront

facilement, et ce n’est pas le

seul véhicule équipé de trop de

solutions tactiles qui génèrent

de la distraction. Heureusement

quelques commandes restent accessibles

en touché physique.

Marvel R est un beau coupé SUV.

Sous les deux tonnes, avec les

roues arrière motrices pour la

180 ch, en quatre roues motrices

et trois moteurs de 288 ch, elle

s’affiche à partir de 49.785 €.

Spacieuse, silencieuse elle offre

un bon confort et une tenue de

route de qualité surtout avec des

pneus européens (des Michelin

sur la voiture d’essais.)

1542 1543



MG

ZS EV,

Géniale

et efficace

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR

MG est aujourd’hui propriété

du groupe chinois SAIC Motor

(Shanghai Automobile Industry Corporation)

septième constructeur mondial.

Mais un site de fabrication et R&D doté d’un

centre de design et de conception est resté en

Angleterre à Longbridge près de Birmingham.

Aussi, il n’y a rien d’étonnant à ce que les

By

nouvelles MG conservent leurs attributs

britanniques en terme de style tant extérieur

qu’intérieur. Et qu’elles profitent des

développement électrifiés des produits SAIC.

1544 1545



Full électrique la MG ZF

frappe fort en matière

de prix, 33.585 euros seulement

pour la version

«comfort» dotée d’une

autonomie annoncée de

320 km, et 40.385 pour

la version «luxury» avec

la grande autonomie

annoncée de 440 km

et vérifiée à 385 km en

conservant 10 - 15 km de

réserve... Cette version

dispose aussi du chargeur

11 kW, optionnel.

La toute nouvelle MG

ZS EV est équipée d’un

bloc-batterie à grand

module, ce qui permet

de choisir entre deux

autonomies, 320 km ou

440 km., C’est vrai que

la différence de 4.000

euros peut être un frein

pour ceux qui vivent en

dehors des villes. Sinon,

la 440 km est le compromis

idéal. Sans compter

que les options chez MG

compensent largement

le supplément demandé.

Par exemple La version

Luxury dispose du détecteur

d’angle mort, de

l’alerte de trafic arrière,

- pratique pour sortir

des parking à l’aveugle...

Une caméra 360°, Le toit

ouvrant panoramique,

une hifi de bord de qualité,

les sièges en finition

1546 1547



1548

simili cuir de haute qualité

et d’une belle finition

à l’anglaise. Super beau!

Et le touché du simili est

proche du cuir par sa

douceur et sa structure !

Impressionnant !

On a de série la connection

Apple Car Play et

l’autre. Les phares et feux

arrière sont à LED. Le tableua

de bord digital est

clair et précis, l’infotainement

avec GPS intégré a

des commandes judicieusement

réparties avec

des touches physiques et

sensorielles.

Malgré que ce soit du

simili cuir, l’intérieur

respire le charme

britannique par la

qualité des matériaux

et la finition soignée.

Sur la route.

La MG a un comportement

sur et efficace, le

moteur électrique offre

un bon rapport couple/

puissance. Curieusement,

les versions 320 km

offrent 204 ch et les

440 km 156 ch. Du coup,

l’assurance sera moins

chère. Le comportement

routier ne souffre pas

trop du marsouinage sur

les routes en béton, c’est

un bon point. Le confort

profite du bon réglage

des suspensions, et en

conclusion, la MG ZS EV

est une bonne affaire.

1548 1549

1549



MORRIS GARAGE

MG5

Le premier break

Full Electrique

A prix réaliste !

un SUV. De quoi tenter

le diable !

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © - PR

La première d’une longue série ! Et oui, un break qui n’est pas moins

grand qu’un SUV, il est tout juste

Alors que toutes les marques, et moins haut perché.

By

même MG, s’ingénient a décliner Le nouveau break de MG se

leur gamme avec force SUV, MG montre spacieux lumineux,

lance une version plus terre à terre bien réalisé, avec de bonnes

d’une voiture électrique, la MG5 matières et une finition de

1550

Break !

très bonne facture.

1551



La ligne très classique

est élégante.

Le vitrage de profil

trace une fuyante

des plus dynamique,

dont le montant «C»

accentue le mouvement.

C’est de la belle

ouvrage, comme on

le constate sur la vue

arrière, le jonc chromé

bien rectiligne sous le

vitrage des portières,

remonte en courbe

pour bien épouser le

galbe de l’aile arrière.

Ce qui confère un aspect

musclé bienvenu

pour accentuer la dynamique

de ce joli break.

Ses dimensions sont

à l’avenant, long de

4,60 m pour 1,82 m

de large et 1,54

m de haut, il a

le bon format

tant en ville

qu’ailleurs. A

l’intérieur on

dénombre pas

moins de 27

réceptacles de

rangements. Le

coffre de 479 litres

peut bien évidemment

s’aggrandir pour

atteindre les 1.367

litres toutes ban-

1552 1553



Caractéristiques techniques

MG 5 ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​standard range ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​long range

Longueur ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​4600 mm

Largeur ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​1880 mm

Hauteur ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​1521 mm

Empattement ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​2665 mm

Volume du coffre ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​497 / 1367 l

Pneus ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​205/60 R16 ​​​

Poids (kilos) ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​1562 ​​

Poids tractable (kilos) ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​500

Puissance maxi ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​130 kW / 177 ch ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​115 kW /156 ch

Couple maxi ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​280 Nm à partir de 0 tr/m

Consommation (WLTP) ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ 17,9 kWh/100 km ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ ​ 17,5 kWh/100km

Emissions de CO2 ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​0 g/km ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​0 g/km

Autonomie: ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​320 km ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​400 km

Vitesse de pointe ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​185 km/h

0 à 100 km/h ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​8,3 s ​​

Capacité de la batterie ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​50,3 kWh ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​61,1 kWh

Chargeur AC intégré ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​11 kW (triphas

Chargeur DC intégré ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​87 k

Temps de charge DC (5 à 80%) ​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​40 min

quettes rabattues.

Pour ceux qui placent un coffre de

toit ou un porte vélos, le poids amximum

autorisé est de 75 kg. La MG5

peut aussi tirer une remorque de 500

kg maximum avec 50 kg sur flèche.

Ce qui fait que ce break a toutes les

qualités pour plaire aux familles.

Le MG5 est disponible en 2 versions.

La version de base est animée

par un moteur électrique de 177 ch

(130 kW) et 280 Nm. Cette MG 5 est

équipée d’une batterie d’une capacité

de 50,3 kWh qui lui confère une

autonomie de 320 km WLTP.

Moins puissante

mais plus d’autonomie

MG propose une version Long Range,

grâce à une batterie plus grande

(61,1 kWh), mais son moteur électrique

est optimisé et ne développe

que 156 ch (115 kW). Avec 280 Nm,

le couple est le même que celui de la

version de base...

La puissance maxi légèrement inférieure

et la capacité plus élevée de

la batterie portent l’autonomie de

la version Long Range à 380 km.

Comme quoi, les ingénieurs peuvent

parvenir à une meilleure autonomie

sans passer systématiquement

par une puissance énorme. Ce qui

à terme devrait permettre l’arrivée

de moteurs électriques de puissance

abordable pour une autonomie plus

intéressante pour tout le monde.

MG a développé un nouveau type

de moteur électrique pour la MG 5.

Il se caractérise par un enroulement

1554 1555



en épingle à cheveux à 8 couches pour le rotor. Cela a permis d’obtenir un

meilleur rendement, un moteur plus réactif et une fiabilité encore plus élevée.

Au volant, Bien que les la commandes MG 5 se veuille du volant avant sont tout faciles. une voiture Si l’on rationnelle peut gérer et une fonctionnelletie

des informations elle offre des dans performances le tableau de plus bord, que on correctes, ne peut avec pas

par-

une choisir vitesse la mise de pointe en place de des 185 informations. km/h et un 0 Domage, à 100 km/h mais en

8,3 on s’y secondes. fait. Le système audio est de bonne qualité.

Dès la mise en route, le silence est de rigueur. On

Quand passe en on drive monte et l’auto à bord se de meut la MG5, parfaitement. on ne peut Trois

s’empêcher modes de conduite de constater sont le proposés design cossu : Eco, de Normal l’ensemble.

Sport. A On l’usage y ajoute le mode une touche Normal de fait qualité parfaitement en ma-

et

tière le job. de Le toucher KERF, soit des principales la commande surfaces. de récupération

Par d’énergie préjugés, au sans ralentissement, doutes, on ne est s’étonne par défaut, pas placée vraiment

au plus de haut trouver (3) et c’est quelques à notre plas- sens

tiques parfait.

durs On obtient mais grainés, aisément ce qui une évite consom- les

mation

griffes qui reste et les sous traces les de 20 doigts. kWh/100 La et une autonomie

marque fiable de n’a 340 pas km pris sur la les direction 400 annoncés.

du tout tactile, quelques éléments

demeurent physiques. La grande dalle

affiche des boutons assez grands, c’est

pratique.

La MG est une voiture bien née qui ravira les familles comme les professionnels

de la route, non seulement par sa ligne mais aussi par son autonomie.

1556 1557



1558 1559



LA MICRO-LINO

APPORTE LE SOURIRE

DANS LA VILLE ET

LA GRANDE BANLIEUE

Imaginée en Suisse par Wim, Oliver et

Merlin Ouboter, la famille à l’origine de

la célèbre trottinette Micro Kickscooter,

le Microlino est le résultat d’une

approche innovante, à la fois plus

écologique et moins encombrante que

les voitures, mais plus confortable

qu’un deux-roues

Avec une puissance nominale de 12,5 kW,

un volume de coffre de 230 l (ce qui

correspond au volume de trois packs de

bouteilles d’eau par exemple) et une autonomie

s’échelonnant de 90 à 230 km,

il est le seul véhicule de cette catégorie à

être doté d’un châssis monocoque.

Ce type de construction améliore la

qualité, la longévité et la sécurité par

rapport aux châssis tubulaires conventionnels

généralement utilisés dans les

micro-cars par exemple.

La petite citadine Microlino est

construite dans l’usine propriété

de la marque à Turin, en Italie.

Rechargeable en trois à quatre heures sur

une prise normale (selon le type de batterie),

la petite citadine de 2,5 m de long

trouvera donc un point de ravitaillement

pratiquement partout.

1560 1561



Par rapport à un deux-roues,

elle apporte une sécurité et un

confort nettement supérieurs.

Argument de choc, elle a un

grand coffre de 230 litres, c’est

beaucoup et largement suffisant

pour rapporter les courses

à la maison. La Microlino a une

Vmax de 90 à l’heure et la batterie

moyenne de cette version

n’a que 10,5 kWh, c’est-à-dire

une autonomie réelle de 104 km

contre les 177 annoncés.

A la décharge de l’auto, il ne

faisait pas très chaud, 3-4° et

humide, ce qui intervient dans la

réduction de l’autonomie.

Nous sommes allés chercher

la Microlino à Kortenberg, puis

avons rapporté la Tesla Y grande

autonomie (535 km réels pour

600 annoncés) à Aartselaare.

Distance 40 km.

Coût énergétique 40% de la

batterie. Soit par temps froid

et pluvieux 1% par kilomètre.

De là, nous avons repris la route

vers Hannut. Nous avons dû re-

Voilà ce qu’en dit l’importateur

pour la Belgique et la France, la

Maison D’Ieteren.

L’importateur précise que dans

ses objectifs de mobilité citadine

et par extention les grandes banlieue,

la Microlino va remporter

un succès auprès des citadins.

Primo, elle fait à peine 2,50 m de

long sur 1,47 m de large, soit le

gabarit d’une grosse moto.

1562 1563



charger à Korbeek-Lo, nouvelle implantation

de recharges électriques de la SHELL,

dans le parking du Carrefour où nous en

avons profité pour manger un bout. Nous

y sommes restés 1h30 et pensions avoir

repris quelque chose comme 50-60% de

charge de la batterie.

Et bien non, on a repris seulement 30%.

En cause le fait que la Microlino est bloquée

à 2,2 kWh de charge maximum. Ce

qui veut dire que même avec un chargeur

de 22 kWh disponible, il faut 5 heures minimum

pour charger la batterie à 100%.

Au bureau, nous avons un chargeur qui

pourrait offrir les 22 kWh de la borne,

mais comme on est en monophasé, la

charge max est de 7,4 kWh.

La Microlino ne profite même pas de cette

charge puisqu’elle est bloquée à 30 km/h.

Ce serait bien si le constructeur pouvait

placer un chargeur plus rapide qui chargerait

80-90 kilomètres en 1/2 heure.

Ceci dit, il ne faut pas jeter l’enfant avec

l’eau du bain, d’autant que cette petite

puce est trop chouette à conduire dans

l’environnement qui lui convient le mieux,

les courts trajets en ville et grande banlieue.

Elle est étonnante !

Étonnante, car même si elle ne dispose

pas de tout l’attirail de sécurité, pas d’ABS,

pas d’Airbag, pas de lane assist pas d’antipatinage,

ni d’ESP. C’est du brut certes,

mais du bon ! Cet engin est hyper facile

à conduire et on ne se fait même pas

peur en côtoyant les camions. Il y a suffisamment

de réserve et de vivacité pour

s’intégrer idéalement dans la circulation.

Oui, elle est affichée à un prix élevé, mais

en Flandres il y a une remise de 5 000 €,

ce qui la rend très attrayante.

1564 1565



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Nissan ARIYA

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NISSAN ARIYA

L’électrification

du Japonais

entre en

action !



La Nissan Ariya est un SUV coupé

entièrement électrique. Il marque un

tournant dans la stratégie de Nissan

pour l’électrification de sa gamme.

Il se positionne au sommet de l’offre de la marque

en termes de design, de technologie et de performances

électriques, et constitue une alternative

aux modèles comme la Tesla Model Y, la Kia EV6

ou la Ford Mustang Mach-E.

Avec un design moderne, une conduite agréable

et une technologie avancée, l’Ariya est un véhicule

qui se veut aussi confortable et pratique que

performant. Le design du Nissan Ariya est résolument

moderne et futuriste, tout en repectant les

canons chers à Nissan. On reconnait directement

l’appartenance à l’image de la marque .

Il s’agit d’un véhicule

au look peu torturé,

avec des lignes fluides

et des proportions précises.

A l’avant, l’Ariya se distingue par une calandre

fermée. C’est typique des véhicules électriques.

Mais quand on voit le nombre de radiateurs présents

ne fut-ce que pour gérer le conditionnement

de la température des batteries, réchauffées

en hiver, refroidies considérablement en été.

On se pose pas mal de questions...

Les designers ont réussi un affinement et un

regard nets et précis... Regardez comment la

ligne des phares s’intègre, sans fioriture, dans

le «plongé» du capot qu’elle souligne fort élégament.

La signature lumineuse des clignotants

s’incline d’un trait assuré qui encadre judicieusement

l’espace dédié au «motif» calandre. C’est

intelligent et peu massif. Soit un design réussi, ce

qui n’est pas, toujours, le cas pour tout le monde.

Quand on fait le tour de l’auto, force est de constater

que ses flancs sont lisses et sans trop de fioritures,

le plat qui passe autour des roues est mesuré

et contribue avec la garniture noire à offrir une silhouette

sobre et dynamique. Le tout est rehaussé

par des jantes de 19 à 20 pouces selon la finition.

Cela lui confère un caractère haut de gamme.

L’ensemble possède le style défini par la marque,

elle inspire clairement la philosophie voulue par

Nissan et que l’on retrouve sur tous les modèles.

L’Ariya est disponible en différentes versions de

motorisation, qui varient en fonction de la configuration

de la batterie, de la puissance et de la transmission.

Il existe principalement deux versions :



Une 2 roues motrices (2WD) avec le moteur électrique

placé à l’avant. Les roues avant sont donc

motrices et l’unité électrique offre une puissance

de 218 chevaux pour la version de base, qui

passe à 242 chevaux avec la grosse batterie.

La version 4 roues motrices (AWD), elle est équipée

de deux moteurs, un sur chaque essieu. La

puissance combinée passe à 306 chevaux.

A l’intérieur, le style est épuré et de nombreuses

commandes sont intégrées à des endroits inattendus.

C’est à la fois une bonne idée et... spécial.

Un grand panneau panoramique comprenant

deux grands écrans chapeaute la planche de

bord. C’est élégant, d’autant que de l’Alcantara

l’habille soigneusement. Ces écrans proposent

beaucoups de fonctions qu’il faut parfois chercher,

et dont la réponse n’est pas toujours ultra-rapide.

Mais c’est le lot de trop nombreuses

voitures, lélectriques ou pas. On appréciera les

compatibilités Google, Alexa ou Carplay sans fil

voire Android... avec fil.

La partie inférieure de la planche de bord est garnie

d’une finition imitation bois à laquelle sont

intégrées toutes les commandes de la climatisation

et du désembuage.

L’accoudoir central, qui reçoit aussi cette finition

bois, coulisse électriquement, c’est amusant,

comme la boîte à gants à commande électrique,

aussi. Les designers ont pu s’amuser un peu. Intégrés

dans la surface les commandes tactiles sont

faciles d’usage. Le bon point, c’est qu’elles sont



associées à des commandes classiques, comme le

chauffage des sièges et les aérateurs. L’Ariya offre

un excellent espace pour les passagers. L’empattement

long (près de 2,77 mètres) permet de garantir

une habitabilité généreuse, tant à l’avant qu’à

l’arrière. Le coffre, avec un volume de 466 litres, est

également spacieux pour un SUV de cette catégorie.

Les sièges sont confortables, et la version haut

de gamme peut proposer des sièges en cuir, chauffants

et ventilés, avec des ajustements électriques.

Le Nissan Ariya est équipé de Nissan Safety

Shield 360, un ensemble de technologies de

sécurité active qui comprend : le freinage d’urgence

autonome avec détection des piétons et

cyclistes. Les assistances obligatoires comme le

maintien de voie, alerte de franchissement de

ligne. pas trop intrusifs. L’Ariya offre aussi la surveillance

des angles morts, et un régulateur de

vitesse adaptatif avec en plus, la reconnaissance

des panneaux de signalisation et caméra 360°

pour les manœuvres.

SUR LA ROUTE

Si le 0 à 100 km/h s’effectue en 7’’6, la VMax est

limitée électroniquement à 160 km/h. Et malgré

ses 2,2 tonnes, la Nissan Ariya est sobre. Nous

avons mesuré un petit 13 kWh/100 km, et si l’on

prend une moyenne plus réaliste, on peut tabler

sur 15,30 kWh aux cent km.

Ce n’est pas mal du tout.

De plus cette Nissan Ariya régénére sur les trajets.

La version 242 ch se montre dynamique, mais

n’est pas pour autant un foudre de guerre. Cette

générosité-là se retrouve dans la version la plus

puissante. Il ne faut pas prendre ces impressions

de puissance à la lettre, aujourd’hui une Ariya

même de 218 chevaux se défend plus qu’honorablement

sur la route. Ses évolutions dans la circulation

sont du meilleur ordre.

Accélérations directes et suffisament puissante,

pour ne pas générer de surprise au conducteur qui

n’aurait pas l’habitude d’autant de dynamisme. Ce

conducteur appréciera la vigueur disponible qui est

déjà nettement supérieure à la moyenne des véhicules

semblables qu’ils soient électriques ou thermiques...

218 chevaux en thermique, ce n’est pas

banal et souvent réservé à des hauts de gammes.

La position de conduite est facile à trouver et on

constate que les sièges offrent un grand confort.

Ce qui est agréable quand on sait que l’autonomie

est proche des 450 kilomètres. Nous avons mesuré

425 km avec une charge restante de 15%...

Les suspenssion métalliques offrent un bon

toucher de route et limitent de belle façon le

marsouinage que l’on rencontre dans quelques

productions coréennes, comme la Hyundai Kona

II par exemple. Côté freinage, rien à redire, les

quatre disques font le job en toute sérénité. La

direction s’est révélée très précise et directe.

CONCLUSION

Le Nissan Ariya est un SUV électrique qui se

distingue par son design moderne, ses performances

solides et son intérieur haut de gamme.

Il offre une excellente combinaison de confort, de

technologie et de performances, tout en restant

très pratique pour un usage quotidien.



Nissan LEAF

Nouvelle génération

Autonomie accrue

Look plus sympa !

Eric HEIDEBROEK

La Leaf est née d’un coup de crayon exhultant

la différence, mais quand on laisse faire

les stylistes, parfois ils se plantent. Heureusement,

Nissan a changé ses paramètres. La

Leaf a une bien meilleure physionomie. Etre

différent c’est bien, encore faut il que cela

déclenche des coups de coeur car en Automobile,

ce sont les yeux et l’émotion qui priment.

Et là, Nissan a mis dans le mille !

22

La voiture se veut moderne et élancée, on

trouve beaucoup de détails originaux comme

l’emploi judicieux de LED pour la signature

lumineuse frontale. A l’avant, la calandre typée

Nissan indique clairement

la filiation de l’auto aux produits

de la marque, le profil s’inscrit résolument

dans la ligne hatchback. Le soin du détail est

constant. A l’arrière la structure du hayon

marque le dynamisme voulu de cette électrique

historique.

A l’intérieur, le style est sobre et... austère.

C’est propre et net, presqu’à l’Allemande.

Quoique la rigueur nippone n’est pas triste

non plus. La planche de bord a un design

sobre. Les instruments devant le conducteur

sont à la fois digitaux et analogiques.

1580 1581



La vitesse est donnée par un compteur traditionnel,

les indications de consommation et

autres infos utiles sont données par un écran

à gauche du compteur de vitesse. A droite

du volant, Nissan a posé un écran tactile judicieusement

secondé par des boutons rotatifs

et poussoirs pour tout ce qui concerne l’infotainement

à bord. Intelligent aussi, le report

sous l’écran des commandes analogiques de

la climatisation. Comme quoi le tout digital

n’a pas que des adeptes et que les solutions

classiques ont encore de beaux jours devant

elles voire même un retour en grâce.

Les commandes de rapports , en fait marche

avant, marche arrière, neutre et parking sont

commandées par un joli joystick souligné de

bleu, couleur qui s’inscrit dans de nombreux

1582 1583



LEAF e+

Batterie

Lithium-métal polymère

385 km autonomie

320 réels

détails de l’habitacle. Le bleu est la couleur

de l’électricité n’en déplaise

aux férus de verts.

A part Toyota,

qui l’utilise

depuis des

années, toutes

les autres

marques sont

passées au «bleu»

comme VW avec ses

BlueMotion, Mercedes

avec ses BlueTech, etc.

Conduire une électrique

C’est une question qui revient très souvent

et la réponse que l’on peut donner est que si au

début, la conduite de certaines électriques était du

type «on-off», comme dans la I3 de BMW, accélération

/ freinage vigoureux, l’évolution est telle que l’agrément

d’une électrique d’aujourd’hui va vers des solutions plus

harmonieuses. Certes on dispose de puissance élevées,

comme dans la Leaf 62 kW qui fait quelques 214 ch /

340 Nm, qui peuvent propulser les 1731 kg et 4,50 m de

long de 0 à 100 en...6’’9. Il faut noter aussi que les

1584 1585



Nissan LEAF e+

62 kW

0 à 100 en 6’’9

autonomie :

320 km mesurés

voitures électriques disposent de leur

couple à tout moment ! La vitesse de

pointe de la Leaf n’a pas une importance

cruciale, et ici posée à 157 km/h. En effet,

les voitures électriques sont idéales pour

circuler aux allures légales. Leur pire ennemi

demeure l’autoroute et des vitesses supérieures

à 100 km/h. Dans ces conditions,

l’autonomie est beaucoup moins élevée

que dans un usage citadin ou inter-urbain.

En effet, les phases de régénération sont

beaucoup plus fréquentes que sur autoroutes

à vitesses stabilisées.

Conduire avec une seule pédale !

Rassurez vous, il y a bien deux pédales à

bord. Le frein et l’accélérateur. Mais l’accélérateur

dispose d’une fonction de régénération

forte qui s’actionne avec la commande

«e-pedal». La e-pedal de la Leaf

est facilement utilisable, et on dira même

instinctivement gérable. Avec un peu d’accoutumance,

on fini par adopter un style

souple et confortable. On apprend à rouler

autrement, on est plus observateur et on

anticipe plus... Pas mal, grâce à ce genre

d’auto les conducteurs deviendraient-ils

plus réceptifs à la conduite ? Nous n’irons

pas jusque là même si c’est l’impression que

ce mode de conduite nous a donné. Nissan

a bien étudié son produit, en témoigne

cette petite fenêtre triangulaire permet au

conducteur de bien voir la route entre la baie

de pare-brise et le rétro extérieur.

Dans l’ensemble la Leaf e+ démontre

un potentiel intéressant, mais l’autonomie

n’est pas encore toute à fait au top.

Annoncée pour un peu plus de 385 km

d’autonomie, nos mesures indiquent 320

km. C’est encore trop peu, mais ils sont

vrais, et réalisés dans le cadre de nos essais

sur nos itinéraires de référence parfaiement

compatibles avec un usage courant.

Maintenant, la Leaf est une grande auto

son empattement de 2,70 m ouvre un

habitacle généreux et le basculement de

la banquette arrière en 60/40 permet un

volume de coffre de 1.176 l.

Le prix de la Leaf e+ (62 kW) commence

à 43.490€ en version N- Connecta et à

45.590 € pour le haut de gamme Tekna.

1586 1587





OPEL

ASTRA

électrique

Un look plus viril

Plume Eric HIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK & Opel

Les lignes de l’Opel Astra ont du caractère,

surtout la partie arrière.

Le profil est stylé, l’arrière ramassé et ses hanches marquées.

Opel dispose d’une auto avec de la personnalité même si à

notre idée, l’avant est un peu fade.

On dirait qu’il manque quelque chose malgré la reprise de la

nervure dans le capot et les voies larges.

Peut-être, est-ce cette profusion de plastiques noirs brillants

qui masque un regard qui aurait pu changer la donne.

Encore une fois, tout cela est une question de goût.

1590 1591



OPEL a un passé populaire extraordinaire. Les

modèles ont chaque fois marqué leur décennie.

On pense aux Opel Admiral, Kapitan, Senator,

Record, Omega, pour les plus grandes

mais aussi la fameuse Opel Kadett qui a véhiculé

tant de familles. La Kadett fut remplacée

par l’Opel ASTRA en 1991, et a directement

embrayé dans la «success story» de la Kadett.

Une référence pour la marque au Blitz. L’Astra

fit tellement d’ombre à la concurrence que

même Ford, en 1998, a troqué sa traditionnelle

Escort pour la Focus afin de récupérer

des parts de marché. Mais Opel avait déjà

pris une belle avance. Les nombreuses versions

se sont succédé au fil des ans. Maintenant,

avec la sixième génération, l’Astra

1592 1593



2023 fait peau neuve en s’inscrivant dans le

droit-fil stylistique lancé par l’Opel Mokka. Et

on peut dire que le style Opel est bien présent

dans ces lignes musclées et dynamiques.

Comme précisé d’entrée de jeu, on regrettera

que la calandre soit si plate, si impersonnelle.

Même si les designers sont allés rechercher

un pli aigu dans le capot, on peut regretter

ce regard sans vie. Alors que des prototypes

récents reviennent à un regard plus acéré,

plus Opel. Gageons que d’ici peu Opel viendra

avec un look plus aguichant. Il n’en demeure

pas moins que cette Astra a de l’allure tant de

profil que de l’arrière. Les ailes avant et arrière

sont bombées et les roues sont presqu’affleurantes

à la carrosserie, ce qui confère une

belle assise de l’ensemble.

A l’intérieur, le style est pur et simple. Un

double écran dont la partie latérale côté passager

est inclinée vers le conducteur. L’appartenance

au Groupe Stellantis offre une ratio-

1594 1595



nalisation des systèmes embarqués avec un

choix délibéré de ne pas tout laisser au tactile.

Un très bon point.

Côté conduite, on reste dans le segment supérieur

de Stellantis. La base de l’auto, c’est

celle des Peugeot 308 et DS4, du beau monde.

On retrouve donc les choix de motorisations

de ses cousines, dont la structure 100% électrique

bien appréhendée par les ingénieurs

allemands. Si l’on constate un peu de marsouinage

sur routes en béton, on soulignera

les belles qualités routières, le freinage précis

et vif et les 156 ch et 270 Nm (en mode sport

sinon, c’est 136 ch et 250 Nm) donnent

une bonne contenance à l’Astra sans en

faire un foudre de guerre. À souligner la

bonne gestion de l’autonomie annoncée

pour 418 km et vérifiée à 360 km pour

une charge restante de 12%. (Soit une

petite cinquantaine de km de réserve).

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OPEL

MOKKA

STYLEE, DYNAMIQUE !

OPEL arrive sur le

marché avec une auto

full électrique dont

le design s’inspire de la Manta !

C’est parti, le nouveau look des Opel

change, et en mieux ! La personnalité

de la marque repart vers un style plus

dynamique et très équilibré.

3/21

Ça commence par le nouvel SUV MOK-

KA, disponible en Diesel et surtout en

full électrique !

On trouve deux appareils thermiques dopés

par turbo, le 1.2l de 100 ch ou 130

ch à essence et le1.5l Diesel de 110 ch.

La version électrique de cet essai propose

la puissance raisonnable de 136 ch. La

base de ce véhicule est celle de la Peugeot

2008, une excellente référence. Opel y a

mis son grain de sel et pas qu’esthétique.

Le style de l’auto est devenu plus angulaire

et restaure un look qui avait fait un ravage

à son époque. Celui de l’Opel Manta

des années 70, chargée de concurrencer

la Ford Capri, qui faisait fureur chez les

jeunes. Avec la Manta, Opel avait l’outil

idéal. Et Ça recommence aujourd’hui,

avec l’Opel MOKKA ! regardez la bien,

elle est toute en force, à le regard clair,

le capot noir la rapproche de la légende.

Mais le plus agréable à l’oeil ce sont les

1598 1599



justes proportions des roues par rapport choisi la priorité à l’information qui contribue

à une bonne conduite. Un judicieux

aux arches et à l’équilibre des parties tôlées

qui les entourent. Une bonne recherche mixage entre les commandes classiques et

graphique et le tour est joué.

sensorielles crée un confort ergonomique

Bravo Messieurs les Designers.

qui lui aussi participe activement à la sécurité.

Les matériaux sont bien choisis et

A l’intérieur aussi Opel trace la voie. Le donnent à la MOKKA une impression de

double écran panoramique est très bien bonne fabrication et finition, ce que nous

structuré. L’information apportée est judicieuse

et maligne. On sent qu’ici Opel a bord. On constate aussi que les

avons remarqué directement en montant à

1600 1601



sièges sont bien dessinés et comme

dans beaucoups d’Opels reconnus par le

Centre allemand du Dos. Donc, encore

un bon point !

La prise en main...

Avec les batteries posée dans le plancher

avec une séparation destinée à générer

beaucoup d’espace à l’arrière, vous

voyez dans le dessin ci dessous que le

bloc batterie arrière est séparé nettement

de celui de l’avant afin de générer un bel

espace pour les caves à pieds. Au volant

on trouve facilement ses marques, et si

un système permet de modifier le mode

de conduite en 3 thèmes, soit Eco, normal

et Sport, on utilisera pratiquement

chaque fois le mode normal, tant il est

bien calibré. Pour ce qui est du mode

Eco il bride beaucoup les impressions. Le

mode sport donne de la vigueur et de la

force. En terme de consommation, nous

tournions autour des 18,5/20 kw/h au

cent kilomètres. C’est une bonne valeur.

La tenue de route n’est pas surprenante,

l’auto est bien calée sur ses trains roulants,

le centre de gravité est bas et l’auto roule

«net et sans bavure». L’espace à bord est

largement suffisant pour le transport de

cinq personnes en bon confort. Le coffre

est conforme au créneau, et en plus il y

a l’espace pour une roue de secours normale...

En conclusion de cette brève prise en

main, nous sommes tombés sous le

charme de cette auto bien faite. Elle disposerait

d’une plus grande autonomie

qu’elle serait pratiquement sans concurrence.

En essence, le premier prix est de

22.600 €, (boîte autosur le 130 ch), en

Diesel c’est à partir de 24.600 € et en

électrique 36.200 euros...

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OPEL

Corsa Full Electrique

Elle fait le job avec le sourire !

Par Eric HEIDEBROEK

Jolie auto, cette Corsa a un look

craquant et pour couronner

la gamme thermique,

elle passe au tout électrique...

Prise en main.

Pour situer les conditions de l’essai, on sortait

d’une Mercedes Classe G400d…

C’est que le changement a été radical.

D’un côté on grimpe dans un monstre lourd

et puissant, empreint d’un luxe extraordinairement

cossu pour descendre dans une

citadine très raisonnable.

