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Panorama de presse quotidien du 23 06 2022

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PANORAMA DE PRESSE<br />

Du <strong>23</strong>/<strong>06</strong>/<strong>2022</strong><br />

- Politique-Economie.…………….……..……………………………………………………….p.2-15<br />

- Viticulture-Environnement-Climat………………….………………………………...…p.16-24<br />

- Commerce.……………………………………………………………..…………………………..p.25-27<br />

- Communication-Evènements…………. ………….……………………………….…..…p.28-33<br />

- Cuvées………………………………………………………….……………………………………..p.34<br />

Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />

le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />

www.sgv-champagne.fr<br />

17 avenue <strong>de</strong> Champagne – CS 90176 • 51205 Epernay Ce<strong>de</strong>x • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 27<br />

69 Gran<strong>de</strong> Rue <strong>de</strong> la Résistance • 10110 Bar-sur-Seine • Tél. 03 25 29 85 80 • Fax. 03 25 29 77 81


Échos <strong>de</strong> la Champagne<br />

<strong>23</strong> juin <strong>2022</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Vendanges <strong>2022</strong><br />

Jusqu’ici tout va bien. Selon le Comité Champagne, pour l’instant, la pression d’oidium est<br />

modérée, pas <strong>de</strong> mildiou, pas <strong>de</strong> tor<strong>de</strong>use, la croissance se poursuit, et la phénologie <strong>2022</strong> est<br />

en avance <strong>de</strong> dix jours par rapport à la moyenne décennale. On croise les doigts !<br />

Appel pour l’enquête sur les viticulteurs/viticultrices en Champagne<br />

L’étu<strong>de</strong> EPICVIC initiée par la commission <strong>de</strong>s viticultrices <strong>du</strong> SGV, réalisée en partenariat<br />

entre le Syndicat Général <strong>de</strong>s Vignerons, l’Institut Georges Chappaz <strong>de</strong> lavigne et <strong>du</strong><br />

vin/Villa Bissinger est à <strong>de</strong>stination <strong>du</strong> vignoble, adhérents ou non au SGV (lire ici). Il s’agit<br />

d’une étu<strong>de</strong> pour réactualiser <strong>de</strong>s informations concrètes au sujet <strong>de</strong>s caractéristiques <strong>de</strong>s<br />

exploitations, <strong>de</strong> leur travail, <strong>de</strong> leur santé… Dont le but est d’objectiver scientifiquement <strong>de</strong>s<br />

problématiques mais, qui sont en réalité systématiques, et ainsi pouvoir faire bouger les<br />

choses. Et pour les faire bouger voici le lien ICI<br />

Champagne <strong>de</strong> Sousa<br />

Pour la 1er fois, le Champagne <strong>de</strong> Sousa à Avize organise <strong>de</strong>s portes ouvertes dans son<br />

domaine en langue <strong>de</strong>s signes (lire ici) . À l’occasion <strong>du</strong> Festival Clin D’œil qui se déroule la<br />

semaine prochaine à Reims (51), Charlotte <strong>de</strong> Sousa va effectuer <strong>de</strong>s visites <strong>de</strong> cave en<br />

LSF. Accueil <strong>de</strong>s visiteurs à partir <strong>du</strong> mercredi 29/<strong>06</strong> 13h-19h / Jeudi 13h-17h30 / vendredi et


samedi toute la journée. Billets et programme : https://www.clin-doeil.eu/visitezreims211bc7eb<br />

Veuve-Clicquot<br />

En décembre <strong>2022</strong>, Veuve Clicquot célébrera le 50ème anniversaire <strong>du</strong> Bold Woman Award<br />

qui met en lumière <strong>de</strong>s femmes entrepreneures et les récompense pour leur audace.La maison<br />

invite <strong>du</strong> 20 juin jusqu’au 20 septembre, toutes les femmes inspirantes, courageuses,<br />

audacieuses à candidater pour <strong>de</strong>venir la nouvelle Bold Woman Award et Bold Future Award<br />

France. Candidatures ICI


La FDSEA <strong>de</strong> la Marne dénonce le non-sens<br />

<strong>de</strong> l’opposition entre agriculture et<br />

environnement<br />

Agriculture. Le far<strong>de</strong>au normatif européen, les zones <strong>de</strong> non-pro<strong>du</strong>ction quand le pays<br />

importe <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its agricoles à plus <strong>de</strong> 50% dans certaines filières, la précipitation <strong>de</strong>s<br />

mesures environnementales, la guerre <strong>de</strong>s intrants et <strong>de</strong>s pestici<strong>de</strong>s, autant <strong>de</strong> sujets au menu<br />

<strong>de</strong> l’Assemblée Générale <strong>de</strong> la FDSEA <strong>de</strong> la Marne.<br />

Matot Braine le <strong>23</strong> <strong>06</strong> 22<br />

« L’acte <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction doit être défen<strong>du</strong> en France et en Europe ». (Crédit : G. Delenclos)<br />

Plus question <strong>de</strong> parler d’agriculture sans évoquer sa fonction alimentaire primordiale, entre la<br />

crise sanitaire et la guerre en Ukraine, voire avant : « Notre fragilité sur la souveraineté<br />

alimentaire ne date pas seulement <strong>du</strong> 24 février, <strong>de</strong>s signes avaient déjà été émis par les<br />

marchés sur la disponibilité <strong>de</strong> certaines matières premières avec la reprise <strong>de</strong> l’économie<br />

suite à la crise sanitaire ». Ces propos illustrent le cœur <strong>du</strong> rapport moral d’Hervé Lapie en<br />

clôture <strong>de</strong> l’Assemblée Générale <strong>2022</strong> <strong>de</strong> la FDSEA <strong>de</strong> la Marne, une assemblée enfin en<br />

présentiel après <strong>de</strong>ux années sans.<br />

« Laissez-nous pro<strong>du</strong>ire » s’installe comme le refrain <strong>de</strong> l’intervention <strong>du</strong> Prési<strong>de</strong>nt :<br />

« Indéniablement, la crise Covid et le conflit en Ukraine auront eu l’immense mérite, sans<br />

être opportuniste, <strong>de</strong> remettre sur le <strong>de</strong>vant <strong>de</strong> la scène l’acte premier <strong>de</strong>s agriculteurs :<br />

pro<strong>du</strong>ire ».<br />

Alléger le far<strong>de</strong>au normatif<br />

Il faut défendre l’acte <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ire, en France comme en Europe et pro<strong>du</strong>ire tout ce qui peut<br />

l’être, au nom <strong>de</strong> la souveraineté alimentaire. Il faut alléger ce far<strong>de</strong>au normatif que le<br />

