ICI MAG - SEPTEMBRE 2021
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8 - ICI MAG septembre 2021
AUTO MIMIZANDe 2 à 4 rouesIl n'y a qu'un pas...Au fil du temps et des rencontres, ons’aperçoit petit à petit, que l’esprit collectionneurn’est pas exclusivementtourné vers les 4 roues. Bien souvent,une collection commence par deuxroues, puis deux autres avant d’arriversur 4, puis encore 4 autres, qui s’additionnentaux deux précédentes… Sansêtre une histoire de roue, cette fois-cinous allons découvrir la collection deJean-Yves, amateur de 4 roues depuis1976, qui a fini par les séparer pourdeux cyclomoteurs disposant chacunde deux roues, il y a quelques années.« J’ai fait ma carrière professionnelledans l’automobile, chez un constructeur» révèle Jean-Yves, « où j’ai occupéplusieurs postes dans l’ingénierie,le marketing ou encore les relationspresse », ce qui d’ailleurs est une histoirede famille puisque son fils, Fabien,a pris la suite, mais chez un constructeurconcurrent. « J’ai commencé avecdes Citroën des années 30 », une C4,une C6 Torpedo, que Jean-Yves a restauréespuis revendues. Aujourd'hui,il possède une belle ancienne, unesomptueuse Morris Mini de 1972, à lacouleur éclatante et ensoleillée, que lepère comme le fils bichonnent régulièrement.« Elle appartenait au père demon épouse » confie Jean-Yves, « eta été remisée dans un garage sousune montagne d’autres objets pendantprès de 30 ans ! ». Un véhiculede 1275 cm 3 pour même pas 60 chevaux,un poids plume de 670 kg avecune longueur d’à peine 3 mètres maisqui pouvait atteindre les 140 km/h etavaler forte quantité de bitume. Pourpreuve, ce voyage où elle a parcourusans encombre la route vers Bristol,fief incontestable de la marque, où sesont retrouvés presque 10 000 de ceskarts des routes pour les 60 ans dumodèle en 2019. 1500 kms aller, 1500kms retour, « avec une suspension hydrauliquequi fait ressentir la moindreaspérité de la route » confie Fabien enriant.Mais ce qui fait le charme de la collectionde Jean-Yves, ce sont bien les deuxcyclomoteurs qui trônent aux côtés dela belle. « Je me suis surtout intéresséaux cyclos que l’on ne pouvait passe payer à l’époque », dit Jean-Yves.Le « solex », la « Motobécane » ou la« Mobylette », de ceux qui roulaientavec un mélange d’huile et d’essencequ’il fallait savamment doser si l’on nevoulait pas abîmer le moteur et finir laroute en pédalant. « Mais le haut degamme, c'était notamment la marqueHonda très chère à l’époque, avec sesmoteurs 4 temps qui n’avaient pasbesoin de mélange », confie-t-il. Et ilaura fallu deux ans de restauration,aussi bien sur la Honda Amigo PF50R(bleue) que sur la Honda PC50 (rouge),rareté fabriquée au Japon et très peuimportée sur le territoire, avant quel'on puisse croiser ces cyclomoteurssur les routes mimizannaises.« Après avoir fait plusieurs baladesavec mon fils, j’ai lancé un appel auclub afin de savoir s’il y avait d’autrespossesseurs de deux roues », ditJean-Yves en riant. En juin dernier, ilsse sont donc retrouvés à plus d’unevingtaine pour la premièrebalade organisée parla toute jeune sectiondu Rétro-Auto-MotoClub de Mimizan.Lors de la première sortie ils sont 7solex, 3 mobylettes, les deux hondas,accompagnés par leurs épouses etcompagnes sur des vélos électriquespour suivre la balade. « Une mobyletteça ne va pas à plus de 25 km/h », passimple à suivre en pédalant, maisavec une assistance électrique c’estpresque le vélo qui va le plus vite. « Ona parcouru sans se presser près de 45kms », de Saint-Paul à Mézos, en passantpar Sainte- Eulalie et Pontenx.La sortie a eu tellement de succèsque pour la prochaine, organisée cetautomne, la section cyclo a été sollicitéepar de nombreux autres amateursdes environs. Et c’est pour faire unereconnaissance des 48 kms de cheminsde traverses qui la composeront,en cyclo bien évidemment, que Jean-Yves et Fabien ont enfourché leursmontures en nous laissant quelquepeu nostalgiques.Crédits photos : ICI MAGICI MAG septembre 2021 - 9
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AUTO MIMIZAN
De 2 à 4 roues
Il n'y a qu'un pas...