Cousine germaine de la Peugeot 208 électrique,

la Corsa adopte le même principe

de ...discrétion. Un petit logo sur le montant

B signale la motorisation par un E dans

un cercle noir. La Corsa joue une carte accessible

car elle coûte 31.475 € en étant

particulièrement bien équipée de série. Si

elle est apparentée à la Peugeot 208 électrique,

elle est bâtie sur la même plateforme,

la Corsa reçoit un tableau de bord

1604 1605



spécifique doté d’écrans digitaux devant le

conducteur et sur la console centrale. Les

commandes de climatisation sont elles assez

classiques. Le mariage de «touch screen»

et de boutons classiques est un excellemnt

point en matière d’ergonomie et de sécurité.

Tout dans la présentation du poste de

conduite fait preuve d’innovations et de

modernisme. Par contre certains matériaux

dénoncent l’accès à la marque. Les contreportes,

et certains ouvrants font vraiment

légers et le coffre assez lourd.

En ce qui concerne l’unité électrique, c’est

la même que dans la e-208 et même que

celle du e-2008. Chez Opel, l’ambiance à

bord est assez clinique et sobre, les accostages

sont corrects, la finitions aussi. C’est

assez rigoureux, voire sévère. De toutes les

manières c’est allemand, donc normal.

Sur la route, la E-Corsa tient ses promesses

en matière d’autonomie. L’autoroute, on

sait que ce n’est pas la tasse de thé des électriques,

mais les villes et agglomérations,

sont faites pour elle. Le placement des batteries

dans le plancher sous les sièges avant

et sous la banquette arrière où elles sont plus

grosses, assument un centre de gravité assez

bas. Le souci principal, c’est le poids 357

kg, mais surtout la séparation des batteries

avant et arrière au sein de l’empattement

long. Et lors du passage sur des inégalités

de la route, cela crée un effet de «saucissonnage».

On peut se poser la question de

l’influence que cela pourrait avoir sur la carrosserie

à long terme. Pour le reste cette

Corsa fait le boulot, transporte facilement

5 personnes confortablement. Les temps

de recharges sont au prorata de la force de

courant disponible. La Corsa dispose en série

d’une prise de charge haute vitesse.

1606 1607





PEUGEOT

e-2008

HOMOGENE !

Eric HEIDEBROEK

Jolie, dynamique,

confortable , cette

nouvelle 2008 rebat

les cartes, même en version

Full Electrique !

Et Peugeot le sait très bien, car la

marque au lion, en fait son cheval

de bataille. Cette auto sympatique

offre une belle habitabilité habillée

par une lignes aux formes tranchées

qui plait à tout le monde.

Jeunes, mûrs, et anciens lui trouve

ce je ne sais quoi qui plait et attire

le regard. Elle a du «sex-appeal»,

c’est indiscutable, sauf, sans doute,

pour les grincheux...

44

En attendant il reste une question

importante en suspend, c’est celle

de son autonomie. Et là, le nouvel

SUV compact électrique Peugeot

e-2008 intègre une batterie haut

voltage d’une capacité de 50 kWh,

placée de façon ingénieuse pour

préserver l’espace à bord et le volume

de coffre. Elle offre une autonomie

de 320 km WLTP.

Et croyez le bien, cette valeur est

réalisable même en prenant l’autoroute.

Nous avons approché cette

valeur avec une autonomie de 260

km en ayant encore une trentaine

de kilomètres d’autonomie. Franchement

c’est vraiment pas mal.

Et nous n’avons pas été épargné

par les conditions atmosphériques,

pluie, vent, etc. Et ce en adoptant

une conduite anticipative mais pas

nonchalente non plus.

Très polyvalent, aussi maniable en

ville que robuste et sécurisant sur

1610 1611



route, le nouveau SUV Peugeot e-2008

est équipé du moteur électrique de

100 kW (136 ch) que l’on retrouve

dans la Peugeot e-208 et dans la nouvelle

Opel e-Corsa. Ce moteur offre évidement,

une accélération instantanée

grâce au couple de 260 Nm disponible

tout le temps. Au volant du nouveau

SUV Peugeot e-2008, vous adoptez directement

une conduite souple et dynamique.

Vous apprenez en quelques

jours une nouvelle façon de vous déplacer.

Freinant peu, vous laissez la batterie

se régénérer grâce à la position «B» de

la commande de boîte. Commande que

vous pouvez aussi sélectionner avec les

palettes du volant.

A l’intérieur, la e-2008 fait preuve d’une

qualité de mobilier des plus flatteuse.

Structures marquants le style carbone

au simili cuir surpiqué de vert, piano

black sur certaines platines, grand écran

facile d’accès et ergonomique, boutons

classiques pour les fonctions les

plus importantes, et last but not least,

le combiné d’instruments en 3D. Joli et

très lisible. Le petit volant à méplat, est

mieux positionné que dans la 208 et

donc permet une meilleure visibilité des

informtions utiles.

Côté conduite, on apprécie la bonne

répartition des poids et la e-2008 se

montre agréablement sure même en

conduisant vite sur de petites routes,

elle pardonne beaucoup. C’est un gage

de sécurité pour tous. Les suspensions

donnent confiance même si dans certaines

conditions le poids global du aux

batteries se fait sentir et réduit ainsi le

confort global . A partir de 33.242 €

1612 1613





Polestar, la marque

électrique de Volvo

HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR

!@ Eric

POLESTAR

Est aussi la marque

Racing de Volvo

Le chinois Geely a repris Volvo, il y a plus

de dix ans déjà.

Le préparatreur de voitures de courses Polestar

avait été incorporé à Volvo, car il dispose

d’un capital sportif impressionnant. Et Volvo

s’est demandé pourquoi ne pas en faire une

marque à part entière,surtout pour se lancer

dans la nouvelle tendance de l’époque,

les électrques. Pourquoi pas, puisque BMW

l’a fait avant Volvo avec ses usines BMW «i»

fondées en 2011, selon l’adage «on ne met

pas tous les oeufs dans le même panier».

D’autant que l’électrification apporte des

puissances et des performances que Polestar

maitrise parfaitement. Cette image sportive

sert aussi parfaitement au lancement

des voitures Polestar.

2024

2022

1616 1617



Les lignes de la Polestar 2 sont classiques

et avec son récent restylage seuls quelques

détails cosmétiques lui conférent un tout

nouveau look. Et franchement cela lui va

vraiment bien !

Plume Eric HEIDEBROEK • Images Caminter 2024

2

POLESTAR



Quelques parkings exceptionnels de propreté et acceptant la recharge des électriques en toute sécurité, c’est à souligner

chez Interparking Bruxelles Porte de Halles

La Polestar 2 restylée est une berline électrique

haut de gamme qui combine design

scandinave, performances et technologies

avancées. La Polestar 2 arbore un

design épuré et moderne, typique de la

marque suédoise. Les lignes sont nettes

et précises, avec une nouvelle calandre

fermée qui affine sa ligne.

Et, il n’y a pas qu’à l’extérieur que la Polestar

2 a fait peau neuve. L’intérieur aussi est

passé un cran au dessus question finition.

Le raffinement et l’iompression cossus de

l’habitacle positionne la Polestar 2 à sa très

bonne place de produit premium.

Le caractère accueillant et confortable

des bons gros fauteuils des places avant

comme des places arrière. Les garnituires

de portières apportent une touche de

cuirs soigneusement intégrée dans des

matières synthétiques de qualité. L’habitacle

est spacieux, offrant un bon confort

pour les passagers avant et arrière, bien



que le plancher surélevé du à la batterie

puisse légèrement réduire l’espace pour

les pieds des passagers arrière.

Il n’y a pas à dire la marque a vraiment

posé ses jalons au rang supérieur, sans

trop en affecter ses prix.

La Polestar 2 restylée est disponible en

plusieurs versions, avec des options de

motorisation simple ou double. La version

la plus puissante, équipée de deux moteurs,

offre une puissance combinée de

476 chevaux et un couple impressionnant

de 680 Nm. Cela permet une accélération

de 0 à 100 km/h en seulement 4’’2.

La conduite est agile et précise, grâce à

une suspension bien réglée et une répartition

du poids optimisée par la batterie

placée dans le plancher.

La version à longue autonomie peut parcourir

jusqu’à 540 km sur une seule charge

selon le cycle WLTP. (nous nous en sommes

rapproché et avon même constaté que la

P¨olestar 2 est une des seules berlines électriques

capables de reconstruire sa charge

en roulant ! La recharge est rapide, avec

une capacité allant jusqu’à 205 kW en

courant continu, permettant de recharger

la batterie de 10 à 80 % en environ 30 minutes.

En courant alternatif, une recharge

Bruxelles ma belle, certes mais si peu

accueillante depuis l’arbitaire écologique

qui puni l’automobile en ses murs.

Bruxelles qui impose un diktat irréaliste en

matière de répression du stationnement. Par

exemple pour effectuer nos photos, nous

avons été verbalisé pour le stationement

alors que nous sommes restés 9 minutes.

Celà sous-entend que si l’on s’arrête pour

déposer une personne, l’aider à rentrer chez

elle en portant ses courses, la scancar vous

fera payer 75 euros automatiquement.

Si vous ne connaissez pas les règles de

chaque ville vous serez toujours pigeon !



DÉTAILS,

FINITIONS, CHOIX

ET COORDINATIONS

DES MATIÈRES,

POLESTAR RÉUSSIT

L’HARMONIE TANT

INTÉRIEURE

QU’EXTÉRIEURE !



complète à domicile prendra

plusieurs heures, en fonction

de la puissance de la borne.

Avec une borne standard de 3

à 22 kWh en monophasé (7,4

kWh) 32 A, la recharge

dureentre 6h et 8h. Autrement

dit, quand on arrive au bureau,

on recharge complètement en

4 à 6 heures et à la maison, la

nuit offre une charge totale

pour quitter la maison à 7h30.

Si l’on charge sur une prise de

courant standard, ça peut être

plus long.

Polestar 2 est équipée d’un

écran de 11’’5 basé sur Android,

offrant une intégration

fluide avec Google et Apple

Car Play, avec accès Coyote.

Polestar 2 dispose évidement

des aides à la conduite obligatoires

mais aussi, un cruisecontrol

adaptatif et la détection

des angles morts.

Conclusion

La Polestar 2 est à maturité et

constitue une excellente option

pour ceux qui cherchent une

berline électrique haut de

gamme avec un design soigné,

de bonnes performances et une

technologie de pointe. Elle se

distingue par son attention aux

détails et son engagement envers

la durabilité, tout en offrant

une expérience de conduite dynamique

et agréable. Son prix

la positionne clairement dans le

segment premium, ce qui peut

être un frein pour certains

acheteurs, ou pas.



LUXE A LA SUÉDOISE

LE LUXE S’INCRIT

NATURELLEMENT

DANS LA POLESTAR 2.

LES CUIRS, SONT DOUX

ET SOUPLES. MAIS

LE LUXE, LE VRAI,

C’EST L’ESPACE,

ET LE CONFORT .



STREET ART

Quand une façade est laide ou

tristounette, il arrive que des

artistes soient commandités

pour décorer ces lieux.

C’est le cas ici, à Hannut, où la

façade jouxtant le parking de la

Maison des jeunes est passée

entre les mains talentueuses du

jeune Liégeois Robin Bodéüs.

Réalisée à la bombe et au pinceau,

est la première d’une série

prévue pour apporter à la ville

une nouvelle fraicheur.

La Polestar 2 marie son élégance

aux tons pastels et à la sérénité

que délivre cette jolie fresque.



POLESTAR

Le Modèle Deux

Dans ses 3 Versions

Short Range Single===> : 231 ch.

2022

Long Range Single===> : 231 ch.

Long Range Dual 4X4==>: 408 ch.

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR

Ces Polestar sont de vraies et excellentes

Volvo. Et c'est très bien.

Tout dans ces voitures est sérieusement

fini.

L'avantage de cette interaction avec la

marque suédoise, c'est l'usage de son expérience

de constructeur renommé et plébiscité

pour son implication en matière de

sécurité routière.

Précurseur, la marque n'hésite pas à frapper

les boucles de ceintures de sécurité

d'un mot et un nombre "Since 1959" soit

depuis 1959. Moment où Volvo a commercialisé

les toutes premières ceintures à

trois points de série sur toutes ses voitures.

Mais Volvo n'en a pas profité égoïstement,

elle a systématiquement offert les brevets

à de très nombreux autres constructeurs

dans plus de 25 pays ! Plus aucune voiture

au monde n'est dispensée des ceintures de

sécurité à trois points.

Donc, sur base de cette expérience, et

de du savoir-faire de constructeur automobile,

du suédois, Polestar se présente

comme une marque Premium et défini ses

modèles avec tout le soin et la quamité

que le segment Premium impose.

Même si les Polestar sont construites en

Chine, c'est en utilisant les critères stricts

de la fabrication suédoise. N'en déplaisent

à certains, les chinois sont en face d'une

concurrence interne des plus vigoureuses.

Ceci conduit à des exigences de fabrications

extrêmement pointues. C'est à qui

sera le meilleur, c'est à qui aura le moins

de rappels, c'est à qui sera le plus raffiné...

1632 1633



On commence à voir beaucoup de Polestar

2 sur les routes, c'est un signe de l'intérêt

croissant des sociétés de leasing et

des responsables des flottes d'entreprises

pour ces voitures full électriques. Et pas

seulement pour leur intérêt fiscal, mais

aussi grâce à leur ligne statutaire, l'aspect

solide et sécurisant, et le style séduisant.

Même si la partie arrière aurait mérité un

allègement de ses lignes. C'est un avis personnel,

certes, mais rencontré assez régulièrement

tout au long de ces essais. La

ligne de l'arrière de la Polestar 1 est quant

à elle particulièrement réussie, alors pourquoi

la Deux n'y a t'elle pas eu droit a un

aussi belle présentation ?

Pourtant la Polestar 2 est bien Équilibrée.

La voiture offre un bel habitacle spacieux

et lumineux. Les sièges ont la signature

Volvo caractéristique, et le confort qui va

avec les galbes. L’habitacle dégage une impression

de sobriété et de grande qualité.

Polestar est parvenu à le rendre luxueux

sans avoir besoin de tout recouvrir de cuir

et de carbone. L’habillage, qui fait appel

à des matériaux recyclés, est entièrement

végan et respectueux de l’environnement.

L’ambiance à bord est sereine, baignée par

la lumière naturelle grâce à un immense

toit panoramique.

La finition est de très haut de gamme, la décoration

intérieure surprend par des tissus

utilisés dans le garnissage de la planche de

bord et d'autres endroits. Les accostages,

les détails de finitions sont de la meilleure

facture. Rien n'est laissé au hasard, tout

1634 1635



est soigneusement réalisé. En somme ces

Polestar sont de très bonnes voitures.

POLESTAR 2 SHORT RANGE

A la prise de contact, on est directement

mis en confiance grâce à l'univers Volvo. La

mise en route s'effectue par le même bouton

à quart de rotation droit pour la mise

en route du moteur électrique. Ensuite, on

doit tirer le mevier de la boîte de vitesse

vers l'arrière (R) ou vers l’avant (D), par

deux impulsions car la commande marque

à chaque fois la position Neutre (N), pour

démarrer.

Et c'est parti sur un filet de «gaz». La Polestar

2 s’ébroue souplement. Une légère

tonalité accompagne ses déplacements

pour avertir les piétons et cyclistes.

Les commandes sont faciles d’accès, le

grand écran tactile impose une attention

un peu trop distrayante, même si l’on

arrive à s’y habituer. Ces tablettes sont

certes le fruit de l’évolution du monde digital

mais les fonctions vitales ou usuelles

ne devraient pas s’y trouver. Avec la version

short range (petite autonomie) on a

droit à 470 kilomètres en théorie.

1636

1637



Lors de nos essais en différentes conditions,

on remarque que la Polestar 2 SR, est

assez fidèle à ses propositions en réalisant

une belle prestation de 407 km pour ne pas

dire 410... Les prestations annoncées sont

un 0 à 100 en 7’’4 et une VMax de 160 à

l’heure. Ce que la Polestar 2 SR réalise sans

sourciller. Mais là n’est pas son terrain de

jeu. Avec ses 231 ch et 330 Nm délivrés par

la batterie de 69 kWh au Lithium-ion fournis

au travers de 24 modules, qui peuvent

se recharger de 10% à 80% en seulement

35 minutes (130 kW)ou en 7 heures sur

une wallbox de 16A, la Polestar 2 SR fait

le job pour un usage quotidien agréable et

offrant une qualité de déplacement sures

et sans anxiété.

POLESTAR 2 LONG RANGE

Avec une autonomie plus confortable, la

version Long Range, on a exactement le

même moteur doté des mêmes spécificités

techniques et prestations routières.

L’autonomie, elle, passe de 370 à 540 km...

Ce n’est pas rien et dans les faits nous

avons obtenus quelques 498 km ! Tout cela

dans un usage en bon père de famille et en

1638

1639



usant des différents systèmes de récupération

d’énergie. Mais sans jamais nous traîner.

Nous avons exclu de nos relevés les

prestations d’essais «performances» très

gourmands. Ce qui veut dire qu’un conducteur

plus dynamique peut sans problème

grever l’autonomie de près de 30% à 40%

en ayant le pied lourd, mais c’est la même

chose qu’avec une voiture essence ou diesel

de 231 chevaux.

Côté tenue de route ces Polestar sont des

tractions avant et offrent un comportement

classique. Mais elles souffrent de

marsouinnage sur les routes ondulées et

sur les routes en plaques de beton.

POLESTAR 2 LONG RANGE

DUAL MOTORS

La version Long Range Dual Motor offre

408 chevaux et 660 Nm. Ainsi boostée, elle

est capable d’abattre le 0 à 100 en 4’’7 et

de pointer à 205 à l’heure, mais avec une

autonomie annoncée de 480 km seulement

! La rançon de la gloire, assurément.

Cetteversion est moins sensible au marsouinnage

car elle reçoit des suspensions

1640

1641



dotées d’amortisseurs Öhlins. Avec pour

résultat un confort un peu plus ferme et

sportif. Certes on peut régler la dureté de

la suspension mais c’est manuel. Caché

sous le capot avant, il faut s’y connaître un

minimum pour modifier les tarages.

Le réglage de base assure un bel équiibre

et préserve le confort en réduisant très fortement

la détente.

Comme la version Long Range, la Dual

Motor dispose d’une batterie de 78 kWh

Lithium-Ion de 78 kWh dans 27modules.

Là aussi le temps de charge de 10 à 80%

ne met que 35 minutes (155 kWmax) ou

alors sur WallBox 16A en 8 heures. Cette

version Long Range Dual Motor combine

un moteur électrique pour les roues avant

et un moteur électrique pour les roues arrière,

c’est donc une quatre roues motrices.

Libérée des contraintes du train avant,

les accélérations sont d’une rare vigueur,

et la suspension adaptative permet une

tenue de route exemplaire. Pour absorber

et réguler les 408 chevaux et le couple de

660 Nm, Polestar a placé des pinces Brembo

aux quatre roues et structuré les disques

en forçant leur diamètre et leur refroidisse-

1642

1643



ment. Résultat, une Polestar 2 terribement

joueuse et efficace, comme les imaginent

et les conçoivent les ingénieurs courses du

Polestar Cyan Racing, une fameuse carte

de visite. La Polestar 2 LR Dual Motors est

l’un des plus agréable à conduire, et si l’on

tient compte de la préservation de l’autonomie,

il est possible d’approcher de très

près les valeurs constructeur, soit pas loin

des 460 km. Mainteant en joant avec, on

risque plutôt de ne pas pouvoir franchir la

barre des 300 bornes., Mais en prenant un

pied du tonnerre. Les accélérations sont

puissantes, le couple de 660 Nm est omni-

présent, la berline est super stable, grâce

à la forme de sa batterie, placée comme

un châssis poûtre et dans le plancher. Ceci

étant posé, l’auto profite de son centre de

gravité près du sol mais aussi de la rigidité

torsionnelle générée par la partie centrale

du corps de batteries.

En conclusions

Il n’est pas étonnant que ces Polestar 2

soient bien nées. Polestar 2 offre une

conduite comme une maniabilité hors

paires, et l’éléctrification apporte une

vélocité et autonomie dans la moyenne

supérieure du monent à des prix corrects.

1644

1645





MINI TRIP

Quand la

Renault 5

tient ses

promesses

Plume Eric HIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK

Dès qu’on évoque les voitures électriques, les sceptiques

s’empressent d’aligner les idées reçues… souvent sans jamais avoir

pris le volant d’un modèle récent. Pour dépasser les préjugés, la

rédaction a mis la Voiture de l’Année à l’épreuve lors d’un road-trip

exigeant : près de 300 kilomètres, entre nos bureaux de Hannut et les

paysages verdoyants de la Côte d’Opale, avec une halte à Wissant.

Au programme ?

Un voyage dans le temps, entre innovation et histoire : explorer les

vestiges du Mur de l’Atlantique – témoin de l’ingénierie militaire

nazie il y a 80 ans – tout en testant en conditions réelles autonomie,

recharge et confort de la mobilité électrique.

1648 1649



Découverte lors du fantastique Salon de l’Auto de Bruxelles, où elle a remporté,

avec sa sœur l’Alpine A290, le prestigieux titre de Voiture de l’Année, la nouvelle

Renault 5 arbore fièrement un style néo-rétro qui ne laisse pas indifférent. Loin de

se contenter de séduire les nostalgiques des années 80, elle attire tous les regards

grâce à ce charme intemporel qui a fait son succès autrefois… et qui semble déjà

réécrire son histoire aujourd’hui.

Certes, certains pourront ironiser sur son origine «française», sous-entendant une

qualité inférieure. Qu’ils se détrompent : comme ses consœurs, cette nouvelle Renault

a fait des progrès remarquables, tant en qualité perçue qu’en finition réelle

1650 1651



– à l’image de la Mégane E-Tech, par exemple. Notre essai

porte sur la version Techno 150 ch en mode Comfort

Range, affichant une autonomie annoncée de 410 km.

Autonomie : des performances réalistes, mais variables

Lors de la prise en main, le compteur indiquait 408 km.

Après plusieurs jours d’utilisation en milieu urbain et périurbain

(avec peu d’autoroute), la consommation moyenne

1652 1653



ARRIVÉE À

…WISSANT

s’établit à 12,6 kWh/100 km. En

revanche, sur le trajet principalement

autoroutier entre Hannut

et Wissant, nous avons relevé

16,1 kWh/100 km, ce qui ramène

l’autonomie théorique à 322 km

au maximum.

Au départ la planche de bord

indiquait 3 types d’informations.

L’une de 220 km par

autoroutes, l’autre de 360 km

sur voies périurbaines et enfin

la circulation citadine de l’ordre

de 398 km. Ces valeurs évoluent

constamment en cours de route,

tenant compte des conditions de

conduite comme de la météo.

1654 1655



WISSANT

Perle discrète de la Côte

d’Opale, Wissant séduit

par son charme paisible

et son littoral préservé.

Sa digue-promenade,

suspendue entre ciel et

mer, offre un spectacle

changeant au rythme

des marées :

à marée haute, les vagues

viennent caresser

les rochers, tandis qu’à

marée basse, la mer se

retire sur des centaines

de mètres, dévoilant

une vaste étendue de

sable humide où l’on se

promène, où les chars-àvoile

glissent avec grâce.

Loin de l’agitation des

stations balnéaires belges

et de leur urbanisation dense,

Wissant cultive une atmosphère

unique, mélange de quiétude, de

douceur de vivre et d’authenticité.

Son village accueillant, ses

commerces chaleureux, tout invite

à la détente, loin du tumulte

des grandes villes.

Les visiteurs, avides de nature et

de calme, profitent de chaque

instant pour arpenter les sentiers

côtiers entre le Cap Gris-Nez et

le Cap Blanc-Nez. Ces paysages

grandioses, où les verts vallons

épousent les reliefs escarpés,

révèlent çà et là les vestiges du

Mur de l’Atlantique, témoins

silencieux de l’Histoire.

Venez découvrir Wissant : un

havre de paix où respirent la

liberté et la beauté sauvage.

INFO

1656 1657



RENAULT est le

créateur de la carte

main-libre qui

permet d’ouvrir ou

verrouiler l’auto et

la démarrer.

Ceci depuis la

Renault 25 il y a

45 ans déjà !

De la toute

première à

l’actuelle.

<--

Ici, quand on

s’approche clé en

poche, le «5»

s’allume et indique

la charge restante

de la batterie.

Au départ, l’ordinateur

de bord, prudent, nous a

suggéré une recharge à

Zedelghem (à 30 km de

Gand), estimant qu’il nous

resterait 31 % de batterie.

Résultat ?

À l’arrivée à la borne, nous

avions encore 51 %. La

recharge complète a pris

28 minutes au lieu des 32

annoncés. Puis, alors que

l’ordinateur prévoyait 29 %

en arrivant à Wissant, nous

y sommes parvenus avec…

53 %, pas mal !

Preuve qu’en roulant normalement,

mais aussi,

avec l’aide du régulateur

adaptatif réglé sur les limitations

locales : 120 km/h

1658 1659



La R5 pose devant

la résidence d’été

du Président de la République

le Général de Gaule †

1660 1661



en Belgique, 110-130 km/h

en France), l’autonomie tient

parfaitement ses promesses.

Confort et tenue de route :

une vraie réussite

La Renault 5 se distingue par

un confort exemplaire, notamment

grâce à ses sièges, qui,

s’ils ne maintiennent pas suffisamment

latéralement, offrent

un confort dorsal et cervical

remarquable – un atout pour

ceux souffrant de douleurs

chroniques. Autre point fort :

le choix de pneus 195/55 R18,

dont le flanc généreux (55)

1662 1663



1664 1665



1667



PHOTOS DE

LUCA MELCARNE

participe au confort en absorbant

les imperfections de la

chaussée tout en garantissant

une tenue de route précise.

Le silence de roulement est

une carte maitresse de la 5. Il

y a peu de voitures électriques

qui apportent cette quiétude.

Espace et équipement :

généreux et bien pensé

Malgré son statut de citadine,

la 5 offre une habitabilité surprenante

et de nombreuses

1669



attentions. Seul regret : l’absence

de crochet porte-manteau,

qui oblige à poser sa

veste sur la banquette arrière.

A première vue le coffre n’a

pas l’air très grand. Bien dessiné,

il est suffisant d’autant

qu’il offre une belle hauteur

sous la planche à chapeaux

et ses dimensions sont bien

étudiée, il fait quand même

250 litres.

Le rabattement des sièges

dégage une surface supplémentaire

appréciable, ce

qui porte le volume global à

959 litres. L’ambiance intérieure,

rehaussée par des

tissus soignés et un fini «couture»,

dégage une bonne

impression de qualité.

L’écran central, clair et intuitif,

met en valeur un équipement

exceptionnellement complet

pour le segment – de quoi

faire pâlir certaines premium,

à commencer par la pingrerie

d’Audi et sa fâcheuse tendance

à l’optionnite aiguë.

HUBERT LATHAM

En 1905, Hubert Latham, âgé de 22 ans, relie Londres à Paris à bord du ballon «Aéroclub 2».

Il se tourne très vite vers l’aviation et rencontre l’ingénieur Léon Levavasseur.

En avril 1909, Latham vole sur 1500 mètres.

Le 5 juin, il s’attribue le record mondial des monoplans et le record français de vol mécanique le

12 juin, il réalise un vol de 40 km en 39 minutes, ce qui va le décider à tenter la traversée de la Manche.

Il établit son camp de base sur les hauteurs du Cap Blanc-Nez. Le 19 juillet, malgré un temps incertain,

l’impétueux Hubert Latham décide de tenter sa chance. A 6h45, l’Antoinette s’élève à une

altitude de 300 mètres. L’aviateur salue la foule d’un geste de la main et met le cap sur Douvres.

1671



Il disparaît aussitôt dans la brume. A proximité des côtes anglaises, une panne de moteur

force Latham à amérir. Des marins dépêchés sur place pour lui porter secours découvrent

l’aviateur tranquillement assis sur son siège, une cigarette aux lèvres.

Il fera une nouvelle tentavive le 27 juillet à bord d’un appareil plus puissant mais il échoue

une nouvelle fois à 500 mètres des côtes anglaises.

Il aura parcouru la distance en 20 minutes mais ses roues ne fouleront jamais le sol

anglais. Il n’y aura pas de troisième tentative. Hubert Latham trouvera la mort, le 25 juin

1912 lors d’un accident de chasse.

En 1922, le sculpteur Georges Vergez réalise une statue de près de trois mètres en hommage

à l’aviateur disparu.

1673



La Renault 5 est une très

bonne auto, sa finition et le

choix des matériaux la classe

définitivement dans le niveau

premium.

Regardez nos photos, rien

que les plastiques qui non

seulement vous paraitront de

qualité comme de très belle

facture, et, en vrai, quand

vous les toucherez, vous

constaterez que ce que nous

vous disons est bien réel.

1675



LE CAP BLANC-NEZ,

ESCALLES



Deux monuments d’hommage à

la Dover Patrol furent édifiés en

1922 de part et d’autre du détroit.

L’exemplaire français fut

détruit par les Allemands pendant

l’occupation de 1940-1945.

Un nouvel obélisque a été érigé

en 1962. À sa base, une dédicace

rend hommage aux marins français

qui furent intégrés à la «patrouille

de Douvres» et périrent

au combat. Le mémorial jumeau

se dresse en haut des falaises de

Sainte Margaret’s Bay à Douvres.

POLYGALA

SAMBUCUS

La batterie lourde Lindemann fut l’une des plus puissantes structures militaires édifiées par

les Allemands sur les côtes de l’Europe durant la Seconde Guerre mondiale.------->

1679



LOTIER CORNICULÉ

Trois énormes casemates en béton armé abritaient de gigantesques

canons Krupp SKC/34 de 406 mm de diamètre avec des tubes de

20 mètres de long et pesant chacun 160 tonnes. Ils étaient capables

d’envoyer des obus d’une tonne sur les villes côtières du Kent situées

de l’autre côté du détroit, à 40 km de distance. En 1993, les casemates

ont été immergées sous les boues liquides provenant du percement du

tunnel sous la Manche.

VESCE

1680 1681



MOUTONS DE RACE

BOULONNAISE

PRIMULA VERIS ARMÉRIE MARITIME

ULEX

1683



HÉRISSONS TCHÈQUES

Obstacles allemands mis en place

sur les plages pour éviter un éventuel

débarquement des alliés. Ils font partie

de tout un ensemble de protections dont

la plupart étaient piégés aux pieds.

TÉTRAÈDRE

MUSÉE DU MUR

DE L’ATLANTIQUE

MINE CASSE-NOIX

1684



LA BATTERIE

TODT

Plans établis par Fritz Todt

pour la future opération

«Lion de Mer» : l’invasion

de l’Angleterre.

1940

1940-1941

1938 25 mai : occupation Construction 1942

d’Audinghen. Début de des blockhaus

l’évacuation de la population.

Fritz Todt meurt

en janvier et donne

son som à la Batterie

Siegfried.

4 20

BLOCKHAUS

mètres de haut

dont 10 mètres

hors sol

47 29 3,5 160

mètres

de

long

mètres

de

large

mètres

d’épaisseur

pour les murs

mille tonnes

environ de

poids total

CONSTRUCTION

DU BLOCKHAUS

1686 1687



Ces blockhaus faisaient partie de l’artillerie côtière allemande dépendante.

de la Kriegsmarine. De ce fait, on parle d’équipage et non de garnison,

de cambuse et non de cuisine, de marin et non de soldat. Le commandant

de la Batterie Todt était un Lieutenant de Vaisseau…

Pour la maintenance du bunker, il y avait 18 marins, répartis dans

les différentes chambrées du blockhaus, et un officier qui occupait quant

à lui un petit bunker particulier d’une pièce à côté de celui-ci.

Les hommes restaient basés 6 mois et se relayaient par quarts

pour les différentes tâches afférentes au bunker.

LA VIE DANS LE BLOCKHAUS

1688

LES LITS OU «BANNETTES» SONT REPLIABLES COMME SUR LES BATEAUX.

LES ARMOIRES SONT SPÉCIFIQUES AU BLOCKHAUS.



Canon de 47 mm tchèque «Skoda»

souvent utilisé dans les ouvrages allemends

du Mur de l’Atlantique.

L’armurier entretient et répare les armes

de ses camarades. Son travail est

d’une importance capitale.

LA SALLE DES MACHINES

La génératrice de fabrication Deutz d’un poids de 10 tonnes permettait une alimentation

autonome du blockhaus en électricité pour l’éclairage, la machinerie du canon,

le fonctionnement des machines de ventilation…

1690

Cette centrale était alimentée en gasoil par deux cuves totalisant une contenance de 6750

litres. Ces cuves pouvaient être remplies grâce à des vannes situées à l’entrée du blockhaus.



GUÉRITE

EN BÉTON POUR

SENTINELLE

OT 810 Tatra CZ, véhicule tchèque du même type que le semi-chenillé blindé allemand Sd.Kfz. 251.