Prési<strong>de</strong>nt Lapie abor<strong>de</strong> non sans humour : « Un far<strong>de</strong>au qui mine la compétitivité <strong>de</strong>s


exploitations et qui, <strong>de</strong>puis vingt ans, a contribué à doubler nos importations alimentaires<br />

avec un taux <strong>de</strong> dépendance pouvant dépasser les 50% <strong>de</strong> nos filières ».<br />

Facile, mais efficace, Hervé Lapie cite la pénurie <strong>de</strong> moutar<strong>de</strong>, conséquence <strong>de</strong> la ré<strong>du</strong>ction<br />

imposée <strong>de</strong>s surfaces d’exploitation <strong>de</strong> la graine en France, mais abondante en Ukraine ou au<br />

Canada. Même remarque à propos <strong>de</strong>s normes exigées en ce qui concerne les cerises et le<br />

moucheron drosophile suzukii : « Nous consommons <strong>de</strong> la cerise turque avec <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong><br />

protection <strong>de</strong>s plantes interdits en France ». Dans la catégorie <strong>de</strong> ce que le syndicat classe<br />

parmi les inepties, le Prési<strong>de</strong>nt Lapie s’attaque à la fameuse jachère : « Une Commission<br />

Européenne qui nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> consacrer 3 à 4% <strong>de</strong> nos surfaces à la non-pro<strong>du</strong>ction …<br />

Notre <strong>de</strong>man<strong>de</strong> est <strong>de</strong> cultiver sur ces 4% <strong>de</strong>s protéines végétales pour contribuer aux<br />

objectifs <strong>de</strong> l’autonomie protéique européenne ».<br />

Pour les autres sujets abordés par Hervé Lapie, à noter la future programmation <strong>de</strong> la<br />

Politique Agricole Commune, que la FDSEA souhaite profitable aux consommateurs comme<br />

aux agriculteurs, la rémunération <strong>de</strong>s agriculteurs, facteur d’attractivité <strong>de</strong>s métiers agricoles,<br />

les lois EGAlim, sur la qualité <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its alimentaires et les relations commerciales entre<br />

agriculture et distribution, ou encore la transition agroécologique : « C’est un non-sens<br />

d’opposer agriculture et environnement ».<br />

De la future PAC aux pièges à corvidés<br />

Présenté par le Secrétaire Général, le rapport d’activité 2021 <strong>du</strong> syndicat ouvre sur la PAC et<br />

se ferme sur l’ai<strong>de</strong> au foncier. Laurent Champenois a rappelé la participation <strong>de</strong> la FDSEA, au<br />

travers <strong>de</strong> plusieurs réunions cantonales, sur la future Politique Agricole Commune (PAC) qui<br />

entre en application en 20<strong>23</strong>, avec un budget maintenu contre une prévision à la baisse <strong>de</strong><br />

15% et les rencontre avec le Préfet et la gran<strong>de</strong> distribution à propos <strong>de</strong> l’application <strong>de</strong> la Loi<br />

EGAlim.<br />

On trouve bien d’autres sujets dans ce rapport d’activité : le plan <strong>de</strong> soutien à la pro<strong>du</strong>ction<br />

porcine (dix éleveurs in<strong>de</strong>mnisés pour un total <strong>de</strong> 150 000 euros), l’in<strong>de</strong>mnisation<br />

d’apiculteurs pour perte <strong>de</strong> récoltes (100 000 euros), celle <strong>de</strong> 244 betteraviers victimes d’un<br />

désherbant , la lutte contre les corvidés et l’achat <strong>de</strong> cages, les opérations <strong>de</strong> promotion <strong>de</strong>s<br />

métiers, les accompagnements d’embauches, les opérations « Fermes ouvertes » et « Tous<br />

dans nos campagnes » qui ont concerné 1 600 élèves et autant d’a<strong>du</strong>ltes et pour terminer<br />

l’acquisition en 2021 <strong>de</strong> 160 hectares <strong>de</strong> terres agricoles, par le Groupement Foncier Agricole<br />

Mutuel, pour favoriser l’installation <strong>de</strong> jeunes agriculteurs.


La grêle va "remettre la pression" sur la<br />

réforme <strong>de</strong> l’assurance<br />

Le ministre <strong>de</strong> l’Agriculture est venu constater hier les vastes dégâts <strong>de</strong> la grêle <strong>du</strong> 19 juin en<br />

Loir-et-Cher. Il a promis d’activer « tous les dispositifs d’ai<strong>de</strong>s », <strong>de</strong> « remettre la pression »<br />

pour lancer au 1er janvier prochain le nouveau système assurantiel et <strong>de</strong> mettre au débat au<br />

niveau européen la question <strong>de</strong> la moyenne olympique. Le ministère annonce ce jour une<br />

"mission flash" dédiée.<br />

Par Ingrid Proust / Le 22 juin <strong>2022</strong> / Vitispnère.com<br />

Le ministre <strong>de</strong> l’Agriculture a longuement écouté les pro<strong>du</strong>cteurs touchés par la grêle <strong>du</strong> 19<br />

juin en Loir-et-Cher. - crédit photo : Ingrid Proust<br />

Des feuilles à terre, <strong>de</strong>s sarments brisés, <strong>de</strong>s grappes meurtries… Le dimanche 19 juin en fin<br />

<strong>de</strong> journée dans le Loir-et-Cher, un violent orage <strong>de</strong> grêle a ravagé <strong>de</strong>s vignes, mais aussi <strong>de</strong>s<br />

champs <strong>de</strong> céréales, <strong>de</strong>s cultures <strong>de</strong> maraîchage sur plus <strong>de</strong> 20 communes. 500 ha <strong>de</strong> vignes<br />

ont été touchés selon la chambre d’agriculture, dont une centaine d’ha où la future récolte sera<br />

amputée <strong>de</strong> 60 à 80%.<br />

A Oisly, les vignerons Noë Rouballay et Benjamin Delobel viennent <strong>de</strong> subir une nouvelle<br />

fois le tramautisme <strong>de</strong> la grêle. « L’an <strong>de</strong>rnier nous avions retaillé la vigne et nous avions pu<br />

récupérer une <strong>de</strong>mie-récolte. Mais là je vais avoir 90% <strong>de</strong> pertes », a confié Noë Rouballay,<br />

face au ministre <strong>de</strong> l’Agriculture Marc Fesneau venu constater les dégâts le 21 juin.<br />

Originaire <strong>de</strong> ces terres <strong>du</strong> Loir-et-Cher, le ministre a longuement écouté à Oisly <strong>de</strong>s<br />

vignerons, pépiniéristes, maraîchers et agriculteurs en détresse <strong>de</strong>puis l’orage qui a dévasté<br />

leurs cultures. « Nous allons activer tous les dispositifs d’ai<strong>de</strong>s possibles : calamités<br />

agricoles, dégrèvement <strong>de</strong> TFNB, exonérations <strong>de</strong> charges sociales, chômage partiel, achats<br />

