Journal avril

Édito - Mot du Président de l’ANEPF

Chères lectrices, chers lecteurs,

chères étudiantes, chers étudiants,

JJ’ai l’honneur d’ouvrir cette quatorzième

édition du journal de l’ANEPF. Un 14ème

numéro qui vous présente ainsi les différentes

avancées de nos études et de notre profession

depuis ces derniers mois. Une année 2022

qui semble synonyme de changement pour

nombre d’entre nous, alors que nous nous

interrogions lors de la dernière édition du

Journal: « Comment répondre aux différents

constats posés durant ces deux dernières

années de crise sanitaire ? »

Une réponse, partielle, mais d’ores et déjà

porteuse d’espoir nous a été dévoilée ces

dernières semaines. Avec la signature de

la convention nationale des pharmaciens

titulaires d’officine, qui nous permet d’observer

une transformation accrue à venir du métier de

pharmacien d’officine, un métier qui s’articulera

autour de nouvelles missions, accompagné

d’une reconnaissance accrue de la profession

de pharmacien.

Cette décision de porter toujours plus loin notre

profession nous anime aussi pour effectuer une

réingénierie de nos études afin que les futurs

professionnels de santé que nous sommes

puissent être formés aux pratiques. Et c’est

maintenant clair : le ministre des Solidarités

et de la Santé l’a annoncé : une réforme du

3ème cycle des études de pharmacie aura lieu,

accompagnée d’une revalorisation du statut

des étudiants. Cette victoire devra pourtant

être suivie de près par chacun d’entre nous

afin d’assurer que le souhait des étudiants soit

écouté.

Ces dernières avancées

devront s’accompagner

d’une reconsidération du

bien-être des étudiants

que nous sommes

toutes et tous : précarité,

détresse mentale,

violences ; tant de sujets

qu’il nous est capital

de combattre et qui

nécessiteront de garder cette même volonté

ferme d’agir ! Cette volonté, nous vous invitons

plus que jamais à la réclamer en vue des

échéances électorales prochaines, par ce droit

inaliénable qu’est le droit de vote.

Au sein de cette édition, vous trouverez

également un retour d’actualité des

nombreuses actions menées par notre réseau

: Solidarité internationale, Forums d’orientation

et de formation, Promotion de nos études,

Transition écologique…

L’ensemble de ces projets accroît notre fierté :

celle d’observer un réseau uni, fort, et déterminé

pour réaliser des actions concrètes améliorant

le quotidien des étudiants, des populations,

améliorant la santé publique.

Pour que vive la Pharmacie, Vive l’ANEPF.

Numan BAHROUN,

Président de l’ANEPF

Rédaction : Théo VITROLLES

Conception de la maquette : Capucine BIANCIOTTO

2 Journal de l’ANEPF n°14 - Avril 2022

Edito

Édito - Mot de la Rédaction

C

’est avec une immense joie que la 14ème

édition du Journal de l’ANEPF voit le jour,

déjà le 3ème de ce mandat 2021-2022.

Une parution somme toute symbolique

puisque d’ores et déjà disponible entre vos

mains, en ce dimanche 10 avril 2022, date à

laquelle se tient le premier tour de l’élection

présidentielle française.

S’il m’est impossible à l’heure où j’écris ces

quelques lignes de connaître les résultats

de ce premier scrutin, il me paraît essentiel

de rappeler l’importance des urnes, à vous,

étudiants en pharmacie. Vous qui vous êtes

mobilisés durant deux années de crise sanitaire

et avez vu de manière concrète, le virage

entamé par la profession de pharmacien.

Vous qui avez aussi côtoyé de près les

problématiques sociales auxquelles nombre

d’étudiants ont dû faire face, notamment celle

du mal-être des étudiants en santé, révélée

depuis peu, perdurant depuis des années.

Ces derniers mois furent donc bien

évidemment marqués par l’échéance

présidentielle en cours. Des semaines

rythmées par les différents débats à la

présidence française, des journées entières à

débattre au sujet de l’accès aux soins, de la

prévention, d’une politique de one health ou

encore du numérique en santé. De nombreuses

heures à faire le bilan de deux années de crise

sanitaire et de son impact sur le système de

santé français. Ce fut également le moment

pour le bureau national de l’ANEPF de porter

l’ensemble des revendications auprès des

candidats à la fonction suprême, une tâche

importante visant à porter du mieux possible

votre voix, vous qui lisez ces quelques mots à

cet instant.

Ainsi j’ai eu le plaisir de

venir à votre rencontre

pour vous faire parler

dans cette 14ème

édition du Journal de

l’ANEPF. Qu’il s’agisse

de témoigner au

sujet des nombreux

événements du réseau s’étant déroulés entre

février et avril ou bien pour échanger au sujet

de l’élection présidentielle française. J’ai été

ravi d’échanger avec vous pour la confection

de ce journal, Jean Michel MROZOVSKI,

Juliette DELORT, Delphine CALVEZ, Marie

DEFOUR, Samantha COMPS, Inès GAYRARD,

Marie-Andréa GILLES, Chloé SAMARA, Marie-

Charlotte PAGUET ainsi que Julien ESCANDE.

Je remercie également mon bureau pour

son investissement permanent au sein de ce

formidable moyen de communication qu’est

le Journal, et plus particulièrement Capucine

pour le travail abattu ensemble pour la

confection de ce dernier n’ayant de cesse de

rythmer notre mandat.

N’oubliez jamais que ce journal est le vôtre,

je reste à votre disposition si vous souhaitez

vous exprimer en son sein.

Je vous souhaite à toutes et à tous, une

excellente lecture.

Théo Vitrolles

Porte-parole de l’ANEPF

Journal de l’ANEPF n°14 - Avril 2022 3

06 Actu ANEPF

14 Retour Agenda

16 Convention nationale pharmaceutique

18 Focus sur les élections ordinales

20

Tour du monde de la pharmacie :

Les pénuries de médicaments…

22

30

Dossier : l’élection présidentielle

L’ANEPF et l’élection présidentielle

La parole est à vous : Les étudiants en pharmacie face à

l’élection présidentielle

Les dates clés de l’échéance présidentielle

Réduire l’impact environnemental d’un

évènement : Le label Éco’Pharma fait

peau neuve !

32

33

Qui sont les pharmaciens en

industrie de demain ?

Sommaire

Solidarité internationale : Vol vers

le Sénégal !

34 FAGE, Élus, quoi de neuf ?

35

Le concours de l’agencement de

la pharmacie de demain !

36

En photos : Le réseau perspectives

professionnelles !

39 Mots croisés

ctu

ANEPF

Assemblée Générale de Février - Châtenay-Malabry

Le week-end du 11 au 13 février dernier se déroulait la 3ème Assemblée Générale du mandat

2021-2022 de l’ANEPF à Châtenay-Malabry. Un événement organisé par la Démén’AG,

tout un symbole puisque les étudiants locaux migreront prochainement vers le campus

universitaire de Paris Saclay !

En format restreint par rapport à l'accoutumée due aux conditions sanitaires en vigueur,

l’évènement à toutefois pu rassembler près de 200 étudiants issus des 23 facultés de

l’hexagone le temps d’un week-end. Cependant, il était possible pour les étudiants de

participer à de nombreuses formations mais également de suivre le temps d’Assemblée

Générale du dimanche en distanciel ! Une nouvelle organisation qui a permis à de nombreux

pharmaciens en devenir de pouvoir s’investir dans cet événement hybride.

Le temps du samedi était donc pleinement consacré à la mise en place d’ateliers de formation

: lutte contre la désinformation, place de l’ANEPF dans l’élection présidentielle à venir,

protéger l’environnement avec son association locale, rôle du pharmacien dans les soins

palliatifs et la fin de vie, formation sur les différentes instances de l’université, place et rôle

du pharmacien à l’international autant de thématiques variées pour, d’une part former les

associatifs en cours de mandat sur leur exercice, mais aussi sensibiliser les étudiants sur leur

profession future.

Le dimanche lui, s’est vu tenir le traditionnel temps d’Assemblée Générale du Bureau National

de l’ANEPF. Un moment important pour les 23 membres constituant le bureau de mener un

état des lieux de leurs travaux en cours et à venir, solliciter les étudiants sur de nombreux

avis et ainsi mener plusieurs débats. En outre, un temps démocratique nécessaire au bon

fonctionnement de l’association.

Le Bureau National de l’ANEPF félicite à nouveau la team organisatrice de l’évènement. Un

événement qui restera marqué dans l’histoire de la faculté de Châtenay-Malabry avant son

déménAGement !


Retour de PharmagoraPlus

Actus ANEPF

Après deux années d’absence, le salon PharmagoraPlus faisait son grand retour au parc des

expositions porte de Versailles ! L’occasion pour la profession de se retrouver à nouveau après

des années d’absence du fait des conditions sanitaires. En effet, PharmagoraPlus est LE salon

de la pharmacie d'officine en France. Pendant deux jours, des milliers d'acteurs de la profession

se sont donc réunis pour découvrir de nouveaux produits et services, bénéficier des meilleures

formations, échanger avec des leaders d'opinion et se retrouver dans la convivialité.

Le 12 et 13 mars, ce sont donc prêts de 450 exposants qui ont posés bagages, 14 000 visiteurs

déambulant au sein des nombreuses allées du parc des expositions, et 130 ateliers, conférences

et tables rondes qui ont eu lieu durant ce week-end entièrement dédié aux pharmaciens, et

professionnels en devenir, puisque de nombreux étudiants sont également venus à l'événement,

ouvert à toutes et à tous ! L’ANEPF a pu pleinement s'investir parmi les conférences proposées,

5 au total, toutes sujettes à l’avenir de la profession. De beaux moments pour faire rayonner la

voix des étudiants en pharmacie de France, directement auprès de leurs futurs pairs en exercice.

L’ANEPF disposait de son propre stand afin de promouvoir l’engagement des pharmaciens de demain,

présenter aux visiteurs les travaux effectués par la structure, avec la mise à disposition des

traditionnels Guides de l’ANEPF. Les membres du bureau national prêtaient également main forte

au stand de la DQO (Démarche Qualité à l’Officine), puisque partie intégrante du Haut Comité qui

pilote la démarche, aux côtés de l'Ordre National des Pharmaciens et représentants de tous les

acteurs de la profession afin de sensibiliser les professionnels au sujet de cette ambition.

Si vous souhaitez (re)vivre l’évènement, vous pouvez d’ores et déjà consulter les rediffusions de

Pharma Radio sur leur site internet, qui sait, vous entendrez peut-être les différents membres du

bureau national intervenir sur différentes thématiques : Concours de l’agencement en officine,

formation des pharmaciens de demain et signature de la nouvelle convention pharmaceutique.

PharmagoraPlus c’est fini ! On se retrouve l’année prochaine !