Poids : 8000 kg, blindage 6 à 12,5 mm, moteur Tatra diesel 8 cylindres de 11750 cm 3 . Equipage : 12 personnes.

Autonomie : 600 km, vitesse : 60 km/h (30 en tout-terrain), consommation : 30 à 40 l/100 km.

1692

Le canon sur rail K5 «Léopold» est allemand. Pour

le déplacer, il fallut répartir son poids sur deux platesformes

à six essieux, un essieu pouvant porter 18 tonnes.

Il fallut aussi créer une locomotive de 40 tonnes

pour déplacer le tout. Ce canon demandait beaucoup

de travail pour l’armer, le pointer et faire la mise à feu.

Il était mû par des moteurs électriques.

Longueur du canon : 21,539 m, longueur du train : 31 m,

poids : 218 tonnes, calibre : 283 mm, portée : 59

à 62 km, cadence de tir : 8 coups par heure.

TOBROUK



LES CANADIENS À LA RESCOUSSE

DE L’EUROPE

Du 26 au 28 septembre 1944, la Batterie subit les attaques de la

RAF qui déverse près de 2000 tonnes de bombes. Pendant ce temps,

elle effectue toujours ses tirs meurtriers sur Douvres et Folkestone.

Le 29, le Lieutenant-Colonel Forbes obtient à 13:00 la capitulation

du Kapitänleutnant Momber. Le leitstand ne tombera que plus tard

dans l’après-midi. A la fin de la journée, 1700 soldats allemands

se sont rendus.

1694

LE 29 SEPTEMBRE 1944 :

LIBÉRATION DU CAP GRIS-NEZ

PAR LA 3 E DIVISION

D’INFANTERIE CANADIENNE.



LE CAP GRIZ-NEZ,

AUDINGHEN

Constitué d’une falaise de 45 mètres de

haut datant du Jurassique, le Cap Gris-Nez

est situé au niveau du détroit du Pas-de-

Calais, au point de rencontre entre la Mer

du Nord et l’Atlantique. Sa position avancée

dans la mer le situe à seulement 28

kilomètres des côtes d’Angleterre.

Le site a depuis longtemps attiré les ornithologues

désireux d’observer la migration

des oiseaux en mer et, pourtant, nous n’en

avons quasiment pas croisé.

Le Cap Gris-Nez constitue un pivot très stable entre Manche et Mer du Nord grâce à un phénomène

d’auto-protection des falaises taillées dans les Grès de la Crèche. Les boules gréseuses issues des Grès

de la Crèche et tombées sur l’estran protègent les falaises de l’érosion marine directe.

LE CROSS

1696 1697



C’est au 18 e siècle que fût édifié ce poste

de surveillance appelé «Maison du Guêt».

Après la révolution, il servira de lieu

de surveillance aux douaniers jusqu’en 1934.

ULEX EUROPAEUS

LUZERNE

Au sommet du Cap Gris-Nez, certaines

plantes ont la vie dure. Les embruns et le

vent ne laissent la place qu’à une végétation

basse même si quelques arbustes résistent

aux éléments.

JACINTHE

DES BOIS

ANTHYLLIDE

BAIE DE GOJI

1699



SILÈNE

LATIFOLIA



LE CIMETIÈRE

MILITAIRE CANADIEN

DE CALAIS

Calais fut assiégé le 5 septembre

1944 et capitula le 30 septembre

après une résistance acharnée. Ce

cimetière rassemble les sépultures

des soldats canadiens tombés

lors des combats pour la prise de

Boulogne et de Calais.

On y dénombre 729 tombes :

594 Canadiens - 103 Britanniques

- 5 Australiens

6 Tchèques - 19 Polonais

2 non identifiés

Par armée, les soldats identifiés

se répartissent comme suit :

7 marins

603 soldats de l’Armée de terre

117 aviateurs



1704 1705



Néo-classique: le coup de force de Renault

La nouvelle Renault 5 E-Tech affiche une maîtrise

remarquable de son poids, avec un maximum de

1.500 kg. Proposée en trois niveaux de puissance (95

ch, 122 ch et 150 ch), elle est éviemment plus lourde,

plus grande, et nettement plus équipée. Et pourtant,

elle renoue non seulement avec le style mais aussi

avec la dynamique des R5 des années ‘80.

Un rapport poids/puissance

identique à l’original !

Oui, et c’est formidable ! Prenons l’exemple de la R5

TS de l’époque : avec 63 chevaux pour 810 kg, son

rapport poids/puissance s’établissait à 13 kg ch.

Aujourd’hui, la Renault 5 E-Tech de base (95 ch) pèse

1.350 kg (batterie 40 kWh, 300 km d’autonomie), ce

qui donne un ratio de 14 kg/ch.

Avec la batterie 52 kWh (400 km d’autonomie), le

poids monte à 1.450 kg, mais la puissance de 122 ch

permet de retrouver le fameux 13 kg/ch – une performance

identique à celle de son aînée ! Enfin, la

version 150 ch pulvérise les records avec un ratio

de 9,6 kg/ch, prouvant que Renault allie désormais

efficacité électrique et plaisir de conduite.

La légende évolue, et l’esprit reste intact !



ON QUITTE

WISSANT

1708 1709



RENAULT

MEGANE

FULL ELECTRIQUE

Le sans-faute du losange !

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR

Chez Renault, on travaille sur

l’électrification depuis des années.

Les voitures full électriques sont

passées par des batteries à louer

et à interchanger dans des stations

dédiées. Mais ce n’était pas évident

car chacun des trois modèles

électrifiés avait son propre module

et ça ne simplifiait pas la tâche au

moment du changement de batterie.

L’idée était bonne en soi, mais trop

complexe à l’usage, et, c’était surtout

trop tôt. Si Renault a commercialisé

plus de 400.000 voitures électriques

depuis 10 ans, la Mégane E-Tech

ouvre une nouvelle ère qui va

marquer son époque.

nouvelle plateforme appellée CMF-

EV. (EV pour Electric Vehicle).

Particulièrement modulable, et adaptative

cette plateforme permet grâce

à la solution électrique de repousser

les quatre roues aux quatre coins de

l’auto et ainsi d’augmenter l’empattement

au bénéfice des occupants.

Cette Mégane électrique est une

traction, et l’ensemble «mécanique»

se rassemble à l’avant, sous le capot,

conférant au coffre un volume rare

dans une électrique, avec 440 litres

plus un espace de rangement pour les

La nouvelle Mégane électrique bénéficie

d’un développement basé

sur une dizaine d’années d’expériences

électromobiles pour banc

d’essai.

Techniquement la Mégane E-Tech se

présente comme une suite logique

de la gamme des voitures moyennes

de Renault. Elle repose sur une toute

1710



cables de 34 litres sous un couvercle.

Si le seuil de coffre est un peu haut

perché, et que le fond du coffre est

nettement abaissé, on constate que

l’usage est aisé. Par exemple les casiers

de bouteilles de lait sont très lourds et

quand on les place ou les enlève, on

s’aperçoit que la manoeuvre est aisée.

La posture nécessaire pour enlever ces

lourds casiers est idéale pour effectuer

ces mouvements sans forcer. Bien vu !

La ligne de la Mégane E-Tech est particulièrement

réussie, et la signature

lumineuse arrière joliment étudiée.

Quand on approche de l’auto, la clé

est détectée et les poignées des portes

avant sortent de leur rangement, les

rétroviseurs se déploient tandis que

les feux avant et arrière effectuent

un clignotement d’accueil original.

Le dessin global du profil est élégant

sans forcer sur les nervures. Les ailes

avant sont bien courbées, la centure

de vitrage bien droite et remontant

dans le dernier tiers de la porte arrière

dont le détail du montant «C» est judicieusement

signé par l’intégration de

la poignée de porte. Le tout épaulant

sportivement la roue arrière. Avec la

garniture laquée des arches de roues,

la Mégane E-Tech se distingue élégament.

Dans cette version toit noir

(+ 450 €) et rouge flamme avec

toit noir étoile XPA (+ 840 €), assortie

de jolies roues en alu de

20’’ mais d’une dimension très

raisonnable de 215/45/20 - 95T.

A bord, ce qui saute aux yeux

1712 1713



c’est ce magnifique tableau de bord.

Intelligent et facile à utiliser. De plus

Renault a choisi de conserver des boutons

traditionnels pour les fonctions

les plus uselles. Et là on dit bravo !.

De plus vous constaterez sur la photo

de droite la rangée de commutateurs

faciles à utiliser et surtout faciles à repérer

mais en dessous de cette rangée,

Renault a posé une zone ruguese sur

laquelle on peut poser les doigts et

ne pas glisser pendant que l’on utilise

ces commandes et même stabilise la

main pendant que l’on utilise les commandes

sensitives. Et tout dans cette

mégane est du même ordre. La finition

est passée à l’étape supérieure,

les détails sont soignés, l’assortiment

des matières est bluffant. En effet,

on trouve du tissus sur la planche de

bord, et même de l’alcantara, marié à

de l’aluminium et des plastiques non

seulement de qualité mais aussi d’un

design soigné. A l’intérieur, l’espace

1714 1715



Cette Megane a reçu

5 étoiles à l’Euro NCap et on

pourrait même y ajouter un

«+» pour son Airbag intégré

dans l’accoudoir de console

centrale qui empêche les occupants

avant de se télescoper

la tête . Pour ma part c’est la

première fois que je vois ça de

série dans une voiture. On en

parle beaucoup mais là, Renault

marque un point et un bon !

dévolu aux occupants bénéficie d’une

longueur de 2,68 m, pour un confort

encore plus grand. Pas de cuir mais un

tout bon tissus, élégant et confortable.

Encore une fois la finition est de haut

niveau. Et le confort des sièges remarquable.

La Mégane E-Tech dispose d’une autonomie

fiable de près de 390 kilomètres

et c’est une bonne distance par rapport

aux 470 kilomètres annoncés par

le constructeur. Le moteur électrique

développe 220 chevaux entre 5.475

et 11.700 t/min et 300 Nm de couple à

partir de 100 t/min jusque 4.700 t/min.

Avec ces capacités, la Megane E-Tech

peut accélérer de 0 à 100 km/h en 7,4

secondes. La Vmax est annoncée pour

160 à L’heure. La batterie a une capacité

de 60 kWh et la consommation annoncée

pour 16,1 kWh / 100 km. Nous

avons mesuré 17,3 kWh/100 km.

La Megane E-Tech surprend par son

1716 1717



homogénéité. Bien suspendue par du

McPherson à l’avant et une suspension

multibras à l’arrière, la Megane

E-Tech ne souffre pas du marsouinage

caractéristique de nombreuses voiture

électriques. Le confort tant physique

qu’auditif est de très bonne facture.

Bien qu’affichant 1.750 kg et des dimensions

intéressantes (4,20 m de

long, 1,77 m de large - 2,05 m avec

rétros - et une hauteur de 1,50 m la

Megane se montre agile et précise.

Evidemment le centre de gravité posé

à 14 cm du sol permet d’obtenir de

bonnes prestations et même un comportement

assez ludique qui nous permet

de conclure de façon très positive.

Cette Renault E-Tech apparaît comme

une très bonne voiture et indique la

marche à suivre tant en aspect «automobile»

et prestations, bien qu’arriver

à 600 km ne serait pas pour déplaire.

1718 1719





By

SKODA

ENIAQ

Du Style dans la V ille

Décidément, les Skoda mettent la

barre très haut. Non seulement par

leurs lignes sculpées et équilibrées,

mais aussi par leur volume intérieur

spacieux et très élégant.

Côté prix, ça augmente mais ça reste

aussi en dessous de ceux de

Volkswagen.

LOOK SUV

C’est une évidence, pour avoir du succès aujourd’hui

il faut avoir le look SUV, sinon, ça ne marche pas.

C’est triste, car le volume et le poids ne sont pas des

alliés pour les machines électrifiées et toutes les

autres aussi. Là où Skoda réussi , c’est en fluidifiant

de façon géométrique les lignes de l’Eniaq.

On ne peut que s’émerveiller du travail de tôlerie

de nombreux panneaux, recevant des plis extraordinairement

bien emboutis et très marqués. Je me

souviens d’ailleurs que lors de la présentation inter-

1722 1723



nationale en Algarve, de la nouvelle Octavia en

janvier 2013, d’un entretien avec Joaquin Garcia

Sanchis, le directeur du design extérieur, qui

m’invitait à observer la qualité d’emboutissage

de la cabine. Insistant sur la précision nanométrique

des éléments, ainsi que la finesse des accostages,

Joaquin Garcia Sanchis a fait une réflexion

qui m’a marqué. Celle de préciser que les équipes

qui oeuvrent au sein des usines Skoda, sont fières

de leur travail et s’emploient à fournir le meilleur

de leur savoir-faire. Pour eux, les Skoda sont des

bijoux. Ils veillent sur leur naissance jusqu’au camion

qui les conduira en concessions pour rencontrer

leurs acquéreurs. Pour Joaquin Garcia

Sanchis, ces compétences et cette volonté du

travail bien fait est un argument méconnu du

public et mérite d’être cité en exemple ! C’est fait

!

ENYAQ iV OU L’ART DE PARTAGER

L’ENYAQ iV dispose d’un groupe motopropulseur

totalement inédit, exploitant

les possibilités de la plate-forme

modulaire électrique MEB du Groupe

Volkswagen. Cette plate-forme dite

«skateboard» intègre la batterie dans

le plancher. Ce qui permet de gagner de

l’espace. Grâce à trois capacités de batterie,

à cinq niveaux de puissance allant

de 109 à 225 kW en deux ou quatre

roues motrices, l’Eniaq peut offrir de

bonnes performances ainsi qu’une autonomie

de l’ordre de 510 km, d’après

1724 1725



le constructeur. L’Eniaq peut tracter une remorque

allant jusqu’à 1400 kg.

ENIAQ... SPORT OU CLASSIC

A l’essai, la Skoda Eniaq vous accueille dans un

univers propre et feutré. Deux écrans, un petit

devant vous, un plus grand à votre droite. Certes,

peu d’informations devant vous, la vitesse et l’un

ou l’autre rappel de fonctions utiles comme le

GPS, mais en permanence le Lane assist. (énervant).

Pour le reste le grand écran central vous

renseigne sur de nombreuses fonctions à commande

digitales et quelques unes vocales. Si c’est

moderne, et que ça ne fonctionne pas trop mal,

des commandes classiques permettent de conserver

une meilleure attention sur les conditions routières.

On ne le soulignera jamais assez mais la

nouvelle Eniaq fait très fort en matière de finitions.

Sur le modèle essayé l’intérieur était garnis

de cuir jusqu’au meuble de bord. Il existe aussi

une variante en tissus naturel et laine appelé

Lodge. combinant vynile pour les bords et tissus/

laine pour les assises, dossiers, contre-portes, accoudoir

central, console centrale et meuble de

bord. De quoi créer cet effet Lounge différent et

plus «nature» encore. Rappelez vous que les voitures

de luxe d’il y a quelques dizaines d’années

étaient garnies d’étoffes luxueuses, alors qu’aujourd’hui

le cuir et l’alcantara sont le reflet du

luxe, mais les esprits évoluent.

1726 1727



Le confort et l’espace généreux n’est pas une

surprise chez Skoda, c’est même un des

points forts comme l’énorme coffre et les diverses

petites idées géniales, comme le parapluie

dans la portière conducteur, les équipements

généreux et plein d’autres petites

surprises pratiques que l’on découvre au fur

et à mesure.

Quand on doit choisir une des versions, la Classic est...

classique. Déco en chrome, détails assortis, intérieur

cosy. La Sport line apporte une touche de noir brillant

là où il y a des chromes, les éléments qui peuvent donner

un look sport passent au piano black dans l’habitacle.,

les sièges sports apportent la touche sportive.

Les grandes roues passent de 19’’ à 20’’.Côté mécaniques,

Skoda propose trois versions, la «60» avec

62 kW (179 ch) qui passe le 100 en 8,7 sec, pointe à

160 et offre 310 Nm. La»80» qui génère 82 kW,

pointe à 160 et accélère en 8,5 sec. Plus vigoureux,

la «85X» avec le moteur 82 kW, qui offre, lui, 265 ch,

tape le 100 en 6,9 et pointe à 160. Mais il offre aussi

4 roues motrices.

La version de notre essai est une

«80» tant en Classic qu’en

Sport. La Skoda Eniaq

«80» est fidèle aux

principes de la

marque, c’est une

familiale et entend

bien faire apprécier

sa notion de conduite

en bon père de

famille. Donc demeure

en toutes circonstances

la voiture rassurante et

confortable. Avec la «80» tablez sur

une autonomie de l’ordre d’un bon 330 km.

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SKODA

ENYAQ

Coupé

L’intelligence des concepteurs

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK

Être journaliste spécialisé en

automobile, c’est être en

contact régulier avec différents

acteurs du secteur.

Autant, on peut rencontrer les

dirigeants des marques, les ingénieurs,

les designers et autres

concepteurs, de l’industrie, autant,

on peut rencontrer les personnes

de terrain (les plus

proches des réalités du marché)

1730 1731



que sont les patrons, les commerciaux,

les techniciens et

autres acteurs qui font vivre

les marques et s’occupent des

clients en direct.

Parfois, on se surprend à avoir

de singulières conversations

avec des ambassadeurs de

marques prestigieuses. Ces

mêmes personnes qui, dans

leur parcours professionnel,

ont vendu des modèles dans

les différentes marques du

Groupe Volkswagen.

Quand on les écoute, on est

surpris d’entendre que des

marques comme Skoda, aussi

bien soient-elles, demeurent

des «sous-marques».

Et là, on ne peut

pas être d’accord.

Même si les Skoda d’aujourd’hui

sont affichées à des

tarifs costauds, cette marque

qui était à ses débuts une aussi

grande marque que Mercedes,

Maybach ou Horch, n’a

pas eu la chance de continuer

à produire à l’Ouest, car elle

1732 1733

1732



est tombée sous le joug soviétique

en 1945. Et c’est vrai que

sa production n’a pas eu le

même développement que celui

des marques ouest-allemandes.

Mais dire que SKODA devient

trop cher par rapport à son eximage,

ne tient pas la route. Ces

voitures sont aujourd’hui dotée

d’infrastructures modernes et

qualitatives sans oublier la technologie

coûteuse que l’on retrouve

dans toutes les marques

du groupe. Et là, il n’y a pas d’alternative,

le coût des éléments

impacte le tout. Et SKODA d’offrir

un ensemble cohérent grâce

à des solutions créatives toutes

au bénéfice de ses clients.

Le Groupe Volkswagen

Un outil intelligent !

Depuis que Skoda est intégré au

coeur du Groupe Volkswagen, la

marque tchèque puise allègrement

dans la banque d’organes

du groupe et n’a pas arrêté

d’évoluer et de se démarquer. Au

point qu’elle en arrive à devancer

la marque de Wolfsburg et

même à faire de l’ombre à Audi...

1734 1735



Rouler Zen, entrer chez

Anthos à Hannut pour

apprécier la nature

Simply Clever

«simplement intelligent»

Depuis sa reprise par Volkswagen,

SKODA clame fièrement

cette maxime et à

chaque fois le démontre. Non

seulement les Skoda sont gérées

par des designers super

futés qui dotent les voitures

1736 1737



Profiter d’une Eniaq

pour faire ses courses

en ville et choisir

Anthos le fleuriste

charismatique de

Hannut pour fleurur sa

maison, c’est vert !

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d’éléments que l’on ne retrouve que dans des

marques hyper-luxe, comme Rolls-Royce, excusez

du peu. Oui, comme elles, les Skoda reçoivent un

parapluie intégré aux portières avant. C’est le cas

dans la présente Enyaq, comme dans les Octavia,

Superb et autre Karoq. Détails dans cette Enyaq,

l’énorme soute à bagages placée sous le plancher.

Les «cales» en plastique munies de «scratch» pour

bloquer des objets, ou encore ce rangement malin

pour la prise de courant. Pratique, propre et fran-

1740 1741



La mode déserte le centre ville

et son arbitraire de stationnement.

Faire ses courses à l’extérieur de la ville, même pour

la mode, redevient agréable chez Espace Mode...

Stationnement aisé, confort, grands espaces et

sourire du personnel... What else ?

Même s’il est vrai, qu’il n’y a pas le charme désuet

des petites boutiques intimes du centre ville.

Mais y aller, avec en tête la punition des

stationnements, non merci,

ce n’est vraiment plus un plaisir !

chement intelligent! C’est vrai

que Skoda doit s’en tenir à

son cahier des charges qui lui

impose de rester un cran en

dessous de Volkswagen et

plusieurs sous Audi. C’est là

que la devise Simply Clever

entre en action pour apporter

la touche qui fait la différence

et son actuel succès auprès

de ses clients.

Certes, les matériaux sont un

cran visuel en dessous des

ténors du marché, mais la

qualité demeure, seul le touché

ou certains aspect font

«moins chics». Mais ces impressions

sont rattrapées par

des choix graphiques qui les

rendent vraiment «classe».

Le design général des Skoda

mûrit à chaque génération.

Ainsi ces détails sur les ailes

avant, le meuble de bord garni

d’un revêtement simili-cuir

au touché doux et souple, les

poignées de portes pratiques

et bien placées, le choix d’intégrer

le petit écran basique

des Volkswagen électriques

dans une moulure de la

planche de bord, de conserver

des commandes physiques

pour certaines fonctions.

Et surtout de choisir le mobilier,

les sièges et de les garnir

façon sellier, sont des attentions

auxquelles sont sensibles

les amateurs qui y

trouvent la réponse à leurs

attentes. Et on n’est pas dans

la version top Laurin Clement.

1742 1743



Cette Enyaq Coupé a reçu un

coup de crayon qui la rend plus

élégante, plus fine.

Bon, l’aérodynamique n’est pas

au niveau de la Volkswagen iD.4,

mais elle a un look plus personnel.

C’est vrai que la consommation

tourne plus près des 21-

23 kWh/100 km, ce qui pénalise

l’autonomie surtout par rapport

à l’iD.4 qui elle travaille autour

des 15 - 18 kWh/100 km.

Et là, nous pouvons confirmer

nos chiffres d’essais, à savoir que

sur les cinq modèles basés sur la

plateforme de l’iD.4, 2 volkswagen

(iD.4 et iD5), 2 Skoda (Enyaq

et Enyaq Coupé) et 2 Audi (Q4 e-

Tron et Q4 e-Tron Sportback), que

les meilleurs performers sont

Volkswagen avec des consos de

l’ordre de 14-15 kWh/100 suivit

par Skoda avec 21,3 à

24,7 kWh/100 km et Audi avec

23,4 à 28,7 kWh/100 km. Cela

s’inscrit d’une part dans l’aérodynamique

plus favorable au style

des Volkswagen résolument différent

de celui des deux outsiders

plus conforme à leur identité. Le

facteur poids entre aussi en ligne

de compte, bien que proches les

deux outsiders sont plus lourds.

Pour en revenir à la critique infondée

du prix élevé des Skoda,

la raison est simple, les Skoda

d’aujourd’hui proposent non

seulement un niveau de qualité

et de raffinement produit qui

justifie considérablement le prix

demandé et qui assure aujourd’hui

une belle valeur de revente

même si une SKODA n’a

pas le logo VW, voire Audi.

Il est clair que les Skoda sont très

recherchées actuellement et ce

grâce aux très nombreux avantages

technologiques et structurels

qu’elles offrent, comme leurfameuse

habitabilité.

De plus en matière de choix

d’une voiture de société, les

SKODA offrent plus d’éléments

de conforts et d’équipements et

entrent alors dans l’enveloppe

de la car policy.

C’est aussi pour cette raison que

l’on commence à voir beaucoup

d’Enyaq sur la route car elles

offrent un rapport autonomie/

performances/équipements/prix

très intelligent. Cela veut dire

que si au niveau professionnel,

l’Enaq répond au souhaits de ses

acquéreurs, le ratio est aussi

idéal pour l’usage privé.

Alors au moment de choisir on

pourra réfléchir à l’Enyaq.

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TESLA

S & X PLAID...

0-100 km/h

en 2,1 secondes

@ Plume : Eric HEIDEBROEK - Photos © Capture d’images Pascale HEIDEBROEK - PR

2023

Au vu des prestations déclarées par Tesla, il nous tardait de faire plus ample connaissance

avec les dérivés PLAID de la marque au T. Les deux modèles ont été testés, la «X» puis

la «S». Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elles ne sont pas à mettre entre toutes

les mains. Aujourd’hui, la majorité des conducteurs ne sont pas encore prêts à gérer les

puissances électriques, et ce depuis les premiers niveaux. Les électriques ont du couple et

de la puissance instantanés, à apprendre humblement.

1748 1749



Première rencontre donc avec le

vaisseau amiral de Tesla la Tesla

Model X en version «Plaid».

Nous l’avions testée par le passé en version

P100D qui offrait déjà une puissance

terrible grâce à ses deux moteurs, sans

compter sa belle autonomie. On retrouve

donc cette voiture très spéciale qui n’est

pas un SUV mais un monovolume qui

pourrait très bien en relancer la mode. Si le

Model X peut être commandé avec 5 sièges

de série, elle peut en option en recevoir 6

(+7.800 euros) ou 7 sièges (+4.300 euros).

Mais la Tesla X Plaid n’est disponible, elle,

qu’en 6 places conférant un aspect «jet

privé» très apprécié.

L’accès au troisième rang avec ses deux

places d’appoint est assez aisé grâce à la

commande électrique qui ouvre un passage

correct. On soulignera l’élégance du piétement

des sièges en aluminium massif et

brillant du deuxième rang. Du grand art !

FALCON DOORS

Ceci sans oublier l’attrait principal de la

«X» ses portes arrière en ailes de mouette.

Chez Tesla, la mouette, c’est bien, mais

on préfère les faucons et ces portes s’appellent

donc : Falcon Door !

OK, pas de souci avec ça. D’autant plus

qu’elles sont dotées de capteurs intelligents

qui évitent qu’elles se cognent dans

les murs ou au plafond.

De plus en ouverture latérale, elles n’ont

besoin que de trente petits centimètres

pour se déployer, grâce à leurs doubles

1750 1751



articulations. Toutes les caméras interagissent

avec les capteurs pour effectuer

ces menoeuvres d’accès avec une précision

extraordinaire. Non seulement c’est

magique, mais aussi une véritable attraction,

visuelle et spectaculaire.

Et il faut savoir aussi que chez Tesla les

autos sont aussi pourvues de gadgets ludiques.

Par exemple, les coussins péteurs

dont on peut sélectionner le siège, à l’envi.

Et même avec la fonction mégaphone, la

Tesla proute à l’extérieur, c’est vraiment

très rigolo.

Il y a aussi une fonction show que vous

pouvez découvrir en cliquant sur l’image

ci-dessous.

Mais bon, ceci étant, ces nouvelles Tesla

Plaid disposent aussi d’un attirail plus

que fourni en infodivertissements de tout

ordre, par exemple des jeux vidéos, un

simulateur de conduite, un cinéma embarqué

et bien d’autres éléments distrayants

qui ne fonctionnent qu’à l’arrêt heureuse-

1752 1753



ment. Maintenant, c’est une réponse

à une certaine clientèle qui veut des

smartphones sur roulettes et ça

peut être utile quand on doit patienter

lors d’une toujours trop longue

recharge de batteries. Aujourd’hui

l’impatience, c’est terrible.

PLAID 3 moteurs et 1.267 ch !

Les Tesla Plaid sont deux, le monovolume

Model X et la berline

Modele- S. Elles disposent de trois

moteurs développant une puissance

totale de 1.020 chevaux, un couple

de 1.400 Nm, le tout disponible instantanément...

Le moteur avant offre 427 chevaux

et chacun des deux moteurs arrière

420 ch, soit 1.267 chevaux théoriques

et 1.020 chevaux réellement

utiles. La berline Tesla S Plaid abat

le 0 à 100 en 2,1 secondes.Et peut

atteindre une Vmax de 322 km/h.

Le Model X, effectue l’exercice en 2,6

sec. normal, il pèse 2.462 kg contre

2.167 kg au Model S qui est aussi

plus fin avec un coefficient de trainée

de seulement 0,208 Cd contre

0,240Cd pour le gros X Plaid.

Côté autonomies, le S flirte

avec les 647 km et le X avec

les 543 km, soit une bonne

centaine de kilomètres de

moins que la berline. C’est

dù à deux facteurs importants,

le poids et l’aérodynamique.

Beaucoup de personnes

1754 1755



soulèvent des remarques

au sujet de l’autonomie

et du temps de recharge.

Pas assez et trop long !

C’est ce problème qui a toujours bloqué

le développement des voitures électriques

au début du siècle passé. En 1900, de

stations d’essence mais le transport du

carburant comme sa conservation ne

posait pas de problème. A contrario,

l’électricité avait besoin de batteries très

lourdes (elle le sont toujours d’ailleurs)

mais le stockage n’était pas évident et

l’autonomie particulièrement faible. Mais

les moteurs électriques battaient déjà tous

les records, rappelez-vous Camille Jenatzy

et sa «Jamais Contente» !

Et donc, si les moteurs thermiques disposent

de plus de 150 ans d’innovations, contre

les 10 ans de Tesla on peut se dire que l’on

est à l’aube d’une série d’innovations et

de trouvailles capables de révolutionner

la mobilité. Et même si ça bouge très fort

aujourd’hui, Tesla reste encore et toujours

1756 1757



l’étalon des voitures électriques.

Personne, ni les Chinois, ni les européen

et les autres n’arrivent à la cheville du

constructeur américain. Même si son

avantage diminue régulièrement. Mais

il ne faut pas croire que Tesla dort sur

ses lauriers, et on doit s’attendre à une

sérieuse réplique des équipes d’Elon Musk.

Wait and see !

Tant en matière d’autonomie qu’en

agrément de conduite Tesla est

encore largement dans le très bon.

Elon Musk n’a pas pris le sujet par le

mauvais côté, il a créé une infrastructure

intelligente de superchargeurs dans

de nombreux pays. Et chaque voiture

est dotée d’un système qui tient compte

de ces superchargeurs. il offre des informations

pertinentes au sujet des bornes

de recharges ainsi que de leur usage en

temps réels (taux d’occupation, disponibilité

et autres infos pertinentes destinées à

permettre aux utilisateurs de s’organiser.

Informations qui permettent aux utilisateurs

de Tesla de conduire sans souci sur

de longues distances, en toute sérénité.

Du Style et des Progrès

S’il est vrai que les premières Tesla Model

S souffraient d’une construction à l’américaine,

c’est à dire un peu légère et vieillissant

assez mal, la marque a évolué considérablement.

Même si on doit constater

que les voitures d’essais presse n’étaient

pas exemptes de défauts de finition avec,

par exemple, des imprécisions d’accostages

au niveau des ouvrants par rapport

aux fixes. Ce qui se traduit évidemment

par des accostages imprécis à l’intérieur.

1758 1759



L’importateur nous a signalé que les voitures

d’essais sont des préséries, ce qui

pourrait expliquer cela...

Mais on est loin du souci principal des

constructeurs automobiles de toujours qui

est de proposer à la presse des produits

réalisés avec soin particulier du fait que le

moindre défaut sera détaillé et relaté dans

les articles.

C’est assez perturbant comme démarche.

Et ça laisse sous-entendre une sorte de

mépris pour la presse spécialisée qui

n’a qu’à s’adapter. Nous ne sommes

pas contre, et si c’est vraiment le cas, les

clients ne se plaindront pas de ces petits

détails irritants sur une berline Model S

de € 110.970 ou monospace Model X à

137.470 euros, hors équipements optionnels.

Heureusement la pilule des options

chez Tesla n’est pas aussi percutante que

chez Mercedes-Benz, BMW ou Audi...

1760 1761



Enveloppes banales

Mais beauté intérieure !

Assez banales, les Tesla ont des lignes

équilibrées et assez fluides. On est loin du

concept Fisker avec une sacrée gueule présenté

à Francfort pas loin du stand Tesla, il

y a 10 ans.

C’est vrai qu’extérieurement les Tesla ne

cassent rien, par contre, à l’intérieur le design

est d’une pureté impressionnante. On

est dans un univers pur et tendance.

Dans le Model 3 c’est encore plus sobre et

on peut critiquer, à juste titre, cette simplicité

qui se limite à un seul écran central.

Dans les nouveaux Model X et Model S,

Tesla a redessiné le tableau de bord en y

incluant un deuxième écran dont le carter

est très élégant et jouxte précisément le

grand écran vertical.

Écran vertical qui s’est amélioré au niveau

ergonomique avec une simplification de

l’accès aux différentes fonctions. Ce qui

n’est pas du luxe.

Aides à la conduite et Autopilot

presque autonome, du nouveau !

On constate aussi des améliorations au

niveau de la perception des feux tricolores.

La voiture les détecte et ralentit à leur approche.