<strong>de</strong> vendanges…Nous allons voir s’il est possible <strong>de</strong> prolonger les PGE, si on peut faire passer<br />

cela à l’Assemblée avec la majorité relative, chacun ses calamités, mais je ne désespère pas<br />

<strong>du</strong> bon sens », a déclaré Marc Fesneau.<br />

L’assurance climatique a été largement évoquée par les professionnels, avec le problème <strong>de</strong> la<br />

moyenne olympique. « Il faudrait pourvoir s’assurer au potentiel réel <strong>de</strong> l’exploitation, en<br />

fonction <strong>de</strong>s pratiques <strong>du</strong> vigneron et <strong>de</strong> ses objectifs », a proposé François Cazin, prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>de</strong> la Fédération <strong>de</strong>s associations viticoles 41. « Le calcul ne <strong>de</strong>vrait tenir compte que <strong>de</strong>s


années sans aléas climatiques, et l’assurance <strong>de</strong>vrait couvrir aussi les coûts <strong>de</strong><br />

commercialisation », a plaidé Laure Dubreuil, prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong>s Vignerons indépendants <strong>du</strong><br />

Loir-et-Cher.<br />

Les ordonnances seront prêtes début septembre<br />

La réforme <strong>de</strong> l’assurance récolte a été votée en février <strong>de</strong>rnier, mais les ordonnances fixant<br />

les seuils <strong>de</strong> déclenchement <strong>de</strong> la solidarité nationale et les niveaux d’ai<strong>de</strong>s à l’assurance ne<br />

sont pas encore publiées. « Nous <strong>de</strong>vons remettre la pression pour activer le système au 1er<br />

janvier prochain, a lancé Marc Fesneau. Les ordonnances seront prêtes début septembre. La<br />

majorité relative à l’Assemblée n’est ici pas un problème, ces ordonnances relevant <strong>du</strong><br />

domaine réglementaire ».<br />

Reste l’épineuse question <strong>de</strong> la moyenne olympique. « Ce sujet ne sera pas réglé au 1er<br />

janvier 20<strong>23</strong> : il relève <strong>de</strong> l’échelon européen et <strong>de</strong> l’OMC avec l’accord <strong>de</strong> Marrakech, a<br />

prévenu le ministre. Je vais tenter <strong>de</strong> monter une coalition avec mes collègues européens sur<br />

ce point, car aujourd’hui il ne s’agit plus d’un problème <strong>de</strong> distorsion <strong>de</strong> concurrence ». Ce<br />

22 juin, le ministre annonce le lancement d'une mission flash (voir encadré).<br />

Augmenter le ren<strong>de</strong>ment pour faire face aux aléas<br />

Le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’ODG Touraine, Thierry Michaud, nouvellement nommé à la tête <strong>du</strong> Crinao<br />

Val <strong>de</strong> Loire, a évoqué le 21 juin lors <strong>de</strong> la réunion avec le ministre les réflexions <strong>de</strong>s<br />

professionnels <strong>de</strong> Champagne sur la hausse <strong>du</strong> ren<strong>de</strong>ment butoir pour faire face aux aléas. «<br />

On peut atteindre le ren<strong>de</strong>ment butoir et même le dépasser tout en pro<strong>du</strong>isant <strong>de</strong> la qualité,<br />

avec l’évolution <strong>du</strong> climat. Nous l’avons vu en 2018. Nous avons <strong>de</strong>s gar<strong>de</strong>-fous, avec<br />

l’enrichissement, le taux d’alcool, et les outils pour réguler l’offre : VCI, réserve<br />

interprofessionnelle. Si les ren<strong>de</strong>ments sont élevés, on pourrait ainsi tout récolter et stocker<br />

une partie <strong>de</strong>s volumes pour les commercialiser plus tard ».<br />

Mission flash<br />

"Afin d’évaluer le plus rapi<strong>de</strong>ment possible les dégâts subis par le mon<strong>de</strong> agricole [suite aux<br />

orages <strong>de</strong> grêles qui se succè<strong>de</strong>nt], Marc Fesneau, ministre <strong>de</strong> l’Agriculture et <strong>de</strong> la<br />

Souveraineté alimentaire, lance une mission flash pilotée par les experts <strong>du</strong> Conseil Général<br />

<strong>de</strong> l’Alimentation, <strong>de</strong> l’Agriculture et <strong>de</strong>s Espaces Ruraux (CGAAER)" annonce ce 22 juin un<br />

communiqué <strong>du</strong> ministre <strong>de</strong> l'Agriculture. Il est précisé que "cette mission flash se déroulera<br />

au plus près <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> notre agriculture, en lien avec les assureurs, pour une <strong>du</strong>rée <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>ux semaines. Elle rendra au ministre une première estimation documentée <strong>de</strong> l’ampleur <strong>de</strong>s<br />

dégâts <strong>de</strong> ces épiso<strong>de</strong>s <strong>de</strong> grêle. Elle proposera le cas échéant <strong>de</strong>s éléments pratiques pour<br />

mieux adapter les outils actuels et futurs aux besoins <strong>de</strong>s agriculteurs, face à ces phénomènes<br />

climatiques intenses."


Ren<strong>de</strong>ment et réserve<br />

Les Vignerons Indépendants veulent 11 000<br />

kg/ha pendant cinq ans en Champagne<br />

Les vignerons indépendants champenois souhaitent avoir un ren<strong>de</strong>ment lissé sur cinq ans. Et<br />

10 000 kg/ha <strong>de</strong> Réserve Indivi<strong>du</strong>elle dont 20 % tirable en bouteilles.<br />

Par Au<strong>de</strong> Lutun Le 22 juin <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

La fédération <strong>de</strong>s VIF <strong>de</strong> Champagne a envoyé un courrier détaillant ses propositions au Syndicat <strong>de</strong>s<br />

vignerons <strong>de</strong> Champagne, à l’Union <strong>de</strong>s Maisons <strong>de</strong> Champagne et au Comité Champagne. - crédit<br />

photo : DR<br />

Souhaitant apporter leur voix dans les décisions sur la fixation <strong>du</strong> ren<strong>de</strong>ment <strong>2022</strong>, qui sera voté le 20<br />

juillet par le comité exécutif <strong>du</strong> Comité Champagne, la fédération <strong>de</strong>s Vignerons Indépendants <strong>de</strong><br />

Champagne propose un ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> 11 000 kg/ha tous les ans pendant cinq ans. « Notre objectif est<br />

