Sponsoring.fr Magazine Hors-Série N°23
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le magazine officiel du marketing sportif
BAROMÈTRE EXCLUSIF
les Français
et le sport
QUE PENSENT-ILS
DE PARIS 2024 ?
QUEL EST LEUR
INTÉRÊT POUR
LE SPORT FÉMININ ?
PUMA
AU REBOND
PAPREC
Un sponsor qui a
de la suite dans les idées
BUTAGAZ
Fidèle au handball
féminin
TEMPS ADDITIONNEL
LES TERRAINS
D’EXPRESSION
HORS-SÉRIE
N°23
ÉTÉ 2022
© Josep LAGO / AFP
Collectivité officielle
Paris
2024
ÉDITO
D.R.
Libérez le pouvoir
du sport !
Dans moins de deux ans maintenant se tiendront les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
Une source de satisfaction pour 66 % des Français et 25 % d’entre eux envisagent déjà d’assister aux
compétitions à Paris, mais aussi à Saint-Quentin-en-Yvelines, Saint-Denis, Marseille, Versailles, Tahiti...
Dans ce numéro, vous découvrirez les résultats d'un vaste baromètre inédit du sport français, lancé avec
notre partenaire BVA. De l’intérêt des Français pour le sport au focus sur le sport féminin et les attentes des
sondés vis-à-vis des partenaires, en passant par le fil rouge constitué de Paris 2024.
Il s’agit d’un instantané. L’actualité n’avait pas encore été emportée par le fiasco de l’organisation de la
finale de la Ligue des champions au Stade de France entre le FC Liverpool et le Real Madrid. Ce couac
diffusé en mondovision vient rappeler à tous que l’organisation d’un grand événement ne s’improvise pas.
Avertissement sans frais pour le Comité d’organisation des Jeux qui va peaufiner sa stratégie. Une série de
défis s’annonce. Celui de la sécurité passe maintenant tout en haut de la pile des priorités, pour que les
Jeux soient la grande fête annoncée.
L'enjeu est majeur. Ces Jeux auront un impact positif et durable sur le sport français. Un impact qui commence
aujourd’hui. Après la génération 1998, place à la génération 2024. Une génération qui libérera durablement
le pouvoir du sport en France !
Bel été à toutes et tous,
Emmanuel Frattali
Rédacteur en chef
Bruno Lalande
Président
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
3
ÉTÉ 2022
SOMMAIRE
20
06
36
le magazine officiel du marketing sportif
le magazine officiel du marketing sportif
BAROMÈTRE EXCLUSIF
les Français
et le sport
QUE PENSENT-ILS
DE PARIS 2024 ?
QUEL EST LEUR
INTÉRÊT POUR
LE SPORT FÉMININ ?
PUMA
AU REBOND
PAPREC
Un sponsor qui a
de la suite dans les idées
BUTAGAZ
Fidèle au handball
féminin
TEMPS ADDITIONNEL
LES TERRAINS
D’EXPRESSION
HORS-SÉRIE
N°23
© Josep LAGO / AFP
SOMMAIRE #23
Hors-série - Été 2022
ÉTUDE
ÉTUDESi
06. BAROMÈTRE (1/3) Les Français et le sport
marques
16. Cazoo, À fond la caisse
20. PUMA Thomas Lanis : « Lorsque vous êtes le
challenger, vous cherchez à vous démarquer »
23. Paprec un sponsor qui a de la suite dans
les idées
26. Soprema Strasbourg s’entraînera au
Racing Soprema Parc
30. Baromètre (2/3) Ce que pensent les Français
de Paris 2024
marché
36. Paris 2024 fait entrer de nouveaux partenaires
40. Baromètre (3/3) Les Français et le sport
féminin
46. butagaz
Anne-Stéphanie Pierry : « Il y a une
tendance lourde à la convergence entre le
sponsoring et la politique de RSE »
4
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
50. saint-quentin-en-yvelines
Cécile Saboureau, une paratriathlète accrochée
et soutenue
52. formule 1 Avec Rac(H)er, Alpine lance
un programme pour se féminiser
MAnagementi
54. CDK Technologies
Cyril Abiteboul : « Le sport est une magnifique
opportunité pour le management »
57. Nominations Leaders
1 er semestre 2022
58. UNFP
Sylvain Kastendeuch : « Une réelle volonté
d’améliorer l’éducation et la formation de nos
footballeurs et footballeuses »
droit
62. Plateforme de revente
de billets :
Plateforme de revente de billets : victoire en
prolongations pour la FFF
Temps additionnel
63. La LDLC Arena se dévoile
64. Terrains d’expression
66. Sportfive
Les secrets du renouveau
70. FORUM INTERNATIONAL PEACE AND SPORT
Un évènement unique au cœur de la Principauté
de Monaco
54
le magazine officiel du marketing sportif
Publication fondée par
Bruno Lalande
David Tomaszek
Emmanuel Frattali
Sponsoring.fr SARL
16 avenue Hoche
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Rédacteur en chef
Emmanuel Frattali
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Domenica Media
Ont collaboré à ce numéro : Emmanuel Frattali, David Tomaszek, Jimmy Abou Akl, Thibault Lachacinski, Fabienne Fajgenbaum, Bruno Lalande, les équipes de BVA et Bloch consulting.
L’Agence France Presse partenaire de Sponsoring.fr
Disposant d’un réseau international de journalistes spécialisés et d’un accès privilégié aux résultats et
classements multisports à l’échelle mondiale, l’AFP fournit ses contenus sport (dépêches, photos, vidéos,
résultats en direct, gamme d’applicatifs HTML) aux médias traditionnels et Internet, opérateurs de téléphonie
mobile, réseaux d’écrans publics, fédérations sportives… et bien sûr les sponsors par la filiale dédiée aux
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sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
5
aromètre par
et
le magazine officiel du marketing sportif
Baromètre exclusif
BVA / Sponsoring.fr :
LES FRANÇAIS
ET LE SPORT
Comment les marques partenaires sont-elles perçues ? Quelle est leur
notoriété ? Quelles sont les attentes du public vis-à-vis des sponsors ?
Sponsoring.fr et son partenaire, l’institut BVA, lancent un baromètre inédit afin de
prendre le pouls de l’écosystème du sport en France.
Cette première vague
de ce baromètre réalisé
avec BVA, premier
institut d’études en
France à devenir Entreprise
à Mission, a été menée auprès
d’un échantillon représentatif
des Français et aborde un certain
nombre de thématiques : le rôle
des marques et des médias dans
la valorisation du sport ; l’engagement
des marques dans le sport
français ou encore les perceptions
des différents sports (image, valeurs,
territoires). Au final, l’objectif
de ce baromètre est d’apporter
des éclairages permettant la prise
de décisions pour l’écosystème du
sport français.
Quelques éléments de cadrage
issus du baromètre. Deux-tiers
des Français (65%) nous disent
être intéressés par le sport en
général. L’intérêt est plus marqué
encore auprès des hommes
(75%), des 25-34 ans (73%) et dans
les foyers de 3 personnes et plus
(70%), nous apprend cette première
vague du baromètre. Pour suivre
les actualités sportives (31% le font
DEUX-TIERS DES
FRANÇAIS NOUS DISENT
ÊTRE INTÉRESSÉS PAR
LE SPORT EN GÉNÉRAL.
L’INTÉRÊT EST PLUS
MARQUÉ ENCORE AUPRÈS
DES HOMMES.
régulièrement), la télévision reste
le média préféré (71%) avec une
avance confortable sur les sites Internet
et applications (56%), la radio
(49%), les réseaux sociaux (44%) et
la presse (42%).
L’INTÉRÊT POUR LE
SPORT EST PLUS MAR-
QUÉ ENCORE AUPRÈS
DES HOMMES (75%)
Les Français suivent l’actualité
sportive et participent également
au spectacle sportif : plus de la
moitié d’entre eux (57%) se
sont déjà rendus dans un stade
pour assister à un événement.
Encore une fois, les hommes (66%)
et les 25-34 ans (73%) sont les plus
assidus.
Pour les Français sondés (2001
répondants), le sport reste avant
tout un loisir. Mais la pratique en
compétition est néanmoins loin
d’être un phénomène isolé : 50%
pratiquent au moins un sport
assidument.
LES ÉQUIPEMENTIERS,
MARQUES LES PLUS
ASSOCIÉES AU SPORT
Les sondés ont également été
interrogés sur leurs perceptions
des partenaires du sport français.
Au jeu de la notoriété spontanée,
les équipementiers, sans surprise,
trustent le haut du classement.
Interrogés sur les cinq premières
marques qu’ils pensent être des
sponsors du sport français, les
Français citent spontanément Adidas
(37%), devant Nike (28%)
6
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
© Vectomart / Shutterstock
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
7
aromètre par et
le
magazine officiel du marketing sportif
et Le Coq Sportif (11%). Le podium
diffère quelque peu lorsque les
Français sont aiguillés dans leur
réponses (notoriété assistée) sur
le nom des marques qu’ils associent
au sport français. Dans cette
configuration, Adidas demeure
en tête (43%), mais son dauphin
devient Le Coq Sportif
(42%) alors que Decathlon (37%,
après avoir obtenu 6% en spontané)
passe devant Nike (36%).
« Les marques associées au sport
sont du captif avec essentiellement
des équipementiers, note
Stanislas Seveno, Directeur pôle
Divertissement et Sport de BVA.
Il faut souligner l’excellente performance
de deux marques françaises
: Decathlon et Le Coq Sportif,
qui arrivent à tirer leur épingle
du jeu face aux deux mastodontes
internationaux que sont Nike et
Adidas. Les résultats trouvent
également une explication dans
le calendrier. La période de cette
première vague du baromètre (du
29 mars au 5 avril 2022) a été réalisée
à proximité immédiate du
Grand Chelem réalisé par le XV de
France dans le Tournoi des Six Nations.
Équipementier de l’équipe
de France, Le Coq Sportif en tire
bénéfice. Partenaire Officiel de Paris
2024, comme Le Coq Sportif,
Decathlon a également bénéficié
des retransmissions en clair sur La
PAR SECTEUR, CE SONT
DES POIDS LOURDS DU
MARKETING SPORTIF
ET DE L’ÉCONOMIE
FRANÇAISE QUI
ARRIVENT EN TÊTE.
Chaîne L’Équipe de la Coupe du
monde de biathlon, dont le distributeur
d’articles de sport est devenu,
via sa filiale allemande, l’un des
six principaux sponsors. »
Depuis, Decathlon a multiplié les
annonces dans l’univers du marketing
sportif avec l’engagement de
Teddy Riner comme ambassadeur,
la présentation des ballons
officiels de la Ligue 1 et de la Ligue 2
pour la saison prochaine, ainsi que
le naming du stade Pierre-Mauroy
qui va devenir le « Decathlon Arena
Stade Pierre-Mauroy ». Il sera intéressant
de comparer les résultats
de la marque, régulièrement sur le
podium des enseignes préférées
des Français lors de différents
sondages, lors de la prochaine
vague.
LES PLUS LOURDS DU
SPONSORING EN FRANCE
RECONNUS COMME
« ENGAGÉS »
Par secteur, ce sont des poids
lourds du marketing sportif et
de l’économie française qui arrivent
en tête. Ainsi, FDJ apparaît
comme la première marque de
jeu/divertissement, EDF est le
premier fournisseur d’énergie cité
tandis qu’Orange apparaît comme
le premier opérateur de télécommunications.
Avant même la tenue
de Roland-Garros, BNP Paribas
était la première banque et Renault,
première marque à s’afficher
sur les filets des courts de la terre
battue, le premier constructeur automobile.
Les marques associées au sport
français sont aussi perçues
comme « engagées » par les
Français. « Le concept d’engagement
va plus loin que le seul investissement
financier, relève Jérémy
Minet-Louchart, Directeur de clientèle
de BVA. Il consiste pour l’entreprise,
du point de vue des Français,
à engager des moyens financiers,
mais aussi incarner une raison
d’être en soutenant également le
développement de la pratique du
sport amateur. Les marques citées
récoltent les fruits de leur engagement
sur le long terme. » n
Méthodologie
Étude réalisée du 29 mars au 5 avril 2022 auprès d’un
échantillon de 2001 personnes, représentatif de la
population française âgée de 18 ans et plus. Échantillon
constitué selon la méthode des quotas, au regard des
critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle
de l’interviewé, de la région de résidence et de
l’agglomération et de la taille du foyer.
8
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
2/3 des Français s’intéressent au sport
Diriez-vous que vous êtes intéressé par le sport en général ?
Base totale : 2001
Intérêt pour le sport
65 %
des Français sont intéressés
par le sport en général
Un intérêt plus marqué auprès :
Des hommes (75%++)
Des 25-34 ans (73%++)
Des CSP+ (69%++)
Des foyers de 3 personnes et + (70%++)
Tout à fait
22 %
Plutôt
43 %
La moitié des Français pratiquent assidûment au moins un sport,
et plus des 2/3 se sentent mieux grâce à cette pratique
Pour qualifier votre rapport au sport, diriez-vous que …
Base totale : 2001
Les Français et le sport
D'accord
D'accord
On devrait inciter les jeunes à faire davantage
de sport tout au long du cursus scolaire
41 % Vous êtes passionné par
89 %
13 %
la pratique sportive
46 %
Vous êtes très sélectif dans les sports
que vous regardez
27 %
Vous aimez aller voir du sport
75 % 12 % 42 %
dans les lieux de pratique
Pour vous le sport c’est un des éléments de la
culture générale
18 %
71 %
Vous êtes près de certains sportifs 13 % 39 %
ou certains clubs
Plus vous faîtes du sport et mieux vous vous
sentez
20 %
67 %
Le sport chez vous, 9 % 35 %
c’est une affaire de famille
Vous adorez regarder des évènements sportifs à
la télévision
19 %
56 % Vous êtes abonné à certaines chaînes 12 % 26 %
pour assister à des retransmissions sportives
Vous pratiquez au moins un sport de manière
assidue
19 %
50 %
Plutôt
Tout à fait
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
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aromètre par et
le
magazine officiel du marketing sportif
Les Français suivent assidûment les actualités
sportives via les différents canaux disponibles
Est-ce que vous suivez l’information sur les actualités sportives …
Base totale : 2001
85 %
Suivent les actualités
sportives
Médias utilisés
pour suivre les actualités sportives :
Télévision
Site Internet/Application
56 %
71 %
Radio
49 %
Réseaux sociaux
44 %
Régulièrement
31 %
Presse
42 %
De temps en temps
Rarement
33 %
21 %
Q5. A quelle fréquence utilisez-vous les médias suivants pour suivre
ces actualités et événements sportifs ?
Base suit l’information sur les actualités sportives :1694
Les Français suivent massivement le sport à la télévision
A quelle fréquence est-ce que vous…
Base totale : 2001
80 %
Regardent des évènements
sportifs à la télévision
Un suivi encore plus
important auprès :
Des hommes (87%++)
Des 25-34 ans (86%++)
Des foyers de 3 personnes et + (83%++)
Régulièrement
De temps en temps
Rarement
27 %
32 %
21 %
10
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
Plus de la moitié des Français se sont déjà rendus dans
un stade pour assister à des évènements sportifs
A quelle fréquence est-ce que vous…
Base totale : 2001
57 %
Se rendent au stade pour
assister à des rencontres /
évènements sportifs
Des sorties au stade encore plus
fréquentes auprès :
Des hommes (66%++)
Des 25-34 ans (73%++)
Des actifs (63%++)
Des foyers de 3 personnes et + (66%++)
Souvent
De temps en temps
7 %
22 %
Rarement
27 %
Le sport reste avant tout un loisir, une pratique en compétition
néanmoins loin d’être un phénomène isolé
A quelle fréquence est-ce que vous…
Base totale : 2001
50 %
pratiquent au moins
un sport assidument
20 %
Pratiquent un sport
en compétition
Souvent
De temps en temps
Rarement
27 %
32 %
21 %
Un suivi encore plus
important auprès :
Des hommes (87%++)
Des 25-34 ans (86%++)
Des foyers de 3 personnes
et + (83%++)
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
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aromètre par et
le
magazine officiel du marketing sportif
Le football, le rugby et le tennis sont les sports les plus
populaires
Quels sports diffusés à la TV sont regardés par vous ou les membres de votre foyer ?
Base totale : 2001
Sports regardés
86 %
des foyers Français regardent
au moins un sport à la TV
Le football
Le rugby
Le tennis
56 %
43 %
37 %
Le cyclisme
L'athlétisme
Le handball
Les sports mécaniques
La natation
Le basket-ball
Les sports de combat
Gymnastique
Les sports nautiques
L’équitation
Le golf
Patinage
Ski / sports de glisse hiver
Biathlon / triathlon
Autres
8 %
8 %
4 %
3 %
2 %
1 %
4 %
28 %
24 %
24 %
19 %
18 %
14 %
14 %
35 %
21% F1, 12% MotoGP,
5% WRC
10% Boxe, 8% UFC/MMA,
7% Judo, …
7% Voile, 3% Aviron, 3% Surf,…
Seul ou en famille, les Français
regardent surtout le sport
à leur domicile
Généralement, avec qui regardez-vous des retransmissions
d’événements sportifs (matchs, compétitions, etc.) diffusés à la TV ?
Et généralement, dans quel lieu regardez-vous ces retransmissions
sportives ?
Base totale : 1730
Avec qui ? Où ?
En famille
Seul
Avec des amis
ou collègues
58 % Au domicile
96 %
51 % Chez un proche 23 %
Dans un bar /
15 % restaurant 10 %
12
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
Les principales marques associées sont des équipementiers,
Adidas, Le Coq Sportif et Nike sur le podium
Lorsque vous pensez aux différents sponsors du sport français, quelles sont les 5 premières marques auxquelles vous pensez ?
Parmi les marques suivantes, quelles sont les marques que vous associez le plus au sport français ?
Base totale : 2001
Marques associées au sport français
43 %
42 % 37 % 36 %
11 %
spontanément
37 %
spontanément
6 %
spontanément
28 %
spontanément
11 %
6 %
4 %
6 %
9 %
4 %
8 %
6 %
5 %
4 %
4 %
28 %
37 %
Marques associées
au sport français
22 %
22 %
20 %
18 %
17 %
15 %
13 %
13 %
28 %
37 %
36 %
43 %
42 %
Spontanément associées
1 ère marque alimentaire
1 ère marque de
jeu/divertissement
1 er fournisseur d’énergie
1 er opérateur de
télécommunications
1 ère banque
1 er constructeur automobile
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
13
aromètre par et
le
magazine officiel du marketing sportif
Les marques associées au sport Français sont aussi celles
perçues comme engagées
Pour chaque marque suivante, diriez-vous qu’elle est tout à fait, plutôt, plutôt pas, ou pas du tout engagée dans le sport français ?