Si vous êtes en cruise-control (autopilot)

vous devrez par un bref et léger appui

sur l’accélérateur donner votre accord pour

passer au vert. Et si c’est rouge, pour forcer

l’auto à brûler le signal, vous devrez aller

chercher le bouton du kickdown. Et assumer

la responsabilité de l’infraction. Donc si c’est

absolument nécessaire, en cas d’urgence ou

de danger, ça le fait.

1762 1763



Autre approche, la visualisation des différents

acteurs dans la circulation, comme

vous pouvez le voir dans la vidéo ci

dessous, les piétons, comme les cyclistes

sont représentés en temps réels

et se meuvent sur l’écran, ils attirent

l’attention diu conducteur sur leur

présence. C’est un atout sécurité non

négligeable. C’est bien vu !

En tous cas les systèmes évoluent dans le

bon sens et leur intrusion dans la conduite

n’est pas trop énervante.

Côté conduite justement, si le volant Yoke a

un look pilote de chasse, il lui manque quand

même deux boutons de part et d’autres pour

y poser les pouces et actionner les missiles.

Oui, bon, je sors...

Ce que l’on reproche à ce demi volant,

c’est qu’il ne permet pas de bien contrôler

la direction en cas d’urgence, par exemple

un évitement, un dérapage ou même pour

faire de simples manoeuvres, ce n’est pas

agréable. Tesla s’en est d’ailleurs vite rendu

1764 1765



compte et ne propose plus ce volant qu’en

option (250€). Et ceux qui choisiront la TES-

LA PLAID n’hésiteront pas une seconde, ce

volant gadget ne convient pas pour dompter

une telle cavalerie.

On the road again

Dans la Plaid qu’elle soit Model S ou Model X,

le feeling est immédiat. La voiture évolue tout

en souplesse et sans agressivité.

On sent bien que l’auto est puissante, mais

c’est gérable au quotidien. On doit surtout

s’habituer à la très grande et fulgurante réactivité

potentielle. Comme dit plus haut, ce

sont des voitures à ne pas mettre entre toutes

les mains. Et à tout le moins, comme dans

certaine marques comme Porsche, BMW M et

Mercedes AMG, Tesla se devrait de proposer

des cours de maitrise automobile, ou l’on sensibilise

le conducteur à la gestion du potentiel

de l’auto, on apprend la technique du regard,

on apréhende les mouvements

Les Model Plaid sont pourvus de gros freins

que nous n’avons pas pris en défaut. Il est vrai

qu’ils sont secondés par la recharge automa-

1766 1767



tique en décélération qui les protège pendant

l’usage normal. Un usage sportif les fera travailler

davantage.

Les TESLA PLAID sont des fusées et ce n’est

pas seulement une image. A l’accélération en

appuyant sur le bouton «Dragster» la batterie

est préchauffée (afin de la préserver) et

quand c’est prêt, c’est démentiel, le cerveau

est propulsé contre la boîte craniene, et on

est à 180 à l’heure en moins de 6 secondes...

La première fois que l’on réalise l’exercice,

c’est une surprise, un choc, irréaliste, à tel

point qu’il faut ultra-rapidement reprendre

le contrôle de soi. Après, on se prépare à ce

terrible effet, et on peut alors enchaîner les

accélérations, si l’on veut.

Ceci étant, nous avons constaté plusieurs

choses. Quand on active le mode «dragster»

l’auto signale que la batterie est en préparation,

cela peut prendre jusqu’à 10 minutes.

Quand c’est prêt, un halo circulaire de teinte

jaune entoure la petite voiture dessinée sur

l’écran face au conducteur. Quand il s’arrête

on a préalablement enfoncé les pédales de

frein et de gaz à fond, puis... on lâche les

freins !

Et PAN, chacun est collé au siège, la Plaid

s’arrache violement du bitume comme une

roquette, c’est hallucinant !

Le tout accompagné par un graphisme apocaliptique

sur l’écran complété par une sonorité

de films d’anticipations.

C’est vraiment très impressionnant.

On peut reproduire un grand nombre de fois

l’exercice, et chacun consomme 30 kilomètres

d’autonomie. Ce qui est vraiment peu !

Car nous pensions que nous allions vider la

batterie en moins de deux ou trois accélérations...

Et bien non, l’auto est régulière, l’exercice

se répète sans sourciller.

Fantastique !

Comparée aux stars du segment des accélérations

les plus fortes, on remarque que si la

Tesla Plaid Model S, pas la X réalise son accélération

en 2,1 secondes, la Bugatti Chiron

(1.977 kg) elle le fait en 2,3 voire 2,4 secondes...

Exercice au cours duquel, elle peut

consommer tout son réservoir en 10 minutes,

soit 100 litres de super évaporés !

Rappelons que les deux Tesla Plaid pèsent

2.167 kg pour la berline et 2.462 kg pour le

monospace. Ce qui est dans la moyenne basse

du segment ! Les autonomies annoncées de

l’ordre de plus de 600 km, et se vérifient en

réalité par un delta de l’ordre de 50-60 km de

ce qui est annoncé.

Alors pour les esprits chagrins qui ont testé

les performances et qui disent haut et fort

que c’est inutile, voire abusif, nous répondons

que bien des marques d’hypercars font la

même démarche et là, on ne dit rien! Maintenant

pour les mêmes grincheux, disposer de

telles puissances n’impliquent pas - de fait -

d’avoir un comportement imbécile au volant.

Au contraire.

Et en fait...

C’est vrai que le «T» de Tesla n’a pas (encore)

l’aura d’un cheval cabré qu’il soit italien ou

allemand, ou le EB français... Mais il n’empêche,

ces Plaid le font, et sans rejet toxique!

Bon, c’est vrai, il n’y a pas la musicalité des

bons gros moteurs thermiques et ça, ce n’est

pas pour demain.

1768 1769



TESLA 3,

On va encore dire que nous sommes

pro -Tesla... pas notre faute s’ils sont bons !

par Eric HEIDEBROEK

Et on revient encore sur les talents du boss

de Tesla, Elon Musk est un visionnaire et un

passionné. Certes, il ne plait pas à tout le

monde, et, aujourd’hui encore moins depuis

ses déclarations fracassantes sur le Bitcoin.

Selon le journal Le Monde et son correspondant

à New York Arnaud Leparmentier, «le

PDG de Tesla, numéro un mondial de la voiture

électrique, a annoncé que son entreprise

n’accepterait plus les bitcoins en paiement

de ses automobiles» et Leparmentier ajoute:

«Le patron de Tesla a fait de la lutte contre

le réchauffement climatique, via le véhicule

électrique et son

entreprise d’énergie solaire Solar City, un de

ses chevaux de bataille. Dans la foulée de

l’avènement de Donald Trump à la Maison

Blanche, Elon Musk, qui a une philosophie libérale,

avait été le premier à quitter le groupe

de patrons-conseillers de la Maison Blanche,

en raison du retrait, début 2017, de

l’accord de Paris sur le climat.» On peut tout

dire sur Elon Musk, mais pas qu’il n’est fidèle

à ses principes écologiques. et managériaux.

Arnaud Leparmentier ajoute: «Au-delà de

l’enjeu environnemental, il existe sans doute

une interrogation chez Elon Musk: tout ne

tourne pas rond dans le monde des cryptode-

2021

1770 1771



vises. Ceci dit, passons à l’essai... Après avoir

essayés les hauts de gammes, comme la S

et la X, il était temps de passer voir comment

la «petite» se débrouillait.

Nous avons testé la version Performance, à

quatre roues motrices et 482 chevaux, répartis

sur deux moteurs. Un sur le train avant (215

ch) et l’autre sur le train arrière (298 ch).

Non seulement c’est une bombe, mais en plus

elle tient l’autonomie, «la» caractéristique

de la marque. c’est à dire qu’elle prend sans

sourciller plus de 530 kilomètres. Annoncée

567 km et présentée récemment à 612 km...

Violente - 1 !

Elle percute cette Tesla 3, en pulvérisant le

mur des 0 à 100 en seulement 3,3 secondes.

Elle pointe à ...262 km/h et est annoncée

avec une consommation d’à peine 16 kWh

aux cent kilomètres. Nous avons réussi lors

de nos essais une consommaion de l’ordre

de 20 à 23 kWh/100. Nettement plus réaliste

malgré les conditions de l’essai.

Les kWh aux cent, c’est comme les

litres aux cent. Enfin presque...

Bon, c’est amusant d’exploiter cette fusée et

ce n’est pas comme cela que les conducteurs

de Tesla vont l’utiliser au quotidien. En fait,

ils devraient tourner autour de 18-20 kWh

aux cent kilomètres, et là, on dispose d’une

autonomie très enviable, mais surtout sans

stress. Beaucoup s’interrogent sur le prix de

la recharge... A la maison, quand le kWh est

à 0,36 €, un «plein» coute +/- 20€.

Violente - 2

Rappelons que ceux qui veulent en exploiter

les performances apprécieront la répartition

des poids de 48% sur l’avant contre 52 %

sur l’arrière. ils trouveront que le choix des

ingénieurs qui privilégient la propulsion per-

1772 1773



met de trouver ce comportement très

pertinent. L’auto se montre agile, sa

direction étant précise et le statut mécanique

est réglable en 4 positions,

soit confort, normal et sport.

Il existe aussi un mode «track» réservé

à l’usage sur piste. Alors, pratiquement

tous les systèmes d’assistances

sont désactivés ! Malgré le fait

qu’elle ne dispose que de suspensions

métalliques, la «3» est terriblement

efficace, neutre, et, les réactions en

compression comme en détente sont

d’une telle efficacité que l’on peut se

prendre au jeu et se faire plaisir (sur

piste, c’est mieux) ! Les vitesses de

passage en courbes, sont sidérantes

et à la sortie de virage, le couple est

tellement instantanné que l’auto se

propulse immédiatement vers la suivante.

Le tout étant géré par un freinage

redoutable d’efficacité. Et on disait

que Musk est un apprenti sorcier?

A l’intérieur, Tesla a fait table rase de

tout ce qu’on trouve dans les autos

depuis des lustres. Et donc à part le

volant, il n’y a rien devant le conducteur.

Ça fait bizarre et ça perturbe.

Tout se manipule par l’écran tactile,et,

c’est vrai que c’est bien fait mais cela

distrait encore trop le conducteur.

On aimerait au minimum qu’un headup

display soit intégré d’office avec

les indications les plus pertinentes,

comme la vitesse, par exemple. On

aimerait aussi que la «3» dispose de

sièges au maintien plus efficace et

aussi un peu plus confortables. Pour

le reste, regardez autour de vous...

1774 1775





Nouveau Volkswagen Tayron

Place à la famille

DÉCOUVREZ-LE

Quels que soient vos projets, le nouveau Volkswagen Tayron sera de taille. Jusqu’à 7 places, un intérieur spacieux, et jusqu’à 2.090 litres de volume de

chargement. Oui, ce SUV impressionne. En plus, il déborde de technologies intelligentes, et côté connexion, il assure. Que ce soit pour conduire les enfants

à l’école ou la famille en week-end, avec lui, le voyage sera confortable. Le Tayron existe aussi en version hybride rechargeable, avec jusqu’à 120 km

d’autonomie électrique.

Alors, qu’attendez-vous ? Le nouveau Tayron est déjà prêt, il vous attend chez tous les concessionnaires Volkswagen.

0,4 - 9,0 L /100 KM • 17,1 - 17,9 KWH/100KM • 9 - 203 G CO 2 /KM (WLTP)

Contactez votre concessionnaire pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule. Informations environnementales (A.R. 19/03/2004) : volkswagen.be



Volkswagen ID.7

Une belle grande

et spacieuse limousine

Elle a beaucoups d’arguments pour plaire cette très grande

Volkswagen. Et elle a une rivale de taille tout près d’elle, sa

version break qui offre encore plus d’espace.

Et dès la prise en main la limousine Volkswagen prouve

qu’elle est immense ! Avec de telles dimensions et un

aménagement royal, elle s’inscrit en directe concurrence

avec la Mercedes-Benz EQE, rien que ça !

1780 1781



Si l’on compare les deux voitures, on

constate que la structure graphique intérieure

de la Mercedes est extrêmement

bien dessinée. Tout est intégré, fluide et

d’une rare élégance.

Dans la Volkswagen on a aussi une allure

assez dépouillée presque minimaliste,

avec ce grand écran implanté là, de façon

accessoire. Il a un avantage, il offre une

utilisation assez aisée. Dans la Mercedes

on est aussi très directif et facile d’usage.

Bon, il est évident qu’en matière de prix, on

n’est pas dans la même catégorie, puisque

le Volkwagen commence à 60.000 euros

et la Benz à 80.000 euros. Il est évident

qu’en terme de choix de matériaux et de

finitions, la Mercedes offre autre chose.

1782 1783



MAIS ! Oui, et un grand MAIS est nécessaire,

car la Volkswagen offre aussi une finition exemplaire,

de gros fauteuils hyper-confortables, et

des détails omniprésents bien réalisés et solides.

Et donc, si les sigles sont ronds, la règle

demeure le souci du détail et le respect client,

soit, de précieux arguments de choix.

Dans ces deux limousines on a le goût du bon.

Le principal reproche que l’on fera à la Mercedes-Benz

est l’absence de hayon, pénalisant

le côté pratique par rapport à la Volkswagen et

à la Mercedes-Benz EQS. Bizarre comme choix

du constructeur de Stuttgart. Mais bon.

Côté aptitudes routières, les deux offrent un

touché de route de qualité, l’amortissement

et l’agrément de conduite étant supérieur

dans la Benz, mais sans que celui de la Volks

n’en démérite. Grâce à la suspension pilotée

(option à 1.300 euros) l’iD. est unbe routière

1784 1785



exceptionnelle qui ne souffre pas des rebonds

de suspensions de type «marsouinage» que

l’on rencontre encore trop souvent dans de

trop nombreuses électriques dotées de suspensions

métalliques qui peinent à encaisser

le poids des batteries en remontant des coups

de raquettes inconfortables. Les deux autos

sont hyper-stables, la tenue en courbe de

haut niveau. Rien à redire, même en matière

de filtration des bruits de roulement, les deux

constructeurs ont placé la barre très haut.

L’iD.7 dispose d’un moteur de 286 chevaux qui

ne consomme pas trop pour offrir une autonomie

impressionnante de 600 km vérifiés,

contre les 702 km de la version «pro» ce qui

est déjà un très bon point et s’inscrit dans la

tendance lancée par Mercedes-Benz. Si nous

avons choisi de comparer l’iD.7 à la EQE 350 et

pas la 300, c’est pour rester au même niveau

de puissance et d’autonomie.

Par rapport aux autres modèles qui pourraient

être comparés, aucune autre grandes voitures

ne peut aujourd’hui rivaliser avec l’iD.7

en terme de prix. Certains confrères mettent

dans la balance la Hyundai Ioniq 6 ou la Tesla

3, mais ce sont des berlines moyennes qui

n’ont rien à voir avec les limousines Volkswagen

ou Mercedes. Peut-être la BMW Série 5

que nous n’avons pas encore testée pourrait

venir jouer au trouble fête. Mais pour ceux

1786 1787



qui veulent agrémenter leur voiture d’équipements

supplémentaires, la Volkswagen offre le

ratio équipement prix le plus avantageux, c’est

indiscutable. En terme d’image de marque là

aussi il y a un choix mais côté c’est plutôt au

niveau de l’égo qu’il se situe.

Volkswagen propose une très belle mobilité

incluant une habitabilité record avec un empattement

de 2,97 mètres un rien inférieur aux

3,12 mètres de la EQE. Toutes deux disposant

d’espaces à bord enviables. Côté dimensions,

l’iD.7 fait 4,96 m de long pour 4,95 mètres à la

EQE/ En largeur 2,14 m pour la VW et 2,10 m

pour la Benz, en hauteur, 1,54 m contre 1,51

m. Mais la iD.7 tourne plus court, avec 10,9 m

de rayon de braquage contre 12,50 m.

En capacités de recharges, le chargeur intégré

de l’iD.7 encaisse 200 kWh, contre 170 à la

Mercedes. Les autonomie des batteries, 86 kW

pour la VW et 29 kW pour la Mercedes donnent

respectivement sur le papier 617 km et 693 km.

Des valeurs comparatives qui n’ont pas de quoi

fouetter un chat, d’autant que les consommations

respectives sont de 16,7 kWh/100 pour

l’iD.7 et 15,7 kWh/100 pour la EQE.

On constate que tant les performances, l’autonomie

et les consommations sont proches

même si l’aérodynamique de la Mercedes est

moins bonne avec 0,62 de Scx contre 0,56.

Dans la vraie vie, les deux autos sont bien concurrentes

sur les plans habitabilité avec un «plus»

pour la VW qui dispose d’un hayon arrière bien

pratique comme un prix nettement plus attractif.

Mais on n’est pas dans le même niveau de

prix. Côté image «cool attitude» avec l’arrivée du

break iD.7, la donne pourrait changer.

1788 1789



Volkswagen ID.7

Elle fait le Break !



L’ID.7 est déjà une grande

berline et en version

break elle apporte une

nouvelle vision de la

grande voiture électrique.

Et il faut dire que les designers

ont vraiment réussi

ses lignes. C’est une des

rares voitures électriques

à montrer une telle pres-

tance.

Et en plus, cette ID.7

Tourer, c’est comme

ça qu’elle s’appelle, en

fait, offre une habitabilité

qui rend jalouse la

légendaire Volkswagen

Passat Variant qui détenait

la palme de l’espace

généreux, et ce, depuis sa





Située au pied de l’Ardenne et baignée

par la Meuse, la ville de Huy possède un patrimoine

exceptionne et ses rues pittoresques invitent

à s’y perdre des heures durant.

naissance dans les années ’70.

Non seulement, l’ID.7 est spacieuse,

mais elle gagne aussi en

aérodynamique grâce à la longueur

de son toit qui favorise la

fluidité de la pénétration dans

l’air en éliminant les turbulences

postérieures.

La finition de cette grande Volkswagen

est remarquable. Les

matériaux sont souples et doux.

Des biais sont judicieusement

intégrés dans les coutures surpiquées

des sièges, et même

dans le meuble de bord comme

dans les garnitures de portes.

Le niveau est très élevé pour la

catégorie. Des détails comme

ces pochettes dans les dossiers

des sièges avant, sont aussi des

idées, certes, mais pas aussi

poussées que dans les Skoda.





Derrière la collégiale,

rue du Pont, le célèbre portail

du Bethléem (XIV e siècle);

un des plus beaux

de Wallonie. En passant

dessous, on longe une ruelle

bordée de stèles datant

des années 1690.



Divers sanctuaires se sont

succédés sur l’emplacement

occupé aujourd’hui par

la collégiale Notre-Dame et Saint-

Domitien.

De l’église romane consacrée

en 1066 ne subsiste que la vaste

crypte entièrement restaurée

où le trésor de la collégiale

est exposé actuellement.

Exposé dans la crypte d’époque romane,

le trésor de la Collégiale regorge

de nombreuses pièces prestigieuses.





Les fixations isofix ®

intégrées dans les dossiers

ont un pratique

petit capot qui bascule et,

ainsi, fini les couvercles

en plastique qui peuvent

se perdre.

La version Tourer de

cette iD.7 est ultra pratique

et en plus, elle

tourne très court, c’est

super pratique et parfois

ça surprend, car il faut

faire attention quand on

braque trop près d’un

piquet, par exemple, ça

peut donner des sueurs

froides qui peuvent se

terminer par un «ouf !»

ou par un «aïe».

Mais avec un peu d’habitude,

on se débrouille

facilement. Grande, l’iD.7

a besoin de place pour



stationner, mais ça se trouve.

Sur la route, l’iD.7 se montre

souveraine, ses suspensions

réglables offrent un confort

de qualité tandis qu’en mode

sport, on apprécie le guidage

précis des trains roulants générant

une belle assurance.

Côté consommations, nous

avons relevé quelque 18,7 kWh

aux 100 km, ce n’est pas mal

du tout et les 490 km d’autonomie

de la batterie 77 kWh sont

facilement accessibles.

Avec les connectiques électriques,

la vitesse de chargement

est de qualité.

Un détail bien vu, aussi, c’est

l’ouverture de la trappe de la



prise de courant qui se soulève.

Malin, ça évite de torcher la

trappe quand on a le cable du

mauvais côté.

Chez Volkswagen, les designers

affinent le graphisme de

beaucoup d’éléments, comme

le logo VW qui apparaît dans

l’affichage tête haute.

Et à signaler que les commandes

vocales ont bien évolué.

Il suffit de demander, par

exemple, «afficher les réglages

de l’affichage tête haute» pour

que l’écran présente les différentes

commandes. C’est facile

et pratique.

Côté éclairage, les phares sont

fantastiques de clarté et on

distingue clairement les zones

qui protègent les véhicules qui

approchent ou s’éloignent sans

être génés par la luminosité terrible

des LED.



PREMIER ESSAI = 30 juillet 2021

By

Volkswagen

id4 La familiale qui

Après l’id3 au gabarit d’une Golf, l’id4

s’apparente plus au Sharan. Son habitacle

est vaste son coffre est énorme !

L’ambiance est à la fois moderne et

luminueux. Donc l’id4 a tout pour vous

plaire, sans compter que son autonomie

est fiable. Ce qui est annoncé à

son tableau de bord est tout ce qu’il y

a de plus précis !

tient ses promesses

Commençons donc par son autonomie. Quand

nous avons pris en main l’id4 l’ordinateur de bord

indiquait 345 km alors que la marque indique

jusque 520 km. Bon, a priori, la recharge est complète

et l’ordinateur indique l’autonomie en fonction

du style de conduite précédent nous dit-on.

Alors OK, car là, n’est pas limportant ! Ce qui l’est

1812 1813



c’est la fiabilité de cette indication.

Et là vous allez le découvrir cette

id4 nous a bluffé, et dans les

grandes largeurs! L’id4 tient un peu

du SUV, mais pas beaucoup. Elle

n’a pas le «cab forward» la cabine

avancée typique des monospaces

mais son style n’en n’est pas loin.

Grâce à son dessin souple et aux

courbes bien équilibrées, la Volkswagen

se montre très attirante.

Elle capte les regards, oui comme

l’Eniaq, mais pas de la même façon.

Ici, elle se montre plus «famille

cool» que la Skoda qui affiche un

tempérament plus énergique.

Avec ses généreuses surface

vitrées, l’id.4 en rajoute en

offrant un intérieur somptueux.

L’espace à l’arrière est plus que généreux,

et le dessin de la sellerie est

des plus purs. Devant le conducteur

on retrouve la même implantation

que dans l’Eniaq, mais le meuble

de bord est différent. Petit écran

muni de deux «fenêtres, avec possibilité

de mettre en évidence l’un

ou l’autre écran, soit Lane Assist

(énervant) soit la vitesse.

1814 1815



Quand le GPS fonctionne, on peut appeler

le rappel des indications sur le petit

écran. L’agencement de l’habitacle de la

nouvelle id.4 est si intelligent et si généreux

qu’il vous offre, à vous et à votre

famille, une sensation d’espace incroyable.

Vous le remarquez dès que

vous montez à bord : un

espace royal pour les

jambes, une console

centrale organisable

à votre guise, des

sièges confortables,

à réglage

électrique et avec

fonction de mémoire.

(en option).

Ajoutez-y encore un

écran tactile centrall

d’une taille de 30,5

cm (12’’) et un volant

multifonction avec

commandes tactiles et

retours haptiques.

Bon, là, il faut s’y habituer

car il dispose de moins de

boutons. Les quelques

boutons disponible appellent

à plusieurs menus. S’il faut

critiquer quelque chose c’est

justement celle là. VW pourrait

s’inspirer des commandes

au volant de Jeep, nettement

plus cohérentes.

LOUNGE VIP

L’éclairage d’ambiance diffuse la couleur

de votre choix en soulignant l’atmosphère

lounge. Disponible en option, le toit

panoramique vous permet de voyager en

toute décontraction. Le confort à bord est

une de ses qualtés, les suspensions peuvent

être pilotées et dans ce cas, on apprécie aussi

le durcissement de la position sport qui

rend l’atmosphère un peu moins souple,

mais plus précise. Ce qui ne gâte rien en matière

de feeling routier.

1816 1817



L’id4 dispose donc de quatre puissances

moteurs, la version Pure avec une batterie

de 52 kWh développe 149 ch, la id4 Pure

Performances avec la même batterie de 52

kWh offre 179 ch. La version Pro Performance,

elle, dispose d’une batterie de 77

kWh offrant 204 ch. Arrive bientôt la fameuse

version GTX (la GTi électrique si

vous voulez) et là on passe à 265 ch avec la

batterie de 82 kWh et on a du coup 4 roues

motrices.

Notre essai a été réalisé avec la version 204

ch. Si la voiture affichait une autonomie

combinée ville /route de 345 km, ce qui

parait peu, la id4 nous a surpris par sa très

faible consommation de seulement 10,4 à

14,6 kW aux 100 km ! Ça, c’est vraiment

très peu. La conduite de cette grande voiture

incite à la souplesse et permet d’anticiper

les nombreux aléas de la route.

On roule cool, mais pas comme des escargots,

hein, car on sait que l’on dispose

d’une belle réserve en cas de besoin, et ce

faisant on n’a vraiment pas difficile d’user

moins la batterie. Nous avons utilisé le

mode «B» qui recharge la batterie lors des

décélérations et ce mode est très efficace

pour récupérer de l’autonomie. Il suffit

d’avoir le pied assez sensible pour profiter

de ce système. Et en plus ça vient très vite

et tout seul.

Malgré les conditions climatiques, grosses

pluies, grand soleil, vent, etc, qui ont obligé

l’usage de la climatisation, du chauffage

incluant les sièges chauffants, les phares,

etc, la consommation même sur autoroute

est restée entre 10,4 et 14,6 kW aux 100

km et l’autonomie de 345 km est restée

très précise ! Cette consommation est le

point fort de l’id4, aucune électrique actuelle

n’y arrive !

La id4 est affichée à partir de :

39.410 € (Pure 149 ch) - 40.250 € (performance

170 ch) et 46.840 € pour la Pro de

204 ch. GTX 265 ch : NC

1818 1819



36

PREMIER ESSAI = 03 septembre 2020

By

Volkswagen fait

son premier pas dans

l’automobile électrique moderne !

De bon matin, habitacle à la bonne température,

on débranche la Golf, oups !

pardon, l’id.3 de la borne et on démarre.

L’auto vous reconnaît immédiatement et

vous positionnez le levier de vitesse sur D,

il est au même endroit que sur la BMW i3,

c’est à dire accroché à la casquette couvrant

les instruments de bord, derrière le volant,

à droite. Les deux pédales sont marquées

de façon rigolote, une flèche sur l’accélérateur

pour «lire» et une sur les freins pour

...«mettre sur pause».

A l’intérieur, rien ne choque vraiment, on

est dans une Volkswagen pure et dure.

Simplifiée, rigoureuse, sérieuse la structure

semble partie pour de nombreuses années

de bons et loyaux services.

Volkswagen

id.3

Full électrique pour 300 km

En route, la famille !

Eric HEIDEBROEK

En fait on ne rigole pas, c’est de l’allemand

ferme et précis. On aime les sièges bi-colores

en gris clair et noir, on remarque que

les renforts latéraux semblent efficaces en

matière de maintien latéral. La souplesse

des assises est remarquable et rappelle (de

loin) celles d’une coccinelle. La planche de

bord est dépouillée mais possède parfaitement

ses proportions germaniques.

Si c’est sobre, toutes les commandes sont

digitales. Sans commentaire, car il y a ceux

qui adorent et ceux qui trouvent que c’est

terriblement distrayant, donc dangereux. On

ne peut pas dire qu’ils aient tout à fait tort.

Dans ce bel habitacle généreusement lumineux,

l’espace est pratique et rationnel,

c’est de la véritable ingénierie allemande,

quand même. La Volkswagen id.3 est un

condensé de voiture à vivre et conçue pour

apporter un maximum d’espace et d’utilité.

1820 1821



Petite journée...

On s’installe à bord après avoir déverouillé

l’auto avec la commande à distance et puis

il suffit de basculer vers l’avant, le bouton

de la boîte de vitesse sur D pour que l’auto

soit prête à rouler. Quand tout le monde est

attaché, les cartables dans le grand coffre,

on démarre sur un filet de «gaz» tout en

souplesse et sans à-coup.

La id3 se montre immédiatement confortable.

Par rapport aux coréennes, la VW

présente un confort de suspensions dù à ses

tarages souples et ses pneus à flanc de «65»

qui aident autant que possible à ménager les

effets de compression et de détente générés

par le poids des batteries. Mais que l’on ne

se trompe pas, si les routes sont mauvaises

avec des raccords sensibles, le poids des batteries

impriment un mouvement de torsion

assez ferme qui se ressent jusque dans le

dossier des sièges avant. Et c’est là que l’on

constate un manque de maintien, malgré les

rebords des dossiers en relief.

Voilà, les enfants sont à l’école, on file en

ville pour quelques emplètes, on passe chez

Decathlon pour acheter les sandales de

gym oubliées. On en profite pour prendre

une petite salade chez Géraldine de la Saladerie-Sandwicherie

Fine «De Vous à Moi»

pour avoir quelque chose sous la dent. Un

arrêt rapide pour récupérer un pantalon mis

à longueur chez Jean Philippe du magasin

Marcel, un coup de peigne chez Tony de

Tonideal avant de manger un tartare de

boeuf à L’entre-Nous. L’après midi c’est une

série de petites courses à droite et à gauche

pour constater la belle vivacité de la VW

id.3, comme de sa maniabilité et sa visibilité

périphérique qui la rend agréable à utiliser

en ville tant pour se faufiler que pour

se parquer.

1822 1823



A la fin de la journée, on récupère les copains

à l’école, et, une fois n’est pas coutume,

on va chercher un Quick avec l’inévitable

milkshake. Un moment que les enfants

adorent, et il ne faut pas leur dire 2 fois !

Côté vivacité mécanique, la id.3 offre 3

modes ECO, CONFORT, SPORT et un mode

personnalisé. En éco et en confort l’auto

n’est pas ultra vive, mais elle se conduit

avec souplesse et efficacité. En mode

sport, les réactions sont plus vives et plus

agréables. Côté freins, cet exemplaire de

pré-série manquait de fermeté au coup de

frein et la direction remontait trop la souplesses

des pneus mais, sans manquer de

précision. Et si la Vmax est auto limitée à

163, les reprises sont toujours vives même à

haute vitesse. Pour la consommation, nous

avons relevé quelques 22,4 kW/100 km. Il

faut dire qu’on n’a pas roulé à l’économie.

Cette conso équivaut à une autonomie de

300 km avec une marge d’erreur de 20 km

en plus ou en moins.

Conclusion

Volkswagen entre de plain pied dans une

mêlée, où la concurrence a déjà fourbi ses

armes. Si Elon Musk a bien jeté un pavé

dans la mare et si tous les constructeurs

se sont gaussés devant tant de «jeunesse»

alors que les «pros» de l’industrie ont derrière

eux l’Histoire de l’Automobile, force

est de constater qu’aujourd’hui, aucun

n’arrive à la hauteur de Tesla. Et si au tout

début il était facile de dénoncer la finition à

l’américaine des Tesla, aujourd’hui, c’est de

moins en moins vrai. Porsche avec la Taycan

propose une qualité de fabrication et

de finition supérieure à Tesla, oui mais techniquement

il arrive à peine à rejoindre les

performances... (id.3 à partir de 37.990 €)

1824 1825



IL A FAIT LE BUZZ !

By

Plume :Eric HEIDEBROEK - Capture de vues © CAMINTER - PR

Le Volkswagen T1, surnommé BULLI, c’est

toute une histoire à la fois romantique et historique.

Créé le 23 avril 1947 par l’importateur

hollandais Ben PON qui griffonna sur son blocnote

l’idée d’un véhicule «transporteur» basé

sur la plateforme d’une coccinelle. Et malgré

un refus des britanniques alors responsables

des usines Volkwagen, le nouveau directeur

général, Heinrich NORDHOFF saisit immédiatement

le potentiel extraordinaire du projet. Il

confie à l’ingénieur Alfred HAESNER la mission

de réaliser le véhicule en une seule année ! Le

11 novembre 1948 le prototype T29 puis Type

2 passe en soufflerie, mais le Cx n’est pas terrible,

il affiche 0,75, c’est une véritable brique.

En arrondissant l’avant, le T1 dessine un large

sourire, celui d’une «bouille» sympathique

mais pas seuklement, son Cx passe à 0,43 !

Et ce véhicule est présenté en novembre 1949 à Wolfburg, en deux versions, le Transporter

et le Minibus. Les allemands séduits par son allure joviale, l’appelleront affectueusement

BULLI. Le journaliste, Joachim FISCHER dira : «Le fourgon Volkswagen est certainement

le plus élégant des petits utilitaires à cabine avancée.» Un autre dira que cette nouvelle

forme de carrosserie est celle que l’on attendait mais qui n’existait pas encore !*

id. Buzz était lui aussi très attendu et il apporte également cette allure

sympathique et joviale. Comme BULLI, il confirme un modèle

que l’on attendait mais qui n’existait

pas encore. Héritage.