<strong>de</strong> lisser les ren<strong>de</strong>ments pour éviter les décisions en <strong>de</strong>nts <strong>de</strong> scie qui ne sont pas bonnes pour nos<br />

exploitations, précise Christine Sévillano, prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la fédération <strong>de</strong>s VIF <strong>de</strong> Champagne. Cinq<br />

années, c’est la <strong>du</strong>rée <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s prévisionnelles quand on souhaite investir. Cela donne <strong>de</strong> la<br />

visibilité. C’est une position innovante <strong>de</strong> réfléchir sur cinq ans, il faut repenser le schéma ».<br />

Ren<strong>de</strong>ment plancher<br />

La fédération <strong>de</strong>man<strong>de</strong> également à ce que le ren<strong>de</strong>ment annuel ne <strong>de</strong>scen<strong>de</strong> jamais sous les 10 000<br />

kg/ha, « qui est le seuil <strong>de</strong> rentabilité d’un domaine viticole en Champagne ».<br />

Sur le dossier <strong>de</strong> la Réserve Indivi<strong>du</strong>elle, les VIF voudraient que le plafond passe <strong>de</strong> 8 000 kg/ha à<br />

10 000 kg/ha et que 20 % <strong>de</strong> la Réserve puisse être tirés en bouteilles. « La Réserve Indivi<strong>du</strong>elle ne<br />

doit pas être un outil économique mais bien un outil pour pallier aux aléas climatiques, poursuit<br />

Christine Sévillano. En six ans, <strong>de</strong>puis 2016, nous n’avons eu que <strong>de</strong>ux belles récoltes, 2018 et 2020.<br />

Ces bouteilles tirées n’ont pas <strong>de</strong> visée spéculative. Nous prenons l’engagement moral qu’elles<br />

n’alimenteront pas le marché sur lattes ».


Énièmes dégâts <strong>de</strong> grêle dans les vignobles<br />

De nombreux départements <strong>de</strong> l’Est étaient en alerte ce 21 juin. Les vignobles <strong>du</strong> Beaujolais,<br />

<strong>du</strong> Jura, et <strong>de</strong> Savoie sont passés au travers <strong>de</strong> la grêle. Des dégâts sont en revanche signalés à<br />

Saint-Pourçain et dans le Mâconnais.<br />

Par Marion Bazireau Le 22 juin <strong>2022</strong> Vitisphère.com<br />

Plus <strong>de</strong> peur que <strong>de</strong> mal ce 21 juin, dans les vignobles <strong>de</strong> l'Est <strong>de</strong> la France. - crédit photo :<br />

Les pompiers <strong>de</strong> l’Allier et <strong>de</strong> Saône-et-Loire n’ont pas fêté la musique. Ce 21 juin, à partir <strong>de</strong><br />

17 heures, ils ont dû intervenir à <strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong> reprises pour limiter les dégâts matériels<br />

occasionnés par <strong>de</strong> violents orages <strong>de</strong> grêle.<br />

Dans l’Allier, la tempête a été particulièrement virulente entre Moulins et Chassenard. Un peu<br />

plus au Sud, le vignoble <strong>de</strong> Saint-Pourçain a été touché dans une moindre mesure. « Mais <strong>de</strong><br />

la grêle est à nouveau tombée dans la nuit. Notre prési<strong>de</strong>nt est actuellement chez nos<br />

adhérents ce matin pour évaluer les dégâts » témoigne Sylvain Mignot, responsable <strong>de</strong> la<br />

pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> l’Union <strong>de</strong>s vignerons, ce 22 juin.<br />

La Saône-et-Loire a également vécu un orage « d'une violence inouïe, avec <strong>de</strong>s grêlons d'une<br />

taille qu'on n'avait jamais vue <strong>de</strong> mémoire d'habitants » a déclaré à l'AFP Fabien Genet,<br />

sénateur et élu chargé <strong>de</strong> la sécurité à Digoin dans le secteur très impacté <strong>du</strong> Charolais.<br />

Après avoir traversé Paray-Le-Monial, l’orage est arrivé dans le Mâconnais vers 17h30. « La<br />

Côte Chalonnaise s’en sort in<strong>de</strong>mne. Nous avons en revanche eu <strong>de</strong>s échos <strong>de</strong> vignerons<br />

touchés entre Igé et Azé » relate Thomas Canonier, spécialiste <strong>du</strong> changement climatique au<br />

Vinipole Sud Bourgogne, dont un <strong>de</strong>s collègues est arrivé au bureau avec le pare-brise cassé.<br />

De la casse est également signalée chez <strong>de</strong>s viticulteurs <strong>de</strong> Viré et <strong>de</strong> Clessé.<br />

Beaujolais, Jura et Savoie in<strong>de</strong>mnes<br />

Le Beaujolais, et le Jura et la Savoie étaient également en alerte hier soir. « Sur les réseaux<br />

sociaux, j’ai simplement vu le post d’une viticultrice soulagée <strong>de</strong> n’avoir vu que <strong>de</strong> la pluie »


assure Franck Berkulès, directeur <strong>de</strong> la communication pour le comité interprofessionnel <strong>de</strong>s<br />

vins <strong>de</strong> Savoie.<br />

Même chose dans le Jura, où, comme en Savoie, près <strong>de</strong> 250 hectares <strong>de</strong> vigne, avaient été<br />

endommagés par la grêle plus tôt dans le mois, essentiellement au Nord d’Arbois. « Je n’ai<br />

reçu aucun coup <strong>de</strong> téléphone ce matin » indique Jean-Charles Tissot, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />

l’interprofession.<br />

Le Beaujolais reste en alerte ce 22 juin mais ne déplore pour l’heure pas <strong>de</strong> dégâts. « De la<br />

grêle nous a été signalée dans quelques secteurs mais elle n’aura pas d’impact sur la récolte<br />

» assure Nathalie Chuzeville, directrice <strong>de</strong> l’Organisme <strong>de</strong> défense et <strong>de</strong> gestion (ODG) <strong>de</strong>s<br />

Crus.