Retour du WET - Week-End Tutorats

Sur le thème d’Alice au pays des merveilles, le WET (Week-end Tutorat) s’est déroulé du 3 au 6 mars à

Marseille. Cet événement annuel permet de proposer aux tutorats d’entrée dans les études de santé

(TEES) et aux tutorats d’année supérieures (TAS) un week-end de formation spécialement pour eux. Ces

2 types de tutorats sont bien complémentaires mais distincts ! Ainsi, près de 400 étudiants issus des 5

filières de santé MMOPK (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie, Kinésithérapie) étaient réunis.

Afin de répondre aux besoins de chaque tutorat, diverses formations sur plusieurs thématiques leur étaient

proposées: pédagogie, orientation, communication, santé & bien-être ainsi que réseau national. Ce dernier

parcours a permis aux tutorats d’aborder la place du réseau tutorat au sein des réseaux nationaux. Un

parcours tutorat associatif a permis aux tuteurs d’acquérir les bases fondamentales à la gestion d’équipe,

aux partenariats ou à la trésorerie.

2 parcours tutorats d’années supérieures étaient proposés afin de répondre aux besoins spécifiques de ce

réseau grandissant à vue d'œil !

Samedi après-midi, les étudiants ont pu participer à une table ronde sur le thème de l’interprofessionnalité.

Les intervenants ont abordé ce sujet sous différents angles : l’intérêt de l’interprofessionnalité dans

notre future pratique professionnelle, au sein de nos études mais également dans le microcosme associatif.

Nous remercions Mme Morgane Angibaud (docteur en pharmacie), Mr Loïc Vaillant (professeur des

universités et praticien hospitalier en dermatologie, ancien président de l’université de Tours), Mr Nicolas

Lerolle (professeur des universités et praticien hospitalier, doyen de la faculté de santé d’Angers ) et Mr

Bastien Le Dantec (Maïeuticien, ancien vice président enseignement supérieur de l’ANESF et ancien vice

président Affaires médicales de la FAGE) pour leurs présences.


Actus ANEPF

Cet événement fut aussi l’occasion pour les 41 tutorats inscrits à la Project Fair du dimanche matin de

montrer aux participants leurs innovations locales. À l'issue de 3 heures d’échanges, le jury composé des

7 Vice-Présidents Tutorats des 5 fédérations de filière ont délibéré afin de décerner différents prix !

• Prix bien-être : Tutorat Santé Paris Saclay avec le “BeKom Lanta” : mise en place d’après-midi destinées

au lâcher prise et à la rigolade pour les PASS/L.AS

• Prix orientation : Tutorat Toulousain des Étudiants en Pharmacie de Toulouse avec leur speed dating

de l’orientation

• Prix audiovisuel : Tutorat Associatif Marseillais pour “les petits incompris": des reals sur instagram à

destination des L.AS

• Prix interpro : Tutorat Santé Lorraine pour leur travail en collaboration avec les BDE et tutorats des

Licences

• Prix innovation pour les TEES : Association Angevine du Tutorat PASS L.AS pour la mise en place du

Tut0+ à destination des terminales

• Prix innovation pour les TAS : Tutorat des étudiants en médecine de Paris Saclay par la mise en place

d’ateliers de simulation hebdomadaires à destination des externes

• Prix du meilleur espoir : Tutorat d’années supérieures de Saint-Etienne avec la mise en place de semaines

de sensibilisation à la santé mentale

• Prix des lycées : Tutorat Santé Montpellier avec la semaine des lycées pour informer les futurs étudiants,

leurs parents et les professeurs de lycée sur la PASS & la L.AS

Zoom sur le TTEP - Tutorat Toulousain des Etudiants en Pharmacie, lauréat du Prix Orientation

de la Project Fair du WET

“Le Tutorat Toulousain des Etudiants en Pharmacie est une association qui vise à aider et informer les

étudiant.e.s en pharmacie via ses différentes branches comme la pédagogie ou l’orientation.

Le Speed dating de l’orientation est un événement organisé par le TTEP avec l’aide de la Commission

Industrie et de la Commission Officine, pour la première fois cette année et qui a remporté le prix de

l’orientation de la project fair lors du week-end des Tutorats qui s’est déroulé du 3 au 6 mars.

Le but de ce speed dating était de permettre la rencontre entre des étudiants de 6ème année (voire

plus en fonction des parcours) avec des étudiants de 2ème, 3ème et 4ème année de pharmacie. Ce

format permet de proposer un échange où les participants se sentent plus proches des intervenants en

limitant la différence d’âge mais aussi pour permettre de poser des questions sur le déroulement des

études elles-mêmes.

L’évènement s’est déroulé sur 3 sessions, une par parcours où les étudiants répartis en groupe passent

par chaque intervenant avec un temps de rotation de 10 min.

Une présentation de chaque intervenant a été faite préalablement via un livret pour que les étudiants

puissent préparer des questions permettant de proposer un échange sous forme de dialogue.

Cet évènement a permis aux étudiants de différentes générations de discuter de l’orientation et des

multiples opportunités de métiers en pharmacie. Les retours des étudiants et des intervenants sont

encourageants pour proposer une réédition sur les prochaines années.”

Juliette Delort - Présidente du TTEP


Retour du WEP - Week-End Partenariats

Du 25 au 27 février dernier se déroulait le Week-End Partenariats

(WEP) à Lyon ! Un événement chapeauté d’une main de maître

par Loriane CHERUBIN, 1ère vice-présidente chargée des

partenariats à l’ANEPF.

L’occasion donc de former une cinquantaine d’étudiants

associatifs issus des quatre coins de l’hexagone. De nombreuses

formations proposées ont pu permettre de mieux comprendre et

appréhender les relations entre un partenaire et son association,

avec bon nombre de mises en situation pour former au mieux ces

étudiants engagés localement… Mais après tout, qui de mieux

pour vous parler de l’évènement que les participants eux-mêmes ? La parole à Delphine CALVEZ,

présidente de l’AEPA pour les étudiants Amiénois, en 5ème année de pharmacie, ainsi que Marie

DEFOUR, vice-présidente en charge des partenariats à l’ACEPC, l’association locale de Caen.

Delphine CALVEZ, présidente

de l’AEPA

Marie DEFOUR, VP partenariats

de l’ACEPC

Pourquoi avoir participé au WEP ?

Delphine : Car je n’avais jamais géré de partenariats auparavant et que j’avais besoin d’avoir des

bases plus solides pour aider et superviser ma VP Partenariats.

Quelles sont les formations qui t’ont le plus marquées/apprises et pourquoi ?

Delphine : Les formations de mises en situations sont celles qui m’ont le plus servi : « le win-win », «

savoir dire non », « quand tout va mal » notamment. Ce n’était pas l’exercice qui me mettait le plus

à l’aise, mais c’était justement intéressant de se confronter à ces situations, pour être paré si elles

se présentent avec de vrais partenaires.

Marie : Toutes les formations étaient très intéressantes, ça aide vraiment au niveau professionnel

pour l’association (formations « à l’abordage de nouveaux interlocuteurs » , le « suivi partenarial de

A à Z »…), comme au niveau personnel (formations « prise de parole en public » , « connaître ses

zones de confort »…). Les formations qui m’ont le plus marquées sont : « Développer la visibilité de

mon association et sa E-réputation » et « faire une bonne passation », car ce sont des parties qui

m’ont permis d’en apprendre vraiment plus en fin de mandat et qui m’ont donné des idées pour mes

successeurs. Ce qui m’a vraiment plu, ce sont les mises en situations, ça permet vraiment d’être

dedans et de pouvoir voir tous les cas de figures mêmes ceux dont on s’y attend le moins.


Qu’en as-tu retiré, ton ressenti sur

l'expérience globale, l’ambiance..?

Actus ANEPF

Delphine : Ça a été un super week-end, le

planning de formations était condensé et fait de

telle sorte que les journées étaient dynamiques

et sont passées très vite. L’ambiance était

au top, beaucoup de rencontres et de retours

d’expérience utiles à faire quand on retourne

dans notre association à la fin du week-end !

Marie : Très intéressant même en fin de mandat comme moi, on en apprend toujours et ça permet

aussi de pouvoir faire de bonnes passations et donner des conseils au prochain ou à la prochaine.

Très bonne ambiance comme toujours en évènement national, mais là comme c’était en plus

petit comité avec uniquement les présidents et VP partenariats on a vraiment pu partager nos

expériences !

Conseillerais-tu cet événement et pour qui ?

Delphine : Je conseillerais à 100% le WEP tant pour les présidents et VP partenariats en poste,

que pour les futurs repreneurs ou étudiants intéressés par ce poste, ça leur permettrait d’aborder

sereinement leur mandat.

Marie : Évidemment ! Je le conseille pour les VP partenariats évidemment, mais pour les présidents

c’est toujours intéressant je pense. Et éventuellement le trésorier pour mieux comprendre et

organiser certaines choses durant le mandat (suivi…). Pourquoi pas les VP partenariats d’AG team

aussi pour ceux qui n’ont jamais eu les bases d’associatif, c’est vraiment très formateur !

Une anecdote ? Un mot de la fin ?

Delphine : Merci à Loriane la meilleure VP Part’, et à toute l’équipe des formateurs, c'était vraiment

le meilleur événement ANEPF !

Marie : Merci encore à Loriane pour l’organisation, c'était top ! Lyon est une ville très sympa ! De jour

comme de nuit ! Et merci à Zaza meilleure présidente (Elsa Galland évidemment) ! Diane je t’oublie


Retour du SNEEP -

Séminaire National des Élus

Étudians en Pharmacie

Les 18-19 et 20 Mars se tenait à Strasbourg le Séminaire National des Élus Étudiants en Pharmacie

(SNEEP) de l’ANEPF. L’occasion de réunir 45 des élus de notre réseau afin de leur permettre d’échanger

et de se former à l’exercice de leur mandat.

Mais en quoi ce week-end consistait-il exactement et qu'ont fait les élus pendant ces deux jours ? Découvrez

le retour du SNEEP, étape par étape !

Vendredi 18 Mars : Bienvenue à Strasbourg !

Les participants sont arrivés dans la belle ville de Strasbourg, l’occasion de découvrir les spécialités locales,

rencontrer ou revoir les étudiants venus de la France entière, mais aussi se retrouver dans la si

renommée K’fet Hotzeplotz ! Si vous n’avez pas encore eu la chance de connaître l’accueil à l'alsacienne,

il vous est vivement recommandé d’y remédier au plus vite…

Samedi 19 Mars : Des étudiants bien représentés ? Oui. Mais pas sans des

élus bien formés !

Après un copieux petit déjeuner, direction les formations dès 9h pour les élus sur place. Durant ce weekend,

la FAGE accompagnait l’ANEPF pour former ces derniers.