Base totale : 2001
Marques engagées dans le sport français
D'accord
Adidas
Le Coq Sportif
Nike
Decathlon
FDJ
Lacoste
Puma
PMU
Coca-Cola
Parions Sport
EDF
Crédit Agricole
BNP Paribas
Peugeot
Groupama
Orange
Engie
Renault
Michelin
Société Générale
Emirates
La Poste
GMF
Crédit Mutuel
Carrefour
Allianz
TotalEnergies
Qatar Airways
Caisse d'Épargne
Toyota
Maif
Betclic
Intermarché
40 %
32 %
36 %
31 %
28 %
24 %
21 %
19 %
23 %
20 %
20 %
15 %
16 %
17 %
12 %
17 %
12 %
15 %
13 %
11 %
15 %
10 %
11 %
11 %
10 %
10 %
11 %
12 %
10 %
6 %
8 %
13 %
7 %
73 %
72 %
71 %
70 %
69 %
68 %
67 %
65 %
65 %
65 %
65 %
65 %
63 %
62 %
62 %
61 %
57 %
56 %
55 %
55 %
55 %
52 %
51 %
50 %
48 %
48 %
48 %
47 %
47 %
87 %
86 %
85 %
84 %
Tout à fait
Plutôt
14
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
Le parrainage sportif est perçu positivement,
et peut même générer de la préférence face à la concurrence
Selon vous, une marque qui parraine/s’associe à un événement sportif, c’est une marque…
Base totale : 2001
Une marque qui parraine/s’associe à un événement
sportif, c’est une marque…
D'accord
Qui s'engage pour le développement du sport
21 %
76 %
Dynamique, dans l'air du temps
19 %
74 %
Qui valorise l'effort et l'esprit d'équipe
19 %
73 %
Qui valorise la cohésion nationale
15 %
62 %
Dont vous avez une meilleure image
14 %
57 %
À laquelle vous prêtez davantage attention
12 %
52 %
Que vous pourriez préférer à une marque
concurrente
12 %
48 %
Tout à fait
Plutôt
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
15
marques
Cazoo
à fond la caisse
Créée en 2018 en Angleterre, Cazoo ne perd pas
de temps. La jeune société de vente de véhicules
d’occasion en ligne se montre offensive en matière
de marketing sportif. Alors que la marque a
débarqué sur le marché français fin 2021, Cazoo est
le sponsor principal cette saison de l’Olympique de
Marseille et du LOSC, en plus d’être le partenairetitre
de l’Open de France de golf, le « Cazoo Open
de France ». Ce qui est la norme chez Cazoo. Depuis
son lancement, la plateforme investit énormément
dans le sponsoring (football, rugby, golf, snooker,
fléchettes…) pour renforcer sa visibilité et sa
notoriété.
Par Emmanuel Frattali
Fondée en 2018 par l’entrepreneur
anglais, Alex Chesterman,
Cazoo compte environ 4.000
employés à travers le monde et
annonce être « l’une des entreprises
à la croissance la plus rapide
en Europe ». Positionnés sur la vente
en ligne de voitures d’occasion, Cazoo
et ses concurrents ont levé des milliards
en Bourse en 2021. L’Allemand
Auto1 (Auto1.com, Autohero, vendezvotrevoiture.fr)
a ainsi levé 1,8 milliard
d’euros lors de son introduction
sur la Bourse de Francfort, en février
2021. Un mois plus tard, Cazoo s’est
coté au New York Stock Exchange
via une fusion avec un SPAC (special
purpose acquisition company), levant
alors 1,6 milliard de dollars afin
de « renforcer sa marque et son infrastructure
et continuer à transformer
l’expérience d’achat et de vente de
voitures au Royaume-Uni et en Europe
continentale ». Le groupe a annoncé
une autre levée de fonds de 630 M$
auprès d’un groupe d’investisseurs en
février dernier. En très peu de temps,
le spécialiste de la vente de voitures
« LE SUCCÈS DE NOTRE
ENTREPRISE REPOSE EN
GRANDE PARTIE SUR NOS
EFFORTS DE MARKETING ET
D’IMAGE DE MARQUE. »
d’occasion a multiplié les opérations
de croissance externe afin d’asseoir
sa position en Europe. Depuis son lancement,
ce dernier a concrétisé neuf
acquisitions. Propriété de Stellantis, le
Français Aramis Group a levé 250 M€
lors de son introduction en Bourse sur
Euronext Paris. Tous ces nouveaux
acteurs en ligne sont positionnés sur
l’ensemble de la chaîne de valeur du
véhicule d’occasion : de la recherche
des véhicules à la livraison, en passant
par l’estimation du prix, ou la remise
en état. La plupart sont encore déficitaires,
mais espèrent capter une partie
d’un marché, de plusieurs millions de
véhicules, largement dominé par les
transactions entre particuliers.
Dans cet univers fragmenté, tous
ont l’ambition d’installer leur marque
avant tout. Les fans du Paris SG ont
ainsi sans doute découvert l’existence
d’Autohero lors de l’annonce du partenariat
avec le club parisien l’été dernier.
D’abord centré sur le marché du
Royaume-Uni, Cazoo part désormais à
la conquête du continent européen :
Allemagne, Espagne, Italie, Portugal et
puis la France via le rachat de la société
Drover (offre d’abonnement automobile)
pour 65 M£. Une fois le pied
posé sur le marché, Cazoo a lancé son
offensive marketing en début d’année.
La marque a signé un premier
partenariat avec l’Open de France de
golf. Il fait du spécialiste de la voiture
d’occasion entre particuliers le partenaire-titre
de l’événement disputé du
22 au 25 septembre (le Cazoo Open
de France). L’offensive a continué avec
les accords signés avec l’Olympique
de Marseille et le LOSC en Ligue 1.
16
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
©Icon Sport
Un modèle importé d’outre-Manche, où
la marque est aussi le sponsor principal
de l’équipe nationale du Pays-de-
Galles de rugby à XV, et répliqué sur
les autres marchés. Déjà sponsor des
clubs d’Everton, jusqu’à la fin du dernier
exercice (on parle alors d’un contrat à
30 millions de livres sur la durée, ndlr),
et d’Aston Villa en Premier League,
Cazoo a fait des doubles partenariats
une spécialité selon les opportunités.
En Liga, Cazoo est cette saison le sponsor
maillot principal du FC Valence et
de la Real Sociedad. En Bundesliga,
c’est Fribourg, en Serie A, Bologne.
UNE STRATÉGIE ASSUMÉE
©Huw Evans Agency/Icon Sport
Outre-Manche, Cazoo s’affiche auprès de plusieurs disciplines dont le rugby
avec la Fédération galloise.
« Le succès de notre entreprise
repose en grande partie sur nos
efforts de marketing et d’image de
marque », nous explique Romain
Weill, Directeur général de Cazoo
France. « Les objectifs ne sont pas
liés au volume des ventes, mais à
l’expérience client. » Le nouveau
venu compte sur sa culture du sport
importé d’Angleterre pour séduire
les amateurs de sport. « Chez Cazoo
elle est primordiale. Nous sommes
un groupe anglais, et la culture du
football au Royaume-Uni, ce n’est pas
une légende », rassure Romain Weill
alors que le fondateur de Cazoo est un
fan de sport.
›
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
17
marques
© Spi/Icon Sport
Aston Villa sera sponsorisé par Cazoo cette saison encore en Premier League.
›
« NOUS SOMMES
FLEXIBLES, AGILES ET
NOUS ACTIVERONS NOS
PARTENARIATS AUTANT QUE
NÉCESSAIRE. »
RENDEZ-VOUS
LE 11 SEPTEMBRE POUR
LE « DERBY CAZOO »
Les activations à venir n’ont pas encore
été validées. Romain Weill part
d’une page blanche, mais parie sur
la souplesse propre à une plateforme
Internet : « Nous sommes flexibles,
agiles et nous activerons nos partenariats
autant que nécessaire. Nous
ne sommes pas obligés d’avoir des
plans définis longtemps à l’avance,
parce que nous avons les capacités
de mettre en place des actions très
rapidement. Nous sommes encore sur
une phase créative, pour déterminer
ce que nous pouvons mettre en place,
et comment nous allons pouvoir tirer
parti au maximum de ces partenariats
afin de renforcer l’image de Cazoo ». À
l’image du parcours client que Cazoo
veut irréprochable, son responsable
France insiste sur la pertinence des
actions à mener « pour que les partenaires
avec qui nous travaillons soient
fiers d’avoir Cazoo comme sponsor ».
Ceux de l’Olympique de Marseille ont
dû être rassurés. Pour le début de la
collaboration avec l’OM, il n’y a pas eu
de faute de goût. Comprendre que
Cazoo n’a pas commis l’impair de son
prédécesseur (Uber Eats) dont le logo
vert sur les maillots olympiens avait
provoqué une bronca des supporters
olympiens (17 millions de fans sur ses
réseaux sociaux). Cazoo s’affiche en
bleu sur le maillot blanc, et en blanc
sur fond bleu marine sur le maillot du
LOSC. Exit l’orange du logo original,
même si Cazoo pouvait prétendre succéder
à Orange qui s’affichait avec son
code couleur sur le maillot des Phocéens
il y a trois ans seulement.
Cazoo reproduit en France sa stratégie
du double partenariat dans une même
compétition. Avec l’OM, le LOSC sera
l’autre équipe sponsorisée par la
plateforme.
D.R.
« Quand est sorti le calendrier de la
Ligue 1, nous avons tout de suite coché
la date OM-Lille, le 11 septembre.
Pour le premier « derby Cazoo » nous
avons plein d’idées et nous ne nous
refusons rien. »
Malgré les informations ou rumeurs
sur l’état de santé de l’entreprise ou
d’un retournement du marché, Romain
Weill l’assure : « Cazoo reste totalement
engagé dans ses partenariats
avec l’OM et le LOSC. Nous sommes
impatients de démarrer la saison à venir,
de nous engager avec les fans et
d’offrir la meilleure expérience d’achat
de voitures dans toute la France. » n
18
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
Romain Weill :
« il y a une culture sport
chez Cazoo »
D.R.
Romain Weill, Directeur Général de Cazoo France.
Pourquoi Cazoo aime tant le
sponsoring sportif ?
Il y a une culture du sport au Royaume-
Uni qui n’est pas une légende et cette
culture se retrouve chez Cazoo. Le fondateur
de Cazoo, Alex Chesterman, est
convaincu de l’impact du marketing
sportif. C’est un passionné de sport,
mais c’est avant tout un pragmatique.
Pour construire une marque et la faire
connaître alors que son histoire ne fait
que démarrer, l’approche par le marketing
sportif est un outil efficace. A budget
égal par rapport à d’autres modes
de communication, nous avons constaté
que le retour sur investissement est plus
efficace. Je suis convaincu qu’avec notre
portefeuille de partenariats en France
nous allons faire grandir l’exposition de
la marque.
Vous ne recherchez que la
notoriété ?
Notre action revêt trois dimensions. Effectivement,
nous voulons faire connaître
la marque Cazoo à travers le sponsoring
sportif. Mais il y a également un aspect
réassurance dans notre démarche.
L’achat d’une voiture est un acte particulier.
Ce n’est pas quelque chose de
fréquent et le consommateur a besoin
d’être rassuré avant de finaliser une
transaction à plusieurs milliers d’euros
en ligne. En nous associant à des grands
clubs français, Cazoo fait la preuve de
son sérieux et de sa solidité. La troisième
dimension enfin consiste à obtenir un
capital sympathie, d’abord auprès des
fans de football et ensuite auprès d’une
communauté plus large.
Pourquoi l’OM, le LOSC et le
golf ?
Nous sommes sur des approches différentes.
Le Cazoo Open de France est un
événement ponctuel dans le calendrier
alors que le football bénéficie d’une couverture
médiatique toute l’année. Pour
l’OM et le LOSC, nous avons veillé à ne
pas nous associer à deux clubs rivaux.
Ils n’entretiennent pas une animosité qui
dépasse le cadre sportif. L’éloignement
géographique est intéressant pour nous.
Cazoo pourra mesurer la pertinence de
ses actions localement. n
3
Le portfolio de Cazoo dans le
sport est impressionnant pour
une société si jeune.
Outre ses partenariats dans
le football, Cazoo également
sponsor du cricket (The Hundred),
du rugby (avec la Fédération
galloise et la Coupe du monde de
rugby à XIII 2021), de l’hippisme
(Derby d’Epsom) ou encore du
snooker (World Snooker Tour).
En golf, la marque aime aussi
donner son nom à l’événement.
Le Cazoo Open de France,
le plus ancien open d’Europe
continentale, est le 3 e tournoi
parrainé par Cazoo sur le DP
World Tour, après l’Open du Pays
de Galles (Cazoo Open au pays
de Galles) et le Cazoo Classic en
Angleterre.
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022 19
marques
Thomas Lanis :
« Lorsque vous êtes
le challenger, vous
cherchez à vous
démarquer »
Bourges, le club le plus
titré du basket féminin,
depuis 2021, puis Le
Mans (jusqu’en 2027)
et Cholet à partir de la
saison prochaine en
Betclic Élite, mais aussi
une série d’ambassadeurs
dont l’espoir Killian Hayes,
drafté en 7 e position en
2020 par les Detroit
Pistons, son « premier
ambassadeur basket
masculin en France ».
Après avoir opéré un
retour sur le marché du
basket-ball au travers de
la NBA, Puma déploie sa
stratégie sur le marché
français depuis plusieurs
mois. Thomas Lanis,
directeur Marketing et
Communication Puma
France, revient pour
Sponsoring.fr sur cette
volonté de devenir un
acteur majeur du basketball.
Par Emmanuel Frattali
Quelle est la stratégie
suivie par Puma avec le
basket-ball ?
D.R.
L’investissement de Puma auprès du
basket-ball français est plus visible
depuis les douze derniers mois, mais
notre stratégie appliquée au basket
remonte au niveau monde à 2018.
Un choix stratégique a, alors, été fait
de nous renforcer et de prioriser au
maximum certaines disciplines en
mettant l’accent sur la performance.
Cette obsession de la performance,
qui s’accompagne le plus souvent
de l’innovation produit au service de
l’athlète, fait partie de l’ADN de la
marque depuis sa création en 1948.
Parce qu’ils correspondent cet héritage
de la marque, le football, le running
et le basket-ball ont été désignés
comme prioritaires dans la stratégie
de Puma. La reprise de notre encrage
sur le basket a démarré par les États-
D.R.
20
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
« LA FRANCE AFFICHE
L’UN DES CONTINGENTS DE
JOUEURS ÉTRANGERS LES
PLUS IMPORTANTS EN NBA ,
ET LES RÉSULTATS SPORTIFS
SE DÉCLINENT À TOUS LES
NIVEAUX. »
France au travers d’une stratégie de
sponsoring des athlètes et des clubs.
Il s’agit de travailler notre image, la
relation avec le public et notre crédibilité
au cœur de l’écosystème du
basket-ball français. Le premier club
avec lequel Puma s’est engagé a été
le Tango Bourges Basket dans la ligue
féminine avant Le Mans et Cholet en
Betclic Élite à compter de la saison
prochaine. Démarrer avec une équipe
féminine est plus qu’une coïncidence.
Nous veillons à l’équilibre de notre
portefeuille entre les hommes et les
femmes aussi bien avec les clubs
qu’avec les athlètes. ›
Unis. Depuis 2018, sur un marché dominé
par deux acteurs historiques,
Puma est revenu « dans le game ».
Nos efforts paient. C’était une première
étape indispensable. Depuis un
an, nous franchissons une nouvelle
étape en déployant notre stratégie au
niveau du basket en Europe, à commencer
par la France.
Pourquoi la France avant
tout ?
Sur le plan de l’influence, de la culture
et de la mode, la France est un marché
clé. Ce n’est pas un hasard si
la NBA a décidé de délocaliser ses
rencontres en Europe à Paris. Sportivement,
la France est également un
acteur référent de l’univers du basket-ball.
La France affiche l’un des
contingents de joueurs étrangers les
plus importants en NBA, et les résultats
sportifs se déclinent à tous les niveaux.
Il y a eu la médaille d’argent de
l’équipe de France aux derniers Jeux
olympiques de Tokyo, accompagnée
par le bronze de l’équipe féminine.
Plus récemment, on l’a vu avec le
basket 3X3 et le premier titre mondial
des Françaises lors des Championnats
du monde en Belgique, avec
une joueuse Puma désignée MVP
de la compétition (Laëtitia Guapo)
en prime. Léopold Cavalière, autre
joueur de notre team, a décroché une
médaille de bronze avec l’équipe de
France lors de ces mêmes Championnats
du monde. La France est un
marché pionnier pour implanter Puma
dans l’univers du basket-ball en Europe.
Qu’est-ce qui unit les clubs
et athlètes Puma ?
Lorsque des opportunités se présentent,
nous les saisissons. Mais
dans une collaboration il est primordial
d’échanger avec les dirigeants
des clubs pour s’entendre sur les valeurs
partagées et l’adéquation avec
la marque. C’est la même chose avec
les ambassadeurs de Puma afin de
connaître leur état d’esprit. Depuis
un an, Puma applique son plan en
La MB.01 est la première chaussure
signature du joueur
des Charlotte Hornets Lamelo Ball.
D.R.
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
21
marques
des médias comme avec l’ailier des
Los Angeles Lakers, Kyle Kuzma, de
passage en juin dernier à Paris.
Quels indicateurs suivez-vous
pour valider votre stratégie ?
11
En WNBA, le versant féminin de la NBA, Breanna Stewart est ce qu’on appelle une
tête d’affiche. MVP de la WNBA en 2018, double championne de la ligue avec le
Storm de Seattle (2018 et 2020), Breanna Stewart est aussi la première joueuse,
grâce à Puma, à bénéficier d’une « signature shoe » depuis 11 ans.
D.R.
Dans le basketball, il existe une spécificité
: il y a une perméabilité importante
entre le produit conçu pour la
performance et la street culture. Les
clubs et les joueurs apprécient l’arrivée
d’un nouvel acteur. En plus de son
énergie, Puma apporte une alternative
au marché. Les retours sont positifs en
matière d’image, mais aussi dans les
résultats commerciaux. Nous avons
volontairement démarré par une distribution
restreinte, mais pointue, de nos
produits dans une sélection de magasins
légitimes sur le basket-ball. Les retours
sont positifs. n
Si les baskets personnalisées sont légion pour les hommes, c’est en revanche une
rareté dans le basket féminin. Avant Breanna Stewart, la double MVP et
championne en titre Candace Parker, avec un modèle produit Adidas, avait été la
dernière a bénéficié d’un tel traitement en 2010 et en 2011.
D.R.
›
Depuis la création de la WNBA, il y a 25 ans maintenant, la liste des modèles
personnalisées au nom d’un joueuse est très réduite : elles ne sont que dix.
La performance sportive
n’entre pas en ligne de
compte ?
Bien sûr que si, mais pas uniquement.
Lorsque vous êtes le challenger sur un
marché, vous cherchez aussi à vous
démarquer afin d’apporter une proposition
différente.
Comment utilisez-vous vos
assets ?
Notre communication est essentiellement
digitale pour être en adéquation
avec les fans de basket. Elle s’articule
autour de nos différents partenariats
comme la présentation des nouveaux
maillots pour les clubs et des produits
utilisés par nos ambassadeurs. Nous
surfons sur l’actualité en fonction des
résultats des uns et des autres. Dans
un second temps, il s’agit de mettre
en avant les produits développés, les
gammes dites « classiques » comme
les éditions limités, cela afin de créer
de la désirabilité chez nos consommateurs.
Pas seulement avec les clubs
et les athlètes, mais aussi avec des
influenceurs qui savent capter l’attention
du public. En fonction des disponibilités
des athlètes, nous organisons
également des événements en invitant
« NOTRE COMMUNICATION
EST ESSENTIELLEMENT
DIGITALE POUR ÊTRE EN
ADÉQUATION AVEC LES FANS
DE BASKET. »
Puma Hoops
en chiffres
3
clubs partenaires en France :
Bourges (LFB), Cholet,
Le Mans.
9
clubs en Europe au total dont le
Maccabi Tel Aviv.
15
Une quinzaine de joueurs sous
contrat individuel en France.
2
Le basket est l’une des catégories
qui croit le plus chez Puma avec une
croissance à 2 chiffres chaque
année depuis 2018.