Opinion | L'agrivoltaïsme, une solution pour répondre aux défis<br />

climatiques<br />

La France est pionnière dans les technologies agrivoltaïques grâce à <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> recherche<br />

ambitieux soulignent Julie Davico Pahin, Ronald Knoche et Antoine Nogier. Alors que la concurrence<br />

se met en oeuvre à l'étranger, il est impératif aujourd'hui <strong>de</strong> défendre cet avantage concurrentiel et <strong>de</strong><br />

continuer à développer cette in<strong>du</strong>strie d'avenir.<br />

« L'agrivoltaïsme améliore la qualité <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction agricole, protège les terres et les cultures <strong>de</strong>s<br />

événements climatiques ». (iStock)<br />

Publié le 17 juin <strong>2022</strong> Les Echos<br />

A l'ère <strong>du</strong> bruit et <strong>de</strong> la dissonance, il est rare que les experts, les médias et la jeunesse parlent d'une<br />

même voix. Mais, en <strong>2022</strong>, le rapport alarmant <strong>du</strong> GIEC , le dôme <strong>de</strong> chaleur, le plein d'audience <strong>de</strong><br />

Don't Look Up remettent chacun à leur manière les défis environnementaux à l'agenda <strong>de</strong> nos<br />

consciences <strong>de</strong> citoyens.<br />

Face à ces défis, décréter une fois <strong>de</strong> plus à l'urgence climatique sans agir risquerait <strong>de</strong> faire sombrer<br />

dans le fatalisme les esprits les plus engagés. Le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République semble en avoir pris la<br />

mesure en confiant à la Première ministre la charge <strong>de</strong> la planification écologique . Parmi les solutions<br />

sur la table il en est une, déjà opérante et totalement sous exploitée à force d'attentisme : l<br />

'agrivoltaïsme, un outil formidable pour développer rapi<strong>de</strong>ment les énergies vertes tout en protégeant<br />

l'agriculture. Plus précisément, l'A<strong>de</strong>me définit cette technologie comme une installation<br />

photovoltaïque apportant directement un service à l'agriculture sans in<strong>du</strong>ire ni dégradation importante<br />

<strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction agricole ni diminution <strong>de</strong>s revenus issus <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction agricole.<br />

Agriculture en temps réel<br />

Le sait-on, la France est pionnière et fer <strong>de</strong> lance <strong>de</strong>s technologies agrivoltaïques grâce à <strong>de</strong>s<br />

programmes <strong>de</strong> recherche ambitieux mêlant recherche publique et privée, soutien <strong>de</strong> l'Etat et<br />

investissements d'entreprises comme les nôtres. Alors que la concurrence se met en oeuvre à l'étranger<br />

- Israël a notamment lancé un vaste programme visant à recueillir la plus gran<strong>de</strong> quantité mondiale <strong>de</strong><br />

données sur le sujet et l'Allemagne est sur la même voie - il est impératif <strong>de</strong> défendre cet avantage<br />

concurrentiel et <strong>de</strong> continuer à développer cette in<strong>du</strong>strie d'avenir.<br />

Nous sommes 3 entreprises pionnières <strong>de</strong> l'AgriTech qui répon<strong>de</strong>nt à cette définition <strong>de</strong> l'A<strong>de</strong>me avec<br />

<strong>de</strong>s solutions dynamiques ou statiques, combinaisons d'intelligence artificielle, d'agronomie et<br />

d'ingénierie. Nos innovations reposent sur <strong>de</strong>s algorithmes complexes qui peuvent adapter en temps<br />

réel la position <strong>de</strong>s panneaux photovoltaïques aux besoins <strong>de</strong>s cultures.


Les nombreuses recherches qui ont été menées <strong>de</strong>puis 12 ans en ont prouvé l'utilité : l'agrivoltaïsme<br />

améliore la qualité <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction agricole, protège les terres et les cultures <strong>de</strong>s événements<br />

climatiques et permet une diminution substantielle <strong>de</strong>s besoins en irrigation. En étant en premier lieu<br />

un outil <strong>de</strong> protection et <strong>de</strong> régulation <strong>de</strong> la culture à la parcelle, l'agrivoltaïsme concilie énergie et<br />

agriculture, répond au besoin <strong>de</strong>s agriculteurs comme aux objectifs <strong>de</strong> transition énergétique fixés par<br />

le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République. De plus, il permet également <strong>de</strong> pérenniser les entreprises agricoles.<br />

Accélération et développement<br />

Son potentiel en France est immense : rien qu'en PACA, région particulièrement touchée par un déficit<br />

<strong>de</strong> précipitation record, protéger la moitié <strong>de</strong>s cultures con<strong>du</strong>irait dans le même temps à dépasser les<br />

objectifs les plus optimistes <strong>de</strong> capacité solaire con<strong>du</strong>isant à une pro<strong>du</strong>ction d'énergie française<br />

entièrement renouvelable.<br />

L'Etat l'a bien compris et l'actualité liée à l'agrivoltaïsme est riche. Au début <strong>de</strong> l'année, le Sénat votait<br />

une résolution pour en accélérer le développement tandis que la Commission <strong>du</strong> développement<br />

<strong>du</strong>rable <strong>de</strong> l'Assemblée Nationale publiait les conclusions <strong>de</strong> sa mission « flash ». Lors <strong>du</strong> débat<br />

d'entre <strong>de</strong>ux tours, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République confiait vouloir « développer le petit solaire dans nos<br />

ruralités », ajoutant que « l'agrivoltaïsme est un vrai projet que veulent porter nos agriculteurs s'il est<br />

raisonné ».<br />

Ces <strong>de</strong>rnières semaines, l'A<strong>de</strong>me a publié son étu<strong>de</strong> sur le photovoltaïque sur terrains agricoles, et la<br />

Commission <strong>de</strong> Régulation <strong>de</strong> l'Energie a pour la première fois ouvert ses Appels d'Offres aux projets<br />

sur foncier agricole, pour l'élevage et les jachères.<br />

Intégrer les cultures<br />

Indéniablement, ce dynamisme est un bon signal pour répondre aux enjeux qui sont les nôtres, mais il<br />

n'intègre pas encore les cultures qui représentent pourtant les <strong>de</strong>ux tiers <strong>de</strong> la surface agricole utile<br />

française et qui ont urgemment besoin <strong>de</strong> solutions <strong>de</strong> protection climatique face aux bouleversements<br />

à l'oeuvre. Nous pensons qu'il est nécessaire pour notre agriculture <strong>de</strong> développer l'agrivoltaïsme à<br />

l'impact agricole le plus fort, le plus acceptable au niveau local, le plus rapi<strong>de</strong> à développer, et le plus<br />

poussé d'un point <strong>de</strong> vue technologique.<br />

Par ailleurs, le choix a été fait <strong>de</strong> s'appuyer sur l'échelon local pour s'assurer <strong>de</strong> l'acceptabilité <strong>de</strong>s<br />

projets, élément essentiel à un développement réussi. Désormais, au vu <strong>de</strong> la taille <strong>du</strong> marché et <strong>du</strong><br />

dynamisme <strong>du</strong> secteur, il convient d'anticiper la charge qui va incomber aux territoires et services<br />

déconcentrés <strong>de</strong> l'Etat, <strong>de</strong> les appuyer, <strong>de</strong> les former.<br />

L'inscription <strong>de</strong> la définition <strong>de</strong> l'agrivoltaïsme dans la loi constitue pour cela une première étape, qui<br />

