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Sponsoring.fr Magazine Hors-Série N°23

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le magazine officiel du marketing sportif

BAROMÈTRE EXCLUSIF

les Français

et le sport

QUE PENSENT-ILS

DE PARIS 2024 ?

QUEL EST LEUR

INTÉRÊT POUR

LE SPORT FÉMININ ?

PUMA

AU REBOND

PAPREC

Un sponsor qui a

de la suite dans les idées

BUTAGAZ

Fidèle au handball

féminin

TEMPS ADDITIONNEL

LES TERRAINS

D’EXPRESSION

HORS-SÉRIE

N°23

ÉTÉ 2022

© Josep LAGO / AFP


Collectivité officielle

Paris

2024


ÉDITO

D.R.

Libérez le pouvoir

du sport !

Dans moins de deux ans maintenant se tiendront les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Une source de satisfaction pour 66 % des Français et 25 % d’entre eux envisagent déjà d’assister aux

compétitions à Paris, mais aussi à Saint-Quentin-en-Yvelines, Saint-Denis, Marseille, Versailles, Tahiti...

Dans ce numéro, vous découvrirez les résultats d'un vaste baromètre inédit du sport français, lancé avec

notre partenaire BVA. De l’intérêt des Français pour le sport au focus sur le sport féminin et les attentes des

sondés vis-à-vis des partenaires, en passant par le fil rouge constitué de Paris 2024.

Il s’agit d’un instantané. L’actualité n’avait pas encore été emportée par le fiasco de l’organisation de la

finale de la Ligue des champions au Stade de France entre le FC Liverpool et le Real Madrid. Ce couac

diffusé en mondovision vient rappeler à tous que l’organisation d’un grand événement ne s’improvise pas.

Avertissement sans frais pour le Comité d’organisation des Jeux qui va peaufiner sa stratégie. Une série de

défis s’annonce. Celui de la sécurité passe maintenant tout en haut de la pile des priorités, pour que les

Jeux soient la grande fête annoncée.

L'enjeu est majeur. Ces Jeux auront un impact positif et durable sur le sport français. Un impact qui commence

aujourd’hui. Après la génération 1998, place à la génération 2024. Une génération qui libérera durablement

le pouvoir du sport en France !

Bel été à toutes et tous,

Emmanuel Frattali

Rédacteur en chef

Bruno Lalande

Président

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

3


ÉTÉ 2022

SOMMAIRE

20

06

36

le magazine officiel du marketing sportif

le magazine officiel du marketing sportif

BAROMÈTRE EXCLUSIF

les Français

et le sport

QUE PENSENT-ILS

DE PARIS 2024 ?

QUEL EST LEUR

INTÉRÊT POUR

LE SPORT FÉMININ ?

PUMA

AU REBOND

PAPREC

Un sponsor qui a

de la suite dans les idées

BUTAGAZ

Fidèle au handball

féminin

TEMPS ADDITIONNEL

LES TERRAINS

D’EXPRESSION

HORS-SÉRIE

N°23

© Josep LAGO / AFP

SOMMAIRE #23

Hors-série - Été 2022

ÉTUDE

ÉTUDESi

06. BAROMÈTRE (1/3) Les Français et le sport

marques

16. Cazoo, À fond la caisse

20. PUMA Thomas Lanis : « Lorsque vous êtes le

challenger, vous cherchez à vous démarquer »

23. Paprec un sponsor qui a de la suite dans

les idées

26. Soprema Strasbourg s’entraînera au

Racing Soprema Parc

30. Baromètre (2/3) Ce que pensent les Français

de Paris 2024

marché

36. Paris 2024 fait entrer de nouveaux partenaires

40. Baromètre (3/3) Les Français et le sport

féminin

46. butagaz

Anne-Stéphanie Pierry : « Il y a une

tendance lourde à la convergence entre le

sponsoring et la politique de RSE »

4

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


50. saint-quentin-en-yvelines

Cécile Saboureau, une paratriathlète accrochée

et soutenue

52. formule 1 Avec Rac(H)er, Alpine lance

un programme pour se féminiser

MAnagementi

54. CDK Technologies

Cyril Abiteboul : « Le sport est une magnifique

opportunité pour le management »

57. Nominations Leaders

1 er semestre 2022

58. UNFP

Sylvain Kastendeuch : « Une réelle volonté

d’améliorer l’éducation et la formation de nos

footballeurs et footballeuses »

droit

62. Plateforme de revente

de billets :

Plateforme de revente de billets : victoire en

prolongations pour la FFF

Temps additionnel

63. La LDLC Arena se dévoile

64. Terrains d’expression

66. Sportfive

Les secrets du renouveau

70. FORUM INTERNATIONAL PEACE AND SPORT

Un évènement unique au cœur de la Principauté

de Monaco

54

le magazine officiel du marketing sportif

Publication fondée par

Bruno Lalande

David Tomaszek

Emmanuel Frattali

Sponsoring.fr SARL

16 avenue Hoche

75008 Paris

redaction@sponsoring.fr

Directeur de publication

David Tomaszek

Rédacteur en chef

Emmanuel Frattali

Crédits photos

AFP / Icon Sport

Directeur artistique

Xavier Chambon

Service abonnement

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meena@sponsoring.fr

Tél. 09 70 40 65 15

Publicité

Régie Sport.fr

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Impression

Domenica Media

Ont collaboré à ce numéro : Emmanuel Frattali, David Tomaszek, Jimmy Abou Akl, Thibault Lachacinski, Fabienne Fajgenbaum, Bruno Lalande, les équipes de BVA et Bloch consulting.

L’Agence France Presse partenaire de Sponsoring.fr

Disposant d’un réseau international de journalistes spécialisés et d’un accès privilégié aux résultats et

classements multisports à l’échelle mondiale, l’AFP fournit ses contenus sport (dépêches, photos, vidéos,

résultats en direct, gamme d’applicatifs HTML) aux médias traditionnels et Internet, opérateurs de téléphonie

mobile, réseaux d’écrans publics, fédérations sportives… et bien sûr les sponsors par la filiale dédiée aux

services hors média sur-mesure « AFP-Services ».

Pour plus d’informations sur les produits d’information sportive AFP et nos services de couverture sur mesure

à destination des sponsors, fédérations, détenteurs de droits, etc par AFPServices, contactez-nous :

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sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

5


aromètre par

et

le magazine officiel du marketing sportif

Baromètre exclusif

BVA / Sponsoring.fr :

LES FRANÇAIS

ET LE SPORT

Comment les marques partenaires sont-elles perçues ? Quelle est leur

notoriété ? Quelles sont les attentes du public vis-à-vis des sponsors ?

Sponsoring.fr et son partenaire, l’institut BVA, lancent un baromètre inédit afin de

prendre le pouls de l’écosystème du sport en France.

Cette première vague

de ce baromètre réalisé

avec BVA, premier

institut d’études en

France à devenir Entreprise

à Mission, a été menée auprès

d’un échantillon représentatif

des Français et aborde un certain

nombre de thématiques : le rôle

des marques et des médias dans

la valorisation du sport ; l’engagement

des marques dans le sport

français ou encore les perceptions

des différents sports (image, valeurs,

territoires). Au final, l’objectif

de ce baromètre est d’apporter

des éclairages permettant la prise

de décisions pour l’écosystème du

sport français.

Quelques éléments de cadrage

issus du baromètre. Deux-tiers

des Français (65%) nous disent

être intéressés par le sport en

général. L’intérêt est plus marqué

encore auprès des hommes

(75%), des 25-34 ans (73%) et dans

les foyers de 3 personnes et plus

(70%), nous apprend cette première

vague du baromètre. Pour suivre

les actualités sportives (31% le font

DEUX-TIERS DES

FRANÇAIS NOUS DISENT

ÊTRE INTÉRESSÉS PAR

LE SPORT EN GÉNÉRAL.

L’INTÉRÊT EST PLUS

MARQUÉ ENCORE AUPRÈS

DES HOMMES.

régulièrement), la télévision reste

le média préféré (71%) avec une

avance confortable sur les sites Internet

et applications (56%), la radio

(49%), les réseaux sociaux (44%) et

la presse (42%).

L’INTÉRÊT POUR LE

SPORT EST PLUS MAR-

QUÉ ENCORE AUPRÈS

DES HOMMES (75%)

Les Français suivent l’actualité

sportive et participent également

au spectacle sportif : plus de la

moitié d’entre eux (57%) se

sont déjà rendus dans un stade

pour assister à un événement.

Encore une fois, les hommes (66%)

et les 25-34 ans (73%) sont les plus

assidus.

Pour les Français sondés (2001

répondants), le sport reste avant

tout un loisir. Mais la pratique en

compétition est néanmoins loin

d’être un phénomène isolé : 50%

pratiquent au moins un sport

assidument.

LES ÉQUIPEMENTIERS,

MARQUES LES PLUS

ASSOCIÉES AU SPORT

Les sondés ont également été

interrogés sur leurs perceptions

des partenaires du sport français.

Au jeu de la notoriété spontanée,

les équipementiers, sans surprise,

trustent le haut du classement.

Interrogés sur les cinq premières

marques qu’ils pensent être des

sponsors du sport français, les

Français citent spontanément Adidas

(37%), devant Nike (28%)

6

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


© Vectomart / Shutterstock

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

7


aromètre par et

le

magazine officiel du marketing sportif

et Le Coq Sportif (11%). Le podium

diffère quelque peu lorsque les

Français sont aiguillés dans leur

réponses (notoriété assistée) sur

le nom des marques qu’ils associent

au sport français. Dans cette

configuration, Adidas demeure

en tête (43%), mais son dauphin

devient Le Coq Sportif

(42%) alors que Decathlon (37%,

après avoir obtenu 6% en spontané)

passe devant Nike (36%).

« Les marques associées au sport

sont du captif avec essentiellement

des équipementiers, note

Stanislas Seveno, Directeur pôle

Divertissement et Sport de BVA.

Il faut souligner l’excellente performance

de deux marques françaises

: Decathlon et Le Coq Sportif,

qui arrivent à tirer leur épingle

du jeu face aux deux mastodontes

internationaux que sont Nike et

Adidas. Les résultats trouvent

également une explication dans

le calendrier. La période de cette

première vague du baromètre (du

29 mars au 5 avril 2022) a été réalisée

à proximité immédiate du

Grand Chelem réalisé par le XV de

France dans le Tournoi des Six Nations.

Équipementier de l’équipe

de France, Le Coq Sportif en tire

bénéfice. Partenaire Officiel de Paris

2024, comme Le Coq Sportif,

Decathlon a également bénéficié

des retransmissions en clair sur La

PAR SECTEUR, CE SONT

DES POIDS LOURDS DU

MARKETING SPORTIF

ET DE L’ÉCONOMIE

FRANÇAISE QUI

ARRIVENT EN TÊTE.

Chaîne L’Équipe de la Coupe du

monde de biathlon, dont le distributeur

d’articles de sport est devenu,

via sa filiale allemande, l’un des

six principaux sponsors. »

Depuis, Decathlon a multiplié les

annonces dans l’univers du marketing

sportif avec l’engagement de

Teddy Riner comme ambassadeur,

la présentation des ballons

officiels de la Ligue 1 et de la Ligue 2

pour la saison prochaine, ainsi que

le naming du stade Pierre-Mauroy

qui va devenir le « Decathlon Arena

Stade Pierre-Mauroy ». Il sera intéressant

de comparer les résultats

de la marque, régulièrement sur le

podium des enseignes préférées

des Français lors de différents

sondages, lors de la prochaine

vague.

LES PLUS LOURDS DU

SPONSORING EN FRANCE

RECONNUS COMME

« ENGAGÉS »

Par secteur, ce sont des poids

lourds du marketing sportif et

de l’économie française qui arrivent

en tête. Ainsi, FDJ apparaît

comme la première marque de

jeu/divertissement, EDF est le

premier fournisseur d’énergie cité

tandis qu’Orange apparaît comme

le premier opérateur de télécommunications.

Avant même la tenue

de Roland-Garros, BNP Paribas

était la première banque et Renault,

première marque à s’afficher

sur les filets des courts de la terre

battue, le premier constructeur automobile.

Les marques associées au sport

français sont aussi perçues

comme « engagées » par les

Français. « Le concept d’engagement

va plus loin que le seul investissement

financier, relève Jérémy

Minet-Louchart, Directeur de clientèle

de BVA. Il consiste pour l’entreprise,

du point de vue des Français,

à engager des moyens financiers,

mais aussi incarner une raison

d’être en soutenant également le

développement de la pratique du

sport amateur. Les marques citées

récoltent les fruits de leur engagement

sur le long terme. » n

Méthodologie

Étude réalisée du 29 mars au 5 avril 2022 auprès d’un

échantillon de 2001 personnes, représentatif de la

population française âgée de 18 ans et plus. Échantillon

constitué selon la méthode des quotas, au regard des

critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle

de l’interviewé, de la région de résidence et de

l’agglomération et de la taille du foyer.

8

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


2/3 des Français s’intéressent au sport

Diriez-vous que vous êtes intéressé par le sport en général ?

Base totale : 2001

Intérêt pour le sport

65 %

des Français sont intéressés

par le sport en général

Un intérêt plus marqué auprès :

Des hommes (75%++)

Des 25-34 ans (73%++)

Des CSP+ (69%++)

Des foyers de 3 personnes et + (70%++)

Tout à fait

22 %

Plutôt

43 %

La moitié des Français pratiquent assidûment au moins un sport,

et plus des 2/3 se sentent mieux grâce à cette pratique

Pour qualifier votre rapport au sport, diriez-vous que …

Base totale : 2001

Les Français et le sport

D'accord

D'accord

On devrait inciter les jeunes à faire davantage

de sport tout au long du cursus scolaire

41 % Vous êtes passionné par

89 %

13 %

la pratique sportive

46 %

Vous êtes très sélectif dans les sports

que vous regardez

27 %

Vous aimez aller voir du sport

75 % 12 % 42 %

dans les lieux de pratique

Pour vous le sport c’est un des éléments de la

culture générale

18 %

71 %

Vous êtes près de certains sportifs 13 % 39 %

ou certains clubs

Plus vous faîtes du sport et mieux vous vous

sentez

20 %

67 %

Le sport chez vous, 9 % 35 %

c’est une affaire de famille

Vous adorez regarder des évènements sportifs à

la télévision

19 %

56 % Vous êtes abonné à certaines chaînes 12 % 26 %

pour assister à des retransmissions sportives

Vous pratiquez au moins un sport de manière

assidue

19 %

50 %

Plutôt

Tout à fait

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

9


aromètre par et

le

magazine officiel du marketing sportif

Les Français suivent assidûment les actualités

sportives via les différents canaux disponibles

Est-ce que vous suivez l’information sur les actualités sportives …

Base totale : 2001

85 %

Suivent les actualités

sportives

Médias utilisés

pour suivre les actualités sportives :

Télévision

Site Internet/Application

56 %

71 %

Radio

49 %

Réseaux sociaux

44 %

Régulièrement

31 %

Presse

42 %

De temps en temps

Rarement

33 %

21 %

Q5. A quelle fréquence utilisez-vous les médias suivants pour suivre

ces actualités et événements sportifs ?

Base suit l’information sur les actualités sportives :1694

Les Français suivent massivement le sport à la télévision

A quelle fréquence est-ce que vous…

Base totale : 2001

80 %

Regardent des évènements

sportifs à la télévision

Un suivi encore plus

important auprès :

Des hommes (87%++)

Des 25-34 ans (86%++)

Des foyers de 3 personnes et + (83%++)

Régulièrement

De temps en temps

Rarement

27 %

32 %

21 %

10

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


Plus de la moitié des Français se sont déjà rendus dans

un stade pour assister à des évènements sportifs

A quelle fréquence est-ce que vous…

Base totale : 2001

57 %

Se rendent au stade pour

assister à des rencontres /

évènements sportifs

Des sorties au stade encore plus

fréquentes auprès :

Des hommes (66%++)

Des 25-34 ans (73%++)

Des actifs (63%++)

Des foyers de 3 personnes et + (66%++)

Souvent

De temps en temps

7 %

22 %

Rarement

27 %

Le sport reste avant tout un loisir, une pratique en compétition

néanmoins loin d’être un phénomène isolé

A quelle fréquence est-ce que vous…

Base totale : 2001

50 %

pratiquent au moins

un sport assidument

20 %

Pratiquent un sport

en compétition

Souvent

De temps en temps

Rarement

27 %

32 %

21 %

Un suivi encore plus

important auprès :

Des hommes (87%++)

Des 25-34 ans (86%++)

Des foyers de 3 personnes

et + (83%++)

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

11


aromètre par et

le

magazine officiel du marketing sportif

Le football, le rugby et le tennis sont les sports les plus

populaires

Quels sports diffusés à la TV sont regardés par vous ou les membres de votre foyer ?

Base totale : 2001

Sports regardés

86 %

des foyers Français regardent

au moins un sport à la TV

Le football

Le rugby

Le tennis

56 %

43 %

37 %

Le cyclisme

L'athlétisme

Le handball

Les sports mécaniques

La natation

Le basket-ball

Les sports de combat

Gymnastique

Les sports nautiques

L’équitation

Le golf

Patinage

Ski / sports de glisse hiver

Biathlon / triathlon

Autres

8 %

8 %

4 %

3 %

2 %

1 %

4 %

28 %

24 %

24 %

19 %

18 %

14 %

14 %

35 %

21% F1, 12% MotoGP,

5% WRC

10% Boxe, 8% UFC/MMA,

7% Judo, …

7% Voile, 3% Aviron, 3% Surf,…

Seul ou en famille, les Français

regardent surtout le sport

à leur domicile

Généralement, avec qui regardez-vous des retransmissions

d’événements sportifs (matchs, compétitions, etc.) diffusés à la TV ?

Et généralement, dans quel lieu regardez-vous ces retransmissions

sportives ?

Base totale : 1730

Avec qui ? Où ?

En famille

Seul

Avec des amis

ou collègues

58 % Au domicile

96 %

51 % Chez un proche 23 %

Dans un bar /

15 % restaurant 10 %

12

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


Les principales marques associées sont des équipementiers,

Adidas, Le Coq Sportif et Nike sur le podium

Lorsque vous pensez aux différents sponsors du sport français, quelles sont les 5 premières marques auxquelles vous pensez ?

Parmi les marques suivantes, quelles sont les marques que vous associez le plus au sport français ?

Base totale : 2001

Marques associées au sport français

43 %

42 % 37 % 36 %

11 %

spontanément

37 %

spontanément

6 %

spontanément

28 %

spontanément

11 %

6 %

4 %

6 %

9 %

4 %

8 %

6 %

5 %

4 %

4 %

28 %

37 %

Marques associées

au sport français

22 %

22 %

20 %

18 %

17 %

15 %

13 %

13 %

28 %

37 %

36 %

43 %

42 %

Spontanément associées

1 ère marque alimentaire

1 ère marque de

jeu/divertissement

1 er fournisseur d’énergie

1 er opérateur de

télécommunications

1 ère banque

1 er constructeur automobile

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

13


aromètre par et

le

magazine officiel du marketing sportif

Les marques associées au sport Français sont aussi celles

perçues comme engagées

Pour chaque marque suivante, diriez-vous qu’elle est tout à fait, plutôt, plutôt pas, ou pas du tout engagée dans le sport français ?

