Carnet du Cercle LAB #21 – LE PILOTAGE DES MUTUELLES PAR LES VALEURS
Les mutuelles évoluent dans un marché toujours plus concurrentiel. Les pouvoirs publics, qu’ils soient nationaux ou européens, accentuent par ailleurs l’homogénéisation des garanties qu’elles proposent à leurs adhérents ou sociétaires. Pour autant, de par leur histoire, elles ont une carte à jouer sur les valeurs qu’elles tentent de promouvoir pour se démarquer. Mais de quelles valeurs parle-t-on ? Et surtout comment aligner ces valeurs aux stratégies des mutuelles afin de se différencier. Nous faisons le point sur le pilotage par les valeurs dans cette nouvelle publication du Cercle LAB réalisée en partenariat avec Unalis Mutuelles
Les mutuelles évoluent dans un marché toujours plus concurrentiel. Les pouvoirs publics, qu’ils soient nationaux ou européens, accentuent par ailleurs l’homogénéisation des garanties qu’elles proposent à leurs adhérents ou sociétaires.
Pour autant, de par leur histoire, elles ont une carte à jouer sur les valeurs qu’elles tentent de promouvoir pour se démarquer. Mais de quelles valeurs parle-t-on ? Et surtout comment aligner ces valeurs aux stratégies des mutuelles afin de se différencier. Nous faisons le point sur le pilotage par les valeurs dans cette nouvelle publication du Cercle LAB réalisée en partenariat avec Unalis Mutuelles
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NOVEMBRE
2022
NOUS REMERCIONS LES ADHÉRENTS
DU CERCLE LAB D’AVOIR PARTICIPÉ
AU CONTENU DE CE CARNET.
CHRISTIAN DROZ
président d’Apicil Mutuelle
CHRISTIAN OYARBIDE
Président de Mutlog
JEAN-MARC AUSSIBAL
Directeur général de Tutélaire
MICHEL SIRVEN
Directeur général de la MMJ
PIERRE MARINI
Directeur général
d’Unalis Mutuelles
P.4
P.6
P.6
P.7
P.8
P.10
P.10
P.11
P.12
P.13
P.14
P.16
P.18
EDITO
I - De quelles valeurs parle-t-on ?
1 - Communauté de destin et solidarité
2 - La non-lucrativité
3 - L’économie sociale et solidaire
II - Comment piloter par les valeurs ?
1 - Maintenir le débat démocratique
2 - Rendre visible la solidarité
3 - Casser le tabou de la communication
4 - Inverser la solidarité
5 - Être utile sans condition
III - Conclusion
Contacts et à propos
EDITO
EDITO
Nous observons dans l’environnement mutualiste un large mouvement visant
à réinterroger le rôle des mutuelles, quels que soient leurs codes ou leurs livres
d’appartenance. Ce mouvement, renforcé par les débats, parfois enflammés, sur les
entreprises à mission ou les raisons d’être, ont de nombreuses vertus, notamment
celle nous pousser à mesurer notre degré de mutualisme non plus à l’aune de nos
statuts et règlements, mais à celui de l’effectivité de nos discours et de l’impact réel
de nos actions. Il nous questionne sur nos valeurs, mais avant, sur la définition même
de ce terme que nous proférons tous sans parfois avoir pris le temps d’en arrêter les
contours précis. Qu’est-ce qu’une valeur ? A quelles conditions une valeur en est une
ou cesse-t-elle d’en être une ? Quelles sont-elles ? La démocratie, la solidarité ? A
quelles conditions d’exercice ? Ce débat nous permet de nous interroger également
sur ce qui nous motive réellement à agir. Est-ce la rentabilité, la solvabilité, la maîtrise
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des risques, les rapports de forces entre acteurs du monde de l’assurance, les ambitions
individuelles, les parts de marchés, ou bien la réponse aux besoins des adhérents ?
