Panorama de presse quotidien du 24 11 22
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PANORAMA DE PRESSE
Du 24/11/2022
- Politique-Economie.……..………………….………………………..………….…….….…p.2-12
- Evènement-Conférence…………………………………..…………………..……….…...p.13
- Environnement…………………………………………………………………………………..p.14-17
- Recherche-Viticulture…………………………………………………………………………p.18-20
- Consommation-Commerce………..…………………....……………….……………….p.21-30
- Tourisme-Concours………………………………………………………………….…………p.31-32
- Communication-Dégustation-Cuvées………………………………………………….p.33-46
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Loi de finances
Le Sénat veut une exonération totale de la
donation familiale des vignobles exploités 25
ans
Pour maintenir des transmissions intrafamiliales, les sénateurs veulent intégrer dans le Budget
2023 un dispositif souhaitant faciliter la conservation des domaines viticoles en l'état.
Par Alexandre Abellan Le 24 novembre 2022 Vitisphère.com
« Ce dispositif vise à protéger les exploitations agricoles et viticoles familiales, en allégeant la
fiscalité des donations et successions lorsque l’un ou plusieurs héritiers souhaitent reprendre
l’exploitation, et que les autres héritiers s’engagent à conserver les biens transmis et les laisser
à la disposition des repreneurs pendant une longue durée (25 ans) » indiquent les sénateurs
porteurs de l’amendement. - crédit photo : Sénat
Débattu au Sénat après l’usage de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution à l’Assemblée
Nationale, le projet de loi Projet de loi de finances pour 2023 intègre désormais
« l’exonération totale sur les donations d'immeubles agricoles en contrepartie d'une détention
plus longue et de l'exploitation personnelle par l'un des bénéficiaires » indique le sénateur
Daniel Laurent (Les Républicains, Charente-Maritime), porteur de la proposition (n° I-91).
Adopté en séance ce vendredi 18 novembre, l’amendement stipule que « les successions et
donations entre vifs intéressant les immeubles à usage agricole [sont exonérés] à condition
que l’acte constatant la donation ou la déclaration de succession contienne l’engagement pris
par chacun des héritiers, légataires ou donataires, pour eux et leurs ayants cause, de
conserver les immeubles transmis pendant une durée de vingt-cinq ans à compter de la date
de la transmission à titre gratuit » avec une exploitation directe « par l’un ou plusieurs des
héritiers, légataires ou donataires [comme] leur conjoint, leur partenaire lié par un pacte
civil de solidarité, l’un de leurs frères et sœurs, l’un de leurs ascendants ou descendants, le
conjoint ou le partenaire lié par un pacte civil de solidarité de l’un de leurs ascendants ou
descendants. »
Exploitation familiale menacée de dislocation
Indiquant reprendre une proposition de la Confédération Nationale des producteurs de vins et
eaux de vie de vin d’appellation (la CNAOC, qui se félicite de ce vote), les sénateurs
signataires de l’amendement notent que « la fiscalité qui s’applique actuellement à la
transmission familiale des terres agricoles et des vignes, compte tenu de la valeur élevée de
ces biens, incite les propriétaires à repousser à plus tard cette transmission. Lorsque les
successions s’ouvrent, les droits à payer par les héritiers les incite à vendre les biens.
L’exploitation familiale poursuivie par un ou plusieurs de ces héritiers est alors menacée de
dislocation. »
Des arguments qui ont porté auprès du sénateur Jean-François Husson (Les Républicains,
Meurthe-et-Moselle), le rapporteur général de la commission des finances, qui a adopté « la
sagesse » sur l’amendement, tout en notant que « le Sénat a déjà adopté en 2021 un
amendement similaire. Quels sont les projets du Gouvernement ? Combien de temps faut-il
encore attendre ? » Ministre délégué aux comptes publics, Gabriel Attal répond par un avis
défavorable et indique que le ministre de l’Agriculture « Marc Fesneau a annoncé un projet
de loi sur le foncier agricole pour début 2023. Ce texte pourra donner lieu à des évolutions
fiscales. Abordons les sujets dans le bon ordre. »
Dégustations gratuites
À noter parmi les amendements rejetés*, celui concernant la pérennisation de l’exonération
des droits de circulation et de consommation pour les volumes dégustés à titre gratuit face au
souhait de l’administration douanière d’abroger une circulaire de l’an 2000 sur ce sujet.
« Pour la CNAOC, cette remise en question aura des conséquences financières et un
alourdissement des charges administratives pour la filière » indique le texte sénatorial.
« J'entends les inquiétudes de certains acteurs, mais vos amendements sont satisfaits par une
circulaire des douanes » rassure Gabriel Attal, demandant le retrait.
Pour la suite du projet de loi de finances, le vote solennel est prévu ce mardi 6 décembre au
Sénat, avec une Commission Mixte Parlementaire devant normalement se tenir le 14
décembre (selon la stratégie gouvernementale pour l'adoption de ce texte).
* : Ces propositions rejetées concernaient la révision de la « déduction pour augmentation de
la valeur de leurs stocks de moûts, vins et/ou eaux-de-vie de vins », un élargissement des
« dispositifs d’exonération de la taxe sur la publicité foncière pour les échanges de parcelles
d’exploitations géographiquement morcelées », une augmentation « des plafonds
d’exonération des plus-values des petites entreprises », un relèvement de « l'abattement sur
les donations et les successions en ligne directe à 150.000 euros par part (contre 100 000
euros actuellement) », l’élargissement au vignoble de l’exonération à 75 % sur la transmission
à titre gratuit pour les donations ou successions d’entreprise (soit le dispositif Dutreil), le
raccourcissement du délai de rappel fiscal, l’élargissement aux sociétés soumises à l’impôt sur
les sociétés de la Déduction pour Epargne de Précaution (DEP)…
La réforme de la certification HVE laisse le
vignoble dans la plus parfaite incertitude
Les décrets sont publiés pour définir le cadre du nouveau cahier des charges Haute Valeur
Environnementale, mais les mesures concrètes de contrôle restent encore inconnues, ce qui
inquiète le vignoble, incapable de se projeter en l'état.
Par Alexandre Abellan Le 24 novembre 2022 Vitisphère.com
La réforme de la voie A de la certification HVE fera-t-elle tomber la démarche dans le
panneau ? - crédit photo : Alexandre Abellan (Vitisphere)
Moins festif qu’un calendrier de l’avent, le compte à rebours pour la mise en place ce premier
janvier 2023 de la nouvelle certification Haute Valeur Environnementale (HVE) va également
conduire à des surprises dans le vignoble. À défaut de cadeaux, les craintes sont fortes sur un
décrochage du nombre de nouvelles certifications au vu des nouvelles contraintes après des
années de croissance continue (18 300 domaines viticoles certifiés au dernier pointage).
Soulignant que la certification de troisième niveau « s’appuie sur un référentiel technique qui
n’a été revu qu’à la marge depuis 2012 [NDLR : sa date de création], et pour la dernière fois
en 2016 », un communiqué du ministère de l’Agriculture indique qu’« en résumé, le
référentiel rénové de la HVE, ne comporte plus de "voie B", qui faisait l’objet des plus
nombreuses critiques [NDLR : pour son approche comptable et non agroécologique], et ses
exigences ont été revues à la hausse sur les indicateurs de protection de la biodiversité, de
limitation de l’usage de produits phytosanitaires, et de gestion raisonnée de la fertilisation ».
Si l’approche est claire dans la théroei, ses effets pratiques restent bien nébuleux. Ayant
adopté le socle de la HVE, la certification Viticulture Durable en Champagne (VDC) opte
actuellement pour l’attentisme : « pour l’instant VDC reste sur l’ancien référentiel, les
anciens barèmes. Nous n’avons de toute façon pas tous les éléments pour préparer les
vignerons » témoigne Sébastien Debuisson, responsable du service vigne au Comité
Interprofessionnel du Vin de Champagne (CIVC), expliquant avoir « pris acte du
changement. Mais si l’on a le gros des éléments, il manque les détails. Nous n’avons pas de
grille de notation et de manuel de préparation. »
Blocages sur la fertilisation
D’après les premiers échos, l’ingénieur agronome relève un possible problème sur le nouvel
indicateur de biodiversité : « il y aurait quelques soucis, mais on a du mal à estimer l’impact
de la réduction de points sur les plantations de haies ». Sébastien Debuisson relève surtout un
fort risque de rupture pour l’indicateur de fertilisation : « avec la prise en compte pour la
minéralisation de l’azote total et pas de l’azote efficace. Quelqu’un qui apporte des écorces,
du paillage, du mulch, des engrais organiques… Il dépassera facilement l’indicateur. C’est
un point d’incompréhension. » D’après ses estimations, 30 % des certifiés HVE de
Champagne pourraient ainsi perdre leur certification à l’avenir (il y a un délai de transition).
« Cette règle poserait problème, on est dans une position d’attente. Il y aura des points
importants à vérifier dans les premiers mois d’audit 2023 » note Sébastien Debuisson.
Difficile à évaluer
Mêmes échos incertains avec le référentiel Certification Environnementale Cognac (CEC),
qui amène à la double certification CEC et HVE. « La mise à jour du référentiel aura un
impact, mais sans connaissance des grilles de notation et du manuel de préparation ce
dernier est difficile à évaluer » pointe Bastien Brusafferro, directeur de l’Union Générale des
Viticulteurs pour l'AOC Cognac (UGVC), qui précise que « cela ne remet pas en cause notre
engagement pour le HVE et la CEC sur lesquels nous continuerons de nous appuyer ».
Soutien de la certification charentaise, le Bureau National Interprofessionnel du Cognac
(BNIC) martèle son « entière motivation à poursuivre et développer la dynamique de
certification environnementale dans laquelle nous sommes engagés ». Mais si « la réforme
annoncée de HVE aura un impact pour notre filière, puisque notre système s’articule avec
cette certification HVE. Actuellement nous étudions si notre démarche devra s’appuyer sur le
dispositif actuel ou bien sur un dispositif adapté » précise l’interprofession.
Si les vignerons conventionnels restent sur la défensive, et surtout dans l’expectative, il
semble que la nouvelle orientation du label HVE ne soit pas pour déplaire à certains de leurs
confrères certifiés bio. Saluant l’interdiction de produits phytosanitaires classés Cancérigènes
Mutagènes et Reprotoxiques (CMR), Nicolas Richarme, le président de Sudvinbio, note dans
un communiqué* que « toute initiative visant à réduire l'utilisation de pesticides, a fortiori les
plus dangereux, est la bienvenue. Mais ce qui est important aussi, c'est que le consommateur
puisse comprendre la réalité des différents labels. Aujourd'hui, il n'y a qu'un label qui
garantit une agriculture sans produits de synthèse, c'est le bio. » Sur ce sujet, l'association
nationale pour le développement de la HVE promeut justement un label agroécologique
conventionnel médian, qui ne doit pas s'imposer les exigences de l'agriculture biologique.
* : Qui indique que « le label HVE n'interdit pas le recours aux pesticides contrairement au
label Agriculture Biologique ». Ce qui rappelle la communication ambiguë sur des produits
"bio sans pesticides", et alimente les amalgames entre agriculteurs et riverains dans les
parcelles où les pulvérisateurs sont toujours vus comme épandeurs de produits nocifs, quand
ils traitent aussi avec des produits bio (également utilisés en agriculture conventionnelle, s’il
est besoin de le préciser).
2 ans de transition a minima pour les
vignobles déjà certifiés HVE
En vigueur dès le premier janvier 2023 pour les nouveaux candidats à la certification, le
nouveau référentiel Haute Valeur Environnementale ne s’imposera, au plus tôt, que le 31
décembre 2024 pour les vignoble déjà certifiés grâce à une prolongation minimum.
Par Alexandre Abellan Le 23 novembre 2022 VITISPHERE.COM
Certifiés sur trois ans à compter de leur audit réussi, les domaines arborant le label HVE
auront un délai prolongé jusqu'au 31 décembre 2024 au minimum. - crédit photo : Alexandre
Abellan (Vitisphere)
Pour la Haute Valeur Environnementale (HVE), « la révision du niveau 3 de la certification
environnementale entre en vigueur le premier janvier 2023, pour toutes les exploitations »
indique le ministère de l’Agriculture à Vitisphere suite à la publication du décret n° 2022-
1447. Tous les domaines candidats à une première certification devront répondre aux
exigences révisées du label HVE (la version 4 de 2022). Mais « pour les exploitations déjà
certifiées HVE, avant le premier janvier 2023, sur la base du référentiel v3 de 2016, des
mesures transitoires ont été mises en place » précise le ministère, ajoutant que cette phase de
transition sera précisée dans « le plan de contrôle qui devrait être en ligne bientôt ».
