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OH LIFE DECEMBRE 24 version 1B Auto et Loisirs

#MSC Cruise#Formulaone#Brusselsmotorshow #Magazine Automobile et du Life Style by OH ! LIFE Magazine #Linda Jakson, #Pierre Leclercq #Béatrice FOUCHER, #hypersportscar #luxurylifestyle #luxury #carstagram #carlifestyle #carlove #exoticcars #carswithoutlimits #supercars #carbonfiber #carsociety #deamcars #carporn #passion #share #lovemyjob #fans #autofans #followers #people #automotive#meanrevival#brianadams # thecal #GRYARIS #TOYOTA # Cabrios et Bikinis #TESLA3 #Fiat500Electrique Cabriolet #LEXUS ELECTRIQUE - présentation Peugeot 308, Dacia SPRING, Hyundai, Mercedes Classe C, pages gourmandises, #Obama #Springsteen - bouton configurez votre auto dans les articles d'essais - ESSAI DE LA SEMAINE :#Mercedes GLB, #Audi Q5, #Toyota #MIRAI - #HYUNDAI #TUCSON - SUBARU XV - OPEL MOKKA - TOYOTA YARIS - JAGUAR F_TYPE & MERCEDES CLA 250e - SEAT TARRACO FR + HYUNDAI SANTA FE + Interview des Designers du Land Rover Defender - SUBARU E-BOXER IMPREZA - Back To The Roots, #VW, #Mercedes C111 on road ! #BMW Z8, #MG and Sisters + rubrique Restaurants et Hôtel - NISSAN MICRA - MAZDA 2 (Mild HYBRID) - #McLaren GT, la #Porsche TAYCAN, La WRANGLER DIESEL - Skoda Superb Scout - Vredestein Dacia Logan et Sandero dans les NEWS - Maserati MC20 - Land Rover 90 ! - VW ID.3 avec vidéo - FERRARI ROMA avec vidéo, GLE 53 AMG NEWS, F-TYPE R, avec vidéo AMG GT R avec vidéo Lewis Hamilton - des pubs interactives avec des vidéos - Clics inter-actifs améliorés ! cliquez sur le numéro de semaine pour y aller directement ! Hebdomadaire automobile classé par semaines. La plus récente dans les premières pages, les plus anciennes dans les pages suivantes. Cliquez sur les flèches pour voir les vidéos

#MSC Cruise#Formulaone#Brusselsmotorshow #Magazine Automobile et du Life Style by OH ! LIFE Magazine #Linda Jakson, #Pierre Leclercq #Béatrice FOUCHER,
#hypersportscar #luxurylifestyle #luxury #carstagram #carlifestyle #carlove #exoticcars #carswithoutlimits #supercars #carbonfiber #carsociety #deamcars #carporn #passion #share #lovemyjob #fans #autofans #followers #people #automotive#meanrevival#brianadams # thecal #GRYARIS #TOYOTA # Cabrios et Bikinis #TESLA3 #Fiat500Electrique Cabriolet #LEXUS ELECTRIQUE - présentation Peugeot 308, Dacia SPRING, Hyundai, Mercedes Classe C, pages gourmandises, #Obama #Springsteen - bouton configurez votre auto dans les articles d'essais - ESSAI DE LA SEMAINE :#Mercedes GLB, #Audi Q5, #Toyota #MIRAI - #HYUNDAI #TUCSON - SUBARU XV - OPEL MOKKA - TOYOTA YARIS - JAGUAR F_TYPE & MERCEDES CLA 250e - SEAT TARRACO FR + HYUNDAI SANTA FE +
Interview des Designers du Land Rover Defender - SUBARU E-BOXER IMPREZA - Back To The Roots, #VW, #Mercedes C111 on road ! #BMW Z8, #MG and Sisters + rubrique Restaurants et Hôtel - NISSAN MICRA - MAZDA 2 (Mild HYBRID) - #McLaren GT, la #Porsche TAYCAN, La WRANGLER DIESEL - Skoda Superb Scout - Vredestein Dacia Logan et Sandero dans les NEWS - Maserati MC20 - Land Rover 90 ! - VW ID.3 avec vidéo - FERRARI ROMA avec vidéo, GLE 53 AMG NEWS, F-TYPE R, avec vidéo AMG GT R avec vidéo Lewis Hamilton - des pubs interactives avec des vidéos -
Clics inter-actifs améliorés ! cliquez sur le numéro de semaine pour y aller directement !
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Novembre 2024 ver. 1

CLIQUEZ SUR LES BOUTONS

PENDANT QUE

LES ÉLECTRIQUES

SE DÉVELOPPENT,

LES GROS V8

FONT LEUR

BAROUD

D’HONNEUR

DEFENDER

OCTA V8

AMG GT V8


Pneus toutes saisons

avec un plus

Sommaire

Décembre 2024

Cliquez sur les boutons pour accéder directement aux sujets

RANGE ROVER SPORT SV

ROLLS-ROYCE SPECTRE NEW

LAND ROVER

DEFENDER V8 635 CH OCTA

VOLKSWAGEN iD.BUZZ

POLESTAR 2

avantages

Le meilleur de sa catégorie sur

routes humides

Performances améliorées sur neige

caractéristiques

Bonne évacuation de l’eau pour lutter contre le

phénomène d’aquaplaning

5% en plus d’adhérence et d’accélération sur neige*

CLIQUEZ SUR LES BOUTONS

AMG C63S BREAK

AMG GT63S ET

OUVERTURE MCLAREN BRUSSELS

THE CAL CALENDRIER PIRELLI

100 % ELECTRIQUES

VW ID-BUZZ CARGO Halloween

VW ID7

KIA EV9 NEW

AUDI Q8 E-TRON NEW

MERCEDES EQ FAMILY NEW

BMW I4XDRIVE M50 NEW

BMW I4 EDRIVE 35 NEW

ABARTH 500 ELETRICA

SKODA ENYAQ COUPE

OPEL ASTRA ELECTRIQUE

TESLA S & X PLAID

BMW I7

CLIQUEZ SUR LES BOUTONS

VOLVO C40

FORD MUSTANG MACH-E

MAXUS MIFA 9

PHEV

CUPRA FORMENTOR PHEV

McLaren ARTURA NEW

Bentley Flying Spur PHEV

DS 4 - 7 - 9 PHEV

RANGE ROVER SPORT PHEV

MERCEDES S580E

THERMIQUES

CITROEN C3 Aircross (Paris)

Jaguar F-Type svr vs Stelvio QV

VW T-ROC CABRIOLET

VW CALIFORNIA T7 2024 PHEV

CLIO E-TECH AUTO-HYBRIDE NEW

Bentley Continental coupé V8

Bentley Conti coupé V8 à Paris

Diminution de la consommation

du carburant

* Données issues de tests comparatifs internes avec le précédent modèle Quatrac Pro, taille 245/45 R18 100Y XL

Résistance au roulement réduite de 5%*

OH ! LIFE est édité par Eric HEIDEBROEK

15A rue de la Chapelle - B-4280 Merdorp

Tous droits réservés ©

`

Collaborations à la Rédaction :

Christine Beckers - Jean-Louis Desneux - David Gibbons

Cédric Heidebroek - Pascale Heidebroek - Michel Henry

Christian Hubert - Charles, & Christiane Mahaux - Benoït Mahaux

3



3 Décembre 2024 Editorial

LA SEMAINE AUTOMOBILE

Eric HEIDEBROEK

Journaliste AGJPB F05749

Rédacteur en Chef OH ! LIFE

100 % électrique

JUSQU’À 7 PLACES

ACTUALITÉ AUTOMOBILE

GOCAR.BE VOUS INFORME

AU QUOTIDIEN

Le mieux avec l’ID. Buzz, c’est ce que vous en faites. Que ce soit avec votre famille

nombreuse ou avec vos nombreux amis. Car ce minibus familial entièrement

électrique vous offre maintenant jusqu’à 7 places. Avec ses 25 cm supplémentaires,

jusqu’à 16,5 cm de plus pour les jambes des passagers et ses portières coulissantes

plus larges de près de 20 cm, l’ID. Buzz est une porte ouverte vers plus d’espace et

plus de confort. Et grâce au toit panoramique, vos passagers voyageront

d’émerveillement en émerveillement.

Alors n’attendez plus et découvrez-le sans attendre.

Plus d’infos sur l’ID. Buzz 7 places sur volkswagen.be

19,1 - 20,2 kWh /100 KM • 0 G CO 2

/KM (WLTP)

É.R. : Volkswagen Import, Bart Nyns Industriepark Guldendelle, Arthur De Coninckstraat 3,

3070 Kortenberg. Contactez votre concessionnaire pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule. Informations

environnementales (A.R. 19/03/2004) : volkswagen.be

volkswagen.be

Si vous lisiez AUTO LOISIRS par le passé,

vous aurez plaisir à retrouver sur GOCAR.be

les signatures qui ont fait les beaux articles

de votre magazine préféré.

Ce n’est un secret pour personne, la presse automobile

ne va pas bien, ce qui est assez logique compte tenu des

difficultés rencontrées par le secteur ces derniers mois et

même années. Comme partout, ce sont les sources de

financement qui en sont la cause principale.

Aujourd’hui, on dit que tout passe par le Web, mais pourtant,

certains continuent à acheter des magazines chez

les libraires. Le fait de tenir un magazine dans les mains,

d’en respirer l’odeur de l’encre, de le poser là, où il attire

le regard, est indisociable de la réalité humaine sur l’éphémère

digital. Si le nombre d’abonnés ne diminue pas radicalement,

ces revenus restent insuffisants pour assumer

les postes inhérents à l’édition qui, eux aussi, explosent de

tous côtés. La bonne nouvelle, c’est que le Salon de l’Auto

organisé par la FEBIAC revient en 2025 et, avec lui on l’espère,

les ventes reprendront un peu de couleurs.

Vous public avez besoin d’être

informé avec objectivité et rigueur !

Il est clair que les magazines spécialisés restent particulièrement

utiles, surtout dans une période de changement

et d’incertitudes comme nous en connaissons

actuellement. Car le public a besoin d’être informé avec

objectivité, rigueur pour pouvoir poser le meilleur choix.

Et si ce n’est pas pour poser un choix, au moins pour

5



6

comprendre de quoi l’avenir automobile

sera fait.

On constate quemalheureusement

l’actualité automobile se fait rare

dans les quotidiens et autres périodiques

généralistes, souvent par

manque de place. Aussi, c’est vers

le Web qu’on peut se tourner et

notamment vers des sites comme

GOCAR.be qui réunit une équipe de

spécialistes aguerris et des plumes

comme celles d’Alain De Jong, de

Maxime Hérion, de Robin Van den

Bogaert, de Piet Andries, d’Hans

Dierckx ou encore de David Leclercq.

Pour ma part, c’est un régal de lire

quotidiennement à travers la newsletter

de GOCAR.be leurs articles

bien charpentés, bien documentés

et teintés d’une bonne dose

d’expertise. Leurs points de vue

dépassent le simple produit.

Ils posent en effet un regard sur la

mobilité en général, les enjeux industriels,

les nouvelles technologies,

mais aussi les taxes, les amendes et

toutes les matières qui vont toucher

de près ou de loin les automobilistes

dans leur ensemble.

Il n’y a pas non plus de parti-pris

vis-à-vis de l’électromobilité. Elle

est une réalité. Dès lors, il faut s’en

saisir pour la comprendre et, encore

une fois, faire le meilleur choix en

connaissance de cause., sans renier

ce qui existe par ailleurs sur le marché

de l’hybride ou du thermique.

Parce que OHLIFE entend aussi offrir

le meilleur, vous allez bientôt retrouver

dans nos pages des extraits

de leurs articles, une démarche

qui vise à enrichir les débats avec

des informations et des réflexions

fiables et fondées.

Mais GOCAR.be, ce n’est pas que

des articles. En effet, c’est aussi une

marketplace comme on dit, c’est-àdire

une plate-forme qui regroupe

des voitures à vendre, des occasions

comme des neuves.

Cette plate-forme est ouverte, ce qui

signifie que tout un chacun peut y

déposer une annonce. À bientôt, pour

toujours mieux faire vivre l’automobile.

Envie de découvrir tout cela ?

Alors, cliquez ci-dessous.



Zoom

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Voici la page de départ de votre visite.

Cliquez sur les gros boutons et vous serez dirigés vers la rubrique indiquée.

A chaque rubrique son sommaire, parcourez alors les sujets.

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Index général par marques / modèles

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INTERACTIFS

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ABARTH

ABARTH Electrique (2023)

ABARTH 695 «131 TRIBUTE» part. 1 (2022)

ABARTH 695 «131 TRIBUTE» part. 2 (2022)

ABARTH 595 SCORPIONEORO (2021)

ALFA ROMEO

ALFA ROMEO Mai 2024 Francorchamps

ALFA ROMEO GIULIA COMPETIZIONE (2024)

ALFA ROMEO TONALE (2023)

ALFA ROMEO STELVIO QV (2023)

ALPINE

ALPINE A110 S (2020)

ALPINE A110 (2018)

AMG

AMG GT BLACK SERIES

AMG GT R

AMG GAMME (2018-2020)

AMG GT 63 S (2024)

AMG C63 S e-performance (2024)

AUDI

Q8 E-TRON CLASSIC & SPORTBACK EV

AUDI Q4 E-TRON ELECTRIQUE

AUDI Q5 SPORTBACK

AUDI Q5 S LINE

BENTLEY

FLYING SPUR HYBRID PHEV

CONTINENTAL GT V8

CONTINENTAL GT V8 à Paris

20 ANS BENTLEY CONTINENTAL GT

10

BMW

BMW i4 M50 - 2024 ELECTRIQUE

BMW i4 35 - 2023 ELECTRIQUE

BMW i7 - 2023 ELECTRIQUE

iX1 - ARDENNE ROADS 2023 ELECTRIQUE

BMW X5 (2023) HYDROGENE (PROTO)

BMW IX3 (2022) ELECTRIQUE

BMW X7 MATCH DES TITANS (2019)

BMW 330e TOURING (2022) PHEV

BUGATTI

BUGATTI TOURBILLON

BUGATTI BOLIDE

BUGATTI CHIRON

CITROEN

CITROEN C5 X (2022) PHEV

CITROEN E-C4 (2022) ELECTRIQUE

CITROEN C5 AIRCROSS (2019) PHEV

CUPRA

CUPRA FORMENTOR (2023) PHEV

CUPRA BORN (2022) ELECTRIQUE

CUPRA TAVASCAN ELECTRIQUE

DACIA

DACIA JOGGER (2022)

DACIA SPRING (2022) ELECTRIQUE

DS

DS 4 - PHEV (2023)

DS 7 - PHEV (2023)

DS 9 - PHEV (2023)

FIAT

FIAT 600 ELETTRICA

FIAT 500 ELETTRICA

FORD

MUSTANG MACH-E X ELECTRIQUE

HYUNDAI

HYUNDAI IONIQ5 ELECTRIQUE

HYUNDAI KONA ELECTRIQUE

JAGUAR

Jag F-Type SVR vs ALFA STELVIO QV (2023)

JAGUAR I-PACE 400 ELECTRIQUE

JAGUAR XF BREAK

JAGUAR F-TYPE R

JAGUAR F-TYPE 2 LITRES

JAGUAR F-PACE SVR

JEEP

JEEP FRANCFORT MAI 2024

AVENGER ELECTRIQUE

WRANGLER GLADIATOR

WRANGLER

WRANGLER HYBRID PHEV

RENEGADE HYBRID PHEV

KIA

KIA EV9 ELECTRIQUE

KIA EV6 ELECTRIQUE

KIA SOUL ELECTRIQUE

KIA NIRO PHEV

LAND ROVER

RANGE SPORT SV ESSAI 2024

DEFENDER OCTA STATIQUE 2024

DEFENDER V8-5,0L - 2024

DEFENDER PHEV - 2024

DEFENDER - 2023

DEFENDER INTERVIEW DESIGNERS

NEW RANGE CLASSIC & SPORT - 2023

LAND ROVER FAMILY

MAXUS

MIFA 9 ELECTRIQUE

T90 PICKUP ELECTRIQUE

MAZDA

MAZDA 3 SEDAN

MCLAREN

ARTURA PHEV - AU P’TIT GABY

720S SPIDER - A BRUGES

720S COUPE - A LUXEMBOURG

GT V8 prise en main - A UCCLE

GT V8 - À WATERLOO

OUVERTURE MCLAREN BRUSSELS

MERCEDES-BENZ

MERCEDES EQ FAMILY

MERCEDES EQA ELECTRIQUE

MERCEDES EQE 350+ ELECTRIQUE

MERCEDES EQS 580 ELECTRIQUE

MERCEDES CLASSE S

MERCEDES CLASSE C

MG

MG 5 ELECTRIQUE



Index général par marques / modèles

MG ZS EV ELECTRIQUE

MG MARVEL R ELECTRIQUE

MICROLINO

MICROLINO ELECTRIQUE

NISSAN

NISSAN LEAF ELECTRIQUE

NISSAN QASHQAI E POWER ELECTRIQUE

NISSAN X-TRAIL E POWER ELECTRIQUE

NISSAN ARIYA ELECTRIQUE

OPEL

OPEL CORSA MILD HYBRIDE

OPEL CORSA ELECTRIQUE

OPEL MOKKA ELECTRIQUE

OPEL ASTRA ELECTRIQUE

PEUGEOT

PEUGEOT E 2008 ELECTRIQUE

POLESTAR

POLESTAR 2 (GAMME) ELECTRIQUE

POLESTAR 2 FACELIFT ELECTRIQUE

RENAULT

RENAULT 5

AUSTRAL- E PHEV

MEGANE E-TECH ELECTRIQUE

CLIO E-TECH AUTO HYBRID

ROLLS-ROYCE

GHOST 2023 (4WD SWB)

SPECTRE 2023 ELECTRIQUE

PHANTOM 2012

SKODA

SKODA FABIA

SKODA ENYAQ ELECTRIQUE

SKODA ENYAQ COUPE ELECTRIQUE

SSANGYONG

KORANDO E-MOTION ELECTRIQUE

TORRES

SUBARU

SUBARU CROSSTREK - PRÉSENTATION

TESLA

TESLA S & X PLAID ELECTRIQUE

TESLA 3 (2022) ELECTRIQUE

TESLA 3 (2024) ELECTRIQUE

TESLA Y (2024) ELECTRIQUE

VOLKSWAGEN

VW T-ROC CABRIOLET

VW GOLF

VW TIGUAN TDI AU VALHALLA DES VIKINGS

VW I.D-BUZZ FAIT LE BUZZ ELECTRIQUE

VW I.D-BUZZ SURF ELECTRIQUE

VW I.D-BUZZ CARGO ELECTRIQUE

VW I.D-3 (FIRST) ELECTRIQUE

VW I.D-3 (FACE LIFT) ELECTRIQUE

VW I.D-4 (FIRST) ELECTRIQUE

VW I.D-7 (FIRST) ELECTRIQUE

VW MULTIVAN PHEV

VW CALIFORNIA T7 2024 PHEV

Nouveau California

Les km, c’est bien.

Les souvenirs, c’est mieux.

Le nouveau Volkswagen California est là, et il vous promet de beaux moments.

Avec lui, la moisson de souvenirs peut commencer. La sensation du soleil couchant

face à l’immensité d’un océan. Les bruissements d’une forêt au lever du jour.

Le crépitement d’un feu sous la voûte constellée. La liste est longue, et elle vous

appartient. Avec le nouveau California, voyez loin, très loin.

Plus d’infos sur le nouveau California sur volkswagen.be

6,5 – 9,2 L /100 KM · 171 - 209 G CO 2

/KM (WLTP)

É.R. : Volkswagen Import, Bart Nyns Industriepark Guldendelle,

Arthur De Coninckstraat 3, 3070 Kortenberg. Contactez votre concessionnaire pour toute information relative

à la fiscalité de votre véhicule. Informations environnementales (A.R. 19/03/2004) : volkswagen.be

volkswagen.be

12



GENEVE 2024 ET VOITURE DE

L’ANNÉE (EUROPE)

VOITURE DE MONDIALE L’ANNÉE

WORLD WOMEN’S CAR OF THE YEAR

INTERVIEW FLORIAN HUETTL

CEO OPEL

BENTLEY ENGAGE 2024

ROLLS-ROYCE SPECTRE 2023

CALENDARIO 2022-23-24

CALENDARIO

PIRELLI 2022

By BRYAN ADAMS

MORGAN BELGIUM 2022

PRESENTATIONS STATIQUES

CITROËN C3 AIRCROSS À PARIS

JEEP AVENGER À FRANCFORT

OUVERTURE MCLAREN BRUSSELS

14 15



CITROËN

C 3

Aircross

C’est au château de

Saint-Germain en

Laye que Citroën a

convié, les nouvelles

générations de

«communiquants» et

quelques journalistes à

la présentation statique

du nouveau C3 Aircross.

Si la présentation dynamique

du nouveau Citroën

C3 a déjà été réalisée, un

événement spécial a été

instauré pour présenter la

version «Aventures» de ce

nouveau modèle.

Un modèle de SUV urbain

qui prend ici des allures de

baroudeur compact. Et le

moins, que l’on puisse dire,

c’est que si C3 est une réussite

esthétique, cette version

Aircross apporte un plus

indiscutable en matière de

dynamique et de vigueur de

formes.

Un Designer de talent

Nous avions rencontré notre

compatriote Pierre Leclercq,

ce talentueux jeune designer

qui s’est fait connaître

par l’extraordinaire design

du premier BMW X6.



Big Flo et Oli,

les rappeurs français,

ont présenté la

Citroën C3 Aircross.

Big Flo et Oli sont devenus

les ambassadeurs

officiels de Citroën et le

moins que l’on puisse

dire c’est qu’ils incarnent

bien la jeunesse actuelle

autour de laquelle

Citroën construit ses

nouveaux modèles

correspondant à

l’attente de son

public cible. CQFD.

A l’occasion du dernier Salon

de l’Auto bruxellois

(2023), Pierre

Leclercq nous disait

que le style Citroën

allait aller dans l’esprit du

prototype OLI, notamment

avec ses signatures lumineuses

très anguleuses.

Et effectivement, on

retrouve ces traits

caractéristiques sur

la nouvelle Citroën

C3 et bien évidemment

sur cette version

Aircross.

La Citroën C3 a

reçu un cahier des

charges inspiré des

principes Citroën,

on n’irait pas

jusqu’à dire

18 19



une simplification à l’extrême façon de la 2CV,

non, car nous ne sommes plus en 1936, et l’Automobile

comme les automobilistes ont considérablement

évolués. Si la 2CV avait pour but

d’être une très petite voiture, d’où son nom de

code «TPV». Elle devait pouvoir transporter 4 personnes

et 50 kg de pommes de terre... Les années

trente furent des années à l’économie difficile.

Le conflit de 1940 va geler le projet et dès la

fin de la guerre, en 1950, Citroën lance la 2CV

avec une offre de prix des plus abordables pour

le plus grand nombre. L’auto est prête pour servir

à la reconstruction du pays. Elle est modulable,

légère, pratique et solide tout en offrant

une modularité extrême.

Et, on retrouve ces idées et préceptes dans la

nouvelle C3, classique et Aircross.

Pierre Leclercq indique que non seulement

la ligne se veut volontaire, mais aussi offre un

aspect solide et costaud. Pourtant, l’aérodynamisme

est des meilleurs grâce au capot moteur

assorti des quatre coins du véhicule qui génèrent

une belle action entre la pénétration dans l’air et

la gestion des flux d’air périphériques. Ensemble,

ils participent à la fluidité du déplacement.

En ce qui concerne l’intérieur, l’équipe de Pierre

Leclercq a aussi géré le confort avec simplicité

et efficacité. Il fallait que C3 Aircross tienne

bien la route, offre un feeling de qualité, mais

ne soit pas aussi dure qu’une allemande. Les

sièges ont fait l’objet d’études poussées et de

créativité. Ainsi, le premier contact avec les

sièges est doux et onctueux. L’ensemble est

syncronisé avec les butées souples des suspensions

pour offrir le confort à la française et la

rigueur germanique du comportement.

C3 Aircross est une 5 places et peut recevoir en

option deux places supplémentaires. C’est une

des seules 7 places du marché et moins chère que

chez Dacia. La bataille s’annonce rude !

20 21



Pierre Leclercq est particulièrement fier d’avoir pu, grâce

à l’appui de Carlo Tavares, faire passer une idée géniale,

un Head-Up display qui ne s’affiche pas dans le parebrise.

L’idée était de placer une vitre peinte en noir, couvrant

la largeur du meuble de bord, aux pieds de laquelle

plusieurs petits écrans se reflètent. Solution moins couteuse

qu’un énorme écran couvrant toute la largeur tout

en offrant une visualisation flatteuse et pratique.

Il y fort à parier que cette idée va se retrouver ailleurs...

22 23



RÉVÉLATION

À FRANCFORT

JEEP AVENGER 4xe

JEEP a présenté à un pannel réduit de journalistes,

un prototy,pe dont nous vous parlerons

après la présentation officielle à New York qui

aura lieu le 30 mai prochain. Entre temps, motus

et bouche cousue pour cause d’embargo.

Tout ce que l’on peut dire c’est que ce nouveau

modèle va s’inscrire juste dessous le Grand

Cherokee, un peu comme le Range Rover Velar

se positionne sous le Range Rover Sport.

On lui découvre par ailleurs quelques similitudes,

mais shuut on ne peut rien dire. Par

contre on peut parler d’un nouveau modèle

qui lui s’intercalera entre la Renegade et ce

proto, c’est le JEEP RECON 100% électrique.

La grande nouveauté est incontestablement

la version hybride de l’Avenger, badgée 4xe.

Ce modèle possède un moteur thermique à

essence de 1.200 cc qui développe 136 chevaux,

accouplé à une unité électrique assistant

les roues avant avec 28 chevaux. A l’arrière, on

trouve une autre unité électrique de 28 chevaux

pour s’occuper des roues postérieures.

L’ensemble est annoncé pour 156 chevaux. On

la reconnait à sa déco noire mat et verte sur le

capot, comme à des détails comme les jupes

avant et arrière retravaillées pour améliorer

les angles d’attaque en offroad. On vous en dit

plus lors des prochains essais.

JEEP RECON

24 25



Vince GALANTE

Chief Exterior

Designer

JUSTE AVANT NEW-YORK,

JEEP AVAIT RÉVÉLÉ SON

WAGONEER À FRANCFORT

C’est le designer responsable du style extérieur, Vince GALANTE, qui présente

le tout nouveau Wagoneer, dont les lignes font penser au Range Rover Velar, ce

qui est une belle référence d’ailleurs. A l’avant, la calndre mytique à 7 barres se

voit stylisée et si le prototype exposé a une belle signature aérodynamique, on

a demandé pourquoi cette calandre est aussi raide. La-dessus, Vince GALANTE

précise qu’une lame de plexy transparent va venir lisser la proue afin d’assurer

la continuïté de l’aérodynamisme. C’est vrai que ce prototype est une maquette

dont les intérrupteurs sont collés et que les éléments sont là pour que l’on

puisse se faire une idée des choix et des volumes. Ce Wagoneer a donc été présenté

dans sa version définitive à New York le 31 mai dernier.

C’est un bel SUV full électrique qui reçoit deux moteurs, un sur le train avant

et l’autre sur le train arrière, ensemble ils offrent 600 chevaux et 800 nm de

couple pour mouvoir les 2765 kg de l’engin. La batterie, de 400 volts dispose de

100 kWh,est donnée pour une autonomie de 600 km. Le prix de ce Wagoneer

devrait tourner autour des 65 à 75.000 euros, selon finitions.

26 27



RÉVÉLATION À

FRANCORCHAMPS

ALFA ROMEO a présenté ses évolutions modèles

dont les fameuses Quadrifoglio aux

V6 dopés par des turbos et développant 520

chevaux. C’est une version spéciale appelée

SUPER SPORT, pour rappeler les victoires de

la Super Sport aux Mille Miglia.

Autre nouveauté, la présentation

des séries spéciales Tributo Italiano.

Cette série spéciale est disponible sur 3 versions

de la Giulia, le Stelvio et le Tonale.

Un équipement luxe sportif caractérise ses

versions. On parle d’intérieurs cuirs pleine

fleur, avec surpiqûres rouges, de décor en

carbone rehaussé de fibres rouges, d’appuietête

avec logo brodé, drapeau italien et inscription

«tributo Italiano» à l’avant. A l’extérieur

on a le toit peint en laque noire piano,

qui donne un aspect sportif comme le sont

les grandes roues noire brillant.

Le Tonale est disponiible en 4 versions :

Essence hybride rechargeable Q4 280 CV AT

Essence hybride VGT 160 Ch DCT

Essence hybride 130 Ch DCT

Diesel 130 Ch DCT.

Le Stelvio et la Giulia en 3 versions :

Essence 280 Ch AWD - Diesel 210 Ch AWD

Diesel 160 Ch RWD

Aux Spa Classic, Alfa

Romeo Belgique a réussi

l’exploit d’amener la toute

nouvelle JUNIOR !

Un réel exploit car c’est la

première fois que cette

voiture quitte l’Italie où

elle vient d’être présentée

comme première mondiale !

De plus elle est tellement exclusive

que c’est encore un des prototypes

de première série, en témoignent

nombre d’éléments non définitifs.

Le modèle présenté offrait une calandre

au design très spécial rappelant

celui des Alfa Roméo des années

‘30, originale et surtout bien vu. Elle

est aussi présentée avec un design du

logo Alfa stylisé. Deux versions vont

arriver sur le marché, une hybride 1,2

litres de 136 chevaux et deux versions

électriques. Une «normale» de 156 ch

avec une autonomie annoncée de 410

km et une «sport» de 240 ch avec la

même batterie de 60 kW/h donnée

pour 360 kilomètre d’autonomie. Vu

les progrès de Stellantis en la matière,

Alfa Romeo dispose de sérieux atouts.

28 29



EVENT



Louyet Waterloo, Centre de l’Ultime raffinement et du sport éclectique

McLaren Brussels Waterloo Grand Openning!

Waterloo, le 18 janvier 2024, by Eric HEIDEBROEK

Au tout début, en 2011, McLaren s’est

installé avenue Louise, en plein centre

de Bruxelles. Une superbe vitrine qui

se révélera très vite un peu trop étroite.

L’idée de s’installer à Uccle a fait son

chemin, et succès aidant, c’est aussi très

rapidement devenu trop petit.

Lorsque le Louyet Group a pris les

commandes en 2021, l’idée d’installer

McLaren dans un écrin à la taille de son

développement s’est concrétisée. Le

choix s’est directement porté sur une

infrastructure centrale et accessible facilement

de partout tout en étant à la

hauteur du standing de la marque.

Un espace clair et lumineux pour pouvoir

admirer les superbes lignes des voitures

de sport de la marque anglaise, une atmosphère

à taille humaine, une rigueur

presque clinique dans la plus pure application

McLaren installent les visiteurs

au coeur de l’ADN de la marque.

Du côté des ateliers, c’est tout aussi

clinique, sols et murs gris ultra-clair,

organisation rigoureuse et sans faille.

En somme des outils qui répondent

précisément aux attentes de chacun. La

clientèle qui remet ses joyaux entre les

mains soigneuses et compétentes lors



d’opérations de maintenance ou autres,

se retrouve naturellement dans son élément,

à la hauteur de ses attentes.

«C’est un minimum, dit Joachim SAS

le Directeur Opérationnel de McLaren

Brussels, nous voulons, que tant nos

équipes que nos clients se sentent dans

un environnement propice aux bonnes

relations et à la meilleure réponse attendue

par les propriétaires de McLaren».

Pour cette inauguration, le Directeur

du marché de l’Europe de l’Ouest,

McLaren Automotive Ltd Steve ROB-

SON a fait le déplacement à Waterloo

et, a déclaré : «Nous sommes heureux

d’accompagner McLaren Automotive

dans ce moment important pour notre

groupe. McLaren Brussels a franchi le

cap des dix ans d’existence, il était donc

temps de créer un nouveau showroom.

Nous sommes enthousiastes et convaincus

que nous serons en mesure de répondre

aux besoins de nos clients avec

une nouvelle gamme de produits :

Artura, 750S Coupé comme Spyder et

la nouvelle GTS. Nous nous réjouissons

de l’avenir». Sans compter les productions

spéciales et exclusives souhaitées

par nos clients. Pour ce événement marquant,

McLaren a apporté une pièce

maitresse très rare, une Solus GT.



McLaren Solus GT

Un design inédit, sans contraintes liées aux règlements de la route et de la course.

Le moteur V10 de 5,2 litres à aspiration naturelle de ce modèle unique offre un régime qui dépasse

les 10 000 tr/min et génère plus de 840 chevaux. Dans cette machine au design minimaliste qui

pèse moins de 1 000 kg et génère 1 200 kg d’appui aérodynamique, l’expérience et les sensations

sont comparables à celles de la conduite d’une Formule 1.

35 exemplaires sont prévus et tous sont déjà vendus. Usage sur piste uniquement.



Rolls-Royce Brussels Waterloo Grand Openning!

Pour Rolls-Royce Brussels, Overijse devenait

aussi trop petit et Waterloo un

centre d’intérêt charismatique, ne fut-ce

que par la victoire de Wellington sur la

morne plaine du Brabant Wallon.

Aussi quand Laurent LOUYET a du choisir

l’implantation de ses deux marques

de super luxe, Waterloo s’est naturellement

imposé comme étant le meilleur

endroit pour tout le monde. Une

atmosphère basée sur le corporate de

Rolls-Royce dans le Monde, ajoute à ce

luxe raffiné une infrastructure pratique,

confortable, et dotée d’un outil technologique

dernier cri pour s’occuper des

détails de maintenance de ces bijoux

roulants. Une façon d’aborder, aussi, le

futur électrifié dont la nouvelle Rolls-

Royce Spectre est aujourd’hui l’ambassadrice

de charme.

Ce coupé est l’avenir du célèbre et exceptionnel

Coupé Phantom. Spectre

est 100% électrique et en 4 roues motrices.

Elle développe quelque 585 ch

pour 900 Nm. Qui meuvent en silence

les 2.975 kg de l’ensemble capable de

pulvériser le 0 à 100 en...4’’5. Annoncée

pour 418 km d’autonomie, Spectre

n’utiliserait que 21,5 kWh/100 km. C’est

un somptueux coupé 4 places.



Après PHANTOM, GHOST et WRAITH,

Plume : Benoît MAHAUX & Eric HEIDEBROEK - Capture d’images : Benoît MAHAUX

La famille des Théophanes s’élargi et s’électrise avec une nouvelle définition du

silence légendaire de la marque de Goodwood.

Place à la magie, place au surnaturel, voici SPECTRE.

C’est au successeur du Coupé Phantom que revient l’insigne honneur d’ouvrir la voie

à l’électrification de la gamme Rolls-Royce. On se souviendra qu’en 2011, la marque

s’était considérablement avancée dans un projet électrifié nommé Rolls-Royce Phantom

102EX. Ce modèle disposait déjà d’un système de rechargespar induction, en

plus du système plug-in. Comme quoi déjà en 2011, l’avenir était en train de se dessiner.

Aujourd’hui, c’est lancé, la Rolls-Royce SPECTRE ouvre le bal.

40 *Théophane vient du grec Théos et Phanos. Il signifie : Dieu et lumineux

41



THE SOUND OF SILENCE

On avait coutume de dire que le seul bruit

que l’on entendait dans une Rolls-Royce

était le bruit de l’horloge de bord.

Le murmure du V8 de «6 3/4» et la puissance

suffisante se mariant parfaitement aux moquettes

à poils longs, aux cuirs les plus fins

et marquetteries les plus précieuses dans

les bois les plus nobles travaillés par des

artisans triés sur le volet.

La Rolls-Royce au travers de son classicisme

était riche des derniers raffinements,

des toutes dernières technologies, car cela

allait de soi tout naturellement.

VIVRE AVEC SON TEMPS

A l’ère du grand changement, Rolls-Royce

s’inscrit résolument dans le progrès tout en

restant fidèle à son image à la fois conservatrice

et novatrice.

La mise au point de la solution électrique

la plus raffinée du monde a pris place au

coeur du successeur du coupé Wraith, la

toute nouvelle Spectre présentée ce 4 avril

dernier à l’usine de Goodwood.

Notre reporter Benoît MAHAUX est sur place

pour immortaliser cet instant magique. Ce

spécialiste de la photographie professionnelle

est aussi un amateur éclairé en ma-

42 43



tière d’automobile. Et au retour de sa visite

à Goodwood, il nous conte son périple dans

la campagne anglaise.

«A l’aéroport de Heathrow, Matt notre

chauffeur nous attend avec une extraordinaire

Rolls-Royce Cullinan. En fait trois

Rolls-Royce nous attendent, deux Cullinan

un noir profond et un bleu électrique ainsi

qu’une Ghost blanche aux chromes noirs.

La conduite de ce gros SUV est souple et rapide.

Les 900 Nm V12 de «6 3/4» sont là pour

générer la souplesse et le confort royal pour

nous emmener vers le Park House Hotel, à

une bonne heure de Londres, au travers des

jolies petites routes du West Sussex où les

haies sont soigneusement taillées autour

de vertes prairies cernées de bocages. Face

à moi telle la figure de proue d’un navire la

Spirit of Extasy ouvre la voie, le confort à

plongé les autres passagers dans les bras

de Morphée, bercé par du john Barry sous

le ciel étoilé du Cullinan. Notre agréable

chauffeur Matt me signale que c’est un

honneur pour lui que ses passagers soient

ainsi emportés.

Oui ! nous sommes comme à la maison,

mieux encore… au salon dans un confortables

fauteuils en cuirs Connoly, bercés

par la musique. Je comprends mieux la différence

entre une Rolls et d’autres limousines,

c’est incomparable. La sobriété des

boutons et réglages sont fascinants et rien

n’est de trop !

44 45



Pas de sophistication pas de digital à outrance,

une vraie voiture comme je les

aimes ! Et dans le plus beau des salons, la

vue est imprenable, le sentiment de sécurité

nous envahit, et oui, je serai bien Lord où

Pasha dans une autre vie.

Je me mets à rêver et remarque ces

détails de finitions, de cet habillage

réalisé à la façon Haute Couture.

Je me suis fait envoûter, je la vois partout,

discrètement présente ! Oui Eleanor Velasco

Thornton veille sur moi, des panneaux de

portes à la commande des accessoires, elle

est présente, merci Charles Sykes !

Rappelons qu’Eleanor Velasco Thornton (15

Avril 1880 – 30 Décembre 1915), artiste anglaise

et modèle, est la secrétaire personnelle

de Lord Montagu, puis sa maîtresse.

Elle rencontre Charles Sykes, qui fait d’elle

son modèle fétiche, est le point de départ

du mythe, la fameuse Spirit Of Extasy.*

LE CADRE EST POSÉ !

Rolls-Royce est depuis 20 ans déjà la propriété

de BMW. Le constructeur de Munich

est propriétaire de la marque automobile, et

l’installe à Goodwood dans une usine flambant

neuve. Le principe de base de BMW

pour Rolls-Royce est d’en préserver l’esprit

essentiel. Et d’y ajouter les éléments les

plus nobles et fiables issus du savoir-faire

du constructeur bavarois.

La production passe rapidement de 300 à

6.000 voitures par an ! Avec le lancement

de la Ghost, la clientèle se rajeunit et avec

le Cullinan, même les pops stars en veulent!

En attendant, le temps passe vite dans la

conduite coulée de Matt qui gère parfaitement

les routes étroites et tortueuses qui

nous mênent au Park House Hotel et c’est

là que nous serons accueillis par le staff de

presse, dînerons et passerons la nuit dans

une atmosphère au confort «so british».

46 47



LA RÉVÉLATION

48 49



THE SOUND OF ABSOLUTE SILENCE

Aujourd’hui SPECTRE jouit d’un silence absolu,

c’est la consécration d’une marque qui

voue ses créations à l’exclusive du confort

le plus profond. La SPECTRE repose sur une

plateforme intégralement en aluminium,

comme la Phanthom et le Cullinan. Elle est

solidement renforcée (+/- de 30%) afin de

faire passer quelques choses comme 585 ch

et 900 Nm de couple. Ce n’est pas pour autant

qu’elle est légère avec ses 2.975 Kg...

Montée sur des roues de 23 pouces, la

SPECTRE bénéficie de la suspension pneumatique

proactive «Planar». Elle est capable

d’anticiper les qualités des revêtements routiers

et de s’adapter automatiquement pour

préserver le confort total dans l’habitacle.

Les ingénieurs ont aussi veillé à réduire tous

les bruits de roulements et de vent, car avec

le silence des moteurs électriques, il fallait

augmenter les capacités d’absorptions des

bruits connexes.

Ce grand coupé reprend le style de la Wraith

(ça veut dire Spectre aussi en anglais) et s’affine

considérablement. Long de 5,45 m, 2,08

m de large et 1,56 m de haut avec un Cx de

0,25 (!) Avec son empattement de 3,21 m la

SPECTRE accueille 4 passager dans un confort

Royal. SPECTRE est annoncée avec une autonomie

de 520 km et 21,5 kWh aux 100 km.

Elle peut accélérer de 0 à 100 en 4’’4.

Si Rolls-Royce lance son premier modèle

électrique sous la forme d’un grand coupé,

c’est un clin d’oeil aux nouvelles générations

plus sensibles aux trains de vies dynamiques.

Les limousines suivront en temps utiles.

50 51



PURE !

52 53



EXCENTRIQUE ?

De la fibre optique dans le ciel

de toit des Rolls-Royce, c’est

déjà prodigieux, mais en ajouter dans le

garnissage des portières et des garnitures

latérales à l’arrière, c’est tout simplement

extraordinaire, même si Rolls-Royce est

passé maître dans cet art, il y a quand même

plus de 5.000 diodes électroluminsecentes,

montées à la main... Pour relever le

caractère ultra individualiste des créations

possibles Rolls-Royce ose proposer des

atmosphères les plus originales. Il est clair

qu’avec la SPECTRE, le profil des clients

potentiels s’établit de moderne façon.

54 55



Et de toutes manières les Rolls-Royce sont toujours choisies et

personnalisées par leurs propriétaires qui d’une façon ou d’autres

les signes de leurs envies, qu’elles soient conformiste ou non.

L’excentricité fait parie aussi de ces choix. A ceux qui critiquent

une Rolls «chocolat-bleu pâle» les autres répondent que c’est leur

choix et que leur besoin de la revendre - s’il se fait sentir - ne tient

absolument pas compte de leurs choix. Nous avons rencontré un

heureux possesseur de plusieurs Rolls, Coupé Wraith, Ghost, etc,

toutes peintes en Vieil Or et Bordeaux. Aucune n’est à vendre,

c’est son plaisir de savourer sa passion pour une marque aussi

emblématique. Il y retrouve une certaine sensualité, le sens d’une

qualité inégalée et un sentiment de sérénité rassurante.

SYMBOLIQUE

56 57



LA SEULE

OPTION CHEZ

ROLLS-ROYCE

Le distributeur «Franco Britannic Automobile»

du 21 avenue Kléber à Paris disait, en 1978,

que la seule option disponible est la pose

d’un fanion protocolaire sur les ailes avant.

Le distributeur ajoute que «Bien sûr, nous

pouvons équiper votre Rolls-Royce d’un

téléviseur couleurs ou d’un téléphone,

mais jamais de catalogue d’options,

tout est de série, comme le silence

proverbial.

Il ajoute que : «Le jour ou nous

oserions offrir des «options» Rolls-

Royce ne serait - peut-être - plus tout-àfait

Rolls-Royce.» Et il termine par :

«No options, gentlemen... But the best.»

