LG_247_DB

Guide 

Guide 

des 

du développement 

communes et 

du 

durable 

développement 

2022 

durable 2021 

www.gemengen.lu 


Léna Le Gal 

Claude Vanessa Seywert Müller 

CEO Associate Partner et Partner 

Encevo EY Luxembourg S.A. 

VINCENT VILLEBESSEIX 

STEFAN FRIES 

GHISLAINE SOISSON 

BGL BNP Paribas Banque Privée E3 Consult 

Chambre d’Agriculture 

GILBERT La finance THÉATO au rythme de l’ESG Pionniers dans NORMAN le domaine FISCH de la durabilité ET MORGANE Toutes HAESSLER les saveurs PATRICK du Luxembourg KOLBUSCH dans l’assiette 

myenergy 

INDR 

Biogros 

Partenaire pour une transition énergétique durable La nouvelle édition du Guide ESR 

Transport durable: récit d’un succès

Ensemble vers la transition énergétique 

On a tout à gagner à développer les énergies renouvelables. Enovos s’engage pour le futur énergétique 

du Luxembourg et vous accompagne dans vos démarches pour l’environnement. En tant qu’expert en 

matière de production d’énergie verte, Enovos vous aide à mettre en place votre projet photovoltaïque, 

de la planification à l’exploitation de votre installation. 

Renseignez-vous sur renewables.enovos.lu et devenez, 

vous aussi, partenaire de la transition énergétique. 

Energy for today. Caring for tomorrow.

ÉDITO 

PAR ADELINE JACOB 

Pour une transition juste à l’égard de chaque 

«Generation Europe» 

Mi-décembre, la Commission européenne a présenté une série 

d’orientations destinées à «aider les États membres à élaborer et à 

mettre en œuvre des trains de mesures garantissant une transition 

équitable vers la neutralité climatique». Ces orientations visent à 

pallier les effets de mesures certes nécessaires compte tenu de 

l’urgence climatique, mais pesant de manière disproportionnée 

sur les ménages à faibles revenus – et dans certains cas, de la classe 

moyenne – ainsi que sur les travailleurs dont les emplois sont 

menacés par la transition. L’UE recherche ainsi le fragile l’équilibre 

entre un avenir souhaitable pour la «Next Generation Europe» et 

un présent vivable pour les Européens d’aujourd’hui. 

Pas de doute, les générations futures subiront les effets d’un 

changement climatique dont la gravité sera inversement 

proportionnelle à la hauteur des efforts que nous consentirons 

aujourd’hui. Et qu’on ne s’y trompe pas, la fin du monde ne laisse 

pas forcément indifférents ceux qui craignent déjà pour la fin du 

mois, comme l’ont démontré certains «gilets jaunes» frappés par 

l’injustice de certaines mesures de transition écologique comme la 

taxe carbone qui affecte trois fois plus les ménages à faibles revenus. 

Alors, quand la Commission européenne entend mettre en place un 

nouveau marché du carbone sur les émissions liées aux secteurs du 

bâtiment et du transport routier (SEQE2), il est heureux – pour 

utiliser un euphémisme – qu’elle propose d’emblée des solutions 

pour contrebalancer son caractère inéquitable. Rappelons qu’à 

l’heure actuelle quelque 35 millions d’Européens n’ont pas les 

moyens de se chauffer convenablement et que 90 millions éprouvent 

des difficultés à accéder aux transports publics. Une augmentation 

des prix du carbone sur les combustibles utilisés dans les bâtiments 

et le transport routier risque de faire basculer davantage de 

personnes dans la précarité, en particulier les familles qui sont dans 

l’incapacité financière d’investir dans les alternatives vertes qui leur 

permettraient de réduire leur dépendance aux énergies fossiles 1 . 

Les nouvelles orientations présentées par la Commission doivent 

éclairer les États membres sur la meilleure façon d’aborder les 

aspects sociaux de la transition écologique dans le cadre du train 

de mesures «Ajustement à l’objectif 55» adopté en juillet. Parmi 

celles-ci, la création d’un Fonds social pour le climat, alimenté 

par les recettes engrangées par ce deuxième système d’échange 

de quotas d’émission, permettrait de financer «une aide directe au 

revenu pour les ménages vulnérables et d’aider les citoyens à réaliser 

des investissements dans l’efficacité énergétique, les nouveaux 

systèmes de chauffage et de refroidissement, et la mobilité propre». 

Une proposition forte, mais qui laisse les États membres pour le 

moins hésitants. Au Luxembourg, la ministre de l’Environnement, 

Carole Dieschbourg, se montre réservée. Ce qui semble en refroidir 

certains, c’est plutôt la mesure qui rend nécessaire la création de 

ce Fonds, à savoir le mécanisme d’échange de quotas d’émissions 

couvrant les secteurs des transports routiers et du bâtiment. La 

ministre luxembourgeoise plaiderait plutôt pour un renforcement 

de la dépollution de ces secteurs à la source, en misant sur des 

normes sectorielles raffermies. 

Si le sort de ce Fonds n’est pas encore fixé, une chose est sûre: la 

justice sociale doit être au cœur de la transition vers la neutralité 

climatique sans quoi le risque que nous échouions à l’atteindre est 

grand. De notre solidarité immédiate dépendra notre responsabilité 

envers les générations futures. S’il faut impérativement veiller à ce 

que l’expression «après nous, le déluge» ne prenne des allures de 

prémonition, il est plus que temps que l’Europe trouve les solutions 

qui permettront réellement de ne laisser personne sur le carreau. 

1 

Defard Camille, «Fonds social pour le climat. Pour une transition énergétique juste», 

https://institutdelors.eu/wp-content/uploads/2021/10/PB_211006_A-Social-Climate-Fund-for-a-fair-energy-transition_Defard_FR.pdf.

4 

LG 

GUIDE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE 2022 

SOMMAIRE 

TECHNIQUES DU BÂTIMENT 

30 | FRANK WIES 

Socom 

COVERSTORY 

0 10 | LÉNA LE GAL ET VANESSA MÜLLER 

EY Luxembourg 

Socom fait des étincelles en matière de 

mobilité durable 


32 | JEFF RISCH ET SERGE STREITZ 

OMNIS 

De l’importance d’adopter une stratégie environnementale forte 

OMNIS: un nouveau triptyque de solutions 

DÉVELOPPEMENT DURABLE 

14 | VINCENT VILLEBESSEIX 

BGL BNP Paribas Banque Privée 


26 | PIERRE WOLFF 

EQUANS 


34 | RICHARD DEMOULIN 

ADB Lux 

La finance au rythme de l’ESG 

EQUANS, partenaire de vos transitions 

Miser sur le vert 


16 | GUY UHRES ET PAUL ZEIMET 

Soler 


28 | JOACHIM COLLES ET ADELAIDE 

WAMPACH - ista Luxembourg 

ARCHITECTURE ET INGÉNIERIE 

36 | JUDITH GERADS ET STEFAN FRIES 

E3 Consult 

Un nouveau souffle dans le secteur de l’éolien 

Agir pour l’environnement 

E3Consult, pionniers dans le domaine de la 

durabilité



5 


44 | MICHELLE FRIEDERICI - Ordre des 

Architectes et des Ingénieurs-Conseils (OAI) 

CONSTRUCTION 

58 | PATRIC MICHELIS 

Famaplast 

LËTZEBUERGER GEMENGEN 

Publication éditée par Living Green sàrl-s 


Société éditrice 

Living Green sàrl-s 

24, rue Michel Rodange • L-4660 Differdange 

Régie publicitaire 

Julien Malherbe 

julienm@livinggreen.lu 

«Qui construit, construit pour nous tous» 

Famaplast, entreprise aux tubes écologiques: 

40 années d’innovation 

Administration 

Lucia Ori 

Tél. 58 45 46 29 

secretariat@livinggreen.lu 

CONSTRUCTION 

52 | STEVE JANS, CLAUDE JANS ET 

MARC JANS - JANS Groupe 

MOBILITÉ 

66 | JÜRGEN BERG 

CFL Mobility 

Rédaction 

Pierre Birck 

pierreb@livinggreen.lu 

Adeline Jacob 

adelinej@livinggreen.lu 

Pauline Paquet 

paulinep@livinggreen.lu 

Martina Cappuccio 

Dominique Coutant 

Claire Sibella 

Marc Auxenfants 

Pour un «chez-soi» à la carte 

CONSTRUCTION 

54 | AXEL BURKEL 

Julien Cajot S.e.c.s. 

Une mobilité économique et plus durable 

MOBILITÉ 

76 | GÉRARD JEITZ 

Indigo Park 

Conception et réalisation graphique 

Anna Arbizzoni / Bianco Design 

Photographie 

Marie De Decker 

Eric Devillet 

Agence Kapture 

Nader Ghavami / Photopro Luxembourg 

Julian Pierrot 

L’entreprise Julien Cajot modernise 

l’asphalte 

Indigo Park: le stationnement digitalisé 

Impression 

Imprimerie Centrale 

© Living Green 

Tous droits de reproduction réservés pour tous pays. 

Tous manuscrits, photos et documents envoyés à la 

rédaction ne peuvent être exploités qu’avec l’accord de 

leurs auteurs. Publiés ou non, ils ne seront pas restitués. 

Les reportages signés n’engagent que leurs auteurs. 

Les prix figurant dans cette revue sont indicatifs et 

peuvent être sujets à des variations dont l’éditeur ne 

pourrait nullement être tenu pour responsable.

6 



6 


GUIDE DES COMMUNES ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE 2021 

INDEX INDEX 

10 | VANESSA MÜLLER 

Partner 

EY Luxembourg 

10 | LÉNA LE GAL 

Associate Partner 

EY Luxembourg 

08 | CLAUDE 

SEYWERT 

CEO 

Encevo S.A. 

14 | VINCENT 

VILLEBESSEIX 

Directeur 

12 | BGL GILBERT BNP Paribas Banque 

Privée THÉATO 

Directeur 

myenergy G.I.E. 

16 | PAUL ZEIMET 

Administrateur délégué 

Soler 

14 | XAVIER 

MAKA 

Directeur général 

Naturgas Kielen 

16 | GUY UHRES 

Responsable des énergies 

renouvelables 

16 | Soler CAROLE 

DIESCHBOURG 

Ministre de l’Environnement, 

du Climat et du 

Développement durable 

16 | C 

T 

M 

l’ 

20 | BOB VANDENBOSCH 

Consultant environnemental 

SuperDrecksKëscht 

20 | DANIEL GUY BRONDEN 

Responsable SPANIER de SDK 

Residenzen 

Conseiller climat 


Commune de Schifflange 

26 22 | ALAIN JACOB 

Administrateur JACOB directeur 

général Administrateur 

PreZero directeur Lamesch général 

LAMESCH Exploitation s.a. 

28 26 | PIERRE NORMAN WOLFF 

Directeur FISCH 

EQUANS Secrétaire Services général 

INDR 

28 | JOACHIM MORGANECOLLES 

Country HAESSLER Manager 

ista Présidente Luxembourg 

ProRSE 

30 | P 

K 

D 

B 

28 | ADELAIDE WAMPACH 

Operations Manager 

ista Luxembourg 

32 | BENOÎT 

DECOLLE 

Spécialiste produits 

30 | FRANK WOLFF-WEYLAND WIES 

Membre du comité de 

direction 

Socom 

32 | POL 

MAJERUS 

Spécialiste produits 

32 | SERGE WOLFF-WEYLAND STREITZ 

CEO 

OMNIS 

36 | JEAN-CLAUDE 

JUCHEM 

CEO 

32 | JEFF Automobile RISCH Club Luxembourg 

Directeur commercial 

OMNIS 

38 | JEAN-PIERRE 

HEIN 

Directeur général 

34 | RICHARD Groupe Hein DEMOULIN 

Gérant 

ADB Lux services 

38 | W 

H 

G 

G 

42 | AUDREY 

LOCQUET 

Chef de projet 

Fonds du Logement 

42 | CHRISTOPHE 

STORDEUR 

Chargé d’opérations 


42 | LAURA 

JACOBY 

Gestionnaire de chantiers 


42 | GAËLLE 

SCHMETS 

Architecte 

Schmets Architectes 

44 | G 

H 

D 

F 

a 

36 | STEFAN FRIES 

Managing Director 

E3 Consult 

36 | JUDITH GERADS 

Ingénieur 

E3 Consult 

. 

44 | MICHELLE FRIEDERICI 

Présidente 

Ordre des Architectes et des 

Ingénieurs-Conseils (OAI) 

48 | GILLES OSCH 

Gérant 

Ets. Osch et Fils S.à r.l. 

48 | CARLOS TEIXEIRA 

Gérant 


46 | MARTINE 

SCHUMMER 

Administrateur, ingénieur, 

chef du service «Bâtiments» 

Schroeder & Associés 

52 | ANGÉLINE 

PRÉVOT 

Administrateur délégué 

GERI Management 

66 | LUCA 

POLVERARI 

Gérant et partenaire 

Marks & Clerk 

68 | GEORG 

JOUCKEN 

Head of Private Banking 

Banque Raiffeisen

Energy 

from Luxembourg 

Depuis 2001, nous développons, 

planifions, construisons et exploitons 

des installations de production d’énergie 

par des parcs éoliens et stations 

hydroélectriques au Luxembourg. 

Nos sites témoignent de l’importance 

que nous accordons à un développement 

de nos activités dans le respect de la 

nature et en harmonie avec les citoyens. 

Grâce à nos nouveaux projets de 

parcs éoliens, nous contribuons non 

seulement aux objectifs européens en 

matière d’énergies renouvelables, mais 

assurons également la mise en place 

d’une production énergétique durable 

pour le Luxembourg. 

www.soler.lu

8 



INDEX 

52 | STEVE JANS 

Co-administrateur 

JANS Groupe 

52 | MARC JANS 

Co-administrateur 

JANS Groupe 

52 | CLAUDE JANS 

Fondateur 

JANS Groupe 

54 | AXEL BURKEL 

Directeur technique 


58 | PATRIC MICHELIS 

Directeur 

Famaplast 

62 | ALESSANDRO RIZZO 

CEO 

EuroCaution 

62 | CÉDRIC DOPPAGNE 

CCO 

EuroCaution 

66 | JÜRGEN BERG 

Gérant 

CFL Mobility 

68 | BERND FUHRMANN 

Gérant 

Garage Schmitz 

76 | GÉRARD JEITZ 

Directeur 

Indigo Park 

sandweiler 

Canton de Luxembourg 

Surface: 773 ha 

Habitants: 3617 

Bourgmestre: MASSARD-STITZ Simone 

80 | STEVE RECKEL 

Bourgmestre 

Commune de Mondorfles-Bains 

82 | SIMONE MASSARD- 

STITZ 

Bourgmestre 

Commune de Sandweiler 

84 | DAN BIANCALANA 

Bourgmestre 

Commune de Dudelange 

86 | MARCO SCHANK 

Bourgmestre 

Commune de Esch-sur-Sûre 

88 | SVEN REIN 

Président 

LuxReal ASBL 

130 LG 

MAI / JUIN 2021 ADMINISTRATION 

Adresse postale 

Adresse de la mairie 

Fax 

35 79 66 

BP 11 L-5201 SANDWEILER 

18, rue Principale L-5240 SANDWEILER 

Web 

www.sandweiler.lu 

PORTRAIT 

E-mail 

info@sandweiler.lu 

88 | JEAN-FRANÇOIS 

TRAPP 

Vice-président du conseil 

d’administration 

LuxReal ASBL. 

Service 

Responsable 

Central téléphonique Nicole Blau-Scheitler 35 97 11 1 lun à ven 8h15-11h45 13h15-16h45 

Bourgmestre Simone Massard-Stitz 35 97 11 1 sur rdv 

Jours et heures de bureau 

Secrétaire Pascal Nardecchia 35 97 11 1 lun à ven 8h15-11h45 13h15-16h45 

Receveur Georges Reuter 35 97 11 215 lun à ven 8h15-11h45 13h15-16h45 

Population - Etat civil Carlo Sax / Sonja Lang 35 97 11 203/205 lun à ven 8h15-11h45 13h15-16h 

Service technique 

Claude Goedert / Gregori De 

Michele / Marc Hoffmann 35 97 11 225 lun à jeu 8h15-11h45 après-midi sur rdv 

Urgences m 112 - Police m 113 - Service info-social m 8002 98 98 

Commissariat Syrdall 5 rue d’Oetrange L-5333 Moutfort 244 78 1000 

Centre d’Intervention Principal Sandweiler 35 97 11 555 


BEST OF & GUIDE 2019 

grands prestataires américains présents en 

Europe et que Telindus revend: «Les deux 

m 

92 | GÉRARD HOFFMANN 

CEO 

Proximus Luxembourg 

96 | PAUL PHILIPP 

Président 

Fédération Luxembourgeoise 

de Football 

l’augmentation de la part de télétravail dans 

les nouveaux contrats, mais cela nécessiterait 

«Au fil de son déploiement, cette technologie 

transformera la télécommunication de 

manière importante en favorisant l’apparition 

de nouvelles applications. Cela augmentera 

également la consommation. La 5G pourrait 

être un instrument de relance économique 

puisqu’elle permettra de communiquer de 

manière plus fiable et avec d’autres facilités», 

assure Gérard Hoffmann. 

100 | ANDRÉ VON DER 

MARCK 

Directeur 

Quant à son impact sur notre environnement 

et notre santé, Gérard Luxtram 

Hoffmann 

se montre confiant envers le régulateur: 

«Je pense que le Luxembourg est très 

consciencieux et qu’il a vérifié cet impact 

sur base des connaissances dont il disposait 

lorsqu’il a créé les réglementations que 

nous respectons aujourd’hui. De plus, 

nous restons dans le monde des ondes 

électromagnétiques déjà émises par la 4G 

et qui ne sont pas tellement différentes…». 

Deux tendances parfaitement contraires 

semblent par ailleurs émerger au sein de 

la population face à l’avènement de la 5G. 

Si une partie craint son déploiement, une 

autre est avide de nouvelles technologies et 

l’a démontré à travers les ventes d’appareils 

104 | ERNEST PIRSCH 

Président 

Fédération des Artisans



COVERSTORY 

De l’importance d’adopter 

une stratégie environnementale 

forte 

L’urgence climatique nécessite une mobilisation franche et rapide de tous les acteurs capables 

de contribuer à la transition, qu’ils soient publics ou privés. Pour que celle-ci soit efficace, 

elle doit forcément reposer sur des stratégies à moyen et long termes, basées sur des critères 

scientifiques, et de plus en plus transparentes, notamment grâce à un cadre réglementaire 

destiné à lutter contre le greenwashing. Vanessa Müller et Léna Le Gal, respectivement 

Partner et Associate Partner chez EY Luxembourg, nous font part de leurs réflexions sur ces 

questions et précisent comment EY aide les entreprises et les administrations communales à 

les affronter. 

Léna Le Gal, Associate Partner, Financial Accounting and Advisory Services, EY Luxembourg et Vanessa Müller, Partner, ESG Services Leader, EY Luxembourg



11 

Les gouvernements sont de plus en 

plus impliqués dans les discussions 

liées à la question climatique. Durant la 

récente COP26, des entreprises privées, 

dont EY, ont largement participé aux 

échanges. Quelles conclusions en tirer? 

VM: Si les entreprises participent 

habituellement aux COP de manière plus 

ou moins directe, elles n’y ont jamais aussi 

activement contribué que cette année. C’est 

positif à mes yeux, si ce n’est impératif car, 

dans l’absolu, la réalisation des objectifs 

définis par les accords de Paris et les COP 

successives sera le fait du secteur public 

mais aussi du secteur privé. À l’image par 

exemple du secteur financier qui a décidé 

de mobiliser l’équivalent de 130 billions de 

dollars d’actifs sous gestion pour permettre 

la transition énergétique. C’est pourquoi 

il ne s’agit plus simplement d’inviter les 

entreprises à écouter ou à émettre des 

idées; leur offrir un rôle actif lors des 

conférences des parties permet de les 

rendre responsables d’un certain nombre 

de mesures décidées à cette occasion. 

LLG: Cette participation plus active est 

aussi le fait d’une prise de conscience et 

d’une accélération du besoin de changement 

tous secteurs confondus. Pour faire avancer 

les choses et obtenir de meilleurs résultats, 

il est important d’ouvrir la discussion 

à tous les secteurs contributeurs. Cela 

permet par ailleurs d’éviter le sentiment de 

déconnexion entre les mesures prises par les 

gouvernements et leurs impacts concrets 

dans l’économie réelle. 

VM: Notons que le Luxembourg démontre 

bien l’intérêt d’une coopération plus étroite 

entre le secteur public et le secteur privé. La 

Luxembourg Sustainable Finance Initiative 

est un exemple d’initiative commune entre 

ces deux secteurs et illustre comment une 

telle collaboration peut se refléter dans 

l’économie réelle. Ajoutons que le secteur 

privé peut se révéler un véritable terreau 

d’innovation d’où émergent des outils qui 

peuvent être utilisés comme catalyseurs de 

la transition et qui méritent d’être partagés 

avec le secteur public. Il y a donc des 

synergies à réaliser. 

“Davantage 

d’acteurs devront 

faire preuve de 

transparence quant 

aux objectifs qu’ils 

se fixent” 

Dans ce cadre, pourquoi est-ce 

important que les entreprises et les 

communes adoptent une stratégie zéro 

carbone? 

LLG: L’expression «stratégie zéro 

carbone», qui est employée depuis une 

dizaine d’années environ, se réfère à la 

volonté commune d’atteindre la neutralité 

climatique en 2050. La réalisation de cet 

objectif nécessite de trouver un équilibre 

entre les émissions carbones des individus 

et des entreprises, en fonction de leurs 

activités et des territoires sur lesquelles 

ils et elles agissent, et le stockage ou la 

réutilisation de ce carbone, que ce soit 

via des processus industriels ou via des 

écosystèmes gérés par l’être humain, 

comme des forêts ou des sols agricoles. Si 

les entreprises doivent désormais adopter 

une stratégie qui tend vers ce but, c’est 

parce que le changement ne se fera pas en 

une nuit. Il faut, dès aujourd’hui, prendre 

un certain nombre d’initiatives, que ce soit 

au niveau européen, national, communal ou 

du secteur privé, de façon à atteindre cet 

objectif avant 2050. 

VM: Pour être réellement efficaces, ces 

stratégies doivent se décliner en objectifs 

intermédiaires et à long terme, faire 

appel à des combinaisons d’initiatives 

(comme le désinvestissement et le soutien 

à la transition, dans le secteur financier) 

et s’accompagner d’une gouvernance 

adéquate. De plus, pour être pertinente, 

une stratégie zéro carbone doit s’aligner sur 

des objectifs scientifiques, se baser sur un 

langage commun (qui permette d’identifier 

clairement ce que sont les émissions 

carbones, qui en est le propriétaire, etc.) et 

faire l’objet d’une politique de divulgation 

et de transparence autour de ces émissions. 

Ce dernier élément est fortement lié aux 

évolutions de l’agenda règlementaire 

déployé par l’Union européenne, que ce soit 

avec des régulations comme la taxonomie 

européenne, qui a justement pour vocation 

de servir de dictionnaire de référence, ou 

encore la Sustainable Finance Disclosure 

Regulation (SFDR), qui impose aux acteurs 

du marché financier de divulguer un certain 

nombre d’informations liées à la façon dont 

ils adressent la thématique ESG dans leurs 

investissements, leurs produits et leurs 

services. Par voie de conséquence, cette 

régulation forcera des acteurs économiques 

issus d’autres secteurs que celui de la finance 

à faire preuve de plus de transparence. 

LLG: Tout cela va également dans le sens 

de la Corporate Sustainability Reporting 

Directive (CSRD), qui remplacera bientôt 

la Non-Financial Reporting Directive 

(NFRD), une directive qui concernait 

les grandes entreprises, dites «entités 

d’intérêt public», comme les banques, les 

sociétés d’assurance et les sociétés listées. 

La CSRD permettra d’élargir la portée 

de la NFRD. Les nouveaux critères (basés 

sur le chiffre d’affaires, le total d’actifs ou 

le nombre d’employés) amèneront un plus 

grand nombre d’entreprises à reporter 

des informations sur leur stratégie, leurs 

objectifs et leurs actions à la lumière des 

critères ESG. Ainsi, davantage d’acteurs 

devront faire preuve de transparence 

quant aux objectifs qu’ils se fixent et à 

l’évolution de leurs efforts. Cette nouvelle 

directive permettra également d’aller audelà 

de l’existant et d’obtenir des rapports 

plus concrets, basés sur des données 

quantifiables et auditables.



COVERSTORY 

VM: Même si la mise en place de ces 

nouvelles règlementations peut paraître 

complexe, notamment parce qu’elles font 

référence les unes aux autres alors qu’elles 

ne sont pas toujours finalisées, c’est un 

mouvement qui, à terme, va converger. À 

un moment donné, tous les acteurs vont 

devoir afficher la façon dont ils prennent 

en compte les facteurs ESG, ce qui leur 

permettra de se comparer et de choisir avec 

quels partenaires ils souhaitent collaborer. 

“Building a better working world” est le 

slogan d’EY, comment se concrétise-t-il 

dans l’économie réelle? 

LLG: En tant que firme, EY global s’est 

fixé l’objectif très ambitieux d’atteindre 

la neutralité carbone pour 2025 et a émis 

à Luxembourg son premier rapport non 

financier en octobre 2021. Je crois que nous 

ne pouvons pas sérieusement accompagner 

nos clients dans cette démarche sans avoir 

fait nos propres devoirs, pour une question 

de crédibilité d’une part, mais aussi parce 

qu’il s’agit d’un exercice complexe. 

VM: Nous avons aussi mis en place, au 

niveau global et depuis une quinzaine 

d’années environ, une équipe «Climate 

Change and Sustainability Services», 

qui, à Luxembourg, est composée d’une 

trentaine d’experts sur les thématiques 

de durabilité et ESG au sens large. Notre 

expertise nous permet d’accompagner 

nos clients, tous secteurs confondus, sur 

un spectre d’intervention très large: que 

ce soit au niveau stratégique, des impacts 

opérationnels ou encore du développement 

de produits et services. Nous avons 

également mis en place différents 

instruments grâce auxquels nous pouvons 

accélérer nos travaux auprès de nos clients. 

Il s’agit d’outils permettant de calculer 

une empreinte carbone, l’alignement d’un 

portefeuille d’investissement par rapport à 

la taxonomie ou d’automatiser les rapports 

à fournir d’après la règlementation SFDR, 

par exemple. 

“Le Luxembourg 

est capable de 

mobiliser des 

acteurs clés” 

Au Luxembourg, diverses actions ont 

été définies et mises en place par le 

gouvernement. En quoi permettront-elles 

d’atteindre les objectifs fixés par la COP? 

LLG: Pas une semaine ne passe sans qu’il 

n’y ait une annonce du gouvernement 

luxembourgeois concernant la lutte contre 

le changement climatique. Pas plus tard que 

début janvier, le Premier ministre a annoncé 

le lancement du bureau du citoyen pour le 

climat et la ministre de l’Environnement 

s’est clairement positionnée contre la 

classification du nucléaire et du gaz naturel 

comme énergies renouvelables. Plus 

largement, au cours des dernières années, 

le Luxembourg a mis en œuvre un certain 

nombre d’actions concrètes qui tendent à 

atteindre les objectifs fixés par la COP, que 

ce soit au niveau de l’économie circulaire, 

de la qualité de l’air et de l’eau, de la 

protection des ressources naturelles et de 

la biodiversité ou encore de la rénovation 

énergétique. D’un autre côté, le pays est 

confronté à certaines contraintes qui lui 

sont propres, notamment par rapport 

au travail des frontaliers qui nécessite 

d’importantes infrastructures de transport 

et génère beaucoup de CO 2 

. Le fait 

d’instaurer la gratuité des transports publics 

était une réponse forte à cette contrainte 

et démontre que le Luxembourg peut être 

précurseur sur certaines questions. 

VM: En effet, le Grand-Duché, de par sa 

taille et son histoire, a l’avantage d’être 

extrêmement flexible et agile, ce qui lui 

permet de lancer des initiatives innovantes 

très rapidement. Mentionnons par exemple 

ce qui a été fait par la bourse de Luxembourg 

avec le Luxembourg Green Exchange: cette 

plateforme est fédératrice sur le marché des 

green bonds au niveau mondial et crée des 

passerelles vers l’international. C’est bien la 

preuve, selon moi, que le Luxembourg est 

capable de mobiliser des acteurs clés, voire 

de devenir une sorte de catalyseur au niveau 

européen pour toute une série d’initiatives 

liées à la transition. 

EY Luxembourg 

35E, Avenue John F. Kennedy 

L-1855 Luxembourg 

www.ey.com/lu



13 

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Le Luxembourg débarque dans votre assiette ! 

Les produits issus de l’agriculture luxembourgeoise se démarquent par 

leur qualité remarquable. Grâce à des chemins courts, ils assurent une 

parfaite traçabilité et un meilleur respect de l’environnement. 

Plus d’infos sur www.sou-schmaacht-letzebuerg.lu




La finance au rythme de l’ESG 

La finance a un rôle moteur à jouer dans la transition 

vers une économie verte. Aujourd’hui à un tournant, les 

investissements se vêtissent autrement pour un changement 

positif tant environnemental que sociétal. Investir dans un 

fonds durable équivaut à contribuer à un monde meilleur 

en encourageant les entreprises qui s’engagent pour le 

développement durable. Vincent Villebesseix, directeur de 

BGL BNP Paribas Banque Privée, présente les enjeux de la 

finance verte, son impact sur la société et la planète et met 

l’accent sur l’ultime nécessité, pour les entreprises, de se 

concentrer sur les critères ESG (Environnementaux, Sociaux 

et de Gouvernance) afin d’allier la durabilité à la rentabilité. 

Quels sont les principaux fondements 

de la finance verte? 

Par définition, la finance a un impact 

prépondérant sur l’économie, et par 

conséquent, sur la planète et son 

fonctionnement. Verte, elle est motrice 

de changements et vise à améliorer 

les actions et les décisions prises en 

faveur d’un monde plus durable. À 

noter toutefois que l’adjectif vert est 

réducteur puisque l’expression renvoie 

en réalité aux trois types de facteurs 

ESG: Environnementaux, Sociaux et de 

Gouvernance. 

Vincent Villebesseix



15 

Le client, par ses choix en matière 

d’investissement, possède un levier fort et joue 

un rôle moteur pour faire changer la société. 

En tant que Banque Privée, nous avons un rôle 

clé à jouer pour l’accompagner et le conseiller 

pour qu’il atteigne ses ambitions. 

Comment BGL BNP Paribas s’impliquet-elle 

dans les fonds responsables? 

BGL BNP Paribas, et plus globalement le 

Groupe BNP Paribas, travaille depuis de 

longues années sur ce sujet. Concrètement, 

nous misons sur la recherche et le 

développement de solutions innovantes tout 

comme sur les échanges avec nos clients 

pour totalement appréhender leurs besoins 

et intérêts. L’objectif est de leur offrir des 

solutions adéquates parmi la large palette 

d’investissements à notre disposition. 

Il est primordial d’être extrêmement 

rigoureux dans la définition d’un fonds 

ESG car les autorités et nos clients 

attendent de nous une vraie crédibilité. 

C’est pourquoi il faut continuer à normer 

et professionnaliser ce domaine. Ce travail 

est en cours et il passe par différentes 

réglementations, dont la SFDR (Sustainable 

Finance Disclosure Regulation), qui posent 

les bases réglementaires pour déterminer 

quel fonds peut être labelisé ESG ou non. 

La réglementation va dans le bon sens et 

contribue à apporter plus de transparence. 

Est-il possible d’allier la rentabilité 

à un impact sociétal, durable ou 

environnemental positif? 

Ce questionnement autour de la rentabilité 

revient souvent sur la table, et c’est normal. 

Il est pourtant de moins en moins évoqué. 

La crise du Covid-19 a été un révélateur 

marquant. Nous avons constaté que les 

entreprises les mieux positionnées en 

matière d’ESG étaient celles qui ont le 

mieux résisté au choc financier sur les 

marchés de février-mars 2020. 

Un investissement est le reflet d’une valeur 

actuelle mais surtout future. En suivant ce 

raisonnement, il est logique de sélectionner 

une entreprise avec un bon potentiel et nous 

sommes tous unanimes pour dire que les 

critères ESG sont un maillon essentiel pour 

qu’une entreprise soit pérenne et que les 

investissements qui y sont liés soient rentables. 

Comment un client peut-il mesurer son 

impact sur la société en général à travers 

ses investissements? 

Habituellement, l’impact et la finalité de 

l’investissement sont retranscrits dans un 

reporting réalisé par le gestionnaire d’actifs. 

Celui-ci se doit d’être fiable et transparent. 

Au sein de BGL BNP Paribas Banque 

Privée, en lien avec notre Groupe, nous 

avons développé une méthodologie de 

notation propre, qui est auditable et 

traçable. Celle-ci permet de classifier les 

instruments financiers sur une échelle 

de zéro à dix trèfles en fonction de leur 

niveau d’intégration de la durabilité. Cette 

notation permet de comparer la durabilité 

des instruments au sein d’une même classe 

d’actifs ou entre classes d’actifs. 

Nous disposons également d’un outil, 

«myImpact», qui permet de définir de 

façon ludique les priorités et les besoins de 

chaque client à la lumière des 17 objectifs 

de développement durable de l’ONU: lutte 

contre la pauvreté, accès à l’eau salubre et à 

l’assainissement, égalité entre les sexes, etc. 

Une fois ce questionnaire rempli, nous lui 

proposons des solutions en adéquation avec 

ses convictions, en utilisant également la 

méthodologie des trèfles. 

Jusqu’il y a peu, nous manquions d’une 

grille universelle commune à toutes les 

institutions financières. La réglementation 

SFDR et la taxonomie européenne 

permettront désormais d’avoir des règles 

communes pour l’ensemble des acteurs 

financiers à ce sujet. Des discussions sont 

aujourd’hui en cours et ces échanges 

aboutiront à une taxonomie identique à 

tous en Europe et permettront de normer 

les approches pour obtenir plus de lisibilité 

et de traçabilité tout en éliminant ce risque 

qu’est le greenwashing. 

Par définition, la finance est une matière 

immatérielle et, selon nous, il est important 

que les clients puissent identifier l’impact 

effectif de leurs investissements. Le 

reporting est un outil mais nous souhaitons 

approfondir la démarche car ces derniers 

souhaitent voir avant tout la portée concrète 

de leur participation à un investissement 

ESG. 

Avez-vous déjà eu des retours concrets 

par rapport à des investissements plus 

durables? 

Oui, j’aimerais en citer deux qui ont eu des 

impacts au niveau local! Début 2020, nous 

avons proposé d’investir dans un produit 

structuré avec un indice ESG sous-jacent. 

Par leur investissement dans ce produit, 

nos clients ont contribué au reboisement de 

forêts dans le nord du Luxembourg 

Par ailleurs fin 2020 et 2021, avec notre 

gestionnaire d’actifs BNP Paribas Asset 

Management, nous avons sélectionné 

des fonds thématiques répondant aux 

critères ESG. En les choisissant, les clients 

ont permis le versement de dons à des 

associations luxembourgeoises. Ainsi, en 

plus d’investir dans des fonds durables, ils 

ont réalisé une action positive et locale sur 

la société au Grand-Duché de Luxembourg. 

Quels sont vos futurs projets en matière 

de finance verte? 

Nous disposons déjà d’une offre large mais 

nous souhaitons aller encore plus loin en 

étendant notre offre financière en gestion 

sous mandat. Plus largement également, et 

cela dépasse le cadre de BGL BNP Paribas, 

notre Banque a adhéré à la «Net-Zero 

Banking Alliance» l’année dernière. Cet 

engagement implique des investissements 

et des efforts conséquents sur le long terme. 

