Panorama de presse quotidien du 10 03 2022
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
PANORAMA DE PRESSE
Du 10/03/2022
SOMMAIRE
- Politique-Economie…………………….…………………………………………………………..p.2-7
- Formations……………………………………………………………………….………………….….p.8-9
- Salon……………………………………………………………………………………………………….p.10
- Patrimoine-Unesco..………………………………………………………………………………..p.11-13
- Communication-Evènements-Dégustations.…………………………………………...p.14-20
- Oenotourisme-Viticulture……………………………………………………………………….p.21
Cette revue de presse se destine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,
le destinataire s’interdit de reproduire, publier, diffuser ou vendre ce document.
www.sgv-champagne.fr
17 avenue de Champagne – CS 90176 • 51205 Epernay Cedex • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 27
69 Grande Rue de la Résistance • 10110 Bar-sur-Seine • Tél. 03 25 29 85 80 • Fax. 03 25 29 77 81
Guerre
La Russie recommande de suspendre ses
exportations d’engrais
07.03.22 lafranceagricole
Selon l’Unifa, 24 % de l’azote utilisé en France est importé depuis des pays tiers
(majoritairement de la Russie, de l’Égypte et de Trinidad), principalement sous forme d’urée
et de solution azotée. © Yann Cainjo/GFA
Le ministère russe de l’Industrie a recommandé le 4 mars
2022 à ses producteurs d’engrais de suspendre
temporairement leurs exportations. En France, les
producteurs d’engrais assurent se mobiliser pour assurer
la couverture des besoins des agriculteurs.
« Actuellement, une situation se crée où, en raison du sabotage des livraisons par un certain
nombre de sociétés de logistique étrangères, les agriculteurs d’Europe et d’autres pays ne
peuvent pas recevoir les volumes d’engrais contractuels », a indiqué dans un communiqué le
ministère russe de l’Industrie, le vendredi 4 mars 2022.
Suspension temporaire
« Le ministère russe de l’Industrie et du Commerce a été contraint de recommander aux
producteurs russes de suspendre temporairement l’expédition d’engrais russes destinés à
l’exportation », a-t-il ajouté.
Cette recommandation est faite « jusqu’à ce que les transporteurs reprennent le travail régulier
et fournissent des garanties pour la mise en œuvre intégrale des livraisons à l’exportation
d’engrais russes ». Le ministère précise que les besoins des agriculteurs russes continueront
d’être couverts.
La Russie est l’un des principaux producteurs d’engrais du monde (lire l’encadré). L’Europe
et le Brésil, notamment, sont très dépendants des engrais russes.
Les producteurs français d’engrais « s’organisent »
Dans un communiqué daté du 7 mars 2022, l’Union des industries de la fertilisation (Unifa)
affirme que « les producteurs d’engrais s’organisent pour assurer dans la durée la souveraineté
alimentaire de la France et accompagnent dès maintenant les agriculteurs dans la couverture
de leur besoin ».
L’Unifa assure ainsi se mobiliser sur la question de l’approvisionnement et sur celle du prix.
« S’agissant des matières premières prenant part à la production d’engrais, des solutions de
substitution existent et seront à envisager s’il était nécessaire de pallier les importations
venant de la Russie et de l’Ukraine », juge l’Union.
Leviers sur le long terme
L’Unifa indique également se pencher sur des « leviers de long terme » en lien avec les
pouvoirs publics pour « éviter toute rupture d’approvisionnement sur les différents types
engrais concernés (ammonitrates, urée, engrais phosphatés, engrais composés complexes,
potasse) » dans le cas où « la situation venait à perdurer ».
Hélène Parisot, avec Justine Papin et l’AFP
La Russie pèse lourd dans le marché des engrais
Bien que les sanctions financières imposées à la Russie ne le visent pas directement, le
secteur des engrais pourrait être lourdement impacté. Se basant sur les conclusions d’une
analyse d’IHS Markit, FranceAgriMer estime que le conflit pourrait entraîner une « nouvelle
spirale haussière des prix des engrais ».
« La Russie représente 13 % du commerce mondial des produits intermédiaires nécessaires à
la fabrication d’engrais et 16 % des échanges d’engrais finis », a rappelé Marc Zribi, chef
de l’unité des grains et du sucre de FranceAgriMer, le 28 février 2022.
La Russie fournit plus de 10 % des volumes des engrais azotés et phosphatés consommés en
France.