Base totale : 2001

Marques engagées dans le sport français

D'accord

Adidas

Le Coq Sportif

Nike

Decathlon

FDJ

Lacoste

Puma

PMU

Coca-Cola

Parions Sport

EDF

Crédit Agricole

BNP Paribas

Peugeot

Groupama

Orange

Engie

Renault

Michelin

Société Générale

Emirates

La Poste

GMF

Crédit Mutuel

Carrefour

Allianz

TotalEnergies

Qatar Airways

Caisse d'Épargne

Toyota

Maif

Betclic

Intermarché

40 %

32 %

36 %

31 %

28 %

24 %

21 %

19 %

23 %

20 %

20 %

15 %

16 %

17 %

12 %

17 %

12 %

15 %

13 %

11 %

15 %

10 %

11 %

11 %

10 %

10 %

11 %

12 %

10 %

6 %

8 %

13 %

7 %

73 %

72 %

71 %

70 %

69 %

68 %

67 %

65 %

65 %

65 %

65 %

65 %

63 %

62 %

62 %

61 %

57 %

56 %

55 %

55 %

55 %

52 %

51 %

50 %

48 %

48 %

48 %

47 %

47 %

87 %

86 %

85 %

84 %

Tout à fait

Plutôt

14

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


Le parrainage sportif est perçu positivement,

et peut même générer de la préférence face à la concurrence

Selon vous, une marque qui parraine/s’associe à un événement sportif, c’est une marque…

Base totale : 2001

Une marque qui parraine/s’associe à un événement

sportif, c’est une marque…

D'accord

Qui s'engage pour le développement du sport

21 %

76 %

Dynamique, dans l'air du temps

19 %

74 %

Qui valorise l'effort et l'esprit d'équipe

19 %

73 %

Qui valorise la cohésion nationale

15 %

62 %

Dont vous avez une meilleure image

14 %

57 %

À laquelle vous prêtez davantage attention

12 %

52 %

Que vous pourriez préférer à une marque

concurrente

12 %

48 %

Tout à fait

Plutôt

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

15


marques

Cazoo

à fond la caisse

Créée en 2018 en Angleterre, Cazoo ne perd pas

de temps. La jeune société de vente de véhicules

d’occasion en ligne se montre offensive en matière

de marketing sportif. Alors que la marque a

débarqué sur le marché français fin 2021, Cazoo est

le sponsor principal cette saison de l’Olympique de

Marseille et du LOSC, en plus d’être le partenairetitre

de l’Open de France de golf, le « Cazoo Open

de France ». Ce qui est la norme chez Cazoo. Depuis

son lancement, la plateforme investit énormément

dans le sponsoring (football, rugby, golf, snooker,

fléchettes…) pour renforcer sa visibilité et sa

notoriété.

Par Emmanuel Frattali

Fondée en 2018 par l’entrepreneur

anglais, Alex Chesterman,

Cazoo compte environ 4.000

employés à travers le monde et

annonce être « l’une des entreprises

à la croissance la plus rapide

en Europe ». Positionnés sur la vente

en ligne de voitures d’occasion, Cazoo

et ses concurrents ont levé des milliards

en Bourse en 2021. L’Allemand

Auto1 (Auto1.com, Autohero, vendezvotrevoiture.fr)

a ainsi levé 1,8 milliard

d’euros lors de son introduction

sur la Bourse de Francfort, en février

2021. Un mois plus tard, Cazoo s’est

coté au New York Stock Exchange

via une fusion avec un SPAC (special

purpose acquisition company), levant

alors 1,6 milliard de dollars afin

de « renforcer sa marque et son infrastructure

et continuer à transformer

l’expérience d’achat et de vente de

voitures au Royaume-Uni et en Europe

continentale ». Le groupe a annoncé

une autre levée de fonds de 630 M$

auprès d’un groupe d’investisseurs en

février dernier. En très peu de temps,

le spécialiste de la vente de voitures

« LE SUCCÈS DE NOTRE

ENTREPRISE REPOSE EN

GRANDE PARTIE SUR NOS

EFFORTS DE MARKETING ET

D’IMAGE DE MARQUE. »

d’occasion a multiplié les opérations

de croissance externe afin d’asseoir

sa position en Europe. Depuis son lancement,

ce dernier a concrétisé neuf

acquisitions. Propriété de Stellantis, le

Français Aramis Group a levé 250 M€

lors de son introduction en Bourse sur

Euronext Paris. Tous ces nouveaux

acteurs en ligne sont positionnés sur

l’ensemble de la chaîne de valeur du

véhicule d’occasion : de la recherche

des véhicules à la livraison, en passant

par l’estimation du prix, ou la remise

en état. La plupart sont encore déficitaires,

mais espèrent capter une partie

d’un marché, de plusieurs millions de

véhicules, largement dominé par les

transactions entre particuliers.

Dans cet univers fragmenté, tous

ont l’ambition d’installer leur marque

avant tout. Les fans du Paris SG ont

ainsi sans doute découvert l’existence

d’Autohero lors de l’annonce du partenariat

avec le club parisien l’été dernier.

D’abord centré sur le marché du

Royaume-Uni, Cazoo part désormais à

la conquête du continent européen :

Allemagne, Espagne, Italie, Portugal et

puis la France via le rachat de la société

Drover (offre d’abonnement automobile)

pour 65 M£. Une fois le pied

posé sur le marché, Cazoo a lancé son

offensive marketing en début d’année.

La marque a signé un premier

partenariat avec l’Open de France de

golf. Il fait du spécialiste de la voiture

d’occasion entre particuliers le partenaire-titre

de l’événement disputé du

22 au 25 septembre (le Cazoo Open

de France). L’offensive a continué avec

les accords signés avec l’Olympique

de Marseille et le LOSC en Ligue 1.

16

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


©Icon Sport

Un modèle importé d’outre-Manche, où

la marque est aussi le sponsor principal

de l’équipe nationale du Pays-de-

Galles de rugby à XV, et répliqué sur

les autres marchés. Déjà sponsor des

clubs d’Everton, jusqu’à la fin du dernier

exercice (on parle alors d’un contrat à

30 millions de livres sur la durée, ndlr),

et d’Aston Villa en Premier League,

Cazoo a fait des doubles partenariats

une spécialité selon les opportunités.

En Liga, Cazoo est cette saison le sponsor

maillot principal du FC Valence et

de la Real Sociedad. En Bundesliga,

c’est Fribourg, en Serie A, Bologne.

UNE STRATÉGIE ASSUMÉE

©Huw Evans Agency/Icon Sport

Outre-Manche, Cazoo s’affiche auprès de plusieurs disciplines dont le rugby

avec la Fédération galloise.

« Le succès de notre entreprise

repose en grande partie sur nos

efforts de marketing et d’image de

marque », nous explique Romain

Weill, Directeur général de Cazoo

France. « Les objectifs ne sont pas

liés au volume des ventes, mais à

l’expérience client. » Le nouveau

venu compte sur sa culture du sport

importé d’Angleterre pour séduire

les amateurs de sport. « Chez Cazoo

elle est primordiale. Nous sommes

un groupe anglais, et la culture du

football au Royaume-Uni, ce n’est pas

une légende », rassure Romain Weill

alors que le fondateur de Cazoo est un

fan de sport.


sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

17


marques

© Spi/Icon Sport

Aston Villa sera sponsorisé par Cazoo cette saison encore en Premier League.


« NOUS SOMMES

FLEXIBLES, AGILES ET

NOUS ACTIVERONS NOS

PARTENARIATS AUTANT QUE

NÉCESSAIRE. »

RENDEZ-VOUS

LE 11 SEPTEMBRE POUR

LE « DERBY CAZOO »

Les activations à venir n’ont pas encore

été validées. Romain Weill part

d’une page blanche, mais parie sur

la souplesse propre à une plateforme

Internet : « Nous sommes flexibles,

agiles et nous activerons nos partenariats

autant que nécessaire. Nous

ne sommes pas obligés d’avoir des

plans définis longtemps à l’avance,

parce que nous avons les capacités

de mettre en place des actions très

rapidement. Nous sommes encore sur

une phase créative, pour déterminer

ce que nous pouvons mettre en place,

et comment nous allons pouvoir tirer

parti au maximum de ces partenariats

afin de renforcer l’image de Cazoo ». À

l’image du parcours client que Cazoo

veut irréprochable, son responsable

France insiste sur la pertinence des

actions à mener « pour que les partenaires

avec qui nous travaillons soient

fiers d’avoir Cazoo comme sponsor ».

Ceux de l’Olympique de Marseille ont

dû être rassurés. Pour le début de la

collaboration avec l’OM, il n’y a pas eu

de faute de goût. Comprendre que

Cazoo n’a pas commis l’impair de son

prédécesseur (Uber Eats) dont le logo

vert sur les maillots olympiens avait

provoqué une bronca des supporters

olympiens (17 millions de fans sur ses

réseaux sociaux). Cazoo s’affiche en

bleu sur le maillot blanc, et en blanc

sur fond bleu marine sur le maillot du

LOSC. Exit l’orange du logo original,

même si Cazoo pouvait prétendre succéder

à Orange qui s’affichait avec son

code couleur sur le maillot des Phocéens

il y a trois ans seulement.

Cazoo reproduit en France sa stratégie

du double partenariat dans une même

compétition. Avec l’OM, le LOSC sera

l’autre équipe sponsorisée par la

plateforme.

D.R.

« Quand est sorti le calendrier de la

Ligue 1, nous avons tout de suite coché

la date OM-Lille, le 11 septembre.

Pour le premier « derby Cazoo » nous

avons plein d’idées et nous ne nous

refusons rien. »

Malgré les informations ou rumeurs

sur l’état de santé de l’entreprise ou

d’un retournement du marché, Romain

Weill l’assure : « Cazoo reste totalement

engagé dans ses partenariats

avec l’OM et le LOSC. Nous sommes

impatients de démarrer la saison à venir,

de nous engager avec les fans et

d’offrir la meilleure expérience d’achat

de voitures dans toute la France. » n

18

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


Romain Weill :

« il y a une culture sport

chez Cazoo »

D.R.

Romain Weill, Directeur Général de Cazoo France.

Pourquoi Cazoo aime tant le

sponsoring sportif ?

Il y a une culture du sport au Royaume-

Uni qui n’est pas une légende et cette

culture se retrouve chez Cazoo. Le fondateur

de Cazoo, Alex Chesterman, est

convaincu de l’impact du marketing

sportif. C’est un passionné de sport,

mais c’est avant tout un pragmatique.

Pour construire une marque et la faire

connaître alors que son histoire ne fait

que démarrer, l’approche par le marketing

sportif est un outil efficace. A budget

égal par rapport à d’autres modes

de communication, nous avons constaté

que le retour sur investissement est plus

efficace. Je suis convaincu qu’avec notre

portefeuille de partenariats en France

nous allons faire grandir l’exposition de

la marque.

Vous ne recherchez que la

notoriété ?

Notre action revêt trois dimensions. Effectivement,

nous voulons faire connaître

la marque Cazoo à travers le sponsoring

sportif. Mais il y a également un aspect

réassurance dans notre démarche.

L’achat d’une voiture est un acte particulier.

Ce n’est pas quelque chose de

fréquent et le consommateur a besoin

d’être rassuré avant de finaliser une

transaction à plusieurs milliers d’euros

en ligne. En nous associant à des grands

clubs français, Cazoo fait la preuve de

son sérieux et de sa solidité. La troisième

dimension enfin consiste à obtenir un

capital sympathie, d’abord auprès des

fans de football et ensuite auprès d’une

communauté plus large.

Pourquoi l’OM, le LOSC et le

golf ?

Nous sommes sur des approches différentes.

Le Cazoo Open de France est un

événement ponctuel dans le calendrier

alors que le football bénéficie d’une couverture

médiatique toute l’année. Pour

l’OM et le LOSC, nous avons veillé à ne

pas nous associer à deux clubs rivaux.

Ils n’entretiennent pas une animosité qui

dépasse le cadre sportif. L’éloignement

géographique est intéressant pour nous.

Cazoo pourra mesurer la pertinence de

ses actions localement. n

3

Le portfolio de Cazoo dans le

sport est impressionnant pour

une société si jeune.

Outre ses partenariats dans

le football, Cazoo également

sponsor du cricket (The Hundred),

du rugby (avec la Fédération

galloise et la Coupe du monde de

rugby à XIII 2021), de l’hippisme

(Derby d’Epsom) ou encore du

snooker (World Snooker Tour).

En golf, la marque aime aussi

donner son nom à l’événement.

Le Cazoo Open de France,

le plus ancien open d’Europe

continentale, est le 3 e tournoi

parrainé par Cazoo sur le DP

World Tour, après l’Open du Pays

de Galles (Cazoo Open au pays

de Galles) et le Cazoo Classic en

Angleterre.

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022 19


marques

Thomas Lanis :

« Lorsque vous êtes

le challenger, vous

cherchez à vous

démarquer »

Bourges, le club le plus

titré du basket féminin,

depuis 2021, puis Le

Mans (jusqu’en 2027)

et Cholet à partir de la

saison prochaine en

Betclic Élite, mais aussi

une série d’ambassadeurs

dont l’espoir Killian Hayes,

drafté en 7 e position en

2020 par les Detroit

Pistons, son « premier

ambassadeur basket

masculin en France ».

Après avoir opéré un

retour sur le marché du

basket-ball au travers de

la NBA, Puma déploie sa

stratégie sur le marché

français depuis plusieurs

mois. Thomas Lanis,

directeur Marketing et

Communication Puma

France, revient pour

Sponsoring.fr sur cette

volonté de devenir un

acteur majeur du basketball.

Par Emmanuel Frattali

Quelle est la stratégie

suivie par Puma avec le

basket-ball ?

D.R.

L’investissement de Puma auprès du

basket-ball français est plus visible

depuis les douze derniers mois, mais

notre stratégie appliquée au basket

remonte au niveau monde à 2018.

Un choix stratégique a, alors, été fait

de nous renforcer et de prioriser au

maximum certaines disciplines en

mettant l’accent sur la performance.

Cette obsession de la performance,

qui s’accompagne le plus souvent

de l’innovation produit au service de

l’athlète, fait partie de l’ADN de la

marque depuis sa création en 1948.

Parce qu’ils correspondent cet héritage

de la marque, le football, le running

et le basket-ball ont été désignés

comme prioritaires dans la stratégie

de Puma. La reprise de notre encrage

sur le basket a démarré par les États-

D.R.

20

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


« LA FRANCE AFFICHE

L’UN DES CONTINGENTS DE

JOUEURS ÉTRANGERS LES

PLUS IMPORTANTS EN NBA ,

ET LES RÉSULTATS SPORTIFS

SE DÉCLINENT À TOUS LES

NIVEAUX. »

France au travers d’une stratégie de

sponsoring des athlètes et des clubs.

Il s’agit de travailler notre image, la

relation avec le public et notre crédibilité

au cœur de l’écosystème du

basket-ball français. Le premier club

avec lequel Puma s’est engagé a été

le Tango Bourges Basket dans la ligue

féminine avant Le Mans et Cholet en

Betclic Élite à compter de la saison

prochaine. Démarrer avec une équipe

féminine est plus qu’une coïncidence.

Nous veillons à l’équilibre de notre

portefeuille entre les hommes et les

femmes aussi bien avec les clubs

qu’avec les athlètes. ›

Unis. Depuis 2018, sur un marché dominé

par deux acteurs historiques,

Puma est revenu « dans le game ».

Nos efforts paient. C’était une première

étape indispensable. Depuis un

an, nous franchissons une nouvelle

étape en déployant notre stratégie au

niveau du basket en Europe, à commencer

par la France.

Pourquoi la France avant

tout ?

Sur le plan de l’influence, de la culture

et de la mode, la France est un marché

clé. Ce n’est pas un hasard si

la NBA a décidé de délocaliser ses

rencontres en Europe à Paris. Sportivement,

la France est également un

acteur référent de l’univers du basket-ball.

La France affiche l’un des

contingents de joueurs étrangers les

plus importants en NBA, et les résultats

sportifs se déclinent à tous les niveaux.

Il y a eu la médaille d’argent de

l’équipe de France aux derniers Jeux

olympiques de Tokyo, accompagnée

par le bronze de l’équipe féminine.

Plus récemment, on l’a vu avec le

basket 3X3 et le premier titre mondial

des Françaises lors des Championnats

du monde en Belgique, avec

une joueuse Puma désignée MVP

de la compétition (Laëtitia Guapo)

en prime. Léopold Cavalière, autre

joueur de notre team, a décroché une

médaille de bronze avec l’équipe de

France lors de ces mêmes Championnats

du monde. La France est un

marché pionnier pour implanter Puma

dans l’univers du basket-ball en Europe.

Qu’est-ce qui unit les clubs

et athlètes Puma ?

Lorsque des opportunités se présentent,

nous les saisissons. Mais

dans une collaboration il est primordial

d’échanger avec les dirigeants

des clubs pour s’entendre sur les valeurs

partagées et l’adéquation avec

la marque. C’est la même chose avec

les ambassadeurs de Puma afin de

connaître leur état d’esprit. Depuis

un an, Puma applique son plan en

La MB.01 est la première chaussure

signature du joueur

des Charlotte Hornets Lamelo Ball.

D.R.

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

21


marques

des médias comme avec l’ailier des

Los Angeles Lakers, Kyle Kuzma, de

passage en juin dernier à Paris.

Quels indicateurs suivez-vous

pour valider votre stratégie ?

11

En WNBA, le versant féminin de la NBA, Breanna Stewart est ce qu’on appelle une

tête d’affiche. MVP de la WNBA en 2018, double championne de la ligue avec le

Storm de Seattle (2018 et 2020), Breanna Stewart est aussi la première joueuse,

grâce à Puma, à bénéficier d’une « signature shoe » depuis 11 ans.

D.R.

Dans le basketball, il existe une spécificité

: il y a une perméabilité importante

entre le produit conçu pour la

performance et la street culture. Les

clubs et les joueurs apprécient l’arrivée

d’un nouvel acteur. En plus de son

énergie, Puma apporte une alternative

au marché. Les retours sont positifs en

matière d’image, mais aussi dans les

résultats commerciaux. Nous avons

volontairement démarré par une distribution

restreinte, mais pointue, de nos

produits dans une sélection de magasins

légitimes sur le basket-ball. Les retours

sont positifs. n

Si les baskets personnalisées sont légion pour les hommes, c’est en revanche une

rareté dans le basket féminin. Avant Breanna Stewart, la double MVP et

championne en titre Candace Parker, avec un modèle produit Adidas, avait été la

dernière a bénéficié d’un tel traitement en 2010 et en 2011.

D.R.


Depuis la création de la WNBA, il y a 25 ans maintenant, la liste des modèles

personnalisées au nom d’un joueuse est très réduite : elles ne sont que dix.

La performance sportive

n’entre pas en ligne de

compte ?

Bien sûr que si, mais pas uniquement.

Lorsque vous êtes le challenger sur un

marché, vous cherchez aussi à vous

démarquer afin d’apporter une proposition

différente.

Comment utilisez-vous vos

assets ?

Notre communication est essentiellement

digitale pour être en adéquation

avec les fans de basket. Elle s’articule

autour de nos différents partenariats

comme la présentation des nouveaux

maillots pour les clubs et des produits

utilisés par nos ambassadeurs. Nous

surfons sur l’actualité en fonction des

résultats des uns et des autres. Dans

un second temps, il s’agit de mettre

en avant les produits développés, les

gammes dites « classiques » comme

les éditions limités, cela afin de créer

de la désirabilité chez nos consommateurs.

Pas seulement avec les clubs

et les athlètes, mais aussi avec des

influenceurs qui savent capter l’attention

du public. En fonction des disponibilités

des athlètes, nous organisons

également des événements en invitant

« NOTRE COMMUNICATION

EST ESSENTIELLEMENT

DIGITALE POUR ÊTRE EN

ADÉQUATION AVEC LES FANS

DE BASKET. »

Puma Hoops

en chiffres

3

clubs partenaires en France :

Bourges (LFB), Cholet,

Le Mans.

9

clubs en Europe au total dont le

Maccabi Tel Aviv.

15

Une quinzaine de joueurs sous

contrat individuel en France.

2

Le basket est l’une des catégories

qui croit le plus chez Puma avec une

croissance à 2 chiffres chaque

année depuis 2018.

