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PANORAMA DE PRESSE
Du 30/11/2022
- Politique-Economie.…………………………………………………………..……………….…p.2-13
- Droit-Social…………………………………………………………………………..……………….p.14
- Communication …………………………………………………………………………………….p.15-24
- Commerce………………....…………………………………………………………..…..………..p.25
- Tourisme-Evénement.………………………………………….…………………………….….p.26-30
- Unesco-Culture-Patrimoine……………………………………………………..…………...p.31-32
- Œnologie……………………………………………………………………………………………….p.33-34
- Cuvées-Dégustation……………………………………………………………………………….p.35-38
Cette revue de presse se destine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,
le destinataire s’interdit de reproduire, publier, diffuser ou vendre ce document.
www.sgv-champagne.fr
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ZNT : une distance de 10 mètres pour les
produits phytosanitaires classés CMR de
catégorie 2
Le gouvernement met en consultation un arrêté fixant une zone de non traitement de 10
mètres pour les molécules suspectées d’être cancérigènes, mutagènes ou reprotoxiques.
Publié le 29 novembre 2022 -
Nathalie Marchand / https://www.reussir.fr/
Le gouvernement vient de soumettre en consultation un arrêté fixant une distance de
traitement de 10 mètres pour les molécules suspectées d’être cancérigènes, mutagènes ou
reprotoxiques (CMR2). Cette zone de non traitement (ZNT) « non réductible », « lors du
traitement des parties aériennes des plantes » s’appliquera à tous les produits présentant un
classement CMR2, dont l’Autorisation de mise sur le marché (AMM) ne comporte pas de
distance de sécurité et pour lequel aucune demande recevable de mise à jour des conditions
d’emploi n’a été enregistrée par l’Anses au 1 er octobre 2022, selon l’arrêté en consultation.
Liste des produits concernés
Tous les usages des produits concernés se trouvent dans la liste arrêtée au 23 novembre 2022
et jointe à la consultation (liste disponible en bas de l’article).
Cette distance de sécurité s’applique aux traitements réalisés à proximité des lieux
d’habitation, des lieux abritant des personnes vulnérables telles que définies à l’article L.
253-7-1 du code rural et de la pêche maritime, et des lieux accueillant des travailleurs
présents de façon régulière.
Cette consultation intervient plus d’un an après la décision du Conseil d’Etat (du 26 juillet
2021) qui avait enjoint le gouvernement à revoir sa copie du 4 mai 2017 en ce qui concerne
les distances de sécurité réglementaires applicables aux produits CMR2.
La mise à jour des AMM de 85 produits jugée recevable
Pour ce faire le gouvernement indique avoir demandé à l’Anses « d’anticiper et d’accélérer la
mise à jour des AMM des produits phytopharmaceutiques lorsqu’elles ne comportent pas de
distance de sécurité spécifique ». La mise à jour au 1 er octobre 2022 des AMM de près de 85
produits aurait déjà été jugée « recevable », parmi les 296 produits actuellement classés
CMR2.
Consultation ouverte jusqu’au 18 décembre
La consultation est ouverte du 28 novembre au 18 décembre 2022 inclus. Pour y participer un
formulaire est disponible sur le site du ministère de l’agriculture.
Trésorerie, distillation, stockage,
arrachage...
Le vignoble français demande un plan
Marshall de sortie de crises
Pour aider les vignerons en difficulté, la mobilisation politique va atteindre un nouveau pallier
lors du comité de suivi entre l’Espagne, la France et l’Italie.