BESPOKE DEPT...

Si les Rolls-Royce d’aujourd’hui cèdent à la

mode des options, il faut souligner qu’au départ

elles sont ultra-complètes et raffinées. La

marque demeure parfaitement dans son rôle

en permettant à ses clients de personnaliser

leur Rolls comme il l’entendent.

Et le département BESPOKE est là pour combler

le moindre désir. Notre reporter a rapporté

quelques images comme cette paire

d’escarpins à calandre de Rolls-Royce, ou à

la personnalisation de bagageries comme du

célèbre parapluie, ou encore de décorations

de cuirs et boiseries.

58



batteries Lithium-

Ion d’une puissance

conjuguée de 290 kW

(395 ch) et un couple

de 800 Nm.

Il n’était pas - encore

- prévu de développer

une version destinée à

la production.

PREMONITION OU SIGNE DES DIEUX ?

Plume : Eric HEIDEBROEK Capture d’images Rolls-Royce Motor Cy

Nous sommes en mars 2011, Rolls-Royce présente à Genève une

version plutôt inattendue d’une Phantom toute électrique, mais

quelque part il fallait s’attendre à une réaction de la part de la

vénérable marque anglaise. C’est que depuis toujours, Rolls-Royce

a été à la pointe de la technologie et au summum du luxe.

Il ne pouvait en être autrement.

Voilà ce que nous

écrivions à l’époque. Il

faut croire que Rolls-

Royce est béni des

dieux, où à tout le

moins eu l’oreille fine.

La 102EX est une Phantom entièrement électrique unique

au monde. En 2011, ce modèle expérimental servira de banc

d’essai pour recueillir des données qui permettront d’orienter les

futures décisions de Rolls-Royce Motor Cars en matière de motorisations

alternatives.

Un programme d’essai mondial fut organisé en Europe, au Proche et

au Moyen-Orient, en Asie et en Amérique du Nord. Les propriétaires

de Rolls-Royce ont eu la possibilité d’expérimenter cette nouvelle technologie

et de donner leur avis comme leurs impressions, et de faire part

de leurs interrogations directement auprès de Rolls-Royce.

Et Rolls-Royce fait déjà très fort en prévoyant déjà la possibilité de recharge

par induction... Naturellement, les ingénieurs ont tenu à s’inspirer

des moteurs V12 de 6,75 litres pour refleter les vraies sensations

d’une Rolls-Royce, aussi deux moteurs électriques alimentés par des

60 61

1 chargeur - 2 - plaque de départ d’induction - 3 - flux d’énergie - 4 récepteur inductif - 5 - transmetteur - 6 - Batteries



So British,

isn’t it !

- Since 1954 -

Morgan Belgium, s’est installé à Rode Saint Genèse,

dans un écrin de verdure, se donnant le petit air de la campagne

anglaise de Malvern Link au coeur du Worcestershire

où est née la célèbre marque «Morgan».

C’est en 1954 qu’Albert Stammet, ancien chef d’atelier

chez le premier importateur des «Morgan», décide

d’ouvrir son propre garage pour s’occuper des

quelques Morgan alors en circulation. C’est le fameux

Garage Albert, un endroit bien connu des passionnés de

la marque car il y a toujours reflété un esprit artisanal et

respectueux dans un style traditionnel.

L’usine Morgan de Malvern Link a bien compris l’indiscutable charisme des

Stammet comme de leur absolue rigueur de travail. Jean Stammet succèdera à

Albert dès 1982 qui la transmettra à son fils Thomas en 2014.

Depuis, MORGAN Belgium a été repris en décembre 2019 par Alexander Otto de

Windisch-Graetz, un entrepreneur passionné et amateur de voitures de courses.

Alexander destine Morgan à un avenir brillant. Esprit visionnaire, il repose l’image,

jeune et sportive que les Morgan reflétaient à leurs débuts.

62 63



MORGAN BELGIUM S R L

Hallesesteenweg 158 C

1640 Sint - Genesius - Rode

Office : 02 410 64 43

Et maintenant en 2022, la célèbre

marque anglaise s’est installée

dans cet endroit fantastique. Un bel espace

où les morganistes et leurs roadsters se retrouvent

à l’occasion de rencontres amicales, de

rallyes et autres animations destinées à partager

de vraies émotions. Les ateliers jouxtent unesalle

d’exposition et un shop d’accessoires et articles brandés

qui permettent de jouir pleinement de l’esprit Morgan.

En fait les Morgan ont la particularité de vivre dans la

même atmosphère que les Harley Davidson. Chaque voiture

est différente, des accessoires permettent de les singulariser au

fur et à mesure. Les Morgan bonifient au cours des ans, leur propriétaire

sont aux petits soins, tant esthétiques que mécaniques.

A signaler que la concession Morgan Belgium s’est vue décerner par

l’usine anglaise et pour la huitième fois consécutive, l’AWARD du meilleur

dealer européen de l’année. Ceci marque bien le sens des valeurs de l’équipe .

Configurez

64 Site WEB :

votre Morgan ici :

65



Naissance d’un mythe

On est en 1963, la filiale anglaise de Pirelli doit lutter contre une

concurrence locale féroce. Le sport auto est un vecteur fort.

Et pour cause, les Anglais sont des passionnés d’automobiles et de

sports mécaniques, comme les Italiens d’ailleurs. Les besoins de

cette clientèle éclectique sont tellement exigeants que les manufacturiers

les plus importants lancent de dures offensives. Aussi pour

réagir différemment, Pirelli UK décide d’éditer un calendrier, mais

pas n’importe lequel. Ce doit être ouvrage d’art autant qu’exclusif.

La maison mère à Milan trouve l’idée géniale et décide de s’adresser

à Robert Freeman, qui s’est distingué, en 1960, en prenant en photo

Nikita Khrouchtchev au Kremlin pour le Sunday Times. Qui plus est, en

1963, l’un des photographes attitrés des Beatles. Pirelli a du flair.

Excusez du peu, les Beatles sont en pleine heure de gloire, le Calendario

ne pouvait rêver mieux comme parrain dans un pays où la plupart des

écuries de Formule 1 ont vu le jour et sont toujours actives aujourd’hui.

Inutile de parler du «buzz» que ça a fait à l’époque !

Depuis lors le Calendrier Pirelli était attendu chaque année par des fans

de plus en plus nombreux. Mais Pirelli ne voulait pas en imprimer des centaines

de mille, au contraire, la marque italienne a volontairement limité

ses tirages. Seuls quelques «happy fews» dans chaque pays étaient sélectionnés

pour le recevoir, et ceux-ci étaient plus ou moins nombreux en

fonction des résultats économique du pays. Cette récompense allait même

jusqu’à conditionner la présence du pays à la présentation mondiale.

Le Calendario est devenu un monument incontournable de l’art

photographique. De très grands noms ont marqués les années.

MAI 1965

Au hasard des années, relevons : Harry Peccinotti (1969), Francis Giacobetti

(1970 et 1971), Sarah Moon (1972), Uwe Ommer (1984), Bert

Stern (1986), Joyce Tennyson (1989), Herb Ritts (1994), Peter Lindbergh

(1996), Annie Leibovitz (2000), Bruce Weber (2003), Patrick Demarchelier

(2005 & 2008), Inez van Lamsweerde et Vindooh Matadin (2007),

Karl Lagerfeld (2011), Helmut Newton (2014), et plus récemment, des

artistes comme Bryan Adams (2022) rejoignent les rangs des talents de

la mode et des arts.



2022

68 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

69



09:00 janvier

Le Calendrier Pirelli est né en 1964.

C’est devenu avec les année une

institution et seule une poignée de

personnes sont sélectionnées pour

le recevoir, c’est dire s’il est rare

et si Pirelli ne peut se tromper de

photographe !

Cette année, cette mission a été confiée

à Bryan ADAMS ! Oui, le chanteur canadien,

qui combine une carrière Rock avec

sa passion pour la photo.

Dans le milieu, Bryan ADAMS est apprécié,

son talent reconnu par les plus

grands magazines comme Vogue, Vanity

Fair, GQ et Harper’s Bazaar, ainsi que

celles de son propre magazine d’art, Zoo.

Parmi ses anciens modèles, on compte

Sir Mick Jagger, John Boyega, Amy

Winehouse, Naomi Campbell et bien

d’autres, dont des hommes politiques,

des hommes d’État et même la reine

d’Angleterre, qu’il a photographiée pour

son jubilé d’or en 2002.

Bryan ADAMS a également publié des

livres sur son travail, notamment American

Women (2004), Exposed (2012),

un projet sur les anciens combattants

britanniques blessés intitulé Wounded :

The Legacy of War (2014), et Homeless,

sorti en 2019.

De l’autre côté de la médaille de la créativité,

sa musique, au cours des quatre

dernières décennies, a atteint le statut

de numéro un dans plus de 40 pays.

Il compte trois nominations aux Oscars

et cinq nominations aux Golden Globes,

ainsi qu’un Grammy Award, et sortira

son 15e album en 2021.

Premier photographe canadien à photographier

un calendrier Pirelli, il n’est pas

le premier musicien à y participer.

Bono, Jennifer Lopez, Sean «Diddy»

Combs, Lil Yachty, Yoko Ono et Patti

Smith sont parmi les artistes qui ont été

photographiés et immortalisés dans les

calendriers précédents.

Avec son élégante pochette en forme

d’album, le Calendrier Pirelli 2022 a l’air

d’un vinyle de collection très prisé.

On the Road,

Le thème était un choix évident pour le

guitariste et auteur-compositeur-interprète

canadien «parce que la route est

ce que je fais depuis 45 ans», a déclaré

Bryan ADAMS qui a longtemps mené

une activité photographique parallèlement

à sa musique.

Un casting de rêve

Il a photographié un casting étincelant

d’artistes superstars, dont Cher, Iggy

Pop, Jennifer Hudson, St Vincent, Kali

Uchis, Saweetie,Normani, Grimes, Bohan

Phoenix et Rita Ora, pour créer un

voyage visuel spectaculaire à travers

une journée dans la vie d’un musicien

en tournée. L’auteur-compositeur-interprète

et guitariste rejoint les précédents

photographes du Calendrier Pirelli tels

que Helmut Newton, Herb Ritts et Annie

Leibovitz, Patrick demarchelier, Karl Langerfeld,

mais, il est le premier à figurer

dans ses pages.

Un 33 tours ?

C’est un emballage approprié pour le

premier Calendrier Pirelli qui non seulement

se concentre exclusivement sur les

musiciens, mais qui est également photographié

par l’un d’entre eux.

70 71



10:13 fevrier

Saint Vincent

Comment avez-vous trouvé

le thème «sur la route» ?

«Pour être honnête, ce n’était pas très difficile,

car je suis sur la route depuis 45 ans.

Quand je l’ai proposé, je me suis dit que

cela avait peut-être été fait avant, car pour

moi, c’est une chose tellement évidente.

J’ai pensé que la relation symbiotique serait

bonne. L’idée de musiciens qui voyagent et

d’une entreprise qui fabrique des pneus.

C’est logique pour moi. Je pensais que Pirelli

ne trouverait pas que ce n’est pas très

évident, mais, ils ont directement embrayé !

Pouvez-vous décrire comment les photos

racontent l’histoire des tournées, des

concerts et de l’expérience de la route ?

Il serait très, très difficile de résumer tout ce

qui se passe sur la route en quelques jours.

J’ai donc essayé de représenter certains de

ces aspects... par exemple, les musiciens

ne voient jamais vraiment l’avant du bâtiment,

ils voient l’arrière du bâtiment, nous

voyons la porte de la scène, nous voyons

les coulisses, nous voyons le sous-sol d’un

bâtiment... vous passez de la porte de la

scène à la porte de la voiture, à la porte

de l’hôtel, à la porte du train et à la porte

du bus, donc il y a un tas de portes, mais

il s’agit toujours de voyager.

C’est la première fois que le

Calendrier aborde la musique et les

musiciens de cette manière et, en tant que

photographe et musicien, vous êtes très

bien placé pour le faire.

72 73



10:13 mars

Pouvez-vous nous en parler ?

Je veux dire, vraiment, je suis heureux qu’il se soit concrétisé et qu’il s’inscrive dans

un monde que je comprends. Personnellement, j’ai été ravi de pouvoir travailler avec

d’autres musiciens et d’avoir la chance de jeter un coup d’œil dans leur monde et de

voir comment ils l’organisent. Vous savez, les choses ont terriblement changé, et l’image

est devenue une partie incroyablement importante de ce qui se passe maintenant dans

la musique. Aujourd’hui, un artiste peut complètement changer la façon dont il veut

être représenté sur une seule photo, il en a le contrôle...

Kali Uchis

74 75



10:42 avril

C’est donc une époque intéressante pour les musiciens, tant sur le plan

photographique qu’artistique, car ils peuvent contrôler leur image,

en particulier les femmes.

L’un des aspects de la photo est que l’on ne veut pas que les choses soient normales.

On veut qu’une image soit mémorable et donc, on essaie de créer des choses qui fonctionnent

avec le concept «On The Road», mais on veut aussi générer de la fantaisie.

Il faut développer des idées pour obtenir des images atmosphériques et puissantes et cela

ne se fait qu’en collaboration étroite avec le directeur créatif du shooting, Dirk Rudolph, qui

travaille avec moi depuis 1996. «J’ai compté et nous avons fait quelque chose comme

Saweetie

76 77



14:43 mai

25 décors en deux jours, c’est assez rapide», a déclaré Rudolph après la fin du tournage

à Los Angeles. Les idées d’images changeaient en cours de route ou entre les prises de

vue. Donc, parfois, c’était un processus très spontané, développer des idées, improviser

des idées. Si vous faites cela, vous laissez faire et, à un moment donné, vous regardez

l’écran et voyez une image et vous dites «C’est vraiment bien». Le Calendrier contient

également une série d’images de natures mortes qui renforcent l’atmosphère et la sensation

de lieu, ainsi que des photographies à longue exposition conçues pour communiquer

une sensation de mouvement - comme les feux arrière des voitures sur le Sunset

Strip, et les lumières du studio de Grimes.

Cher

78 79



15:28 juin

Ce calendrier comporte essentiellement trois niveaux, ajoute Rudolph. Il y a l’artiste, les

photos qui complètent l’histoire et ces images qui sont plus graphiques et expriment le

mouvement au cours de la journée, le mouvement au cours de l’année.»

Pour Bryan ADAMS, le lien entre la musique et le monde artistique a toujours été vital,

et le projet contribue, en partie, à rapprocher les deux.

Normani

Qu’aimeriez-vous que vos photographies communiquent ?

J’espère que les gens apprécient la fantaisie et la réalité que nous avons dépeintes dans

ces quelques images. Ce n’est qu’une coupe transversale de ce qui aurait pu être et,

80 81



18:25 juillet

malheureusement, il n’y a pas l’espace nécessaire... il faudrait un livre de chaque personne

pour pouvoir raconter l’histoire, mais c’est un aperçu et c’est un aperçu intéressant

[de] chaque artiste. Deux stars du rock de toutes les décennies ornent les couvertures

du Calendrier. Saint-Vincent, alias Annie Clark, posant avec un pic de guitare Pirelli

sur la langue. Dès que j’ai pris la photo, j’ai su qu’elle ferait la couverture. Au dos de la

couverture se trouve une photo saisissante d’Iggy Pop, le leader des Stooges, le torse

peint en argent, en référence à un célèbre look de scène du début des années 1970. Le

calendrier présente un éventail éblouissant d’images, à la mesure de la diversité des artistes

qui le composent.

Jennifer Hudson

82 83



19:06 août

Un jour dans la vie d’un musicien en tournée

Le mois de février s’intitule «10h13, chambre 29, Château Marmont», où l’on voit St.

Vincent le regard pensif, éclairé d’un soleil filtré par les stores vénitiens. Mars se déroule à

10h42 et voit Kali Uchis, l’auteur-compositeur-interprète colombo-américaine connue pour

sa musique qui défie les genres, profiter d’un «jour de repos à la piscine», allongée sur un

plongeoir dans une superbe robe émeraude, des bijoux et des talons.

Iggy

Pop

Avril passe à 11h38, où le rappeur américain Saweetie «quitte l’hôtel Scalinatella» à Capri,

posant dans le hall et poussant un imposant chariot de bagages dans une robe argentée

84 85



00:12septembre

dos nu et des talons. En mai, la journée se poursuit avec Cher «entrant dans les coulisses»

à 14 h 43. Elle s’avance le long d’un miroir dans une loge vide du Palace Theatre, dans le

centre de Los Angeles, et passe son rouge à lèvres sur la vitre. L’artiste américaine de R&B

Normani est la star des pages de juin à 15:28, «se reposant dans le bus avant la balance»,

posant dans un lit et à côté d’un bus de tournée.

En juillet, il est 18 h 25 et Jennifer Hudson «arrive sur le lieu du concert» dans sa limousine,

avant de jeter un coup d’œil à la scène et de regarder à travers les rideaux la salle vide,

puis de s’asseoir dans sa loge entourée de fleurs. Août voit Iggy Pop dans les coulisses une

Grimes

86 87



01:42octobre

heure avant le début du spectacle. Il pose torse nu, se tortille dans un fauteuil vert et danse

pour la caméra dans le sous-sol de la salle.

Après le spectacle

Dans les pages de septembre, il est 00:12 et l’auteur-compositeur-interprète et producteur

canadien Grimes pose en tenue futuriste avec des cheveux roses au milieu d’un

banc d’ordinateurs géants «dans son studio», vêtu d’une robe faite d’éclats de métal.

En octobre, il est 1h42 et le rappeur sino-américain Bohan Phoenix «rentre à l’hôtel»,

posant sur le Sunset Strip alors que la circulation défile. Pour les pages de novembre,

​Bohan Phoenix

88 89



03:02novembre

c’est «après le spectacle» et 03:02.

La chanteuse, compositrice et actrice britannique Rita Ora s’allonge dans un bain dans

une robe en cotte de mailles puis arrête la circulation en posant sur des sièges de voiture

au milieu de la rue.

Et dans les pages de décembre, Adams lui-même clôt le voyage à 04:12, en route pour

son prochain concert avec sa guitare et dans une voiture classique. Avec seulement

trois jours de tournage et dix stars à capturer (dont neuf ont été filmées en deux jours),

Bryan ADAMS admet que le projet était un défi. «Il serait très, très difficile de résumer

tout ce qui se passe «sur la route» en quelques jours», a-t-il déclaré.

Rita Ora

90 91



04:12decembre

Bryan ADAMS et ses stars

De l’avis des musiciens Rita Ora, Jennifer Hudson et Bohan Phoenix, travailler avec Bryan

a été «incroyable». Grimes, qui est arrivée sur le plateau après une nuit stressante et

sans sommeil, a déclaré que Bryan «a tout simplement rendu les choses très faciles,

très agréables... il est le plus cool, il est super-chill». St. Vincent, alias Annie Clark, une

grande fan de la musique de Bryan, était d’accord, le décrivant comme «adorable» et

«un photographe incroyable».

92 93



Of America

Barack OBama

a dit à Bruce Springsteen:

RE-UNITED STATES

& BRUCE

SPRINGSTEEN

JEEP

I am

The President,

but you...

You are The Boss !

Barack Obama a cité Bruce Springsteen

dans son discours de remise de la

médaille présidentielle de la liberté en

novembre 2016. (Presidential Medal

of Fredom). Un discours mettant en

valeur les oeuvres axées, très souvent,

sur les valeurs des USA. Ce n’est dés

lors pas étonnant que Jeep et Bruce

Springsteen se soient associés pour

lancer ce film de deux minutes «The

Middle» qui invite tous les américains à

se regrouper sous la bannière du rêve

américain. Le film a fait une apparition

unique à la télévision lors du «Big

Game» en février 2021. En cliquant sur

ce bouton rouge, vous pouvez le voir !

94 95

Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.



La campagne débute près de 10 ans

jour pour jour après le lancement de la

campagne «Imported from Detroit», le

7 février 2011.

Bruce Springsteen a été intimement impliqué

dans la création de «The Middle» et a travaillé

en étroite collaboration avec le réalisateur

Thom Zimny. Il a écrit et produit la partition originale

avec Ron Aniello.

Jon Landau a déclaré: «Olivier François et moi

discutons d’idées depuis 10 ans et quand il nous

a montré les grandes lignes de The Middle,

notre réaction immédiate a été : Faisons-le !

Notre objectif était de faire quelque chose de

surprenant, pertinent, immédiat et astucieux. Je

pense que c’est exactement ce que Bruce a fait

avec The Middle.»

«De «Imported from Detroit» et «Halftime

in America» à «Farmer», et plus récemment

«Groundhog Day», nous avons cherché à établir

des liens significatifs et émotionnels avec des

millions de téléspectateurs, avec la pertinence

culturelle au cœur de notre communication,»,

a déclaré Olivier Francois, directeur marketing

mondial de Stellantis.

«The Middle» est une célébration du 80ème anniversaire

de la marque Jeep et, plus en accord

avec l’actualité récente, est un appel à tous les

Américains à se rassembler et à rechercher un

terrain d’entente afin de regarder collectivement

la route vers le futur.»

Olivier François ajoute: «Bruce Springsteen a

joué un rôle déterminant dans l’élaboration de ce

message commun. Ses expériences et sa perspective

ont souvent été appelées à combler un fossé.

96 97



Il semble que le moment soit venu où un message

comme celui-ci est absolument nécessaire.»

Au cours de la dernière décennie, les

marques Jeep, Dodge et Ram ont défini un

message ambitieux dans leurs efforts de

campagne lors des «Big Game».

Bruce Springsteen -

Letter To You (Official Video)

Bruce Springsteen

Olivier François

Alors que «Imported from Detroit» parlait du

courage, de l’ingéniosité et de la détermination

de la main-d’œuvre automobile américaine basée

à Detroit en 2011, l’année suivante «Halftime

in America» cherchait à galvaniser les

Américains traversant une période difficile, Clint

Eastwood déclarant: «Ce pays ne peut pas être

assommé d’un seul coup. Nous nous relevons.»

Puis, en 2013, la marque Ram a lancé «Farmer»,

reconnaissant et honorant les agriculteurs américains

à travers les mots emblématiques de la

légendaire personnalité de la radio Paul Harvey.

En cliquant sur le bouton rouge vous pouvez voir le

discours des «Presidential medals of Freedom» et à la

minute1:38 entendre la phrase «I’am the President,

but you are the Boss» !

98 @ Adaptation artistique et rédactionnelle : Eric HEIDEBROEK

99



Le Place d’Armes

à Luxembourg-Ville

Mini trip en McLaren 720S

coupé, en 2022

Hôtel Héritage

à Bruges, en 2021

Mini Trip en McLaren

720 S Spider

Sofitel Le Louise

À Bruxelles, en 2012,

Avec la Rolls-Royce

Phantom

Escapade à Waterloo

en McLaren GT en 2022

Anniversaire

au P’tit Gaby

en McLaren Artura

Restaurant Le 135 (Dolce La Hulpe)

Pascal Marcin aux fourneaux

Photo : Eric HEIDEBROEK

100 101



La Cuvée 2024 du Brut Impérial

pour célébrer petits et grands moments

Quand la prériode des Fêtes arrivera, l’idéal c’est

de célébrer certains moments avec un verre d’histoire,

d’art et de nature.

En annonçant la sortie de son Édition 2024, Moët &

Chandon poursuit ainsi, son héritage en fusionnant la

grandeur de son patrimoine viticole avec des designs

innovants qui appellent à la joie des festivités.

Depuis 1743, Moët & Chandon abrite un précieux

trésor issu du patrimoine naturel unique de la Maison

: les vignes tentaculaires qui sont à la source de chaque

création champenoise. Les bouteilles et les coffrets

cadeaux de l’Édition 2024 sont des toiles présentant

des raisins dorés, des feuilles traînantes et des motifs

organiques - un ensemble de textures qui illustrent la

diversité naturelle des vignes champenoises.

Inspirée par des dessins historiques de 1985 et réinterprétée

de façon contemporaine, la bouteille de l’édition

spéciale transcende la simple esthétique; chaque

création est une tapisserie étincelante incarnant les

trois cépages - Chardonnay, Pinot Noir et Meunier

- qui font le style de Moët Impérial, le champagne

emblématique de la Maison connu

pour son fruité éclatant, sa bouche séduisante

et sa maturité élégante.

À chaque gorgée, on s’embarque

dans une odyssée de saveurs

méticuleusement cultivées du

raisin au verre - une véritable

métamorphose du

fruit de la vigne en

œuvre d’art.



Parce que Napoléon était ami avec Jean-Remy Moët,

Moët & Chandon signe une Cuvée Impériale !

Quand Moët & Chandon use de la

fibre historique, c’est bien fait.

La courone qui marque la griffe Moët

& Chandon, est remplacée par l’Arc

de Triomphe qui culmine les Champs

Elisées, tout un symbôle !

Couronne que l’on retrouve sur le

sceau qui maintient les rubans d’or

cernant le goulot avec élégance,.

En 1807, l’empereur a visité pour

la première fois les caves de Moët

& Chandon - son lieu de passage

s’appelle aujourd’hui la galerie impériale

et est ouverte au public. Cette

visite historique était conduite par son

ami de longue date Jean-Remy Moët,

petit-fils du fondateur de la Maison et

maire d’Épernay. Les deux hommes se

sont rencontrés pour la première fois

en 1782 à l’académie militaire, et leur

amitié allait durer toute une vie, Napoléon

s’arrêtant à Épernay lors de ses

campagnes militaires vers l’Est. Napoléon

appréciait le champagne Moët &

Chandon et aurait fait une remarque

sur l’importance du vin pétillant :

«Portez toujours du champagne !

Dans la victoire, vous le méritez et

dans la défaite, vous en avez besoin».

Une bouteille de Moët Impérial en

édition limitée est une invitation à

participer à la célébration non seulement

des triomphes personnels, mais

aussi de ceux qui nous lient les uns

aux autres.

Présentation de la Maison Moët & Chandon par Pierre ARDITI



Dream Cars

ierfrancesco Vago,

résident Exécutif de

SC Cruises,

Stefano Domenicali,

Président et Directeur

Général de Formula 1®

106 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci. 107



Dream Cars

BUGATTI CHIRON PUR SPORT

Bentley Continental GT 20 ANS

Essai McLaren 720s spider à Bruges

MERCEDES AMG GT BLACK SERIES

BUGATTI BOLIDE

Bentley Conti GT V8 Azure Coupé

McLaren 720S Coupe - Mini trip Luxembourg

MERCEDES AMG GT-R

LAMBORGHINI SIAN ROADSTER HYBRidE

Bentley Flying Spur Azure V6 Bi-Turbo Hybride

McLaren GT Reportage à Waterloo

MERCEDES AMG GT63S 2024

TESLA PLAid+

Bentley Conti GT V8 Azure Coupé

McLaren GT prise en main

MERCEDES CLASSE C 63s AMG

COMING SOON

COMING SOON

McLaren Artura en voyage gourmand

Alpine A110 S

ALPINE A110

COMING SOON

PREMIERE PORSCHE TAYCAN TURBO S

109



POLESTAR 1

COMING SOON

COMING SOON

COMING SOON

COMING SOON

COMING SOON

RANGE ROVER Sport «R»

JAGUAR F-TYPE R - V8 - 575 CH

DEFENDER OCTA 635 ch

RANGE ROVER SPORT SVR 575 CH

DEFENDER V8 525 CHEVAUX

JAGUAR F-PACE SVR 550 CH

111



Alpine

A110

La Légende réssuscitée !

ELLE A FAIT VIBRER LE MONDE DU RALLYE

PENDANT DES ANNEES,

L’A110 EST UN SYMBOLE PUISSANT

DE LA SPORTIVITE À LA FRANÇAISE.

RENAULT L’A RENDUE À LA VIE ET CE,

DE MANIERE MAGISTRALE.

ET LA MAXIME DISANT QUE :

«L’ESSAYER C’EST L’ADOPTER «

EST PLUS QUE JAMAIS UNE... REALITÉ !.

PLUME : ERIC HEIDEBROEK • CAPTURE D’IMAGES : CONSTRUCTEURS.

Entre les photos et la

réalité, et surtout dans le

cas de la nouvelle ALPINE,

il y a souvent un monde !

Autant les photos donnent l’impression que

l’A110 est une petite auto. Autant quand on

la voit en vrai, elle affirme une présence et une

musculature impressionnantes. Elle est la version

moderne de son aieule la fabuleuse A110,

et reprend en plus des passages de roues gonflés

- certes pas autant - que la version Groupe

4 de la grande époque. Très élégante, cette

véritable berlinette est finement dessinée.

C’est là une gageure réussie.

Réussies aussi, les grandes roues qui s’intègrent

parfaitement dans les passages de roues offrant

un équilibre graphique soigné. Si les

roues sont grandes, on est quand même en 18

pouces, les largeurs ne sont pas extraordinaires,

avec du 235 à l’arrière et du 205 à

l’avant, mais chaussées de Michelin Pilot

Sport 2 pour répondre aux performances induites.

Renault n’a pas lésiné sur les détails et

les capacités de sa nouvelle sportive.

112

113



Sa structure en aluminium modère son poids à

seulement 1.103 kg. Placé en position centrale

arrière un appareil à quatre cylindres de 1.800

cc, dopé par un turbo développe 252 ch. à

6.000 tours et 320 Nm à 2.000 tours. Cette

force passe aux roues arrière par la boîte de vitesse

robotisée EDC7.

Ce petit 4 pattes aime prendre des tours et

grimpe allègrement à 7.000 tours.

Et ,en mode «track» le rupteur envoie des

flashs rouges au «pilote» pour qu’il change de

rapport. Changements de rapports qui s’effectuent

en 260 millisecondes, c’est presque de

l’instantané et aussi direct qu’une très bonne

boîte DSG de Volkswagen, l’un des leaders en

la matière. C’est top!

Bien calé dans les sièges baquets Sabelt, on est

au coeur d’un environnement simple et clair,

avec le petit volant en cuir, avec méplat, qui

tombe bien en main. On se sent tout de suite

en confiance.

Certes les grands cadrans cerclés de chromes

de l’aïeule A110 n’auraient pas choqué dans

cette jolie auto. Mais bon, il faut faire avec son

temps et accepter les écrans modulables

114

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en fonction des programmes. Ils ne sont pas

vilains, ni inutiles. Et en plus le design n’est pas

mal du tout, au point que l’on se croirait dans

une auto de course, surtout en mode «track».

Tout respire la compétition et le sport, L’aluminum,

le carbone, les cuirs matelassés à l’ancienne,

l’habillage de la planche de bord et de

la console centrale de cuirs fins aux surpiqûres

contrastées, en bleu pour certaines versions,

en orange pour la version «S», etc.

Sur la route

L’Alpine A110 est posée sur la route de façon

très équilibrée. Ses suspensions sont à double

triangulation à l’avant comme à l’arrière. Voiture

moderne, l’A110 dispose d’aides à la

conduite. Le setup est typé sport, mais l’intelligence

veille au grain, pour le cas où vous seriez

emporté par votre fougue. Ces assistances à la

conduite ne sont pas trop intrusives en conduites

normale et sportive et le sont de moins en

moins dès lors que l’on passe dans les modes

plus radicaux comme le mode «Track».

Ce dernier mode laisse beaucoup de latitudes,

mais intervient juste avant la gaffe. Mais bon, si

on y va trop fort, il ne faut pas espérer un miracle.

Les lois de la physique, vous vous rappelez ?

116

117



ALPINE

A110 «S»

En 2020 Alpine sortit

la A 110 s avec 292 ch !

Plume Eric HEIDEBROEK - Images Alpine Relations Publiques

Si aujourd’hui l’Alpine A110 s offre 300 chevaux à 6.300 tours,

la première du nom elle en développait 292 ch à 6.400 tours.

Nous reviendrons plus tard sur la nouvelle version 300 chevaux

avec un titre du style…

«Pour quelques chevaux de plus»

En fait exactement huit.

118

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Quand Alpine a sorti la version « S » en

2020, sur base d’un prototype présenté aux

24 heures du Mans 2019, la marque annonçait

une augmentation de 40 chevaux par

rapport à l’A110 « de base ».

Le quatre cylindres 1800 cc turbo passe

à 292 chevaux et 320 Nm pour un poids

de 1.114 kg. Les performances annoncées

font état d’un 0 à 100 en 4,4 secondes et

une vitesse maximum de 260 km/h.

L’Alpine A110S se différencie par quelques

détails. D’abord, les roues de 18 pouces en

alu forgé, couleur titane de chez « Fuschs ».

Fuschs, ça ne vous rappelle rien ?

Mais oui, bien sûr, les roues alu de la Porsche

911 ! Un autre mythe !

Les étriers de freins sont oranges comme

beaucoups de détails qui galvanisent la symbolique

de la version « S ». Le drapeau français

que l’on retrouvait à la base du montant

« C » est remplacé par un logo en carbone

et orange. La teinte de la voiture d’essai était

en gris foncé mat, les chromes sont passés au

noir mat aussi. Et l’assise générale de l’auto

est plus ramassée, plus sportive encore ,car,

abaissée de 4 mm.

A l’intérieur, on retrouve des baquets Sabelt

cuir / alcantara surpiqués d’un fil orange,

120

121



que l’on retrouve sur le volant cuir / alcantara

et un peu partout dans l’auto. Le ciel

de toit noir est réalisé dans un matériaux

appelé Dynamica et qui ressemble à de l’alcantara.

Ce matériau habille les panneaux

de portes et les pare-soleil. Le tout dégageant

une atmosphère bien agréable.

La planche de bord est garnie de cuir fin,

comme dans une Jaguar F-Type, la structure

carbone de la console centrale est un plus.

C’est très chic !

Côté performances, Alpine n’a pas lésiné sur

les améliorations. Si le poids est identique,

les 292 chevaux s’obtiennent 400 tours plus

haut soit à 6.400 tours et si le couple de

320 Nm est identique, sa plage d’exploitation

gagne 1.400 tours à hauts régimes.

Côté freinage, la « S » bénéficie des gros

freins Brembo. La suspension reçoit de nouveaux

ressorts hélicoïdaux 50% plus fermes

et les barres anti-roulis ont doublé en rigidité.

Les pneus sont des Michelin Pilot Sport 4

au marquage réservé à cette Alpine, «DR1».

La taille change aussi, à l’avant on passe à du

235/40/18 et à l’arrière c’est du 245/40/18,

contre 205 et 215 sur la version de base.

122

123



En route.

Mise en route, le 4 pattes s’ébroue rondement

dans votre dos, l’échappement sport

ajoute une tonalité plus rauque encore. La

boîte robotisée à 7 rapports vient de chez

Getrag, qualité et efficacité.

Marche arrière, le fond des compteurs

passe en mode écran de la caméra de recul,

spécial, certes, mais ça le fait très bien !

Au passage, on note que les baquets sont

très agréables, ils maintiennent bien le

corps et sont confortables. Evidemment les

réglages sont limités, mais on trouve aisément

sa position de conduite idéale.

C’est le principal.

Comme l’Alpine A110, l’auto se conduit très

facilement, et si l’on retrouve le comportement

sùr et précis on note une différence

d’amortissement dans le sens d’une augmentation

de la fermeté. Et cela reste bien

dans l’esprit Alpine. Grâce à l’augmentation

de puissance, au kit de freinage hautes

performances, et à l’échappement sport on

découvre le tempérament rageur du quatre

cylindres de cette jolie berlinette. Son agilité

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125



renforcée s’apprécie dans les petites routes

sinueuses où l’Alpine « S » de délecte des

enchainements rapides avec une aisance

incroyable. Joueuse, dynamique, stable et

précise, Alpine renoue parfaitement avec la

passion de son créateur Jean Rédelé. L’Alpine,

prévient toujours son conducteur, non

je n’ai pas écrit pilote, quand elle offre de

légères dérives du train arrière parfaitement

maîtrisables à l’accélérateur. Les plus gros

pneus et la suspension re-calibrée reculent

le seuil de dérive, mais ça le fait vraiment

bien. Lors de tests sur le circuit Ascari près

de Ronda avec des pneus Goodyear Eagle

F1, l’instructeur nous a montré avec quelle

docilité l’Alpine pouvait aborder les courbes

les plus techniques avec l’efficacité et le

contrôle voulu. Une sacrée bonne auto !

Pour conclure l’essai de cette Alpine A110

«S» cette version apporte le «plus» attendu

par les passionnés, mais depuis lors, une version

allégée encore plus sportive vient d’être

présentée, l’Alpine «R» plus légère et sans

doute plus spartiate. Mais qui répond aux

126

127



desiderata d’une catégorie

de personnes fanas des trackdays,

où ils peuvent exploiter

pleinement les capacités de

leur Alpine avec un maximum

de sécurité et surtout

sans se mettre en

porte-à-faux avec la

maréchaussée.

Mais on doit reconnaître

que Alpine a réussi un

tour de force impressionnant

que celui de fournir une berlinette

pleine de charisme et

de saveurs. Cette voiture de

sport légère et performante

est un réel régal. Et, en plus,

on peut l’utiliser au quotidien

et constater qu’en roulant

«normalement» on peut,

sans difficulté, ne consommer

que… 6,2 l/ 100 km.

Et si on exploite son potentiel,

8-9 litres, c’est relativement

peu pour une sportive.

A110-R

L’Alpine A110 R est la dernière

en date, elle a l’indice

«R» comme Radicale. Elle

perd 35 kilos, est capable

de pointer à 285 km/h et

d’abattre le 0 à 100 en 3’’9

et le kilomètre en 21’’9.

Une édition rare de seulement

32 exemplaires pour

les 32 victoires en F1 de

Fernando Alonso est même

disponible.

128 129



L’ANTI

MERCEDES-BENZ

Classe C63s Performance

à 4 cylindres, et, 680 ch!

M3

VROAAAARRR

130 131



Ce n’est un secret pour personne, la lutte entre BMW

et Mercedes-Benz existe depuis très longtemps, et

dans ce contexte, on peut affirmer que c’est avec la

première M3 type E30 que les Mercedes-Benz 190

2.3-16 se sont frittées régulièrement en DTM pour

contre-balancer l’impudente domination des 2002

Turbo, des Alfa GTV et autres Ford Escort ou Opel

Kadett, on est à la fin des années ‘70...

Mercedes-Benz a sorti une rivale pour contrer la M3,

c’est la Classe C 63S AMG. Et si on avait une version

berline, on a rapidement connu la version break, puis

la version Coupé.

Par rapport à ces 3 versions, on constate très rapidement

un classement d’efficacité assez surprenant.

Puisque c’est la version Break qui prend la première

place, suivie de la version coupé puis la berline.

Le break dispose d’un équilibre pratiquement parfait,

le coupé se veut plus sauvage et la berline un

peu moins à l’aise par son survirage plus prononcé.

Avec le positionnement du V8 bi-turbo sur le train

avant, les ingénieurs ont du élargir et allonger la

baie de capot de quelques millimètres. Ce qui avec

les ailes larges, donnait une allure très musclée à la

sage berline Classe C.

Aujourd’hui, avec l’arrivée d’un quatre cylindres, de

2.0 litres fort de 476 chevaux, placé à l’avant, accouplé

à une unité électrique de 204 chevaux et de la

boîte de vitesse à 9 rapports posés sur le train arrière

afin de maximiser l’équilibre entre les essieux.

L’ensemble dégage 680 chevaux assortis de 1.020 Nm

de couple... Excusez du peu. La batterie est petite et

développe 4,84 kWh...

Les ingénieurs d’AMG ont quand même voulu préserver

la largeur caractéristique de la Classe C AMG.

Quand on lève le capot, on découvre la barre antirapprochement

bien large qui relie les têtes d’amortisseurs

McPherson. En dessous, le cache moteur est

démesuré et indique que le quatre cylindres compact

a tout d’un grand moteur.

132 133



L’ensemble est annoncé pour 270 km/h et une accélération

de 3,4 sec pour le 100 départ arrêté. Côté

consommations, l’auto est donnée pour 7,3 litres aux

cent ce qui correspond à 167 gr au km pour les rejets

CO2. Avec une consommation électrique de 12,2 kWh

annoncée, l’autonomie électrique est de 11 km. Ce

qui indique clairement que la vocation de l’hybridation

n’est pas de rouler uniquement à l’électricité...

On est véloce et puis c’est tout !

Ce break annonce plus de 2 tonnes (2.190 kg). C’est

normal, car l’ensemble a grandi en s’offrant une longueur

de 4,84 m sur une largeur de 2,33 m et une

hauteur de 1,47 m.

Lors de notre essai, notre consommation en usage

courant s’est cantonnée aux 9,2 litres aux cent, l’hybridation

Mercedes-Benz étant toujours aussi efficace

et permet de limiter les excès de consommation d

ecarburant grâce à l’excellent rendement de la régénération

d’électricité. Evidemment quand on sollicite

la rage du quatre cylindres excité par les électrons de

l’unité électrique, on peut monter jusqu’à 14 litres,

mais c’est fou ce que ça donne comme frissons.

Tout dans cette C63s Performance est typé sport,

même le confort en mode «comfort» est des plus

durs. Ceci étant certainement plus marqué par la

taille des roues (21’’) et des sièges baquets à l’avant.

Si ce confort à l’allemande est ferme, il demeure

qu’avec les longues distances, on n’est pas tout cassé

quand on arrive. Le mode «Race» c’est assez ultime

et demande un peu de circonspection, surtout pour

l’utilisateur peu chevronné.

Le mode «Sport+» permet de trouver facilement ses

marques et de profiter de la générosité mécanique

comme de la rigueur du châssis. Les autres modes

s’utilisent aussi pour réduire un peu la consommation

tout en conservant suffisamment de réserve en

cas de besoin. A noter que cette auto d’essai disposait

de freins carbone céramique d’une redoutable

efficacité et d’une endurance exceptionnelle Certes,

cet équipement a un prix, mais ses performances

134 135



justifient amplement le débours. Mais les bons gros

disques en acier de série font le job eux aussi. Donc à

vous de voir si votre façon d’exploiter votre Classe C

63 S Performance nécessite cette belle option.

Pour le quotidien, on appréciera le confort aux places

arrière, qui ne souffrent pas de la dureté des suspensions

en mode «comfort» et offrent un bel espace

pour les plus grands gabarits. Le dessin de la banquette

est bien conçu et accueille dans un confort de

qualité deux passagers latéraux, le central, lui...

En conclusion

Cette C 63s Performance est une supercar, ça ne fait

aucun doute. Elle offre sous une carrosserie élégante

et pratique des dessous affriolants et un caractère

affirmé. Des mains expertes y trouveront du plaisir

à titiller ses limites tandis que d’autres seront au nirvana

tant qu’ils resteront dans leurs propres limites.

136 137



Bi-Turbo, c’est normal !

4x4, c’est nouveau !

2 + 2, ça rappelle un truc !

La 911 bien sûr !

Les quatre roues motrices, aussi, mais le moteur reste devant !

Le gros V8 de 4 litres passe par une électrification très légère,

et ainsi, gagne en puissance comme en couple.

Cette nouvelle GT a forci. Elle

passe de 4,55 m de long à

4,73 m. Elle s’élargit de 9 cm

et est plus haute de 6 cm,

tandis que l’empattement

s’allonge de 7 cm.

Résultat, par rapport à la version

précédente, les places

avant ne sont plus assises sur

l’essieu arrière. Celà rend, évidemment

l’auto plus confortable

et plus acceuillante, mais

qu’on sent moins le châssis

avec les fesses.

Ce qui, pour certains, peut

influencer la perception du

travail du chassis et des suspensions

en conduite active.