Cela nous permet de montrer l’exemple et 

d’asseoir nos fortes convictions en matière 

de finance verte, en adéquation avec les 

investissements proposés à nos clients. 

Tout converge de manière cohérente vers 

une prise en considération croissante 

de ces sujets partagés par la société, les 

gouvernants et les acteurs financiers. 

L’écosystème dans son ensemble est porté 

par cette vague. L’avenir de la finance verte 

est donc positif. L’avenir, ce sont aussi les 

générations futures et actuelles qui sont 

plus sensibles aux enjeux sociétaux ou liés à 

la durabilité que leurs aînés. 

En ce qui concerne la Banque Privée, 

nous ouvrons 2022 avec une sélection de 

thématiques d’investissement faisant la 

part belle aux fonds ESG dont l’économie 

circulaire, l’économie bleue et le pacte de 

relance européen qui est fléché vers les 

actifs durables. 

BGL BNP Paribas 

50, avenue J.F. Kennedy 


www.bgl.lu




Un nouveau souffle 

dans le secteur de 

l’éolien 

Les technologies éoliennes ont évolué à tel point sur les 

20 dernières années que bon nombre d’acteurs du secteur 

misent sur le «repowering», c’est-à-dire sur le remplacement 

d’éoliennes d’ancienne génération. C’est le cas de Soler, qui 

entend bien tripler sa production annuelle d’ici 2030 sans 

pour autant multiplier par trois ses éoliennes en fonction. 

Explications avec Paul Zeimet et Guy Uhres, respectivement 

administrateur délégué et responsable des énergies 

renouvelables chez Soler. 

Un bond technologique 

La technologie éolienne a fortement évolué 

au cours des 20 dernières années, que ce 

soit en termes de puissance ou d’efficience. 

Presque trois fois plus hautes que les 

éoliennes d’ancienne génération (avec une 

hauteur de noyau de 159m), celles qui sont 

produites aujourd’hui attrapent le vent plus 

facilement et disposent en outre de rotors 

de diamètre plus large et de génératrices 

plus puissantes. Ainsi, une nouvelle turbine 

permet non seulement d’exploiter la 

force du vent sur des sites de plus faible 

altitude – là où un ancien modèle n’aurait 

pas pu être assez rentable – mais aussi de 

produire à elle seule plus d’énergie que 

plusieurs éoliennes d’ancienne génération. 

C’est pourquoi, lorsqu’une turbine arrive 

en fin de vie (après environ 20 années de 

service), on envisage son remplacement 

pour tirer profit de son emplacement 

particulièrement venteux. C’est ce qu’on 

appelle un «repowering». 

Sur les quatre parcs que construit 

actuellement la société Soler, trois sont 

des projets de ce type. «Prenons l’exemple 

de l’ancien parc Wand & Waasser: nous 

allons y remplacer trois éoliennes de 1998 

par une seule de nouvelle génération 

qui multipliera par six la production 

d’électricité annuelle du parc. Pour 

atteindre les 12,8 millions de kWh en 

moyenne par an que générera cette seule 

turbine, nous aurions dû en construire 18 

à l’époque. Le nouveau parc sera exploité 

par une nouvelle société, Wandpark Esch- 

Sauer S.A., créée par Soler et l’actionnaire 

de l’ancien parc», explique Paul Zeimet. 

De nouveaux projets à part entière 

Le repowering d’un site s’aborde comme 

un nouveau projet en tant que tel. 

«Études environnementales, évaluation 

des incidences, autorisations, mesures de 

compensation; tout est à recommencer. Le 

site doit même être complètement renaturé 

au préalable: des fondations en béton jusqu’à 

la dernière pale, tout doit être démantelé. 

Seules quelques infrastructures nécessaires 

à la connexion au réseau peuvent être 

conservées. Organiser le démantèlement 

des anciennes éoliennes et la construction 

des nouvelles est un véritable défi en 

termes de planning. Bien qu’anciennes et 

nouvelles éoliennes ne soient pas construites 

exactement sur les mêmes coordonnées 

géographiques, elles restent relativement 

proches les unes des autres et les 

emplacements en construction peuvent donc 

subir les vibrations du démantèlement des 

anciennes turbines et fondations voisines», 

développe Guy Uhres. 

L’année dernière, Soler s’est lancée en tout 

dans le remplacement de treize éoliennes 

de générations différentes réparties sur 

trois parcs par six turbines flambant neuves 

qui produiront deux fois plus d’électricité 

que leurs prédécesseurs. «Pour la première 

fois au Luxembourg, nous avons démantelé 

des éoliennes de type Enercon E-66 avec 

tour en béton précontraint. Alors que 

nous avions une certaine expérience dans 

le démantèlement des mâts en acier, qui 

nécessitent assez «simplement» d’être 

dévissés et démontés, nous avons dû, pour 

ce projet d’envergure, nous associer à 

Hagedorn Service, une société spécialisée 

dans le démantèlement professionnel 

d’éoliennes. Nos équipes ont relevé le défi 

avec brio. Leur savoir-faire et leur vigilance 

ont permis d’éviter tout accident sur le 

chantier», déclare Paul Zeimet. 

“Une éolienne 

nouvelle génération 

multipliera par 

six la production 

annuelle du parc” 

Ce qui fait aussi la réussite de tels projets, 

c’est la forte adhésion qu’ils rencontrent 

auprès des politiques et de la population 

locale puisque, lorsqu’un repowering se 

projette, ceux-ci sont habitués à la présence



17 

des éoliennes et détiennent déjà des parts 

dans les sociétés qui exploitent les parcs. 

Un taux de recyclage proche de 100% 

Contrairement aux informations véhiculées 

par les détracteurs des énergies renouvelables, 

une éolienne est quasiment recyclable à 

100% (le taux actuel dépassant les 90%). 

«Lorsqu’une éolienne est démantelée, le 

béton est généralement réutilisé sur place 

pour créer les chemins d’accès aux nouvelles 

infrastructures et l’acier repart dans les aciéries. 

Les seuls éléments qui ne peuvent être recyclés 

à 100%, à l’heure actuelle, ce sont les pales, qui 

sont constituées de matières composites. Cela 

ne veut pas dire pour autant qu’elles finissent 

enfouies sous terre, loin de là. Elles sont par 

exemple incinérées pour produire de l’énergie 

et les déchets qui en résultent sont utilisés 

dans l’industrie du ciment où ils remplacent 

le sable. Cependant, certaines firmes estiment 

pouvoir commercialiser des pales 100% 

recyclables d’ici deux ou trois ans», indique 

l’administrateur délégué. 

«Bien sûr, certains éléments en bon état 

peuvent faire office de pièces de rechange. 

Nous avons ainsi déjà revendu des pales, 

certains composants électriques ou d’anciennes 

turbines. Il y a un marché pour ces pièces en 

Europe de l’Est», ajoute Guy Uhres. 

Des ambitions à la hauteur des objectifs 

nationaux 

Augmenter la puissance des parcs existants 

est une solution qui prend tout son sens au 

regard des objectifs à atteindre pour réussir 

la transition énergétique. «La volonté du 

gouvernement était d’atteindre les 240 GWh 

de production d’énergie éolienne en 2020. 

Avec les 206,8 GWh que nous avons générés 

cette année-là, nous avons très largement 

contribué à la réussite de cet objectif. 

Aujourd’hui, ce sont des ambitions revues 

Soler S.A. 

2, rue Pierre d’Aspelt 


www.soler.lu 

Guy Uhres et Paul Zeimet 

à la hausse qui orientent notre stratégie. Le 

Plan national intégré en matière d’énergie 

et de climat (PNEC) vise désormais une 

production d’énergie éolienne de 674 GWh 

à l’horizon 2030, soit près du triple de la 

production actuelle. Chez Soler, nous nous 

sommes fixé le même but et entendons, bien 

que nous ne soyons pas l’unique acteur sur 

ce marché, remplir l’objectif de l’État avec 

nos projets futurs. Le tout dans la mesure 

du raisonnable et toujours avec l’adhésion 

de la politique et de la population locale», 

annonce son administrateur délégué. 

Une chose est sûre: en investissant 35 millions 

d’euros dans ses trois projets de repowering 

actuels, la société Soler démontre qu’elle 

s’engage sur le long terme!




«Sou schmaacht Lëtzebuerg»: 

toutes les saveurs du 

Luxembourg dans l’assiette 

En mars 2020, nombreux sont ceux qui ont succombé au goût des produits issus de 

l’agriculture, de l’horticulture et de la viticulture luxembourgeoises. En ce début d’année, la 

Chambre d’Agriculture suggère de transformer ce coup de foudre en histoire qui dure. Grâce 

à sa campagne «Sou schmaacht Lëtzebuerg» (SSL), elle informe et sensibilise consommateurs, 

producteurs et restaurateurs sur les bienfaits d’une consommation locale et de saison. Ghislaine 

Soisson, chef de projet de la campagne, revient sur ses objectifs, les outils développés au fil 

des années et nous livre ses conseils pour ajouter «consommer local et de saison» à sa liste de 

bonnes résolutions et s’y tenir! 

Une mine d’informations sur le marché 

du local 

La campagne «Sou schmaacht Lëtzebuerg» 

a été lancée en 2009, à l’initiative de la 

Chambre d’Agriculture et du ministère de 

l’Agriculture, dans le but de promouvoir 

tous les produits issus de l’agriculture, 

de l’horticulture et de la viticulture 

luxembourgeoise. Pour ce faire, rien de 

tel que de provoquer la rencontre entre 

producteurs et consommateurs. «Au-delà 

des campagnes de sensibilisation que nous 

pouvons réaliser via les canaux médiatiques, 

nous organisons des dégustations de 

produits lorsque c’est possible, comme 

à la Foire agricole d’Ettelbruck. Faire 

goûter un produit luxembourgeois est la 

meilleure façon de le promouvoir. C’est 

seulement ainsi que se révèlent la qualité et 

la fraîcheur des produits de notre terroir», 

déclare Ghislaine Soisson. 

Et pour ceux qui n’auraient pas l’occasion 

d’y goûter, mais qui s’intéressent au 

locavorisme, la campagne propose, sur 

son site internet, un moteur de recherche 

permettant de se renseigner sur un produit, 

un producteur, un restaurateur ou un 

label en particulier. «L’utilisateur peut 

effectuer une recherche par produits, ce 

qui le mènera à une liste de producteurs, ou 

inversement. Celui qui souhaite simplement 

se renseigner sur les producteurs établis à 

proximité de son domicile peut également 

activer sa géolocalisation pour en obtenir 

une liste», précise la chef de projet. Enfin, 

le site répertorie tous les labels certifiant 

l’origine luxembourgeoise d’un produit. 

«Aussi petit soit notre pays, il y existe de 

très nombreux labels et certains étiquetages 

peuvent induire le consommateur en erreur. 

Un drapeau luxembourgeois apposé sur un 

emballage peut simplement signifier que le 

produit a été transformé au Grand-Duché 

sans pour autant attester de son origine. 

La liste que nous avons dressée permet 

d’acheter en toute connaissance de cause», 

poursuit-elle. 

“Faire goûter 

un produit 

luxembourgeois 

est la meilleure 

façon de le 

promouvoir” 

Un bouleversement des habitudes 

alimentaires 

Le confinement de mars 2020 et le 

ralentissement forcé de nos activités se 

sont révélés être les meilleurs tremplins à 

la consommation de produits locaux et de 

saison au Luxembourg. Le phénomène 

relève d’une prise de conscience des bienfaits 

écologiques, économiques et sanitaires 

d’un tel mode de consommation, mais pas 

seulement. «Lors du premier confinement, 

les produits régionaux ont fait l’objet d’un 

engouement considérable, notamment 

parce que les Luxembourgeois ont alors 

pris davantage de temps pour cuisiner chez 

eux. Si entre temps l’enthousiasme s’est 

atténué, c’est que l’habitude n’a pas eu le 

temps de s’ancrer. Malgré tout, ces produits 

restent plus plébiscités qu’auparavant et les 

raisons sont multiples: qualité, traçabilité, 

transparence, empreinte écologique, les 

produits locaux ont tout bon sur bien des 

aspects», explique Ghislaine Soisson. Au 

plus grand bonheur des consommateurs 

responsables, l’offre s’est considérablement 

diversifiée au fil des années, si bien que de 

nombreux producteurs cherchent désormais 

à commercialiser des produits de niche. 

Une cuisine du terroir qui se partage 

La plupart des consommateurs prenant 

néanmoins une grande partie de leurs 

repas en dehors du foyer familial, 

les responsables de «Sou schmaacht 

Lëtzebuerg» ont également initié des 

partenariats entre le monde agricole et 

la gastronomie luxembourgeoise. La 

Chambre d’Agriculture propose en effet 

aux restaurateurs intéressés par la démarche 

de signer une convention par laquelle 

ils s’engagent à utiliser un maximum 

de produits luxembourgeois dans leurs 

menus en contrepartie d’une certaine



19 

visibilité. Aujourd’hui, pas moins de 186 

restaurants et cantines scolaires ont sauté 

le pas, et les responsables de la campagne 

entendent bien convaincre davantage de 

chefs. Dernière initiative en date pour ce 

faire: la création d’un prix «Restaurant du 

terroir» en collaboration avec l’influent 

guide culinaire Gault&Millau. «J’ai soumis 

cette idée aux critiques du Gault&Millau 

Luxembourg sachant que la cuisine locale 

connaissait un véritable engouement et 

estimant que l’initiative pouvait retenir leur 

intérêt. Cela n’a pas manqué et le premier 

prix de ce genre a été attribué, pour 2022, au 

restaurant «A Guddesch» situé à Beringen. 

Pour la Chambre d’Agriculture, il s’agissait 

de remercier les restaurants partenaires de 

la campagne mais aussi d’encourager ceux 

qui n’y ont pas encore adhéré à rejoindre 

le mouvement car, il faut bien l’admettre, 

«Sou schmaacht Lëtzebuerg» a davantage de 

succès auprès des cantines que des restaurants. 

Ce prix permettra peut-être d’inverser la 

tendance», révèle Ghislaine Soisson. 

Copyright: Chambre d’Agriculture 

Miser sur une alimentation locale, une 

bonne résolution! 

À celles et ceux qui souhaiteraient prendre 

de nouvelles habitudes alimentaires en 

ce début d’année, la chef de projet de 

«Sou schmaacht Lëtzebuerg» conseille de 

consulter le site internet de la campagne 

pour y repérer les producteurs les plus 

proches. En effet, les produits qui passent 

directement de la fourche à la fourchette, 

sans détours ni intermédiaires, favorisent 

une consommation écoresponsable et 

transparente. Si faire ses courses au 

supermarché reste toutefois plus pratique 

pour certains, elle recommande de lire 

attentivement les étiquettes pour vérifier 

l’origine du produit et rappelle que tous 

les labels luxembourgeois disposant d’un 

véritable cahier des charges vérifiable par 

le consommateur sont eux aussi listés sur le 

site de SSL. 

S’il est possible d’agir en tant que 

particulier, les professionnels peuvent 

eux aussi faire un geste pour développer 

une cuisine locale qualitative, saine 

et transparente. Chefs, restaurateurs, 

responsables communaux n’ont qu’à 

décrocher leur téléphone pour bénéficier 

d’un accompagnement personnalisé qui 

leur permettra d’adapter et de s’adapter 

au mieux à la convention qui les instituera 

promoteurs d’un mode de consommation 

sain, durable et qui participe à l’essor de 

l’économie régionale! 

CHIFFRE 

186 

restaurants et cantines luxembourgeois 

participent à la campagne 

«Sou schmaacht Lëtzebuerg» 

Chambre d’Agriculture 

261, Route d’Arlon 

L-8011 Strassen 

info@sou-smaacht-letzebuerg.lu 

www.sou-schmaacht-letzebuerg.lu




Vers l’optimisation 

du tri en résidence 


GUIDE DES COMMUNES ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE 2021 


Au Luxembourg, les immeubles d’appartements fleurissent 

pour rationaliser l’utilisation des terrains à bâtir et combler 

le manque de logements. Cette nouvelle réalité a poussé la 

SuperDrecksKëscht à développer un projet d’accompagnement 

des résidences dans la mise en place d’infrastructures de tri, 

à laquelle la législation les oblige. Daniel Bronden et Bob 

Vandenbosch, respectivement consultant environnemental et 

responsable de SDK Residenzen, nous parlent de la panoplie 

de services offerts et des avantages d’un tri optimisé. 

Quelles sont les normes auxquelles 

sont soumises les résidences luxembourgeoises 

en matière de tri? 

DB: Une directive européenne impose aux 

résidences la mise en place d’équipements 

adéquats pour procéder à la collecte 

sélective des différentes fractions de 

déchets. Ce système est donc à adapter en 

fonction des habitudes de consommation 

des habitants. 

Pour s’y conformer, de plus en plus de 

communes nous contactent en amont 

d’un projet de construction pour 

prévoir le dimensionnement d’un local à 

poubelles. Nous pouvons alors les aiguiller 

quant au type de tri à prévoir et aux 

équipements y correspondant, toutefois 

le dimensionnement d’une installation 

dépendra finalement du profil des résidents. 

Sur base des informations théoriques dont 

nous disposons quant à la part de déchets 

résiduels produite par ménage au cours 

des dernières années ainsi que des données 

fournies par les parcs à conteneurs, nous 

analysons au cas par cas l’aménagement 

du local à poubelles existant et ses 

équipements par rapport au nombre de 

ménages qui l’utilisent. En tenant compte 

de ces éléments et du rythme de collecte 

appliqué dans la commune, nous proposons 

des améliorations en vue de l’optimisation 

de l’infrastructure de tri et de la diminution 

de ses coûts de gestion pouvant aller 

jusqu’à 50%. Notre objectif est de réaliser 

un rapport par an pour évaluer les efforts 

fournis, les chiffrer et en proposer de 

nouveaux… 

Ce simulateur sera déployé publiquement 

ces prochaines semaines. Il permettra 

notamment aux concepteurs des projets, 

tels que les architectes, de prévoir un 

local optimal qui répond aux besoins des 

habitants de la résidence dès la phase de 

conception. 

Quels sont les services que vous offrez 

dans ce cadre? 

DB: Le standard du tri veut que chaque 

commune déploie un service de collecte 

des déchets ménagers, des papiers/ 

cartons, du verre creux et des déchets 

organiques. Valorlux se charge ensuite du 

ramassage des PMC et la SDK des déchets 

problématiques, et ce, gratuitement à raison 

de quatre fois par an. 

À travers notre panoplie de services 

gratuits, nous réalisons d’abord un état des 

lieux des résidences existantes et orientons 

nos conseils vers des propositions réalistes 

en fonction de l’espace disponible et 

qui pourraient rendre l’installation plus 

efficace et donc, moins coûteuse. Nous 

développons sur cette base un concept 

individuel de tri. 

Nous offrons également une documentation 

explicative illustrée à destination des 

résidents. Chaque possibilité de tri y est 

présentée en détaillant quel type de produit 

doit être déposé dans quel bac. Y figurent 

également des recommandations pour 

diminuer sa part de déchets ou bien pour 

aller plus loin dans sa démarche écologique. 

Nous proposons par ailleurs des formations 

via la SDK Académie tant aux habitants 

qu’aux gestionnaires de bâtiments pour 

les sensibiliser au tri et leur exposer ses 

nombreux avantages environnementaux et 

économiques. Le seul moyen de réduire 

les coûts est de s’assurer que les résidents 

appliquent les consignes! Un grand travail 

de sensibilisation reste donc encore à 

opérer. 

Nous formons aussi nos partenaires, tels 

qu’ista, E-trash, Ady’s, Brunata Metrona 

et la Ville de Luxembourg. Le syndic 

peut également obtenir une certification 

«Lizenzéiert bei SDK Residenzen». 

Celle-ci indique donc que le personnel 

des syndics de copropriété a été formé 

et dispose des connaissances techniques 

nécessaires à une gestion sûre et durable 

des déchets. Notre première certification 

a d’ailleurs été délivrée à la SNHBM en 

décembre dernier. 

BV: Pour renforcer notre accompagnement, 

nous avons récemment développé un 

boitier protégé par un code, dans lequel les 

syndicats peuvent ranger une clé d’accès au 

bâtiment et à son local à poubelles. Ainsi, 

nous pouvons y accéder une fois par an 

pour vérifier l’état des lieux, remplacer 

des équipements abimés et proposer de 

nouveaux aménagements.



21 

De plus, nous avons créé un nouveau site 

internet qui permet de regrouper toutes 

les informations concernant la gestion du 

tri dans les résidences. Celui-ci, en plus 

d’une vidéo explicative (voir QR code en 

fin d’article) et d’une page LinkedIn dédiée, 

permet de sensibiliser les syndics et les 

habitants par rapport au tri. 

Enfin, les résidences peuvent également 

obtenir notre label SuperDrecksKëscht 

en faisant évaluer la conformité de leur 

installation. En plus de réduire leurs coûts, 

ce label peut aussi être un argument de vente 

ou de location pour les agences immobilières: 

les charges d’un bâtiment disposant d’un 

bon système de tri sont forcément moins 

importantes! Pour le moment, quinze 

résidences se sont vues décernées ce label. 

Vous proposez également l’installation 

de poubelles intelligentes. Quels sont 

leurs avantages? 

DB: Les poubelles intelligentes sont 

accessibles à l’aide d’un badge d’identification 

individuel. Ce système permet de 

comptabiliser la quantité de déchets produite 

par ménage et d’appliquer la politique du 

pollueur/payeur. En les motivant à payer 

moins, la résidence a ainsi un impact sur 

leur consommation et leurs habitudes de 

tri. Si cette poubelle a un coût initial, elle 

peut très vite être rentabilisée grâce à la 

diminution des récoltes qu’elle engendre. 

En effet, au moins une poubelle est sortie, au 

moins la commune facturera ce service à la 

résidence. De plus, l’anonymat des résidents 

est garanti puisqu’ils sont identifiés à l’aide 

d’un numéro, ce sont ensuite les syndicats 

qui éditent les factures en faisant coïncider 

chaque résident avec son numéro. 

BV: Le vrai avantage pour l’utilisateur 

final est économique, les fournisseurs 

d’énergie utilisent d’ailleurs déjà cet 

argument: en informant leurs clients de 

leur consommation, ils insistent sur les 

économies qui peuvent être réalisées. 

Notre objectif est le même, nous voulons 

conscientiser les habitants des résidences 

et les inciter à réduire autant que possible 

leur part de déchets résiduels. Pour ce faire, 

nous les encourageons à interpeller leur 

syndicat quant à la politique de tri appliquée 

dans leur résidence et à nous contacter pour 

obtenir des conseils, car l’économie de 

coûts les concerne également! 

Découvrez la gestion du tri dans les résidences en vidéo: 


Zone Industrielle Piret 

L-7737 Colmar-Berg 

www.sdk.lu




Le gestionnaire 

des matériaux 

recyclables du futur 

Au cours de l’année écoulée, Lamesch a été sur tous les fronts. 

Entre la crise sanitaire et l’arrivée du nouvel actionnaire 

PreZero, l’entreprise a su gérer d’une main de maître ces 

multiples changements et défis. Elle a su garder le cap sur 

ses objectifs et sur sa stratégie. Échange avec Alain Jacob, 

administrateur directeur général. 

Désormais sous la marque PreZero 

Lamesch, de quelle façon s’est passé 

l’intégration avec le groupe? Comment 

coordonnez-vous vos valeurs respectives? 

Au cours de ces huit derniers mois 

d’intégration, nous avons créé avec 

PreZero une relation basée sur la confiance 

et la collaboration. L’entrée du nouvel 

actionnaire dans notre quotidien a été une 

belle réussite. Nos valeurs? Nous n’avons 

pas eu de difficultés particulières à les 

coordonner avec celles du groupe, car nous 

avons des objectifs similaires: préserver 

nos ressources avec l’aide de nos services 

environnementaux et réduire les déchets 

de façon considérable en appliquant le 

principe de l’économie circulaire. 

Avec PreZero, nous prônons des valeurs 

intégrant le respect, l’empathie et 

l’engagement dans chacun des rapports 

entretenus avec autrui. Il est important 

d’être lié à l’entreprise et de travailler avec 

détermination. Assumer la responsabilité 

de ses actions permet à chacun de tirer 

des enseignements et d’évoluer dans 

son rôle. Allier structure et agilité, tout 

comme notre façon de travailler, nous aide 

à progresser, et les processus définis nous 

aident à consolider nos acquis. Pour rendre 

l’impossible possible il est important de 

penser et d’agir de manière pragmatique, 

créative et non conventionnelle. 

Le secteur du recyclage est un acteur 

majeur de la préservation de notre 

environnement. Comment Lamesch 

s’intègre-t-elle à la sphère PreZero? 

Recycler est le premier geste pour préserver 

notre environnement au quotidien. Chacun 

à son échelle a la capacité d’apporter sa 

pierre à l’édifice et de faire la différence. 

Ce geste simple mais fort peut avoir un réel 

impact sur la durée pour la préservation de 

nos ressources naturelles et pour l’héritage 

que nous transmettrons aux générations 

futures. C’est pour cette raison que le 

traitement des déchets est au cœur de notre 

stratégie. 

“Notre but est 

de fermer 

la boucle du cycle 

des matériaux” 

PreZero est un acteur majeur de ce 

procédé grâce à sa forte présence sur 

la scène européenne et internationale. 

Entre Luxembourg, Allemagne, Pologne, 

Suède, Pays-Bas, Italie, États-Unis et tout 

récemment la péninsule ibérique, nous 

disposons d’un impact considérable sur 

l’environnement car chacune des entités 

traite des matériaux différents que nous 

considérons comme nobles dans la boucle 

du recyclage. Parmi les déchets traités au 

sein du groupe, nous recensons le recyclage 

de l’aluminium en Allemagne. 

Chez nos collègues européens et 

américains, le traitement des différentes 

matières plastiques sur leur site permet de 

reconstituer à l’état brut plusieurs types 

de polymères. Ainsi, ces derniers, utilisés 

à la fabrication de nouveaux produits 

commercialisables, permettent de trier 

des matériaux de qualité sur le marché du 

recyclage. Quant au Luxembourg, nous 

traitons principalement sur nos sites le bois, 

les déchets en mélange non-dangereux, les 

papiers et les cartons, mais également les 

appareils électroniques. 

Nous avons tout récemment mis en service 

un container aménagé pour faciliter le tri 

sur les chantiers de petites et moyennes 

tailles. Plus nous avançons, et plus des 

méthodes innovantes de traitement des 

déchets émergent. 

Parmi l’ensemble de ces procédés de 

traitement des matériaux, nous nous 

assurons que tous les déchets recyclables 

collectés, triés et préparés séparément 

soient traités pour fabriquer de nouveaux 

produits. À travers nos techniques, nous 

bouclons la boucle en apportant une 

contribution durable à un avenir plus 

propre à l’international. 

L’économie circulaire est un sujet très 

présent dans votre stratégie. Comment 

l’appliquez-vous? 

Le groupe est devenu beaucoup plus visible 

cette année, en tant que marque en soi mais 

aussi à travers sa ligne directrice. Nous ne 

voulons pas être une simple entreprise de 

gestion de déchets, mais le gestionnaire 

des matériaux recyclables du futur. Cela se 

présente à travers le principe de l’économie 

circulaire qui est appliqué dans l’ensemble 

des entreprises où PreZero est présent. 

En tant que groupe, nous avons fait un 

grand pas dans l’économie circulaire. Ce 

système innovant permet d’économiser des 

ressources et de réguler efficacement les 

coûts de la valorisation des déchets et l’achat 

des matières premières. En préservant les 

matériaux recyclables dans la boucle, nous 

contribuons activement à la protection de 

l’environnement et du climat: l’énergie 

est économisée et les émissions de CO 2 

sont réduites. On peut citer l’exemple du 

papier recyclé qui permet de sauvegarder 

70% d’eau et 60% d’énergie par rapport 

au papier en fibres vierges ou alors celui du 

recyclage de l’aluminium, qui génère 0,4 

kg de CO 2 

contre 11 kg de CO 2 

lors d’une 

nouvelle production. L’écart s’élève donc à 

95%! L’utilisation des matériaux recyclés 

présente un avantage environnemental et 

économique plus qu’évident. 

À travers l’économie circulaire, notre but est 

de fermer la boucle du cycle des matériaux



23 

Collecte 

et transport 

Tri 

Collecte 

sélective 

Préparation 

Producteurs de 

déchets 

Commerce 

Recyclage 

Production 

Marchandises / Emballages 

Client 

Schéma PreZero économie circulaire 

et de garantir des avantages concurrentiels 

à long terme grâce à nos propres capacités 

de recyclage. Nous souhaitons élargir la 

chaîne de valeur en allant du distributeur au 

recycleur et assurer également la croissance 

des taux de recyclage. C’est à travers ce 

schéma circulaire que nous souhaitons 

atteindre notre objectif: rendre l’avenir 

plus propre. PreZero favorise toute forme 

de recyclage qui permet de contribuer à la 

préservation des ressources. 

L’économie circulaire est aussi un objectif 

européen qui nécessite des solutions à 

l’échelle de l’Union européenne et qui 

est conforme aux objectifs du Green Deal 

européen. Chez PreZero, nous souhaitons 

favoriser le recyclage en Europe; il est donc 

fondamental de développer et d’encourager 

des investissements et des programmes 

d’innovations. 

PreZero Lamesch 

212, Z.A.E. Wolser B 

L-3452 Bettembourg 

www.lamesch-prezero.lu 

Container aménagé pour le tri sur les chantiers




Lancement du «Bureau 

du Citoyen pour le Climat» 

Lors d’une conférence de presse organisée en date du 5 janvier 

2022, l’initiative de participation citoyenne «KlimaBiergerRot» 

a été présentée par le Premier ministre, ministre d’État, 

Xavier Bettel, la ministre de l’Environnement, du Climat et du 

Développement durable, Carole Dieschbourg et le ministre 

de l’Aménagement du territoire, Claude Turmes. 

Xavier Bettel, Premier ministre, ministre d’État 

Copyright: ME 

travail, et des séances de restitution. Au total, 

entre 15 et 18 séances de durée variable 

sont prévues, et certaines seront ouvertes 

au public. En fonction de l’évolution de la 

situation sanitaire, les séances auront lieu 

en présentiel et/ou au format virtuel. 

À plusieurs étapes de la consultation, le 

KlimaBiergerRot sera appelé à interagir avec 

un ensemble d’acteurs et d’experts faisant 

partie ou étant associé aux organes de la 

gouvernance climatique luxembourgeoise, 

tels que la Plateforme pour l’action climat 

et la transition énergétique, l’Observatoire 

du climat ou l’assemblée citoyenne 

“Luxembourg in Transition”. 

Annoncé par Xavier Bettel dans sa 

Déclaration sur l’état de la Nation le 12 

octobre 2021, le «Bureau du Citoyen 

pour le Climat» est une initiative nouvelle 

qui s’inscrit dans le cadre de la politique 

luxembourgeoise liée à la lutte contre le 

réchauffement climatique. 

Il devient de plus en plus évident que 

les efforts en matière de lutte contre le 

réchauffement climatique doivent encore 

être accélérés et renforcés. La politique 

climatique concerne tous les citoyens, ainsi 

que la manière de vivre et de vivre ensemble. 

Dès lors, il est indispensable d’écouter les 

citoyens et de les associer au débat afin de 

dégager un consensus social sur la manière 

de faire face à la crise climatique. Ce 

consensus social est au cœur de la mission 

du KlimaBiergerRot. 

En partant du Plan national en matière 

d’énergie et de climat (PNEC), le 

KlimaBiergerRot sera appelé à faire des 

propositions d’actions ou de mesures 

concrètes et supplémentaires en matière 

de politique climatique. La thématique 

centrale du KlimaBiergerRot sera: «Eis 

Propositiounen, fir datt Lëtzebuerg méi 

séier am Kampf géint de Klimawandel 

virukënnt». Les propositions feront l’objet 

d’un débat à la Chambre des députés et 

sont susceptibles d’influer la prochaine 

version du Plan national intégré en matière 

d’énergie et de climat (PNEC). 

Déroulement 

Il est prévu que le KlimaBiergerRot 

commence ses travaux vers la fin du mois de 

janvier et les clôture avant les congés d’été 

2022. Les travaux seront organisés à travers 

des séances d’information, d’échanges et de 

1 ère étape: recrutement des membres du 

KlimaBiergerRot 

Le KlimaBiergerRot aura 100 membres, 

dont 40 suppléants. Ils seront rémunérés 

pour leur participation aux travaux. 

Les membres sont sélectionnés à partir 

du 5 janvier 2022 par TNS-Ilres sur base 

de critères traduisant une représentativité 

maximale de la réalité démographique 

luxembourgeoise. 

Les membres sont éligibles dès l’âge 

de seize ans et seront choisis à travers 

une combinaison de trois procédures de 

sélection destinées à atteindre un maximum 

de candidats potentiels. Les personnes 

intéressées à participer au KlimaBiergerRot 

sont donc priées de poser leur candidature 

via le site https://kbr.tns-ilres.com. Elles 

seront informées si leur candidature a été 

retenue dans les meilleurs délais. 

Communiqué par le ministère d’État, le ministère de 

l’Environnement, du Climat et du Développement durable, le 

Département de l’aménagement du territoire et le ministère de 

l’Énergie et de l’Aménagement du territoire



25 

xxxx




EQUANS, partenaire 

de vos transitions 

Si aujourd’hui a toujours fait figure de transition entre hier et 

demain, force est de constater que l’heure est véritablement 

à la mutation, que ce soit au niveau énergétique, industriel 

ou numérique. EQUANS (Cofely Services jusqu’il y a 

peu), spécialiste des services en exploitation-maintenance 

d’installations techniques et en utilisation rationnelle 

des énergies, entend bien accompagner ses clients dans 

cette triple transition. Explications avec Pierre Wolff, son 

directeur. 

Pouvez-vous nous présenter EQUANS, 

anciennement Cofely Services? 

La société a été fondée en 1987. Depuis 

lors, elle est active dans le domaine des 

services énergétiques aux entreprises, 

aux collectivités et aux administrations. 

L’entreprise est capable d’intervenir 

sur tout le cycle de vie des installations 

techniques du bâtiment, de leur conception 

et financement à leur démontage en fin 

de vie en passant par leur mise en œuvre 

et leur exploitation. Filiale du groupe 

ENGIE, elle est également spécialisée dans 

la production d’énergies renouvelables 

thermiques et électriques et dans leur 

utilisation rationnelle. En plaçant la 

durabilité au cœur de ses prestations, elle 

offre à ses clients une vision sur le long 

terme que mettent en œuvre ses 122 

collaborateurs. 

Pierre Wolff



27 

L’entreprise a adopté une nouvelle 

identité en janvier. Quels changements 

cela engendrera-t-il pour vos équipes et 

vos clients? 

Il n’y aura aucun changement imminent, 

ni pour notre personnel, ni pour notre 

clientèle. Il s’agit d’un changement 

de nom faisant suite à la décision du 

groupe ENGIE de créer une nouvelle 

entité autonome rassemblant sous une 

marque unique l’ensemble de ses activités 

multi-techniques au niveau mondial. 

À la mi-2022, EQUANS devrait être 

vendue au groupe Bouygues tout en 

conservant son identité. Ce rachat nous 

ouvrira très certainement de nouvelles 

opportunités et nous permettra d’offrir 

de nouveaux services à nos clients, 

services qui tendront à accomplir la devise 

d’EQUANS: «Empowering Transitions». 