Par Alexandre Abellan Le 30 novembre 2022 Vitisphère.com
« En combinant les outils, on peut trouver collectivement une solution » espère Jérôme
Despey. - crédit photo : Alexandre Abellan (Vitisphere)
Pas de quoi bercer de faux espoirs, mais de quoi imaginer le grand soir avec un plan Marshall
de la viticulture en difficulté. Lors d’une conférence de presse ce 29 novembre à Bordeaux sur
le salon Vinitech, Jérôme Despey, le secrétaire général de la Fédération Nationale des
Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA) joue cartes sur table : retirer les vignes
excédentaires qui pèse sur la vitalité des vins de Bordeaux en particulier, et les vins rouges en
général ? « Ça ne se fera pas en un jour » explique le président du conseil spécialisé vin de
FranceAgriMer, pour qui « il ne faut pas induire en erreur les viticulteurs qui souffrent :
aujourd’hui les outils qui existent sont étroits. On peut se battre pour des aides
conjoncturelles : aides à la trésorerie*, stockage privé, distillation… La réglementation
existe, à condition que l’État mette la main à la poche » (dans la limite de plafonds européens,
avoisinant 40 millions d’euros).
Mais en ce qui concerne les leviers structurels d’arrachage, les marges de manœuvre sont
encore plus limitées. « Si on veut répondre à l’urgence, il faut travailler sur les outils
existants, comme le Le Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER),
qui aide à l’investissement avec un arrachage de diversification » indique Jérôme Despey,
appelant à un cofinancement des pouvoirs publics : « on ne peut pas laisser la région financer
seule » (la région Nouvelle-Aquitaine indique étudier les leviers possibles). Autre piste,
notamment demandée en Vallée-du-Rhône, l’arrachage temporaire est une piste à relancer.
« La restructuration différée a été trop vite abandonnée, nous reprenons le sujet ouvert il y a
18 mois » indique Jérôme Despey, notant que si le dispositif existe dans la Politique Agricole
Commune (PAC), ses modalités ne sont pas adaptées aux demandes : « il faut une
indemnisation immédiate, dès la première année, et ne pas avoir à replanter la même
parcelle. Discutons de la possibilité de transférer les autorisations de plantation nouvelle
dans le même bassin ou dans un autre bassin. » Une proposition qui va demander des
discussions avec la Commission Européenne, mais aussi avec la filière de Cognac, qui a
milité pour que l’interdiction des transferts entre régions viticoles (après l’affaire des
vautours).
Le retour de l’arrachage primé définitif
Parachevant ce plan Marshall de la filière des vins de France, le sujet de l’arrachage
définitif revient : « on n’a pas cet outil réglementaire dans la PAC. Pas plus que dans
l’Organisation Commune du Marché vitivinicole, l’OCM vin** » rappelle Jérôme Despey.
Participant ce 30 novembre au comité mixte vitivinicole d’Espagne, de France et d’Italie à
Rome, le viticulteur de Saint-Geniès-des-Mourgues (Hérault) annonce remettre l’arrachage
primé définitif sur la table des vignobles européens : « j’évoquerai la volonté française de
mesures conjoncturelles (distillation, aide au stockage privé…) et de mesures d’arrachage
hors OCM pour répondre aux besoins de certains bassins afin d’accompagner les viticulteurs
en grande difficulté. Nous verrons si ces demandes sont partagées pour la gestion de la crise
actuelle. Ça pourrait être une voie. »
On ne peut pas laisser une région dans la détresse
S’il détaille les mesures structurelles et conjoncturelles à déployer pour soutenir le vignoble
français (ainsi que des mesures assurantielles, voir encadré), Jérôme Despey martèle qu’il ne
s’agit que d’un sujet à traiter avec la structuration de la filière : « la segmentation de l’offre »,
un travail de fond à mener pour que la production des vins de France s’adapte aux demandes
des marchés de demain. « On ne peut pas laisser une région dans la détresse, on ne peut pas
baisser les capacités d’investissement et d’accompagnement à l’installation. Il faut apporter
des solutions à ceux en difficulté et ceux souhaitant rester » résume Jérôme Despey,
concluant : « n’attendez pas de moi de baisser les bras. J’ai vécu de nombreuses difficultés, y
compris dans ma propre région (le Languedoc, qui a connu des campagnes de distillation en
son temps). J’ai un devoir : trouver une solution pour le vignoble de la ferme France, tant
pour ceux qui souffrent que ceux qui veulent rester. »
* : « Nous attendons toujours une réponse du gouvernement sur les délais de remboursement
des Prêts Garantis par l’Etat (PGE) pour donner de l’oxygène aux entreprises en difficulté »
indique le viticulteur héraultais.