Mais la transformation de

l’équilibre de l’auto permet

un meilleur ressenti et une

maniabilité sidérante d’efficacité.

Sur nos itinéraires

de référence, nous avons

constaté une suspension particulièrement

efficace, surtout

sur notre portion la plus exigente

où une super sportive a

toujours du mal à faire passer

les retours du type «on sent

bien la route».

138 139



140 141



Ici AMG a fait un travail remarquable.

Car même en mode sport le

confort est de qualité. Bon en mode

«Track» on ne peut pas demander

de miracle, car même sur bon revêtement,

on sent bien la route.

Toujours est-il que Mercedes-Benz

tient parfaitement son discours

en matière de prestations. Le V8

de 4,0 litres offre 585 chevaux et

800 Nm. De belles valeurs, d’autant

plus utiles que l’auto a pris 250 kg

entre l’ancienne version (1.720 kg)

et la nouvelle (1.970 kg) c’est beaucoup,

mais c’est le prix à payer pour

adopter une nouvelle habitabilité.

C’est vrai que les deux places arrière

142 143



sont peu spacieuses, mais comme dans la 911,

les enfants adorent même s’ils doivent se plier à

un certain inconfort.

A noter que le hayon arrière propose un coffre

de 321 litres qui peut passer à l’intéressante

capacité de 675 litres en basculant le dossier

des petits sièges arriere. C’est

toujours ça de pris quand on

décide de prendre un weekend

en amoureux.

Les designers sont parvenus

à préserver les lignes de

l’AMG GT originelle. Forçant

sur la largeur, ils ont équilibré

la longueur, repoussés les

roues et rehaussé légèrement

l’habitacle pour offrir une

impression d’espace vraiment

plus confortable. Tout en gardant

la sportive sensualité qui

a fait le succès de l’AMG GT.

144 145



A l’intérieur

Si le mobilier de la première

génération faisait saliver les

occupants, par son graphisme

sportif, Mercedes-Benz en a

simplifié le design de façon

radicale. Mais, surtout,

Mercedes-Benz a supprimé

le levier de commande

de boîte automatique au maniement

bizarre, tant, il était

reculé sur la console centrale.

`

On passe à la standardisation,

le levier de commande de boîte

se trouve sur le carter de la direction,

comme dans toutes les

Mercedes-Benz! Point barre! Et

donc, on trouve les commandes

au volant et notamment deux

gros boutons accrochés à la

base des branches du volant.

Hyper pratiques, celui de droite

commande les modes Slippery,

Confort, Sport, Sport+, Race

et Individual. Sur le bouton de

droite, on peut activer/désactiver

d’autres fonctions, dont celle

qu’on aime bien, celle qui active

l’échappement sport, et donne

directement le parfum de puissance

et de sonorité du V8 AMG.

Sur la route

Si l’on ne retrouve pas directement

l’agressivité et le comportement

sportif de la première

version, on apprécie le

travail des ingénieurs. D’abord

le passage aux quatre roues

motrices et directrices qui affirment

le contrôle de conduite

de façon impressionnante. Ensuite

les suspensions pilotées

146 147



qui répondent efficacement à

toutes les sollicitations. Si avec

la première génération, on

prenait un rare plaisir à rouler

en mode Sport +, avec cette

nouvelle version, on passe au

cran supérieur en usant du

mode Race. On garde une

maîtrise étonnamment sûre

et efficace dans tous les cas de

figure. On apprécie l’accroche

et la précision des roues avant

et la stabilité comme la directibilité

du train arrière qui

apportent, ensemble, une

sensation de redoutable précision.

Les 585 chevaux et les

800 Nm de couple se jouent

des 2 tonnes, le V8 apporte

sa force inimitable dans une

sonorité envoûtante. Les

freins, en carbone céramique

de notre modèle d’essai sont

d’une terrible efficacité. Il faut

tenir compte de ne pas les

brutaliser à froid, car ils ont

besoin d’un minimum de chaleur

pour donner l’intégrale

puissance de leur force de

freinage. Rassurez-vous, il ne

leur faut pas longtemps pour

distiller leur pleine efficacité.

Mais il faut tenir compte du

temps de réponse, normal,

de ces disques hyper performants

quand ils sont froids.

Conclusion

L’AMG GT a certes forci, mais

elle passe dans une autre catégorie.

Plutôt qu’une «pure et

dure» stricte comme une Lamborghini

Huracan, la GT s’inscrit

résolument dans une catégorie

hyper sport très Grand

Tourisme tout en offrant des

performances d’hypercars.

Mercedes-Benz annonce une

version multi-vitaminée passant

à 800 chevaux et plus de

1.000 Nm de couple grâce à

une électrification hybride.

Ceux qui choisiront cette motorisation

n’hésiteront pas à

brancher régulièrement leur

monstre pour bénéficier de

l’intégralité de ses performances

hors normes.

Magique ? Oui et Mercedes-Benz

en rajoute pour

laisser au Top Niveau toute la

gloire ! On parle alors de la fameuse

AMG One. Mais là, on

entre dans un autre monde...

148 149



AMG GT

BLACK

SERIES

730 CH !

Eric HEIDEBROEK

10

BLACK SERIES, c’est le nom des versions

ultimes dans les modèles AMG, les premiers

modèles sont apparus e 2006.

La GT entre dans ce monde encore plus

exclusif. Et pour son modèle phare, AMG

n’y va pas par quatre chemins.

Le V8 de la GT est toujours boosté par

deux gros turbos incrustés au coeur

du V et les sorciers

d’Affalterbach l’ont

poussé à 730 ch et

800 Nm !

Le cahier des

charges

stipulait :

nettement

plus de puissance

que sur

le modèle de

pointe

de la gamme AMG GT, une réactivité et

une agilité en hausse, d’excellentes montées

en régime - les qualités requises exigeaient

un traitement de choc prenant

la forme d’un nouveau vilebrequin plat.

«Avec le nouveau GT Black Series, nous

avons ajouté un joyau automobile à

notre programme riche en tradition créé

en 2006. La sixième variante de ce

modèle marque un nouveau

temps fort dans l’histoire

d’AMG et démontre

avec brio

les compétences

exceptionnelles

du site

d’Affalterbach

en matière de

développement.

Je suis

fier de l’équipe

et de sa capacité à réaliser une supersportive

d’exception appelée à occuper la

tête de notre famille de modèles GT très

appréciés du public. Le GT Black Series

affiche une puissance, une esthétique et

une dynamique de marche de très

150

151



haut niveau. Ce projet clôt de la plus belle

des manières mon activité chez AMG et

j’en suis extrêmement reconnaissant»,

confie Tobias Moers, Directeur général

de Mercedes-AMG GmbH.

Un nouveau moteur...

Les moteurs V8 d’AMG disposent d’un

villebrequin «cross plane» avec une disposition

à 90° des manetons des quatre

paires de cylindres. L’échappement est

tourné vers le centre du V qui accueille

les deux gros turbos. Sonorité typique,

puissance et souplesse sont des avantages

bien connus des AMG GT. La Black

Series passe au vilebrequin à plat «flat

plane». L’allumage passe d’une rangée

de cylindres à l’autre, ce qui améliore

encore le renouvellement des gaz. La séquence

d’allumage caractéristique avec

calage du vilebrequin à 180° est 1-8-2-7

4-5-3-6. Dans le système d’échappement

et côté admission, il en résulte des colonnes

de gaz à progression régulière par

oscillation dont les résonances peuvent

être facilement utilisées pour accroître la

puissance. Son principal avantage : une

agilité et une réactivité encore en hausse.

Le nouveau moteur du GT Black Series

est certes dérivé du moteur V8 biturbo

AMG de 4,0 litres avec lubrification par

carter sec, mais il s’est vu attribuer le

nouveau code interne M178 LS2 en raison

des nombreuses modifications dont

il a fait l’objet. Il délivre 730 ch à 6 700-

6 900 tr/min et fournit un couple maxi

de 800 Nm à 2 000-6 000 tr/min.

Les deux turbos Twin-Scroll sont montés

sur roulements et dotés de turbines

élargies pour amener jusqu’à 1.100 kg

d’air par heure. A titre de comparaison,

le débit est de 900 kg/h sur l’AMG GT R.

Le régime maximal de 7 000 tr/min n’est

pas critique, à partir de 7 200 tr/min, le

régime est bridé. Les refroidisseurs d’air

de suralimentation surdimensionnés

veillent à ce que la température reste

dans la meilleure plage possible.

Ce nouveau moteur a une nouvelle voix,

pratiquement unique. L’accélération de

0 à 100 est scotchée en 3’’2 et les 200

à l’heure sont avalés en moins de 9’’ !

L’AMG GT Black series tape les 325 à

l’heure, sur certaines autobahn, bien sur!

La boîte de vitesse est posée sur l’essieurx

arrière, et l’axe de transmission

(transaxle) est en carbone, préféré à l’aliminium

pour une question de poids et

de rigidité torsionnelle. Il ne pèse que

13,9 kg. La boîte à double embrayage

Speedshift DCT 7 a été modifiée pour

encaisser les 800 Nm et les régimes élevés.

Les rapports ont été adaptés pour

offrir plus de réactivité sans générer de

réactions parasites.

Le lien de parenté avec les voitures

de course AMG GT3 et AMG GT4 est

visuellement et techniquement plus

évident que jamais.

Le nouveau capot moteur en carbone

avec deux grandes sorties d’air composées

de surfaces en carbone est lui aussi

emprunté au sport automobile. Les

grandes sorties d’air dirigent l’air chaud

évacué par le bloc radiateur en position

oblique hors du compartiment moteur.

Cette technologie, elle aussi directement

issue de la compétition automobile, accroît

la portance négative.

152

153



Voici ce...

VROAAAR

qui manque cruellement

aux électriques

154

L’AUTOMOBILE D’AUJOURD’HUI C’EST AUSSI DES MOTEURS ET DE PRÉFÉRENCE, LES GROS !

PLUME : ERIC HEIDEBROEK • CAPTURE D’IMAGES : CONSTRUCTEURS ET AUTRES. AMG EN PROPOSE UNE GAMME VROMBISSANTE ET EXHALTANTE. 155



Mercedes-Benz voulait sa supercar,

et c’est la SLS avec ses portes

papillon qui a succédé à l’AMG

McLaren au V8 tonitruant.

La SLS AMG avait aussi une allure

terrible mais elle n’avait pas la

maniabilité d’une Porsche.

Et ça, ça ne plaisait pas aux

ingénieurs.

L’AMG GT coupé existe en 4 versions, et

en deux pour la GT 4 portes V8, les 63

et 63s ce coupé quatre portes est aussi

disponible en version V6, la 53 AMG.

La GT est proposée à partir de 130.922 €

dont le V8 bi Turbo offre 476 ch (274 g

et 12,1 l/100), la GT S à 150.403 € avec

522 ch, (276 g/km et 12,2l/100km),

la GTC à 162.866 € de 557 ch (291 g et

12,8 l/100) et la fabuleuse GT-R à 180.411

€ de 585 ch et 290g pour 12,8 l/100.

Le Roadster AMG GT reprend ces déclinaisons,

même la GT-R ! moyennant un

supplément d’environ 14.000 €.

Si la ligne est musclée et parfaitement

équilibrée, le re-stylage de mi-vie ne

concerne pratiquement que des détails

comme la signature lumineuse légèrement

retouchée.

A l’intérieur aussi il fallait bien faire

quelque chose et au lieu des boutons

ronds, on passe aux carrés. On aurait

mieux fait d’avancer la commande de la

boîte automatique car il faut toujours aller

la chercher loin derrière le coude pour

la manipuler.

Ceci n’enlève rien du tout au caractère de

cette super car. Que ce soit avec la GT de

476 ch qui offre beaucoup de plaisir ou

avec la GT-R qui crache ses 585 ch avec

hargne, et qui demande à son conducteur

de vraies aptitudes de conduite

sportive pour en exploiter toutes les ressources.

Aussi chez AMG ont-ils mis en chantier

une réponse à Porsche, à BMW, à

Audi et même à Ferrari comme à Lamborghini.

L’AMG GT est née et a directement

remis les pendules à l’heure sur

tous les circuits du monde.

Cette AMG GT a les dimensions d’une

911, mais conserve son moteur avant,

placé derrière le train directeur.

Son moteur est dopé par deux gros turbos

implantés dans le creux du V8 de 4,0

litres. Son carter sec lui permet d’abaisser

encore son centre de gravité et offre

ainsi un équilibre redoutable tant sur

piste que sur route.

L’AMG GT-R est une voiture conçue

par des pilotes pour que son propriétaire

puisse en profiter largement tous les

jours sur la route et sur piste les weekends.

Cette AMG GT est passionnante et

sûre à conduire. La GT-R est une voiture

156 157



aussi polyvalente qu’une Porsche 911. A

l’aise partout, elle roule sur un filet de gaz

aux vitesses imposées. S’il y a une zone

«30» et même «20» elle se déplace sans

chauffer, sans secousse tant elle est bien

réglée. Dès que la route le permet, elle

n’hésite pas à faire chanter son V8. Un

appareil posé très bas sur le chassis, derrièreles

roues avant pour offrir un équilibre

extraordinaire.

un tempéramment joueur qui s’affine à

mesure que le rythme augmente... Mais,

nous n’avons pas touché au petit bouton

jaune qui permet de régler l’anti-patinage

et l’ESP jusqu’à une suppression complète,

ça, non, non, nous laissons ça aux

vrais pilotes. Sur les «autobahns» où c’est

encore permis, la GT-R est une vraie fusée

qui par rapport à la CLS est d’une stabilité

extraordinaire malgré son long capot.

Et la GT-R offre sur les petites routes de l’Eifel

des vocalises fabuleuses et une tenue

de route à l’attaque des virages impressionnante.

On observe une maniabilité et

Annoncées avec des consos de 12,8 litres

aux cent, nous sommes parvenus à descendre

sous les 10,5l (!) mais aussi, passer

au-dessus des 17 litres...

158 159



Un Gentleman

Farmer à Paris

Le 10 juillet 2024, à

quelques heures de

l’ouverture des Jeux

Olympiques, Une puissante

Bentley Continental

GT quitte Paris par

les Champs Elisées et

l’Arc de Triomphe pour

rejoindre les campagnes

fertiles et leurs riches

moissons.

Il est pratiquement 15

heures et la Ville Lumière

est déjà en ébullition.

C’est que le grand jour

se rapproche et

tant la sécurité que

l’organisation

de ce gigantesque

événement occupent

les forces de l’ordre et

les touristes qui affluent

en masse. Les plans de

circulation commencent

déjà à bouleverser les

habitudes des parisiens.

Par exemple, sur le périphérique,

une bande de

circulation est strictement

réservée aux Jeux

Olympiques. En plus

Paris comme beaucoup de

métropoles voit ses rues

envahies par les cyclistes

qui, comme partout ont

un sens très personnel du

Code de la route. Ce qui

déroute un peu les scooters

et les motos qui se

voient obligés de partager

la ville avec eux.

La Bentley

Continental

GT ne s’en

émeut pas le

moins du

monde.

Son V8 de 4,0

litres ronronne

tranquillement sous

son large capot. Le

conducteur profite de

son habitacle, une sorte

de cocon garni de cuirs

Nappa pleine fleur à la

fragrance Connolly inimitable.

Le confort de ses

larges fauteuils, la souplesse

des huit cylindres

et la douceur de la boîte

de vitesse automatique

160 161



En plus des cyclistes, les scooters

et motos doivent composer avec

l’imprévisibilté des trottinettes

162 163



à 8 rapports

qui participe

à la qualité

des évolutions

citadines.

Demeure le

gabarit de ce

gros coupé,

mais malgré

la densité du

trafic, ça ne

pose aucun

problème.

C’est même

plutôt cool !

Sortir de Paris

prend le temps

qu’il faut, mais

aussi, permet

de se faire plaisir

en admirant

l’architecture

Haussmannienne

qui donne à

Paris cette

atmosphère si

romantique.

C’est un délice

et non un

supplice de

se promener

en Bentley au

coeur de cette

ville.

Bientôt les

voies se libèrent

et le V8

aussi. Il vrombit

dès les

premiers kilomètres

d’autoroutes,

Cruise

Control calé

sur 135 km/h,

la quiétude est

absolue.

Le silence est

omniprésent,

et surtout le

V8 ronronne

en musique

de fond. C’est

une belle

atmosphère.

164 165



Changement de décor

et retour à la campagne

La Bentley s’inscrit nbaturellement

dans ce paysage

champêtre. Elle adore les

petites routes sinueuses, ou

ses quatre roues motrices

assurent une tenue de route

imperturbable. Evidemment

le V8 bi turbo de 4,0 litres

peut aussi donner de la voix,

du couple et des tours par

minutes.

Le Launch Control est facile

d’usage et offre des accélérations

qui collent au siège.

Certes, ce gros coupé cache

bien son jeux.

C’est vrai qu’il est musclé,

bien campé sur ses grandes

roues, il est vraiment tout

en muscles, mais n’a pas

l’agressivité d’une supecar

super effilée.

Mais, il le fait, quand on

lui demande. C’est tout un

art et une consécration qui

explique la longévité de ce

modèle qui n’arrête pas de

faire tourner les têtes.

Si pour le V8 bi-turbo,

l’heure est au changement,

à l’évolution, plutôt. Sur

la Flying Spur Bentley

s’est essayé à l’hybridation

rechargeable avec le V6 Bi-

Turbo hybride de la Porsche

Panaméra hybride. Même si

ce V6 de 3,0 litres électrifié

fait le job, on n’est pas

dans la lignée des V8. Aussi

quand le V8 électrifié développé

par Porsche et Lamborghini

s’est trouvé prêt à

l’emploi, Bentley a mis ses

ingénieurs au travail pour le

caler dans la Continental GT

qui reçoit des adaptations et

une mise à jour de sa carrosserie,

qui demeure très

Continental GT.

166 167



A l’intérieur, la finition demeure

l’une des plus belles

factures du marché.

Tout a de l’allure, tout est

soigneusement travaillé.

La gestion des couleurs qui

s’assortissent et confirment

les formes, avec une élégance

très haute couture

sont là pour combler d’aise

l’heureux utilisateur de ce

somptueux coupé.

Même si la nouvelle arrive,

il demeure encore quelques

rares exemplaires de V8 bi-

Turbo. Et les personnes qui

choisiront ces versions le

feront par envie de se faire

plaisir.

Car cette Bentley possède

l’aura des premières dessinées

par nos designers

belges.

Bien sùr la Continental GT

a évolué, bien sùr la Conti

GT a eu des «face lifts» et

même des modifications

profondes de ses structures,

mais elle demeureavant

tout, fidèle à ses premières

esquisses.Si bien que peu

importe la génération des

Continental GT, elles portent

une griffe indémodable. Et

ça c’est formidable.

C’est vrai que l’intérieur

s’est simplifié avec les années,

les nervures qui conféraient

un intérieur «bi-cockpit»

est passé à une structure

plus large qui ne perd rien

en élégance, car la console

centrale magistrale confère

toujours cette impression de

confort et de fluidité. Mais

aussi d’exclusivité. Et c’est

bien là un des traits fondamentaux

de ce gros coupé, il

est exclusif avant tout.

168 169



Moteur V8 bi-turbo

4 litres

550 ch à 6.000 tours/min

770 Nm à 2.000 tours/min

Boite auto à 8 rapports

Transmission 4x4

0 à 100 km/h : 4 sec

Vmax : 318 km/h

L x l x h : 4,85 x 1,95 x 1,40

Poids 2.165 kg.

Cons. en usage normal :10,8

à 18,5 en «performances +»

170 171



La Continental GT 2024

Le changement dans la continuïté

Bentley Motors présenté

cet été, la quatrième génération

de son coupé emblématique,

la Continental

GT Speed.

Elle conserve le look puissant

créé par les desingners

belges Dirk van

Braekel et Luc Donckervolke

perpétuant ainsi une

tradition stylistique longue

des 21 printemps de la

famille Continental GT.

Les designers ont redéfinis

le mélange ultime des

performances de supercar,

du luxe artisanal et de la

facilité d’utilisation au

quotidien.

La refonte complète de

l’extérieur et de l’intérieur,

avec des détails modernes

et épurés, suit le nouvel

ADN du design établi par

les Bentley Bacalar et Batur

construites en carrosserie.

Des performances exceptionnelles

sont apportées

par un tout nouveau groupe

moteur hybride basé sur le

V8 bi turbos de 4,0 litres

développant 600 ch, associé

à une unité électrique de

190 ch posée entre le V8 et

la boite de vitesse.

Le tout apporte une puissance

de 782 chevaux et

un couple phénoménal

de1.000 Nm.

Le résultat est une accélération

de 0 à 100 km/h en 3,1

secondes, avec une autonomie

de 81 km en mode électrique

et une autonomie totale

de 859 km, ce qui en fait une

supercar de tous les jours.

Le nouvel extérieur poursuit

la révolution du design pour

l’avenir de Bentley, avec la

plus grande révision du visage

de la Continental GT depuis

deux décennies, et la première

Bentley grand public avec

des phares simples depuis les

années 1950.

Le design, les matériaux, la

qualité et le savoir-faire de

l’habitacle de Bentley, à la

pointe du progrès, se poursuivent

avec l’introduction

d’une nouvelle technologie

de sièges bien-être, d’une

nouvelle ionisation de l’air, de

textures de cuir tridimensionnelles,

d’un nouveau matelassage

moderne et de finitions

techniques telles qu’un nouveau

chrome foncé.

Une toute nouvelle architecture

électrique de 400 volts

permet d’offrir la suite de

technologies de transmission

la plus avancée jamais

proposée par une marque

automobile de luxe, avec

des émissions de 29 g/km

de CO2 et une autonomie

électrique de 81 km selon le

cycle de conduite WLTP.

172 173



174

Bentley

Continental

Flying Spur

Retour des Bentley

aux 6 cylindres

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale et Cédric HEIDEBROEK

Bentley a créé son premier six cylindres en 1928.

Il succède au quatre cylindres 3 litres des débuts.

C’est un 6 en ligne de 6,5 litres de la célèbre 6½ avec 147 ch

qui évoluera à 6,6 litres et grimpera à 200 chevaux.

Il équipera les fameuses Speed Six, qui remporteront.

deux victoires consécutives au Mans en 1929 et 1930 !

Les premières Continental S1 Flying Spur avaient des 6 cylindres

en ligne de 4,9 litres développant 180 ch et 400 Nm, une énorme

valeur pour l’époque. Le moteur V6 Bi-Turbos de la nouvelle

Flying Spur n’est donc pas le premier six cylindres à prendre place

sous le capot d’une Bentley. Ce qui est nouveau, par contre, c’est

l’adjonction d’une unité électrique, réponse moderne à la nouvelle

mobilité qui s’installe partout.



Après avoir testé la Continental

GT V8 en finition

Azure, vient le moment de

tester la Flying Spur qui

troque son V8 pour un V6.

Mais pas n’importe lequel,

c’est un appareil issu du

Groupe Volkswagen auquel

appartiennent Lamborghini,

Bentley, Porsche, et

Audi pour ne citer que les

plus prestigieux. Et dans

ces marques, les deux allemandes

proposent un V6

hybride, bi-Turbo cubant 3

litres et assisté par une unité

électrique développant au

final quelque 544 chevaux

et 750 Nm. La répartition

s’effectuant en une valeur

de 416 chevaux et 550 Nm

pour l’unité thermique et

136 ch pour 400 Nm issus

du moteur électrique. Toute

cette cavalerie passe à la

route par les quatre roues

motrices avec l’aide d’une

boîte de vitesse robotisée à 8

rapports fabriquée par ZF.

Et donc, cette Bentley annonce

des consommations

très faibles avec 3,3 litres

aux cent et 75 g/km de rejets

CO2.

À l’usage, cette grande et

lourde berline tourne autour

des 10-13 litres aux cent

kilomètres, soit des consommations

sensiblement

proches de celles du V8.

0,0 LITRES AUX 100...

Côté autonomie, avec le

réservoir de 80 litres et la

batterie de 18 kWh, on peut

tabler sur une autonomie de

600 kilomètres. Maintenant,

en usage quotidien, la Bentley

Hybride peut aussi faire

le job, uniquement à l’électricité,

sur les petits trajets.

Et à ce moment-là, on a une

consommation d’essence de

0 litre aux cent...

Côté performances, la

Flying Spur Hybride doit

faire avec le V6.

Une machine qui est plus

vive, qui a besoin de mouliner

plus pour réagir, là

où le V8 envoie tout dans

un grondement souple et

puissant. C’est vrai qu’à

haut régime le V6 offre une

musicalité métallique qui a

son charme. Mais n’égale

jamais la musicalité du V8.

C’est comme ça.

176



Même si la puissance globale

de l’hybride est très

proche, à 6 chevaux près,

des 550 ch du V8, si les 750

Nm sont plus bas que les

770 Nm du V8, elle n’arrive

pas à tacler le V8 sur l’exercice

du 0 à 100 en laissant

le V8 l’emporter de 2 petits

dixièmes de secondes. En

cause, la V8 (4,1 sec) est

plus légère de 250 kg avec

ses 2.255 kg contre les

2.505 kg de la V6 hybride

(4,3 sec). On aurait pu

penser qu’avec les 400 Nm

du moteur électrique que

ces différences puériles,

auraient été à l’avantage du

V6 PHEV... Mais peut-être

faut il voir là un choix délibéré

de laisser la manche au

V8. Toujours est - il que ces

Flying Spur Azure tant en

V8 qu’en V6 en imposent

par leur allure souveraine.

Leur finition est extraordinaire

et soignée. On sent le

travail bien fait, l’artisanat

historique se profile dans

de nombreux détails, même

s’il y a quelques petites

choses qui nous ont perturbés

dans cette prise en

main. Ce sont les garnitures

en relief des panneaux de

porte en damier. Bien que

garni de cuir très fin, le

relief est très dur et répercute

des bruits parasites et

de roulement.

Même constat pour l’isolation

du compartiment à

bagages qui se révèle insuffisante

dès lors que l’on

abaisse l’accoudoir central

arrière. C’est inattendu à ce

niveau de produit.

Peut-être était-ce dû à

l’exemplaire mis à notre

disposition.

Toujours est-il qu’après

notre essai de la Rolls

Royce Ghost, la Bentley

apparaît moins silencieuse

sans compter avec ses

bruits aérodynamiques. En

somme, la Bentley est un

cran en dessous de la Rolls

qui est, quand même, un

cran au-dessus, mais surtout

100.000 € plus chère.

Au niveau du confort, les

sièges offrent un maintien

plus sportif et plus homogène.

À l’arrière, le confort

est indiscutablement de

178



grande qualité. C’est que

cette Bentley même en

version limousine conserve

l’essence même de son

ADN. La conduite sportive.

Et on remarque que si le

mode «comfort» est un peu

trop souple, dès que l’on

passe en mode «Sport» la

suspension se raidit suffisamment

pour offrir un

meilleur contrôle du roulis

et du tangage. On apprécie

grandement cette attitude

routière même avec les immenses

roues de 22 pouces!

Testée dans des conditions

météorologiques dantesques,

avec de très grosses pluies

sur un parcours autoroutier,

réalisé à (très) bonne allure,

on a constaté un comportement

sûr et précis, des qualités

de freinages et d’aptitudes

en courbes sidérantes

d’efficacité pour une aussi

grosse voiture.

Spacieuse, la Bentley

Flying Spur PHEV

offre deux visages.

Celui d’être conçue pour

être conduite comme celui

d’être faite pour se laisser

conduire. Dans les deux

cas, le plaisir de voyager en

Flying Spur est évident.

Certes, si la Flying Spur est

montée en grade dès l’arrêt

naturel de la Mulsanne,

produite de 2009 à 2020,

elle ne prétend absolument

pas prendre la place de la

Mulsanne, c’est très clair.

CONCLUSIONS

Comparer la Continental

GT V8 avec la Flying

Spur n’est pas raisonnable.

D’une part, la GT est un

gros coupé sportif et très

cossu, plus d’ailleurs que

la Flying Spur. C’est dù à

son ADN natif. Inimitable

même dans la concurrence

la plus proche, car chez

Bentley, on a des racines

sportives qui ne cadrent pas

nécessairement avec l’ultra

luxe d’une Flying Lady.

La Flying Spur respire une

qualité de vie dynamique

et moderne. On ne peut la

comparer qu’à la BMW

Série 7 qui se veut plus gadgets

et infotainments en tout

genre à destination d’une

génération de geeks ?

180



Ce que la Bentley Flying

Spur n’est absolument pas.

La Flying Spur est une

grande routière, assez classique,

mais dynamique et

efficace avec un ADN sportif

marqué.

Elle conserve et entretient

l’héritage des traditions britaniques

et perpétue la différence

d’avec la grande dame

de Goodwood en offrant, un

confort et des attentions raffinés,

mais aussi et surtout

un comportement routier

exemplaire marquant ainsi

une grande différence !



Bentley

Flying Spur

1957

Née avec un

Six Cylindres !

Ce moteur 6 cylindres en ligne de 4,9 litres

développe 180 ch, et surtout, 400 Nm de couple,

une véritable performance pour l’époque.

Ce sont les carrossiers H.J. Mulliner,

qui ont eu l’idée de proposer

une carrosserie à quatre portes

sur le châssis du coupé Continental,

et l’ont baptisée Flying Spur.

On est alors en 1957.

184 185



Le six en ligne de la

première Flying

Spur est un atmosphérique

issu des

moteurs de course

des voitures de

l’époque. Auréolé

de gloires et de victoires,

cet appareil



offrait des prestations

routières de qualité et le

châssis de la Continental

à deux portes générait des

aptitudes routières très

appréciées d’une clientèle

fortunée capable de s’offrir

un tel bijou.

Il faut savoir qu’à l’époque

la berline Bentley Série

S standard, carrossée en

usine, coûtait 3 295 £, les

propriétaires devaient être

sérieusement fortunés

pour payer plus du double

pour une version H.J. Mulliner

ou Park Ward.

Entre 1955 et 1959, 432

Continental de série S

ont été carrossées par des

carrossiers spécialisés,

dont 217 par H.J. Mulliner.

Au cours de la même

période, l’usine a produit

2 927 berlines à carrosserie

standard.

LA CONTINENTAL

FLYING SPUR

À QUATRE PORTES

La plupart des Continental

de la série S étaient des

modèles à deux portes,

mais H.J. Mulliner a eu

188



l’intuition qu’il existerait

un marché restreint mais

exigeant pour une Continental

à quatre portes

carrossée, en alternative à

celle à quatre portes proposée

par l’usine.

Leur conception était

équilibrée et élégante,

avec suffisamment d’espace

pour quatre personnes.La

nouvelle quatre

portes a été baptisée par

Arthur Talbot Johnstone,

directeur général de H.J.

Mulliner, d’après l’emblème

héraldique de sa

famille, le Clan Johnstone

des Scottish Borders.

Le premier exemplaire

arborait même la mascotte

de l’éperon du clan

Johnstone sur sa calandre.

Après le succès de la H.J.

Mulliner Flying Spur, le

carrossier James Young

a également proposé son

interprétation sur mesure

d’une quatre portes.

PRÉSENTATION DE

LA S1 FLYING SPUR

ISSUE DE LA

LINEAGE COLLECTION

DE BENTLEY

La Continental Flying

Spur S1 de la Lineage

Collection de Bentley est

un modèle H.J. Mulliner

de 1958 doté d’un moteur

à six cylindres en ligne

190



de 4,9 litres développant

180 chevaux, de couleur

noire avec intérieur gris.

Cet exemplaire est équipé

de la boîte de vitesses

automatique et de l’air

conditionné disponible en

option. Elle coûtait à l’origine

8.034 £, soit environ

dix fois le salaire moyen

britannique de l’époque.

Elle a été commandée

par la société d’ingénierie

Guest, Keen and Nettlefold,

basée à Birmingham

- probablement comme

véhicule de fonction du

président Sir William

Peacock -, avant de passer

dans la famille Peacock en

1964.

Elle est légèrement patinée

mais en excellent état

et a inspiré l’équipe de

designers de Crewe lors

de la création de la Flying

Spur d’aujourd’hui.

On retrouve sur l’interprétation

moderne de

la nouvelle Flying Spur,

le galbe des ailes arrière

ainsi que le tombant de la

malle de coffre. La posture

générale de la carrosserie

posée sur le train arrière,

comme le redressement

altier de l’habitacle éclairé

par une large baie de parebrise

en prolongation

directe du long capot sur

lequel se dresse fièrement

le «B» ailé.

Et aujourd’hui ce «B» ailé

est motorisé et assorti

d’un éclairage cristalin qui

génère un effet exclusif

(voir la vidéo en cliquant

sur le bouton). Le tout est

traité de façon iconique

dépourvu d’exhubérence.

Quand on observe ces

deux limousines séparées

par 66 années, on reconnait

immédiatement la

filiation. Il faut dire que

192



les designers belges qui se sont

succédé à la naissance de la Continental

GT et au développement

de la Flying Spur, Dirk Van Braeckelet

et Luc Donckerwolke ont

réussit à générer trois modèles

extraordinairement bien dessinés

et homogènes. Trois versions,

évidemment quand on ajoute le

cabriolet qui lui aussi a un look

fabuleux et indémodable.

Car c’est cela qui se manifeste

dans le design des Bentley, c’est

indémodable et toujours extrêmement

valorisant. Côté confort, on

constate que le coupé se montre

plus confortable que la berline, à

l’avant. A l’arrière le confort est

royal dans la berline et un peu plus

confiné dans le coupé. La façon est

artisanale, surtout dans le traitement

des matières nobles de l’habitacle

qui offre un charme inaltérable

et intemporel, bien dans

l’esprit des lignées compétitives de

la marque.

FICHES TECHNIQUES

Bentley

Continental S1

Flying Spur

1958

Bentley

Continental

Flying Spur

2023 PHEV

Longueur: 5,39 m

Largeur: 1,90 m

Empattement:3,12 m

Hauteur: 1,63 m

Poids: 1.880 kg

Moteur:

6 Cylindres en ligne

Cylindrée: 4,9 l

Puissance:

180 ch / 400 Nm

VMax: 195 km/h

0 à 100: 13,1 s

Longueur: 5,31 m

Largeur: 1,98 m

Empattement:3,20 m

Hauteur: 1,49 m

Poids: 2.505 kg

Moteur thermique:

V6T 410 ch / 550 Nm

Moteur électrique :

134 ch / 400 Nm

Puissance combinée:

536 ch / 750 Nm

VMax: 285 km/h

0 à 100: 4,3 s



Bentley

Continental

GT Azure

Indémodable

et luxueux coupé

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK

La Continental GT est née en 2003 et a déjà 20 ans.

Les lignes sont, à la base, tellement réussies et l’évolution du

modèle est tellement subtile que cette quatrième génération

affiche une allure encore plus puissante tout en restant dans

les canons de la Continental GT.

C’est une marque de profond respect que tient Bentley

envers sa fidèle clientèle.

Une Bentley est et reste toujours une Bentley.

196 197



Bentley est une marque au tempérament

sportif bien ancré dans

ses gènes. Depuis ses origines,

la compétition est son leitmotiv.

Mais pas seulement, cette auto

affiche clairement son statut.

C’est une voiture représentative

d’un style de vie.

Non seulement les designers

belges à la base de son concept

sont parvenus à lui donner cette

allure de gros coupé luxueux et

sportif qu’aucun autre constructeur

n’a jamais su interpréter et

pérenniser

Cette quatrième génération

conserve l’essentiel de sa structure

graphique tout en la mettant

au goût du jour avec

talent. Si l’on doit distinguer

une structure vraiment différente,

c’est à l’intérieur ou

les deux vagues séparant le

conducteur du passager se

sont effacées pour offrir une

structure linéaire, toute aussi élégante.

Pour le reste, Bentley est fidèle à

ses choix visibles. Par exemple les

fameuses tirettes chromées pour

la commande des ouïes de ventilation.

C’es tout simplement d’un

chic irrésistible comme le cerclage

gravé des différents indicateurs

et commandes.

Le costaud, le puissant demeurent

bien présents, levier de

commande de boîte avec le «B»

central, le volant sport, tout cela

indique clairement que l’on est

dans une vraie voiture.

198 199



Et Bentley n’a pas cédé impulsivement au

chant des sirènes électroniques. Bien sûr, son

écran est immense et touchscreen, mais des

commandes classiques demeurent. Certes, tout

n’y est pas, mais l’amateur éclairé, conducteur

de Bentley, n’en est pas gêné.

Car ce qui l’intéresse est ailleurs. Comme l’atmosphère

de l’habitacle full-cuir, façonné manuellement,

les harmonies, les détails et, cet

écran qui disparaît pour faire place à trois cadrans

ou à une surface lisse, en alu bouchonné

dans cette finition.

On est dans un autre monde, un monde ou se

cotoyent le sport et l’élégance.

Car la Continental GT ne renie pas ses origines.

Elle peut se révéler bourgeoise sur la position

«Comfort» qui rend le V8 bi-Turbo discret et

hyper souple sans oublier la douceur des suspensions

qui s’apparentent, alors, à celles

d’une limousine. En position «B», c’est le mode

Bentley avec ses traditions sportives. Et donc

les suspensions sont plus directes, le volant

qui répond aussi plus fermement. Le moteur

change de tonalité en devenant plus rauque, la

boîte passe les rapports un peu plus vite.

Le «B» c’est le mode gentleman driver mais

pas encore le mode «Sport». Quand ce dernier

200 201



est sélectionné, le moteur rugit en offrant une

rumeur plus forte, des claquements au rétrogradages

affirment le tempérament sportif,

mais pas aussi bruyamment qu’un V8 AMG. Ici,

on reste très «classe» mais on annonce clairement

la couleur. Cette Bentley est la digne

descendante des vainqueurs des 24 heures

du Mans. Ses suspensions passent d’un mode

ferme à un mode super sport. Les trains roulant

révèlent les épures sportives, les tarages

de la suspension pilotée sont issus de l’expérience

en compétition générés pars les «Bentley

Boys» qui sillonnent les circuit à bord des

Continental GT du championnat GT. Elles sont

redourtables et sont craintes par l’ensemble

du plateau. Ces Conti GT sont bien nées !

Leur seule rivale connue est peut-être une Aston

Martin DB 12 qui est un coupé 4 places

mais moins spacieux que la Bentley. Par contre

côté image ce n’est pas mal non plus.

Ce qui demeure agréable avec une Bentley,

c’est le fait que l’on retrouve facilement

ses marques. On retouve les impressions de

conduite voulue par les concepteurs du premier

modèle Continental GT. Atmosphère,

remontées des trains roulants, ambiance

de bord, touché de route, sont toujours bien

présent, même au fil des évolutions. En effet,

cette Bentley Conttinental GT est moderne et

au cours des générations elle s’est modifiée,

remodelée, adaptée. Tout y passe, de la struc-

202 203



ture, tous les éléments sont nouveaux, les réglages

affinés, pour répondre aux besoins de

plus en plus pointus des normes européennes

et mondiales.

Résultat

Un gros coupé plein de couple et fort de 550

chevaux avec une tenue de route stable, précise

et incisive à la demande. Le résultat de toutes

ces améliorations, au fil des générations et du

temps est qu’incontestablement la Continental

GT s’est améliorée, avec par exemple le blind

assist et autres aides à la conduite.

Mais ces aides ne sont pas intrusives contrairement

à tant d’autres voitures où elles sont

particulièrement désagréables. Chez Bentley,

surtout en Continental GT, on veut conduire et

cette auto le demande. Pourtant, si elle déborde

de disponibilité, on constate qu’elle n’incite pas

aux débordements intempestifs. C’est une auto

qui joue la carte du luxe débonnaire et qui garde

en réserve cette vigueur, cette précision et sportivité

qui plaisent aux conducteurs avertis.

Ce gros coupé offre quatre vraies places même

si l’espace réservé aux genoux des passagers

arrière est un peu juste surtout quand les plus

de 1,85 m s’installent à l’avant et prennent

toutes leurs aises. Sinon, on peut dire que

même les baquets arrière sont très confortables

et maintiennent bien.

La qualité de la sonorisation est impressionnante.

Les basses vibrent dans toute l’auto et

se relaient dans les assises, c’est très impressionnant

et on n’a pas besoin de mettre le

volume à fond pour ressentir ces impressions.

204 205



Bentley Continental GT

Finition Azure (Luxe)

Moteur 4.0 L - V8 Bi-Turbo

550 ch à 6.000 t/min

770 Nm à 2.000 t/min

4x4 permanent - 2.125 kg

318 km/h - 0 à 100 : 4’’

12 à 14 l/100 - CO2 275gr

Autonomie : 680 km

L 4,85 x l 1,95 x h 1,40 m

Coffre 258 litres

206 207



Walter Owen Bentley, n’aime

pas son prénom «Walter» et

préférait qu’on le prénomme

«Wo». Voilà un trait de caractère

qui marquera sa vie.

BENTLEY

La Conti GT

A 20 ans

Plume : Eric HEIDEBROEK

En 1919, W.O. Bentley crée la

société qui produira dès 1920

la première Bentley. Cette

voiture sera mue par un

quatre cylindres de 3 litres.

Performante, cette Bentley

sera allignée dans de nombreuses

épreuves et ses descendantes

poursuivront cette

voie jusqu’à gagner cinq fois

les 24 heures du

Mans.

W.O. Bentley assouvira ses

ambitions en mélant étroitement

luxe et performance,

choses que l’on retrouve

aujourd’hui au travers des

productions de la marque.

Et c’est un belge !

Qui a dirigé le style de la Bentley de la renaissance,

Dirk van Braeckel. Et le moins que l’on puisse dire,

c’est que les lignes choisies sont indémodables.

208

209



A la fin des années ‘90, Bentley et

Rolls-Royce sont à vendre et les

marques sont très disputées par les

Groupes BMW et Volkswagen.

BMW emporte Rolls-Royce, et Land

Rover - pour pas longtemps - tandis

que Volkswagen acquiert Bentley.

de pointe, une maîtrise des performances et un

luxe nécessaire. La structure héritée, fait de la

Conti GT une quatre roues motrices.

Sa mise au point se réalise en moins de quatre

ans, une prouesse technique et esthétique

soulignée par la presse internationale lors de

la présentation de ce magnifique

coupé au Mondial de Paris en

Le belge Dirck van Braeckel, talentueux

designer reçoit la mission de

créer un modèle qui va relancer

la marque d’une façon magistrale

en créant une voiture prenant en

compte les lignes sportives des

coupés légendaires de la marque.

La Bentley Continental GT !

Cette nouvelle voiture est un

coupé à quatre vraies places.

Il se veut, confortable et

sportif. Le moteur est le

fameux W12, et la base roulante

est celle de la limousine

Phaeton de Volkswagen.

Des éléments fiables et

concrets qui permettent

de créer ce modèle

extraordinaire tout en respectant

la tradition inspirée

par W.O. Bentley. Ceci fait en

y associant une technologie

210 211



septembre 2003. Le succès est immédiat, Dirck

van Braeckel a signé une ligne râblée, puissante,

qui demeure encore aujourd’hui, soit 20 ans plus

tard, toute aussi actuelle qu’a sa naissance, nonobstant

l’intégration de signatures lumineuses

marquant les époques traversées. Ce n’est que

depuis le Salon de Francfort 2017 que Bentley

a présenté un restylage plus marqué, mais qui

ne touche pas à la ligne générale de l’auto. On

remarque seulement un très léger effilage de

la partie frontale et un agrandissement de la

calandre, afin de coller à la mode actuelle. On

remarquera que Bentley n’a pas cédé à l’exagération,

le style demeure très homogène.