L’ambition d’EQUANS est effectivement 

d’accompagner ses clients dans leur triple 

transition: énergétique, industrielle et 

numérique. Pour ce faire, il est possible 

que nous envisagions des acquisitions, non 

pas dans le but d’augmenter notre chiffre 

d’affaire, mais bien dans celui d’accroître 

notre panel de services ainsi que notre 

attractivité économique sur le long terme. 

Quels produits et services offrez-vous à 

vos clients pour les accompagner dans 

leur transition énergétique? 

Dans ce domaine, nous offrons des 

solutions leur permettant aussi bien de 

générer de l’énergie renouvelable que 

d’améliorer leur efficacité énergétique. 

En termes de génération d’énergie 

thermique, nous proposons des systèmes 

de production de chaleur basés sur la 

combustion ou la gazéification (biomasse, 

copeaux, pellets ou autres) ainsi que des 

solutions basées sur l’électrification et 

couplage des secteurs (pompes à chaleur, 

PV, réseaux basse température, stockage, 

électromobilité). L’un de nos projets actuels 

est la construction de la chaudière biomasse 

du Lycée technique agricole de Gilsdorf qui 

devrait entrer en service à Pâques et que 

nous exploiterons sur les années à venir. 

Parallèlement, nous accompagnons 

nos clients dans l’optimisation de la 

performance énergétique de leurs 

bâtiments et équipements. C’est notre cœur 

de métier depuis toujours; l’exploitation 

et la maintenance des équipements 

techniques de bâtiments. En plus et sur 

base d’audits énergétiques réalisés par 

des partenaires externes spécialisés en la 

matière, nous identifions les principaux 

gisements d’économie et élaborons une 

stratégie à long terme, construite sur une 

suite d’actions concrètes dans le cadre 

d’un contrat de performance énergétique, 

permettant au client d’améliorer son 

efficacité énergétique, et donc de réaliser 

des économies à long terme. 

Nous avons également développé des 

solutions spécialement destinées à 

accompagner les communes dans leur 

engagement relatif au Pacte Climat. Notre 

offre couvre une large gamme de services 

comprenant des activités de conseil, la 

construction de centrales d’énergie avec ou 

sans réseau de chaleur urbain et l’exploitation, 

la maintenance et le monitoring des 

installations. Nous pouvons également 

intervenir sur l’aspect du financement 

en aidant les administrations à solliciter 

différents subsides qui leur permettront 

de cofinancer leurs projets liés aux 

énergies renouvelables et à la performance 

énergétique. EQUANS propose aussi, dans 

le cadre du contracting énergétique, le 

financement, la construction, l’exploitation 

et la fourniture d’énergies. Ainsi le client 

paye pour le service et la fourniture. Les 

risques sont transférés du client à EQUANS. 

Une solution très attractive pour celui-ci. 

“Accompagner 

nos clients 

dans leur triple 

transition: 

énergétique, 

industrielle et 

numérique” 

Bien conscients que l’électricité est une 

énergie clé de la transition, nous avons 

également étendu notre expertise à cet 

égard. Au cours des dernières années, nous 

avons notamment fait un pas en avant dans 

le domaine de l’électromobilité, un segment 

sur lequel nous espérons nous développer 

davantage. Pour participer à l’émergence 

d’une mobilité verte, nous fournissons de 

multiples modèles de bornes de recharge 

destinés aux entreprises, aux administrations 

publiques et même aux particuliers ainsi 

qu’une solution de gestion de la recharge 

qui permet, via une application, de contrôler 

les sessions de charge et de facturer les 

utilisateurs des bornes. À ceci s’ajoute le 

couplage des secteurs, mentionné plus tôt. 

Que proposez-vous pour participer aux 

transitions industrielles et numériques 

de vos clients? 

Nous cherchons à étendre davantage nos 

activités à l’industrie, un secteur souvent 

très focalisé sur son cœur de métier mais 

qui gagnerait à être accompagné dans sa 

gestion énergétique par exemple. À chacun 

son métier. L’industriel se concentre sur ses 

activités propres et transfère ses activités 

d’exploitation et maintenance des utilités 

(chaleur, froid, eau, air comprimé, autres 

fluides) à EQUANS. À la fin, des économies 

intéressantes tant en émissions de CO 2 

que 

financières en sont le résultat. 

Quant à la transition numérique, elle repose 

pour nous, entre autres, sur des solutions 

mobiles permettant à nos techniciens 

d’intervenir à distance, sur la collecte 

automatisée des données de consommation 

ainsi que sur des outils de visualisation 

et de monitoring. La mise à disposition 

d’informations importantes à nos clients via 

ces solutions digitales permet d’augmenter 

la transparence et la communication. 

La réalité augmentée commence aussi à 

prendre de l’importance dans notre métier. 

Plusieurs projets pilotes sont en cours, on 

en attend les premiers résultats courant 

2022. Le digital est fascinant, nous ouvre 

de nouvelles perspectives et nous allons 

continuer à nous développer davantage 

dans ce sens. 

EQUANS Services S.A. 

12, ZARE Ilot Ouest 

L-4384 Ehlerange 

www.equans-services.lu




Agir pour 

l’environnement 

ista œuvre pour une gestion optimale des consommations 

d’énergie dans les bâtiments et s’implique dans l’économie 

circulaire. En agissant dans le sens du développement 

durable, l’entreprise entend sensibiliser le secteur public et 

les différents acteurs privés sur l’utilité des compteurs pour 

mieux gérer leurs portefeuilles et leurs factures tout en 

faisant un geste pour l’environnement. Adelaide Wampach, 

Operations Manager, et Joachim Colles, Country Manager, 

nous en disent plus. 

Quelles sont les dernières actualités 

chez ista Luxembourg? 

AW: D’ici 2023, nous déménagerons tout en 

restant à Howald. Nos futurs locaux seront 

neutres en CO 2 

. Le projet, qui allie le béton 

et le bois, a été conceptualisé sous le prisme 

de l’économie circulaire. Dans le même 

sens, nous souhaitons devenir «Net Zéro 

Carbone» en 2030. 

JC: Depuis le mois de novembre 

dernier, nous collaborons avec l’Union 

Luxembourgeoise des Consommateurs 

(ULC). Nous partageons notre expérience 

en fournissant des conseils d’économie 

d’énergie qu’il est possible de retrouver 

dans leurs brochures. Avec son système 

radio-relevé, technologie qui lui permet 

de faire ses lectures à distance, ista a des 

outils pour visualiser les consommations 

énergétiques de chaque appartement. 

En ce sens, nous protégeons les consommateurs 

qui risquent d’avoir une hausse de 

leurs frais énergétiques en 2022 en raison 

du Covid-19 et du télétravail. 

Une nouvelle directive européenne 

sur l’efficacité énergétique (DEE) est 

entrée en vigueur depuis un peu plus 

de deux ans. Quel est l’état des lieux au 

Luxembourg? 

JC: Celle-ci est bien implantée dans les 

pays limitrophes du Luxembourg, comme 

la France, l’Allemagne ou l’Espagne. 

Malheureusement, le Grand-Duché du 

Luxembourg ne dispose pas encore d’une base 

légale en matière de compteurs, contrairement 

à eux. De notre côté, nous nous efforçons 

de sensibiliser les institutions publiques, les 

métiers du bâtiment et les utilisateurs finaux 

à prendre en compte l’importance d’avoir 

des compteurs fiables car ils permettent de 

réaliser des économies considérables tout en 

protégeant l’environnement. 

AW: L’idéal serait d’intégrer notre knowhow 

en matière de décomptes lors de la 

conception de nouvelles constructions. 

Les citoyens ne se rendent pas forcément 

compte du pouvoir qu’ils ont pour changer 

la donne d’un point de vue environnemental. 

Leurs bonnes actions évitent pourtant le 

gaspillage d’énergie inutile. Grâce aux 

compteurs d’eau chaude, d’eau froide 

et de chauffage, nous pouvons alerter 

l’utilisateur final sur sa consommation 

énergétique et ainsi réaliser jusqu’à 15 

à 25% d’économies. C’est une situation 

gagnant-gagnant. Nous avons également 

une application – EcoTrend - qui permet 

à l’utilisateur d’avoir une vue globale sur 

sa consommation énergétique ainsi qu’un 

web portal permettant à nos clients de 

nous transmettre les frais digitalement. 

Avec EcoTrend, nous fournissons 

mensuellement à chaque locataire un 

bilan de sa consommation en eau chaude, 

en chauffage, de son empreinte CO 2 

, etc. 

C’est au propriétaire de transmettre ces 

informations pour les locataires tel qu’il 

est définit dans la directive européenne sur 

l’efficacité énergétique (DEE). 

Quels sont les avantages d’une lecture à 

distance? 

JC: Avec nos appareils fonctionnant par 

radiofréquence et 100% automatisés, 

nos équipes n’ont plus besoin de prendre 

rendez-vous avec les différents utilisateurs 

pour récolter les données des compteurs. 

Cela nous permet de gagner du temps, 

mais aussi d’éviter à nos techniciens de se 

déplacer sur les routes déjà bien engorgées 

du Luxembourg. Quant aux clients, ils 

n’ont pas besoin de se libérer ou de prendre 

congé. C’est d’autant plus pertinent au vu 

de la conjoncture actuelle liée à l’épidémie 

de Covid-19 et aux mesures de distanciation 

sociale! 

“Réaliser 

des économies 

considérables 

tout en protégeant 

l’environnement”



29 

Avec le système «Ecobelle», ista 

collabore également avec la 

SuperDrecksKëscht ® et devient un 

acteur dans la gestion et le tri des déchets 

au Luxembourg, s’engageant ainsi plus 

fortement dans l’économie circulaire. 

Quel est votre rôle et comment voyezvous 

le développement de cette activité 

à l’avenir? 

JC: Grâce à ce partenariat avec la 

SuperDrecksKëscht ® , ista participe depuis 

juin 2020 au décompte des déchets dans les 

résidences. Nous gérons les données via un 

capteur qui est installé sur les containers 

dédiés. La SDK travaille sur le tri depuis 

plusieurs années déjà. Nous visons à rendre 

celui-ci plus efficace grâce aux données 

que nous collectons et qui permettent 

d’optimiser le recyclage des déchets et 

de maximiser leur réutilisation. C’est le 

principe de l’économie circulaire. 

AW: Concrètement, le locataire est muni 

d’un badge lui permettant d’accéder au 

container. Celui-ci calcule la quantité de 

déchets déversée. Notre solution entre dans 

une démarche de développement durable 

car elle motive l’utilisateur à mieux recycler 

et à prendre conscience de l’importance 

d’une bonne gestion des déchets. Les 

études montrent qu’une telle solution 

permet de diminuer de 50% le volume de 

déchets non recyclables (déchets résiduels), 

permettant ainsi de réaliser des économies 

financières. Cette initiative entre dans 

le cadre de la stratégie «Null Ofall» du 

ministère de l’Environnement, du Climat 

et du Développement durable. . «Ecobelle» 

permet de réduire de 50% les déchets 

produits en résidence, diminuant ainsi les 

frais pour les habitants. 

JC: L’application permettant de visualiser 

la production de déchets est gratuite 

pour les utilisateurs. Pour le moment, 30 

bâtiments sont gérés avec cette technologie, 

mais nous prévoyons une installation dans 

500 résidences de plus jusqu’en 2023. Nous 

souhaitons aussi sensibiliser les promoteurs 

ista Luxembourg S.à.r.l 

23, rue des Bruyères 

L-1274 Howald 

www.ista.lu 

Joachim Colles et Adelaide Wampach 

et les maîtres d’ouvrage à ce sujet dans les 

nouvelles constructions et dès la phase de 

conception d’un projet.




Socom fait des étincelles en 

matière de mobilité durable 

Intégrateur de solutions technologiques depuis 50 ans, Socom S.A. est spécialiste des domaines 

du génie électrique, mécanique, de l’énergie et des réseaux de communication. Toujours à 

l’affût des évolutions du marché, la société propose depuis quelques années des services relatifs 

aux énergies renouvelables et à l’électromobilité. Ses projets en la matière n’ont cessé de se 

multiplier et ses références sont pour le moins remarquables et remarquées. Discussion sur le 

sujet avec Frank Wies, membre du comité de direction. 

Frank Wies 

Il y a trois ans, Socom a créé un 

pôle «Infrastructure» qui lui permet 

d’accompagner ses clients dans les 

domaines de la mobilité durable et de 

l’efficacité énergétique. Quelles sont les 

raisons qui vous ont poussés à diversifier 

vos activités en ce sens? 

Les deux départements existants, 

«Industrie» et «Tertiaire», étaient occupés 

par des missions dans leurs domaines 

d’activité et il était donc très difficile 

de lancer et de développer de nouveaux 

projets dans ces circonstances. De plus, 

les exigences dans différents métiers 

changeront radicalement dans les années à 

venir; il faut de ce fait rester vigilant pour ne 

pas passer à côté des nouvelles tendances. 

Bien sûr, Socom était déjà présente dans le 

domaine de l’e-mobilité et de l’efficacité 

énergétique, mais l’impulsion donnée par 

le marché et les nouvelles priorités de l’UE 

en matière de réduction des émissions 

de CO 2 

et de décarbonisation (European 

Green Deal) sont devenues si fortes que 

ce n’est qu’une question de temps avant 

que ces thèmes ne dominent les sujets 

environnementaux et économiques. Socom 

l’a bien compris et il était donc évident 

qu’un nouveau département devait être créé 

pour s’occuper uniquement de ces sujets. 

Cette évolution n’a bien sûr que des 

avantages pour nos clients: d’une 

part, ils peuvent s’appuyer sur nos 50 

ans d’expérience dans les domaines 

«classiques» de l’électricité, de l’industrie 

et de l’équipement technique des 

bâtiments et, d’autre part, nous leur offrons 

désormais autant de compétences dans les 

«nouveaux» thèmes Green Energy. Notre 

clientèle de longue date tout comme les 

nouveaux clients peuvent ainsi être servis 

par un prestataire unique dans tous les 

domaines. 

Socom a collaboré à plusieurs projets 

remarqués en matière de mobilité 

durable, en premier lieu à l’installation 

électrique des lignes de tram à 

Luxembourg-Ville. Pouvez-vous revenir 

sur ce chantier d’envergure? 

En effet, ce projet représentait pour notre 

société une aventure dans un nouveau 

domaine, bien que nous eussions déjà 

acquis une certaine expérience lors de 

l’implémentation du tram à Grenoble. Nos 

équipes ont été formées et nos partenaires 

nous ont fait profiter de leur savoir-faire. 

Aujourd’hui, nous avons acquis toutes 

les compétences nécessaires! Le projet 

LuxTram a bien démontré que Socom est 

un partenaire fiable et flexible. Tous les 

délais ont été respectés, dans la douleur et 

en dernière seconde parfois, et le succès du 

tram est aussi un succès de notre entreprise. 

La société a également réalisé 

l’installation électrique qui permet de 

recharger le premier camion électrique 

qui circule au Luxembourg (pour 

BIOGROS). Quels défis avez-vous dû 

relever? 

Ce projet phare a bien sûr été un grand 

défi pour nous et pour notre partenaire 

BIOGROS, car nous étions tous deux en 

terrain inconnu. Une analyse précise des 

exigences et des caractéristiques a dû être 

effectuée au départ. Il en a résulté une 

recherche détaillée des produits adéquats. 

Cette phase s’est déroulée sans problème. 

La phase finale a été passionnante en 

termes de coordination, mais nous sommes



31 

maintenant ravis que le camion puisse 

charger et effectuer ses livraisons dans tout 

le pays sans problème. 

Au-delà de ces références, quels autres 

types de projets réalisez-vous via votre 

service «Infrastructure»? 

Ce département mène des projets 

dans les domaines du photovoltaïque, 

des infrastructures de recharge, de la 

communication des installations, de la 

régulation et de la surveillance, du stockage, 

de l’optimisation et de l’organisation de 

l’énergie. 

Les projets photovoltaïques sont calculés, 

planifiés, organisés et réalisés. La taille 

des installations s’étend de l’installation 

domestique à partir de 6-7 KWc 

jusqu’à plusieurs MWc. Actuellement, nous 

réalisons une installation de 4,5 MW dans le 

sud du Luxembourg. 

Pour les infrastructures de recharge, 

différents modèles et fournisseurs entrent 

en ligne de compte, avec un ou deux points 

de recharge. Les puissances s’étendent 

jusqu’à 22 KW pour les chargeurs AC et 

jusqu’à 600 KW de puissance de pointe 

pour les chargeurs rapides DC, qui sont 

utilisés aussi bien pour les voitures que 

pour les camions et les bus. Nous pouvons 

transmettre ces puissances par connecteur 

ou par pantographe. 

Solutions de recharge - Famille de produits Kenpower 

Copyright: KEMPOWER OY (Lahti, Finland) 

Copyright: SOCOM 

“Socom est 

un partenaire 

fiable et flexible” 

Installation photovoltaïque Ponts & Chaussées (Bertrange) 

Dans ces domaines, Socom réalise aussi 

bien la communication de l’installation que 

la régulation et la surveillance de tous les 

composants. Le couplage de données avec 

des systèmes tiers est également planifié 

et mis en œuvre. Afin d’utiliser tous les 

systèmes de manière efficace sur le plan 

énergétique, les composants susmentionnés 

sont combinés avec des systèmes de 

stockage et l’approvisionnement en énergie 

est ainsi optimisé. 

De nouveaux systèmes de production 

d’énergie renouvelable sont également 

recherchés, testés et combinés afin de 

pouvoir proposer de nouvelles solutions 

aux clients. 

Socom s’intéresse également de près à 

l’hydrogène en tant que solution pour 

une mobilité durable. Pouvez-vous nous 

en dire plus? 

L’électromobilité est certes déjà très 

avancée et l’engagement de l’industrie 

automobile montre clairement qu’elle 

est incontournable. Il faut toutefois se 

demander si l’e-mobilité est vraiment la 

solution d’avenir pour toute les formes de 

mobilité. Dans un environnement urbain, 

c’est certainement la meilleure solution 

en termes d’émissions et de bruit. Mais 

qu’en est-il du transport de personnes et de 

marchandises? Nous sommes convaincus 

que l’hydrogène jouera un rôle en tant que 

source d’énergie à l’avenir. C’est pourquoi 

nous sommes à l’affût de ses développements 

et nous y intéressons de très près dans 

différentes solutions d’applications. 

Socom S.A. 

10, rue du Commerce 

L-3895 Foetz 

www.socom.lu




OMNIS: 

un nouveau triptyque 

de solutions 

En ce début d’année 2022, la société Omnisecurity prend un 

tournant. En devenant OMNIS suite à sa fusion avec les ateliers 

Olinger, elle fournit désormais des systèmes de sécurité et de 

contrôle d’accès complets englobant, en plus de l’électronique, 

des produits physiques de sécurité de périmètres. Sous sa 

nouvelle identité, l’entreprise entend également se lancer 

dans le domaine des énergies renouvelables et proposera à ses 

clients de nombreuses solutions y relatives. Serge Streitz, son 

CEO, lève le voile sur les trois départements d’une société au 

nouveau visage. 

Pouvez-vous nous présenter Omnisecurity? 

La société Omnisecurity a été fondée 

en 1993 sous le nom de «Wagner 

Automation». Avec son rachat par le groupe 

Socom, le nom a été adapté en «Omnis- 

Security». Actuellement Omnisecurity est 

majoritairement active dans le secteur de la 

sécurité et du contrôle d’accès. 

Depuis quelques années, la société s’est 

également spécialisée dans le domaine de 

la gestion de temps et est actuellement le 

représentant régional de la société ISGUS 

au Luxembourg. Avec ces solutions de 

gestion, nos clients ont la possibilité de 

gérer leur personnel de manière flexible 

et mobile et d’avoir à tout moment une 

vue détaillée des heures affectées à leurs 

différents projets et chantiers. 

Afin de remplir toutes ces missions, 

Omnisecurity dispose de plusieurs chargés 

Jeff Risch et Serge Streitz



33 

d’affaires qui bénéficient d’une longue 

expérience dans les différentes sphères du 

métier et savent fournir toutes les solutions 

nécessaires pour combler les attentes de 

notre clientèle. C’est notamment dans 

l’esprit de satisfaire nos clients avec des 

solutions de pointe, adaptées à leurs besoins 

que nous abordons chaque jour notre 

travail. La culture et les valeurs de la société 

ne consistent pas dans la vente brute et en 

grands volumes de produits, mais plutôt 

dans la livraison de solutions spécifiquement 

réfléchies et conçues conformément aux 

estimations de nos clients. 

En ce mois de janvier, la société vient 

d’adopter une nouvelle identité. Pouvezvous 

nous en dire plus? 

L’esprit de croissance et de diversification 

de nos activités nous amène à fusionner 

à partir de janvier 2022 avec les ateliers 

Olinger sous le nom d’OMNIS. L’atelier 

Olinger est actuellement spécialisé dans 

la livraison de produits de menuiserie 

métallique. Sa gamme de produits s’étend 

des garde-corps aux réservoirs sous pression 

en passant par les charpentes, les escaliers, 

les barrières, et autres. Toute une gamme de 

solutions nécessitant de la transformation 

métallique. 

Par la création d’une société commune, nous 

serons en mesure de fournir des systèmes 

de sécurité et de contrôle d’accès complets, 

n’englobant pas uniquement la partie 

électronique (vidéo, contrôle d’accès, etc.), 

mais également les produits physiques de 

sécurité de périmètres comme les clôtures, 

barrières, etc. Ces produits peuvent être 

combinés afin de garantir des solutions 

optimales de sécurité de tout le périmètre 

des bâtiments. Avec cette fusion, OMNIS 

atteindra un effectif de 110 personnes qui 

permettra de garantir une rapidité et une 

flexibilité accrues, de la réalisation de l’offre 

jusqu’à l’exécution sur site. 

De plus, cette assimilation nous permettra 

d’optimiser nos ressources. Depuis 

longtemps, Omnisecurity est spécialisée 

dans le montage de tourniquets et 

d’équipements physiques de contrôle 

d’accès de DormaKaba. Dans la nouvelle 

société, il sera possible de faire le montage de 

ces produits avec des équipes qui ressortent 

du secteur de la mécanique; opérations 

qui, auparavant, étaient réalisées par des 

électriciens d’Omnisecurity. Le montage 

mécanique lourd se fera à l’avenir par des 

mécaniciens spécialisés ressortant des 

ateliers Olinger alors que le branchement 

électrique final incombera toujours aux 

metteurs en service d’Omnisecurity. Cette 

synergie nous permettra, entre autres, 

d’être plus efficaces en exécution et de 

garantir des temps d’exécution plus rapides 

pour nos clients. 

La nouvelle OMNIS fusionnée disposera 

dans le futur de deux départements qui 

englobent aussi bien le volet métallique 

qu’électrique. À ceux-ci viendra s’ajouter 

un nouveau département supplémentaire 

qui traitera des solutions énergétiques 

renouvelables complètes. L’OMNIS 

du futur sera composée de trois filiales 

distinctes qui s’articuleront de manière 

harmonieuse pour fournir des solutions 

parfaites à notre clientèle. 

“L’OMNIS 

du futur sera 

composée de trois 

filiales distinctes 

qui s’articuleront 

de manière 

harmonieuse 

pour fournir des 

solutions parfaites 

à notre clientèle” 

Quels types de solutions proposerez-vous 

en matière d’énergies renouvelables? 

Dans le secteur des énergies renouvelables, 

le focus d’OMNIS sera mis sur le volet de 

la conception et la commercialisation des 

produits qui y sont relatifs. Ces produits 

comprennent des solutions photovoltaïques 

avec stockage individualisé, des bornes 

de recharge pour voitures et utilitaires 

électriques, des pompes à chaleur et, 

suivant la demande, également l’hydrogène. 

OMNIS réalisera les études de conception 

incluant l’élaboration de la solution 

technique, le calcul des investissements et 

de la rentabilité, jusqu’à la mise en œuvre 

des solutions énergétiques. En alternative, 

la société peut également proposer des 

réalisations en contracting de financement 

ou encore en contracting complet grâce 

auquel seule l’électricité consommée 

est facturée au client. Afin de mener à 

bien ce challenge, nous avons conclu un 

contrat d’exclusivité avec une entreprise 

autrichienne spécialisée dans la fabrication 

et la fourniture des produits y relatifs. 

Cette société offre depuis des années des 

solutions de stockage avec photovoltaïque 

pour ses clients en Autriche, en Suisse et en 

Allemagne. 

Avec la croissance continue des prix de 

l’électricité, ces solutions peuvent apporter 

un véritable gain économique à certains de 

nos clients et davantage d’indépendance face 

à la volatilité des marchés de l’électricité. 

L’installation de ces nouveaux produits se 

fera, au sein de notre groupe, par la société 

Socom qui fait partie du même actionnariat 

qu’OMNIS. 

Le marché de l’Autriche prouve qu’une 

augmentation des prix de l’électricité 

rend les solutions d’autoconsommation 

électrique de plus en plus attrayantes. La 

croissance du chiffre d’affaires de notre 

partenaire autrichien est actuellement 

d’environ 20% par mois. Nous supposons 

qu’une croissance similaire est envisageable 

au Luxembourg, si la flambée des prix de 

l’énergie électrique continue. 

OMNIS 

11a, rue du Commerce 

L-3895 Foetz 

www.omnislux.lu 

Serge Streitz




Miser sur le vert 

Panneaux photovoltaïques, installations industrielles, 

chauffage, sanitaires, portes,… Autant de secteurs dans 

lesquels la société ADB Lux grandit. Elle propose aujourd’hui 

des solutions durables aux problématiques modernes, telles 

que la consommation d’énergie et le réchauffement climatique. 

Richard Demoulin, gérant de l’entreprise, nous parle de sa 

vision de l’avenir et des projets qu’il souhaite mettre en place 

pour cette nouvelle année. 

Pouvez-vous nous parler de votre 

société? 

La société a été créée en 2007 et, à cette 

époque, elle se consacrait uniquement 

au milieu industriel. En 2008, une crise 

importante dans le secteur électrique s’est 

produite. De là est venue l’idée de travailler 

dans le chauffage et le photovoltaïque, où la 

demande était alors relativement abondante. 

Nous nous sommes perfectionnés petit 

à petit, nous maîtrisons totalement nos 

chantiers et nous avons une grande 

connaissance technique de nos produits. 

Vous fêtez vos quinze ans en 2022 

et il y a trois ans, l’entreprise a été 

divisée en quatre S.A.R.L. Elle a donc 

beaucoup évolué ces dernières années. 

Comment comptez-vous prolonger ce 

développement et que souhaitez-vous 

proposer à l’avenir? 

En ce qui concerne le chauffage, nous 

aimerions travailler davantage avec les 

pompes à chaleur. Avec le réchauffement 

climatique, nous voulons également 

développer la climatisation, notamment 

avec son procédé réversible qui permet 

de produire de la chaleur ou du froid en 

fonction des besoins avec un seul appareil. 

Le photovoltaïque nous aidera dans ces 

projets puisqu’il représente une source 

importante d’électricité. Notre objectif 

pour juin 2022 consisterait à proposer un 

système sur batterie. 

Quelle est la différence entre les 

panneaux photovoltaïques classiques et 

ceux sur batterie? 

Le fonctionnement sur batterie présente 

un avantage important puisqu’il permet de 

ne pas injecter l’électricité produite par les 

panneaux sur le réseau. Les clients pourront 

dès lors profiter totalement de leur propre 

énergie et, en Belgique, cela supprimera le 

tarif prosumer qui facture l’utilisation des 

réseaux de transport et de distribution de 

l’électricité. Au Luxembourg, le système 

diffère: il fonctionne sur le principe de 

la revente de la production. Toutefois, le 

marché luxembourgeois se dirige petit 

à petit vers de l’autoconsommation. Le 

photovoltaïque sur batterie répondrait 

donc également aux nouvelles nécessités 

des clients du Grand-Duché. 

Cependant, avant de proposer ce nouveau 

produit, nous mettons en place toute une 

série de tests afin de nous assurer que le 

système fonctionne. Nous l’installerons en 

interne dans le but de l’étudier de près. Une 

fois qu’il sera opérationnel, nous pourrons 

l’intégrer à notre catalogue de services. 

Nous mettons un point d’honneur à 

commercialiser des systèmes que nous 

connaissons, qui donnent satisfaction et 

dont nous sommes certains de l’efficacité 

et de la viabilité. Notre slogan illustre 

d’ailleurs cette philosophie: «Travail de 

qualité en toute sécurité». 

Pourquoi avoir choisi de vous consacrer 

aux énergies renouvelables? 

En 2008, quand nous avons commencé, ce 

marché visait principalement une économie 

financière: les clients bénéficiaient à cette 

époque de nombreuses primes et ce gain 

d’argent représentait un argument de 

vente important. Avec le temps, les choses 

ont changé. Le prix des installations a 

diminué et nous n’avons aucune maîtrise 

sur le coût de l’énergie: si demain les 

fournisseurs d’électricité décident de nous 

taxer davantage, nous ne parviendrons pas 

à contrer cette mesure, car tout un chacun 

a besoin d’énergie pour vivre. 

“Travail de 

qualité en toute 

sécurité” 

Notre défi consiste à proposer des solutions 

à nos clients pour qu’ils puissent produire 

du courant de manière instantanée et 

autonome. De cette manière, ils peuvent 

reprendre le contrôle sur leur budget en 

électricité. 

La problématique pécuniaire occupe une 

place importante, mais elle n’est pas la 

seule. En effet, à côté de celle-ci se trouve 

celle de l’impact écologique. La planète



35 

nous apporte beaucoup et nous souhaitons 

la protéger en travaillant dans la propreté, 

notamment par le recyclage de nos 

déchets. De plus, nous avons également 

décidé d’utiliser moins de papier. À la 

place, nous nous servons de programmes 

informatiques. 

Nous ne voulons pas laisser à nos enfants 

une planète salie. Aujourd’hui, notre impact 

écologique n’est pas neutre. Toutefois, nous 

visons à nous en rapprocher le plus possible, 

car l’atteindre représenterait un objectif 

utopique. 

Certains de vos projets démontrent un 

sens de la créativité, comme celui des 

éclairages des tours de refroidissement 

de Differdange. Comment alliez-vous 

esthétisme et développement durable? 

Nos produits relatifs aux installations 

industrielles concernent un autre secteur 

d’activités de notre entreprise, qui est géré 

par ADB Lux Industrie. 

Dans ce domaine, l’État luxembourgeois 

favorise les gains énergétiques car il a tout 

à y gagner. Effectivement, tous les pays 

sont taxés au niveau européen s’ils utilisent 

trop d’énergies, et ils doivent donc remplir 

certains critères de consommation. 

De cette manière, le gouvernement 

luxembourgeois a pour objectif d’inciter 

les sociétés présentes sur son territoire à 

réduire leur empreinte écologique, par 

exemple en accordant des primes si elles 

remplacent leur chaudière par une plus 

récente ou si elles changent leur éclairage 

par des LED. 

Nous essayons donc de proposer à nos 

clients des installations qui puissent leur 

permettre d’embellir leurs locaux et aussi de 

diminuer leur consommation en électricité. 

Pour conclure, quels sont vos objectifs 

pour cette nouvelle année? 

Nous souhaitons mettre à la disposition 

de nos clients un interlocuteur unique 

Richard Demoulin 

pour le chauffage, la climatisation et le 

photovoltaïque. Nous ne travaillons avec 

aucun sous-traitant. 

Nous envisageons également de supprimer 

les énergies fossiles, que ce soit le gaz, 

le pétrole ou autres, afin de travailler 

uniquement avec des énergies électriques, 

liées à nos solutions de panneaux 

photovoltaïques. Ces dernières représentent 

véritablement notre principal objectif de 

2022 en finissant les tests du système sur 

batteries pour répondre le plus rapidement 

possible à la demande de nos clients. 

ADB LUX 

54, Zone d’Activité Op Zaemer 

L-4959 Bascharage 

www.adblux.lu




E3Consult, pionniers dans 

le domaine de la durabilité 

Créée en 2011, E3Consult est composée d’une équipe multidisciplinaire d’architectes, 

d’ingénieurs, de scientifiques et de spécialistes en biologie de l’habitat offrant une vision 

globale des bâtiments. Son fondateur Stefan Fries, l’un des pionniers dans le domaine de la 

durabilité au niveau local, présente l’étendue de ses activités. 

Judith Gerads et Stefan Fries



37 

Quelles études avez-vous suivies et 

quels diplômes avez-vous obtenus pour 

permettre une telle spécialisation de 

carrière? 

À l’origine, je suis ingénieur civil, mais 

j’ai aussi étudié les sciences de la terre et 

de l’environnement. J’ai en outre suivi 

une formation de conseiller en énergie et 

d’écobiologiste du bâtiment IBN et j’ai 

obtenu la qualification d’auditeur SENIOR 

DGNB et d’assesseur BREEAM et 

BREEAM AP. 

Depuis 2016, j’exerce également une 

activité d’enseignant dans le domaine de 

la construction durable à l’Université du 

Luxembourg. 

Et maintenant, vous êtes directeur 

général de votre propre entreprise? 

Exactement. E3Consult a été fondée 

en 2011. Au début, le bureau était situé 

à côté de la capitale, à Howald. Mais 

pour des raisons internes, nous avons 

rapidement déménagé à Mertert. Ce fut 

une bonne décision, car nous disposons 

ici d’excellentes conditions de travail et 

c’est ce dont on peut rêver de mieux pour 

bien réfléchir et répondre de manière 

optimale aux exigences de nos clients. 

Aussi, avec la croissance constante de 

ces dernières années, j’ai dû envisager 

d’apporter un nouveau souffle au sein 

de la direction pour faciliter notre futur 

développement. Pour cela, j’ai trouvé 

en la personne de Judith Gerads, une 

ingénieure compétente et motivée, et 

qui est en train de se familiariser avec les 

activités de la direction, ce dont je me 

réjouis fortement. 

Vos collaborateurs sont tous des 

spécialistes dans leur domaine de 

compétences respectif ? 

Tout à fait. La première moitié du 

personnel d’E3Consult est composée de 

jeunes ingénieurs bien formés et motivés, 

la seconde étant constituée d’ingénieurs 

et d’architectes très expérimentés dans le 

domaine de la construction. Presque tous 

nos collaborateurs disposent en outre de 

qualifications complémentaires, par le biais 

de la formation continue notamment qui 

revêt une importance significative pour nous 

et que nous encourageons activement. 

Les compétences de nos collaborateurs dans 

les domaines de l’architecture, de la biologie 

du bâtiment, des installations techniques 

et de la physique du bâtiment, mais aussi 

en tant que conseillers en énergie, nous 

permettent de considérer et d’optimiser les 

bâtiments dans leur ensemble. 

Pouvez-vous nous décrire et détailler la 

substance de votre activité? 

En réalité, E3Consult est l’une des toutes 

premières entreprises au Luxembourg à 

s’être consacrée à la notion de durabilité 

dans la construction (depuis plus de dix ans 

maintenant). Avec le temps, l’essence du 

conseil en durabilité et en environnement 

est progressivement devenue une nouvelle 

discipline, mais bien réelle, qui s’avère être 

une vocation de premier plan chez nous. 

Par le concept de durabilité, on entend 

un ensemble d’aspects dont l’objectif 

est d’optimiser les bâtiments en termes 

de qualités écologiques, économiques 

et sociales. L’économie circulaire, qui a 

également une influence positive sur la 

protection du climat et la raréfaction des 

ressources, fait également partie pour nous 

de la durabilité des bâtiments. 

Nous essayons également de vivre selon 

ces idées nous-mêmes, par exemple lors 

de la rénovation de nos propres bureaux. 