La rue de Varenne indique ainsi que « toutes les exploitations ont la possibilité d'aller au bout
du cycle de 3 ans dans lequel elles sont déjà engagées. Si la fin du cycle (et donc de leur
certification) est antérieure au 31 décembre 2024, les exploitations peuvent demander à leur
organisme certificateur une prolongation de leur certificat jusqu'au 31 décembre 2024.
Toutes les exploitations ont donc 2 ans, au minimum, d'adaptation avant de devoir passer sur
la version 4. » Si cette prolongation permettra de donner un peu d’air aux 18 300 vignobles
certifiés HVE au dernier pointage (soit 74 % des exploitations certifiées), restent les blocages
techniques qui font craindre un décrochage des certifications (notamment sur les enjeux de
fertilisation, traitements phytosanitaires et actions pour la biodiversité).
Pas la fin des travaux
Ouvert aux discussions, le ministère précise que ce décret ne marque qu’une étape dans la
réforme de la certification HVE : « la mise en œuvre de cette révision ne signifie pas la fin des
travaux sur le référentiel. Ceux-ci pourront en effet se poursuivre, en utilisant les résultats
finaux de l’étude d’évaluation de la certification environnementale menée en 2021-22, mais
aussi en fonction du suivi de la mise en œuvre opérationnelle du nouveau référentiel sur le
terrain. »
Attendus, comme les grilles de notation et manuel de préparation, les premiers audits de 2023
permettront de donner le ton sur l’avenir de la certification, à la croissance jusqu’ici aussi
exponentielle qu'ininterrompue.
Grand Est : des Orientations Budgétaires
ambitieuses
Budget. La progression de la fraction de TVA dévolue à la Région (+7% estimés en 2022 et +
12% projetés en 2023) participe largement à l’élaboration d’Orientations Budgétaires en
hausse de près de 10%, comparativement au Budget Primitif 2022. Les projections de recettes
de l’ex-TICPE sont tout aussi optimistes. Le Grand Est se dirige vers un Budget Primitif de
3,879 Mds€ soit 9,8% de plus que le BP 2022.
Matot Braine du 24 11 22
La Région Grand
Est s’engage dans un choc d’offre en matière ferroviaire. (Crédit : G. Delenclos)
En présentation des ses orientations budgétaires 2023 (OB), la Région Grand Est évoque le
contexte économique national dégradé : un produit intérieur bruit qui pourrait passer de
+6,8% en 2021 à +1% en 2023, avec des prévisions de la Banque de France qui oscillent entre
+0,8 à -0,5%. Dans ce contexte, la Région avance des recettes réelles de fonctionnement à
hauteur de 2 633 M€ : 1 359 M€ pour la fraction de TVA, 769 M€ entre autres recettes
fiscales, 343 M€ entre autres recettes réelles de fonctionnement et 162 M€ pour les dotations
d’Etat. La présentation des orientations budgétaires 2023 fait état de la décision possible de
Gouvernement de limiter l’augmentation des dépenses réelles de fonctionnement à 0,5 audessous
de l’inflation.
Une présentation des orientations qui se limite à la présentation des crédits de paiement ? Le
rapport s’en tient à ce stade. Orientations ne signifiant pas budget primitif (BP). Donc, les
orientations du budget 2023 du Grand Est annonce un total de dépenses de 3 879 M€, 2 227
en fonctionnement et 1 653 M€ en investissement, soit 42,6% du budget à comparer aux 40%
du BP 2022. Par poste de dépenses on trouve 31,5% pour les mobilités, 30,1% à la jeunesse,
l’emploi et la formation, 12,3% aux moyens et ressources, 11,2% pour les fonds européens,
8% pour l’attractivité et 6,6% pour les territoires et la proximité. L’engagement en faveur des
mobilités progresse de 21,3%, celui pour l’attractivité et la proximité recule de 0,4%.
Vers une décélération du produit de la TVA
Les recettes attendues de la TVA en 2022 sont en augmentation de 7%. En tenant compte de
la nature de cette taxe dépendant exclusivement de la consommation, la projection pour 2023
annonce une progression moindre fixée par la Région à +4%, une prospective étayée sur
l’inflation.
D’un montant global de 1 359,4 M€, première recette de la Région, le produit régional de la
TVA pèse 51,6% des recettes réelles de fonctionnement et 35% du budget prévisionnel du
Grand Est.
Le coût 2022 du certificat d’immatriculation, par cheval vapeur, est de 27 euros en Corse et
de 51,35 euros en Bretagne. Avec 48 euros pour l’année en cours (42 € en 2021), le Grand Est
figure au 5e rang des Régions appliquant les plus forts tarifs. Toutes les Régions exonèrent à
100% les véhicules propres (électriques), une majorité d’entre pratique cette exonération pour
les véhicules « dits » propres (hybrides).
Dans le Grand Est, la proportion de véhicules dits propres est passée de 2,7% en 2019 à 10%
en 2021, dont un quart de véhicules électriques. La Région, estimant dans ces conditions, une
perte potentielle de fiscalité de l’ordre de 125 M€ d’ici à 2027, a mis fin à l’exonération des
véhicules hybrides qu’elle ne considère pas totalement propres. La recette carte grise (194 M€
au BP 2022) est attendue aux alentours de 180 M€ dans les orientations budgétaires 2023, soit
une baisse de 7% entre les OB et le BP.
Le produit de l’ex TICPE pourrait progresser de 7%
L’ex-TICPE, désormais baptisée accise sur les énergies perçue en métropole sur les produits
énergétiques, autre que les gaz naturels et les charbons, affiche un produit estimé à 495,3 M€,
dont une tranche de 48 M€, dite Grenelle, est modulable par les Régions, jusqu’à un plafond
fixé par la loi. Cette part Grenelle est destinée au financement des infrastructures de transport
durable (ferroviaire et fluvial). Inscrite pour 462,7 M€ au BP 2022, l’ex-TICPE devrait donc
progresser de 7% en 2023. Le Grand Est est déjà au plafond de la modulation Grenelle. Cette
prévision optimiste cadre avec l’actuelle tendance du marché des carburants routiers en
France : +8,1% entre septembre 2021 et septembre 2022.
Les fonds européens en légère hausse
Côté recettes, abondées par les fonds européens, la Région annonce un total de 1 150 M€, 900
M€ pour le FEDER, Fonds de Développement Européen, le FSE, Fonds Social Européen et le
FTJ, Fonds de Transition Juste, et 250 M€ pour le FEADER, développement rural, un
ensemble de dotations des nouveaux programmes en légère hausse. Les orientations
budgétaires détaillent les principales destinations régionales par secteur de ces aides
européennes : 120 M€ pour les PME, 115 M€ pour la recherche et l’innovation et 115 M€
également pour la transition, 90 M€ pour la formation,
85 M€ pour l’efficacité énergétique, 65 M€ pour le numérique, 55 M€ pour les jeunes
agriculteurs, 50 M€ pour le changement climatique et 50 M€ pour le volet de la politique
urbaine. La séance plénière de Décembre prochain abordera plus en détail ce rapport.
Un investissement de 8 Mds€ d’ici à 2028
Le reproche n’est plus de mise, la Région dispose désormais d’un Plan Pluriannuel
d’Investissement. Il est évalué à 8 Mds€ d’ici à 2028, terme de l’actuel mandature régionale.
Globalement, le Grand Est avance 3,2 Mds€ pour les mobilités, 2 Mds€ pour l’attractivité, 1,5
Md€ pour la jeunesse, l’emploi et la formation, 1,2 Md€ pour les territoires et la proximité.
Cette prospective investissement sera soutenu par 1,7 Md€ de fonds européens. Dans le détail
et pour les postes dominants, la Région s’engage à investir 580 M€ dans le matériel
ferroviaire, 450 M€ dans les lycées verts, 350 M€ dans les infrastructures ferroviaires et 242
M€ dans les projets des entreprises.
Le Président Rottner : « Un choc d’offre en matière ferroviaire ».
Avec une capacité d’agir en pleine croissance, la majorité du Conseil Régional, Majorité
Régionale, Républicains, Centristes et Indépendants, affirme ses priorités : les mobilités, la
jeunesse, l’attractivité du territoire et le développement durable, priorités rappelées par le
Président du Grand Est en prélude à la présentation de ce qui pourrait être, dans un mois et
pour l’essentiel, le Budget Primitif 2023.
À propos des mobilités, Jean Rottner évoque son engagement : « Réaliser un choc d’offre en
matière ferroviaire pour redessiner avec la SNCF et l’Etat un maillage fin de lignes de
proximité », avant de regretter le quotidien des voyageurs (retards, blocages, suppressions de
trains ). En attendant mieux et y mettant les moyens, la Région poursuit le dialogue à la
recherche de solutions. « Fait-il bon d’avoir 20 ans en 2022 ? », le Président Rottner croit en
des jours meilleurs et consacre à la jeunesse le 2e budget de la Région afin qu’elle puisse se
former, apprendre, s’émerveiller : « Je me refuse catégoriquement à laisser croire à nos
jeunes que seuls les extrêmes sont en mesure de leur proposer quelque chose ».
L’attractivité du territoire, portée en force par les fonds européens, avec un financement en
hausse de 27%, est l’autre priorité évoqué par Jean Rottner, avec les 380 M€ alloués au
développement durable. Les moyens sont là : près de 3,9 Mds€ « Pour accompagner et
anticiper le monde de demain et les transitions qu’il implique d’opérer : industrielle,
climatique ou encore numérique ».
Résumé des résolutions adoptées lors de la
20ème Assemblée Générale de l'OIV
Au total, 35 résolutions ont été adoptées lors de la 20e assemblée générale de l'Organisation
internationale de la vigne et du vin (OIV), qui s'est tenue le 4 novembre 2022 à Ensenada, au
Mexique.
Dans le domaine " la viticulture et environnement" l’OIV a adopté les points suivants:
• principes généraux de l’oiv pour la communication relative à l’empreinte carbone pour
les entreprises/organisations et les produits dans le secteur vitivinicole (Résolution OIV-
CST 503H-2022). L’objectif de ce document est de fournir des orientations destinées à
réaliser, évaluer et réviser la communication des résultats du calcul des gaz à effet de serre
dans le cadre du protocole de l’OIV pour le secteur vitivinicole. Un cadre général traitant des
exigences et des options de communication sur l’empreinte carbone des produits est fourni
dans ce document.
En effet, la mise à disposition de critères normalisés pour la communication de l’empreinte
carbone s’avère nécessaire afin de garantir la précision et la fiabilité des informations
communiquées aux consommateurs, ainsi que de minimiser le nombre de déclarations et
d’étiquettes susceptibles de prêter à confusion.
• Une définition et des recommandations au sujet de la biodiversité fonctionnelle dans le
vignoble (Résolution OIV-VITI 677-2022). L’OIV recommande en particulier, d’appuyer le
développement et la promotion de l’approche de la biodiversité fonctionnelle et de son
adoption dans les agroécosystèmes des vignobles, en tant qu’outil important favorisant la
durabilité dans le secteur vitivinicole et de favoriser la mise en place de mesures de politique
publique destinées à promouvoir la biodiversité fonctionnelle dans les agroécosystèmes des
vignobles,
Ces recommandations ont pour objectif en particulier de promouvoir des actions ciblées
permettant de relever, inventorier et conserver la biodiversité existante dans les vignobles et
leurs alentours ; d’identifier les effets de la biodiversité fonctionnelle sur le paysage et le
terroir, dans les vignobles et leurs alentours avec des répercussions sociales,
environnementales et économiques.
Pour consulter toutes les résolutions allez sur le site de l'OIV.
Source: OIV
Rendez-vous de Bacchus Mardi 6 décembre
2022
Mardi 6 décembre 2022, 19h Le Clos à Reims
Il n'y a pas que la craie qui compte. Ou comment replacer la craie au sein de la diversité
des sous-sols champenois ?
Par Gilles Fronteau, Professeur des Universités en Sciences de la Terre à l'Université de
Reims Champagne-Ardenne et directeur de l'unité de recherche en Géosciences GEGENAA
Présentation :
Dans la carte postale typique du champagne, la diversité des vins est souvent gommée au
profit d'une image globale. Et de la même façon, la craie est alors définie comme l'élément
essentiel de son sous-sol. En partant de la craie, de sa nature, de son lien avec l'identité du
champagne, nous allons explorer plus en détail la diversité des sous-sols champenois. Ainsi,
au travers d'exemples, de mises en perspective, voire d’anecdotes, nous pourrons nous
interroger sur quand et comment mettre la craie en avant ou au contraire quand privilégier
d'autres éléments clefs du terroir, qu'ils soient physiques, techniques, humains ou immatériels.
Biographie :
Gilles Fronteau est Professeur des Universités en Sciences de la Terre à l'Université de Reims
Champagne-Ardenne et directeur de l'unité de recherche en Géosciences GEGENAA.