Du rôle d’un élu et son écosystème, aux différentes aides sociales, en passant par le processus de Bologne

; Les élus ont pu acquérir les bases inhérentes à leur engagement auprès des étudiants afin de les

représenter au mieux et de pouvoir toujours être plus performants et aptes à leur venir en aide sur différentes

thématiques.

De nombreuses autres formations permettaient également de développer des qualités nécessaires pour

remplir pleinement leurs fonctions de représentation, de défense des droits des étudiants et de portage

de positions : éloquence, lobbying, préparation d’un argumentaire… Bref, de quoi devenir le représentant

étudiant idéal !

Différents créneaux de la journée visaient à mettre à jour les connaissances des élus sur les thématiques

qui sont traitées à l’ANEPF ainsi que les positions défendues par cette dernière. L’occasion pour Juliette

MARAT et Lucie BRÉON, toutes deux vices-présidentes au sein de l’ANEPF, de présenter leurs tous nouveaux

résultats au sujet d’une enquête centrée sur le POP (Projet d’Orientation Professionnelle), mais

aussi aborder les différents livres blancs et contributions de l’ANEPF. Un temps débat visait aussi à discuter

avec les élus de leur place à l’ANEPF ainsi que de leurs envies et motivations, notamment au sujet

de l’avenir de la Commission Élus de l’ANEPF.


Actus ANEPF

Enfin la journée s’est terminée avec la répartition des élus en 4 équipes afin de préparer une simulation

de Conseil le lendemain. Documents préparatoires en pagaille, Ordres Du Jour plus vrais que nature et

surtout professeurs et représentants de l’administration d’une faculté, tout était réuni pour mettre les élus

en situation réelle.

Dimanche 20 Mars : Serious game - simulation de conseil

Place maintenant au conseil de faculté. Après plusieurs heures de préparation et de lobbying, les élus

ont pu participer en équipe à une simulation de conseil. Une façon pour les plus novices de prendre leurs

marques et de se familiariser avec le déroulé d’un conseil et pour les plus aguerris d’entre eux, un moyen

de perfectionner leurs méthodes d’argumentation. L’après-midi, nouvelles simulations de commissions

FSDIE.

L’objectif de la journée ? Challenger les participants et leur montrer ce que peut réellement être un conseil,

leur faire prendre conscience du rôle qu’ils ont à jouer et appuyer sur l’importance de représenter et porter

la voix des étudiants… une mission rondement menée pour l’ensemble des participants !

Le week-end touche alors à sa fin, il est l’heure de se quitter et remercier une dernière fois Strasbourg pour

son accueil chaleureux. Déjà impatients de la prochaine édition de cet évènement, l’ensemble du Bureau

National espère vous voir nombreux et tout autant motivés pour le SNEEP 2023 !


Retour d'agenda

Février

21 Février : Réunion avec les conseillers

MSS (Ministère de la Santé et des Solidarités)

et MESRI (Ministère de l’Enseignement

Supérieur de la Recherche et de l’Innovation)

et les services administratifs (DGOS et DGE-

SIP) pour officialiser les arbitrages et annoncer

le début de l’écriture des textes concernant

la R3C

Mars

Du 25 au 27 Février : Week-End

Partenariats (WEP) à Lyon

2 Mars : Audition par la député Elisabeth

TOUTUT-PICARD au sujet de la transition

écologique dans la convention nationale et

au sein des études de pharmacie

Du 3 au 6 Mars : Week-End Tutorats

(WET) à Marseille

8 Mars : Audition par le conseiller formation

du Ministère de la Santé et des Solidarités au

sujet de l’Europe de la Santé, dans le cadre de

la Présidence Française à l’Union Européenne

9 Mars : Enregistrement à BFM TV Business

dans la rubrique Check Up santé

pour promouvoir la nécessité de la refonte

des études de pharmacie

10 et 11 Mars : Journées Nationales de l’Innovation

Pédagogique dans l’enseignement

supérieur autour du thème de l’engagement

étudiant

Du 11 au 13 Mars : Participation de Thomas

et Clara à la 2API à Tours, sur le thème

de l'industrie pharmaceutique face aux

enjeux du développement durable


Mars

12 et 13 Mars : Salon PharmagoraPlus à Paris

15 Mars : Annual Reception de l’EPSA, à

Bruxelles

17 Mars : Grand Oral Santé des candidats à

l’élection présidentielle française, organisé

par la Fédération des Hôpitaux de France

Du 18 au 20 Mars : Séminaire National des

Élus Étudiants en Pharmacie, à Strasbourg

21 Mars : Présentation des résultats de l’enquête

POP par Juliette et Lucie aux UFR de

Pharmacie

23 Mars : Audition de l’ANEPF par la Député

Stéphanie RIST dans le cadre de la PFUE

23 Mars : Grand Débat présidentiel organisé

par le LEEM, syndicat des industries

pharmaceutiques françaises

Du 24 au 27 Mars : Séminaire National des

Élus Étudiants organisé par la FAGE à Avignon

Avril

Du 1er au 3 Avril : Week-End des Etudiants en

Pharmacie pour l’International et l’Industrie

(WEEP2i) organisé à Grenoble

Du 8 au 10 : Assemblée Générale de

l’ANEPF à Angers : l’ARN mess’AG !

Journal de l’ANEPF n°14- Avril 2022 15

La convention nationale

pharmaceutique

La convention nationale avec l’assurance maladie

organise les rapports entre les organismes

d’assurance maladie et les officines. Elle

fixe en quelque sorte le paiement de l’assurance

maladie pour chaque mission du pharmacien.

Renégociée entièrement tous les 5 ans, elle

est complétée régulièrement par des avenants.

L’ANEPF est particulièrement attentive aux

ajouts sur ce texte, car c’est en son sein que l’on

y retrouve la majorité des évolutions du métier,

et des nouvelles missions de la profession.

Après négociations, une nouvelle convention

vient d’être signée par l’assurance maladie et

les syndicats représentatifs (FSPF et USPO) le 9

mars 2022 ! Nous vous proposons donc de revenir

sur quelques unes des mesures phares de

cette nouvelle convention !

Attention ! Pour la majorité des nouvelles rémunérations

il existe un délai de 6 mois après

l’approbation de la convention avant qu’elles

soient effectives dans nos officines.

Pharmacien correspondant : Le pharmacien

correspondant est un pharmacien qui peut,

avec autorisation du médecin, renouveler un

traitement et/ou ajuster une posologie. Pour

cela le pharmacien et le médecin doivent être

dans la même structure d’exercice coordonnée

(Maison De Santé, Communauté professionnelle

territoriale de santé, etc.). La convention

apporte une rémunération pour chaque patient

dont le pharmacien est pharmacien correspondant.

Pour y avoir droit, le pharmacien doit être

installé en zone avec des difficultés d’accès au

soin, appelées zones d’intervention prioritaire

(ZIP) et zones d’action complémentaire (ZAC).

Pharmacies de garde : Pour les dimanches

et jours fériés, la liste des pharmacies de garde

sera indiquée sur le site de l’assurance maladie.

Plus besoin d’appeler de numéro surtaxé pour

connaître la pharmacie de permanence !

Dispensation à domicile : Cette convention

voit arriver la rémunération de la dispensation à

domicile des médicaments. C’est-à-dire qu’une

personne habilitée à la dispensation se déplace

et réalise la dispensation comme si elle était au

comptoir.

Cependant cette rémunération ne sera valable

que lorsqu’elle a lieu dans un dispositif de sortie

hospitalière, appelé PRADO (Programme de Retour

À DOmicile) :

• PRADO personnes âgées

• PRADO chirurgie

• PRADO pathologies chroniques (insuffisance

cardiaque, AVC ou BPCO)

• PRADO Covid

Le pharmacien désigné par le patient dans le

cadre du PRADO sera contacté par un conseiller

de l’assurance maladie pour organiser le dispositif.

Dépistage cancer colorectal : Le pharmacien

peut remettre un kit de dépistage du cancer

colorectal aux personnes âgées de 50 à 74 ans.

Il présente au patient le test et son utilisation,

complète la fiche d’identification du patient et informe

le médecin. Le pharmacien est rémunéré

une première fois lorsqu’il délivre le test, et une

deuxième fois si le patient a réalisé le test.

Dépistage infections urinaires : Le pharmacien

peut délivrer et analyser une bandelette

urinaire afin de lutter contre l’antibiorésistance.

Ce dépistage sera réalisé directement dans les

toilettes de l’officine, après explication par le

pharmacien dans l’espace de confidentialité. Le

résultat est transmis au médecin traitant et inscrit

dans l’espace santé de la patiente.

Qu’est-ce que cela permet ? Voilà deux exemples

pratiques :

• Si la femme s’est présentée spontanément

à l’officine (premier recours) et que le résultat

est positif, le pharmacie la redirigera


vers son médecin / sage-femme afin que

lui soit prescrit un antibiotique.

• Si la femme vient à la suite d’une prescription

d’antibiotique et que le résultat est

négatif, le pharmacien ne lui délivre pas

d’antibiotique.

Vaccination en officine : Après la vaccination

contre la grippe, et celle contre la COVID,

de nouvelles vaccinations devraient arriver en

officine. Dans ce cadre, les partenaires conventionnels

ont réfléchi à une rémunération applicable

à toutes les futures vaccinations. Ainsi la

convention prévoit deux cas, associées à deux

rémunérations :

• Lorsque la personne arrive avec une prescription

pour la vaccination.

• Lorsque le pharmacien identifie et convainc

une personne sans prescription de se

vacciner.

À la suite de cette étape dans les deux cas, le

pharmacien réalise la vaccination, la trace, et informe

le médecin.

Entretien femmes enceintes : Il ne s’agit

pas d’entretiens comme on l’a connu jusqu’ici

à l’officine ! Ces nouveaux entretiens peuvent

se réaliser directement au comptoir, et durent

environ 5 minutes. Il consiste à sensibiliser la

femme enceinte aux risques liés par certaines

substances pour la grossesse, et à rappeler l’importance

de la vaccination. Le pharmacien envoie

après l’entretien, par messagerie sécurisée

sur Mon Espace Santé, de la documentation

complémentaire sur les médicaments et la

grossesse.

Démarche Qualité à l’Officine : L’ANEPF

fait partie du Haut Comité qualité officine, qui

vise à développer (comme le nom l’indique !) la

qualité à l’officine afin de permettre une amélioration

continue des pratiques. Il s’agit par exemple

de la mise en place de procédures qui étaient

jusqu’ici avant tout retrouvées dans l’industrie.