L’enduit d’argile, le chauffage aux pellets 

ou les planches de chêne massives vissées 

sont des exemples d’application de ces 

principes de durabilité à notre simple 

niveau. Nous utilisons également une 

voiture électrique pour nous rendre sur 

les chantiers, organisons régulièrement 

des déjeuners en équipe avec des aliments 

biologiques et régionaux. Certains d’entre 

nous font le choix de venir au travail à vélo. 

Cela fait surtout partie d’une philosophie 

quotidienne qui s’incarne dans un 

comportement privé et collectif. 

Comment se déroule le processus de 

constatation et de recommandation 

pour un projet donné? 

En fait, l’optimisation de la conception de 

nouveaux bâtiments s’effectue à l’aide de 

méthodes reconnues et scientifiquement 

fondées, comme le catalogue de critères 

de la DGNB (Deutsche Gesellschaft für 

Nachhaltiges Bauen). Grâce à ces méthodes, 

nous optimisons tous les aspects de la 

durabilité des bâtiments, en plus des services 

d’architecture et d’ingénierie classiques, et 

créons ainsi une véritable valeur ajoutée. 

Via ces outils d’évaluation transparents 

et grâce à la compétence de notre équipe 

pluridisciplinaire, nous démontrons à nos 

clients le potentiel d’optimisation et de 

durabilité de leurs bâtiments. Pour les 

différentes communes avec lesquelles nous 

collaborons, les certifications apportent 

naturellement des points qui peuvent être 

utiles dans le cadre de l’évaluation du 

Pacte Climat. En outre, il est prévu que les 

certifications de durabilité soient évaluées 

positivement dans le règlement européen 

sur la taxonomie. 

Pour l’optimisation des bâtiments existants, 

nous avons développé un outil qui indique au 

maître d’ouvrage l’état actuel des émissions 

de CO 2 

de son bâtiment ou de l’ensemble 

de son parc immobilier. Parallèlement, ce 

même outil permet d’analyser toutes les 

autres qualités de durabilité écologique, 

économique et sociale, telles que la 

biodiversité, la consommation d’eau, 

les coûts d’exploitation et le confort des 

utilisateurs. 

Sur la base des atouts et faiblesses du bâtiment 

ainsi mis en évidence, il est alors possible 

d’élaborer une stratégie de rénovation qui 

tienne compte de tous ces aspects. 

Quels sont les modèles de référence 

émanant de vos nombreuses réalisations? 

Parmi les projets phares de construction 

durable que nous avons accompagnés avec




succès jusqu’à présent au Luxembourg, il y 

en a de superbes que le public peut désormais 

admirer. Beaucoup d’ouvrages et de chantiers 

auxquels E3Consult a participé jusqu’à 

présent, essentiellement des bâtiments 

de communes, de l’Administration des 

bâtiments publics ou de grandes entreprises, 

qui représentent la majeure partie de notre 

clientèle, sont évidemment visibles in situ. 

Ces projets mettent particulièrement en 

évidence la durabilité de notre travail. 

D’ailleurs, certains ont reçu le label de 

qualité DGNB en PLATIN (niveau 

d’excellence) en raison de leur qualité 

durable exceptionnelle. 

Certaines réalisations concrètes illustrent 

parfaitement notre vision moderne et 

pratique de la construction. Pour le 

bâtiment Mercier, de POST Luxembourg, 

par exemple, nous avons réussi à intégrer 

dans le processus de conception une 

optimisation totale de tous les aspects de la 

durabilité en termes d’absence de polluants, 

d’une part, et de recyclabilité, d’autre part. 

Pour le projet CAG POST, situé directement 

à la gare centrale de Luxembourg-Ville, 

qui représente le troisième grand projet 

de POST Luxembourg, un accumulateur 

de glace a été pensé afin d’améliorer le 

bilan écologique. Il devrait s’agir du plus 

grand accumulateur de chaleur latente 

installé au Luxembourg et dans la région 

frontalière. De nombreux projets auxquels 

E3Consult a participé jusqu’à présent 

(Creos Headquarter, Administration de 

la Nature et des Forêts, nouveau siège de 

GobletLavandier & Ass., maison relais Op 

Hudelen, etc.) se distinguent aussi par leur 

haute durabilité. 

Depuis 2019, nous avons également 

été mandatés au-delà des frontières 

luxembourgeoises pour accompagner des 

projets de construction durable, notamment 

en Allemagne (EnBW Karlsruhe et Quartier 

Dortmund-HBF). 

“La durabilité 

n’est rien d’autre 

que l’utilisation 

rigoureuse 

du bon sens” 

Quelle est votre vision future du secteur, 

et dans quelles circonstances peut-on 

s’attendre à des résultats positifs à plus 

ou moins long terme? 

Depuis quelque temps, de nombreux 

acteurs ont reconnu l’urgence d’agir de 

manière durable et ont mis à disposition des 

moyens financiers importants pour faire de 

la durabilité une réalité. L’UE a également 

prévu un budget conséquent pour la 

transformation durable de l’économie 

européenne en 2021. 

Cependant, en raison de la complexité 

de la thématique, de nombreux maîtres 

d’ouvrage ignorent encore quelles 

actions concrètes existent pour planifier 

de nouvelles constructions ou rénover 

d’anciens bâtiments. 

Après plus d’une décennie d’expérience 

dans ce domaine, nous avons une idée 

claire des aspects de la durabilité pouvant 

être optimisés de manière judicieuse dans 

un projet de construction. Cela implique 

notamment de pouvoir mesurer les aspects 

importants de durabilité, par exemple 

le bilan écologique d’un bâtiment, dans 

l’optique de l’optimisation de l’ouvrage. 

Force est de reconnaître que l’objectif 

de la transformation durable du secteur 

de la construction au Luxembourg et à 

l’échelle européenne ne peut être atteint 

que collectivement. C’est pourquoi il serait 

souhaitable de parvenir à une harmonisation 

des différentes stratégies de durabilité. 

E3Consult 

2, Rue Haute 

L-6680 Mertert 

www.e3consult.lu



39 

Bauhärepräis OAI 2020: 

parc et Villa Collart à Steinfort 

Maître d’ouvrage: commune de Steinfort 

L’histoire de la Villa Collart est fortement reliée à l’essor 

économique de la commune, qui est dû à la production d’acier 

et aux usines de tuiles appartenant aux frères Collart. La villa 

et son jardin représentent un ensemble historique et unique. 

En collaboration avec le Service des sites et monuments 

nationaux, l’ensemble a été placé sous protection en tant que 

monument national. L’intention de relier la villa aux quartiers 

voisins a fait naître le concept d’aménagement d’un jardin 

anglais autour de celle-ci. De l’autre côté du ruisseau, des 

chemins aménagés librement existaient déjà. Le sujet a été 

repris et les chemins ont été prolongés par une passerelle 

au-dessus de la rivière. La villa, elle-même minutieusement 

rénovée, a pu s’ouvrir au public, notamment par son restaurant 

avec terrasse côté parc. 

Quels enseignements tirez-vous de 

votre expérience en tant que maître 

d’ouvrage? 

Les projets de si grande importance, tant 

par leur situation que par leur valeur 

historique, suscitent des discussions et 

réflexions fortement controversées. Ainsi, 

il est primordial, en tant que maître 

d’ouvrage, de soutenir avec persévérance et 

enthousiasme des projets aussi délicats tels 

que la mise en valeur de l’ensemble de la 

Villa Collart avec son jardin. 

Comment s’est passée votre collaboration 

avec l’équipe? 

La collaboration était très professionnelle 

et réactive. Face à la complexité du site, il 

fallait faire preuve d’imagination, d’une 

grande sensibilité et de professionnalisme. 

L’objectif est atteint. 

De quelle manière vos attentes ontelles 

été prises en compte par les 

concepteurs? 

Puisque le dialogue entre concepteur et 

maître d’ouvrage a été soutenu tout au 

long de la planification et de la réalisation 

de l’ensemble, le résultat final répond 

entièrement aux attentes tant de la 

commune que des utilisateurs. 

Architecte: Bruck + Weckerle Architekten 

Ingénieur conseil: MP Ingénieurs-Conseils 

Article réalisé en partenariat avec l’OAI et 

s’inscrivant dans une série destinée à présenter 

les maîtres d’ouvrage du secteur communal 

distingués lors du Bauhärepräis OAI 2020. Plus 

d’informations sur www.bhp.lu. 

BAUHÄREPRÄIS OAI 2020




Bauhärepräis OAI 2020: auberge 

de jeunesse à Esch-sur-Alzette 

Maître d’ouvrage: commune d’Esch-sur-Alzette 

L’auberge de jeunesse à Esch-sur-Alzette est idéalement 

située à côté de la gare. On y compte une réception/café, 122 

lits pour 36 chambres ainsi qu’un restaurant de 80 places. 

C’est la seule auberge du pays à proposer un lit à moins d’une 

minute de la sortie du train! Les premiers publics visés sont 

les amis ou la famille des étudiants, les équipes participant 

à des tournois sportifs ou à des rencontres culturelles, les 

élèves lors d’expéditions scolaires et, enfin, les spectateurs 

de la Rockhal. La couleur rouge des façades est un clin d’œil 

aux Terres Rouges de l’ancien bassin minier. L’artiste russe 

Aleksandr Konstantinov a collaboré à l’étude et à la réalisation 

de la polychromie de la façade. 



d’ouvrage? 

Le suivi professionnel par un bureau 

d’architectes est essentiel pour mener à bien 

un tel projet. Nous l’avons remarqué dès 

lors que ce suivi n’a plus été garanti suite à 

l’indisponibilité soudaine de l’architecte en 

charge du projet. 

Si vous deviez recommencer, que feriezvous 

différemment aujourd’hui? 

J’insisterais davantage pour avoir une 

équipe complète, c’est-à-dire de deux 

personnes minimum qui soient dédiées au 

projet et qui soient, chacune, capables de 

travailler seules sur le projet ainsi que de 

diriger les travaux. 

Comment s’est passée votre collaboration 

avec l’équipe des concepteurs? 

D’une manière générale, l’ambiance était 

bonne et la collaboration était satisfaisante. 

Je tiens toutefois à signaler que mon 

collaborateur – qui représentait donc le 

maître d’ouvrage – passait quotidiennement 

sur le chantier, et ce jusqu’à quatre heures 

par jour, tandis que l’architecte n’y passait, 

en général, que pour les réunions. 

Architecte: Beng Architectes Associés S.A. 

Ingénieur structure: Schroeder & Associés Ingénieurs-Conseils S.A. 

Ingénieur technique: Goblet Lavandier & Associés Ingénieurs- 

Conseils S.A. 

Ingénieur paysagiste: Luxconsult 






BAUHÄREPRÄIS OAI 2020

Liebe Bewohner, 

Ihr Abfallraum wird mit einer 

Sammelstation ausgestattet. 




04.01.2019 

Ihr Sammelstation Abfallraum wird ausgestattet. mit einer 


04.01.2019 

04.01.2019 

Das Luxemburger Abfallwirtschaftsgesetz vom 21. 

März 2012 (Artikel 13, Absatz 3) gibt vor, dass Mehrfamilienhäuser 

(„Residenzen“) mit den notwendigen lorlux für Verpackungen, Ecotrel für elektrische und 

Einrichtungen Das 

Das 

Luxemburger 

Luxemburger ausgestattet Abfallwirtschaftsgesetz 

Abfallwirtschaftsgesetz werden müssen, vom 

vom 

21. die 21. eine In 

In 

Zusammenarbeit 

Zusammenarbeit elektronische mit Geräte, mit 

den 

den 

Verantwortlichen Ecobatterien Verantwortlichen 

- das für - das Batterien), 

getrennte März 2012 2012 Sammlung (Artikel (Artikel 13, 13, Absatz Absatz der verschiedenen 3) 3) gibt gibt vor, vor, dass dass anfallenden 

Mehr- 

Mehrfamilienhäuser 

(„Residenzen“) 

sind sind die sowie 

die Gemeinden, Gemeinden, 

dem Verband die die Produzentensysteme Produzentensysteme 

der Wohnungsverwaltungen 

(Valorlulorlux 

für für 

(Va- 

Abfallfraktionen/Produkte ermöglichen. 

mit mit den den notwendigen notwendigen 

(GSPL) Verpackungen, Verpackungen, 

und der Ecotrel Ecotrel 

Chambre für elektrische für elektrische 

immobilière und und 

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SuperDrecksKëscht Geräte, Geräte, Ecobatterien Ecobatterien ® ein für praxiskonformes Batterien), für Batterien), 

Kon- 

getrennte Sammlung der der verschiedenen anfallenden sowie sowie dem dem Verband Verband der der Wohnungsverwaltungen 

Restabfall verringern 


zept entwickelt. 

(GSPL) (GSPL) und und der der Chambre Chambre immobilière immobilière - hat - hat die die 

Prinzipiell geht es darum, die Restab- 


fallmenge stark zu verringern, indem Das System der ® ein ® ein 

getrennten praxiskonformes 

Abfallsammlung 

Konzepzept 

entwickelt. 

Kon- 

kann in 


verschiedene Altprodukte separat erfasst 

und stark wiederverwertet zu zu verringern, werden. indem Das Das Weitere System der Informationen der getrennten unter Abfallsammlung residenzen.sdk.lu kann kann in in . 

verschiedene Altprodukte separat er- 

er- 

Mehrfamilienhäusern jeder jeder Größe Größe eingesetzt eingesetzt werden. werden. 

Mehrfamilienhäusern jeder Größe eingesetzt werden. 

Prinzipiell geht es es darum, die die Restabfallmenge 

Sicherheit und Sauberkeit 

Die Organisation der Sammlung und der Abfuhr der 

Weitere unter . 

fasst und wiederverwertet werden. Weitere Informationen unter residenzen.sdk.lu . 

Durch die getrennte Erfassung verringert 

sich sowohl die Menge als auch waltung, der 

Altprodukte obliegen den Bewohnern, der Hausver- 

und Die Eigentümergemeinschaft 

Sammlung und der Abfuhr der 


Die Organisation der Sammlung und der Abfuhr und der externen 

die verringert 

sich sowohl die Menge als auch waltung, der Eigentümergemeinschaft und externen 


Durch das Gefahrenpotential die getrennte Erfassung des Restabfalls. 

verringert 

Altprodukte Dienstleistern. obliegen den Bewohnern, der Hausverwaltung, 

der Eigentümergemeinschaft und externen 

das 

sich sowohl die Menge als auch 

Gefahrenpotential des Restabfalls. 

Dienstleistern. 

das Gefahrenpotential des Restabfalls. 


Verwertung 

Verwertung 

Verwertung 

Die getrennte Sammlung ermöglicht 

Die erst getrennte das Recycling Sammlung und ermöglicht 

Die getrennte Sammlung ermöglicht somit die Gewinnung 

das Recycling von Sekundärrohstoffen. 

somit die Ge- 

erst 

winnung 

erst das 

von 

Recycling 

Sekundärrohstoffen. 

somit die Gewinnung 

von Sekundärrohstoffen. 

Was wird gesammelt? 

Neben Was wird den klassischen gesammelt? 

Wertprodukten, wie Papier wie Papier 

und Neben Karton, den klassischen Glas, Metalle Wertprodukten, und und Verpackungen 

wie Papier 

(Valorlux) und Karton, soll Glas, auch Metalle „Biomüll“, und vor Verpackungen 

vor allem allem Lebensmittelabfälle, 

(Valorlux) soll separat auch „Biomüll“, gesammelt vor werden. allem werden. Lebens- 

Hinzu Hinzu 

kommen mittelabfälle, die Problemprodukte separat gesammelt wie wie werden. z.B. z.B. Tonerkar- 

Hinzu Tonerkar- 

Lebenstuschen, 

kommen Spraydosen, die Problemprodukte Schadstoffverpackungen. 

wie z.B. Tonerkartuschen, 

Spraydosen, 

tuschen, Spraydosen, Schadstoffverpackungen. 

Schadstoffverpackungen. 

Beiliegend finden Sie den Benutzerleitfaden 

für Beiliegend Ihre Sammelstation. finden Sie Sie den den Dieser Benutzerleitfaden 

Benutzerleitfaden 

enthält Informationen 

für Ihre Sammelstation. über die Altprodukte, Dieser Dieser enthält die enthält bei Informationen 

derzeit über gesammelt die Altprodukte, werden. die die bei bei Ih- 

Ihnen 

derzeit gesammelt werden. 

Ih- 

Infor- 

In Zusammenarbeit mit den Verantwortlichen - das 

sind die Gemeinden, die Produzentensysteme (Va- 

04.01.2019 

Conservation des ressources dans les résidences 

Évitez les déchets et collectez-les séparément 

Rejoignez-nous ! 

Initiative 

Contactez votre association 

de propriétaires ou votre 

gestionnaire de biens 

(syndic), car ce sont eux 

qui sont responsables de 

l‘organisation. 

Exemple Local poubelle 

Enlèvement communal 

Sammelplaz 

Point de collecte 

residenzen.sdk.lu sdk.lu clever-akafen.lu 

Déchets résiduel 

Papier/carton 

Verre creux 

Déchets organiques 

Consultation gratuite 

Analyse individuelle 

Développement du concept 

Matériel d‘information 

Orienté vers la pratique 

Tel: (+352) 488 216 - 1 

residenzen@sdk.lu 







04.01.2019 

Ihr Sammelstation Abfallraum wird ausgestattet. mit einer 


04.01.2019 

Das Luxemburger Abfallwirtschaftsgesetz vom 21. In Zusammenarbeit mit den Verantwortliche 

März 2012 (Artikel 13, Absatz 3) gibt vor, dass Mehrfamilienhäuser 

(„Residenzen“) mit den notwendigen lorlux für Verpackungen, Ecotrel für elektrisc 

sind die Gemeinden, die Produzentensystem 

Einrichtungen Das 

Das 

Luxemburger 

Luxemburger ausgestattet Abfallwirtschaftsgesetz 

Abfallwirtschaftsgesetz werden müssen, vom 

vom 

21. die 21. eine In 

In 

Zusammenarbeit 

Zusammenarbeit elektronische mit Geräte, mit 

den 

den 

Verantwortlichen Ecobatterien Verantwortlichen 

- das für - das Ba 

getrennte März 2012 2012 Sammlung (Artikel (Artikel 13, 13, Absatz Absatz der verschiedenen 3) 3) gibt gibt vor, vor, dass dass anfallenden 

Mehr- 

Mehrfamilienhäuser 

(„Residenzen“) 

sind sind die sowie 

die Gemeinden, Gemeinden, 

dem Verband die die Produzentensysteme Produzentensysteme 

der Wohnungsverwa (Valorlux 

lorlux für für 

(Va 


mit mit den den notwendigen notwendigen 

(GSPL) Verpackungen, Verpackungen, 

und der Ecotrel Ecotrel 

Chambre für elektrische für elektrische 

immobilière und und 

- 

Objectif Einrichtungen ausgestattet : 

werden müssen, müssen, die die eine eine elektronische elektronische 

SuperDrecksKëscht Geräte, Geräte, Ecobatterien Ecobatterien ® ein für praxiskonforme 

Batterien), für Batterien) 

getrennte Sammlung der der verschiedenen anfallenden sowie sowie dem dem Verband Verband der der Wohnungsverwaltungen 

Restabfall Réduire verringern 

Abfallfraktionen/Produkte ermöglichen. les déchets résiduelszept entwickelt. 

(GSPL) (GSPL) und und der der Chambre Chambre immobilière immobilière - hat - hat die die 

Prinzipiell geht es darum, die Restabfallmenge 

En principe, 

stark zu 

l‘objectif 

verringern, 

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Das System considérablement der ® ein ® ein 

getrennten praxiskonformes 

Abfallsammlung la Kon-Kozept 

zept entwickelt. 


verschiedene quantité de Altprodukte déchets separat résiduels erfasst 

und stark wiederverwertet zu zu verringern, werden. indem Das Das Weitere System der Informationen der getrennten unter Abfallsammlung residenzen.sdk. 

kann kann in in 

divers produits en fin 

Mehrfamilienhäusern 

en collectant séparément 

jeder Größe eingesetzt 

Prinzipiell geht es es darum, die die Restabfallmenge 

er-de vie et en les recyclant. 

verschiedene Altprodukte separat Mehrfamilienhäusern jeder jeder Größe Größe eingesetzt eingesetzt werden. werden 


Die Organisation der Sammlung und der Ab 

Weitere unter . 

fasst und wiederverwertet werden. Weitere Informationen unter residenzen.sdk.lu . 

Durch die getrennte Erfassung verringert 

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Eigentümergemeinschaft 

Sammlung und der Abfuhr der 


Die Organisation der Sammlung und der Abfuhr und dee 

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Durch das La Gefahrenpotential die getrennte Erfassung 

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sich sowohl die Menge als auch waltung, der Eigentümergemeinschaft und externen 

Gefahrenpotential des Restabfalls. 


das potentiel Gefahrenpotential de danger des Restabfalls. 


des déchets résiduels. 

Verwertung 

Verwertung 

Verwertung 

Die getrennte Sammlung ermöglicht 

Die erst getrennte das Recycling Sammlung und ermöglicht 

Die getrennte Sammlung ermöglicht somit die Geerst 

das Recycling und somit die Geerst 

das Recycling und somit die Ge- 

SuperDrecksKëscht ® 

Recyclage 

La collecte sélective est ce qui rend le recyclage 

possible en premier lieu, et donc l‘extraction de 

matières premières secondaires. 

Was wird gesammelt? 

Neben Was wird den klassischen gesammelt? 

Wertprodukten, wie Papier wie Papier 

und Neben Karton, den klassischen Glas, Metalle Wertprodukten, und und Verpackungen 

wie Papier 

(Valorlux) und Karton, soll Glas, auch Metalle „Biomüll“, und vor Verpackungen 

vor allem allem Lebensmittelabfälle, 

(Valorlux) soll separat auch „Biomüll“, gesammelt vor werden. allem werden. Lebens- 

Hinzu Hinzu 

kommen mittelabfälle, die Problemprodukte separat gesammelt wie wie werden. z.B. z.B. Tonerkar- Hinzu Tonerkar- 

Lebenskommen 

die Problemprodukte wie z.B. Tonerkar- 

En collaboration avec : 

Beiliegend finden Sie den Benutzerleitfaden 

für Beiliegend Ihre Sammelstation. finden Sie Sie den den Dieser Benutzerleitfaden 

Benutzerleitfaden 

enthält Informationen 

für Ihre Sammelstation. über die Altprodukte, Dieser Dieser enthält die enthält bei Informationen 

derzeit über gesammelt die Altprodukte, werden. die die bei bei Ih- 

Ihnen 

derzeit gesammelt werden. 

Ih- 

Infor- 

Collections via SDK® fir Bierger, 

Centre de recyclage, porte-à-porte (4x/an), 

*Veuillez jeter les piles sèches dans les points de 

collecte publics. ou des centres de recyclage 

Médicaments, bombes aérosol, 

cartouches d’encre et de toner, 

huiles et graisses alimentaires, 

emballages de produits nocifs 

Tubes fluorescents, Lampes à basses 

consommation d’énergie 

Petit électroménager 

VALORLUX (emballage) 

Bouteilles et flacons en plastique 

Emballages métalliques 

Cartons à boisson 

Film et sacs en plastique 

Pots, gobelets et barquettes en 

plastique 

Poubelle intelligente 

Au moins 50% de déchets résiduels, 

les ressources sont préservées 

réduction des taxes sur les déchets, 

simplicité opération 

facturation selon le principe du 

pollueur-payeur 

la facturation individuelle par 

utilisateur, transmission sécurisée 

des données 

Solution pour l'intérieur et l'extérieur 

de bâtiments 

La loi luxembourgeoise sur la gestion des déchets du 21 mars 2012 (article 

13, paragraphe 3) précise que les immeubles à appartements (« résidences ») 

doivent être équipés des installations nécessaires pour permettre la collecte 

séparée des différentes fractions/produits de déchets générés. 

Le système de collecte sélective des déchets peut être utilisé dans des bâtiments 

multi-résidentiels de toute taille. Pour plus d’informations, voir residences.sdk.lu




Bauhärepräis OAI 2020: 

bâtiment à vocation éducative 

à Lorentzweiler 

Maître d’ouvrage: commune de Lorentzweiler 

La nouvelle construction d’un vestiaire équipé d’installations sanitaires à Lorentzweiler trouve, 

en termes de forme et de matérialité, son inspiration dans l’architecture rurale. Le toit à pignon 

asymétrique et les deux façades principales sont revêtus d’un coffrage en bois de mélèze, qui 

se développe en pergola devant les portes d’entrée, assurant de surcroît une protection visuelle 

fonctionnelle. La forme du toit se reflète également à l’intérieur de la construction, créant 

des espaces intéressants. La plateforme qui entoure le bâtiment lui confère un aspect flottant 

et le rend accessible sans barrières. Les couleurs utilisées et l’architecture intérieure se basent 

également sur une réduction à l’essentiel. Les parois blanches ainsi que les surfaces du plafond 

viennent renforcer l’éclairage naturel des pièces, tandis que le sol et les salles d’eau sont revêtus 

d’un carrelage en céramique d’un ton «terre» chaleureux. Les assises des bancs dans les vestiaires 

rappellent le coffrage en bois de la façade. Dans le cadre de ce projet pilote innovant, la matière 

première renouvelable du miscanthus a été utilisée comme matériau isolant dans les éléments de 

mur préfabriqués en panneaux de bois massif, spécialement conçus pour le projet. Une installation 

thermique solaire intégrée au toit permet de réduire la consommation en énergie du bâtiment. 

Qu’avez-vous appris durant la 

conception et la réalisation de votre 

projet? 

Nous avons appris à bâtir d’une autre 

façon, avec des nouvelles techniques et de 

nouveaux produits. 

Avez-vous des conseils à donner à de 

futurs maîtres d’ouvrage? 

Il faut veiller à bien étudier les méthodes 

d’application et à respecter les consignes de 

l’architecte. 

Architecte: gap_architectes 

Ingénieur structure: DO ing S. à r. l. 



d’ouvrage? 






BAUHÄREPRÄIS OAI 2020 

Le miscanthus est un produit très 

intéressant et innovant, mais il faut savoir 

le manipuler et faire pour cela appel à une 

entreprise.



43 

INSTALLATIONS INDUSTRIELLES 

HVAC • CHAUFFAGE • SANITAIRE 

PHOTOVOLTAÏQUE • CLIMATISATION 

PORTES • ASSISTANCE INDUSTRIELLE 

xxxx




«Qui construit, 

construit pour 

nous tous» 

Durant son mandat, Michelle Friederici, la nouvelle présidente 

de l’Ordre des Architectes et des Ingénieurs-Conseils (OAI), 

compte, entre autres mesures, sensibiliser la jeunesse à 

l’architecture. Elle propose aussi un «code» de l’architecture 

de qualité, pour un environnement bâti plus cohérent, durable, 

inclusif, résilient et beau, avec des réponses adéquates au 

contexte du lieu et du bien-être des usagers. 

Pour quelles raisons avez-vous choisi 

d’occuper la présidence de l’OAI? 

Je suis engagée auprès de l’OAI dans les 

groupes de travail depuis de nombreuses 

années déjà, ainsi qu’au sein du Conseil de 

l’Ordre depuis deux ans. Quand Jos Dell a 

annoncé qu’il ne souhaitait pas présenter 

à nouveau sa candidature, la discussion en 

interne a commencé pour réfléchir à qui 

pourrait prendre sa suite. Je ne me suis pas 

décidée tout de suite, mais, après réflexion, 

il me semblait intéressant de le faire. Par 

ailleurs, je représente un petit bureau, une 

taille de structure qui est la plus commune 

au sein de nos professions. Cela me semblait 

bien que ce ne soit pas un architecte issu d’un 

grand bureau qui reprenne la présidence. 

Par ailleurs, l’idée qu’une femme devienne 

présidente me plaisait. 

Quelles initiatives comptez-vous impulser 

durant ce mandat? 

Je veux d’abord poursuivre le travail 

entamé par le Conseil de l’Ordre, pour 

faire reconnaître non seulement la valeur 

de nos professions, mais aussi l’intérêt 

d’avoir recours à nos bureaux selon la devise 

«Design first, build smart». 

Ensuite, ce qui me tient à cœur est 

l’attribution des missions. Nos membres 

sont pour plus de 74% des petites structures, 

qui doivent répondre à des cahiers 

des charges qui incluent des exigences 

beaucoup trop élevées concernant le chiffre 

d’affaires, les effectifs ou encore les projets 

réalisés. La préparation de tels dossiers 

est très lourde. Je veux que cette demande 

soit standardisée, que tous les bureaux 

aient accès aux mêmes questions et soient 

évalués sur base de la qualité de leurs idées. 

En outre, la question de la sensibilisation 

du jeune public est un élément que je 

trouve très important pour l’avenir de 

nos professions. Je souhaiterais que cette 

sensibilisation à la culture du bâti soit 

intégrée aux programmes scolaires, tout 

comme l’est celle aux arts plastiques. Il me 

semble donc nécessaire de nous rapprocher 

du ministère de l’Éducation nationale. 

Quelle sera par ailleurs votre feuille de 

route durant ce mandat? 

Elle est centrée sur trois axes principaux: il 

importe d’abord de disposer d’un cadre légal 

juste, proche du terrain. Il s’agit d’amplifier 

encore les efforts de simplification 

administrative, dont le besoin a été mis en 

lumière par le Guide Urbanisme instauré 

en collaboration avec l’OAI. Nous plaidons 

pour l’établissement d’un véritable code de 

la construction structurant et hiérarchisant 

tous les textes applicables en matière de 

construction. 

Ensuite, le cadre contractuel doit être 

équitable et en adéquation avec les missions 

d’intérêt général des professions OAI. Les 

prestations à fournir par nos bureaux ont 

augmenté en complexité et en volume. Il 

importe que la rémunération y afférente 

soit à la hauteur de la réalité de leur travail 

et de leur engagement. 

Enfin, il faut garantir un accès «fairplay» 

aux marchés, notamment à la commande 

publique, sur base de critères de qualité, 

indépendamment de la taille ou de 

l’expérience du bureau. Il s’agit de 

reconnaître d’abord les bonnes idées, les 

solutions innovantes, avant de mettre en 

place l’équipe pour les réaliser. 

Quels sont selon vous les principaux 

défis que les architectes, les ingénieursconseils 

et les urbanistes rencontrent 

aujourd’hui? 

Avec leur vision holistique, inclusive, 

interdisciplinaire, de haute qualité et à long 

terme de notre culture du bâti et de notre 

vivre-ensemble, les membres de l’OAI sont 

prêts pour aider à relever les défis majeurs 

face aux crises climatique, du logement, de 

la mobilité, d’espaces publics de qualité… 

Ils fournissent une contribution essentielle 

à notre bien-être commun en prenant 

en compte la diversité territoriale et les 

besoins de notre société civile. La Maîtrise 

d’œuvre OAI - MOAI.LU développée 

par l’OAI est une méthodologie qui vient 

soutenir les concepteurs pour assurer 

un équilibre juste entre économie, 

environnement et équité sociale. Ainsi, 

en équilibrant les intérêts des maîtres 

d’ouvrage et des utilisateurs avec l’intérêt 

général, la Maîtrise d’œuvre OAI est au 

cœur des acteurs en charge de la création 

de notre environnement de qualité. 

“Nous proposons 

de nous orienter 

vers un «code» 

de l’architecture 

de qualité” 

Selon vous, qu’est-ce que la pandémie a 

changé pour les professions OAI et pour 

leur exercice? 

Nos membres étaient pour certains 

déjà très avancés dans la digitalisation 

de leurs méthodes de travail, et ont pu 

continuer leurs activités dès le début de 

la crise. Il est cependant essentiel de les 

soutenir, notamment financièrement, pour 

poursuivre cet effort important. 

Le télétravail a montré son potentiel, mais 

également ses limites. Certaines phases du 

projet, par exemple sur chantier, ne peuvent 

être suivies à distance.



45 

En outre, il importe que tous les acteurs, 

notamment du secteur public, mettent en 

place systématiquement des méthodologies 

de visioconférence permettant de présenter 

et de communiquer tous les documents 

de projets dans les différentes phases 

de mission. Il en résultera un gain de 

temps important, ce qui permettra de se 

concentrer sur les réunions ou rencontres 

vraiment importantes en présentiel. 

Les deux façons de faire peuvent être 

parfaitement complémentaires. 

Le bon usage de méthodes digitalisées et 

l’émergence de nouvelles formes de travail 

collaboratif que cela pourra entraîner 

sont également avantageux sur le plan 

environnemental et économique (diminution 

de l’impact carbone et réduction du coût 

économique de la mobilité forcée). 

Dans le contexte de la digitalisation, il 

sera utile de généraliser la remise et la 

validation des dossiers en ligne pour tous 

les acteurs publics (maîtres d’ouvrage et 

administrations), et d’assurer la sécurité 

juridique des échanges dématérialisés. De 

manière générale, cette crise montre qu’une 

véritable simplification administrative et 

une digitalisation efficiente sont vitales. 

Quelles solutions souhaiteriez-vous 

proposer ou mettre en place en réponse 

à ces éventuels défis et changements? 

Il est essentiel de relancer voire de mettre à 

jour le programme de politique architecturale 

préparé à l’initiative de l’OAI par le groupe 

interministériel et interprofessionnel «Pour 

une politique architecturale» et approuvé 

par le gouvernement le 11 juin 2004. 

Nous proposons de nous orienter vers un 

«code» de l’architecture de qualité, réalisé 

en symbiose avec le code de la construction, 

ceci dans l’objectif de tendre vers un 

environnement bâti plus cohérent, durable, 

inclusif, résilient et beau. Le but ultime 

est de trouver le juste équilibre entre le 

Plus d’infos sur www.oai.lu 

Michelle Friederici 

déploiement des techniques et la réponse 

adéquate au contexte du lieu et du bien-être 

des usagers. Car, qui construit, construit 

également pour nous tous… 

Par ailleurs, il faut mettre l’accent sur la 

phase de programmation, en définissant 

mieux les besoins et le cadre d’intervention. 

Une fois le programme bien défini, il sera 

plus aisé de trouver le bon moyen pour 

le mettre en œuvre. Pour cela, il faut par 

exemple que les services des communes 

continuent de s’étoffer et que leur 

collaboration s’intensifie afin de résoudre 

les questions au bon moment. L’OAI, en 

collaboration avec le SYVICOL, travaille 

actuellement sur des outils en la matière.