** : Jérôme Despey répète son souhait de préserver l’OCM vin en ne fléchant pas des fonds
dédiés aux investissements techniques et commerciaux vers de futures mesures d’arrachage.
"Je ne lâcherai rien sur la moyenne olympique"
Si les sujets de mobilisation ne manquent pas pour la filière viticole, certaines réussites sont
désormais à poursuivre. La réforme de la gestion des risques agricoles aboutit ainsi à des
seuils d’intervention satisfaisant le vignoble, qui demande d’aller jusqu’au bout avec la
révision de la moyenne olympique. « Il faut revoir le référentiel du potentiel de production en
sortant toutes les années d’aléas climatiques » résume Jérôme Despey, demandant un
engagement fort du gouvernement. « Je ne lâcherai rien sur le sujet » prévient-il.
Révolution culturale
La filière vin entre urgence de l’adaptation
et prudence de l’adoption
En ouverture du salon Vinitech à Bordeaux, tout l’enjeu est d’accorder les solutions
techniques qui existent pour répondre aux défis climatiques et sociétaux tout en préservant le
modèle économique et philosophique des signes de qualité.
Par Alexandre Abellan Le 29 novembre 2022 Vitisphère.com
Rappelant que la filière vin choisit de « mettre l’innovation au cœur du débat » face au
dérèglement climatique, Bernard Angelras souligne que l’« on pourrait en faire même un
slogan, : on innove pour rester ». - crédit photo : Alexandre Abellan (Vitisphere)
Le temps. C’était le mot clé de cette inauguration du vingt-neuvième salon Vinitech-Sifel ce
29 novembre à Bordeaux. D’abord un temps de retrouvaille, depuis la dernière édition 2018
en présentielle (le covid ayant digitalisé l’évènement en 2020). Mais surtout un temps de
réflexion sur le difficile l’équilibre à trouver entre l’urgence d’adapter le vignoble aux
multiples changements actuels et la nécessité de tester les nouvelles pratiques avant de les
adopter et déployer.
Rappelant les enjeux actuels (climatiques, commerciaux…), Marc Fesneau, le ministre de
l’Agriculture, résume dans une allocution filmée que les « innovations supposeront des
évolutions du cadre réglementaire relatif aux appellations d’origine et indications
géographiques, qui représentent 95 % des volumes produits en France. Elles devront
permettre une plus grande souplesse d’adaptation et l’intégration de processus
d’expérimentation au sein des cahiers des charges sans pour autant toucher les fondamentaux
de ce qui fait la force des appellations, à savoir le lien au terroir et le caractère différenciant
des produits et leur typicité. » Soit une nouvelle forme du "en même temps".
Croisée des chemins
« La viticulture française est à la croisée des chemins. Tant nous avons à faire en matière
d’innovation, d’attentes sociétales et d’économie. Le dérèglement climatique peut fédérer les
trois » confirme à la tribune Bernard Angelras, le président commission technique scientifique
et innovation de l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO). Pointant les remises
en question de l’INAO sur les Variétés d’Intérêt à des Fins d’Adaptation (Vifa), le vigneron
des Costières de Nîmes y voit un modèle d’expérimentation pour « permettre d’encadrer et
accélérer l’expérimentation au sein de nos appellations, en conformité avec la définition des
appellations d’origines ». Pour Bernard Angelras, « ce modèle d’expérimentation VIFA peut
être déployé pour d’autres enjeux car il n’est pas dogmatique et qu’il est probatoire »,
sachant qu’« il n’y a pas de solutions évidentes, définitives et universelles », mais qu’il « est
nécessaire de les évaluer ».