Afin de promouvoir la démarche, elle est inscrite

dans la convention. Pour prouver que l’officine

s’est engagée dans la qualité et obtenir la rémunération,

il faut réaliser l’auto-évaluation et

s’inscrire à la newsletter sur le site https://www.

demarchequaliteofficine.fr

Numérique : Le numérique est devenu omniprésent

dans l’officine, à ce titre il a aussi une

place importante dans la convention. Elle donne

une série d’indicateurs à atteindre pour que les

pharmacies reçoivent une rémunération, par exemple

:

• Accepter les E-prescription : l’objectif est

que 35% en 2023 et 70% en 2024 des prescriptions

soient des e-prescription (c’està-dire

avec un QR code permettant d’authentifier

la prescription).

• Utilisation de la Messagerie Sécurisée de

Santé : l’objectif est que 5% des délivrances

amènent le pharmacien à échanger par ce

canal.

• Accepter l’application Carte Vitale : Pour le

moment en expérimentation, la carte vitale

physique est progressivement aussi déclinée

en version application sous la forme

d’un QR code à présenter aux professionnels

de santé.

• Réaliser des téléconsultations dans l’officine

: Avec une rémunération en fonction

du nombre de téléconsultations effectuées.

Dispensation à l’unité : Pour lutter contre

l’antibiorésistance, le pharmacien peut réaliser

une dispensation à l’unité pour ne délivrer que

le juste nombre d’antibiotique. Pour cela il ouvre

le conditionnement secondaire, découpe le blister

ou prend le bon nombre de sachets, et les

places dans un nouveau conditionnement secondaire

avec une étiquette personnalisée. Cette

convention rémunère lorsque le pharmacien

effectue une dispensation à l’unité. Cela concernera

à la fois les antibiotiques, dont la dispensation

à l’unité est facultative ; mais aussi

les stupéfiants dont le pharmacien faisait déjà

obligatoirement une dispensation à l’unité.

C’est malheureusement la seule mesure de l’axe

environnemental de cette convention.

L’ANEPF continuera cependant à militer pour

que cet axe, comme d’autres, soient développés

dans les années à venir.

Pour continuer à créer les contours du pharmacien

de demain vous êtes les bienvenus dans la

commission Perspectives Professionnelles !


F ocus

sur les

élections

Ordinales !

L’Ordre comporte sept sections qui regroupent les pharmaciens des différents métiers. Chacune de ces

sections est administrée par un conseil central. La représentation ordinale de la section A est assurée par

douze conseils régionaux et un conseil central chargé de coordonner leurs actions. La section E comprend

quatre délégations en outre-mer et un conseil central chargé de coordonner leurs actions.

Ces conseils sont composés de membres élus et nommés

dont le mandat est de 6 ans, et sont renouvelables

par moitié tous les trois ans. En 2022 auront donc lieu les

élections ordinales, dont les différents scrutins se déroulent

du 5 avril au 23 juin.

Pourquoi devenir conseiller ordinal ?

Être conseiller ordinal consiste entre autres, à contribuer

au dialogue entre l’institution et ses confrères, à l’évolution

de la profession. Il s'agit de représenter le Conseil de l’Ordre

sur délégation du président mais aussi d’instruire les

plaintes et siéger en chambre de discipline où le conseiller

ordinal est le conciliateur dans les conflits qui opposent les

pharmaciens.

Comment le devient-on ?

Les pharmaciens éligibles doivent remplir un certain nombre

de critères :

• Doivent être électeurs de la catégorie professionnelle

concernée.

• Sont inscrits au Tableau de l'Ordre depuis au moins

trois ans à la date de l'élection ;

• Ne sont pas frappés d’une interdiction d’exercice ou de

servir quelconque ;

• Possèdent la nationalité française ou ressortissants

d’un des Etats membres de l’Union européenne ou d’un

autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique

européen (l’EEE) ;

• N’ont pas atteint l’âge de 71 ans à la date de clôture de

réception des candidatures ;

• Ont fait acte de candidature.

Qui peut voter ?

Seuls les pharmaciens possédant la qualité d’électeur et

figurant sur une liste électorale peuvent participer au scrutin.

La liste électorale est établie pour chaque section de

l'Ordre depuis le 1er février dernier. A compter de cette date,

tout pharmacien régulièrement inscrit au tableau de l’Ordre

national des pharmaciens sera inscrit sur la liste électorale

de sa section et pourra ainsi voter lors des élections.

L’équipe du Conseil National

Le Conseil national se compose de 26 membres dont 20

membres élus en binômes. Ils sont élus par les membres

des conseils centraux !

• Section A : 3 binômes élus de pharmaciens d’officine

inscrits au tableau A ;

• Section B : 1 binôme élu de pharmaciens inscrits au

tableau de la Section B ;

• Section C : 1 binôme élu de pharmaciens inscrits au

tableau de la Section C ;

• Section D : 2 binôme élus de pharmaciens inscrits au

tableau de la Section D ;

• Section E : 1 binôme élu de pharmaciens inscrits au

tableau de la Section E, dont 1 des membres est biologiste

médical ;

• Section G : 1 binôme élu de pharmaciens inscrits au

tableau de la Section G ;

• Section H : 1 binôme élu de pharmaciens inscrits au

tableau de la Section H ;

• 1 pharmacien membre de l'Académie nationale de

pharmacie, désigné par celle-ci ;

• 2 professeurs ou maîtres de conférences nommés par

le ministre chargé de la Santé, sur proposition du ministre

chargé de l'Enseignement supérieur ;

• 1 représentant du directeur général de l'offre de soins ;

• 1 représentant du directeur général de la santé ;

• 1 représentant du directeur central du service de santé

des armées.

Pour en apprendre plus sur les différentes sections

de l'Ordre, consultez les précédentes éditions

du Journal disponibles sur le site de l’ANEPF, au sein

de la rubrique “ L’Ordre dans toutes ses sections “ !


Une bonne année pour s’installer

Joffrey Blondel, directeur finance et gestion d’Astera

Quelles sont les bonnes questions à se

poser avant de s’installer ?

Il faut tout d’abord faire un point sur sa situation

personnelle, se demander quel type d’officine

on recherche et si l’on veut s’associer. Cette

question en appelle sans doute une autre, celle

du financement. Ai-je suffisamment d’apport

personnel ? Puis-je prétendre à des aides au financement

pour m’installer ? Dois-je m’associer

avec un investisseur ?

Lorsque l’on a ainsi analysé ses besoins, pensé

au financement, on peut se lancer à la recherche

effective d’une officine à reprendre. Et

pour sélectionner la meilleure offre, les audits

-commercial et géomarketing, concurrence, prescripteurs,

agencement, informatique, juridique,

financier- sont de mise.

Pourquoi s’installer en 2022 ?

L’officine reste une valeur sûre et un investissement

rentable, d’autant plus que la crise

sanitaire a renforcé le rôle du pharmacien. Le

déploiement de nouvelles missions, la mise en

place de “Ma santé 2022” et du parcours de soins

digitalisé vont dans le même sens.

Il faut aussi prendre en compte la demande

croissante des consommateurs en produits bio

et santé et leur besoin de conseil.

Notons encore que les prix des officines demeurent

encore raisonnables, même si des

tensions inflationnistes sont déjà présentes.

Un avantage à saisir, notamment pour les primo-accédants,

qui bénéficient en outre d’aides

au financement de la reprise d’officine très intéressantes.

Quel est l’impact de la crise sanitaire sur

les installations ?

La période récente de test à outrance n’a pas

laissé aux pharmaciens le temps de penser à

l’achat ni à la vente. Toutefois, la pyramide des

âges des officinaux, tout comme l’usure liée au

Covid, vont pousser de nombreux titulaires à se

poser la question de la vente.

La lente montée des transactions que nous connaissons

depuis plusieurs années va s'accélérer

dans les prochains mois.

Malheureusement, la crise sanitaire a rendu

l’évaluation des prix des officines plus délicate.

Le chiffre d’affaires a subi des modifications

spécifiques et ponctuelles qui rendent la lecture

des comptes plus difficile. Il va donc falloir faire

preuve d’attention, avec son expert-comptable,

au détail du chiffre d’affaires des officines, sur

la composition de la marge comme des frais de

personnel.

Quels sont les freins à l’installation et

comment les lever ?

S’installer, c’est investir et emprunter. Cet aspect

financier peut inquiéter mais, à chaque

problème sa solution, les conseillers financiers

CERP Rouen sont là pour étudier les meilleures

solutions existantes en synergie avec l’expert-comptable.

En créant sa team installation

CERP Rouen, vous êtes épaulés par des professionnels

et il devient plus facile de lever certains

freins : qualité de l’emplacement, environnement

médical, positionnement de l’officine...

Cette équipe accompagne également les futurs

officinaux dans l’analyse concurrentielle, leurs

travaux et regroupements éventuels.

Quelles sont les aides à l’installation ?

Santalis, Les Pharmaciens Associés et CERP

Rouen ont spécialement développé des accords

avec des banques afin de pouvoir compléter

l’apport des jeunes candidats à l’installation.

Après étude du dossier, CERP Rouen peut ainsi

cautionner un prêt bancaire qui sera alors considéré

comme de l’apport, rendant ainsi possible

l’obtention du prêt global pour le fonds. Avant

cela, les conseillers financiers CERP Rouen auront

secondé le futur installé dans l’élaboration

de son plan de financement, en synergie avec

l’expert-comptable et la banque et jugé de l’éligibilité

du dossier.


TOUR DU MONDE DE LA

PHARMACIE

Les pénuries de médicaments…

vues par les pharmaciens

Les pénuries de médicaments sont une problématique majeure, exacerbée notamment au travers de la crise

sanitaire traversée ces deux dernières années. Voici donc une partie des résultats d’une grande enquête,

réalisée par le PGEU (Le Groupement pharmaceutique de l'Union européenne) à destination des pharmaciens

de l’Union européenne !

Aux fins de cette enquête, le terme "pénurie de médicaments" a été défini comme toute incapacité (temporaire)

pour une pharmacie de ville ou hospitalière, de fournir aux patients le médicament demandé en raison

de facteurs indépendants de sa volonté, nécessitant la délivrance d'un médicament alternatif ou même l'interruption

d'un traitement médical en cours. En ce qui concerne le signalement/la notification des pénuries

de médicaments, il a été demandé aux répondants d'appliquer leur définition nationale si elle était disponible.

Parmi les principales conclusions de l'enquête figurent ainsi :

• La persistance d'une incidence élevée de pénuries de médicaments dans la plupart des pays européens,

bien que la majorité des pays aient déclaré pour la première fois depuis des années que la situation ne

s'était pas aggravée par rapport à l'année précédente.

• La confirmation de l'apparition de pénuries de dispositifs médicaux dans les pharmacies dans la majorité

des pays européens.

• Une légère diminution du temps moyen passé par les pharmaciens pour faire face aux pénuries.

• L'impact quotidien et contraignant des pénuries de médicaments sur les patients et la pratique pharmaceutique

en Europe.