Nous avons souhaité réunir à l’occasion de ce carnet des acteurs aux voix singulières,
tous mutualistes, intervenant auprès de populations et pour des produits différents,
qu’ils adhèrent ou pas à Unalis Mutuelles. Merci infiniment à eux d’avoir accepté de
jouer le jeu. C’est une chance pour nous tous, mutualistes, et un
privilège : par le débat démocratique, par des petits pas et
de grandes utopies, tenter de faire bouger les lignes, audedans
comme au-dehors.
PIERRE MARINI
Directeur général
d’Unalis Mutuelles
5EDITO
DE QUELLES VALEURS PARLE-T-ON ?
I. DE QUELLES VALEURS PARLE-T-ON ?
1. COMMUNAUTÉ DE DESTIN ET SOLIDARITÉ
En premier lieu, il est crucial de déterminer quelles sont les lignes de démarcation
entre les mutualistes et les assureurs qui ne le sont pas. Le premier mot marquant
cette différence est solidarité. « Tout d’abord, n’oublions pas que la mutualité c’est
une longue et belle histoire. Celle d’individus qui ont décidé de se regrouper entre
eux pour organiser, sur une base d’entraide mutuelle, un monde plus juste, et ont
mis en œuvre une solidarité pour porter les aléas de la vie (santé, prévoyance,…),
rappelle Michel Sirven, directeur général de la Mutuelle des Métiers de la Justice
et de la Sécurité. Ces organisations étaient alors essentiellement professionnelles
syndicales ou corporatistes ».
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«Au départ ces individus avaient un intérêt commun à la
solidarité, ajoute Christian Droz, président d’Apicil
Mutuelle. Que ce soit dans les mines ou la métallurgie
par exemple, l’ambition première était la
solidarité». Cette solidarité dépassait d’ailleurs
le seul cadre des individus adhérents de ces
regroupements. Elle était destinée
ainsi à venir en aide aux familles
lors du décès des mineurs par
exemple. Cette conception forme
peut-être l’essence même du
mutualisme. «Finalement, ce sont
les citoyens qui ont pris en main leur
volonté de solidarité, collectivement»,
souligne Christian Oyarbide.
2. LA NON-LUCRATIVITÉ
« Une autre valeur qui me semble essentielle est celle de la non-lucrativité », estime
Jean-Marc Aussibal, directeur général de Tutélaire, ce qui ne signifie pas ne pas réaliser
d’excédents destinés à financer la recherche, l’innovation et l’amélioration des offres.
Le point crucial est qu’au regard de sociétés dont les profits sont redistribués à des
actionnaires éloignés de toute considération de solidarité, le mutualisme se distingue.
« Dans le modèle assurantiel capitalistique, l’actionnaire a pour objectif de retirer un
bénéfice de l’activité visant à prévenir ou à réparer un préjudice, qui survient d’un
aléa de la vie d’un client. Dans le modèle mutualiste, personne ne tire profit de la
prévention ou de la réparation de ces malheurs. C’est là la différence fondamentale
de nos approches ».
DE QUELLES VALEURS PARLE-T-ON ?
« Mais encore faut-il savoir comment est utilisé l’argent des adhérents, pointe Christian
Oyarbide. Ce n’est par parce que l’on est non lucratif que l’on a pas de compte à rendre.
Au contraire même, ce devrait être un fondement qui nous oblige vis-à-vis de nos
adhérents pour l’ériger en véritable valeur ». A ce titre, l’uns des objectifs d’une mutuelle
peut être de réaliser des profits. Ce ne doit pas être un mot tabou.
Mais la question sous-jacente est celle de l’utilisation de ce bénéfice. En d’autres termes,
quelle est sa finalité ? Est-ce simplement renforcer les fonds propres, quitte à afficher
des ratios de solvabilité de 600% ? Est-ce développer l’action sociale ? Finalement,
comment ces profits sont-ils redistribués ? « Rappelons toutefois que nous évoluons
dans un système économique où les besoins sont infinis alors que les moyens, eux,
sont limités. Nous avons donc besoin de faire des choix, souligne Michel Sirven. Or,
dans le système mutualiste, ces choix sont discutés ouvertement avec
les adhérents. Une mutuelle ne peut pas tout faire. La
démocratie au sein de nos structures
doit alimenter ces discussions
pour définir les orientations
de redistribution ». C’est là,
justement que le pilotage par les
valeurs doit intervenir.