22

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


LA « TRANSAT PAPREC »

SERA UNE TRANSAT EN

DOUBLE-MIXTE

Paprec,

un sponsor qui a

de la suite dans

les idées

Acteur incontournable du marketing sportif dans la voile

depuis vingt ans, le groupe Paprec continue de miser

sur l’univers nautique. Le spécialiste de la gestion des

déchets devient Partenaire Titre de la célèbre Transat

entre Concarneau et Saint Barthélemy (rebaptisée pour

le coup Transat Paprec) et Partenaire Principal de La

Solitaire du Figaro. Par Emmanuel Frattali

Pour Paprec, la voile n’a aucun secret

depuis longtemps. Le groupe

a fait ses premiers pas dans le

sponsoring voile il y a vingt ans

avec Jean-Pierre Dick, deux fois vainqueur

de la Barcelona World Race, quadruple

vainqueur de la Transat Jacques

Vabre notamment. Cet engagement

s’est poursuivi avec Arkéa aux côtés de

Sébastien Simon, puis aujourd’hui avec

Yoann Richomme à travers la construction

d’un Class40 neuf pour la Route du

Rhum et d’un Imoca neuf pour le Vendée

Globe 2024. Aux Sables-d’Olonne,

Paprec prendra le départ de son 6e tour

du monde en tant que sponsor. Paprec,

c’est aussi une présence depuis 12 ans

sur le circuit TP 52 avec Stéphane Névé

à la barre. Si on ajoute que Sébastien

Petithuguenin, Directeur Général de

Paprec, est un féru de nautisme, allant

jusqu’à participer à la Solitaire du Figaro

en 2018 (20 e sur 36), le leader français

du recyclage (2 milliards d’euros

de chiffre d’affaires) n’a pas l’intention

de baisser la voilure.

D’ailleurs, sans dévoiler son engagement

financier, Sébastien Petithuguenin

consent que son investissement dans

le marketing sportif dans la voile, son

premier poste de dépense en communication

devant le rugby et le soutien à

l’opéra, est en hausse.

©Benjamin Sellier

Paprec embarque sur deux courses

organisées par OC Sport Pen Duick,

filiale du Groupe Télégramme. Un engagement

dans la durée à compter de

cette année et jusqu’en 2027, chaque

année sur la Solitaire du Figaro et tous

les deux ans sur la désormais « Transat

Paprec ». Soit sur six éditions de la Solitaire

du Figaro et trois éditions sur la

transat en double mixte.

Ce sera l’autre nouveauté de la prochaine

édition de l’ex-Transat AG2R

La Mondiale (pendant près de 30 ans).

La Transat Paprec présente un nouveau

format puisque la transat à armes

égales, disputée sur des Figaro 3 passe

au format double mixte dès 2023.

« Cette Transat double mixte est un nouveau

concept. Cela faisait longtemps

qu’on voulait positionner la course sur

ce concept car on pense que le double

mixte est essentiel. On sait que ça

peut prendre un peu de temps, d’où

l’importance d’un engagement sur le

long terme avec Paprec. On veut offrir

l’opportunité aux femmes de naviguer

au large, de leur permettre d’avoir une

passerelle », explique Hervé Favre, patron

d’OC Sport Pen Duick. Cette nouvelle

configuration, en phase avec les

enjeux de la société d’aujourd’hui, doit

permettre d’accélérer l’accès à l’excellence

dans la course au large pour les

femmes. n

La Solitaire du Figaro.

©Alexis Courcoux


sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

23


marques

Thibault Petithuguenin :

« la voile de compétition est un support en

parfaite adéquation avec nos activités »

Directeur de la

communication du

groupe, Thibault

Petithuguenin nous

détaille l’attachement

de Paprec à la voile de

compétition.

Qu’est-ce qui motive Paprec

dans la voile depuis tant

d’années ?

Avant tout autre chose, il y a chez Paprec

une passion pour ce sport et une passion

pour la compétition. Paprec est un

challenger sur son marché qui n’a pas

peur de la comparaison. Tout au long de

notre parcours de partenaire de la voile,

nous avons remporté des épreuves, mais

il reste encore des sommets à atteindre.

Je pense par exemple au Vendée Globe.

Il y a dans la voile, en particulier dans la

course au large, une dimension qu’il ne

faut jamais perdre de vue et qui est liée

à l’imaginaire très fort qu’elle suscite. Que

ce soit un tour du monde ou une transat,

il y a un côté aventure. Terminer un Vendée

Globe suscite l’admiration de tous.

Lorsque vous avez vibré grâce au sport,

que vous avez provoqué des émotions ou

frissonné, vous avez envie d’y retourner.

C’est aussi un privilège de pouvoir partager

ce type d’aventure. Sur un plan plus

pragmatique, la voile de compétition est

un support en parfaite adéquation avec

nos activités. Paprec est une société résolument

engagée au service de l’environnement

et nous avons envie de continuer

dans cette direction. Au travers de

nos actions de sponsoring nous avons la

velléité de communiquer sur le caractère

positif du recyclage, aussi bien pour l’économie

des ressources de la planète que

pour la transition vers une économie décarbonée.

N’oublions pas, non plus, qu’il y

a dans l’univers de la voile une dimension

d’innovation technologique. C’est aussi

dans l’ADN de notre groupe de chercher

à innover en permanence en allant explorer

des nouveaux territoires pour recycler

davantage et mieux valoriser encore les

déchets. Enfin, et Paprec n’est pas le seul

à le penser, vous ne pouvez être vu et reconnu

comme légitime dans votre action

de communication que sur la durée. Les

plus beaux partenariats sont construits

sur le temps long.

BNP Paribas avec le tennis

ou la Société Générale en

rugby, est-ce que ce sont des

exemples que vous regardez ?

Paprec ne dispose pas de la même envergure

financière qu’eux, mais nous essayons

nous aussi, à notre échelle, d’être

présent à différents niveaux de compétition

de la voile. Il y a le haut niveau avec

la Solitaire du Figaro ou les Imoca, mais

nous soutenons aussi un programme

pour favoriser la découverte de jeunes talents

à travers la catégorie TP 52.

« LES PLUS BEAUX

PARTENARIATS SONT

CONSTRUITS SUR

LE TEMPS LONG. »

Avez-vous une problématique de

marque employeur ?

Nous communiquons pour amener le

grand public à s’intéresser à la problématique

du recyclage, mais il y a effectivement

un côté RH dans notre démarche.

Les métiers du recyclage sont méconnus.

C’est important de susciter l’intérêt de

jeunes talents.

D’armateur exclusivement, vous

devenez partenaire-titre de la

Transat-Paprec et sponsor de

la Solitaire du Figaro. Vous

changez de rôle ?

Pour nous, c’est un rôle assez naturel.

Paprec vient en renforcement d’une filière

et même d’une filière d’excellence de la

voile française. Alors que le vivier que

représente le circuit Figaro est essentiel

pour la course au large, être partenaire

de cet écosystème a beaucoup de sens

pour nous. C’est complètement en rapport

avec l’ADN de Paprec. L’entreprise

veut constamment se maintenir au plus

haut niveau. La Solitaire du Figaro et la

Transat-Paprec sont deux rendez-vous

majeurs de la voile française. Cela nous

permet de rappeler aussi notre ancrage

national. Avec la Transat-Paprec nous allons,

en prime, accompagner un mouvement

de fond puisque l’épreuve va devenir

un exemple d’égalité homme-femme

en se transformant en transat en doublemixte.

Nous croyons fermement à la féminisation

de la voile sportive en France et à

l’émergence de nouveaux talents au féminin.

La Transat-Paprec va créer un appel

d’air pour les femmes qui n’osaient pas

encore s’engager.

Comment mesurez-vous l’effet

de vos actions ?

La question des retombées est difficile à

appréhender. Vous ne pouvez pas mesurer

en espèces sonnantes et trébuchantes

la conséquence de vos actions de sponsoring.

On ne vend pas plus de services

de Paprec après un Vendée Globe. En revanche,

en matière d’image, vous pouvez

raconter une histoire auprès de vos clients

et prospects. La voile nourrit l’image de

Paprec. Elle s’en trouve valorisée. On mesure

clairement l’effet de nos actions de

sponsoring lorsque nous démarchons

de nouveaux clients. Ils peuvent ne pas

connaître l’étendue de nos services, mais

en revanche ils nous disent connaître « le

24

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


Yoann Richomme

© ALEXIS COURCOUX

bateau Paprec » ! Cette notoriété spontanée

nous permet de mettre un pied dans

la porte. Pour créer du lien entre nous et

nos clients, nous profitons des occasions

comme les villages départs des épreuves

pour travailler nos relations clients avec

des hospitalités. Lorsque le calendrier le

permet, nous organisons également des

navigations avec le skipper. La bateau

Paprec est aussi un outil.

Dans la voile, il existe plusieurs

partenaires présents comme

vous depuis des années. Avezvous

une explication à cette

longévité ?

C’est le propre d’une entreprise familiale

comme Paprec d’avoir cette capacité à

pouvoir s’inscrire sur le temps long. Il y a

une constance dans la gouvernance de

l’entreprise et donc aussi dans le choix de

rester fidèle à l’univers nautique. n

Paprec et Arkéa continuent de faire

voile commune

Le groupe industriel et la banque prolongent leur union

dans la voile et lancent leur écurie de course au large.

Double vainqueur de la Solitaire du Figaro (2016 et 2019), Yoann Richomme

sera au départ du prochain Vendée Globe, en 2024, à la barre d’un bateau

flambant neuf construit par le tandem Paprec Arkéa, qui vient de créer son

écurie de course au large. Le marin de 38 ans aura en main le nouveau

voilier début 2023 pour prendre part à son premier Vendée Globe.

Déjà présent sur la dernière édition de l’épreuve, les deux co-partenaires

s’étaient alignés avec un bateau neuf, skippé par Sébastien Simon et géré

par Vincent Riou (vainqueur du Vendée Globe 2004/2005).

Richomme, architecte naval diplômé de l’université de Southampton (Angleterre),

sera au coeur d’une structure nouvellement créée par Paprec et

Arkéa (filiale du groupe bancaire Crédit Mutuel Arkéa) et basée à Lorient

(Morbihan).

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

25


marques

© Icon Sport

Strasbourg s’entraînera au

Racing Soprema Parc

Le RC Strasbourg annonce le naming de son centre d’entraînement pour les

cinq prochaines années. Il portera le nom de Soprema, une société spécialisée

dans le domaine de l’étanchéité et de l’isolation thermique. Par Emmanuel Frattali

Le Racing Club de Strasbourg

(Ligue 1) prépare son futur avec

l’annonce du naming de son

futur centre d’entraînement.

Ce « centre de performance » s’appellera

« Racing Soprema Parc », du

nom du leader mondial dans le domaine

de l’étanchéité. Marc Keller,

le Président du RCSA, insiste sur

« l’importance que constitue l’engagement

de Soprema. Il s’agit pour le

Racing d’une nouvelle étape dans la

construction du club ».

CONTRAT DE CINQ ANS

Pour sa part, Pierre-Étienne Bindschedler

affiche « sa fierté, en tant que

Président du Groupe Soprema, de

pouvoir marquer son attachement

à la région alsacienne, berceau de

l’histoire de Soprema, par cet engagement

auprès du Racing Club de

Strasbourg Alsace ». « Ce moment

est aussi, pour nous, l’occasion de

développer notre notoriété auprès

du grand public et de faire connaître

au plus grand nombre nos solutions

innovantes et performantes au service

de bâtiments plus responsables,

poursuit le dirigeant. Cet engagement

sponsoring marque une nouvelle

étape pour le Groupe Soprema à la

conquête de nouveaux marchés portés

par l’émergence du digital. » Le

spécialiste dans l’étanchéité et l’isolation

des bâtiments déborde d’ambitions.

La barre des trois milliards tout

juste franchie, il vise les cinq milliards

d’euros de chiffre d’affaires en 2025.

26

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


5

En France, seuls le PSG (Centre

Ooredoo), l’Olympique Lyonnais

(Groupama OL Training Camp), le

Montpellier-Hérault SC (Centre

Bernard-Gasset Mutuelles du Soleil)

en Ligue 1 et le Paris FC (Groupe

ADP – Centre d’entraînement Paris FC)

en Ligue 2 bénéficient d’un naming de

leur « Centre de Performance ».

D.R.

Marc Keller, président du RC Strasbourg Alsace, et Pierre-Etienne Bindschedler,

président du Groupe Soprema.

seront complétés par des bâtiments

modulaires en mesure d’accueillir l’effectif

professionnel au quotidien.

Le Groupe Soprema apparaîtra désormais

sur toute la signalétique du

centre, sur les shorts des joueurs

pour les matches de Championnat

de Ligue 1 ainsi que sur les tenues

d’échauffement et d’entraînement

hors match à compter de la saison

2022-2023.

Lors de l’officialisation du partenariat,

Marc Keller, sans dévoiler le montant

de l’accord signé pour cinq ans, a rappelé

les projets d’infrastructure marquant

la progression du Racing depuis

dix ans et qui vont accompagner l’évolution

de l’équipe professionnelle, de

la formation des jeunes et l’accueil du

public au cours des prochains mois.

« CE MOMENT EST AUSSI,

POUR NOUS, L’OCCASION

DE DÉVELOPPER NOTRE

NOTORIÉTÉ AUPRÈS DU

GRAND PUBLIC. »

La naissance du Racing Soprema Parc

s’ajoute ainsi à deux autres projets

d’envergure et qui sont un enjeu crucial

pour l’avenir du club : l’extension

et la restructuration de la Meinau, la rénovation

des installations actuelles de

la Racing Mutest Académie (le centre

de formation du RCSA), autre naming

conclu par le club alsacien début 2019,

pour cinq ans, avec la mutuelle locale

Mutest. « Le projet Racing Soprema

Parc va beaucoup plus loin. Il sera désormais

question du Centre de Performance

de l’équipe professionnelle »,

rappelle Marc Keller. Dès le mois de

mars 2023, les terrains d’entraînement

Ils seront dotés de vestiaires, de bureaux

pour le staff et l’intendance,

d’espaces médicaux, de salles de

soins, de bains chaud et froid, d’un

sauna, d’un espace de restauration,

d’une salle de musculation et d’une

salle de repos. Ces installations viendront

se substituer aux actuels aménagements

temporaires situés sur la

zone technique du stade, alors impactée

par les travaux d’extension et de

restructuration du Stade de la Meinau.

Dans les années à venir, c’est un bâtiment

de 1.800 m 2 qui sera construit

pour accueillir l’ensemble des aménagements

de façon pérenne. Ils seront

complétés par des chambres qui permettront

l’accueil des joueurs professionnels

pour leur mise au vert et leur

repos entre les séances.

Soprema est le quatrième namer du

Racing après Mutest pour l’académie

ainsi que Athéo et Europapark pour

les tribunes. n

© Lucquet Architectes

Le futur « Racing Soprema Parc ».

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

27


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Baromètre exclusif

BVA / Sponsoring.fr :

CE QUE PENSENT

LES FRANÇAIS

DE PARIS 2024

Dans deux ans, Paris, mais aussi la Seine-Saint-Denis, Marseille, Saint-Quentin-

Yvelines, Versailles, Tahiti, plus les villes hôtes du tournoi de football, organiseront

les Jeux olympiques et paralympiques. Une perspective qui ravit 66% des

Français selon notre baromètre, dont 25% sont « tout à fait » contents que «

Paris organise les prochains JO ». L’intérêt est plus prononcé auprès des hommes

(69%) et surtout auprès des fans de sport (77%).

À

la lecture des résultats, la

réponse des Français paraît

modérée. Les sondés

n’ont pas encore la tête aux

Jeux alors que l’actualité en

général des derniers mois a été particulièrement

difficile. Si on s’intéresse

aux aspérités d’un tel événement, on

constate qu’il y a davantage « d’indifférents

» (22%) que de « vrais

fractaires » (12%) aux JO. Les

Franciliens, qui sont aussi les premiers

concernés par l’organisation sont les

plus sensibles sur la question avec

18% de « mécontents ». Il reste donc

un travail important à conduire par le

comité d’organisation pour entraîner

les Français derrière Paris 2024. Il faut

se souvenir que l’élan est arrivé tardivement

pour un événement comme

la Coupe du monde 1988 de football.

Mais avant Paris 2024, les Français se

seront mis dans le rythme des grands

événements avec l’organisation en

février 2023 des Championnats du

monde de ski alpin à Courchevel et

UN FRANÇAIS SUR

QUATRE SE PROJETTE

DÉJÀ EN TRIBUNE.

Méribel et aussi avec la Coupe du

monde de rugby à l’automne 2023.

Comme de coutume en France, l’emballement

pour Paris 2024 passera

aussi par les résultats des athlètes tricolores

sur les terrains…

A deux ans de l’événement, 25 %

des Français déclarent d’ores et

déjà avoir l’intention d’assister sur

place aux JO 2024. Un Français sur

quatre se projette donc déjà en tribune.

Cette intention atteint 31 % chez

les Hommes et grimpe encore à 42%

chez les 18-24 ans. Parmi les futurs

spectateurs déclarés, 11% disent déjà

connaître les disciplines auxquelles ils

souhaitent assister.

ORGANISATION ÉCO-

RESPONSABLE : LES

FRANÇAIS SONT MÉFIANTS

Le Comité d’organisation des Jeux

olympiques de Paris 2024 a fait plusieurs

annonces concernant l’impact

des Jeux, l’héritage et l’environnement.

Mais de la parole aux actes,

les Français demandent à voir. Selon

les sondés, les JO auront avant

un impact positif « sur la pratique

du sport » (87%), le « tourisme à Paris

et en Ile-de-France » (85%), et

« le rayonnement de l’image de la

France à l’international » (83%). Mais

ils redoutent un impact négatif sur la

« pollution en Ile-de-France » (68%),

« l’état des finances publiques » (54)

et « l’évolution vers une société plus

respectueuse de l’environnement »

(49%). D’ailleurs, 54% des Français

ne croient pas que Paris va

tenir sa promesse d’organiser

les Jeux « les plus écologiques

de l’Histoire ». n

30

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


Des Français enthousiastes à l’idée d’accueillir les JO 2024 !

Vous personnellement, êtes-vous très content, plutôt content, plutôt mécontent ou très mécontent que Paris organise les Jeux Olympiques et

Paralympiques d’été en 2024 ?

Base totale : 2001

66 %

des Français sont contents

que Paris organise

les prochains JO

Des hommes (69%++)

Intéressés par le sport (77%++)

Regarde le sport en famille (75%++)

Tout à fait

25 %

Plutôt

41 %

Davantage d’indifférents que de vrais réfractaires

Vous personnellement, êtes-vous très content, plutôt content, plutôt mécontent ou très mécontent que Paris organise les Jeux Olympiques et

Paralympiques d’été en 2024 ?

Base totale : 2001

12 %

des Français sont mécontents

que Paris organise les

prochains JO

Franciliens (18%++)

65 ans et + (16%++)

Ne regarde aucun sport (16%++)

Tout à fait

Plutôt

5 %

7 %

22 %

d’indifférents

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

31


aromètre par et

le

magazine officiel du marketing sportif

1 Français sur 4 a l’intention d’assister sur place

aux Jeux Olympiques Paris 2024

Envisagez-vous d’ores et déjà d’assister sur place, aux compétitions des Jeux Olympiques 2024 que ce soit à Paris, en banlieue parisienne ou

ailleurs (Ile-de-France, Marseille pour les compétitions de voile ou les grandes villes françaises pour les matchs de foot…) ?

Connaissez-vous d’ores et déjà la ou les disciplines que vous avez prévu d’aller regarder sur place aux Jeux Olympiques 2024 ?