Spécialiste de géologie sédimentaire et régionale, ses principaux travaux ont porté sur
l'emploi des ressources naturelles géologiques par l'homme et sur le patrimoine bâti (grand
monuments, vestiges archéologiques, patrimoine vernaculaire). Membre de la commission
régionale du patrimoine géologique et de plusieurs conseils scientifiques, il consacre
désormais une partie de son activité à la valorisation du patrimoine naturel régional, à la fois
in-situ (sites géologiques ou paysagers), mais aussi ex-situ, pour faire le lien entre
particularités géologique du territoire, acteurs locaux et grand public.
Pas tous égaux dans le tri des emballages
dans les Ardennes, l’Aisne et la Marne
Département pilote, les Ardennes affichent de bons résultats dans le tri des déchets
recyclables, mais souffrent de l’incendie de leur centre. Dans la Marne et l’Aisne, l’extension
des consignes de tri doit faire décoller leurs performances, selon l’entreprise spécialisée Citeo.
Le centre de tri du Syvalom, à La Veuve (Marne), a traité 25000 tonnes de déchets en 2021,
provenant de 587 communes. Il gère aussi, depuis cet été, 70% des déchets ardennais.
Par Guillaume Lévy Publié: 23 novembre 2022 L’Ardennais
Des scores supérieurs à la moyenne nationale, mais de fortes disparités entre départements.
Les derniers chiffres du tri des emballages ménagers et papiers viennent d’être dévoilés par
Citeo, entreprise missionnée pour réduire l’impact environnemental des emballages de la
grande distribution. En pleine Semaine européenne de la réduction des déchets, ils révèlent
que nos départements font globalement mieux que les autres, mais qu’ils ont encore une
marge de progression.
Au niveau national, en 2021, le recyclage des emballages s’est amélioré pour tous les
matériaux, selon Citeo, pour qui le tri des déchets est « le premier geste écocitoyen ». Il a
permis de recycler 3,8 millions de tonnes d’emballages, et ainsi « d’éviter 2,2 millions de
tonnes de CO 2 dans l’atmosphère. » Chaque Français a trié, en moyenne, 69 kg
d’emballages : 20 en papier-carton, acier, aluminium et plastique, 34 en verre et 15 de papiers.
Plus forte baisse régionale dans la Marne
Nos deux régions ont fait mieux. Dans les Hauts-de-France, chaque habitant a mis dans sa
poubelle jaune ou dans le verre 75 kg d’emballages en 2021. Dans le Grand Est, on a trié en
moyenne 79,3 kg dans l’année, soit 10 de plus qu’à l’échelle nationale. « Le geste de tri des
5,5 millions d’habitants du Grand Est a permis de recycler 330 000 tonnes d’emballages
(+4 % par rapport à 2020) », applaudit Citeo.
À savoir
À La Veuve, près de Châlons, le centre de tri du Syvalom a traité 24 922 tonnes d’emballages
en 2021, dont 15 000 venant de 587 communes marnaises (toutes sauf une partie du Grand
Reims).
10 000 tonnes proviennent des syndicats de traitement de l’Aube et de la Haute-Marne.
Le site emploie 35 personnes : à l’effectif initial de 22 salariés, sont venus s’en ajouter 13,
afin de traiter les déchets ardennais, après l’incendie du centre de tri de Charleville.
Le centre de La Veuve sera fermé plusieurs mois au second semestre 2023, pour des travaux
destinés à pouvoir accueillir tous les emballages.
À l’échelon départemental, on mesure en revanche des différences notables, même entre
départements voisins. Au sein des Hauts-de-France, l’Aisne est en dessous de la moyenne,
avec 72,9 kg d’emballages triés l’an passé par habitant. Dans le Grand Est, les bons résultats
sont tirés par les départements alsaciens, champions du tri avec 93,8 kg dans le Haut-Rhin,
contre à peine 71 kg dans l’Aube. La Marne est plutôt dans la fourchette basse, avec 74,4 kg
triés, un chiffre en diminution de 5 % sur un an, soit la plus forte baisse de la région. À
l’opposé, les Ardennes font partie du peloton de tête (80,9 kg).
Simplification du tri partout et pour tous à partir du 1er
janvier
« Les départements ruraux ont tendance à mieux trier », observe Frédéric Roux, directeur de
Citeo dans le Grand Est, devant la « belle performance » du département de Woinic. « Les
Ardennes ont six ans d’avance sur le geste de tri par rapport à la Marne, où la performance
devrait décoller avec l’extension des consignes de tri. »
Dès 2016, le département ardennais fut pilote, en France, pour étendre les consignes de tri à
tous les emballages (pots de yaourts, tubes de dentifrices, etc.). Cette longueur d’avance sera
bientôt comblée : à partir du 1er janvier 2023, l’extension des consignes de tri sera une
obligation légale pour tous les centres de tri qui ne s’y étaient pas encore mis, dont ceux de
Châlons et Reims (lire par ailleurs). « Cela va permettre de supprimer la charge mentale,
poursuit M. Roux. On n’aura plus à se demander ce qu’on trie ou pas. Dans la Marne, on est
plein d’espoir, car on est déjà au-dessus de la moyenne nationale, sans avoir encore étendu la
consigne. »
Dans l’Aisne, ce nouveau permis de trier a commencé à booster les collectes. « On voit un
vrai sursaut, en lien avec le déploiement de l’extension des consignes de tri », se réjouit
Sabine Haltebourg, directrice de Citeo dans les Hauts-de-France. L’expérience a débuté en
septembre 2021. À la baguette, le syndicat Valor’Aisne, qui pilote les deux centres de tri de
Villeneuve-Saint-Germain et Urvillers.
La “taxe incitative” intéresse de plus en plus de
collectivités
Désormais, ce ne sera plus possible de se tromper : tous les emballages sans distinction se
recycleront. En France, là où le tri est déjà simplifié, on recycle en moyenne 3 kg
d’emballages légers de plus par habitant, dont 2,5 kg d’emballages en plastique. Des chiffres
qui se vérifient dans le Grand Est où, jusqu’à présent, seul un tiers du territoire est concerné.
Le défi du tri des déchets dans la rue
L’extension des consignes de tri partout au 1er janvier est à peine arrivée qu’un autre défi se
profile : celui du « hors foyer », selon Frédéric Roux, de Citeo Grand Est. « Les bons gestes
qu’on a chez soi, il faut les garder quand on est dehors. C’est un sujet complexe, sur lequel on
peut aider les collectivités. Il faut avant tout que les consignes soient le plus claires possibles,
et les poubelles le plus identifiables. » Il faut aussi sortir des schémas de pensée classiques.
Par exemple, mieux vaut parfois se passer… de poubelles pour garder des rues propres.
« C’est parfois mieux d’avoir quelques grands bacs sur un parking », expose M. Roux, qui
cite un cas précis : « Metz, ville 5 étoiles en matière de propreté urbaine, est en train de retirer
des poubelles. À l’heure où la consommation nomade a explosé, on part du principe que si les
gens sont capables d’apporter leur repas, ils sont capables de repartir avec leurs déchets. »
L’autre levier important pour systématiser le tri et collecter davantage d’emballages, c’est la
taxe incitative. Autrement dit : payer en fonction du poids de ses déchets, ce qui incite à en
produire moins. Frédéric Roux prend l’exemple de l’Alsace : « Elle trie mieux car elle a une
plus grande prise de conscience environnementale, mais aussi une fiscalité différente : la
tarification incitative y est en place dans la moitié des communes depuis plus de vingt ans. »
Résultat : les Alsaciens « ont compris, avec le temps, qu’en triant plus, ils paient moins. »
Citeo remarque que ce modèle commence à se répandre. « Dans la Marne, aucune collectivité
n’a encore mis en place la tarification incitative, mais plusieurs y travaillent (Épernay, Vitryle-François,
NDLR). Dans les Ardennes, trois collectivités y sont passées et d’autres y
pensent (comme Ardenne métropole, NDLR). »
Enfin, dans l’Aisne, cette tarification « n’a pas encore pris, mais il y a des projets plus ou
moins avancés, par exemple dans le secteur de Chauny-Tergnier. »
Vers un embouteillage de chantiers dans la Marne et
ailleurs
Imaginez si, sur l’autoroute, vous pouviez rouler à 130 km/h dans un morceau de la Marne,
100 km/h dans les Ardennes, 120 km/h dans l’Aisne… C’est ce qu’il se passe, aujourd’hui,
avec les consignes de tri. Tel territoire trie ses pots de yaourt et ses barquettes, tel autre non.
Cette cacophonie sera bientôt finie : tous les emballages iront dans la poubelle jaune. À
certains qui renâclent, ou bien, comme à Reims, se vantent de le faire « dès le 1er janvier »,
rappelons, comme Citeo, que c’est « une obligation légale »...
Le centre de tri du Grand Reims traite 13500 tonnes de déchets par an.
Ce qui est simple sur le papier l’est rarement dans la réalité. Déployer partout l’extension des
consignes de tri demande de gros investissements dans les centres. Celui de La Veuve fermera
au second semestre 2023. L’extension de celui de Reims coûtera 17 millions et a déjà conduit
à augmenter la taxe sur les ordures ménagères. La France connaît « un embouteillage de
chantiers dans les centres qui ont attendu le dernier moment », observe Jérôme Castello,
directeur du centre ardennais. Lequel, par conséquent, estime que l’incendie de son bâtiment
est « vraiment tombé au plus mauvais moment ».
Du cabernet cortis au voltis, quels cépages
résistants planter dans le vignoble ?
Le comité RQD dévoile des fiches d’aide à la plantation basées sur les observations des
conseillers viticoles sur le réseau de vignerons ayant planté des cépages résistants.
Par Marion Bazireau Le 23 novembre 2022 vitisphère.com
Du choix du porte-greffe aux modalités de traitement, Nathalie Fortin a présenté dix cépages
résistants. - crédit photo : Marion Bazireau
Les vignerons du Languedoc-Roussillon ne planteront plus de cépages résistants au mildiou
ou à l’oïdium à l’aveugle. Pour choisir parmi cabernet cortis, floréal, muscaris, souvignier
gris, artaban, monarch, prior, vidoc, soreli, et voltis, les vignerons pourront se baser sur les
fiches d’aide à la décision téléchargeables sur le site du comité régional pour la reconversion
qualitative différée du vignoble (RQD).
« Nous les avons présentées à Béziers sur le salon Dionysud après deux ans d’observations
dans les parcelles de dizaines de viticulteurs en cave particulière ou coopérative situées dans
des zones de différents niveaux de pression phyto » lance Nathalie Fortin, chargée
d’expérimentation à la Chambre de l’Hérault et coordinatrice du projet à l’échelle de la
région, à l’occasion d’une journée technique sur l’adaptation de l’encépagement au
changement climatique et aux maladies organisée ce 18 novembre par la Chambre
d’agriculture du Var.
Ce réseau est encore jeune, essentiellement composé de parcelles en première et deuxième
feuille. « Toutes les variétés allemandes sont arrivées en plants déjà greffés sur du SO4. Nous
avons un peu plus de diversité pour les Resdur 1 » précise Nathalie Fortin.
D’après les plantations réalisées sur des parcelles expérimentales à partir de 2012, il semble
que la plupart des porte-greffes conviennent aux cépages résistants. La seule limite concerne
l’artaban, le cépage que les conseillers ont étudié le plus, et le vidoc. « Ce sont des cépages
très vigoureux qui peuvent rougir et sécher sur un sol très fertile. Il faut choisir un cépage
moins puissant pour les calmer et ne pas hésiter à les retailler à deux yeux les premières
années ».
Une fois bien établi, tous les modes de taille conviennent à l’artaban ou au vidoc,
contrairement au floréal, dont les bourgeons de la base sont peu fertiles et qu’il ne faut pas
tailler en cordon de royat ou mécaniquement.
Quelle résistance au gel ?
Les fiches donnent par ailleurs aux viticulteurs des indications sur l’aptitude climatique des
cépages, notamment sur leur résistance au gel, sur leur cycle végétatif, l’artaban se situant par
exemple entre le merlot et le grenache.
« En plus d’une forte vigueur et d’une tendance aux carences magnésiennes, nous avons
remarqué un port semi retombant, de nombreuses vrilles, et peu de grapillons » liste Nathalie
Fortin. Avec le monarch, les viticulteurs doivent s’attendre à des départs anarchiques de
rameaux et un gros travail en vert.
Sur les parcelles les plus anciennes, les conseillers ont des données sur le potentiel de
maturité. Celle de l’artaban plafonne ainsi aux alentours de 12 % vol. alc., avec des baies
sujettes au flétrissement mais une production a priori moyenne voire importante.