L’agriculture brésilienne pourrait également être largement impactée. Le pays achète près de
60 % des volumes de nitrate d’ammonium russes. Il est également le premier acheteur de
potasse, marché sur lequel Russie et Belarus représentent 40 % des exportations mondiales.
Ukraine : les entreprises sous-estiment
encore les risques géopolitiques
Couvrir un risque de guerre est onéreux et difficile à mettre en place rappelle François
Beaume, vice-président de l'Association pour le management des risques et des assurances de
l'entreprise (Amrae). Peu d'entreprises ont pris des couvertures complémentaires et elles ne
protègent pas tous les enjeux.
Pour les entreprises françaises qui sont présentes physiquement sur la zone de conflit, la
principale préoccupation est de mettre leur personnel en sécurité. (Vadim
Zamirovsky/AP/SIPA)
Par Valerie Landrieu
Publié le 1 mars 2022 à 13:17 Les Echos
Alors que la priorité des entreprises françaises présentes en Ukraine reste la sécurité des
employés, celles qui ont travaillé en amont sur leur gestion des risques ont déjà probablement
identifié les moyens de contournement du pays, des fournisseurs alternatifs et des modes de
livraison différents, explique François Beaume, vice-président de l'Association pour le
management des risques et des assurances de l'entreprise (Amrae).
La notion de risques politiques est-elle suffisamment prise en compte dans
l'internationalisation des entreprises ?
Face aux tensions croissantes et au bouleversement des équilibres, les grands groupes ont tous
mis en place des modalités de veille pour ces sujets. Les risques géopolitiques et leurs
conséquences ultimes, comme un conflit armé, sont au nombre des éléments que les
gestionnaires de risques surveillent attentivement pour en réduire l'impact.
Côté PME, les plus averties sont celles qui opèrent dans ou à destination des pays ou des
territoires risqués. Quand vous êtes une PME du Loiret qui exporte dans un pays de la mer
Caspienne, vous avez nécessairement une approche de la gestion des risques. Pour autant, les
risques géopolitiques sont probablement encore sous-estimés .
« 100 % des enjeux ne seront pas couverts. »
Ces dernières années, les violences politiques et expropriations, avaient décru dans les
cartographies des risques, et le risque politique s'était concentré des zones bien précises, sur la
corne de l'Afrique et le Venezuela, notamment, dans le rapport du Forum de Davos.
Les couvertures assurantielles sur les risques transports et chaîne logistique, en temps de paix,
sont-elles effectives dans la situation actuelle ?
En théorie, oui. En pratique, de nombreux paramètres peuvent venir gripper la machine.
Certaines entreprises ont peut-être pris des couvertures complémentaires qui existent sur des
violences politiques et terroristes, et qui fournissent des garanties en cas d'expropriation,
d'abandons forcés de l'outil de production et du stock. Mais 100 % des enjeux ne seront pas
couverts.
Couvrir un risque de guerre est onéreux et difficile à mettre en place. Les PME peuvent ne
pas avoir fait de tels choix, plus, d'ailleurs, par méconnaissance que par économies, ou parce
qu'elles n'ont pas identifié la valeur ajoutée.
Quels sont les sujets opérationnels qui mobilisent aujourd'hui les directions d'entreprises et les
gestionnaires de risques ?
Pour celles qui sont présentes physiquement sur la zone de conflit, la principale préoccupation
est de mettre en sécurité le personnel, et de sécuriser, si tant est que ce soit possible,
les locaux, les outils de production et les stocks. Mais l'export et l'import deviennent aussi
plus compliqués.
« Les sociétés qui vont le mieux traverser cette crise sont celles qui auront réfléchi en amont
et mis en place des mesures leur permettant de basculer sur d'autres modalités. »
Les entreprises qui ont travaillé en amont sur leur gestion des risques ont déjà probablement
identifié les moyens de contournement du pays, avec des fournisseurs alternatifs et des modes
de livraison différents. Les sociétés qui vont le mieux traverser cette crise sont celles qui
auront réfléchi en amont et mis en place des mesures leur permettant de basculer sur d'autres
modalités. Et les organisations réfléchissent aujourd'hui aux effets de bords qui pourraient
survenir dans les pays limitrophes de l'Ukraine, comme la Pologne, la Roumanie et la Hongrie
Presse écrite
FRA
Famille du média : Médias professionnels
Edition : 04 mars 2022 P.13
Périodicité : Hebdomadaire
Journalistes : -
Audience : N.C.