Base totale : 2001

25 %

des Français ont l’intention

d’assister sur place aux

JO de Paris

Hommes (31%++) - 18-24 ans (42%++)

25-34 ans (37%++)

CSP+ (31%++) - Franciliens (36%++)

Des foyers de 3 personnes

et + (33%++)

Certainement

Probablement

7 %

17 %

11 %

connaissent d’ores et déjà

les disciplines auxquelles

ils souhaitent assister

Un impact globalement positif sur la pratique du sport,

le tourisme et l’image de la France/Paris

Selon vous, l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris en 2024 va-t-elle avoir un impact positif ou négatif sur chacun des

aspects suivants ?

Base totale : 2001

Selon les Français, l’organisation des JO 2024 aura un impact positif sur…

87 %

La pratique

du sport

85 %

Le tourisme à Paris

et en Ile-de-France

83 %

Le rayonnement de

l’image de la France à

l’international

et l’image de la ville de Paris

dans le monde

32

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


[ FOCUS ]

QUI SONT LES PERSONNAGES CLEFS IDENTIFIÉS

PAR LES FRANÇAIS ?

Les Français ont été interrogés sur les personnalités représentatives de Paris 2024. Entre les sportifs, les politiques et

les dirigeants du COJO, qui sont les personnages clefs identifiés par les Français ? Qui incarne le mieux l’organisation

de Paris 2024 ?

Spontanément, Anne Hidalgo, maire de Paris, est la personnalité la plus citée par les Français (28%). Suivent le président du COJO, Tony

Estanguet (20%) et un athlète avec Teddy Riner (16%). Le président de la République Emmanuel Macron (15%) et l’ancien champion de

judo, mais aussi secrétaire d’État chargé des Français de l’étranger et ministre des Sports dans le gouvernement de François Fillon, David

Douillet (6%) complètent le quinté de tête. Soit deux personnalités politiques dans le Top 5 pour un seul sportif en activité et deux dirigeants

à la frontière du sport et de la politique. Le niveau des enjeux induit par l’organisation d’une telle manifestation renvoie automatiquement au

politique. Maire de la ville élue, Anne Hidalgo en tire parti.

62 %

des Français citent spontanément

au moins 1 personnalité

65 ans et + (69%++)

Hommes (66%++)

28 %

Anne Hidalgo

20 % 16 % 15 %

6 % 4 % 3 %

Tony Estanguet Teddy Riner Emmanuel Macron David Douillet Martin Fourcade Kylian Mbappe

Mais si on interroge les Français sur la personnalité qui « incarne le mieux l’organisation des JO 2024 », le politique recule fortement.

Spontanément, Teddy Riner caracole en tête. Le judoka recueille 49% des suffrages devant Tony Estanguet (36%) et David Douillet (31%).

Tony Estanguet incarne à lui seul l’ensemble du COJO alors que les sondés citent volontiers des athlètes ou des anciens athlètes, même s’ils n’ont

rien à voir à l’organisation de l’événement. Outre David Douillet, Tony Parker (29%) et Florent Manaudou (23%) bénéficient d’une bonne cote.

80 %

des Français citent au moins

1 personnalité incarnant les JO 2024

Franciliens (86%++)

Hommes (85%++)

Retraités (83%++)

D.R.

D.R.

D.R.

D.R.

D.R.

D.R.

D.R.

D.R.

D.R.

D.R.

D.R.

D.R.

D.R.

D.R.

D.R.

49 %

28 % 28 % 28 %

36 % 31 % 29 % 29 % 23 % 19 % 18 % 13 % 12 % 12 %

D.R.

D.R.

D.R.

Teddy

Riner

Tony

Estanguet

David

Douillet

Tony

Parker

Martin

Fourcade

Florent

Manaudou

Anne

Hidalgo

Marie-Jos

Pérec

Emmanuel

Macron

Roxana

Maracineanu

Nicola

Karabatic

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

33


aromètre par et

le

magazine officiel du marketing sportif

Un impact négatif perçu sur la pollution / l’environnement

et les finances

Selon vous, l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris en 2024 va-t-elle avoir un impact positif ou négatif sur chacun des

aspects suivants ?

Base totale : 2001

Selon les Français, l’organisation des JO 2024 aura un impact négatif sur…

68 %

La pollution en

Île-de-France

54 %

L'état des finances

publiques

49 %

L'évolution vers une société

plus respectueuse de

l'environnement

Un impact globalement positif sur l’image de la France/Paris,

et la pratique du sport, mais un impact plutôt négatif sur

l’environnement et les finances

Selon vous, l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris en 2024 va-t-elle avoir un impact positif ou négatif sur chacun des

aspects suivants ?

Base totale : 2001

Impact perçu de l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris en 2024

Négatif

Positif

Sur la pratique du sport

13 %

5 % 8 %

62 %

25 %

87 %

Sur le tourisme à Paris et en Ile-de-France

15 %

6 % 9 %

54 %

31 %

85 %

Sur le rayonnement de l’image de la France à l’international

17 %

6 % 11 %

55 %

28 %

83 %

Sur l’image de la ville de Paris dans le monde

17 %

6 % 11 %

56 %

27 %

83 %

Sur la mixité dans le sport

17 %

5 % 12 %

64 %

19 %

83 %

Au global

24 %

7 %

16 %

57 %

20 %

76 %

Sur l’image de la Seine Saint Denis

25 %

8 %

18 %

60 %

15 %

75 %

L’évolution vers une société plus respectueuse de l’environnement

49 %

13 %

36 %

40 %

10 %

51 %

L’état des finances publiques

54 %

19 %

35 %

34 %

11 %

46 %

Sur la pollution en Ile-de-France

68 %

20 %

48 %

24 %

9 %

32 %

Tout à fait Plutôt Plutôt Tout à fait

34

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


La moitié des Français ne croient pas que Paris atteindra

l’objectif d’organiser les JO les plus écologiques de l’Histoire

La ville de Paris s’est engagée à l’organisation de Jeux Olympiques et Paralympiques les plus écologiques de l’histoire, notamment via

l’organisation de Jeux alignés sur l’accord de Paris sur le climat. Vous personnellement, croyez-vous que cet objectif va être atteint ?

Base totale : 2001

« Paris organisera les JO les plus écologiques de l’Histoire »

54 %

65 ans et + (62%++)

Ruraux (59%++)

Non

33 %

21 %

47 %

21 %

33 %

26 %

Oui

14 %

47 %

Ne sait pas

Plutôt

27 %

7 %

Pas du tout Plutôt pas

Tout à fait

18-24 ans (44%++)

25-34 ans (39%++)

Des foyers de 3 personnes

et + (39%++)

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

35


marché

©Paris 2024

Paris 2024

fait entrer de nouveaux

partenaires

Au cours du dernier semestre, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et

paralympiques de Paris 2024 a engrangé plusieurs partenariats, dont l’arrivée

de Carrefour, son cinquième partenaire majeur.

Après Orange, EDF, BPCE et

Sanofi, Carrefour rejoint un

club restreint de sponsors

dont le ticket d’entrée est estimé

entre 100 et 150 millions

d’euros. À deux ans du début des

Jeux olympiques (26 juillet 2024 au 15

août, puis du 28 août au 8 septembre

pour les Jeux paralympiques), le Cojo

se rapproche de son objectif d’accumuler

1,1 milliard d’euros de recettes

liées au partenariat. Le COJO affiche

désormais 20 partenaires pour les

trois niveaux de son programme de

marketing. En février dernier, il assurait

avoir déjà engrangé ou sécurisé

autour de 715 millions d’euros.

La chaîne de grande distribution a

négocié l’exclusivité pour les produits

frais et bio (fruits, légumes, produits

36

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [[N°19] N°23 ] - ÉTÉ 2020 2022


CARREFOUR S’ENGAGERA

AUSSI AUPRÈS DE LA

FONDATION DU SPORT

POUR PROPOSER DES

RECONVERSIONS À DES

SPORTIFS DE HAUT NIVEAU

Au cours de la période, Paris 2024

a également accueilli plusieurs

supporters officiels, le troisième

niveau du programme national de

marketing après celui des partenaires

premium et officiel et qui se traduit

notamment par un apport en nature

plutôt qu’en cash. Le dernier en date

s’appelle Egis.

« AVEC SON ANCRAGE

POPULAIRE, SES 5.000

MAGASINS ET SON LOGO

BLEU BLANC ROUGE, LE

GROUPE VEUT CONTRIBUER

AU SUCCÈS DE CETTE

GRANDE FÊTE DU SPORT. »

Le groupe français est spécialisé

dans le conseil et l’ingénierie dans

les domaines des transports, de la

ville, du bâtiment, de l’industrie, de

l’eau, de l’environnement et de l’énergie.

Sélectionné en août 2016, avec le

cabinet d’architectes Populous, pour

accompagner et conseiller le comité

de candidature sur la conformité

des enceintes sportives existantes,

et la construction d’équipements

temporaires, Egis avait déjà un pied

dans l’aventure de Paris 2024. « Notre

longue expérience en la matière, enrichie

d’une expertise acquise dans

d’autres domaines tels que les salles

de spectacle, nous confère une capacité

d’anticipation sur toutes les

questions techniques et organisationnelles

que peut susciter un tel

événement, dont nous partageons

également intimement les valeurs »,

explique Laurent Germain, Directeur

général du groupe Egis.

La société, dont le siège est situé non

loin du Vélodrome national à Saint-

Quentin-en-Yvelines, a déjà commencé

à accompagner les équipes de

Paris 2024, notamment sur la ventilation

de la Paris La Défense Arena, où

se dérouleront les épreuves de natation

courses et les finales du water

polo.

Dans le cadre de ce partenariat, le

groupe accompagnera le Comité

d’Organisation des Jeux Olympiques

et Paralympiques de Paris 2024 dans


céréaliers, viande, poisson et fruits

de mer) et approvisionnera les cuisines

du village olympique pour les

10.500 athlètes.

Elle distribuera aussi dans ses 5.000

magasins des produits sous licence

(textile, papeterie, rentrée des

classes, etc.). Une équipe de sportifs

ambassadeurs, menée par Teddy

Riner (également capitaine du team

Decathlon), a été constituée.

« Avec son ancrage populaire, ses

5.000 magasins en France et son

logo bleu blanc rouge, le groupe veut

contribuer au succès de cette grande

fête du sport, aider tous les Français à

y participer et associer notre marque

aux belles valeurs de Paris 2024 », explique

le PDG du groupe, Alexandre

Bompard qui, pour avoir été directeur

des sports de Canal+, connaît la puissance

que le sport peut impulser à

une marque.

Tony Estanguet, président du COJO Paris 2024, et Laurent Germain,

Directeur général du groupe Egis.

©Paris 2024

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

37


marché

©Paris 2024

Tony Estanguet, président du COJO Paris 2024, et Marianne Laigneau, Présidente du Directoire d’Enedis.


la programmation, la conception, le

suivi de réalisation et la mise en service

des différents sites utilisés pour

la tenue des Jeux.

ENEDIS IMITE EDF

Enedis, filiale à 100% d’EDF, rejoint

également le rang en tant que supporteur

officiel en distribution d’électricité.

« Enedis apporte son savoir-faire

pour rendre concrète l’ambition de

Paris 2024 d’organiser les Jeux Olympiques

et Paralympiques les plus

responsables de l’histoire, grâce à

la qualité du réseau public de distribution

d’électricité français. Les

infrastructures pérennes mises en

œuvre constitueront un héritage pour

les territoires et pour le secteur de

l’événementiel », indique Marianne

Laigneau, Présidente du Directoire

d’Enedis. Il s’agit de limiter le recours

à des solutions temporaires comme

les générateurs alimentés en énergies

fossiles, utilisées traditionnellement

dans l’événementiel pour de

nombreux usages dont l’éclairage et

les retransmissions télévisuelles.

ENEDIS, FILIALE À

100% D’EDF, REJOINT

ÉGALEMENT LE RANG EN

TANT QUE SUPPORTEUR

OFFICIEL EN DISTRIBUTION

D’ÉLECTRICITÉ.

Ainsi, l’ensemble des sites olympiques

et paralympiques de Paris

2024 sera raccordé au réseau de distribution

électrique, ce qui permettra

à Paris 2024 de tenir son engagement

pour des Jeux alimentés en électricité

100 % renouvelable.

DANS UN AUTRE DOMAINE,

SALESFORCE, SPÉCIALISTE DE

LA GESTION DE LA RELATION

CLIENT, S’EST ENGAGÉ

L’éditeur américain de logiciel, qui se

présente comme le leader mondial

des solutions de gestion de la relation

client (CRM), aime les anneaux

olympiques pour être également

partenaire des Jeux Olympiques de

Los Angeles en 2028 et des comités

nationaux olympiques américain,

britannique et allemand. « Le partenariat

avec Salesforce contribuera

à proposer aux fans un parcours et

du contenu numérique personnalisé

pendant les Jeux Olympiques et

Paralympiques de Paris 2024. Grâce

aux technologies et aux innovations

proposées par les solutions et logiciels

de Salesforce, cette collaboration

permettra de donner vie à notre

ambition commune d’ouvrir les Jeux

de Paris 2024 à la participation de

38

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [[N°19] N°23 ] - ÉTÉ 2020 2022


tous », précise Tony Estanguet, Président

du Comité d’Organisation des

Jeux Olympiques et Paralympiques

de Paris 2024.

Salesforce fournira des applications

à Paris 2024 afin d’aider le comité à

animer sa communauté de fans et

lui proposer des contenus. Les premiers

services devraient être disponibles

au moment du lancement de

la billetterie en fin d’année pour les

inscriptions et en février 2023 pour

l’achat des premiers billets.

Pour fonctionner, le COJO Paris 2024

a également besoin de recruter et de

former. Une tâche confiée à Randstad

France. Avec ses filiales Randstad,

Expectra, Monster et Randstad

Risesmart, le groupe accompagnera

le recrutement et le reclassement

des équipes du Comité d’Organisation

des Jeux Olympiques et Paralympiques

de Paris 2024.

De g. à d., Olivier Padieu, Président Groupement Optic 2ooo, Tony Estanguet, Président

de Paris 2024 et Benoît Jaubert, Directeur général Groupement Optic 2ooo.

D.R.

Des équipes de Randstad ont déjà

rejoint celles de Paris 2024 installées

à Saint-Denis. À terme, plus de 4.000

personnes auront rejoint les équipes

de Paris 2024, au siège du COJO,

mais aussi à Bordeaux, Lille, Lyon,

Marseille, Nantes, Nice, Saint-Etienne

et Tahiti. « Nos équipes vont recruter,

sur tout le territoire, des femmes

et des hommes motivés et enthousiastes

qui vont mettre leur savoir-faire

au service d’un événement

au rayonnement mondial, indique

Frank Ribuot, Président du groupe

Randstad France. Les Jeux de Paris

2024 sont également l’occasion

de mettre en avant nos expertises

et ils nous permettront de partager

des moments inoubliables avec nos

clients, nos intérimaires et nos collaborateurs

en nous fédérant autour

des valeurs portées par le sport : le

dépassement de soi, l’inclusion et la

solidarité. »

Pour l’après Paris 2024, une « attention

particulière » sera portée au parcours

de carrière des collaborateurs

en situation de handicap.

OPTIC 2000 CHANGE DE

REGISTRE

OPTIC 2000 SORT DE

SA ZONE DE CONFORT

POUR DEVENIR

SUPPORTEUR OFFICIEL

DES JEUX OLYMPIQUES ET

PARALYMPIQUES 2024.

Il s’agit peut-être du partenaire le plus

étonnant de Paris 2024. En remplaçant

son secrétaire général par un directeur

général (avec l’engagement de

Benoît Jaubert), la coopérative d’opticiens

a changé de registre l’année

dernière. L’abandon du parrainage du

Tour Auto a confirmé le changement

d’époque. Optic 2000 sort de sa zone

de confort pour devenir supporteur

officiel des Jeux Olympiques et Paralympiques

2024 quand l’un de ses

concurrents, Krys, sponsorise le Tour

de France depuis plusieurs éditions.

La coopérative d’opticiens indépendants,

qui exploite environ 1.500

points de vente sous trois enseignes

(Optic 2000, Lissac et Audio 2000) et

qui réalise près de 940 M€ de chiffre

d’affaires, s’est engagée dans une

montée en gamme et de modernisation

du management des réseaux

de magasins d’optique. « Ce partenariat

va accompagner notre ambition

et nos projets de transformation »,

témoigne Olivier Padieu, Président

Groupement Optic 2ooo.

Cette association est l’occasion pour

la coopérative de répondre à trois enjeux.

Le premier concerne la mobilisation

de tous les publics dans tous

les territoires autour du sport et de

la santé visuelle. Le deuxième est en

lien avec le soutien des sportifs de

haut niveau et la sensibilisation au

handicap visuel. Un team de huit athlètes

a été constitué à cet effet.

Les sportifs interviendront aux côtés

de l’enseigne dans des événements

internes et grand public tels que les

« Villages Sport Vision & Audition » organisés

au sein des collectivités impliquées

dans le programme « Terre

de jeux 2024 ». Le troisième vise à

proposer des équipements sportifs

inédits. La coopérative a signé un accord

de référencement exclusif, pour

le réseau optique, de produits officiels

sous licence avec Julbo, marque

bien connue des milieux nautiques et

de la montagne.

Par ailleurs, l’enseigne Audio 2000

sera de la partie puisqu’elle rejoint

Optic 2000 en tant que supporter officiel

des Jeux et sera également présente

dans les « Villages Sport Vision

& Audition » et soutiendra un sportif

jusqu’aux Jeux. n

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

39


aromètre par et

le

magazine officiel du marketing sportif

Baromètre exclusif

BVA / Sponsoring.fr :

L’INTÉRÊT DES

FRANÇAIS POUR

LE SPORT FÉMININ

Avec le développement des retransmissions d’événements sportifs au féminin,

les Français s’intéressent de plus en plus aux résultats des épreuves de sport

féminin. Un Français sur deux (52%) a suivi des événements sportifs féminins au

cours des douze derniers mois.

Contrairement aux idées

reçues, les hommes

(62%) sont mêmes plus

spectateurs que les

femmes (43%). BVA remarque

que l’intérêt en faveur du

sport féminin est croissant. A l’affirmation,

« Par rapport à ces dernières

années, diriez-vous que votre

intérêt… », 34% marque un intérêt

croissant en faveur du sport

féminin alors que le sport masculin

doit se contenter d’un 13%.

Avec la médiatisation des

épreuves, associée aux résultats,

79% des Français connaissent au

moins une compétition sportive féminine.

En revanche, le sport féminin

manque clairement d’un

porte-drapeau sur lequel s’appuyer.

Les principales sportives

françaises citées spontanément

ne sont plus en activité… Alors

LES PRINCIPALES

SPORTIVES FRANÇAISES

CITÉES SPONTANÉMENT

NE SONT PLUS EN

ACTIVITÉ.

que 69% des Français citent spontanément

au moins une sportive,

c’est l’ex-nageuse Laure Manaudou

(46%) qui arrive en tête devant

l’ex-athlète Marie-José Pérec

(24%) et l’ex-tenniswoman Amélie

Mauresmo (11%). A noter que cette

dernière a toutefois bénéficié d’un

coup de projecteur récemment

avec son intronisation à la tête

des Internationaux de France de

tennis.

« Cette absence de porte-drapeau

en activité peut questionner,

souligne Stanislas Seveno,

Directeur pôle Divertissement

et Sport de BVA. Il manque sans

doute une figure charismatique capable

d’incarner le mythe comme à

l’époque Laure Manaudou ou Marie-Jo

Pérec, cela passe probablement

par de grandes performances

au niveau international, et dans la

durée. Les JO 2024 constituent

sans aucun doute un rendez-vous

clé pour faire émerger des figures

référentes pour le sport féminin

Français. De façon assistée, en référence

au prochain Euro de Football

Féminin, seule Wendie Renard

parvient à émerger. On note à cet

égard qu’il est plus difficile d’être

reconnue lorsque l’on pratique un

sport collectif »

En restreignant le champ des

possibles, c’est-à-dire aux sportives

en activité, 61% des Français

40

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


connaissent au moins une athlète.