<strong>de</strong>vra s'accompagner <strong>de</strong> l'élaboration d'un cadre et d'un processus d'analyse clairs et transparents <strong>de</strong>s<br />

projets. La recette <strong>de</strong> projets réussis est connue : définition stricte, implication <strong>de</strong>s territoires et taille<br />

proportionnée. N'attendons plus ! Passons à l'action !Julie Davico Pahin, Ronald Knoche et Antoine<br />

Nogier


Opinion | Numérique : le plus gros pollueur<br />

n'est pas celui qu'on croit<br />

Une récente étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'A<strong>de</strong>me et <strong>de</strong> l'Arcep estime à 2,5 % la part <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> CO2 liées<br />

au numérique en France, souligne Alexis <strong>de</strong> Goriainoff, un chiffre équivalent à l'impact<br />

carbone annuel <strong>de</strong> 12 millions <strong>de</strong> voitures particulières.<br />

« Un mail émet en moyenne 4 g <strong>de</strong> CO2, soit la même quantité que sept minutes <strong>de</strong> discussion<br />

orale entre <strong>de</strong>ux indivi<strong>du</strong>s ». (iStock)<br />

Publié le 17 juin <strong>2022</strong> Les Echos<br />

Si l'urgence écologique est une réalité , le procès fait aux services en ligne <strong>de</strong>puis quelques<br />

années ne semble pas pointer <strong>du</strong> doigt le bon coupable. En effet, quand on sait que les spams<br />

représentent entre 55 et 95 % <strong>du</strong> trafic mail, pourquoi donc faire reposer sur les seuls<br />

internautes, particuliers ou salariés, la culpabilité <strong>de</strong> l'impact environnemental <strong>du</strong> numérique ?<br />

Un mail émet en moyenne 4 g <strong>de</strong> CO2, soit la même quantité que sept minutes <strong>de</strong> discussion<br />

orale entre <strong>de</strong>ux indivi<strong>du</strong>s, et cela seulement dans le cas où il comporte, a minima, une pièce<br />

jointe et est hébergé sur <strong>de</strong>s serveurs étrangers, alimentés par <strong>de</strong>s énergies fossiles, telles que<br />

le charbon. Inciter les citoyens à ré<strong>du</strong>ire le nombre ou la longueur <strong>de</strong>s mails qu'ils envoient est<br />

ainsi une mesure parfaitement insignifiante, si ce n'est contrepro<strong>du</strong>ctive : le mail est un moyen<br />

<strong>de</strong> communication écrit plus <strong>du</strong>rable que le courrier postal ! Pourquoi blâmer ainsi certaines<br />

évolutions technologiques, à l'instar <strong>de</strong> la signature électronique ou <strong>du</strong> Cloud, au motif<br />

qu'elles sont émettrices <strong>de</strong> CO2 ?<br />

Les GAFAM au centre <strong>du</strong> jeu<br />

Pour réellement parler <strong>de</strong> l'impact environnemental <strong>de</strong>s technologies, il est essentiel <strong>de</strong><br />

considérer également les économies <strong>de</strong> CO2 engendrées par leur usage. En effet, admettons<br />

que nous ne voulons pas dégra<strong>de</strong>r notre niveau <strong>de</strong> vie et <strong>de</strong> confort, mais que nous avons<br />

uniquement à notre disposition les technologies existantes dans les années 1980 : quel serait<br />

alors notre niveau d'émission <strong>de</strong> CO2 ?


Rien qu'en remplaçant nos emails par <strong>de</strong>s courriers papier - ce qui inclut la fabrication <strong>du</strong><br />

papier et <strong>de</strong> l'encre, le transport puis la distribution - la consommation carbone serait déjà<br />

démultipliée.<br />

Enfin, les étu<strong>de</strong>s qui condamnent l'impact <strong>du</strong> numérique se basent principalement sur un<br />

niveau <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction mondial moyen d'électricité. Cette même électricité est, en très gran<strong>de</strong><br />

partie, pro<strong>du</strong>ite à base d'hydrocarbures. Plutôt que d'inciter les consommateurs à envoyer <strong>de</strong>s<br />

mails plus courts, ne serait-il pas plus efficace d'inciter les principaux acteurs <strong>de</strong>s services en<br />

ligne, tels que les GAFAM, à héberger leurs services dans <strong>de</strong>s pays, comme la France, dont la<br />

pro<strong>du</strong>ction d'électricité est majoritairement décarbonée ?<br />

Des cryptomonnaies énergivores<br />

Le véritable gouffre écologique <strong>du</strong> numérique ne se trouverait-il pas au contraire au coeur <strong>de</strong><br />

l'un <strong>de</strong>s sujets les plus en vogue <strong>du</strong> moment, à savoir l'in<strong>du</strong>strie <strong>de</strong>s cryptomonnaies ?<br />

L'activité <strong>de</strong> minage <strong>de</strong> cryptomonnaie, parce qu'elle utilise la puissance maximale <strong>de</strong>s<br />

processeurs et la pleine capacité <strong>du</strong> réseau 24 heures/24, est extrêmement énergivore. Plus<br />

encore, en raison <strong>de</strong> cet usage intensif, le taux d'usure <strong>du</strong> matériel est beaucoup plus élevé,<br />

entraînant un surplus <strong>de</strong> déchets difficilement recyclables.<br />

Ici en revanche, la pollution engendrée par la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> cryptomonnaies n'est pas<br />

compensée par une baisse dans d'autres secteurs. Les cryptomonnaies sont <strong>de</strong>s jeux<br />

spéculatifs qui n'ont quasiment pas d'application dans la vie réelle. Toutes nos activités, y<br />

compris digitales, sont sources <strong>de</strong> pollution. À l'heure où les usages numériques sont en plein<br />

essor, et où les débats vont bon train quant à l'augmentation <strong>de</strong> leurs empreintes<br />

environnementales, la question intrinsèque rési<strong>de</strong> donc plutôt dans le fait <strong>de</strong> savoir si ces<br />

émissions se justifient au regard <strong>de</strong>s bienfaits apportés par telle ou telle technologie ?<br />

S'il convient <strong>de</strong> laisser les économistes en seuls véritables juges <strong>du</strong> potentiel <strong>du</strong> bitcoin et<br />

autres cryptomonnaies comme alternatives <strong>du</strong>rables au système financier traditionnel, il est<br />

grand temps <strong>de</strong> dépasser le phénomène <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> pour s'interroger sur la réelle utilité sociale<br />

<strong>de</strong> ces cryptoactifs hautement spéculatifs, relativement à leur coût énergétique et<br />

environnemental !<br />

Alexis <strong>de</strong> Goriainoff est PDG et cofondateur <strong>du</strong> groupe Sewan