* Source :

D’Ieteren 50 ans de

Transporter. (2001)

1826 1827



Un peu d’histoire...

Nous sommes en 1951.

La République Fédérale d’Allemagne

et la marque Volkswagen

Commercial Vehicles

n’ont que trois ans. Konrad

Adenauer agit à la fois comme

Chancelier et comme Ministre

des affaires étrangères. A

l’époque, un employé de Volkswagen

n’a que deux semaines

de vacances, qu’il passe chez

lui ou dans son jardin, ou peutêtre

en visitant le premier Salon

de l’auto IAA à Francfort.

Dès 1950, le bus Volkswagen

est disponible en version Van,

en Combi, et en Samba. Trois

termes qui désignent le sympathique

petit bus de voyage

avec ses fenêtres sur le toit

et sur les côtés ainsi que sa

grande porte latérale. Volkswagen

l’annonce comme

ayant «25 fenêtres et un toit

ouvrant coulissant». Les 4,5

mètres cubes d’espace intérieur

donnent des idées à certains

clients.

Six ans après la fin de la Seconde

Guerre mondiale, un officier

Anglais basé sur le territoire

allemand imagine de transformer

son Transporter en hôtel

mobile, créant une nouvelle catégorie

de véhicules pour partir

à la découverte de l’Europe,

puis du reste du monde.

1828 1829



Après plusieurs générations de

Transporters du T1 à l’actuel T7,

Volkswagen poursuit son avancées

en matière de nouvelles

mobilités exigées par les réglementations

nées du réchauffement

climatique.

Et chez Volkswagen l’électrification

de toute la gamme est

en cours depuis des années,

comme nous l’avions constaté

en 2014 lors de la conférence

financière mondiale du Groupe

Volkswagen. Conférence portée

par son extraordinaire patron

d’alors Martin Winterkorn

qui indiquait clairement l’investissement

total du Groupe dans

les énergies renouvelables et

qualifiant les alternatives hybrides

de pansements sur une

jambe de bois. Pourtant en parallèle,

Volkswagen présentait

la première Golf GTE. Mais aussi

une exposition didactique montrant

les nouvelles plateformes

100% électriques qui ont donné

naissance à la gamme id.

id. Buzz,

une nouvelle

coqueluche !

Alors oui, les id.3, .4, .5 et

bientôt .7 sont de chouettes

propositions qui s’améliorent

sans cesse. Et quand l’id. Buzz

est arrivé, ce fut le déclic, la

coqueluche, que ce soit en version

minibus ou en van, son

1830 1831



look dévisse toutes les têtes.

Lors de notre essai en janvier

2023 nous avons pu le constater.

Tout le monde se retourne

sur l’id. Buzz. Les pouces levés

et les sourires charmés ne

peuvent être comptés tant ils

sont nombreux.

Mais c’est à bord que le charme

s’impose. L’id. Buzz est énorme.

Large de 2,21 m avec les rétros

déployés (1,99 m rétros

repliés), long de 4,71 et haut

de 1,94 m il demeure fidèle

à l’idée que l’on se fait d’un

Volkswagen Transporter.

Il pèse méchament plus lourd

qu’un T7 (2.100 kg) qui en plus

est plus long de 20 cm que

l’id. Buzz,. C’est normal, qu’il

affiche 2.500 kg conducteur

à bord, il est full électrique et

ses batteries comme dans tous

les véhicules électrifiés sont

responsables du surpoids, ici

de l’ordre de 300 kg. La centaine

de kilos de différence

se retrouve dans le poids de

29 kg pour chacun des 3 sièges

modulables du T7 alors que

dans l’id. Buzz on a affaire à

une seule banquette rabattable

40/60. Disponible actuellement

en 5 places, l’espace

disponible est impressionnant

avec un coffre de plus d’un

mètre cube... Fameux !

1832 1833



Ce qui l’est encore plus, c’est

que ce gros id. Buzz tourne

dans un mouchoir de poche

et que sa conduite est très ludique.

Autant d’ailleurs que

son design intérieur qui est

pur, élancé avec une superbe

planche de bord dans un style

bois clair à la suédoise rehaussé

d’aluminium massif, courant

sur toute la largeur. Le

pare-brise est très large et de

part et d’autre une custode

offre une visibilité de premier

plan, pour bien faire attention

aux piétons et autres obstacles

qui surviendraient dans un traditionnel

angle mort. Même

si l’on avait souhaité que les

rétroviseurs soient accrochés

à la carrosserie plutôt qu’au

montant de portière. Ceci afin

qu’ils soient implantés plus bas

dans un souci d’amélioration

de la visibilité 3/4 avant. Mais

n’ergotons pas, car cela n’engendre

pas de réel problème

grâce aux custodes et à la position

de conduite sur-élevée.

La conduite de l’id. Buzz est

très agréable malgré le volume

conséquent. Position de

conduite et surfaces vitrées

larges et claires offrent une visibilité

tous azimuts de qualité.

Même les manoeuvres de parking

sont aisées. En matière de

tenue de route l’id. Buzz repose

sur de bonnes grosses. roues et

des suspensions confortables,

1834 1835



certes, mais aussi très précises.

Le seuil de gravité est posé très

bas et bien calé par les 3-400 kg

de batteries intégrées dans le

plancher. Ce qui incite à une réduction

du roulis qui modère le

mal de voiture. Et oui, ça arrive

encore, mais pas dans l’id. Buzz.

id. Buzz peut pointer à 145 km/h

mais l’id. Buzz incite à se contenter

d’un bon 120/128 km/h ou

un 85/90 à l’heure sur les routes

intérieures pour rester sous les

21 kWh aux cent kilomètres et

tenir une autonomie de 330-

350 km sur les 419 annoncés. La

batterie est une 77 kWh utiles.

Côté dynamique, avec ses 204 ch

et 310 Nm l’id. Buzz accélère

presqu’aussi fort que la première

Golf GTI qui tuait le 0 à 100 en

9’’1 avec ses 840 kg toute mouillée.

L’id. Buzz prend tout juste 1’’

de plus que la GTi avec 10’’1 en

trainant ses 2.500 kg. Soit près de

trois fois le poids de la GTi avec

même pas le double de la puissance.

Excusez du peu !

Au demeurant, ce n’est pas

l’objet de l’id. Buzz qui navigue

très facilement sans faire

brûler la gomme. Voiture familiale,

au look sympatique,

dotée d’une électrification qui

fait ses preuves, on se réjouit

du plaisir de prendre place

dans un univers raffiné et ultra

convivial. C’est beau, bien fini

et la sono marche du tonnerre.

1836



By

Volkswagen

iD. BUZZ

Surf

California Dream

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK

Et pour le nouvel iD.Buzz, c’est un véritable rêve incarné dans

cette structure qui fait un appel du pied à l’usine pour qu’elle

accélère la sortie de la véritable version California.

En effet, c’est grâce à un kit de la marque «QUQUQ», oui,

ça ne s’invente pas, qu’un gros break, ou une camionnette,

voire un gros 4x4 peuvent être transformés en camping-car

en quelques instants. Et cerise sur le gâteau ce kit n’est pas

fixé à demeure. Il s’attache avec des sangles passées dans les

anneaux de fixations prévus dans l’espace coffre.

C’est costaud, ça ne bouge pas et ça se démonte en un tour de

main et se range dans le garage.

Allez, on découvre...

1838 1839



Chez D’Ieteren on aime le «Bulli»

comme la «Beetle». On les aime

surtout bariolés comme dans les

sixties. Et à chaque fois que, nous

les journalistes les utilisons, on a un

succès fou ! Les jeunes d’aujourd’hui

se retournent autant que les jeunes

de quelques dizaines d’années. C’est

du bonheur sur quatre roues !

Mais l’iD.BUZZ a un sex appeal encore

plus fun et plus fort que les T5, T6, et

même T7. Il égale, sans conteste, la Beetle

qui elle aussi avait un succès dingue dans

ses livrées «Flower Power».

Et vous savez quoi ?

Ça fait un bien fou dans la conjoncture

actuelle pleine de restrictions, de désagréments

routiers et aussi l’incroyable

égoïsme qui égrène la circulation routière.

Qu’elle soit, par ailleurs, le fait de tous les

usagers, qu’ils soient camionneurs, cammionnettistes,

automobilistes, motocyclistes

(quoiqu’un peu moins,

car ils savent eux qu’ils risquent

leur peau), cyclistes, piétons et

surtout trottinettistes. Et avec ces

derniers, on dépasse tout.

QUQUQ...

Une idée géniale,

un kit de camping

dédié aux amateurs

éclairés qui

adorent le plein air

et profiter de la vie.

1840

QUQUQ a conçu

un système composé

d’une boîte

en contre-plaqué

marin qui contient

un réchaud, un

réservoir d’eau et un frigo.

Le tout est surmonté d’un lit pliant.



L’ensemble est compact et

facile. On ouvre la «box» le

panneau passe à l’horizontale,

on tire vers soi la partie

gauche et un ensemble en aluminium

propose deux becs de

gaz, alimentés chacun par une

bombonne de la taille d’une

grosse bombe de peinture. On

en a pour 3 heures de cuisson

par bec. Au centre, on peut intercaler

un frigobox ou un petit frigo

de voyage qui se branche sur

une prise

1842

d’appoint genre allume-cigare.

À la droite,

on trouve deux bidons

pour l’eau. Rien de plus,

mais suffisant pour une

nuit à la belle étoile.

(La QUQUQ box coûte +/- € 3.250)



S’arrêter pratiquement n’importe où, même

dans le Jardin et profiter simplement d’un moment

original, c’est possible avec cette version

SURF de l’iD.Buzz. Bien entendu cette configuration,

si elle conserve les cinq places assises

sans aucun problème, met le volume du coffre

à un zéro absolu. Mais on peut facilement

ajouter un ou deux sacs de sport sur le lit et

aussi une tente d’appoint si l’on décide d’être

plus qu’à deux, dans l’expédition.

Avec une autonomie de l’ordre de 350 kilomètres,

l’iD.Buzz est un compagnon sympa

pour les escapades du week-end, à la découverte

des coins magiques de notre pays. Que

ce soit vers la côte, ou vers l’Ardenne wallonne,

sans oublier l’Ardenne flamande riche

de régions à découvrir, on l’oublie trop souvent.

L’iD.Buzz trouvera sur son chemin suffisamment

de bornes de recharges rapides qui

lui rendront 80 % de son autonomie en une

bonne demi-heure.

Pour le reste, joliment décoré ou pas, l’iD.

Buzz demeure un véhicule extrêmement sympathique

à conduire malgré le fait qu’il soit

tout simplement : immense ! Et donc assez

souverain sur la route. On s’habitue vite à son

gabarit et à son plaisir de conduire, oui, oui !

1844 1845



Halloween

In Cargo Buzz

Halloween

in Hannut

L’utilitaire de l’année,

le Volkswagen iD.Buzz Cargo

était en visite à Hannut, le 27

octobre dernier.

Dans sa livrée sombre, il accompagne

Sacha et Elliot au Château

Grégoire avec un rendez-vous à la

nocturne Halloween... Brrr.

Quand Sacha et Elliot sortent de

l’écrin sécurisé de l’iD.Buzz Cargo,

ils sont directement happés par

By



un petit courant d’air

glacé qui les fait frissonner

! L’atmosphère

se montre oppressante,

lugubre !

IMG_

Le moindre bruit, le

moindre craquement

fait sursauter... Surtout

quand un cri d’effroi

déchire le silence, les

chevaux se dressent sur

la tête, la chair de

poule couvre les bras,

un frisson glacé court

sur l’échine au moment

où une tronçonneuse se

met à rugir...!

Vous ne passerez

paaas !

Les sorcières vous

ensorcellent !

Venez par iciiii

Héhéhéééé !



Même pas peur !

(pas très rassurée non plus...)



Les occupants de

l’au-delà s’éveillent,

se relèvent habillés

d’un linceul

ensanglanté,

des apparitions

aussi furtives

qu’inquiétantes

surgissent dans des

cris glaçants, ou

des grondements

terrifiants. Les

mixtures au venin

d’araignées toniques

laissent entendre

que des sortilèges

maléfiques se

préparent. Brrrr !!!





Quand un monstre

terrifiant se joue

du feu et maîtrise

l’obscurité

1856 1857



Heureusement l’iD.Buzz Cargo

est là pour protéger Sacha et

Elliot qui trouvent refuge à son

bord. L’iD.Buzz Cargo tourne

alors sur place, son rayon de

braquage est ultra-court, mais

pas les nombreux tours de volant

qui le font braquer si fort.

Remis d’aplomb, l’iD.Buzz Cargo

file alors en silence, et rejoint

un endroit qui sera à

même de calmer les frayeurs

par un repas adapté aux jeunes

appétits. Certes, c’est de la

nouriture très riche, mais elle

cale sans problème les estomacs

tout en flattant ces

jeunes et gourmandes papilles.



Prise en main

Le confort à bord est bien

étudié et permet à trois

adultes de s’installer face

à la route. Un grand videpoche

creusé dans la

planche de bord est équipé

de prises USB-C et

d’une prise «allume-cigare».

On est dans un utilitaire

et les rangements

sont nombreux et facilement

accessibles. On regrettera

quand même que

les emplacements de portières,

ou, centraux ne

peuvent pas accueillir de

gros conteneurs, comme

des thermos ou de grandes

bouteilles, car, même s’ils

sont longs et profonds, ils

manquent de largeur.

Par contre on apprécie le

style dépouillé et design de

la cabine. La visibilité, avant

et 3/4 avant, est bonne.

Pour l’arrière, Volkswagen

a prévu la conservation

d’une vitre sur la porte

coulissante, masquée de

l’extérieur par un film

couleur caisse. Futé, car on

voit à travers depuis le

siège conducteur.

Le câble de recharge est

rangé sous le plancher de

la zone de chargement.

Une petite trappe dans la

marche d’accès permet de

le ranger proprement.

La belle surface de chargement

permet de construire



un véhicule atelier destiné à

une profession, à un sport, des

loisirs ou simplement à ranger

des colis à livrer. Comme ils

disent chez D’Ieteren : «Nous

faisons tous les métiers.»

La conduite du iD.Buzz Cargo, si

elle est similaire à celle de l’iD.

Buzz Family, se montre plus

agréable et précise. Effectivement,

le Cargo est plus agile et

offre des reprises plus vives. Ceci

est dû à la réduction de poids de

l’ordre de 150 kg. Maintenant, il

faut voir ça quand il est chargé.

Il peut prendre 650 kg contre les

870 kg du T6. Le Cargo peut

aussi tracter une remorque de

750 kg non freinée. (1.000 kg

freinée). La précision de conduite

et le confort demeurent.

La visibilité périphérique est

bonne même si c’est un «tôlé».

L’autonomie annoncée frôle les

425 km et dans la réalité, on est

proche des 380 km fiables. Côté

recharge, sur les super-chargeurs,

on passe de 5 à 80% en

30 minutes. Sur des chargeurs

normaux, il faut compter sept

heures trente. Ils sont vraiment

dans le bon, chez Volkswagen.

Halloween

in Hannut





Bientôt

Construite

en Belgique !

VOLVO EX30

un très

sympatique

petit SUV

citadin

sino suédois

avec un accent

Allemand

Plumes

Pascale & Eric HEIDEBROEK

Images

Caminter 2024



Avec la EX30, Volvo lance son plus

petit modèle 100% électrique ultracompact

qui conserve rigoureusement

les lignes pures et le design

qui forgent le caractère scandinave

de la marque. Elle se pare à l’avant

de la nouvelle signature lumineuse

en ‘y’ du prochain EX90.

Et la petite suédoise a tout pour

plaire. Tout en conservant la ligne

d’un SUV, son petit gabarit permet

de sillonner allègrement les voies

citadines. Assemblé dans une usine

du sud de Shanghai, le modèle partage

sa base, légèrement revisitée,

avec la Smart 1. Smart, qui, appartient

pour moitié à Geely et l’autre

moitié à Mercedes-Benz. D’où une

bonne gestion des coûts de R&D et

d’industrialisation, ce qui constitue

une belle garantie de qualité.

Côté intérieur, Volvo propose quatre

déclinaisons s’inspirant de la zénitude

de la nature scandinave. La

sellerie «Céleste» privilégie les matériaux

recyclés et renouvelables

sans faute de goût. Les tissus texturés,

par exemple, sont fabriqués à

partir d’huile de pin. Côté tableau

de bord, son habillage en produits

récyclés, intègre des déchets plastiques

provenant de châssis de fenêtres

ou de volets en PVC.

Le design carré du volant offre une

belle prise en main qui se veut

avant tout sportive. Celui-ci accueille,

en son côté droit, le levier

de vitesse, comme chez Mercedes-

Benz, et se pare de boutons tactiles,

dont un entièrement dévoué à

la personnalisation des commandes.

Ce qui permet d’accéder rapi-



dement à une fonction spécifique. Les

autres commandes dédiées au conducteur

se trouvent uniquement sur la tablette

centrale. Les commandes intuitives sont

gérées par l’application Google, ce qui

n’est pas toujours un avantage.

Le compartiment arrière, une fois la banquette

rabattue permet de passer d’une

capacité de 318 L à 904 L. Pas mal pour

un petit SUV de disposer de presqu’un

mètre cube de volume de chargement.

C’est utile surtout pour les jeunes familles.



SUR LA ROUTE

Une fois que l’on a appréhendé

les diverses comman des,

et notamment celles tac tiles,

on découvre une belle homogénénéïté

de l’ensemble.

Cette EX30 se conduit du

bout des doigts et offre un

bon confort de roulement.

Les sièges absorbent bien le

travail des suspensions qui

gèrent plus que correctement

les remontées en détentes

des amortisseurs. Limitant les

effets de marsouinage caractéristiques

des voitures électriques

sans suspensions (bien)

pilotées.

Volvo a misé sur un dépouillement

important. Mais on

n’a pas l’impression d’être

dans un style suédois. Certes,

on n’a rien devant soi, et seul

un écran donne des informations,

enfin, toutes.

Et, c’est là que le bât blesse.

Même si la surveillance du

conducteur agit rapidement,

il n’est, ni sûr, ni agréable, de



devoir quitter la route des yeux

pour des réglages aussi basiques

que ceux de régler le

chauffage... De plus le système

de commandes vocales basé

sur Google n’est pas au top.

C’est juste bon pour la maison,

car en voiture, ça doit être nettement

plus précis.

Pour le reste, on consate que l’autonomie

annoncée de 476 km a

été vérifiée sur nos itinéraires

de tests - autoroutes 30%, banlieues

et campagnes 45% ville

25% - autour des 390 km, en

tenant compte des températures

hivernales peu favorables.

Ce qui veut dire que par températures

appropriées à notre climat

océanique tempéré, on peut aisément

tabler sur un bon 440 km.



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La tablette de 12,3 pouces combine

l’écran destiné au conducteur

et l’écran central.

Les informations destinées au

con ducteur et les commandes

favorites sont toutes regroupées

sur ce seul et unique écran.

Supprimant du même coup tous

les boutons tactiles. Pas très

pratique lorsqu’il faut à la fois

garder un oeil sur la route et

chercher la commande souhaitée.

L’écran tactile offre des images

haute définition avec un minimum

d’éblouissements et de

reflets. Cependant, par grand

soleil, les traces de doigts ne

permettent pas d’obtenir une

parfaite lisibi lité des informations.

Les finitions en soie satinée et les surpiqûres

confèrent un toucher artisanal.



Des compartiments coulissants offrent

un confort optimal en proposant

des solutions de rangement bien

dessinées et astucieusement étudiées.

Le EX30 est équipé de radars permettant de détecter un cycliste s’approchant

par l’arrière du véhicule et déclenche une alerte si un passager ouvre la portière.

Un avertissement s’affiche sur l’écran central complèté d’un signal lumineux (BLIS)

au niveau de l’angle du rétroviseur extérieur. En cas de risque de collision imminente,

le déclenchement d’une alarme sonore vient compléter le clignotement du voyant BLIS.



Cette propulsion affiche, en version

single motor extended range, une

autonomie allant jusqu’à 476 km sur

trajets mixtes. (390 km vérifés en hiver)

Avec une puissance de 272 ch, elle

est capable d’atteindre les 100

km/h en 5,3 secondes. C’est largement

suffisant pour réagir en tou tes

circonstances. (la VMax est limitée à

180 km/h ,sur toutes les Volvo.)



VOLVO

EC40

Une belle

évolution



Elle est née en s’appelant

C40, et en passant par la case

restylage, elle devient EC40

pour mieux marquer sa dépendance

totale à l’électricité.

Si la ligne ne change pas

radicalement, on remarque

que les designers ont réussi à

l’affiner en modifiant très

légèrement la jupe avant et

en jouant sur la couleur du

toit contrastée, offrant ainsi

l’impression d’une plus

grande fluidité, accentuée

encore par une subtile inclinaison

du pare-brise et par le

becquet arrière toujours profilé

de façon sportive.

À l’intérieur, et comparé à la

EX30, on est dans une vraie

voiture... Désolé pour EX30

qui offre un style plus dépouillé,

mais dont les ouïes de

ventilation font un peu tache.

Mais bon, c’est voulu. Dans

cette version EC40, on retrouve

le bon meuble de bord

qui rassure par sa conception

solide et sécuritaire caractéristique

de la marque suédoise.

On retrouve les choix graphiques

que nous avions

soulignés dans l’essai de la

C40. C’est futé et très joli.



Là où la EC40 marque la

différence, c’est son évolution

en matière d’autonomie.

Pour y parvenir, la EC40

change de moteur et le place

à l’arrière... Ce moteur est

maintenant fabriqué par

Volvo et propose deux puissances

en fonction de la batterie

choisie. Pour le moins

puissant, en partant d’une

batterie de 66 kWh il fait

quand même 238 chevaux.

Avec la batterie de 82 kWh il

passe à 252 chevaux. Le modèle

est alors appelé «extended

range» Le top de la

gamme possède lui deux

moteurs électriques et offre

lui 408 chevaux, avec la

grosse batterie évidemment.

Avec une consommation de

14,8 kWh aux 100 kilomètres,

nous avons pu tabler sur une

autonomie fiable de 475 km

en usage mixte autoroute et

ville. C’est vrai que l’on peut

tabler sur 500-520 km si on

ne fait que de la ville. Mais

sur autoroutes, il faut miser

sur 430-450 km. La consommation

a tourné autour des

19,7 kWh à 22 kWh aux

cent. Ce qui est bien, car

l’auto se montre très agréable

à conduire.



VOLVO

C40,

fabriquée à Gand

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR

Le 7 octobre 2021, Volvo Cars a lancé la production du C40 Recharge,

son dernier modèle entièrement électrique, dans son usine de Gand.

Avec la XC40 Recharge, la C40 est le deuxième modèle 100% électrique

produit en Belgique, Cocorico pour le sud du pays, Groaar pour le nord!

Le C40 Recharge est la deuxième voiture

entièrement électrique et la dernière

sortie d’une série de nouveaux

modèles purement électriques qui

seront lancés dans les années à venir.

D’ici 2030, Volvo Cars souhaite vendre

uniquement des voitures entièrement

électriques, l’une des stratégies d’électrification

les plus ambitieuses du secteur

automobile. Volvo Cars souhaite

également devenir une société neutre

pour le climat d’ici 2040.

L’usine de Gand, l’une des plus grandes

du groupe Volvo, est pionnière dans

la campagne d’électrification de Volvo

Cars. Elle fabrique aussi la XC40

Recharge, version entièrement électrique

du SUV compact primé et premier

modèle entièrement électrique

de Volvo Cars.

Ce C40 propose une ligne de coupé fastback,

légèrement surélevé, et on ne peut

pas dire que ce soit un réel SUV, même

si sa plateforme est commune au XC40.

La parenté avec le design Volvo est clairement

établie, si les signatures visuelles

sont légèrement différentes afin de s’associer

à la ligne «coupé», elle demeure

typées Volvo. Jusque là, pas de soucis

pour les fidèles à la marque, ce produit

By

1894 1895



est parfaitement dans

l’esprit, d’autant plus qu’il

a obtenu 5 étoiles aux

crashtests de l’EuroNCap.

L’aspect solide de la

carrosserie, les épaules

larges, les phares calés à

l’extérieur avec le Y classique

des feux de jours

/ clignotants renforce

une face avant puissante

et bien fermée par une

plaque de calandre dans

le ton de la carrosserie.

C’est massif.

Le capot avant cache

un «frunk» de 31 litres.

idéal pour y placer un sac

de sport et les cables de

recharge. A l’arrière le

coffre offre 431 litres qui

peuvent muer en 1.205

litres par le basculement

des dossiers arrière. A

noter que la C40 dispose

d’un double fond disponible

sous le plancher du

coffre.

Astuce, ce plancher se

plie en deux et se cale

verticalementet dispose

de crochets qui permettent

de pendre les

sacs des courses. Ce compartiment

peut aussi être

verrouillé pour y cacher

vos biens.

La C40 est de bonnes

dimensions, une hauteur

1896 1897



d’1,59 m, une longueur

de 4,40 m et une largeur

de 1,87 m. L’empattement

fait 2,70 m ce qui

augure un espace intérieur

des plus généreux.

Mais ce n’est pas le plus

agréable, ce qui l’est

c’est laudace stylistique

de cet intérieur à la fois

lumineux et coloré. Dans

la version essayée, les

bons sièges offraient un

confort de haut niveau

bien utile. La place pour

cinq passagers n’est pas

comptée, et même les

grands gabarits sont bien

lotis. On peut ergoter sur

la courbe du montant C

qui demande de courber

l’échine un peu plus que

dans une berline. C’est un

coupé.

La qualité des matériaux

est de très belle facture.

Surpiquûres contrastées,

drapeaux suédois inséré

dans les biais, en relief

dans les joncs chromés,

confirme la fierté suédoise

du travail bien

fait dans de nombreux

détails. Concernant la

planche de bord et les

commandes au volant, on

reste sur sa faim, l’ergonomie

n’est pas au top

et les choix du système

trop compliqué et inu-

1898 1899



tilement dangereux. Il

demeure que ces équipements

tactiles sont beaucoup

trop compliqués et

surtout augmentent de

façon exponentielle la

distraction naturelle du

conducteur. Bien sur les

clients veulent du tactile,

mais une auto n’est pas

une salle de jeux.

En dehors de cette critique,

on ne peut que se

féliciter de la qualité de

l’ambiance de bord. Cette

C40 offre un intérieur

façon cocon, on y est

bien calé et on y a de la

place surtout à l’arrière.

Vous constaterez sur la

photos, le soin apporté

aux détails et le dessin

tout simple des garnitures

de portières.

Autre regret, comme

beaucoup d’électriques,

la C40 est sensible au

marsouinage. En cause le

poids des batteries installées

dans le plancher. Si le

centre de gravité en profite

pour offrir une tenue

de route fantastique, les

suspensions métalliques

secouent vigoureusement

les occupants, surtout sur

les routes en béton. La

solution,est une suspension

pneumatique réglée

1900 1901



automatiquement. Mais

c’est, bien sur, plus cher.

Côté agrément, la C40

dispose de trois positions

de régénérations avec le

mode «ipedal». Le premmier

est vraiment très léger

le deuxième est idéal, et

le troisième vraiment trop

fort. D’ailleurs, c’est avec

le deuxième appelé «standard»

que l’on obtient les

meilleures consommations

donc les meilleures autonomies.

Le modèle essayé

est une traction qui offre

231 ch et 437 km d’autono-

Les finitions de

portières et de la

planche de bord

n’ont pas l’air terribles

jusqu’au moment ou

elles s’illuminent !

C’est vraiment Top !

mie. On observe la bonne

gestion de l’autonomie

et l’approche des 380 km

en usage mixte pour cette

Single Motor. Les temps de

charges varient à la maison

entre 7 heures à 11 kW

et 28 minutes de 10% à

80% sur chargeur rapide à

150 KW.

En conclusion :

La Volvo C40 offre espace

et performances suffisants

pour une autonomie fiable

de 380 à 400 km. Largement

assez pour un usage

quotidien.

1902 1903



PAR MARQUES

ALFA ROMEO

BMW

CITROEN

CUPRA

DS

HYUNDAI

JEEP

KIA

LAND ROVER

MAZDA

MERCEDES

VOLKSWAGEN

VOLVO

1904

Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

1905



1906 1907



ALFA ROMEO

Tonale Veloce

Une technologie PHEV

qui préserve le virus Alfa !

Plume : Eric HEIDEBROEK -Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK

Le prototype Alfa Romeo Kamal est une réussite

esthétique qui a fait couler beaucoup

d’encre depuis sa présentation à Genève en

2002. Il aura fallut attendre le 20 novembre

2016, au Salon de Los Angeles, pour que

le Stelvio apparaisse en version Quadrifoglio

Verde avec un flou artistique très

latin autour de sa probable commercialisation.

C’est à Genève, en mars 2017

qu’Alfa Romeo dévoile la

gamme Stelvio, prête à en

découdre avec les BMW X3,

Mercedes-Benz GLC et autres

Audi Q5. Un SUV compact est

alors envisagé et comme le segment

est à la mode, Alfa Romeo

décide de travailler sur le nouveau

Tonale, nous sommes en 2018 et il

aura fallut 3 ans pour l’annoncer et

enfin le commercialiser en 2022, à cause

de la COVID...

L’Alfa Romeo Tonale vallait vraiment la peine

d’être attendu, et sa version hybride rechargeable

avec 60 km en électrique montre bien

1908 1909



Des lignes

sportives

et fuyantes

qui mettent

en avant les

larges épaules

arrière.

la voie du changement de la mobilité.

Et Alfa Romeo a dessiné une très jolie

auto, digne descendante du Kamal et

du Stelvio. Tonale apporte un soupson

juvénile bienvenu. Un regard

clair souligné par des LED, une signature

lumineuse arrière qui reprend

les trois godrons de l’avant. Et tant

à l’avant qu’à l’arrière, les godrons

s’allument l’un après l’autre en phase

de clignotement. C’est très joli.

A l’intérieur le style est dans le plus

pur jus Alfa Romeo. On retrouve les

grosses bosses au dessus des cadrans

digitaux qui reprennent le look des

anciennes Giulia 1300. On peut aussi

choisir entre un style moderne sportif

avec le compte-tour qui monte de

1910 1911



droite à gauche comme dans les Peugeot.

Ou un autre très épuré ou seule

la vitesse est indiquée. Les espaces dédiés

au compteur et au compte-tour

pouvant recevoir les infos choisies.

Dès l’accès à bord, cette Tonale Veloce

accueille dans les excellent sièges

sport. Le maintien est irréprochable,

le confort qui en découle permet

l’absorbtion de la rigueur des suspensions

surtout en mode sport, qui

affermit idéalement les trains roulant

lorsque l’on accionne le «DNA».

A noter que l’on peut facilement désélectionner

la suspension sport et

retrouver la suspension «comfort».

Un plus très agréable.

Tonale se montre spacieuse, et très

latine dans son concept de design et

d’habitabilité. C’est vraiment bien.

Toutes les commandes sont ergonomiques,

même si pas mal d’actions digitales

sont possibles, les principales

sont classiques etc’est tant mieux.

Au volant, on trouve très vite sa position

de conduite idéale, la mécanique

est volontaire, surtout en mode sport.

On est dans une pure création Alfa

Romeo, qui emprunte quelques éléments

mécaniques à Jeep. On n’est

pas dans la structure PSA... Le moteur

est donc le 4 cylindres MultiAir

de 1.332 cc fort de 180 ch conjugué à

l’unité électrique, placée sur le train

arrière, offre 122 ch (90 kW) ce qui

fait un total de 270 ch utiles. Tout ça

passe à la route au travers de la boite

automatique à 6 rapports (AT6e).

La batterie est une 15,5 kWh qui se

1912 1913



recharge en seulement 2 heures et

demie sur une wallbox 7,4 kW, c’est

pas mal du tout. Avec son réservoir

d’essence et sa batterie bien chargée,

Tonale Veloce assume 600 km

avant de refaire le plein, d’essence,

et d’électricité si on a vraiment tout

consommé. Quatre niveaux d’équipements

sont proposés, Super, Sprint,

Ti, Veloce et Editione Speciale..

En somme, on constate que dès le départ

toutes les Tonale ont un équipement

de base très complet.

Sur la route, on apprécie le démarrage

à l’électricité, un témoin bleu

s’affiche dans le pare-brise à l’attention

des piétons. Si le Tonale Veloce

se montre toujours souple et cool sur

la route, la boîte auto à six rapports

est un peu trop lente en cas de néccésité.