Mis en avant par son titre olympique

à Pékin 2022 en danse sur

glace avec son partenaire Guillaume

Cizeron, Gabriella Papadakis

(39%) monte sur la plus

haute marche du podium devant

Wendie Renard (36%), qui n’avait

pas encore bénéficié de l’effet Euro

2022 avec l’équipe de France, et la

skieuse acrobatique Perrine Laffont

(34%), quatrième sur les pentes du

Genting Snow Park de Zhangjiakou

à Pékin.

Alors que les items d’image sont

largement positifs, 35% des Français

seulement jugent que le

sport féminin est suffisamment

visible dans les médias (télévision,

presse et radio). Pour augmenter

cette visibilité, les médias sont cités

en premier (88%) comme ayant

un rôle à jouer. Les marques (72%)

également ainsi que les femmes

non sportives (61%) comme les actrices,

mais aussi les sportifs masculins

(74%).

A propos des partenaires du sport,

seules deux marques (Adidas et

Nike) émergent spontanément en

tant que sponsors du sport féminin

français. Deux équipementiers

forcément. « Très peu de marques

émergent spontanément en tant

que sponsor du sport féminin,

constate Stanislas Seveno. Là encore,

nous retrouvons les équipementiers

en premier lieu. Toutefois,

lorsqu’on soumet une liste de partenaires

aux sondés, les marques

qui aujourd’hui investissent le plus

dans le sport féminin, telles la FDJ

ou Lidl, sont perçues comme les

plus engagées. »

LES EXEMPLES DE

RÉUSSITES FRANÇAISES

ATTENDUES EN SOUTIEN

DU SPORT FÉMININ

Lorsque les Français sont interrogés

sur la « légitimité » de telle

ou telle marque pour s’associer

au sport féminin, les résultats obtenus

peuvent surprendre. « Plus

que les scores attribués à telle ou

telle marque, il faut noter le spectre

des marques citées, explique Stanislas

Seveno. Pour les Français,

toutes les marques sont légitimes

pour s’associer au sport

féminin quelque soit le secteur

dans lequel elles opèrent. Accompagner

le sport féminin n’est pas

une histoire de pertinence pour

une marque, mais avant tout une

question de valeurs et de positionnement.

»

Ce n’est le seul enseignement

des résultats obtenus. Les entreprises

citées sont également des

exemples de réussite. « L’Oréal,

LVMH ou Danone sont des poids

lourds de notre économie et des

symboles de réussite de l’entreprenariat

français, conclut le dirigeant

de BVA. C’est une invitation.

Les Français attendent de ces modèles

de réussite de business qu’ils

s’investissent dans le sport féminin

pour le propulser à un autre niveau.

» n

Le sport féminin réduit l’écart avec le

sport masculin

Q31. Quel est votre intérêt…Pour le sport masculin/Pour le sport féminin ?

Base totale : 2001

Part des Français intéressés par le sport …

Icon Sport

Très intéressé

Plutôt intéressé

Féminin

58 % 67 %

13 % -

S’intéressent

notamment

davantage

aux sports

collectifs :

Football, Rugby, Handball,

Basketball

Très intéressé 24 %

45 % Plutôt intéressé 43 %

et aux sports

‘Olympiques’ :

Athlétisme, Natation

Icon Sport

Masculin

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

41


aromètre par et

le

magazine officiel du marketing sportif

Une notoriété des compétitions sportives féminines qui s’est

largement répandue dans la population française, aidée par la

médiatisation et particulièrement la télévision

Parmi les événements de compétition de sport féminin suivant, lesquels connaissez-vous et avez-vous suivi ?

Par quels moyens avez-vous suivi cet/ces événements de sport féminin ?

Base totale : 2001

Compétitions de sport féminin connues et suivies

D.R.

79

%

des Français

connaissent

au moins 1 compétition

sportive féminine

Des compétitions féminines

suivies via …

Télévision

La Presse

Les Réseaux sociaux

31 %

27 %

88 %

Et près de la moitié des Français ont déjà suivi au

moins une compétition sportive féminine (46%)

La Radio

22 %

Championnat d'Europe de handball féminin

UEFA Euro féminin

Coupe du Monde féminine de rugby

UEFA Champion's League féminine

Coupe du Monde féminine de rugby à 15

Championnat d'Europe féminin de handball

Tour de France femmes

25 %

22 %

19 %

19 %

16 %

18 %

12 %

62 %

61 %

58 %

57 %

52 %

51 %

50 %

Championnat du Monde femmes de basketball 2022

Mondial féminin de Volleyball 2022

Connait mais n’a pas suivi

A suivi

12 %

9 %

49 %

48 %

Connaît

Les principales sportives françaises citées spontanément

ne sont plus en activité

Quelles sont les 5 principales sportives féminines françaises que vous connaissez

(qu’elle soit encore en activité ou non) ?

Base totale : 2001

D.R.

Notoriété spontanée des sportives françaises

D.R.

69 %

des Français ont su citer spontanément

au moins une sportive

24 %

Marie-José Pérec

46 %

Laure Manaudou

11 %

D.R.

Amélie Mauresmo

42

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


Les 3 sportives en activité les plus connues sont Gabriella

Papadakis, Wendie Renard et Perrine Laffont

Parmi les sportives suivantes, lesquelles connaissez-vous, ne serait-ce que de nom ?

Base totale : 2001

Notoriété des sportives françaises en activité

D.R.

D.R.

D.R.

61 %

des Français connaissent au moins une

sportive encore en activitée

36 %

Wendie Renard

39 %

Gabriella

Papadakis

34 %

Perrine Laffont

Clarisse Agbegnenou

Tessa Worley

28 %

27 %

Mélina Robert-Michon

Pauline Ferrand-Prévot

16 %

15 %

Cléopâtre Darleux

11 %

Justine Dupont

Charline Picon

8 %

8 %

Une très bonne image du sport féminin, mais

une visibilité dans les médias jugée insuffisante

Selon vous, le sport féminin…

Base totale : 2001

Le sport féminin …

A un bon esprit d’équipe

59 %

31 %

90 %

Est moderne

59 %

27 %

86 %

Est éthique

61 %

24 %

85 %

A une bonne image

55 %

29 %

84 %

Est indépendant

54 %

17 %

71 %

Est suffisamment visible dans les médias

25 %

10 %

35 %

Plutôt

Tout à fait

D'accord

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

43


aromètre par et

le

magazine officiel du marketing sportif

Un différentiel d’image favorable au sport féminin

En comparaison au sport masculin, vous diriez que le sport féminin…

Base totale : 2001

En comparaison au sport masculin, le sport féminin…

Est aussi intéressant à regarder

44 %

27 %

71 %

A un meilleur esprit d’équipe

48 %

22 %

71 %

Est plus éthique

50 %

18 %

69 %

A une meilleure image

40 %

17 %

58 %

Est plus indépendant

43 %

13 %

55 %

Est plus moderne

40 %

12 %

52 %

Plutôt

Tout à fait

D'accord

Pour augmenter la visibilité du sport féminin, un rôle important

des médias mais aussi des sportifs masculins et des marques

Selon vous, qui devrait prendre la parole pour augmenter la visibilité du sport féminin ?

Base déclare que le sport féminin n’est pas suffisamment visible dans les médias : 1299

D.R.

Qui devrait prendre la parole pour augmenter

la visibilité du sport féminin ?

Les médias

41 %

47 %

88 %

Les sportifs masculins

41 %

47 %

74 %

65 %

Des Français estiment

que le sport féminin

n’est pas assez visible

dans les médias

Les marques

Les femmes non sportives

(actrices, égéries, influenceuses,…)

Les personnalités politiques

Assez

important

Très

important

45%

43 %

41 %

26 %

18 %

19 %

61 %

59 %

72 %

Rôle important

à jouer

44

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


Seules 2 marques émergent spontanément en tant que

sponsors du sport féminin français : Adidas et Nike

Lorsque vous pensez aux différents sponsors du sport féminin français, quelles sont les 5 premières marques auxquelles vous pensez ?

Base totale : 2001

Marques sponsors du sport féminin français citées spontanément

4 % 3 %

4 % 2 %

4 % 2 %

4 % 1 %

22 %

24 %

4 % 1 %

4 % 1 %

5 %

3 % 1 %

Nike

Adidas

Le Coq Sportif

3 % 1 %

L’Oréal, Orange et Danone sont considérées comme les

marques les plus légitimes pour s’associer au sport féminin

Parmi les marques ci-dessous, lesquelles vous paraissent légitimes pour être associé au sport féminin ?

Base totale : 2001

Légitimité des marques pour être associées au sport féminin

45 %

33 % 31

28 %

26 %

25 %

25 %

24 %

20 %

19 %

18 %

18 %

17 %

Orange

L'Oréal

Danone

23 %

22 %

16 %

16 %

22 %

15 %

22 %

15 %

21 %

13 %

21 %

11 %

21 %

9 %

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

45


marché

Anne-Stéphanie Pierry :

« Il y a une tendance lourde à la

convergence entre le sponsoring

et la politique de RSE »

Depuis son arrivée comme partenaire du handball en 2017, Butagaz cherche à faire

coïncider ses objectifs marketing avec sa politique de responsabilité sociétale. Au

travers du renouvellement de son partenariat avec la Ligue de handball féminin,

Anne-Stéphanie Pierry, Directrice communication, RSE et expérience client ; Viceprésidente

de la fondation groupe Butagaz, nous détaille les fondements de cet

engagement. Par Emmanuel Frattali

Comment Butagaz est arrivé au

sponsoring sportif ?

Vous connaissez Butagaz et sa petite

bouteille bleue, mais Butagaz depuis 2017

c’est aussi des granulés de bois, du gaz

naturel, de l’électricité, du panneau solaire,

un ensemble de services à l’énergie…

L’entreprise a entrepris un projet de diversification

de ses activités. Pour accompagner

la redynamisation de la marque. Butagaz

a souhaité se rendre visible auprès

d’un nouveau public, un public plus jeune,

à l’attention des familles surtout. Parmi

d’autres dispositifs de communication le

sponsoring sportif a été retenu comme un

« catalyseur ». Pour ne plus être seulement

la petite bouteille bleue sur le parking

du supermarché, notre désir était

d’être présent dans l’actualité de manière

récurrente en plus de nos autres actions

de communication.

Pourquoi le handball plus qu’un

autre sport ?

Nous nous sommes interrogés sur la discipline

la plus adéquate pour répondre à

nos ambitions. Un sport collectif était impératif

pour être à l’image de l’entreprise

pour qui l’esprit d’équipe est primordial

entre les collaborateurs. Ce devait être un

sport où la France s’illustre aussi bien chez

les hommes que chez les femmes pour

deux raisons. Avec 5 millions de clients

Anne-Stéphanie Pierry, Directrice communication, RSE et expérience client ;

Vice-présidente de la fondation groupe Butagaz.

D.R.

46

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [[N°19] N°23 ] - ÉTÉ 2020 2022


En 2019, Butagaz a participé au tour de table pour permettre la diffusion du championnat de France par Sport en France. Le financement

des coûts globaux (captation, production, diffusion), environ 300.000 € par saison, a été partagé entre l’Agence nationale du sport

(150.000 €), du CNOSF (75.000€) et de Butagaz (30.000€) avec la LFH (30.000€), plus les clubs (15.000€).

©Icon Sport

en France, nous sommes une entreprise

très ancrée sur le territoire. Tous nos sites

industriels sont en France, ainsi que notre

service clients. Par ailleurs, chez nous la

parité n’est pas qu’un mot. Le comité exécutif

est composé de quatre hommes et

de quatre femmes, ce qui est plutôt rare

dans les Comex français. Butagaz affiche

un indice de parité hommes-femmes excellent

(91 sur 100 alors que la moyenne

française est de 86 sur 100, ndlr). En rassemblant

l’ensemble de ces critères, le

handball est arrivé tout en haut de la liste.

Avec la Fédération française de handball,

l’histoire a démarré lors des Championnats

du monde disputés en France en

janvier 2017. Nous sommes entrés tout

de suite dans le vif du sujet puisque le

contrat a été finalisé en décembre 2016.

La première année était magique avec

le titre masculin et le titre mondial aussi

pour l’équipe de France féminine en décembre

! Nous avons ajouté une brique

supplémentaire à notre association avec

deux ambassadeurs (Nicolas Karabatic et

Allison Pineau).

Puis est venu l’accord avec la

ligue féminine de handball…

Effectivement. Nous avons eu la volonté

d’aller plus loin dans notre association.

Avec la fédération nous nous sommes accordés

sur la nécessité d’aider le handball

féminin à se développer, pour qu’il gagne

en visibilité et qu’il obtienne in fine plus de

moyens. La ligue féminine de handball a

été identifiée comme une « pépite ». Les

garçons bénéficiaient déjà d’un naming

(Lidl Starligue, ndlr) et nous avons trouvé

cette forme d’intervention extrêmement

inspirante. Conclure le premier naming

d’un sport collectif féminin en France était

aussi une façon de faire émerger cette

Ligue féminine de handball. Pour Butagaz

enfin, c’était une manière de nous installer

en tant que fournisseur d’énergie et pas

uniquement comme un vendeur de gaz.

Pourtant, alors que l’accord de

naming venait d’être annoncé

pour donner naissance à la

« Ligue Butagaz Énergie », le

diffuseur TV se retirait…

« LES GARÇONS

BÉNÉFICIAIENT DÉJÀ

D’UN NAMING ET NOUS

AVONS TROUVÉ CETTE

FORME D’INTERVENTION

EXTRÊMEMENT

INSPIRANTE. »

C’était bien la preuve du manque de

reconnaissance du sport féminin. Pour

permettre une reprise de la diffusion du

championnat sur Sport en France, nous

avons participé au tour de table financier

afin que la LFH ait les moyens de produire

la diffusion TV d’un certain nombre

de matches. Ce n’était pas prévu à l’origine,

mais compte tenu de la situation

cela nous a semblé aller de soi. Butagaz

se veut proche de ses clients et de ses

partenaires. L’affichage de notre marque

sur un maillot, c’est bien, mais ce n’est

pas ce qui nous motive. Butagaz souhaite

bâtir un partenariat sur des projets communs

avec du sens et une relation solide

sur le long terme. C’est ce qui explique

aussi pourquoi nous n’avons pas cherché

à étendre notre portefeuille de partenariats

à d’autres disciplines.

Quels résultats avez-vous

observés depuis les débuts

de votre implication dans le

sponsoring sportif ?

Sur l’année qui vient de s’écouler nous

avons invité 700 personnes sur les

matches : des partenaires, des collaborateurs,

des clients avec qui on souhaite

nouer de belles relations ou des prospects.

C’est aussi être au plus près de

notre cible business comme les collectivités.

Nous sommes intéressés par la


sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

47


marché

La Ligue

Butagaz Energie

prolongée

jusqu’en 2024

©Icon Sport

©Icon Sport

Cléopatre Darleux est depuis la saison dernière ambassadrice de Butagaz et siège au

conseil d’administration de la fondation.


« NOTRE PRÉSENCE NOUS

PERMET DE RAPPELER

RÉGULIÈREMENT QUE NOUS

SOMMES UN FOURNISSEUR

MULTI ÉNERGIES. »

présence du handball dans les territoires.

La LFH, c’est 14 clubs partout en France

qui jouent tout le temps avec une multitude

d’occasions de provoquer des rencontres.

Butagaz n’a pas besoin de faire

connaître sa marque. En revanche nous

devons faire comprendre tout ce qu’elle

est maintenant. Notre présence nous permet

de rappeler régulièrement que nous

sommes un fournisseur multi énergies.

Dans nos études d’image de marque,

nous avons noté que les personnes qui

suivent le handball régulièrement - c’està-dire

à peu près 17% des personnes qui

suivent le handball à la télévision- sont

bien plus au fait de l’évolution de l’image

de marque.

Avec l’annonce de l’arrivée

de Cléopâtre Darleux en tant

qu’ambassadrice, il est question

de la fondation de l’entreprise.

C’est une nouvelle orientation

donnée à votre engagement ?

C’est un autre aspect du renouvellement

du partenariat avec la LFH : continuer

à accompagner le handball féminin

sur une trajectoire ascendante et faire

converger sport et responsabilité sociétale.

Il y a une tendance lourde à la

convergence entre le sponsoring et la

politique de RSE (Responsabilité sociétale

des entreprises). Nous avons prolongé

jusqu’en 2024 avec en point de mire

les Jeux olympiques et paralympiques à

Paris. Ce sera une immense fête où la

question de la parité dans le sport sera

centrale. C’est déjà une tendance de

fond que la locomotive Paris 2024 va accélérer.

Nous ne faisons pas qu’accompagner

le mouvement, Butagaz est aussi

à l’initiative pour embarquer le handball

dans notre programme de responsabilité

sociétale. Chaque fois qu’il est

possible d’unir ces deux composantes,

nous le faisons. C’est par exemple le cas

avec le siège de la Fédération française

de handball. Butagaz fournit l’électricité

verte de la Maison du Handball à Créteil

(Val-de-Marne). Nous compensons

également les émissions carbones des

voyages internationaux des équipes de

France. Une autre manière d’appliquer

cette convergence entre sponsoring et

RSE, c’est d’impliquer les athlètes. Cléopâtre

Darleux nous a rejoints comme

ambassadrice et siège au Conseil d’administration

de notre fondation d’entreprise

dont l’objet est de mener à bien

des projets concrets de transition énergétique

et de lutter contre la précarité

énergétique. Cléopâtre ou Nikola Karabatic

ne veulent pas seulement être

associés à une marque. Ils demandent à

être impliqués sur des dossiers avec un

impact positif pour la société. Ils veulent

donner l’exemple aux jeunes parce qu’ils

sont eux-mêmes parents. n

La mascotte Bob est un incontournable

de la présence de Butagaz sur les

événements

En 2019, la Ligue Féminine de

Handball (LFH) était la première

ligue à signer un contrat de naming

dans le sport féminin. C’était avec

Butagaz qui poursuit donc son

association avec le championnat de

première division de handball féminin

jusqu’en 2024.

« Nous voulons continuer à

contribuer à l’essor du handball

dans le paysage du sport féminin en

France. Notre volonté est de faire

rayonner la pratique sur l’ensemble

du territoire. Soutenir les femmes

de talent est tout aussi important au

sein de notre entreprise que dans

les initiatives que nous portons ! »,

justifie Natacha Cambriels,

présidente de Butagaz.

Le partenariat permet notamment à

Butagaz de partir à la rencontre des

spectateurs lors des rencontres du

championnat. La mascotte Bob est

ainsi un visage familier des suiveurs

de la Ligue Butagaz Energie. « Nos

clubs se sont aussi appropriés ce

partenariat tout comme nos acteurs

et actrices et je vais être ravie de

revoir Bob annoncer les rencontres,

et partir à la rencontre de nos clubs

partout en France, et ce jusqu’aux

prochains Jeux organisés en

France » souligne Nodjialem Myaro,

présidente de la LFH.

48

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


DEPUIS 1990

- FINALES ÉDITION 2022 au STADE ROLAND GARROS -

GAGNANT

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GAGNANTE

V. BARROS - BRA

FINALISTE

Z. NURLANULY - KAZ

FINALISTE

M. BOUKIRAT - FRA

EDUCATION

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RESPECT

CITOYENNETÉ

INTÉGRITÉ

CULTURE

FAIR PLAY

RDV EN JUILLET 2023

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INFOS & PARTENARIATS - AGENCE SO MATCH : 06 09 05 89 55

Leasing & Conseil Automobile


marché

Cécile Saboureau,

une paratriathlète

accrochée et soutenue

Une revanche à prendre sur les Jeux Paralympiques, une résilience à toute épreuve…

À 39 ans et malgré un parcours semé d’embûches, Cécile Saboureau n’abandonne

jamais. Cette sportive d’Elancourt, commune de l’agglomération de Saint-Quentin-en-

Yvelines, qui la soutient activement, nous raconte son parcours, sa préparation pour

Paris 2024, ses objectifs et les projets qui lui tiennent à cœur. Par Léa Borie

Multiple championne de France,

Cécile Saboureau s’est toujours

accrochée très fort à ses objectifs.