Nombre de mots : 340
Sujet du média :
Agroalimentaire-Agriculture
p. 1/1
Salon. Les métiers du Vivant, des métiers d'Avenir
En Hauts de France, l'agriculture est un secteur qui
recrute et offre une palette de métiers liée à la nature
et au vivant. Le mercredi 9 mars, les partenaires de
l'Alliance Agricole de l'Aisne* organisent la 2èmeédition
du salon : «Les métiers du vivant, Tout un avenir /».
Ce salon est l'occasion pour échanger avec les acteurs
de la filière : Agriculteurs, éleveurs, paysagistes, entre
prises agroalimentaires, apprentis..., de découvrir les
derniers robots et les simulateurs de conduite, mais
également de se renseigner sur les formations et de
prendre connaissance des offres d'emploi de ces sec
teurs.
Ce salon est organisé en 9 pôles :
- Les cultures : betteraves, blé, pomme de terre, maïs,
légumes, fruits... et profitez des dégustations !
- L'élevage : présentation d’animaux.
- La viticulture : machinisme et dégustations.
- Le paysage : assistez à des démonstrations et ren
contrez des entreprises qui recrutent !
- L'horticulture : découvrez les semis et les plantations.
- Le machinisme et ses innovations : Venez découvrir
la conduite d'engins (initiation, lunettes 3D...),
- Le pôle formation : renseignez-vous sur les formations
proposées dans les secteurs de l'agriculture,
paysage, environnement...
- Le pôle recrutement : postulez aux offres d'emploi
du
secteur.
(*) l'Alliance Agricole de l'Aisne est un consortium de partenaires
Emploi / Formation, d'entreprises, ou de structures œuvrant
dans le champ agricole pour la mise en place du salon dépar
temental de l'Aisne.
II est composé des partenaires suivants : Cfar Hdf, 3aph, Apecita,
Cap Emploi, Cfa Regional Genech, Fruits Rouges & Co, Gieps,
Interfel, Lycee Robert Schuman, Maison De L'emploi, Msa, Oca
piat, Pole Emploi, Prevaxio, Reso, Service De Remplacement,
Cfppa Verdilly, Cfppa Thierache, Sgv, Unep, Usaa 02.
Informations
pratiques
Mercredi 9 mars 2022 - Entrée libre de 10h à 16h
l'UFA de la chambre d'Agriculture : 5, Rue des
minimes à Laon
Parking MSA accessible aux bus : rue Turgot Laon
Restauration sur place possible
Pass vaccinal (selon mesures gouvernementales)
Contact au 03 23 23 78 00
232569 VIGNERONS - CISION 3370862600524
Tous droits de reproduction et de représentation réservés au titulaire de droits de propriété intellectuelle
L'accès aux articles et le partage sont strictement limités aux utilisateurs autorisés.
Alexandre Fortuné, chef du restaurant
l'Instant Terroir
Ma Champagne au Patrimoine mondial
Par Sébastien Gitton
France Bleu Champagne-Ardenne
Mardi 8 mars 2022 à 8:24 -
Depuis 2015, les Coteaux, Maisons et Caves de Champagne sont inscris au patrimoine
immatériel de l'Unesco. Une reconnaissance qui fait de la Champagne une grande destination
du tourisme mondial. Et dans ce domaine, le champagne et la gastronomie sont indissociables.
Alexandre Fortuné - L'Instant Terroir
Alexandre Fortuné est le chef de l'Instant Terroir à Aÿ, où il exprime son art culinaire au cœur
du vignoble de Champagne. Le restaurant a été construit à côté du centre d'interprétation
Pressoria, comme une continuité au voyage sensoriel. Et la vue depuis la salle de restauration
est saisissante, au pied des vignes, sur les côteaux historiques d'Aÿ inscris à l'Unesco.
Alice Paillard fait du champagne (encore
une fille de qui fait très bien)
Par Bon Vivant le 8 mars 2022 https://www.mybettanedesseauve.fr
Alice Paillard est plus jeune que la maison que son père Bruno a fondée. Cette Champenoise
élevée aux grandes valeurs de la région qui l’a vue naître en est un porte-drapeau impeccable.