Roun<strong>du</strong>p : la Cour suprême américaine<br />

inflige un revers à Bayer<br />

La plus haute juridiction américaine a refusé <strong>de</strong> se saisir d'une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>du</strong> groupe allemand<br />

sur le réexamen d'une décision <strong>de</strong> justice concernant son herbici<strong>de</strong>. Ouvrant la porte à un<br />

règlement <strong>de</strong>s plaintes restantes potentiellement coûteux pour le groupe allemand.<br />

En 2020, Bayer avait négocié un accord financier à 10 milliards <strong>de</strong> dollars avec <strong>de</strong>s<br />

plaignants. (AFP)<br />

Par Véronique Le Billon<br />

Publié le 21 juin <strong>2022</strong> à 19:16 Les Echos<br />

C'est un coup <strong>du</strong>r pour Bayer. Mardi, la Cour suprême a fait part <strong>de</strong> son refus d'examiner une<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>du</strong> groupe allemand à propos <strong>de</strong> son désherbant Roun<strong>du</strong>p. De quoi rendre définitive<br />

sa condamnation préalable à verser 25 millions <strong>de</strong> dollars à un plaignant, atteint d'un cancer et<br />

attribuant sa maladie au pro<strong>du</strong>it chimique.<br />

Cette décision pourrait avoir <strong>de</strong> lour<strong>de</strong>s conséquences financières pour Bayer : plusieurs<br />

dizaines <strong>de</strong> milliers <strong>de</strong> plaintes ont été déposées aux Etats-Unis par <strong>de</strong>s utilisateurs <strong>du</strong><br />

désherbant à base <strong>de</strong> glyphosate. Le groupe chimique a déjà provisionné plusieurs milliards<br />

d'euros pour faire face à ces litiges, mais les montants en jeu pourraient être encore<br />

supérieurs.<br />

L'entreprise alleman<strong>de</strong> a réagi en exprimant « respectueusement son désaccord avec la<br />

décision <strong>de</strong> la Cour suprême », qui a ainsi suivi la recommandation <strong>du</strong> ministère <strong>de</strong> la Justice.<br />

Elle a assuré dans un communiqué être prête « à faire face au risque légal associé à <strong>de</strong> futures<br />

plaintes potentielles aux Etats-Unis ».<br />

Acquisition téméraire<br />

Cet épiso<strong>de</strong> est le <strong>de</strong>rnier d'une longue série <strong>de</strong> revers pour Bayer, qui avait acquis l'américain<br />

Monsanto, fabricant <strong>du</strong> Roun<strong>du</strong>p, pour 63 milliards <strong>de</strong> dollars en 2018. L'opération avait, à<br />

l'époque, été jugée téméraire , compte tenu <strong>de</strong> la réputation <strong>de</strong> l'herbici<strong>de</strong> et <strong>de</strong>s déboires <strong>de</strong><br />

Monsanto.


En 2020, un accord financier à 10 milliards <strong>de</strong> dollars , avec les trois-quarts <strong>de</strong>s quelque<br />

125.000 plaintes déposées à l'époque, avait laissé espérer au groupe allemand qu'une<br />

résolution avec le quart restant <strong>de</strong>s plaignants était à portée <strong>de</strong> main.<br />

La dangerosité <strong>du</strong> glyphosate en général et <strong>du</strong> Roun<strong>du</strong>p en particulier fait l'objet d'un bras <strong>de</strong><br />

fer juridique <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années. Pour faire intervenir la Cour suprême dans le litige, Bayer<br />

avait rappelé que l'EPA, l'agence fédérale <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> l'environnement, n'a pas <strong>de</strong>mandé à<br />

l'entreprise <strong>de</strong> mettre en gar<strong>de</strong> contre l'utilisation <strong>de</strong> son pro<strong>du</strong>it.<br />

Bayer ne prévoit d'ailleurs pas <strong>de</strong> changer sa ligne <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ite : le groupe indique<br />

« n'admettre aucun tort ni responsabilité », et va « continuer à soutenir ses pro<strong>du</strong>its Roun<strong>du</strong>p,<br />

un outil précieux pour une pro<strong>du</strong>ction agricole efficace dans le mon<strong>de</strong> », a-t-il indiqué.


La Maison Taittinger déménage <strong>de</strong>main !<br />

<strong>23</strong> juin <strong>2022</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Presque une révolution ! Avec en ligne <strong>de</strong> mire un grand projet oenotouristique, la Maison<br />

Taittinger a décidé <strong>de</strong> se lancer dans <strong>de</strong>s travaux d’envergure sur son site historique <strong>de</strong> la<br />

butte Saint-Nicaise à Reims. Avec dans un premier temps, un déménagement concernant les<br />

différents services administratifs qui aura lieu <strong>de</strong>main. Ils seront hébergés dans <strong>de</strong>s bureaux<br />

situés dans la rue Gaston Boyer à Reims. Dans un second temps, fin octobre, le circuit <strong>de</strong>s<br />

visites fermera pour laisser place aux travaux qui <strong>du</strong>reront <strong>de</strong>ux ans.<br />

De fait, il faut bien comprendre que le site <strong>du</strong> Champagne Taittinger reçoit près <strong>de</strong> 80 000<br />

visiteurs par an. Ce qui est loin d’être anodin. « Avec notre projet oenotouristique, nous allons<br />

doubler, voire tripler la surface dédiée aux visites. De même, nous souhaitons remettre ce lieu<br />

au centre <strong>de</strong> la nature en mettant en valeur le parc <strong>de</strong> cette maison » explique Vitalie<br />

Taittinger, prési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> la maison. Cet aménagement d’ampleur sera réalisé par l’architecte<br />

spécialiste <strong>du</strong> champagne, Giovanni Pace.


Salle <strong>de</strong> la Demeure <strong>de</strong>s Comtes <strong>de</strong> Champagne<br />

Mais pour autant, <strong>du</strong>rant la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>s travaux, la maison ne laissera pas les touristes sur leur<br />

soif… <strong>de</strong> découvertes… Des visiteurs curieux <strong>de</strong> voir ces caves creusées dans les fameuses<br />

crayères <strong>de</strong> la butte Saint-Nicaise et les vestiges <strong>de</strong> l’abbaye Saint-Nicaise, mais également<br />

intéressés par l’histoire et les vins <strong>de</strong> la maison associés à l’image et la vie <strong>de</strong> Thibaud IV,<br />

comte <strong>de</strong> Champagne. « nous allons créer un lieu <strong>de</strong> visite éphémère dans la Demeure <strong>de</strong>s<br />