C’est à l’intérieur que les modifications sont plus

percutantes. Finies les deux arcades qui séparaient

le poste de pilotage de celui du passager,

place à une structure linéaire. Le meuble de bord

plus sobre qui augmente l’impression

d’espace, arrivée d’une instrumentation

digitale et de

quelques éléments

«touchscreen»

212 213



peu perturbants, beaucoups de

fonctions restent classiques. On

apprécie les commandes d’ouverture

/ fermetures des aérateurs

par des tiges chromées qui

auraient pu être en métal...

Dans l’Azure testée au cours

de cette prise en main, la déco

en alu bouchonné est sportive

à souhait, il manque juste une

touche de réalité métallique et

de relief car le touché est un peu

trop vernis. Sur certains modèles

disponibles, des intérieurs en

bois nobles reflétent l’image

214 215



cossue que l’on aime retrouver

dans une Bentley. Tout comme

la finition et les coordonnés de

coloris, comme ici, par exemple,

l’assortiment aussi luxueux que

classique, typiquement «So British».

Ces boiseries en ronce de

noyer, avec marqueterie de peuplier

s’associent aux cuirs vert

chasseur et cognac. Le volant

adopte le même mariage.

C’est incontestable, Bentley a le

chic pour marier les finitions et

donner un cachet élégant et intemporel,

tout en restant sportif!

Quelques chromes, et touches

216 217



de piano black soulignent le

raffinement qui se dégage de

l’ensemble.

Sur la route

Quelques mots pour parler des

premières sensations au volant

de la GTC «Azure».

La version décapotable de la

Continental GT peut recevoir la

finition Azure au caractère plutôt

cosy et luxueux..

Equipée d’un V8 de 4 litres,

dopés par deux turbos, capable,

avec 550 ch et 770 Nm, de

passer de 0 à 100 km/h en seulement

quatre secondes. Tout en

pouvant pointer à 318 km/h.

La Bentley Azure V8 a consommé

quelques 11,6 litres de super aux

cent km sur l’itinéraire d’essais

incluant des routes sinueuses

à souhait. Oui, car la Continental

GT aime les routes qui

font parler son architecture et

ses cylindres. Le comportement

de l’Azure est sidérant d’efficacité,

virages à plat, motricité

impressionante et stabilité à

toute épreuve.Tout cela dans

l’harmonieuse musique des huit

cylindres. L’autonomie est annoncée

entre 744 et 796 km, pour

notre part, comptez sur 650 kilomètres

en y incluant quelques

accélérations qui font du bien.

Rouler en Bentley est un art de

vivre basé sur le talent de nombreux

gentlemen’s driver qui ont

construit son histoire.

218 219



Bolide

By Bugatti

Adaptation du communiqué

par Eric HEIDEBROEK

Quand Bugatti, tel un phénix s’est

relevé, les ingénieurs et designers

ont reçu un cahier des charges à

la fois ambitieux et offrant aux

créateurs une ampleur technique

tellement énorme que

seul le talent d’Ettore Bugatti

devait être égalé. Cette

ambition remonte à la riche

histoire de Bugatti et à sa

tradition de course dans

les années 1920 et 1930,

mais fait en même temps

référence à sa volonté de

repousser les limites de la

technique.

Le Bolide1

Bugatti est le

concept de véhicule

le plus extrême dans

l’histoire récente

de la marque

de luxe française.

«Quand forme rime avec performance»

220

221



Son développement (en

accord avec les valeurs de

la marque : excellence, courage,

attachement) constitue

une inspiration en soi.

La nouvelle hypersportive

répond à l’une des grandes

questions comme...

«Que se passerait-il si

Bugatti construisait un

véhicule ultraléger autour

de son légendaire moteur

W16 de 8,0 litres sans

fixer de limites au rapport

poids/puissance ?»

Le résultat est le concept

meme du véhicule extrême,

rapide, ultra léger et dénué

de compromis. Le moteur

W16 de Molsheim offre 1.850

ch et atteint quasiment les

valeurs d’une Formule 1.

La vitesse de pointe dépasse

nettement 500 km/h, sans

que le véhicule ne perde sa

maniabilité et son agilité

maximales.

222 223



Le designer Nils Sajonz

a joué un rôle clé dans

la création du Bolide.

Sajonz a commencé en

2015 comme stagiaire

au sein de l’équipe de

design de Bugatti et a

rédigé son travail de fin

d’études sur une étude

de conception Bugatti

pour le sport automobile

autonome. Pendant

les années suivantes,

Sajonz a participé à la

conception d’une série

de modèles en édition

limitée, comme la Divo2,

dévoilée en 2018, ainsi

que La Voiture Noire3 et

Centodieci4, qui ont fêté

leur première mondiale

en mars et août 2019.

Faisant partie d’une

équipe de cinq personnes,

Sajonz a participé

à la conception du

Bolide cette année et a

récemment été nommé

Head of Special Projects

au sein de l’équipe de

design de Bugatti.

«Le travail sur le design

du Bolide est une expérience

unique», déclare

Sajonz. «Le Bolide démontre

toute la puissance

de notre équipe de

design et incarne notre

ligne directrice. Elle est

extrême, radicale, bien

dans l’air du temps et

incarne toutes les valeurs

de Bugatti. Dans l’équipe

nous sommes constamment

à la recherche de

d’inspirations nouvelles»

Cette expérience en

tant que designer dans

le développement de

petites séries, de véhicules

uniques et de

concept cars fait de Sajonz

la personne idéale

pour son nouveau

poste.

Il répond directement

au directeur du design

de Bugatti, Achim Anscheidt.

224 225



Bolide

By Bugatti

226 227



228 229



«Avec le Bolide,

nous avons osé réaliser

une expérience de l’extrême.

Au cours de nos 110 ans

d’existence, il n’y a pas eu de

modèle comparable, avec un

concept aussi minimaliste,

imaginé exclusivement

autour de la propulsion»,

déclare Stephan Winkelmann,

Président de Bugatti.

«Elle développe jusqu’à 1 850 ch

sur seulement 1 240 kg, ce qui

correspond à un rapport

poids-puissance

d’à peine

0,67 kg

par cheval !

C’est du

jamais vu !

Faire un tour

en Bolide

équivaut à

une chevauchée

sur un boulet

de canon.»

230 231



La B ugatti

Chiron

Pur Sport

fait son

Tour d’Europe

Eric HEIDEBROEK

1

Présentée en mars dernier, en plein crise

sanitaire, la marque française a décidé

de satisfaire la curiosité de ses afficionados

au travers de l’Europe en présentant

la Chiron Pur Sport dans les villes européennes

de son réseau.

La Bugatti Chiron Pur Sport est

une variante plus sportive encore !

Son poids est baissé de 50 kg, avec notamment

la suppression de l’aileron arrière

à commande hydraulique, remplacé

par un plateau de 1,90 de large !

Ainsi après Paris, Londres et Hambourg

où le Groupe Kamps distribue la marque

depuis 2009 sur la partie Nord de

l’Europe incluant la Scandinavie,

la voici à Düsseldorf,

métropole industrielle

et hyper

technologique

d’Allemagne. La

concession de

Düsseldorf est

dirigée par le

Comte Guido

von Spee.

Pour accentuer encore l’agilité et la tenue

de route, Michelin a concoté une nouvelle

variante de ses pneus hautes performances,

Sport Cup 2, la taille

de ces boudins est de

283/30/20 à l’avant

et de 355/25/21 à

l’arrière.

Les mélanges

chimiques intervenant

dans

les mélanges

de matériaux

dans la gomme offrent une adhérence

impressionnante même à vitesse élevée

en courbes. La transmission aux quatre

roues a fait l’objet d’un nouveau développement,

les rapports ont été rapprochés,

donnant une vigueur et une

célérité qui permettent d’augmenter les

performances, tant en accélérations pures

qu’en reprises tellement les 1500 chevaux

du W16 sont exploitables de façon

plus intense. Le régime du 16 cylindres

passe à 6.900 tpm contre 6.700 dans la

version Chiron «classique». Au final, la

Chiron Pur Sport accélère jusqu’à DEUX

secondes plus vite de 60 et 120 à l’heure

que la Chiron «Classique» qui n’est pas

à proprement parler un escargot dans

l’exercice ! Rappelon s que le W16 cube 8

232

233



1500 ch

1600 Nm

420 km/h

60 ex.

3 millions

d’Euros

0 à 100 en 2’’04

litres, développe 1500 chevaux et ...1600

Nm. Bugatti annonce aussi : «La pleine

puissance est ajustée dès 350 km/h en

raison du rapport global de vitesse plus

court et la déportance accrue». On les

croit sur parole !

Une nouvelle structure de châssis

Une nouvelle structure de châssis avec

des ressorts plus raides, une stratégie de

réglage orientée performance des amortisseurs

adaptatifs et des valeurs de carrossage

modifiées assurent un comportement

encore plus dynamique dans les virages.

Ce qui saute immédiatement aux yeux, ce

sont les nouvelles aéro-jantes en option.

La jante en magnésium, allégée de

quatre kilos, avec ailes aérodynamiques

en option, apporte une parfaite ventilation

des roues et assure également une

meilleure aérodynamique. Le poids à vide

est réduit par une diminution de poids

de 16 kilos au total, mais les masses non

suspendues abaissent elles aussi le poids

des jantes déjà légères de Bugatti. La

Pur Sport se faufile ainsi presque légèrement

sur les routes. Le nouveau mode

de conduite Sport+ passe ensuite en ESP

pour une expérience de conduite plus

saisissante sur route sèche et permet au

conducteur de s’écarter de la ligne idéale

pour effectuer de légers drifts.

Un design plus pointu

La nouvelle Chiron Pur Sport se différencie

des autres modèles de Chiron également

par ses lignes. Sur l’avant, la version

agile dans les virages se distingue

par les entrées d’air largement écartées

et par le fer à cheval élargi sur un spoiler

plus long. Les lignes de la crête se des-

sinent dans les entrées d’air des gardeboues

avant. La Chiron Pur Sport propose

une peinture en option. La partie

inférieure du véhicule conserve alors son

revêtement carbone, ce qui lui confère

un aspect plus plat. À l’arrière dominent

l’aileron fixe et un plus grand diffuseur.

À l’intérieur, Bugatti a largement utilisé

l’Alcantara pour économiser le poids et

pour assurer une meilleure adhérence.

Les coutures de couleurs contrastées aux

points de croix et un motif dynamique

imprimé dans l’Alcantara offrent des

touches de couleur.

Bugatti démarrera la fabrication de la

Chiron Pur Sport au deuxième semestre

2020. Le modèle est limité à 60 exemplaires

avec un prix unitaire de 3 millions

d’euros hors taxes.

Fiche technique

Moteur 16 Cylindres en W

Cylindrée: 8.0L W16 Turbo

Puissance: 1500 ch à 6900 tr/min

Couple: 1600 Nm à 2000 tr/min

Boite de vitesse : Automatique

Transmission: 4x4

Vmax: 420 km/h

Consommation

Ville : 35.20

Hors Ville : 15.20

Moyenne : 22.50 L/100 km

Autonomie optimale: 658 Km

Autonomie moyenne: 444 Km

Accélération (0 à 100km): 2.5 s

Rejet de Co2: 516 g/km

Poids : 1945 kg

Réservoir : 100 litres

Pneus:

Avant : 285/35R20 - Arriere : 355/25R21

Dimension (L/l/h):

Longueur : 4.54 - Largeur : 2.04

Hauteur : 1.21

Volume du coffre : 120 Litres

Prix : 3,63 millions euros

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JAGUAR F-TYPE «R»

Tout droit sortie

de l’Usine et en jaune

avec son V8, elle en jette !

Eric HEIDEBROEK

C’est la version la plus musclée

de la gamme F-TYpe, son V8

compressé développe 575 ch !

Il faut savoir que la F-Type n’aura plus

de V6. Deux mécaniques sont retenues,

le fabuleux 4 cylindres deux litres turbo,

né avec 300 chevaux, il passe maintenant

à... 400 ch et pulvérise le 0 à 100 en 5’’7

pour une Vmax de 250 km/h ! Ensuite on

arrive directement au V8, toujours compressé

par un compresseur Rooths. Le

plus sage cube 5 litres et offre 450 chevaux

pour un 0 à 100 en 4’’6... Vmax

annoncée, 285 km/h

La version qui nous intéresse est la fameuse

«R» dont le 5,0 litres toujours compressé,

sort 575 chevaux et abat le 0 à 100 en

3’’7... Vmax annoncée : 300 à l’heure !

JAUNE !

Dans sa livrée jaune, elle affirme le coup de

crayon de crayon de Ian Callum. Ce designer

est un génie ! Toutes les Jaguar sorties

de son imagination sont restées actuelles.

Elles ne vieillissent pas, et surtout, elles vieillissent

bien. Même certaines d’entre elles

ont défrayé la chronique, surpris la clientèle.

Le maître a toujours eu ce «je ne sais quoi»

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qui crée l’intemporalité. C’est tellement

bien dessiné dès le départ, qu’il est difficile

d’apporter beaucoup plus en milieu de vie.

Et pourtant, un petit coup de maquillage, en

lui étirant les yeux, lui élargissant le visage,

un capot moteur plus enveloppant, plus

musclé, augmente sa présence. A l’arrière,

on redessine les feux en leur tirant un trait

droit à la place des arrondis, et c’est pratiquement

tout ce qui se voit. A l’intérieur

aussi, le style n’a pas changé. Les instruments

analogiques ont fait place à du «tout

digital» c’est à la mode, et ce n’est pas trop

déroutant. La platine de l’écran central a

gagné en ergonomie, le coeur électronique

est modifié pour plus de précisions et de rapidité.

L’Apple Car Play fonctionne parfaitement

et en mode «touch screen», s’il vous

plait. Le connaisseur retrouvera très vite ses

marques. Du côté des finitions, l’habitacle

est garnis de matières nobles et douces au

toucher. Le maintien dans les bons sièges

sport est de qualité, le confort est typique

du modèle. D’excellents points donc.

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Et cela confirme que cette F-Type est très

bien née. Quand nous avons découvert les

premières F-Type, nous avions immédiatement

été conquis par les trains roulants.

Que ce soient avec les V6 aux suspensions

«métalliques» ou à celles Magnetic Ride de

la V8. Et dans le cas présent, cette V8 R

de 575 chevaux reçoit des réglages spécifiques

à son regain de puissance.

Le gros V8 de 5 litres pèse toujours autant sur

le train avant, la boîte pont posée sur le train

arrière équilibre l’ensemble offrant un comportement

précis et rigoureux à ce coupé très

dynamique. N’est pas supercar qui veut !

Chez Jaguar le V8 gronde et prend des

tours avec aisance, pourtant celui du Range

Sport SVR a des intonnations beaucoup

plus rauques et donne plus de voix. La Jaguar

semble plus policée, moins tape à l’oeil

du côté de la sonorité, même en mode sport

et malgré les pétarades en déscélération.

La boîte à 8 rapports égrenne les vitesses

avec rapidité et précision. On retrouve les

lois dictées par Jaguar, pile au moment où

vous allez appuyer sur la palette, la boîte

change de rapport. Comme si elle avait entendu

votre intention.

Choisir une couleur pour une auto est souvent

un choix rationnel. Mais pour celui qui

peut s’offrir un tel bijou, oser une couleur

qui plait, autre que toutes les teintes subtiles

entre le gris clair et le noir, donnera d’office

une plus value. Cette jag est un objet d’art !

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Versus

Il n’est pas indispensable de s’appeller Ferrari,

Lamborghini ou Bugatti pour générer des étincelles dans

les yeux, des battements de coeur déraisonnables.

Il suffit, parfois, d’initiales magiques particulièrement

rares pour susciter ces moments d’émerveillements !

Comme chez Alfa Romeo ou un simple trèfle à quatre

feuilles doté des initales «QV» pour Quadrifoglio Verde,

ou chez Jaguar «SVO» pour Special Vehicle Operation...

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Chez Alfa Romeo, on sait cultiver l’Art de

l’exclusivité tout en stigmatisant la sportivité

de la marque. Ainsi, on se souvient des Alfa

Giulia, des GTA, et autres 75 America. Mais

si la marque de Milan a connu un énorme

passage à vide il y a quelques années, entre

l’Alfasud et la nuova Giullietta, les Italiens

ont dessiné la sculpturale 8C Competizione

suivie de la géniale 4C. Quand la Giulia et

le Stelvio sont arrivés, les ingénieurs ont

concocté une version QV qui directement à

fait tourner les têtes.

Ces Alfa Romeo là ont remis les pendules

à l’heure. Non seulement mécaniquement,

mais aussi esthétiquement. Les Giulia et

Stelvio sont passés par la case musculation.

Les lignes se sont renforcées, les assiettes

abaissées, la stature féline de leurs ancêtres

se révèle.

Et mécaniquement, Alfa Romeo n’a pas ressorti

son fabuleux V6 avec ses tuyères d’admission

chromées et son inimitable sonorité.

On n’est plus dans les années ‘80 et les

données ne sont plus aussi libres.

Aujourd’hui, il faut composer avec les

normes Euro6D et donc, laisser l’électronique

et les turbos se charger de bien des

réglages. Mais le V6 bi turbo est terriblement

efficace et à hauts régimes, il chante joliment,

rageusement peut on même affirmer.

Le moteur V6 est un appareil créé et mis au

point par Ferrari, ce qui explique, un peu.

D’une cylindrée de 2,9 litres, il est dopé par

deux gros turbos IHI calés dans le collecteur

d’admission placé au centre du V ouvert à

90°. Cette mécanique affutée par les génies

de Maranello, offre 510 chevaux et 600 Nm

disponibles dès 2.500 tours par minute et la

plage d’utilisation porte jusqu’à 5.500 tours.

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La puissance maxi, elle, culmine à 6.000

tours par minutes avec une plage d’utilisation

courant jusqu’à 7.000 tours, le rupteur

agissant à 7.400 tours... C’est très impressionnant

et explique le tempéramment

violent de cette mécanique. Il faut savoir

que ce V6 est extrapolé du V8 Ferrari F154

de la California T dont il conserve les cotes

supercarrés (86,5 x 82 mm). La boîte de

vitesse est une ZF à 8 rapports robotisés.

C’est une boîte courte sur les 5 premiers

rapports ce qui génère une vivacité hors du

commun et on atteint très vite le rupteur,

surtout en mode Race. L’amortissement piloté

est impeccable quel que soit le mode

sélectionné. Le Stelvio est pénalisé par rapport

à la Giulia par son centre de gravité

plus élevé, mais les trains roulants offrent

une belle homogénéitétant en usagenormal

qu’en usage sportif. Pour ce qui est des

freins, en usage sportif, c’est-à-dire quand,

ils sont à température, on appréciera leur

efficacité extraordinaire, en usage courant,

on leur préférera les bons gros disques en

acier, ils répondent plus vite à froid.

Jaguar l’annonce,

c’est la fin du monstre !

Et de proposer depuis près d’un an des versions

anniversaire et autres de sa superbe

F-Type V8. Maintenant, Jaguar propose 3

variantes, chacune est doublée de sa version

cabriolet.

La «300» est une deux litres, à quatre cylindres

en ligne, dopée par un turbo et développant

300 chevaux. La 450 est une cinq

litres à huit cylindres en V qui développe

450 chevaux tandis que la 575 est la même

avec 575 chevaux et 700 Nm de couple pour

une performance de 3’’7 pour abattre le 0 à

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100 km/h. C’est cette version que nous avons mise aux côtés de l’Alfa Stelvio QV.

Deux philosophies différentes, deux concepts antagonistes. Et devant un tel choix,

on est en droit de se poser la question : «Laquelle choisir ?». C’est vrai que la mode

est aux SUV, qui plus est ce Stelvio avec ses échappements Akrapovic dispose d’un

charme très attractif. Pourtant quand le V8 de la Jaguar se met en route, il n’y a pas

photo, la cylindrées, les huit cylindres tiennent la dragée haute à la fine horlogerie de

Modène. La Jaguar est une véritable GT, son équilibre demande un apprentissage et

une dextérité indispensable à l’exploitation efficace de ses généreuses prestations.

Là où elle exige une attention de tous les instants malgré la transmission intégrale,

le Stelvio pardonne et absorbe grâce aux quatre roues motrices. Mais incontestablement,

la Jaguar est plus gaie à piloter, son V8 a une musicalité envoutante, sa

réponse à l’accélérateur est puissante et quand on actionne le bouton «drapeau à

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damier» la sonorité est diabolique, le punch des 575 chevaux et 700 Nm vous colle

au siège. Oui, même si la Jaguar date un peu, elle a un tempérament extraordinaire.

La version P300 a un gros avantage sur la SVR, c’est son équilibre fantastique, du

essentiellement à la légèreté de son 4 cylindres et à ses roues arrière motrices. L’alfa

Romeo Stelvio est unique en son genre, il reçoit un équipement intérieur où le carbone

fait loi, dans la Jaguar, c’est le cuir, il y en a partout et cela fleure bon le Connolly

pleine fleur. Dans le Stelvio, l’instrumentation digitale est d’une approche réaliste,

incroyable. Ainsi, à la page précédente, le compte-tour n’est pas en relief, c’est une

image d’une telle finesse qu’on le croirait analogique ! Et à la question «choisir» la

réponse est très difficile. Soit on se laisse porter par la nostalgie, soit on se laisse

séduire par le carbone, le look SUV, les pots Akrapovik, la sonorité à 7.000 tours, la

modernité. Ah, quel dilemme !

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La L amborghini

Sián Roadster

Hybride V12

819 chevaux

Eric HEIDEBROEK

Lamborghini n’arrête pas de sortir

des sentiers battus et se met à la

page en présentant ce 8 juillet 2020

la Sián Roadster hybride.

C’est vrai que ce bijou est réservé aux

ultra-riches dont seuls 63 peuvent se l’offrir.

Mais pour le reste du monde, il faut

reconnaître que les lignes sont épurées et

transcendent l’esprit Lamborghini comme

jamais. Les traits vifs, les lignes angulaires

sont d’un avantgardisme acéré. La philosophie

de la Vitesse est exacerbée par

des effets aérodynamiques pointus, par

l’usage de matériaux légers et rigides

comme le carbone.

«Le Sián Roadster incarne l’esprit de

Lamborghini», déclare Stefano Domenicali,

président-directeur général d’Automobili

Lamborghini.

«Il est l’expression d’un

design à couper le souffle

et de performances extraordinaires,

mais il incarne surtout des technologies

futures importantes. Le groupe motopropulseur

hybride original du Sián

annonce la direction des Lamborghini

supersport, et le Sián Roadster affirme le

style de vie ultime de Lamborghini alors

que nous nous dirigeons vers un avenir

exigeant de nouvelles solutions.»

Sián

veut dire FLASH en dialecte bolognais

Lamborghini se plie aux nouvelles exigeances

écologiques et inscrit ce nouveau

modèle dans l’hybridation légère.

Le V12 est assorti d’un moteur

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ectrique placé dans

oîte de vitesse autoue.

L’appareil fonctionne

une tension de 48 Volt

développe 34 chevaux. Il offre

une réponse immédiate.

Il sert aussi à réaliser

stockent dix fois la

puissance d’une batterie

Lithium-Ion.

Situé dans la cloison entre le

cockpit et le moteur, il

assure une répartiles

manoeuvres

à basse vitesse. Plus

impressionnant encore

Lamborghini a mis au point une

technologie inédite de «supercondensateurs»

qui

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poids / puissance

de 1kg / ch. Le flux de

puissance symétrique assure

la même efficacité dans les

cycles de charge et de

décharge et reprétion

parfaite du

poids. Trois fois plus

puissant qu’une batterie

de même poids et trois fois

plus léger qu’une batterie

produisant la même

sente

la solution hybride la

plus légère et la plus efficace

du moment.

puissance, le système

électrique avec

supercondensateur et son

moteur ne pèse que 34 kg,

offrant ainsi un remarquable

rapport

255



Avec ses 819 ch, la

Sián Roadster grimpe à

350 à l’heure

et abat le 0 à 100 en 2’’9 !

Grâce à l’hybridation légère,

le V12 profite

du complément

de couple instantané

anihilant les «mouvements

saccadés inconfortables» (sic).

A l’intérieur le style ultramoderne

marie le

carbone, les cuirs et

l’Alcantara, rien n’est

trop chic et la

personnalisation va un cran

plus loin avec les bouches

d’aération produites

via impression 3D permettent

d’incruster

les initiales du client !

Prix: 2 millions €.

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La McLaren 720S est la Supercar

la plus légère et la plus puissante... à la tonne !

par Eric HEIDEBROEK

Le 15 octobre 2021

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259



McLaren 720S

La plus puissante à la tonne

C’est une nouvelle norme, qui va encore

s’accentuer dans les prochaines années

avec l’arrivée des supercars hybrides plugin,

plus encore avec les full électriques aux

lourdes batteries, et, ainsi devenir une

nouvelle référence.

En effet, 720 ch pour 1.332 kg, soit un rapport

540 ch par tonne, c’est plus que les

514 ch par tonne de la Ferrari F8 Roadster

affichant les mêmes valeurs de puissance

que la McLaren, soit : 720 ch et 770 Nm de

couple tirés d’un V8 turbo de 4 litres.

Once Upon A Time...

Bruce McLaren est né à Auckland (Nouvelle

Zélande) le 30 août 1937. Passionné

de sports automobiles, Bruce commence

sa carrière en F1 en 1958, au Grand Prix

d’Allemagne où il termine 5e, et est directement

engagé comme pilote officiel

du team Cooper. En 1959, il gagne le GP

des USA, il n’a que 22 ans ! Un record

qu’il détiendra pendant 44 ans, jusqu’à

ce que Fernando Alonso le détrône en

2003 ! En 1960, Bruce sera 2e au championnat

du Monde de F1 juste derrière

son équipier, Jack Brabham.

En 1963, Bruce McLaren, crée la Bruce

McLaren Motor Racing Ltd, pour engager

des voitures de courses dans divers championnats

comme la CanAm et la Tasman

260

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John BARNARD

Bruce McLaren

Ron DENNIS

Series dont il sera champion en

1967 et 1969. En 1966 Bruce produit

ses premières Formule 1 et

dans la fpulée commence à produire

une voiture d’endurance.

A l’époque, la réglementation exigeait

la construction de 50 voitures à des fins

d’homologation. Les exigences d’homologation,

auront raison de ses ambitions.

McLaren décide alors de créer sa propre

voiture de route, évidemment, la plus rapide

du monde! L’idée était d’en produire

250 par an. Il demande à Gordon Coppuck

de dessiner la MGT dont seulement deux

exemplaires seront construits. Une superbe

auto, aujourd’hui propriété d’un collectionneur

américain. Bruce McLaren utilisera le

prototype MGT immatriculé «OBH 500H»

jusqu’à sa mort à Goodwood le 2 juin 1970.

262

263



La passion de Bruce McLaren perdure

après sa disparition. Dès 1973, les Formule

1 McLaren sont compétitives, et

menées de mains de maitres par de supers

pilotesdont, Jochen Mass, Emerson

Fittipaldi, Denis Hulme ou James Hunt.

Quand en 1980, Ron Dennis reprend

l’écurie, avec John Barnard comme ingénieur

en chef, c’est pour mener McLaren

au firmament de ses heures de gloire,

avec des Champions comme Watson,

Lauda, Prost, Senna, Hakinnen, Berger,

Räikkönen, Hamilton, Button, et bien

d’autres.

264

Cellule en carbone REVOLUTION !

En 1981, John Barnard, ingénieur en

chef, crée une coque en carbone qui

dès 1986 va mener la vie dure à tous

les teams de formule 1. Cette épure est

tellement efficace, qu’elle sera adoptée,

deux ans plus tard, par toutes les écuries

de F1. Après que McLaren ait démontré

la supériorité de son châssis en rafflant

victoires et titres mondiaux.

Poussée par ses succès en F1, l’équipe

dirigeante du groupe McLaren, composée

de Mansour Ojjeh, Ron Dennis, décide

de se lancer. Le chef de projet est

Gordon Murray et le design est créé par

Peter Stevens. Une usine toute neuve est

construite à Woking, face au siège de

McLaren et une société est créée spécialement

en 1989 : McLaren Cars Ltd.

Un retour au rêve de Bruce McLaren,

mais avec cette fameuse coque en carbone

qui mijote dans la tête de Ron Dennis

depuis 1981.

Construites entre 2011 et 2014, et produite à 3.508

unités, la McLaren MP4-12C, sera

appelée McLaren 12C, en 2012.

Le moteur est un V8 ouvert

à 90°, dopé par deux turbos

et cubant 3.799 cc.

Il développe de 600 à

625 ch et 600 Nm transmis

aux roues arrière par

une boite robotisée à

7 rapports.

Pesant 1.375 kg elle accélère

de 0 à 100 en 2’’9 et

pointe à 330 à l’heure.

Elle existera en coupé

et en spider.

Dimensions en mètres :

L : 4,50 x l : 1,90 et h : 1,20.

Construites entre 1993 et 1998,

il faut près de quatre mois pour

en construire une. La première McLaren

F1 de route fut produite à 106 exemplaires dont

64 de route, les autres étant destinées à la compétition

ou aux développements. Longue de 4,28, large de 1,82 m et haute

de 1,14 m sur un empattement de 2,72 m, elle ne pèse que 1.142 kg. Son

habitacle comporte 3 places frontales, celle du conducteur au centre, les deux

autres en retrait. La mécanique centrale arrière en position

longitudinale est le V12 BMW cubant 6 litres porté à

672 ch à 7.400 t/min et 651 Nm à 5.400 t/min,

transmis aux roues arrière par une

boîte manuelle à 6 rapports. Les

performances sont hallucinantes

encore aujourd’hui :

0 à 100 en 3’’4, et

391 km/h !

265



En Formule Un,

le point fort de

la technologie carbone,

apportait de très

nombreux avantages

en matière de rigidité,

de sécurité et de poids !

En somme, McLaren a

révolutionné la F1.

Dans la conception des supercars, il y a

très peu de marques qui construisent

leurs supercars à partir d’une monocoque

en carbone, et, une seule,

McLaren qui ne produit que des supercars

à monocoque en carbone.

Parmis les supercars «de série» on

épingle la Lamborghini Aventador

qui n’évolue pas dans le segment

des McLaren, la Porsche 918 a également

une monocoque en carbone.

McLaren Cars a 10 ans !

Avec près de 100 distributeurs

sur 40 marchés dans

le monde et plus de 20.000

supercars livrées, McLaren

affiche un excellent bilan et

s’apprête donc à performer

dans la prochaine décade.

«McLaren Automotive a de

nombreuses raisons de se réjouir

à l’aube de sa deuxième

décennie. Nous continuons à

nous appuyer sur l’histoire de McLaren,

tout en étant à l’avant-garde des

nouvelles technologies et en adoptant

pleinement l’électrification avec

la nouvelle McLaren Hybride Plug-in

«Artura», qui reçoit un tout nou-

266 267



veau V6 de 3,0 litres biturbo, ouvert

à 120° assisté d’un moteur électrique

compact à flux axial de 95 ch.

La puissance combinée de 680 ch

et 720 Nm, transmise par une nouvelle

boîte de vitesses à huit rapports

permet une accélération fulgurante

de 0 à 100 km/h en 3’’ grâce à son

poids plumes d’à peine 1.498 kg. Elle

ne consommerait que 4,8 l/100 et ne

rejetterais que 129g de CO 2 ...

A découvrir bientôt en ces pages.

McLaren 720 s spider

Sculptée par le vent, la 720s est dédiée

à l’efficacité, à la précision, aux

portances aérodynamiques. Ainsi,

si vous spartez du creux formé par

l’aile avant et le capot, qui se cintre

et s’ouvre en tobogan le long de

la portière pour s’engloutir dans

l’ouïe sous la vitre de custode, vous

suivrez le trajet de l’air qui s’en va

alimenter et refroidir le moteur de

4 litres, V8 bi-Turbo de 720 ch et

770 Nm entre 5.500 et 6.500 t/min.

Autres ouïes, celles dans le carter

des phares qui canalysent l’air pour

refroidir les freins, et générer un effet

de sol qui augmente avec la vitesse.

Tout est pensé pour optimaliser

l’efficacité sportive de la 720S.

Elle n’a pas que le look, Coco !

C’est l’auto comme la voulait Bruce

McLaren, la plus rapide du monde !

Peut-être pas, mais l’une d’elles et

sans doute mieux, car on peut l’utiliser

tous les jours sans problème

268 269



270

tellement elle est homogène.

Quand on le met en

route, le V8 Bi-turbo tonne

dans votre dos, avec cette

sonorité rauque et sourde qui

anime par une légère vibration

le mouvement alternatif des huit

pistons et vous procure déjà des

impressions incroyables.

La voiture démarre avec souplesse et

sans agressivité, on sent la parfaite maitrise

de la souplesse mécanique du 8 cylindres.

Après quelques kilomètres à moyens

régimes pour que les fluides et les gommes

atteignent les températures idéales de fonctionnement,

le rythme peut s’accélérer. Entretemps

on aura pris

conscience de

l’environnement

et de la maniabilité

du roadster. Cette 720s

se conduit docilement et

sans à-coup. On vous le disait,

la McLaren 720s est à l’aise dans

le trafic et les conditions normales de

circulation. Il n’empêche qu’il est impératif

de bien gérer le pied droit, car la mécanique est

tellement «fluide» que le compte-tours, et son copain

le compteur, se laissent facilement tenter de grimper

dans les tours et chasser les kilomètres à l’heure.

Donc une fois à température, on peut commencer à apprécier le tempérament volcanique

de la 720s. Le V8 use et se ressert de la soufflerie de ses deux turbos, les accé-

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Le tableau de bord pivote automatiquement en mode

TRACK, sinon, vous pouvez le basculer à l’envi.

lérations sont époustouflantes.

C’est pur, c’est

fort, c’est puissant ! Mais

l’accélération se divise en

deux poussées. La première

vous arrache du sol

en vous plaquant au dossier,

pied dans le phare,

vous maintenez la pression

quand à 5.500 tours

une nouvelle pression

s’ajoute à celle qui vous

colle au siège et là, c’est

très impressionnant.

C’est une deuxième

poussée régulière et qui génère une décharge,

une sensation extraordinaire.

Evidemment, on n’en n’était qu’aux préliminaires.

Les vitesses atteintes n’impressionnent

pas tellement, un conducteur

habitué aux supercars sera d’ailleurs

surpris par la qualité de

l’amortissement et de

la gestion de l’effet de

vitesse. La voiture demande

votre attention

et cela lui suffit.

Côté maniabilité, les premiers

kilomètres effectués

ont permis de sentir

la précision, la rigueur et

la qualité des trains roulants.

Les freins répondent parfaitement

présent dans toutes les situations,

et lors des gros freinages, ils reçoivent

l’assistance du gros aileron arrière qui joue

à l’aérofrein. Et ce n’est pas du bluff.

Et le toit ? En 11’’ il est rangé sans bruit, la

lunette arrière s’abaisse électriquement.

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Pirelli équipe la

McLaren Artura de

pneus connectés !

Signe des temps, les

roues donnaient déjà

des informations comme

la surveillance de la

pression des pneus.

Pirelli en rajoute une

couche avec des pneus

équipés de capteurs

capables de dialoguer

avec la voiture.

Sur la 720S Spider testée

dans ces pages la

pression des pneus est

naturellement contrôlée,

mais en plus, on

dispose de la température

des pneus.

Au tableau de bord, un

graphique représente la

silhouette de la 720 S

avec des rectangles aux

4 angles représentant

les pneus. Froids, les

pneus son colorés en

bleu, chauds, ils sont

noirs et la température

s’inscrit en regard

de chaque roue, tout

comme la pression.

Les ingénieurs de Pirelli,

en étroite collaboration

avec McLaren ont développé

pour la nouvelle

Artura, des PZero sur

mesure, 235/35ZR19 à

l’avant et 295/35R20 à

l’arrière. Et ce n’est pas

la seule synergie entre

les ingénieurs.

La Pirelli Cyber Tyre

Technology

La nouvelle McLaren Artura

est la première voiture de

série a utiliser cette technologie.

La Cyber Tyre Tech.

offre une volée d’informations.

Des capteurs sont

incorporés à la carcasse

et communiquent avec un

logiciel créé par Pirelli intégré

à l’électronique de la

voiture.

Les infos disponibles sont,

par exemple, le type de

pneu (hiver ou été), la

pression prescrite, l’indice

de charge et de vitesse.

Ça c’est pour le statique.

Mais le plus extraordinaire

ce sont les infos relevées

en temps réel pendant la

274

275



conduite. Comme la température des

pneus, la pression et même la profondeur

des sculptures. Les capteurs

détectent et alertent quand la vitesse

maximale supportée par les pneus est

atteinte ! Pratique quand on dispose de

pneus hiver à vitesse limitée.

C’est vital en matière de sécurité.

Les PZERO de l’Artura ont une bande

de roulement asymétrique, qui offre

d’excellentes performances de freinage

pour garantir le contrôle de la voiture

dans toutes les conditions, en particulier

sur le mouillé.

Le système Cyber Tyre de Pirelli représente

l’avenir des pneus : il est capable

de donner aux voitures un sens du toucher

en leur permettant d’identifier ou

de prévoir des situations potentiellement

dangereuses, telles que la perte

d’adhérence et l’aquaplaning, ce qui

signifie que l’électronique de la voiture

pourra intervenir rapidement.

L’évolution de cette technologie passera

par la 5G qui échangera sur l’état

des routes avec les autres véhicules...

(E.H.)

276 277



McLaren

Le Grand

Tourisme vu

par McLaren

par Eric HEIDEBROEK

McLaren GT

Afin de répondre aux envies d’une clientèle

avide de supercars ultra sportives

et qui apprécie aussi plus de confort et

d’aspects pratiques, McLaren propose sa

première Grand Tourisme.

Une voiture qui garde tout de la berlinette

ultra sportive et qui ajoute un volume de

coffre capable d’emporter un sac de golf.

Mais pas seulement. Cette GT doit aussi

permettre de voyager confortablement

sur de longues distances, ou pouvoir

s’utiliser au quotidien.

C’est là qu’intervient la McLaren GT, sa

ligne allongée donne l’allure à ce coupé

sportif d’être prêt à affronter la ligne

droite des Hunaudières du célébrisime

circuit des 24 heures du Mans, grâce à

sa longue queue et à son empattement

étendu. Malgré son léger embourgeoisement,

la GT rappelle son caractère ultrasportif

par ses énormes prise d’air arrière

très présentes dans les rétros.

Cette McLaren est un composé d’éléments

repris sur des modèles ultra sportifs afin de

trouver le compromis idéal pour une Grand

Tourisme digne de ce nom.

Tout d’abord, la base de l’auto est la fameuse

cellule monocoque nommée Monocell

II-T en carbone épaulée à l’arrière

comme à l’avant d’une structure en aluminium

à déformation progressive en cas

278

279



de choc. Ainsi équipée la McLaren

GT protège bien ses occupants.

Ces cellules en carbone et structures

alus, sont communes aux modèles

«Sport», c’est dire si la rigidité et les

performances sont au rendez-vous.

Pour les suspensions, McLaren a

choisi les épures de la version «Super

Sport» ce qui procure, grâce à une

ingénierie pointue et des réglages

originaux, une composante confort

qui permet d’abattre les kilomètres.

Du côté moteur, on retrouve le

V8 de quatre litres dopé par deux

turbos, il vient de la 720S dégonflé

à 620 ch et 630 Nm. Le couple

profite d’une nouvelle courbe plus

ronde et la boîte de vitesses 7 automatique

apporte tout le feeling

attendu en mode «normal».

Fragrances et cuirs pleine fleur

A l’intérieur, dès l’ouverture de la

portière, en élitre, majestueuse et

remarquable, on a le nez flatté par

cette délicieuse fragrances de cuirs

riches et nobles.

Du Connoly, le plus fin, le plus chic

vous accueille et votre regard se

pose directement sur les coutures,

à la façon artisanale et digne des

plus grands peaussiers. Le travail

est minutieux, le toucher extrèmement

souple et doux. Tout ce qui se

touche et se voit est orné de matière

noble et soft touch, même le

carter couvrant l‘arrière du volant.

Aucune faute.

Les sièges sont voulus confortables

et conservent un maintien sportif.

La GT est d’abord une supercars.

Il ne faut pas l’oublier.

Cette McLaren GT se conduit du

bout des doigts, elle absorbe correctement

les mauvaises routes de

la capitale de l’Europe pourvues

de nombreuses bosses, trous, gros

280

281



pavés et autres irrégularités désagréables.

Pour les autres routes,

le mariage suspension «Super

Sport» apporte un confort correct

et surtout assez ferme. Là où l’on

appréciera, en plein, le vrai confort

de la GT, c’est sur les belles routes

des Ardennes et sur les autobahn

allemandes. C’est là que le V8 peut

s’éveiller et procurer les vraies sensations

de la McLaren GT.

A l’arrière, l’espace dédié

au coffre s’étend au dessus

du V8 et a été prévu au départ

pour transporter un sac de golf.

Ce qui veut dire que l’on peut

sans problème partir en amoureux

avec les bagages appropriés, ou

des sacs de sport.

Ajoutons que la GT, offre deux grands

coffres. Le premier à l’avant est

profond et fait ses

150 l.

282 283



Dans cette McLaren qui respire le luxe et

l’élégance, le sport demeure omniprésent.

Pourtant on remarque que de nombreux

éléments le rappellent tout en étant élégamment

revêtus de matières riches et

délicates. Le point le plus délicat des McLaren

- à leur début - était l’écran tactile de la

console centrale qui était fort étroit, affublé

de caractères fins et exigeant trop d’attention

en matière de lisibilité. Dans la GT, ce

problème n’existe pas, l’écran est haut et

suffisament large tout en étant effilé. C’est

un beau produit. Il reste à voir comment il

se comporte par soleil rasant.

La GT se démarque des «Sport» et «super

sport» par sa ligne allongée d’une très rare

élégance. C’est une stricte deux places, la

noblesse de sa mécanique V8 Bi-turbos à

la sonorité revue pour apporter une atmosphère

à la fois feutrée et puissante. Cette

McLaren GT n’est pas à proprement parler

un «Pullman» car elle est avant tout une

supercar avec ses avantages et inconvénients.

Avec ses choix technologiques, elle

se montre incisive sur routes et autoroutes.

Dans les lacets elle a moins de maniabilité

que ses soeurs Sport et Pure Sport mais ne

s’en laisse pas conter pour autant. Bien finie,

riches de matières luxueuses, la McLaren GT

est une GT à l’ancienne en ce sens que la

priorité va au comportement et à la réponse

moteur, le confort est moins spartiate que

dans une super sport, le moteur plus souple

n’en demeure pas moins très vif et efficace

grâce à sa bonne boite automatique..

McLaren GT

V8 bi-turbo 4,0 l

620 ch @ 7500 t/m

630 Nm @ 5500 t/m

7 vitesses automatique

3 modes Actifs

• comfort

• sport

• track

0 - 100 = 3’’2

326 km/h

11,9 l/100 km

201.500 €

284

285



Escapade

à Waterloo

Avec les 620 chevaux

de la McLaren GT !

Plume et layout : Eric HEIDEBROEK, Photos : CAMINTER

La Mc Laren GT vous a été présentée il y a deux ans lors

d’une courte prise en main. Cette fois, nous sommes

remontés sur les traces du Duc de Wellington dans la

morne plaine de Waterloo où l’anglais a mis fin aux

campagnes guerrières de l’Empereur Napoléon 1er.

A contrario des 720s Spider et coupé, la GT se veut

plus «Grand Tourisme» en offrant un peu plus de

confort et un espace bagages moins restrictif,

tout en conservant l’esprit originel de la marque

anglaise tournée radicalement vers le sport.