Un temps d’essai parfois à négocier. Comme avec la demande de moratoire des Jeunes
Agriculteurs sur l’agrivoltaïsme. « Aller vite, c’est l’antithèse de faire bien » indique Julien
Rouger, membre du bureau des Jeunes Agriculteurs. Pour le viticulteur en Charente-Maritime,
l’intérêt pour des ombrières photovoltaïques doit être validé par des tests, mais
l’artificialisation des panneaux photovoltaïques sur des terres agricoles doit être bannie :
« chaque chose en son temps, faut savoir de quoi on parle. Prendre en compte enjeux
locaux ». Président de l’association France Agrivoltaïsme, Antoine Nogier défend une ligne
de crête : « il faut aller vite et bien », sachant que « les décisions prises aujourd’hui seront
impactantes pour 2050. Où l’on verra 2022 comme un climat frais, alors que c’est l’un des
millésimes les plus chauds. »
Révolution culturale
S’il faut définir préalablement le cadre des travaux d’adaptation pour permettre leur bonne
adoption, l’urgence climatique pousse à des adaptations rapides dans le vignoble. Comme la
philosophie de l’encépagement et l’intégration des cépages résistants aux cahiers des charges
AOP. Comme le rapporte Bernard Farges, le président du Comité National des
Interprofessions du Vin (CNIV), la perception du sujet a évolué en quelques années face à la
pression sur la réduction des intrants phytosanitaires. En cours d’intégration auprès des
syndicats viticoles le souhaitant, « les variétés résistantes ne bouleversent pas les AOC. Les
vigneron et gestionnaires AOC sont attentifs, ça se fera très progressivement dans un cadre
contraint : trop pour certain, révolutionnaire pour d’autres » note le viticulteur de l’Entredeux-Mers.
« Nous n’avons plus le choix de ne pas avancer, notre seul objectif doit être d’apporter des
solutions à nos viticulteurs, toujours dans une démarche de progrès » résume Bernard
Angelras, soulignant l’importance de préserver « un modèle économique viable, seul gage de
réussite pour assurer la pérennité de nos exploitations ». Au final, le temps reste toujours de
l'argent.
Investissements alternatives
Trois exemples de financement nonbancaire
de l’activité vigneronne
Dans le cadre du salon Vinitech, la Safer Nouvelle Aquitaine a présenté un trio d'opérateurs
qui facilitent l’investissement en viticulture en alternative aux banques traditionnelles.
Par Colette Goinère Le 30 novembre 2022 Vitisphère.com
Michel Lachat, directeur départemental de la Safer Gironde, et Maxime Debure, fondateur de
Wine Funding, ce 29 novembre à Bordeaux (Vinitech Sifel). - crédit photo : Colette Goinère
Entre petits fours, dégustation de vins et brouhaha du salon, il était difficile de capter
l’attention sur le stand Safer, en cette fin de matinée du 29 novembre. Pas de quoi perturber
Michel Lachat, directeur départemental Safer Gironde, bien décidé à mettre en contact
viticulteurs et sociétés tournées vers le crowdfunding, les financements participatifs. Trois
d’entre elles, ont expliqué leur fonctionnement et leurs objectifs. A commencer par Wine
Funding, que dirige Maxime Debure. Cet ingénieur agronome et œnologue, qui a passé
plusieurs années à l’étranger, pour œuvrer ensuite dans le négoce et à la tête de propriétés
viticoles, décide de sauter le pas en 2015 : « J’observais que nombre de besoins de
financement n’étaient pas assurés par les banques ». Alors c’est décidé, il lance sa société de
financement participatif. L’Objectif ? Convaincre des amateurs de vins d’investir dans une
propriété pour accompagner un vigneron. En ligne, le financement participatif tourne entre
20 000 et 1 M€. Hors ligne, la mise peut aller de 500 000 € jusqu’à 5 M€. Dès lors qu’un
investisseur devient actionnaire, un pacte d’associé est établi, qui régit les règles entre les
actionnaires et le viticulteur. Au bout de six ans, l’actionnaire se doit de vendre ses actions au
vigneron.