« Nous avons par ailleurs repris les grilles d’observation du réseau Oscar pour évaluer la
sensibilité phytosanitaire des cépages en les comparant au chardonnay et au sauvignon pour
l’oïdium et le mildiou en blanc et aux grenache, cabernet-sauvignon et merlot en rouge ». Les
cépages dotés du gène Run1 présentent ainsi une résistance totale à l’oïdium. « Nous l’avons
vérifié dans toutes les parcelles, quel que soit le niveau de pression du millésime » assure la
chargée d’expérimentation.
Des photos aident également les viticulteurs à identifier reconnaître les symptômes de
mildiou, d’oïdium, de black-rot, et de ceux de la flavescence dorée.
Différentes stratégies de traitement
Des stratégies de traitement sont finalement proposées pour tous les cépages, l’objectif étant
de faire durer la résistance et d’assurer la production.
« Les quatres Resdur 1 disposent du gène Run1 et doivent être traités au moins une fois en
pré-floraison. Pour le mildiou, il est préconisé de réaliser quel que soit le contexte de la
parcelle un traitement minimum autour de la floraison de façon à protéger Rpv1, sachant que
des études ont mis en évidence la présence d’isolats de mildiou contournant la résistance
conférée par Rpv3 » prévient Nathalie Fortin. Un traitement peut être nécessaire en cas de
forte pression. Contre le black-rot, elle conseille aux viticulteurs de choisir un produit à
double homologation pour faire le traitement de pré-floraison.
Pour étoffer son réseau, Nathalie Fortin et le comité RQD cherchent désormais des parcelles
de fleurtaï, une variété VCR doté de gènes de résistance au mildiou et à l’oïdium, «
contrairement au soreli qui ne dispose que des premiers », et sur le voltis, « qui pourrait par
exemple intéresser les producteurs de blanquette de Limoux ».
Foie gras, chocolats, champagne : les ventes
des produits de Noël en forte baisse par
rapport à l'an dernier
Les ventes des produits de Noël chutent. Pexels
Publié le 22/11/2022 à 20:30 , mis à jour à 20:31 https://www.ladepeche.fr/2022/11/22/foiegras-chocolat-champagne-les-ventes-des-produits-de-noel-en-forte-baisse-par-rapport-a-landernier-10820469.php
Alors que les fêtes de fin d'année approchent, les ventes des produits alimentaires
habituellement servis à Noël comme le chocolat ou le foie gras sont en nette baisse par
rapport à l'année dernière.
Chocolat, foie gras, champagne...autant de produits qu'il est coutumier de retrouver sur les
tables de Noël des Français. Pourtant, selon les données du panéliste IRI, sur la semaine du 7
au 13 novembre, leurs ventes ont dégringolé par rapport à l'année dernière.
En effet, la vente de foie gras enregistre une baisse de -23,5% par rapport à la même période
l'année dernière et la vente de chocolats a quant à elle baissé de -21%. Les ventes de
champagne ont également diminué de -13%. Selon le cabinet, ces chiffres éloquents
témoignent "d'une saison de Noël 2022 qui, à défaut de pouvoir juger de sa performance
globale à ce stade, semble démarrer plus doucement et donc plus tardivement que l'année
dernière".
Les jouets également impactés
Le président de Système U Dominique Schelcher a quant à lui confirmé au micro de
Franceinfo que les chocolats connaissaient en effet "un peu moins" de succès que l'an dernier
"Les jouets ont un peu augmenté cette année, les chocolats ont aussi un peu augmenté, donc je
pense qu'il y a un impact sur la décision d'achat des clients", a-t-il expliqué. À savoir que
les baisses des ventes ne toucheraient pas tous les secteurs puisque le foie gras a notamment
eu un grand succès dans les enseignes de surgelés Picard, selon le groupe.
Tik Tok, nouvel eldorado des maisons de
Champagne pour séduire les jeunes
générations
Faut-il s’aventurer ou non sur la plate-forme de réseautage favorite des moins de 18 ans ?
Déontologiquement, la question se pose.
Par Isabelle Spaak
Publié le 22/11/2022 https://avis-vin.lefigaro.fr/economie-du-vin/o152696-tik-tok-nouveleldorado-des-maisons-de-champagne-pour-seduire-les-jeunes-generations
Jérôme Hue, fondateur et directeur général de l'agence Omedia. Pierre-Olivier Deschamps
Est-ce adaptable ou non ? À chaque fois que la cellule de veille de l’agence de communication
Omedia repère une innovation digitale, la même question se pose. Pour y répondre, il suffit
d’expérimenter. « C’est le “test and learn”, résume Jérôme Hue. Fondateur et directeur
général de l’agence spécialisée dans le luxe, il conseille entre autres, les champagnes
Bollinger. « On essaye des choses entre nous et on voit si ça fonctionne avant de les proposer
à nos clients. On s’adapte en permanence. Notre mission : avoir un coup d’avance. » Grâce à
ce « lab », Omedia avait anticipé le succès des « reels ». Directement inspirées de ce qui se
fait sur TikTok, ces courtes vidéos ont détrôné les photos sur Instagram. Quant à s’aventurer
sur l’application de réseautage qui les a initiées en septembre en 2016, la réponse est un non
catégorique. Plus diplomatiquement, Jérôme Hue explique. « TikTok est potentiellement
intéressant. Nous cherchons un contenu adéquat. Comment l’adapter et, construire un format
positif pour la marque ? Peut-être sous la forme de tutoriels ? » Il est vrai, la « pédagogie » et
la spontanéité sont les moteurs du réseau social créé par l’entreprise chinoise ByteDance.
Le cas Émile Coddens
Enfin plutôt, la pédagogie sans en faire. À l’exemple du jeune Émile Coddens (@le.vigneron)
en matière de vin. Son audience de 540,3 K abonnés parle d’elle-même. Star virale sur
TikTok grâce à ses vidéos brutes de décoffrage, le jeune vigneron a créé un univers viticole
3.0 pour les nuls et, cumule des vues allant jusqu’à plusieurs centaines de milliers. Un cas
d’école. Sa grande force ? Ne pas inciter à la consommation. Il fait l’éloge de la vigne, du
savoir-faire, partage des instants de son quotidien comme si on les partageait avec lui. Sans
jamais faire la promotion du vin », analyse Sylvain Dadé. Cofondateur et associé de l’agence
de communication et marketing Sowine, le communiquant salue la sincérité de
l’influenceur », comme son exigence et sa régularité ». Sylvain Dadé rappelle aussi que le
public du réseau social est constitué pour 25 % de mineurs. Et, en la matière, la plate-forme
« dénuée jusqu’à maintenant d’un filtre d’âge catégorise les boissons alcoolisées (vins, bière,
spiritueux, etc.) parmi les prohibited industries (secteurs illicites) au même titre que la
cigarette, les drogues, les armes ou la politique. Tous interdits de promotion. Évidemment, ne
soyons pas naïfs. Il suffit de taper champagne sur le moteur de recherche de la plate-forme
digitale pour se retrouver inondé par un flot de publications. Principalement axées sur les
« champagne showers », cette façon d’ouvrir un flacon en l’agitant pour faire le plus de
mousse possible, voire le sabrer à l’aide d’une flûte ou, plus simplement prodiguer des
conseils pour déboucher une bouteille correctement. Pas passionnant. Alors s’y aventurer tout
de même ? Parmi les lauréats de notre classement (voir page 132), les avis sont mitigés. Les
uns, catégoriques. Notre ligne de conduite nous l’interdit », assume Carole Bildé, directrice
du marketing et de la communication de Veuve Clicquot. De même, Florent Leroi pour
Bollinger. Pas notre cible, trop jeune, on se l’interdit pour des raisons éthiques », assure le
directeur marketing et réceptif.
Effet d’aubaine
D’autres sont plus nuancés. Pour Violaine Basse chez Ruinart la stratégie actuelle et les
audiences ne sont pas en affinité avec notre cible. Mais, on surveille », admet la directrice
marketing et communication. « On ne s’interdit rien, on regarde, on se pose plein de
questions », résume Vitalie Taittinger. Présidente-directrice générale de la maison familiale
arrivée numéro 1 de notre classement, elle constate que la visibilité devient de plus en plus
difficile sur Instagram ». En cause ? Les modifications perpétuelles des codes et
algorithmes. C’est-à-dire la monétisation incontournable des publications. Une dynamique à
laquelle TikTok n’a pas encore complètement cédé puisque le réseau est encore dans la
recherche d’une captation d’audience. Un effet d’aubaine tentant. Il n’en demeure pas moins
que, déontologiquement pour une marque de champagne, se positionner sans filtre d’âge pose
problème en plus de contrevenir aux règles de la plate-forme et, bafouer la loi Évin.
Les meilleurs sites pour acheter du vin
Par Thierry Masclot
Publié le 22/11/2022 à 14:00 La RVF
Plus de 500 sites vendent du vin sur Internet ! Le e-commerce est devenu un véritable dédale
où il est difficile de se retrouver. Pour vous aider, nous en avons sélectionné vingt.
Rien ne prédisposait le vin à être vendu sur Internet. Au contraire : « Fragile, pondéreux et
onéreux, c’est un produit peu adapté au e-commerce et à la livraison », souligne Matteo Neri,
auteur de l’enquête Le E-commerce de vin en quête de rentabilité pour le cabinet d’études
Xerfi. Pourtant, le taux de croissance moyen de ce marché a été de 30 % par an entre 2014 et
2021. Et ce dans un contexte où les ventes totales de vin ont chuté de 15 % en valeur sur la
même période ! Le confinement de la période Covid-19 a été un accélérateur façon roadster.
En 2021, 46 % des Français ont acheté du vin en ligne.
En 2022, ce pourcentage n’est pas redescendu à son niveau d’avant la pandémie : 41 % contre
31 % en 2019, relève le baromètre SoWine/Dynata 2022. De nouvelles habitudes, surtout
chez les jeunes et les connaisseurs de vin, ont été prises. Toujours selon l’institut d’études
Xerfi, en 2021, ce marché a atteint, drive compris, 750 millions d’euros soit 9,7 % du marché
du vin dans son ensemble ! L’institut table sur « une croissance de 10 % par an en moyenne
pour atteindre 1,1 milliard d’euros en 2025 ».
Sommelier virtuel, vins rares, primeurs…
Trois modèles économiques coexistent sur ce marché. D’abord, celui du producteurdistributeur,
le vigneron qui vend en direct sur son site internet. Puis l’intermédiaire
revendeur, c’est-à-dire le caviste qui achète du vin et le revend en prélevant une marge au
passage. Enfin, les opérateurs de market place (place de marché), qui mettent en relation
producteurs et acheteurs et se font rémunérer à la commission.
En tout, plus de 500 acteurs veulent se partager ce gâteau et la concurrence fait rage. Au-delà
des impératifs de fiabilité et de rapidité de livraison, plusieurs stratégies existent pour se
démarquer. La première est le recours à la WineTech, pour développer le conseil – par
exemple avec un sommelier virtuel, ou chatbot (un agent logiciel qui dialogue avec
l’utilisateur) –, pour concevoir une application mobile performante, pour améliorer la qualité
du service et lever tous les freins à l’achat. Deuxième piste : proposer une offre premium
grâce notamment à des allocations de vins rares. Troisième voie : élargir l’offre aux spiritueux
et à la bière, devenue boisson préférée des hommes français. Enfin, développer la vente de
vins primeurs ; cela favorise la rentabilité des sites : l’acheteur paie et n’est livré que dix-huit
mois plus tard.
100 % dédiés au vin
Pour cette enquête, nous avons retenu vingt sites. Nous avons exclu ceux de la grande
distribution, les market place généralistes (Amazon, Cdiscount…), les sites de vins d’entrée
de gamme, ceux de ventes privées généralistes (Veepee…), ainsi que les offres de vin sur
abonnement, type box, que nous avons testées en mai dernier (lire La RVF n° 660).
Les vingt sites retenus sont des sites dédiés au vin qui s’adressent à un public d’amateurs
éclairés, de connaisseurs, voire d’experts, et permettent d’approfondir ses connaissances sur le
vin. Nous les avons classés en deux catégories : les sites généralistes et les sites de
passionnés. À chaque fois, pour tester la qualité de la livraison, nous avons commandé une
bouteille, ou une caisse quand le site ne permet pas la vente à l’unité. Résultat : pas de casse et
les délais annoncés, de 24 heures à cinq jours, sont tenus. Qualité des vins, points positifs et
négatifs site par site, vous saurez tout. À vos clics !
Les meilleurs sites pour acheter du vin
Les sites généralistes
Ils proposent une offre très large et de qualité, avec de belles étiquettes des grandes régions
viticoles, un service des plus sérieux et régulièrement de jolies pépites. Le tour du mondovino
à portée de clic !