DOSSIER



47 

CYCLE DE FORMATION OAI 2022 POUR ARCHITECTES ET INGÉNIEURS-CONSEILS 

PROGRAMME / PROGRAMM 2022 

Découvrez une sélection de modules proposés en 2022 

Contexte, cadre légal & réglementaire de la construction 

Confort et bien-être 

Formations Date Durée 

heures 

Cadre légal, déontologique et 

contractuel des professions OAI / 

Services, outils OAI, responsabilités, 

droits des sociétés 

Dossier PAP nouveau quartier - 

Principaux problèmes rencontrés et 

éléments de réponse 

Dossiers de soumission - 

Recommandations et bonnes 

pratiques / contrôle technique des 

offres / clauses techniques CRTI-B 

Bâtir au Luxembourg - Aperçu des 

procédures d’autorisations 

Langue 

Référence 

23/03/22 4 FR CA001CJ 

02/06/22 7 FR CA047CJ 

10/06/22 4 FR CA174CJ 

29/09/22 

30/09/22 

7 FR CA050CJ 


heures 

Correction acoustique des locaux 

Confort acoustique - Isolation aux 

bruits de choc 

NEW 

NEW 

Matériaux, techniques et mise en œuvre 


heures 

Le bois dans la construction - 

Conception, aspects techniques, 

acoustiques, surélévation en bois 

Les matériaux isolants biosourcés 

dans la construction 

NEW 

Langue 

Référence 

25/02/22 4 FR CA280CJ 

21/10/22 4 FR CA281CJ 

Langue 

Référence 

08/02/22 7 FR CA289CJ 

07/10/22 4 FR CA058CJ 

Management de bureau et gestion de projet 


heures 

Durchführung von Bauverträgen 

nach VOB und CRTI-B für 

Baupraktiker 

Gestion administrative et financière 

d’un bureau d’architectes et 

d’ingénieurs-conseils 

Bonnes pratiques de collaboration 

de la Maîtrise d’œuvre OAI (moai.lu) 

Énergie et construction durable 


heures 

Smart Building : Conception du 

projet et évaluation des bénéfices - 

Perfectionnement 

Smart City - L’innovation pour une 

ville durable et connectée 

NEW 

Langue 

Référence 

24/02/22 7 DE CA052CJ 

03/03/22 4 FR CA060CJ 

12/05/22 6 FR CA046CJ 

Langue 

Référence 

02/02/22 7 FR CA071CJ 

31/03/22 7 FR CA279CJ 

Outils numériques et logiciels de construction 

Formation Date Durée 

heures 

BIM - Électrique (OAI et CRTI-B) 

Gestion des processus BIM 

dans la MOE - Analyse des 

besoins du maître d’ouvrage et 

contractualisation 

NEW 

10/03/22 

11/03/22 

Langue 

Référence 

14 FR CA303CJ 

21/04/22 4 FR CA015CJ 

BIM - Éclairage (OAI et CRTI-B) 19/05/22 7 FR CA302CJ 

Du BIM au CPE - Lenoz habitation 

avec le logiciel Archicad 

Du BIM au CPE - Lenoz habitation 

avec le logiciel Revit 

18/06/22 7 FR CA226CJ 

08/07/22 7 FR CA227CJ 

Le programme complet du cycle 2022, de même que les dates et horaires, sont mis à jour 

continuellement. Pour plus d’informations et inscriptions : Wir möchten Sie darauf aufmerksam 

machen, dass das Programm der angebotenen Kurse, sowie die Termine und Uhrzeiten laufend 

aktualisiert werden. Für weitere Infos und Einschreibungen: 

www.oai.lu/formation 

xxxx 

customer@houseoftraining.lu 

T. (+352) 46 50 16-1




Un nouveau siège 

pour répondre 

aux défis 

d’aujourd’hui 

Réputée dans le nord du pays pour ses services de qualité, 

Ets. Osch et fils S.à r.l. souffrait jusqu’il y a peu d’un 

manque d’espace qui limitait son développement. La société 

viandenoise, spécialisée principalement dans le transport et 

plus particulièrement dans celui des déchets ménagers, a 

récemment déménagé dans un bâtiment flambant neuf route 

de Bettel. Après quelque 100 ans d’activité dans ses locaux 

historiques, où elle se sera largement diversifiée, l’entreprise 

tourne une page. Elle officie désormais depuis un siège qu’elle 

a façonné à son image, agréable et moderne, qui matérialise 

sa volonté d’investir dans l’avenir, au bénéfice de ses clients. 

Gilles Osch et Carlos Teixeira, gérants de la société, nous 

racontent l’histoire de ce déménagement. 

Une entreprise centenaire 

Si la société Ets. Osch et fils S.à r.l. existe 

depuis plus de 100 ans, elle a développé les 

activités qu’on lui connaît actuellement au 

milieu du siècle dernier. Aujourd’hui forte 

d’une équipe de 113 collaborateurs, elle 

est active dans des domaines aussi variés 

que la collecte, le transport et le traitement 

des déchets pour les collectivités, les 

professionnels et les particuliers, la 

commercialisation et le service aprèsvente 

de machines liées à la collecte des 

déchets, à l’entretien des routes et aux 

équipements hivernaux, ou la protection 

périphérique de bâtiments. Via sa sociétésœur 

3S Tech S.à r.l., fondée en 2014, elle 

commercialise également des terrains de 

sport synthétiques. 

Genèse d’un projet 

La société, ayant fortement évolué depuis ses 

débuts, se sent, au tournant du siècle, trop à 

l’étroit dans ses locaux sis rue de la Gare à 

Vianden. «Dès la fin des années 1990, l’idée 

d’un déménagement s’est imposée. Notre 

atelier, qui datait du milieu du siècle dernier, 

ne répondait plus à nos nouveaux besoins 

en plus d’être trop petit, tout comme nos 

bureaux. La recherche d’un nouveau site a 

duré dix ans. Si cela s’est révélé si long, c’est 

parce que nous tenions à rester implantés dans 

la région, d’une part parce que l’entreprise a 

toujours été associée à la ville de Vianden, et 

d’autre part parce que bon nombre de nos 

collaborateurs ont construit leur vie autour 

de cette entreprise. Je ne voulais ni les faire 

déménager ni prendre le risque d’en perdre 

certains», indique Gilles Osch. Au fil des 

années, l’aménagement de plusieurs zonings 

est envisagé mais aucun projet ne voit le jour 

avant 2010, date à laquelle un accord est 

trouvé avec le ministère de l’Environnement 

et la commune de Vianden pour implanter 

une zone d’activités économiques route de 

Bettel. Ets. Osch et fils S.à r.l. achète alors le 

terrain en 2012 et commence la construction 

de son nouveau siège en 2020. 

“Un atelier 

dans l’air du 

temps, pourvu 

d’équipements 

modernes”



49 

Vision d’avenir 

Durant la conception, la direction imagine 

un aménagement qui permette d’améliorer 

les flux et les méthodes de travail au sein 

de l’entreprise. Là où ses anciens murs la 

limitaient, les nouveaux doivent la rendre 

plus efficace. «En réalisant ce projet, nous 

avons beaucoup réfléchi aux flux de travail et 

à la communication entre nos collaborateurs. 

Nous avons ainsi pu organiser la disposition de 

nos bureaux d’une manière qui nous permet 

d’être beaucoup plus efficaces. Les mêmes 

réflexions ont sous-tendu la conception de 

l’atelier», déclare Carlos Teixeira. 

Désormais, l’entreprise possède un atelier 

dans l’air du temps, pourvu d’équipements 

modernes et adapté aux défis d’aujourd’hui. 

«Les dimensions de notre ancien atelier 

faisaient entrave à l’évolution des parts de 

marché de notre société. En effet, nous ne 

pouvions agrandir notre parc de véhicules 

en raison de sa superficie limitée, qui 

n’aurait pas permis d’assurer un service 

après-vente de qualité. Désormais, nous 

espérons pouvoir augmenter nos ventes de 

machines puisque nous avons les capacités 

de fournir un service après-vente à la 

hauteur», explique Gilles Osch. 

Au-delà de ses quelque 750 m 2 , ce 

sont également ses équipements qui 

impressionnent. L’impact sur les talents 

qui souhaiteraient rejoindre l’entreprise est 

d’ailleurs déjà perceptible: «Notre atelier 

de 1949 n’enthousiasmait pas forcément 

les candidats qui postulaient à un emploi de 

mécanicien chez nous. Aujourd’hui, nous 

disposons d’un matériel moderne qui séduit 

les nouvelles recrues potentielles», révèle 

Carlos Teixeira. 

Gilles Osch – Gérant 

Il est vrai que l’entreprise s’est construit 

un siège à son image, qui reflète sa réelle 

identité et, par conséquent, change le 

regard qu’on pouvait porter sur elle. «Avant 

d’emménager ici, nous vivions sur notre 

réputation. Or, celle-ci était légèrement 

ternie par nos installations jugées anciennes. 

Désormais, nous présentons une image à la 

hauteur de notre notoriété. Mais ce que 

doit surtout refléter ce nouveau bâtiment, 

c’est notre volonté d’investir pour évoluer 

et améliorer constamment notre service à la 

clientèle», poursuit Carlos Teixeira. 

Des infrastructures qui allient confort et 

modernité 

Ce grand projet, intitulé «NB 2021» en 

interne (pour «nouveau bâtiment 2021»), 

Carlos Teixeira – Gérant




a été dévoilé aux salariés de la société 

le 17 décembre dernier, lors de la fête 

d’entreprise. Si la direction a impliqué 

ses collaborateurs dans sa conception, 

notamment dans l’agencement des bureaux, 

elle a également souhaité entretenir 

une part de mystère sur certains détails 

d’architecture pour créer la surprise. C’est 

ainsi qu’ils ont découvert, il y a quelques 

semaines, des infrastructures plus de deux 

fois plus spacieuses que leurs anciens 

locaux. Derrière la façade moderne habillée 

d’un bardage en bois se cachent, en plus de 

l’atelier d’environ 750 m 2 , des espaces de 

stockage de quelque 400 m 2 , une surface de 

bureaux d’un peu moins de 1.000 m 2 et un 

réfectoire où le personnel peut se retrouver 

pour déjeuner. Un petit espace fitness 

devrait également être installé au troisième 

étage pour le bien-être des collaborateurs. 

Des technologies respectueuses de 

l’environnement ont également été mises 

en place, dans la mesure du possible compte 

tenu de l’enveloppe budgétaire. 

“Ces nouvelles 

infrastructures 

démontrent 

notre capacité 

à évoluer” 

Nul doute que de telles installations offrent 

quelques perspectives de développement 

à l’entreprise. «Quand je l’ai rejointe, en 

1992, celle-ci comptait 38 collaborateurs. 

Aujourd’hui, nous sommes 113 à travailler 

pour nos deux sociétés. Nous allons 

certainement nous agrandir encore un peu, 

mais notre objectif premier est de nous 

stabiliser sur le marché. Si ces nouvelles 

infrastructures démontrent notre capacité 

à évoluer, nous conservons pour autant 

l’humilité qui nous caractérise», conclut 

Gilles Osch. 


4, ZAE - Route de Bettel 

L-9415 Vianden 

info@osch.lu 

www.osch.lu



51 

WE TAKE CARE! 

4, ZAE – route de Bettel 

L-9415 VIANDEN 

Tél.: +352 83 41 41 -1 

Fax: +352 84 90 10 

xxxx 

info@osch.lu 

www.osch.lu



CONSTRUCTION 

Pour un «chez-soi» 

à la carte 

Créée il y a une trentaine d’années par Claude Jans, la société 

JANS Groupe n’a eu de cesse d’évoluer au fil des années. Steve 

et Marc Jans, fils de son fondateur et actuels administrateurs 

de cette entreprise du nord du pays, reviennent sur ses 

perspectives actuelles et futures. 

Steve Jans, Claude Jans et Marc Jans 

Pouvez-vous dresser un bref historique 

du développement de JANS Groupe? 

À l’origine, il s’agit d’une entreprise de 

construction spécialisée dans le gros 

œuvre. Au fil du temps, la société s’est 

développée en élargissant ses champs 

de compétences, notamment vers celui 

des maisons individuelles livrées clés en 

main. Logiquement est venue s’y greffer 

l’élaboration de constructions axées sur 

leur optimisation en termes d’économie 

d’énergie, dans le spectre d’une politique 

de durabilité. Le contact proche et 

authentique avec la clientèle demeurant un 

des leitmotivs à haute valeur de la société. 

Dès lors, notre première filiale dédiée 

à l’énergie, JANS Energies, a vu le jour 

en 2007, afin de solutionner tous les 

aspects relatifs aux sanitaires, au chauffage 

et à la climatisation. Puis, en 2011, le 

groupe s’est agrandi via la création de 

JANS Toitures dont la vocation visait 

à répondre aux besoins des clients en 

matière de charpentes, de couvertures et 

plafonnement, et d’étanchéité. Désormais, 

cette succursale englobe également 

l’ensemble des logements et structures 

diverses conceptualisés à partir de bois 

massif. Quant à JANS Immobilière, notre 

antenne consacrée au développement et 

à la promotion immobilière, celle-ci est 

active depuis 1998. JANS Groupe, ce n’est 

pas moins de 230 collaborateurs à ce jour, 

basés pour la plupart à Eschweiler, site du 

siège social. Sans oublier notre officine 

représentative située dans la capitale (JANS 

City Office), car JANS Groupe opère sur 

l’ensemble du territoire grand-ducal. 

La concrétisation des projets est-elle 

marquée géographiquement? Le cas 

échéant, pourquoi? 

Certainement, une majorité de nos 

chantiers se concentre dans le centre du 

Grand-Duché, à savoir dans la région de 

Mersch. Cela étant, nous sommes actifs 

partout ailleurs et bien sûr dans la capitale 

et ses alentours. 

De prime abord, on constate une corrélation 

entre notre présence dans certaines zones 

du pays et l’activité économique qui y 

prédomine, particulièrement au centre. 

En outre, certaines de nos caractéristiques 

reposant sur l’offre, la conception intégrale 

et la livraison de maisons individuelles 

personnalisées, une majeure partie de notre 

clientèle est déjà bien implantée dans un 

périmètre englobant Luxembourg-Ville et 

sa périphérie jusqu’au cœur du pays.



53 

En parallèle, nous signons régulièrement 

des contrats impliquant les communes ou 

l’État pour certaines infrastructures, ainsi 

que des entités privées et commerciales 

ayant besoin de bureaux. Le shopping 

center Massen, tout à fait au nord, avec 

lequel nous collaborons depuis une bonne 

quinzaine d’années maintenant dans le 

cadre de nouveaux projets qui suivent le 

développement perpétuel de cette zone 

d’activité, en est la parfaite illustration. 

“Notre rôle 

consiste à finaliser 

un logement selon 

les exigences et les 

idées des clients...” 

Quel est le ratio des activités réservées 

aux particuliers par rapport à celles de 

structures plus importantes? 

En matière de chiffre d’affaires, les deux se 

valent. En revanche, s’agissant de la nature 

même de l’activité, les trois quarts de nos 

équipes de collaborateurs sont affectés sur 

des sites de construction de logements et 

d’habitations, le reste de nos effectifs exerçant 

sur des chantiers plus importants pour le 

secteur public ou entrepreneurial. 

Comment mesureriez-vous la notoriété 

de JANS Groupe après trois décennies? 

Notre ascension est vraisemblablement 

due aux liens de confiance que nous avons 

su tisser au fil du temps avec la plupart 

de nos clients en quête d’une habitation 

livrée clé en main. Nous nous sommes 

fait un nom sans disposer obligatoirement 

d’un cahier des charges précis. Dans nos 

échanges, nous valorisons davantage 

l’écoute des particuliers et leurs souhaits 

en amont. Puis, nous nous efforçons de 

gérer individuellement leurs desiderata. 

Notre rôle consiste à finaliser un logement 

selon les exigences et les idées des clients, 

principalement grâce à nos propres équipes. 

Nous recourrons bien évidemment à des soustraitants, 

les mêmes depuis plusieurs années 

maintenant, qui participent aussi indirectement 

à notre essor et notre succès. JANS Groupe 

jouit d’une notoriété grandissante et nous 

nous évertuons quotidiennement à accroître 

et pérenniser notre statut, surtout en raison de 

la qualité de nos produits que nous sommes 

peu à concevoir et à offrir sur le marché. 

JANS Groupe est aussi en phase 

avec les concepts de durabilité et de 

responsabilité, nouvelles normes du 

monde de la construction? 

Absolument. Mon frère et moi-même 

sommes encore jeunes et nous sentons on ne 

peut plus concernés par les efforts nécessaires 

à la protection de l’environnement et à la mise 

en place d’habitations durables, en adéquation 

avec l’environnement et dont les materiaux 

sont recyclables. Les constructions passives 

prévalant depuis une bonne quinzaine 

d’années, il nous a semblé naturel de créer 

une filiale consacrée à l’optimisation des 

modes de chauffage des maisons individuelles, 

notamment au moyen de panneaux solaires. 

Dans cette optique, nos constructions en 

bois s’adaptent clairement aux besoins 

d’harmonisation écologiques avec 

l’environnement naturel, en même 

temps qu’elles repondent aux principes 

de l’économie circulaire. En utilisant 

essentiellement le bois, matériau noble 

au demeurant, nous disposons d’éléments 

largement démontables que nous pouvons 

réassembler pour un autre projet, 

voire recycler ailleurs, ce qui répond 

parfaitement aux attentes du moment pour 

les particuliers ou bien dans une finalité 

plus collective. Nous travaillons avec du 

bois provenant d’exploitations régionales, 

voire transfrontalières de proximité, ce qui 

nous démarque dans notre approche de 

l’économique circulaire. 

Quid des projets dans un futur proche? 

Au titre de promoteur immobilier, nous 

envisageons la réalisation d’un lotissement 

d’une dizaine de logements en conformité 

avec notre propre conception basée sur 

l’harmonisation, et ce dans le village 

de Hostert (situé dans la commune 

de Rambrouch). Ces habitations 

«d’aujourd’hui» sont censées répondre de 

manière optimale aux attentes des clients 

du moment en termes de qualité et de 

développement durable, écologique et 

responsable, dans la lignée du projet de la 

Solar Community Schwebach. 

Qui plus est, le Grand-Duché reste attractif, 

et la demande en qualité de services et de 

prestations, dans notre domaine d’activité 

plus précisément, est vouée à s’inscrire dans 

la durée.



CONSTRUCTION 

L’entreprise Julien Cajot 

modernise l’asphalte 

Située à environ 5 km du centre de Luxembourg, dans la zone industrielle de Leudelange, 

l’entreprise Julien Cajot est spécialisée dans la production et l’application de bétons 

asphaltiques. Intégrée au groupe Félix Giorgetti depuis dix ans, elle s’appuie sur son goût pour 

l’innovation pour perfectionner ses processus et ses produits. Un savoir-faire qu’elle déploie 

pour des petits chantiers privés comme pour des projets publics d’envergure. Axel Burkel, 

directeur technique, présente les activités de la société. 

composées de 50% de matière recyclée, mais 

les technologies évoluent et les nouvelles 

centrales permettent d’atteindre des taux 

de 80 à 90% de matière recyclée dans les 

nouveaux produits», souligne Axel Burkel. 

Si la filière peut prétendre aisément 

s’inscrire dans un système économique 

circulaire, dans l’air du temps, ses produits 

sont longtemps restés assez traditionnels. 

«À côté de l’asphalte noir par nature et à 

la finition lisse, nous pouvons désormais 

proposer des enrobés structurés et/ou 

colorés!», déclare Axel Burkel. 

L’esprit d’une entreprise familiale, la 

force d’un groupe 

L’entreprise Julien Cajot, du nom de son 

fondateur, est une société familiale née en 

1967. Spécialisée dans la production et 

l’application de bétons asphaltiques – des 

revêtements bitumeux servant à recouvrir 

routes, trottoirs, parkings, pistes cyclables, 

cours d’école ou encore allées privées – elle 

vient renforcer le groupe Félix Giorgetti 

en 2011. Depuis, elle profite de certains 

investissements du groupe et réalise 

des chantiers d’envergure par son biais. 

Aujourd’hui, l’entreprise emploie quelque 90 

personnes: une quinzaine dans ses bureaux, 

une dizaine dans sa centrale et une soixantaine 

sur ses chantiers et pour ses transports. 

«La production des enrobés s’effectue 

dans notre centrale de Leudelange. Nous 

y chauffons et mélangeons les matériaux: 

pierres, sable et bitume, un liant naturel. 

L’asphalte ainsi produit est transporté sur 

chantier par nos chauffeurs et nos équipes 

de mise en œuvre l’appliquent sur la route 

Axel Burkel 

préalablement fraisée par leurs soins. Tout 

ce processus s’effectue en quelques heures 

en raison des propriétés du bitume. Liquide 

à 180°C, ce dérivé du pétrole peut être 

mélangé et transporté facilement, mais 

passe à l’état solide après refroidissement. 

En hiver, par 5°C, nos équipes ont trois 

heures pour travailler la matière entre la 

fin de sa production et la fin de sa mise en 

œuvre», indique le directeur technique. 

Un matériau 100% recyclable, des 

produits pratiques et esthétiques 

«À l’heure où le combat contre le 

changement climatique nous pousse à 

revoir nos modes de production et nos 

habitudes de consommation, il nous tient 

à cœur de souligner que nos produits sont 

issus de matériaux recyclés et recyclables à 

100%. Chaque tonne d’asphalte que nous 

récupérons à l’issue du rabotage d’une 

route est ramenée à la centrale, chauffée 

et réinjectée dans nos nouveaux produits. 

Actuellement, nos sous-couches sont 

“Nous pouvons 

désormais proposer 

des enrobés 

structurés et/ou 

colorés!” 

Asphastruct est une technologie et un 

processus d’application qui permet 

d’estamper tout type de motif sur l’enrobé, 

produisant par exemple des effets réalistes 

de briques ou de pavés sur une base 

d’asphalte. Grâce à ce procédé, quasiment 

tout est possible: «pavés» de toutes 

dimensions ou même logos d’entreprise 

peuvent s’imprimer dans les enrobés de la 

société. Certaines communes ont d’ailleurs 

opté pour cette technologie pour revêtir 

des routes et des trottoirs. Les matrices 

sont commandées sur-mesure selon les 

exigences du client. L’illusion est totale: 

il est quasiment impossible de distinguer 

l’asphalte des pavés traditionnels, si ce 

n’est à l’entretien! En effet, l’absence de 

joints dans ce revêtement confère un rendu 

propre et net en empêchant toute mauvaise 

herbe de pousser. L’autre avantage de ce



55 

produit est sa rapidité de mise en œuvre. 

«Nous pouvons revêtir un trottoir en deux 

jours, quand une pose de pavés nécessiterait 

quatre semaines de travaux. Ce produit 

est très plébiscité par les particuliers qui 

en revêtent leurs allées, mais aussi par les 

communes qui en enrobent leurs routes et 

trottoirs», précise le directeur technique. 

Par ailleurs, l’entreprise propose également 

des enrobés colorés. Elle utilise pour ce 

faire un liant synthétique clair qui possède 

les mêmes propriétés que le bitume naturel 

mais auquel peuvent être ajoutés des 

pigments colorés. Cette technologie permet 

d’obtenir une très large palette de couleurs. 

Les enrobés colorés sont généralement 

utilisés pour revêtir les pistes cyclables, et 

ainsi les distinguer clairement de la route, 

et les tunnels, pour y apporter de la clarté. 

«L’asphalte blanc est fréquemment utilisé 

dans ces derniers. Sa production et sa mise 

en œuvre s’accompagnent de certaines 

contraintes importantes: chaque outil, 

chaque machine qui entre en contact avec 

la matière blanche doit être d’une propreté 

impeccable, aussi bien à la centrale que 

durant le transport ou la mise en œuvre 

du produit. C’est pourquoi nous confions 

toujours ces chantiers à une même équipe 

bien rodée», détaille Axel Burkel. 

Du chantier particulier aux travaux 

d’envergure 

Grâce à ses produits innovants et de qualité, 

l’entreprise Julien Cajot réalise quelque 

1.000 interventions par an, au Luxembourg 

et dans la Grande Région. Parmi celles-ci, 

beaucoup de petits et moyens projets, mais 

aussi des travaux d’envergure nécessitant 

une expertise reconnue. En 2021, la 

société a participé, via le groupe Giorgetti 

et en association momentanée avec 

plusieurs entreprises de construction, à la 

réhabilitation de la piste de l’aéroport du 

Findel. «L’entreprise Julien Cajot a produit 

50% de tous les enrobés mis en œuvre. Ce 

chantier d’envergure a mis nos équipes au 

défi. L’unique piste de l’aéroport devant être 

opérationnelle en journée, la production, 

le contrôle, les analyses et la livraison de 

l’asphalte se sont faits exclusivement de 

nuit durant six mois, en respectant à la 

lettre des horaires très stricts, pour ne pas 

perturber le trafic aérien. D’avril à octobre, 

l’entreprise a donc tourné à plein régime, 

nos équipes se relayant pour travailler 

six jours par semaine, 24h/24. C’est un 

challenge que nous avons relevé avec brio 

et une performance que nous devrons 

réitérer cette année pour la seconde phase 

du chantier», raconte Axel Burkel. 

En 2022, l’entreprise commencera 

l’extension à deux fois trois voies de 

l’autoroute A3 et participera aux travaux 

de la liaison Micheville, la nouvelle pièce 

d’autoroute reliant Esch-Belval à Micheville 

en France, deux autres projets d’envergure! 


1, Zone Industrielle Grasbusch 

L-3370 Leudelange 

www.cajot.lu



CONSTRUCTION 

Un travail propre 

dans tous les sens 

du terme 

CLOOS S.A. fête ses 120 printemps cette année et, en plus d’un 

siècle d’existence, la firme a dû se réinventer continuellement, 

notamment durant la crise sidérurgique entre 1970 et 1980, 

mais pas seulement! La société luxembourgeoise extrait, 

traite et recycle des granulats naturels et artificiels qu’elle 

redistribue ensuite dans les secteurs du bâtiment et des 

travaux publics. Partenaire privilégié d’ArcelorMittal, elle s’est 

spécialisée dans le traitement du laitier de hauts-fourneaux et 

des scories de fours électriques (EAF – «Arcstone ® ») résultant 

de l’activité des sites de production du sidérurgiste. La société 

recycle également les matériaux issus de la déconstruction de 

bâtiments. Ils sont alors concassés à la dimension désirée et 

remis sur le marché. Tim Schlink, administrateur délégué, 

nous en dit plus. 

S’adapter aux besoins d’un marché en 

constante évolution 

Pour Tim Schlink, administrateur délégué, 

la grande force de CLOOS S.A. réside en 

sa capacité à se réinventer et à s’adapter à 

l’évolution du marché en diversifiant ses 

produits. Ainsi, pour pallier la baisse de 

la production sidérurgique, CLOOS S.A. 

a investi dans trois carrières de pierres 

naturelles: une au Grand-Duché de 

Luxembourg, à Bridel, et les deux autres en 

Allemagne et en France. 

En outre, deux décharges pour matériaux 

inertes ont été établies au Luxembourg. La 

société exploite et commercialise du grès de 

Luxembourg, du calcaire, de la dolomie et 

du quartzite. Elle complète sa gamme par 

la fourniture de sables, granulats et autres 

produits du Rhin. 

L’entreprise a donc su grandir et élargir sa 

palette de produits au fil des années tout en 

visant toujours l’excellence. 

La qualité alliée au respect de 

l’environnement 

CLOOS S.A. porte un grand intérêt à la 

qualité constante de ses produits et matériaux 

en les surveillant par des contrôles internes 

et externes stricts. En outre, l’entreprise est 

constamment à l’écoute de ses clients et 

reste flexible en adaptant ses produits aux 

exigences spécifiques du marché, grâce à 

l’utilisation de technologies de pointe. 

Afin de protéger la nature, la société veille 

à ce que les prescriptions sur la protection 

de l’environnement soient rigoureusement 

respectées sur ses sites de production. 

S’inscrire dans une démarche d’économie 

durable 

Les problématiques liées à l’environnement 

et au recyclage sont au cœur des 

préoccupations de l’entreprise. «Notre site 

de Bridel est autorisé à traiter les matériaux 

issus de la déconstruction de bâtiments», 

explique Tim Schlink. La société en reçoit 

de chantiers de tout le pays. Les blocs sont 

d’abord concassés puis passés au crible afin 

d’isoler les différentes granulométries. Les 

matériaux résultants de ce processus sont 

ensuite remis sur le marché. Ainsi, CLOOS 

S.A. réutilise les déchets du secteur de la 

construction afin de leur donner une seconde 

vie et d’en faire bénéficier ses clients.



57 

“CLOOS S.A. 

réutilise les 

déchets du secteur 

de la construction 

afin de leur donner 

une seconde vie” 

À côté des granulats naturels, CLOOS S.A. 

propose des granulats issus du recyclage de 

laitiers de hauts-fourneaux et de scories de 

fours électriques. «Ces produits sont traités 

sur les sites de Terres-Rouges et Differdange. 

Un procédé de déferrisation intervient en 

amont et en aval du processus de concassage 

et de crible. Le fer issu du processus est 

ensuite amené chez ArcelorMittal. L’objectif 

est de n’avoir aucune perte». De plus, ces 

granulats sont contrôlés et certifiés par 

l’Administration des Ponts et Chaussées. 

La limitation de l’impact écologique passe 

aussi par la diminution de la consommation 

d’énergie. Pour ce faire, l’entreprise améliore 

sans cesse ses processus de production, 

développe de nouvelles techniques et acquiert 

des équipements de travail adaptés aux normes. 

Enfin, CLOOS S.A. développe une nouvelle 

activité qui consiste en la fabrication de briques 

en terre crue à partir de terres d’excavation 

du Grand-Duché. Bénéficiant des conseils 

de la société luxembourgeoise Neobuild 

S.A., CLOOS S.A. mène actuellement deux 

projets pilotes, comprenant notamment la 

création d’un édicule de briques en terre 

crue pour la future crèche de la commune de 

Betzdorf. Tim Schlink raconte: «Ce projet 

m’a convaincu dès le départ car il permet 

de réduire la surexploitation des ressources 

en nécessitant un minimum d’énergie et 

ainsi d’aider à réduire l’empreinte de la 

construction. Je n’ai donc pas hésité à me 

lancer dans cette belle aventure avec, d’un 

côté un produit local, simple, sain et fascinant, 

et de l’autre une équipe sympathique 

compétente et enthousiaste!» 

«Les efforts que nous menons afin de 

privilégier le recyclage et la réutilisation 

de produits naturels s’inscrivent dans une 

démarche volontariste d’évoluer dans une 

logique d’économie durable, voire d’économie 

circulaire», conclut Tim Schlink. 

CLOOS S.A. 

33, Route de Belval 

L-4024 Esch-sur-Alzette 

www.cloos.lu



CONSTRUCTION 

Famaplast, entreprise 

aux tubes écologiques: 

40 années d’innovation 

L’histoire de Raymond Michelis débute dans les années 60 avec la création d’une entreprise de 

construction. En 1964, il commence à produire des blocs de béton, d’abord pour ses propres 

besoins, puis pour d’autres entreprises. 

Historique de la société 

C’est en 1975 qu’a été créée l’actuelle 

société Famaplast qui fabrique des tubes 

en polyéthylène. Avant cette date, les câbles 

étaient mis en terre sans aucune protection. 

Depuis, les tubes en polyéthylène fabriqués 

par Famaplast protègent les câbles et 

facilitent leur éventuel remplacement. 

Parce que l’environnement a toujours été 

au cœur des préoccupations de la société 

Famaplast, Raymond Michelis a eu l’idée de 

produire ses tubes en polyéthylène à partir 

de matériaux recyclés. 

C’est ainsi qu’il fonda en 1980 Granulux, qui 

s’occupe de la transformation de produits 

usagés en polyéthylène (flacons, bouteilles, 

etc.). Les gaines en matière recyclée sont 

aussi performantes que celles fabriquées à 

partir de matériaux de premier choix. 

À ce jour, Famaplast est une des rares 

entreprises en Europe à produire ces tubes 

à partir de matériaux recyclés et à être 

conforme aux normes européennes. 

Remise en question et innovation 

En 2016, après deux années de recherche 

et de développement, Famaplast a créé une 

nouvelle gaine nommée Plyvaflex, un tube 

muni d’un dispositif qui le rend détectable. 

Plyvaflex est une nouvelle gaine protégée 

par un brevet luxembourgeois qui s’exporte 

au-delà de nos frontières. 

«Nos principaux clients français nous 

ont appelés afin de mettre en place un 

système efficace et économiquement 

pertinent permettant de localiser les 

conduites enterrées, et ce, pour se mettre 

en conformité avec une nouvelle norme 

française», nous explique Patric Michelis, 

directeur de Famaplast. «Le concept que 

nous avons développé a été breveté. Il s’agit 

de doter les tubes et conduites d’un fil 

traceur dès la fabrication. Le fil est raccordé 

à une borne lors de la pose et les bornes 

sont connectées à un émetteur générateur. 

Ensuite, un récepteur générateur permet 

de localiser la conduite en tout point. Ce 

suivi permanent renvoie les informations 

demandées et permet d’afficher un 

plan en situation réelle. Le système est 

extrêmement fiable, la durée de vie du fil 

traceur étant au moins équivalente à celle 

de la canalisation et son faible surcoût étant 

largement compensé par les économies 

réalisées en évitant les nombreux incidents 

voire accidents des années après la pose 

d’une conduite, lorsqu’interviennent des 

travaux». 

Si pour l’instant le procédé Famaplast 

a surtout connu le succès à l’étranger, 

il pourrait aussi intéresser le marché 

luxembourgeois où chaque semaine cinq 

interventions se font sur des tubes ou 

canalisations qui ont été abimés par accident 

en creusant. 

“Une nouvelle 

gaine nommée 

Plyvaflex, un 

tube muni d’un 

dispositif qui le 

rend détectable”



59 

Patric Michelis

Borne d’injecon Branchement 

Borne d’injecon Branchement 



CONSTRUCTION 

Les avantages du dispositif 

développé par Famaplast: 

• Localisable en classe A; 

• Offre une bonne précision dans le 

positionnement des réseaux en plan et 

en profondeur; 

• Réseaux détectés et localisés à toutes 

profondeurs; 

• Réduction des coûts de recherche des 

réseaux et d’ouverture de tranchées en 

exploitation; 

• Permet d’éviter les arrêts de chantiers et 

dispense d’investigations complémentaires 

coûteuses; 

• Durée de vie équivalente à celle des 

réseaux; 

• Garantit une sécurité pour les réseaux et 

leurs exploitants; 

• Fonctionne avec tous les appareils de 

détection de signaux électromagnétiques 

du commerce; 

• Facilité de mise en œuvre grâce à sa fixation 

sur les couronnes; 

• Un faible surcoût par rapport au coût du 

mètre linéaire du réseau posé; 

• Offre la possibilité d’un géoréférencement 

avec une interface GPS. 

Qualité, respect de l’environnement et 

remise en question constante sont les 

qualités qui ont permis à la société de devenir 

un des leaders européens de la fabrication 

des tubes annelés en polyéthylène. 

Tous diamètres, toutes longueurs et toutes 

couleurs, les gaines de protection Famaplast 

peuvent désormais rester détectables à vie. 

Elles préservent les câbles en respectant la 

terre et une fois en place, on peut remplacer 

ou introduire de nouveaux câbles sans 

rouvrir une tranchée. n 

Famaplast 

47a, rue de Sanem 

L-4485 Soleuvre 

Tél.: 59 30 46 - 1 

fama@pt.lu 

www.famaplast.lu 

“Les gaines 

permettent 

de remplacer 

ou introduire de 

nouveaux câbles 

sans rouvrir 

une tranchée” 

AVANTAGES DU DISPOSITIF : PROCÉDÉ DE DÉTECTION AVEC PLYVAFLEX : 

Localisable en classe A. Complément idéal à la cartographie, aux SIG, 

aux relevés topographiques et aux plans de récolements. 

Offre une bonne précision dans le positionnement des réseaux en plan 

et en profondeur. 

Réseaux détectés et localisés à toutes profondeurs. 

Réduction des coûts de recherche des réseaux et d’ouverture de tranchées 

en exploitation. 

Permet d’éviter les arrêts de chantiers et dispense d’investigations 

complémentaires coûteuses. 

Durée de vie équivalente à celle des réseaux. 

Garantit une sécurité pour les réseaux et les exploitants des réseaux. 

Fonctionne avec tous les appareils de détection de signaux 

électromagnétiques du commerce. 

Facilité de mise en oeuvre grâce à sa fixation sur les couronnes. 

Un faible surcoût par rapport au coût du mètre linéaire de réseau 

posé. 

Offre la possibilité d’un géoréférencement avec une 

interface GPS. 