286 287



La région où s’est déroulée cette grande bataille

est fantastique de beauté. Les routes se faufilent

entre des vallons verdoyants de prairies cernées de

bocages, de fermes, de grandes étendues où l’on

imagine facilement les

couleurs chatoyantes des

uniformes des armées en lice. De l’artillerie et ses

nuages de fumée, de la cavalerie qui charge sabre au

clair. Toute cette épopée est retracée dans le nouvel

espace sous terrain du musée.

Régulièrement, Waterloo produit une reconstitution

de la fameuse bataille avec de

nombreux figurants, c’est

magique !

LES 4 POINTS D’INTÉRÊTS DU MÉMORIAL DE WATERLOO :

Le Mémorial de la bataille de Waterloo en 1815 est un site unique en Belgique qui est à la fois un monument

de commémoration et un musée historique. C’est également et surtout un lieu chargé

d’histoire.

1. Le Musée du Mémorial :

revivez l’histoire de la bataille à travers des uniformes, des objets historiques,

des cartes animées, un film 3D inédit…

2. Le Panorama : découvrez l’immense toile

historique du panorama, longue de

110 mètres et

haute de 12 m !

Fiche technique

McLaren GT.

Moteur V8 bi-turbos.

4,0 litres

620 ch à 7.500 t/min

630 Nm à 5.500 t/min

Boîte auto 8 rapports

VMax : 325 km/h

0 à 100 : 3,2s

Conso : 12,5 l/100km

Moyenne obtenue

durant l’essai :

La plus basse : 10,3 l

La plus haute : 15,6 l

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McLaren GT

L’intérieur spacieux

offre des sièges

très bien rembourrés

et anatomiquement

parfait

quelques soit le

gabarit.

3. La Butte du Lion :

gravissez les 226 marches pour admirer un

point de vue exceptionnel sur le Champ de

Bataille.

4. La Ferme d’Hougoumont :

laissez-vous conter l’histoire de « la bataille

dans la bataille » grâce à une installation

multimédia mêlant innovation et mémoire.

1. LE MUSÉE

Même si la cellule

en carbone est

proche de celle

des coupés-ultra

sportifs, chez

McLaren on a

choisi celle de la

GT un peu plus

généreuse. La

planche de bord

adopte aussi un

style plus cool.

Mais il ne faut

pas s’y tromper

cette auto-là a un

tempéramment de

feu et une tenue de

route incisive.

Moins agressive

(un peu seulement)

que les

super-sports, la

GT profite de son

empattement

allongé pour offrir

une tenue de cap

extraordinairement

stable sur

les «autobahn» et

dans les longues

courbes qu’elle

avale à des allures

fantastiques de

sérénité.

Revivez l’expérience de la bataille de Waterloo

1815 à l’intérieur du Mémorial grâce à une

scénographique narrative, multi sensorielle,

comprenant des effets spéciaux et décors

immersifs.

À travers des uniformes, des objets historiques,

un film 3D inédit, une maquette géante

de 33 m2, un jeu de piste, découvrez l’histoire

de la célèbre bataille.

• Film 3D de 15 minutes • Maquette de la

bataille de 33 m2 • Audioguide FR/NL/EN/D/

IT/ES/CHN/JPN/RU • Accès PMR

2. LA BUTTE DU LION

290 291



McLaren GT... Invitation au voyage

Née d’une demande de la clientèle , la GT demeure une

supersport, ses lignes élancées le confirment. Avec son arrière

«longue queue» on l’imagine sans peine lancée pleins pots

sur la igne droite des Hunaudières au Mans. Son profil inspire

la performance fluide et aérodynamique. A son bord, le confort

permet de rouler sur de longs trajets. La visibilité périphérique

est bien conçue. Bien que les énormes prises d’air latérales

occupent bien l’espace des rétroviseurs. Sans occulter la visibilité

arrière, ils offrent au regard la musculature puissante de

l’auto. C’est un régal. Contrairement à certaines sportives, les

rétroviseurs sont installés plus bas dans la portière et décalés

vers l’arrière. Intelligent, car ils dégagent la vue vers les

angles avant tout en étant parfaitement implantés dans l’axe

du regard. Chez McLaren, ce sont des pilotes qui ont géré les

détails de mises au point. Des pilotes qui ont aussi participés

aux réglages des trains roulants. Ainsi la McLaren GT offre un

freinage canon, les freins Carbone Céramique prennentrapidement

la bonne température et la conserve très longtemps

de façon à offrir systématiquement les bonnes prestations. La

GTdispose aussi des trois programmes moteurs et maniabilités

comme dans les Spider et Coupés 720S.

La Butte du Lion est un monument de 40m de hauteur érigé

en 1826 à la demande de Guillaume Ier qui a souhaité marquer

l’endroit présumé où son fils ainé fut blessé le 18 juin 1815. Il

est surmonté d’un lion symbolisant la victoire des monarchies.

En haut des 226 marches, le regard embrasse le Champ

de la bataille de Waterloo 1815. Une table d’orientation vous

permettra d’appréhender les mouvements des troupes, de

comprendre les formations en carré de l’infanterie, les déploiements

de la cavalerie.

3. LE PANORAMA

Le Panorama est un vaste bâtiment circulaire qui abrite la toile

réalisée en 1912 par Louis Dumoulin, peintre dont le Panorama

fut présenté à l’Exposition universelle de Paris en 1900.

Ses dimensions exceptionnelles et son dispositif sonorisé

permettent une immersion totale au cœur de la bataille. Vous

serez cerné de toutes parts par les scènes de combat, bruits

de sabres, charges de cavaleries et tirs de canons.

• 110m x 12m • Toile de 1912 • Sonorisé • Accès PMR

4. LA FERME D’HOUGOUMONT

Ouverte les week-ends et jours fériés

Dernier témoin de la Bataille, cette ferme accueille un

spectacle vidéo qui raconte l’histoire de «la bataille dans la

bataille». Cette Ferme fut le cadre de combats meurtriers :

c’est à cet endroit que le frère de Napoléon déclencha l’action.

Ce qui ne devait être, au départ,

qu’une manœuvre de diversion, est devenu le point le plus

violent de la bataille. Toute la journée, les assauts français y

furent terribles et vains.

Route du Lion 1815 - 1420 - Braine-l’Alleud Tel : +32 2 385 19 12 - info@waterloo1815.be

• Balade en voiture à cheval • Histoire de la bataille

• Spectacle vidéo de 25 min

• Pas d’accès PMR

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Ces choix ne s’opèrent que si le

bouton «ACTIVE» est enclenché. Il

active alors des choix pour la maniabilité

(Handling) entre Comfort,

Sport, Track ou des combinaisons

de choix avec les mêmes modes

opérant sur la puissance. (Power).

En mode Comfort, tant mécanique

que suspensions, la GT se montre

très civilisée tant à l’intérieur qu’à

l’extérieur, bien que dehors on

entend bien que ce n’est pas une

voiture «ordinaire». Combiner le

mode Handling en Comfort et le

mode Power en Sport apporte non

seulement une modification de

l’atmosphère grâce à une musicalité

un peu plus présente et qui

ravit les oreilles comme augmentent

les sensations. Utlisezr

aussi le mode Track pour le moteur

transforme cette «gentille» GT en

dragster, le moteur ne chante plus,

il rugit, la boîte est plus rapide

plus sêche, si en plus vous passez

au mode sport, l’ensemble se

durcit sans être désagréable et

si vous mettez tout en Track, c’est

une projection dans la sportivité

intégrale. La GT affiche le caractère

McLaren dans toute sa sportivité et

sa maitrise.

Et pourtant vous êtes dans un

coupé supersport spacieux qui sait

vous apporter du confort dans la

rigueur d’une supercar.

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Une McLaren

Au Place d’Armes

Balade au Grand Duché de Luxembourg

Plume @ Eric HEIDEBROEK

Images @ Caminter 2022

296 297



Cinq Étoiles

Au centre ville

Le Grand Duché de Luxembourg a ceci de

particulier qu’il est multiculturel.

Centre financier reconnu, il attire des talents

de tous pays. Près de 200 nationalités s’y

côtoient au quotidien.

Loin d’être guindé, le Grand Duché se la joue détendu,

clair et accueillant. Sa capitale donne le ton,

l’humain a la priorité. Les transports publics sont,

non seulement modernes, beaux et propres, mais

aussi, gratuits !

Îlot de charme et de luxe, implanté en plein

coeur de la capitale luxembourgeoise, le

Place d’Armes est le refuge idéal des

épicuriens.

Pour être le seul Relais & Châteaux du Grand Duché

de Luxembourg, le Place D’Armesest à lui seul

un monument de l’hospitalité luxembourgeoise.

Isolé au centre ville, son accès doit sefaire par le

piétonnier, en roulant au pas. D’ici peu, l’accès sera

piloté par des bornes automatiques pour lesquelles

un sésame sera exigé. C’est à la fois un

avantage et un inconvénient, l’accès à l’hôtel en

voiture demeure problématique, mais la garantie

de la tranquilité et l’absence de trafic génèrent une

rare atmosphère de confort et de raffinement.

Le Place d’Arme est structuré par un assemblage

de sept demeures aristocratiques de la capitale.

C’est l’architecte Beck et son épouse qui ont eu

l’idée d’associer ces maisons en un seul et unique

bâtiment. On est loin des palaces mondialisés et

par définition...insipides. Ici tout est vrai !

Le Place d’Armes

18, Place d’Armes – L-1136 Luxembourg

00 352 27 47 37

info@hotel-leplacedarmes.com

www.hotel-leplacedarmes.com

298 299



En effet, Beck ne s’est pas simplifié la tâche,

il a conservé le caractère de chacune des

demeures en les associant par des travées,

des percées, des espaces libres et des éléments

contemporains qui se marient parfaitement

entre eux.

On passe de l’une à l’autre maison par différents

niveaux. A chaque recoins son intimité

artistique, son intimisme, son caractère.

C’est aussi pour ça que l’hôtel offre ce

charme romantique et particulier. On se promène

du baroque au contemporain en glissant

vers le classique dans une délicieuse

fluidité.

On retrouve l’émerveillement des yeux

d’enfants découvrant une grande

maison bourgeoise aux recoins

mystérieux.

Le confort moderne est omniprésent, climatisation,

wifi haut débit, normal dans un cinq

étoiles s’allient au charme cossu et très

bourgeois généré par de nombreux espaces

cosy, ou ouverts comme la grande terrasse

sur le toit ou celle encadrée par les murs intérieurs

aux reflets de seigneurie féodale.

Le Place d’Armes dispose de trois offres

gourmandes pour tous les goûts et toutes

les humeurs. Une brasserie parisienne, avec

ses barres de cuivre et ses velours carmins

vous accueille chaleureusement avec des

mets simples et raffinés. Le petit-déjeuner

se prend au « Plëss » dans son atmosphère

moderne et dépouillée. Le midi et le soir, on

appréciera la cuisine ouverte où s’affairent le

Chef et sa brigade dans un ballet de gourmande

élégance et gestes précis.

300 301



La ville de Luxembourg offre

un choix de boutiques des plus

raffinées dans une atmosphère

années folles

302 303



304 305



Modernisme, esthétique d’aujourd’hui et d’avant-hier offrent un

charme de détente et de glamour

Il faut surtout ne pas se contenter de regarder devant ou tout

autour de soi. Il faut aussi se laisser impressionner en levant

les yeux pour admirer la beauté intemporelle des façades Art

Nouveau des immeubles anciens.

306 307



308 309



Balades nocturnes

tranquilles.

Jeux de lumières.

Rivalités d’élégances

entre vitrines

310 311



Grandes enseignes, mise en

valeur des bâtiments

de style Art Nouveau,

rien que pour vos yeux !

312 313



McLaren

720S Coupé

Carbone, élégance, puissance, maîtrise

L’art de générer des voitures d’exception

Plume @ Eric HEIDEBROEK

Images @ Caminter 2022

314 315



L’occasion était trop belle pour réaliser

ce mini-trip au Grand Duché

de Luxembourg, la McLaren 720s

coupé est toute désignée pour visiter

la capitale financière bien

connue. On peut choisir de se

rendre à la capitale luxembourgeoise

par l’autoroute ou par le

chemin des écoliers.

La 720S aime les deux !

Par l’autoroute on peut y aller franchement

à condition de ne pas se

faire prendre ou choisir le cruisecontrol

calé sur la vitesse autorisée.

Dans ce cas on sera surpris par

l’autonomie qui peut atteindre plus

de 500 km !

Températures

et pressions des

pneus affichées.

Les Pirelli PZero

doivent être à

température. Sinon...

ils n’accrochent pas !

316 317



Evidemment, dès que l’on titille la

pédale de droite l’autonomie fond

comme neige au soleil, mais, quel

pied !

Par les petites routes, le potentiel

de ce «tout-en-carbone» est démentiel.

La réponse à l’accélérateur

est toujours nette et précise.

Quand on accélère à fond, on est

catapulté jusqu’à 6.500 tours, et en

gardant le pied dans le phare, on

reçoit une deuxième charge encore

plus forte. Cette auto est vraiment

extraordinaire.

Si elle offre de véritable sensations

sportives. Elle est domptable

grace à son équilibre et sa perfection

en matière de trains roulants.

318 319



Pour exploiter les prestations, il faut

aller sur circuit.

Par exemple à Mettet où pour 150

euros vous pouvez faire parler la

poudre sans courir et sans faire

courir de risque à quiconque.

D’ailleurs les propriétaires de McLaren

optent souvent pour des cures

de track-days nettement moins

coûteuses et ennuyeuses qu’une

arrestation pour excès de vitesse.

Sur piste, ils équiperont leur supercar

de pneus spéciaux. Chez Pirelli

le PZero existe en version «Trofeo»

avec la bande extérieure du profil

presque slick alors que la partie intérieure

comporte trois rainures pour

rouler sous la pluie et être en ordre

avec le code de la route. Chez Michelin,

Bridgestone, Continental et Goo-

320 321



dyear des pneus spéciaux track-day

existent aussi. On y reviendra bientôt

dans la rubrique pneus.

720 chevaux 770 Nm

La puissance, le couple et les performances

d’utilisation définissent le cœur

de la 720S. Le moteur V8 est un 4,0 l,

dopé par deux turbos qui, développe

720 ch à 7 000 tr/min et 770 Nm entre

6.500 et 7.500 t/min. Cette dernière valeur

semble un peu haut perchée côté

régime, mais il faut savoir que 80% du

couple est disponible dès les plus

basses rotations.

C’est dû, entre-autres, au doublement

des injecteurs, il y en a 16 au lieu de 8,

combinés à la régulation électronique

des turbos, permet une réponse massive

et instantannée du V8.

Cela percute le 0 à 100 en 2’’8 et le 200

en 7’’8 pour une Vmax de 341 km/h.

Rien que ça !

Cet ensemble moteur boîte à sept

rapports automatique génère une

connexion organique entre la voiture

et son conducteur. Magie ponctuée

du démarrage au régime maximum

par la bande-son rageuse et exceptionnelle

du V8.

322 323



La compétition dans le sang.

Si la 720S est parfaitement adaptée

pour repousser les limites sur circuit,

McLaren propose divers équipements

dont une barre de harnais en titane

«MSO Defined».

Réalisée sur mesure pour la 720S, elle

est placée derrière les sièges pour

ancrer les harnais 6 points spécifiques

pour assumer des performances

extrêmes dans une sécurité

inégalée.

McLaren n’a pas cédé à la facilité en ne

posant une simple direction assistée

électrique. Pour le constructeur britaniqu

le conducteur est strictement au

coeur de la conduite. Il doit bénéficier

de toutes les informations utiles remontées

par les trains roulants comme

de la direction.

Aussi McLaren a créé une direction

électro-hydraulique au caractère plus

précis et remontant les informations

du contact avec la route ou la piste en

temps réel.

Sport & Race

Pour la piste, la direction électro-hydraulique

entre en symbiose exacerbée

avec le système «Active Dynamics»

de la 720S. En plaçant le sélecteur

sur «Sport» ou «Track», la 720S se

prépare à l’action sur piste : les ré-

324 325



La fonction

Dessine

La forme.

C’est racé !

326 327



ponses sont affûtées. La puissance

est livrée plus «brute», de même que

les changements de rapports sont

plus secs, dans un style très voiture

de course. Quand on revient au mode

«Confort» et on passe instantanément

la configuration idéale pour les routes

ouvertes.

Il ne faut pas oublier que le confort, est

omniprésent dans cette McLaren 720S

qui ne martyrise jamais ses occupants.

Le confort, comme dans la version

spider est remarquable tout en offrant

le maintien indispensable à une

conduite dynamique.

Du carbone en déco,

Du carbone en structure.

Freins carbone céramique

Un aileron «aéro-frein»

Des performances !

0 à 100 en 2’’9 !

328 329



On pourrait croire que cette 720S est sans reproche...

Mais, par rapport au spider, le moteur est

dans l’habitacle, plus présent, il ya ajoute sa chaleur...

Le spider dispose de cette petite vitre de lunette

arrière, entre les appuie-tête qui, lorsque la voiture

est couverte, peut s’abaisser, laissant non

seulement pénétrer un peu de fraicheur, sans

courant d’air s’il vous plait, dans l’habitacle, mais

aussi d’avoir la chance de profiter des vocalises

du V8.

Rare, plus exclusive que Lamborghini, Porsche,

Aston Martin ou Ferrari, la McLaren tient son rang.

330 331



Bruges, ou

La Venise du Nord

Moments Dédiés

Au terme d’une semaine de travail acharné, nous décidons de nous changer

les idées et partons à la découverte de la Venise du Nord avec la McLaren

720S Spider pour nous laisser gâter. Plume @ Eric HEIDEBROEK

Images @ Caminter 2021

332 333



Escale à...

l’Hôtel Héritage

Il est près de 19 heures quand nous arrivons à

l’hôtel, la route a été sage et

surtout encombrée. L’autoroute de la Mer, un

vendredi fin d’après midi, se déguste à la sauce…

embouteillages. No stress !

Mais ça n’a pas d’incidence à bord de la Mc Laren 720S

Spider dont le V8 ronronne dans notre dos. En effet,

pour une supercar, le constat est surprenant, le confort

est total. Même si les suspensions sont fermes, les irrégularités

de la chaussée sont absorbées sans chocs

désa gréables. La boîte automatique à 7 rapports

égrenne les vitesses en douceur, la rondeur du V8 de

720 ch et 770 Nm rend cette décapotable très facile à

conduire au quotidien.

Arrivé à Bruges, les petites rues de la Venise du Nord

sont parcourues sur un filet de gaz, le V8 n’est pas discret,

il gronde et sa rondeur à bas régime rebondit souplement

contre les façades baroques, faisant tourner

bien des têtes en suscitant des surprises émerveillées,

des éclats dans les yeux. Rien à dire, l’auto est belle.

L’arrivée au Relais & Châteaux L’Héritage, où l’on se

gare, est discret quand bien même le son rauque et

sourd des échappements interpelle directement le personnel

d’accueil de l’hôtel. Notre léger bagage est sorti

du coffre avant qui fait quand même 121 litres et sera

conduit dans notre Suite du quatrième étage.

L’accueil est souriant, harmonisé avec la quiétude élégante

des lieux. L’Héritage est un cocon confortable et

relaxant, nous ne tarderons pas beaucoup à nous rendre

compte, qu’en plus, c’est un temple pour gourmets.

L’ascenseur a du charme, il a troqué ses grilles antiques

pour des portes coulissantes garnies d’un poster qui

rappelle son lustre d’antan. Silencieux, ils nous trans-

334 335



porte au quatrième étage où nous attend

notre hôte qui nous conduit à la Suite 43.

Nous sommes sous les toits, le plafond est

haut et soutenu par de larges poutres. Les

murs coquille d’oeuf font la liaison avec les

tonalités chaude et rustique des boiseries. La

décoration est très belle époque, les téléphones

du début du siècle dernier sont équipés

de mécanismes modernes et fonctionnent

très bien, en souplesse et rapidement.

Les attentions sont très agréables, comme la

bouteille de Champagne et quelques délicieux

chocolats, un mini bar rempli avec

soin, une bouteille de vin rouge, un grand

écran, une sono Bose, un iPad, et bien

d’autres éclairages d’ambiance destinés au

bien-être.

Le grand lit est tellement confortable que

nous avions très envie de le ramener chez

nous, mais dans la McLaren... c’est un peu

juste ! Toujours est-il que nous avons découvert

un hébergement délicat, raffiné et très

confortable.

La salle d’eau dispose d’un bain à bulle, d’une

douche encastrée accessible par une porte

martellée. La double vasque dispose d’un

plan en marbre assorti aux tonalités chaudes

et crémeuses de l’ensemble. Tout est conçu

pour offrir l’agrément et le confort digne d’un

Relais & Châteaux cinq étoiles.

Pendant que nous nous installons, la McLaren

rejoint, aux mains d’un personnel soigneux,

respectueux et connaisseur, le garage

où elle dormira, bien à l’abri, dans un

box pour elle seule.

Moment gourmand au Mystique

Un dîner gastronomique* à qua tre services

et vins assortis pour un budget de 120€ par

couvert, voilà qui est très correct. Surtout en

regard à l’imagination, à la créativité et à la

Relais & Châteaux Hôtel Heritage

Niklaas Desparsstraat 11

8000 Brugge - Tél : +32 (0)50 444 444

info@hotel-heritage.com

336 337

336



finesse de tous les plats élégamment

présentés. On soulignera

la justesse et l’omniscience

du service, prenant soin

d’expliquer posément le choix

des vins assortis, en nous mettant

l’eau à la bouche, à chacun

des plats proposés. Un Grand et

délicieux moment.

S’éveiller après une bonne nuit,

prendre le petit déjeuner dans

la salle à manger de l’Héritage

est un moment délicieux. Nous

n’avons pas goûté aux oeufs

pochés sauce mousseline, c’est

bête, mais nous avions commandé

des oeufs au plat, par tra-

* MYSTERY MENU... • 3 services : 59€ p.p. • 3 services vins assortis : 86 € p.p. • 4 services 84 € p.p. • 4 services vins assortis : 120 € p.p.

338 339



Bruges la nuit,

sous la pluie de la fin octobre, est

une ville vivante et agréable.

Ses fières façades éclairées, ses

vitrines scintillantes sont d’un

romantisme inégalable.

340 341



dition... Le service est omniprésent et prévient

chaque désir au moment opportun. La gentillesse,

la politesse et l’élégance multilingue font

plaisir et l’on en jouit, sans modération.

Si en plus, la pluie fait la place au soleil,

Bruges apparaît sous un autre jour. Les rues,

scintillantes de lumières sous la pluie nocturne,

cèdent la place à des bâtiments soignés

à l’architecture histori que flamande.

Un ravissement pour les yeux, et, on se promène

en cherchant les détails, les équilibres,

avec en arrière plan, le bruit des sabots des

chevaux tirant calèches et visiteurs éblouis

par tant de beautés mises en valeur par un

entretien rigoureux et une valorisation des

abords. La propreté de la ville incite à son respect

et l’ensemble donne envie de s’y attarder.

La Venise du Nord se visite par ses canaux que

traversent de nombreux ponts aux styles originaux

qui témoignent de l’histoire millénaire de

ARTISANAT D’ART ET ORFÈVRERIE

Bruges est ,bien sûr, une ville touristique et cela

se comprend par ses nombreux attraits. Quelques

artisans peuvent, grâce à elle, vivre de leur art,

de leur passion, comme Michiel NEELS et sa fille

qui créent des bijoux en argent pour le plus grand

bonheur des visiteurs et des locaux qui découvrent

leur

savoir-faire dans leur atelier «Ginkgo», au 21Walplein.

Info : www.zilversmid.be

la ville. Des terrasses, à fleur de canaux,

offrent un moment de détente et de relaxation

sous les doux rayons du soleil de l’été

indien.

Avec cet accueil touristique géré de main de

maître par la ville, Bruges offre un rare

confort de découvertes. Les canaux participent

à l’incroyable quiétude de la ville. Par

leur doux chuintement, ils apportent une

342 343



sérénité appréciée en leur temps par les ecclésiastique

qui ont fait de Bruges cette cité

éternelle. Le long des canaux, des ouvertures

pratiquées dans les berges servant

autrefois de débarcadère permettant d’approcher

l’onde et d’apprécier le passage des

bateaux, la faune aussi et cela ravit les chasseurs

d’images.

Autan,

Bruges se la joue

bourgeoise et animée,

autant elle détend

par son

atmosphère idyllique.

En se promenant dans la ville et ses ruelles

historiques, on débouche sur une étendue

d’eau calme et bordée de végétation. En fin

de parcours, un vieux pont de pierres en arcades

rejoint les deux rives qui descendent

vers un endroit apprécié des brugeois.

Le Jardin des Amours est un jardin aussi impressionnant

que le parc à la française d’un

grand château. Ce ne sont pas des labyrinthes

verdoyants, incitant à a coquinerie,

mais des chemins de verdures aux doux

feuillages de nombreuses essen ces, des

pelouses soignées.

Ce sont des détours romantiques qui incitent

à la flânerie, à la méditation, au plaisir d’être

ensemble ou d’être deux pendant un moment

privilégié. On y oublie les soucis, on

reste main dans la main dans un état de plénitude

et de détente.

La promenade se termine sur ce délicieux

moment, retour à l’Héritage, notre Relais &

Châteaux pour retrouver cette atmosphère

intimiste qui sait si bien détendre l’esprit et

apporter un bien être bienvenu.

344 345



Découverte du bar pour y déguster

une boisson sans alcool, on

doit reprendre la route! L’atmosphère

est idéale pour rencontrer

des amis, discuter ou prendre

autre chose qu’un soft, en soirée.

La chaleur des meubles en ronce

de noyer, des cuirs façon Chesterfield,

le piano à queue préfigurent

des soirées inoubliables.

C’est un fait, l’Héritage,

Relais & Châteaux sait rece voir et

choyer ses visiteurs.

Conclusion...

Choisir un Relais & Châteaux est

une garantie de services et

d’hospitalité absolument

irréprochables. Tant au premier

contact que tout au long du

séjour, tout est parfait.

346 347



L’Hôtel Héritage, passionnément

managé par Johan & Isabelle Creytens,

efficacement secon dés par

leurs équipes, apporte au voyageur

toutes les atten tes de bien-être, de

respect et même plus.

La Mc Laren a été soigneusement

rangée dans un box privé. Pour nous, la

confiance est totale et bien placée.

Au retour vers nos pénates, le V8 a pu

chanter un peu, mais toujours avec

«modération»...

Mais quel plaisir cette 720S Spider

Saviez-vous que même la température

des pneus PZero s’affiche au tableau

de bord ?

348 349



Le p’tit Gaby a quitté la grand’place de Hannut pour se réfugier quelques

kilomètres plus loin, à Thisnes, dans un cadre élégant, moderne, spacieux et

tranquille. La cuisine est ouverte sur le travail du Chef Olivier Leruth dont la

gestuelle séduit d’emblée, cela promet !

DÎNER ÉPICÉ

McLaren Artura

Vs Abarth 500E...

350 351



Tel un fauve prêt à bondir, on la décèle au travers du

voilage. Les lignes fluides et racées, l’ouverture des

prises d’air marquent le besoin de respiration du

fauve. Les phares qui portent la signature en boomerang

de la marque. La McLaren Artura est la première

version hybride qui s’inspire des moteurs V6 hybrides

de la F1. Contrairement à la Formule 1, ce n’est pas le

1600 cc d’origine Mercedes-Benz qui équipe l’Artura.

C’est un tout nouvel appareil conçu par le spécialiste

anglais Ricardo. L’Artura étrenne donc un moteur V6

de 3,0 litres ouvert à 120°, qui accueille en son centre

deux turbos. Les échappements sont greffés à l’extérieur

du V, offrant ainsi une dynamique de fonctionnement

optimale. Un moteur électrique est intégré à

la boîte de vitesse et agit conjointement avec

le thermique sur les roues arrière au travers

d’une boîte robotisée à 8 rapports. Le moteur

électrique se charge de la marche arrière.

Bilan : 680 chevaux à 7.500 tours/min (dont

95 ch du moteur électrique) et un couple

généreux de 720 Nm (dont 166 Nm de l’unité

électrique) dès 2.250 t/min.Le poids de l’auto

en ordre de marche est de 1.495 kg, les performances

annoncées sont de 3’’0 pour le 0 à

100, 8’’3 pour le 0 à 200 et le 0 à 300 à l’heure

en seulement 21’’ et 5 dixièmes.

Et ce n’est pas tout...

352 353



Car l’Artura dispose d’un freinage tout aussi percutant

grâce à ses disques en carbone céramique de

390 mm à l’avant et 380 mm à l’arrière. Les étriers

de frein sont en aluminium forgé monobloc à 6 pistons

à l’avant et 4 pistons à l’arrière. Les distances

de freinage sont aussi incroyables, de 200 à l’arrêt

complet, il faut 126 mètres. Pour le 100 à 0, il ne faut

que 31 mètres. Et quand on effectue l’exercice, l’Artura ne

dévie pas d’un pouce de la trajectoire. C’est net, précis et

fiable. Même si la sonorité du V6 n’a rien de comparable

avec celle du V8, le V6 bi-turbo chante bien, surtout en

mode «race» où il peut cracher sa rage ! Cette Artura est

particulièrement légère pour une hybride. On se demandait

même où elle cachait sa batterie

lithium-ion de 7,4 kWh et (88 kg). Elle est placée sur le

plancher, entre l’habitacle et le moteur central arrière.

Exactement comme dans la Ferrari 296, qui elle aussi

adopte un V6 à 120° pour les mêmes raisons d’encombrement

et d’abaissement du centre de gravité, comme pour

la position avantageuse des deux turbos au creux du V.

354 355



Batterie 7,4 kWh Moteur 3 litres V6 à 120°

La McLaren dispose de deux places.

Les sièges sont des monocoques Intégrant le dossier

et l’assise intégrés à une coque en carbone en forme

de courbe. La position de conduite est idéale.

On la règle électriquement d’avant en arrière afin de

positionner le corps, idéalement, par inclinaisons globales.

Le réglage en longueur est manuel. Ces coques

sont hyper confortables. On savait déjà que les McLaren

sont agréables à utiliser au quotidien, avec l’Artura,

les Anglais ont réussi une nouvelle performance qui

se chiffre immédiatement en gain de poids, puisque

moins de mécaniques de confort embarquée.

L’atmosphère générale de l’Artura est sensiblement la

même que dans les 720S et GT à l’exception des instruments

de bords simplifiés eux aussi. Comme dans les

nouvelles 750S ,qui remplacent les 720S, on perd le

panneau mobile appellé

aussi «Slim Display» des

instruments pour une

structure plus conventionnelle.

Les molettes de

réglages à droite du volant

pour régler le tempérament moteur

et le degré de suspensions comme le niveau

d’intervention des aides à la conduite sont remplacées

par à droite un basculeur

pour les performances

et à gauche

pour le handling.

Et le moins, que l’on

puisse dire, c’est que

c’est mieux qu’avant, car nettement

plus intuitif. L’écran de console est plus grand

356 357



et plus ergonomique. On a aussi l’Apple

CarPlay de série, mais filaire. Pratique

avec le Coyote, indispensable à bord de

cette hypercar super performante. L’hybridation

apporte trois choses, la discrétion

du mode électrique, une consommation

raisonnable et la puissance électrique.

A la mise en route, on est, par défaut,

en mode électrique. Mais on peut

choisir de faire rugir le V6 et de

positionner le basculeur sur

«sport», c’est plus dans la

philosophie McLaren.

Dès les premiers tours

de roues, on apprécie

la docilité de l’auto,

et dès qu’on la sollicite, elle

retrouve la hargne et la

maestria McLaren.

Le moteur remplit l’atmosphère

de ses rugissements,

les vitesses passent à la

volée, le comportement est

redoutablement efficace. Légère,

l’Artura virevolte d’une

courbe à l’autre et s’applique

à offrir ce pourquoi elle est

conçue... Du plaisir !

Les ingénieurs ont

choisi de passer la

régénération uniquement

par la roue libre ou la

décélération et pas par les

freins. Résultat, l’attaque

du freinage est parfaite.

On n’a absolument pas

d’influence de la régénéra-

358 359



tion dans le toucher de pédale et dans la gestion des freins.

C’est un point capital pour la conduite sportive et aussi pour la

conduite sur route.

C’est aussi pour ça que la McLaren Artura annonce

des distances de freinage aussi courtes et rapides.

360 361



La McLaren Artura réagit comme

toutes les McLaren, elle a besoin

d’avoir ses pneus à température

pour être efficace. Et nécessaire

pour faire passer à la route

l’ensemble de son potentiel.

Au tableau de bord on a un

graphique qui indique clairement

les températures des pneus. Ce

qui est rare, c’est qu’en plus de

l’indication de la charge de la

batterie du moteur électrique, on a

aussi celle de la batterie de 12 Volt

(à gauche sur l’écran du tableau

de bord). qui sert à l’alimentation

362 363



des éléments d’usage courant comme dans

toutes les voitures.

On parle des sièges électriques, vitres

électriques, systèmes d’info divertissement,

tableau de bord, etc.

Au volant, on apprécie le caractère souple du V6 bi turbo. Il

apporte à l’Artura une onctuosité agréable au quotidien.

Si l’envie de passer un moment sur piste vous traverse l’esprit,

n’hésitez pas et découvrez le réel caractère de l’Artura. Tout passe

par les roues arrière, et l’apport de l’électricité permet une réactivité

exceptionnelle des accélérations.

Lécher les trajectoires, mettre «le pied dans le phare»

en sortie de courbe, plonger sur les freins pour

inscrire l’Artura dans le virage suivant avec

une précision d’une efficacité diabolique,

apportent le rare plaisir des

grands moments.

À droite,

on a l’autonomie

de la batterie

moteur où il reste

12 km sur les 31 km

électrifiés de base et 300 km

pour le thermique.

A noter que McLaren a bien réussi son

système de régénération, car on récupère

de l’autonomie très rapidement.

Atmosphère sportive, ergonomie parfaite avec un accès aux principales

commandes plus aisé. L’écran est plus grand et plus convivial, Top !

D’ailleurs quand tous les pleins sont faits,

électriques et thermiques, et que le système

a été réinitialisé, on se surprend à constater

que l’autonomie globale est de 680 km.

Pour une HyperCar,

ce n’est pas fréquent, du tout !

Et maintenant : À table ! La McLaren nous attend sagement dans

le parking protégé du p’tit Gaby. Olivier Leruth a œuvré en cuisine

pour nous préparer de délicieux mets élégamment raffinés.

364 365



Terrasse, jardin, mobilier moderne et stylé, belles tables et vaisselle assortie.

Accueil diligent, cuisine raffinée, service franc et dynamique !

Ça commence bien. Les papilles s’éveillent... À Table !

366 367



Le P’ti Gaby est une

des meilleures tables

de la région. Olivier

Leruth et son épouse

Sonia ont construit sa

réputation à force de

courage et ténacité.

Le Chef Olivier Leruth

est bien sûr en

cuisine et Sonia son

épouse est en salle.

Ils tiennent cette

enseigne depuis de

longues années.

Au départ, ils

s’étaient installés au

centre de Hannut,

puis progressivement,

ils ont choisi

de se retrouver dans

368 369



un village tranquille, loin de la cohue et des

obligations citadines.

Bien leur en a pris, dans ce nouvel univers,

accessible par tous, même pour les personnes

à mobilité réduite. Tout est plat, large et pratique.

La sécurité, et la sérénité sont de mise,

ainsi, il n’y a pas de risque de vandalisme

gratuit sur votre auto, le parking est privé,

propre et bien organisé.

Le restaurant avec sa cuisine ouverte est très

spacieux, la décoration soignée et surtout, il y

fait calme. L’insonorisation est parfaite, pas de

résonnance, tous les sons sont diffus, bien

maîtrisés.

370 371



Le confort, le goût, l’intimité se marient pour offrir un moment

d’excellence. L’ensemble de l’équipe est passionnée par ses

fonctions et partage un sentiment de bien-être avec chaque

convive. N’hésitez pas à en profiter.

C’est idéal pour apprécier

un moment gastronomique.

La carte n’est pas comme un jour

sans fin, au contraire.

Elle est succincte avec deux

menus. L’un à trois services avec

chacun ses 3 suggestions et

l’autre à 5 services, avec aussi 3

propositions par service. La carte

change au fil des humeurs du

Chef comme des saisons.

Structurée de cette façon, la carte

est un gage de raffinement et

d’organisation.

Deux qualités que l’on retrouve

dans chaque assiette

Horaires

Ouvert du :

Mercredi au Samedi

Le Midi - 12:00 - 14:00

Le Soir - 18:30 - 21:00

Dimanche

Le Midi : 12:00 - 14:00

Le p’tit Gaby

Rue de La Croix Blanche 8A

4280 Thisnes Tél. 019-633 772

www.le-ptit-gaby.be

372 373



On aurait préféré un bouton marqué du Scorpion pour activer ou désactiver le son du «pot Abarth» à la recherche fastidieuse de cette commande dans les menus. On

apprécie le confort des supers gros sièges avant, même si à l’arrière l’espace est compté pour les genoux.

Le graphisme italien dans

toute sa spendeur. La 500

Abarth, full électrique, a

beaucoup de charme. Et,

elle est bavarde, si, si !

374 375



Version sportive de la Fiat 500 eletrica,

l’Abarth 500 propose un look

plus musclé et une finition plus

sportive. Les jupes avant et arrière

ont été modifiées pour donner plus

de muscle, les bas de caisses sont

garni d’une moulure et les roues de

17 ou 18 pouces (en option) en alu

forgé sont spécifiques au Scorpion

électrique.

Côté moteur électrique, Abarth propose

une augmentation de puissance

et de couple. Ainsi on passe

de 118 à 155 ch et de 220 à 235 Nm.

Un «détail» qui permet à l’Abarth

de passer de 0 à 100 en 7’,’ se trouve

dans le rapport de réduction de la

transmission qui passe de 9,6:1 à

10,2:1, ce qui donne des accélérations

un poil plus vives que dans la

500e.

Deux versions sont proposées, la

base et la Turismo. Différences de

finitions où la Turismo offre plus de

détails, mais aussi du bruit !

Oui, Abarth dispose de hautparleurs

casés dans sa jupe arrière.

Ils reproduisent le son des versions

essence. Pas mal, mais peut nettement

mieux faire, sans compter que

c’est fatigant à la longue. Il faudrait

que Fiat aille voir chez Mercedes-

Benz et écouter le son du nouveau

SUV EQE... Vraiment trop chouette et

pas nécessairement plus cher..

En conclusion cette Abarth se

montre joueuse et confortable

même si son autonomie de 300 km

est un peu faible.

376 377



MONSTERS

LAND ROVER

DEFENDER V8 635 CH OCTA

4 x 4

DEFENDER V8 525 CH

LAND ROVER

RANGE ROVER SPORT

SVR 575 CH

JAGUAR F-PACE SVR

378

Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci. 379



JAGUAR F-PACE

SVR

V8 5. 0 l

compressé

550

Chevaux !

Eric HEIDEBROEK

Un SUV très sportif

& spartiate.

Jaguar comme Land Rover aime

les gros V8. Toute sa gamme à

l’exception del’E-Pace et la i-Pace

a pu ou peut recevoir ce fabuleux

moteur huit cylindres. Ici, les ingénieurs

du service SVO on calé le

gros 5 litres sous le capot de la

F-Pace, avec un chausse-pieds, la

place disponible surtout en hauteur

étant un peu «limite» sans

devoir en changer le couvercle par

un plus bombé. Deux ouies de refroidissement

viennent renforcer

le look sauvage de ce gros chat

ultra puissant.

550 chevaux 680 Nm de couple

Cette force passe aux quatre

roues par l’intermédiaire d’une

bonne boîte automatique ZF à 8

rapports. Avec un poids à vide de

2.070 kg et une telle puissance

sous le capot, les anglais ont

doté le F-Pace de freins de bonne

taille. A l’avant on a des étriers à

4 pistons qui pincent des double

disques de 395 mm et à l’arrière

c’est une machoire flottante avec

un simple piston qui mord dans

un double disque de 396 mm...

Du costaud !

SEMAINE

24

Posé sur des suspensions adaptatives

à plusieurs modes, le F-Pace

est doté d’un intérieur luxueux et

sportif. Les sièges avant sont dotés

d’appuie-tête intégrés. Les cuirs

sont bien évidemment très fins et

un décors matelassé garnis la partie

centrale des assises et dossiers.

380 381



382 383



384 385



Le V8 Jaguar a des origines

américaines, et

cela s’entend directement,

mais à l’instar

des différences d’accent

entre l’anglais

et l’américain, le V8

géré par les anglais

a son propre caractère

proche des V8

Cosworth de la grande

époque de la F1. Et du

caractère sous la pédale,

le Jaguar F-Pace

SVR en a.

Par rapport à un Range

SVR auquel il rend 25

chevaux, le F-Pace se

montre moins policé,

plus brutal, plus sportif.

Il a un tempéramment

Jaguar bien calé

dans les sièges sports.

Les changements de

rapports dans le mode

«sport» sont plus secs,

plus incisifs, les accélérations

sont décoiffantes

avec un 0 à 100

abattu en 4’’3 et une

Vmax de 283 km/h !

Mais ce qui surprend

toujours chez Jaguar,

c’est que la boîte passe

le rapports que vous

vouliez sélectionner,

juste au moment où

vous posez le doigt sur

la palette !

Et ça c’est magique !

386 387



LAND ROVER

La vraie signature Life Style de l’OffRoad

Selon quatre styles, «Comfort», «Sport», «Wild»

& «Adventure».

@ Eric HEIDEBROEK - Photos © CAMINTER - PR

DECOUVERTES !

RANGE ROVER EVOQUE, ........................1,5 L - PHEV ESSENCE 300 CH

RANGE ROVER SPORT SV........................4.4 L - V8 ESSENCE 635 CH

LAND ROVER DEFENDER, .......................2,0 L - PHEV ESSENCE 350 CH

RANGE ROVER CLASSIC, ........................3,0 L - TURBO DIESEL 350 CH

RANGE ROVER SPORT, ...........................3.0 L - PHEV ESSENCE 440 CH

DEFENDER V8, ........................................5.0 L - ESSENCE 535 CH

DEFENDER 130 .......................................3,0 L - TURBO DIESEL 300 CH

388 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

389



Range

VOQUE

PHEV P300E



RANGE EVOQUE P300e

3 CYLINDRES 1500 CC

309 CHEVAUX & 540 NM

Land Rover a été bien inspiré en achetant

ses moteurs chez BMW. En effet

le 1500 cc de la Mini a trouvé une

juste place sous le capot de l’Evoque.

Pour rester dans la norme élevée de la

famille Range Rover, une hybridation

rechargeable permet d’atteindre une

belle puissance de 309 chevaux avec

un couple généreux de 540 Nm, vraiment

bienvenu pour mouvoir ce

Range Evoque, de 2.200 kg.

UNE HYBRIDATION

INTELLIGENTE

La répartition mécanique passe par

le 3 cylindres d’origine BMW qui

offre 200 chevaux qui passent aux

roues avant par une boite automatique

à 8 rapports. Les roues arrière

sont propulsées par un moteur électrique

de 109 chevaux.

L’électronique gère toute cette puissance

pour la diriger simultanément

et de main de maître vers les quatre

roues motrices.

FLAG SHIP

Du coup, cette version Plug-in Hybride

rechargeable devient le haut

de gamme de ce modèle.