Millésima
Une offre haut de gamme
9 500 références - 200 appellations françaises et 15 pays étrangers - Frais de port : 25 €
minimum, offerts à partir de 300 €
Actif depuis 1997, Millésima est un incontournable. Né dans l’univers de la famille Bernard,
il est issu de la maison de négoce éponyme fondée en 1983 par Patrick Bernard sous le nom
Vins des Grands Vignobles. Il est aujourd’hui présidé par son fils Fabrice. Cette année,
Millésima table sur 67 millions de chiffre d’affaires et revendique 85 000 clients dans
120 pays. Deux millions et demi de bouteilles sont stockées dans les chais de la maison, dont
une impressionnante collection de grands formats (environ 12 500 double-magnums,
jéroboams, impériales) et une très belle offre de primeurs. Le service est qualitatif et haut de
gamme, les conseillers compétents et joignables au téléphone. Les remises proposées (- 33 %
à partir de trois caisses, - 40 % sur la deuxième caisse du même vin) sont intéressantes pour
réaliser des achats groupés.
• Points positifs :
- Possibilité de composer une caisse panachée
- De nombreux vieux millésimes disponibles
- Une magnifique collection de grands formats
• Point négatif :
- Pas de vente à l’unité, à l’exception de bouteilles onéreuses
Tannico
Vins italiens… mais pas que
12 000 références - 360 appellations françaises et 17 pays - présentés - Frais de port : 9,95 €,
offerts à partir de 149 € d’achats
Créé en 2013, Tannico a connu un essor considérable, notamment depuis l’acquisition en
2020 de 49 % de son capital par le groupe Campari. Actif en France depuis 2021, Tannico
contrôle aussi ventealapropriete.com. Son offre, très étendue, est qualitative, avec notamment
plus de 500 vins rares : champagnes Jacques Selosse et Salon, domaines Armand Rousseau,
Coche-Dury, Tenuta dell’Ornellaia, etc. Les vins sont stockés près de Milan, dans un entrepôt
de plus de 500 000 bouteilles à température contrôlée. Sur le site, l’onglet “Vins naturels et
philosophies”, très pratique, va au-delà du bio et de la biodynamie pour lister les élevages en
amphores, les vins végétaliens, les vins macérés et les cuvées “nature”. Tannico met en avant
les cépages au détriment des appellations.
• Points positifs :
- Une offre très séduisante de vins italiens
- Des vins rares disponibles
• Point négatif :
- La navigation est légèrement ardue
Bodeboca
Grand choix à l’espagnole
2 000 références - 300 appellations et 21 pays présentés - Frais de port : 6,90 €, offerts à
partir de 120 €
Ce site espagnol appartient à Drinks & Co, la market place derrière laquelle se trouve le
groupe Pernod Ricard. Comme souvent sur ce genre de site, l’offre est très vaste et inégale.
Les amateurs de vins espagnols seront comblés, ceux des vignobles étrangers aussi, mais si
vous cherchez de grandes étiquettes et des pépites françaises, vous risquez d’être déçu.
L’ergonomie du site est simple et efficace avec trois onglets : ventes privées, vins et
spiritueux. Le moteur de recherche vous permet de savoir tout de suite si le vin que vous
cherchez est présent sur le site. La sélection qualité/prix et l’entrée bio sont appréciables ; en
revanche, il n’y a pas de filtre par millésime. 10 € de réduction sont accordés sur la première
commande.
• Points positifs :
- Belle offre de vins espagnols et étrangers
- La navigation est simple et agréable
• Points négatifs :
- Pas de filtre par millésime
- Peu de pépites françaises
Clos 19
Pénétrez dans l’univers du groupe LVMH
300 références - 6 appellations et 6 pays étrangers - Frais de port : 8 €, offerts à partir de
150 € d’achats
Ici, vous entrez dans l’univers feutré et luxueux du groupe LVMH (Louis Vuitton Moët
Hennessy). Champagnes Dom Pérignon, Armand de Brignac, Krug, Ruinart, grands crus
bordelais et bourguignons (Yquem, Cheval Blanc, Clos des Lambrays) et cognacs (Hennessy
Paradis)… Si vous êtes un buveur d’étiquettes avec le budget qui va avec, Clos 19 est fait
pour vous ! L’ergonomie du site est soignée et efficace. Nous recommandons aussi cette
adresse à ceux qui veulent faire plaisir à leurs amis : éditions limitées, personnalisation de
coffrets… il y a tout pour faire de très beaux cadeaux. Le site propose aussi des accessoires,
tels que des plateaux, des seaux à champagne, des verres Riedel, etc.
• Points positifs :
- De grandes étiquettes réunies à la même adresse
- Des idées cadeaux pour des amis amateurs de vins
- Des frais de port modestes
• Points négatifs :
- Des ruptures de stocks signalées
- Par e-mail, le service client ne nous a pas répondu
Retrouvez les 16 autres meilleurs sites pour acheter ses vins dans La Revue du vin de
France de décembre-janvier, en kiosque le 30 novembre.
Comment bien préparer vos échantillons de
vins ?
Qu’ils soient destinés à un acheteur, un salon ou un concours, les échantillons de vins doivent
être présentés sous leur meilleur jour. Voici les clés de la réussite selon les oenologues.
Par Amélie Bimont Le 23 novembre 2022 Vitisphère.com
Vincent Hudon, ingénieur-œnologue et consultant chez Grains de Terre en vallée du Rhône
recommande de prendre du temps pour bien préparer les échantillons - crédit photo : DR
Vincent Hudon, ingénieur-œnologue et consultant chez Grains de Terre dans la vallée du
Rhône, conseille régulièrement ses clients sur la préparation des échantillons de vin, une étape
primordiale souvent négligée. « Pour les acheteurs, un échantillon, c’est la carte de visite des
producteurs. Il faut prendre son temps pour les préparer. Concernant les blancs et les rosés,
la présentation et la couleur sont essentielles. Les vins doivent être limpides et brillants, et
donc filtrés. Quant aux vins rouges, s’ils sont trop chargés, il faudra également les filtrer
pour éviter les risques de déviations, notamment l’apparition de notes de réduction ou de goût
de lumière. »
Des capsules filtrantes pour les petits volumes
En vue de préparer de petits volumes, on trouve sur le marché des capsules filtrantes que l’on
branche directement sur le robinet dégustateur. C’est facile et rapide, mais elles coûtent entre
50 et 80 €. « Il est possible de régénérer ces cartouches et de les conserver, mais il est
préférable de s’organiser pour pratiquer toutes les filtrations en une fois », indique Vincent
Hudon.
Ces échantillons doivent être protégés de l’oxydation. « Pour les blancs et les rosés, on doit
se situer à 25 mg/l de SO2 libre, tandis que ce sera plutôt 20 mg/l pour les rouges, des
valeurs à adapter en fonction du pH et de la quantité de sucres résiduels dans le vin.
Renseignez-vous pour savoir si l’échantillon sera dégusté rapidement ou pas. S’il n’est pas
dégusté dans la semaine ou s’il voyage à l’étranger, par sécurité, j’ajoute systématiquement
deux gouttes de SO2 à 10 % pour une bouteille de 75 cl, ce qui fait 1 g/hl de SO2. »
Le CO2 dissous joue un rôle prépondérant
Le CO2 dissous joue un rôle prépondérant dans l’équilibre gustatif des vins tranquilles.
« Pour l’ajuster, un peu de carboglace suffit ! Avec un seul petit pellet de 1 cm de long, je sais
que j’augmente mon CO2 dissous d’environ 200 mg/l, mais je décide à la dégustation,
indique Vincent Hudon. Généralement, sur les rouges, j’augmente la dose sur les millésimes
chauds pour un peu plus de fraîcheur et je la diminue sur les millésimes plus froids pour que
l’acidité ressorte moins. Pour dégazer, il faut se munir de deux carafes et transvaser
doucement le vin de l’une à l’autre jusqu’à obtenir le dosage idéal. »
Avec une simple pipette, il est également possible de mettre en place des essais d’ajout de
gomme arabique pour apporter un peu de rondeur aux rouges. Enfin, pour la mise en
bouteille, il est conseillé d’utiliser des bouchons garantis sans goût de bouchon et, si les
bouteilles transparentes sont plus esthétiques pour les vins blancs et rosés, il faut veiller à les
stocker au frais et à l’abri de lumière.
De son côté, TechniLoire, l’outil d’information technique du Val de Loire, propose une fiche
pratique "Comment préparer ses échantillons de vins ?", ainsi qu’une vidéo très didactique.
L’hygiène est bien entendu un prérequis : TechniLoire recommande ainsi de bien nettoyer au
préalable le robinet de dégustation (alcool à 70 %) et de laisser couler environ un litre de vin
avant de recueillir l’échantillon dans un récipient nettoyé, rincé, aviné et, idéalement inerté.
Le vin doit être à une température d’environ 20 °C.
Bien prélever au coeur de la cuve
Si le prélèvement est réalisé à l’aide d’un plongeur, il faudra veiller à bien prélever au cœur
de la cuve. Si on prélève dans un bidon, il faut ensuite mettre le vin en bouteilles. Pour éviter
les risques d’oxydation, « mieux vaut utiliser un siphon qu’un entonnoir pour faire ces
transferts », indique TechniLoire. De même, les premiers millilitres de vin étant les plus
oxydés, il est conseillé de les faire couler hors de la bouteille.
Enfin, si le vin n’est pas ouvert, s’il est peu aromatique, s’il présente des notes de réduction
ou des goûts de lies, TechniLoire conseille de prendre contact avec un laboratoire œnologique
pour un essai d’ajout de sulfate de cuivre. Un traitement qu’il n’est pas nécessaire de signaler
aux acheteurs, comme les autres d’ailleurs, l’essentiel étant que l'échantillon soit le reflet du
vin qui sera livré. Une chose est sûre, pour conquérir un marché ou une médaille, on n’a
jamais une deuxième occasion de faire une première bonne impression !
Deux laboratoires sur le coup
Le laboratoire Natoli & Associés, dans l’Hérault, est doté d’un service de préparation des
échantillons de plus en plus sollicité. Pour la campagne 2021-2022, il a ainsi préparé plus de 1
000 échantillons. « Nos clients sont des domaines et caves particulières actives sur les salons
et les concours recherchant un gain de temps et de la fiabilité, soutient Bertrand Milési,
œnologue chargé du service. Nous analysons d’abord les vins puis nous les filtrons et
ajustons le SO2 et le CO2. Nous réalisons aussi d’autres traitements à la demande du client :
stabilisation tartrique, acidification, désacidification, boisage, stabilisation à la gomme
arabique … » Quelle que soit la préparation demandée, le délai est d’une semaine avec un
tarif débutant à 26,50 € l'échantillon, puis 17,50 € à partir de 18 échantillons. « Si besoin, nous
allons jusqu’à étiqueter les échantillons et les expédier au destinataire », indique Bertrand
Milési. Cette année, le groupe ICV en Provence lance à son tour un service de préparation
d’échantillons pour filtrer ou stabiliser des échantillons. Les délais annoncés sont plus courts :
un à deux jours ouvrés en fonction de l’option choisie (filtration ou stabilisation) avec
quelques prérequis : stabilisés en protéines, sans produit de collage, volume minimum 5
litres…
Les Jeunes talents du tourisme à la
recherche de ses nouvelles pépites
marnaises
Les inscriptions pour participer au concours des Jeunes talents du tourisme sont ouvertes
jusqu’au 31 janvier 2023. L’événement a l’ambition de réunir et récompenser les démarches
innovantes en matière de développement touristique.
Ce mercredi 23 novembre, les jurys se réunissaient pour la première fois. - Marie-Amélie
Masson
Par Marie-Amélie Masson Publié: 23 novembre 2022 L’Union
Pour créer et innover dans le secteur touristique de la Marne, il faut de l’audace. Et c’est donc
pour cette raison que le concours des Jeunes talents du tourisme s’est créée en 2012 et
récompense chaque année des lauréats dans trois catégories : « Champagne – Œnotourisme »,
« Hébergements, Restauration et Produits du Terroir » et « Activités culturelles, naturelles,
artisanales et de loisirs ». Pour l’édition 2023, les inscriptions viennent de s’ouvrir jusqu’au
31 janvier 2023. « C’est important de mettre en avant les hommes et femmes qui ont de
l’énergie pour dynamiser le territoire », soutient Philippe Harant, directeur de l’agence de
développement touristique de la Marne.
Pour participer au concours, il faut avoir moins de dix années d’activité et que son produit soit
élaboré ou conçu. Les inscriptions sont ouvertes dès maintenant et jusqu’au 31 janvier 2023.
Une fiche d’inscription est à récupérer sur le site internet
www.lesjeunestalentsdutourisme.com qu’il faudra compléter d’un dossier et des éléments de
présentation. Le jury se réunira, pour la première fois, le jeudi 9 février 2023 pour les
consulter et sélectionner trois finalistes de chaque catégorie. Ces derniers auront le droit à un
reportage vidéo des Jeunes Talents pour promouvoir leurs activités. Ils seront, par la suite,
appelé le jeudi 30 mars dans les locaux du Champagne Nicolas Feuillatte pour rencontrer et
convaincre le jury. Le public est aussi invité à voter, en ligne et sur place, pour son candidat
préféré.