22
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
LA « TRANSAT PAPREC »
SERA UNE TRANSAT EN
DOUBLE-MIXTE
Paprec,
un sponsor qui a
de la suite dans
les idées
Acteur incontournable du marketing sportif dans la voile
depuis vingt ans, le groupe Paprec continue de miser
sur l’univers nautique. Le spécialiste de la gestion des
déchets devient Partenaire Titre de la célèbre Transat
entre Concarneau et Saint Barthélemy (rebaptisée pour
le coup Transat Paprec) et Partenaire Principal de La
Solitaire du Figaro. Par Emmanuel Frattali
Pour Paprec, la voile n’a aucun secret
depuis longtemps. Le groupe
a fait ses premiers pas dans le
sponsoring voile il y a vingt ans
avec Jean-Pierre Dick, deux fois vainqueur
de la Barcelona World Race, quadruple
vainqueur de la Transat Jacques
Vabre notamment. Cet engagement
s’est poursuivi avec Arkéa aux côtés de
Sébastien Simon, puis aujourd’hui avec
Yoann Richomme à travers la construction
d’un Class40 neuf pour la Route du
Rhum et d’un Imoca neuf pour le Vendée
Globe 2024. Aux Sables-d’Olonne,
Paprec prendra le départ de son 6e tour
du monde en tant que sponsor. Paprec,
c’est aussi une présence depuis 12 ans
sur le circuit TP 52 avec Stéphane Névé
à la barre. Si on ajoute que Sébastien
Petithuguenin, Directeur Général de
Paprec, est un féru de nautisme, allant
jusqu’à participer à la Solitaire du Figaro
en 2018 (20 e sur 36), le leader français
du recyclage (2 milliards d’euros
de chiffre d’affaires) n’a pas l’intention
de baisser la voilure.
D’ailleurs, sans dévoiler son engagement
financier, Sébastien Petithuguenin
consent que son investissement dans
le marketing sportif dans la voile, son
premier poste de dépense en communication
devant le rugby et le soutien à
l’opéra, est en hausse.
©Benjamin Sellier
Paprec embarque sur deux courses
organisées par OC Sport Pen Duick,
filiale du Groupe Télégramme. Un engagement
dans la durée à compter de
cette année et jusqu’en 2027, chaque
année sur la Solitaire du Figaro et tous
les deux ans sur la désormais « Transat
Paprec ». Soit sur six éditions de la Solitaire
du Figaro et trois éditions sur la
transat en double mixte.
Ce sera l’autre nouveauté de la prochaine
édition de l’ex-Transat AG2R
La Mondiale (pendant près de 30 ans).
La Transat Paprec présente un nouveau
format puisque la transat à armes
égales, disputée sur des Figaro 3 passe
au format double mixte dès 2023.
« Cette Transat double mixte est un nouveau
concept. Cela faisait longtemps
qu’on voulait positionner la course sur
ce concept car on pense que le double
mixte est essentiel. On sait que ça
peut prendre un peu de temps, d’où
l’importance d’un engagement sur le
long terme avec Paprec. On veut offrir
l’opportunité aux femmes de naviguer
au large, de leur permettre d’avoir une
passerelle », explique Hervé Favre, patron
d’OC Sport Pen Duick. Cette nouvelle
configuration, en phase avec les
enjeux de la société d’aujourd’hui, doit
permettre d’accélérer l’accès à l’excellence
dans la course au large pour les
femmes. n
La Solitaire du Figaro.
©Alexis Courcoux
›
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
23
marques
Thibault Petithuguenin :
« la voile de compétition est un support en
parfaite adéquation avec nos activités »
Directeur de la
communication du
groupe, Thibault
Petithuguenin nous
détaille l’attachement
de Paprec à la voile de
compétition.
Qu’est-ce qui motive Paprec
dans la voile depuis tant
d’années ?
Avant tout autre chose, il y a chez Paprec
une passion pour ce sport et une passion
pour la compétition. Paprec est un
challenger sur son marché qui n’a pas
peur de la comparaison. Tout au long de
notre parcours de partenaire de la voile,
nous avons remporté des épreuves, mais
il reste encore des sommets à atteindre.
Je pense par exemple au Vendée Globe.
Il y a dans la voile, en particulier dans la
course au large, une dimension qu’il ne
faut jamais perdre de vue et qui est liée
à l’imaginaire très fort qu’elle suscite. Que
ce soit un tour du monde ou une transat,
il y a un côté aventure. Terminer un Vendée
Globe suscite l’admiration de tous.
Lorsque vous avez vibré grâce au sport,
que vous avez provoqué des émotions ou
frissonné, vous avez envie d’y retourner.
C’est aussi un privilège de pouvoir partager
ce type d’aventure. Sur un plan plus
pragmatique, la voile de compétition est
un support en parfaite adéquation avec
nos activités. Paprec est une société résolument
engagée au service de l’environnement
et nous avons envie de continuer
dans cette direction. Au travers de
nos actions de sponsoring nous avons la
velléité de communiquer sur le caractère
positif du recyclage, aussi bien pour l’économie
des ressources de la planète que
pour la transition vers une économie décarbonée.
N’oublions pas, non plus, qu’il y
a dans l’univers de la voile une dimension
d’innovation technologique. C’est aussi
dans l’ADN de notre groupe de chercher
à innover en permanence en allant explorer
des nouveaux territoires pour recycler
davantage et mieux valoriser encore les
déchets. Enfin, et Paprec n’est pas le seul
à le penser, vous ne pouvez être vu et reconnu
comme légitime dans votre action
de communication que sur la durée. Les
plus beaux partenariats sont construits
sur le temps long.
BNP Paribas avec le tennis
ou la Société Générale en
rugby, est-ce que ce sont des
exemples que vous regardez ?
Paprec ne dispose pas de la même envergure
financière qu’eux, mais nous essayons
nous aussi, à notre échelle, d’être
présent à différents niveaux de compétition
de la voile. Il y a le haut niveau avec
la Solitaire du Figaro ou les Imoca, mais
nous soutenons aussi un programme
pour favoriser la découverte de jeunes talents
à travers la catégorie TP 52.
« LES PLUS BEAUX
PARTENARIATS SONT
CONSTRUITS SUR
LE TEMPS LONG. »
Avez-vous une problématique de
marque employeur ?
Nous communiquons pour amener le
grand public à s’intéresser à la problématique
du recyclage, mais il y a effectivement
un côté RH dans notre démarche.
Les métiers du recyclage sont méconnus.
C’est important de susciter l’intérêt de
jeunes talents.
D’armateur exclusivement, vous
devenez partenaire-titre de la
Transat-Paprec et sponsor de
la Solitaire du Figaro. Vous
changez de rôle ?
Pour nous, c’est un rôle assez naturel.
Paprec vient en renforcement d’une filière
et même d’une filière d’excellence de la
voile française. Alors que le vivier que
représente le circuit Figaro est essentiel
pour la course au large, être partenaire
de cet écosystème a beaucoup de sens
pour nous. C’est complètement en rapport
avec l’ADN de Paprec. L’entreprise
veut constamment se maintenir au plus
haut niveau. La Solitaire du Figaro et la
Transat-Paprec sont deux rendez-vous
majeurs de la voile française. Cela nous
permet de rappeler aussi notre ancrage
national. Avec la Transat-Paprec nous allons,
en prime, accompagner un mouvement
de fond puisque l’épreuve va devenir
un exemple d’égalité homme-femme
en se transformant en transat en doublemixte.
Nous croyons fermement à la féminisation
de la voile sportive en France et à
l’émergence de nouveaux talents au féminin.
La Transat-Paprec va créer un appel
d’air pour les femmes qui n’osaient pas
encore s’engager.
Comment mesurez-vous l’effet
de vos actions ?
La question des retombées est difficile à
appréhender. Vous ne pouvez pas mesurer
en espèces sonnantes et trébuchantes
la conséquence de vos actions de sponsoring.
On ne vend pas plus de services
de Paprec après un Vendée Globe. En revanche,
en matière d’image, vous pouvez
raconter une histoire auprès de vos clients
et prospects. La voile nourrit l’image de
Paprec. Elle s’en trouve valorisée. On mesure
clairement l’effet de nos actions de
sponsoring lorsque nous démarchons
de nouveaux clients. Ils peuvent ne pas
connaître l’étendue de nos services, mais
en revanche ils nous disent connaître « le
24
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
Yoann Richomme
© ALEXIS COURCOUX
bateau Paprec » ! Cette notoriété spontanée
nous permet de mettre un pied dans
la porte. Pour créer du lien entre nous et
nos clients, nous profitons des occasions
comme les villages départs des épreuves
pour travailler nos relations clients avec
des hospitalités. Lorsque le calendrier le
permet, nous organisons également des
navigations avec le skipper. La bateau
Paprec est aussi un outil.
Dans la voile, il existe plusieurs
partenaires présents comme
vous depuis des années. Avezvous
une explication à cette
longévité ?
C’est le propre d’une entreprise familiale
comme Paprec d’avoir cette capacité à
pouvoir s’inscrire sur le temps long. Il y a
une constance dans la gouvernance de
l’entreprise et donc aussi dans le choix de
rester fidèle à l’univers nautique. n
Paprec et Arkéa continuent de faire
voile commune
Le groupe industriel et la banque prolongent leur union
dans la voile et lancent leur écurie de course au large.
Double vainqueur de la Solitaire du Figaro (2016 et 2019), Yoann Richomme
sera au départ du prochain Vendée Globe, en 2024, à la barre d’un bateau
flambant neuf construit par le tandem Paprec Arkéa, qui vient de créer son
écurie de course au large. Le marin de 38 ans aura en main le nouveau
voilier début 2023 pour prendre part à son premier Vendée Globe.
Déjà présent sur la dernière édition de l’épreuve, les deux co-partenaires
s’étaient alignés avec un bateau neuf, skippé par Sébastien Simon et géré
par Vincent Riou (vainqueur du Vendée Globe 2004/2005).
Richomme, architecte naval diplômé de l’université de Southampton (Angleterre),
sera au coeur d’une structure nouvellement créée par Paprec et
Arkéa (filiale du groupe bancaire Crédit Mutuel Arkéa) et basée à Lorient
(Morbihan).
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
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marques
© Icon Sport
Strasbourg s’entraînera au
Racing Soprema Parc
Le RC Strasbourg annonce le naming de son centre d’entraînement pour les
cinq prochaines années. Il portera le nom de Soprema, une société spécialisée
dans le domaine de l’étanchéité et de l’isolation thermique. Par Emmanuel Frattali
Le Racing Club de Strasbourg
(Ligue 1) prépare son futur avec
l’annonce du naming de son
futur centre d’entraînement.
Ce « centre de performance » s’appellera
« Racing Soprema Parc », du
nom du leader mondial dans le domaine
de l’étanchéité. Marc Keller,
le Président du RCSA, insiste sur
« l’importance que constitue l’engagement
de Soprema. Il s’agit pour le
Racing d’une nouvelle étape dans la
construction du club ».
CONTRAT DE CINQ ANS
Pour sa part, Pierre-Étienne Bindschedler
affiche « sa fierté, en tant que
Président du Groupe Soprema, de
pouvoir marquer son attachement
à la région alsacienne, berceau de
l’histoire de Soprema, par cet engagement
auprès du Racing Club de
Strasbourg Alsace ». « Ce moment
est aussi, pour nous, l’occasion de
développer notre notoriété auprès
du grand public et de faire connaître
au plus grand nombre nos solutions
innovantes et performantes au service
de bâtiments plus responsables,
poursuit le dirigeant. Cet engagement
sponsoring marque une nouvelle
étape pour le Groupe Soprema à la
conquête de nouveaux marchés portés
par l’émergence du digital. » Le
spécialiste dans l’étanchéité et l’isolation
des bâtiments déborde d’ambitions.
La barre des trois milliards tout
juste franchie, il vise les cinq milliards
d’euros de chiffre d’affaires en 2025.
26
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
5
En France, seuls le PSG (Centre
Ooredoo), l’Olympique Lyonnais
(Groupama OL Training Camp), le
Montpellier-Hérault SC (Centre
Bernard-Gasset Mutuelles du Soleil)
en Ligue 1 et le Paris FC (Groupe
ADP – Centre d’entraînement Paris FC)
en Ligue 2 bénéficient d’un naming de
leur « Centre de Performance ».
D.R.
Marc Keller, président du RC Strasbourg Alsace, et Pierre-Etienne Bindschedler,
président du Groupe Soprema.
seront complétés par des bâtiments
modulaires en mesure d’accueillir l’effectif
professionnel au quotidien.
Le Groupe Soprema apparaîtra désormais
sur toute la signalétique du
centre, sur les shorts des joueurs
pour les matches de Championnat
de Ligue 1 ainsi que sur les tenues
d’échauffement et d’entraînement
hors match à compter de la saison
2022-2023.
Lors de l’officialisation du partenariat,
Marc Keller, sans dévoiler le montant
de l’accord signé pour cinq ans, a rappelé
les projets d’infrastructure marquant
la progression du Racing depuis
dix ans et qui vont accompagner l’évolution
de l’équipe professionnelle, de
la formation des jeunes et l’accueil du
public au cours des prochains mois.
« CE MOMENT EST AUSSI,
POUR NOUS, L’OCCASION
DE DÉVELOPPER NOTRE
NOTORIÉTÉ AUPRÈS DU
GRAND PUBLIC. »
La naissance du Racing Soprema Parc
s’ajoute ainsi à deux autres projets
d’envergure et qui sont un enjeu crucial
pour l’avenir du club : l’extension
et la restructuration de la Meinau, la rénovation
des installations actuelles de
la Racing Mutest Académie (le centre
de formation du RCSA), autre naming
conclu par le club alsacien début 2019,
pour cinq ans, avec la mutuelle locale
Mutest. « Le projet Racing Soprema
Parc va beaucoup plus loin. Il sera désormais
question du Centre de Performance
de l’équipe professionnelle »,
rappelle Marc Keller. Dès le mois de
mars 2023, les terrains d’entraînement
Ils seront dotés de vestiaires, de bureaux
pour le staff et l’intendance,
d’espaces médicaux, de salles de
soins, de bains chaud et froid, d’un
sauna, d’un espace de restauration,
d’une salle de musculation et d’une
salle de repos. Ces installations viendront
se substituer aux actuels aménagements
temporaires situés sur la
zone technique du stade, alors impactée
par les travaux d’extension et de
restructuration du Stade de la Meinau.
Dans les années à venir, c’est un bâtiment
de 1.800 m 2 qui sera construit
pour accueillir l’ensemble des aménagements
de façon pérenne. Ils seront
complétés par des chambres qui permettront
l’accueil des joueurs professionnels
pour leur mise au vert et leur
repos entre les séances.
Soprema est le quatrième namer du
Racing après Mutest pour l’académie
ainsi que Athéo et Europapark pour
les tribunes. n
© Lucquet Architectes
Le futur « Racing Soprema Parc ».
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
27
faire rayonner
votre
expertise
laconnaissance
du secteur
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aromètre par et
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Baromètre exclusif
BVA / Sponsoring.fr :
CE QUE PENSENT
LES FRANÇAIS
DE PARIS 2024
Dans deux ans, Paris, mais aussi la Seine-Saint-Denis, Marseille, Saint-Quentin-
Yvelines, Versailles, Tahiti, plus les villes hôtes du tournoi de football, organiseront
les Jeux olympiques et paralympiques. Une perspective qui ravit 66% des
Français selon notre baromètre, dont 25% sont « tout à fait » contents que «
Paris organise les prochains JO ». L’intérêt est plus prononcé auprès des hommes
(69%) et surtout auprès des fans de sport (77%).
À
la lecture des résultats, la
réponse des Français paraît
modérée. Les sondés
n’ont pas encore la tête aux
Jeux alors que l’actualité en
général des derniers mois a été particulièrement
difficile. Si on s’intéresse
aux aspérités d’un tel événement, on
constate qu’il y a davantage « d’indifférents
» (22%) que de « vrais
réfractaires » (12%) aux JO. Les
Franciliens, qui sont aussi les premiers
concernés par l’organisation sont les
plus sensibles sur la question avec
18% de « mécontents ». Il reste donc
un travail important à conduire par le
comité d’organisation pour entraîner
les Français derrière Paris 2024. Il faut
se souvenir que l’élan est arrivé tardivement
pour un événement comme
la Coupe du monde 1988 de football.
Mais avant Paris 2024, les Français se
seront mis dans le rythme des grands
événements avec l’organisation en
février 2023 des Championnats du
monde de ski alpin à Courchevel et
UN FRANÇAIS SUR
QUATRE SE PROJETTE
DÉJÀ EN TRIBUNE.
Méribel et aussi avec la Coupe du
monde de rugby à l’automne 2023.
Comme de coutume en France, l’emballement
pour Paris 2024 passera
aussi par les résultats des athlètes tricolores
sur les terrains…
A deux ans de l’événement, 25 %
des Français déclarent d’ores et
déjà avoir l’intention d’assister sur
place aux JO 2024. Un Français sur
quatre se projette donc déjà en tribune.
Cette intention atteint 31 % chez
les Hommes et grimpe encore à 42%
chez les 18-24 ans. Parmi les futurs
spectateurs déclarés, 11% disent déjà
connaître les disciplines auxquelles ils
souhaitent assister.
ORGANISATION ÉCO-
RESPONSABLE : LES
FRANÇAIS SONT MÉFIANTS
Le Comité d’organisation des Jeux
olympiques de Paris 2024 a fait plusieurs
annonces concernant l’impact
des Jeux, l’héritage et l’environnement.
Mais de la parole aux actes,
les Français demandent à voir. Selon
les sondés, les JO auront avant
un impact positif « sur la pratique
du sport » (87%), le « tourisme à Paris
et en Ile-de-France » (85%), et
« le rayonnement de l’image de la
France à l’international » (83%). Mais
ils redoutent un impact négatif sur la
« pollution en Ile-de-France » (68%),
« l’état des finances publiques » (54)
et « l’évolution vers une société plus
respectueuse de l’environnement »
(49%). D’ailleurs, 54% des Français
ne croient pas que Paris va
tenir sa promesse d’organiser
les Jeux « les plus écologiques
de l’Histoire ». n
30
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
Des Français enthousiastes à l’idée d’accueillir les JO 2024 !
Vous personnellement, êtes-vous très content, plutôt content, plutôt mécontent ou très mécontent que Paris organise les Jeux Olympiques et
Paralympiques d’été en 2024 ?
Base totale : 2001
66 %
des Français sont contents
que Paris organise
les prochains JO
Des hommes (69%++)
Intéressés par le sport (77%++)
Regarde le sport en famille (75%++)
Tout à fait
25 %
Plutôt
41 %
Davantage d’indifférents que de vrais réfractaires
Vous personnellement, êtes-vous très content, plutôt content, plutôt mécontent ou très mécontent que Paris organise les Jeux Olympiques et
Paralympiques d’été en 2024 ?
Base totale : 2001
12 %
des Français sont mécontents
que Paris organise les
prochains JO
Franciliens (18%++)
65 ans et + (16%++)
Ne regarde aucun sport (16%++)
Tout à fait
Plutôt
5 %
7 %
22 %
d’indifférents
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
31
aromètre par et
le
magazine officiel du marketing sportif
1 Français sur 4 a l’intention d’assister sur place
aux Jeux Olympiques Paris 2024
Envisagez-vous d’ores et déjà d’assister sur place, aux compétitions des Jeux Olympiques 2024 que ce soit à Paris, en banlieue parisienne ou
ailleurs (Ile-de-France, Marseille pour les compétitions de voile ou les grandes villes françaises pour les matchs de foot…) ?
Connaissez-vous d’ores et déjà la ou les disciplines que vous avez prévu d’aller regarder sur place aux Jeux Olympiques 2024 ?
Base totale : 2001
25 %
des Français ont l’intention
d’assister sur place aux
JO de Paris
Hommes (31%++) - 18-24 ans (42%++)
25-34 ans (37%++)
CSP+ (31%++) - Franciliens (36%++)
Des foyers de 3 personnes
et + (33%++)
Certainement
Probablement
7 %
17 %
11 %
connaissent d’ores et déjà
les disciplines auxquelles
ils souhaitent assister
Un impact globalement positif sur la pratique du sport,
le tourisme et l’image de la France/Paris
Selon vous, l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris en 2024 va-t-elle avoir un impact positif ou négatif sur chacun des
aspects suivants ?