Chez Land Rover, le changement

apparaît sous plusieurs formes. Les

lignes ont été renforcées avec un

gonflement des boucliers avant et

arrière ainsi qu’une simplification

des feux qui affinent le regard de ce

SUV très sympathique. Ce faisant, le

Range Rover Evoque s’inscrit résolument

dans les nouvelles lignes de

ses grands frères.

A l’intérieur, le luxe s’inscrit dans

une nouvelle façon de percevoir les

selleries. Le cuir naturel cède la

place à un matériaux «vegan» et

aux tissus. C’est vrai qu’il y a des





décennies, les voitures de grand luxe

recevaient des revêtements en tissus

ou en velours d’ameublement. Le cuir

s’étant progressivement invité comme

élément issu du monde sportif pour sa

meilleure solidité et résistance à la

pluie et aux intempéries

On constate que l’on revient progressivement

à ces garnissages qui confèrent

une autre atmosphère adoucissant la

dureté des écrans et commandes numériques.

Et donc, oui, l’Evoque s’inscrit

résolument dans cette nouvelle

philosophie. On remarque le dépouillement

des commandes traditionnelles

remplacées par un seul levier

central, chargé de choisir entre la

marche avant, la position neutre, la

marche arrièr etla position parking.

La transmission intégrale intelligente

et la Commande vectorielle de couple

par freinage (Torque Vectoring By

Braking) permettent d’aborder sereinement

toutes les situations, tandis

que les légendaires capacités toutterrain

du Range Rover sont rehaussées

par des technologies up-to-date,

comme le Contrôle de progression en

tout-terrain et le système Terrain Response.

Il y a même un contrôle de la

stabilité de la remorque quand l’option

«attache de remorque» est commandée.

CONCLUSION

Le Range Rover Evoque hybride électrique

rechargeable (PHEV - Plug-in

Hybrid Electric Vehicle) offre le meilleur

des deux mondes grâce à la combinaison

de son moteur électrique de

109 chevaux et avec son moteur essence

à trois cylindres Mini de 200

chevaux. Le mode tout électrique

permet d’effectuer les trajets quotidiens

d’une distance moyenne de

60 km, vérifié à +/- 50 km dans notre

test. La recharge en borne rapide

peut se faire en un peu plus d’une

demi-heure, tandis qu’à la maison sur

une borne 7 kW, il lui faut deux

grosses heures pour être au top.

Pour la configurer, cliquez-ici :



VASION

LE DEFENDER EST SYNONYME D’AVENTURES, DE LIBERTÉS,

DE VOYAGES, DE NATURE ET DE BIEN D’AUTRES CHOSES

ENCORE... AVEC UNE TENTE SUR LE TOIT, LA TENTATION EST

VRAIMENT TRÈS GRANDE DE… S’ÉVADER !

Plume @ Eric HEIDEBROEK

Images @ Caminter 2024



Le Defender P400e, ici dans sa version 110 reçoit le

deux litres Ingenium de la Jaguar F-Type quatre

cylindres. Ce moteur Ingénium essence, délivre 300

très bons chevaux. C’est une mécanique fiable,

volontaire et très agréable à utiliser dans la Jaguar.

Et quand Land Rover le choisit pour l’accorder à

une unité électrique de 143 chevaux, on obtient

une belle puissance cumulée de 404 chevaux et le

bon couple de 640 Nm... Le tout devant mouvoir

quelque 2600 kg. Bon, ce n’est quand même pas



trop lourd, car la version V8 est plus

lourde, mais le P400e rend quand même

180 kg au Diesel qui lui est passé du

controversé 4 cylindres ingénium de 2

litres au six en ligne BMW de 3 litres...

A l’accélération, le Def abat le 0 à 100 en

5,6 secondes. Ce qui n’est pas mal du

tout. Si le Defender dispose d’une batterie

rechargeable de 19 kWh, elle ne vous

offrira pas beaucoup d’autonomie, à

peine un trentaine de kilomètres sur les

45 promis par les Anglais. Côté émissions,

le Def est à 74 g/km, c’est déjà ça.

Pour se promener en dehors des sentiers

battus, le Def utilise plus souvent qu’à son

tour la douceur et la progressivité de son

moteur électrique. C’est un régal de crapahuter

avec lui. Tout est synchronisé à merveille.

N’est pas badgé Land Rover qui veut,

même certains Japonais peuvent aller se

rhabiller, c’est très clair ! Ce Land Rover

offre un confort de très, très haut niveau. Et

le luxe à bord, n’en parlons pas, il est omniprésent

tant au niveau de la finition, des

matériaux choisis et du style inimitable.

Avec la tente de toit, on peut choisir un

endroit tranquille pour passer la nuit

dans un confort de qualité. Non seulement

l’endroit est spacieux, mais le couchage

est très confortable. On aura juste

un bémol en ce qui concerne l’échelle

escamotable proposée avec ce modèle.

Sa qualité n’est pas digne de la marque

et son constructeur italien, Autohome,

qui officie depuis 1958 (!) devrait revoir

sa copie, car les ergots de sécurité trop

courts ne font pas bien leur travail et







l’échelle peut plier et se rompre.

Nous avons eu le cas, heureusement

pas de blessé.

Par contre l’échelle optionnelle

disponible dans le catalogue

Land Rover, elle, ne pose aucun

problème, c’est du très costaud,

en plus d’avoir un design soigné.

Le prix de cette tente de toit

tourne autour des 3.000 euros,

ce n’est pas rien.

Fermée, elle s’apparente

à un large coffre de toit.

Ouverte, elle offre un couchage

spacieux, avec une longueur de

2,30 m sur une largeur d’un bon

mètre trente et une belle hauteur

de plus de 1,50 m, de quoi

se retourner confortablement.

Les deux ouvertures latérales

et celle de l’arrière, sont doublées

de moustiquaires. Y dormir

est magique et l’on passe





Le galop des chevaux fait vibrer le sol, les blés d’or

s’illuminent des rayons de soleil, les fleurs des champs

apportent leurs touches de couleurs. Atmosphère de

plénitude et d’évasion, voilà ce que le Defender peut

apporter sans être obligé de partir bien loin…



son temps à observer la nature, les animaux,

les mouvements des nuages.

En somme, on passe un moment privilégié,

que l’on peut mettre à profit pour recharger

ses batteries (pas celles de l’auto, évidemment...).

Au petit matin, on a vite fait de replier le

tout et de reprendre la route vers une nouvelle

escale, pourquoi pas en bord de mer?

S’il est vrai que le Land Rover Defender ne

souffre absolument pas de perturbations

dues à la tente de toit quand il roule, on remarque

quand même que la consommation

augmente d’un bon gros litre voire plus.

Bien qu’annoncée à 3,3 litres aux cent...

on n’a pas pu descendre sous les 7,5 litres

sans le coffre de toit. Avec lui, on était souvent

près de 9 litres, 9,5 litres. Quand la

batterie est déchargée, on flirte alors avec



La nuit, le silence, le coucher de

soleil, même dans les campagnes

hesbignonnes, un rien suffit pour

retrouver cette liberté, ce plaisir de

revivre la nature...





les 10,7 ou 11,8 litres. C’est pourquoi

il faut déposer le coffre de toit

dès le retour. C’est mieux.

Conclusion

Le Defender demeure une source de

plaisir total. Il est confortable, il

passe, partout et monte aux arbres.

Certes, il est énorme, surtout quand

on cherche une place pour le garer.

Avec sa formule hybride qui relève

le seuil de coffre de 3 bons centimètres,

la participation de l’électricité

dans la conduite, tant sur route

que dans les petits chemins, apporte

une célérité et un gommage des

2.600 kg de ce bel outil. Non seulement,

il incite au voyage dans l’opulence

de son confort, mais il n’a pas

peur de plonger dans la boue.



LUXE

VOLUPTÉ

CONFORT

what else ?

Le Defender est

très apprécié des

ados. Ils ont tout

l’espace voulu et

disposent d’un

confort idéal pour

les longs trajets de

randonnées quel

que soit le relief,

c’est bonheur

total !



RANGE ROVER

SPORT «SV»

Plume : Eric HEIDEBROEK

Captures d’Images : Caminter

POWER is

Nothging

Without

Control *

*Merci Pirelli

Bi-Turbo

LAUNCH CONTROL DANS LA BOUE

424 425



Le Range Rover Sport est un engin

extraordinaire. Il s’inscrit dans le

droit-fil du Range Rover Classique,

mais avec une allure plus jeune, au

sens le plus noble du terme.

Ce n’est pas pour rien que la plupart

des « Gentlemen Farmers » en font

leur quotidien tant il leur apporte,

le pratique, la dynamique et le look

sportif dont ils raffolent.

S’ils rangent leurs «Sport» au garage

pour sortir leur «Classique»,

c’est pour jouir librement d’un autre

confort et d’un espace rendu plus

grand grâce au redressement de la

baie de pare-brise comme de tous

les vitrages afin de circuler dans une

ambiance de luxe et d’opulence.

On est dans un tout autre monde.

On est...

ou

on n’est pas !

Il n’y a pas

d’alternative !

Évidemment, cette catégorie de personnes

ne jure que par le V8 et rien

d’autre ! Et cela, Range Rover l’a

bien compris. Cette clientèle exceptionnelle

sait très bien qu’elle trouvera

chaussure à son pied chez Land

Rover.

426 427



Et c’est aussi la raison de l’arrivée de

la version OCTA dans le modèle Defender.

Même si, pour certains le prix

est démesuré, pour cette clientèle de

très haut de gamme, c’est un standard

minimum. L’OCTA dispose en

plus de la toute nouvelle suspension

6D Dynamics qui sera certainement

proposée à bord des autres Range,

ça ne fait pas l’ombre d’un doute.

Surtout qu’elle est bien présente sur

cette version SV...

L’OCTA emprunte le V8 Bi-Turbo

du Range Rover Sport SV avec tous

ses chevaux, soit 635 et 800 Nm ! Le

Range Sport SV n’est pas léger, il affiche

sur la pauvre balance quelque

2.560 kg. Aujourd’hui cela n’effraye

plus grand monde depuis l’arrivée

des électriques dont certaines flirtent

allégrement avec les 3 tonnes.

Mais ici, on a affaire à un bon gros

V8 de 4,4 litres qui s’offre des accélérations

du tonnerre dans un grondement

magistral. Il abat le 0 à 100 en

3,8 secondes et tape les 290 à l’heure

avec les grandes roues de 23’’. Des

roues en fibre de carbone, oui, oui et

elles font gagner plus de 35 kilos sur

les masses non suspendues.

A l’usage le V8 plaît vraiment beaucoup.

Et la consommation moyenne

tournera entre 12,2 et 14,8 l.

Par rapport au gros 5 litres né chez

Ford, qui offrait quand même

575 ch, dans une sonorité plus gutturale,

plus transcendante que celle

du BMW, certes rauque, mais plus

policée. Et pour compenser le plaisir

428 429



vibratoire de l’Américain, les Anglais

font vibrer les palettes du volant !

Côté tenue de route, le «SV» utilise la

nouvelle suspension 6D Dynamics qui

se passe de barres anti-roulis au profit

d’une gestion hydraulique informatisée.

C’est bluffant, l’auto, vire sur des

rails, assume maniabilité et efficacité

dans tous les cas de figure. C’est vraiment

extraordinaire. Car en plus, et

en option, le Range Sport SV peut recevoir

des freins énormes en carbone

céramique, dont les 8 pistons garantissent

des prestations à la hauteur

des performances et du poids.

Signés Brembo, on se souvient des

premiers essais dans une étape de

rallye du côté de Perpignan, où nous

testions le tout premier Range Sport

avec feu monsieur Philippe de Barsy,

qui tout en bas d’une des spéciales,

admirait l’efficacité des Brembo jamais

pris en défaut alors qu’on leur

en demandait déjà beaucoup. On

retrouve aujourd’hui, avec beaucoup

de chevaux et quelques centaines de

kilos en plus , la confortable sécurité

d’un freinage de qualité particulièrement

endurant.

A l’intérieur, quatre sièges, baquets

au dossier en fibres de carbone avec

l’appuie-tête intégré. Oui deux à

l’avant et les mêmes à l’arrière, réglables

individuellement. Il y a bien

une cinquième place au centre, mais

c’est pour les punis... ou les courtes

distances en roulant cool, car en usage

courant, on abaissera le confortable

et volumineux accoudoir central.

430 431



L’architecture intérieure est devenue

très minimaliste. Alors que la version

2023 avait encore quelques commandes

physiques, ici tout est digital.

Et là, on sent arriver l’ère «électrique».

Exit le sélecteur de mode de

conduite, on trouve des raccourcis au

volant pour accéder au mode sport,

voire «track».

Avec un peu d’habitude, on peut

prendre ses marques, mais on pestera

souvent sur le fait de devoir quitter

la route des yeux pour sélectionner

les commandes de base, comme

la ventilation ou la radio. Mais où

est donc parti le bouton on / off -

volume si pratique dans les versions

précédentes ? M’enfin !

Franchement, on se demande parfois

si les concepteurs des nouveaux cockpits

ont déjà conduit une auto, ou si

on les laisse délirer devant leur sordinateurs

toute la journée avant de

reprendre le métro ou le vélo pour

rentrer chez eux.

La conduite d’un véhicule demande

de l’attention que tous les gadgets

d’aujourd’hui absorbent. Et en plus,

ce n’est même pas beau. Heureusement,

l’effet Range demeure encore.

Pour en revenir aux impressions de

conduite, on soulignera que si, sur le

bitume le Launch Control offre des

accélérations canonesques, quand

on l’utilise dans la boue, tous les systèmes

électroniques entrent en lice

pour offrir une motricité fantastique

qui se transforme en boulet de canon

dès que l’adhérence est trouvée

et ça, c’est ultra TOP !

Dans les parkings souterrains, les

caméras sont très pratiques pour

ne pas abîmer les grandes roues

432 433



DEFENDER OCTA

The superlative LAND ROVER

Décidément, le choix de moteurs V8 BMW est le bon plan de Land

Rover. Ici, le 4,4 litres passe à 635 chevaux, soit 110 de plus que le

déjà très bon V8 Ford. Le V8 BMW offre un couple de 750 Nm, et

même 800 Nm avec le mode launch control sélectionné. Il dispose

d’un système de suspension révolutionaire appellé 6D Dynamics

à liaison hydraulique,un truc de fous qui tient compte du confort

de tous les occupants dans toutes les conditions d’évolutions tant

sur route qu’en Off-Road. Découverte statique.

434 435



Chez Land Rover, l’ADN est foncièrement

4x4 et le nouveau DEFEN-

DER qui a reçu, par le passé, un gros

V8 Ford de 5 litres, qui a été reconduit

d’ailleurs sur le nouveau «DEF»

dont vous trouverez l’essai dynamique

dans les pages suivantes.

Et aujourd’hui Land Rover annonce fièrement

la venue d’une version OCTA affublée du V8

de 4,4 litres d’origine BMW est dopé par deux

turbos et une légère hybridation de 48 volts.

Ainsi bosté, le DEFENDER OCTA Abat le 0 à

100 en 4 secondes et peut pointer les 250 à

l’heure avec les roues de 22 pouces. De plus,

Land Rover a créé pour lui une suspension

spécifique. Elle s’appelle 6D Dynamics, et

d’après un module qu’il nous a été présenté

à la Defender House de Durbuy (exposition

éphémère) on constate l’hyper réactivité des

multiples capteurs qui veillent à ce que les

occupants ne soient jamais bousculés. Et ce

même quand le Defender OCTA crapahute en

terrain hostile.

S’il est vrai que l’on peut avoir en option des

teintes spéciales; Land Rover propose aussi

une finition matte par covering, pour une

somme 4.525 euros qui par rapport à un

placement de covering haute protection en

dehors de l’usine ne coûte pas loin des 6.000

euros. Un covering hyper résistant qui permet

de circuler dans les bois sans jamais griffer la

carrosserie. Et en plus, cela augmente largement

sa musculature. L’Octa est proposé avec

3 types de pneus. Les Wrangler super All Road

mais avec une limite de vitesse d’usine de

159 km/h impossible à modifier par la suite...

Le deuxième choix est le BF Goodrich avec

une VMax de 210 km/h et ensuite le PZero 4

saisons qui en 22’’ tape les 250 à l’heure. Un

conseil optez pour le pneu 4 saisons de base

et achetez les pneus super all road après.

436 437



CARACTÈRES DISTINCTS

Defender OCTA et ultra-exclusif.

Defender Octa Edition One, défini par un

design et des matériaux de qualité.

Le graphisme en forme de diamant

octaédrique symbolise les inspirations à

l’origine du nom OCTA.

UNE NOUVELLE POSITION AUDACIEUSE

Une présence imposante grâce à une hauteur

de caisse rehaussée de 28 mm et à une

posture élargie de 68 mm, avec de nouveaux

pare-chocs avant et arrière, un bouclier

protecteur en alliage finition graphite, des

bouches d’aération latérales et une calandre

au design unique.

UN PIED SÛR

Jantes en alliage de 20 et 22 pouces, légères

et à finition multiple, conçues à dessein et

couvertes par des passages de roue élargis. Des

pneus spécialement conçus - les plus grands

jamais montés sur un Defender - assurent le

contrôle sur n’importe quelle surface.

PUISSANCE... PUISSANTE !

Le Defender le plus puissant jamais conçu avec

un moteur V8 biturbo hybride doux de 4-4 litres

développant 635 ch. Son couple de 750 Nm à partir

de 1800 tr/min permet de passer de 0 à 100 km/h en

4,0 secondes, avec une bande-son imposante grâce à

des échappements actifs quadruples uniques.

MAÎTRE DE LA PERFORMANCE EXTRÊME

Nouveau héros tout-terrain haute performance, qui élève les capacités à un

niveau supérieur, avec une posture spectaculaire, une technologie innovante

et une attention inégalée aux détails.

PARFAITEMENT ÉQUILIBRÉ

Le seul Defender doté de la technologie

de suspension 6D Dynamics - un réseau

d’amortisseurs semi-actifs à variation

continue hydrauliquement interconnectés,

gérant le tangage et le roulis pour un confort

et des performances optimales, quelles que

soient les conditions.

SUPRÊMEMENT PERFORMANT

La capacité tout-terrain est poussée à son

maximum - avec une articulation des roues

accrue, une garde au sol plus élevée et une

profondeur de pataugeage d’un mètre.

CONDUIRE COMME UN HÉROS

Des performances routières inégalées grâce

au mode dynamique amélioré et au nouveau

mode OCTA - des réglages tout-terrain très

performants pour les surfaces caillouteuses,

avec notamment un contrôle de lancement et

un calibrage de l’antiblocage des freins dédiés.

PAS DE COMPROMIS

La suspension entièrement repensée avec

une nouvelle géométrie et des composants

encore plus robustes maintient les centres de

roulis pour des réponses dynamiques

optimales, malgré l’augmentation de la

hauteur de caisse.

438 439



440 441



442 443



LAND ROVER

Quand DEFENDER

rime avec «Dragster»

Eric HEIDEBROEK

!

Nous vous l’avons déjà

présenté en version 4 cylindres

essence de 2 litres et 240 ch,

dans sa version longue, le 110.

Vous trouverez bientôt la

version courte «90» avec le six

cylindres en ligne de 3 litres

et 300 ch. Ici, nous sommes

en présence du fameux V8

de 5 litres à compresseur qui

développe pour la bonne

forme quelques 525 ch...

Le nouveau Defender V8 Carpathian

Edition de notre essai est l’expression

ultime de la performance, de la durabilité

et du design, et représente le summum

de la gamme Defender.

Exclusivement peint en Gris Carpates,

mat, le capot, le toit, et la porte arrière

sont peint en Noir brillant.

Parmi les autres points forts visuels,

citons le badge V8 dans le bas des portières

(un peu trop discret...), les œillets

d’attelage noir satiné, les optiques

de phares aux carters noirs brillant, la

calandre assortie, et les toutes grandes

roues de 22 pouces en noir satiné sans

oublier les étriers de frein bleu xénon

exclusivements destinés aux V8. Petit

détail de raffinement, les feux arrière

444 445



TURN ME «ON»

PUSH THE RED

ont un look grisé mat du plus bel effet.

Evidemment de l’arrière ce sont les

quatre gros échappements chromés et

la grosse marmite inox qui annoncent

la couleur !

Et quelle couleur ! Vous avez regardé la

vidéo ? Ce V8 d’anthologie offre une

couleur musicale des plus exhaustive...

Mais on reste un peu sur sa faim car il

y a comme un goût de trop peu.

A la mise en route il semble un peu

trop discret, sans doute pour ne pas

faire peur. Dès les premiers mètres le

gros Defender 90 semble léger, léger,

on dirait une ballerine, (de 2550 kg,

quand même). Quand on prend la

fiche technique, le 90 fait 4583 mm de

long pour 2008 mm de large et 1969

mm de haut. l’empattement est de

2587 mm et le réservoir peut contenir

jusqu’à 90 litres.

Côté moteur on a un V8 de 5 litres,

d’origine Ford développant 525 chevaux

de 6.000 à 6.500 tours et 625 Nm

de 2.500 à 5.500 tours. Cette cavalerie

passe à la route par l’intermédiaire

d’une excellente boîte à 8 rapports

et les grosses roues de 22 pouces. La

consommation annoncée par Land

Rover est de 14,6 litres aux cent et les

rejets de 330 gr/km. (moyenne de l’essai

: 16,5l aux cent km)

446 447



Avec tout ça on s’étonne d’enfumer le 0 à

100 en 5’’2 et de taper les 240 en Vmax...

DEFENDER DRAGSTER

On peut rouler son petit bonhomme de

chemin avec le Defender V8, le système

d’échappement n’a pas de mode «actif»

c’est ce qui modère la voix du V8 compressé.

La boîte de vitesse égrenne ses

rapports en souplesse et la consommation

peut descendre sous les valeurs indiquées

par le constructeur, nous avons mesuré un

minimum de 12,1 litres aux cent en cruise

control à 125 km/... Ça, c’était avant d’enfoncer

le pied droit...

Car à ce moment là, le DEFENDER V8 se

cabre comme un hors-bord dans le rugissement

des huit cylindres. La musique est

presque heavy metal, ça doit être du à la

sortie inox...

En mode sport, la rigueur du comportement

est sidérante pour un bahut aussi

encombrant et haut sur pattes. Et les freins

Brembo qui nous avaient épatés, Philippe

de Barsy (†) et moi lors d’une spéciale espagnole

dégringolée, au volant du premier

Range Sport, à fond les manettes aux mains

expertes de Philippe. En bas de la spéciale,

Philippe s’était exclamé «et bien mon vieux,

ça, ce sont des freins ! Et ils n’ont même pas

eu chaud !» Fort de cette expérience, le DE-

FENDER V8 offre un comportement cultivé

et très sécurisant, il ne faut pas perdre de

vue le gabarit et adapter la prise de courbes

en connaissance de cause. Le seul concurrent

demeure le Classe G AMG 63s et il

reste quand même difficile à battre, certes,

son V8 gronde plus fort, il boit moins, il

passe aussi partout, mais moins aisément

et il est aussi beaucoup plus cher.

448 449



L’ADN 4x4 du Defender V8 est préservé même si s’ajoute le nouveau programme

dynamique du Terrain Response spécifique au V8. Ce programme

permet d’exploiter le caractère explosif du V8 de 525 chevaux. Le système

équilibre la tenue de route sur l’asphalte et... les surfaces meubles.

Comme remarqué dès les premiers mètres le DF V8 joue allègrement sous

tous les angles. Sur la route il adopte une attitude agréablement sure et

précise et dans le terrain, il est capable des franchissements les plus sévères

avec l’extraordinaire souplesse que le V8 lui offre, sur un filet de gaz.

450 451



À l’intérieur, le Defender V8 est équipé de sièges

garnis d’un cuir Windsor Ebony unique avec des

accents en suédine Miko et en Robustec, chacun

portant une étiquette Ebony unique, tandis que la

poutre transversale apparente du Defender a une

finition noire satinée spéciale. Le volant à quatre

branches est rehaussé d’une jante en Alcantara et

de palettes de changement de vitesse tactiles en

chrome satiné, qui sont uniques aux modèles V8.

Le cuir recouvre le boîtier de l’airbag et le levier

de vitesse, tandis que les plaques de sol éclairées

sont complétées par une inscription V8.

<-- très utile : indicateur de présence (véhicule, cycliste ou piéton)

452 453



Précurseur incontesté du gros 4x4 de standing, rival direct de

la Willys dès sa création, Land Rover est de tous les combats,

militaires et humanitaires, mais aussi de toutes les aventures, de

tous les loisirs et de toutes les activités life style.

Et c’est tellement vrai que les présentations Land Rover sont les

plus originales du monde. A chaque nouveauté, les organisateurs

démontrent indiscutablement les qualités,

de chacun de leurs produits tant sur route qu’en 4x4.

On se souviendra de la présentation du

premier Range Sport et d’une certaine

étape du Rallye de Catalogne. Philippe

de Barsy(†) est au volant, et fort de son

expérience en compétitions. Philippe

se prépare et le couteau entre les dents,

attaque une suite impressionnante de

virages tous plus serrés les uns que les

autres, le V8 compressé rugit, les freins

freinent à mort. Nous dévalons l’itinéraire

avec précision et efficacité, sans

laisser souffler l’engin.

Arrivé au terme des 22 km du parcours,

Philippe déclare, «As tu remarqué, mon

vieux ! Même avec plus de deux tonnes, les

freins assument et ne faiblissent pas, comme

le souffle du V8 qui relance la cavalerie avec

vigueur à chaque fois ! C’est fantastique !».

On arrête l’auto au bord de la route, et,

on regarde quels freins ont été choisis

pour ce Range Sport : des «Brembo»

ventilés avec des pinces à 4 pistons et,

ils ne fument même pas, pourtant Philippe

ne les a pas du tout ménagés.

Au terme de l’exercice, les organisateurs

ont concocté un itinéraire «OffRoad»

impressionnant, comme d’ha-

454 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

455



bitude ! On passe dans la caillasse, on

plonge dans la boue, on grimpe et descend

des aspérités où on ne voit même

pas le chemin, on escalade des passerelles

de rondins au dessus de torrents

tumultueux, des exercices de croisement

de pont sur de gros rochers, le

tout avec une aisance imperturbable,

c’est magique, non, c’est Land Rover.

On se souviendra aussi de la deuxième

génération du Range Sport, où après

un passage dans une forêt arrosée

par des pluies torrentielles, on a crapahuter

à bord d’un Boeing 747 (voir

vidéo) juste après avoir accéléré de 0

à 200 à l’heure et tapé dans les freins

jusqu’à l’arrêt complet pour montrer

l’incroyable stabilité du mastodonte.

Pour le Range Classic, on se souviendra

du nouveau Range dont la présentation

avait eu lieu au Maroc, au départ

de Essaouira avec le départ sur la plage

des surfeurs, un passage dans les dunes,

puis l’escalade d’une zone rocheuse et

enfin de l’autoroute, à grande vitesse,

jusqu’à Marrakech, tout ces essais réalisés

avec les pneus de série, plutôt routiers.

Pour le Defender, c’est souvent au sein

du terrain d’essais d’Eastnor Castle, où

les exercices sont les plus spectaculaires

avec par exemple une balade dans une

rivière ou encore quand on attache le

Defender, avec une chaine, à un tronc

d’arbre pour ensuite le laisser glisser

dans une descente pratiquement à pic,

rouler dans la gadoue et bien d’autres

joyeusetés.

456 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

457



Et les nouveaux modèles...

Pour les plus récents, les actuels, nous

n’avons participé à aucun lancement,

pas de notre faute, mais nous avons pu

prendre en main les nouveaux produits,

dans la vie de tous les jours. Loins des

conseils et des remarques avisées des

ingénieurs et designers. C’est incontestablement

un handicap quand nous

devons vous donner un avis pertinent.

Qu’à cela ne tienne, nos expériences

sont là pour vous informer au mieux.

Le Range Rover Classic a été présenté

statiquement, le 25 novembre 2021 au

vignoble «Domaine Valke Vleug» situé

Liezele. Un domaine viticole hédoniste

et contemporain en harmonie avec

les traditions locales et l’environnement.

Un cadre parfait pour présenter

le nouveau Range Rover qui marque

une nouvelle étape importante dans

son segment récemment entammé par

une concurrence anglaise qui n’a pu

s’empêcher de contrer le spécialiste incontesté

du segment, avec leurs Rolls-

Royce Culligan et Bentley Bentayga.

«COMFORT»

LE Range Rover, est LA référence

incontestable depuis plus de 50 ans !

Beaucoup imitée, jamais égalée !

Demeure que la philosophie Range

Rover est très habituée à servir de référence

à une clientèle fidèle et éclectique.

Et même si ses prix sont conséquents,

ils sont justes et ne tentent

même pas de défier ceux des concurrents

générés par les monstres sacrés

de l’hyper luxe anglais.

458 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

459



Le Range Rover n’a que faire du bling

bling mais à pour principe de proposer

un style d’habitacle clair et précis avec

cet indémodable «Effet Range». L’atmosphère

intérieure avec ses éléments

garnis de cuirs Connolly de la plus fine

fleur, de boiseries sobres et parfaitement

intégrées de façons assorties à

l’ensemble des éléments.

On retrouve la qualité de finition, bien

entendu, l’organisation parfaitement

ergonomique, le confort, l’intelligence

et une toute nouvelle structure électronique

de gestion des systèmes de motricité,

et, évidemment, pour les systèmes

d’infotainements. Il faut souligner que

l’ergonomie et l’utilisation du système

d’infotainement est devenu un modèle

du genre tant en usage, qu’en repérage

tactile et surtout en réactivité.

Pour l’extérieur, Land Rover a peaufiné

l’avant tandis qu’il a modifié considérablement

l’arrière dans un style assez

moderne auquel il faudra s’habituer

tant la marque nous a habitué à un aspect

plus conventionnel. Le design est

pour notre part très réussi.

Le profil de l’auto est resté fidèle au

modèle tout en fluidifiant ses traits.

Les panneaux de carrosserie passent

au format XL, agrandi par l’absence de

marquage en relief à l’exception d’une

fine ligne soulignant le retour du capot

moteur sur l’aile et suivant délicatement

de façon rectiligne l’ensemble

du vitrage latéral.

460 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

461



Si la ligne de toit adopte une légère

fuyante vers l’arrière, le design général

impose un style élégant, particulièrement

sobre et marque profondément

la différence luxueusement moderne

et respectable du Range Rover Classic.

En version longue, ces impressions

sont accentuées et offrent un caractère

d’une rare noblesse à la voiture. Très

bien posé sur ses roues énormes de

22 pouces, assorties d’une suspension

pilotée, le confort de roulement est

sidérant. La conduite se révèle précise

et les remontées au volant informent

de façon pertinente le conducteur sur

le travail des roues.

Avec l’excellent moteur Turbo Diesel, 6

cylindres en ligne, muni d’une microhybridation

48 Volts par alterno-dé-

marreur, né chez BMW et judicieusement

adapté aux besoins spécifiques

par les ingénieurs de Range Rover,

on a sous le pied 350 chevaux à 4.000

tours et 700 Nm à 1.500 tours.

Ainsi motorisé, le nouveau Range roule

sur du velours et consomme vraiment

peu avec des valeurs relevées lors de

nos essais tournant autour des

En route,

A la mise en route, le six en ligne émet

une sonorité rassurante et flatteuse. On

est dans un registre différent de celui

d’un V8, mais les six cylindres passent

par une rondeur de bon aloi qui sied

parfaitement au Range. Le nouveau

Range Rover se conduit comme un vélo,

malgré sa taille, de plus de 5 m et sa lar-

462 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

463



L’effet Range et une finition

Haute Couture !

geur de 2,21 m, il est aidé par ses quatre

roues directrices qui lui permettent de

tourner hyper court. La boite de vitesse

automatique affiche 8 rapports, la suspension

est naturellement pneumatique

avec une position d’accès qui peut

être automatisée à l’arrêt, si l’on coche

la case ad-hoc de l’ordinateur de bord.

C’est parfois bien utile, et surtout très

confortable.

Les premiers kilomètres posent directement

l’accent sur l’amélioration des

sensations de roulage. Si la précédente

version avait déjà sérieusement amélioré

la tenue en courbe en limitant le

roulis, ici, Land Rover a encore peaufiné

les réglages en apportant plus de

douceurs en mode «Comfort» et de

rigueur, proche de celle des versions

SVR, en mode «Dynamic».

C’est que la suspension pneumatique

dispose, bien sur, d’une gestion électronique,

mais aussi du système Dynamic

Response qui apporte un réel plus

à la prévention de la qualité d’amortissement.

Bien qu’équipée en option de

roues de 22’’, l’auto demeure agréable

et peu sensible aux remontées parfois

génantes des grandes roues. A noter

qu’une option 23’’ est au catalogue.

Le comportement tient compte du

poids élevé du vaisseau amiral de la

marque la tenue de route est toujours

précise, la tenue de cap aussi et

en courbe les quatre roues directrices

apportent une fidélité de trajectoire

époustouflante. Et en plus, le système

du nouveau Range est connecté avec

464 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

465



Range Rover,

Une élégance innée,

Sans «bling bling»

466 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

467



le GPS qui lit la route et dirige l’anticipation

des réglages de suspensions.

Très fort !

Demeure le poids et le centre de gravité

qui malgré toute la technologie embarquée

recommande quand même

de se souvenir des lois de la physique

et de ne pas tenter le diable, même si

ces limites sont bien éloignées.

Quel beau travail.

de maintien. Et à l’arrière, Land Rover

n’a pas fait le détail en offrant de très

gros fauteuils au confort de limousine,

une version à 7 place est également

proposée avec un bon confort aussi au

dernier rang.

Pour conclure, Land Rover reste dans

le top 5 des meilleurs suv du marché.

Sans oublier les extraordinaires

performances en offroad qui demeurent

dans la plus pure tradition

Land Rover.

Soulignons que la qualité de fabrication

atteint des niveaux records et

celle de la finition, n’a rien - du tout - à

envier à la concurrence.

Vous voulez configurer le vôtre ?

Cliquez-donc, ici !

En parlant de sensations de conduite, il

est indiscutable que le confort de bord

y est aussi pour beaucoup. Les fauteuils

avant, sont redoutables de confort et

468 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

469



«SPORT»

Range Sport, plus sobre,

et plus impressionnant !

Le Range Sport a toujours été l’enfant

chéri d’une clientèle ultra-active, souvent

plus jeune que celle du Range Classic.

Hommes et femmes, jeunes cadres

dynamiques, chefs•fes d’entreprises,

professions libérales, aiment ce 4x4

sportif et élégant qui offre une allure

plus ramassée, plus sportive, convenant

à leur tempéramment, sans céder

à l’abandon de confort digne d’un gros

SUV anglais. Les cuirs, leur fragrance

intimiste, les garnitures métalliques,

en carbone ou en boiseries fines s’assortissent

au design pur et raffiné aux

lignes plus marquantes. Cette auto

a tout pour plaire et séduire celles et

ceux qui aiment le raffinement et l’élégance.

Ses utilisateurs•trices aiment la

position de conduite toute en hauteur

pour mieux appréhender la route qui

leur sert d’outil de travail, de communications.

Le Range Sport conserve son allure

caractéristique mais perd toutes ses

lignes et creux sensés lui conférer une

solide allure de baroudeur.

Le nouveau Range Sport est passé au

niveau supérieur. Il conserve son look

costaud par un nouveau design de sa

carroserie plus ronde, plus puissante,

avec des flancs robustes comme la

taille des panneaux de portes qui impressionnent

non seulement par leur

pureté mais aussi par la performance

des presses d’emboutissage.

De profil, on constate les vitrages affleurants,

les flêches dessinées par les

feux avant et arrière qui augmentent

l’impression de force du Range Sport.

L’arrière se distingue par la finesse des

feux tout de rouge garnis incrustés dans

470 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

471



un bandeau noir griffé RANGE ROVER.

Large, le postérieur du Range sport

s’étire vers les arches de roues asseyant

une réelle impression de forte musculature

au train arrière, comme dans la

position d’un félin prêt à bondir.

A l’avant, les phares sont plus fins et

s’étirent vers une calandre plus fine,

elle aussi. L’avant donne donc une allure

musclée, dont la vigueur se souligne

par de grandes prises d’air à

gauche et à droite de la partie basse

qui gonflent vers les arches de roue.

Rien à dire, c’est du body building !

A l’intérieur le nouveau Range hérite

des instruments du Range Classic,

mais conserve le volant sport à trois

branches contre deux dans le Classic.

Effet Range bien entendu, suppression

des deux écrans de console remplacés

par un joli élément légèrement courbé,

plus grand et à l’usage nettement

plus rapide et intuitif qu’avant.

A l’arrière l’espace est généreux et

les sièges offrent un très bon confort

même si nous sommes dans une version

«sport» d’un Range Rover.

Dans le véhicule d’essai, Land Rover a

choisi de faire l’impasse sur les superbes

cuirs Windsor perforés pour nous faire

découvrir une garniture synthétique

nommée Perforated Ultrafabrics, au

toucher mat et doux. Matériaux que

l’on retrouve dans l’ensemble, étendu

a pratiquement tous les éléments de

l’habitacle. C’est joli, agréable et très

472 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

473



réussi en matière de finition, mais, ça

ne sent pas le cuir. Ce n’est semble-til

pas vegan, mais ça ne se mange pas

non plus.

Sur la route

Le Range Sport P440e est doté d’un six

en ligne de 3 litres qui fonctione à la

super 95. Il est épaulé par un moteur

électrique de type couronne placé

entre le moteur essence et la boîte de

vitesse automatique à 8 rapports. Il agit

en tant que convertisseur de couple.

Cette unité électrique offre 142 ch et

275 Nm qui viennent en renfort des 400

ch à 5.500 t/min et 550 Nm à 1.500 t/

min, ce qui se traduit, en cumulé, par

440 ch et 620 Nm.

En terme de performances, le P440e

abat le 0 à 100 en 5’’8 et pointe à

225 km/h. A noter qu’avec sa batterie

de 38,2 kWh bruts (net 31,8 kWh)

on dispose d’une belle autonomie de

114 km, vérifiée : 98 km ! Pas mal !

Côté trains roulants, on est en 4x4 avec

terrain response2. Les suspensions sont

à triangles superposés à l’avant et à

multibras à l’arrière. Ce qui à l’essai

permet de comprendre la belle qualité

de la tenue de route. Et ce malgré un

poids en ordre de marche de 2.735 kg

(gloups) pour une longueur de 4,95 m,

une largeur de 2,05 m et une hauteur

de 1,82 m.

Le moteur 6 en ligne est généreux, et

avec le relais électrique, il offre des

prestations détonnantes.

474 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

475



En effet, si rouler de façon dynamique

en se contentant de rester sous les

5.500 tours apporte déjà un sacré plaisir

de conduire, dès que l’on adopte

une conduite sportive en accédant au

mode «Dynamic» qui se distingue par

une luminosité rouge dans le fond des

cadrans, le ton Change. Alors, si l’on

décide d’attaquer, en mode manuel, on

constate que le six en ligne prend allègrement

près de 7.000 tours dans une

musicalité qui devient plus stridente,

passé le fameux seuil des 5.500 tours.

Et là, on sent que cette version donne

une pêche extraordinaire à ce lourd

véhicule. Les accélérations sont encore

plus vives, les réactions plus franches et

le Range Sport se montre précis et efficace.

Les freins Brembo suivent sans

sourciller pour offrir des prestations

nettes et sans bavure. Si le roulis est

un peu présent dans les autres modes,

en mode dynamique, la fermeté ne

détruit pas le confort, mais assure des

passages en courbes de qualité. Si le

poids est bien maitrisé, les limites physiques

demeurent, on en tient compte.

Côté consommation, nous avons pu

descendre sous les 7,2 litres en conduite

normale et sans excès tout en profitant

du bon système de régénération électrique

incluant un élément roues libres.

Quand on veut exploiter la quintescence

du 6 électrifié, la consommation

peut monter à 12,3 litres, mais notre

moyenne générale est restée autour

des 7,3 - 9,2 litres.

476 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

477



« BORN TO BE WILD »

Le Defender ’90, rablé, musclé,

aux lignes sobres, cache bien

son jeu, jusqu’à ce

qu’il ouvre la bouche !

Le DEF muni d’un V8 a toujours fait rêver.

Les connaisseurs adorent entendre

le «glouglou» de son V8, apprécient le

couple et les envolées lyriques à l’accélération,

comme les gloussements gutturaux

en décélération, VROOP, VROOP,

VROOOAAR, quoi. Aussi, il est évident

que la dernière génération se devait de

disposer d’un tel appareil, même si ce

n’était pas prévu à la base. D’ailleurs,

ce n’est pas le V8 bi-turbo 4.0 litres de

BMW qui a été choisi mais le bon gros

V8 d’origine FORD, cubant ses 5,0 litres.

C’est d’une rare exclusivité !

Pour résumer, on a un véhicule de

2.475 kg, long de 4,58 m, large de

2,01 m et haut de 1,97 m. Les roues

sont de 22’’ et chaussent du 275/45.

Le V8 de 5,0 litres est dopé par un compresseur

volumétrique. L’ensemble développe

525 ch et 625 Nm qui passent

aux quatre roues motrices au travers

d’une excellente boîte de vitesses automatique

à 8 rapports. Les suspensions

adaptatives avec contrôle dynamique

de la stabilité sont à double triangulation

pour l’avant. A l’arrière, c’est un

essieu multibras qui fait le travail.

A l’intérieur, la version de l’essai était

dotée d’un cuir fauve vintage et garnitures

en ébène qui rehaussent l’habi-

478 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

479



tacle en lui offrant un contraste exclusif

avec le piano black (Santorini) de la

carrosserie. On admire aussi les gros

écrous «Alen» qui garnissent les panneaux

de portières, et autres détails

comme les attaches de la console centrale.

C’est beau, cela fait «industriel»

et très «Loft» mais aussi «baroudeur».

Si pratiquement rien ne distingue un

DEF V8 d’un autre DEF, de l’avant ou de

côté, quoique dans le bas des portières,

Land Rover a collé un «V8» mais sur la

voiture d’essais noir brillant, les «V8»

étaient aussi en noir brillant, soit pratiquement

invisibles. C’est à l’arrière que

la grosse marmite inox et ses quatre

tuyères d’échappements signent la présence

d’un très gros moteur.

Oui, mais...

C’est vrai que ça n’a pas de coffre, c’est

vrai que ça penche quand ça tourne,

c’est vrai que ça peut secouer, c’est vrai

que ça peut être glouton, mais c’est

tellement extraordinairement envoutant,

excitant et surtout tellement

exclusif que ceux qui tombent sous le

charme de ce diablotin ne voient, ne

respirent, ne vivent plus que pour lui.

On adorera les prestations routières,

le gros V8 chantant dans l’habitacle et

dans la rue. Non qu’il soit bruyant mais

sa rumeur est révélatrice du monstre

tapi sous le capot. A chaque coup, les

têtes se tournent et le sourire s’affiche.

Il n’a pas le guttural d’un Dodge RAM

V8, non, mais sa musique profonde est

largement suffisante pour imposer le

respect. La classe, quoi !

480 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

481



Sur autoroute, il s’inscrit dans la circulation

de façon rapide et efficace. On

n’ira pas chercher la Vmax, on choisira

une vitesse adaptée, j’aime bien cette

expression, on devrait plus souvent

l’utiliser plutôt que de dire systématiquement

de façon péjorative et accusatrice

le mot : vitesse.

Et quand on a envie de se faire plaisir,

on s’offre une accélération qui

transforme le DEF en hors-bord,

c’est tout simplement : magique !