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DE QUELLES VALEURS PARLE-T-ON ?
3. L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE
« Nos mutuelles de la fonction publique Etat, ont été crées par et pour des agents des
ministères concernés, et elles existent parce qu’elles ont une mission . Une mission qui
s’inscrit dans l’économie sociale et solidaire. Dans notre cas, nous avons mis en place
entre autre une solidarité intergénérationnelle dans le calcul de nos cotisation, mais
également une solidarité selon les revenus », illustre le directeur général de la MMJ.
S’il existe trois codes pour régir les différents acteurs de l’assurance, l’univers
réglementaire a très fortement normé l’exercice même des métiers. « Sur l’assurance
des emprunteurs, pour décrocher les contrats des banques, il faut des garanties
parfaitement encadrées. Nous ne pouvons plus nous différencier par les garanties »,
regrette le président de Mutlog.
Pierre Marini soulève un autre point crucial. Les cotisations des adhérents d’aujourd’hui
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doivent-elles servir à acquérir ceux de demain, au-delà du seuil permettant d’assurer
l’équilibre et la pérennité des activités ? Une technique d’acquisition qui rejoint celle
de la téléphonie mobile ou des fournisseurs d’accès internet lorsqu’ils proposent des
forfaits à prix cassés aux nouveaux clients financés par ceux déjà en portefeuille.
« Je n’ai pas de problème sur ce sujet, plaide Christian Oyarbide. Ma mission ne se
cantonne pas à servir les adhérents d’aujourd’hui. Elle va bien au-delà puisqu’elle
consiste à favoriser l’accès au logement. Une mutuelle n’est pas un simple assureur.»
DE QUELLES VALEURS PARLE-T-ON ?
En outre, Solvabilité 2 a accentué cette uniformisation de l’activité d’assurance
entre les différentes familles, bien qu’il demeure des différences sur les systèmes de
gouvernance.
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COMMENT PILOTER PAR LES VALEURS ?
II. COMMENT PILOTER
PAR LES VALEURS ?
1. MAINTENIR LE DÉBAT DÉMOCRATIQUE
Nous l’avons vu, le modèle mutualiste s’appuie largement sur la notion de démocratie.
«Elle ne doit pas simplement s’appuyer sur le principe 1 homme/1 voix», soulève
Christian Droz. Dès lors, il est nécessaire de repenser les bases de cette vie
démocratique. En théorie, les mutualistes sont censés s’engager au moins autant
pour les autres que pour eux et entre eux. « Or le seul instrument que les sociétés
humaines ont trouvé pour résoudre les différences de point de vue qu’elles peuvent
avoir autrement que par le conflit, c’est la démocratie », affirme Christian Oyarbide.
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« Pour autant, ne nous voilons pas la face. La démocratie ne protège pas la mutualité
de la concurrence, même si, en principe, elle permet une plus forte adhésion des
adhérents », tempère Jean-Marc Aussibal.
2. RENDRE VISIBLE LA SOLIDARITÉ
Piloter par la valeur n’a de sens que si ces valeurs sont reconnues du grand public.
Dans le cas contraire, cela revient à prêcher dans le désert face à d’autres acteurs qui
ne s’embarrassent pas de ce genre de détails. Si l’on se concentre sur le secteur de la
santé, force est de constater que le terme même « mutuelle » est devenu galvaudé.
« Pour les assurés, tous les assureurs qui font de la santé, quel que soit leur statut,
sont des mutuelles. Et si on a le malheur de leur parler de complémentaire santé, ils
nous demandent ce que c’est, rappelle le président d’Apicil Mutuelle. Nous observons
d’ailleurs que les banques mutualistes font leur succès sur une communication
orientée sur l’absence d’actionnaire depuis de nombreuses années ».
