La Sultane #63
La Sultane est un magazine de lifestyle féminin qui célèbre l'art de vivre à la Tunisienne nous parlons de : culture, société, entreprenariat féminin, économie, leadership, management, féminisme, développement de soi, parentalité, art, design, mode, déco et beauté, santé et bien-être... En couverture de notre numéro 63, découvrez Mouna Ben Ahmed. Mouna Ben Ahmed est une jeune femme entrepreuneure, très active dans le secteur de l'art en Tunisie. Designer d'espace qui s'est mise à son propore compte en fondant son cabinet d'architecture intérieure, elle se lance dans la création d'objets d'art et de décoration, en donnant libre cours à sa détermination, son courage, son instinct et sa créativité. ZahraLuxury est ainsi née. Dans son numéro, nous parlons également de comment cultiver la confiance en soi, comment surmonter son stress, nous parlons des 4 vagues des mouvements féministes et nous vous invitons à dévouvrir la forme de leadership exercé par Hannibal Barca
La Sultane est un magazine de lifestyle féminin qui célèbre l'art de vivre à la Tunisienne nous parlons de : culture, société, entreprenariat féminin, économie, leadership, management, féminisme, développement de soi, parentalité, art, design, mode, déco et beauté, santé et bien-être...
En couverture de notre numéro 63, découvrez Mouna Ben Ahmed.
Mouna Ben Ahmed est une jeune femme entrepreuneure, très active dans le secteur de l'art en Tunisie. Designer d'espace qui s'est mise à son propore compte en fondant son cabinet d'architecture intérieure, elle se lance dans la création d'objets d'art et de décoration, en donnant libre cours à sa détermination, son courage, son instinct et sa créativité. ZahraLuxury est ainsi née.
Dans son numéro, nous parlons également de comment cultiver la confiance en soi, comment surmonter son stress, nous parlons des 4 vagues des mouvements féministes et nous vous invitons à dévouvrir la forme de leadership exercé par Hannibal Barca
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onne hygiène et de la propreté devenaient<br />
des atouts de séduction. Le port du corset<br />
a été pensé pour faciliter l’adoption d’une<br />
meilleure posture et pour « permettre aux<br />
organes internes des femmes de rester à<br />
leur place. » Ouai.<br />
Le corps en forme de sablier<br />
À la fin du 19 e siècle/début du 20 e , la figure en<br />
sablier constituait la grande norme de beauté<br />
à adopter. Le port du corset aidant, les<br />
femmes sculptaient littéralement leurs corps<br />
pour avoir une taille de guêpe. Cet instrument<br />
leur compressait les organes internes et<br />
elles se retrouvaient assez souvent à bout<br />
de souffle, perdaient connaissance très<br />
facilement, leur conférant une image de<br />
douceur et de fragilité. Ce qui n’était pas<br />
sans déplaire à la gente masculine.<br />
<strong>La</strong> beauté des années folles<br />
<strong>La</strong> Première Guerre mondiale a ravagé<br />
bien des pays et provoqué des disettes,<br />
un peu partout dans le monde. Les courbes<br />
n’étaient plus à l’ordre du jour. Et durant les<br />
années 20, la maigreur devenait la norme<br />
: silhouettes androgynes, cheveux courts,<br />
visages émaciés, les gens transformeront<br />
ces caractéristiques, peu flatteuses par le<br />
passé, en atout beauté.<br />
Halte à la maigreur<br />
Après l’effondrement du marché boursier,<br />
l’installation de la Grande Dépression et<br />
le déclenchement de la Seconde Guerre<br />
mondiale, le critère de maigreur a été<br />
dénoncé. On reconnaissait dorénavant<br />
que cette norme n’était pas saine, les<br />
familles allaient devoir lutter pour obtenir<br />
de la nourriture adéquate et en quantité<br />
suffisante.<br />
Beauté impossible<br />
Dès le milieu de la guerre et les années 50,<br />
les pin-ups et les starlettes hollywoodiennes<br />
allaient incarner la quintessence de la<br />
beauté féminine. Ce que le grand public<br />
ignorait encore à l’époque, c’est que cet<br />
idéal était largement manipulé. Les photos<br />
en couvertures de magazines étaient<br />
retouchées et de nombreuses célébrités ont<br />
dû subir un passage obligé par le bistouri.<br />
Des opérations lourdes et douloureuses<br />
imposées par les studios de production<br />
pour se rapprocher de l’idéal fantasmé de<br />
la beauté féminine. Le teint aussi se devait<br />
d’être parfait. Une peau de porcelaine et<br />
légèrement rosée. De quoi faire le bonheur<br />
de l’industrie cosmétique.<br />
Moins de gras, plus de tonus<br />
et moins de calories<br />
Durant les années 70 et 80 l’écart continuait<br />
à se creuser entre les femmes ordinaires<br />
et les icônes de beauté. Les régimes<br />
hypocaloriques et faibles en gras étaient<br />
considérés comme sains et faisaient fureur,<br />
en dépit de nombreuses carences qu’ils<br />
allaient provoquer. L’engouement pour<br />
l’aérobic, en imitation de Jane Fonda, les<br />
exercices de cardio et de tonifications<br />
équivalaient pour beaucoup à « saines<br />
et belles ». De même, les peaux hâlées,<br />
en opposition aux carnations pâles,<br />
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