En mode normal en tous cas,

cela se gomme partiellement avec

le mode sport. C’est que le 1.332 cc

même dopé par un turbo et un moteur

électrique a fort à faire avec les

1.835 kg, à vide, ce qui correspond à

1.950 kg, tout pleins faits et conducteur

de 75 kg à bord.

En optant pour une conduite normale,

on peut s’assurer d’une consommation

globale moyenne de 6,6 litres

aux cent kilomètres.

Côté performances, avec ces 280 chevaux,

Tonale Veloce, abat l’exercice

du 0 à 100 en 6,2 secondes et est capable

de pointer à 206 km/h. Avec le

mode full électrique, la vitesse maximum

est de 135 km/h avant de passer

le relais au thermique. Un bon plan

pour rouler différent !

1914 1915



1916 1917



BMW 330e Touring

PHEV

La BMW Série 3 comme la Mercedes Classe C continue sa course à l’hybridation.

Ici aussi on a une fonction sailing et les moteurs électriques s’associent à des mécaniques

Otto. La 330e ne reçoit pas un six en ligne mais un bon quatre cylindres qui

offre une puissance équivalente à celle d’un trois litres, comme chez Mercedes-Benz

d’ailleurs. Ce qui dans un cas comme dans l’autre ne reflète pas l’onctuosité et le

caractère des six cylindres, que du contraire.

En son temps,

nous avons suivi la

transition vers l’électrification des modèles

BMW, et dès le départ nous avons constaté

l’approche pertinente

du concept full électrique comme

celui de la toute première Mini électrique

donnait déjà un aperçu de la dynamique

développée et qui s’est naturellement retrouvée

dans la I3. Accélérations de fusées,

1918 1919



frein moteur/récupération d’énergie ultra

puissant, presque violent. L’autonomie à

l’époque était très limitée, mais depuis elle

a largement plus que quintuplé dans les

nouvelles full électriques de la marque.

Ensuite sont apparues les premières hybrides

qui elles aussi ont directement opté

pour la fonction roue libre (sailing) ainsi que

pour une conduite prédictive favorisant la

préservation du carburant et de l’électricité.

La Série 3 hybride existe en deux versions,

berline et break appellé Touring, en deux

ou quatre roues motrices.

Très appréciées du monde du leasing et

de la voiture de société, la série 3 surtout

en version hybride est fiscalement intéressante.

L’ATN est modéré, les réductions

fiscales sont importantes. Que ce soit en

break ou en berline, le constat est le

même et il n’y a pas de malus.

En faisant le tour du propriétaire,

on est surpris par la massivité de

la calandre qui déborde largement

sur le capot. Le plus étonnant,

c’est qu’hier on prêtait aux «tuner»

de caricaturer les clandres en

les modifiant sensiblement pour faire

plus sport. Aujourd’hui, c’est le constructeur

qui s’y met tandis que les «tuner» eux,

greffent des calandres plus petites...

Allez comprendre !

Toujours est-il que cette BMW a bien les

gènes de ses ancêtres. Elle demeure sportive,

élégante, racée. La version Touring

est très équilibrée. Deux tuyères d’échappement

soulignent l’aspect puissant de

même que le relief des ailes avant et arrière

épousent de façon musclée

les grandes roues dont les pneus

affleurent la carrosserie. Du grand art !

La finition et les accostages de tous les

panneaux sont de haut niveau, courant

chez le constructeur de Munich. Le hayon

est motorisé, et la vitre du hayon s’ouvre indépendamment,

pratique pour poser une

veste ou autre sans devoir user du grand

hayon. Le coffre présente un seuil à hateur

normale, mais le plancher est situé un centimètre

plus haut que le seuil. Les batteries

sont sous la banquette arrière et sous le

plancher de coffre, ce qui génère une perte

de place. Pas trop génant dans un break

puisque le cache bagages peut s’escamoter.

1920 1921



A l’intérieur, le style est propre et net, les

écrans sont bien larges et disposent d’une

gestuelle intelligente. Les informations sont

toujours faciles à comprendre, l’ergonomie

est bien pensée et heureusement tout

n’est pas digital ! Les commandes les plus

basiques comme la radio ou le chauffage

sont aussi analogiques. Ça c’est bien !

On est dans une berline moyenne, et chez

BMW on aime les matériaux de qualité.

L’écran tactile est d’une netteté et d’une

précision impressionnantes. Sa belle largeur

est assez aisée à la manipulation. Les

distractions face à ces nouvelles applications

demeurent problématiques, et ceci

est valable pour toutes les marques utilisant

ce type de commandes. Si c’est super

à l’arrêt, c’est hyper dangereux en roulant.

D’aileurs, certaines marques interdisent

les manipulations les plus distrayantes. Le

design de la planche de bord est vraiment

très fin et bien dessiné. Personnellement, je

n’aime pas le compte tours à l’envers façon

Peugeot 208. Et surtout qu’on ne puisse en

disposer qu’en mode sport. Je pense qu’un

dessin «classique» devrait pouvoir être sélectionné

comprenant les phase de charge

et de décharge de la batterie dans des cadrans

spécifiques et faciles à identifier.

Les cuirs utilisés sont souples et doux, le

volant possède une jante épaisse pour

rappeler qu’une BMW se conduit, même

si des aides à la conduite assistent un peu

1922 1923



trop le conducteur mais raviront ceux que

la conduite n’intéresse pas...

Pourtant cette Série 3 se conduit comme

un vélo. Certes l’augmentation de poids

la rend moins agile en version hybride et

4x4 qu’en version normale, c’est à dire une

essence ou une diesel classique.

Ceci étant l’association thermique / électrique

est bien maîtrisée par BMW.

Vous constaterez sur le graphique ci-contre

la façon dont le moteur électrique travaille

à la motricité de la 330e Touring.

On voit parfaitement l’énergie de la batterie

alimenter le moteur couronne placé

dans la boîte de vitesses automatique à 8

rapport, qui passe la force électrique vers

l’arbre de transmission des roues arrière et

le renvois vers l’arbre de transmission des

roues avant. Le tout étant géré par une

électronique embarquée capable de conjuguer

la force du moteur thermique selon

les besoins de puissances mais aussi en

fonction des demandes de motricité. L’ensemble

génère une belle et efficace gestion

de la motricité et de la stabilité en gérant,

également, l’ESP et l’anti-patinage.

Le comportement est typé BMW, surtout

avec le kit M qui offre une customisation piano

black à l’extérieur, une suspension abaissée,

de grandes roues de 20’’, et un intérieur

muni de sièges sports ainsi qu’une finition en

alu typée M, pour la panche de bord.

Le comportement routier est exemplaire, la

voiture est rigoureusement guidée par des

trains roulants sportifs et précis génèrent

un réel plaisir de conduire. Par contre, les

trop grandes roues de plus de 19’’ n’apportent

rien surtout au confort, ni aux aptitudes

routières. Par contre en matière d’esthétique,

c’est vrai qu’elles semblent mieux

remplir le passage de roue. Mais à ce sujet,

il faut constater que le diamètre total de la

roue est le même que celui d’une 16’’ dotée

d’un pneu de série 70 au lieu d’un série

45 sur une de 20’’. Alors, autant mettre vos

sous dans d’autres équipements...

1924 1925



1926 1927



CITROËN

NOUVELLE C5 X

Le retour du Confort

À la Française !

2022

Quand les designers de Citroën présentent la nouvelle C X,

Ils l’annoncent comme un mix de berline, de break et de SUV.

Cette C5 X n’a rien d’un SUV à part peut être ses garnitures

de passage de roue en plastique noir. Tout au plus pourrait

on l’appeler «Cross Country», mais sans la garde au sol...

Mais ceci n’altère en rien la réussite esthétique de l’auto et

encore moins son plaisir d’utilisation !

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images Pascale HEIDEBROEK

Petit tour du propriétaire...

Les premières impressions, à la

découverte de la Citroën C5 X sont

que l’on a affaire à une grande

voiture de type hatch back du fait

de la ligne de coupé abaissant le

vitrage arrière. C’est plus un break

avec le C5 Aircross. Ce qui nous

reconduit à cette superbe berline

qui tend vraiment vers le break de

luxe sportif.

Les designers ont réussi un bel

équilibre entre les grandes surfaces

horizontales et l’approche

«coupé» qu’un break de chasse.

L’allure générale n’est pas vraiment

celle d’un SUV fut il coupé.

Pour cela, il aurait fallu que C5 reçoivent

une calandre plus abrupte

et un redressement deson pare

brise. Et de toutes façon, il existe

déjà un SUV dans la gamme C5

verticale très souple. Si l’avant

s’ouvre sur de très larges écopes

qui abritent les phares aiguisés

par les tranchants lumineux des

LED en forme de «V» provenant

de la prolongation des chevrons

de calandre l’ensemble confirme

son standing de haut de gamme.

1928 1929



Le grand retour du

CONFORT A LA FRANCAISE !

Et là c’est une révélation, cette

C5 X offre un touché de route

exceptionnel, la suspension est

d’une souplesse que l’on n’a

plus connu depuis des dizaines

d’années lorsque les DS, CX et

XM à suspensions pneumatiques

étaient considérées comme les

voitures les plus confortables. Et

ici, les ingénieurs ont fait très fort.

ser les mouvements de caisse et

le rythme de conduite. Grâce à

des capteurs décryptant la route et

ses irrégularités en quelques millisecondes,

les informations sont

transmises à un calculateur qui

détermine à tout instant le bon

paramétrage pour offrir un confort

maximal à tous les occupants procurant

ainsi un effet «tapis volant».

Le mode sport révèle une efficacité

que l’on ne soupçonne pas de la

part d’une si grande voiture Peu de

conducteurs (trices) titilleront les

limites, mais on peut dire que ces

prestations dynamiques servent

aussi à la sécurité au quotidien en

offrant une rigueur de comportement

salutaire en cas d’urgence.

Automie électrique trop juste,

MAIS Citroën a un truc !

Avec cette hybride rechargeable

nous avons une autonomie trop

faible de 40 kilomèrtes... MAIS

Citroên a réglé le problème ! Un

bouton «Maximum» est prévu sur

Par rapport aux versions thermiques

traditionelles, la C5 X plugin-hybride

reçoit une suspension

pilotée dotée de 4 capteurs de

position verticale et de 3 capteurs

de vitesse des roues pour analy-

l’écran et en l’activant, on peut

recharger la batterie à 100 % en

roulant seulement une quarantaine

de kilomètres. Ce qui porte

notre moyennne globale autour

des 7,1 l/100 km. Donnée qui s’effondre

ensuite vers les 4,3 l/100km

quand on termine le voyage en

full électrique, en agglomération

1930 1931



pour préserver l’atmosphère. Les

évolutions citadines se font sur un

ambiance de vaiseau spacial. On

a trois valeurs de bruits et pour

notre part, nous n’avons pas hésité

à utiliser la plus forte. C’est plus

sûr. Les piétons et les cyclistes ne

sont pas encore prêts à anticiper

les véhicules silencieux comme

ils le sont eux même. Oui, hmmm

passons sur les cyclistes...

Donc, cette Citroën C5 X annonce

clairement la couleur du confort et

de l’agrément d’utilisation familial.

C’est d’autant plus vrai que l’espace

rangements bien pensés. Les sièges

arrière se rabattent en proportions

40/60 et une commande les libèrent

directement à partir du coffre, en

plus des commandes dans le haut

des dossiers, portant l’espace de

chargement à 1.640 litres pour la

180 ch et 1.580 litres pour la 225

chevaux C’est vrai que le cache

bagage est une simple toile, mais

qu’importe tant que sa fonction de

discrétion fonctionne.

La C5 X est la digne héritière de

la lingée des grandes Citroën. Son

style façon break de chasse, ses

à l’arrière, réservé aux genoux, est

de plus de 80 cm, soit presqu’autant

que dans une Volkswagen

Passat référence en la matière, s’il

en est. Spacieuse, confortable, la

Citroën C5 X offre un grand coffre

de 545 litres (485 dans la 225 ch)

doté d’un double fond pourvu de

détails modernes sans excès, sa

facilité de conduite comme la sécurité

qui s’en dégage génèrent une

harmonie et un sentiment qualitatif

tant dans les matériaux que dans

la finition. Et tout cela est rehaussé

par le confort à la française, vraiment

inimitable.

1932 1933



1934 1935



CUPRA

C’est le nom de Guerre des Seat de course

!

Plume : Eric HEIDEBROEK

Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK - D.R.

Comme tous les constructeurs dynamiques, Seat disposait depuis 1971 de son

service véhicules spéciaux qui préparait entre autres des voitures de course. En

1985, Seat nomme ce service course « CUPRA » et engage en 1977 des Seat

124 au Rallye Monte-Carlo où elles terminent 3e et 4e. Ensuite, ce sont les nouvelles

Ibiza qui sont alignées en Championnat du monde des Rallyes le fameux

WRC, où elle remportera le titre en 1996, 1997 et 1998.

En 2005 et ce jusqu’en 2009 Seat va s’impliquer en circuit avec les fameuses

Leon Cupra. En 2006, Gabriele Tarquini, Yvan Muller et James Thompson, trois

pointures internationales enfilent les combinaisons Cupra et porteront le titre

envié de Champion d’Angleterre des voitures de Tourisme le fameux WTTC,

aussi fabuleux de le DTM Allemand. En plus, la marque remporte le WTCC

(World Tourism Trophy Championship) en 2008 et 2009, devant BMW !

1936 1937



UN PEU

D’HISTOIRE SUR

LA NOUVELLE

MARQUE

CUPRA

L’implication de SEAT aux plus hauts niveaux

de la compétition automobile, dans

les épreuves de la FIA et de ses Championnats

du Monde et les présences sur

les plus hautes marches des podiums

vont créer un engouement spectaculaire

pour les modèles de la marque

au point que Seat décidera de badger

les hauts de gamme sportifs avec un

logo CUPRA.

Pour marquer le coup, la première à

porter le logo Cupra est l’Ibiza, on est

en 1996. Pour faire bonne figure elle

reçoit la mécanique de la Golf GTi en

2 litres et 150 chevaux ! Les Ibiza recevront

une version Cupra jusqu’en 2017.

En 2001, c’est la Leon qui offrira

280 chevaux. La Seat Leon Cupra 280

battra le record des « tractions » au

Nürburgring en 2014. Puis en 2017,

c’est la Cupra R avec les 300 chevaux

de la Golf «R» qui viendra coiffer la

gamme au salon de Francfort.

Le look des Cupra de course est tellement

réussi que les clients n’hésiteront

pas à reporter sur

leur Seat des

compléments

aérodynamiques semblables

aux stars de WTTC. A telle enseigne

que le constructeur proposera même

les éléments de style course en pièces

officielles.

Seat a une image forte au

sein du Groupe Volkswagen

Si on compare les marques du

Groupe, on a en haut et bourgeois, la

marque Audi. Au centre, on trouve la

plus classique et studieuse marque

Volkswagen, tandis que se disputaient

le créneau populaire, les marques

Skoda à l’identité plus familiale, qui se

tournera nettement vers le cyclisme.

Et enfin la marque espagnole au sang

chaud, Seat à l’identité que l’on identifiera

rapidement comme la marque

jeune et dynamique du Groupe

Allemand qui offre son économie

d’échelle à tous ses constructeurs.

L’origine hispanique de Seat s’est

directement distinguée par un design

plus incisif et personnalisé. On



retrouve,

depuis lors,

le tempérament

espagnol,

vif,

endiablé

et… incisif.

Ce rythme n’a rien

à voir avec ceux d’Italie.

On est plutôt dans le

style castagnettes et Flamenco.

Cette musique

Andalouse née au 18e

siècle est constituée

de mouvements dynamiques,

gracieux et caractérisés

par des expressions

faciales intenses.

Le Flamenco est un art

vif, volontaire, précis,

fier, voire parfois

ombrageux.

En somme un tempérament

que l’on retrouve dans les

nouveaux modèles Cupra de

la marque de Barcelone.

Et on s’étonne que

la marque ait décidé d’en

faire son Fer de Lance ?

C’est en

2018 que

Seat a décidé

de transformer ce

niveau de modèles en

une marque à part

entière avec pour

premier exemplaire

le Formentor

au

look acéré

et avec des

éléments

distinctifs

d’une très

belle qualité

graphique

qui correspond

parfaitement à

l’image sportive de

Seat.

D.R.

1940 1941



Le Tavascan que nous avons pu voir lors d’un événement

fleet proposé par la Maison D’Ieteren à Vilvoorde en mars

dernier présente une belle continuité des lignes puissantes

et acérées lancées par le Formentor, et suivies par la Born

dont vous trouverez aussi l’essai dans nos pages.

L’essentiel

La CUPRA Tavascan est le premier SUV coupé entièrement

électrique de la marque, et son deuxième modèle 100 % électrique.

La CUPRA Tavascan est à l’origine d’un nouveau

langage stylistique percutant : le design extérieur

présente des proportions athlétiques

et sportives. Basée sur la plate-forme

MEB du Groupe Volkswagen, la CUPRA

Tavascan intègre les dernières technologies

dans un ensemble conçu

pour une nouvelle génération de

conducteurs.

Le premier SUV coupé tout

électrique de la marque sera

disponible en deux puissances:

286 ch et 340 ch). La version

340 ch ajoute une transmission

intégrale à deux moteurs. Elle

offre également une autonomie

d’environ 550 km grâce à une

batterie de 77 kWh.

La sécurité et la praticité occupent

une place centrale, avec

un ensemble de systèmes d’aide

à la conduite avancés (Advanced

Driver Assistance Systems, ADAS).

La nouvelle version du Connected Travel

Assist améliore les performances du

système grâce aux données reçues du cloud,

en particulier sur les routes mal signalisées.

Dessinée et développée à Barcelone, la CUPRA Tavascan

sera produite dans l’usine chinoise du Groupe Volkswagen à

Anhui, un centre mondial d’innovation de pointe en matière de

mobilité électrique. Elle sera lancée en 2024, avec un objectif

annuel de plus de 50 000 voitures vendues.

1942 1943



CUPRA

FORMENTOR

PHEV

The

Spain

Spirit

Entretemps nous avons testé le CUPRA

Formentor PHEV et nous avons été

charmés par son comportement

comme par ses prestations et aussi

par son look et ses détails.

En somme, tout un esprit !

Dans cette version 204 chevaux, en

hybride rechargeable, ce Formentor a

tout pour plaire.

Le look d’abord, c’est un SUV Coupé

aux lignes tendues et au design réussit.

Il charme par ses traits dynamiques

1944 1945



et son regard perçant, tandis

que ses flancs reçoivent deux

nervures qui, tels des traits de

crayons, nerveux accentuent

la dynamique de la ligne.

À l’arrière, les lignes sont

nettes et précises, limitées

aux trois lignes de base des

designs réussis.

À l’avant le regard perçant et

la calandre pointue qui intègre

le logo en forme d’araignée

stylisée confirment que l’on a

affaire à une auto sportive.

Évidemment, avec des roues

sculptées de 18’’ en série ou

19’’ en option, la caisse est bien

assise sur ses trains roulants.

Style ibérique

Qualité Allemande

A l’intérieur, on n’a pas vraiment

la même impression

graphique qu’à l’extérieur.

Mais, l’atmosphère est empreinte

de sérieux et de qualité

qui s’inscrivent dans le

modernisme sage et épuré du

mobilier.

Là où Cupra se distingue,

c’est dans l’intégration de

détails colorés en bronze qui

rehausse l’impression d’originalité

et de raffinement.

Concernant l’écran tactile,

l’accès à certaines fonctions

doit toujours passer par des

menus, et des sous-menus

comme dans pas mal de voitures

du Groupe Volkswagen.

On précisera que des évolutions

ont amélioré les manipulations,

mais ce n’est encore

pas tout à fait ça.

Maintenant, avec un peu d’habitudes,

l’utilisateur habituel

trouvera ses marques et ses

raccourcis, ce qui réduira d’autant

les risques de distractions

qu’un conducteur occasionnel

pourrait rencontrer.

Sans fil... c’est TOP

On appréciera la connexion

sans fil de l’Apple CarPlay et

du système Androïd, ça c’est

très pratique et très facile à

programmer.

Habitacle généreux

L’habitacle offre cinq places. Le

confort à l’avant est de qualité

grâce aux sièges sport qui

maintiennent bien le corps.

Certes, les assises sont fermes

et la banquette arrière offre 3

places au confort ferme, mais

bien maintenu. Cette banquette

est scindable en 1/3 - 2/3 ce qui

est pratique pour augmenter le

1946 1947



volume du coffre qui est impacté par la

présence de la batterie de 12,8 kWh, qui

empiète le fond de coffre.

L’autonomie annoncée est de 50 km,

c’est un peu juste, car, en réalité, on

dispose d’une bonne quarantaine de

kilomètres à l’électricité pure. Le réservoir

de 40 litres permet une autonomie

mixte de maximum 450 km.

CONSOMMATIONS

Nous avons constaté une consommation

de 3,2 litres aux 100 kmquand la

batterie est bien chargée, et dès que la

pile est à plat, la conso s’envole autour

des 6,4 l/100km.

Ce qui pour une essence est tout à fait

correct. On aurait aimé pouvoir disposer

d’un mode « B » directement accessible

par la commande de «boîte»

ou par des palettes au volant avec

différents niveaux de régénération. Ici

il faut chipoter dans les menus pour

choisir le mode idéal.

Pour profiter pleinement du mode

PHEV, il faut jouer le jeu à fond. C’est à

dire qu’il faut recharger la batterie régulièrement

et profiter de l’électricité

1948 1949



pour circuler en ne consommant pas un seul centilitre d’essence

en usage citadin ou en banlieue. On aurait aimé que le chargeur

puisse offrir une vitesse de charge plus rapide, on ne charge

que du 30-40 km/heure, contre du 90/100 km/h dans la concurrence.

Cela se traduit par une durée de charge de 4 heures d’autant

plus que l’on ne dispose pas de la possibilité de charger sur

les super- chargeurs, oubliez les Fastnet et autres Ionity…

SUR LA ROUTE

Ce Formentor ne trahit pas ses lignes dynamiques.

Son architecture offre un toucher de route précis et efficace.

Le surpoids dù à la batterie n’est pas un handicap.

On dirait même qu’il accentue l’équilibre général en

répartissant de façon homogène le poids sur les

deux trains roulants.

La mécanique thermique est un 1.400 TSi qui

développe 150 chevaux. Il est accouplé avec une

unité électrique qui elle procure 116 chevaux et

l’ensemble fourni 204 chevaux avec 250 Newton

mètre de couple. Ce qui est suffisant pour entraîner

1950 1951



les 1.750 kg de l’ensemble. Avec cette

belle puissance et ce bon couple dont

une bonne partie est instantannée et

utilisable à tous les régimes, on obtient

une agréable souplesse pleine de force

certes, mais pas empreinte de sportivité,

ce qui reste l’apanage de la version

245 chevaux.

Le Formentor avec son agilité compense

la puissance et le couple et

offre non seulement un agrément de

conduite de qualité, mais aussi un bon

confort, à l’Allemande, ce qui correspond

à son image sportive. A l’avant, les

sièges sport participent aux bons ressentis

de la conduite dès lors que l’on

souhaite conduire plus dynamiquement.

EN CONCLUSION

La première des choses à retenir, c’est

que ce PHEV doit être rechargé aussi

souvent que nécessaire et ainsi, on profite

de l’ensemble de ses qualités.

Belles puissances thermiques et électriques

associées offrant performances

dynamiques et consommation rikiki.

Les paresseux qui s’abstiendront de

recharger les batteries, en seront pour

leurs frais, puissance réduite quand

la batterie est vide (normal, on perd

116 chevaux.) et consommations plus

importantes.

L’art de rouler PHEV implique inévitablement

un nouveau comportement.

Mais rassurez-vous, on s’habitue très

vite et on apprécie de trouver une borne

au supermarché qui vous fournit, parfois

gratuitement, les quelques euros de

charge qui laissent votre Formentor au

mieux de sa forme.

1952 1953



Seat Cupra, la marque va bien !

Avec le Cupra Formentor, la marque

possède un cheval de bataille efficace et

intéressant. Il est d’ailleurs responsable

de la belle santé de la marque Cupra en

représentant 60 % de ses ventes.

Seat précise que selon les règles comptables

espagnoles (IAS), le résultat

d’exploitation de SEAT S.A. a atteint le

chiffre record de 505 millions d’euros,

soit une hausse de 619 millions d’euros

(2022 : -114 millions d’euros). Ce résultat

représente une amélioration de l’indice

de rentabilité des ventes de 4,7 points de

pourcentage, passant de - 1,1 % à un taux

positif de 3,6 %.

Le chiffre d’affaires annuel a atteint

le niveau record de 14,169 milliards

d’euros, soit 35,0 % de plus qu’en 2022

(10,513 milliards).

Le bénéfice après impôts a augmenté de

480 millions d’euros pour atteindre 548

millions d’euros (2022 : 68 millions €).

En outre, l’excédent brut d’exploitation a

atteint son niveau le plus haut en cinq ans,

avec 1,125 milliard d’euros, soit une augmentation

de 123 % par rapport aux 505

millions d’euros enregistrés en 2022.

La stratégie d’investissement de SEAT S.A.

s’est poursuivie en 2023, pour atteindre

un total de 5,3 milliards d’euros au cours

des cinq dernières années.

Les investissements en R&D ont augmenté

de 44 %, avec un total de 939 millions

d’euros, preuve de l’engagement de SEAT

S.A. à commercialiser de nouveaux produits

CUPRA et SEAT.

1954 1955



1956 1957



Le Dacia Bigster



Dacia

Bigster





1964 1965



DS

LES HYBRIDES PLURIELLES

DS4 Le luxe selon les critères de la place Vendôme !

Plume : Eric HEIDEBROEK Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK

Quand LE 24 août 2009,la

marque DS renaît avec pour

premier modèle la DS3, la presse

a été quelque peu surprise de

voir une Citroën C3 se parer de

l’image prestigieuse et icônique

de la fabuleuse DS née le 6

octobre 1955. Il y avait de quoi

se pose beaucoup de quesrtions.

En effet, la DS3 n’avait rien de vraiment

extraordinaire et s’inscrivait

dans la mouvance générée par MINI,

en ce sens que la DS3 jouait sur les

effets de personnalisation et une

personnalité BCBG qui lui allait bien

même si cette DS n’a pas, comme son

aïeule, rompu strictement avec les

canons automobiles du moment.

Prenant appuis sur la famille,

DS Automobile affirme progressivement

son individualité

pour la confirmer avec la DS7

en février 2017.

Premier modèle qui va poser

les jalons d’une gamme aux

lignes originales, structurées et

au caractère luxueusement français.

DS s’inscrit dorénavant dans le segment

PREMIUM. Et ça marche !

1966 1967



Quand on choisi l’intérieur cuir, la première

effluve qui vous parfume les

narines c’est celle des cuirs nobles. Au

point que si l’on vous entraîne les yeux

bandés à bord de l’auto, vous aurez

l’impression de pémétrer dans une très

riche anglaise, si l’on vous laisse toucher

les cuirs, vous aurez aussi cette sensation

de très grand luxe. A bord, même

la planche de bord est soigneusement

recouverte. Les garnitures de portières

sont garnies aussi avec en plus un dessin

tout en fluidité de la sellerie. C’est

du grand art et DS peut sans conteste

s’enorgueillir de savoir bien recevoir.

Tout est fait dans cette DS pour combler

les attentes des puristes et des

esthètes. Lignes gravures, sobriété et

touches de luxes bien réparties. Il suffit

de voir l’élégance de la console centrale

pour s’en convaincre.

Et donc c’est dans ce cocon de volupté

dans ce luxe à la française que l’on peut

envisager d’agréables déplacements.

Surtout que les designers ont créé une

ligne élégante et racée pour cette DS4.

Le profil est tendu et marqué de traits

francs et de reliefs qui judicieusement

mette en valeur la musculature

des passages de roues, relevés par des

obliques qui accentuent précisément

les arrondis. Du très beau travail !

On retrouve aussi ces traits obliques

dans le soulignement de la ligne de

fuite du toit. Certes compliqué à réaliser

et surtout à en trouver l’équilibre,

on ne peut qu’apprécier l’audace et la

finesse de réalisation. Du grand art !

1968 1969



Tomber amoureux d’une DS4, est naturel

pour ceux qui aiment le design automobile.

Car DS a su utiliser fort à propos

un ensemble de lignes usé à tors et

à travers par d’autres marques.

Des lignes

sportives

et fuyantes

qui mettent

en avant les

larges épaules

arrière.

Quand en plus, le travail d’accostage et

de finition sont de belle facture, on ne

peut plus douter de la valeur des ambitions

de DS de s’inscrire précisément

dans le segment Premium. Dont acte !

Utilisation...

Avec sa mécanique hybride rechargeable

la DS4 est mue par une mécanique

essence à quatre cylindres cubant

1600 cc et développant 180 ch épaulés

par un moteur électrique de 110 ch.

L’ensemble produisant une réelle puissance

de 225 ch et 360 Nm de couple.

Cette dernière valeur n’est pas énorme

pour une mécanique mixte.

Sur la route, la DS4 offre un comportement

agréable et précis correspondant

à son statut haut de gamme.

Si l’autonomie annoncée par DS, pour

la batterie de 12,4 kWh, est de 55 km,

dans la réalité on constate que c’est environ

40-45 km et une consommation

moyenne de 6,7 l/100 sur nos parcours

d’essais. Quand la batterie est déchargée,

les 40 litres du réservoir partent

très vite avec une consommation qui

peut dépasser les 10 litres aux cent.

Ce qui veut dire que les utilisateurs de

voitures PHEV doivent absolument s’assurer

de bien charger régulièrement

la batterie sous peine de consommer

beaucoup d’essence. CQFD.

1970 1971



DS

LES HYBRIDES PLURIELLES

DS9 Prochaine Limousine Présidentielle ?

Plume : Eric HEIDEBROEK Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK

A l’Elysée, la marque DS est

présente à nouveau depuis la

DS5 lancée en 2011 et utilisée

pour la première fois par

François HOLLANDE, sous une

pluie torrentielle, lors de son

investiture en 2012.

Les Citroën véhiculent les Présidents français

depuis 1955, avec la 15/6H Limousine

Franay, utilisée par René Coty et

Charles de Gaule. En 1962 la DS19 pour

Charles de Gaule et Georges Pompidou.

En 1968, la DS Chapron berline allongée

pour Charles de Gaule. En 1972, la Citroën

SM Chapron - cabriolet pour Valéry

Giscard d’Estaing, François Mitterrand

et Jacques Chirac. En 1974, la DS21

pour par Valéry Giscard d’Estaing. En

1976, Citroën CX Prestige, est utilisée

par Valéry Giscard d’Estaing,

puis Jacques Chirac. En 2005,

ce sera à la superbe Citroën C6,

de véhiculer Jacques Chirac, Nicolas

Sarkozy, François Hollande et

Emmanuel Macron. En 2012,

première de la marque DS avec la

DS5 HYbrid4, utilisée par François

Hollande le 15 mai 2012. EN 2017, la

DS 7 Crossback, est utilisée par Emmanuel

Macron7 le 14 mai 2017, jour de son

investiture. La DS9 attend son heure.

1972 1973



La DS9 n’est pas seule au pouvoir...

Et oui, la DS9 partage le top de la

gamme avec la DS7 que nous vous présentons

après cet essai. Mais pour DS il

faut une berline de standing au sommet

de la gamme et la DS9 est chargée

de ce rôle important.

Aussi DS Automobile a dessiné une

belle et fluide berline qui vient bien

épauler le gros SUV DS7.

DS9 propose quand même 360 chevaux

afin de se mettre en bonne place

pour concurrencer les allemandes.

Avec ses 4,93 m elle entre en concurrence

avec du lourd, BMW Série 5,

Mercedes Classe E et Audi A6. Toutes

disposent d’une longueur similaire

dans les 4,92 m, une largeur 1,88 m

de moyenne, 1,46 m de hauteur et

diffèrent, un peu, par l’empattement.

La BMW prenant l’avantage avec 2,97

m, devant la Mercedes 2,94 m, l’Audi

2,92 m et la DS9 2,90 m ce qui confère

indiscutablement une belle habitabilité

attendue bien évidemment à ce

niveau de produit.

A l’intérieur, la DS9 offre une présence

très bourgeoise. De gros fauteuils

à l’avant, et une très confortable

banquette à l’arrière dont les places

extérieures sont bien dessinnées. La

place centrale, bien que plus étroite

offre quand même un bon confort. La

planche de bord reçoit une très belle

garnitude en cuir gauffré surmntée

d’un bandeau de cuir Nappa d’une

rare élégance. Le dessus de la planche

de bord ne reçoit pas de cuir, mais son

matériau est moussé.

1974 1975



L’élégance se retrouve dans les détails

de finition avec la fameuse montre

BRM et dessous le bouton de mise

en marche. Le bel écran est clair mais

demande beaucoup d’accoutumance

à l’usage. Même s’il y a des boutons

physiques et non sensoriels, l’usage gagnerait

à être plus pratique, c’est une

question de sécurité, avant tout. Car

non seulement ça distrait, mais en plus,

ça énerve !