« Depuis 2016, nous avons étudié 900 demandes de financements issus de France et d’autres
pays. Nous avons accompagné 45 domaines pour lesquels ont été levés quelques 7 M€ »
explique Maxime Debure. Ce dernier garde en mémoire un des premières exploitations qu’il a
accompagnées. Une propriété en Bourgogne. 100 000 € ont été levés auprès de 30
investisseurs. Wine Funding a aussi donné un coup de main pour l’aider à se développer
notamment aux États-Unis. Ce n’est pas tout. En 2020, 500 000 € ont été réunis pour l’achat
d’une vielle maison dotée d’un chai. Au global ce sont 55 associés de 132 nationalités
différentes qui ont injecté 600 000 €. Enfin 4 ouvrées ont été acquises en AOC Nuits-Saint-
Georges. Là, un seul investisseur a injecté 1M€. Les projets ne manquent pas pour Maxime
Debure : dans la Loire, en Bourgogne, dans le bordelais et le Languedoc. « Les actionnaires
veulent donner du sens à leur investissement. Avec la conjoncture actuelle, ils veulent aller
vers quelque chose de tangible » répète-t-il.
Placements palpables
Cédric Riel, chargé d’affaires viticoles au sein de GFA Saint Vincent, crée en 1994, ne dit pas
autre chose : « Depuis la crise en Ukraine, il y a un réel retour aux placements palpables. Un
foncier bien choisi, c’est comme un bon emplacement pour un appartement » indique-t-il. Le
principe du GFA Saint Vincent ? Il s’agit d’acquérir une vigne collectivement en créant une
société civile, la confier à un vigneron qui en assume l’exploitation et percevoir un fermage
(ou loyer) annuel en bouteilles et/ou en argent. Le ticket moyen tourne entre 50 et 60 000 €.
Cédric Riel met l’accent sur l’outil successoral que représente le groupement foncier viticole.
En termes de transmission c’est 75 % d’abattement jusqu’à 300 000 € par donateur et par
donataire, par défunt et par héritier ou légataire. Sur le territoire, 60 GFV ont été constitués
dans les régions de Champagne, Bordeaux, Bourgogne et vallée du Rhône. Avec le prix du
foncier qui grimpe, Saint Vincent devrait jeter son dévolu sur le foncier d’Alsace.
Fundovino, crée en 2014, est également positionné sur le créneau de l’acquisition du foncier,
avec un but précis : « Permettre au viticulteur de racheter la terre dans un délai de quinze
ans » souligne Jean-Christophe Guerard, son président. Prenons le cas d’un viticulteur qui
souhaite acquérir des parcelles mais ne peut faire financer son projet en totalité par sa banque.
Sur son site, Fundovino le propose à des investisseurs qui achètent les parcelles au travers
d’actions d’une SAS montée pour l’occasion. Un bail rural est établi entre la SAS et la société
du vigneron. Chaque année l’investisseur reçoit un fermage payé en bouteilles. Entre la
cinquième et la quinzième année, une option d’achat est proposée au vigneron, selon un prix
défini à l’avance, qui s’appuie sur la Safer.
Investissement gourmand
Comment choisir les viticulteurs ? C’est un comité de dégustation composé de professionnels
du vin (négociants, sommeliers, viticulteurs) et des professionnels de la restauration (chefs
étoilés) qui s’accordent sur la qualité du vin élaboré par le viticulteur candidat. « On est dans
un investissement gourmand » souligne, tout sourire, Jean-Christophe Guerard. Depuis le
démarrage, 40 dossiers ont été montés. Dernier en date : le financement en Champagne de 1,5
ha (un financement pour moitié assurée par une banque. L’autre moitié par Fundovino avec
950 000 € et une centaine d’investisseurs).
Autre exemple ; en vallée du Rhône, un viticulteur en AOC Vacqueyras, en Bio et
biodynamie, s’est agrandi très vite. En quinze ans, il est passé de 15 à 60 ha. « Il avait des
crédits à rembourser. Nous en avons racheté la moitié. 420 000 € ont été apportés au travers
d’une centaine d’investisseurs. En contrepartie, chaque année, l’investisseur reçoit des
coffrets de bouteilles » explique-t-il. Et de conclure : « aujourd’hui on ne peut plus demander
à un viticulteur de tout financer, qu’il s’agisse de l’achat du foncier, de la transmission, ou du
rachat de ses crédits. Il sait qu’il peut s’appuyer sur des structures autres que les banques. »
Bilan d’une année d’application du nouveau
règlement bio en viticulture
De la mixité des ateliers à l’implantation d’engrais verts, la France et l’Inao donnent des billes
aux viticulteurs sur la manière d’interpréter le nouveau texte européen. Le point sur le
Vinitech.