On l’a dit, le DEF se couche en virage

et ce n’est pas la direction un peu

floue qui incitera à jouer avec le feu.

Par contre cette direction qui semble

482 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

483



brouillonne sur la route fait des merveilles

en 4x4. Question de compromis

ou volonté de rester dans le profil ADN

du Defender. That is the question !

Même si sa carrosserie ultra moderne

le classe dans le créneau le plus élevés

des franchisseurs, il conserve bien les

origines de Land Rover, il grimpe aux

arbres, n’a pas peur de la gadoue et

excelle en franchissement et en trial.

Le V8 offre toute la souplesse et la

puissance pour chaque exercice.

Bon, c’est vrai qu’à 140.216 euros, certains

hésiteront à emprunter les petits

chemins ou les parcours offroads purs

et durs. Bien que, en ajoutant un «covering»

spécial 4x4, donc un film plus

épais, on ne risque pas de rayer la car-

rosserie et on pourra réaliser pratiquement

toutes les figures de franchissements

avec une aisance redoutable.

Ce Defender V8 est un collector.

Le nouveau Defender n’a plus grand

chose à voir avec ses prédécesseurs notamment

plus de place pour les genoux

et une finition de très haut de gamme,

tout en gardant un esprit d’aventure.

Choisir le Defender c’est déjà afficher

une forme de goût pour les bonnes

choses, les vraies, les sauvages envies

de libertés, de nature et de puissances.

Avec le «V8» on entre dans un autre

monde, celui du plaisir. Celui de la belle

mécanique qui donne autant d’émotions

que de ressentis. Choses que les

électriques ne peuvent pas offrir.

484 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

485



« BORN TO BE FREE »

Le Defender 130, est le voyageur par

excellence. Il est grand et taillé pour

l’aventure. Prêt à partrir !

C’est le digne successeur des aventuriers

de la marque. Les personnes qui

aiment les grands espaces, vont le

choisir pour ses nombreux aspects pratiques.

Il est énorme, avec une longueur de

5,38 m, pour une largeur de 2,10 m et

une hauteur de 1,97 M.

Coté poids, on est à 2.625 kg

en ordre de marche avec

conducteur de 75 kg à

bord. Le poids total autorisé

est de 3.380 Kg.

Le DEFENDER 130

peut évidement tracter

une remorque

de 750 kg, ou

une de 3 tonnes,

évidemment,

freinée. Le poids

total autorisé,

avec l’attelage,

est de 6.380 kg...

Sur le toit, avec les

barres de toit, la

charge permise est de

100 à 168 kg maximum.

On peut donc y placer très

facilement une tente de toit fournie,

en option, par Land Rover avec

même une échelle et des équipements

de conforts intelligents.

486 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

487



L’espace intérieur est à sa mesure,

énorme. On peut embarquer bien des

bagages, plein de matériel qui rendront

services aux aventuriers des temps modernes.

Il est disponible en 8 places, et

toutes les places arrière s’escamottent

dans le plancher laissant un espace de

chargement de 2,5 m 3 ...

Par rapport à ses devanciers, le Land Rover

Defender 130 joue dans une autre

catégorie. Le précédent était entièrement

en aluminium et les rivets apparents

avaient leur charme. Aujourd’hui,

le Defender s’apparente plus à un Range

Rover, par sa taille d’une part et aussi par

son confort et ses équipements. Avec

le Defender on est dans un nouveau

monde, celui de la Classe Affaires des

explorateurs.

La mécanique relevée pour cet essai est le

six en ligne Turbo Diesel d’origine BMW

qui développe pour le Defender 300 chevaux

à 4.000 t/min et un très beau couple

de 650 Nm entre 1.500 et 2.500 tours par

minute. Certes la plage de régime est

courte, elle se joue sur 1.000 tours mais

le six cylindres se montre toujours à son

avantage en produisant les efforts nécessaires

à une évolution sereine tant sur

route que dans le terrain. Avec la boîte

automatique à 8 rapports, assistée par le

terrain response 2, le DEF130 se montre

très à l’aise dans les épreuves offroad.

Normal, c’est un Land Rover.

Bon, par rapport à un Land Rover 90, il est

un peu moins agile, et ça l’a toujours été.

Car depuis le début un Defender court

passe plus facilement partout qu’un

488 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

489



long. Avec le DEF110 certaines accrobaties

sont difficiles, et le 130 doit en tenir

compte malgré le même empattement

de 3,0 m que le 110. Car, ce qui n’est pas

rien, c’est son supplément de longueur

de 60 cm en porte-à-faux arrière, et le

surpoids de 130 kg, qui affectent l’agilité

en crapahutages audacieux. Mais pour

l’ensemble des prestations offroad que

devraient rencontrer les explorateurs, le

DEF 130 les sortira de très nombreuses

embuches, sans soucis.

Sur la route.

Le plus passionnant dans notre essai est

de constater que ce DEFENDER 130 est

l’un des plus confortables de la gamme.

La suspensions pneumatique à contrôle

électronique, l’empattement long et

l’équilibre des masses en font un engin

au confort impressionnant comme à la

stabilité routière de première qualité.

La super bonne volonté du six cylindres

de 300 chevaux rassure et offre un agrément

ainsi qu’une sonorité absolument

agréable. La mécanique de 3,0 litres

offre un bon couple et les déplacements

sont effectués avec une aisance qui permet

d’avaler les kilomètres en se basant

sur une autonomie de l’ordre de 700

kilomètres avant de devoir ravitailler. La

consommation relevée au cours de cet

essai montre un appétit frugal de l’ordre

de 9,1litres aux cent et on peut descendre

autour des 8,7 litres comme monter à

9,7 litres selon l’usage. En Offroad il faut

compter plus, du fait des efforts supplémentaires

demandé à la mécanique, à

490 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

491



la transmissions, au Terrain Response 2

et aux suspensions. Cela peut demander

un bon litre de plus.

En conclusions

Le Land Rover Defender 130 D300 est

un adorable véhicule dont la taille n’est

pas un problème pour son utilisateur.

Circuler en ville n’est pas un réel sou-

ci, c’est trouver une place de parking

suffisamment grande qui peut l’être.

Pour le reste le DEF 130 est généreux

et agréable à l’usage. Il offre une présence

statutaire et 8 vraies places même

si l’accès à la troisième rangée est un

peu acrobatique, mais pas pour les enfants

ni les ados qui adorent ça ! C’est

vrai aussi que si Land Rover pose une 3e

place à l’avant, on passerait à 9 places...

492 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci.

493



Land Rover

26

DEFENDER

Le Contemporain

Se Nourrit de l’Expérience

Des Légendes !

Eric HEIDEBROEK

Le Defender est une véritable

légende. A l’instar de

la Jeep il véhicule une image

forte. Si la Jeep est née

pendant la seconde guerre

mondiale, le Defender a vu

le jour peu après, en 1948.

Si la Jeep est surtout vue soit

comme un véhicule militaire

ou comme un véhicule de

loisirs, idéal compagnon des

surfeurs, le Defender c’est

autre chose.

Lui, il est

494 «LE» Globe Trotter!

495



Il est de toutes les expéditions

au travers de la planète. Il est le

favorit des bourlingueurs. Il est

choisi parce qu’il est pratique,

on peut passer un Karcher à

l’intérieur, il se répare avec un

bout de fil de fer, un marteau

et un tourne-vis. Il est costaud,

passe partout mais demeure

quelque peu rustique.

DEFENDER,

une icône, certes,

il fallait bien qu’un jour

LAND ROVER

lui trouve un successeur

digne de lui !

Il fallait bien qu’un jour Land

Rover lui trouve un sucesseur!

Chose faite et très attendue.

Le nouveau «DEF» a une allure

fidèle à l’esprit du modèle.

Il est grand, large et haut, mais

moins haut que son aïeul. Côté

poids, le Defender a fait un fameux

pas en avant en passant

496 497



de sous les 2 tonnes à un bon 2,5

tonnes en ordre de marche.

Ça fait bizarre car quand on le

regarde on ne s’attend pas à le

voir aussi grand et costaud. Mais

il fait 5 mètres de long, 2 de large

et pratiquement 2 de haut. Il rend

facilement 10 cm à l’ancien, mais

en largeur l’ancien fait 1,79 m et

en longueur 4,60 m. Le 110 a un

empattement de... 3 mètres ! Côté

mécanique les dernières versions

faisaient 122 ch... Le nouveau

Defender est proposé en D200,

D240, D300 et P400, une version

hybride rechargeable comme celle

des Evoque et Discovery arrive. Le

nombre après la lettre indique la

puissance. Le Defender a abandonné

ses solutions basiques à essieux

rigides pour les suspensions

modernes avec le fameux Terrain

Response de dernière génération.

Mais les ingénieurs sont allés plus

loin, les suspensions à double

triangulation en aluminium à

l’avant et multibras à l’arrière sont

renforcées par des structures en

acier sur lesquelles se greffe la

suspension pneumatique contrôlée

électroniquement et qui fait

498 499



merveille dans toutes les situations.

Certes, on peut se poser la question

de ce que l’on pourra faire dans la

savane, si un composant tombe en

panne, le temps du fil de fer est dépassé.

Et c’est valable pour tous les

véhicules modernes et le prix à payer

pour un véhicule aussi élaboré que

le «DEF».

Le Defender n’est pas un petit Land

Rover, il est aussi gros qu’un Range

Rover Classique. Le moteur idéal est,

semble-t’il, le D240. Cet appareil

Ingenium dispose de bonnes valeurs

de couple et la boîte automatique à

8 rapports s’accommode fort bien

des 2,5 tonnes de l’engin. Au volant

du DEF on roule cool, on sait qu’il y

a des réserves et un poids qui génère

500 501



une inertie. Mais quand on

sait que la charge utile du

DEF est de 900 kg et qu’il

peut tracter 3,5 tonnes

dans un environnement

confortable et spacieux.

Oui, spacieux, beaucoup

plus que dans l’aïeul !

Devant le conducteur, le

panneau d’instrument est

un écran super bien dessiné,

clair, précis efficace.

A sa droite un autre écran

qui prend en compte

toutes sortes d’informations

de la plus futile à la

plus utile. Et ce, en toute

simplicité d’usage. La

déco intérieure est très

«techno» et l’aspect des

matériaux très dans le

ton technologique. Dommage

que quelques plastiques

ont l’art de se montrer

fragiles et sensibles

aux griffes.

Nonobstant ce détail, On

concluera que le Defender

2020 est un très bon

cru. Il réunit la synthèse

du monde «Offroad»

moderne. Et en bon Land

Rover qui se respecte, ses

tarifs sont à l’avenant.

Ça commence à 50.800

et cela peut grimper au

dessus des 100.000 euros.

502 503



Amy et Massimo sont mariés, ils

oeuvrent ensemble dans un univers

magique tant aux yeux du

public qu’aux leurs.

Nous avons eu la chance de leur parler

par visio-conférence (Covid oblige)

et de leur poser beaucoup de questions

sur le nouveau Defender auquel

ils ont transmis leurs émotions et leur

talents.

Amy, est responsable du design intérieur

et son mari, Massimo l’est pour

le style extérieur. Deux missions très

difficiles du fait de la notoriété écrasante

du légendaire Defender.

Quand on demande à Amy Frascella

comment elle a appréhendé cette

mission, sa réponse est claire et précise,

«c’est une évolution naturelle

de l’image du produit. L’intérieur

devait rester sobre tout en affichant

clairement les nouvelles tendances

et le progrès technologique».

Amy relève aussi la pureté des lignes

et des détails qui rendent l’aspect

intérieur aussi solide visuellement

qu’il l’est naturellement.

«Le choix des matières et des couleurs

sont clairement voulues «technologiques»,

comme les vis industrielles

V

Amy et Massimo Frascella designers

chez Land Rover ont travaillé

sur le nouveau DEFENDER

Par Eric HEIDEBROEK

apparentes dans les garnitures des

portières, sur la console centrale,

la structure en aluminium de la

planche de bord dotée de part et

d’autre par des poignées capable de

soulever le Defender à l’aide d’un

treuil sans aucune déformation de

la voiture !»

«Plusieurs variantes d’intérieurs ont

été étudiées, passant du classique

au techno mais toujours dans cet

esprit de sport aventure. Le Defender

se devait de disposer de structures

de matériaux proches des

activités de plein air». Plusieurs tissus

modernes et solides accentue le

caractère dynamique du Defender.

Evidemment les cuirs anglais ont

leur place à bord, mais ce n’est pas

ce qui est prioritairement recherché

par les passionnés.»

Amy conclut aussi que «le cuir est

synonyme de luxe, le Defender,

même s’il a la taille d’un Range

Rover Classic est un objet dont le

premier luxe est ...le tissus comme

au début de l’aire automobile. Un

tissus confortable, qui ne glisse pas,

qui n’est pas brûlant au soleil et

glacial en hiver. C’est pourquoi nous

avons rendu toute sa symbolique

au Defender, même si la modernité

est omniprésente.»

Le nouveau

Defender

est une évolution

naturelle

d’un véhicule

mythique.

Nous avons

volontairement

opté pour un

style moderne

très éloigné

des néo-classiques

prisés par d’autres.

L’intérieur est resté

sobre et pratique

mais surtout

plus généreux

en espace et

en confort,

riche de

nouvelles

matières !

Un pur

bonheur !

504 505



Massimo Frascella

savait dès le départ

que concevoir le nouveau

Defender serait

un véritable challenge.

«Contrairement à Jeep et

à Mercedes qui ont gardé

le style intemporel de

leurs légendaires Wrangler

et Classe «G», Land

Rover est parti sur un cahier des

charges novateur, prônant un

changement radical, allant vers

un coup d’audace.

Garder l’esprit, effacer les structures

d’autres-temps, apporter

le savoir-faire indiscutable de

Land Rover en matière d’évolutions

dans toutes les situations

sur route et surtout en dehors!

Nous avons du adapter l’extérieur

aux canons actuels de la

marque tout en gardant la

physionomie caractéristique du

«Def». Si de nombreux clients

ont eu peur d’un gros éloignement

de l’image de base, quand

ils ont découvert le nouveau

Defender, le courant est passé

immédiatement. Mais pas seulement

par le look, mais également

par ses volumes. Il offre au

gentleman farmer, à l’explorateur,

à l’homme moderne un niveau

de standing très élevé. Affirmant,

par sa robustesse et son

concept unique, un style de vie

encore plus proche de la nature

et de l’aventure mais avec des

moteurs puissants, frugaux et

de l’espace à l’intérieur au royal

confort.» Mission acomplie !

506 507



SVR

Range Rover Sport

Carbone plus V8 compressé

& 575 chevaux !

Il vire à plat et grimpe aux arbres !

Eric HEIDEBROEK

Chez Land Rover, on a peur de rien.

Les Range Rover sont les stars du offroad,

comme du bitume. C’est incroyable

ce que l’on arrive à faire avec un Range.

Même équipé de pneus routiers, les

Range Rover passent partout dans un

confort et une élégance inouïs.

Dotés de mécaniques musclées et nobles,

de gros V6 turbos, de gros V8 compressés,

ils appellent ça «supercharged», ces mastodondes

de franchissement et de confort

sont des incontournables du luxe anglais.

A bord on retrouve le savoir-faire typique

des produits manufacturés en Angleterre.

Finesse, matériaux

nobles de haute qualité, cuirs

souples et doux, surpiqûres

délicates, précision des ajustages, tout respire

la perfection à bord.

Eléments de confort supplémentaire, le

double écran de la console centrale très

ergonomique et pratique. C’est rare. Le

tableau de bord est aussi digital et très clair

d’usage. Contrairement aux Range Rover

Sport «ordinaire», les sièges ne sont pas des

fauteuils clubs mais ici, quatre sièges sports

style Récaro accueillent les passagers. Dans

l’exemplaire de l’essai, cuirs blancs et noirs

0 à 100

en 4’’5

575 ch

700 Nm

508 509



Le capot moteur du Range Rover Sport SVR est en carbone !

Le carter du gros V8 est en carbone aussi !

que l’on retrouve sur les contre-portes, la

planche de bord, tant en recouvrement supérieur

qu’inférieur. Quelques touches de

carbone et d’aluminium finissent de donner

le ton, juste avant que l’on enfonce le

bouton «START» qui réveille dans un grondement

sourd et puissant les huit cylindres

compressés. Cubant quelque 5.000 cc, le

gros V8 d’origine américaine, développe

575 ch pour un couple de 700 Nm.

Le «glouglou» caractéristique de ce gros

V8 U.S.revisité à la sauce anglaise est amplifié

par des réglages affinés. C’est une

mécanique qui parle aux

tripes. Il tonne rauque, offre

une vibration puissante et

n’attend que le pied droit

écrase la pédale.

Le Range Sport a déjà un excellent

système de freinage

510 511



512 513



avec du Brembo en option, dans le SVR,

il est renforcé et redimmentionné. Les suspensions

disposent de nouveaux réglages

plus pointus. C’est tellement au point qu’en

courbe, le Range Sport SVR vire à plat à

des vitesses ahurissantes pour un SUV de

cette taille et de ce poids ! Seul l’Urus de

Lamborghini est plus vif. Mais dans le terrain,

le Range Sport SVR lui met une valise

! Le Range Sport SVR conserve toutes les

qualités de tous les Range Rover grâce à

son système Terrain-Response évolué. Il

passe partout avec des pneus capable d’atteindre

les 250 à l’heure... Le V8 offre des

514 515



accélérations extraordinaires, le gros 5

litres n’est jamais à court de souffle.

Le maintien dans les sièges sport est

terriblement bon. On n’est pas balloté

d’un côté à l’autre en usage sportif. Ce

SUV est royal sur la route, caopable de

filer aux allures légales et en bon père

de famille sur un filet de gaz en profitant

des 700Nm du V8 comme il passera

partout en hors piste et aux sports

d’hiver. Sur les autoroutes allemandes,

il offre le meilleur de ses performances,

de son excellente stabilité comme de

sa sureté permanente.

Tianmen Road

Land Rover a demandé au pilote de

course Jaguar, Ho-Pin TUNG de s’attaquer

aux 11,3 km et 99 virages de

la route de Tianmen. L’italien Fabio

Barone au volant d’une Ferrari 458

Italia modifiée avait réalisé le trajet en

10 minutes et 31 secondes. Le Range

Rover Sport SVR a battu le record en 9

minutes et 51 secondes...

Le Range Rover Sport dispose d’éléments

en carbone, comme son capot

moteur. Ces recherches d’allégements

permettent d’abaisser le poids, mais

aussi d’améliorer l’efficacité de l’ensemble

de l’auto.

La consommation du Range Rover

Sport tourne autour des 16 - 17 litres

aux cent, pour un véhicule capable de

passer 2.450 kg de 0 à 100 en 4’’5, de

pointer à 280 à l’heure et dont le prix

de base tourne autour des 135.000

euros, demeure dans la norme de ce

luxueux véhicule hyper agréable doté

d’un indiscutable tempéramment...

516 517



en

Les nouveaux

RANGE ROVER

par Eric HEIDEBROEK

Fin novembre 2021 & fin mai 2022

Land Rover a dévoilé ses nouvelles stars,

Les nouveaux Range Rover Classic

et Range Rover Sport !

Dans Classic, il y a Classe !

Land Rover confirme ses choix, les

nouveaux Range Rover sont de

dignes descendants de la famille

des véritables tout-terrains de

luxe du constructeur britanique.

La présentation belge étant statique,

Jaguar Land Rover Belgique a trouvé

en le Valke Vleug, domaine viticole

au nord est de Bruxelles, à Puurs, un

endroit à la fois élégant et symbolique

d’un édonisme contemporain pour

saluer la venue du nouveau vaisseau

amiral de la marque.

Annick Van Cauwenberge la porte

parole de Jaguar Land Rover Belgique

précise : «Ce sont les véritables leaders

qui façonnent l’histoire. Ils rêvent plus

grand, repoussent les limites plus loin. Ils

transforment les possibilités en réalité,

créant ainsi des héritages qui déinissent

toute une génération»

Et c’est vrai que le Range Rover né en

1970 est un symbôle de luxe, de confort

et d’efficacité offroad comme routières

qui perdure encore avec sa cinquième

génération.

Et le Range Rover inspire de nouveaux

venus comme Bentley, Rolls-Royce les

derniers en dates qui viennent cueillir

la belle clientèle générée par le Range.

Depuis 50 ans. Si BMW a sorti le X5 en

1999, en s’inspirant de la technologie

de Land Rover et en motorisant le P38

avec un six en ligne 2,5 TD. Ce qui est

aujourd’hui à nouveau le cas. Les six

cylindres en lignes de 3 litres sont des

moteurs BMW en essence et Diesel.

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r

Hybridation efficace.

L’hybridation ne se contente pas d’être

moyenne, les Range Rover sont depuis

quelques années déjà pourvus de systèmes

plug-in hybride développant 400 chevaux

et demeurant agiles en off-road et capables

de passer des gués de plus de 80 cm de

profondeur.

A chaque fois que nous avons essayé les

Range Rover nous avons constaté des

consommations maitrisées pour les six

cylindres en tous cas. Les V8 surtout les

supercharged ultra puissants ont un autre

appétit, mais tout à fait normal dans le

cadre de leurs performances et agréments

incomparables.

Le nouveau Range adopte aussi une nouvelle

technologie qui permet aux versions hybrides

rechargeables de générer des émissions de

CO 2 inférieures à 30 g/km, avec une autonomie

électrique pouvant aller jusqu’à 100 km – pour

une autonomie réelle attendue de 80 km

– Parfait pour les déplacements quotidiens

si on joue le jeu, on verra la consommation

descendre sous des valeurs impensables, même

aujourd’hui. Et jouer le jeu entend simplement

de charger régulièrement la batterie afin

d’exploiter intelligemment l’énergie sans se

priver des performances détonantes de ces

engins. Et donc, le Range Classic est encore

plus grand, plus luxueux sans tomber dans la

démesure d’autres anglais.

Aujourd’hui, le nouveau Range Classic

est plus long et encore plus raffiné que le

précédent. Il est disponible en deux versions

une courte et une longue. La longue pouvant

obtenir un troisième rang, avec la possibilité

d’emporter confortablement 7 adultes...

Dans Range Sport, il y a Sport !

Le Range Sport surprend au premier regard.

Il est pur ! On le reconnaît immédiatement

mais en plus il s’offre une allure totalement

dépouillée de lignes, de rainures, de

renflement. Seule une ligne partant du capot

«en coquille» venant couvrir l’aile avant,

court tout le long du flanc pour rejoindre

le feu arrière. C’est pur, c’est élégant.

Cette simplicité met en avant les surfaces

généreuses des portières qui inspirent la

solidité, la force, le dynamisme.

Si l’arrière du range Rover Classic est

particulier, celui du Sport est arrondi, puissant

et plus simple. Ça lui va comme un gant, de

boxe...

Comme pour le Classic, le Sport dispose de

deux mécaniques hybrides de 3 litres à six

cylindres dont l’autonomie est portée à

113 km en électricité pure.

Un nouveau V8 bi-turbo délivre 530 chevaux,

et, le 0 à 100 tombe en seulement 4’’5. En

2024 un modèle 100% électrique sera

proposé avec des peformances...

4x4 et sport

Toujours expert en 4x4 et sur les routes, le

Sport inclut le système Dynamic Response

Pro capable d’appliquer jusqu’à 1400 Nm

de couple sur chaque essieu, pour une

expérience de conduite qui inspire confiance

tant sur route qu’en off-road.

Pour rassurer tout le monde, les nouveaux

Range Rover Classic et Sport sont construits

en Angleterre à Solihull.

520 521



53

God Save

The Queen

r

Her Majesty the Queen of SUVs

Range Rover Autobiography SV

par Eric HEIDEBROEK

Noblesse oblige

La Range Rover est considérée depuis

toujours comme la «Rolls» des SUV.

Bien qu’aujourd’hui Rolls-Royce ait du se

plier à la mode des SUV, suivant la route

tracée par Bentley qui avec le Bentayga

a commencé à chasser sur ses terres. Et

donc la vénérable marque anglaise a

du lancer elle aussi son Cullinan avec le

savoir faire de BMW. On ne peut plus titrer

que le Range Rover est la «Rolls» des

SUV, puisque Rolls à maintenant le sien.

Alors, nous n’hésitons pas à l’anoblir.

Ainsi la Range Rover LWB devient la

Reine incontestée des SUV.

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Palace roulant

Quand on parle de l’accueil royal du

Range Classic, on ne peut que constater

que Land Rover est ses artisans n’ont rien

à envier aux «autres». Chez Land Rover on

manipule les matières avec une dextérité

et un soin qui se remarque aux moindres

détails. Les matières sont belles, tendres

et la finition va très loin, ainsi le carter de

la direction est aussi garni de cuir, tous les

éléments tactiles ou visuels ont leurs matériaux

leurs réponses agréables au toucher,

au regard et aux parfums qui créent

une atmosphère inimitable comme celles

que seuls les cuirs Connolly distillent.

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Et cette version Autobiography SV

culmine une gamme aussi riche que puissante

et pourvue d’une noblesse innée.

D’ailleurs ceux qui «savent», ne s’en

laissent pas conter. Land Rover est typiquement

anglais, même si c’est l’indou

Ratan Tata qui préside à sa gestion,

jusqu’en 2012. Il a alors 75 ans. Il ne faut

pas oublier que l’Inde était un solide

bastion de l’Empire Britannique.

Ratan Tata sait ce qu’il fait avec Land

Rover et Jaguar. Ce sont des marques

prestigieuses auxquelles, s’il offre une

liberté totale de création et de respect

de l’identité, il donne les moyens et

gère son patrimoine de main de maître.

Depuis le début, il n’a qu’a se féliciter

de l’intelligence de ses investissements,

recréant par la même occasion des liens

entre l’Inde et le Royaume Unis.

Royale Attitude

La Reine Elisabeth II roule régulièrement

avec son fidèle Defender 110,

et, elle passe partout au travers de ses

terres. Même s’il lui arrive de caler dans

un gué... Le Range Rover fait évidemment

partie des véhicules royaux.

526 527



Aussi, quand Land Rover a décidé de

passer à une version longue c’était surtout

pour offrir des portières plus larges

et plus de confort d’accès. Une décision

particulièrement appréciée par la clientèle

«Range». Le gentleman farmer roule

en V8, parcourt son domaine avec sérénité

car il sait que même avec des pneus

de route, en mode super sport et de 22

pouces, il passera partout, dans la caillasse,

la boue, les prairies détrempées et

même à gué. jusqu’à 1 mètre de profondeur.

Chapeau car même la version hybride

passe ! Bien sur il faut régler le Ter-

528 529



rain-Response sur le programme adéquat et

le tour est joué ! Pour autant que l’on respecte

la règle sacro-sainte de l’évolution en 4x4 qui

dit ceci, «Aussi vite que possible et aussi lentement

que nécessaire» on se sortira de tous les

pièges. Une autre règle est de bien observer

où on met les roues. Au moindre doute, on

s’arrête, on ausculte le sol et ensuite on gère.

Né pour plaire

Le Range Rover est un gros véhicule qui n’a pas

pris une ride. La version la plus puissante est la

version SVR avec son V8 de 5 litres doté d’un

compresseur qui lui offre 565 ch à 6.000 t/min

et 700Nm à 3.500 t/min. Ainsi équipé il abat le 0

à100 en 5,5 seconde et est capable de croiser à

225 à l’heure. Quand on abuse de la très généreuse

volonté du V8, on flirte avec les 20 l aux

530 531



cent, si l’on s’en tient à profiter du vrombissement

et à l’onctuosité du V8 on peut

aisément tabler sur une moyenne en dessous

des 12 litres. Une version plus sage et

moins vorace est la version hybride P400e

avec son «roturier» 4 cylindres Ingenium

de 2 litres, assorti d’une unité électrique

qui développent quand même 405 ch.

à 5.500 t/min et 640 Nm à 1500 t/min et

génèrent une consommation de 9,5 l/100.

Le Range Rover LWB 5.0 SV Autobiography

est affiché à partir de 219.300 €.

Autres modèles à p. d. 110.200 € (swb) et

124.500€ (lwb). P400e : 127.000€ swb.

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POLESTAR 1 Quel profil !

Rendre à César...

Polestar 1 est né chez Volvo.

Présenté au Salon de Francfort en 2013

sous le nom de Volvo Concept Coupe, il a de suite séduit

et on comprend pourquoi quand Polestar, la division sportive

de Volvo, est devenue une marque à part entière que son

premier modèle, le Polestar 1, issu du «Concept Coupe»,

devienne le porte-drapeau de la nouvelle marque !

« Pensez à la puissante sérénité d’un lion.

Nul besoin, pour lui, de rôder pour imprégner

l’atmosphère de son charisme et susciter le respect.

Même couché, il montre sans la moindre difficulté tout ce

dont il est capable, » s’amuse Thomas Ingenlath,

Vice-président senior chargé du Design de Volvo Car Group.

534

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Produite à seulement 1.500

exemplaires pour le monde entier,

la Polestar 1 est née «Collector».

Elles sont toutes* vendues, et

sont hyper rare en deuxième

main. Quand bien même si l’une

d’elle est à vendre, c’est à un

prix nettement supérieurs aux

155.000 € de départ. Normal, la

rareté génère la demande. Mais

ce n’est pas tout, bien sur elle

est belle, large, basse, avec ses

roues de 21 pouces affleurant les

arches de roues, mais sa carrosserie

et une partie de son châssis

est en carbone. Un matériaux

plus aisément travaillable pour

produire des lignes et des formes

inédites.

Pourquoi une supercar ?

D’abord pour sa puissance de

610 chevaux et 1.000 Nm... fournis

par le 4 cylindres de 2 litres

boosté par un turbo, et, un compresseur

électrique qui souffle

dans les turbos afin de supprimer

le temps de réponse dù au lancement

des turbines.

Cet appareil développe 320 ch.

Mais ce n’est pas tout, entre le

bloc moteur en aluminium et la

boite automatique à 8 rapports,

les ingénieurs ont intégré un moteur

électrique de 55 ch qui fait

office de démarreur et de booster.

Et pour compléter la chaine de

536

537



puissance, chaque roue

arrière reçoit un moteur

électrique de 116 chevaux.

Ce qui présente

une puissance totale de

610 chevaux et un couple

global de 1.000 Newtonmètre.

La Polestar 1 est

donc une quatre roues

motrices.

Véritable SuperCars

des temps modernes, la

Polestar 1 est une plugin-hybride

dotée de la

double prise de charge, ce

qui expédie les recharges

en 1 heure à peine sur les

bornes rapides de minimum

55 kW.

Les batteries sont installées

au centre de l’auto et

à l’arrière, un peu comme

un châssis poutre, voyez

avec la vue du coffre et les

images de la chaine de fabrication,

comment Volvo

a positionné les sets de

batteries, c’est judicieux.

538 539



Les batteries sont réparties en deux packs

distincts et leur capacité totale est de 34 kWh.

Ainsi équipée, la Polestar 1 dispose d’une autonomie

électrique de 150 km. C’est la Plug-in-

Hybride disposant de la plus grande autonomie

électrique du marché, à l’heure actuelle. La

Mercedes Classe S580e dispose d’une autonomie

électrique de 125 kilomètres, autonomie

généreuse qui prend place progressivement

dans tous les modèles PHEV de la marque

à l’étoile. Par contre, la Polesatr 1 ne gère

pas aussi bien ses consommations que la

Mercedes S580e. En effet, nous avons relevé

une consommation mixte de 6,5 à 8,5 litres

aux cent à bord de la Polestar 1. Ce qui

pour une auto de plus de 2.300 kg offrant

610 chevaux et des performances annoncées de

4’’2 pour le 0 à 100 et de 250 km/h auto limité est

assez exceptionnel !

L’intérieur de Polestar 1 est digne des supercars.

Mais la tendance vers les vraies GT prédomine. On

y trouve une planche de bord sobre et élégante,

garnie de cuir grené, le carbone est omniprésent,

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et l’aluminium vient rehausser les détails comme

les belles grilles de haut-partleurs Bowers & Wilkins

dans les panneaux de portes. Le crystal orne

le levier de la boîte de vitesse, le cuir Nappa

complète le sentiment d’exclusivité qui se dégage

de ce somptueux coupé. Le confort à bord

n’est pas que visuel, il est aussi corporel. Les

sièges sont bien dessinés et leur ergonomie à

multiréglages électriques mémorisables, permettent

de longues étapes bien agréables.

Les lignes ont dues au styliste Thomas

Ingenlath, Vice-président senior chargé du

Design de Volvo Car Group. Et oui, c’est

bien une Volvo avec tous les avantages qui

en découlent. Les boucles de ceintures sont

embossées «Since 1959» pour célébrer l’invention

de Nils Bohlin, ingénieur chez Volvo, qui en 1959,

crée la ceinture à 3 points qui améliore considérablement

la retenue du corps en cas de choc, tout

en pouvant être bouclée d’une seule main.

A remarquer que Volvo a directement libéré le brevet

et l’a offert gratuitement aux autres construc-

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teurs, car la priorité de la marque suédoise a toujours été la sécurité. Et cette

trouvaille se devait d’être à l’usage de tous. Depuis, la ceinture à trois points a

sauvé des millions de vies.

La Polestar 1 est une voiture unique, de par sa conception aussi. Elle reçoit une

carrosserie, une structure en carbone et des renforts en carbone disposés aux

points clés, ce qui la rend particulièrement rigide et augmente encore la sécurité.

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SUR LA ROUTE

Trouver sa place à bord de la Polestar 1 est assez facile.

Les nombreux réglages, des sièges, et du volant permettent

de se positionner efficacement pour conduire.

Ensuite, la mise en route est simple par un quart de

tour à droite du bouton START sur la console, celui qui

roule en Volvo est en terran connu. Par contre, l’ergonomie

de l’infotainement de l’écran central comme

de celui du tableau de bord gagnerait sérieusement à

évoluer vers plus de simplicité, gage de sécurité.

La Polestar 1 commence en full électrique,

douceur, souplesse et facilité d’usage posent

directement les règles. Cool, c’est tout. Pourtant

les suspensions disposent d’amortisseurs

Ölins Dual Flow Valges à réglage manuel et de

freins Akebono à 6 pistons. On remarque immédiatement

les réglages sportifs, presque compétitions

des trains de roulement, surtout à l’avant

où les gros pneus avant rippent sur le sol lors

des manoeuvres. On sent que «ça colle» et

c’est vraiment le cas, surtout quand le rythme s’accélère.

Polestar 1 est une GT dans sa première approche,

fluide, confortable, usant du couple généreux et instantanné

des moteurs électriques, elle file souplement sur

un filet de «gaz».

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Si l’on insiste sur l’accélérateur, elle se transforme en

super sportive très dynamique. On sent très bien que

les épures de suspensions ont été étudiées par des

pros de la tenue de route ultra sportive, normal, c’est

une Polestar !

Dynamique, précise, rigoureuse, elle adopte un comportement

sans surprise et surtout très efficace. Le freinage

confié à des disques carbone céramique, est des

plus puissants dans les freinages rapides et nombreux.

Surtout quand les disques sont bien chauds. A froid,

il faut toujours veiller à anticiper, et quand il pleut ou

qu’il neige, veiller à, de temps à autres, à actionner la

pédale pour assurer un essuyage des disques et rendre

le freinage plus direct. Sinon, il suffit de freiner fermement

pour obtenir le ralentissement le plus efficace.

En cas de conduite sportive, on reconnaitra que

le quatre cylindres de 2 litres émet une belle

sonorité assez rauque. Ce n’est pas celle d’un

V6 ou d’un V8, mais ça le fait, ça ne dénote pas.

On est à bord d’une voiture bien conçue et dont

la boîte automatique fait le job de belle façon.

Certes, si l’on se contente du mode «cool» on

constatera son caractère paisible, et une boîte

qui n’anticipe pas assez vite. Mais c’est tout

le contraire en mode sport et surtout quand on

«attaque», les palettes font réagir la boîte à propos

et dès que ça se bouscule, on peut vraiment compter

sur la vélocité des moteurs et la précision du châssis

comme des suspensions.

INCOMPARABLE... Mais vrai !

Ce gros coupé, est incomparable, si ce n’est, par

exemple, à l’Aston Martin DB, la Maserati Gran

Turismo, la Mercedes Classe S Coupe, la McLaren GT,

la BMW Série 8 Coupe, la bentley Continental GT V8,

mais seule la Polestar 1 est dores et déjà un collector,

puisque seulement 1.500 exemplaires ont été vendus.

Et si d’aventure, vous en voyez passer une, faites un

voeux et immortalisez là dans votre GSM !

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PORSCHE

TAYCAN

761 ch

1050 Nm

0 à 100

en 2’’8 !

Par Eric HEIDEBROEK

Oui, cette Porsche TAYCAN Turbo S

est bien une supercar. Son look typé,

ses performances et son comportement

la font entrer par la grande

porte dans le segment.

La fée électricité s’est penchée sur le berceau

de la Taycan. Cette nouvelle Porsche

est une digne descendante de la marque

de Zuffenhausen. Et plus encore que vous

ne l’imaginez !

Ferdinand Porsche à 18 ans en 1893 et

commence sa carrière chez «Bela Egger

& Co» à Vienne. C’est une compagnie

d’électricité pour laquelle il invente

et développe un moteur-roue électrique

intégré dans le moyeu. A 22 ans il est débauché

par «Jacob-Lohner et Co» pour

construire une voiture électrique. Il présentera

la première «Lohner-Porsche» en

1898. Ce véhicule est propulsé par deux

550

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552

«moteur-roue». Il dépose le brevet

en 1900 et dans la foulée expose la

Lohner-Porsche à la foire universelle

de Paris, où, elle sera baptisée «La

toujours Contente»! On se demande

bien pourquoi...

Chassez le naturel...

Il revient au galop !

C’est étonnant comme plus de

100 ans après cette création

les inventions de Ferdinand

Porsche reviennent au galop de

son cheval cabré sur son blason

doré. Non seulement pour ré-

pondre aux besoins de réduire les émissions

perturbant le climat, mais aussi

annoncer aux concurrents et convaincre

un certain Elon Musc qu’il ne sera plus

tout seul à jouer dans le créneau électrique

de haut niveau.

MISSION E

Porsche se devait d’apporter son grain

de sel. Le prototype Porsche Mission E,

présenté en 2015 à Francfort, donnait le

«la» à la nouvelle partition du ténor allemand

de la voiture de sport. Les lignes

ont tout de suite séduit et sont pratiquement

reprises telles quelle dans la

version industrialisée nommée Taycan.

On remarque que les lignes se sont

adaptées aux besoins de l’espace nécessaire

à quatre passsagers et que les

portes antagonistes ont fait place à des

portières normales.

553



TAYCAN

Dans tous les cas, les lignes sont parfaitement

dans le ton Porsche, le profil

reprenant les lignes de vitrage des 911,

les ailes gonflées et arrondies de l’avant

courent vers les hanches puissantes de

l’arrière. Les phares dénotent, tandis que

les magnifiques roues de 21’’ épousent

les arches de roue à la perfection.

L’auto exprime, de quelque angle que ce

soit, la puissance et la maitrise. En noir,

elle absorbe les éléments de pare-chocs

mat comme les ouvertures sous la lame

avant. En blanc, elle reflète une élégance

absolue. La ligne est réussie, les volumes

équilibrés et parfaitement orchestrés apportent

l’effet musclé recherché.

Quand une voiture

est belle en blanc, c’est

qu’elle est réussie !

Le designer Claude Lobo (1943-2011) a

travaillé pendant 32 ans à la Ford Motor

Cy. C’est lui qui a dessiné, entre autres,

les Ford Capri, les Mercury Cougar, la

Ka, la Puma, la Focus «voiture de l’année

en 1999» et il a été élu «Designer de

l’année» en 1998, c’est quelqu’un ! Lors

de la présentation internationale de la

Puma en 1997, il était présent et m’a dit:

«Quand une voiture est belle en blanc,

c’est qu’elle est réussie» !

Et d’énoncer des modèles divers, comme

la Ford GT40, la Mustang, la Citroën SM,

la Peugeot 504, la Ferrari 308, une Daytona

ou ...la Porsche 911 !

Et bien, je pense qu’il aurait beaucoup

aimé cette Taycan. La seule chose qui me

perturbe, c’est la forme des phares. Ils

sont rectangulaires et un peu bulbeux. Et

même s’ils disposent de la signature lumineuse

à quatre points, cette démarche

est curieuse et inatendue. C’est vrai aussi

que les phares des 996 et Boxster ont

aussi défrayés la chronique., mais ont

aussi connu une mise à jour qui les a obligés

à rentrer dans le rang...

En tous cas, on a évité le style étiré des

grands blocs optiques des Ferrari 458 !

Malgré tout, la Taycan se reconnaît immédiatement

comme une Porsche et

c’est là l’essentiel.

Plus important encore,

l’atmosphère intérieure...

Là, aucun doute possible, on est bien dans

une Porsche même si tout est digital. C’est

le nouveau monde de Porsche.

554 555



La marque est fière de son combiné d’instruments

digitaux. L’écran épouse une jolie

courbe bien dans l’esprit des tableaux

de bord Porsche de la grande époque 911.

Et oui, vous avez remarqué !

Il n’y a plus de compte-tours, mais les

trois grands cercles, dont le central affiche

un grand tachimètre, parfaitement

dans l’esprit de la marque. Et vous pouvez

configurer les informations les plus importantes

pour votre façon de conduire.

Après quelques tâtonnements, j’ai choisi

pour l’écran de gauche les informations

de trajets, c’est à dire consommations

moyennes, distance parcourue, autonomie,

etc. Celui du milieu, l’indication de

vitesse et les informations instantannées

de puissance et régénération. L’écran de

droite indiquait les différents modes utilisés.

Mais il est vrai qu’une aussi brève prise

en main avec aussi peu d’informations

techniques, on ne peux décemment pas

préciser quelles sont les indications les

plus utiles au quotidien dans un véhicule

aussi nouveau et doté de technologies

peu usuelles à l’heure d’aujourd’hui.

Mais, comme le précise Bernard Van Bellingen,

attaché de presse Porsche Import,

«cette auto a tellement de nouveautés,

de fonctions et d’équipements qu’il faut

au moins deux heures pour en expliquer

le principal. D’ailleurs, poursuit-il, c’est

à l’usage que le propriétaire adaptera

quelles informations lui seront utiles et

quels systèmes il préfèrera utiliser.»

Dans la Porsche Taycan les écrans sont

nombreux, on peut même en avoir un de

plus, en option, juste pour le convoyeur.

Cet écran permet de tout voir, de tout

contrôler, et c’est utile quand on voyage

et que le convoyeur participe activement

au déroulé du trajet. On est loin, très loin

en avant de la grande concurrente américaine

et son écran géant. Chez Porsche

on a compris qu’il ne faut pas distraire le

conducteur, la technologie, oui, mais pas

au prix de la sécurité.

Chez Porsche on conduit !

On ne chipote pas !

Les commandes usuelles principales se

manoeuvrent de manière classique et instinctive

par des commutateurs normaux.

Porsche est au top de la technologie et

sait aussi qu’un mix intelligent entre les

commandes sensitives et analogiques est

indispensable pour une conduite en

556

557



toute sécurité. D’ailleurs l’ergonomie

dans cette nouvelle sportive à quatre

places est bien dans l’esprit rationnel de

Porsche.

Habitacle tendu de cuirs et

de matéraux de qualité supérieure.

Côté habitacle, les sièges Porsche sont

fermes et costauds. Ils maintiennent

confortablement, à la façon d’une main

de fer dans un gant de velours. Les réglages

tout azimuts permettent de trouver

la bonne position au volant. Un volant

multi-fonctions dont le maniement est

facilement assimilé. La finition est d’un

niveau ultra élevé, comme attendu chez

Porsche. Les cuirs de notre voiture d’essais

sont en fine fleur, le ciel de toit en alcantara.