ON THE ROAD AGAIN,

DS 4x4 360, reçoit donc trois moteurs...

Le fameux quatre cylindres de1600cc,

dopé par un turbo dont l’ensemble

passe 200 chevaux. Le thermique est

assorti de deux unités électriques,

l’une de 110 chevaux et sur le train,

arrière un second élément électrique

qui donne 113 chevaux. Pourtant ce

n’est pas une vraie 4x4 permanente.

Si cette formule vous semble connue,

on la retrouve effectivement sur la

Peugeot 508 PSE qui est posée comme

une super sportive, chez DS on se

tourne résolument vers le grand luxe.

Et donc, le confort et l’élégance sont

privilégiés.

Côté performances, la DS9 abat le 0

à 100 en 5’’6 ! Et ses gros freins font

le travail ! Et ce malgré les presque 2

tonnes de DS9 (1.909kg), bien gérées

par la très bonne boîte automatique à

8 rapports. Côté suspensions, l’amortissement

«anticipatif», scanne les irrégularités

de la route au travers d’une

caméra qui pilote la suspension et ainsi

génère un confort de marche d’excellente

qualité. Côté silence de roule-

1976 1977



ment, on constate que DS9 offre un

confort de très haut niveau. Heureusement

que les fauteuils sont très confortables,

car les tarages de suspensions

sont assez germaniques, surtout en

mode sport et amplifiés par les roues

de 20’’, au demeurant très jolies.

Côté maniabilité, on constate que la

DS9 offre un comportement de qualité,

la raison, est le moteur électrique

posé sur les roues arrière et la batterie

sous la banquette arrière qui assurent le

maintient de voie et la motricité, grâce

aussi au centre de gravité Abaissé. Petit

bémol, les roues avant ne remontent

pas assez d’informations dans une direction

un peu trop légère pour créer

l’argument «totale confiance» alors

que l’ensemble est pourtant très bien

équilibré. DS Automobile annonce que

DS 9 E-TENSE 4x4 360 utilise des essieux

avant et arrière spéciaux avec une voie

plus large. Le système de freinage est

renforcé par des étriers à quatre pistons

sur des disques de 380 x 32 mm à l’avant

(en hausse de 50 x 2 mm par rapport à

DS 9 E-TENSE 225) et de 290 x 12 mm

à l’arrière. Ce qui correspond bien aux

sensations découvertes dans nos essais.

En conclusion.

Ce que recherche réellement l’automobiliste

qui préfère une limousine à

un SUV, c’est une belle voiture parfaitement

proportionnée et qui offre un

habitacle spacieux et luxueux. Ce qu’il

recherche aussi c’est un minimum de

soucis, comme celui de l’autonomie et

des rejets. Il trouve ici une grande partie

de ce qu’il recherche.

1978 1979



DS

LES HYBRIDES PLURIELLES

DS7 LA PREMIÈRE VRAIE DS FAIT PEAU NEUVE

Plume : Eric HEIDEBROEK Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK

2017, DS présente son nouvel

SUV, le DS 7. Il succède au DS6

destiné uniquement à la Chine.

Le DS 7 arrive donc en Europe

avec une bonne expérience de

fiabilité dans sa besace.

Immédiatement, il fait sensation, les carnets

de commandes se remplissent à la

vitesse grand V. Ce sont les détails font

pétiller bien des yeux en plus de son allure

magistrale. Ce DS 7 fait carrément dans le

«bling-bling», mais pas un vulgaire, non,

un super élégant avec

tout ce qu’il

faut pour

être

montré

partout

comme

un

bijou

rare.

À l’extérieur ses feux

arrière sont élégamment sculptés tant au

dedans qu’au dehors. Reliés par un jonc

chromé, ils scintillent à l’intérieur en révélant

les miriades d’effets lumineux.

1980 1981



A l’avant, la danse des dessins est tout aussi

impressionnante, les LED s’illuminent dans

un rock and roll endiablé, c’est magique !

A l’intérieur le style en lozanges des motifs de

la planche de bord révèlent un style unique.

Certes à l’origine, c’était lisible mais surtout

trop petit. Et oui, on ne pouvait tout avoir

même si on avait déjà un cuir pleine fleur,

superbement fini façon bracelet montre,

ou une horloge de bord signée B.R.M. Etc.

Avec la mise à jour 2018, la DS 7 s’améliore

considérablement. Les écrans sont plus

nets et plus grands. Les indications sont

simplifiées et les principales informations

sont maintenant très lisibles, notamment

pour ce qui est du compteur de vitesse.

Dans cette DS 7, la décoration de bord estytout

simplement extraordinaire. Les cuirs

sont bien tendus, avec des embossages

lignés du plus bel effet et des surpiqûres

à noeuds. C’est très élégant et non seulement

original, mais extrêmement luxueux.

C’est là que l’on se demande pourquoi autant

de finesses sont chapeautés par une

planche de bord en plastique mou... Franchement

à ce niveau de gamme là, c’est

un peu dommage d’être passé à côté de la

montre en or.

Indépendamment de cela, l’intérieur

est soigné de la plus belle des façons et

confirme le très haut niveau de gamme

que DS atteint avec la DS7. Ainsi les gros

fauteuils climatisés, les détails soignés, et

cette atmosphère de bon luxe bourgeois

éclairé par une panoplie d’éléments électriques

et électroniques qui inspirent à un

ravissement et incite au voyage.

1982 1983



DS7 était déjà un SUV

très agréable à utiliser ,

et avec le nouveau millésime,

on retrouve les

sensations et le touché

de route de qualité. Mais

en plus la version Plug-in

Hybride se montre non

seulement économe, non,

ne vous leurez pas, on

n’arrivera pratiquement

jamais aux consommations

de 1-2 litres aux

cent. Le seul moment où

l’on y arrive c’est quand

on conduit ou va rechercher

les enfants à l’école,

au sport, aux activités

extra-scolaires. Dans ce

cas là, on peut ne circuler

qu’à l’électricité, pour

autant que l’on ait pris

soin de recharger... Et là

c’est utile et propre.

En usage normal, entendons

par là un véhicule

rechargé régulièrement,

on pourra arriver à une

consommation de l’ordre

de 6,2 - 7,4 litres aux cent.

Maintenant, si on roule

sans la batterie, la consommation

monte à 9,5 - 10 l.

Les PHEV doivent être

rechargées très régulièrement

pour pouvoir profiter

de leurs qualités.

1984 1985



1986 1987



HYUNDAI SANTA-FE Le face-lift qui change tout !

Eric HEIDEBROEK

Le nouveau Santa Fe

fait déjà peau neuve.

Sorti récement en 2018.

pour sa quatrième génération

de Santa-Fe, le

constructeur Coréen n’a

pas attendu le milieu de

vie pour le modifier de

façon assez profonde.

Une raison saute aux

yeux, la diminution des

rejets et les taxes CO2.

Démarche écologique importante

car exigeant des modifications

profondes. Ainsi la

plate-forme de 2019 est

remplacée par celle utilisée

aux States dans la

nouvelle Sonata. Plus

légère, plus basse, elle

offre une autre dynamique

au gros SUV de

Hyundai. Les ingénieurs

ont pu améliorer la tenue

de route en recentrant les

points de suspensions et

de direction. Le moteur 2.2

Diesel est complètement

nouveau et offre 202 chevaux

et 440 Nm accouplé

à une boîte utomtique à 8

rapports.Côté hybride un

quatre cylindres

à essence de

1600 cc est proposé

en deux

solutions. Une

version traction

développant

230 chevaux et

320 Nm dans

les roues avant

par l’intermédiaire

d’une

boîte auto à 6

rapports avec

des possibilités

de roulage

électrique, mais

réduites. Une version Plug-in est disponible

également avec une puissance

de 265 ch. Ici on est en 4x4 et on peut

parcourir 50 km en full EV.

Le Santa Fe marque ce changement par l’intégration

de nouveaux blocs optique dans la

calandre avec les feux de jour intégrés. A

l’arrière les feux font un effet boomerang

sur l’aile pour s’étendre en pointe

vers un lien rouge qui relie les deux feux

arrière. Ce la crée une dynamique et tranche

à bonne hauteur les lignes solides du hayon.

A l’intérieur, Hyundai raffine encore son habitacle.

Le bas de la planche de bord est garnie du même

cuirs fin que celui utilisé pour les sièges et les contre

1988 1989



portes. Le dessus de la planche

de bord est dans un matériaux

moussé et souple, joliment galbé.

La console centrale est large et

très élégante. Elle dispose d’un

rangement apparent facile d’accès

et équioé de prises USB. Un

chargeur par induction peut recevoir

un smartphone qui peut se

recharger de cette façon. L’écran

de navigation et autres fonction

est placé dans l’axe idéal pour

le condusteur et pour le passager.

Les commandes sont simples et

bien pensées.

Profitez d’un confort première

classe pour jusqu’à 7 passagers,

ainsi que d’un espace de chargement

généreux. Un grand voyage

prévu ? Faites coulisser les sièges

de la deuxième rangée rabattables

en 40/20/40 pour accueillir facilement

les passagers et leur chargement.

Il suffit d’une simple pression

sur un bouton pour faire coulisser

la 2e rangée de sièges afin de faciliter

l’accès aux sièges arrière.

Il est clair que Hyundai veut s’imposer

comme grande marque et

offrir le meilleur de l’automobile

à un prix décent et d’une rare fiabilité.

Santa Fe à partir de 46.999€

au 11 décembre 2020 (51.999€)

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JEEP

WRANGLER

RUBICON 4xe

Electrification réussie !

Eric HEIDEBROEK

Ça ne nous étonne pas que la Jeep Wrangler 4xe

soit la version hybride rechargeable ait reçu le titre

de World Women Cars of the year. La raison est

toute simple, cet engin mythique a du charisme et

un style musclé qui plait aux femmes. Même s’il

demeure encore rustique sous certains aspects, il

offre beaucoup d’émotions et de sérénité.

Mais aussi il se conduit comme un vélo, offre une

visibilité périphérique étonnante qui permet de

bien cerner ses dimensions généreuses.

Dans cette version «Rubicon» il est doté de gros

pneus BF Goodrich pour le faire passer partout,

partout. Grosses cales, attitudes body buildée

ces boudins sont fait pour affronter les chemins

de boues, la caillasse, et les forêts. Ils se montrent

assez discrêts sur le bitume ou le béton. Là où on

les attend, c’est sur la neige et là, ce n’est

pas vraiment leur tasse de thé.

D’abord ils sont trop gros et ensuite leurs

grosses cales ne sont pas assez accrocheuses

dans la neige. En fait, il faut que

la neige se serre dans le creux des cales

pour qu’elle s’accumule et offre la traction

naturelle de neige contre neige, la motricité

s’effectue alors efficacement.

Au contraire de la boue qui fait patiner les

roues si elle n’est pas éjectée. Donc la neige

avec ces pneus là, on oublie, quel que soit le

véhicule. Car le Wrangler est un franchisseur

né et un rival incontesté des Land Rover. Le

Wrangler, est un réel passe-partout, grâce

a une technique 4x4 différente de celle des

1994 1995



anglais. Et cette version 4xe est encore plus surprenante.

En effet, ses quatre roues sont entrainées par

un quatre cylindres de 2 litres turbo-compressé qui

délivre 240 chevaux. Un moteur couronne (électrique

de 145 chevaux) est intégré entre le bloc thermique

et la boîte de vitesse automatique. L’ensemble développe

quelques 380 ch pour un couple cumulé de

637 Nm.

Grâce à l’hybridation, le CO2 tombe à... 79gr/km et

les batteries posées sous la banquette arrière permet

de rouler 45 km en full électrique. Dtail, si vous avez

une wallbox, vous rechargez en ...2h30. Si c’est avec

une prise de courant normale comptez 9 heures...

Nonobstant ce détail, on constate que la finesse de

la gestion des 4 roues motrices est des plus fluides.

L’évolution en tout-chemins est particulièrement

bluffante. Les professionnels qui achètent ce Wrangler

savent pourquoi. Leurs besoins sont rencontrés

directement, ils peuvent accéder partout où leur mission

les envoient. Dans les prairies, les chantiers, les

endroits difficiles et tout cela avec une aisance qu’ils

1996 1997



apprécient sur les routes et autoroutes.

Et ce qui ne gache rien, c’est qu’ils

peuvent l’intégrer dans les frais à

100%... C’est un véritable outil de

travail, polyvalent de surcroit.

La Jeep Wrangler ne sera pas

spécialement la copine des citadins.

Ses dimensions expliquent pourquoi

trouver une, des plus en plus rares,

place de parking de nos villes de plus

en plus infernales ; Quoique, avec

un peu de bol, on en trouve parfois

deux d’un coup et d’un coup de volant

bien ajusté on gare l’engin qui

directement capte le regard des citadins

qui s’évadent immédiatement

dans un périple d’aventures extra

urbaines. Et oui, la Jeep Wrangler est

l’engin idéal pour susciter les envies

de grands espaces naturels.

Tout dans ce véhicule génial attire

vers l’évasion. A commencer par le

gigantesque toit ouvrant en toile.

A notre avis préférable - et de loin

- aux versions décapotables. Avec

ses demi-toits aux places avant à

démonter, et à la structure à déviser

et à poser par terre dans le garage et

profiter du plein air, protégé par les

gros arceaux. Oui, mais s’il pleut ...

Et bien autant s’abriter sous un pont,

le temps que ça passe, ou alors vivre

1998 1999



en Floride... Donc pour nous, c’est

clair, vive le toit ouvrant en toile !

Avec son intérieur généreux, le

Wrangler «Rubicon» de notre essai

est garni d’une douce et agréable

sellerie en cuir, la finition en cuir

est élaborée, elle court le long de la

planche de bord, et garni aussi les

contre portes. du beau travail, surtout

pour une américaine. On voit

que Stellantis est passé par là.

Le Wrangler est un véhicule confortable,

haut sur pattes, on grimpe à

bord, les fauteuils avant offrent un

confort digne de leur dessin. En plus

ils offrent un bon maintien latéral.

A l’arrière la banquette parait plus

spartiate, mais ce n’est qu’une impression.

Le confort y est, l’espace

est généreux. Les gros haut-parleurs

intégrés à l’arceau central procurent

une sonorité digne d’une discothèque

. C’est ça aussi la magie U.S.

du Wrangler.

Côté conduite, on apprécie le rayon

de braquage très court, le confort

en toutes circonstance, la puissance

généreuse n’est pas gourmande car

la gestion themique/électrique est

telle que la consommation se cantone

autour des 10,5 litres aux cent.

pas mal pour 2400 kg et un profil

d’armoire à glaces. Le Wrangler 4xe

est disponible à partir de 74.100 euros

en version Sahara.

2000 2001



Joe BidEN

a conduit leWrangler

RUBICON 4xe

Eric HEIDEBROEK

Joe BidEN est un passionné d’automobiles,

il a essayé la Jeep

Wrangler 4xe, et, en rentrant à la

Maison Blanche, il en est ressorti

tout sourire et le pouce levé !

Il a souligné avoir été impressionné

par l’accélération de 0 à

100 km/h en 4’’2, comme de la

facilité de conduite. En utilisant

cette icône passée à l’hybridation,

le Président des Etats Unis

a été bien inspiré pour indiquer

que son objectif est d’atteindre

le cap de vente figé à 50% de

véhicules Zéro Emission pour

2030. Si Joe BidEN a réussi à

convaincre l’industrie, qui a

marqué son accord, il faut encore

que les consommateurs se

décident rapidement.

On remarque aussi que les

autres marques américaines

commencent à proposer des

solutions plus propres tant hybrides

qu’électriques.

En tous cas chez Jeep on est

content que Joe BidEN ai pris

du plaisir au volant du Wrangler

Rubicon Hybride rechargeable.

TOP !

2002 2003



La Jeep Renegade est une réussite

esthétique. Calandre et pare-brise relevés,

musculature affirmée, ce SUV compact

offre une allure costaude et bien dans

l’idée que l’on se fait d’une JEEP. On la

doit au Groupe Fiat qui a remanié toute la

gamme Chrysler/Jeep cédée par Daimler.

Véritable nouveauté en 2014, la Renegade

est le nouvel SUV Compact de la gamme

Jeep. Elle s’inspire du style classique de

Jeep, phares ronds, calandre redressée

à 7 barres verticales, capot marqué d’un

bossage central relevé, et passages de

roues angulaires pour bien marquer le

caractère baroudeur de sa grande soeur

la fameuse Wrangler. Plus homogène que

cette dernière, la Renegade est une auto

au style particulièrement bien équilibré. De

sorte qu’en 2018, les éléments du face-lift

étaient réduits à leur plus simple expression,

détails dans les phares, présence de LED,

évolution et mises à jours des systèmes de

sécurité et d’entertainement.

Et pour cette dernière version, hybride

plug-in, outre l’électrification, ce sont les

composants électroniques qui reçoivent les

dernières évolutions et les nouveaux set-up.

Et ça marche sans Bugs...

JEEPRENEGADE 4xe

Le bon plan

Par Eric HEIDEBROEK

6/21

2004 2005



La 4xe

Si l’on tient compte de la philosophie Jeep,

cette évolution est inévitable et dans le droit

fil de son ADN. Ce 4x4, car ici on parle de

quatre roues motrices, les avant sont mues par

le moteur thermique, les arrière par le moteur

électrique. Le tout est solidarisé par une centrale

électronique qui distribue l’énergie voulue aux

roues qui en ont besoin de façon ultra précise.

Rappelons que la Renegade 4xe est disponible

en deux puissances moteur. Un 1.332 cc turbo

de 180 ch ou 130 ch, combiné avec l’unité

électrique de 60 ch. Le tout passant aux roues

avant par une boîte auto à 6 rapports .

2006 2007



Moteur électrique

Moteur thermique

Batterie

petit

moteur

électrique

Auxiliaire

Trois Moteurs...

La batterie de 11,4 kW est placée dans le tunnel

central et sous la banquette arrière, le réservoir

passe de 46 litres à 36,5 litres. Jeep annonce que

cette version hybride serait plus efficace en 4x4

que les versions thermiques. La séparation physique

des trains moteurs permet via l’électronique

et le sélecteur 4x4 de moduler chaque roue en

fonction des besoins.

La conduite électrique est limitée à une cinquantaine

de kilomètres, mais le petit moteur électrique

auxiliaire vient en renfort pour recharger la batterie,

jusqu’à 85%... Côté consommations, nous avons

tourné entre 5,4 et 6,7 litres aux cent kilomètres.

Ce qui, avec l’aérodynamique d’une garde-robe, et

2008 2009



1.875 kg est un tour de force. Rappelons que la version 1,0l

à 3 cylindres consomme allègrement ses 8,5 - 9,7 l/100 de

bonne super. Côté agrément de conduite on bénéficie du

couple permanent du moteur électrique marié au couple

du moteur thermique qui de concert facilitent toutes les

accélérations, du démarrage aux dépassements. Côté

équipement, le tableau de bord de l’hybride est fortement

digitalisé et demeure clair et précis.

L’ordinateur de bord et le système U-Connect sont très

faciles d’usage avec un mix boutons classiques et touch

screen qui réduisent les distractions d’usage. Rappelons

que le Renegade offre un bon confort de marche, une

visibilité périphérique de qualité. Les systèmes d’aides à

la conduite sont peu intrusifs et apportent notamment le

système anti angle mort une grande sécurité de conduite.

Renegade 190 ch : 37.800 € (Limited)

240 ch : 38.800 € (Trailhawks) ou 39.800 € (S)

2010 2011



2012 2013



KIA NIRO,

Une familiale bien pensée

Plume @ Eric HEIDEBROEK - Images @ Caminter 2022

Certes la mode

d’aujourd’hui veut que

le style SUV domine,

et c’est le cas pour le

Kia Niro, qui emprunte

les éléments de style

à la mode. Pourtant,

il demeure assez

compact. Et il est à la

mi-hauteur des autres

SUV compacts.

En fait le Niro apporte

tout ce que les clients

recherchent, assise

haute, impression de

sécurité, avec de petits

plus par-ci, par-là ,

qui lui donnent du

caractère

2014 2015



Chez Kia, on aime être pratique

et abordable. Maintenant que la

technologie est apprivoisée, on

peut la proposer à coût correct.

Le Niro est proposé en plusieurs

versions. La gamme commence

avec une version hybride auto-rechargeable,

au prix de 32.690€,

suivie par la version PHEV à

39.790 € et une proposition 100%

électrique à 49.990 €..

Ce milieu de gamme est attractif

du fait que sa consommation

réelle pendant nos essais, s’est

avérée très prometteuse et ceci

grâce à la bonne symbiose entre

la mécanique à essence et le moteur

électrique.

L’ensemble propose 183 ch, 105

issus du 4 cylindres de 1600 cc et

84 ch pour le moteur électrique.

Par rapport à la version précédente,

la batterie passe à 11,1 kWh

contre 9,8 et le moteur électrique

2016

2017



gagne 24 ch. L’avantage c’est

qu’avec les 1,3 kWh de plus, on

dispose de près de 60 km d’autonomie

électrique, contre 40.

La Kia Niro, n’est pas une voiture

de sport mais elle offre un agrément

de conduite particulièrement

agréable. Facile à conduire,

à manoeuvrer, elle montre aussi

que son confort est très correct.

La finition est de qualité, plastiques

moussés, décorations à luminosité

translucides et les différentes

finitions sont en plastiques

structurés de belle façon.

Côté usage, la Kia Niro, vous offre

une consommation mixte de

5,4l/100km avec des pointes à

8,0 litres quand la batterie est

déchargée. Jolie, bien équipée la

Niro est un bon plan électrique.

Et pas trop cher.

2018 2019



2020 2021



MAZDA

CX-60 PHEV

Raffinement & Technologie

selon le Kodo Design

PLUME : Eric HEIDEBROEK - CAPTURE D’IMAGES Pascale HEIDEBROEK

Mazda n’est pas une toute grande

marque sur le marché belge, entendez

par-là que l’on en vend pas autant que

des BMW, des Mercedes et des Audi.

Mais dans tous les cas, Mazda est une

entreprise qui propose des voitures japonaises

d’un réel niveau premium.

D’une part sa technologie est de tout

premier plan et comparable à Honda

le leader incontesté de la technologie

nipone. Et ensuite en matière de fabrication,

Mazda ne fait pas dans la dentelle

fragile et capricieuse.

Et enfin, en matière de Design Mazda

propose de très belles voitures stylées

et originales sans passer par la case

caricature. A l’intérieur comme à l’extérieur

Mazda est un constructeur soigneux

et délicat. Il suffit d’entrer dans

une Mazda pour retrouver cet

esprit. Même si les détails

sont «petits» ils sont soignés

et parfaitement maitrisés

tout en offrant le

côté informatif concrêt et

d’un usage précis. Ceci dit,

si Mazda accède aux technologies

touch screen, ce

n’est jamais au détriment

de l’ergonomie ni de la

sécurité. D’ailleurs des fonctions

exigeant plus d’attention

que raisonnables

ne peuvent s’utiliser qu’à

l’arrêt ! Même si c’est rébarbatif

pour certains, chez Mazda

2022 2023



rien ne prime sur la sécurité

de chacun et de tous.

Le nouvel SUV CX-60

s’inscrit parfaitement

dans cette lignée !

Si aux USA, Mazda propose

un tout gros CX-

90, l’Europe reçoit le

nouveau SUV capable

de rivaliser avec les X3,

Q5, et GLC. Avec deux

mécaniques différentes.

Un 6 cylindres en lignes

de 3,3 litres fonctionnant

au mazout et un

bon gros 4 cylindres de

2,5 litres fonctionnant à

l’essence, mais dopé par

un moteur électrique.

L’ensemble générant

quelques 327 chevaux,

191 pour le thermique

et 136 en électrique

ainsi qu’un couple de

500 Nm. Evidemment,

avec ces chiffres on ne

s’étonne pas que le

CX-60 franchi les 100 à

l’heure en 5’’8 et peut

pointer à 200 à l’heure.

2024 2025



Le CX-60 PHEV dispose d’une batterie

de 17,8 kWh, le réservoir d’essence est

de 50 litres, ce qui combiné donne une

autonomie théorique de 750 km. La recharge

prends 1h30 entre 20% et 80%.

Tout cela pour dire que sur la route, ce

CX-60 se présente comme une bonne

Mazda au châssis précis et bien réglé.

Bon c’est vrai que les batteries pèsent

leur petit poids, et c’est vrai aussi que

le centre de gravité est plus bas, ce

qui conditionne la qualité de la tenue

de route. Si les suspensions travaillent

bien à l’efficacité et à la maniabilité

des trains roulants, on regrettera la

sécheresse des suspensions, plutôt inatendues

à ce niveau de produit.

Incontestablement à découvrir.

2026 2027



2028 2029



MERCEDES

E 300de

Dans la catégorie des grands breaks,

Mercedes-Benz domine le marché par

une présence longue de près de 60 ans

puisque le premier break life style

de Mercedes-Benz, réalisé en

Belgique par la succursale belge

IMA, a été présenté au Salon de

l’Automobile de Bruxelles en

janvier 1965 !



Aujourd’hui et après de nombreuses variations sur le thème mais

toujours fidèle à sa philosophie de départ, Mercedes-Benz a présenté

la version «offRoad» de son gros break Classe E hybride rechargeable

soit en essence, soit en Diesel. Et à première vue, Mercedes-Benz

est le seul constructeur à proposer un Diesel PHEV.



Quand on essaye une Mercedes PHEV, on se rend immédiatement

compte de l’efficacité énergétique proposée par la marque allemande.

C’est du costaud et impeccablement organisé. La cinématique mixe

les flux d’énergie avec intelligence. Le système prend en compte

de très nombreux paramètres incluant le relief de la route, les données

GPS tant en longitude, latitude, altitude et autres données comme

la température extérieure ou la pluviosité, captées par des senseurs

présents sur et dans le véhicule. C’est tellement efficace, que l’on ne sent

rien du tout, ça travaille tout seul. Seuls quelques indices montrent

ce qu’il se passe, comme la coupure du moteur thermique dont on voit

le compte tours sur «0» ou encore de temps à autres un indicateur



de consommation électrique

de couleur bleue qui signale

l’intervention du moteur électrique

pour compenser une modification

du relief de la route. On peut

également apercevoir l’indicateur

de recharge de la batterie se mettre

en action, augmentant ainsi

l’autonomie du mode électrique.

La Classe E existe déjà depuis

plusieurs années avec ce système

PHEV disponible en version essence

et Diesel, la Classe C aussi d’ailleurs.

Depuis le début, le système a fait

ses preuves et il s’affine d’années

en années au point de devenir

extrêmement fiable.



Jouer le jeu pour bénéficier de la technologie

Maintenant, les consommations extra- basses ne s’obtiennent qu’en jouant

le jeu. On doit prendre l’habitude de recharger systématiquement,

surtout quand on sait qu’on n’utilisera pas l’auto, la nuit par exemple,

ou au boulot. Il faut aussi savoir que la recharge complète des batteries

capables de rouler en 100% électrique pendant plus de 100 kilomètres

ne prend que quelques heures, 4 heures tout au plus sur une borne

domestique à 7 kWh. Et donc le moindre arrêt «borné» fait que

l’on récupère très vite des kilomètres.

Le break Classe E «All-Terrain» conserve les codes esthétiques

de la Classe E break tout en adoptant des éléments qui soulignent

son caractère aventurier. Avec ses protections de carrosserie,



ses jantes spécifiques et sa garde

au sol surélevée de 20 mm,

elle affiche un look robuste et

prêt à affronter les terrains variés.

La silhouette allongée du break,

associée à des lignes fluides et

à des détails chromés, lui confère

une élégance indéniable. Les feux

arrière LED et la calandre étoilée

ajoutent une touche de modernité,

tandis que les barres de toit intégrées

rappellent son côté pratique.

Côté espace, le break All-Terrain

excelle. Avec un coffre de 640 litres

et jusqu’à 1 820 litres avec

les sièges rabattus, il est parfaitement

adapté aux familles ou

aux aventuriers ayant besoin

de transporter du matériel.

A l’intérieur, c’est Bysance.

L’habitacle de la E 300 Diesel PHEV

All-Terrain est un véritable havre de

paix. Les matériaux haut de gamme,



comme le cuir Nappa, l’Alcantara qui

recouvre les larges fauteuils, habillent

le meuble de bord et les portières, ou

encore les inserts en bois en diverses

essences, ou du carbone, ou du piano

black ou de l’aluminium, créent une

ambiance chaleureuse et sophistiquée.

Les sièges ergonomiques, chauffants,

ventilants et massants, offrent

un confort optimal. Mercedes-Benz

propose une série de finitions qui

vous permet de personnaliser

votre intérieur selon vos envies.

Le tableau de bord est dominé par

l’écran MBUX (Mercedes-Benz User

Experience), un système multimédia

intuitif et réactif. L’affichage tête

haute et la commande vocale «Hey

Mercedes» ajoutent une touche de

modernité, rendant la conduite plus

agréable et sécurisée. Une petite remarque

au sujet de «Hey Mercedes»…





si vous lui demandez quelque chose

comme mettre la radio Classic 21», quand

elle lance la radio demandée, si vous

lui dites merci» elle vous répond :

«avec plaisir» et ça c’est vraiment top !

Moteur

La E 300 de « All-Terrain » a reçu le nouveau

et excellent moteur diesel 4 cylindres

de 2.0 litres, couplé à un moteur

électrique. Ensemble, ils délivrent une

puissance combinée de 306 chevaux et

un couple impressionnant de 700 Nm.

Cette combinaison permet des accélérations

fluides et une reprise dynamique,

tout en offrant une autonomie électrique

de plus de 100 km.

La transmission intégrale 4MATIC assure

d’excellentes prestations, que ce soit

sur route mouillée, neige ou chemins

de terre. La suspension pneumatique AIR

BODY CONTROL, adaptative et réglable

en hauteur, garantit un confort optimal

sur tous les types de surfaces. En mode

tout-terrain, la voiture se surélève encore

davantage, permettant de franchir

des obstacles avec aisance. Sur autoroute,



la E 300de est silencieuse et stable, tandis qu’en ville

sa maniabilité rend la conduite sûre et détendue.

La Mercedes-Benz E 300 Diesel PHEV 4MATIC Break

All-Terrain est une voiture qui marie avec brio luxe,

technologie, polyvalence et respect de l’environnement.

Elle séduira ceux qui recherchent un véhicule familial

élégant, sans renoncer à l’appel de l’aventure ni

à une conduite dynamique et sobre.

Avec un prix à partir de 80 000 € (selon finitions

et options), la E 300 Diesel PHEV All-Terrain se positionne

comme une alternative crédible aux SUV premium, tout

en conservant l’âme d’un break traditionnel. Un pari

réussi pour Mercedes-Benz, qui prouve une fois de plus

son savoir-faire en matière d’innovation et de luxe.



MERCEDES-BENZ

4 -22

S580e 2022

Des consommations

extrêmement basses et

de hautes performances !

Eric HEIDEBROEK

Ce n’est pas la première

Mercedes-Benz à être

branchée, et encore moins

la première Classe S.

Cependant, avec cette

génération, la marque à

l’étoile secoue le marché.

La solution adoptée par la

marque est une autonomie

électrique de 100 km.

En associant un 6 cylindres

en ligne de 3 litres fort de

360 chevaux avec une unité

électrique calée entre le

thermique et sa boite de

vitesses automatique.

La Classe S, navire

amiral de la gamme

montre à nouveau

l’exemple !

La Classe S est un porte

drapeau de très haut de

2050 2051



gamme, c’est la voiture officielle

des Chefs d’Etats et

capitaines d’Industries dans

pratiquement tous les pays

du monde, là où les Rolls

et les Bentley en font trop.

La Classe S demeure un

symbole de bon gout et de

standing. Elle est tellement

équilibrée qu’elle en oublie

d’être ostentatoire.

Si l’extérieur a de l’allure

sans écraser qui que ce

soit, l’intérieur est un écrin

extraordinaire d’élégance,

de classe et d’harmonies.

Dans le cas du présent essai,

la version longue offre un

habitacle hyper spacieux, et

ici tendu d’un cuir Nappa,

matelassé. Le marquage des

cuirs s’intègre partout dans

l’atmosphère confortable

et tranquille. Cette version

disposait de sièges réglables

avec support des jambes ,

assises et dossiers réglables

électriquement et climatisation

individuelle intégrée.

Des coussins d’appuie tête

en alcantara assortis complète

l’atmosphère «cosy»,

tant à l’avant qu’à l’arrière.

On comprend directement

pourquoi une Classe S est

toujours un modèle exceptionnel.

Non seulemnet par

2052 2053



son élégance intemporelle,

mais par sa faculté à s’intégrer

dans le paysage automobile.

