Brochure Cours publics 2022-2023
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306 – L’HOMME PEUT-IL VIVRE SI DIEU EST MORT ?<br />
AUTOUR DE MARX, NIETZSCHE ET FREUD<br />
e-learning<br />
M. Florian LAGUENS<br />
12 SÉANCES // 1 ER SEMESTRE //<br />
Jeudi 10h30 - 12h 1 re séance : 22 septembre <strong>2022</strong><br />
Tarif : 151 € / 76 €<br />
Le XIX e siècle est sans doute « le siècle de la mort de Dieu ». On y trouve beaucoup<br />
de philosophes invitant à la rupture avec toute figure transcendante.<br />
Ceux que l’on appelle souvent « les maîtres du soupçon » — Marx, Nietzsche,<br />
Freud — constitueront l’axe principal de ce cours, mais on se permettra<br />
d’évoquer d’autres figures intéressantes, Feuerbach ou Schopenhauer, par<br />
exemple. Dans tous les cas, on présentera la vie de ces auteurs et une synthèse<br />
de leur pensée, sans supposer de connaissances préalables. Il s’agira<br />
finalement de prêter attention aux échos de ces œuvres aujourd’hui et d’interroger<br />
la vision de l’être humain qu’elles entretiennent, avec un accent particulier<br />
pour l’existentialisme de Jean-Paul Sartre. Y a-t-il un sens à parler<br />
d’un « humanisme athée » ? La mort de Dieu ne conduit-elle pas plutôt à<br />
la mort de l’homme ? Un itinéraire philosophique pour éclairer les grandes<br />
questions du XXI e siècle.<br />
310 – PASCAL<br />
OU LA MISÈRE DE L’HOMME SANS DIEU<br />
M. Jean-François RIAUX<br />
12 SÉANCES // 1 ER SEMESTRE<br />
Jeudi 14h30 - 16h 1 re séance : 22 septembre <strong>2022</strong><br />
Tarif : 151 € / 76 €<br />
Si l’objectif majeur de Pascal, dans les Pensées, est bien de convaincre l’incroyant<br />
(l’esprit fort) d’embrasser la foi chrétienne, il le prend en considération<br />
avec un esprit de finesse soucieux de s’actualiser dans une démarche<br />
minutieuse : l’intention pédagogique est respectueuse de l’interlocuteur<br />
et sa mise en œuvre ne cesse de l’attester. Pour persuader l’homme de sa<br />
misère sans Dieu, il convient de l’inviter à prendre pas à pas la mesure d’une<br />
telle condition. L’imagination qui brouille les critères du vrai, la coutume qui<br />
donne prestige à des lois injustes, l’amour-propre qui vient vicier les relations<br />
humaines, l’angoisse de la mort qui n’a pour échappatoire que la fausse solution<br />
du divertissement, etc., autant de facteurs d’une vaine position de vie,<br />
lesquels seront interrogés à l’occasion d’une relecture de quelques célèbres<br />
fragments des Pensées.<br />
COURS PUBLICS <strong>2022</strong>-<strong>2023</strong><br />
311 – DE L’ART DE LA TABLE À LA QUESTION DU GOÛT<br />
PARCOURS PHILOSOPHIQUE DE LA RENAISSANCE<br />
AU SIÈCLE DES LUMIÈRES<br />
M. Jean-François RIAUX<br />
12 SÉANCES // 2 ND SEMESTRE<br />
Jeudi 14h30 - 16h 1 re séance : 2 février <strong>2023</strong><br />
Tarif : 151 € / 76 €<br />
Interroger le goût, c’est inévitablement convoquer tout un imaginaire où se<br />
projettent bon nombre de représentations associées à nos conceptions de<br />
la gastronomie, voire de la cuisine. Le goût, notion née dans le creuset de<br />
pratiques prosaïques, sera cependant promu dans le champ même de la philosophie.<br />
En effet, Kant, imposant penseur des Lumières, se chargera de l’élaboration<br />
la plus accomplie de cette notion dans son ouvrage intitulé Critique<br />
de la faculté de juger. C’est à Rabelais que l’on devra le coup d’envoi de notre<br />
enquête ; l’opposition à caractère à la fois diététique et religieux entre le gras<br />
et le maigre aura bientôt pour écho le conflit sémantique entre langue grasse<br />
(populaire) et langue maigre (retenue). Il reviendra au Grand Siècle de normaliser<br />
le langage et les mœurs, d’imposer à la cour une vie plus raffinée ; il<br />
exigera de l’Académie qu’elle fixe le bon goût, le XVIII e siècle en exprimera la<br />
dimension philosophique.<br />
cours <strong>publics</strong> EN JOURNÉE<br />
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