Ce dispositif s’appuie sur le principe de détection électromagnétique (à l’aide 

d’un détecteur classique du commerce) permettant de localiser, de détecter 

et d’identifier avec la précision de la classe A, le réseau enterré en plan et 

profondeur (quel que soit la profondeur) conformément à la norme NF S70-003. 

Il suffit de connecter le fil rouge du générateur à la borne d’injection PLYVAL du 

réseau à localiser par le biais de la prise jack et relier le fil noir à la terre. La terre 

doit être éloignée d’au moins 4 m. 

Régler le détecteur sur la même fréquence que le générateur 

Suivre le signal avec le détecteur et localiser le tracé du réseau enterré 

Relever la profondeur autant de fois que nécessaire 

Poursuivre cette démarche, tronçon par tronçon 

Etablir les plans de récolement 

Géo-référencer le réseau 

Emeeur / Générateur 

Mode de détecon 

PLYVAL concept 

Borne d’injecon 

couvercle ouvert 

Récepteur / Détecteur 

Borne d’injecon 

couvercle fermé : 

assure le retour terre 

Terre 

Fil traceur PLYVAL 

Profondeur 

Fil traceur PLYVAL 

Connecteur en Té 

Connecteur Droit Connecteur Té 

Canalisaon 

Tube PLYVAFLEX



61 

Fort de 120 ans 

d’expérience dans le 

traitement et le recyclage 

de matériaux pierreux 

au Luxembourg 

CLOOS SA 

33, Route de Belval 

L-4024 Esch-sur-Alzette 

Tél. : 57 03 73 1 

www.cloos.lu



CONSTRUCTION 

Développer le secteur de 

l’immobilier dans un cadre 

convivial 

Le 2 décembre dernier avait lieu la seconde édition du «Luxembourgish Real Estate Dinner 

by EuroCaution». Après une année d’absence, l’événement a fait son retour et a réuni 180 

participants, parmi lesquels se trouvaient les dirigeants de nombreuses entreprises du secteur 

de la promotion et de la construction luxembourgeois et belge. Ce dîner a permis à Alessandro 

Rizzo, CEO d’EuroCaution, et à Cédric Doppagne, CCO, de remercier leurs clients, mais 

également de créer un lieu de rencontres et d’échanges où de nouvelles collaborations ont 

pu naître. 

Fondé en 2012, EuroCaution est un 

courtier, spécialisé en garanties financières 

et cautions, qui propose ses produits aux 

entreprises du milieu de l’immobilier. En 

moins de dix ans, il est devenu le leader 

du cautionnement au Luxembourg et en 

Belgique. En effet, il compte aujourd’hui 

50 collaborateurs, 6,2 milliards d’euros 

d’exposition actuelle en valeur de coûts de 

construction, plus de 28.400 bénéficiaires 

de garanties et presque 700 clients. 

En organisant le deuxième «Luxembourgish 

Real Estate Dinner», EuroCaution avait 

notamment pour objectif d’informer des 

dernières évolutions du marché et de 

proposer la création d’une association 

composée par les acteurs directs et indirects 

de la promotion immobilière, afin de 

surmonter les difficultés que rencontre le 

secteur à l’heure actuelle. Effectivement, 

les plus petites entreprises souffrent entre 

autres de la hausse du coût des matières 

premières, les délais de construction 

ont augmenté en raison des retards de 

livraison, et les prix d’achat du foncier 

ne cessent de grimper. Avec la création 

de cette nouvelle association, Alessandro 

Rizzo et Cédric Doppagne espèrent non 

seulement informer le grand public, mais 

aussi défendre les intérêts du secteur auprès 

des décideurs. 

“Informer 

des évolutions 

du marché 

et proposer 

la création 

d’une association 

avec les acteurs 

de la promotion 

immobilière” 

En outre, l’événement, réunissant presque 

200 invités, représentait une occasion idéale 

pour le spécialiste en garanties financières 

et cautions de remercier ses clients dans un 

cadre convivial, très agréable en ces temps 

de pandémie. La soirée s’est déroulée au 

restaurant am Hesper Park, à Hesperange. 

Après la présentation de leur CovidCheck, 

les participants ont pu profiter d’un 

apéritif dont l’ambiance musicale était 

garantie par un disque-jockey. Les coupes 

de champagne et les zakouskis ont ensuite 

laissé la place à un dîner. Les invités se sont 

alors dirigés dans une autre salle et ont pu 

s’installer autour de grandes tables rondes. 

Le repas était animé par les discours du 

CEO et du CCO. La soirée s’est finalement 

clôturée par un bar à cocktails encadré par 

le mixologiste Depraetere Fines Cocktails. 

En 2022, EuroCaution fête ses dix ans et, à 

cette occasion, la date de la troisième édition 

du «Luxembourgish Real Estate Dinner by 

EuroCaution» a d’ores et déjà été annoncée: 

il se déroulera le jeudi 1 er décembre 2022 

dans un endroit certainement très insolite. 

EuroCaution Benelux S.A. 

7, rue des Mérovingiens 

L-8070 Bertrange 

info@eurocaution-benelux.com 

www.eurocaution-benelux.eu



CARSHARING LÉISUNG 

63 

FIR ALL GEMENG! 

DEMNÄCHST 

OCH BEI IECH? 

b2b@flex.lu 

691 438 004 

www.flex.lu



CONSTRUCTION 

2 DÉCEMBRE 2021 

Le «Luxembourgish Real Estate Dinner by EuroCaution» a fait son retour le 2 décembre dernier après une 

année d’absence. Lors de cette seconde édition, il a réuni 180 invités, parmi lesquels se trouvaient les dirigeants 

de nombreuses entreprises du secteur de la promotion et de la construction luxembourgeois et belge. À cette 

occasion, Alessandro Rizzo, CEO d’EuroCaution, et Cédric Doppagne, CCO, ont pu non seulement remercier 

leurs clients, réunis dans une ambiance chaleureuse, mais également créer un lieu de rencontres et d’échanges où 

de nouvelles collaborations ont pu naître et permettront peut-être de surmonter les difficultés que le milieu de 

l’immobilier connaît aujourd’hui. Cette année, le courtier spécialisé en garanties financières et cautions soufflera 

ses dix bougies, et pour fêter cet événement, il remet le couvert en annonçant le troisième «Luxembourgish Real 

Estate Dinner by EuroCaution» le 1 er décembre 2022.



65



MOBILITÉ 

Une mobilité 

économique et plus 

durable 

Depuis 2018, le service d’autopartage Flex augmente la 

flexibilité de ses usagers en leur proposant une solution 

de mobilité intégrée et durable sur tout le territoire 

luxembourgeois. Simples et abordables, les services offerts par 

Flex sont nombreux et ne cessent de croître au fil des années. 

En plus de ses nombreux côtés pratiques, le «carsharing» est 

l’un des nombreux leviers qui agissent pour une mobilité plus 

durable. Jürgen Berg, gérant, évoque les dernières actualités 

de l’entreprise et revient sur les avantages environnementaux 

des services qu’elle propose. 

Qu’est-ce que le concept d’autopartage 

Flex? 

CFL Mobility a été fondée en début 

d’année 2017 pour créer le service 

d’autopartage Flex en 2018. Celui-ci ne 

cesse d’évoluer depuis quatre ans afin de 

se rapprocher des besoins en mobilité de 

tous les usagers. 

À l’heure actuelle, nous comptons une 

cinquantaine de stations et une flotte de 

plus de 100 véhicules. D’ailleurs, nous 

avons récemment remplacé un certain 

nombre d’entre eux en optant pour des Audi 

A3, des BMW Série 1, des Seat Break, des 

Skoda Enyaq et des Mini SE électriques. 

Ces modèles ont notamment été choisis 

pour leur fiabilité et pour la sécurité qu’ils 

offrent. Environ 25% de notre flotte est 

composée de voitures électriques. Toutes 

nos offres comprennent l’assurance, le 

carburant, les services d’entretien et de 

nettoyage ainsi que les taxes. 

En simplifiant le processus d’inscription, 

nous pouvons attirer davantage 

d’utilisateurs. À nos débuts, les jeunes et les 

expatriés étaient les profils d’utilisateurs les 

plus courants. Aujourd’hui, et notamment 

avec l’apparition de l’épidémie de Covid-19, 

les habitudes ont changé. Les usagers sont 

désormais hétéroclites. Tous s’y retrouvent, 

notamment car notre offre, nos services et 

l’accessibilité aux stations se sont améliorés. 

Il n’est plus nécessaire de convaincre, ce 

sont les utilisateurs qui en parlent le mieux 

à travers le bouche-à-oreille grâce à leur 

expérience positive. 

Selon moi, l’autopartage est une pièce 

centrale d’un immense puzzle qui répond à 

plusieurs critères et paramètres en matière 

de mobilité pour aujourd’hui et demain. 

Quels sont les principaux avantages du 

carsharing? 

Les experts indiquent qu’une voiture 

en autopartage remplace entre sept et 

onze voitures individuelles. Notre offre 

remplacerait donc, au minimum, 700 

véhicules! Par ailleurs, si l’on prend 

uniquement en compte la production des 

voitures, nous avons permis d’économiser 

50.000 tonnes de CO 2 

. 

“L’autopartage est 

une pièce centrale 

d’un immense 

puzzle” 

Nous constatons également un effet moins 

visible mais tout aussi important: les usagers 

qui ont recours à Flex ont désormais le 

réflexe d’utiliser la voiture uniquement 

lorsqu’ils en ont réellement besoin. En 

d’autres termes, notre service s’allie avec 

les autres moyens de mobilité puisque 

nos clients peuvent profiter du transport 

public et commun (bus, tramway, train) et 

le combiner avec le transport individuel 

représenté par l’autopartage. En ville, le 

choix est définitivement plus grand et nul 

besoin de se poser la question d’acheter ou 

non un véhicule. 

Lors du lancement de Flex, nous étions 

persuadés qu’il convenait à la mobilité du 

dernier kilomètre, alors qu’en réalité, il 

concerne davantage le premier kilomètre, à 

savoir là où les usagers habitent, vivent et 

travaillent. 

Les ménages peuvent aussi se passer d’une 

deuxième ou d’une troisième voiture et 

utiliser Flex quand ils ont réellement 

besoin d’un véhicule supplémentaire. Ceci 

leur permet de réduire leurs dépenses et 

d’améliorer leur qualité de vie. 

Puisque l’autopartage réduit l’utilisation 

de la voiture et que Flex fait la part belle 

à l’électromobilité, nul doute que les 

communes seront intéressées par ce service 

qui s’inscrit dans la philosophie du Pacte 

Climat 2.0 et de la réduction des émissions



67 

de CO 2 

. Flex est donc un bon moyen, pour 

elles, de proposer une mobilité alternative 

à ses citoyens. Nous collaborons avec les 

communes qui sont convaincues que notre 

service est une solution pour résoudre la 

problématique des parkings dans leurs 

localités. Dans ce cadre, nous avons lancé le 

concept de «pop-up station» l’an dernier. Il 

s’agit d’une phase test de six mois qui leur 

permet de mieux appréhender notre service 

et d’évaluer l’intérêt des habitants pour 

celui-ci. Au terme de cet essai, nous leur 

fournissons des statistiques d’utilisation 

grâce auxquelles elles peuvent décider de la 

suite à donner à notre collaboration sur une 

base réelle. Notre objectif n’est pas de créer 

de nouvelles stations à tout prix, il faut que 

celles-ci soient fréquentées pour qu’elles 

soient rentables. 

Parlez-nous de vos projets d’avenir. 

Nous remplaçons actuellement notre 

logiciel par une version plus moderne. 

Grâce à celle-ci, nous pourrons innover 

et proposer davantage de services tout en 

étant plus flexibles. Il sera par exemple 

possible d’ouvrir et de démarrer le 

véhicule grâce à son smartphone. Cette 

nouveauté s’accompagnera de nouvelles 

fonctionnalités dans les quartiers 

résidentiels ou résidences immobilières 

qui pourront profiter d’offres surmesure. 

Le carsharing y est d’autant plus 

intéressant que ces zones sont densément 

peuplées, ce qui implique une multitude de 

déplacements potentiels. À partir de cette 

année, nous avons décidé d’intervenir en 

amont des projets en collaborant avec 

des promoteurs et les municipalités pour 

établir des points de carsharing. Notre 

offre est modulable par rapport aux 

souhaits des communes ou du promoteur. 

Nous souhaitons également agrandir et 

diversifier notre flotte de véhicules pour 

nous adapter à tous les types d’usagers, 

comme nous avons commencé à le faire 

avec notre service Flex camionnettes. 

CFL Mobility 

Gare de Wasserbillig 

L-6630 Mertert 

www.flex.lu 

Jürgen Berg 

“Flex s’inscrit dans 

la philosophie du 

Pacte Climat 2.0 et 

de la réduction des 

émissions 

de CO 2 

”



MOBILITÉ 

Un Autofestival placé sous 

le signe de l’électromobilité 

L’Autofestival se déroule du lundi 24 janvier au samedi 5 février. L’occasion pour les 

concessionnaires de présenter leurs marques et leurs modèles. Chez Garage Schmitz à Mersch, 

tradition oblige, une large gamme de véhicules promet une alliance entre le confort, l’efficience 

et les performances. Bernd Fuhrmann, gérant du Garage Schmitz à Mersch, revient sur les 

principales actualités de la marque allemande et présente sa concession qui vit au rythme de la 

58 ème édition de l’Autofestival durant deux semaines. 

Pouvez-vous présenter la concession 

Garage Schmitz, qui a fêté son 60 e 

anniversaire l’année dernière? 

Notre concession a été créée en 1961 et a 

déménagé au centre de Mersch en 1963. 

C’est un lieu stratégique puisque nous 

nous situons en face de la gare et au cœur 

du Luxembourg. En novembre, nous avons 

effectivement fêté les 60 années d’existence 

du Garage Schmitz. Des panneaux qui 

retracent l’histoire de la marque ont été 

installés à l’intérieur de la concession. 

Comme un voyage dans le temps, nous 

montrons à nos clients d’où l’on vient pour 

mieux déterminer où l’on va. 

En 1967, BMW avait lancé une nouvelle 

gamme de véhicules appelée «Neue 

Klasse» grâce à laquelle notre marque avait 

renoué avec le succès. Nous réutilisons 

aujourd’hui ce terme issu de notre histoire 

et de notre tradition pour le futur avec 

la production de nouveaux véhicules 

électrifiés, notamment l’i4, la série 3 ou 

encore l’iX. 

Que peuvent découvrir vos clients 

au sein de votre concession durant 

l’Autofestival? 

Nous nous sommes bien préparés pour 

cette nouvelle édition de l’Autofestival. 

Pour cette occasion, notre concession a 

réservé des nombreux quotas pour nos 

clients. Grâce aux précommandes, nous 

raccourcissons les délais de livraison et par 

conséquent, les véhicules seront disponibles 

plus vite. 

Par ailleurs, il est possible de découvrir un 

tout nouveau modèle en avant-première 

mondiale. En parallèle, nous dévoilons 

une exposition fêtant les 50 ans de BMW 

M dans lequel des voitures de collection 

seront exposées en exclusivité durant 

l’Autofestival. 

Par rapport au Covid-19, les mesures 

sanitaires sont logiquement conservées 

sous le même régime que les commerces ou 

les grandes surfaces. Exceptionnellement, 

nous sommes ouverts de 8h à 20h afin de 

permettre à nos clients qui travaillent tard 

d’être accueillis dans notre concession. 

Nous l’avons déjà réalisé l’an dernier en



69 

élargissant l’amplitude horaire et cela avait 

bien fonctionné. 

L’électromobilité fait partie des 

tendances pour 2022. Pouvez-vous 

revenir plus en détails sur la gamme de 

véhicules dédiée à ce type de mobilité? 

BMW a été l’un des premiers à offrir une 

voiture électrique des plus innovantes 

en 2013 avec l’i3 qui est encore vendue 

à l’heure actuelle. D’un point de 

vue performance, nos véhicules ont 

une consommation d’électricité plus 

compétitive que celle de la concurrence 

en raison des technologies que nous avons 

développées. Notre crédo est «The power 

of choice», donc nous proposons une large 

gamme de véhicules, pour différentes 

motorisations: hybride, thermique ou 

électrique. Il est possible d’opter pour 

l’hybride ou l’électrique pour tous les 

segments jusqu’à la Série 7. 

L’iX est un autre véhicule électrique dont 

l’autonomie maximale atteint 630 km. 

Celui-ci intègre toutes les innovations et les 

nouvelles technologies de la marque. Les 

performances de l’assistant sont augmentées 

grâce au lien étroit entre le smartphone de 

l’utilisateur et l’iX. Le but est que la voiture 

fasse partie intégrante de la vie de l’usager. 

«Le plaisir de conduire» est notre devise 

chez BMW. Si elle peut l’être avec les 

sensations de conduite, elle l’est également 

par le confort dans l’habitacle: sonorisation, 

système audio, écran incurvé sur le tableau 

de bord, etc. 

BMW a également développé un véhicule 

fonctionnant à l’hydrogène, l’iX5 Hydrogen. 

La marque dispose donc de toutes les 

technologies alternatives pour le futur et 

peut donner le choix à ses clients selon les 

possibilités du marché et la demande. Au 

Luxembourg, nous mettons actuellement la 

priorité sur la mobilité électrique en nous 

alignant sur la politique luxembourgeoise et 

européenne. 

La tendance est clairement liée à la 

mobilité électrique, surtout en Fleet où 

l’on remarque une demande croissante. 

Il y a encore quelques années, nos clients 

n’étaient pas sûrs de leur choix en matière 

de mobilité électrique. Depuis l’an dernier, 

ces derniers sont mieux renseignés et plus à 

même de franchir le pas! 

Quelle est la stratégie de BMW 

concernant la décarbonation? 

La mobilité du futur est un mélange 

qui dépend de plusieurs paramètres. 

L’électromobilité est l’une des options 

envisagées par plusieurs gouvernements, 

dont celui du Luxembourg. Néanmoins, 

elle ne peut pas se déployer partout en 

raison du réseau électrique, des contraintes 

de puissance ou de fourniture en électricité. 

Un pays comme la Norvège, par exemple, 

possède un réseau électrique fort, tandis 

qu’un pays en voie de développement aura 

plus de difficultés à instaurer ce moyen 

de mobilité. D’autres options existent, 

telles que l’hydrogène ou l’eFuel. Puisque 

synthétique, ce dernier est une alternative 

au carburant classique. 

Chez BMW, notre objectif principal est 

d’être neutre en CO 2 

à l’horizon 2050. En 

2021, nous avons été le premier constructeur 

allemand à avoir signé l’Accord de Paris 

pour maintenir la hausse de la température 

mondiale à 1,5°C. Pour y parvenir, nous 

avons établi plusieurs étapes. La première 

s’étend de 2019 à 2030. Dans cette tranche, 

nous nous engageons à réduire le CO 2 

de 

40%. En détail, il s’agit d’environ 20% dans 

l’avant production, de 80% en production 

et de 50% dans l’utilisation de nos 

véhicules par les usagers. Le recyclage entre 

évidemment en ligne de compte. 

Garage Schmitz S.à r.l. 

21, rue de la Gare 

L-7535 Mersch 

www.schmitz.bmw.lu



MOBILITÉ 

L’Autofestival est de retour 

pour une nouvelle édition 

Du 24 janvier au 5 février 2022, les clients pourront visiter 

les 170 showrooms des 80 concessions auto et moto 

participantes, s’informer sur les nouvelles tendances, 

découvrir les nouveautés du monde automobile et profiter 

des offres spéciales pour l’Autofestival. Les mesures 

sanitaires bien connues sont en place pour sécuriser la visite 

des clients. 

luxembourgeois passeront une bonne 

année 2022 car la fascination de notre 

clientèle pour la voiture quelle que soit 

la motorisation et le besoin en mobilité 

individuelle restent très fort. » 

L’électrique a le vent en poupe 

La tendance marquée vers des modèles 

électrifiés s’est confirmée en 2021 

représentant pas moins de 36,8% des 

immatriculations pour les motorisations 

hybrides, hybrides rechargeables et 

électriques à comparer aux 19,8% des 

immatriculations en 2020. 

Le choix le plus large aux meilleures 

conditions 

Comme toujours, l’Autofestival est 

synonyme d’affaires exceptionnelles et les 

concessions feront de leur mieux pour vous 

procurer votre nouvelle voiture dans les 

meilleures conditions. 

Une année 2022 riche en nouveautés 

Toute une panoplie de véhicules électriques 

et hybrides viennent compléter une 

gamme à motorisation essence et diesel de 

dernière génération en termes d’efficience, 

d’agrément et de puissance. Plus de 100 

nouveaux modèles seront lancés cette année 

dont une large partie sera déjà visible en 

concession dès cet Autofestival. 

L’Autofestival reste le meilleur moment 

de l’année pour acheter un nouveau 

véhicule auprès d’un concessionnaire 

luxembourgeois. Les modes d’acquisition 

sont en effet attractifs et de plus en plus 

flexibles. Le client particulier peut choisir 

entre des financements classiques, des 

financements ballons avec des valeurs 

résiduelles ou des leasings privés. 

L’autofestival est aussi le moment idéal 

pour comparer et essayer les nouveautés 

des marques et bénéficier de remises 

spécifiques ainsi que d’offres de reprise 

attractives. 

Un marché globalement stable 

L’optimisme des concessionnaires est de 

mise malgré des immatriculations en recul 

en 2021 (-1,8% par rapport à 2020). Les 

carnets de commandes sont remplis et 

ce malgré des délais de livraison allongés 

sur les commandes usine pour un certain 

nombre de modèles. Pour l’Autofestival, les 

concessionnaires disposeront de stocks et de 

précommandes avec des délais raisonnables. 

Philippe Mersch, président de la FEDAMO 

estime que «si les constructeurs parviennent 

à stabiliser la production, j’ai 

bon espoir que les concessionnaires 

Cette croissance est due à l’augmentation 

de l’offre de motorisations électrifiées 

mais surtout au régime des primes à l’achat 

allant jusqu’à 8.000 euros pour un véhicule 

électrique. 

Vu que le régime actuel d’aides pour les 

véhicules électriques se termine au 31 mars 

2022 et que le gouvernement n’a pas encore 

décidé sous quelle forme les aides vont 

continuer, l’Autofestival représente à coup 

sûr le moment idéal pour se décider pour 

un tel véhicule. 

Néanmoins, plus de 63% des immatriculations 

de 2021 concernent les 

motorisations thermiques (essence et 

diesel). Le choix de la motorisation dépend 

en effet du profil d’utilisation et des 

besoins du client. Dans ce contexte, les 

concessionnaires ont investi massivement 

dans la formation de leur personnel de 

vente ces dernières années pour offrir aux 

clients un conseil compétent et objectif sur 

les différents types de motorisation. 

Les conditions commerciales de type 

Autofestival ont démarré ce 10 janvier 

et perdureront jusqu’au samedi 5 février, 

dernier jour de l’Autofestival 2022. Les 170 

showrooms sont fin prêts pour accueillir les 

clients et amateurs d’auto et de moto dans 

le respect des mesures sanitaires en cours. 

La FEDAMO remercie ses membres 

pour leur engagement et les marques 

automobiles sponsors et souhaite à tous un 

Autofestival réussi. 

Communiqué par la FEDAMO



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VOS CONDITIONS AUTOFESTIVAL. 

L’Autofestival Schmitz 

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21, rue de la Gare 

L-7535 Schmitz 

Tél. 32 91 11 - 400 

www.schmitz.bmw.lu 

xxxx



MOBILITÉ 

Piaggio et Philcars: une union 

pour répondre aux besoins 

des communes 

Créé en 2008 par Philip Waterschoot à Mersch, Philcars se 

situe depuis avril 2009 à Ospern. Réputée comme étant l’un 

des garages de référence au Luxembourg, l’entreprise propose 

aujourd’hui une large variété de services qui répondent 

aux exigences de ses nombreux clients. Depuis octobre 

dernier, la concession est devenue le revendeur officiel de 

la gamme Piaggio: des petites camionnettes qui offrent de 

multiples avantages, notamment pour les communes. Philip 

Waterschoot nous en dit plus. 

Philcars, revendeur officiel de la marque 

Piaggio 

Déjà reconnu pour ses réparations de 

véhicules toutes marques, la location de 

camionnettes et la vente de voitures et 

remorques, le garage Philcars, est devenu 

depuis le mois d’octobre 2021 distributeur 

officiel de la gamme Piaggio pour le 

Grand-Duché de Luxembourg. «On y 

trouve notamment le modèle Porter, un 

petit utilitaire pratique, compact qui offre 

une bonne capacité de chargement à des 

coûts réduits», indique Philip Waterschoot, 

le fondateur de Philcars. 

Ces camionnettes existent en deux 

motorisations: au gaz ou à essence. Ils 

pèsent 3,5 tonnes et ont une capacité 

de charge allant jusqu’à 1,4 tonne. «Les 

utilitaires Piaggio sont modulables et 

s’adaptent aux besoins de nos clients. 

Il y a en effet la possibilité d’ajouter 

des remorques à l’arrière, d’opter pour 

un plateau fixe ou non, de choisir une 

benne ou encore d’ajouter un conteneur 

semblable à un camion poubelle», précise 

le concessionnaire. La marque prépare déjà 

des nouveautés et travaille actuellement sur 

une camionnette clôturée s’ouvrant sur les 

quatre faces latérales. 

tâches et passent facilement dans les zones 

piétonnes des centres-villes. Elles leur 

permettent de ne plus avoir besoin d’un 

tracteur muni d’une remorque, qui ne peut 

transporter qu’un seul employé communal. 

Avec ces utilitaires, le service est tout en un, 

forcément moins onéreux, et en plus ces 

véhicules parviennent à transporter deux 

personnes maximum. Par ailleurs, la gamme 

complète des Porter répond aux besoins 

de plus en plus fréquents des communes 

ou des particuliers qui recherchent des 

véhicules consommant peu et ayant un 

faible impact sur l’environnement. De plus, 

les utilitaires sont relativement silencieux», 

détaille Philip Waterschoot. 

“La gamme 

complète des 

Porter répond aux 

besoins de plus en 

plus fréquents des 

communes ou des 

particuliers” 

aux alentours se sont déjà renseignées au 

sujet de nos camionnettes Piaggio. Les 

élus se disent séduits par leurs nombreux 

avantages», étaye le gérant. 

Distributeur des Remorques Walt 

«Depuis le 1 er novembre dernier, nous avons 

également repris la concession Remorques 

Walt. Nous proposons ainsi une large 

gamme de remorques neuves, tant pour les 

particuliers que pour les professionnels», 

explique Philip Waterschoot. Le garage 

assure également le service après-vente, les 

réparations et les entretiens. «Nous restons 

toujours à la disposition de nos clients et les 

invitons à découvrir tous nos modèles ainsi 

que les autres services que nous offrons au 

quotidien!». 

Un garage de référence pour les 

automobilistes 

La concession Philcars n’a eu de cesse 

d’évoluer. Elle est connue pour ses 

réparations de véhicules toutes marques, 

la location de camionnettes et la vente 

de voitures et de remorques. Afin de 

partager sa passion pour l’automobile, 

Philip Waterschoot accueille également 

les amateurs de véhicules anciens. «Ils sont 

les bienvenus chez nous. Nous assurons un 

service de restauration et de mise en état de 

ces véhicules de collection. Nous restons 

également à disposition de nos clients 

pour les conseiller sur les produits AERO, 

une gamme professionnelle de produits de 

nettoyage automobile». 

«Le défi pour l’avenir correspond désormais 

au développement de l’activité au niveau de 

la gamme de camionnettes de la marque 

Piaggio et des remorques», conclut-t-il. 

Idéal pour les communes 

Ces véhicules sont pratiques pour atteindre 

les zones étroites et les espaces où il est 

difficile de manœuvrer. «Les camionnettes 

de la marque Piaggio sont idéales pour les 

communes, elles exécutent efficacement les 

À Préizerdaul, commune située non loin 

du garage, le collège des bourgmestre 

et échevins a acquis le nouveau Piaggio 

Porter NP6 en ce début d’année 2022. 

Une première pour Philcars… qui en 

appelle d’autres: «Des communes situées 

Philcars / West-Pneus Sàrl 

1A, rue Principale 

L-8540 Ospern 

Tél.:+352 26 32 28 29 

Fax:+352 26 32 28 30 

info.philcars@pt.lu



73 

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DOSSIER 

Le garage Philcars vous invite 

à venir découvrir tous ses modèles 

Piaggio et ses nombreux autres 

services à Ospern 

PHILCARS, REVENDEUR OFFICIEL DE LA MARQUE PIAGGIO 

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75 

Indigo Park Luxembourg S.A 

83, rue de Strasbourg 

L-2561 LUXEMBOURG 

48 13 36-1 

info.lu@group-indigo.com 

xxxx



MOBILITÉ 

Indigo Park: 

le stationnement digitalisé 

Spécialiste des services de stationnement, Indigo a définitivement pris le virage du numérique 

au Luxembourg. L’entreprise, qui mise sur une haute qualité de service et un fort degré de 

personnalisation, offre aujourd’hui de multiples solutions digitales qui facilitent grandement 

le quotidien des automobilistes. Gérard Jeitz, directeur chez Indigo, revient sur la philosophie 

de la société et nous présente sa dernière innovation en date: une solution de stationnement 

digitalisée proposée en partenariat avec OPnGO.



77 

Le sens du service 

Gestionnaire d’un réseau de stationnement 

présent dans plus de 750 villes et 16 pays, 

Indigo est leader dans son secteur d’activité. 

«Nous vendons ou louons nos emplacements 

pour de la courte durée ou du long terme. 

Chez nous, le service n’est pas qu’un mot. 

Rien qu’au Luxembourg, nous employons 

89 personnes qui proposent à nos clients 

les services dont ils ont besoin. Ainsi, nous 

accompagnons chaque nouvel abonné 

pour lui expliquer le fonctionnement du 

parking. Notre philosophie est résolument 

centrée sur le client. Nous organisons 

d’ailleurs régulièrement des enquêtes 

auprès de nos clients avals, des abonnés et 

des visiteurs, non seulement pour mesurer 

leur satisfaction quant à nos services, mais 

aussi pour connaître leurs attentes et ainsi 

nous améliorer continuellement», déclare 

Gérard Jeitz. 

OPnGO : la solution de stationnement 

numérique 

Convaincue que l’avenir du stationnement 

passe par la transformation digitale, l’entreprise 

se développe toujours davantage dans 

le numérique et le service personnalisé. 

Il y a quatre ans, elle présentait le CLTO, 

un centre spécialisé dont le but est de 

superviser les parkings 24h/24, 7j/7 et 

d’assister les clients. Aujourd’hui, Indigo 

élargit son offre en proposant une nouvelle 

solution de stationnement digitalisée avec 

son partenaire OPnGO. 

“Notre 

philosophie 

est résolument 

centrée 

sur le client” 

«En ouvrant nos parcs de stationnement 

à la plateforme technologique d’OPnGO, 

nous permettons à nos usagers d’avoir 

accès à notre offre en temps réel à 

travers l’application, que ce soit pour un 

stationnement en voirie ou en ouvrage. 

Notre ambition est d’apporter une 

réponse aux automobilistes qui pourront 

trouver la meilleure offre au meilleur prix, 

rationnaliser leurs déplacements et gagner 

du temps. Nous nous adressons également 

aux collectivités car l’optimisation des 

déplacements limitera le taux de circulation 

urbaine résultant de la recherche de place et 

atténuera mécaniquement la congestion des 

centres-villes», indique Gérard Jeitz. 

Dudelange est la première ville luxembourgeoise 

à recourir à cette application 

gratuite. Concrètement, OPnGO permet 

aux automobilistes de payer directement 

leur stationnement dans la rue via leur 

smartphone et sans se déplacer, de prolonger 

la durée de leur stationnement en un clic 

et à distance, et d’accéder à leurs factures 

dématérialisées. Évidemment, l’ensemble 

des sessions actives est disponible en 

consultation en temps réel par les agents de 

contrôle de la ville. Ainsi, aucun risque de 

recevoir une contravention! L’application 

est utilisable sur les places payantes en 

voirie de la ville. Nul doute que d’autres 

villes suivront. 

«Place au futur» 

Au-delà de la transition numérique, la 

gestion de réseaux de stationnement est 

un métier qui génère une importante 

activité économique et nécessite de 

réelles compétences techniques ainsi 

qu’un entretien régulier. « Nous gérons 

250 contrats pour des installations 

techniques: ascenseurs, ventilation, 

sprinklage, détection incendie, barrières, 

entretien et nettoyage des emplacements, 

des cages d’escalier, peinture, lumières. 

Un parking est un bâtiment très technique 

et très sécurisé. C’est pourquoi nous 

considérons qu’Indigo offre plus qu’une 

place pour se garer. Nous pensons le 

stationnement comme un lieu d’échange et 

de connexion entre les différents acteurs et 

modes de déplacement urbains. Nous nous 

développons en nous basant sur nos valeurs 

de toujours, la qualité et le service, auxquelles 

nous ajoutons une personnalisation totale 

de notre offre selon les besoins du client. 

Notre slogan prend tout son sens avec nos 

nouveaux développements : «Place au futur 

avec Indigo!» », conclut Gérard Jeitz. 

Indigo Park Luxembourg S.A. 

83, rue de Strasbourg 


www.lu.parkindigo.com 

Gérard Jeitz



LUXEMBOURG 

Un vent de nouveauté 

souffle sur 

les ministères 

PAR PAULINE PAQUET 

Le gouvernement luxembourgeois a accueilli de nouveaux 

ministres début janvier. Dan Kersch a cédé ses deux 

portefeuilles, celui des Sports et celui du Travail, de l’Emploi 

et de l’Économie sociale et solidaire, à Georges Engel. Claude 

Haagen a remplacé Romain Schneider, jusqu’alors ministre de 

la Sécurité Sociale et ministre de l’Agriculture, de la Viticulture 

et du Développement rural. Pour finir, Yuriko Backes occupe 

désormais les fonctions de ministre des Finances suite à la 

démission de Pierre Gramegna. 

Ce début d’année 2022 est marqué par 

un remaniement ministériel. En effet, 

le 5 janvier dernier, les cérémonies de 

passation de pouvoirs se sont enchaînées 

et trois nouvelles personnalités ont fait 

leur entrée au gouvernement de coalition 

entre les Verts (déi gréng), le Parti ouvrier 

socialiste luxembourgeois (LSAP) et le 

Parti démocratique (DP). 

Dan Kersch, qui occupait alors les fonctions 

de ministre du Travail, de l’Emploi, de 

l’Économie sociale et solidaire ainsi que 

des Sports, a passé le flambeau à Georges 

Engel, ancien bourgmestre de Sanem, en 

présence du directeur de l’Inspection du 

travail et des mines (ITM), de la directrice 

de l’Agence pour le développement de 

l’emploi (ADEM) et des membres du 

cabinet ministériel. Lors de la cérémonie, 

Dan Kersch a souligné que les chiffres du 

marché de l’emploi revenaient dans le vert 

après des mois de crise sanitaire et a ajouté 

qu’il ne doutait pas de son successeur pour 

relever les défis qu’imposent ses nouvelles 

fonctions. Celui-ci a quant à lui remercié 

son prédécesseur et l’a félicité pour sa 

gestion de la crise. 

de Paulette Lenert qui a été nommée 

Vice-Premier ministre en conservant ses 

qualités de ministre de la Protection des 

consommateurs, de la Santé et déléguée à la 

Sécurité sociale. 

Autre entrée au gouvernement: celle 

de Yuriko Backes. Cette dernière, qui 

occupait depuis juin 2020 le poste de 

maréchale de la Cour grand-ducale, a pris 

le relais de Pierre Gramegna au ministère 

des Finances après son assermentation par 

S.A.R. le Grand-Duc. 