« Cela crée un lien entre eux, ils sont curieux du projet de l’autre et cela peut mener à
d’éventuels partenariats »
C’est l’exemple parfait du lauréat qui a réussi et qui devient jury l’année suivante. André-
Florian Clarenne décroche l’année dernière le titre dans sa catégorie « Champagne –
Œnotourisme » avec sa société Groom, créée en 2020. Chauffeur, il propose pour les touristes
de passage des circuits privés et personnalisés œnotouristiques pour découvrir les plus beaux
panoramas champenois. Et pour le petit plus, les touristes repartent avec de belles photos
propres prises par son appareil photo semi-professionnel. « Histoire de changer des selfies, là
ils ont de belles photos à montrer à leurs familles ! », assure-t-il.
Alors participer à ce concours lui a permis « d’intégrer un réseau de professionnels, qui
ressemble beaucoup à une grande famille ». Et telle est la philosophie du concours assure
Philippe Harant : « Cela crée un lien entre eux, ils sont curieux du projet de l’autre et cela
peut mener à d’éventuels partenariats » Pour l’ancien candidat, André-Florian Clarenne, tout
le monde est gagnant. « On a le retour des autres, ça donne confiance et même pour ceux qui
n’ont qu’un embryon de projet, cela ne peut être que motivant ! »
Un jury présidé par le chef étoilé, Philippe Mille
C’est une grande première pour lui. Le chef doublement étoilé du Domaine des Crayères,
Philippe Mille présidera le jury. « Je suis très fier ! » s’est-il exclamé. « Le jury est là pour
déceler les talents, puis les accompagner pour développer ce business afin de dynamiser le
tourisme sur notre territoire. »
Parmi les dix membres du jury siège David Menival, directeur de la filière Champagne du
Crédit Agricole de Nord Est. Il a une petite idée de ce qui pourrait lui plaire. « Ce qui me tient
à cœur, c’est le lien qu’on peut faire entre la ruralité et la ville », confie le banquier. De quoi,
peut-être, donner des idées à certains avant la fin des inscriptions.
Soirée de dégustation de champagnes
millésimés à l'hôtel du Meurice, par Le
Figaro Vin
Événement organisé le 28 novembre
Le palace parisien Le Meurice sera l'écrin de cette soirée destinée à la découverte des grands
millésimes champenois.
Par Le Figaro Vin Publié le 21/11/2022
Soirée dégustation de champagnes millésimés. © Le Figaro / SDP
Masterclass Henriot
Une masterclass animée par la cheffe de caves, Alice Tétienne de la maison Henriot, qui
présentera 5 cuvées : Henriot Brut Souverain, Henriot Blanc de Blancs, Henriot Cuvée
Hemera 2006, Henriot L’Inattendue 2016, Henriot Mémoires millésime 1971.
Apolline Henriot fonde la maison Henriot en 1808 avec la volonté d’illuminer ses terres par
la création d’un grand champagne. Depuis plus de deux siècles, la maison Henriot continue
de lui rendre hommage en perpétuant sa vision de la vigne et du vin.
Réserver en ligne
Date : le lundi 28 novembre
Heure : à 18h30
Lieu : hôtel Le Meurice - 228, rue de Rivoli, 75001 Paris
Prix : 79 €
Réservation : en ligne
Le champagne, un vin d’avenir
Et si la Champagne n’était pas, comme on a longtemps pu le croire, le vignoble le plus
classique de l’Hexagone ? Depuis maintenant plus d’une décennie, la région ne cesse de voir
émerger de jeunes talents n’hésitant pas à faire bouger les lignes, tandis que les grandes
maisons multiplient initiatives et expérimentations, afin de s’adapter aux multiples
changements auxquels tous les producteurs doivent désormais faire face. Derrière une
appellation unique, la Champagne réussit le tour de force de nous montrer sa pluralité, son
sens du paradoxe, sa capacité à se décomplexer tout en conservant son image de luxe et de
sophistication. Cette année, de nombreuses maisons ressortent de leurs vinothèques d’anciens
millésimes, dévoilant un potentiel de garde extraordinaire, tout en poursuivant cette recherche
de fraîcheur et de finesse qui fait tout le charme de ses plus jeunes crus… Aujourd’hui, et sans
doute plus que jamais, les amoureux du vin auraient tort de snober le champagne !
Alicia Dorey
Quelles seront les maisons présentes pour la dégustation ?
- AR Lenoble
- Besserat de Bellefon
- Cattier
- Drappier
- Henriot
- Joseph Perrier
- Lanson
- Laurent-Perrier
- Lombard
- Moutard
- Nicolas Feuillatte
- Palmer
- Pol Roger
Pour compléter la soirée
Dans le cadre chaleureux du restaurant Le Dali, poursuivez votre expérience avec un élégant
dîner préparé avec les meilleurs ingrédients locaux par le chef Amaury Bouhours.
Clôturez votre escapade gourmande avec les célèbres fruits sculptés du chef pâtissier Cédric
Grolet.
Le Meurice
Informations pratiques :
Dégustation :
Date : le lundi 28 novembre
Heure : à partir de 19h30
Lieu : hôtel Le Meurice - 228, rue de Rivoli, 75001 Paris
Tarif : 59 €
Réservation : en ligne
Dîner :
Date : le même jour
Heure : à partir de 21h30
Lieu : restaurant Le Dalí - Hôtel Le Meurice - 228, rue de Rivoli, 75001 Paris
Tarif : 85 € (formule plat et dessert hors boisson)
Réservation : par téléphone au 01 44 58 10 44.
Pariès :
Aujourd’hui, la 5ème génération perpétue la tradition familiale et applique les règles
ancestrales de la Maison : haute qualité des matières premières et maintien du « geste »
artisanal. Chocolats, Kanougas®, Mouchou®, Tourons, confiseries, pâtisseries, glaces et aussi
la récente création de la Maison, les Espelines®, raviront tous les gourmands !
Bordier :
La Maison Bordier sélectionne et affine les meilleurs fromages français et étrangers dans ses
7 caves d’affinage en Bretagne.
Champagne de prestige pour les fêtes :
notre dégustation de 14 millésimes
Par Alexis GoujardOlivier Poussier
Publié le 22/11/2022 à 18:00 La RVF
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De 2018 à 1999, ils ont chacun leur caractère. A l'approche des fêtes de Noël et du Nouvel
An, découvrez la dégustation de champagnes millésimés et cuvées de prestige par Alexis
Goujard et Olivier Poussier.
Si les fêtes de Noël et du Nouvel An ne sont que dans quelques semaines, La Revue du vin de
France a déjà débouché le champagne. Et quel champagne ! Nos dégustateurs, Alexis Goujard
et Olivier Poussier, ont goûté des champagnes de prestige, réservés à des budgets
confortables. Ouvrons cette dégustation en remontant le fil des derniers millésimes sortis des
caves, avec une mention particulière pour 2016, 2013 et 2012, qui marqueront l’histoire de la
Champagne.
Millésime 2018 : généreux et gourmand
Les premiers 2018, une année record en matière de rendements, sortent des caves. Ils peuvent
manquer de densité en bouche tout en exprimant le caractère généreusement ensoleillé de
l’année. Les cuvées sélectionnées s’avèrent déjà séduisantes.
93/100
Domaine La Rogerie
Brut nature Grand cru Blanc de blancs Chemin de Chalons
Dès le nez, on sent une belle maturité du chardonnay dans ce parcellaire d’Avize. Emmené
par une patine boisée, il s’offre avec une suavité réconfortante et une allonge portée par de
fins amers. Domaine à suivre de très près. Prix : environ 75 €
93/100
Nicolas Maillart
Extra-brut Premier cru Mont Martin
Ce 2018 annonce un nez d’un bel éclat, évoquant la maturité du pinot noir (griotte), kirschée.
Mais il s’agit d’un meunier ! Très surprenant. Une belle densité soyeuse en bouche, soulignée
par une fine patine du passage sous-bois. Et une finale crayeuse insistante. Prix : 47 €
> Premier cru Mont Martin 2018 de Nicolas Maillart : un surprenant meunier.
En ce moment :
92/100
Christian Gosset
Extra-brut Grand cru Blanc de noirs La Cheminée
Une dimension crayeuse se dégage de ce pinot noir d’Aÿ qui transpire l’expression solaire du
millésime. Paré de belles épaules vineuses, il est emmené par une élégante effervescence.
Finale un peu ferme. À servir à table. Prix : 62 €
92/100
Laherte Frères
Extra-brut Les Vignes d’Autrefois
Quelle franchise de goût et de saveurs se dégage de ce pur meunier des coteaux sud
d’Épernay ! Finement patiné, un caractère oxydatif subtilement ménagé lui confère un relief
particulier. Belle énergie en finale. Juvénile, à garder encore un an en cave. Prix : 60 €
91/100
Nicolas Maillart
Brut nature Blanc de blancs Les Chaillots Gillis
Un beau parfum de pâte d’amande, une fine patine aromatique apportée par le passage en fûts.
Conduite par une bulle fine, la richesse ample du millésime s’affirme en bouche. Celle-ci se
dirige toutefois vers une finale savoureuse et généreuse. Encore jeune, il faudra le laisser
encore un an en cave avant de le boire. Prix : 57 €
89/100
M.G. Heucq
Brut nature Le Clos des Goulots
Un meunier franc du collier, à la vivacité juvénile qu’il sera bon d’apaiser dans le verre.
D’une belle gourmandise ronde, sans esbroufe. À boire à l’apéritif dans les trois ans. Prix :
37 €
89/100
Vignon Père et fils
Extra-brut Grand cru Blanc de blancs Rochelles-Potences
D’emblée, la rondeur de ce millésime solaire confère beaucoup de gourmandise à ce
chardonnay. Le passage en fûts apporte une note boisée agréable. À boire dans la jeunesse.
Prix : 36 €
Millésime 2017 : prêt à déguster
Avec un état sanitaire médiocre à la vendange, il a fallu des tris drastiques pour livrer des
millésimés de bonne tenue, qui manquent de profondeur et de race. Les chardonnays s’en
sortent nettement mieux avec des blancs de blancs soyeux, tout en tendresse. Ils seront à boire
dans la jeunesse.
93/100
Marguet
Brut nature Ambonnay
Une belle réussite dans ce millésime difficile en Champagne. On y sent un raisin (pinot noir et
chardonnay) sain et mûr, enveloppé par une patine oxydative et boisée. Très beau raffinement
de bulles et énergie fruitée. On espère un boisé plus intégré dans les prochains millésimes. Un
caractère oxydatif et une liberté de ton représentatifs d’un champagne peu protégé par les
sulfites. À boire dès à présent. Prix : 70 €
93/100
Moutard père & fils
Brut nature Petit Meslier
Dès le premier nez, ce 2017 nous emmène dans un univers particulier (frangipane, caractère
végétal noble, fruits jaunes…), une expression affriolante du fruit. La bouche est gourmande,
ciselée par un beau relief de saveurs. De belles épaules pour la table. Prix : 230 €
92/100
Deutz
Brut Blanc de blancs 2017
Ce 2017 s’exprime déjà avec une ouverture aromatique plaisante, une tendresse de fruit
charmeuse. Sans la profondeur des plus grands millésimes, il donne beaucoup de plaisir dès
aujourd’hui, en respectant le style raffiné de la maison. Prix : 75 €
91/100
Antoine Bouvet
Extra-brut Les Coutures
Ce 2017 est marqué par une certaine évolution sur les fruits secs tout en offrant la chair tendre
du chardonnay et du meunier. Un bel équilibre à savourer dès maintenant. Un jeune talent de
la Champagne à suivre. Prix : 50 €
91/100
Cazé-Thibaut
Extra-brut Les Leriens
Un jeune vigneron prometteur de la Vallée de la Marne s’exprime à travers ce 2017
(chardonnay/meunier avec une touche de pinot noir). Haut en couleur, presque tuilé, il offre
une réelle recherche de vinosité et de sincérité dans l’expression du fruit. Caractère oxydatif
mené avec tact. Un vin à part entière qui s’appréciera avec une volaille cet hiver. Prix : 60 €
91/100
Pierre Gimonnet et Fils
Brut nature Premier cru Blanc de blancs Œnophile non dosé
Un nez joliment floral et noisetté anime ce 2017 déjà bien ouvert, qui déroule une bouche tout
en tendresse, ce qui le rend consensuel. Le crémeux de la bulle ajoute un charme
supplémentaire. Un blanc de blancs citronné et bien façonné, à boire dans la jeunesse. Prix :
55 €
91/100
Philippe Lancelot
Extra-brut Les Hauts d’Épernay
Une belle puissance aromatique évoquant le fruité rouge du pinot se développe derrière une
jolie couleur dorée. Déjà un peu évolué, il dévoile une chair tout en tendresse. Sans grande
longueur, mais d’une belle sincérité de saveurs. Prix : 65 €
Millésime 2016 : il se laisse attendre
Un beau millésime est en train d’éclore. Les vins sont bien définis, entre constitution vineuse
et fraîcheur éclatante. Un équilibre charnu et dynamique que nous apprécions. Un bémol
toutefois pour des cuvées parfois un peu fermes.