La Classe S est une référence

à tous points de vues. Personne

ne peut s’y tromper

et elle ne trompe personne!

Elle est homogène.

De profil elle offre ce rare

équilibre qui s’impose sans y

toucher. Elégante, raffinée,

elle fend l’air avec souplesse

et sans grande résistance.

Ce qui lui permet d’afficher

des consommations et une

autonomie des plus impressionnantes.

Cette Classe S est mue par

le nouveau 6 cylindres en

ligne, d’une cylindrée de

trois litres. Turbocompressé,

cet appareil en aluminium

fonctionne à l’essence super

et adopte entre le bloc

moteur et la boîte automatique

à 8 rapports un

moteur électrique qui fait

aussi office d’embrayage.

Ceci crée une synergie dynamique

et très souple en

matière de transmission.

Cette Classe S580e est de

plus une 4 roues motrices.

C’est dire si la répartition

du couple phénoménal et

de l’impressionnante puissance

passent docilement à

la route.

DES PERFORMANCES...

étourdissantes, dans tous les

domaines, et une sobriété

exemplaire! Le cahier des

charges est abouti!

La puissance cumulée électrique

et thermique est de

510 chevaux et 750 Nm

de couple. Le six en ligne

développe 367 chevaux

à 5.500 t/m pour 600 Nm

à 1600 t/min. Le moteur

électrique affiche 150 ch et

480 Nm...

2054 2055



100 km en full électrique !

Voilà ce qu’annonce

Mercedes-Benz !

Et c’est ce qu’elle est capable de

faire, voire même plus, comme

les 115 km que nous avons mesurés.

Mais là n’est pas

le plus exceptionnel !

Cette voiture qui pèse 2.310 kg,

d’une taille appréciable, quelques

5,21 m de long pour 1,95 m de

large et 1,50 de haut afficher

des consommations surprenantes,

comme ces 2,3 l/100

km et 16,8 kwh aux 100 kilomètres

dans notre mix d’essais

comportant 45% d’autoroutes

35% de nationales et 20% de

circulation urbaine...

A noter la générosité des moteurs

et la vivacité de la boîte de

vitesses qui permettent à cette

limousine d’expédier le 0 à 100

en 5’’2 et d’aller taper les 250

à l’heure (limités) en VMax, évidemment

pas chez nous... Les

reprises sont aussi de la même

veine, car le couple permanent

du moteur électrique (480 Nm)

s’ajoute aux 600 Nm du six en

ligne de trois litres ! C’est du

costaud, de l’efficace !

Evidemment, cette Classe S580e

se montre une compagne passionnante

sur nos routes.

2056 2057



Ses suspensions pneumatiques

avec détection optionnelle de la

surface de la route apportent

un confort digne de son statut.

C’est un véritable coussin

d’air roulant. Avec ce système

des capteurs détectent trous et

bosses, envoyant l’informations

au gestionnaire des suspensions

qui, instantannément anticipe

le travail des trains roulants afin

d’effacer purement et simplement

l’inconfort d’une route

abîmée... C’est tellement bluffant

qu’on ne s’aperçoit pas

du travail des suspensions,

c’est d’une fluidité inégalable.

Conduite à la façon chauffeur

de maître, cette S580e sera appréciée

pour son confort, son

raffinement extrême et son

2058 2059



silence de fonctionnement.

Conduite en mode pressé, on

apprécie la réponse instantannée

des moteurs, la précision

des changements de rapports,

la rigueur des suspensions

même avec la surcharge des

batteries qui n’inflence pratiquement

pas le comportement.

Du grand art !

Le système hybride est l’un

des meilleurs existant actuellement.

La voiture se recharge

automatiquemet et même

quand la batterie est à 0%

on dispose toujours de l’assistance

électrique. Il faut savoir

que cette S580e dispose d’une

fonction sailing en plus. Quand

on circule en cruise-control,

on remarque qu’à 120-130 à

l’heure, le moteur est coupé,

2060 2061



et c’est l’unité électrique qui

vient réguler régulièrement le

maintien de la vitesse choisie

avec une consommation très

marginale.

La Classe S est une voiture

exceptionnelle par sa conception,

ses matières et la recherche

permanente de la

marque visant à la distinguer

précisément dans le paysage

automobile.

Que l’on dise ce que l’on veut,

cette voiture n’a pas de rivale.

Certes on peut avancer les deux

germaines du même gabarit,

mais la marque à l’étoile n’a aucune

crainte, elle est et demeure

la «star» de toujours, donc, pas

d’hélice, ni quatre anneaux.

2062 2063



MERCEDES-BENZ

CLA250e

450 Nm dans les roues avant !

Eric HEIDEBROEK

2020

51

L’heure des grandes associations

est passée à la

vitesse supérieure. Celles

des économies d’échelles

dans le domaine de la

recherche en matière de

nouvelle mobilité. Ici, on

additionne les connaissances

des uns et des

autres, les échanges technologiques

permettent

de progresser plus rapidement

et efficacement.

L’objectif est

de mettre les forces

en commun pour le

bien de la planète

en réduisant

les émissions.,

tant au niveau

industriel

qu’à celui

de la circulation

Dans le cas de la marque à

l’étoile et celui de la marque

au losange, les premières

esquisses sont passées par

l’étude et l’intégration de

petits moteurs dont le français

est spécialiste. Depuis

quelques temps déjà les travaux

sur les solutions électriques

sont structurés par

2064 2065



les ingénieurs français et allemands. La

révolution pour une mobilité électrifiée bat

son plein. Et ce n’est pas anodin que depuis

quelque années déjà, les moteurs de

F1 sont hybrides. Et dans la F1 il y a Mercedes

et Renault...

Donc quand un vendeur de BMW vous dit

que votre Classe A est une Renault, c’est

risible et imbécile... Car Mercedes, après

avoir encore remporté le titre mondial de

Formule 1 débarque en Formule E. Et cette

arrivée fait tellement peur à BMW et Audi,

qu’ils se retirent très vite pour ne pas se

faire ridiculiser ! C’est à tout le moins l’impression

que ça donne...

Bon ceci étant dit, nous venons de tester

la CLA 250E. C’est une hybride à essence.

Elle adopte un 1.300 cc de 160 chevaux,

un quatre cylindres éprouvé et né de la

coopération entre Mercedes-Benz et Renault

! L’appareil moteur est posé transversalement

entre les roues avant.

Les ingénieurs ont posé un moteur électrique

de type «couronne» entre le bloc

essence 4 cylindres de 1.332 cc et la boîte

de vitesse robotisée à 8 rapports. L’embrayage

est placé à l’intérieur de la couronne

du moteur électrique. Pour ceux qui

s’y connaissent, la marque indique ceci :

«L’embrayage de coupure du moteur humide

sans perte est implanté à l’intérieur du

rotor du moteur électrique. Le refroidissement

du stator et du rotor en fonction des

besoins permet d’utiliser sans problème la

puissance de pointe et la puissance continue

de l’alternateur.»

Pour la première fois, chez Mercedes-Benz,

l’enclenchement du moteur thermique est

exclusivement activé par le moteur élec-

2066 2067



trique. Les modèles hybrides compacts ne

possèdent pas de démarreur 12 V séparé.

La puissance

combinée élevée

garantit un

plaisir de conduire

maximal !

Le moteur électrique délivre 75 kW. En

liaison avec le moteur quatre cylindres de

1.332 cc, le véhicule développe une puissance

combinée de 160 kW (218 ch) et

un couple combiné de 450 Nm. Grâce à

l’EQ Power du moteur électrique, il réagit

de manière particulièrement spontanée à

l’actionnement de la pédale d’accélérateur.

Les performances routières sont exceptionnelles

: La CLA 250 e (consommation de

carburant en cycle mixte 1,5-1,4 l/100 km,

émissions CO2 en cycle mixte 35-31 g/km,

consommation électrique en cycle mixte

15,1-15,0 kWh/100 km) se contente ainsi

de 6,8 secondes pour accomplir le sprint

de 0 à 100 km/h, et sa vitesse maxi est de

235 à l’heure. La batterie de 15,6 kWh est

fabriquée par la filiale à 100 % de Daimler

Deutsche ACCUMOTIVE. Elle est refroidie

par eau et pèse 150 kg. La CLA 250e utilise

la technologie hybride rechargeable de 3e

génération. Et la CLA250e a quand même

une autonomie mesurée de 61 km en full

électrique (60-69 km annoncé).

Parmi les fonctions de l’hybridation, figure

la stratégie du trajet intelligent. Il tient

compte des données de navigation, des

limitations de vitesse et du profil du parcours.

Le système de navigation prend en

compte le trajet total prévisionnel et prévoit

le mode de conduite électrique pour

Boîte de vitesses robotisée à 8 rapports

2068

Moteur thermique

Moteur électrique couronne

à essence de 1.332 cc

Double embrayage intégré en son centre

2069

Batteries

silencieux d’échappement intégré

dans le tunnel central



les portions de route les plus adaptées.

Le style de la CLA coupé est d’une rare élégance.

ses portières aux vitres sans cadre

offrent une légèreté des plus «chics». L’ensemble

est judiceusement proportionné et

incite à l’admiration. La CLA ne se contente

pas de séduire par ses formes, elle est dotée

d’une armada d’équipements et de mécaniques

ayant chacune leur spécificités. Le

haut de gamme, c’est la CLA45 S AMG qui

dévisse la tête des badaux...

Plus sage et sans doute la plus

intéressante dans le contexte

autophobe actuel demeure la CLA250e.

Dès la prise en main, en usant de la souplesse

et du fairplay du moteur électrique,

on navigue en silence et en souplesse.

Maintenant si on veut démarrer «sec» au

feu rouge, le train avant vous rappelle à

l’ordre en manifestant sa mauvaise humeur.

Ça n’arrive pas dans la CLA 45 S AMG, car

dès l’amorce du patinage les roues arrière

prennent le relais. Pour le reste, on constate

la belle homogénéité de la tenue de route,

un confort germain, et surtout des sièges

avant qui offrent un maintien de qualité.

Autre détail intéressant, la CLA 250e peut

tirer une remorque freinée de...1.600 kg.

C’est suffisament rare pour le signaler !

Chez Mercedes on fait campagne pour

draguer les jeunes. Le prix de base dla CLA

est de 31.460 € pour la 136 ch essence

et ça va jusqu’à 72.600 pour l’AMG 45 S.

La 250e est à 48.884 € toute nue, enfin

presque, elle est présentée en Business Edition

afin d’intéresser les employés qui ont

droit à une voiture de société, de préférence

hybride afin de réduire l’ATN.

2070 2071



MERCEDES-BENZ

C300e

Hybridation Réussie !

Eric HEIDEBROEK

2019

27

L’hybridation chez Mercedes-Benz,

on connaît depuis

quelques temps déjà.

Aujourd’hui, le marché demande

de plus en plus de

motorisations offrant sobriété,

efficacité et autonomie.

Si le Diesel est montré

du doigt pour d’obscures

raisons géopolitiques, il demeure

que c’est le meilleur

système actuellement. Si la

tendance pro-essence est à

la mode, Mercedes propose

les deux versions, essence

et Diesel afin de répondre à

chaque client. Mais dans ce

cas-ci, l’essence l’emporte

sur le Diesel !

Nous avions testé la Classe

E300de dans le courant du

premier trimestre 2019 pour

constater une très belle homogénéité

de fonctionnement

et des consommations

à tomber par terre. Dans

l’ensemble de nos mesures, la

moyenne s’est inscrite à une

consommation de mazout

de seulement 4,2 litres aux

cents pour 16,3 kW/h aux

cent kilomètres. Des mesures

impressionnantes de sobriété

pour un si grand break ! Avec

la Classe C300e berline, nous

avons constaté une consommation

moyenne de 4,3 l/100

2072 2073



et 13,2 kW aux 100 ! C’est impressionnant

d’autant que nous n’avons

pris aucune précaution particulière,

nous contentant de pratiquer notre

itinéraire de référence de façon tout

à fait ordinaire.

320 ch et 700 Nm !

La C300e est mue par un quatre cylindres

de 2 litres turbo développant

211 ch et 370 Nm associé à un

moteur électrique de 122 ch

et 440 Nm. Ce qui donne

une puissance globale de

320 ch et 700 Nm...

Excusez du peu !

Et on s’étonne des performances

de cette

C300e ! Elle dispose en

permanence de ses 700 Nm

de couple et file sur un filet de «gaz»

à 120-130 à l’heure uniquement sur

sa batterie. On peut parcourir aisément

une grosse cinquantaine de

kilomètres en full électrique. De plus

en mode «éco» on peut recharger en

roulant, à chaque levé de pied. Avec

une conduite souple et anticipative,

on se surprend à ne rouler que très

rarement à l’essence.

En somme, cette C300e est une berline

agréable à vivre offrant la belle

autonomie de près de 800 km, le

punch d’une sportive, mais... Et oui

il y a un mais, la batterie de 13,5 kW

empiète sur le volume de coffre.

Heureusement la banquette arrière

se rabat en 40/60, ce qui compense.

Prix C300e : à partir de 50.094 €

2074 2075



MERCEDES C300e

PHEV

2022

La Classe C continue son hybridation

et Mercedes-Benz est encore le seul a

proposer des mécaniques hybrides tant en

Diesel qu’en essence. Mais aujourd’hui l’autonomie

full électrique passe à 100 kilomètres, ce qui résoud bien des réticences à la conversion

alternative rendue nécessaire par la problématique des gaz à effets de serre.

Les lettres EQ figurent sur beaucoups de modèles de la marque à l’étoile, elle signifient que

l’électrification est présente sur les véhicules qui les portent, que ce soit une hybridation légère

avec un alterno-démarreur en 48 Volts qui allège légèrement les phases de démarrage,

jusqu’aux modèles full électriques en passant par les hybridation rechargeables tant en Diesel

qu’en Essence. Mercedes-Benz ajoute à son hybridation rechargeable une fonction sailing et

un mode «voyage» qui intervient au travers du GPS.

2076 2077



La Classe C a beaucoup

de la Classe S, à commencer

par une ligne

élégante.

Certes elle se veut plus

sportive, en témoigne le

couvercle de la malle arrière

doté d’un profilage

légèrement prononcé.

A l’intérieur de la Class C,

les designers ont généré

un tout nouvel espace

qui reflète le caractère

bourgeois de la planche

de bord. Ce meuble peut

recevoir plusieurs finitions.

Dans la plupart des

cas, ils rehaussent tous

l’élégance du dessin et

valorise le bon goût omniprésent.

Les boiseries,

les métaux, les laques

piano black et l’inévitable

fibre de carbone

sont tous traité de façon

à s’intégrer dans l’esthétique

générale.

Mercedes-Benz, n’oublie

pas non plus les commandes

classique et ne

cède pas tout au digital

et au sensitif.

On regrettera la commande

du toit ouvrant, uniquement sensorielle

et tellement peu pratique.

En effet, mais peut-être faut-il s’y acclimater,

c’est tellement imprécis, qu’il faut

regarder où et comment poser les doigts

en se dévissant la tête et par conséquent,

en quittant la route des yeux. C’est d’autant

plus dangereux que ça prend plus de

temps avec le bras en l’air, contorsionné

de façon peu naturelle qu’avec un bouton

classique bien pensé!

Ce sont des points à revoir absolument!

Même réflexion pour les commandes

sensorielles du volant, c’est très moderne,

très tablette, mais c’est loin de la

version précédente qui a toujours cours

dans les GLB, EQB et autres classiques de

Mercedes-Benz.

Un proverbe dit :

«Le mieux est l’ennemi du bien».

Des détails, bien sur, mais si nous aimons

le progrès et les solutions originales,

comme certaines commandes gestuelles

bien qualibrées dans certaines voitures, il

2078 2079



ne faut absolument pas en mettre partout.

Ceci étant, la Classe C 300e est une

hybride à essence capable de rouler plus

de 100 km à l’électricité dans un confort

et un silence de qualité. La commutation

thermique / électrique est des plus

souples à tel point qu’il faut que l’aiguille

du compte-tours se meuve pour s’en

apercevoir. Un peu plus lourdes qu’une

Le quatre cylindres de 1496 cc, offre

204 chevaux et 300 Nm, est accolé au

moteur couronne électrique, c’est un

synchrone à aimant permanent qui délivre

129 chevaux et 440 Nm de couple

permanent positionné devant la boîte

automatique. La puissance cumulée est

donnée pour 313 chevaux et le couple

de 550 Nm. Ce qui assure, évidemment,

simple version essence, l’équilibre des

masses est plutôt pertinent.

Ceci offre un comportement routier dynamique

et efficace qui confirme le caractère

joueur de la Classe C. Elle offre

un plaisir de conduire comme des prestations

vraiment plaisants.

de bonnes prestations dynamiques. Les

suspensions sont parfaitement calibrées,

les trains roulant à amortissement adaptatif

permettent selon la position choisie

de rouler en tout confort ou disposer

d’un réglage sportif qui rend la conduite

encore plus précise et dynamique. Réglage

qui intervient donc sur la suspen-

2080 2081



sion, le moteur et la boite de vitesse. Les

rapports passent plus vite et le moteur

respire plus fort, l’assistance électrique

venant renforcer la dynamique moteur.

En conduisant, on peut facilement, en

mode Sport utiliser les palettes au volant

pour changer les rapports à la volée.

C’est une technique qui apporte un

plus au plaisir de conduire, car dans une

atmosphère sportive et un équilbre de

qualité, des freins qui savent répondre

présents, on obtient un comportement

qui n’a rien à envier à une BMW Série 3.

des plus indiscutables. La Classe C existe

aussi en version Diesel PHEV, et là aussi on

trouve des performances plus que généreuses.

Côté consommations, l’essence

consomme 4,3 l/100 alors que la Diesel

se contente de 3,2 l /100... La Diesel

offre 306 ch et 700 Nm, pour un surplus

de poids de 200 kg, incluant la batterie,

l’appareil électrique et ses accessoires.

Dans les deux cas, le coffre perd une

centaine de litres par la faute du rehaussement

du plancher de coffre. Mais c’est

valable aussi pour la BMW 330e. L’idéal

est de choisir une version break, car on

Que du contraire. Et la Classe C se place

en rivale sérieuse de la 330e de BMW. La

C 300e ne fait pas la nique à son acquéreur,

elle est bien dans son trip, structurée

et efficace. Elle ne joue pas à l’écolo

tout en étant hyper sobre et propre.

Cette C300e hérite de la maestria de la

marque à l’étoile en matière d’hybridation

rechargeable. Une consommation

de carbrant basse, des performances

gratifiantes et un confort de qualité sont

y souffrira moins de la perte de volume.

A noter que si la visibilité périphérique

dans la Mercedes, en version break est

bonne, dans la BMW, elle est meilleure.

Que choisir...

La Mercedes est nettement plus moderne

quand la BMW joue trop la carte

du tuning. Mais dans tous les cas il faut

jouer le jeu pour profiter du PHEV. C’est

à dire charger régulièrement la batterie !

2082 2083



2084 2085



Nouveau Volkswagen Tayron

Place à la famille

DÉCOUVREZ-LE

Quels que soient vos projets, le nouveau Volkswagen Tayron sera de taille. Jusqu’à 7 places, un intérieur spacieux, et jusqu’à 2.090 litres de volume de

chargement. Oui, ce SUV impressionne. En plus, il déborde de technologies intelligentes, et côté connexion, il assure. Que ce soit pour conduire les enfants

à l’école ou la famille en week-end, avec lui, le voyage sera confortable. Le Tayron existe aussi en version hybride rechargeable, avec jusqu’à 120 km

d’autonomie électrique.

Alors, qu’attendez-vous ? Le nouveau Tayron est déjà prêt, il vous attend chez tous les concessionnaires Volkswagen.

0,4 - 9,0 L /100 KM • 17,1 - 17,9 KWH/100KM • 9 - 203 G CO 2 /KM (WLTP)

Contactez votre concessionnaire pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule. Informations environnementales (A.R. 19/03/2004) : volkswagen.be



California

Dreams

For Ever

Il arrive enfin sur le marché, ce digne successeur

du Bully qui est à l’origine de cette passion pour

les camping cars. Avec la nouvelle génération T7,

il apporte de nouvelles solutions. Découvertes !

Plume Eric HEIDEBROEK • Captures CAMINTER 2025



Nous avons délibérément choisi la version TDi 150

chevaux contre la version TFSi 150 chevaux à essence,

pour la simple raison que l’autonomie de cette version

Diesel est nettement plus importante que celle de la

version essence. De plus, le couple posé plus bas offre

indiscutablement une meilleure allonge au moteur à

quatre cylindres de deux litres. La boîte de vitesse automatique

de type DSG à 7 rapports augmente encore

l’agréable feeling de conduite de ce généreux véhicule.





Généreux, comme à chaque

fois, le California offre deux

couchages. L’un dans la

cabine et l’autre dans l’auvent

de toit. On le voit, il y a

de la place en suffisance

pour deux «enfants»…

Non seulement ce compartiment

escamotable est spacieux,

mais il offre une réelle

impression de camping, avec

ses grandes ouvertures garnies

de moustiquaires permettant

de dormir en plein

air, comme dans une tente.

À noter que le matelas,

monté sur une série de

ressort en caoutchouc, présente

un incroyable confort.

En bas, le lit se déplie en

deux temps trois mouvements

et un bon matelas

d’une dizaine de centimètres

d’épaisseur accueille les

ronfleurs et ronfleuses dans

un douillet confort. D’autant

que le California offre une

climatisation chaud/froid de

qualité.

Si le nouveau California

reçoit deux portes coulissantes

motorisées, sa kitchenette

et ses rangements

n’en profitent pas, au



contraire, même si les designers ont

bien adapté les volumes en générant,

par exemple, une ouverture de

frigo en tiroir du côté accessible de

l’habitacle et posé une tablette côté

extérieur pour faciliter les opérations

culinaires. Cette tablette peut être

positionnée devant l’espace libre

au-dessus du frigo de 27 litres, mais

aussi être clipsée vers l’intérieur et

devenir une table de salle à manger

en cas de mauvais temps. C’est bien

vu, comme chacun des espaces de

rangements qui profitent de l’aménagement

judicieux de chaque centimètre

carré. Ceci étant, les bagages

se placent sans problème en

dessous du couchage et cet espace



Ecran de contrôle

de différentes

fonctions de

confort de

l’habitacle,

climatisation,

éclairage,

chauffage,

vérification des

niveaux des eaux

potable et usées,

musique, état des

batteries, etc...

est généreux. En ce qui concerne l’exploitation

de l’habitacle, surtout, ne commandez pas les

sièges à réglages électriques car ils ne peuvent

pas pivoter vers l’habitacle, et ça, c’est dommage,

car on perd beaucoup en convivialité. Des

rangements sont aussi placés dans des tiroirs

sous les sièges.

En ce qui concerne le sens pratique du California,

on constate que Volkswagen a pensé à

beaucoup de choses grâce à l’expérience engrangée

par le Bully. Deuxième point, c’est la

facilité de conduite du nouveau California, c’est

comme un vélo, ça tourne court, c’est super

facile à conduire et ça passe partout. Par rapport

au Multivan dont il reprend la structure, le California

est plus lourd d’une centaine de kilos,

mais ça ne se sent pas vraiment. En matière de

consommation, il a besoin d’un petit litre de

plus, ce qui n’est pas beaucoup.



VOLKSWAGEN

T7 California

La relève est assurée

avec trois propositions

aussi originales que fûtées

Eric HEIDEBROEK

2024

Icône du camping car le

Multivan T7 est le digne

descendant du fameux

Bully.

Le California est basé sur la

version longue du Multivan.

Cette fois, il y a des portes

coulissantes des deux côtés

et le California est désormais

doté de la fameuse hybridation

(essence 245 ch) à

quatre roues motrices découverte

sur le Multivan en

2022. Pas de panique, les

TDi 150 ch et TFSi 204 ch

existent encore. La version

e-Hybride est capable de

tirer une remorque de 2

tonnes, avis à ceux qui

tirent un bateau...

2100 2101



Comme tous ses prédécesseurs,

le nouveau California s’utilise

au quotidien comme pour les

voyages les plus fous.

Le nouveau California conserve

les détails clés comme le toit

relevable et un intérieur soigné

dans les moindres détails.

Trois versions, le Beach

en entrée de gamme,

le Coast au milieu et

l’Ocean au Top niveau.

Quand on détaille en vitesse,

on trouve le California Beach :

Modèle d’entrée de gamme,

2102 2103



100 % électrique

JUSQU’À 7 PLACES

six places, toit relevable manuel,

espace de couchage pour deux

personnes California Beach Camper

: Minicuisine, cinq places,

prise secteur, California Coast :

Quatre places, kitchenette complète,

deuxième batterie de camping-car.

California Ocean : Modèle

haut de gamme, luxe supplémentaire

et détails standard, kitchenette

et options de rangement

étendues. (à suivre)

Le mieux avec l’ID. Buzz, c’est ce que vous en faites. Que ce soit avec votre famille

nombreuse ou avec vos nombreux amis. Car ce minibus familial entièrement

électrique vous offre maintenant jusqu’à 7 places. Avec ses 25 cm supplémentaires,

jusqu’à 16,5 cm de plus pour les jambes des passagers et ses portières coulissantes

plus larges de près de 20 cm, l’ID. Buzz est une porte ouverte vers plus d’espace et

plus de confort. Et grâce au toit panoramique, vos passagers voyageront

d’émerveillement en émerveillement.

Alors n’attendez plus et découvrez-le sans attendre.

Plus d’infos sur l’ID. Buzz 7 places sur volkswagen.be

19,1 - 20,2 kWh /100 KM • 0 G CO 2

/KM (WLTP)

É.R. : Volkswagen Import, Bart Nyns Industriepark Guldendelle, Arthur De Coninckstraat 3,

3070 Kortenberg. Contactez votre concessionnaire pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule. Informations

environnementales (A.R. 19/03/2004) : volkswagen.be

volkswagen.be



VOLKSWAGEN

MULTIVAN

ENERGETIC

L’hybridation qui lui

manquait, TOP !

Plume : Eric HEIDEBROEK Capture : Caminter

2022

Le système hybride

de Volkswagen, ses

plateformes multi-usages

conjugués avec l’ingéniosité

de ses concepteurs génèrent

la différence.

Ici on retrouve le petit bloc

thermique de 1.400 cc associé

à un appareil électrique

qui, ensemble, développent

204 chevaux.

Du pep’s, de

l’efficacité, une

maniabilité de

vélo et un appétit

de moineau pour

transporter 6 à 8

personnes dans un

confort total...

Que vouloir de plus ?

Le Multivan hybride est vraiment

2106 bluffant !

2107



Le nouveau Multivan, la version

T7 diffère de la T6 par l’adoption

de la plateforme MQB, soit celle

de la Golf 8 !

Economie d’échelle en l’adoption

du système hybride de la

GTE ce qui confère au Multivan

hybride un net avantage sur le

Multivan 2 litres à essence, si, et

seulement si, on joue le jeu.

Jouer le jeu c’est systématiquement

assurer la charge de la

batterie. Ce qui fait chuter la

consommation sous les 3 litres

aux cent contre 10 - 11 pour le

2 litres ou batterie déchargée...

Nous avons constaté après 57

km effectués sur un de nos

parcours d’essais, incluant de

l’autoroute, qu’il restait 560

km d’autonomie, ce qui donne

2108 2109



une portée de 617 km. À une très bonne

moyenne de 76 km/h, la consommation de

2,4 l de super et de seulement 17,3 kW/h

aux 100 km placent le Multivan Energetic

dans la catégorie des bons rouleurs.

En plus, le Multivan a de la ressource quand

il faut faire un quick down, on a une pêche

incroyable qui allège le train avant et peut

Le T7 peut-être commandé en 6 ou 7

places. Si vous optez pour la version «visà-vis»,

les sièges du rang 2 reçoivent des

ceintures intégrées (option à +/- 600 €).

Si l’on peut acheter un 7e siège, le véhicule

ne sera pas homologué en 7 places

et demeure un 6 places. Pour cela, il doit

être commandé, dès le départ, en 7 places.

Autant le savoir.

surprendre un conducteur inattentif. Toujours

est-il que ce Multivan se conduit

comme un vélo, hyper maniable et facile à

appréhender son volume.

La visibilité périphérique est exemplaire

avec des vitres de custodes qui augmentent

la vision avant.

En conclusion, le Multivan a cette particularité

d’être une vraie voiture à vivre et

les enfants, même les ados, adorent ! Ce

véhicule est vraiment extraordinaire, et

apporte une facilité d’usage incroyable au

quotidien. Demeure un prix de vente élevé

qui se compensera toujours

au moment de la revente.

2110 2111



ATTENTION : Image d’un prototype

En attendant l’ID-BUZZ California

Pour ceux qui ne pourraient attendre l’arrivée

du nouvel ID.Buzz California, la société Ququq

propose des accessoires, reconnu par Volkswagen.

En l’objet, l’équipement permet de dormir et

de cuisiner à bord de l’ID.Buzz. Imaginez aussi

l’agrément dans la version longue qui arrive

bientôt. Donc vous êtes bien protégé par le

hayon, vous faites pivoter le bloc cuisine, et

vous disposez même d’un plan de travail, d’une

réserve d’eau avec un évier en inox glissé dessous

et la place pour un petit frigo. Le lit pour

deux personnes, en quelques secondes la structure

portante et matelas de 10 cm d’épaisseur

en mousse froide, se déplient et le lit se pose

sur le dossier de la banquette arrière.

Cet équipement «BusBox-4» est affiché au prix

de 3.250 euros, est très pratique et n’occupe

pas trop de place. Il convient à de nombreux

modèles de la gamme Volkswagen.

Plus de renseignements :



2114 2115



VOLVO

XC60 T6 - PHEV

Un goût de trop peu !

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR

Le modèle XC60 est

l’un des best sellers

de la gamme Volvo.

Né en 2008 et

produit dans l’usine

de Gand à son

lancement.

Le XC60 a reçu un

face lift en 2013 qui

s’effacera au profit

de la deuxième

génération. Elle

quittera la Belgique

pour rentrer au

pays dans l’usine de

Göteborg d’où elle

sera lancée en 2017.

By

Si les premières

générations avait un

style plus arrondi,

les nouvelles XC60

peaufinent leurs

lignes en les rendant

plus sveltes. Les

versions hybrides

sont nées en 2013.

Le moteur essence

est à l’avant et le

moteur électrique

à l’arrière. Ce

dernier possède une

puissance de 70 ch

à laquelle s’ajoutent

les 280 ch du moteur

essence 2 litres.

2116 2117



La XC60 T6 de notre essai

dispose d’une batterie

offrant une autonomie

de 40 km, et selon nos

mesures, nous avons obtenu

35 km de conduite

en mode électrique. C’est

vrai que c’est un peu

court mais Volvo a déjà

remédié à cela en offrant

maintenant une autonomie

de 78 km qui correspondent

mieux aux besoins

actuels.

Nonobstant cela, la T6

offre un agrément de

conduite très dynamique,

l’appareil électrique intervenant

régulièrement

pour rendre la conduite

à la fois fluide et puissante.

La consommation

globale permet à la XC60

Low Range de descendre

de facilement 20% par

rapport à une B4. Cette

B4 offre 215 ch y compris

les 10 ch de l’aide

électrique MHD, pour un

poids de 1.869 kg, elle

consomme 8,4 l/100 km.

La T6 Low Range arrive

à descendre la consommation

en mode hybride

autour des 6,4 l/100 mais

batterie vide, elle peut

grimper au delà des 9,7 l.

Il faut le savoir. La version

78 km électriques elle

permet une autonomie

mixte plus intéressante et

2118 2119



la consommation passe alors

près de 4,7 et peut aussi grimper

au delà des 9,6 l si l’on

roule sans batterie. D’où l’intérêt

majeur de toujours veiller

à avoir une batterie chargée

le plus souvent possible.

Les évolutions de style tant intérieurs

qu’extérieurs sont minimes

dans ce face-lift. Et c’est heureux.

Quand Volvo propose du cuir, il

est «vegan». Mais aujourd’hui on

revient à des intérieurs en tissus

et le moins que l’on puisse dire,

c’est que la XC60 profite pleinement

de cette finition de très

grand luxe. C’est non seulement

beau mais d’un raffinement

exemplaire. Le confort du tissus

est largement au dessus de celui

du cuir. L’atmosphère intérieure

resîre la haute couture. C’est un

plus évident.

En conclusion, on remarquera

que la Volvo XC60 Recharge

répond précisément à la demande

d’amateurs de bonne

voiture, spacieuse, facile

d’usage, dotée de nombreux

éléments sécuritaires actifs et

passifs. Avec la mise à jour des

programmes, la XC60 active

l’Apple Car Play. Seul bémol,

l’interface de l’écran tactile est

peu pratique car trop compliquée.

Heureusement que certaines

commandes classiques

demeure analogiques.

2120 2121


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