L’ensemble présente une qualité de

fabrication irréprochable.

A l’arrière, et au premier abord on a

l’impression que l’on va être à l’étroit,

pourtant les deux places sont agréables

et confortables. Le dossier est assorti de

contreforts qui offrent un maintien rigoureux

dans les virages.

Avec l’option toit panoramique vitré, on

gagne 5 à 6 cm en hauteur d’assise, ce

qui est très apprécié par les grands gabarits.

Les caves à pieds sont bienvenues

car larges et profondes. Intercalées entre

deux rangs de batteries, elles sont étudiées

pour palier à la hauteur de caisse

de seulement 1,38 m !

Astucieux !

Le, ou plutôt, les coffres sont bien calibrés.

A l’avant on a celui qui ressemble

aux 911 mais avec une contenance de 81

litres (!) et l’arrière offre 366 litres avec

un accès facile. On ne doit pas oublier

que l’on est dans une véritable voiture de

sport, une supercar, en plus.

Côté mensurations,

la Taycan frôle

les 5 mètres (4,96 m)

pour 2 de large (gloups !)

et 1,38 de haut.

Autant le dire d’emblée, la Taycan en impose

par sa musculature et la puissance de

son dessin. Et dans ce cas, on peut affirmer

que le ramage vaut le plumage !

Côté poids, la Taycan ne fait pas dans

la dentelle, mais n’affiche que 2.295 kg

contre 2.350 kg à la Tesla S P100D de

613 ch et 980 Nm. C’est proche certes,

mais la Porsche a des freins en céramique

de 420 mm (épaisseur 40 mm) à l’avant

(355 mm à la Tesla) et 410 mm (épaisseur

32 mm) à l’arrière contre 365 mm à la Tesla

P100D.

Ce qui est très impressionnant, c’est la

taille des pinces de freins de la Porsche.

Les étriers avant comportent 10 pistons

et 4 à l’arrière. Autant dire que le freinage

de ce monstre est vraiment efficace

autant qu’endurant !

Chez Porsche on sait ce que freiner veut

dire dès lors qu’on annonce des accélérations

de 0 à 100 en 2’’8 et à 200 en 9,3

secondes... et une Vmax de 260 km/h. Des

temps approchés par l’américaine avec

2’’9 et 11’’4 avec une Vmax de 240 km/h.

Evidemment la Tesla offre une autonomie

de 593 km annoncés, et on sait

558

559



qu’avec cette marque les annonces

tiennent la route. Ça rassure et c’est un

avantage de taille !

La Taycan Turbo S, elle, annonce quelques

413 km pour une autonomie mesurée de

350 km. Il faut bien avouer que la tenue

de route, l’agilité et le comportement dynamique

de la Porsche sont autant d’arguments

pour user de la bonne volonté

des moteurs électriques. Et par là de réduire

l’autonomie... Sans oublier le petit

«mode» magique, qui distille une sonorité

Porsche envoutante diffusée par des haut

parleurs, tant à l’intérieur qu’à… l’extérieur.

C’est discret mais, ça le fait, notamment

avec le fameux «coup de gaz» au

rétrogradage !

Bien sur, on va vous ressortir qu’avec une

électrique il faut changer son mode de

conduite, anticiper plus, rouler avec un

oeuf sous le pied droit, etc.

Mais cette Porsche Taycan a d’autres

arguments à présenter. Elle veut vivre la

route et pour cela offre son incontestable

plaisir de conduire, son sentiment de solidité

et de maitrise.

Si l’adversaire à encore un coup d’avance,

l’écart vient de prendre un méchant coup

dans l’aile. Et si Porsche est arrivé à rivaliser

de très près avec la star américaine, il

va falloir que la marque allemande se prépare

à relever le défi de la Tesla S «Plaid»

qui annonce déjà une autonomie de 840

km, mais surtout une Vmax de 320 km/h,

un 0 à 100 en 2’’1 grâce à trois moteurs.

Les prochaines années promettent de

singuliers combats, où l’autonomie (avec

la vitesse de recharge qui va avec, car il

ne suffit pas de doubler les batteries pour

doubler l’autonomie et par conséquent

la durée de rechargement... ben oui).

Les accélérations, la vitesse de pointe, les

réductions de poids, ils sont nombreux

les paramètres à modéliser. Porsche a

de bons atouts, les américains un peu

d’avance. Le défi est bien lancé !

GO !

560

561



Rolls-Royce

GHOST

Révolutions :

Quatre roues motrices

et Directrices

lume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : David GIBBONS & Pascale HEIDEBROEK

La Ghost est née en 2009 pour rajeunir l’image de la

vénérable marque britanique.

Et le moins que l’on puisse dire c’est que Rolls-Royce a réussi

son pari au delà, des espérances les plus optimistes.

Découverte de ce bijou contemporain.

562 563



Rolls-Royce a élargi sa gamme en 2009 avec la Ghost, celle qui avait défrayé la chronique

bien avant son lancement et trop rapidement baptisée «Baby Rolls» car elle était censée

être une petite Rolls, que certains ont imaginé grande comme une Mercedes Classe E

ou une BMW Série 5, de l’époque soit la taille d’une Classe C ou Série 3 d’aujourd’hui et

surtout, en dessous des 5 m de long…

En fait, ses dimensions sont

plus proches de la Mercedes-

Benz Classe S avec ses 5,18 m

en version courte et 5,30 m en

version longue.

La longueur de la Ghost est de

5,56 m en version courte et

de 5,72 m en version longue,

contre la Phantom qui fait elle,

en version courte, 5,77 m et

en longue plus de 6 mètres

sur 1,65 m de haut pour 1,55

m de haut à la Ghost.

On est très loin de la Baby

Rolls imaginée par la Presse

des années 2000.

Par contre la philosophie de

Rolls-Royce se devait d’être

préservée tout en répondant

aux desiderata d’une clientèle

plus jeune et dynamique. Si la

Phantom conserve le charme

immuable de grande dame

anglaise avec certaines raideurs

et une hauteur plus importante,

la Ghost répond plus

précisément aux exigences de

la circulation automobile dynamique

d’aujourd’hui.

En bref, si la Phantom dispose

d’un luxe très rare, elle prend

son temps. Tandis que la

Ghost se positionne largement

au-dessus des Audi A8, BMW

série 7 et Mercedes Classe S

voire Maybach et même de

son ex-soeur jumelle, la Bentley

Continental Flying Spur.

Dont vous trouverez l’essai

dans les pages suivantes.

Avec des lignes plus fluides la

Rolls-Royce Ghost est conçue

pour les déplacements actuels

qui exigent un véhicule maniable,

rapide, aérodynamique

(oui, oui) et avec une autonomie

responsable. C’est ce que

la Ghost remplit parfaitement.



L’idée de Rolls-Royce était

aussi de proposer une voiture

que le propriétaire pouvait

conduire à l’instar d’une Bentley

à la connotation plus sportive

étayée par ses succès en

compétition.

de la façon incontournable de

respecter l’esprit Rolls-Royce.

Même si sous ces aspects

aristocratiques, se cachent les

toutes dernières technologies

avant-gardistes de l’investisseur

munichois. Ceci dit, on est

loin de la débauche de gadgets

de la nouvelle BMW Série

7 qui fait plus penser à un «Lunapark»

qu’à une prestigieuse

limousine de noble lignée.

Easy to Drive

and Royal Attitude

La nouvelle Ghost 2023-2024

se conduit comme un vélo, et,

tourne court avec un rayon de

braquage de seulement 7 m !

Et ceci même en sachant que

cette Ghost est une quatre

roues motrices et directrices.

Quelles que soient les conditions

de circulation, cette Rolls-

Royce offre une tenue de route

confortable et prévisible. La

douceur de ses suspensions

est révélatrice de l’objectif recherché

: «confort et silence

légendaire».

La Ghost est la bonne réponse

à la demande de la nouvelle

clientèle, plus jeune d’une

dizaine d’années, qu’elle a

conquise par son modernisme

et son respect de la culture du

luxe britannique préservée intégralement

par la Rolls-Royce

Motors Company.

À bord, on trouve

naturellement l’atmosphère

anglaise de la Dame de

Goodwood.

Le confort et la position de

conduite ne souffrent aucun

compromis. Peut-être que les

non-initiés chercheront leurs

marques, mais après quelques

jours, les différentes commandes

s’assimilent parfaitement.

C’est vrai que les boutons de

chauffages avec leurs cerclages

superposés bleu et

rouge doivent s’assimiler. Idem

pour les tirettes chromées des

ouïes de ventilation.

Quelques détails surannés

rappellent le conservatisme

des Anglais pour leur vaisseau-amiral.

Et cela fait partie



Une royale attitude dédiée au

confort et au bien être des occupants.

Et si la Ghost se positionne

un bon cran plus bas

que la Phantom, c’est qu’elle

est conçue pour que son propriétaire

puisse en jouir ailleurs

que depuis le fauteuil arrière.

Derrière le volant tout simplement.

Et, même, si l’envie lui

prends… de damer le pion aux

Bentley Boys.

À l’usage, la Ghost offre une

tenue de route souveraine.

Lourde, bien sûr, mais elle ne

sent pas sa masse grâce à son

V12 de 6.75 l développant

571 ch à 5000 t/m mais surtout

aux 800 Nm entre 1600

et 4250 t/m (!) qui passent à

la route par les quatre roues

motrices et directrices qui renforcent

considérablement la

maniabilité et l’agilité de cette

formidable grosse limousine !

La boîte automatique dispose

de 8 rapports étagés de façon

toujours judicieuse. Même si,

Rolls-Royce ne permet pas

d’autres commandes que

«full automatiques» - pas de

palettes au volant ni de possibilité

de jouer avec le levier de

vitesse, car selon la philosophie

de la marque, la gestion

de la boîte est toujours de réagir

parfaitement d’à-propos.

Cela rappelle d’ailleurs la

réponse laconique de Rolls-

Royce quand on posait la

question de savoir quelle

puissance ou combien de

chevaux étaient disponibles :

« Suffisamment ! ».

S’il est vrai que la somptueuse

souplesse d’une Rolls-Royce se

doit d’être naturelle, la Ghost

est une voiture moderne qui

ne s’en laisse pas compter.

Et depuis quelques années

déjà, s’il n’y a pas de commande

« SPORT », position

inconvenante dans le milieu

Rolls-Royce, il y a bien une commande

« LOW » qui permet

de donner au coupleux V12

une réponse à l’impertinence

quand cela est nécessaire.

En effet, sous l’impulsion du

mode « LOW » qui titille malicieusement

le couple énorme

et la belle puissance du V12

associés à une sensible accélération

des réactions de la boîte

à 8 rapports surprennent et

confirment un tempérament

vigoureux quand on sollicite

fermement la mécanique.



En cas de besoin, la Ghost

offre alors des accélérations

puissantes avec un exercice

de 0 à 100 expédié en seulement

4’’8 ! C’est fameux !

limousines de luxe dotées de

moteurs à essence aussi prestigieux

et performants.

À bord, on est dans un autre

monde. Les tapis de sol sont

en laine d’Écosse, du Shetland

plus précisément. On n’y

poserait bien les pieds nus, et

même avec des chaussures,

on en remarque la douceur,

l’onctuosité unique. Les cuirs

sont présents partout et d’une

qualité extrême. Quand on les

touche, on remarque immédiatement

une douceur d’une

La position « LOW » implique

aussi une réaction plus directe

des trains roulants, rendant

encore plus précise la

conduite tout en respectant

le confort des passagers. Un

« mix » étonnamment réussi

et efficace.

Rien de shocking donc,

juste parfait, « Well Done »

diraient les Anglais !

On pourrait penser qu’avec

de telles prestations et spécifications

techniques, que la

Ghost est un gouffre à carburant.

Avec son réservoir de

82,5 litres, elle dispose d’une

autonomie de 602 km selon

le constructeur. Les consommations

annoncées seraient

de 13,7 l/100 km.

Pour notre part nous avons

mesuré une consommation

de l’ordre de 14,2 litres aux

cent kilomètres sans vraiment

nous trainer, et tant pis

si c’est « oh my god ! », le plaisir

d’entendre la musique du

V12 quand il envoie la cavalerie.

Malgré cette entorse à

la règle, cela représente une

autonomie de 560 km. Ce

qui est très bien et peu courant

dans le segment des



incomparable sensualité. Dans

cette version d’essai, les boiseries

à pores ouverts au fini délicat

génère une atmosphère

hyper cosy. Il est à remarquer

que dans cette Ghost mise à

notre disposition, que tous les

éléments choisis sont issus du

catalogue des options proposées

par le constructeur. Chez

Rolls-Royce, le département

«Bespoke» traduit en réalité

les rêves et exigences les plus

fous de ceux qui peuvent se

permettre ces joyaux routiers.

Les détails même sur des versions

«de base» sont hyper



soignés comme ces filets

peints à la main qui séparent

les versions à deux coloris...

Le silence légendaire des

Rolls-Royce est à ce point

peaufiné que parfois, il en

devient assourdissant.

Et quand ce phénomène risque

de perturber le client, Rolls-

Royce enlève les 80 kg d’insonorisant

placés dans les bas

de caisse. Et ils sont remplacés

par des caissons de basses !

On voit bien que la clientèle est

plus jeune. Si par le passé les titulaires

de Rolls-Royce étaient

âgés de plus de cinquante ans,

la Ghost a ramené cette valeur

autour de la petite quarantaine

voir plus jeune grâce aux marchés

émergents comme la

Chine très friande de ces magnifiques

voitures. Raison pour

laquelle, des versions «Black

Series» apparaissent avec des

finitions plus «sportives».

En conclusion, la Rolls-Royce

Ghost confirme largement le

rajeunissement recherché par

la Dame de Goodwood, en

proposant un nouvel Art de

Vivre dans un environnement

luxueux et intimiste doté des

dernières technologies évolutives

sans entrer dans une

débauche de gadgets plus

énervants et inutiles les uns

que les autres. La GHOST est

un exemple d’intelligence et

de modernisme bien adaptés.

Malgré des dimensions spectaculaires, cette

limousine dégage une assurance et une

noblesse universellement reconnue.

Les reflets dans la peinture indiquent les

innombrables étapes indispensables pour

parvenir à ce niveau d’exception.



Une Rolls-Royce

Essai de 2012

Phantom Mk II

Pose devant le Palais Royal !

On est en 2012, le temps est à la

pluie, une Rolls-Royce Phantom

MkII Semble quitter naturellement

le Palais Royal, son élégance et

sa stature s’harmonisent avec

l’architecture et les grilles noires

surmontées d’or.

Serait-ce un personnage royal d’Angleterre

d’autant que la limousine est

immatriculée en Grande Bretagne ?

576 577



Non, juste un petit prince qui, visiblement, apprécie le

silence et le confort de notre anglaise.

Invitation permanente au voyage, la Rolls-Royce

Phantom Serie II soigne ses occupants. Les fauteuils

des places arrière sont séparés par une large console

qui abrite un bar, un frigo et une commande intuitive

pour utiliser les écrans plats intégrés aux tablettes de

dossier des sièges avant. Les sièges arrière disposent

de réglages électriques individuels. S’ils offrent un

confort extraordinaire, ils n’égalent cependant pas

ceux d’une Maybach 62 qui offrent sa fameuse position

couchette «aviation» appréciable sur longues

distances.

Prendre place à bord de la Phantom ne rend pas les

mêmes impressions qu’à bord d’une Ghost, fut-elle à

empattement long.

Si la Ghost est bien une Rolls-Royce, elle est aussi plus

moderne et se rapproche, un petit peu, des concepts

qui font les Bentley Flying Spur, Mercedes Classe

S, BMW Série 7, Jaguar XJ ou Lexus LS. La Phantom

demeure une reine, une impératrice d’une classe et

d’une noblesse à part, que seule peut prétendre à

rivaliser la défunte Bentley Mulsanne et aucune autre.

La Phantom est un monument exclusif

et la découvrir, un immense privilège.

Une Rolls-Royce est faite pour durer, ce n’est pas un

banal produit de consommation, ici on est dans un

autre monde, celui de la réelle richesse. En effet, si la

Ghost se démocratise en restant sous les 450.000 euros,

la Phantom ne se négocie qu’au dessus du demimillion

d’euros...

La Phantom Série II prend la relève de la Phantom I

née en 2003. En fait, quelques détails cosmétiques la

distingue seulement. Les phares se dotent d’une ligne

d’éclairage de jour, les optiques rondes s’effacent au

profit de fines ouvertures horizontales. Les pare-chocs

avant et arrière ont été redessinés et intègrent maintenant

de minuscules caméras destinées à aider aux

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manœuvres de stationnement. La calandre en acier

chromé est toujours aussi imposante et majestueusement

surmontée de la Flying Lady.

Côté «invisible», la nouvelle Phantom reçoit une

toute nouvelle boîte de vitesse ZF à huit rapports et,

un bouton sport ! Tandis que son moteur offre une diminution

de consommation de l’ordre de 10% qui profite

aussi aux rejets. Toute l’électronique de bord reçoit

une mise à jour de ses softwares pour mieux répondre

encore aux besoins d’aujourd’hui, tant en matière de

navi- gation, qu’en connectiques BlueTooth, internet et

autres applications audiovisuelles.

A bord de la Rolls-Royce Phantom Serie II, on entre

dans un cocon de cuirs et de tapis onctueux. Ces matières

finement travaillées offrent un touché extraordinairement

soyeux et confortable. Le luxe est présent

partout. La Phantom est le porte drapeau du savoirfaire

et des traditions de la grande marque britannique.

Bien que moderne, la Phantom conserve cette

atmosphère harmonieuse que l’on ne trouve plus dans

les voitures actuelles. C’est unique et voulu.

La Ghost est certes luxueuse, mais ne possède

pas le charme de la Phantom, c’est délibéré et

jalousement préservé.

Ainsi, quelques commandes paraissent désuètes

alors qu’elles sont ultra-modernes. Comme les tirettes

chromées qui commandent les aérateurs. Ils ne sont

plus mécaniquement liés aux clapets d’ouverture et

fermeture, ces tirettes commandent de minuscules

moteurs électriques qui génèrent un léger délai de

réaction. Le réglage de la climatisation est toujours

commandé par de larges roulettes aux marquages

rouges et bleus. Certes désuets, mais une fois assimilé

leur mode de fonctionnement, ils permettent un

réglage ultra-fin de l’atmosphère de bord. L’ambiance

fait appel à un éclairage indirect usant d’éléments

translucides qui se reflètent dans des miroirs, les

points lumineux étant judicieusement disposés et

permettent la lecture comme la relaxation en toutes

circonstances. C’est Versailles.

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Le grand confort et l’absence de bruit

a toujours été la ligne maîtresse des

Rolls-Royce et la Phantom Serie II

n’y déroge pas, au contraire.

La Phantom se démarre à la gauche du volant, comme

dans une Porsche. Elle n’est pas Key Less, du moins

sur notre exemplaire d’essai. Le lanceur du moteur

émet comme un sifflement avant d’entraîner l’embiellage

du V12 de six litres trois quart.

Et oui, BMW a élaboré le V12 de la Rolls-Royce en lui

rendant sa mythique cylindrée, dans un douze cylindres

au lieu du célèbre V8 qui distillait une puissance

et un couple «suffisants».

La Phantom n’est pas avare d’informations, son douze

cylindres cube donc 6,75 litres et développe 460 ch à

5350 t/m et 720 Nm à 3500 t/m pour une consommation

de l’ordre de 14,8 litres et des rejets pour 347 gr.

A l’usage, cette consommation est réaliste et l’autonomie

proche des 600 km. En ville le bilan passe à

17,5 litres. Dès que l’on sort de la ville, les 12,8 litres

sont tout à fait objectifs, et ce, sans forcer.

Avec ses lignes imposantes et son gabarit hors

normes, on pourrait s’imaginer qu’elle pèse facilement

ses trois tonnes.

Mais c’est oublier un peu vite que la Phantom est en

aluminium et que grâce à sa technique et son concept

de fabrication, compte tenu de tous ses éléments de

confort, elle ne pèse que 2.485 kg !

Une masse et un volume qui se contrôlent aisément

grâce aux excellentes épures de suspensions et aux

gros freins. Le six trois quart est très discret aux allures

de sénateur que la Rolls encourage.

Il l’est d’autant plus que la nouvelle boîte de vitesses

à huit rapports se montre non seulement onctueuse

mais ultra rapide dans le choix judicieux des rapports.

Mais les 460 chevaux et les 720 Nm sont bien présents

dès lors qu’une accélération puissante est nécessaire.

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la Phantom bénéficie aussi d’un mode sport (qui ne

dit pas son nom...) qui accélère les passages des rapports

et permet au moteur de monter plus haut dans

les tours. La Phantom est capable d’abattre le 0 à 100

en 5’’9 et de croiser à 240 à l’heure sans frémir.

Pour l’heure, la Phantom entre dans Bruxelles, sur un

filet de gaz, elle se dirige vers le Sofitel Le Louise installé

en face du boulevard de Waterloo sur l’avenue de

la Toison d’Or.

A deux pas du Quartier Louise, et du Sablon où l’on

trouve galeries d’arts et antiquaires. Ces artères attirantes

par leurs boutiques prestigieuses où de grands

noms, fleurissent et brillent de tous leurs feux, Dolce

Gabana, Louis Vuiton, Chanel, Dior, Armani, et pour bien

profiter de toutes ces enseignes tentantes, le Sofitel Le

Louise, son confort, son accueil et toutes ses petites

attentions qui vous simplifient confortablement et

luxueusement la vie. Enfin, tout ça, c’était en 2012 bien

avant que les écolos ne détruisent Bruxelles.

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2012

Hôtel MGallery Collection

Le Sofitel Brussels Le Louise a changé de catégorie, il est devenu MGallery Collection et a des arguments

mondains et immanquables qui se marient parfaitement au style néo-classique de cet endroit magique,

situé en plein coeur de la Capitale de l’Europe. Souvent en déambulant sur l’Avenue de la Toison d’Or on

passe devant sans le voir, une discrétion de bon alois.

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Cette élégance discrète est seulement trahie par le

ballet des voituriers en livrée qui s’occupent de votre

voiture dès votre arrivée. A peine les portes franchies,

les grands escalators et l’atmosphère bleutée au

parfum délicat vous emmènent au lobby meublé de

façon aussi orignale qu’élégante. On est ville et il y a

de l’espace, de la lumière ainsi qu’un sentiment cossu

bien agréable. L’hôtel cerne une immense terrasse où

l’on n’entend plus les rumeurs de la cité, mais le pépiement

des oiseaux et parfois le son des cloches de

l’église gothique adjacente. A retenir l’espace réservé

aux amateurs de cigares, à l’extérieur, et protégé des

intempéries comme du froid, c’est chauffé ! Vous êtes

toujours accueillis avec un sourire et de petites attentions

courtoises qui ne vous abandonneront jamais.

C’est la marque de fabrique de Sofitel encore exacerbée

par le statut MGallery.

Dans votre chambre, vous trouverez tout le confort

d’un 5 étoiles et surtout la literie «MyBed» brevetée

que vous pouvez même acheter pour chez vous !

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Quand vient l’heure du repas, La Maison Louise, l’ancien

Crystal Lounge, - c’est la cheffe Isabelle Arpin qui

vous gâte - vous reçoit jusqu’à 23h. Idéal pour ceux

qui veulent encore se restaurer après le spectacle, la

dernière séance au cinéma et profiter de l’hôtel pour

ne pas risquer de prendre le volant après un verre

de vin ou un succulent cocktail. Une réputation de

haute volée car les cocktails sont apprécviés pour

leurs variété, leur originalité, leurs couleurs et saveurs

extraordinaires. Certains sont tellement bons qu’ils

peuvent vite créer une super ambiance et même dans

la modération ils offrent le sourire et du plaisir.

La Maison Louise n’est pas réservée aux seuls clients

de l’hôtel, il est aussi apprécié pour les réunions ou les

déjeuners privés et/ou d’affaire.

Le Louise Hotel Brussels

40 Avenue de la Toison d Or

1050 BRUXELLES

02/514.22.00

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Tesla

S PLAid+

0 à 100 en 2’’1 !

Celle qui va dégouter

tous les autres !

par Eric HEIDEBROEK

322 km/h !

1.100 chevaux !

Autonomie

840 km !

Faut pas énerver Elon !

C’est vrai que la Tesla S commençait à

prendre des rides. Si au début la ligne

n’était pas extraordinaire, le lifting de la

Plaid apporte un plus de modernité. On

remarque aussi que la troisième vitre latérale

s’approche du style …Porsche.

Ceux qui ont cru que Tesla n’irait pas loin

se sont copieusement trompés.

Et s’en mordent les doigts tant la marque

a du succès et qu’il est amplement mérité.

On se croirait revenu au début du siècle de

l’automobile. Ou chaque période voyait

tomber des records. C’est ce qui est formidable

dans l’approche d’Elon Musk. Il

a pensé et développé son concept, a pris

tous les risques, subit les moqueries... et

pendant ce temps là, il a pris une avance

considérable, n’en déplaisent aux ténors

du marchés automobile.

Mais ce n’est pas que

de cela que l’on

doit parler.

592

593



La nouvelle S

commence avec

la «S» Plaid !

Beaucoup de changements

ont été opérés à bord de

la S. Surtout à l’intérieur.

L’habitacle a été complètement

remanié en tenant

compte des critiques.

Une évolution stylistique

avec une planche de bord

épurée et un volant qui fait

penser aux commandes

d’une F1 ou d’un avion de

chasse ! Un nouvel écran de

17 pouces avec une résolution

de 2200 x 1300 pixels !

Ce qui gène le plus c’est

que Tesla joue la carte de

la connectivité à outrance.

Dans sa documentation le

constructeur annonce que

cet écran est le meilleur à

contempler... ah oui et la

route alors ? Il annonce

également une capacité de

10 Téras pour les jeux embarqués,

une compatibilité

avec les manettes de jeux...

On va où là ?

Si la Plaid est compatible

avec l’Autopilot qui permet

à la voiture de tenir une

trajectoire, d’accélérer et

de freiner dans sa voie une

surveillance active dans les

moments les plus pénibles

de la conduite comme

les embouteillages. Mais

594

595



comme le constructeur le précise,

la voiture n’est pas une salle de

jeux, alors quoi ?

Par contre un système audio de

960 Watts passant par 22 hautparleurs

ça compense l’absence

de bruit...

La «S» conserve ses deux coffres

à bagages de grande capacité.

Elle passe à 5 places et les dossiers

se rabattent à plat, c’est

énorme l’espace disponible à

bord. Les sièges arrière reçoivent

un nouveau profilage pour maintenr

correctement 3 passagers

qui disposent de plus d’espaces

pour les jambes ainsi qu’en hauteur.

Il y a même un accoudoir

central escamotable pourvu d’un

rangement incluant un système

de recharge par induction pour

gsm. L’avancée de la console

centrale propose aux passagers

arrière un écran pour jouer avec

une tablette. Pour le confort

des occupants la clim est une

automatique tri-zone avec filtration

HEPA. Les sièges avant

conservent leur ventilation et le

chauffage assise et dossier.

596 597



La Plaid est mue par trois moteurs électriques développant

1.020 chevaux. Avec cette puissance elle accélère

en 2,1 secondes pour passer de 0 à 100 km/h ce n’est

pas un départ arrêté puisque la mesure est prise en

dehors du lancement qui prend 30 centimètres mais

peut-être aussi quelques millisecondes.

Elle est capable de pointer à 322 km/h. Mais le plus

impressionnant c’est que Tesla ajoute que les nouvelles

«S» Plaid peuvent réaliser des accélérations répétées

avec des performances constantes. De plus, Tesla a

conçu une architecture thermique des modules et du

pack batterie capables d’assurer une recharge plus

rapide et offrant plus de puissance et d’endurance

quelles que soient les conditions.

La PLAid + offre elle plus de 1.100 chevaux, abat le

400 m en moins de 9 secondes, le 0 à 100 en moins

de 2,1 secondes et s’offre aussi une autonomie de 840

kilomètres. Comme la Plaid «normale», les moteurs

ont des rotors à piste carbone, et le contrôle du couple

est vectoriel. La puissance passe par les quatre roues.

Avec le coefficient de traînée aérodynamique le plus

faible au monde et une efficience inégalée, la Model S

est dessinée pour la vitesse et l’autonomie. Combinés

à un chassis et une carrosserie plus large, les performances

routières paraissent impressionnantes, surtout

quand on connaît déjà les qualités dynamiques des

produits de la marque.

Lors de nos précédents essais nous avions souligné le

confort rare, dans les voitures électrique, de partir sans

crainte de tomber en panne de courant. Avec des autonomies

de 628 à 840 km, et un temps de recharges diminué

de 25% grâce à une meilleure gestion de la charge,

on dépasse de loin toutes les productions d’aujourd’hui !

Nouvelle Tesla «S»

La Plaid coûte 119.990 euros (autonomie 628 km)

La Plaid + coûte 139.990 euros (autonomie 840 km)

Tesla S «Grande Autonomie» coûte 89.990 euros.

(autonomie : 663 km, 0 à 100 en 3’’2 et Vmax : 250.)

598 599



LES

SPOrTIVES

ABARTH 595 (2022) 131 TRIBUTE

ABARTH 595 (2020) SCORPIONEORO

ALFA ROMEO GIULIA COMPETIZIONE (2024)

AMG GAMME

E53 - CLS 53 - CLA 45

JAGUAR F-TYPE P300

600 Un lien ne fonctionne pas, ou renvoie ailleurs, dites le nous, on corrige. Merci. 601



Âmes

SENSIBLES,

s’abstenir !

Marre des voitures insipides ?

Vous allez adorer l’Abarth 595 «131 Tribute»

Plume @ Eric HEIDEBROEK - Images @ Caminter 2022

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Les voitures d’aujourd’hui sont

devenues tellement civilisées tellement

auto-régulées qu’elles en

deviennent totalement insipides

mêmes quand elles sont ultra

bien équipées. Chez Abarth, on

continue sur sa lancée, la nouvelle

version «131 Tribute» met

en avant l’extraordinaire potentiel

d’une légende des rallye la

Fiat 131Abarth qui a remporté le

Championnat du monde des

Rallyes.

Aussi quoi de mieux que de

prendre le plus fun des caractères

Abarth avec le moteur de

180 chevaux, placer des sièges

baquets hyper confortables et

au soutien incomparable.

Il faut la boîte manuelle à 5 rapports

pour faire vivre la mécanique

affutée, en prenant d’office

l’habitude d’appuyer sur la

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petite touche avec un Scorpion.

Et là ça pique !

L’Abarth offre une tonalté caverneuse,

une réponse à l’accélérateur

instantannée, et Des...vibrations,

il faut les vivre tant elles

sont vraie ! C’est magique !

Abarth n’a pas fait dans la dentelle

avec la 131 Tribute. Elle a

des freins d’enfer, une suspension

ferme et précise. On ne

conduit pas une Abarth 131 Tribute,

on la pilote. Alors là où les

italiens ont fait fort, c’est dans la

finition. Et ce tant à l’intérieur

qu’à l’extérieur. C’est beau, bien

réalisé et incomparable.

A l’extérieur ce bleu est tout

simplement pétillant. Les arches

de roues sont rehaussée d’une

garniture en piano black, et que

dire des 4 échappements ? TOP !

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ABARTH 5 9 5 Scorpioneoro

par Eric HEIDEBROEK

Fiat a vraiment bien fait de

relancer Abarth, surtout avec

la 500 qui ne pouvait décemment

pas revivre sans la fabuleuse

griffe de Carlo Abarth.

Abarth chez Fiat c’est un peu

comme AMG chez Mercedes,

ou «M» chez BMW.

Chez Abarth, on propose

non seulement une gamme

entièrement à part avec des

équipements exclusifs mais

aussi des moteurs retravaillés

et des trains roulants adaptés

aux nouvelles perfromances.

Même pour les moins puissantes

propositions qui commencent

quand même à 145

chevaux d’un quatre cylindres

turbo compressé de 1400 cc.

Abarth va jusqu’à en tirer plus

de 180 chevaux dans les 595

Competizione et Esseesse.

La 595 Scorpioneoro reçoit

la version 165 chevaux qui

offre un couple de 230 Nm

à 2.250 t/min. Son turbo est

un Garrett GT 1446 comme

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dans les Esseesse et la Competizione. Les

trains roulant sont à l’avant des McPherson

avec barre antiroulis et à l’arrière un essieu

de torsion avec une barre antiroulis aussi.

La suspension sport Koni FSD est de série.

Mais la 595 Scorpioneoro est une série limitée

avec une finition et des équipements

qui en font un collector puisqu’il n’en sera

fabriqué que 200 exemplaires.

Ce qui frappe le plus dans cette auto, c’est

la qualité des cuirs et de la finition. Abarth

démontre avec ce modèle toute la finesse et

l’élégance sportive qui en font un véritable

bijou. Ceci en plus de sa teinte exclusive

noire et or, bien qu’elle soit aussi disponible

en Podium Blue, Racing White et Record

Gray. Les roues de 17’’ sont dorée.

Quant à la conduite, on retrouve la magie

d’une sonorité envoutante, et d’un caractère

sportif bien ancré. Bien sur la suspension est

ferme, mais c’est au bénéfice de la qualité

de la tenue de route. Côté consommation,

on reste dans le raisonnable avec 5,7l litres

aux 100, avec la boîte robotisée. Petit détail

pour ceux qui savent comment la faire

marcher sans à-coup, il faut l’utiliser comme

celle des smart, et là on en tire le meilleur !

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ALFA ROMEO

GIULIA

Competizione

Un moteur !

Un Châssis !

Plume : Eric HEIDEBROEK - Capture d’Images : Pascale HEIDEBROEK

Chez Alfa Romeo, on ne tergiverse pas avec les émotions.

Quand bien même on n’est pas contaminé par le virus Alfa,

on ne peut que tomber sous le charme de ces italiennes

vitaminées à souhait. On n’est pas dans le registre QV

(Quadrifoglio Verde) du le V6 Bi-Turbo de 520 ch, mais,

on est en présence d’un quatre cylindres «Bialbero» turbo

qui est super bien travaillé et offre 280 chevaux dans une

sonorité italienne qui vient en direct de l’usine de Varèse,

près de Milan. Il chante, il gronde, il envoie du lourd

aussi bien qu’il sait jouer la sérénade avec un charme latin

incomparable. La Giulia Competizione n’a rien à envier

aux sévères concurrentes munichoises...

Ciao !

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La Ligne de cette Giulia est incontestablement

réussie et elle ne fait pas

son âge. Née en 2015, elle n’a subi

que quelques retouches notamment

au niveau de la signature lumineuse

qui permet de distinguer approximativement

les évolutions modèles.

Alfa Romeo, en conservant volontairement

le look de ses voitures,

respecte ses clients. Jamais ils n’ont

l’impression d’être dans un ancien

modèle et ce respect est d’autant

plus rare qu’il s’inscrit naturellement

dans des marques très prestigieuses

comme Maserati ou Ferrari.

Mais Alfa Romeo ne se contente pas

de dormir sur ses lauriers, les ingénieurs

fignolent régulièrement leur

Diva. De nombreux détails, sont revus

et adaptés aux besoins des conducteurs

d’aujourd’hui et de demain.

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Par rapport à la concurrence

germanique, principalement,

la Giulia marque de précieux

points. Elle reste dans les clous

en matière de consommations

avec un bon chiffre de 7,2 litres

aux cent kilomètres en usage

courant. Chiffre qui grimpe autour

des 8,5 litres, voir 9,2 litres

en usage musclé. C’est que la

cavalerie réclame son dû quand

on la sollicite.

Et pour être francs, nous avons

aimé sonner la charge. Les

quatre cylindres ont un sacré

tempérament et tout dans cette

berline est conçu autour du

plaisir de conduire... Nous nous

souvenons de la présentation de

la 159 sur les terres des concurrentes,

à Munich, il y a quelques

années. Et déjà ce sentiment de

sportivité et surtout de plaisir

de conduire, reconduit dans la

Giulia dès les motorisations les

plus sages, d’ailleurs.

C’est assez rare que pour le souligner

aujourd’hui, à l’heure des

voitures insipides et banalisées.

La Giulia marque des points à

d’autres points de vue. Tout est

précis et rationnel à bord. Position

de conduite, équipement

bien pensé, même si certains

datent un peu quand même

comme la taille de l’écran de

recul. Mais le détecteur de circulation

arrière repère, en sortie

à l’aveugle, largement à temps

les véhicules qui arrivent. Le

calculateur et ses capteurs sont

judicieusement programmés.

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Un bon point, également celui

du Blind Assist qui inter-agit de

façon efficace en «bloquant» le

volant au cas où un véhicule est

dans l’angle mort, ce qui aurait

probablement empêché le crash

spectaculaire de la Cadillac du

Néo-Zélandais Earl Bamber

qui s’est rabattue trop vite et

a accroché la BMW de Sean

Gelael de Kemmel sur la ligne

droite vers Les Combes lors des

Six Heures de Spa 2024.

Giulia offre des suspensions

performantes, avec à l’avant un

système à doubles bras oscillants

et à l’arrière un Multilink à

4,5 bras, des freins Brembo dont

les étriers sont peints en rouge.

Équipement repris sur la nouvelle

série spéciale Tributo Italiano,

disponible en 3 versions, la

Q4 essence à 4 roues motrices

et 280 chevaux, la Q4 Diesel

avec 210 chevaux et la Diesel

propulsion de 160 chevaux.

Notre version d’essai est la Q4

280 chevaux issus d’un quatre

cylindres à 16 soupapes et double

arbres à cames en tête cubant

1.995 cc, dopé par un turbo.

Puissant, il offre 280 chevaux

à 5.250 tours par minute et

400 Nm dès 2500 tours par minute.

La Giulia pèse quand même

1.545 kg pour une longueur de

4,64 m, une largeur de 1,86 m et

une hauteur de 1,45 m avec un

empattement de 2,82 m ce qui

explique sa bonne habitabilité.

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Malgré son poids, la Giulia Q4

Competizione offre des performances

de haut niveau tout en

restant sobre. L’équilibre général

de cette berline sportive est a

classer parmi les meilleurs de la

catégorie.

L’auto offre un comportement

routier sùr et précis. Non seulement,

l’auto accélère fort, mais

elle freine très fort aussi et pendant

longtemps. Ce n’est pas le

cas de tout le monde...

La boîte de vitesse à 8 rapports

réagit assez vite à la sollicitation

par les palettes. Seul bémol, on

aimerait avoir, au tableau de

bord, une indication plus grande

du rapport engagé, car là, c’est

un peu petit.

La qualité de fabrication a fait

un bond en avant, et cette Giulia

démontre clairement qu’Alfa

Romeo a bien travaillé et que

les nouveaux modèles annoncés

vont aussi profiter de ces évolutions

qualitatives. La nouvelle

Giulia est annoncée pour dans

deux ans, il parait que l’électrification

apportera une forme de

sportivité que la firme milanaise

compte bien dompter selon ses

propres critères historiques.

D’après quelques chanceux

qui l’on vue, la nouvelle Giulia

conserve son style, tout en

dévoilant des lignes aussi belles

que classiques. L’avenir se dessine

bien pour la marque au

trèfle à quatre feuilles.

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Je m’en souviens comme si

c’était hier, nous sommes

en 2011, à Gaydon dans le

Warwickshire.

Iann Calum nous attend pour

nous révéler sa toute dernière

création, un prototype nommé

CX-16 qui sera présenté à

Francfort quelques semaines

plus tard et préfigurant la Jaguar

F-Type coupé. Après un

exposé, des illustrations vient

un grand moment...

Les tentures de la salle de

conférence s’ouvrent sur une

vaste cour. Tout au bout, un volet

s’ouvre et la F-Type dans un

coloris clair, légèrement bleuté

évolue avec grâce devant nos

yeux avides de découvrir ce

dessin si pur, si sportif, d’une

simple élégance britanique.

JAGUARF-TYPE P300

Eric HEIDEBROEK

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En 2012, la version définitive

est présentée à Paris. Quatre

moteurs sont proposés, deux

V6 de 3 litres à compresseurs

l’un de 340 ch et 450 Nm

l’autre de 380 ch et 460 Nm.

Deux V8 de 5 litres compressés,

l’un de 450 ch et 580 Nm

et la version S qui offre 495 ch

et 625 Nm.

En 2017, quelques détails cosmétiques

comme l’apparition

de LED et de sièges différents

apparaissent de même qu’une

version 400 ch avec 460 Nm

vient chapeauter la gamme

des V6. C’est en 2017 aussi

que l’on découvre la version

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deux litres à 4 cylindres turbo. Downsizing?

Oui et non ! En fait cette version a été présentée

au Danemark et tous les journalistes

présents ont flashé sur ce modèle ! En fait

les 300 ch et les 400 Nm profitent de la

conception légère de la F-Type. Son comportement

est un régal ! Joueur, équilibré,

efficace, ce moteur donne entière satisfaction.

Les poids sont parfaitement balancés

entre les trains avant et arrière. La voiture se

pilote avec précision et efficacité. Au terme

de la première journée d’essais tous les

journalistes étaient sous le charme. Peu de

voitures modernes sont capables de procurer

ces sentiments. Le plus bluffant est sans

conteste les performances et la sonorité de

cet appareil «ingenium P300» qui ne trahit

jamais son architecture à quatre cylindres

«seulement». Mais côté performances, si la

Vmax «n’est que» de 250 à l’heure, le 0

à 100 est abattu en 5’’7 comme la V6 de

340 ch tout en rendant 0’’2 à la 380 ch !

Et, la consommation demeure sous les 7,1 l

contre 9,8 l aux V6 et …oublions les V8.

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Gamme

AMG

Des Autos Magiques

A L’HEURE DES RESTRICTIONS EN TOUS GENRES,

QUELQUES CONSTRUCTEURS

RÉUSSISSENT A ASSOUVIR LA SOIF

DE PLAISIRS DE QUELQUES-UNS.

IL FAUT EN PROFITER...

MAINTENANT !

• PLUME : ERIC HEIDEBROEK

• CAPTURE D’IMAGES :

DAIMLER

Mercedes-Benz a lancé, en 2016 une

gamme AMG Sport. Certes, avec un V6 de

3.0 litres à la cartographie remaniée qui

animait la E43 AMG Sport et celle-ci n’a

pas réussi à convaincre.

En cause, ce petit quelque

chose qui manque dans une

AMG, les vibrations et

une vigueur intense.

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Chose atteinte aujourd’hui dans la E53

AMG et autres déclinaisons qui sont de

parfaits relais aux gros V8

bi-turbos des AMG

63 et 63S.

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LA CLASSE E AMG 53 EN

VERSION COUPÉ EST UN

AGRÉABLE MONSTRE.

Par rapport à une 63 ou 63S, on la reconnaît

à ses quatre échappements ronds d’où

s’échappe un son rauque et puissant. Ça n’a rien

à voir avec le V8 des 63 (575 ch) et 63S (612 ch) mais

ça le fait, et bien même. Accouplée à une transmission

4Matic+ (4x4) à l’électronique poussée, la E53 offre des performances

et une tenue de route fantastiques. La rage du six en

ligne de 3,0 l affiche 429 ch plus 21 ch délivrés par un moteur

couronne électrique placé entre le bloc moteur et la boîte de vitesses

automatique à 9 rapports. L’assistance électrique, en 48 Volt, intervient

dans les phases les plus coûteuses en consommation, comme le

démarrage et les grosses accélérations.

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Ceci réduit les émissions et augmen