Cavalière en saut d’obstacles

dès ses 12 ans en équipe de France, elle

s’est vue devoir stopper net la compétition

à 20 ans, en 2004, lorsqu’elle a perdu

sa jambe droite dans un accident. Après

des mois de rééducation, la jeune femme

rebondit et se forme pour obtenir un diplôme

d’éthologue équin au haras de la

Cense à Rochefort-en-Yvelines. Et son

parcours est loin de s’être arrêté là.

COMMENT ETES-VOUS

ARRIVEE AU PARATRIATHLON ?

Peu après mon accident de 2004, j’ai repris

le chemin des compétitions sur le

circuit amateur, et j’ai décroché le titre

de championne de France en 2006. Mais

le jumping n’est pas une discipline olympique.

Je me suis remise à courir, après 14

ans de pause. Je faisais du vélo pour aller

travailler et nageais en loisir. J’ai participé

à mon premier paratriathlon en 2018.

J’ai été repérée par le staff de l’équipe de

France pour intégrer le circuit Coupe du

monde. Et me suis qualifiée pour Tokyo !

POURTANT, ON NE VOUS A

PAS VU PARTICIPER AUX JEUX

PARALYMPIQUES DE TOKYO.

« LES PROTHÈSES SONT

COMME DES JOUETS POUR

MOI. J’AIME LES TESTER

POUR RETRANSCRIRE MES

SENSATIONS ET FORMER

LES ORTHOPROTHÉSISTES

EN FRANCE. »

Un mois avant, lors d’un entraînement au

CREPS de Vichy, j’ai eu un grave accident

avec un poids lourd, qui a nécessité

trois opérations dont un spinejack

cimentoplastie (implants dans la vertèbre

pour la rehausser). Mais un problème

neurologique persiste autour de la

moelle épinière, créant des hypotensions

intracrâniennes. J’espère trouver un neurochirurgien

capable d’opérer prochainement.

J’entends ensuite réintégrer le circuit

de Coupe du monde sur la seconde

partie de l’année, en septembre.

PENSEZ-VOUS PRENDRE

VOTRE REVANCHE SUR

TOKYO ?

Clairement ! Les précédents Jeux me

sont passés sous le nez, j’ai ma revanche

à prendre ! Dès 2023, la ranking list

olympique sera ouverte. Forcément, je

me projette sur le paratriathlon de Paris

2024. Après, je pense réintégrer le circuit

de para-dressage, ma discipline de prédilection

initiale.

COMMENT VOUS ENTRAINEZ-

VOUS POUR ATTEINDRE VOS

OBJECTIFS ?

D.R.

50

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


DES BELLES CHOSES QUE

VOUS SOUHAITEZ PARTAGER

AVEC LES PLUS JEUNES…

Ma prothèse est entièrement apparente.

Les enfants en ont peur car ils ne

connaissent pas. Je veux non pas les

sensibiliser mais au contraire les désensibiliser

au handicap. Avec Elancourt et

Maurepas, je me rends dans les écoles.

Mon outil de désensibilisation : des prothèses

à faire démonter et remonter.

SQY sera « Terre de Jeux » en 2024 : l’occasion

de parler des équipements golf,

vélo et VTT.

Présidente et fondatrice de l’Association

sport handicap et autonomie (ASHA), je

travaille avec les Bouchons de l’Espoir

pour financer vélos, lames de course et

fauteuils de course. Mon objectif : aider

les enfants handicapés à s’intégrer dans

le sport. Je compte aussi mettre en place

des conférences en entreprise sur le

thème de la résilience. n

D.R.

Licenciée au Triathlon Club Saint-

Quentin-en-Yvelines (TC SQY), je m’entraîne

et sors nager avec eux de temps

en temps. Je suis inscrite à l’association

omnisports de Trappes (AOT) où

je me rends deux à trois fois par semaine.

Une belle opportunité fleurit à

côté de chez moi à la rentrée : l’ouverture

d’une nouvelle piscine, le Centre

aquatique Castalia à Maurepas. Cela

facilitera mes entraînements.

En parallèle, je suis suivie par un kiné-ostéo

à Montigny-le-Bretonneux avec un

travail très approfondi pour comprendre

les effets de la compensation liée à la

prothèse. Reste à trouver un entraîneur

unique sur place pour le quotidien.

QUELLES SONT LES

EMBUCHES QUE VOUS

RENCONTREZ ?

J’ai un handicap lourd dû à l’amputation

très haute de mon fémur droit. Or, quand

vous n’avez plus de genou, il est beaucoup

plus difficile de reproduire les mouvements

de la marche. Je dois adapter

mes entraînements parce que quand je

fais 40 km de vélo par exemple, ça représente

80 km pour une personne valide.

VOUS SEMBLEZ POURTANT

FAIRE DE CETTE EPREUVE

UNE FORCE.

Je suis aujourd’hui égérie France d’Ottobock,

leader mondial de l’appareillage.

Les prothèses sont comme des jouets

pour moi. J’aime les tester pour retranscrire

mes sensations et former les orthoprothésistes

en France. Avec mon amputation

très courte, je joue un peu les

cobayes, ce n’est pas toujours évident

mais on arrive à faire de belles choses.

Le soutien

de Saint-Quentinen-Yvelines

Cécile Saboureau a besoin de fonds

pour financer ses déplacements,

stages, équipements... Par

l’intermédiaire de son club, elle

bénéficie d’aides financières

de la part de SQY : une aide

pour sa préparation aux Jeux

Paralympiques, mais aussi une

subvention annuelle dédiée aux

sportifs de haut niveau. Elle dispose

en outre d’une labellisation du

ministère des Sports, pour acheter

du matériel sportif.

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

51


marché

Avec Rac(H)er,

Alpine lance un programme

pour se féminiser

L’écurie de Formule 1 lance un programme ambitieux visant à accroître la place

des femmes ingénieures et pilotes dans le sport automobile.

D.R.

Même si la Formule 1 est

un sport mixte, en 72 ans

d’existence, deux femmes

seulement ont pris le départ

d’un Grand Prix : Maria

Teresa de Filippis en 1958 et Lella

Lombardi de 1974 à 1976. Alors que

la Britannique Jamie Chadwick, vainqueure

de son deuxième titre en W

Series (championnat de monoplaces

réservé aux femmes, ndlr), aspire à

trouver un baquet, l’initiative d’Alpine

peut contribuer à faire bouger les

lignes. En lançant son programme

« Rac(H)er », traduction mêlée de « pilote

» et de « elle », Alpine imite Ferrari.

En 2021, le prestigieux constructeur

avait notamment accueilli une première

jeune femme dans son académie,

la Néerlando-Belge Maya Weug,

rejointe en 2022 par l’Espagnole Laura

Camps Torras.

Alpine veut « faire tomber les barrières

sociétales et les clichés » qui

empêchent les femmes d’accéder à

« NOUS AVONS CONÇU UN

PROGRAMME UNIQUE ET

PÉRENNE. »

l’élite du sport automobile, selon son

PDG Laurent Rossi. Il prend l’exemple

des « femmes qui pilotent des avions

de chasse, qui sont astronautes, qui

encaissent des G (accélération) autrement

plus violents, certes potentiellement

un peu différents ».

UN PROGRAMME POUR

RENFORCER L’ÉGALITÉ

DES CHANCES DANS

L’INDUSTRIE AUTOMOBILE

Concrètement, le constructeur démarre

par un appel à candidatures

pour recruter quatre ou cinq adolescentes

de dix à douze ans, douées pour

le karting, où tous les pilotes font leurs

classes. L’objectif : mener au moins

une pilote à faire partie des 20 de F1

d’ici huit ans, le temps estimé pour les

former et grimper les échelons : du karting

à la F4, puis des championnats

régionaux à la F3 et enfin de la F2 à la

F1. « Il faut vraiment qu’on puisse dès

le plus jeune âge pouvoir détecter le

potentiel et suivre le programme d’entraînement

», explique Claire Mesnier,

vice-présidente des ressources humaines

d’Alpine. « Nous avons conçu

un programme unique et pérenne qui

repose sur l’engagement de tous les

collaborateurs d’Alpine. L’enjeu est

de favoriser la réflexion au sein des

équipes, mais aussi de mettre en place

des moyens concrets pour faire avancer

les choses au sein de l’entreprise. »

La marque sportive du groupe Renault

va travailler avec l’Institut du

Cerveau de Paris sur la partie cognitive,

« des physiothérapeutes et kinés

sur la partie physique, un thésard sur

52

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [[N°19] N°23 ] - ÉTÉ 2020 2022


D.R.

la partie émotionnelle », abonde Claire

Mesnier, pour « rechercher si sur ces

différentes composantes il y a des

différences ou pas » entre hommes

et femmes. Les résultats serviront à

affiner l’entraînement, à le rendre plus

spécifique. Alpine promet aussi le lancement

d’un fonds pour financer les

talents féminins.

D.R.

HUIT ANS POUR FORMER

UN PILOTE

Au-delà des aspects physique et financier,

le plafond de verre serait surtout

culturel. La sous-représentation

féminine en sport automobile découle

de celle du secteur de l’ingénierie. En

France comme en Angleterre, où se situent

les deux usines moteur et châssis

de l’écurie, ces filières comptent respectivement

32% et 23% d’étudiantes,

pour encore moins d’ingénieures diplômées,

rappelle Claire Mesnier. Alpine,

qui ne compte que 12% d’ingénieures,

se fixe pour objectif d’arriver à 30% en

cinq ans, en instaurant la parité dans

le recrutement. Ce programme s’inscrit

dans le projet à long terme de Renault,

présenté lors du plan stratégique « Renaulution

», en 2021, par son directeur

général Luca de Meo.

L’équipe de course ne sera pas la seule

à être davantage féminisée. Quatre dirigeantes

vont également entrer au

comité exécutif d’Alpine, afin d’obtenir

une réelle parité. Pour Laurent Rossi

cette initiative permettra de dépoussiérer

le milieu encore trop « paternaliste

» de la F1. « On est tous coupables

d’avoir des préjugés. Le système et

toute l’architecture qui mènent à l’élite

de cette discipline n’ont pas favorisé

l’émergence des femmes. C’est un

sport très structuré, quasiment aucun

« LE SYSTÈME ET TOUTE

L’ARCHITECTURE QUI

MÈNENT À L’ÉLITE DE CETTE

DISCIPLINE N’ONT PAS

FAVORISÉ L’ÉMERGENCE

DES FEMMES. »

pilote ne sort des parcours classiques.

On veut tout reprendre à la base, en

faisant une détection le plus tôt des pilotes

filles en karting. À ce niveau-là, on

ne détecte pas leur potentiel physique,

mais surtout leurs capacités mentales

et d’intelligence de course. »

Rendez-vous à l’horizon de 2030 pour

voir si la promesse d’une femme pilote

en F1 est tenue. n

10

Les effectifs de BWT Alpine F1

Team sont composés à

10 % de femmes.

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

53


management

Leaders by

Nouvelle production dans le cadre de notre collaboration exclusive avec Bloch consulting, qui vous

propose régulièrement dans les colonnes de Sponsoring.fr des portraits de leaders du sport business.

Cyril Abiteboul :

« Le sport est une magnifique

opportunité pour le management »

Au printemps dernier, le chantier naval breton CDK Technologies, à l’origine notamment

de Banque Populaire XI ou du SVR Lazartigue de François Gabard, a changé de main

avec le départ en retraite de Philippe Facque à la manoeuvre depuis plus de trente

ans. Le spécialiste des voiliers de course au large a été repris par Inspiring Sport Capital

(ISC), société d’investissement dédiée à 100 % à l’industrie du sport. Pour diriger la

société, ISC a fait appel à Cyril Abiteboul, responsable de Renault F1 entre 2015 et 2021.

Propulsé dans un nouvel univers, il voit « des similitudes entre F1 et la course au large ».

Pour Sponsoring.fr, avec le cabinet de recrutement Bloch Consulting, spécialisé pour le

sport business, il revient sur son parcours dans le sport automobile et sa nouvelle vie

professionnelle.

Propos recueillis par l’équipe de Bloch consulting

Vous avez évolué pendant

15 ans en Formule 1. Quel

a été votre parcours pour

devenir le manager de

l’écurie Renault ?

Il n’y a pas de parcours type pour

devenir Team Principal. Après des

études d’ingénieur généraliste, je suis

rentré dans le Groupe Renault par

intérêt pour le produit automobile,

ainsi que pour ce que la marque

Renault représentait à mes yeux. Dès

mes premiers moments au sein du

Groupe, j’ai été amené à effectuer

des missions pour Renault F1, qui

venait de se reconstruire en 2001. Ces

missions, initialement espacées sont

devenues de plus en plus régulières

jusqu’à devenir un détachement

permanent au sein de l’écurie.

Intervenant sur les aspects marketing

digitaux, puis sponsoring, juridiques

et enfin financiers, j’ai pu acquérir

« C’EST UN NOUVEL

UNIVERS POUR MOI

MAIS QUI PARTAGE DES

SIMILITUDES AVEC LA F1. »

rapidement une connaissance assez

globale du modèle économique de

la F1, rencontrer ses acteurs internes

et externes, analyser ses forces

et ses faiblesses. Côté corporate,

ma participation à de nombreuses

réflexions stratégiques m’a permis de

rencontrer le management de Renault

qui m’a fait confiance à plusieurs

reprises notamment dans les phases

de transitions. Après une première

expérience de Team Principal pour

Caterham, partenaire de Renault pour

la relance de la marque Alpine, j’ai pu

coordonner l’analyse puis l’exécution

de la reconstruction de l’écurie.

Vous êtes désormais le

CEO du chantier naval CDK

Technologies, chantier naval

spécialisé dans la course

au large. Qu’est-ce qui vous

anime dans ce nouveau

projet dans le monde de la

voile ?

En tant que chantier historique

le plus titré de la course au

large, CDK Technologies est une

plateforme idéale pour comprendre

et accompagner l’évolution de ce

secteur. C’est un nouvel univers pour

moi mais qui partage des similitudes

avec la F1. En revanche, pas besoin

d’argumentaire sur l’alignement de

ce sport avec des valeurs sociétales

que je partage ! Pourtant, lui aussi

54

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

54


©BP-CDK Technologies

devra évoluer pour se stabiliser,

médiatiquement, financièrement et

technologiquement. La combinaison

de CDK et de mon expérience en F1

peut créer une légitimité sur certains

de ces axes. Et puis comme dans

l’automobile, il y a des enjeux de

décarbonation de l’industrie maritime,

qui peut imaginer de nouvelle solutions

grâce à l’adoption du composite.

Quelles sont selon vous

les passerelles entre la F1

et la voile ? En quoi votre

parcours chez Renault

F1 peut vous permettre

d’accompagner CDK dans

ses nouvelles ambitions ?

Au-delà de la connaissance des

métiers de la production composite,

la culture de la performance et de la

compétitivité acquise pendant mes

années F1 me permet une certaine

proximité culturelle avec les clients et

partenaires de CDK. La voile se dote

d’outils de conception de plus en plus

puissants.

Elle réfléchit sur les questions

réglementaires permettant d’équilibrer

contrôle des coûts, spectacle et

performance ainsi qu’adresser des

questions sur sa responsabilité

environnementale. Sur tous ces

enjeux le sport devra faire face à des

réflexions sur sa gouvernance. Ce

sont des thématiques auxquelles j’ai

été naturellement exposé pendant

mes années F1. Et au-delà de tout

cela, le plaisir de faire partie d’un

groupe humain, partageant la passion

et la fierté de la construction d’objets

hors norme.

Au cours de votre carrière,

vous avez été à la tête

d’équipes très importantes

(1200 personnes chez

Renault Sport Racing).

Quels objectifs poursuivezvous

dans votre pratique

managériale et qu’attendezvous

prioritairement de vos

collaborateurs ?

De mes collaborateurs les plus proches

j’attends surtout de pouvoir se rendre

disponibles afin d’élaborer ensemble

les stratégies de transformations qui

nous permettront de bâtir l’entreprise

qui nous rendra fiers. Quant aux

autres, je ne me demande pas tant

ce que j’attends d’eux - je ne suis

pas adepte du micro-management -

mais ce qu’ils attendent de moi. Alors

j’essaie de répondre par un triptyque

très simple : un cap clair et stable ; des

moyens adaptés ; un environnement

épanouissant qui donne à tous l’envie

de contribuer et de se dépasser. Le

sport a ceci d’unique que la culture du

résultat peut être partagée par tous,


sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

55


management

Leaders by

© Hoch Zwei / Icon Sport

Cyril Abitboul était entré dans le groupe Renault en 2001. Il a notamment présidé au retour de Renault en F1

en tant que constructeur en 2016.


et que la performance collective

est très visible. Bien exploité, c’est

une magnifique opportunité pour le

management.

Le sport automobile et la

F1 en particulier sont des

univers attrayants pour

les talents. Comment

opère CDK pour attirer

les meilleurs profils ?

Dans le contexte actuel du

marché de l’emploi, attirer et

retenir des profils qualifiés est

un enjeu prioritaire. Mais hormis

quelques évolutions ponctuelles,

il ne se traitera pas du jour au

lendemain. Dans un premier

temps il s’agit de bâtir une

stratégie pour l’entreprise, de

se poser les bonnes questions

sur nos besoins quantitatifs et

qualitatifs pour accompagner

« DANS LE CONTEXTE

ACTUEL DU MARCHÉ DE

L’EMPLOI, ATTIRER ET

RETENIR DES PROFILS

QUALIFIÉS EST UN ENJEU

PRIORITAIRE. »

cette croissance. Mon intuition est

que nous devons faire progresser

notre environnement dans sa

compréhension de la valeur d’un

chantier comme CDK dans la phase

de construction des bateaux, et

que cette valeur pourra bénéficier

à tous. Une autre intuition est que

les modes de fabrication de ces

bateaux prototypes de plus en

plus complexes vont devoir se

moderniser. Mais passer de cette

intuition à la réalité va prendre du

temps…

La pratique sportive tientelle

une place particulière

dans votre quotidien ?

J’aimerais être beaucoup plus

sportif que je ne le suis. Je le

suis par intermittence, le temps

des vacances et de l’accès à

des sports de glisse qui sont ma

passion depuis l’enfance. Mais

d’année en année la reprise est

de plus en plus difficile ! Entre

ces phases, je me contente

d’une certaine hygiène de vie,

sans renoncer à me nourrir des

plaisirs qui font que la vie vaut

complétement la peine d’être

vécue ! n

56

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


Nominations

Leaders 1 er semestre 2022

Panorama des principaux mouvements annoncés des acteurs du sport

français, réalisé en collaboration avec notre partenaire Bloch consulting.