COMMENT PILOTER PAR LES VALEURS ?
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COMMENT PILOTER PAR LES VALEURS ?
3. CASSER LE TABOU DE LA COMMUNICATION
Pour vivre heureux, vivons... moins cachés. Dans de trop nombreuses structures
mutualistes, la communication est mal perçue. C’est un tabou. « Pourtant, nous
devrions dire ce que nous faisons de bien », appuie Jean-Marc Aussibal. « Pendant
le confinement, nous avons distribué des masques et du gel dans les centres
pénitentiaires. Nous n’en avons pas suffisamment parlé parce que la communication
dans les médias ne fait pas suffisamment partie de notre ADN. On est plus dans
l’action et l’efficacité sociale», détaille Michel Sirven. Délaisser le champ de la
communication, c’est offrir cet espace à d’autres acteurs qui n’hésiteront pas à mettre
en avant leurs aspects vertueux quand bien même ils ne représenteraient qu’une part
infime de leur activité. « Les grands groupes traditionnels font, mais surtout, ils font
savoir », s’amuse Christian Droz.
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Mettre en lumière ces actions sociales concrètes différenciera les mutuelles des
groupes traditionnels, car elles apporteront des preuves à leurs discours sur les valeurs.
4. INVERSER LA SOLIDARITÉ
De façon très logique le modèle mutualiste s’est construit dans la période d’aprèsguerre
sur la notion de solidarité intergénérationnelle des plus jeunes en faveur des
plus âgés. « Mais aujourd’hui, dans le contexte socio économique actuel, nous devons
réfléchir à ré équilibrer cette solidarité. Parce que ce sont les jeunes entrant dans la
vie active qui se trouvent le plus souvent en difficulté », estime le directeur général
de la MMJ. Cette situation nécessite une attention accrue sur les différents types
de fragilités et de dépendances (au-delà de l’âge) afin d’identifier les populations
vulnérables et de proposer des solutions appropriées pour les accompagner.
COMMENT PILOTER PAR LES VALEURS ?
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COMMENT PILOTER PAR LES VALEURS ?
5. ÊTRE UTILE SANS CONDITION
« Je suis un utopiste de la mutualité, lance Christian Oyarbide. Être
utopiste c’est viser l’utilité catégorique, à savoir l’utilité au sens kantien
du terme. C’est-à-dire qu’elle ne peut pas être soumise à un quelconque
impératif hypothétique : ‘je ne suis pas utile à condition que’ ». « Je vous
assure à condition que j’en retire des dividendes suffisants », rebondit
Pierre Marini. Dans cette perspective, l’humain doit être considéré
comme une fin et non comme un moyen. Il devient l’objet de l’attention
quand bien même il est consommateur.
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Et finalement la solidarité devient le moyen de cette utilité parce
qu’elle est une réponse à un besoin. Cela suppose de constamment
faire évoluer la réponse à ce besoin, besoin qui doit être identifié par
une approche par le réel et par l’utilité, qui ne doit pas naître
simplement d’études de marché ou de plans d’affaires. Celui-ci
doit donner lieu à une réponse mutualiste basée sur l’utilité
et l’impact, par la qualité ou la quantité, des réponses
que nous proposons, et ne se limitant jamais à la
seule question de la rentabilité.
COMMENT PILOTER PAR LES VALEURS ?