Copyright: SIP - Luc Deflorenne 

Copyright: SIP - Julien Warnand Copyright: SIP - Emmanuel Claude 

Yuriko Backes ministre des Finances et 

Pierre Gramegna, ministre des Finances sortant 

Romain Schneider, ministre de l’Agriculture, de 

la Viticulture et du Développement rural sortant 

et Claude Haagen, ministre de l’Agriculture, de la 

Viticulture et du Développement rural 

Du côté du ministère de la Sécurité 

sociale et de celui de l’Agriculture, de la 

Viticulture et du Développement rural, des 

changements ont également été opérés suite 

à la démission de Romain Schneider. Ce 

dernier a été remplacé par Claude Haagen, 

jusqu’alors bourgmestre de Diekirch. La 

cérémonie s’est déroulée en compagnie 

Dan Kersch, ancien Vice-Premier ministre, ministre des Sports et Georges Engel, ministre des Sports



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LUXEMBOURG 

Investir pour l’avenir 

PAR CLAIRE SIBELLA 

Il aura fallu six ans à la commune de Mondorf-les-Bains pour achever et valider son nouveau 

PAG. Steve Reckel, son bourgmestre, explique combien s’investir dans cette démarche, dont 

les bénéfices ont rayonné sur tous les domaines, s’est révélé porteur. Désormais dotée d’une 

vision beaucoup plus claire sur son avenir en matière de logement, la cité balnéaire évolue en 

pleine conscience de ses capacités. 

Le PAG: un bel exercice 

Le nouveau PAG de Mondorf-les-Bains a 

été validé en août 2021. C’était un travail 

de longue haleine dans lequel les équipes se 

sont pleinement investies. Steve Reckel en 

dresse le constat: «C’était un investissement 

énorme en termes de travail, d’énergie et 

de temps. Et lorsqu’on regarde le chemin 

parcouru, on ne peut qu’apprécier tout 

ce que cet investissement nous a apporté. 

Il était tout autant riche que nécessaire 

car il nous a permis d’acquérir un tout 

autre regard sur notre commune, notre 

environnement et notre développement 

urbanistique. Grâce à cette démarche, nous 

nous sommes posé les bonnes questions 

pour notre commune. Le jeu en valait 

vraiment la chandelle!». Somme toute, c’est 

un bel exercice qui oriente les acteurs sur 

le bon chemin quand il s’agit de préparer 

des projets d’envergure. Pour y parvenir, 

Mondorf-les-Bains a accepté de s’exposer: 

la commune a organisé une série de 

réunions non-obligatoires avec ses citoyens. 

Le temps consacré à cette démarche lui 

a permis de s’expliquer sur des points 

cruciaux et d’écouter attentivement les 

remarques. De vraies opportunités de lever 

les ambigüités, d’éliminer les obstacles et de 

dissiper un très grand nombre de difficultés. 

Par ailleurs, la commune a voulu, d’entrée 

de jeu, poser un regard objectif sur son 

évolution en se concentrant principalement 

sur ce qui avait réellement du sens pour 

elle: calculer le nombre d’habitants qu’elle 

espère accueillir est une chose, mais la 

croissance qu’elle peut supporter en est une 

autre. L’exercice a permis de rejoindre ces 

deux aspects fondamentaux. 

Se loger: une question cruciale 

Steve Reckel 

Pour Mondorf-les-Bains, la question 

du logement revêt une importance 

particulière. La commune dispose de son 

propre service logement. Il gère des projets 

en collaboration avec ses habitants, qu’il 

s’agisse de la construction de nouveaux 

quartiers dans le cadre de PAP ou 

d’acquisitions de la commune lorsque c’est 

opportun pour elle. Tous ces nouveaux 

projets impliquent la création de logis à 

coûts modérés. Le hasard a voulu qu’au 

moment où Mondorf a mis sa cellule en 

place, elle a été contactée par Henri Kox, 

ministre du Logement, pour devenir une 

des communes pilotes du Pacte Logement 

2.0. Grâce à cela, elle a rapidement constaté 

qu’elle était sur la bonne voie. D’ici 2030, 

elle aurait le potentiel de construire et/ 

ou d’acquérir environ 70 logis à coûts 

modérés. En gérer un tel nombre n’est 

pas envisageable, et la commune entend 

dédier une partie de ces biens à la vente 

et à la location. L’objectif est de proposer 

un tarif honnête pour l’acheteur sans 

que la commune ne fasse de plus-value. 

Désormais, en matière de logement, 

Mondorf est munie pour les années à venir. 

Une empreinte verte pragmatique 

Mondorf-les-Bains se montre investie et 

pragmatique en matière de protection 

de l’environnement. La commune fait de 

son mieux en intégrant la problématique 

à l’ensemble des projets et investit dans le 

bon sens, pourvu que le rapport financier et 

environnemental reste correct. Elle intègre 

autant que faire se peut l’installation de 

panneaux photovoltaïques à ses nouveaux 

projets de construction et œuvre dans le 

bon sens sans être trop extensive dans les 

domaines où il est encore trop tôt pour le 

faire. Mondorf-les-Bains a été la première 

commune à installer une borne de recharge 

gratuite afin de promouvoir la mobilité 

électrique. Suite à une étude menée sur son 

éclairage public, la commune s’est lancée 

dans la substitution des lampes les plus 

polluantes et consommatrices en énergie, 

un projet qui durera quinze ans. Enfin, elle 

a obtenu le score de 74,7% à sa dernière 

évaluation au Pacte Climat.

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LUXEMBOURG 

L’art de bien vivre 


eiler 

Sandweiler se situe aux portes du centre-ville de Luxembourg. Si sa taille fait d’elle l’une des 

plus petites communes du Grand-Duché, elle n’est pas en reste en matière de dynamisme 

et de modernité des infrastructures. La commune a su conserver le charme du petit village 

luxembourgeois, doté d’un patrimoine et riche de traditions, tout en négociant le virage de 

l’évolution de son paysage et de sa démographie et en tenant le cap de la qualité de vie, comme 

: MASSARD-STITZ Simone 

Canton de Luxembourg 

Surface: 773 ha 

Habitants: 3617 

nous l’explique la bourgmestre Simone Massard-Stitz. 

Simone Massard-Stitz 

de préserver ce patrimoine et d’y établir sa 

maison culturelle: son école de musique et de 

chant, son club d’histoire qui fait la mémoire 

du village, son club de photos et ses cours 

de luxembourgeois. Il est prévu que chaque 

activité culturelle puisse disposer du local qui 

lui est destiné et avoir également à disposition 

des salles communes. L’agencement des 

locaux est en cours de discussion et les plans 

doivent être élaborés. 

Du côté des infrastructures scolaires, 

Sandweiler est à jour. La commune s’est 

dotée d’une belle école pour son cycle 1, 

achevée il y a un an, et considère actuellement 

l’adaptation de sa maison relais. 

Tout récemment, Sandweiler a reçu la 

certification de catégorie 2 du Pacte Climat. 

Elle fait partie des communes engagées et 

pour continuer sur sa voie verte, elle s’est 

dotée de vélos électriques pour les employés 

et ouvriers, étudie la possibilité d’installer 

des cellules photovoltaïques sur certaines 

des toitures de ses bâtiments, bascule 

son éclairage public vers la LED et des 

lampadaires à gradation lumineuse, et s’assure 

que les travaux de rénovation des bâtiments 

communaux soient réalisés dans le respect des 

critères de conformité énergétique. 

Privilégier la qualité de vie 

Construire pour vendre à coût modéré 

«Notre commune ADMINISTRATION 

est idéalement située: très 

BP 11 facilement L-5201 SANDWEILER accessible, proche de la ville et en 

airie 18, rue même Principale temps L-5240 plongée SANDWEILER en pleine nature. Ses 

Dans un contexte où Sandweiler concède 

qu’acquérir des terrains est loin d’être 

deux zones industrielles très développées toujours simple, la commune travaille 

Web www.sandweiler.lu E-mail info@sandweiler.lu 

constituent un atout supplémentaire et sur un projet de construction de treize 

nous confèrent un dynamisme hors du logements à coût modéré destinés à la 

Responsable 

commun. Ce sont des 

m 

Jours et heures 

richesses dont nous vente, 

de bureau 

en collaboration avec la SNHBM. 

ique Nicole Blau-Scheitler 35 97 11 1 lun à ven 8h15-11h45 13h15-16h45 

avons pris pleinement conscience et nous ne Par ailleurs, la commune a acquis un second 

Simone 

voulons 

Massard-Stitz 

négliger aucun 

35 97 11 

de 

1 

ces sur aspects. rdv En terrain sur lequel seront bâties des unités de 

Pascal réalité, Nardecchia nous mettons 35 97 un 11 1point lun d’honneur à ven 8h15-11h45 à 13h15-16h45 logement dont une sera à coût modéré. À 

Georges conserver, Reuter dans les 35 prochaines 97 11 215 lun années, à ven 8h15-11h45 une 13h15-16h45 cet égard, le PAP ne sera lancé qu’en début 

t civil Carlo bonne Sax / Sonja qualité Langde vie, ainsi qu’une lun à croissance d’année 2022. 

35 97 11 203/205 ven 8h15-11h45 13h15-16h 

e 

Claude démographique Goedert / Gregori De et économique modérée», 

Michele / Marc Hoffmann 35 97 11 225 lun à jeu 8h15-11h45 après-midi sur rdv 

explique Simone Massard-Stitz. Dans un 

contexte où tout évolue rapidement, où il Choisir la Green attitude 

ences m 112 est prévu - Police d’accueillir m 113 - quelque Service 500 info-social nouvelles m 8002 98 98 

rdall 

n Principal 

5 rue âmes, d’Oetrange le nouveau L-5333 Moutfort PAG a été voté 244 au 78 1000 Conseil 

Sandweiler communal à la fin de l’année 2021. 35 97 11 555 

Sandweiler propose à ses habitants un 

large catalogue de subsides et d’allocations 

de façon à promouvoir activement la 

E 2019 

Parmi les grands projets de construction 

et de rénovation figure l’acquisition par la 

commune d’une ancienne maison de maître 

entourée d’un grand terrain. La maison est 

en passe d’être entièrement rénovée de sorte 

à accueillir et à rassembler, à terme, toutes 

les activités culturelles. Sandweiler envisage 

protection de la nature et l’économie 

d’énergie. Il s’agit non seulement d’acheter 

malin mais également d’opter pour les 

bonnes pratiques. D’ailleurs, dans le cadre 

du Klimabündnis, la commune est fière 

d’avoir été félicitée pour les différentes 

primes qu’elle accorde à ses habitants.

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On dirait le Sud 


La loi du 4 août 1907 a donné son nom à Dudelange. À cette époque, la commune comptait 

10.000 âmes. Depuis lors, de l’eau a coulé sous les ponts. Dudelange est la 4 e ville du Grand- 

Duché avec 21.600 habitants de 109 nationalités différentes. Dan Biancalana, son bourgmestre, 

place son évolution sous le signe de la mixité et de la qualité de vie. 

Dan Biancalana 

Le PAG: faire les bons choix 

Le vote du PAG était à l’ordre du jour 

du Conseil communal du 25 octobre. 

L’orientation théorique de son potentiel 

de croissance atteint les 31.500 habitants. 

Une évolution conséquente que son 

bourgmestre désire maîtriser. 

«Nous visons une nouvelle mixité 

typographique et de nouvelles surfaces de 

logements. Dudelange est unique, elle se 

compose de quartiers qui ont leur identité 

propre. Nous souhaitons préserver les 

richesses de son patrimoine. Aussi, chacun 

doit pouvoir vivre dans 50 à 80 m 2 pour 

avoir une certaine qualité de vie. Nous ne 

souhaitons pas de quartiers dortoirs, nous 

limitons les surfaces scellées et procédons 

à une densification au sein même des 

quartiers pour développer les dents creuses 

et éviter ainsi d’accroître le périmètre de 

construction tous azimuts», explique Dan 

Biancalana. 

À Dudelange, le concept de mixité prend 

corps dans des segments divers: dans son 

offre de mobilité douce, elle prévoit des 

servitudes afin d’installer des pistes de 

vélos pour améliorer la mobilité cyclable 

et les connexions au sens large; dans les 

infrastructures publiques que la commune 

développe; dans les énergies renouvelables 

disponibles à travers l’ensemble de son 

territoire, tant sur les anciennes zones 

industrielles que sur les bâtiments 

communaux. 

Propriétés abordables à la main publique 

Signataire du Pacte Logement 2.0, 

Dudelange inscrit son action à court et 

long termes. Depuis juin 2021, un service 

«Logement» est chargé d’administrer 

40 logis abordables dont la ville est 

propriétaire. Pour favoriser la diversité 

d’approche, la commune et les propriétaires 

privés mettent à disposition 70 logis 

supplémentaires que gère l’office social. 

Dudelange veut renforcer son parc 

immobilier. Désormais, les ressources 

sociales, techniques et administratives 

existent pour mener à bien sa politique 

de logement. La commune s’est par 

exemple dotée d’un conseiller logement 

externe. Parmi les projets en construction 

figurent douze unités rue Nic Bodry, 

douze unités dans la rue du Commerce 

et cinq maisons unifamiliales dédiées aux 

jeunes familles dans le nouveau quartier 

Lenkeschléi. La situation actuelle étant 

tendue sur le marché, Dudelange veut 

rester propriétaire. À long terme, le projet 

Neischmelz de rénovation et revalorisation 

des fiches industrielles, géré par le Fonds du 

Logement et la commune, illustre la mixité 

qui lui est chère. 

D’ambitieux objectifs environnementaux 

Dudelange adhère au Pacte Climat 2.0 

depuis juillet 2021. À l’issue de la version 

1.0, 69% des mesures ont été mises en 

place. La ville dispose d’un échevin aux 

affaires climatiques et environnementales 

et compose sa «Climat Team». Un premier 

audit a été effectué en décembre 2021 et 

des mesures concrètes sont envisagées: 

la formation du personnel communal 

en matière de permis de construire, 

l’achèvement du masterplan des affaires 

environnementales, l’extension du 

monitoring de l’énergie et l’adaptation 

du règlement communal concernant les 

subsides complémentaires à ceux de l’État. 

Les bâtiments communaux sont rénovés 

dans le respect des critères énergétiques 

et Dudelange prend ses responsabilités en 

inscrivant à son budget l’adaptation des 

anciennes bâtisses. 

Dan Biancalana conclut: «Depuis 2018, 

Dudelange est membre du Convenant 

of Mayors, une initiative européenne 

rassemblant les collectivités locales qui 

s’engagent volontairement à mettre en 

œuvre les objectifs de l’UE en matière de 

climat et d’énergie. Par cet engagement, 

nous persistons et signons dans nos objectifs 

climatiques. D’ailleurs, tous les chemins 

que nous prenons y mènent. Nous voulons 

relever le défi et présenter un plan d’action 

concret à l’échéance d’avril 2022».

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Grandir de façon équilibrée 


La commune d’Esch-sur-Sûre rassemble 3.004 habitants. Située dans le canton de Wiltz, au 

nord-ouest du pays, la commune du bourgmestre Marco Schank est plongée en pleine nature, 

enchâssée dans les montagnes et longée par la Sûre. Son lac artificiel, très fréquenté aux beaux 

jours, est une des nombreuses richesses d’un patrimoine que la commune préserve et cherche 

à faire évoluer progressivement, dans un contexte où la demande de construction affiche des 

niveaux élevés. 

Marco Schank 

Évolution harmonieuse du PAG 

La procédure du PAG suit son cours: 

le deuxième vote du conseil communal 

s’est tenu en ce mois de janvier 2022 et la 

perspective de conclure en mai se dessine. 

Dans les grandes lignes, Marco Schank 

explique que la priorité est donnée à un 

développement équilibré: «Nombreuses 

sont les demandes en matière de 

construction, qu’il s’agisse d’initiatives 

privées ou de la commune même en 

collaboration avec d’autres institutions. 

Nous voulons un développement 

harmonieux et équilibré». 

En matière d’infrastructures, Esch-sur- 

Sûre réalise un ambitieux projet qui 

implique la construction d’un nouveau 

complexe scolaire, d’une maison relais 

et d’un hall sportif. Le budget alloué 

à ce projet fera l’objet d’une révision 

à la hausse étant donné les difficultés 

auxquelles le secteur est en proie en raison 

des blocages que connaissent les chaînes 

d’approvisionnement qui subissent les 

conséquences de la situation sanitaire. 

L’établissement du nouveau centre 

culturel au cœur du village d’Eschdorf est 

un second projet d’envergure qui devrait 

débuter prochainement. Quelque 70 ares 

sont consacrés à ce projet d’aménagement, 

auquel les citoyens de la commune ont pu 

participer en donnant leur avis. 

Nombreux projets à coûts modérés 

Esch-sur-Sûre est signataire du Pacte 

Logement 2.0 et, à ce titre, les projets 

qu’elle entreprend s’inscrivent dans la 

continuité des nombreuses actions menées 

par le passé en matière de construction 

de logis à coûts modérés. Les initiatives 

privées, communales ou en collaboration 

avec la SNHBM et le Fonds du Logement 

se multiplient. En témoigne le grand 

projet Schmitzgaart à Heiderscheid, dans 

le cadre duquel la commune travaille avec 

la SNHBM: Esch-sur-Sûre est en train 

de vendre 17 terrains communaux à bâtir 

et la SNHBM y construit 25 unités de 

logement. 

D’autres projets sont en cours avec le 

Fonds du Logement à Insenborn et à 

Esch-sur-Sûre même, qu’il s’agisse de 

constructions réalisées avec la commune 

ou de terrains que le Fonds a achetés et 

envisage de viabiliser. 

Un engagement marqué pour la nature 

Esch-sur-Sûre a rejoint le Pacte Climat 

depuis ses débuts, participe activement au 

nouveau Pacte Nature et fait partie des 

communes fondatrices du Parc Naturel 

de la Haute-Sûre. Ces participations 

illustrent son engagement à l’égard de 

l’environnement, tout comme le font 

les grands projets photovoltaïques mis 

en place en collaboration avec une 

nouvelle coopérative. L’atelier communal 

d’Heiderscheid constitue également un 

bel exemple et, dans un horizon plus large, 

Esch-sur-Sûre prévoit que tous les nouveaux 

bâtiments communaux soient également 

équipés de cellules photovoltaïques. La 

promotion des énergies renouvelables est 

conséquente au sein du Parc Naturel et 

la commune se montre particulièrement 

active à cet égard. D’ailleurs, elle encourage 

également l’action citoyenne par le biais 

de subsides locaux qui s’ajoutent aux 

subventions que l’État octroie. 

Le lac artificiel draine un grand nombre 

de visiteurs. Pour remédier aux difficultés 

que génère leur afflux, la commune s’est 

employée à améliorer les infrastructures en 

mettant en service deux parkings gratuits 

et une navette qui dessert les quatre plages 

d’Insenborn et de Lultzhausen. La mobilité 

s’en retrouve d’autant plus favorisée. 

Marco Schank conclut: «En 2023, nous 

célèbrerons les 1.250 ans d’Esch-Sur- 

Sûre. C’est un grand moment pour notre 

commune, dont le nom a été mentionné 

pour la première fois en 773 dans le 

Codex Aureus d’Echternach. Nous 

prévoyons d’organiser des manifestations 

particulières auxquelles nous réfléchissons, 

et communiquerons un programme 

qui devrait être disponible en ce début 

d’année».

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GUIDE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE 2022 - BEST OF - LG 242 - MARS 2021 

L’immobilier demeure fort 


PORTRAITS 

Certes, nul ne peut aujourd’hui prévoir l’impact de la pandémie de coronavirus sur le long 

terme. Il est pourtant un secteur qui peut se rassurer. Malgré la violence de l’orage, l’immobilier 

semble se frayer un chemin entre les gouttes, anticipant déjà les changements du monde d’après. 

Sven Rein, président, et Jean-François Trapp, vice-président du conseil d’administration de 

LuxReal ASBL, nous dressent le portrait d’un des secteurs les plus résilients de l’économie 

luxembourgeoise. 

Fédérer l’industrie 

Depuis 2009, LuxReal connecte l’ensemble 

des acteurs qui gravitent autour de 

la sphère immobilière: promoteurs, 

architectes, ingénieurs, gestionnaires de 

fonds d’investissement alternatifs, avocats, 

banques, cabinets d’audit, etc. Toute 

entreprise ou professionnel du secteur 

peut en devenir membre et profiter des 

conférences proposées autour des tendances 

de l’industrie ainsi que des événements 

de réseautage organisés par l’ASBL pour 

fédérer une communauté immobilière 

interdisciplinaire. Au-delà, LuxReal établit 

des groupes de travail, entretient des 

contacts nationaux et internationaux pour 

l’échange d’informations, de connaissances 

et d’expériences et représente les intérêts 

communs de ses membres au niveau 

entrepreneurial et politique. 

Dès les premiers jours de la crise, l’association 

s’est décidée à tirer parti du numérique pour 

maintenir les liens qu’elle s’efforce de tisser 

entre ses membres. Par le biais de webinars, 

elle s’est également appliquée à leur donner 

des conseils sur la gestion de la crise. Elle 

s’est par contre gardée de représenter les 

intérêts de ses affiliés au niveau politique. 

«Nous n’avons pas fait de lobbying auprès 

du gouvernement parce qu’il n’y en avait 

pas forcément besoin. Celui-ci est très 

pro-économique et a pris des mesures sans 

attendre, sans toutefois édicter de loi. Cela 

a offert une certaine flexibilité qui a permis 

aux parties professionnelles de trouver leurs 

accords elles-mêmes dans bien des cas. Faire 

du lobbying aurait été probablement contreproductif 

dans ce contexte», remarque Jean- 

François Trapp. 

“Le Luxembourg 

est un marché 

extrêmement 

résilient au niveau 

immobilier” 

Assurer la continuité 

Contrairement à d’autres, le secteur de 

l’immobilier a moins souffert de l’irruption 

du coronavirus dans le pays. Bien sûr, 

certains locataires ont reporté le paiement 

de leur loyer; bien sûr, les bailleurs ont 

été confrontés au gel temporaire sur 

l’augmentation du loyer, mais la catastrophe 

a été évitée. «L’industrie de l’immobilier 

n’est pas complètement déconnectée 

de l’économie réelle, ce n’est pas un 

îlot isolé, nous le constatons d’ailleurs 

dans l’immobilier commercial, mais le 

secteur est particulièrement résilient au 

Luxembourg», estime Jean-François Trapp. 

Du point de vue des fonds, l’année écoulée 

est d’ailleurs considérée comme très bonne. 

«En dépit de la crise, de nouveaux fonds 

d’investissement ont été créés et lancés 

à travers le Luxembourg. Ces nouveaux 

fonds, ainsi que les produits existants, 

ont malgré tout attiré de nouveaux capitaux. 

Les taux d’intérêts sont actuellement 

tellement bas qu’il faut investir dans des 

classes d’actifs qui génèrent du rendement, 

et l’immobilier en fait partie. Résidentiel, 

bureaux, logistique, hôtellerie, la diversité 

est telle que les investisseurs peuvent 

aisément étaler les risques. La part 

d’allocation d’actifs dans l’immobilier 

est en constante augmentation, ce 

qui pousse au lancement de nouveaux 

produits. Le Luxembourg étant 

un marché leader pour les fonds 

d’investissements en général, 

il bénéficiera de cette 

tendance à court, moyen 

et long termes», 

considère Sven 

Rein.



89 

Sven Rein



PORTRAITS 

Jean-François Trapp 

Penser l’immobilier de demain 

La crise n’a pas seulement secoué notre 

économie, elle a aussi bouleversé nos façons 

de vivre, de travailler, de consommer et 

de nous récréer. Une petite révolution du 

quotidien en passe de se matérialiser dans 

la brique. Contrecoup du confinement, 

locataires et acheteurs ont revu leurs 

critères à la hausse: «Ceux qui habitent un 

appartement en ville vont certainement 

souhaiter pouvoir profiter d’un petit 

extérieur. À ma connaissance, la demande 

pour les résidences hors centre-ville a 

augmenté. D’autre part, nombreux sont 

les travailleurs qui essayent de s’aménager 

un coin bureau dans lequel ils peuvent 

travailler tranquillement à la maison. L’idéal 

est forcément la pièce supplémentaire qui 

permet de s’isoler», a remarqué Sven Rein. 

“Malgré la crise, 

de nouveaux fonds 

d’investissement 

ont été créés et 

lancés à travers 

le Luxembourg” 

Si la question du décalage entre les marchés 

financiers et l’économie réelle se pose 

bel et bien, il est à peu près certain que 

l’immobilier résidentiel restera attractif. 

«Crise ou non, les gens ont tout simplement 

besoin de logements», rappelle le président 

de l’association. 

Une situation qui, jusqu’à présent, ne 

fait pas baisser les prix de l’immobilier 

luxembourgeois malgré des tendances 

différentes selon les classes d’actifs. «En 

ce qui concerne le résidentiel, les prix 

continueront probablement de monter 

ou du moins se maintiendront quoi qu’il 

arrive en raison du déficit de logements 

dans le pays, juge Jean-François Trapp. 

Malgré les bouleversements induits par la 

quasi-généralisation du télétravail pendant 

la crise sanitaire, il en va de même pour 

l’immobilier de bureau où la demande est 

supérieure à l’offre et où les offres nonsollicitées 

se multiplient et participent à 

maintenir les prix. Au niveau commercial, 

la situation sera probablement différente, 

au moins pendant quelques temps. Je pense 

toutefois que le Luxembourg résistera 

mieux que d’autres pays européens. Lors 

de la crise de 2008, les prix sont remontés 

rapidement et le marché est resté très fort. 

Les investisseurs avaient alors pu constater 

que le Luxembourg était un marché 

extrêmement résilient au niveau immobilier 

et que l’argent y était bien placé». 

Bien sûr, le travail ne se délocalise pas sans 

de potentielles conséquences (négatives ou 

non) pour l’immobilier de bureaux. Difficile 

toutefois de les anticiper. Tout dépendra 

de l’issue de la crise et, actuellement, une 

certaine forme d’attentisme est de mise. 

Si le secteur n’est pas en manque d’idées, 

il est pour l’instant dépourvu de certitudes: 

«Tout dépendra des contraintes sanitaires 

qui résulteront (ou non) de la crise mais 

aussi de l’avenir du télétravail. S’il y a un réel 

besoin de retrouver le chemin du bureau, il 

semble aussi y a avoir une vraie volonté de 

conserver la flexibilité que confère le travail 

à domicile. Prenons le bureau d’un salarié 

qui télétravaille deux jours par semaine. 

En réalité, son employeur paie des mètres 

carrés pour une occupation de moins de 

60% du temps de travail (congés compris). 

C’est à ce point de vue qu’il faudra sûrement 

être innovant, mais il va falloir attendre 

que la situation se normalise pour inventer 

l’univers du bureau de demain en fonction 

de nouveaux paramètres éventuels», 

reconnaît Jean-François Trapp. 

Enfin, l’un comme l’autre, Sven Rein et 

Jean-François Trapp ont constaté un regain 

de la conscience écologique dans toutes les 

activités immobilières. Les transformations 

qui découleront de la crise sanitaire seront 

autant d’opportunités de recourir dans le 

même temps à des solutions écologiques. 

Des fonds d’investissement aux promoteurs 

en passant par les architectes, tous se 

devront de penser durabilité.



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GUIDE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE 2022 - BEST OF - LG 243 - MAI / JUIN 2021 

Secteur des télécommunications 

et de l’informatique: 

grand gagnant de la crise? 

PAR MARTINA CAPPUCCIO 

PORTRAITS 

Crise du Covid-19: difficulté à surmonter ou source d’opportunités? Les conséquences 

de la pandémie ne sont décidément pas les mêmes pour tous. Les acteurs de l’ICT et des 

télécommunications sont souvent considérés, parfois à tort, comme les grands gagnants de 

la crise. Or, comme beaucoup d’entreprises, celles de ce secteur souffrent du ralentissement 

dans les investissements dû à l’impossibilité de se projeter dans le monde d’après. Gérard 

Hoffmann, CEO de Proximus Luxembourg, témoigne des obstacles rencontrés par sa société, 

mais nous laisse également entrevoir le rayon d’opportunités laissé par le nuage de la crise… 

Rétrospective: une année de Covid-19 

Nous sommes en mars 2020 et, comme beaucoup 

d’entreprises, Proximus Luxembourg 

est dans l’obligation de fermer ses portes 

et d’organiser le télétravail de ses employés 

avec un avantage toutefois, celui de 

recourir elle-même aux outils digitaux 

qu’elle commercialise. Ces derniers, elle les 

maitrise déjà, ce qui va faciliter sa transition 

vers le travail à distance. 

Seulement voilà, après un an de travail 

en distanciel de 70% des collaborateurs, 

l’impact sur la vie sociale de l’entreprise 

se fait tout de même ressentir. «Les 

premières activités qui en souffrent sont 

celles de l’innovation, dont l’objectif est 

de développer de nouveaux projets et 

initiatives. La créativité nait des échanges, 

souvent informels. Or la convivialité 

nécessaire à l’inventivité a complètement 

disparu de notre quotidien!», témoigne 

Gérard Hoffmann. Sur le plan privé, 

de plus en plus d’employés manifestent 

leur besoin de revenir au bureau, ne 

supportant plus le travail à domicile pour 

diverses raisons. «La richesse d’une vie 

est de pouvoir alterner maison, travail 

et divertissements; or devoir rester en 

permanence chez soi, sans perspective de 

sorties – même pour travailler! – attaque 

le moral de nos équipes», confie le CEO. 

Les réunions par vidéoconférence ne 

suffisant plus à combler le manque de lien 

social, Proximus Luxembourg a procédé 

à la réouverture partielle de ses bureaux 

depuis le 17 mai dans le respect des règles 

sanitaires en vigueur. «Nous encourageons 

un maximum de retours, dans une certaine 

limite nous permettant de continuer à 

respecter les distances de sécurité. Nous 

allons par ailleurs alléger les mesures pour 

les employés vaccinés et pour ceux ayant été 

atteints du Covid-19 il y a moins de trois 

mois, de manière à mobiliser davantage de 

collaborateurs. Enfin, nous encourageons 

nos équipes à la vaccination car nous 

pensons qu’il s’agit de la seule manière de 

sortir de cette situation!». 

“9% de la base 

de clients abonnés 

mobile possèdent 

un smartphone 5G” 

Gagnants ou perdants face à la crise? 

Face à cette question, Gérard Hoffmann 

semble dubitatif: «Je ne sais pas si nous 

sortons vraiment «gagnants» de cette 

crise. Certes, en comparaison avec certains 

secteurs comme celui de l’Horesca, nous 

nous estimons heureux d’avoir pu rester 

stables. Toutefois, au niveau télécom par 

exemple, où les abonnements sont à prix 

fixes, nous n’avons pas généré davantage de 

revenus, mais au contraire plus de coûts en 

termes de charge du réseau». 

Le bilan de l’année écoulée est en effet 

mitigé; au début de la crise, plusieurs 

entreprises clientes ont dû être équipées 

d’ordinateurs portables, ce qui a directement 

profité à Telindus, marque de Proximus 

Luxembourg. De plus, la digitalisation est 

devenue une priorité tant pour le secteur 

privé que public, ce qui devrait en toute 

logique leur bénéficier également… Mais 

pas à court terme! En effet, nombreuses sont 

les sociétés dont les projets de digitalisation 

restent au stade d’étude et qui retardent leurs 

investissements en attendant d’y voir plus 

clair en termes de planification budgétaire. 

L’année 2021, transitoire, s’annonce donc 

plus difficile que la précédente. Selon Gérard 

Hoffmann, Proximus Luxembourg ne sortira 

pas gagnante de cette crise avant une vraie 

relance économique: «Le virus ne disparaitra 

sans doute pas, mais nous espérons que nous 

parviendrons bientôt à coexister avec ce 

dernier en l’acceptant et en le combattant 

avec une campagne de vaccination plus large, 

qui nous permettrait de revenir à une certaine 

normalité. Nous pourrions alors nous 

attendre à une reprise des investissements 

dans la digitalisation. C’est seulement à ce 

moment-là que nous serons bénéficiaires des 

transformations induites par la pandémie». 

La force de la société réside toutefois dans 

la diversité de sa clientèle. Ne dépendant 

pas d’un seul secteur, la répercussion 

qu’elle constatera sur ses activités sera à 

l’image de celle que connaitra l’économie 

luxembourgeoise dans son ensemble. 

Optimiste, le CEO a d’ailleurs confiance en 

sa résilience et en sa productivité 

La crise, parfois source d’opportunités 

Depuis une dizaine d’années, Telindus 

s’est notamment positionnée comme un 

des leaders dans le domaine du cloud 

privé au Luxembourg. S’ajoute à présent la 

dimension du cloud public proposé par les


GUIDE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE 2022 - BEST OF - LG 243 - MAI / JUIN 2021 

93 

Gérard Hoffmann



GUIDE MAI / DU JUIN DÉVELOPPEMENT 2021 

DURABLE 2022 - BEST OF - LG 243 - MAI / JUIN 2021 

PORTRAITS 

grands prestataires américains présents en 

Europe et que Telindus revend: «Les deux 

axes sont en croissance et nous ne notons pas 

de préférence pour l’un ou l’autre, si ce n’est 

une tendance favorable au cloud privé pour 

certaines applications critiques. Dans les deux 

cas, nous notons cet intérêt grandissant de la 

part des entreprises et assurons actuellement 

des prestations avant-ventes pour les 

conseiller sur cette infrastructure à travers 

laquelle se déploiera leur digitalisation». 

En déployant le télétravail à grande échelle, 

les entreprises ont par ailleurs créé des 

vulnérabilités. Une forte augmentation des 

cyberattaques a ainsi été notée en 2020 et 

cette tendance semble se prolonger en 2021. 

Chez Telindus, cela s’est inévitablement 

traduit par une croissance importante de 

la demande en cybersécurité tant et si bien 

que l’entreprise a rencontré ses limites en 

termes de disponibilité du personnel: «En 

tant que grand prestataire en cybersécurité, 

nous avons fait beaucoup, mais nous aurions 

pu faire davantage. Il s’agit d’une véritable 

difficulté à surmonter pour nos équipes qui 

commencent à fatiguer face à la charge de 

travail». 

Pour y remédier, Proximus Luxembourg ne 

peut malheureusement pas compter sur le 

recrutement, comme l’explique son CEO: 

«Il est de plus en plus difficile de recruter 

dans la Grande Région et il s’agit sans doute 

là du plus grand bouleversement causé par 

la crise. Beaucoup de frontaliers réalisent 

que leur rythme de vie ne leur convient pas 

et recherchent un poste à proximité de leur 

lieu de résidence. Une solution pourrait être 

l’augmentation de la part de télétravail dans 

les nouveaux contrats, mais cela nécessiterait 

un accord à l’échelle européenne qui a peu 

de chances de voir le jour. Nous avons 

donc intérêt à changer nos approches de 

recrutement, en allant chercher la main 

d’œuvre plus loin ou en encourageant les 

frontaliers à devenir résidents». 

“La prochaine 

pandémie 

sera digitale, 

il est donc dans 

l’intérêt du pays 

d’investir dans 

la cybersécurité” 

2020, année du déploiement de la 5G 

La 5G inaugure l’avènement d’une nouvelle 

ère dans la télécommunication et ses effets 

bénéfiques se font déjà ressentir dans 

l’augmentation de la capacité du réseau 

mobile. Elle permet notamment d’améliorer 

la qualité des communications en diminuant 

les coupures réseaux et en multipliant le 

nombre possible d’appels-vidéos – moyen 

de communication grandement plébiscité 

depuis le début de la pandémie – sur une 

même antenne sans en altérer la qualité. 