Base totale : 2001
Selon les Français, l’organisation des JO 2024 aura un impact positif sur…
87 %
La pratique
du sport
85 %
Le tourisme à Paris
et en Ile-de-France
83 %
Le rayonnement de
l’image de la France à
l’international
et l’image de la ville de Paris
dans le monde
32
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
[ FOCUS ]
QUI SONT LES PERSONNAGES CLEFS IDENTIFIÉS
PAR LES FRANÇAIS ?
Les Français ont été interrogés sur les personnalités représentatives de Paris 2024. Entre les sportifs, les politiques et
les dirigeants du COJO, qui sont les personnages clefs identifiés par les Français ? Qui incarne le mieux l’organisation
de Paris 2024 ?
Spontanément, Anne Hidalgo, maire de Paris, est la personnalité la plus citée par les Français (28%). Suivent le président du COJO, Tony
Estanguet (20%) et un athlète avec Teddy Riner (16%). Le président de la République Emmanuel Macron (15%) et l’ancien champion de
judo, mais aussi secrétaire d’État chargé des Français de l’étranger et ministre des Sports dans le gouvernement de François Fillon, David
Douillet (6%) complètent le quinté de tête. Soit deux personnalités politiques dans le Top 5 pour un seul sportif en activité et deux dirigeants
à la frontière du sport et de la politique. Le niveau des enjeux induit par l’organisation d’une telle manifestation renvoie automatiquement au
politique. Maire de la ville élue, Anne Hidalgo en tire parti.
62 %
des Français citent spontanément
au moins 1 personnalité
65 ans et + (69%++)
Hommes (66%++)
28 %
Anne Hidalgo
20 % 16 % 15 %
6 % 4 % 3 %
Tony Estanguet Teddy Riner Emmanuel Macron David Douillet Martin Fourcade Kylian Mbappe
Mais si on interroge les Français sur la personnalité qui « incarne le mieux l’organisation des JO 2024 », le politique recule fortement.
Spontanément, Teddy Riner caracole en tête. Le judoka recueille 49% des suffrages devant Tony Estanguet (36%) et David Douillet (31%).
Tony Estanguet incarne à lui seul l’ensemble du COJO alors que les sondés citent volontiers des athlètes ou des anciens athlètes, même s’ils n’ont
rien à voir à l’organisation de l’événement. Outre David Douillet, Tony Parker (29%) et Florent Manaudou (23%) bénéficient d’une bonne cote.
80 %
des Français citent au moins
1 personnalité incarnant les JO 2024
Franciliens (86%++)
Hommes (85%++)
Retraités (83%++)
D.R.
D.R.
D.R.
D.R.
D.R.
D.R.
D.R.
D.R.
D.R.
D.R.
D.R.
D.R.
D.R.
D.R.
D.R.
49 %
28 % 28 % 28 %
36 % 31 % 29 % 29 % 23 % 19 % 18 % 13 % 12 % 12 %
D.R.
D.R.
D.R.
Teddy
Riner
Tony
Estanguet
David
Douillet
Tony
Parker
Martin
Fourcade
Florent
Manaudou
Anne
Hidalgo
Marie-Jos
Pérec
Emmanuel
Macron
Roxana
Maracineanu
Nicola
Karabatic
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
33
aromètre par et
le
magazine officiel du marketing sportif
Un impact négatif perçu sur la pollution / l’environnement
et les finances
Selon vous, l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris en 2024 va-t-elle avoir un impact positif ou négatif sur chacun des
aspects suivants ?
Base totale : 2001
Selon les Français, l’organisation des JO 2024 aura un impact négatif sur…
68 %
La pollution en
Île-de-France
54 %
L'état des finances
publiques
49 %
L'évolution vers une société
plus respectueuse de
l'environnement
Un impact globalement positif sur l’image de la France/Paris,
et la pratique du sport, mais un impact plutôt négatif sur
l’environnement et les finances
Selon vous, l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris en 2024 va-t-elle avoir un impact positif ou négatif sur chacun des
aspects suivants ?
Base totale : 2001
Impact perçu de l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris en 2024
Négatif
Positif
Sur la pratique du sport
13 %
5 % 8 %
62 %
25 %
87 %
Sur le tourisme à Paris et en Ile-de-France
15 %
6 % 9 %
54 %
31 %
85 %
Sur le rayonnement de l’image de la France à l’international
17 %
6 % 11 %
55 %
28 %
83 %
Sur l’image de la ville de Paris dans le monde
17 %
6 % 11 %
56 %
27 %
83 %
Sur la mixité dans le sport
17 %
5 % 12 %
64 %
19 %
83 %
Au global
24 %
7 %
16 %
57 %
20 %
76 %
Sur l’image de la Seine Saint Denis
25 %
8 %
18 %
60 %
15 %
75 %
L’évolution vers une société plus respectueuse de l’environnement
49 %
13 %
36 %
40 %
10 %
51 %
L’état des finances publiques
54 %
19 %
35 %
34 %
11 %
46 %
Sur la pollution en Ile-de-France
68 %
20 %
48 %
24 %
9 %
32 %
Tout à fait Plutôt Plutôt Tout à fait
34
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
La moitié des Français ne croient pas que Paris atteindra
l’objectif d’organiser les JO les plus écologiques de l’Histoire
La ville de Paris s’est engagée à l’organisation de Jeux Olympiques et Paralympiques les plus écologiques de l’histoire, notamment via
l’organisation de Jeux alignés sur l’accord de Paris sur le climat. Vous personnellement, croyez-vous que cet objectif va être atteint ?
Base totale : 2001
« Paris organisera les JO les plus écologiques de l’Histoire »
54 %
65 ans et + (62%++)
Ruraux (59%++)
Non
33 %
21 %
47 %
21 %
33 %
26 %
Oui
14 %
47 %
Ne sait pas
Plutôt
27 %
7 %
Pas du tout Plutôt pas
Tout à fait
18-24 ans (44%++)
25-34 ans (39%++)
Des foyers de 3 personnes
et + (39%++)
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
35
marché
©Paris 2024
Paris 2024
fait entrer de nouveaux
partenaires
Au cours du dernier semestre, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et
paralympiques de Paris 2024 a engrangé plusieurs partenariats, dont l’arrivée
de Carrefour, son cinquième partenaire majeur.
Après Orange, EDF, BPCE et
Sanofi, Carrefour rejoint un
club restreint de sponsors
dont le ticket d’entrée est estimé
entre 100 et 150 millions
d’euros. À deux ans du début des
Jeux olympiques (26 juillet 2024 au 15
août, puis du 28 août au 8 septembre
pour les Jeux paralympiques), le Cojo
se rapproche de son objectif d’accumuler
1,1 milliard d’euros de recettes
liées au partenariat. Le COJO affiche
désormais 20 partenaires pour les
trois niveaux de son programme de
marketing. En février dernier, il assurait
avoir déjà engrangé ou sécurisé
autour de 715 millions d’euros.
La chaîne de grande distribution a
négocié l’exclusivité pour les produits
frais et bio (fruits, légumes, produits
36
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [[N°19] N°23 ] - ÉTÉ 2020 2022
CARREFOUR S’ENGAGERA
AUSSI AUPRÈS DE LA
FONDATION DU SPORT
POUR PROPOSER DES
RECONVERSIONS À DES
SPORTIFS DE HAUT NIVEAU
Au cours de la période, Paris 2024
a également accueilli plusieurs
supporters officiels, le troisième
niveau du programme national de
marketing après celui des partenaires
premium et officiel et qui se traduit
notamment par un apport en nature
plutôt qu’en cash. Le dernier en date
s’appelle Egis.
« AVEC SON ANCRAGE
POPULAIRE, SES 5.000
MAGASINS ET SON LOGO
BLEU BLANC ROUGE, LE
GROUPE VEUT CONTRIBUER
AU SUCCÈS DE CETTE
GRANDE FÊTE DU SPORT. »
Le groupe français est spécialisé
dans le conseil et l’ingénierie dans
les domaines des transports, de la
ville, du bâtiment, de l’industrie, de
l’eau, de l’environnement et de l’énergie.
Sélectionné en août 2016, avec le
cabinet d’architectes Populous, pour
accompagner et conseiller le comité
de candidature sur la conformité
des enceintes sportives existantes,
et la construction d’équipements
temporaires, Egis avait déjà un pied
dans l’aventure de Paris 2024. « Notre
longue expérience en la matière, enrichie
d’une expertise acquise dans
d’autres domaines tels que les salles
de spectacle, nous confère une capacité
d’anticipation sur toutes les
questions techniques et organisationnelles
que peut susciter un tel
événement, dont nous partageons
également intimement les valeurs »,
explique Laurent Germain, Directeur
général du groupe Egis.
La société, dont le siège est situé non
loin du Vélodrome national à Saint-
Quentin-en-Yvelines, a déjà commencé
à accompagner les équipes de
Paris 2024, notamment sur la ventilation
de la Paris La Défense Arena, où
se dérouleront les épreuves de natation
courses et les finales du water
polo.
Dans le cadre de ce partenariat, le
groupe accompagnera le Comité
d’Organisation des Jeux Olympiques
et Paralympiques de Paris 2024 dans
›
céréaliers, viande, poisson et fruits
de mer) et approvisionnera les cuisines
du village olympique pour les
10.500 athlètes.
Elle distribuera aussi dans ses 5.000
magasins des produits sous licence
(textile, papeterie, rentrée des
classes, etc.). Une équipe de sportifs
ambassadeurs, menée par Teddy
Riner (également capitaine du team
Decathlon), a été constituée.
« Avec son ancrage populaire, ses
5.000 magasins en France et son
logo bleu blanc rouge, le groupe veut
contribuer au succès de cette grande
fête du sport, aider tous les Français à
y participer et associer notre marque
aux belles valeurs de Paris 2024 », explique
le PDG du groupe, Alexandre
Bompard qui, pour avoir été directeur
des sports de Canal+, connaît la puissance
que le sport peut impulser à
une marque.
Tony Estanguet, président du COJO Paris 2024, et Laurent Germain,
Directeur général du groupe Egis.
©Paris 2024
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
37
marché
©Paris 2024
Tony Estanguet, président du COJO Paris 2024, et Marianne Laigneau, Présidente du Directoire d’Enedis.
›
la programmation, la conception, le
suivi de réalisation et la mise en service
des différents sites utilisés pour
la tenue des Jeux.
ENEDIS IMITE EDF
Enedis, filiale à 100% d’EDF, rejoint
également le rang en tant que supporteur
officiel en distribution d’électricité.
« Enedis apporte son savoir-faire
pour rendre concrète l’ambition de
Paris 2024 d’organiser les Jeux Olympiques
et Paralympiques les plus
responsables de l’histoire, grâce à
la qualité du réseau public de distribution
d’électricité français. Les
infrastructures pérennes mises en
œuvre constitueront un héritage pour
les territoires et pour le secteur de
l’événementiel », indique Marianne
Laigneau, Présidente du Directoire
d’Enedis. Il s’agit de limiter le recours
à des solutions temporaires comme
les générateurs alimentés en énergies
fossiles, utilisées traditionnellement
dans l’événementiel pour de
nombreux usages dont l’éclairage et
les retransmissions télévisuelles.
ENEDIS, FILIALE À
100% D’EDF, REJOINT
ÉGALEMENT LE RANG EN
TANT QUE SUPPORTEUR
OFFICIEL EN DISTRIBUTION
D’ÉLECTRICITÉ.
Ainsi, l’ensemble des sites olympiques
et paralympiques de Paris
2024 sera raccordé au réseau de distribution
électrique, ce qui permettra
à Paris 2024 de tenir son engagement
pour des Jeux alimentés en électricité
100 % renouvelable.
DANS UN AUTRE DOMAINE,
SALESFORCE, SPÉCIALISTE DE
LA GESTION DE LA RELATION
CLIENT, S’EST ENGAGÉ
L’éditeur américain de logiciel, qui se
présente comme le leader mondial
des solutions de gestion de la relation
client (CRM), aime les anneaux
olympiques pour être également
partenaire des Jeux Olympiques de
Los Angeles en 2028 et des comités
nationaux olympiques américain,
britannique et allemand. « Le partenariat
avec Salesforce contribuera
à proposer aux fans un parcours et
du contenu numérique personnalisé
pendant les Jeux Olympiques et
Paralympiques de Paris 2024. Grâce
aux technologies et aux innovations
proposées par les solutions et logiciels
de Salesforce, cette collaboration
permettra de donner vie à notre
ambition commune d’ouvrir les Jeux
de Paris 2024 à la participation de
38
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [[N°19] N°23 ] - ÉTÉ 2020 2022
tous », précise Tony Estanguet, Président
du Comité d’Organisation des
Jeux Olympiques et Paralympiques
de Paris 2024.
Salesforce fournira des applications
à Paris 2024 afin d’aider le comité à
animer sa communauté de fans et
lui proposer des contenus. Les premiers
services devraient être disponibles
au moment du lancement de
la billetterie en fin d’année pour les
inscriptions et en février 2023 pour
l’achat des premiers billets.
Pour fonctionner, le COJO Paris 2024
a également besoin de recruter et de
former. Une tâche confiée à Randstad
France. Avec ses filiales Randstad,
Expectra, Monster et Randstad
Risesmart, le groupe accompagnera
le recrutement et le reclassement
des équipes du Comité d’Organisation
des Jeux Olympiques et Paralympiques
de Paris 2024.
De g. à d., Olivier Padieu, Président Groupement Optic 2ooo, Tony Estanguet, Président
de Paris 2024 et Benoît Jaubert, Directeur général Groupement Optic 2ooo.
D.R.
Des équipes de Randstad ont déjà
rejoint celles de Paris 2024 installées
à Saint-Denis. À terme, plus de 4.000
personnes auront rejoint les équipes
de Paris 2024, au siège du COJO,
mais aussi à Bordeaux, Lille, Lyon,
Marseille, Nantes, Nice, Saint-Etienne
et Tahiti. « Nos équipes vont recruter,
sur tout le territoire, des femmes
et des hommes motivés et enthousiastes
qui vont mettre leur savoir-faire
au service d’un événement
au rayonnement mondial, indique
Frank Ribuot, Président du groupe
Randstad France. Les Jeux de Paris
2024 sont également l’occasion
de mettre en avant nos expertises
et ils nous permettront de partager
des moments inoubliables avec nos
clients, nos intérimaires et nos collaborateurs
en nous fédérant autour
des valeurs portées par le sport : le
dépassement de soi, l’inclusion et la
solidarité. »
Pour l’après Paris 2024, une « attention
particulière » sera portée au parcours
de carrière des collaborateurs
en situation de handicap.
OPTIC 2000 CHANGE DE
REGISTRE
OPTIC 2000 SORT DE
SA ZONE DE CONFORT
POUR DEVENIR
SUPPORTEUR OFFICIEL
DES JEUX OLYMPIQUES ET
PARALYMPIQUES 2024.
Il s’agit peut-être du partenaire le plus
étonnant de Paris 2024. En remplaçant
son secrétaire général par un directeur
général (avec l’engagement de
Benoît Jaubert), la coopérative d’opticiens
a changé de registre l’année
dernière. L’abandon du parrainage du
Tour Auto a confirmé le changement
d’époque. Optic 2000 sort de sa zone
de confort pour devenir supporteur
officiel des Jeux Olympiques et Paralympiques
2024 quand l’un de ses
concurrents, Krys, sponsorise le Tour
de France depuis plusieurs éditions.
La coopérative d’opticiens indépendants,
qui exploite environ 1.500
points de vente sous trois enseignes
(Optic 2000, Lissac et Audio 2000) et
qui réalise près de 940 M€ de chiffre
d’affaires, s’est engagée dans une
montée en gamme et de modernisation
du management des réseaux
de magasins d’optique. « Ce partenariat
va accompagner notre ambition
et nos projets de transformation »,
témoigne Olivier Padieu, Président
Groupement Optic 2ooo.
Cette association est l’occasion pour
la coopérative de répondre à trois enjeux.
Le premier concerne la mobilisation
de tous les publics dans tous
les territoires autour du sport et de
la santé visuelle. Le deuxième est en
lien avec le soutien des sportifs de
haut niveau et la sensibilisation au
handicap visuel. Un team de huit athlètes
a été constitué à cet effet.
Les sportifs interviendront aux côtés
de l’enseigne dans des événements
internes et grand public tels que les
« Villages Sport Vision & Audition » organisés
au sein des collectivités impliquées
dans le programme « Terre
de jeux 2024 ». Le troisième vise à
proposer des équipements sportifs
inédits. La coopérative a signé un accord
de référencement exclusif, pour
le réseau optique, de produits officiels
sous licence avec Julbo, marque
bien connue des milieux nautiques et
de la montagne.
Par ailleurs, l’enseigne Audio 2000
sera de la partie puisqu’elle rejoint
Optic 2000 en tant que supporter officiel
des Jeux et sera également présente
dans les « Villages Sport Vision
& Audition » et soutiendra un sportif
jusqu’aux Jeux. n
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
39
aromètre par et
le
magazine officiel du marketing sportif
Baromètre exclusif
BVA / Sponsoring.fr :
L’INTÉRÊT DES
FRANÇAIS POUR
LE SPORT FÉMININ
Avec le développement des retransmissions d’événements sportifs au féminin,
les Français s’intéressent de plus en plus aux résultats des épreuves de sport
féminin. Un Français sur deux (52%) a suivi des événements sportifs féminins au
cours des douze derniers mois.
Contrairement aux idées
reçues, les hommes
(62%) sont mêmes plus
spectateurs que les
femmes (43%). BVA remarque
que l’intérêt en faveur du
sport féminin est croissant. A l’affirmation,
« Par rapport à ces dernières
années, diriez-vous que votre
intérêt… », 34% marque un intérêt
croissant en faveur du sport
féminin alors que le sport masculin
doit se contenter d’un 13%.
Avec la médiatisation des
épreuves, associée aux résultats,
79% des Français connaissent au
moins une compétition sportive féminine.
En revanche, le sport féminin
manque clairement d’un
porte-drapeau sur lequel s’appuyer.
Les principales sportives
françaises citées spontanément
ne sont plus en activité… Alors
LES PRINCIPALES
SPORTIVES FRANÇAISES
CITÉES SPONTANÉMENT
NE SONT PLUS EN
ACTIVITÉ.
que 69% des Français citent spontanément
au moins une sportive,
c’est l’ex-nageuse Laure Manaudou
(46%) qui arrive en tête devant
l’ex-athlète Marie-José Pérec
(24%) et l’ex-tenniswoman Amélie
Mauresmo (11%). A noter que cette
dernière a toutefois bénéficié d’un
coup de projecteur récemment
avec son intronisation à la tête
des Internationaux de France de
tennis.
« Cette absence de porte-drapeau
en activité peut questionner,
souligne Stanislas Seveno,
Directeur pôle Divertissement
et Sport de BVA. Il manque sans
doute une figure charismatique capable
d’incarner le mythe comme à
l’époque Laure Manaudou ou Marie-Jo
Pérec, cela passe probablement
par de grandes performances
au niveau international, et dans la
durée. Les JO 2024 constituent
sans aucun doute un rendez-vous
clé pour faire émerger des figures
référentes pour le sport féminin
Français. De façon assistée, en référence
au prochain Euro de Football
Féminin, seule Wendie Renard
parvient à émerger. On note à cet
égard qu’il est plus difficile d’être
reconnue lorsque l’on pratique un
sport collectif »
En restreignant le champ des
possibles, c’est-à-dire aux sportives
en activité, 61% des Français
40
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
connaissent au moins une athlète.
Mis en avant par son titre olympique
à Pékin 2022 en danse sur
glace avec son partenaire Guillaume
Cizeron, Gabriella Papadakis
(39%) monte sur la plus
haute marche du podium devant
Wendie Renard (36%), qui n’avait
pas encore bénéficié de l’effet Euro
2022 avec l’équipe de France, et la
skieuse acrobatique Perrine Laffont
(34%), quatrième sur les pentes du
Genting Snow Park de Zhangjiakou
à Pékin.