• Le manque d'informations, d'outils et de solutions juridiques dont disposent les pharmaciens de ville

dans de nombreux pays européens pour apporter des solutions aux patients en cas de pénurie.

Certaines questions posées aux pharmaciens furent accompagnées de commentaires de différents pays :

“ À votre avis, comment les pénuries de médicaments ont-elles affecté les patients dans votre pays ? ”

Danemark : “ Dans la plupart des cas, la pharmacie est en mesure de substituer un autre médicament ayant

un effet équivalent. Dans les cas graves, le médecin doit modifier la prescription, ce qui peut entraîner des

désagréments pour le patient. ”

Portugal : “ Il y a un impact économique indirect supplémentaire sur les patients s'ils doivent retourner chez

le médecin pour obtenir une nouvelle ordonnance ou se rendre dans différentes pharmacies pour trouver les

médicaments dont ils ont besoin. ”

Le Royaume-Uni : “ Un temps excessif a été consacré à l'approvisionnement de ces produits, temps qui aurait

pu être consacré aux patients. ”

“ Quelles solutions peuvent légalement être proposées par les pharmaciens en cas de pénurie ? ”

Autriche : “ La substitution générique n'est pas autorisée en Autriche. ”


Tour du Monde

de la Pharmacie

Bulgarie : “ La réalisation de préparations magistrales est très rarement la solution. La substitution générique

n'est pas autorisée et il n’y a pas d’autres solutions. ”

Estonie : “ La substitution thérapeutique n'est possible que pour les médicaments en vente libre. ”

Bulgarie : “ L'approvisionnement en médicaments auprès d'autres pharmacies n'est autorisé que dans des

circonstances exceptionnelles (telles que des pénuries lorsque la continuité du traitement est en jeu). La

substitution par un générique est soumise à l'autorisation du prescripteur, mais dans les situations d'urgence

et dans l'intérêt du patient, le pharmacien prend souvent ses responsabilités et délivre un médicament substitué.

”

Allemagne : “ La plupart des solutions proposées dans le questionnaire ne peuvent être proposées que dans

le cadre d'une correspondance avec le prescripteur et d'éventuelles modifications de l'ordonnance. ”

“ Avez-vous constaté un élargissement de la portée légale de la pratique pharmaceutique pour s’occuper des

pénuries dans votre pays depuis le début de la pandémie de COVID-19 (mars 2020) ? ”

Slovaquie : “ Possibilité de préparer et de distribuer des solutions hydro alcooliques dans les pharmacies. ”

Portugal : “ Pendant la pandémie, la substitution thérapeutique en cas de pénurie, fondée sur des protocoles

et la communication entre médecins et pharmaciens, était prévue dans les modifications réglementaires

temporaires, mais elle n'a jamais été mise en œuvre. ”

Bulgarie : “ Un système électronique spécialisé pour le suivi et l'analyse des médicaments a été lancé. ”

Danemark : “ Les pharmacies sont tenues de signaler chaque jour l'état des stocks de tous les médicaments

essentiels. De plus, l'Agence danoise des médicaments a reçu le droit de re-distribuer des médicaments si

cela est jugé nécessaire. Toutefois, ce droit n'a pas été appliqué aujourd’hui. ”

Belgique : “ Diverses mesures temporaires ont été prises pour limiter la pénurie de médicaments nécessaires

à la lutte contre la pandémie : limitation de l'exportation de certains médicaments essentiels ou limitation

de la vente de certains médicaments. ”

Si les résultats détaillés vous intérèssent, vous pouvez retrouver l’ensemble de ces derniers en détail via ce

lien : https://www.pgeu.eu/wp-content/uploads/2022/01/PGEU-Medicine-Shortages-Survey-Results-2021.pdf


Dossier :


L’ANEPF et l’élection présidentielle

Alors que le premier tour de l’élection présidentielle

se déroule ce week-end, le 10 avril

2022, focus sur les travaux du Bureau National

de l’ANEPF au sujet de ce temps majeur de la vie

politique française.

Un recueil à destination des candidats à


Durant plusieurs mois, les membres du bureau

national se sont investis d’une mission de taille

: rencontrer les différents partis politiques et

représentants des candidats à l’élection présidentielle

Française dans le but d’échanger,

débattre mais aussi et surtout, porter la voix des

étudiants en pharmacie de France au travers

des nombreuses propositions de l’association

votées au fil des années. Propositions rassemblées

au sein d’un recueil présidentiel, structuré

en 6 axes. Nous vous présentons ici les 3

premiers, rendez-vous sur le forum de l’ANEPF

ou ses réseaux sociaux pour prendre connaissance

de l’ensemble des propositions et des 3

derniers axes !

I - Bien être étudiant

Un axe qui vise à rappeler l’importance de prendre

en compte le bien-être des étudiants, qui

plus est en santé. Avec des problématiques

mises sous lumière pendant deux années, telles

que la précarité étudiante, la santé mentale de

ces derniers, mais aussi les violences sexistes

et sexuelles.

Des problématiques qui ne s'arrêteront pas avec

la crise, mais qui lui succèderont.

II - Enseignement Supérieur

En cinq années, les études de pharmacie n’ont

pas tellement évoluées. Des avancées ont bien

eues lieu : réforme d’entrée dans les études de

santé ou encore mise en place du service sanitaire,

mais le cursus même des pharmaciens en

devenir est resté semblable.

Ainsi l’ANEPF prône pour une meilleure structuration

de la formation en sciences pharmaceutiques,

ainsi qu’un ensemble de formations

aux nouveaux enjeux et récentes missions de

la profession. Des enseignements qui doivent

passer par un développement des innovations

pédagogiques pour former de manière plus dynamique,

mais aussi plus concrète les étudiants.

L’association en matière de formation,

prône également pour une valorisation des tutorats

quels qu’ils soient, un accompagnement

par les pairs indispensables. Mais parce que la

profession et les études de pharmacie restent

obscures pour beaucoup, il est important de

renforcer les enjeux les enjeux de l’orientation,

notamment auprès des lycéens.

III - Avenir de la profession

Parce qu’en cinq années la profession de pharmacien

a changé, et notamment celle d’officine,

en partie due à la crise sanitaire traversée. Bilans

partagés de médication, vaccination, dépistages,

entretiens AVK ou AOD… tant de nouvelles

missions qui engagent la profession dans une

dynamique forte. Demain, l’ANEPF prône pour

un pharmacien soutien dans l’accès aux soins,

au centre de l’offre de soins. Un pharmacien

pilier de la prévention, tout en garantissant une

qualité et une sécurité dans ses soins.

La suite du recueil et l’ensemble de ses

propositions, disponible sur le forum ou les

réseaux sociaux de l’ANEPF !


Le temps des débats…

Depuis le début de l’année 2022, la mise en place

de débats au sujet de l’élection présidentielle

s’est fortement accélérée. Des débats auxquels

il était important que l’ANEPF participe, afin de

poser des questions aux représentants ou aux

candidats eux-mêmes si l'événement le permettait,

pour en savoir plus sur les programmes et

propositions notamment en matière de santé

de la part des différents partis politiques mais

aussi de bénéficier d’évènements de tailles pour

se rapprocher des orateurs présents et ainsi

échanger plus facilement. Des échanges qu’il

était important de finaliser par une promesse de

rendez-vous alloué à l’association nationale.

… et celui des rencontres !

Ainsi au fur et à mesure des évènements et des

rencontres, des mails et des appels. L’ANEPF a

pu rencontrer de nombreux partis politiques et

représentants. Des auditions sont nécessaires

pour que les positions et les propositions des

étudiants, ceux qui seront les pharmaciens de

demain, puissent être entendues, appréhendées

voire incluses au sein d’un programme politique.

Des rendez-vous à visée également informative,

puisque permettant de mener un véritable

échange, notamment au sujet des propositions

du ou de la candidate en question.

Mais attention, bien que l’élection présidentielle

ne retiendra qu’un vainqueur à la fin, les rendez-vous

rondement menés avec les partis politiques

autres que celui du ou de la prochain(e)

président(e) de la République Française ne sont

pas vains ! Ils permettent d’entamer un nouveau

quinquennat avec une pluralité d’acteurs de la

vie politique sensibilisés aux travaux de l’ANEPF

et souhaits des étudiants qu’ils représentent. De

quoi aboutir, par exemple, à de prochaines propositions

issues de députés de la majorité présidentielle

ou de son opposition. Des travaux qu’il

sera vraisemblablement intéressants à suivre,

indispensables à mener pour le prochain bureau

national qui succèdera à l’actuel !

N’hésitez pas, si celà n’a pas été fait avant, à

vous renseigner sur le forum de l’ANEPF et ainsi

lire les différents retours de ces rendez-vous,

dans la catégorie “Élection Présidentielle” ! Pour

plus d’informations, n’hésitez pas à contacter

Théo VITROLLES : Porte-parole de l’ANEPF.


La parole est à vous : Les étudiants en

pharmacie face à l’élection présidentielle

Parce que l’élection présidentielle est un enjeu

fort de société qui concerne l’ensemble de la

population française, qui de mieux pour en parler

que les étudiants en pharmacie eux-mêmes

? Je suis allé à la rencontre de 6 étudiants que

je remercie chaleureusement et leur ai posé différentes

questions* : attentes, ressentis, évolution

de la profession, des études… La parole est

à vous !

*Les interviews étant tournées 1 mois et demi

avant la publication du Journal de l’ANEPF, il est

normal de retrouver dans les paroles citées des

éléments qui ne concordent plus avec l’actualité.

Samantha, 6e année de pharmacie filière

industrie à Toulouse, en master 2 à Paris.

mais c’est vraiment insuffisant, on le voit avec

les mouvements sociaux, les grèves… de même,

les pharmaciens sont désormais reconnus, mais

il aura fallu qu’une crise sanitaire de grande ampleure

passe par là pour qu’on reconnaisse le

rôle de premier recours des pharmaciens, et de

nombreux professionnels de santé ne sont pas

encore assez considérés à mon sens.

La jeunesse et l’élection présidentielle ?

Concernant les jeunes à proprement parler, c’est

un électorat que les candidats doivent prendre

en compte, et on le voit, ils se mettent sur

tous les réseaux sociaux pour essayer de les

intéresser. Mais est-ce que les problématiques

des jeunes sont vraiment comprises ? Je pense

qu’on peut mieux faire…

Une idée pour qui voter déjà ?

Je sais pour qui je ne voterai pas, j’attends encore

de voir qui aura ses 500 signatures, qui

aura un programme clair et concret. Je suis en

tout cas, aussi touchée par des candidats qui

prennent en compte l’écologie, un enjeu important

pour moi. À suivre !

Comment tu perçois cette campagne pour l’instant

?

La santé fut importante ces deux dernières années

et en ce sens, les programmes santé auront

toute mon attention, il faut qu’ils soient

cohérents et connectés à la réalité du terrain.