97/100
Benoît Lahaye
Extra-brut Grand cru
Encore très jeune, ce champagne dégage une énergie et un éclat d’expression resplendissants.
Pinot noir de Bouzy (80 %) assemblé au chardonnay de Tauxières. Un vin tissé tout en
dentelle, avec une intensité fine des saveurs. La finale crayeuse semble interminable. Prix :
environ 50 €
96/100
Pascal Agrapart
Extra-brut Grand cru Blanc de blancs Minéral
Époustouflante expression du chardonnay d’Avize, d’une profondeur radieuse, subtilement
élevée. L’intensité de saveurs et la densité en extraits donnent un équilibre admirable,
profond, racé à ce champagne promis à une longue garde. Prix : 72 €
94/100
Leclerc-Briant
Extra-brut Premier cru Le Clos Trois Clochers
Bien plus éclatant que l’extra-brut 2016, ce chardonnay se livre avec panache. Un beau
parfum, de l’ampleur grâce à la maturité des raisins. L’allonge énergique et la fine amertume
procurent une salivation intense. C’est ce que nous attendons de cette maison en pleine
forme ! Prix : 145 €
94/100
Sébastien Mouzon
Extra-brut Grand cru Blanc de noirs L’Ineffable
Une expression intense du pinot noir. Il prend des nuances épicées de fruits rouges mûrs. Un
superbe velouté de bouche et un éclat de fruits se dégagent. La finale ciselée se révèle
extrêmement digeste. Prix : 50 €
94/100
Philipponnat
Extra-brut Blanc de noirs
Fraîchement dégorgé (juillet 2022), ce 2016 illustre à merveille la vinosité et le raffinement
que peut revêtir le pinot noir. Un caractère jouant entre subtile oxydation et éclat du fruit. La
bulle irrésistiblement crémeuse l’emmène vers une profondeur pleine de saveurs. À boire ou à
garder. Prix : 62 €
94/100
J.-M. Sélèque
Extra-brut Partition
Expression bien mûre des raisins, plutôt marquée par le chardonnay. Le vin s’ouvre
magnifiquement à l’aération vers une bouche d’une densité admirable. La matière est
détendue, menée avec tact et surtout d’une grande précision, patinée judicieusement par son
passage sous bois. Beau champagne racé, taillé pour quelques années de garde. Prix : 80 €
93/100
Huré Frères
Extra-brut 4 Éléments Pinot Meunier
Un beau parfum admirablement défini se dégage de ce meunier à fort tempérament provenant
du versant nord de la Montagne de Reims. D’une belle concentration de saveurs, dénué de
tout artifice, on y sent une patine complexe et une allonge dynamique. Il se révélera un brin
ferme selon la perception de chacun. Prix : 45 €
93/100
Laherte Frères
Extra-brut Les Empreintes
Une fine patine noisettée donne du relief à ce 2016 de pinot noir, chardonnay, avec une pointe
de chardonnay muscaté. Une belle texture crémeuse en attaque de bouche. Un beau fond de
vin sincère. La finale se resserre de manière abrupte, on aimerait un peu plus de tendresse. Il
faudra le savourer à table. Prix : 65 €
93/100
Suenen
Extra-brut Grand cru Blanc de blancs Le Mont-Aigu
Une aromatique exotique et un boisé marquent ce 2016 établi avec finesse, à la bulle très
gracieuse. On sent une maturité du chardonnay de Chouilly, d’un enrobage séduisant. Une
belle cuvée qu’on attendrait un peu plus épurée. Prix : 170 €
92/100
Marc Hébrard
Brut Spécial Club
Vraisemblablement marqué par les pinots noirs, ce 2019 est d’une bonne envergure vineuse,
empli de saveurs de fruits rouges, doté d’une allonge savoureuse et puissante qui incite à le
servir à table. Un beau classique. Prix : 55 €
92/100
Huré Frères
Extra-brut Blanc de noirs Instantanée
La précision aromatique met en lumière un bel éclat du fruit (baies). On retrouve cette
sensation en bouche où la chair est sculptée par une acidité saillante. La finale pointue, d’une
certaine froideur, déroutera les palais en recherche de confort. Pour le mener à son optimum,
n’hésitez pas à le garder encore quelques années. Prix : 78 €
92/100
J.M. Labruyère
Brut nature Grand cru Blanc de noirs Paradoxe
Plein feu sur une expression encore juvénile et fraîche du pinot noir de Verzenay . Le style est
à la fois pulpeux et fin, étiré par une finale ciselée. Il faut saluer la belle progression de ce
domaine détenu par la famille Labruyère (château Rouget à Pomerol et Jacques Prieur en
Bourgogne). Prix : 58 €
92/100
Larmandier-Bernier
Blanc de blancs
Très surprenante note d’ananas, de mangue et de fruits exotiques, typique du chardonnay de
Vertus. Cette exubérante aromatique se trouve bien canalisée par une bouche savoureuse,
détendue et déliée. Un vin d’une grande sincérité d’expression. On aimerait toutefois un petit
coup de fouet pour relancer la finale. Prix : 80 €
91/100
J.-M. Sélèque
Extra-brut Premier cru Soliste Chardonnay
Beau relief de saveurs apporté par une patine andalouse du passage sous bois de ce
chardonnay bien mûr. Ce 2016 se montre à la fois tendrement fruité et tenu par une droiture
fraîche. À boire dans les cinq ans. Prix : 75 €
90/100
Brice
Brut Grand cru Bouzy
Bien typé par le fruité rouge de Bouzy, ce 2016 est de bonne constitution classique. Serti
d’une bulle fine et doté de belles épaules. Séduisant et de longueur moyenne. Prix : 46 €
90/100
R. Pouillon
Brut nature Premier cru Les Blanchiens
Derrière un nez aux notes grillées, une expression puissante à dominante de pinot (50 %) de
Mareuil-sur-Aÿ. Un champagne vineux, un peu carré malgré la densité. On l’aimerait un peu
plus élancé. Prix : 87 €
89/100
Stéphane Coquillette
Brut Millésimé
Brioche, fruits secs… Ce 2016 commence à évoluer vers un profil classique de blancs de
blancs. La bulle est plutôt crémeuse, mais on attend un peu plus d’éclat de ce beau millésime.
Prix : 35 €
Retrouvez l'intégralité de cette dégustation dans La Revue du vin de France de
décembre-janvier, en kiosque le 30 novembre.
Presse écrite
FRA
Famille du média : Médias d'information
Edition : Du 24 au 30 novembre
générale (hors PQN)
2022 P.274-277
Périodicité : Hebdomadaire
Audience : 2563000
Journalistes : -
Nombre de mots : 2294
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/4
SÉLECTION
LES CHAMPAGNES DE NOËL
PAS LE MOMENT DE SE TROMPER
Un choix sans la moindre concession pour être content en toute circonstance
La sélection de Bettane+Desseauve par Louis-Victor Charvet
AGRAPART ET FILS,
GRAND CRU MINÉRAL 2014
Les Agrapart sont attachés
aux valeurs du terroir.
Dans leur domaine au cœur
de la côte des Blancs, ils
appliquent les principes d’une
viticulture organique. Caractère
intense et salin, notes de noisette
grillée, grande droiture.
C’est beau.
60 euros
ALEXANDRE BONNET,
LAFORÊT 2015
Cette maison des Riceys
est gérée comme un domaine,
avec de nombreuses cuvées
parcellaires inspirées d’un modèle
bourguignon. Spécialiste
des raisins noirs, elle réussit
avec un brio particulier
ce délicieux rosé de saignée,
ultra gourmand et intense.
80 euros
ALFRED GRATIEN,
CUVÉE PASSATION 2008
Alfred Gratien cultive, avec
réussite, régularité et précision
son originalité champenoise
son style singulier. Proposée
et
uniquement en magnum et en
série limitée (410 exemplaires),
cette cuvée complexe et aérienne
est un moment de grâce.
435 euros
AYALA, BRUT NATURE
Depuis sa reprise par Bollinger,
la maison réaffirmeses
fondamentaux
entre pureté et
droiture. Des champagnes
où le
chardonnay exprime son élégance
et sa fraîcheur. Ce non-dosé
précis est un modèle de nuances
et de complexité.
40 euros
BILLECART-SALMON,
ELISABETH SALMON 2008
La maison de Mareuil-sur-Aÿ
s’appuie sur un savoir-faire unique
et sur la volonté sans cesse
réaffirmer de prendre son temps.
Cuvée de prestige dans la couleur,
autant de raffinement
nous laisse admiratif.
190 euros
BOIZEL, GRAND VINTAGE 2013
Boizel se refait une santé avec
l’arrivée de la nouvelle génération
aux commandes.
La gamme
laisse place à d’excellentes
interprétations
des millésimes
en Champagne, comme ce 2013
droit comme un i à la finale
citronnée.
56 euros
BOLLINGER,
LAGRANDEANNÉE2014
Chez la maison dAÿ, tout est
ROSÉ
au plus haut niveau et chaque
champagne émeut par sa race
et sa définition. Plus brillante
que jamais, cette cuvée rappelle
à chacun le style Bollinger
dans sa forme la plus épanouie.
Rosé profond, précis, parfait.
187 euros
FRANCK BONVILLE,
LES BELLES VOYES 2014
La troisième génération de
Bonville travaille la vigne dans
le secteur béni du chardonnay,
sur 20 hectares entre Cramant,
Oger et Avize, Les vins affichent
beaucoup de minéralité, comme
dans cet excellent 2014. Sa
tension lui donne une allure folle.
74 euros
ÉDOUARDBRUN,BLANCDE NOIRS
Cette maison dAÿ, sérieuse,
continue de progresser. Quelques
achats de raisins et un vignoble
dans la montagne de Reims lui
permettent
recommandable.
séduit par sa vinosité.
75 euros
de signer une gamme
Ce blanc de noirs
BRUNO PAILLARD,
BLANC DE BLANCS 2013
La maison est entre les mains
d’Alice, fille de Bruno. Elle s’appuie
sur un chef de cave brillant,
un vignoble au cordeau et une
attention de tous les instants lors
des vinifications.
Millésime frais,
ce 2013 tient ses promesse
en matière d’équilibre et de plaisir.
89 euros
CHARLES HEIDSIECK,
BLANC DES MILLÉNAIRES 2007
Chaque sortie de ce monument
est guettée avec attention
parmi les amateurs.
Verticalité et précision définissent
ce champagne fait pour la garde.
Un jour, il illuminera un repas.
Et peut-être une vie.
195 euros
232569 VIGNERONS - CISION 2509014600506
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LES CHAMPAGNES DE NOËL - PAS LE MOMENT DE SE TROMPER
Edition : Du 24 au 30 novembre 2022 P.274-277
p. 2/4
CATTIER,
MEUNIERMILLÉSIME 2016
Nouvelle création, ce 100 %
meunier raconte le lien qui unit
Cattier et ce cépage souvent
sous-estimé. Notes citronnées,
arômes délicats, énergie
en bouche, on se régale avec
ce champagne frais et apéritif.
99 euros
ROGERCOULON,L’HOMMÉE
Éric et Isabelle Coulon, désormais
rejoints par leurs enfants Louise
et Edgar, n’ont pas ménagé leurs
efforts pour faire de cette adresse
de beaux champagnes une valeur
sûre. Cette cuvée, expressive
dans ses arômes fruités, impose
son style tonique et savoureux.
51 euros
DEUTZ, AMOUR DE DEUTZ 2011
En signant des champagnes de
haute voltige, aériens et précis,
Deutz a pris ses quartiers parmi
l’élite. D’une régularité sans faille,
cette cuvée de prestige bien
nommée est un sommet
d’éléganceflorale. Pure dentelle.
150 euros
DOMPÉRIGNON,
VINTAGE2004 - PLÉNITUDE2
Cette marque d’Hautvillers est
devenue l’icône absolue de la
Champagne. Une success-story
mondiale qui doit tout à l’équilibre
artistique entre chardonnay
et pinot noir, sublimé par
un vieillissement extra-long dans
sa version plénitude. Perfection.
465 euros
DRAPPIER,
GRANDESENDRÉE2010
Installéeà Urville, Drappier
est une référence établie.