Alors que les items d’image sont
largement positifs, 35% des Français
seulement jugent que le
sport féminin est suffisamment
visible dans les médias (télévision,
presse et radio). Pour augmenter
cette visibilité, les médias sont cités
en premier (88%) comme ayant
un rôle à jouer. Les marques (72%)
également ainsi que les femmes
non sportives (61%) comme les actrices,
mais aussi les sportifs masculins
(74%).
A propos des partenaires du sport,
seules deux marques (Adidas et
Nike) émergent spontanément en
tant que sponsors du sport féminin
français. Deux équipementiers
forcément. « Très peu de marques
émergent spontanément en tant
que sponsor du sport féminin,
constate Stanislas Seveno. Là encore,
nous retrouvons les équipementiers
en premier lieu. Toutefois,
lorsqu’on soumet une liste de partenaires
aux sondés, les marques
qui aujourd’hui investissent le plus
dans le sport féminin, telles la FDJ
ou Lidl, sont perçues comme les
plus engagées. »
LES EXEMPLES DE
RÉUSSITES FRANÇAISES
ATTENDUES EN SOUTIEN
DU SPORT FÉMININ
Lorsque les Français sont interrogés
sur la « légitimité » de telle
ou telle marque pour s’associer
au sport féminin, les résultats obtenus
peuvent surprendre. « Plus
que les scores attribués à telle ou
telle marque, il faut noter le spectre
des marques citées, explique Stanislas
Seveno. Pour les Français,
toutes les marques sont légitimes
pour s’associer au sport
féminin quelque soit le secteur
dans lequel elles opèrent. Accompagner
le sport féminin n’est pas
une histoire de pertinence pour
une marque, mais avant tout une
question de valeurs et de positionnement.
»
Ce n’est le seul enseignement
des résultats obtenus. Les entreprises
citées sont également des
exemples de réussite. « L’Oréal,
LVMH ou Danone sont des poids
lourds de notre économie et des
symboles de réussite de l’entreprenariat
français, conclut le dirigeant
de BVA. C’est une invitation.
Les Français attendent de ces modèles
de réussite de business qu’ils
s’investissent dans le sport féminin
pour le propulser à un autre niveau.
» n
Le sport féminin réduit l’écart avec le
sport masculin
Q31. Quel est votre intérêt…Pour le sport masculin/Pour le sport féminin ?
Base totale : 2001
Part des Français intéressés par le sport …
Icon Sport
Très intéressé
Plutôt intéressé
Féminin
58 % 67 %
13 % -
S’intéressent
notamment
davantage
aux sports
collectifs :
Football, Rugby, Handball,
Basketball
Très intéressé 24 %
45 % Plutôt intéressé 43 %
et aux sports
‘Olympiques’ :
Athlétisme, Natation
Icon Sport
Masculin
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
41
aromètre par et
le
magazine officiel du marketing sportif
Une notoriété des compétitions sportives féminines qui s’est
largement répandue dans la population française, aidée par la
médiatisation et particulièrement la télévision
Parmi les événements de compétition de sport féminin suivant, lesquels connaissez-vous et avez-vous suivi ?
Par quels moyens avez-vous suivi cet/ces événements de sport féminin ?
Base totale : 2001
Compétitions de sport féminin connues et suivies
D.R.
79
%
des Français
connaissent
au moins 1 compétition
sportive féminine
Des compétitions féminines
suivies via …
Télévision
La Presse
Les Réseaux sociaux
31 %
27 %
88 %
Et près de la moitié des Français ont déjà suivi au
moins une compétition sportive féminine (46%)
La Radio
22 %
Championnat d'Europe de handball féminin
UEFA Euro féminin
Coupe du Monde féminine de rugby
UEFA Champion's League féminine
Coupe du Monde féminine de rugby à 15
Championnat d'Europe féminin de handball
Tour de France femmes
25 %
22 %
19 %
19 %
16 %
18 %
12 %
62 %
61 %
58 %
57 %
52 %
51 %
50 %
Championnat du Monde femmes de basketball 2022
Mondial féminin de Volleyball 2022
Connait mais n’a pas suivi
A suivi
12 %
9 %
49 %
48 %
Connaît
Les principales sportives françaises citées spontanément
ne sont plus en activité
Quelles sont les 5 principales sportives féminines françaises que vous connaissez
(qu’elle soit encore en activité ou non) ?
Base totale : 2001
D.R.
Notoriété spontanée des sportives françaises
D.R.
69 %
des Français ont su citer spontanément
au moins une sportive
24 %
Marie-José Pérec
46 %
Laure Manaudou
11 %
D.R.
Amélie Mauresmo
42
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
Les 3 sportives en activité les plus connues sont Gabriella
Papadakis, Wendie Renard et Perrine Laffont
Parmi les sportives suivantes, lesquelles connaissez-vous, ne serait-ce que de nom ?
Base totale : 2001
Notoriété des sportives françaises en activité
D.R.
D.R.
D.R.
61 %
des Français connaissent au moins une
sportive encore en activitée
36 %
Wendie Renard
39 %
Gabriella
Papadakis
34 %
Perrine Laffont
Clarisse Agbegnenou
Tessa Worley
28 %
27 %
Mélina Robert-Michon
Pauline Ferrand-Prévot
16 %
15 %
Cléopâtre Darleux
11 %
Justine Dupont
Charline Picon
8 %
8 %
Une très bonne image du sport féminin, mais
une visibilité dans les médias jugée insuffisante
Selon vous, le sport féminin…
Base totale : 2001
Le sport féminin …
A un bon esprit d’équipe
59 %
31 %
90 %
Est moderne
59 %
27 %
86 %
Est éthique
61 %
24 %
85 %
A une bonne image
55 %
29 %
84 %
Est indépendant
54 %
17 %
71 %
Est suffisamment visible dans les médias
25 %
10 %
35 %
Plutôt
Tout à fait
D'accord
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
43
aromètre par et
le
magazine officiel du marketing sportif
Un différentiel d’image favorable au sport féminin
En comparaison au sport masculin, vous diriez que le sport féminin…
Base totale : 2001
En comparaison au sport masculin, le sport féminin…
Est aussi intéressant à regarder
44 %
27 %
71 %
A un meilleur esprit d’équipe
48 %
22 %
71 %
Est plus éthique
50 %
18 %
69 %
A une meilleure image
40 %
17 %
58 %
Est plus indépendant
43 %
13 %
55 %
Est plus moderne
40 %
12 %
52 %
Plutôt
Tout à fait
D'accord
Pour augmenter la visibilité du sport féminin, un rôle important
des médias mais aussi des sportifs masculins et des marques
Selon vous, qui devrait prendre la parole pour augmenter la visibilité du sport féminin ?
Base déclare que le sport féminin n’est pas suffisamment visible dans les médias : 1299
D.R.
Qui devrait prendre la parole pour augmenter
la visibilité du sport féminin ?
Les médias
41 %
47 %
88 %
Les sportifs masculins
41 %
47 %
74 %
65 %
Des Français estiment
que le sport féminin
n’est pas assez visible
dans les médias
Les marques
Les femmes non sportives
(actrices, égéries, influenceuses,…)
Les personnalités politiques
Assez
important
Très
important
45%
43 %
41 %
26 %
18 %
19 %
61 %
59 %
72 %
Rôle important
à jouer
44
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
Seules 2 marques émergent spontanément en tant que
sponsors du sport féminin français : Adidas et Nike
Lorsque vous pensez aux différents sponsors du sport féminin français, quelles sont les 5 premières marques auxquelles vous pensez ?
Base totale : 2001
Marques sponsors du sport féminin français citées spontanément
4 % 3 %
4 % 2 %
4 % 2 %
4 % 1 %
22 %
24 %
4 % 1 %
4 % 1 %
5 %
3 % 1 %
Nike
Adidas
Le Coq Sportif
3 % 1 %
L’Oréal, Orange et Danone sont considérées comme les
marques les plus légitimes pour s’associer au sport féminin
Parmi les marques ci-dessous, lesquelles vous paraissent légitimes pour être associé au sport féminin ?
Base totale : 2001
Légitimité des marques pour être associées au sport féminin
45 %
33 % 31
28 %
26 %
25 %
25 %
24 %
20 %
19 %
18 %
18 %
17 %
Orange
L'Oréal
Danone
23 %
22 %
16 %
16 %
22 %
15 %
22 %
15 %
21 %
13 %
21 %
11 %
21 %
9 %
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
45
marché
Anne-Stéphanie Pierry :
« Il y a une tendance lourde à la
convergence entre le sponsoring
et la politique de RSE »
Depuis son arrivée comme partenaire du handball en 2017, Butagaz cherche à faire
coïncider ses objectifs marketing avec sa politique de responsabilité sociétale. Au
travers du renouvellement de son partenariat avec la Ligue de handball féminin,
Anne-Stéphanie Pierry, Directrice communication, RSE et expérience client ; Viceprésidente
de la fondation groupe Butagaz, nous détaille les fondements de cet
engagement. Par Emmanuel Frattali
Comment Butagaz est arrivé au
sponsoring sportif ?
Vous connaissez Butagaz et sa petite
bouteille bleue, mais Butagaz depuis 2017
c’est aussi des granulés de bois, du gaz
naturel, de l’électricité, du panneau solaire,
un ensemble de services à l’énergie…
L’entreprise a entrepris un projet de diversification
de ses activités. Pour accompagner
la redynamisation de la marque. Butagaz
a souhaité se rendre visible auprès
d’un nouveau public, un public plus jeune,
à l’attention des familles surtout. Parmi
d’autres dispositifs de communication le
sponsoring sportif a été retenu comme un
« catalyseur ». Pour ne plus être seulement
la petite bouteille bleue sur le parking
du supermarché, notre désir était
d’être présent dans l’actualité de manière
récurrente en plus de nos autres actions
de communication.
Pourquoi le handball plus qu’un
autre sport ?
Nous nous sommes interrogés sur la discipline
la plus adéquate pour répondre à
nos ambitions. Un sport collectif était impératif
pour être à l’image de l’entreprise
pour qui l’esprit d’équipe est primordial
entre les collaborateurs. Ce devait être un
sport où la France s’illustre aussi bien chez
les hommes que chez les femmes pour
deux raisons. Avec 5 millions de clients
Anne-Stéphanie Pierry, Directrice communication, RSE et expérience client ;
Vice-présidente de la fondation groupe Butagaz.
D.R.
46
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [[N°19] N°23 ] - ÉTÉ 2020 2022
En 2019, Butagaz a participé au tour de table pour permettre la diffusion du championnat de France par Sport en France. Le financement
des coûts globaux (captation, production, diffusion), environ 300.000 € par saison, a été partagé entre l’Agence nationale du sport
(150.000 €), du CNOSF (75.000€) et de Butagaz (30.000€) avec la LFH (30.000€), plus les clubs (15.000€).
©Icon Sport
en France, nous sommes une entreprise
très ancrée sur le territoire. Tous nos sites
industriels sont en France, ainsi que notre
service clients. Par ailleurs, chez nous la
parité n’est pas qu’un mot. Le comité exécutif
est composé de quatre hommes et
de quatre femmes, ce qui est plutôt rare
dans les Comex français. Butagaz affiche
un indice de parité hommes-femmes excellent
(91 sur 100 alors que la moyenne
française est de 86 sur 100, ndlr). En rassemblant
l’ensemble de ces critères, le
handball est arrivé tout en haut de la liste.
Avec la Fédération française de handball,
l’histoire a démarré lors des Championnats
du monde disputés en France en
janvier 2017. Nous sommes entrés tout
de suite dans le vif du sujet puisque le
contrat a été finalisé en décembre 2016.
La première année était magique avec
le titre masculin et le titre mondial aussi
pour l’équipe de France féminine en décembre
! Nous avons ajouté une brique
supplémentaire à notre association avec
deux ambassadeurs (Nicolas Karabatic et
Allison Pineau).
Puis est venu l’accord avec la
ligue féminine de handball…
Effectivement. Nous avons eu la volonté
d’aller plus loin dans notre association.
Avec la fédération nous nous sommes accordés
sur la nécessité d’aider le handball
féminin à se développer, pour qu’il gagne
en visibilité et qu’il obtienne in fine plus de
moyens. La ligue féminine de handball a
été identifiée comme une « pépite ». Les
garçons bénéficiaient déjà d’un naming
(Lidl Starligue, ndlr) et nous avons trouvé
cette forme d’intervention extrêmement
inspirante. Conclure le premier naming
d’un sport collectif féminin en France était
aussi une façon de faire émerger cette
Ligue féminine de handball. Pour Butagaz
enfin, c’était une manière de nous installer
en tant que fournisseur d’énergie et pas
uniquement comme un vendeur de gaz.
Pourtant, alors que l’accord de
naming venait d’être annoncé
pour donner naissance à la
« Ligue Butagaz Énergie », le
diffuseur TV se retirait…
« LES GARÇONS
BÉNÉFICIAIENT DÉJÀ
D’UN NAMING ET NOUS
AVONS TROUVÉ CETTE
FORME D’INTERVENTION
EXTRÊMEMENT
INSPIRANTE. »
C’était bien la preuve du manque de
reconnaissance du sport féminin. Pour
permettre une reprise de la diffusion du
championnat sur Sport en France, nous
avons participé au tour de table financier
afin que la LFH ait les moyens de produire
la diffusion TV d’un certain nombre
de matches. Ce n’était pas prévu à l’origine,
mais compte tenu de la situation
cela nous a semblé aller de soi. Butagaz
se veut proche de ses clients et de ses
partenaires. L’affichage de notre marque
sur un maillot, c’est bien, mais ce n’est
pas ce qui nous motive. Butagaz souhaite
bâtir un partenariat sur des projets communs
avec du sens et une relation solide
sur le long terme. C’est ce qui explique
aussi pourquoi nous n’avons pas cherché
à étendre notre portefeuille de partenariats
à d’autres disciplines.
Quels résultats avez-vous
observés depuis les débuts
de votre implication dans le
sponsoring sportif ?
Sur l’année qui vient de s’écouler nous
avons invité 700 personnes sur les
matches : des partenaires, des collaborateurs,
des clients avec qui on souhaite
nouer de belles relations ou des prospects.
C’est aussi être au plus près de
notre cible business comme les collectivités.
Nous sommes intéressés par la
›
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
47
marché
La Ligue
Butagaz Energie
prolongée
jusqu’en 2024
©Icon Sport
©Icon Sport
Cléopatre Darleux est depuis la saison dernière ambassadrice de Butagaz et siège au
conseil d’administration de la fondation.
›
« NOTRE PRÉSENCE NOUS
PERMET DE RAPPELER
RÉGULIÈREMENT QUE NOUS
SOMMES UN FOURNISSEUR
MULTI ÉNERGIES. »
présence du handball dans les territoires.
La LFH, c’est 14 clubs partout en France
qui jouent tout le temps avec une multitude
d’occasions de provoquer des rencontres.
Butagaz n’a pas besoin de faire
connaître sa marque. En revanche nous
devons faire comprendre tout ce qu’elle
est maintenant. Notre présence nous permet
de rappeler régulièrement que nous
sommes un fournisseur multi énergies.
Dans nos études d’image de marque,
nous avons noté que les personnes qui
suivent le handball régulièrement - c’està-dire
à peu près 17% des personnes qui
suivent le handball à la télévision- sont
bien plus au fait de l’évolution de l’image
de marque.
Avec l’annonce de l’arrivée
de Cléopâtre Darleux en tant
qu’ambassadrice, il est question
de la fondation de l’entreprise.
C’est une nouvelle orientation
donnée à votre engagement ?
C’est un autre aspect du renouvellement
du partenariat avec la LFH : continuer
à accompagner le handball féminin
sur une trajectoire ascendante et faire
converger sport et responsabilité sociétale.
Il y a une tendance lourde à la
convergence entre le sponsoring et la
politique de RSE (Responsabilité sociétale
des entreprises). Nous avons prolongé
jusqu’en 2024 avec en point de mire
les Jeux olympiques et paralympiques à
Paris. Ce sera une immense fête où la
question de la parité dans le sport sera
centrale. C’est déjà une tendance de
fond que la locomotive Paris 2024 va accélérer.
Nous ne faisons pas qu’accompagner
le mouvement, Butagaz est aussi
à l’initiative pour embarquer le handball
dans notre programme de responsabilité
sociétale. Chaque fois qu’il est
possible d’unir ces deux composantes,
nous le faisons. C’est par exemple le cas
avec le siège de la Fédération française
de handball. Butagaz fournit l’électricité
verte de la Maison du Handball à Créteil
(Val-de-Marne). Nous compensons
également les émissions carbones des
voyages internationaux des équipes de
France. Une autre manière d’appliquer
cette convergence entre sponsoring et
RSE, c’est d’impliquer les athlètes. Cléopâtre
Darleux nous a rejoints comme
ambassadrice et siège au Conseil d’administration
de notre fondation d’entreprise
dont l’objet est de mener à bien
des projets concrets de transition énergétique
et de lutter contre la précarité
énergétique. Cléopâtre ou Nikola Karabatic
ne veulent pas seulement être
associés à une marque. Ils demandent à
être impliqués sur des dossiers avec un
impact positif pour la société. Ils veulent
donner l’exemple aux jeunes parce qu’ils
sont eux-mêmes parents. n
La mascotte Bob est un incontournable
de la présence de Butagaz sur les
événements
En 2019, la Ligue Féminine de
Handball (LFH) était la première
ligue à signer un contrat de naming
dans le sport féminin. C’était avec
Butagaz qui poursuit donc son
association avec le championnat de
première division de handball féminin
jusqu’en 2024.
« Nous voulons continuer à
contribuer à l’essor du handball
dans le paysage du sport féminin en
France. Notre volonté est de faire
rayonner la pratique sur l’ensemble
du territoire. Soutenir les femmes
de talent est tout aussi important au
sein de notre entreprise que dans
les initiatives que nous portons ! »,
justifie Natacha Cambriels,
présidente de Butagaz.
Le partenariat permet notamment à
Butagaz de partir à la rencontre des
spectateurs lors des rencontres du
championnat. La mascotte Bob est
ainsi un visage familier des suiveurs
de la Ligue Butagaz Energie. « Nos
clubs se sont aussi appropriés ce
partenariat tout comme nos acteurs
et actrices et je vais être ravie de
revoir Bob annoncer les rencontres,
et partir à la rencontre de nos clubs
partout en France, et ce jusqu’aux
prochains Jeux organisés en
France » souligne Nodjialem Myaro,
présidente de la LFH.
48
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
DEPUIS 1990
- FINALES ÉDITION 2022 au STADE ROLAND GARROS -
GAGNANT
N. MCDONALD - GER
GAGNANTE
V. BARROS - BRA
FINALISTE
Z. NURLANULY - KAZ
FINALISTE
M. BOUKIRAT - FRA
EDUCATION
SOLIDARITÉ
RESPECT
CITOYENNETÉ
INTÉGRITÉ
CULTURE
FAIR PLAY
RDV EN JUILLET 2023
14&U
INFOS & PARTENARIATS - AGENCE SO MATCH : 06 09 05 89 55
Leasing & Conseil Automobile
marché
Cécile Saboureau,
une paratriathlète
accrochée et soutenue
Une revanche à prendre sur les Jeux Paralympiques, une résilience à toute épreuve…
À 39 ans et malgré un parcours semé d’embûches, Cécile Saboureau n’abandonne
jamais. Cette sportive d’Elancourt, commune de l’agglomération de Saint-Quentin-en-
Yvelines, qui la soutient activement, nous raconte son parcours, sa préparation pour
Paris 2024, ses objectifs et les projets qui lui tiennent à cœur. Par Léa Borie
Multiple championne de France,
Cécile Saboureau s’est toujours
accrochée très fort à ses objectifs.