La campagne, je la vois comme beaucoup de

débats qui ne mènent pas forcément à des

propositions concrètes. Ça semble déconnecté

de la réalité par moments, et c’est important

pour moi, étudiante en santé, que les candidats

tiennent compte de cette réalité. Des choses

ont étés faites, le Ségur de la Santé notamment,

Une chose à faire pour le prochain quinquennat

concernant le domaine de la pharmacie ?

La crise du Covid l’a montré, on a pas été assez

incitatif concernant la recherche et le développement

en France. Je le vois autour de moi,

des amies qui n’envisagent pas de faire de la

recherche en France par exemple. C’est un vrai

problème, toute la R&D française perd de son

leadership… Il faut essayer de pouvoir retenir

nos chercheurs en France, rendre la recherche

davantage attractive, mieux financée !

Un dernier mot pour les étudiants qui te liront ?

Allez voter ! C’est un droit, mais à la fois un devoir

citoyen. Je vois aussi des personnes qui ne

se reconnaissent pas dans les candidats, qui

pensent que leur voix ne changera rien, mais


non : il faut voter ! Peu importe vos convictions,

vos idées, vos appartenances politiques, vos

attentes et votre vote, tant que ce choix vous

ressemble, allez-y !

Inès, étudiante en 5ème année filière industrie

à Toulouse

Est-ce que tu t’impliques dans l’échéance à venir

?

Bien sûr, je me suis toujours sentie très concernée,

j’ai déjà pu voter en 2017 et en plus de ça

j’étais engagée dans les Jeunes Avec Macron.

Je pense que c’est important de s’impliquer

dedans parce que ça touche à nos quotidiens,

en ce sens je trouve ça triste que de nombreux

jeunes ne se sentent pas concernés par ces enjeux

là.

Quel est ton point de vue sur la thématique de

la santé ?

On a une actualité très chargée qui occulte l’élection

à venir, mais surtout, le domaine de la santé

s’articule essentiellement aujourd’hui autour

du covid. L’enjeu prôné c’est savoir qui va supprimer

le pass vaccinal ou rembourser les tests

antigéniques, on assiste encore à la fameuse

proposition qui consiste à vouloir “augmenter

les places dans les facultés de médecine”, toujours

avec ce stéréotype qui voudrait que la santé

égale la médecine seulement sans prendre en

compte les autres étudiants en santé… c’est des

questions beaucoup trop éloignées de la réalité.

Je pense qu’il faut attendre encore un petit peu

pour avoir des choses concrètes.

Quel est ton avis sur l’évolution de la profession

?

Depuis deux ans on est dans un contexte sanitaire

qui selon moi devrait imposer la revalorisation

du secteur pharmaceutique, à commencer

par nos études. C’est un enjeu dont il faut se saisir,

indépendamment d’un quelconque horizon

ou avis politique. C’est là le plus grand enseignement

de cette crise. Il faut véritablement ancrer

la profession de manière pérenne dans cette

dynamique, notamment avec les nouvelles missions

de l’officinal et renforcer leurs utilisations

qui sont dans la pratique très peu retrouvées.

Ton mot de la fin pour les étudiants en pharmacie

?

Je reste convaincue que les jeunes doivent être

entendus sur la scène politique, parce qu’on

représente d’une part un électorat neuf et pas

forcément encore déçu de la politique. On a

toute une culture politique et citoyenne à développer.

Voter c’est une arme, et il nous faut nous

sensibiliser au pouvoir de l’urne. Je pense qu’il

en est de notre devoir en tant que jeune adulte

de sensibiliser les générations futures à l’importance

de la politique, c’est une expression de la

citoyenneté indispensable !

Julien, étudiant en 5ème année filière

officine à Montpellier

La place de la santé dans l’élection ?

Pour l’instant il n’y a pas de campagne présidentielle,

c’est l’actualité qui veut ça bien sûr. En

général à chaque élection, il y a un grand thème

qui ressort, cette fois le thème identitaire et

de la sécurité semblent avoir pris le pas, et la

santé à l’heure qu’il est, rien n’est fait ! La santé

n’est déjà pas la grande favorite des échéances

présidentielles, mais à un mois et demi du

scrutin, il n’y a aucun débat, pas de propositions

concrètes, beaucoup de clashs télévisuels. La

santé aujourd’hui, semble plus utilisée sous son

aspect économique, pour compenser le “ quoi

qu’il en coûte “ post-crise sanitaire, l’aspect social

est trop peu évoqué. Pour l’instant j’ai du

mal à voir comment on peut se positionner sur

un candidat en particulier.


Un ressenti sur le futur du pharmacien d’officine

?

La profession a beaucoup évolué ces dernières

années avec de nombreuses nouvelles missions

allouées, la crise sanitaire a permis de redorer

l’image du pharmacien comme un véritable professionnel

de santé. Donc en ce sens, je pense

que peu importe le vainqueur, la profession part

avec cet atout là d’une dynamique forte et d’une

bonne opinion publique et politique. Pour nous,

jeunes pharmaciens en devenir, des aides à l’installation

seraient bénéfiques ! D’autant plus

que c’est au moment de l’installation qu’on voit

les inégalités dues aux milieux où grandissent

les étudiants.

Une chose à faire et à ne pas faire pour le

prochain quinquennat ?

Transformer l’essai du virage de la profession,

l’ancrer comme un professionnel de santé, acteur

majeur dans la prévention. La chose à ne

pas faire ? Casser le monopole pharmaceutique

!

Pour qui tu penses voter ?

Déjà il faut savoir si on va voter ! C’est la première

question à se poser. Je me suis renseigné sur

leurs propositions, projets, mais de mon point

de vue, je n’ai pas l’impression que quelqu’un se

démarque à l’heure actuelle. Je voterai quand

même très probablement par devoir citoyen,

mais sans grande conviction cette fois.

Que veux-tu dire aux étudiants qui te liront ?

Mettez de l'intérêt dans votre future profession

! Peu d’étudiants s’impliquent dans son développement

et c’est assez dommage. C’est justement

parce que le choix de la pharmacie n’était

peut-être pas le premier pour certains qu’il est

important de s’investir, pour faire de notre futur

métier ce qu’on aimerait qu’il devienne.

Marie-Charlotte, étudiante en 4ème année

filière industrie

Tu as des attentes et des craintes sur l’avenir

de la profession et de nos études ?

Ce dernier quinquennat, certaines choses m’ont

un peu inquiétée, travaillant en officine, notamment

la possibilité d’acheter masques et autotests

ailleurs qu’en pharmacie, l’idée d’une ouverture

du monopole m'inquiète

Ensuite concernant la Réforme d’Entrée dans

les Études de Santé, étant au bureau du tutorat

à ce moment, j’ai trouvé que les étudiants furent

beaucoup mis de côté. Il faudrait qu’il puisse y

avoir des ajustements, un suivi de la réforme

et une meilleure application, parce qu’elle a fait

souffrir, sur le versant mental notamment, de

nombreux étudiants plongés dans l’inconnue.

Enfin au sujet du bien-être étudiant, qu’est-ce

qu’on fait pour ça ?

C’est un véritable enjeu de société, les violences

sexistes et sexuelles par exemple, au même titre

que la santé mentale des étudiants, ça dépasse

largement le cadre de nos études de pharmacie

et il faut des réponses concrètes à ces sujets-là

qui durent et dureront.

Tu évoquais le bien-être étudiant, tu pourrai

nous en dire plus ?

Il y a un vrai problème à l'hôpital qu’il est important

de saisir, avec cette problématique du malêtre

des professionnels de santé de manière

générale et des étudiants hospitaliers. Personnellement,

n’ayant pas encore fait mon stage à

l'hôpital, j’appréhende un peu au vu des retours

et des vécus racontés.


Deux choses dont il faudrait tenir compte pour

la profession durant le prochain quinquennat ?

Les deux constituent des piliers de la profession

mais selon moi il est impératif de veiller à

la garantie du monopole pharmaceutique ainsi

que continuer de s’appuyer sur le maillage territorial

fort des officines. C’est grâce, entre autres,

à ces deux socles que la profession pourra

continuer de se développer et bénéficier encore

et encore de la dynamique dont elle dispose actuellement

!

Chloé et Marie-Andréa, étudiantes en

3ème année à Rouen

Les différents candidats parlent-ils aux jeunes

à votre sens ?

Marie-Andréa : Ils utilisent les moyens de

communications des jeunes et sont vraiment

présents sur les réseaux sociaux mais c’est pas

une raison pour laquelle ils s’adressent vraiment

à nous. Ils prennent pas assez en considération

que de plus en plus de jeunes vont pouvoir voter,

ça serait tout à leur avantage de proposer des

choses fortes pour la jeunesse et adéquates à

nos situations.

Chloé : On parle beaucoup de retraites, d’économie,

on voit trop peu les problématiques des

jeunes en avant, je pense notamment aux

problèmes de santé mentale, de précarité mais

aussi le fléau que représente les violences sexistes

et sexuelles… ils ne s’adressent pas à

nous, qui arrivons pourtant fraîchement dans la

vie politique.

Avec la crise sanitaire passée, quel ressenti

sur l’avenir de la profession ?

Marie-Andréa : C’est bénéfique pour les futurs

officinaux, ça diversifie leurs missions, le pharmacien

se montre vraiment comme un professionnel

de la prévention axé sur le patient. Le

métier à bien évolué et ne réside plus seulement

dans la bonne dispensation et délivrance de produits

de santé.

Chloé : Justement je ne suis pas d’accord à ce

sujet. On voit des pharmacies qui n’ont fait pratiquement

que des tests antigéniques par exemple,

parce que la demande était forte bien sûr,

mais à mon sens là on exerce plus notre cœur

de métier. Donc il faut être prudent à ce sujet,

ça peut être une très bonne plus value pour le

pharmacien si ça n’empiète pas complètement

sur la base de nos missions.

Quel message pour les étudiants en pharmacie

?

Chloé : Allez voter, c’est important pour que votre

voix soit entendue, c’est primordial ! Et renseignez

vous bien, soyez actifs, faites vous votre

propre opinion !

Marie-Andréa : Je dirai même de bien faire attention

aux sites, chaînes de télévision ou vidéos et

aux réseaux sociaux de manière générale, pensez

à bien vérifier qu’une information est vraie,

quelles sont vos sources, avec un temps aussi

fort que celui-ci la désinformation sera sûrement

forte.


Les dates clés de l’échéance présidentielle

Parce que l’élection présidentielle est rythmée par de nombreux temps forts qu’il nous est parfois

bien compliqué de saisir, voici le déroulé chronologique et détaillé d’une telle échéance !

Depuis le 1er Janvier 2022

Début du contrôle par l’Arcom, la toute nouvelle

Autorité de Régulation de la Communication

Audiovisuelle et Numérique (Née le 1er janvier

2022 de la fusion du CSA et de l’Hadopi, l’Arcom

est une nouvelle autorité indépendante.