Cette famille attachante
fait briller les cépages classiques
tout en expérimentant beaucoup.
Une viticulture saine permet
d’élaborer cette cuvée dense
et profonde, au notes de fruits
secs, sous-bois et épices.
80 euros
DUVAL-LEROY,
FEMME DECHAMPAGNE2002
Conduite par Carol Duval et
ses fils, cette maison de la côte
des Blancs propose cette cuvée
exigeante composée d’une large
majorité de chardonnay, vinifiée
de façon parcellaire en fût de
chêne et vieillie pendant neuf ans.
230 euros
GOSSET,CELEBRIS2012
BLANC DEBLANCS
Gosset affirme haut et fort son
style, entre fraîcheur, vivacité et
minéralité. Nouveauté attendue,
2012 est le premier millésime de
cette cuvée en version blanc de
blancs. Plein, profond et lumineux,
pour un apéritif chic et raffiné.
250 euros
CHRISTIAN GOSSET, BRUT A01
Après trente années au sein du
domaine familial, Christian Gosset
a choisi d’élaborer son vin issu de
son propre vignoble. A01 comme
premier assemblage blanc. Pinots
noirs d’Aÿ et chardonnays de
Chouilly pour un champagne
d’orfèvre pur et racé.
34 euros
HENRIOT,L’INATTENDUE2016
Henriot s’est donné comme
objectif d’affirmer le potentiel
de son vignoble, objet de tous
les soins des équipes d’Alice
Tétienne, sa chef de cave.
Seul le grand chardonnay d’Avize
entre dans cette nouvelle cuvée.
Minéralité ciselée d’agrumes,
c’est
la classe.
110 euros
JACQUESSON, CUVÉEN°738 DT
On recommande tous
les champagnes profonds
et racés de cette maison discrète.
Ce DT, pour dégorgement tardif
(en 2019), est issu de la vendange
2010. Notes mellifères,
fruité exotique, bouche pâtissière,
définition de l’harmonie
dans un vin.
80 euros
J.M. LABRUYERE,
PROLOGUE
Comme en Bourgogne
et à Pomerol, la famille Labruyère
a beaucoup investi dans
son vignoble champenois,
situé dans le secteur de Verzenay.
Ces terroirs donnent un savant
mélange de race et raffinement.
On le retrouve avec Prologue,
idéale initiation au reste
de la gamme.
42 euros
JOSEPH PERRIER,
CUVÉEJOSÉPHINE 2012
Joséphine, champagne de classe
bien habillé dans sa bouteille
sérigraphiée, associe saveur et
raffinement. Témoin formidable
de la forme étincelante
de la maison, c’est le champagne
incontournable d’un Noël chic,
au prix sage dans cette catégorie.
125 euros
LAFALISE-FROISSART,
276
Lejeune Paul Froissart,
néo-vigneron passionné, a repris
les vignes familiales
à Verzenay.
Toutes en grand cru. Trois cuvées
pour commencer,
un rosé
et deux blancs. Un modèle
d’intensité et de netteté
et un cadeau pour l’initié,
60 euros
LALLIER,OUVRAGE
Le groupe Campari a eu le nez
fin en confiant le destin
de Lallier et les clefs de ses caves
à l’expérimenté
Dominique
Demarville. Extra-brut, cette
cuvée vieillie patiemment séduira
les plus exigeants par sa vinosité
et son intensité. Pour la table,
avec une gastronomie fine
de la mer.
150 euros s
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LES CHAMPAGNES DE NOËL - PAS LE MOMENT DE SE TROMPER
Edition : Du 24 au 30 novembre 2022 P.274-277
p. 3/4
LANSON, NOBLE CUVÉE 2014
BLANC
DE BLANCS
Cette maison chargée d’histoire
fête cette année le retour au
premier plan de sa cuvée Noble,
relookée pour l’occasion et
déclinée en version brut et blanc
de blancs. Ce 2014 rappelle à
tous la maîtrise de la marque en
matière d’assemblage et de
raffinement.
185 euros
LECLERC-BRIANT,
LE CLOS DES TROIS CLOCHERS
2016
Pionnière de la viticulture bio en
Champagne, cette maison
admirée de tous revit grâce au
travail sérieux de ses propriétaires
et de leurs équipes. Sélection
parcellaire 100 % chardonnay,
dosage inexistant, c’est de la
dentelle.
140 euros
MOËT
& CHANDON,
GRAND VINTAGE 2015
La « grande maison » comme on
la surnomme peut remercier
Benoît Gouez, son chef de cave.
Dans un exercice qu’il affectionne,
il a donné à ce millésime 2015
solaire et rond une ligne de pureté
et de tension équilibrante.
Assemblage
millimétré,
recommandation indispensable.
60 euros
LAURENT-PERRIER,
GRAND SIÈCLE N°25
(ÉDITI01LUMIÈRE)
Lumineuse par son raffinement,
vibrante par ses équilibres, la
dernière itération de la cuvée
Grand Siècle, fleuron de la maison,
dévoile les trois millésimes
assemblés qui la composent.
Registre empyreumatique,
tendreté extrême, séduction
fascinante.
180 euros
LE BRUN DE NEUVILLE,
LA CROISÉE
DES CHEMINS
Guidée dans le bon sens par
Damien Champy et son équipe
talentueuse et créative, cette
petite cave coopérative produit
des champagnes souples et
précis, agréables et faciles à boire.
Bulle extra-fine, bouche fraîche,
finale persistante.
36 euros
LOMBARD,
VILLEDOMMANGE
1ER CRU « LES RIBAUDS »
Relancée par Thomas Lombard et
par une équipe dévouée, cette
maison familiale continue de
signer l’un des come-backs
les
plus excitants de la région. Ce
champagne premier cru est dans
l’esprit de la gamme, équilibré et
d’une précision d’orfèvre.
70 euros
MAILLY GRAND CRU,
BRUT RÉSERVE
Coopérative d’excellence, Mailly
Grand Cru fait figure de modèle,
revendiquant un fonctionnement
domaine et une démarche
environnementale engagée.
Finesse, harmonie, universalité, ce
réserve donne envie de découvrir
tout le reste.
28 euros
MERCIER, VINTAGE 2006
De réputation ancienne, cette
maison qui appartient au groupe
LVMH réinvente son histoire sans
changer son style. Fédérateurs et
accessibles,
ce 2006)
les millésimés (dont
sont d’excellents
rapports qualité-prix, bien
exécutés et en progrès.
42 euros
NICOLAS FEUILLATTE,
PALMES D’OR 2008 ROSÉ
La bouteille singulière de cette
cuvée de prestige fera son effet à
coup sûr sur les tables de fêtes.
Le champagne qu’elle contient
également, surtout dans ce
millésime 2008
monumental,
dont les équilibres sont restitués
avec pureté et émotion dans ce
rosé à la robe soutenue.
160 euros
PALMER&CO,
GRANDS TERROIRS 2015
Avec ses installations ultra
modernes et de la rigueur, Palmer
s’est imposée comme une maison
sérieuse et recommandable, Déjà
excellent à boire à table, ce
grands-terroirs gagnera à être
gardé un peu en cave. Grand style,
bulles fines.
65 euros
PANNIER,
BLANC
VELOURS
Adossée à la cave coopérative de
Château-Thierry, cette marque de
la vallée de la Marne produit une
gamme cohérente. Réunion des
trois cépages, cet assemblage
classique donne un champagne
d’apéritif, digeste et désaltérant.
60 euros
Encart de 32 pages. Paris-Match du 24 au 30 novembre 2022.
Ne peut être vendu séparément.
Réalisation : bettane desseauve (enmagnum.com) Coordination : Nicolas de Rouyn et Louis-Vîctor Charvet.
Contributeurs : Béatrice Brasseur,Pascale Cassagnes, Amélie Couture, Aliénor Petitcolin, Hicham Abou Raad, Thierry Desseauve et Guillaume Puzo.
Photo de couverture : Mathieu Garçon.
Publicité : Pierre Alain Robert, Andrée Virlouvet. Laurence Fabre, Louis Jonard et Etienne de Morras. lél. : 0148 019010
Dans cet encart, tous les prix sont mentionnés
à titre indicatif.
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LES CHAMPAGNES DE NOËL - PAS LE MOMENT DE SE TROMPER
Edition : Du 24 au 30 novembre 2022 P.274-277
p. 4/4
PERRIER-JOUËT,
BELLE ÉPOQUE 2013
65 hectares de vignobles presque
intégralement en grands crus
permettent à cette maison
célèbre, propriété du groupe
Pernod-Ricard, de perpétuer
l’aventure de sa cuvée
reconnaissable entre toutes. Deux
parcelles de légende assemblées
lui donnent une énergie et un
style
150 euros
inimitable.
PIPER-HEIDSIECK,
VINTAGE 2014
Le style Piper, qui fait la part belle
au pinot noir, continue d’affirmer
son élégance naturelle avec
l’arrivée d’Emilien Boutillat. Jeune
chef de cave, il révèle ce millésime
2014 qu’il faudra attendre
patiemment. Vinosité, tension,
c’est
50 euros
magistral,
POLROGER,
SIR WINSTON CHURCHILL
2013
Grande maison familiale et
indépendante, Pol Rogers’est
installée durablement dans
l’univers des champagnes fins.
Désirée par les grands amateurs,
cette cuvée icône est un moment
d’harmonie et de complexité
immense. Pas sûr qu’on ait envie
de partager la bouteille (ou le
magnum).
225 euros
POMMERY,
CUVÉE LOUISE 2004 ROSÉ
Marque historique de la
Champagne éternelle, cette
maison (qu’il faut absolument
visiter) a été réveillé par
l’excellente famille Vranken.
Cuvée de prestige, Louise dans a
le raffinement des plus grands.
230 euros
RARE CHAMPAGNE, ROSÉ 2012
Marque à part entière dédiée à un
seul vin, décliné en blanc et en
rosé, toujours millésimé. Tout est
grandiose : 2006 et 2008 en
blanc sont au sommet et ce rosé
2012 est spectaculaire de
précision aromatique et de
nuances
405 euros
gustatives.
ROEDERER,
CRISTAL VINOTHÈQUE1997
La révélation d’un vieux
millésimes de Cristal de Roederer
est un évènement. Cinquième
édition de la collection, ce 1997 a
patienté un quart de siècle dans
les caves sombres de la maison.
Quinze ans sur lattes, cinq sur
pointes, quatre de repos.
Monumental.
1 000 euros
DE SAINTGALL, ORPALE 2008
Groupement coopératif appuyé
sur des vignobles en premier ou
en grand cru, avec une majorité de
villages de la côte des Blancs,
cette marque réjouit avec sa
grande cuvée, savoureuse et
gourmande. À l’apéritif ou à table.
110 euros
ANDRÉ ROBERT,
TERRE DU MESNIL 2016
Claire Robert et Jean-Baptiste
Denizart, vignerons passionnés
par leur terroir du Mesnil-sur
Oger, ont mis leur énergie dans ce
domaine. Bien construite, la
gamme se fonde sur un
chardonnay droit et minéral.
58 euros
BARONS DE ROTHSCHILD,
RARE COLLECTION 2012
La marque aux cinq flèches (pour
les branches de la famille
Rothschild, dont trois se sont
réunies dans ce projet) présente
avec cette cuvée de classe une
nouvelle vision de son travail. On
la recommande pour sa pureté et
son naturel d’expression.
240 euros
TELMONT,
VINOTHÈQUE 2012
Située à Damery, près d’Épernay,
détenue par le groupe familial
Rémy Cointreau depuis 2020,
Telmont s’est lancée dans un
projet
éco-responsable
d’envergure. Ce 2012 vineux et
profond l’aidera à gravir les
échelons vers la reconnaissance
de son travail.
115 euros
THIÉNOT,
LAVIGNE AUX GAMINS 2010
Garance et Stanislas Thiénot,
nouvelle génération de la famille,
réussissent la montée en gamme
de leurs champagnes. Superbe
monocru d’Avize, la parcelle de La
Vigne aux Gamins est une
expression ultime du chardonnay
minéral, grandiose dans ce
millésime.
130 euros
VEUVE CLICQUOT,
LA GRANDE DAME 2012
On ne cache pas notre admiration
devant la qualité affichée par
l’ensemble des vins de la maison.
Les avancées spectaculaires en
matière de viticulture et en cave
trouvent une forme d’apothéose
avec cette cuvée historique.
Pureté exemplaire et modèle à
suivre.
190 euros
VEUVE FOURNY,
CLOS FAUBOURG NOTRE DAME
2008
Avec obstination et talent, les
frères Fourny ont fait de cette
maison familiale de Vertus une
adresse excitante pour les
amateurs de champagnes précis
et vineux. Rareté, ce clos d’une
finesse d’expression incroyable
laisse admiratif et rêveur.
120 euros
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