Comtes <strong>de</strong> Champagne. Avec <strong>de</strong>s dégustations bien sûr, mais aussi en proposant un banquet<br />

virtuel comme ceux qui se déroulaient jadis <strong>du</strong> temps <strong>de</strong>s Comtes <strong>de</strong> Champagne. Nous<br />

voulons offrir une expérience inédite. Une expérience liée à l’Histoire et notre histoire en<br />

réunissant le présent et le passé« .<br />

Si le site <strong>de</strong> la Butte Saint-Nicaise est au cœur <strong>de</strong> ces projets, d’autres rénovations<br />

sont prévues à l’instar <strong>de</strong> celle <strong>de</strong> l’hôtel particulier <strong>de</strong> la Maison Taittinger pour le<br />

transformer en fond <strong>de</strong> dotations. Un fond <strong>de</strong> dotations concernant les activités <strong>de</strong> mécènes<br />

comme le Prix international culinaire Pierre Taittinger. On peut ajouter la réhabilitation d’un<br />

ancien pressoir Taittinger situé au milieu <strong>de</strong>s vignes au Val <strong>de</strong> Murigny qui sera transformé en<br />

lieu d’accueil ou <strong>de</strong> réception. Nous en reparlerons sans nul doute !


Web<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Radios Nationales<br />

Audience : 5651502<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Actualités-Infos Générales<br />

22 Juin <strong>2022</strong><br />

Journalistes : -<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 1747<br />

www.francebleu.fr p. 1/2<br />

Les apéros <strong>du</strong> vignoble, oenotourisme en champagne<br />

Visualiser l'article<br />

Chaque soir dans "Une équipe formidable", France Bleu reçoit <strong>de</strong>s citoyens engagés qui font briller la région. Aujourd'hui, un<br />

collectif impliqué à développer le tourisme en champagne. Découverte originale <strong>de</strong> ce terroir inscrit au patrimoine mondial <strong>de</strong><br />

l'Unesco. Témoignages...<br />

Virginie Soret, Didier Jacquier, Olivier Cattiaux, Polina © Radio France - José Luis Herrera<br />

À l'initiative <strong>de</strong> l'Office <strong>de</strong> Tourisme, les P'tits apéros <strong>du</strong> Vignoble ont pour but <strong>de</strong> développer l'animation oenotouristique au<br />

sein <strong>du</strong> territoire <strong>de</strong>s Paysages <strong>de</strong> la Champagne.<br />

Moment festif volontairement intimiste, les P'tits Apéros <strong>du</strong> Vignoble allient lieu atypique, champagne <strong>de</strong> vigneron, <strong>de</strong>s<br />

pro<strong>du</strong>its <strong>du</strong> terroir, le tout ambiancé par le rythme musical d'un groupe local.<br />

Des moments <strong>de</strong> rencontres, <strong>de</strong> partage, la Champagne plaisir<br />

Dans cette émission à écouter via le lecteur en haut <strong>de</strong> page, Olivier Cattiaux reçoit Virginie Soret, initiatrice <strong>de</strong> ces<br />

évènements au sein <strong>de</strong>s Paysages <strong>de</strong> la Champagne, ainsi que Polina (chanteuse) et Didier Jacquier <strong>du</strong> groupe Courbes et<br />

Cor<strong>de</strong>s, participants aux P'tits Apéros <strong>du</strong> Vignoble.<br />

Courbes et Cor<strong>de</strong>s déshabillent quelques standard <strong>de</strong> jazz, <strong>de</strong> la pop, <strong>de</strong> la chanson et <strong>de</strong>s musiques <strong>du</strong> mon<strong>de</strong><br />

Prochaines dates<br />

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Les apéros <strong>du</strong> vignoble, oenotourisme en champagne<br />

22 Juin <strong>2022</strong><br />

www.francebleu.fr p. 2/2<br />

Visualiser l'article<br />

• Le vendredi 26 août <strong>2022</strong>, 18h30 : Champagne Roger Constant-Lemaire, Villers sous Châtillon avec Radio Graceland.<br />

• Le vendredi 21 octobre <strong>2022</strong>, 18h30 : Champagne Dom Caudron, Passy-Grigny avec le groupe Monsieur et Madame J.<br />

• Le vendredi 2 décembre <strong>2022</strong>, 18h30 : Champagne Xavier Duvat, Fèrebrianges, avec le groupe Courbe et cor<strong>de</strong>s.<br />

Plus d'infos sur tourisme-paysages-champagne.com<br />

Et sur la page Facebook Tourisme Paysages <strong>de</strong> la Champagne<br />

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Alpha 2012, lettre <strong>de</strong> noblesse pour le<br />

champagne Jacquart<br />

Mis en ligne le 21/<strong>06</strong>/<strong>2022</strong> L’Union<br />

Joëlle Weiss, œnologue <strong>de</strong> Jacquart.<br />

Chez Jacquart, on a tenu à faire évoluer les vins avant <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rniser habillages et marketing,<br />

à l’inverse <strong>de</strong> ce que font beaucoup <strong>de</strong> maisons. Le contenant avant le contenu. Ainsi, la<br />

cuvée <strong>de</strong> prestige Alpha se fait connaître à pas comptés. Après le millésime 2010, après la<br />

cuvée Alpha rosé 2012, voici le Blanc 2012, logé dans une bouteille aux lignes sublimées par<br />

la couleur noire. 2012, année froi<strong>de</strong> se terminant aux vendanges par un été radieux. « Une<br />

année très champenoise », explique Joëlle Weiss, œnologue <strong>de</strong> la maison qui donne à cette<br />

cuvée une gran<strong>de</strong> élégance. 2012 qui <strong>de</strong>vait s’achever sur la fin <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> selon les<br />

prédictions <strong>de</strong>s peuples Mayas, dont on se félicite qu’ils aient été <strong>de</strong> piètres augures.<br />

Les dix années <strong>de</strong> cave apportent <strong>de</strong> la matière, une gran<strong>de</strong> longueur en bouche et <strong>de</strong>s arômes<br />

<strong>de</strong> fruits secs, d’agrumes confits et <strong>de</strong> fruits exotiques.<br />

Composé <strong>de</strong> 52 % <strong>de</strong> chardonnay et 48 % <strong>de</strong> pinot noir, son élaboration est le fruit d’un long<br />

travail <strong>de</strong> sélection parmi une dizaine <strong>de</strong> grands crus, Jacquart ayant le privilège <strong>de</strong> pouvoir<br />

piocher dans les récoltes <strong>de</strong> 60 crus répartis sur 300 hectares. Une vraie richesse qui permet à<br />

la jeune maison rémoise (créée en 1964), porte-drapeau <strong>de</strong>s coopératives Covama et Union<br />

Auboise, <strong>de</strong> nourrir <strong>de</strong> belles ambitions <strong>de</strong> montée en gamme. Ainsi, la cuvée Alpha (90 €)<br />

vient couronner une gamme complète baptisée Mosaïque.

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