PIERRE-MARIE BLOIS

Associate Director Sports

Advisory - KPMG

Ex Sportfive

DR

SYLVAIN DARRACQ

Directeur Général - Intersport

Ex Intersport

DR

DR

BARBARA MARTIN COPPOLA

Directrice Générale - Décathlon

Ex Ikéa

JEAN-EMMANUEL DE WITT

Directeur Général - AS Monaco

Ex Russ Outdoor

FRANÇOIS PESENTI

Directeur Executif - Rugby Club

Toulonnais

Ex Rugby Club Toulonnais

DR

DR

DR

JULIEN GOUPIL

Directeur Commercial - Amaury

Sport Organisation

Ex Amaury Sport Organisation

DR

KARIM HERIDA

Directeur Général Conseil et

Développement - Eventeam Group

Ex Ministère des Sports

BAPTISTE HURIEZ

Head of Communication & Digital

- Team BDS

Ex FC Nantes

DR

DR

DR

DR

DR

DR

DR

DR

DR

CYRIL ABITEBOUL

Chief Executive Officer - CDK

Technologies

Ex Renault Sport Racing

PIERRE BRANCO

Directeur Général France, Benelux,

Afrique - Warner Bros. Discovery

Ex Warner Media

CAROLINE CARON

Head of Hospitality - Comité

International Olympique

Ex Transat Jacques Vabre

MATHIEU CHARPENTIER

Conseiller sport professionnel, économie du sport,

esport, transition digitale et écologique - Ministère

des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques

Ex Fédération Française du Sport Automobile

DR

FABRICE FAVETTO BON

General Manager - On Location

Ex Team Stadia

DR

STÉPHANE MARTIN

Chief Executive Officer - Footbar

MARLÈNE MASURE

General Manager Operations France et

Benelux - TikTok

Ex Paris 2024

AMÉLIE OUDEA CASTERA

Ministre - Ministère des Sports

et des Jeux Olympiques et

Paralympiques

Ex Fédération Française de Tennis

JEAN-JÉRÔME PERRIN MORTIER

Chief Executive Officer - Peace

and Sport

Ex Peace and Sport

STÉPHANE RUAULT

Head of Partnerships - Alinghi Red

Bull Racing

Ex WePlay

DR

DR

DR

FRÉDÉRIC LONGUEPEE

Président - Paris La Défense Arena

Ex FC Girondins de Bordeaux

THOMAS SENECAL

Directeur des Sports - Canal+ Group

Ex Canal+ Group

BENOIT VERDIER

Directeur Général - Go Sport

Ex Lagardère Travel Retail

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

57


management avec

Sylvain

Kastendeuch :

« Une réelle volonté

d’améliorer l’éducation et la

formation de nos footballeurs

et footballeuses »

Ex-capitaine emblématique du FC Metz et désormais co-président de l’UNFP

depuis 2006, Sylvain Kastendeuch œuvre activement dans l’évolution du football

professionnel français et notamment sur les dimensions d’éducation et de

reconversion des footballeurs et footballeuses. Au cours d’un entretien, l’ancien

défenseur aux 577 capes en Ligue 1 s’est confié sur cette projection qu’il matérialise

à travers la naissance du programme éducatif « Unlimited Players Major Program »

consacré aux footballeurs, en partenariat avec l’école de commerce emlyon.

Propos recueillis par Jimmy Abou Akl

Quel est le rôle de l’UNFP (*)

au quotidien ?

L’UNFP a été créée en 1961. Il y existe trois

piliers principaux d’activités et d’intervention.

Le premier concerne la dimension institutionnelle.

Nous défendons les intérêts

des footballeurs, qui sont des salariés avec

des contrats et une convention collective

les attachant à la Ligue de football professionnel.

Notre travail est de négocier tous

les ans cette convention. On a ajouté une

dimension d’intérêt général à ce concept

de défense individuelle et collective des intérêts

en nous inscrivant en partenaire des

clubs sur la question de l’environnement

du football professionnel. Mais aussi sur les

grandes réformes puisqu’on le sait, le football

professionnel est dans une phase de

réforme, de régulations et d’évolution. Le

deuxième pilier est social, devenu le pilier

central de nos activités, et composé de plusieurs

dimensions. Il y a ce qu’on appelle les

aides sociales diverses qui servent à aider

« UNE CARRIÈRE DE

FOOTBALL PASSE VITE,

LA DURÉE MOYENNE EST

DE 7 ANS. »

les joueurs sur les aspects financiers, d’aide

au rebond etc. Nous sommes aussi de plus

en plus actifs sur les sujets de l’éducation, la

formation et de l’employabilité. L’éducation

des footballeurs représente une dimension

vitale aujourd’hui, à la fois pour eux et pour

l’UNFP. Et nous nous développons aussi

sur l’engagement sociétal, avec la création

du mouvement « Positive Football », qui

concerne les actions « Players for Society

» dans un cadre où les joueurs s’engagent

pour le bien commun. Enfin, nous avons un

pilier serviciel qui concerne l’accompagnement

sur des dimensions financières, juridiques

et d’assurances afin d’aider la centaine

de joueurs qui, chaque année, a des

difficultés pour faire respecter leur contrat.

L’UNFP les accompagne, conseille et répond

tout au long de l’année aux besoins

des joueurs.

Pourquoi cette association

avec l’emlyon ? Qu’est ce qui

a intéressé l’UNFP dans le

programme proposé par cette

école ?

Nous avons une réelle volonté d’améliorer

l’éducation et la formation de nos footballeurs

et footballeuses. La cible concernée

s’ouvre à partir du BAC, et concerne idéalement

les joueurs et joueuses entre 18 et

25 ans. Nous étions à la recherche d’une

formation de pointe et d’une école qui a

déjà l’expérience d’intégrer des sportifs

de haut niveau, et l’emlyon complétait ces

points. Nous en avions entendu parler car

58

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


d’anciens footballeurs y avaient déjà suivi

un cursus. Les premiers contacts ont été

très positifs puisqu’ils ont été à l’écoute et

très intéressés. Nous avons ensuite évoqué

la possibilité de mettre en place une formation

spécifique pour les footballeurs. Grâce

à ces échanges fructueux, nous avons pu

développer une première formation de 25

footballeurs et footballeuses qui a démarré

au mois de novembre 2021.

Qui sont déjà inscrits?

Nous avons Amandine Henry (32 ans), capitaine

de l’équipe féminine de l’Olympique

Lyonnais ainsi que Édouard Michut, jeune

milieu du PSG (18 ans) (voir encadré). Cela

illustre bien le fait que nous souhaitons

idéalement partir des plus jeunes, mais que

nous aidons aussi les plus expérimentés.

De plus, la spécificité que nous avons pu

obtenir est qu’il n’est pas obligatoire d’avoir

eu le BAC pour intégrer cette formation à

Bac+2. À propos de la répartition entre les

joueurs de Ligue 1 et Ligue 2, c’est très partagé.

Toutes les typologies de joueurs sont

concernées. J’espère d’ailleurs qu’à l’avenir,

nous pourrons aussi prendre en charge les

joueurs sans contrat. Le nombre de footballeuses

s’élève à deux aujourd’hui. Il est

vrai que notre campagne de recrutement

a démarré assez tard puisqu’on a finalisé

l’accord avec l’emlyon en juillet 2021, ce qui

a laissé peu de temps pour promouvoir ce

programme. Nous sommes tout de même

satisfaits d’avoir pu sensibiliser en peu

de temps, et notamment deux filles. C’est

une première promotion, et l’on espère

que l’exemple d’Amandine Henry incitera

d’autres joueuses.

Quelles sont les attentes de

l’UNFP ?

© Gérard Julien / AFP

Notre attente est d’offrir aux joueurs et

joueuses un bagage important. On sait

qu’une carrière de football passe vite, la durée

moyenne est de 7 ans. Les sensibiliser

sur le fait que leur seconde carrière sera

beaucoup plus longue, et que la société

d’aujourd’hui ne pardonne pas le manque

de bagage sur la question de l’employabilité

sont nos objectifs. Même si le joueur

souhaite rester dans le foot, en tant qu’entraineur

ou directeur sportif, une formation

est nécessaire. Et grâce à l’emlyon, nous

pourrons leur offrir un tronc commun avec

un large catalogue. Le but n’est pas de

les enfermer sur une spécialisation mais

de s’orienter vers du profiling, du sur-mesure.

L’emlyon propose un grand nombre

de filières et de spécificités pour correspondre

aux envies de chacun et chacune,

donc ce profiling permettrait d’étudier les

velléités de nos sportifs et de les spécialiser

progressivement vers le secteur qu’ils

souhaitent. Sur les trois ans du cursus, il

y aura un effet entonnoir qui permettra à

terme d’offrir au joueur un bagage dans le

domaine qui l’aura intéressé, avec à l’arrivée

un Bac+2 obtenu en 3 ans. Autant sur le

rythme et le contenu, L’emlyon fait de son

adaptabilité avec les sportifs sa grande

force, puisqu’ils bénéficieront d’un emploi

du temps et d’une formation sur mesure

par rapport à la pratique sportive, qui restera

l’activité principale du joueur. Quelques

mois après le lancement de cette formation,

les premiers retours sont très positifs. Il

faut aussi préciser que la première promotion

essuie les plâtres, on part d’une feuille

blanche. Il y a donc déjà beaucoup de satisfaction

et ces retours nous permettront

de développer les axes de progression et

de poursuivre notre adaptation.

Les joueurs et joueuses

suivront-ils les cours à

distance ?

Oui, la grande majorité des cours aura lieu

en distanciel. Les joueurs auront accès à la

plateforme en ligne de l’école où ils pourront

trouver les différents cours et avoir accès

à de la documentation. Mais on ne s’interdit

pas de les rassembler dès que cela

est possible, idéalement deux fois par an

pour qu’ils puissent avoir un contact avec

la vie universitaire, même si ce n’est pas la

priorité.

N’est-ce pas compliqué

de parler de reconversion

professionnelle à des sportifs

qui sont par ailleurs

surexposés ?

Non, ce n’est pas compliqué. C’est vrai que

ce n’est pas leur priorité, peut-être. Mais

malgré eux, il faut les convaincre qu’il n’y

a pas d’autre solution. Nous n’avons pas


sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

59


management avec


d’autre choix que de leur imposer des

contraintes et des obligations. Car nous,

qui sommes passés par là, savons qu’il

faut éviter la procrastination de cette dimension.

Il faut toujours être alerte car la

fin peut survenir très vite, à cause d’une

blessure ou de ne plus trouver de club

intéressé. Sachant que la durée moyenne

d’une carrière est de 7 ans, notre travail de

sensibilisation prend encore plus d’importance.

D’ailleurs, c’est d’autant plus important

d’assurer ce bagage aujourd’hui où

des joueurs de 16 ans signent déjà des

contrats. Alors qu’à mon époque, cela se

réalisait autour de 21 ans, ce qui nous permettait

de se créer ce bagage en amont.

Donc ce n’est pas facile, mais nous y mettons

toute notre force de conviction et

toute notre motivation pour les inciter à

faire ce choix. Cette maturité et ce déclic

peuvent d’ailleurs arriver plus tard chez

certains joueurs et joueuses, c’est pourquoi

l’UNFP est présente et cible dans la

tranche d’âge de 13 ans (début de la préformation)

à 35 ans et plus.

Pensez-vous que l’explosion

des salaires peut contribuer à

désintéresser certains joueurs

de ce type de formation ?

Je ne pense pas. Certes, ces joueurs sont

entourés, structurés, conseillés de manière

très pointue dans plusieurs domaines. Mais

on essaie de leur dire qu’ils devront entreprendre

et devenir responsables par la

suite, et cet apprentissage ne pourra passer

que par eux. Cela leur permettra d’être

maitre de leurs choix. Donc nous tentons

de les sensibiliser sur ce point également,

et ce sont justement ces joueurs-là qui y

auront le plus à gagner. Car ils seront amenés

à devenir chef d’entreprise, à avoir des

responsabilités très importantes et auront

besoin de connaissances. C’est ainsi que

nous voulons les convaincre d’ouvrir le

champ des possibles, et c’est pourquoi

notre programme se nomme « Unlimited

Players Major Program ». Le message est

qu’il ne faut pas se fixer de limites, peu

importe l’importance du salaire. Nous essayerons

d’apporter des solutions à tout

profil et toute catégorie de joueurs, et ceux

qui touchent beaucoup d’argent devraient

être aussi intéressés.

Vous avez été footballeur

professionnel durant de

nombreuses années. À titre

personnel, comment avez-vous

vécu votre reconversion ?

Auriez-vous aimé bénéficier de

ce programme ?

« LE BUT N’EST PAS DE

LES ENFERMER SUR UNE

SPÉCIALISATION MAIS

DE S’ORIENTER VERS

DU PROFILING, DU SUR-

MESURE. »

Oui bien-sûr. Nous avons un service qui

s’appelle « Europe Sport Reconversion »,

fondé au début des années 90 par Joël

Delpierre. L’UNFP ne s’intéresse donc

pas à la reconversion depuis aujourd’hui.

Il y avait davantage cette notion de reconversion,

qui était plus orientée pour

les joueurs en fin de carrière. Cette politique

volontariste, qui aujourd’hui prend

en compte l’ensemble des populations,

manquait à l’époque. La cible concernait

des joueurs volontaires que l’on allait pas

forcément chercher. J’aurais pu prendre

cette option, mais j’ai eu la chance d’enchainer

sur un poste de maire-adjoint de

la ville de Metz juste après ma retraite footballistique.

J’ai d’ailleurs pris ma retraite en

juin 2001, et nous avons remporté les élections

en mars donc j’avais anticipé la suite

même avant l’arrêt de ma carrière. Ce qui

est important à savoir est qu’aujourd’hui, à

l’UNFP, il est possible de prendre des responsabilités

en cours de carrière. Cela a

été mon cas puisque j’ai été vice-président

de l’UNFP dès 1998 alors que je pratiquais

encore, et suis passé co-président en

2006. Et dès 2001 je suis devenu salarié,

car il n’existe pas de dimension financière

pour les joueurs qui s’engagent en étant

sous contrat à la Ligue. Pour moi, cette reconversion

a été facile car j’avais un plan

pour la suite et comptais déjà poursuivre

à l’UNFP. Cependant, j’ai pu constater que

la suite a été très difficile pour nombreux

joueurs de ma génération, qui manquaient

justement de ce fameux bagage. Il faut

aussi dire qu’à l’époque, cette notion de

reconversion était assez aléatoire car on

spécialisait moins les personnes qu’aujourd’hui.

Désormais, ce n’est plus le cas

car la société actuelle ne fait plus de cadeau.

Et c’est pourquoi nous cherchons

à toucher la sensibilité et les compétences

des joueurs et joueuses pour qu’ils

puissent trouver une nouvelle voie qui leur

correspond. n

* Union nationale des footballeurs professionnels

Deux profils du

programme

Amandine HENRY

(32 ans, capitaine de l’Olympique

Lyonnais féminin)

Elle prépare sa reconversion en

prévision d’une fin de carrière dans

quelques saisons.

Édouard MICHUT

(18 ans, milieu de terrain du Paris

Saint Germain)

Il est en début de carrière de

footballeur professionnel. Il démarre

une formation supérieure.

Pour en savoir plus sur les formations

dédiées aux sportifs de haut niveau

à emlyon, ainsi que les contrats de

mécénat permettant à une entreprise

d’accompagner un sportif dans sa

démarche, contactez :

Mickaël ROMEZY

Directeur Sport Makers

emlyon business school

ROMEZY@em-lyon.com

+33 (0)4 78 33 78 70

©Icon Sport

©Abaca / Icon Sport

60

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


droit

Plateforme de revente

de billets :

victoire en prolongations

pour la FFF

Alors que la finale de la Ligue des Champions 2022 a mis en lumière une

grave difficulté logistique concernant la gestion des tickets, le fléau de

la revente illicite des billets des manifestations sportives fait l’objet d’un

contentieux récurent et ancien, dont l’arrêt rendu par la Cour de cassation le

1 er juin 2022 marque une nouvelle étape.

Le site ticketbisfr.com, proposant

un service d’intermédiation pour la

transaction de titres de manifestations

sportives ou culturelles (autrement

dit, un service de revente

de billets en ligne), ne bénéficie pas de

la qualité d’hébergeur au sens de la loi

du 21 juin 2004 (dite LCEN). La Cour de

cassation a donc cassé un arrêt de la

Cour d’appel de Paris qui avait statué en

sens inverse, pour violation de la loi. Les

conséquences sont lourdes pour le site,

dont la responsabilité peut dès lors être

engagée à raison du caractère illicite

de l’activité de revente de billets, que ce

soit au titre des dispositions de l’article

313- 6- 2 du Code pénal ou de la complicité

de violation des conditions générales

d’acquisition et d’utilisation des billets sur

le fondement de la responsabilité civile

de droit commun. Rappelons également

que la vente de billets pour les matchs

de l’Equipe de France de football porte

atteinte au monopole d’exploitation dont

jouit la Fédération en vertu des dispositions

de l’article L.333-1 du Code du sport.

UN SITE TOUT À FAIT

« ACTIF »

neutralité pour devenir éditeur, de sorte

que son comportement ne peut plus être

considéré comme « purement technique,

automatique et passif ».

Dans cette affaire, la Cour de cassation

constate que la Cour d’appel elle-même

avait retenu que le site litigieux offrait aux

éventuels acquéreurs de billets la possibilité

de faire des choix entre les différentes

compétitions sportives, qu’un commentaire

sportif sur les matches à venir illustrait

celles-ci (« tous les matchs de qualification

du Mondial 2018 sont à suivre en

direct grâce à Ticketbis qui vous permet

non seulement d’acheter mais de vendre

vos billets de match de foot ») et qu’elle

sécurisait la transaction. La Cour d’appel

n’avait donc pas tiré les conséquences de

ses propres constatations, dont il résultait

l’existence d’un rôle actif d’optimisation

et de promotion des offres de vente de

billets, grâce à la « connaissance ou au

contrôle des données stockées ».

UNE DÉCISION EN

RÉSONNANCE AVEC

L’ACTUALITÉ NORMATIVE

EUROPÉENNE

aux besoins de protection des titulaires

de droits ? Il est permis d’en douter.

C’est ainsi que l’article 17 de la Directive

2019/790 du 17 avril 2019 sur le droit d’auteur

et les droits voisins dans le marché

numérique a introduit un régime de responsabilité

spécifique (c’est-à-dire alourdi)

aux plateformes de partage de contenus,

qui doivent désormais obtenir une

autorisation des titulaires de droits avant

de mettre en ligne les contenus proposés

par les utilisateurs. De même, les institutions

européennes ont annoncé fin avril

2022 un accord sur la règlementation

Digital Services Act visant à inscrire dans

les textes le principe selon lequel ce qui

est illégal hors ligne doit également être

considéré comme illégal en ligne.

Prémonitoire d’un nécessaire contrôle

de l’organisateur sur la billetterie de sa

manifestation, l’arrêt du 1 er juin 2022 se

situe également dans la droite ligne de

ce rééquilibrage des responsabilités sur

Internet. n

Par Thibault Lachacinski

et Fabienne Fajgenbaum,

NFALAW, Avocats à la Cour

En droit, le principe est simple : l’intermédiaire

qui ne joue aucun rôle actif de

nature à lui conférer une connaissance

ou un contrôle des données stockées

sur le site ne peut être tenu responsable

à raison de ce contenu. Ce régime dérogatoire

est à l’inverse écarté lorsque cet

intermédiaire franchit les frontières de la

Cette décision fait écho aux débats récurrents

sur la responsabilité des intermédiaires

sur Internet. La Directive européenne

2000/31 du 8 juin 2000 et la

LCEN précitée qui en est la transposition

interne, deux textes adoptés aux débuts

de l’avènement d’Internet, sont-elles (encore)

adaptées à la réalité juridique et

D.R.

D.R.

62

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


temps additionnel

La LDLC Arena se dévoile

Le chantier de la LDLC Arena avance. Les éléments

d’identité visuelle ont été dévoilés. Découvrez ce que

la LDLC Arena vous réserve.

Le chantier de la LDLC Arena, du nom du distributeur

de produits de haute technologie LDLC, suit son

cours à Décines-Charpieu. Depuis le début d’année

2022, les travaux ont débuté juste à côté du Groupama

Stadium sur le site d’OL Vallée. Les premiers travaux

permettent déjà de localiser l’emplacement des

futurs gradins et d’imaginer l’espace de représentation,

scène ou terrain, en fonction des différentes configurations

permises par la modularité du lieu. D’un coût estimé

de 140 M€, cette salle multifonctionnelle accueillera des

rencontres d’Euroleague de basket du LDLC Asvel (club

de Betclic Élite que préside Tony Parker, dont OL Groupe

est actionnaire, et à qui le distributeur donne également

son nom), des spectacles et de nombreux concerts, des

événements professionnels mais aussi des compétitions

sportives (notamment d’esport). La LDLC Arena devrait

accueillir entre 100 et 120 événements par an (12.000 et

16.000 personnes selon la configuration.