Cavalière en saut d’obstacles
dès ses 12 ans en équipe de France, elle
s’est vue devoir stopper net la compétition
à 20 ans, en 2004, lorsqu’elle a perdu
sa jambe droite dans un accident. Après
des mois de rééducation, la jeune femme
rebondit et se forme pour obtenir un diplôme
d’éthologue équin au haras de la
Cense à Rochefort-en-Yvelines. Et son
parcours est loin de s’être arrêté là.
COMMENT ETES-VOUS
ARRIVEE AU PARATRIATHLON ?
Peu après mon accident de 2004, j’ai repris
le chemin des compétitions sur le
circuit amateur, et j’ai décroché le titre
de championne de France en 2006. Mais
le jumping n’est pas une discipline olympique.
Je me suis remise à courir, après 14
ans de pause. Je faisais du vélo pour aller
travailler et nageais en loisir. J’ai participé
à mon premier paratriathlon en 2018.
J’ai été repérée par le staff de l’équipe de
France pour intégrer le circuit Coupe du
monde. Et me suis qualifiée pour Tokyo !
POURTANT, ON NE VOUS A
PAS VU PARTICIPER AUX JEUX
PARALYMPIQUES DE TOKYO.
« LES PROTHÈSES SONT
COMME DES JOUETS POUR
MOI. J’AIME LES TESTER
POUR RETRANSCRIRE MES
SENSATIONS ET FORMER
LES ORTHOPROTHÉSISTES
EN FRANCE. »
Un mois avant, lors d’un entraînement au
CREPS de Vichy, j’ai eu un grave accident
avec un poids lourd, qui a nécessité
trois opérations dont un spinejack
cimentoplastie (implants dans la vertèbre
pour la rehausser). Mais un problème
neurologique persiste autour de la
moelle épinière, créant des hypotensions
intracrâniennes. J’espère trouver un neurochirurgien
capable d’opérer prochainement.
J’entends ensuite réintégrer le circuit
de Coupe du monde sur la seconde
partie de l’année, en septembre.
PENSEZ-VOUS PRENDRE
VOTRE REVANCHE SUR
TOKYO ?
Clairement ! Les précédents Jeux me
sont passés sous le nez, j’ai ma revanche
à prendre ! Dès 2023, la ranking list
olympique sera ouverte. Forcément, je
me projette sur le paratriathlon de Paris
2024. Après, je pense réintégrer le circuit
de para-dressage, ma discipline de prédilection
initiale.
COMMENT VOUS ENTRAINEZ-
VOUS POUR ATTEINDRE VOS
OBJECTIFS ?
D.R.
50
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
DES BELLES CHOSES QUE
VOUS SOUHAITEZ PARTAGER
AVEC LES PLUS JEUNES…
Ma prothèse est entièrement apparente.
Les enfants en ont peur car ils ne
connaissent pas. Je veux non pas les
sensibiliser mais au contraire les désensibiliser
au handicap. Avec Elancourt et
Maurepas, je me rends dans les écoles.
Mon outil de désensibilisation : des prothèses
à faire démonter et remonter.
SQY sera « Terre de Jeux » en 2024 : l’occasion
de parler des équipements golf,
vélo et VTT.
Présidente et fondatrice de l’Association
sport handicap et autonomie (ASHA), je
travaille avec les Bouchons de l’Espoir
pour financer vélos, lames de course et
fauteuils de course. Mon objectif : aider
les enfants handicapés à s’intégrer dans
le sport. Je compte aussi mettre en place
des conférences en entreprise sur le
thème de la résilience. n
D.R.
Licenciée au Triathlon Club Saint-
Quentin-en-Yvelines (TC SQY), je m’entraîne
et sors nager avec eux de temps
en temps. Je suis inscrite à l’association
omnisports de Trappes (AOT) où
je me rends deux à trois fois par semaine.
Une belle opportunité fleurit à
côté de chez moi à la rentrée : l’ouverture
d’une nouvelle piscine, le Centre
aquatique Castalia à Maurepas. Cela
facilitera mes entraînements.
En parallèle, je suis suivie par un kiné-ostéo
à Montigny-le-Bretonneux avec un
travail très approfondi pour comprendre
les effets de la compensation liée à la
prothèse. Reste à trouver un entraîneur
unique sur place pour le quotidien.
QUELLES SONT LES
EMBUCHES QUE VOUS
RENCONTREZ ?
J’ai un handicap lourd dû à l’amputation
très haute de mon fémur droit. Or, quand
vous n’avez plus de genou, il est beaucoup
plus difficile de reproduire les mouvements
de la marche. Je dois adapter
mes entraînements parce que quand je
fais 40 km de vélo par exemple, ça représente
80 km pour une personne valide.
VOUS SEMBLEZ POURTANT
FAIRE DE CETTE EPREUVE
UNE FORCE.
Je suis aujourd’hui égérie France d’Ottobock,
leader mondial de l’appareillage.
Les prothèses sont comme des jouets
pour moi. J’aime les tester pour retranscrire
mes sensations et former les orthoprothésistes
en France. Avec mon amputation
très courte, je joue un peu les
cobayes, ce n’est pas toujours évident
mais on arrive à faire de belles choses.
Le soutien
de Saint-Quentinen-Yvelines
Cécile Saboureau a besoin de fonds
pour financer ses déplacements,
stages, équipements... Par
l’intermédiaire de son club, elle
bénéficie d’aides financières
de la part de SQY : une aide
pour sa préparation aux Jeux
Paralympiques, mais aussi une
subvention annuelle dédiée aux
sportifs de haut niveau. Elle dispose
en outre d’une labellisation du
ministère des Sports, pour acheter
du matériel sportif.
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
51
marché
Avec Rac(H)er,
Alpine lance un programme
pour se féminiser
L’écurie de Formule 1 lance un programme ambitieux visant à accroître la place
des femmes ingénieures et pilotes dans le sport automobile.
D.R.
Même si la Formule 1 est
un sport mixte, en 72 ans
d’existence, deux femmes
seulement ont pris le départ
d’un Grand Prix : Maria
Teresa de Filippis en 1958 et Lella
Lombardi de 1974 à 1976. Alors que
la Britannique Jamie Chadwick, vainqueure
de son deuxième titre en W
Series (championnat de monoplaces
réservé aux femmes, ndlr), aspire à
trouver un baquet, l’initiative d’Alpine
peut contribuer à faire bouger les
lignes. En lançant son programme
« Rac(H)er », traduction mêlée de « pilote
» et de « elle », Alpine imite Ferrari.
En 2021, le prestigieux constructeur
avait notamment accueilli une première
jeune femme dans son académie,
la Néerlando-Belge Maya Weug,
rejointe en 2022 par l’Espagnole Laura
Camps Torras.
Alpine veut « faire tomber les barrières
sociétales et les clichés » qui
empêchent les femmes d’accéder à
« NOUS AVONS CONÇU UN
PROGRAMME UNIQUE ET
PÉRENNE. »
l’élite du sport automobile, selon son
PDG Laurent Rossi. Il prend l’exemple
des « femmes qui pilotent des avions
de chasse, qui sont astronautes, qui
encaissent des G (accélération) autrement
plus violents, certes potentiellement
un peu différents ».
UN PROGRAMME POUR
RENFORCER L’ÉGALITÉ
DES CHANCES DANS
L’INDUSTRIE AUTOMOBILE
Concrètement, le constructeur démarre
par un appel à candidatures
pour recruter quatre ou cinq adolescentes
de dix à douze ans, douées pour
le karting, où tous les pilotes font leurs
classes. L’objectif : mener au moins
une pilote à faire partie des 20 de F1
d’ici huit ans, le temps estimé pour les
former et grimper les échelons : du karting
à la F4, puis des championnats
régionaux à la F3 et enfin de la F2 à la
F1. « Il faut vraiment qu’on puisse dès
le plus jeune âge pouvoir détecter le
potentiel et suivre le programme d’entraînement
», explique Claire Mesnier,
vice-présidente des ressources humaines
d’Alpine. « Nous avons conçu
un programme unique et pérenne qui
repose sur l’engagement de tous les
collaborateurs d’Alpine. L’enjeu est
de favoriser la réflexion au sein des
équipes, mais aussi de mettre en place
des moyens concrets pour faire avancer
les choses au sein de l’entreprise. »
La marque sportive du groupe Renault
va travailler avec l’Institut du
Cerveau de Paris sur la partie cognitive,
« des physiothérapeutes et kinés
sur la partie physique, un thésard sur
52
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [[N°19] N°23 ] - ÉTÉ 2020 2022
D.R.
la partie émotionnelle », abonde Claire
Mesnier, pour « rechercher si sur ces
différentes composantes il y a des
différences ou pas » entre hommes
et femmes. Les résultats serviront à
affiner l’entraînement, à le rendre plus
spécifique. Alpine promet aussi le lancement
d’un fonds pour financer les
talents féminins.
D.R.
HUIT ANS POUR FORMER
UN PILOTE
Au-delà des aspects physique et financier,
le plafond de verre serait surtout
culturel. La sous-représentation
féminine en sport automobile découle
de celle du secteur de l’ingénierie. En
France comme en Angleterre, où se situent
les deux usines moteur et châssis
de l’écurie, ces filières comptent respectivement
32% et 23% d’étudiantes,
pour encore moins d’ingénieures diplômées,
rappelle Claire Mesnier. Alpine,
qui ne compte que 12% d’ingénieures,
se fixe pour objectif d’arriver à 30% en
cinq ans, en instaurant la parité dans
le recrutement. Ce programme s’inscrit
dans le projet à long terme de Renault,
présenté lors du plan stratégique « Renaulution
», en 2021, par son directeur
général Luca de Meo.
L’équipe de course ne sera pas la seule
à être davantage féminisée. Quatre dirigeantes
vont également entrer au
comité exécutif d’Alpine, afin d’obtenir
une réelle parité. Pour Laurent Rossi
cette initiative permettra de dépoussiérer
le milieu encore trop « paternaliste
» de la F1. « On est tous coupables
d’avoir des préjugés. Le système et
toute l’architecture qui mènent à l’élite
de cette discipline n’ont pas favorisé
l’émergence des femmes. C’est un
sport très structuré, quasiment aucun
« LE SYSTÈME ET TOUTE
L’ARCHITECTURE QUI
MÈNENT À L’ÉLITE DE CETTE
DISCIPLINE N’ONT PAS
FAVORISÉ L’ÉMERGENCE
DES FEMMES. »
pilote ne sort des parcours classiques.
On veut tout reprendre à la base, en
faisant une détection le plus tôt des pilotes
filles en karting. À ce niveau-là, on
ne détecte pas leur potentiel physique,
mais surtout leurs capacités mentales
et d’intelligence de course. »
Rendez-vous à l’horizon de 2030 pour
voir si la promesse d’une femme pilote
en F1 est tenue. n
10
Les effectifs de BWT Alpine F1
Team sont composés à
10 % de femmes.
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
53
management
Leaders by
Nouvelle production dans le cadre de notre collaboration exclusive avec Bloch consulting, qui vous
propose régulièrement dans les colonnes de Sponsoring.fr des portraits de leaders du sport business.
Cyril Abiteboul :
« Le sport est une magnifique
opportunité pour le management »
Au printemps dernier, le chantier naval breton CDK Technologies, à l’origine notamment
de Banque Populaire XI ou du SVR Lazartigue de François Gabard, a changé de main
avec le départ en retraite de Philippe Facque à la manoeuvre depuis plus de trente
ans. Le spécialiste des voiliers de course au large a été repris par Inspiring Sport Capital
(ISC), société d’investissement dédiée à 100 % à l’industrie du sport. Pour diriger la
société, ISC a fait appel à Cyril Abiteboul, responsable de Renault F1 entre 2015 et 2021.
Propulsé dans un nouvel univers, il voit « des similitudes entre F1 et la course au large ».
Pour Sponsoring.fr, avec le cabinet de recrutement Bloch Consulting, spécialisé pour le
sport business, il revient sur son parcours dans le sport automobile et sa nouvelle vie
professionnelle.
Propos recueillis par l’équipe de Bloch consulting
Vous avez évolué pendant
15 ans en Formule 1. Quel
a été votre parcours pour
devenir le manager de
l’écurie Renault ?
Il n’y a pas de parcours type pour
devenir Team Principal. Après des
études d’ingénieur généraliste, je suis
rentré dans le Groupe Renault par
intérêt pour le produit automobile,
ainsi que pour ce que la marque
Renault représentait à mes yeux. Dès
mes premiers moments au sein du
Groupe, j’ai été amené à effectuer
des missions pour Renault F1, qui
venait de se reconstruire en 2001. Ces
missions, initialement espacées sont
devenues de plus en plus régulières
jusqu’à devenir un détachement
permanent au sein de l’écurie.
Intervenant sur les aspects marketing
digitaux, puis sponsoring, juridiques
et enfin financiers, j’ai pu acquérir
« C’EST UN NOUVEL
UNIVERS POUR MOI
MAIS QUI PARTAGE DES
SIMILITUDES AVEC LA F1. »
rapidement une connaissance assez
globale du modèle économique de
la F1, rencontrer ses acteurs internes
et externes, analyser ses forces
et ses faiblesses. Côté corporate,
ma participation à de nombreuses
réflexions stratégiques m’a permis de
rencontrer le management de Renault
qui m’a fait confiance à plusieurs
reprises notamment dans les phases
de transitions. Après une première
expérience de Team Principal pour
Caterham, partenaire de Renault pour
la relance de la marque Alpine, j’ai pu
coordonner l’analyse puis l’exécution
de la reconstruction de l’écurie.
Vous êtes désormais le
CEO du chantier naval CDK
Technologies, chantier naval
spécialisé dans la course
au large. Qu’est-ce qui vous
anime dans ce nouveau
projet dans le monde de la
voile ?
En tant que chantier historique
le plus titré de la course au
large, CDK Technologies est une
plateforme idéale pour comprendre
et accompagner l’évolution de ce
secteur. C’est un nouvel univers pour
moi mais qui partage des similitudes
avec la F1. En revanche, pas besoin
d’argumentaire sur l’alignement de
ce sport avec des valeurs sociétales
que je partage ! Pourtant, lui aussi
54
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
54
©BP-CDK Technologies
devra évoluer pour se stabiliser,
médiatiquement, financièrement et
technologiquement. La combinaison
de CDK et de mon expérience en F1
peut créer une légitimité sur certains
de ces axes. Et puis comme dans
l’automobile, il y a des enjeux de
décarbonation de l’industrie maritime,
qui peut imaginer de nouvelle solutions
grâce à l’adoption du composite.
Quelles sont selon vous
les passerelles entre la F1
et la voile ? En quoi votre
parcours chez Renault
F1 peut vous permettre
d’accompagner CDK dans
ses nouvelles ambitions ?
Au-delà de la connaissance des
métiers de la production composite,
la culture de la performance et de la
compétitivité acquise pendant mes
années F1 me permet une certaine
proximité culturelle avec les clients et
partenaires de CDK. La voile se dote
d’outils de conception de plus en plus
puissants.
Elle réfléchit sur les questions
réglementaires permettant d’équilibrer
contrôle des coûts, spectacle et
performance ainsi qu’adresser des
questions sur sa responsabilité
environnementale. Sur tous ces
enjeux le sport devra faire face à des
réflexions sur sa gouvernance. Ce
sont des thématiques auxquelles j’ai
été naturellement exposé pendant
mes années F1. Et au-delà de tout
cela, le plaisir de faire partie d’un
groupe humain, partageant la passion
et la fierté de la construction d’objets
hors norme.
Au cours de votre carrière,
vous avez été à la tête
d’équipes très importantes
(1200 personnes chez
Renault Sport Racing).
Quels objectifs poursuivezvous
dans votre pratique
managériale et qu’attendezvous
prioritairement de vos
collaborateurs ?
De mes collaborateurs les plus proches
j’attends surtout de pouvoir se rendre
disponibles afin d’élaborer ensemble
les stratégies de transformations qui
nous permettront de bâtir l’entreprise
qui nous rendra fiers. Quant aux
autres, je ne me demande pas tant
ce que j’attends d’eux - je ne suis
pas adepte du micro-management -
mais ce qu’ils attendent de moi. Alors
j’essaie de répondre par un triptyque
très simple : un cap clair et stable ; des
moyens adaptés ; un environnement
épanouissant qui donne à tous l’envie
de contribuer et de se dépasser. Le
sport a ceci d’unique que la culture du
résultat peut être partagée par tous,
›
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
55
management
Leaders by
© Hoch Zwei / Icon Sport
Cyril Abitboul était entré dans le groupe Renault en 2001. Il a notamment présidé au retour de Renault en F1
en tant que constructeur en 2016.
›
et que la performance collective
est très visible. Bien exploité, c’est
une magnifique opportunité pour le
management.
Le sport automobile et la
F1 en particulier sont des
univers attrayants pour
les talents. Comment
opère CDK pour attirer
les meilleurs profils ?
Dans le contexte actuel du
marché de l’emploi, attirer et
retenir des profils qualifiés est
un enjeu prioritaire. Mais hormis
quelques évolutions ponctuelles,
il ne se traitera pas du jour au
lendemain. Dans un premier
temps il s’agit de bâtir une
stratégie pour l’entreprise, de
se poser les bonnes questions
sur nos besoins quantitatifs et
qualitatifs pour accompagner
« DANS LE CONTEXTE
ACTUEL DU MARCHÉ DE
L’EMPLOI, ATTIRER ET
RETENIR DES PROFILS
QUALIFIÉS EST UN ENJEU
PRIORITAIRE. »
cette croissance. Mon intuition est
que nous devons faire progresser
notre environnement dans sa
compréhension de la valeur d’un
chantier comme CDK dans la phase
de construction des bateaux, et
que cette valeur pourra bénéficier
à tous. Une autre intuition est que
les modes de fabrication de ces
bateaux prototypes de plus en
plus complexes vont devoir se
moderniser. Mais passer de cette
intuition à la réalité va prendre du
temps…
La pratique sportive tientelle
une place particulière
dans votre quotidien ?
J’aimerais être beaucoup plus
sportif que je ne le suis. Je le
suis par intermittence, le temps
des vacances et de l’accès à
des sports de glisse qui sont ma
passion depuis l’enfance. Mais
d’année en année la reprise est
de plus en plus difficile ! Entre
ces phases, je me contente
d’une certaine hygiène de vie,
sans renoncer à me nourrir des
plaisirs qui font que la vie vaut
complétement la peine d’être
vécue ! n
56
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
Nominations
Leaders 1 er semestre 2022
Panorama des principaux mouvements annoncés des acteurs du sport
français, réalisé en collaboration avec notre partenaire Bloch consulting.