En période de campagne présidentielle, elle est

notamment chargée du contrôle des temps de

parole des candidats dans les médias audiovisuels.)

des temps de parole et d’antenne des

candidats et de leur soutien, au nom du principe

d’équité de traitement entre candidats.

Pour rappel, le principe d’équité mis en place

depuis la campagne présidentielle de 2017

n’est pas le principe d’égalité, l’Arcom doit

veiller au “traitement équitable” des temps de

parole et d’antenne des candidats. Elle doit

prendre en compte notamment la “représentativité”

de chaque candidat (par les sondages

et résultats aux précédentes élections) et sa

“contribution à l’animation du débat électoral”.

La représentativité des candidats est appréciée

en fonction des résultats obtenus aux

précédentes élections et des indications de

sondages d’opinion. L’équité des temps de parole

doit également s’apprécier au regard de

l’actualité du candidat ou du parti politique :

organisation de réunions publiques, capacité à

animer la campagne, activité sur les réseaux

sociaux, notamment.)

28 mars 2022

Début de la campagne officielle, le deuxième

lundi précédant le premier tour de scrutin, la

stricte égalité du temps de parole devra être

respectée entre tous les candidats. Il en est de

même entre le 10 et le 24 avril, pendant l’entre-deux

tours.

30 janvier 2022 (au plus tard)

Début de la période de parrainage au lendemain

de la publication du décret de convocation

des électeurs, “au moins dix semaines

avant la date du premier tour” (loi du 29 mars

2021).

4 mars 2022

Clôture de la période de parrainage (à 18 heures)

et date limite de l’inscription sur les listes

électorales (hors inscriptions dérogatoires

prévues à l’article L 30 du code électoral). La

date limite pour les inscriptions en ligne est

fixée au 2 mars.

7 mars 2022

Fin de la période d’équité et début de la période

d’équité renforcée, une exposition comparable

des candidats doit être assurée par

les radios et télés, la journée est pour cela

découpée en quatre périodes : matin, journée,

soir et nuit. Cela permet d’éviter que certains

candidats se voient éjecter sur les plages horaires

de nuit (à faible audience).

11 mars 2022 (au plus tard)

Publication de la liste des candidats, établie

par le Conseil constitutionnel, “au plus tard le

quatrième vendredi précédant le premier tour

de scrutin” (loi du 29 mars 2021).

8 avril 2022

Fin de la campagne officielle pour le premier

tour en Guadeloupe, Guyane, Martinique, à

Saint-Pierre et Miquelon, Saint-Barthélemy,

Saint-Martin, en Polynésie française et dans

les ambassades et postes consulaires situés

sur le continent américain (y compris Hawaï).


9 avril 2022

Fin de la campagne officielle pour le premier

tour (la diffusion de messages de

propagande électorale est interdite dès

le 8 avril minuit).

14 avril 2022 (au plus tard)

Décision du Conseil constitutionnel validant

les résultats de l’élection et établissant

la liste des deux candidats habilités

à se présenter au second tour.

22 avril 2022

Fin de la campagne officielle pour le

second tour en Guadeloupe, Guyane,

Martinique, à Saint-Pierre et Miquelon,

Saint-Barthélemy, Saint-Martin, en

Polynésie française et dans les ambassades

et postes consulaires situés sur le

continent américain (y compris Hawaï).

24 avril 2022

Second tour de l’élection (la veille pour

certains électeurs habitant dans un fuseau

horaire différent).

13 mai 2022 (au plus tard)

10 avril 2022

Premier tour de l’élection du président de

la République. En Guadeloupe, en Martinique,

en Guyane, à Saint-Pierre-et-Miquelon,

à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin

et en Polynésie française, les électeurs

votent la veille pour tenir compte du décalage

horaire.

15 avril 2022

Début de la campagne officielle pour le

second tour.

23 avril 2022

Fin de la campagne officielle pour le

second tour (la diffusion de messages

de propagande électorale est interdite

dès le 22 avril minuit).

28 avril 2022 (au plus tard)

Décision du Conseil constitutionnel validant

les résultats de l’élection et proclamation

officielle du nouveau président de la République.

Passation de pouvoir. La Constitution ne

donne aucune indication sur cette date.

La prise de fonction de la personne nouvellement

élue se fait au plus tard le dernier

jour du mandat du président sortant)


Réduire l’impact environnemental d’un évènement

: Le label Éco’Pharma fait peau neuve !

Lors de la dernière Assemblée Générale, une

nouvelle version du label Éco’pharma a été votée

!

Depuis plusieurs années, les étudiants organisant

des événements au sein du réseau de l’ANEPF

ont véritablement démontré leur souhait d’inscrire

ces derniers dans une démarche écologique !

Pour cela, l’association nationale a ainsi décidé

de mettre en place l’an dernier le Label Éco’Pharma,

un label attribué aux événements respectant

divers critères écologiques établis dans ledit document

du label.

Ce label permet de valider le caractère éco-responsable

des évènements organisés. Il a ainsi

pour objectif premier d’aider les équipes organisatrices

à mieux comprendre l’impact qu’un

événement peut avoir sur l’environnement, de

structurer la démarche de transition écologique

des équipes et ainsi mettre en place des solutions

limitant au maximum cet impact écologique.

Un événement quel qu’il soit, à l’instar des Assemblées

Générales ou des Congrès, peut avoir

un fort retentissement écologique. Un impact à

ne pas négliger puisqu’il entraîne, pour sûr, une

logistique importante, tant concernant la restauration

qu’au niveau des transports utilisés pour

se rendre à l’évènement en question ainsi que la

mise à disposition de différents goodies, notamment

parmi les welcome packs. En souhaitant

acquérir ce label, l’équipe organisatrice, fait la

promotion de nombreuses actions écologiques,

en valorisant les déchets produits (récupération

de restes alimentaires, recyclage de bouteilles en

plastiques), par l'initiation des participants à la

transition écologique via des communications et

des conférences, ou encore la limitation de l’empreinte

carbone en proposant une alimentation

moins riche en protéine animale et de saison.

La nouvelle grille d’évaluation afin d’attribuer le

précieux sésame est divisée en 7 catégories :

• La sensibilisation des participants

• L’alimentation

• Les achats responsables

• Les textiles

• Les goodies et tout autre matériel

• Les transports

• L’organisation même de l’événement

Mais afin d’obtenir le label Eco’pharma 2.0, il

faudra remplir deux simples conditions :

• Marquer 25 points au minimum

• Marquer au moins un point dans chaque

catégorie

La nouvelle version du label propose ainsi 3

niveaux d’engagement en fonction du nombre

de points marqués sur les 7 catégories citées

précédemment !

Label Eco’Pharma Or : 75 à 100 points

Label Eco’Pharma Argent : 50 à 74 points

Label Eco’Pharma Bronze : 25 à 49 points

Le label Éco’Pharma s’inscrit aussi dès maintenant

dans vos événements locaux !

Jusqu’à présent réservé aux évènements nationaux

du réseau de l’ANEPF, la grande autre nouveauté

de ce label 2.0 est qu’il pourra désormais

être attribué aux événements locaux des différentes

associations ! Comment faire ? Il suffit

à l’équipe organisatrice d’en faire la demande au

référent Développement Durable via une procédure

simplifiée !

L’avantage de ce label sera bien entendu de réduire

l’impact de l'événement organisé sur l’environnement.

De plus, le Label Éco’Pharma obtenu

témoignera d’un gage de qualité auprès des

participants, mais aussi de la volonté d’intégrer

les enjeux écologiques auprès des partenaires

présents sur site !



Qui sont les pharmaciens

en industrie de demain ?

Industrie

Une enquête à destination des étudiants en filière

industrie fut diffusée durant le précédent

mandat de l’ANEPF. Elle recueille ainsi près de

497 témoignages d’étudiants en filière industrie,

les répondants sont donc les récents diplômés

de l’année 2020, les étudiants en 6ème et 5ème

année de pharmacie industrielle des 24 facultés

de pharmacie en France.

Elle s’articule en 3 grands axes :

• L’observation des spécialités choisies par

les étudiants en filière industrie ;

• L’impact de la crise sanitaire dans la recherche

de stage/alternance et sur l’insertion

professionnelle des 6èmes années en

filière industrie de l’année 2021/2022 ;

• Les conséquences de la pandémie sur la

formation des étudiants en 3ème cycle de

pharmacie industrielle.

Concernant le choix d’exercice futur, en privé ou

dans le public, 48,9% des étudiants en filière industrie

ne souhaitent pas travailler dans le domaine

public dans leur avenir professionnel,

27,8% envisagent cet exercice et 23,3% n’ont

pas de préférence.

Exercer à l’étranger ?

Concernant la possibilité d’exercer à l’étranger,

58,3% se disent prêts à partir dans le monde entier,

9,3% se disent prêts à travailler dans l’espace

européen et 25,3% ne des étudiants n’envisagent

cette possibilité de partir seulement si elle est

nécessaire. 7% ne souhaitent pas du tout travailler

à l’étranger.

Les résultats de l’enquête ont également pour vocation

de montrer la complexité, d’autant plus en

période de pandémie, des différents challenges

auxquels les étudiants dans cette filière doivent

faire face.

Une enquête dont les résultats paraissent bien

utiles pour mieux appréhender la volonté des

pharmaciens industriels de demain ! Au sein de

ce dossier, vous pourrez notamment y retrouver,

selon l’année d’étude de l’étudiant, les choix de

carrière et les évolutions de ces dernières !

Quelques chiffres ?

Parmi les participants à l’enquête, plus de 50%

étaient en 5ème année au moment de la publication

de l’enquête, 31% en 6ème année et presque

13% de diplômés.

Poursuite d’études ?

Enfin, concernant la formation du 3ème cycle,

77,9% des sondés ont fait le choix de poursuivre

leur cursus via un master 2. 12,3% ont opté

pour une école de commerce, et 8% se sont dirigés

vers une école d’ingénieurs. Parmi tous ces

étudiants : Plus de 91% ont obtenu leur premier

vœux en terme de master et d’école !

Les résultats de cette enquête sont disponibles

sur le forum de l’ANEPF dans l’onglet industrie !

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter

Thomas JULLIÉ, vice-président chargé de l’industrie

à l’ANEPF !

Public ou privé ?


Vol vers le Sénégal !

Solidarité

Internationale

L’ANEPF collabore cette année avec l’UNECD

(Union Nationale des Etudiants en Chirurgie

Dentaire) et l’AEP.Sn (Association des Etudiants

en Pharmacie du Sénégal) pour monter un projet

de solidarité internationale qui aura lieu du

30 juillet au 9 août 2022 dans la région de Thiès.