Fin des travaux et ouverture prévus pour la fin d’année

2023. n

© Populous © Populous

© Populous

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

63


temps additionnel

D.R.

Terrains d’expression

La réhabilitation d’un terrain de handball,

en partenariat avec Lidl, a pour

but de redonner une impulsion à un

quartier éprouvé par les problèmes

de drogues. Lidl et l’association

Etendart, qui anime des programmes

éducatifs associant des activités sportives,

académiques et créatives, ont inauguré

en juin dernier le tout premier terrain

de handball urbain rénové et réhabilité au

cœur des Jardins d’Eole, à cheval entre

les XVIII e et XIX e arrondissements de Paris.

Ce projet est notamment soutenu par

Daniel Narcisse, ancien international français

de handball, double champion olympique,

quadruple champion du monde et

triple champion d’Europe.

L’inauguration a également été l’occasion

de dévoiler le programme associatif et

éducatif mis en œuvre. Le terrain se veut

un outil d’inclusion par la pratique sportive.

Des stages d’initiation au handball

seront proposés aux jeunes du quartier

ainsi que des ateliers culinaires grâce au

soutien d’une cuisine pédagogique locale.

« En tant que premier partenaire du

handball, nous avons une responsabilité

contributive qui nous pousse à être aux

côtés du sport amateur, explique Michel

Biero, Directeur Exécutif Achats et Marketing

Lidl France. Ainsi, j’espère que les

actions menées via ce terrain pousseront

les jeunes à se mettre au handball et les

sensibiliseront aux bienfaits du sport au

quotidien. » Lidl a investi 133.000 € dans

D.R.

la rénovation de ce terrain, mis à disposition

pour les acteurs locaux et les entités

de handball à proximité.

La réhabilitation de ce terrain urbain est

une première pour le handball qui ouvre

la voie pour d’autres actions de la même

envergure. En effet, la FFHandball a si-

64

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


« EN TANT QUE PREMIER

PARTENAIRE DU

HANDBALL, NOUS AVONS

UNE RESPONSABILITÉ

CONTRIBUTIVE QUI NOUS

POUSSE À ÊTRE AUX CÔTÉS

DU SPORT AMATEUR. »

gné une convention sur 2022-2024 avec

l’Agence Nationale du Sport (ANS) pour la

construction et rénovation de 300 équipements

de hand à 4 et 150 équipements de

beach handball.

En vue des JO de Paris 2024, la Caisse

d’Epargne, Partenaire Premium de la

compétition, a déjà mis en place un

plan de développement de terrains

dans tout le pays.

La Caisse d’Epargne s’était engagée à

développer d’ici 2024, plus de 50 projets

de construction ou de rénovation de terrains

de sport partout en France, favorisant

la pratique libre et inclusive. D’ores et

déjà 65 ont été réalisés ou programmés.

Qu’ils soient mobiles ou pérennes, ces

terrains sont ouverts à tous et permettent

de jouer librement dans des décors artistiques.

De belles réalisations à l’instar du

TEP Vincent Auriol créé par l’artiste « L’Atlas

» au sein de la diagonale des arts du

13ème arrondissement de Paris, ou du terrain

de basket 3x3 au cœur du centre de

Vacances et de Formation de Chabotte

de l’association Sport dans la Ville dans la

Drôme sur lequel le design sera en réalisé

par les enfants accueillis cet été avec le

concours d’artistes.

D.R.

Ce programme sera amplifié avec la signature

d’une convention de collaboration

avec la FFHandball par laquelle la

banque s’engage à contribuer à la réalisation

de 15 terrains de handball à 4

au cœur des 15 territoires des Caisses

d’Epargne. Cet accord permet de porter

à 80 le nombre de terrains sur lesquels la

Caisse d’Epargne collabore à ce jour.

Il n’y a pas que le handball et le basket-ball

qui bénéficient de collaboration

avec des marques. La fondation Lacoste

et le jeu vidéo Minecraft ont inauguré un

terrain de tennis dans la Drôme (Poet-Laval)

en faveur des enfants défavorisés.

À l’image du jeu d’aventure, ils se sont inspirés

de Croco Island et ont recréé un terrain

de tennis virtuel pour le centre de vacances

de l’association Sport dans la ville.

« La créativité, l’inspiration et la force du

collectif ne doivent connaitre aucune

limite, qu’elle soit physique ou digitale,

souligne Catherine Spindler, Board

Member de la Fondation Lacoste et

Chief Brand Officer de Lacoste. L’origine

de cette collaboration avec Minecraft

en est la plus belle manifestation. Nous

avons offert un espace d’expression aux

joueurs dont la créativité a été mise au

service de ceux qui en ont besoin. Plus

que jamais, technologie et fashion-sport

doivent aller de pair pour permettre

la concrétisation de projet solidaire

comme celui-ci. ». n

© WorldOfPolar

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

65


temps adDitionnel AVEC

SPORTFIVE,

Les secrets du renouveau

Depuis son changement d’actionnaire en 2020, l’agence internationale de marketing

sportif SPORTFIVE a connu beaucoup d’évolutions et de nombreux succès. Afin d’en

savoir un peu plus sur les secrets de ce renouveau, et faire un premier bilan après ces

deux ans, nous sommes allés à la rencontre des membres du Comité Exécutif France

de l’agence, composé de Laurent Moretti (Managing Director), Amélie Davignon (VP

Human Ressources), Xavier Oddone (SVP Marketing & Sales), Charles Questiaux

(Chief Financial Officer) et Max Lebessou (Executive Vice President Digital Global et

Business Development).


Si on remonte à 2020, la

première décision forte a

été de reprendre le nom

historique de l’agence,

SPORTFIVE. Ce fut une

vraie discussion en interne, avec le

risque de renvoyer l’image d’un retour

en arrière, d’une agence qui s’accroche

à son passé, à l’heure où nos métiers

évoluent et où on se doit d’être tourné

vers l’avenir pour rester pertinent. Mais

au final, ce choix s’est imposé, car il est

osé, audacieux, et s’est accompagné

d’un énorme travail de transformation

et de modernisation de la marque, à

commencer par son identité visuelle.

Comme vous avez pu le voir, cette

identité se décline sur l’ensemble de

nos communications et donne une vraie

cohérence, une vraie force à l’ensemble.

Nous avons également transformé la

manière dont l’agence communique :

notre présence sur le digital notamment

a été simplifiée, harmonisée pour mieux

incarner la marque, avec des contenus

qui mettent à l’honneur les femmes et les

hommes qui font l’agence aujourd’hui.

En termes de philosophie, nous parlons

du Power of Five : ayants-droits, marques,

média, fans et nous-mêmes. Avec l’idée

que la mise en relation de cet écosystème

doit permettre de créer des expériences

bénéfiques et inoubliables pour tout le

monde, en utilisant le pouvoir du sport.

C’est ce que nous nous efforçons de faire

au quotidien en nouant et activant ces

partenariats. Les retours que nous avons

du marché montrent que cela fonctionne,

l’image de l’agence a réellement évolué

et ce n’est que le début.

En termes d’activité, nous nous sommes

recentrés sur quelques piliers forts, issus

de notre héritage mais aussi tournés vers

l’avenir : le football, les droits premium,

l’olympisme et l’esport. Sur le football

et les droits premium, nos équipes

commerciales sont clés car il s’agit de

l’activité historique de SPORTFIVE. Avec

un renouvellement partiel des effectifs,

nous avons pris le temps de booster et

de former ces équipes, qui ont depuis

prouvé leur valeur: nous sommes à

« EN TERMES DE

PHILOSOPHIE, NOUS

PARLONS DU POWER OF

FIVE : AYANTS-DROITS,

MARQUES, MÉDIA, FANS ET

NOUS-MÊME. »

l’origine de 7 deals de partenariats

de face avant de maillots de Ligue 1

Uber Eats pour la saison prochaine par

exemple.

L’activité olympisme est intéressante

aussi, car elle reflète bien le nouveau

fonctionnement de l’agence et les

opportunités que cela créé. Au-delà

de l’échéance de Paris 2024, nous

avons une stratégie qui s’inscrit dans

la durée avec nos experts en France

et à l’international : accompagnement

d’ayants-droits, conseil auprès de villes

candidates, travail avec les diffuseurs

et les marques partenaires. En plus de

ces expertises spécifiques, l’olympisme

est complètement intégré à l’agence, ce

qui peut ouvrir de nouvelles opportunités

business pour d’autres équipes, sur de

l’événementiel, les hospitalités ou dans

l’activation par exemple. Nous sommes

en outre fortement impliqués dans les

Jeux du Commonwealth qui s’ouvrent cet

été à Birmingham.

Au-delà de ces piliers, des efforts

très importants ont été mis sur la

pérennisation, la diversification et la

modernisation des activités de l’agence.

Des partenaires historiques, comme

l’Olympique Lyonnais, le RC Lens, l’AS St

Etienne, l’AJ Auxerre et le Valenciennes

FC sont engagés avec nous dans la

66

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

66


Les équipes SPORTFIVE France central et clubs au grand complet.

D.R.

durée. Nous avons récemment signé

un accord de partenariat exclusif avec

le LOSC, et notre premier partenariat

exclusif dans le rugby vient d’être

annoncé avec le Stade Français Paris.

Enfin sur l’esport, nous sommes devenus

en quelques années une agence

référente sur le marché français, avec

énormément de partenariats signés par

nos équipes, et des ayants-droits majeurs

se tournent désormais vers nous pour les

accompagner, comme le LEC (League of

Legends European Championship). Ce

sont des signaux forts dans le contexte

actuel, qui renforcent l’image de

dynamisme et de modernité de l’agence.

Notre nouvelle approche est basée

sur des choix forts, affirmés, sur des

opportunités business plus claires et plus

premium, et nous mettons les moyens

avec l’ensemble de nos expertises

transverses. Nous avons renforcé cette

idée d’intégration de nos expertises au

service du succès des partenariats de

nos clients. Sur l’activation par exemple,

nos équipes accompagnent à la fois des

clients stratégiques de l’agence comme

BPCE ou EDF, et des marques qui

proviennent de nos relations sponsoring

comme MG Motor ou iad. Cette façon

d’opérer ouvre en permanence de

nouvelles opportunités.

Nous avons aussi mené un travail de

diversification des profils présents au

sein de l’agence. Nous travaillons dans

un environnement qui évolue très vite, et

les attentes et objectifs de nos clients

également. Pour rester un interlocuteur

crédible et compétitif sur le marché,

c’est vital. Des sujets comme la créativité,

la data ou le digital sont devenus clés.

Sur la data, nos équipes Business

Intelligence et Business Performance

disposent de grandes capacités

d’analyse via des outils propriétaires

et des plateformes externes qui nous

donnent énormément d’insights sur le

marché. Cela nous permet de nourrir

nos stratégies commerciales, de trouver

les bons arguments pour convaincre

une marque qu’un deal sponsoring fait

du sens, mais cela nous sert également

en post-vente pour démontrer le succès

d’un partenariat avec des éléments

tangibles. Les marques attendent

de plus en plus qu’on leur démontre

un vrai retour sur investissement,

et ces mesures de retombées sont

extrêmement importantes pour les

fidéliser sur le long terme.

Pour finir, le digital est important chez

nous à tous les niveaux. En interne via des

nouveaux outils, notamment CRM, pour

faciliter la prospection, et les process

de vente, mais aussi au service du

business: dans le cadre de notre travail

de régie, nous sommes convaincus

que les leviers digitaux sont clés pour

transformer nos offres commerciales

et les rendre plus en phase avec les

nouvelles attentes des marques, que ce

soit en termes d’objectifs ou de public

ciblé. C’est pour cela qu’on travaille à

intégrer plus d’assets digitaux dans les

offres sponsoring, ou à développer des

idées de contenus créatifs adaptées au

message de la marque, aux tendances de

consommation et aux fans. En outre, nous

accompagnons aussi des ayants-droits

dans leurs stratégies de développement

d’audience et d’engagement sur les

réseaux sociaux, en allant même sur de

nouveaux territoires comme Tiktok, mais

également au sens géographique en › ›

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

67


temps adDitionnel AVEC


leur permettant de capter de nouveaux

fans à l’international avec des stratégies

localisées.

Le point commun de l’ensemble de

ces équipes est d’être en permanence

au support des efforts de nos équipes

commerciales, et leurs succès parlent pour

l’ensemble de l’agence.

Le dernier axe majeur de notre

transformation concerne la culture

d’entreprise, cette volonté de collaborer et

de gagner ensemble. Cette culture infuse

à tous les niveaux dans l’agence, et se

ressent dans l’atmosphère de travail qui

mène aux succès commerciaux que l’on

connaît. Nous nous retrouvons tous autour

d’un certain nombre de valeurs comme

l’ouverture d’esprit, et l’audace, ce qui peut

nous amener sur de nouveaux territoires où

on ne nous attendait pas forcément comme

l’esport, l’entertainment ou le rugby.

Le Comité Exécutif, composé de personnes

aux profils divers, opère totalement en

équipe, au niveau de la France bien sûr,

mais aussi dans les relations proches que

l’on entretient avec notre top management

à Hambourg, et dans nos interactions avec

les autres pays.

Cette culture fait aussi que nos fonctions

supports (juridique, finance, ressources

humaines) sont totalement intégrées au

quotidien à nos activités dont elles ont une

parfaite compréhension. Cela leur donne

une envie supplémentaire de s’investir,

et de devenir facilitateur du business.

Les avoir en soutien est un vrai plus et nous

68

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022

68

« NOTRE NOUVELLE

APPROCHE EST BASÉE

SUR DES CHOIX FORTS,

AFFIRMÉS, SUR DES

OPPORTUNITÉS BUSINESS

PLUS CLAIRES ET PLUS

PREMIUM. »

ouvre de nouvelles opportunités. Cette

culture passe enfin par la mise en valeur des

talents et des équipes, à la fois en externe

(par exemple via notre compte Instagram

@sportfiveagency), mais également en

interne : la mobilité interne est toujours

favorisée dans le cadre d’une ouverture ou

création de poste. Nous avons aussi mis en

place un programme d’échange entre les

pays où des collaborateurs peuvent passer

plusieurs mois intégrés dans une équipe à

l’étranger pour échanger sur les méthodes

de travail et se nourrir mutuellement. Enfin,

le groupe et l’agence ont déployé des

outils à destination des employés pour

faciliter la communication en interne et en

externe, favoriser les partages, et le relai de

l’actualité SPORTFIVE. Tout cela participe

à favoriser notre marque employeur, mais

aussi à faciliter le travail au


quotidien. Au

final, des opérationnels

aux fonctions support, tout

le monde avance dans la

même direction et c’est

une force chez nous. n

D.R.

D.R. D.R.

Victor Bondin

(Directeur Commercial, Stade

Français Paris) :


Cela fait plus de 10 ans que

je travaille chez SPORTFIVE,

et mon parcours illustre bien cette

volonté de miser sur les gens et de les

faire progresser. J’ai démarré en club

en tant que commercial à l’OGCN Nice,

puis j’ai rejoint les équipes hospitalités

puis sponsoring au siège à Paris, et

je viens très récemment de passer

au Stade Français avec de nouvelles

responsabilités. On donne vraiment la

chance aux gens de se construire et

de construire leur poste. »

Romain Duchan

(Directeur Commercial, LOSC) :


Peu de temps après avoir signé

avec SPORTFIVE on a été

rapidement intégré aux équipes et

j’ai pu constater que Welcome to the

family n’est pas qu’un slogan, on le

ressent au quotidien. Il y a beaucoup

de confiance mutuelle dans la

démarche et la stratégie commerciale,

avec une vraie volonté de la part de

l’agence de s’intégrer à l’état d’esprit

du club. Cette super collaboration

a très vite mené à des succès

commerciaux avec les signatures de

Cazoo, Rika et Winamax. »


égie

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communiqué

LA 13 ÈME ÉDITION

DU FORUM INTERNATIONAL

PEACE AND SPORT

Un évènement unique au cœur de la Principauté de Monaco

Au fil des années, le Forum international Peace and Sport est devenu un événement majeur sur la

scène internationale. Depuis sa création, l’évènement a rassemblé plus de 4000 représentants de plus

de 110 pays, dont des Chefs d’État, des représentants d’institutions publiques, d’entreprises privées,

d’organisations sportives nationales et internationales et des Champions de la Paix. A l’occasion des

15 ans de la création de Peace and Sport, la 13 ème édition du Forum aura pour thème « Le sport, une

réponse pour la paix » et bénéficiera du soutien de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco.

Du 1 er au 2 décembre, des acteurs

stratégiques du monde du sport

et du business, des représentants

de la société civile et des

organisations internationales identifieront

et partageront des solutions destinées à

construire des sociétés plus inclusives et

pacifiques grâce au pouvoir du sport.

Grâce à un format hybride, à la fois présentiel

et digital, le Forum bénéficiera

d’une visibilité unique en Principauté et à

l’international et fournira un espace dédié

au networking et à la recherche de synergies

pour un grand nombre de partenaires

et de participants. De nombreuses

personnalités, dont le Vice-Président de

Peace and Sport Didier Drogba et des

Champions de la Paix engagés auprès de

l’Organisation, seront attendues lors des

panels et lors de la soirée de gala des

Peace and Sport Awards.

A l’issue de la première journée du Forum,

la prestigieuse célébration des Peace

and Sport Awards mettra à l’honneur des

organisations et des individus pour leur

contribution exceptionnelle à la paix, au

dialogue et au changement social dans le

monde grâce au sport. Le Prix du Champion

de la Paix de l’année, décerné les

années précédentes à Rudy Gobert –

Joueur en NBA et pivot de l’équipe de

France de basketball, Lionel Messi – Attaquant

du Paris Saint-Germain et 7 fois Ballon

d’Or, ou encore Siya Kolisi – Capitaine

emblématique de l’équipe sud-africaine

de rugby, viendra récompenser l’engagement

d’un(e) athlète en faveur de l’inclusion

et du dialogue.

LE PRÉSIDENT-FONDATEUR

DE PEACE AND SPORT,

JOËL BOUZOU, A DÉCLARÉ :

« Avec un format hybride et novateur,

le Forum International Peace and Sport

permettra de générer des réponses et

d’impulser de nouvelles collaborations

pour intensifier l’utilisation du sport

comme levier de paix, dans un contexte

de résurgence des conflits internationaux.

Afin de soutenir la réalisation de

notre vision, nous invitons les partenaires

privés, institutionnels et de terrain

qui souhaitent confirmer leurs engagements

dans la création d’un monde plus

sûr, plus juste et plus inclusif grâce au

sport à nous rejoindre pour cet évènement

d’ampleur. » n

A propos de

Peace and Sport

Depuis 2007, Peace and Sport œuvre

pour que le pouvoir fédérateur du sport

soit utilisé à faire avancer la société vers

la paix. Afin d’assurer la durabilité des

programmes terrain, et de maximiser

l’utilisation du sport dans la transformation

sociale nécessaire dans chaque région

du monde affectée par la pauvreté ou

l’instabilité, l’organisation rassemble et

développe des partenariats stratégiques

entre les mondes de la paix, du sport et les

acteurs des secteurs institutionnel, privé

et média.

70

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022


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Bac+4, conférant Grade de Licence contrôlé par l’Etat

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et flexible, visé bac+5 par le Ministère de l’Enseignement Supérieur

• Executive Master Management Général online : un diplôme de management

en ligne de niveau bac+5, titre RNCP 7, pour les managers opérationnels

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cadres dirigeants

Contact :

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