PIERRE-MARIE BLOIS
Associate Director Sports
Advisory - KPMG
Ex Sportfive
DR
SYLVAIN DARRACQ
Directeur Général - Intersport
Ex Intersport
DR
DR
BARBARA MARTIN COPPOLA
Directrice Générale - Décathlon
Ex Ikéa
JEAN-EMMANUEL DE WITT
Directeur Général - AS Monaco
Ex Russ Outdoor
FRANÇOIS PESENTI
Directeur Executif - Rugby Club
Toulonnais
Ex Rugby Club Toulonnais
DR
DR
DR
JULIEN GOUPIL
Directeur Commercial - Amaury
Sport Organisation
Ex Amaury Sport Organisation
DR
KARIM HERIDA
Directeur Général Conseil et
Développement - Eventeam Group
Ex Ministère des Sports
BAPTISTE HURIEZ
Head of Communication & Digital
- Team BDS
Ex FC Nantes
DR
DR
DR
DR
DR
DR
DR
DR
DR
CYRIL ABITEBOUL
Chief Executive Officer - CDK
Technologies
Ex Renault Sport Racing
PIERRE BRANCO
Directeur Général France, Benelux,
Afrique - Warner Bros. Discovery
Ex Warner Media
CAROLINE CARON
Head of Hospitality - Comité
International Olympique
Ex Transat Jacques Vabre
MATHIEU CHARPENTIER
Conseiller sport professionnel, économie du sport,
esport, transition digitale et écologique - Ministère
des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques
Ex Fédération Française du Sport Automobile
DR
FABRICE FAVETTO BON
General Manager - On Location
Ex Team Stadia
DR
STÉPHANE MARTIN
Chief Executive Officer - Footbar
MARLÈNE MASURE
General Manager Operations France et
Benelux - TikTok
Ex Paris 2024
AMÉLIE OUDEA CASTERA
Ministre - Ministère des Sports
et des Jeux Olympiques et
Paralympiques
Ex Fédération Française de Tennis
JEAN-JÉRÔME PERRIN MORTIER
Chief Executive Officer - Peace
and Sport
Ex Peace and Sport
STÉPHANE RUAULT
Head of Partnerships - Alinghi Red
Bull Racing
Ex WePlay
DR
DR
DR
FRÉDÉRIC LONGUEPEE
Président - Paris La Défense Arena
Ex FC Girondins de Bordeaux
THOMAS SENECAL
Directeur des Sports - Canal+ Group
Ex Canal+ Group
BENOIT VERDIER
Directeur Général - Go Sport
Ex Lagardère Travel Retail
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
57
management avec
Sylvain
Kastendeuch :
« Une réelle volonté
d’améliorer l’éducation et la
formation de nos footballeurs
et footballeuses »
Ex-capitaine emblématique du FC Metz et désormais co-président de l’UNFP
depuis 2006, Sylvain Kastendeuch œuvre activement dans l’évolution du football
professionnel français et notamment sur les dimensions d’éducation et de
reconversion des footballeurs et footballeuses. Au cours d’un entretien, l’ancien
défenseur aux 577 capes en Ligue 1 s’est confié sur cette projection qu’il matérialise
à travers la naissance du programme éducatif « Unlimited Players Major Program »
consacré aux footballeurs, en partenariat avec l’école de commerce emlyon.
Propos recueillis par Jimmy Abou Akl
Quel est le rôle de l’UNFP (*)
au quotidien ?
L’UNFP a été créée en 1961. Il y existe trois
piliers principaux d’activités et d’intervention.
Le premier concerne la dimension institutionnelle.
Nous défendons les intérêts
des footballeurs, qui sont des salariés avec
des contrats et une convention collective
les attachant à la Ligue de football professionnel.
Notre travail est de négocier tous
les ans cette convention. On a ajouté une
dimension d’intérêt général à ce concept
de défense individuelle et collective des intérêts
en nous inscrivant en partenaire des
clubs sur la question de l’environnement
du football professionnel. Mais aussi sur les
grandes réformes puisqu’on le sait, le football
professionnel est dans une phase de
réforme, de régulations et d’évolution. Le
deuxième pilier est social, devenu le pilier
central de nos activités, et composé de plusieurs
dimensions. Il y a ce qu’on appelle les
aides sociales diverses qui servent à aider
« UNE CARRIÈRE DE
FOOTBALL PASSE VITE,
LA DURÉE MOYENNE EST
DE 7 ANS. »
les joueurs sur les aspects financiers, d’aide
au rebond etc. Nous sommes aussi de plus
en plus actifs sur les sujets de l’éducation, la
formation et de l’employabilité. L’éducation
des footballeurs représente une dimension
vitale aujourd’hui, à la fois pour eux et pour
l’UNFP. Et nous nous développons aussi
sur l’engagement sociétal, avec la création
du mouvement « Positive Football », qui
concerne les actions « Players for Society
» dans un cadre où les joueurs s’engagent
pour le bien commun. Enfin, nous avons un
pilier serviciel qui concerne l’accompagnement
sur des dimensions financières, juridiques
et d’assurances afin d’aider la centaine
de joueurs qui, chaque année, a des
difficultés pour faire respecter leur contrat.
L’UNFP les accompagne, conseille et répond
tout au long de l’année aux besoins
des joueurs.
Pourquoi cette association
avec l’emlyon ? Qu’est ce qui
a intéressé l’UNFP dans le
programme proposé par cette
école ?
Nous avons une réelle volonté d’améliorer
l’éducation et la formation de nos footballeurs
et footballeuses. La cible concernée
s’ouvre à partir du BAC, et concerne idéalement
les joueurs et joueuses entre 18 et
25 ans. Nous étions à la recherche d’une
formation de pointe et d’une école qui a
déjà l’expérience d’intégrer des sportifs
de haut niveau, et l’emlyon complétait ces
points. Nous en avions entendu parler car
58
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
d’anciens footballeurs y avaient déjà suivi
un cursus. Les premiers contacts ont été
très positifs puisqu’ils ont été à l’écoute et
très intéressés. Nous avons ensuite évoqué
la possibilité de mettre en place une formation
spécifique pour les footballeurs. Grâce
à ces échanges fructueux, nous avons pu
développer une première formation de 25
footballeurs et footballeuses qui a démarré
au mois de novembre 2021.
Qui sont déjà inscrits?
Nous avons Amandine Henry (32 ans), capitaine
de l’équipe féminine de l’Olympique
Lyonnais ainsi que Édouard Michut, jeune
milieu du PSG (18 ans) (voir encadré). Cela
illustre bien le fait que nous souhaitons
idéalement partir des plus jeunes, mais que
nous aidons aussi les plus expérimentés.
De plus, la spécificité que nous avons pu
obtenir est qu’il n’est pas obligatoire d’avoir
eu le BAC pour intégrer cette formation à
Bac+2. À propos de la répartition entre les
joueurs de Ligue 1 et Ligue 2, c’est très partagé.
Toutes les typologies de joueurs sont
concernées. J’espère d’ailleurs qu’à l’avenir,
nous pourrons aussi prendre en charge les
joueurs sans contrat. Le nombre de footballeuses
s’élève à deux aujourd’hui. Il est
vrai que notre campagne de recrutement
a démarré assez tard puisqu’on a finalisé
l’accord avec l’emlyon en juillet 2021, ce qui
a laissé peu de temps pour promouvoir ce
programme. Nous sommes tout de même
satisfaits d’avoir pu sensibiliser en peu
de temps, et notamment deux filles. C’est
une première promotion, et l’on espère
que l’exemple d’Amandine Henry incitera
d’autres joueuses.
Quelles sont les attentes de
l’UNFP ?
© Gérard Julien / AFP
Notre attente est d’offrir aux joueurs et
joueuses un bagage important. On sait
qu’une carrière de football passe vite, la durée
moyenne est de 7 ans. Les sensibiliser
sur le fait que leur seconde carrière sera
beaucoup plus longue, et que la société
d’aujourd’hui ne pardonne pas le manque
de bagage sur la question de l’employabilité
sont nos objectifs. Même si le joueur
souhaite rester dans le foot, en tant qu’entraineur
ou directeur sportif, une formation
est nécessaire. Et grâce à l’emlyon, nous
pourrons leur offrir un tronc commun avec
un large catalogue. Le but n’est pas de
les enfermer sur une spécialisation mais
de s’orienter vers du profiling, du sur-mesure.
L’emlyon propose un grand nombre
de filières et de spécificités pour correspondre
aux envies de chacun et chacune,
donc ce profiling permettrait d’étudier les
velléités de nos sportifs et de les spécialiser
progressivement vers le secteur qu’ils
souhaitent. Sur les trois ans du cursus, il
y aura un effet entonnoir qui permettra à
terme d’offrir au joueur un bagage dans le
domaine qui l’aura intéressé, avec à l’arrivée
un Bac+2 obtenu en 3 ans. Autant sur le
rythme et le contenu, L’emlyon fait de son
adaptabilité avec les sportifs sa grande
force, puisqu’ils bénéficieront d’un emploi
du temps et d’une formation sur mesure
par rapport à la pratique sportive, qui restera
l’activité principale du joueur. Quelques
mois après le lancement de cette formation,
les premiers retours sont très positifs. Il
faut aussi préciser que la première promotion
essuie les plâtres, on part d’une feuille
blanche. Il y a donc déjà beaucoup de satisfaction
et ces retours nous permettront
de développer les axes de progression et
de poursuivre notre adaptation.
Les joueurs et joueuses
suivront-ils les cours à
distance ?
Oui, la grande majorité des cours aura lieu
en distanciel. Les joueurs auront accès à la
plateforme en ligne de l’école où ils pourront
trouver les différents cours et avoir accès
à de la documentation. Mais on ne s’interdit
pas de les rassembler dès que cela
est possible, idéalement deux fois par an
pour qu’ils puissent avoir un contact avec
la vie universitaire, même si ce n’est pas la
priorité.
N’est-ce pas compliqué
de parler de reconversion
professionnelle à des sportifs
qui sont par ailleurs
surexposés ?
Non, ce n’est pas compliqué. C’est vrai que
ce n’est pas leur priorité, peut-être. Mais
malgré eux, il faut les convaincre qu’il n’y
a pas d’autre solution. Nous n’avons pas
›
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
59
management avec
›
d’autre choix que de leur imposer des
contraintes et des obligations. Car nous,
qui sommes passés par là, savons qu’il
faut éviter la procrastination de cette dimension.
Il faut toujours être alerte car la
fin peut survenir très vite, à cause d’une
blessure ou de ne plus trouver de club
intéressé. Sachant que la durée moyenne
d’une carrière est de 7 ans, notre travail de
sensibilisation prend encore plus d’importance.
D’ailleurs, c’est d’autant plus important
d’assurer ce bagage aujourd’hui où
des joueurs de 16 ans signent déjà des
contrats. Alors qu’à mon époque, cela se
réalisait autour de 21 ans, ce qui nous permettait
de se créer ce bagage en amont.
Donc ce n’est pas facile, mais nous y mettons
toute notre force de conviction et
toute notre motivation pour les inciter à
faire ce choix. Cette maturité et ce déclic
peuvent d’ailleurs arriver plus tard chez
certains joueurs et joueuses, c’est pourquoi
l’UNFP est présente et cible dans la
tranche d’âge de 13 ans (début de la préformation)
à 35 ans et plus.
Pensez-vous que l’explosion
des salaires peut contribuer à
désintéresser certains joueurs
de ce type de formation ?
Je ne pense pas. Certes, ces joueurs sont
entourés, structurés, conseillés de manière
très pointue dans plusieurs domaines. Mais
on essaie de leur dire qu’ils devront entreprendre
et devenir responsables par la
suite, et cet apprentissage ne pourra passer
que par eux. Cela leur permettra d’être
maitre de leurs choix. Donc nous tentons
de les sensibiliser sur ce point également,
et ce sont justement ces joueurs-là qui y
auront le plus à gagner. Car ils seront amenés
à devenir chef d’entreprise, à avoir des
responsabilités très importantes et auront
besoin de connaissances. C’est ainsi que
nous voulons les convaincre d’ouvrir le
champ des possibles, et c’est pourquoi
notre programme se nomme « Unlimited
Players Major Program ». Le message est
qu’il ne faut pas se fixer de limites, peu
importe l’importance du salaire. Nous essayerons
d’apporter des solutions à tout
profil et toute catégorie de joueurs, et ceux
qui touchent beaucoup d’argent devraient
être aussi intéressés.
Vous avez été footballeur
professionnel durant de
nombreuses années. À titre
personnel, comment avez-vous
vécu votre reconversion ?
Auriez-vous aimé bénéficier de
ce programme ?
« LE BUT N’EST PAS DE
LES ENFERMER SUR UNE
SPÉCIALISATION MAIS
DE S’ORIENTER VERS
DU PROFILING, DU SUR-
MESURE. »
Oui bien-sûr. Nous avons un service qui
s’appelle « Europe Sport Reconversion »,
fondé au début des années 90 par Joël
Delpierre. L’UNFP ne s’intéresse donc
pas à la reconversion depuis aujourd’hui.
Il y avait davantage cette notion de reconversion,
qui était plus orientée pour
les joueurs en fin de carrière. Cette politique
volontariste, qui aujourd’hui prend
en compte l’ensemble des populations,
manquait à l’époque. La cible concernait
des joueurs volontaires que l’on allait pas
forcément chercher. J’aurais pu prendre
cette option, mais j’ai eu la chance d’enchainer
sur un poste de maire-adjoint de
la ville de Metz juste après ma retraite footballistique.
J’ai d’ailleurs pris ma retraite en
juin 2001, et nous avons remporté les élections
en mars donc j’avais anticipé la suite
même avant l’arrêt de ma carrière. Ce qui
est important à savoir est qu’aujourd’hui, à
l’UNFP, il est possible de prendre des responsabilités
en cours de carrière. Cela a
été mon cas puisque j’ai été vice-président
de l’UNFP dès 1998 alors que je pratiquais
encore, et suis passé co-président en
2006. Et dès 2001 je suis devenu salarié,
car il n’existe pas de dimension financière
pour les joueurs qui s’engagent en étant
sous contrat à la Ligue. Pour moi, cette reconversion
a été facile car j’avais un plan
pour la suite et comptais déjà poursuivre
à l’UNFP. Cependant, j’ai pu constater que
la suite a été très difficile pour nombreux
joueurs de ma génération, qui manquaient
justement de ce fameux bagage. Il faut
aussi dire qu’à l’époque, cette notion de
reconversion était assez aléatoire car on
spécialisait moins les personnes qu’aujourd’hui.
Désormais, ce n’est plus le cas
car la société actuelle ne fait plus de cadeau.
Et c’est pourquoi nous cherchons
à toucher la sensibilité et les compétences
des joueurs et joueuses pour qu’ils
puissent trouver une nouvelle voie qui leur
correspond. n
* Union nationale des footballeurs professionnels
Deux profils du
programme
Amandine HENRY
(32 ans, capitaine de l’Olympique
Lyonnais féminin)
Elle prépare sa reconversion en
prévision d’une fin de carrière dans
quelques saisons.
Édouard MICHUT
(18 ans, milieu de terrain du Paris
Saint Germain)
Il est en début de carrière de
footballeur professionnel. Il démarre
une formation supérieure.
Pour en savoir plus sur les formations
dédiées aux sportifs de haut niveau
à emlyon, ainsi que les contrats de
mécénat permettant à une entreprise
d’accompagner un sportif dans sa
démarche, contactez :
Mickaël ROMEZY
Directeur Sport Makers
emlyon business school
ROMEZY@em-lyon.com
+33 (0)4 78 33 78 70
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©Abaca / Icon Sport
60
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
droit
Plateforme de revente
de billets :
victoire en prolongations
pour la FFF
Alors que la finale de la Ligue des Champions 2022 a mis en lumière une
grave difficulté logistique concernant la gestion des tickets, le fléau de
la revente illicite des billets des manifestations sportives fait l’objet d’un
contentieux récurent et ancien, dont l’arrêt rendu par la Cour de cassation le
1 er juin 2022 marque une nouvelle étape.
Le site ticketbisfr.com, proposant
un service d’intermédiation pour la
transaction de titres de manifestations
sportives ou culturelles (autrement
dit, un service de revente
de billets en ligne), ne bénéficie pas de
la qualité d’hébergeur au sens de la loi
du 21 juin 2004 (dite LCEN). La Cour de
cassation a donc cassé un arrêt de la
Cour d’appel de Paris qui avait statué en
sens inverse, pour violation de la loi. Les
conséquences sont lourdes pour le site,
dont la responsabilité peut dès lors être
engagée à raison du caractère illicite
de l’activité de revente de billets, que ce
soit au titre des dispositions de l’article
313- 6- 2 du Code pénal ou de la complicité
de violation des conditions générales
d’acquisition et d’utilisation des billets sur
le fondement de la responsabilité civile
de droit commun. Rappelons également
que la vente de billets pour les matchs
de l’Equipe de France de football porte
atteinte au monopole d’exploitation dont
jouit la Fédération en vertu des dispositions
de l’article L.333-1 du Code du sport.
UN SITE TOUT À FAIT
« ACTIF »
neutralité pour devenir éditeur, de sorte
que son comportement ne peut plus être
considéré comme « purement technique,
automatique et passif ».
Dans cette affaire, la Cour de cassation
constate que la Cour d’appel elle-même
avait retenu que le site litigieux offrait aux
éventuels acquéreurs de billets la possibilité
de faire des choix entre les différentes
compétitions sportives, qu’un commentaire
sportif sur les matches à venir illustrait
celles-ci (« tous les matchs de qualification
du Mondial 2018 sont à suivre en
direct grâce à Ticketbis qui vous permet
non seulement d’acheter mais de vendre
vos billets de match de foot ») et qu’elle
sécurisait la transaction. La Cour d’appel
n’avait donc pas tiré les conséquences de
ses propres constatations, dont il résultait
l’existence d’un rôle actif d’optimisation
et de promotion des offres de vente de
billets, grâce à la « connaissance ou au
contrôle des données stockées ».
UNE DÉCISION EN
RÉSONNANCE AVEC
L’ACTUALITÉ NORMATIVE
EUROPÉENNE
aux besoins de protection des titulaires
de droits ? Il est permis d’en douter.
C’est ainsi que l’article 17 de la Directive
2019/790 du 17 avril 2019 sur le droit d’auteur
et les droits voisins dans le marché
numérique a introduit un régime de responsabilité
spécifique (c’est-à-dire alourdi)
aux plateformes de partage de contenus,
qui doivent désormais obtenir une
autorisation des titulaires de droits avant
de mettre en ligne les contenus proposés
par les utilisateurs. De même, les institutions
européennes ont annoncé fin avril
2022 un accord sur la règlementation
Digital Services Act visant à inscrire dans
les textes le principe selon lequel ce qui
est illégal hors ligne doit également être
considéré comme illégal en ligne.
Prémonitoire d’un nécessaire contrôle
de l’organisateur sur la billetterie de sa
manifestation, l’arrêt du 1 er juin 2022 se
situe également dans la droite ligne de
ce rééquilibrage des responsabilités sur
Internet. n
Par Thibault Lachacinski
et Fabienne Fajgenbaum,
NFALAW, Avocats à la Cour
En droit, le principe est simple : l’intermédiaire
qui ne joue aucun rôle actif de
nature à lui conférer une connaissance
ou un contrôle des données stockées
sur le site ne peut être tenu responsable
à raison de ce contenu. Ce régime dérogatoire
est à l’inverse écarté lorsque cet
intermédiaire franchit les frontières de la
Cette décision fait écho aux débats récurrents
sur la responsabilité des intermédiaires
sur Internet. La Directive européenne
2000/31 du 8 juin 2000 et la
LCEN précitée qui en est la transposition
interne, deux textes adoptés aux débuts
de l’avènement d’Internet, sont-elles (encore)
adaptées à la réalité juridique et
D.R.
D.R.
62
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
temps additionnel
La LDLC Arena se dévoile
Le chantier de la LDLC Arena avance. Les éléments
d’identité visuelle ont été dévoilés. Découvrez ce que
la LDLC Arena vous réserve.
Le chantier de la LDLC Arena, du nom du distributeur
de produits de haute technologie LDLC, suit son
cours à Décines-Charpieu. Depuis le début d’année
2022, les travaux ont débuté juste à côté du Groupama
Stadium sur le site d’OL Vallée. Les premiers travaux
permettent déjà de localiser l’emplacement des
futurs gradins et d’imaginer l’espace de représentation,
scène ou terrain, en fonction des différentes configurations
permises par la modularité du lieu. D’un coût estimé
de 140 M€, cette salle multifonctionnelle accueillera des
rencontres d’Euroleague de basket du LDLC Asvel (club
de Betclic Élite que préside Tony Parker, dont OL Groupe
est actionnaire, et à qui le distributeur donne également
son nom), des spectacles et de nombreux concerts, des
événements professionnels mais aussi des compétitions
sportives (notamment d’esport). La LDLC Arena devrait
accueillir entre 100 et 120 événements par an (12.000 et
16.000 personnes selon la configuration.