Après un appel à candidature national, 4 étudiantes

ont été sélectionnées pour y participer :

Sophie Dubois, étudiante en 3ème année à Angers,

Elise Laurent future interne de biologie

médicale à Bordeaux, Justine Silvestri en 6ème

année industrie à Nancy et Lucie Sawa en 4ème

année industrie à Tours. Elles partiront avec 4

étudiantes en chirurgie-dentaire françaises et rejoindront

les étudiants en pharmacie sénégalais

pour mener à bien cette mission de solidarité.

Ce projet interprofessionnel et international a

pour but de mener des ateliers de prévention

sur 3 thématiques différentes, préalablement

choisies par les étudiants sénégalais selon les

besoins locaux :

• L’automédication, phénomène qui concerne

2 sénégalais sur 10 et qui peut

conduire à de graves problèmes de santé

publique (échec thérapeutique, surdosage,

effets secondaires…). 4 classes thérapeuthiques

furent sélectionnées : les antipyrétiques,

les anti-inflammatoires, les antipaludéens

et les antibiotiques.

• L’hygiène bucco-dentaire afin de sensibiliser

principalement les 6 - 17 ans sur les

bons réflexes à avoir afin de retrouver une

bonne hygiène buccale. Sensibilisation qui

opérera via des jeux de rôles et des démonstrations,

en évoquant les bonnes techniques

de brossage et les phénomènes

carieux.

• La nutrition dans le but de sensibiliser

plusieurs catégories de la population, notamment

les jeunes enfants, les femmes

enceintes, les personnes hypertendues,

diabétiques et/ou âgées, sur l’importance

d’une nutrition cohérente.

Une cagnotte en ligne a été lancée sur les réseaux

sociaux, nous vous invitons à la partager

voire à faire un don. Vous retrouverez la publication

sur la page Facebook de l’ANEPF. Nous

comptons sur vous pour nous aider à mener à

bien ce projet !


FAGE, Élus, quoi de neuf ?

Les Actus’ de la FAGE

• Handicap : Construction d’une contribution en collaboration

avec la Fédération 100% Handinamique recensant les positions

du réseau étudiant sur cette thématique.

• Partenariat avec HandsAway : Association qui a créé une

plateforme de signalement des situations de harcèlement de

rue qui est à l’origine de plusieurs campagnes choc. L’association

à récemment obtenu des financements dans le but

de mettre en place des formations en ligne auxquelles les

fédérations étudiantes sont invitées. Plus d’infos sur le site

d’HandsAway !

• Lors du SNEE (Séminaire National des Élus Étudiants de la

FAGE, du 24 au 27 mars à Avignon) un point sur la stratégie

pour les élections présidentielles a été fait. Durant ce point,

les livres blancs et contributions des différentes fédérations

de filière (dont l’ANEPF) ont été présentés. Un kit de communications

personnalisables sur les présidentielles fut également

mis à disposition des associations du réseau.

• Renouvellement des élus de la FAGE nommés à la CNAM

(Caisse Nationale de l’Assurance Maladie), leur but sera de

porter les positions du réseau notamment en matière de promotion

de la santé de la jeunesse.

• Discussions autour d’un projet de “carte vitale alimentaire”

pour prendre en charge le risque de précarité alimentaire

chez les étudiants, pour plus d’informations ou donner votre

avis, n’hésitez pas à contacter Pierre DEROUARD, Sarah

BRICE ou la FAGE elle-même !

• Assoliades : inscriptions courant mai pour cette 25ème édition

des universités d’été des associations étudiantes. Stay

tuned !

• Retour CNOUS : du 14 au 17 février se tenaient les élections

CNOUS. Durant ces élections, la FAGE a perdu 2 sièges (passage

de 5 à 3)… Mais toutefois, vous pouvez retrouver sur

cette liste Lysa Da Sylva de Poitiers, la profession de foi étant

disponible sur le site internet de la FAGE.

Zoom sur le FIRF

Qui signifie : Fonds des Initiatives du Réseau

de la FAGE, il s’agit d’un fonds destiné

à soutenir les actions réalisées par les associations

adhérentes à l’ANEPF (elle-même

adhérente à la FAGE). Le montant du FIRF

est alloué annuellement et voté lors du premier

Conseil d’Administration de la FAGE de

chaque année civile.

Pour quels types de projets ?

Tous les projets innovants et ayant une

plus-value sociale dans un des domaines

d’actions de la FAGE : innovation sociale, culture,

citoyenneté, économie sociale et solidaire,

transition écologique, lutte contre les

discriminations et les inégalités, citoyenneté.

Ces actions doivent toucher un maximum

d’étudiants, et contribuer au rayonnement de

la structure demandeuse et de l’ensemble du

réseau.

Comment fait-on pour candidater ?

C’est très simple, il suffit de remplir un formulaire

de demande d’aide financière au FIRF

via et attendre le traitement du dossier. La

commission traitant ces derniers se réunit 4

fois dans l’année : en avril, juin, septembre et

décembre.

Pour plus d’informations et mise à disposition

du lien, vous pouvez contacter Sarah BRICE,

suivi des élus à l’ANEPF !

Prochainement à votre disposition !

L’annuaire des élus arrive ! Ce document répertorie ville par ville les différents élus, qu’ils soient UFR, centraux

ou CROUS pour que plus jamais vous ne soyez désemparés en vous demandant qui contacter sur votre campus

pour défendre vos droits. Il sera bientôt disponible sur le site de l’ANEPF !

Le catalogue de formations spécifiques des élus rejoindra également le musée des ressources de l’ANEPF afin

de vous permettre d’organiser des FAD (Formations À Domicile) cousues mains pour vos élus, associatifs, ou

tout étudiant intéressé !

D’autres idées de ressources que vous aimeriez voir naître pour approfondir vos connaissances sur les élus ou

mieux travailler avec eux ? N’hésitez pas à en faire part à l’association !


Le concours de l’agencement de

la pharmacie de demain !

Un concours pour vivre la pharmacie

de demain !

“ L’Association des états généraux du premier recours

(AEGPR) a adressé le 11 et 14 janvier un

questionnaire portant sur : la vision des pharmaciens

de l’officine de demain. Ils ont été 280 à y

répondre. 83 % considèrent que la pharmacie de

demain doit s’ouvrir aux nouveaux usages (livraison,

téléconsultation, télésoin…) et 74 % souhaitent

un accroissement de la place des services. Un

peu moins de la moitié des répondants désiraient

continuer la réflexion.

Ces résultats ont conforté l’AEGPR à proposer la

première édition de son concours d’agencement.

Les candidats peuvent s’y inscrire sur le site de

l’association depuis le 12 mars et jusqu’au 30 avril

2022.

Ils devront adresser leur dossier complété avant le

31 mai 2022. Celui-ci permet de concevoir le cahier

des charges d’une pharmacie : la pharmacie du

pôle. Celle-ci a une histoire et a pour une de ses

caractéristiques d’être intégrée à une maison de

santé.

Quelle pourrait être son positionnement ? Quelles

places pourraient avoir les services, la PDA, la téléconsultation,

les outils numériques ? Comment

pourrait-on partager ou allouer les différentes surfaces

entre front et back office ? Comment pourra-t-on

améliorer le dialogue entre client — patient

et membres de l’équipe ? Comment répondre au

mieux aux attentes et besoins des clients — patients

? Voici les quelques questions auxquels les

candidats ont à répondre.

Le dossier de candidature comprend un descriptif,

deux liens à des questionnaires interactifs facilitants

une réflexion prospective et un livret de

plans permettant l’allocation des surfaces.

Un jury constitué d’un pharmacien, d’un maire,

d’une représentante d’association de patient et

d’un professeur de médecine décernera trois prix.

L’AEGPR a en autre pour objet de valoriser une

pratique pluri professionnelle du premier recours

au bénéfice des patients — clients. Pour elle, le

pharmacien et son équipe sont des acteurs incontournables

du premier recours. “

Jean Michel MROZOVSKI, Président de l’AEGPR et

du CVAO, Comité de Valorisation pour l’Acte Officinal

Comment s’inscrire ? Il vous suffit de scanner ce

QR Code et remplir le formulaire !

N’hésitez pas à vous inscrire ou contacter Benoit

LAURY, Vice-président chargé des perspectives

professionnelles à l’ANEPF pour toutes questions !


En photos :

Le réseau perspectives professionnelles !

Depuis le début de l’année, le réseau perspectives professionnelles reste proactif pour

mener de nombreuses actions locales ! Entre tables rondes, conférences, forums et

ateliers… de nombreuses associations locales permettent aux étudiants de découvrir

les différentes facettes de la profession ou d’en apprendre plus sur les évolutions des

pratiques de demain. Une belle dynamique à découvrir, en photos !

Clermont-Ferrand (AECO)

Formation pansements

Forum des métiers

Toulouse (AEPT)

Paris (CEPP)

Dîner de l’officine

After work

Salon officine


Toulouse et Angers

(AEPT et ACEPA)

En Photos !

Rennes (AAEPR)

Visite d’un grossiste-répartiteur (CERP-BA)

Montpellier (AAEPM)

Newsletter

Marseille (AEPP)

Forum des carrières

Montpellier (Objectif Officine)

Stand avec l’URPS Pharmaciens PACA

au forum des métiers

Séance d’aide au comptoir

Formation aux LGO

Conférences

Aménagement de la vitrine de

la pharmacie expérimentale

Visite d’un laboratoire (Boiron)


Lille (AAEPL)

Tours (Officina)

Forum officine sur deux jours

Angers (ACEPA)

Forum

Table ronde sur le sevrage tabagique

Table ronde

Guide de l’externe

Micro-trottoir : les

nouvelles missions

du pharmacien

Livret de méthode

et conseil officinal:

fiches conseils


l:

s

M O TS

CRO ISÉS

s

Vertical

1° | Problématique qui concerne 2 Sénégalais sur 10

2° | Problématiques majeures de l'industrie pharmaceutique

à échelle Européenne, exacerbée durant la

crise sanitaire

3° | L'ANEPF plaide pour faire du pharmacien un acteur

majeur de…

4° | Il faut impérativement y penser pour ce dimanche

10 avril 2022…

6° | Pharmaciens, préparateurs mais aussi étudiants

peuvent participer au concours !

9° | Après l'avoir découvert " dans toutes ses sections

", l'élection approche !

Horizontal

5° | En 3ème cycle industriel, ils sont prêts de 80% à

poursuivre leur cursus en entamant un...

7° | Réunis une première fois à Strasbourg, ils se

sont recroisés à Lyon

8° | Ils se sont rassemblés à Marseille, dans un cadre

interprofessionnel

10° | Signée de 09 mars dernier, elle promet la finalisation

prochaine de la réforme du 3ème cycle

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SIRET 306 591 116 00034 - ORIAS 07 02 88 60 - APE 6491 Z

Document non contractuel


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