«Au fil de son déploiement, cette technologie 

transformera la télécommunication de 

manière importante en favorisant l’apparition 

de nouvelles applications. Cela augmentera 

également la consommation. La 5G pourrait 

être un instrument de relance économique 

puisqu’elle permettra de communiquer de 

manière plus fiable et avec d’autres facilités», 

assure Gérard Hoffmann. 

Quant à son impact sur notre environnement 

et notre santé, Gérard Hoffmann 

se montre confiant envers le régulateur: 

«Je pense que le Luxembourg est très 

consciencieux et qu’il a vérifié cet impact 

sur base des connaissances dont il disposait 

lorsqu’il a créé les réglementations que 

nous respectons aujourd’hui. De plus, 

nous restons dans le monde des ondes 

électromagnétiques déjà émises par la 4G 

et qui ne sont pas tellement différentes…». 

Deux tendances parfaitement contraires 

semblent par ailleurs émerger au sein de 

la population face à l’avènement de la 5G. 

Si une partie craint son déploiement, une 

autre est avide de nouvelles technologies et 

l’a démontré à travers les ventes d’appareils 

compatibles au-delà des projections de 

l’opérateur: «Chez Tango, à ce jour, 9% de 

la base de clients abonnés mobile possèdent 

un smartphone 5G, ce qui dépasse nos 

estimations. Cela devrait atteindre les 25% 

d’ici à la fin de l’année». 

Pour les prochaines étapes de déploiement, 

Proximus Luxembourg suivra le planning 

octroyé par les licences jusqu’en 2023, 

bien que les permis d’exploitation soient 

actuellement en retard. En parallèle, la 

société continue à promouvoir avec succès 

ses abonnements 5G et est par ailleurs la 

première au Luxembourg à proposer un 

abonnement broadband avec une bande 

de 2 gigas: «C’est un axe que nous voulons 

encore développer pour devenir un acteur 

de référence en matière de bande passante 

importante en fixe ou en mobile auprès 

de la nouvelle génération, friande de 

jeux-vidéos, plateformes de streaming et 

autres applications gourmandes en bande 

passante». 

Ses projections pour l’avenir? Renforcer son 

offre en cybersécurité. Gérard Hoffmann 

conclut: «La prochaine pandémie sera 

digitale, il est donc dans l’intérêt du pays 

– et il s’agit là d’une question de sécurité 

nationale – d’investir, conjointement avec 

le secteur privé, dans la cybersécurité. Des 

scénarios catastrophes peuvent arriver et 

générer des crises. Le secteur public, y 

compris les communes, a une responsabilité 

particulière à ce niveau et devra encourager 

ce type de défense pour les éviter». n



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GUIDE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE 2022 - BEST OF - LG 244 - JUILLET / AOÛT 2021 

PORTRAITS 

Une vie de passionné, 

dévouée au football 

PAR PIERRE BIRCK 

Fervent amoureux d’un sport qui l’a façonné en tant qu’homme durant toute sa vie, Paul 

Philipp, président de la Fédération Luxembourgeoise de Football (FLF), porte un regard un 

brin nostalgique mais rempli d’espoir sur la situation actuelle du football et les valeurs qu’il 

véhicule. Guidé par une passion et une humilité qui l’animent depuis qu’un ballon lui est 

tombé entre les pieds, il se pose comme le garant d’un football sans artifice. Portrait d’une 

personnalité à la bonhommie communicative qui a toujours œuvré en faveur du football 

luxembourgeois, de son développement et de son rayonnement à l’international. 

De l’Avenir Beggen au Standard de Liège 

en passant par l’Union saint-gilloise 

«J’ai officiellement commencé à jouer au 

football à l’âge de dix ans avec une première 

licence à l’Avenir Beggen. À l’époque c’était 

l’âge minimal pour s’inscrire dans un club», 

se remémore Paul Philipp, actuel président de 

la Fédération Luxembourgeoise de Football. 

Officieusement, comme tous les gamins, il 

tapait déjà dans le ballon dans la rue. À seize 

ans seulement, le jeune milieu de terrain 

intègre l’équipe première et deux années plus 

tard, voilà qu’il remporte le championnat 

luxembourgeois et jouit déjà de quelques 

sélections avec l’équipe nationale. De quoi 

attirer les regards à l’étranger et notamment 

du côté belge. Nous sommes alors en 1968 et 

Paul Philipp s’apprête à découvrir un nouveau 

club à Bruxelles. «Malgré tout, je me devais 

de réussir ma dernière année d’école avant de 

passer de l’autre côté de la frontière. C’était la 

condition que mes parents avaient fixée pour 

mon transfert. Je me suis malheureusement 

planté et j’ai dû attendre l’année suivante 

pour enfin signer à l’Union saint-gilloise en 

première division belge», détaille-t-il. 

Il portera les couleurs jaune et bleu durant 

cinq saisons avant de faire ses valises pour le 

Standard de Liège où il jouera entre 1974 et 

1976. Il enfilera ensuite de nouveau le maillot 

de l’Union saint-gilloise durant quatre ans 

avant de bourlinguer du côté de Charleroi 

jusqu’en 1983 pour finalement revenir au club 

de ses débuts, à Beggen, en tant qu’entraîneurjoueur, 

puis de devenir sélectionneur du 

Luxembourg de 1985 à 2001. 

«Depuis quand joue-t-on au foot au 

Luxembourg?» 

L’homme aux 54 sélections a les yeux qui 

brillent lorsqu’il se replonge dans ses 

souvenirs et dans ses quelques anecdotes qui 

ont jonché une carrière à son image: celle 

d’un joueur, d’un entraîneur et d’un dirigeant 

animé par l’esprit collectif et l’amour du 

ballon rond. En sélection de 1968 à 1982, 

Paul Philipp a eu l’occasion de découvrir les 

plus prestigieux stades d’Europe ainsi que 

les grands joueurs qui ont marqué les années 

1970. «Le batave Johann Cruyff, que l’on 

surnommait le «Hollandais volant», était un 

joueur incroyable. C’est lui qui m’a le plus 

marqué sur le terrain. Je ne voyais que son 

dos et son numéro de maillot tellement il 

était talentueux, hors norme et toujours en 

avance par rapport aux autres», plaisante 

Paul Philipp. 

“Si j’ai été élu, 

c’est uniquement 

pour développer 

le football 

luxembourgeois” 

Dans ces mêmes années, si quelques joueurs 

luxembourgeois, tels que Nico Braun, 

Fernand Jeitz ou encore Johnny Leonard, 

se font un nom chez les spécialistes, force 

est de constater que le Grand-Duché n’était 

pas considéré comme une nation de football. 

«Durant la saison 1974-1975, lors de ma 

première année au Standard de Liège, j’ai 

travaillé avec l’entraîneur hollandais Cor 

Van Der Hart. À son arrivée, tous les joueurs 

se sont mis en rang devant lui et le délégué 

a présenté chacun d’entre eux. À ce dernier, 

j’ai demandé de ne pas dévoiler que j’étais 

Luxembourgeois... Il l’a bien évidemment 

dit au coach (rires). L’entraîneur a alors fait 

un pas en avant, puis est revenu vers moi, ni 

une ni deux, en me lançant perplexe: «depuis 

quand joue-t-on au foot au Luxembourg?», 

alors que j’arpentais déjà les terrains de 

première division belge depuis cinq ans», 

sourit le natif de Dommeldange. 

Une expérience à l’étranger payante pour 

développer le football luxembourgeois 

Président de la Fédération Luxembourgeoise 

de Football depuis février 2004, Paul Philipp 

s’est dépensé sans compter pour apporter une 

réponse forte à cette légère pointe d’ironie. 

Sa riche expérience à l’étranger en tant que 

joueur et ensuite en tant que sélectionneur, 

lui a permis de pointer les quelques failles qui 

empêchaient d’améliorer le développement du 

football au Grand-Duché. «Dès mon arrivée 

à la tête de la Fédération, j’ai constitué une 

équipe pour m’entourer. Une seule personne 

ne peut pas être spécialiste de la formation, des 

aspects juridiques, de la communication ou 

encore de la finance. La présidence, certains 

la voient comme une opportunité de rebondir 

ailleurs et d’entamer une carrière politique 

dans les instances européennes ou mondiales 

du football. Je ne suis pas de ceux-là. Si j’ai 

été élu, c’est uniquement pour développer le 

football luxembourgeois», affirme l’ancien 

joueur de Beggen. 

Animé par sa passion, Paul Philipp se rend 

tous les jours au siège. Les terrains ne l’ont 

jamais quitté et vice versa. «Nous avons établi 

d’autres statuts et unifié la Fédération, ici à 

Limpach, avec de nouvelles infrastructures, 

des terrains synthétiques et surtout un dôme 

couvert pour continuer à pratiquer le ballon 

rond même en hiver, lorsque les conditions 

climatiques sont inadéquates. Nous avons



97 

Paul Philipp



PORTRAITS 

les conditions contraignantes qui y sont 

inhérentes. Le marché ne le permet pas d’un 

point de vue financier mais cela n’empêche 

pas d’avoir quelques clubs professionnels», 

explique Paul Philipp. 

également construit une école de football 

il y a douze ans. C’était un investissement 

colossal qui représentait environ un quart de 

notre budget mais celui-ci était nécessaire. 

L’idée est de pouvoir préformer des jeunes. 

Cela permet de constituer un vivier de joueurs 

nationaux solide, d’exporter ces talents 

dans les grands championnats étrangers et 

de nouer des collaborations avec certains 

clubs comme le FSV Mainz en Bundesliga, 

où trois Luxembourgeois se trouvent déjà 

dans l’effectif, ou le FC Metz en Ligue 1. 

Ce n’est qu’en côtoyant le haut niveau que 

l’on progresse et c’est dans cette optique 

que nous avons créé cette école de football. 

À terme, l’équipe nationale pourra être plus 

compétitive», précise l’homme de 70 ans. Il 

suffit de jeter un œil sur les récents résultats 

face à l’Irlande ou il y a quelques années face 

à la France pour constater les nets progrès 

de l’équipe dirigée par le sélectionneur Luc 

Holtz. La sélection nationale disposera, en 

plus, d’une belle vitrine avec le nouveau 

stade qui devrait être inauguré en septembre 

prochain face à l’Azerbaïdjan. 

«Ce serait la mort du football» 

La démarche est calme, assurée et surtout 

rassurante lorsque Paul Philipp arpente les 

infrastructures modernes de la FLF. Avec 

40.000 licenciés et plus d’une centaine de 

clubs, le football fait partie des sports les plus 

populaires au Grand-Duché mais n’a pas été 

épargné par l’épidémie de Covid-19. Malgré 

tout, les sponsors n’ont pas lâché la Fédération 

et même si les pertes financières ont tout de 

même affecté l’instance nationale, le patron 

du football grand-ducal regrette notamment 

que les jeunes n’aient pas pu jouer plus 

rapidement. S’il ne renie pas l’importance de 

l’argent, il promeut d’abord la pureté de son 

sport et de ses valeurs, comme un pied de nez 

au «foot business» et à ses agents. «L’argent 

doit rester dans le football et doit ruisseler 

jusqu’aux plus petits clubs. Cela m’affecte et 

je suis un peu nostalgique lorsque je vois le 

concept de la Superligue sorti en avril dernier 

et heureusement avorté ou encore le projet de 

la Bénélux Ligue. Ce serait la mort du football 

et de son essence même. Je suis très content 

de voir les réactions des supporters qui ont 

manifesté et qui ont tout de même toujours 

leur mot à dire lorsque certaines décisions 

dénaturent le football. En effet, ce sont eux 

aussi qui font vivre notre sport et son esprit à 

travers le monde», estime Paul Philipp. 

Un facteur d’intégration et d’inclusion 

aux échelles communale et nationale 

Selon lui, la popularité du football 

luxembourgeois passe d’abord par la formation 

car le règlement stipule qu’une équipe de 

seniors peut valablement disputer un match 

officiel si au moins sept joueurs ayant souscrit 

leur première licence de joueur auprès de la 

FLF figurent sur la feuille de match. «De plus, 

les supporters aiment s’identifier aux joueurs 

sur la durée. Et puis, nous devons garder les 

pieds sur terre. Le Luxembourg est un petit 

pays et, à l’heure actuelle, nous ne pouvons 

pas nous permettre de professionnaliser 

notre première division, la BGL Ligue, avec 

“Johann Cruyff 

était un joueur 

incroyable. C’est 

lui qui m’a le plus 

marqué sur le 

terrain. Je ne voyais 

que son dos et son 

numéro de maillot 

tellement il était 

talentueux” 

Les joueurs aussi ont forcément beaucoup 

changé depuis de nombreuses années. 

Le Luxembourg est aujourd’hui un pays 

multiculturel qui rassemble des dizaines 

de nationalités. «Le football est un outil 

formidable d’intégration à l’échelle locale 

mais aussi nationale. Je me fais même 

reprendre par des gamins d’origines 

étrangères qui insistent pour que je leur parle 

en luxembourgeois! Chaque pays a sa culture 

et nous sommes gagnants lorsque des joueurs 

issus de l’immigration portent nos couleurs 

ou représentent notre championnat lors 

des compétitions continentales en club», se 

réjouit un Paul Philipp qui n’oublie pas non 

plus les efforts consentis par l’UEFA pour 

le Luxembourg et ses communes. L’instance 

européenne avait notamment offert son 

aide aux communes et à la Fédération pour 

construire des terrains multisports destinés 

aux enfants. «C’est un très beau geste visà-vis 

de la grande famille que représente le 

football». 

C’est justement cet esprit familial qui 

transpire chez Paul Philipp. Sa vision du 

football est celle que l’on voit sur les terrains 

du monde entier, où l’innocence prime 

sur le business, loin des joutes concernant 

l’obtention des droits de télévision pour 

diffuser tel championnat ou telle compétition. 

Paul Philipp est plus qu’une figure. Il est un 

certain garant du football «à l’ancienne», de 

l’esprit de camaraderie, de valeurs fortes, de 

solidarité et surtout de passion. 

[1] Une compétition sportive fermée entre les clubs de football les 

plus puissants du continent européen.



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GUIDE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE 2022 - BEST OF - LG 245 - SEPTEMBRE / OCTOBRE 2021 

PORTRAITS 

André Von der Marck



101 

Une aventure urbaine 

sur les rails 

PAR MARTINA CAPPUCCIO 

André Von der Marck, directeur de Luxtram, n’a pas été 

choisi pour ce poste par hasard. Avec une expérience de 18 

ans dans le développement du tram de Strasbourg et de 6 ans 

dans celui de Nice, il a fédéré ses équipes autour du projet 

fou de faire circuler ce mode de transport à travers la capitale 

luxembourgeoise, en quelques années à peine. Entre respect 

des délais et des budgets et haute qualité de service, retour 

sur une épopée qui transforme le paysage urbain depuis 2016 

et qui n’a pas fini de nous faire voyager. 

Genèse d’un projet de mobilité 

Il est 8 heures du matin et le Kirchberg 

est en ébullition. Les rues fourmillent 

de costumes, tailleurs et talons hauts, 

rejoignant le centre névralgique de 

l’économie luxembourgeoise. Le dernier 

tram en provenance de la gare vient de 

s’arrêter à hauteur du terminal, à LuxExpo, 

et tous ses voyageurs marchent à présent vers 

leurs bureaux. Il semble tellement naturel 

d’assister à ce ballet aujourd’hui, qu’on en 

oublierait presque à quoi ressemblait ce 

paysage il y a quelques années. 

Les origines de ce projet remontent à 

l’année 1987, lorsque le tram est évoqué 

pour la première fois comme une 

alternative sérieuse au tout-automobile. 

Après des années d’études et de réflexions 

sur le sujet, le GIE Luxtram est créé 

en 2007. Le vote d’une première loi de 

financement pour la première ligne, 

couvrant le secteur allant du Kirchberg à 

la gare, date quant à lui de 2014. 

C’est à cette époque qu’André Von der 

Marck rejoint l’aventure. Tout va alors très 

vite: en 2015, Luxtram devient une société 

anonyme à deux actionnaires, l’État et la 

Ville de Luxembourg. Elle est chargée du 

développement du tramway de la capitale 

et de son exploitation. La même année, le 

dépôt relié aux rails a été créé au Kirchberg; 

c’est au départ de celui-ci que le premier 

tronçon pourra être construit. «Lors de 

nos analyses du trafic urbain, nous avons 

constaté qu’il y avait une forte demande 

entre la gare et le Kirchberg. C’est pourquoi 

nous avons commencé par cette section, 

avec un budget de 345 millions d’euros 

que nous avons respecté», se souvient le 

directeur. Dans un même temps, ce dernier 

a dû gérer la mise en place de la S.A. et la 

construction des rames de tramway. «En 

quelques mois, nous avons recruté des 

chauffeurs, créé un centre de formation 

agréé pour leur apprendre le métier, défini 

nos exigences – sans surprises très élevées – 

quant au design et à la technique des 

tramways, lancé un appel d’offres pour leur 

conception et confié cette tâche à la société 

CAF», énumère le directeur. Bénéficiant de 

son expérience, son équipe d’ingénieurs a 

ensuite pu s’atteler à la maîtrise d’ouvrage 

pour la pose des rails sur le premier tronçon. 

À cette période également, le nouveau 

gouvernement et la Ville de Luxembourg 

prenaient la décision de prolonger ce premier 

axe vers l’aéroport et le Ban de Gasperich, 

encore en cours de développement. Le 

budget total de l’opération avait alors été 

élevé à 565 millions d’euros. 

Développement en centre-Ville: le nerf 

de la guerre 

C’est déjà en décembre 2017 que la première 

ligne est mise en service et voyage jusqu’au 

funiculaire du Pont Rouge. Sur sa lancée, 

plus rien ne semble arrêter le tram: «Nous 

avons ensuite construit le tronçon jusqu’à la 

place de l’Étoile, mis en service à l’été 2018, 

puis nous avons attaqué la partie la plus 

complexe, celle traversant la ville jusqu’à 

la gare». Ralenti par l’environnement 

contraignant que représente le centreville 

peuplé de riverains, touristes ou 

consommateurs aux déplacements 

multimodaux, le projet de mobilité doit 

à nouveau faire preuve de flexibilité pour 

résoudre une problématique essentielle: 

faire coexister son développement avec le 

respect de la vie quotidienne de la capitale. 

«Notre plus grand défi a été d’organiser les 

travaux et leur phasage de manière à ce que 

ceux qui habitent, travaillent, consomment 

à Luxembourg puissent vaquer à leurs 

occupations en subissant le moins de 

nuisances possible», explique André Von 

der Marck. 

Pendant ces deux années de chantier, 

Luxtram a redoublé d’efforts en matière 

de communication avec les riverains et 

les commerçants, allant même jusqu’à 

créer une équipe de médiateurs pour les 

premiers, et une convention comprenant 

des subventions pour les seconds. Par 

ailleurs, ce que beaucoup ignorent est 

que ces travaux ont également permis à la 

Ville de remettre à neuf tous les réseaux 

électriques, d’évacuation des eaux et de fibre 

optique. À la fin du chantier, c’est toute une 

partie de la capitale qui a vu son quotidien 

grandement amélioré par l’ensemble de ces 

infrastructures. 

Aussi laborieuse qu’a été cette période, 

le directeur en garde un bon souvenir:



PORTRAITS 

exécuter d’un point de vue technique, afin que 

nos ingénieurs responsables de la maîtrise 

d’ouvrage se familiarisent également avec 

ce type de construction clé en main. Ainsi, 

nos équipes pourront désormais choisir la 

bonne manière de construire les différentes 

extensions que nous réaliserons». 

«Nous avons continué à garantir 

l’accessibilité des riverains et commerçants 

aux bâtiments, ainsi que leur mobilité 

grâce au maintien des lignes de bus. Nous 

avons réaménagé les routes de façade à 

façade ainsi que les trottoirs, créé des pistes 

cyclables, recalibré les voiries ou refait 

leurs fondations, planté des arbres,… Nous 

sommes allés bien plus loin que la simple 

construction d’un tram!». Et le bénéfice de 

la capitale en termes d’image est également 

conséquent: elle jouit à présent d’un mode 

de transport contemporain et performant, 

avec une bonne capacité et une belle vitesse 

commerciale ainsi qu’un design s’intégrant 

parfaitement à la modernité de son quartier 

des affaires. Changeant l’ambiance des lieux 

qu’elle traverse, une quinzaine de trams 

a par exemple remplacé quelque 140 bus 

sur l’avenue de la Liberté, rendant ainsi 

l’atmosphère plus silencieuse et surtout 

plus propre. Avec une moyenne de 60.000 

usagers par jour voyageant le long de ses 8 

km de ligne, s’arrêtant à ses 15 stations ou 

profitant de ses 5 pôles d’échange, le succès 

du tram est incontestable. 

Gérer le quotidien d’un chantier 

Le tram est un projet complexe, 

qui comporte son lot de difficultés 

quotidiennes… et le Covid-19 était sans 

doute la plus imprévisible d’entre elles. 

En tant que service essentiel à la population, 

le tram n’a cessé de rouler, à chaque étape 

de la pandémie. Nécessitant une grande 

réactivité de la part des équipes, toute une 

organisation a dû être déployée du jour 

au lendemain pour garantir la sécurité des 

passagers et des chauffeurs. Contre 35.000 

usagers quotidiens en 2019, seuls 2.000 

d’entre eux ont continué à prendre le tram 

lors du premier confinement. Ce nombre a 

ensuite fluctué en fonction de l’évolution de 

la situation sanitaire et des mesures prises 

en conséquence par le gouvernement. 

Mais dès décembre 2020, suite à la mise 

en service du tronçon rejoignant la gare, 

les voyageurs ont été de plus en plus 

nombreux, jusqu’à 50.000 par jour à la fin 

du printemps, avec un pic à 62.000 lors 

d’une journée particulièrement chargée du 

mois de juillet. Luxtram ambitionne même 

d’atteindre les 80.000 passagers quotidiens, 

à l’ouverture du tronçon vers Bonnevoie en 

septembre 2022. 

Si la problématique de l’acquisition des 

terrains à la Cloche d’Or a fait parler d’elle, 

elle n’inquiète pourtant pas André Von der 

Marck: «Le tronçon de la rue des Scillas 

à Howald a fait l’objet de plans alternatifs 

prévoyant la possibilité que l’Administration 

des ponts et chaussées ne puisse pas acquérir 

les terrains pour permettre un passage du 

tram sur deux voies. Dans tous les cas, le 

projet aboutira, la question est de savoir 

sous quelle forme!». 

Travaux en cours et perspective 

d’évolution 

Les travaux sur le tronçon qui reliera le 

quartier de Bonnevoie ont démarré au 

mois d’avril dernier. Pour la première 

fois, Luxtram a décidé de faire appel à un 

prestataire unique pour la conception et la 

réalisation de l’ensemble du chantier: «Nous 

voulions expérimenter ce mode de marché 

public sur ce tronçon relativement simple à 

“Changeant 

l’ambiance 

des lieux 

qu’elle traverse, 

une quinzaine de 

trams a remplacé 

quelque 140 bus” 

Un autre chantier démarrera par ailleurs 

au mois de novembre pour l’édification 

d’un pont derrière le dépôt, qui permettra 

au tram de rejoindre l’aéroport au premier 

semestre 2024. En 2022, les travaux se 

poursuivront également au sud de la ville 

pour connecter le quartier de Bonnevoie 

au Ban de Gasperich, puis au stade, avec 

une mise en service estimée à la fin de 

l’année 2023. 

Le ministre de la Mobilité et des Travaux 

publics François Bausch a par ailleurs 

annoncé un projet de tram à voie rapide 

entre Esch-sur-Alzette et Luxembourg- 

Ville. Luxtram collaborera dans ce cadre 

avec l’Administration des ponts et chaussées 

pour organiser les voiries, puis assurera le 

rôle de maître d’ouvrage et exploitera ce 

nouveau tram. Son directeur commente: 

«Nous avons déjà prouvé l’efficacité de 

notre couple dans la maîtrise d’ouvrage. 

Nous avons pris l’habitude de coordonner 

nos efforts et nos plannings et la conduite 

des travaux du tramway jusqu’à aujourd’hui 

le montre bien». 

D’autres projets d’extension sont en cours 

de prévision, notamment vers Hollerich, 

vers la route d’Arlon ou encore vers le 

boulevard Konrad Adenauer au Kirchberg, 

où deux nouveaux quartiers doivent être 

aménagés par le Fonds Kirchberg. «Là 

où en 2016, nous rattrapions un retard 

accumulé dans le transport public, nous 

sommes aujourd’hui en position d’anticiper 

et d’accompagner le développement de 

quartiers en pleine expansion!», conclut 

André Von der Marck.



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GUIDE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE 2022 - BEST OF - LG 246 - NOVEMBRE / DÉCEMBRE 2021 

La passion de l’automobile 

pour moteur 


PORTRAIT 

Le 1 er juillet dernier, la Fédération des Artisans (FDA) a trouvé en la personne d’Ernest Pirsch 

son nouveau président. Directeur du garage qui porte son patronyme, ce féru d’automobile 

en a sous le capot: à la fois entrepreneur passionné et figure du monde des fédérations, son 

expérience en tant que président de la Fegarlux, puis porte-parole de la House of Automobile 

et vice-président de la FDA l’a indubitablement préparé à la tâche. Sur fond de crise sanitaire 

et accélérée par le départ anticipé de son prédécesseur, sa prise de fonction démarre sur les 

chapeaux de roue. Il coupe tout de même le moteur quelques instants, le temps de revenir sur 

sa carrière. De la naissance de sa passion pour l’automobile à son accession à la présidence de la 

FDA en passant par son engagement dans l’affaire familiale, Ernest Pirsch se dévoile. Portrait. 

L’entrepreneuriat dans le sang 

Ernest Pirsch est né un an après le garage de 

ses parents, en 1970, et y a passé le plus clair 

de son temps libre enfant. Lorsqu’il n’était 

pas sur les bancs de l’école, il déambulait 

dans la concession familiale. «Je suis né 

dans l’automobile et, bien que ça soit un peu 

caricatural pour un garçon, j’en suis passionné 

depuis tout petit. J’ai aussi éprouvé une réelle 

passion pour l’entreprise en tant que telle alors 

que j’étais encore très jeune. À la maison, tout 

tournait autour de cette société: le garage était 

au centre de toutes les discussions à chaque 

repas. Ce que mes parents ont accompli en 

partant de zéro, dans un petit hangar de la 

route de Thionville, m’a toujours ébloui», se 

souvient Ernest Pirsch. 

Bien que sa route soit toute tracée, il décide de 

faire un détour par l’université et s’inscrit en 

droit: «J’ai bien conscience que mon parcours 

est atypique pour un artisan, mais, au-delà de 

ma passion pour l’automobile, j’avais un faible 

pour le droit. Si j’ai toujours voulu intégrer 

l’entreprise familiale, je me suis tout de même 

inscrit à l’université d’Aix-en-Provence. Je 

garde d’ailleurs un excellent souvenir de la vie 

étudiante, une des plus belles étapes de la vie 

selon moi, et des personnes que j’ai côtoyées 

là-bas. Cette expérience, qui m’a apporté une 

certaine ouverture d’esprit, restera gravée très 

positivement dans ma mémoire», révèle-t-il. 

Un itinéraire tout tracé 

Ses études achevées, c’est sans regret qu’il 

reprend la route du garage familial, en 1995. 

«Lorsque je suis rentré d’Aix-en-Provence et 

que j’ai annoncé à mes parents ma volonté 

d’intégrer la société, ils ont ouvert grand 

les yeux avant d’accepter. Il a fallu que je 

fasse ma place dans une entreprise où j’étais 

connu depuis tout petit. Aux yeux de nos 

collaborateurs, je ne pouvais plus être le 

gamin qui entrait dans le garage sur son 

vélo. La transition s’est finalement faite tout 

naturellement. Ma sœur Tania était déjà 

passée par là et mon père m’a directement 

fait une place; il ne me surveillait que du 

coin de l’œil», se remémore-t-il. Et un jour 

de 1998, alors que les deux enfants Pirsch 

partagent le repas de midi dans la maison 

de famille, le fondateur du garage leur tend 

les clés. Du jour au lendemain, le frère et 

la sœur prennent les rennes de l’entreprise 

familiale. Tous deux se complètent et 

campent le même bureau depuis lors: «À 

aucun moment la reprise de la société n’a 

fait l’objet d’un quelconque conflit dans 

la famille. Ma sœur et moi n’avons jamais 

eu de divergence quant à la manière de 

l’administrer», souligne le repreneur. 

“Ce que mes 

parents ont 

accompli en 

partant de zéro 

m’a toujours ébloui” 

Rapidement, la deuxième génération de 

dirigeants envisage de développer les 

activités de l’entreprise en distribuant 

une seconde marque. «Mon père et ma 

mère vendaient Matra Simca lorsque, peu 

de temps après, ils ont eu l’opportunité de 

reprendre Mazda, une marque japonaise 

alors assez peu connue au Luxembourg. Ils 

l’ont saisie, ce qui fait du garage Pirsch le 

plus ancien concessionnaire de la marque 

en Europe. Quand j’ai intégré la société, 

l’importateur qui la distribuait nous a 

demandé de vendre Sang Yong, une marque 

coréenne. Nous ne l’avons fait que peu de 

temps mais l’idée de proposer une autre 

marque ne nous a pas quittés. C’est pourquoi, 

lors de la scission entre BMW et MG 

Rover, nous avons postulé pour distribuer la 

marque britannique. Nous en avons obtenu 

la concession et vendu les véhicules jusqu’à 

la faillite du constructeur. Par chance, c’est 

le contrat de concession Ford qui s’est 

ensuite libéré, en 2003. Nous avons effectué 

d’importants travaux d’extension et de 

réaménagement pour intégrer la marque 

que nous vendons toujours aujourd’hui», 

raconte Ernest Pirsch.



105 

Ernest Pirsch



PORTRAIT 

Cette belle histoire de famille, rythmée par les 

coups d’accélérateurs et les marches arrière, 

se poursuit aujourd’hui dans un contexte 

économique pour le moins complexe. «Le 

secteur automobile a toujours été confronté 

à des mutations technologiques. Comme il a 

fallu faire une place au diesel alors que toutes 

les voitures carburaient à l’essence, il faudra 

prendre le tournant de l’électrification. 

S’adapter aux évolutions du marché fait 

partie de la vie d’entrepreneur», considère 

Ernest Pirsch. Cette leçon, il l’a apprise 

dans sa vie «associative», au contact de chefs 

d’entreprise de tous secteurs. 

L’entrepreneur engagé 

Grâce à sa double casquette, le licencié 

en droit amoureux d’automobile entre au 

service de sa profession. À peine deux ans 

après avoir quitté l’université et rejoint 

l’entreprise familiale, il est approché par 

la Fédération des garagistes du Grand- 

Duché de Luxembourg (Fegarlux) pour ses 

connaissances en droit. «J’ai été sollicité par 

la Fegarlux qui se posait certaines questions 

relatives à un règlement européen. J’ai 

trouvé le dossier intéressant et, surtout, 

il m’a semblé important qu’une instance 

comme celle-ci défende notre cause. 

Lorsqu’on m’a proposé de l’intégrer, j’ai 

d’emblée accepté», explique Ernest Pirsch. 

De membre du comité, il gravit les échelons 

de la Fédération devenant successivement 

trésorier puis vice-président avant d’en 

prendre la présidence en 2004. 

Après douze années à sa tête, il contribue à la 

fondation de la House of Automobile, une asbl 

qui rassemble sous le même toit l’ensemble 

des acteurs de la filière automobile, à savoir 

les distributeurs, les professionnels du 

leasing, et les constructeurs et importateurs. 

«L’économie est en constante évolution et 

les discussions autour de la réduction des 

émissions de gaz à effet de serre représentent 

un défi majeur pour notre secteur. Nous nous 

sommes dit qu’il était temps de s’unir et de 

suivre une ligne commune afin d’apparaître 

comme un interlocuteur sérieux qui puisse 

non seulement accompagner le changement 

mais aussi faire valoir ses propres positions 

au niveau politique. Pour moi, il est 

d’une nécessité absolue que quelques-uns 

s’investissent pour défendre les causes du 

secteur car chaque action du gouvernement, 

des administrations ou même de nos 

fournisseurs a des répercussions directes sur 

l’exploitation journalière de nos entreprises», 

expose celui qui, quatre ans durant, prêtera 

sa voix à l’asbl pour s’en faire le porte-parole. 

“Il est d’une 

nécessité absolue 

que quelques-uns 

s’investissent 

pour défendre les 

causes du secteur 

automobile ” 

Fort de cette conviction, il s’investit 

également dans la Fédération des Artisans. 

Pendant quatre ans, il y représente les 

métiers de la mécanique avant de briguer 

le poste de vice-président qu’il occupera 

pendant huit ans, jusqu’à ce qu’il advienne 

inopinément à la présidence lorsque Michel 

Reckinger, qui campait alors la fonction, 

quitte son siège pour la présidence de 

l’Union des Entreprises Luxembourgeoises 

(UEL). «Connaissant bien les dossiers en 

cours, j’ai été sollicité pour lui succéder. 

Unique candidat, j’ai repris le mandat de 

mon prédécesseur le 1 er juillet, pour deux 

ans… avant les prochaines élections», 

explique le président fraîchement élu. Une 

succession qui survient à mi-mandat, sur 

fond de pandémie, Ernest Pirsch l’admet «ce 

n’est pas une situation des plus propices tant 

il y a de dossiers en cours et de problèmes 

à régler». En effet, dans l’artisanat, la 

crise sanitaire est lourde de conséquences 

pour la trésorerie et la productivité des 

entreprises auxquelles s’ajoute le lot de défis 

que soulèvent les transitions digitales et 

environnementales et la hausse des prix des 

loyers. «Les challenges et les investissements 

à prévoir sont tels qu’il nous faut un cadre 

légal qui permette à l’artisanat, déjà affaibli 

par la crise, de supporter financièrement 

cette transition. Si nous sommes en échange 

constant avec les politiques, c’est pour 

trouver les solutions qui nous permettrons 

de la financer tout en assurant la survie de 

nos entreprises et le maintien de l’emploi», 

affirme le nouveau président. Parmi les 

autres dossiers qui s’empilent sur son 

bureau, celui de la formation pèse lui 

aussi de tout son poids sur l’artisanat. Si 

les métiers évoluent rapidement, la maind’œuvre 

qualifiée, elle, se fait de plus en plus 

rare. Fortement préoccupée par la situation, 

la Fédération a ouvert deux centres de 

formation, l’un dédié au génie technique et 

l’autre au parachèvement, où quelque 5.000 

personnes par an suivent des formations 

adaptées à l’évolution des besoins du 

marché. 

Bien que vastes, les défis qui l’attendent 

n’intimident pas le nouveau président. «Tant 

que l’on aura besoin de moi, je serai prêt à 

m’investir pour la Fédération», exprime-t-il 

avec son engagement sans faille. L’avenir, il 

l’envisage aussi et surtout dans la concession 

familiale: «Il s’agit de mon premier et, je 

l’espère, de mon dernier emploi», confie-til. 

Père de deux filles dont il soutiendra les 

choix de vie et de carrière avec bienveillance, 

il se dirait fier de les voir reprendre le garage 

Pirsch. En attendant, Ernest Pirsch restera 

derrière son bureau de la route d’Esch avec sa 

sœur Tania ou, en vrai mordu d’automobile, 

derrière le volant du 4x4 qu’il aime piloter 

durant son temps libre.

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