Fin des travaux et ouverture prévus pour la fin d’année
2023. n
© Populous © Populous
© Populous
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
63
temps additionnel
D.R.
Terrains d’expression
La réhabilitation d’un terrain de handball,
en partenariat avec Lidl, a pour
but de redonner une impulsion à un
quartier éprouvé par les problèmes
de drogues. Lidl et l’association
Etendart, qui anime des programmes
éducatifs associant des activités sportives,
académiques et créatives, ont inauguré
en juin dernier le tout premier terrain
de handball urbain rénové et réhabilité au
cœur des Jardins d’Eole, à cheval entre
les XVIII e et XIX e arrondissements de Paris.
Ce projet est notamment soutenu par
Daniel Narcisse, ancien international français
de handball, double champion olympique,
quadruple champion du monde et
triple champion d’Europe.
L’inauguration a également été l’occasion
de dévoiler le programme associatif et
éducatif mis en œuvre. Le terrain se veut
un outil d’inclusion par la pratique sportive.
Des stages d’initiation au handball
seront proposés aux jeunes du quartier
ainsi que des ateliers culinaires grâce au
soutien d’une cuisine pédagogique locale.
« En tant que premier partenaire du
handball, nous avons une responsabilité
contributive qui nous pousse à être aux
côtés du sport amateur, explique Michel
Biero, Directeur Exécutif Achats et Marketing
Lidl France. Ainsi, j’espère que les
actions menées via ce terrain pousseront
les jeunes à se mettre au handball et les
sensibiliseront aux bienfaits du sport au
quotidien. » Lidl a investi 133.000 € dans
D.R.
la rénovation de ce terrain, mis à disposition
pour les acteurs locaux et les entités
de handball à proximité.
La réhabilitation de ce terrain urbain est
une première pour le handball qui ouvre
la voie pour d’autres actions de la même
envergure. En effet, la FFHandball a si-
64
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
« EN TANT QUE PREMIER
PARTENAIRE DU
HANDBALL, NOUS AVONS
UNE RESPONSABILITÉ
CONTRIBUTIVE QUI NOUS
POUSSE À ÊTRE AUX CÔTÉS
DU SPORT AMATEUR. »
gné une convention sur 2022-2024 avec
l’Agence Nationale du Sport (ANS) pour la
construction et rénovation de 300 équipements
de hand à 4 et 150 équipements de
beach handball.
En vue des JO de Paris 2024, la Caisse
d’Epargne, Partenaire Premium de la
compétition, a déjà mis en place un
plan de développement de terrains
dans tout le pays.
La Caisse d’Epargne s’était engagée à
développer d’ici 2024, plus de 50 projets
de construction ou de rénovation de terrains
de sport partout en France, favorisant
la pratique libre et inclusive. D’ores et
déjà 65 ont été réalisés ou programmés.
Qu’ils soient mobiles ou pérennes, ces
terrains sont ouverts à tous et permettent
de jouer librement dans des décors artistiques.
De belles réalisations à l’instar du
TEP Vincent Auriol créé par l’artiste « L’Atlas
» au sein de la diagonale des arts du
13ème arrondissement de Paris, ou du terrain
de basket 3x3 au cœur du centre de
Vacances et de Formation de Chabotte
de l’association Sport dans la Ville dans la
Drôme sur lequel le design sera en réalisé
par les enfants accueillis cet été avec le
concours d’artistes.
D.R.
Ce programme sera amplifié avec la signature
d’une convention de collaboration
avec la FFHandball par laquelle la
banque s’engage à contribuer à la réalisation
de 15 terrains de handball à 4
au cœur des 15 territoires des Caisses
d’Epargne. Cet accord permet de porter
à 80 le nombre de terrains sur lesquels la
Caisse d’Epargne collabore à ce jour.
Il n’y a pas que le handball et le basket-ball
qui bénéficient de collaboration
avec des marques. La fondation Lacoste
et le jeu vidéo Minecraft ont inauguré un
terrain de tennis dans la Drôme (Poet-Laval)
en faveur des enfants défavorisés.
À l’image du jeu d’aventure, ils se sont inspirés
de Croco Island et ont recréé un terrain
de tennis virtuel pour le centre de vacances
de l’association Sport dans la ville.
« La créativité, l’inspiration et la force du
collectif ne doivent connaitre aucune
limite, qu’elle soit physique ou digitale,
souligne Catherine Spindler, Board
Member de la Fondation Lacoste et
Chief Brand Officer de Lacoste. L’origine
de cette collaboration avec Minecraft
en est la plus belle manifestation. Nous
avons offert un espace d’expression aux
joueurs dont la créativité a été mise au
service de ceux qui en ont besoin. Plus
que jamais, technologie et fashion-sport
doivent aller de pair pour permettre
la concrétisation de projet solidaire
comme celui-ci. ». n
© WorldOfPolar
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
65
temps adDitionnel AVEC
SPORTFIVE,
Les secrets du renouveau
Depuis son changement d’actionnaire en 2020, l’agence internationale de marketing
sportif SPORTFIVE a connu beaucoup d’évolutions et de nombreux succès. Afin d’en
savoir un peu plus sur les secrets de ce renouveau, et faire un premier bilan après ces
deux ans, nous sommes allés à la rencontre des membres du Comité Exécutif France
de l’agence, composé de Laurent Moretti (Managing Director), Amélie Davignon (VP
Human Ressources), Xavier Oddone (SVP Marketing & Sales), Charles Questiaux
(Chief Financial Officer) et Max Lebessou (Executive Vice President Digital Global et
Business Development).
“
Si on remonte à 2020, la
première décision forte a
été de reprendre le nom
historique de l’agence,
SPORTFIVE. Ce fut une
vraie discussion en interne, avec le
risque de renvoyer l’image d’un retour
en arrière, d’une agence qui s’accroche
à son passé, à l’heure où nos métiers
évoluent et où on se doit d’être tourné
vers l’avenir pour rester pertinent. Mais
au final, ce choix s’est imposé, car il est
osé, audacieux, et s’est accompagné
d’un énorme travail de transformation
et de modernisation de la marque, à
commencer par son identité visuelle.
Comme vous avez pu le voir, cette
identité se décline sur l’ensemble de
nos communications et donne une vraie
cohérence, une vraie force à l’ensemble.
Nous avons également transformé la
manière dont l’agence communique :
notre présence sur le digital notamment
a été simplifiée, harmonisée pour mieux
incarner la marque, avec des contenus
qui mettent à l’honneur les femmes et les
hommes qui font l’agence aujourd’hui.
En termes de philosophie, nous parlons
du Power of Five : ayants-droits, marques,
média, fans et nous-mêmes. Avec l’idée
que la mise en relation de cet écosystème
doit permettre de créer des expériences
bénéfiques et inoubliables pour tout le
monde, en utilisant le pouvoir du sport.
C’est ce que nous nous efforçons de faire
au quotidien en nouant et activant ces
partenariats. Les retours que nous avons
du marché montrent que cela fonctionne,
l’image de l’agence a réellement évolué
et ce n’est que le début.
En termes d’activité, nous nous sommes
recentrés sur quelques piliers forts, issus
de notre héritage mais aussi tournés vers
l’avenir : le football, les droits premium,
l’olympisme et l’esport. Sur le football
et les droits premium, nos équipes
commerciales sont clés car il s’agit de
l’activité historique de SPORTFIVE. Avec
un renouvellement partiel des effectifs,
nous avons pris le temps de booster et
de former ces équipes, qui ont depuis
prouvé leur valeur: nous sommes à
« EN TERMES DE
PHILOSOPHIE, NOUS
PARLONS DU POWER OF
FIVE : AYANTS-DROITS,
MARQUES, MÉDIA, FANS ET
NOUS-MÊME. »
l’origine de 7 deals de partenariats
de face avant de maillots de Ligue 1
Uber Eats pour la saison prochaine par
exemple.
L’activité olympisme est intéressante
aussi, car elle reflète bien le nouveau
fonctionnement de l’agence et les
opportunités que cela créé. Au-delà
de l’échéance de Paris 2024, nous
avons une stratégie qui s’inscrit dans
la durée avec nos experts en France
et à l’international : accompagnement
d’ayants-droits, conseil auprès de villes
candidates, travail avec les diffuseurs
et les marques partenaires. En plus de
ces expertises spécifiques, l’olympisme
est complètement intégré à l’agence, ce
qui peut ouvrir de nouvelles opportunités
business pour d’autres équipes, sur de
l’événementiel, les hospitalités ou dans
l’activation par exemple. Nous sommes
en outre fortement impliqués dans les
Jeux du Commonwealth qui s’ouvrent cet
été à Birmingham.
Au-delà de ces piliers, des efforts
très importants ont été mis sur la
pérennisation, la diversification et la
modernisation des activités de l’agence.
Des partenaires historiques, comme
l’Olympique Lyonnais, le RC Lens, l’AS St
Etienne, l’AJ Auxerre et le Valenciennes
FC sont engagés avec nous dans la
66
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
66
Les équipes SPORTFIVE France central et clubs au grand complet.
D.R.
durée. Nous avons récemment signé
un accord de partenariat exclusif avec
le LOSC, et notre premier partenariat
exclusif dans le rugby vient d’être
annoncé avec le Stade Français Paris.
Enfin sur l’esport, nous sommes devenus
en quelques années une agence
référente sur le marché français, avec
énormément de partenariats signés par
nos équipes, et des ayants-droits majeurs
se tournent désormais vers nous pour les
accompagner, comme le LEC (League of
Legends European Championship). Ce
sont des signaux forts dans le contexte
actuel, qui renforcent l’image de
dynamisme et de modernité de l’agence.
Notre nouvelle approche est basée
sur des choix forts, affirmés, sur des
opportunités business plus claires et plus
premium, et nous mettons les moyens
avec l’ensemble de nos expertises
transverses. Nous avons renforcé cette
idée d’intégration de nos expertises au
service du succès des partenariats de
nos clients. Sur l’activation par exemple,
nos équipes accompagnent à la fois des
clients stratégiques de l’agence comme
BPCE ou EDF, et des marques qui
proviennent de nos relations sponsoring
comme MG Motor ou iad. Cette façon
d’opérer ouvre en permanence de
nouvelles opportunités.
Nous avons aussi mené un travail de
diversification des profils présents au
sein de l’agence. Nous travaillons dans
un environnement qui évolue très vite, et
les attentes et objectifs de nos clients
également. Pour rester un interlocuteur
crédible et compétitif sur le marché,
c’est vital. Des sujets comme la créativité,
la data ou le digital sont devenus clés.
Sur la data, nos équipes Business
Intelligence et Business Performance
disposent de grandes capacités
d’analyse via des outils propriétaires
et des plateformes externes qui nous
donnent énormément d’insights sur le
marché. Cela nous permet de nourrir
nos stratégies commerciales, de trouver
les bons arguments pour convaincre
une marque qu’un deal sponsoring fait
du sens, mais cela nous sert également
en post-vente pour démontrer le succès
d’un partenariat avec des éléments
tangibles. Les marques attendent
de plus en plus qu’on leur démontre
un vrai retour sur investissement,
et ces mesures de retombées sont
extrêmement importantes pour les
fidéliser sur le long terme.
Pour finir, le digital est important chez
nous à tous les niveaux. En interne via des
nouveaux outils, notamment CRM, pour
faciliter la prospection, et les process
de vente, mais aussi au service du
business: dans le cadre de notre travail
de régie, nous sommes convaincus
que les leviers digitaux sont clés pour
transformer nos offres commerciales
et les rendre plus en phase avec les
nouvelles attentes des marques, que ce
soit en termes d’objectifs ou de public
ciblé. C’est pour cela qu’on travaille à
intégrer plus d’assets digitaux dans les
offres sponsoring, ou à développer des
idées de contenus créatifs adaptées au
message de la marque, aux tendances de
consommation et aux fans. En outre, nous
accompagnons aussi des ayants-droits
dans leurs stratégies de développement
d’audience et d’engagement sur les
réseaux sociaux, en allant même sur de
nouveaux territoires comme Tiktok, mais
également au sens géographique en › ›
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
67
temps adDitionnel AVEC
›
leur permettant de capter de nouveaux
fans à l’international avec des stratégies
localisées.
Le point commun de l’ensemble de
ces équipes est d’être en permanence
au support des efforts de nos équipes
commerciales, et leurs succès parlent pour
l’ensemble de l’agence.
Le dernier axe majeur de notre
transformation concerne la culture
d’entreprise, cette volonté de collaborer et
de gagner ensemble. Cette culture infuse
à tous les niveaux dans l’agence, et se
ressent dans l’atmosphère de travail qui
mène aux succès commerciaux que l’on
connaît. Nous nous retrouvons tous autour
d’un certain nombre de valeurs comme
l’ouverture d’esprit, et l’audace, ce qui peut
nous amener sur de nouveaux territoires où
on ne nous attendait pas forcément comme
l’esport, l’entertainment ou le rugby.
Le Comité Exécutif, composé de personnes
aux profils divers, opère totalement en
équipe, au niveau de la France bien sûr,
mais aussi dans les relations proches que
l’on entretient avec notre top management
à Hambourg, et dans nos interactions avec
les autres pays.
Cette culture fait aussi que nos fonctions
supports (juridique, finance, ressources
humaines) sont totalement intégrées au
quotidien à nos activités dont elles ont une
parfaite compréhension. Cela leur donne
une envie supplémentaire de s’investir,
et de devenir facilitateur du business.
Les avoir en soutien est un vrai plus et nous
68
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
68
« NOTRE NOUVELLE
APPROCHE EST BASÉE
SUR DES CHOIX FORTS,
AFFIRMÉS, SUR DES
OPPORTUNITÉS BUSINESS
PLUS CLAIRES ET PLUS
PREMIUM. »
ouvre de nouvelles opportunités. Cette
culture passe enfin par la mise en valeur des
talents et des équipes, à la fois en externe
(par exemple via notre compte Instagram
@sportfiveagency), mais également en
interne : la mobilité interne est toujours
favorisée dans le cadre d’une ouverture ou
création de poste. Nous avons aussi mis en
place un programme d’échange entre les
pays où des collaborateurs peuvent passer
plusieurs mois intégrés dans une équipe à
l’étranger pour échanger sur les méthodes
de travail et se nourrir mutuellement. Enfin,
le groupe et l’agence ont déployé des
outils à destination des employés pour
faciliter la communication en interne et en
externe, favoriser les partages, et le relai de
l’actualité SPORTFIVE. Tout cela participe
à favoriser notre marque employeur, mais
aussi à faciliter le travail au
”
quotidien. Au
final, des opérationnels
aux fonctions support, tout
le monde avance dans la
même direction et c’est
une force chez nous. n
D.R.
D.R. D.R.
Victor Bondin
(Directeur Commercial, Stade
Français Paris) :
“
Cela fait plus de 10 ans que
je travaille chez SPORTFIVE,
et mon parcours illustre bien cette
volonté de miser sur les gens et de les
faire progresser. J’ai démarré en club
en tant que commercial à l’OGCN Nice,
puis j’ai rejoint les équipes hospitalités
puis sponsoring au siège à Paris, et
je viens très récemment de passer
au Stade Français avec de nouvelles
responsabilités. On donne vraiment la
chance aux gens de se construire et
de construire leur poste. »
Romain Duchan
(Directeur Commercial, LOSC) :
“
Peu de temps après avoir signé
avec SPORTFIVE on a été
rapidement intégré aux équipes et
j’ai pu constater que Welcome to the
family n’est pas qu’un slogan, on le
ressent au quotidien. Il y a beaucoup
de confiance mutuelle dans la
démarche et la stratégie commerciale,
avec une vraie volonté de la part de
l’agence de s’intégrer à l’état d’esprit
du club. Cette super collaboration
a très vite mené à des succès
commerciaux avec les signatures de
Cazoo, Rika et Winamax. »
égie
Vous souhaitez communiquer
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communiqué
LA 13 ÈME ÉDITION
DU FORUM INTERNATIONAL
PEACE AND SPORT
Un évènement unique au cœur de la Principauté de Monaco
Au fil des années, le Forum international Peace and Sport est devenu un événement majeur sur la
scène internationale. Depuis sa création, l’évènement a rassemblé plus de 4000 représentants de plus
de 110 pays, dont des Chefs d’État, des représentants d’institutions publiques, d’entreprises privées,
d’organisations sportives nationales et internationales et des Champions de la Paix. A l’occasion des
15 ans de la création de Peace and Sport, la 13 ème édition du Forum aura pour thème « Le sport, une
réponse pour la paix » et bénéficiera du soutien de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco.
Du 1 er au 2 décembre, des acteurs
stratégiques du monde du sport
et du business, des représentants
de la société civile et des
organisations internationales identifieront
et partageront des solutions destinées à
construire des sociétés plus inclusives et
pacifiques grâce au pouvoir du sport.
Grâce à un format hybride, à la fois présentiel
et digital, le Forum bénéficiera
d’une visibilité unique en Principauté et à
l’international et fournira un espace dédié
au networking et à la recherche de synergies
pour un grand nombre de partenaires
et de participants. De nombreuses
personnalités, dont le Vice-Président de
Peace and Sport Didier Drogba et des
Champions de la Paix engagés auprès de
l’Organisation, seront attendues lors des
panels et lors de la soirée de gala des
Peace and Sport Awards.
A l’issue de la première journée du Forum,
la prestigieuse célébration des Peace
and Sport Awards mettra à l’honneur des
organisations et des individus pour leur
contribution exceptionnelle à la paix, au
dialogue et au changement social dans le
monde grâce au sport. Le Prix du Champion
de la Paix de l’année, décerné les
années précédentes à Rudy Gobert –
Joueur en NBA et pivot de l’équipe de
France de basketball, Lionel Messi – Attaquant
du Paris Saint-Germain et 7 fois Ballon
d’Or, ou encore Siya Kolisi – Capitaine
emblématique de l’équipe sud-africaine
de rugby, viendra récompenser l’engagement
d’un(e) athlète en faveur de l’inclusion
et du dialogue.
LE PRÉSIDENT-FONDATEUR
DE PEACE AND SPORT,
JOËL BOUZOU, A DÉCLARÉ :
« Avec un format hybride et novateur,
le Forum International Peace and Sport
permettra de générer des réponses et
d’impulser de nouvelles collaborations
pour intensifier l’utilisation du sport
comme levier de paix, dans un contexte
de résurgence des conflits internationaux.
Afin de soutenir la réalisation de
notre vision, nous invitons les partenaires
privés, institutionnels et de terrain
qui souhaitent confirmer leurs engagements
dans la création d’un monde plus
sûr, plus juste et plus inclusif grâce au
sport à nous rejoindre pour cet évènement
d’ampleur. » n
A propos de
Peace and Sport
Depuis 2007, Peace and Sport œuvre
pour que le pouvoir fédérateur du sport
soit utilisé à faire avancer la société vers
la paix. Afin d’assurer la durabilité des
programmes terrain, et de maximiser
l’utilisation du sport dans la transformation
sociale nécessaire dans chaque région
du monde affectée par la pauvreté ou
l’instabilité, l’organisation rassemble et
développe des partenariats stratégiques
entre les mondes de la paix, du sport et les
acteurs des secteurs institutionnel, privé
et média.
70
sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°23 ] - ÉTÉ 2022
Dispositif
Sport Inside
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• Global BBA Hybride SHN : un bachelor d’excellence en 4 ans post-bac, visé
Bac+4, conférant Grade de Licence contrôlé par l’Etat
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et flexible, visé bac+5 par le Ministère de l’Enseignement Supérieur
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en ligne de niveau bac+5, titre RNCP 7, pour les managers opérationnels
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cadres dirigeants
Contact :
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romezy@em-lyon.com | 06 07 33 78 49
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