15
CONCLUSION
III. CONCLUSION
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A écouter les différents intervenants qui ont participé à
ce carnet, l’état du mutualisme semble préoccupant. Les
valeurs auxquelles il s’est accroché se sont délitées dans
une uniformisation du marché. Et les rares tentatives de
les remettre en porte-étendard n’ont pas été suffisamment
poussées pour mettre en œuvre un réel pilotage par les valeurs
au sein de ces structures. Les mots sont là, mais les actions
manquent de visibilité. A cet effet, certains souhaitent ouvrir
de vraies réflexions pour dynamiser une forme d’organisation
et de réflexion démocratique qui, dans le contexte sociétal
actuel, a toute sa place. Mais gare aux tentatives visant à
imposer une forme unique de mutualisme. Car il existe DES
formes de mutualismes qui ont des valeurs communes mais
qu’elles diffusent différemment parce qu’elles n’adressent pas
les mêmes populations, parce qu’elles ne couvrent pas les
mêmes risques ou encore parce qu’elles n’ont pas de réels
contacts directs avec leurs adhérents. Le pilotage par les
valeurs suppose donc une réflexion commune mêlée à une
introspection de chacune des mutuelles. Car, finalement, audelà
des valeurs, ce qui fait la force du mutualisme, c’est aussi
sa richesse de points de vue. Ces réflexions favoriseront le
passage de mutuelles définies par leur statut à des mutuelles
déterminées par leurs actions.
CONCLUSION
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CONTACT
À PROPOS
A PROPOS UNALIS
Déterminés qu’une troisième voie est possible entre les groupes prudentiels intégrants
et le choix d’un parcours isolé, les membres de l’UGM Unalis pensent leur union
comme un espace de développement commun, source de synergies et d’engagement,
ouvert et apolitique. Riche de l’histoire et des identités diverses de chacun de ses
membres, Unalis est le fruit d’une complémentarité entre acteurs variés, issus tant de
la fonction publique, qu’interprofessionnels ou affinitaires, tantôt présents à l’échelle
nationale, tantôt acteurs de proximité dans nos territoires. Avant tout, l’Union repose
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sur des valeurs communes et sur l’ambition de construire ensemble, entre acteurs
libres et volontaires, un nouveau modèle de coopération mutualiste.
CONTACTS
ALYA KOROGHLI
Responsable des partenariats
alya.koroghli@unalismutuelles.fr
06.84.26.51.45
CONTACT
A PROPOS DU CERCLE LAB
Le Cercle Lab a pour ambition de nourrir le secteur de nouvelles idées. Il s’organise
pour cela autour de 11 clubs thématiques résolument orientés métiers dont les
réflexions menées tout au long de l’année se concrétisent par la publication de 11
publications annuelles.
Véritables outils d’analyse prospectifs, ces 11 publications annuelles ont pour objectif
de déceler les signaux, sonder les phénomènes et témoigner des mouvements qui
annoncent les évolutions futures de l’assurance. La co-production de ces cahiers
de tendance permettent, par conséquent, de disposer d’une vision structurée et
inspirante du secteur. Le Cercle LAB est ainsi un formidable lieu de networking et de
confrontation d’idées pour toutes les familles du secteur.
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CONTACTS
SÉBASTIEN JAKOBOWSKI
Fondateur de Seroni
sjakobowski@seroni.fr
06.62.45.01.31
CATHERINE MARQUIS
Responsable de la communication
& de l’évènementiel
cmarquis@seroni.fr
06.85.44.20.78
FLORIAN DELAMBILY
Rédacteur en chef
de News Assurances Pro
fdelambily@seroni.fr
06.15.43.30.89
CARNET# 21
ÉTUDE
LE PILOTAGE DES MUTUELLES
PAR LES VALEURS
Les mutuelles évoluent dans un marché toujours plus concurrentiel. Les
pouvoirs publics, qu’ils soient nationaux ou européens, accentuent par ailleurs
l’homogénéisation des garanties qu’elles proposent à leurs adhérents ou sociétaires.
Pour autant, de par leur histoire, elles ont une carte à jouer sur les valeurs qu’elles
tentent de promouvoir pour se démarquer. Mais de quelles valeurs parle-t-on ?
Et surtout comment aligner ces valeurs aux stratégies des mutuelles afin de se
différencier. Nous faisons le point sur le pilotage par les valeurs dans cette nouvelle
publication du Cercle LAB réalisée en partenariat avec Unalis Mutuelles
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