Au fil du temps et des rencontres, on
s’aperçoit petit à petit, que l’esprit collectionneur
n’est pas exclusivement
tourné vers les 4 roues. Bien souvent,
une collection commence par deux
roues, puis deux autres avant d’arriver
sur 4, puis encore 4 autres, qui s’additionnent
aux deux précédentes… Sans
être une histoire de roue, cette fois-ci
nous allons découvrir la collection de
Jean-Yves, amateur de 4 roues depuis
1976, qui a fini par les séparer pour
deux cyclomoteurs disposant chacun
de deux roues, il y a quelques années.
« J’ai fait ma carrière professionnelle
dans l’automobile, chez un constructeur
» révèle Jean-Yves, « où j’ai occupé
plusieurs postes dans l’ingénierie,
le marketing ou encore les relations
presse », ce qui d’ailleurs est une histoire
de famille puisque son fils, Fabien,
a pris la suite, mais chez un constructeur
concurrent. « J’ai commencé avec
des Citroën des années 30 », une C4,
une C6 Torpedo, que Jean-Yves a restaurées
puis revendues. Aujourd'hui,
il possède une belle ancienne, une
somptueuse Morris Mini de 1972, à la
couleur éclatante et ensoleillée, que le
père comme le fils bichonnent régulièrement.
« Elle appartenait au père de
mon épouse » confie Jean-Yves, « et
a été remisée dans un garage sous
une montagne d’autres objets pendant
près de 30 ans ! ». Un véhicule
de 1275 cm 3 pour même pas 60 chevaux,
un poids plume de 670 kg avec
une longueur d’à peine 3 mètres mais
qui pouvait atteindre les 140 km/h et
avaler forte quantité de bitume. Pour
preuve, ce voyage où elle a parcouru
sans encombre la route vers Bristol,
fief incontestable de la marque, où se
sont retrouvés presque 10 000 de ces
karts des routes pour les 60 ans du
modèle en 2019. 1500 kms aller, 1500
kms retour, « avec une suspension hydraulique
qui fait ressentir la moindre
aspérité de la route » confie Fabien en
riant.
Mais ce qui fait le charme de la collection
de Jean-Yves, ce sont bien les deux
cyclomoteurs qui trônent aux côtés de
la belle. « Je me suis surtout intéressé
aux cyclos que l’on ne pouvait pas
se payer à l’époque », dit Jean-Yves.
Le « solex », la « Motobécane » ou la
« Mobylette », de ceux qui roulaient
avec un mélange d’huile et d’essence
qu’il fallait savamment doser si l’on ne
voulait pas abîmer le moteur et finir la
route en pédalant. « Mais le haut de
gamme, c'était notamment la marque
Honda très chère à l’époque, avec ses
moteurs 4 temps qui n’avaient pas
besoin de mélange », confie-t-il. Et il
aura fallu deux ans de restauration,
aussi bien sur la Honda Amigo PF50R
(bleue) que sur la Honda PC50 (rouge),
rareté fabriquée au Japon et très peu
importée sur le territoire, avant que
l'on puisse croiser ces cyclomoteurs
sur les routes mimizannaises.
« Après avoir fait plusieurs balades
avec mon fils, j’ai lancé un appel au
club afin de savoir s’il y avait d’autres
possesseurs de deux roues », dit
Jean-Yves en riant. En juin dernier, ils
se sont donc retrouvés à plus d’une
vingtaine pour la première
balade organisée par
la toute jeune section
du Rétro-Auto-Moto
Club de Mimizan.
Lors de la première sortie ils sont 7
solex, 3 mobylettes, les deux hondas,
accompagnés par leurs épouses et
compagnes sur des vélos électriques
pour suivre la balade. « Une mobylette
ça ne va pas à plus de 25 km/h », pas
simple à suivre en pédalant, mais
avec une assistance électrique c’est
presque le vélo qui va le plus vite. « On
a parcouru sans se presser près de 45
kms », de Saint-Paul à Mézos, en passant
par Sainte- Eulalie et Pontenx.
La sortie a eu tellement de succès
que pour la prochaine, organisée cet
automne, la section cyclo a été sollicitée
par de nombreux autres amateurs
des environs. Et c’est pour faire une
reconnaissance des 48 kms de chemins
de traverses qui la composeront,
en cyclo bien évidemment, que Jean-
Yves et Fabien ont enfourché leurs
montures en nous laissant quelque
peu nostalgiques.
Crédits photos : ICI MAG
ICI MAG septembre 2021 - 9