Directrice générale de Champagne Bruno Paillard, elle joue avec son père la partition de la
transmission exemplaire, sorte de modèle pour le monde dont beaucoup feraient bien de
s’inspirer. Elle précise : « Ce n’est pas simple. Le rôle du fondateur qui doit maintenant
laisser la place n’est pas d’une évidence parfaite. Nous parlons beaucoup, un dialogue
permanent qui me permet de confronter mes idées à son expérience. Comme il est moins
concerné par l’opérationnel, il est prudent dans ses jugements. Nous partageons un respect
mutuel qui est enrichissant. » C’est beau à entendre, et rassurant.
Le Champagne de Saint-Gall sort son Blanc
de Blancs Grands crus extra-brut
10 mars 2022 lachampagnedesophieclaeys.fr
L’année 2016 est majoritaire dans l’assemblage de la nouvelle cuvée Blanc de Blancs Grands
crus extra brut proposée par le Champagne de Saint-Gall. Une cuvée issue du terroir de la
Côte des Blancs, particulièrement des quatre villages classés Grands crus de la Côte des
Blancs : Le Mesnil-sur-Oger, Oger, Avize et Cramant. Dosée à 5 gr/, la cuvée est également
composée de 45% de vins de réserve.
Prix : 38 €
Il y aura un Cristal 2021 pour la Maison
Roederer
10 mars 2022 lachampagnedesophieclaeys.fr
L’élaboration d’un Cristal 2021, la découverte du nouveau Cristal 2014, la visite du site de la
Maison Louis Roederer rénovée… En tant que journaliste, on ne va pas pour rien à la
rencontre de Jean-Baptiste Lecaillon, son emblématique chef de caves. D’ailleurs l’entretien
commence fort puisque de suite, l’homme du vin annonce la couleur : « on va millésimer
2021 pour Cristal« . Et d’expliquer sa démarche : « En 2021 nous avons eu des vins brillants,
d’une rare intensité aromatique et des textures qui rappellent des millésimes classiques types
2013 ou 1990« . Bien sûr, le chef de caves reconnaît la difficulté de la dernière vendange :
« c’était vraiment une année extrêmement difficile, il y a eu des terroirs qui se sont avérés
très compliqués ». Mais de tempérer : « en revanche, nous avons obtenu de belles choses sur
les Grands crus par exemple à Avize, Aÿ, Cramant, Verzy ou Verzenay et Beaumont-sur-
Vesle » Qui l’eut cru !.
Avec un tirage de 8000 kg/h au lieu de 10 000, il y aura donc un Cristal 2021, il ne sera
commercialisé qu’en blanc, Jean-Baptiste Lecaillon le précise : « Il n’y aura ni Cristal Rosé,
ni millésime 2021″.
Christal 2014
Remontons le temps pour aller en 2014, une autre année compliquée, surtout par un été qui a
vu se succéder des perturbations, plus ou moins orageuses, apportant beaucoup trop d’eau. De
plus, durant le mois d’aout, le thermomètre affichait des températures automnales. Mais
comme les dieux sont avec la Champagne, les vendanges se sont déroulées sous un temps
particulièrement chaud et beau. Ces éléments combinés ont permis d’élaborer un Cristal 2014.
« Cristal 14 est un enfant de la craie ! Nous avions choisi de vendanger plutôt tard le 18 et 23
septembre pour les parcelles (45 parcelles sur 80/90ha) du domaine Cristal ». Pour Jean-
Baptiste Lecaillon, le résultat est à la hauteur : « Nous avons un vin texturé, complexe avec
une belle longueur en bouche. On y perçoit la salinité, la légèreté et fraîcheur en bouche ».
Côté dégustation, Cristal 2014 est un vin de caractère élégant et fuselé doté d’un fruité très
gourmand. Un vin séduisant, lumineux, son effervescence est particulièrement fine, mais elle
reste puissante et vivace. Composé de 60 % pinot noir, 40 % chardonnays, sans fermentation
malolactique, 32 % des vins sont vinifiés sous bois. La cuvée est dosée à 7gr/l. Elle a été
dégorgée au mois de juin pour une première partie.
Et pour commenter ce joli vin, il lui fallait une salle de dégustation à la hauteur C’est le cas.
Avec les travaux engagés il y a un peu plus d’un an par la maison pour son site de la rue de
Savoye à Reims, Louis Roederer a rénové le lieu. Apportant la touche « champagne », chic et
raffinée, tout en gardant son style discret et racé, rien n’est trop voyant, ni trop bling bling
(hormis trois tous petits coussins en paillettes juste pour le fun). Parfois une photo vaut
mieux que mille mots :