Par Marion Bazireau Le 29 novembre 2022 Vitisphère.com
Les couverts végétaux sont vivement recommandés mais pas obligatoires en viticulture bio. -
crédit photo : Ministère de l'agriculture
Salle comble pour la première conférence du salon Vinitech. Ce 29 novembre à 9h, Nicolas
Constant, référent viticulture biologique pour l’Institut français de la vigne et du vin (IFV) y
fait le point sur les modifications induites par l’entrée en vigueur le premier janvier dernier du
règlement européen bio 2018/848 et de son règlement d’exécution 2021/1165 et la manière
dont les viticulteurs doivent les interpréter.
Il aborde d’abord la question de la mixité entre viticulture bio et conventionnelle. « Les
viticulteurs doivent commencer la conversion de la dernière parcelle au plus tard 5 ans après
avoir entamé celle de la première mais qu’il faut avoir terminé la conversion au bout des 5
ans. Sur un même atelier, la dernière parcelle doit donc entrer en conversion au plus tard 3
ans après la première ».
Nicolas Constant lève par ailleurs le flou sur l’utilisation des adjuvants extemporanés. « Pour
le moment tous ceux qui sont homologués sont utilisables en bio si leur usage le permet ». Il
en profite pour indiquer que l’Heliosol, qui avait perdu son homologation dans les bouillies
fongicides vient de la réobtenir.
Il continue en apportant des précisions sur l’implantation de cultures d’engrais verts
légumineuses. « Si certains contrôleurs mettent des avertissements aux viticulteurs qui ne
sèment pas de couverts végétaux dans le rang, l’INAO nous a bien assuré qu’ils ne sont pas
obligatoires, simplement vivement recommandés ».
Depuis la publication des textes, Nicolas Constant explique que la France a par ailleurs
précisé la définition d’ « élevage industriel » concernant les produits de fertilisations. « Les
viticulteurs doivent utiliser du fumier issu de fermes bio ou en élevage extensif » détaille-t-il.
Désherbage électrique, traitements UV…
Autres nouveautés issues de la grille de lecture de l’INAO, les possibilités de recourir au
désherbage électrique et de lutter contre les maladies à l’aide de méthodes physiques, telles
que les UV.
Nicolas Constant rappelle ensuite la fin du régime dérogatoire pour la plantation de pieds
certifiés bio au 1er janvier 2037. « Depuis le 25 octobre une note d’information est disponible
sur le site de l’INAO pour vous aider dans vos déclarations sur semences-biologiques.org ».
Chargé de mission à l’Institut technique pour l’agriculture biologique (Itab), Paul-Armel
Salaün prend le micro pour apprendre à l’assemblée que si le savon noir a été refusé comme
substance de base, le chitosan d’origine animal vient être autorisé pour combattre le mildiou
et l’oïdium.
Il laisse ensuite la place à Valérie Pladeau, de Sudvinbio, pour un rappel sur les changements
dans le volet œnologique et sur les produits d’hygiène de la cave.
L'inflation se stabilise en novembre à 6,2%
sur un an, selon l'Insee
Par Thomas Engrand
Publié il y a 2 heures https://www.lefigaro.fr/
Il faut remonter aux années 80 pour trouver des niveaux d'inflation équivalents.
Après être restée sous la barre des 6% cet été, la hausse des prix se maintient à un niveau
élevé en cette fin d'année.
Sale automne pour le budget des Français. La hausse des prix dans le pays se maintient à un
niveau élevé au mois de novembre. Elle s'élève à 6,2% selon les données provisoires de
l'Insee publiées ce mercredi 30. En comparaison, l'inflation de 5,6% en septembre et 5,9% en
août. Le taux d'inflation avait déjà atteint le même niveau sur un an en octobre. En novembre,
la hausse des prix de l'alimentation s'est accélérée par rapport au mois précédent (+12,2% sur
un an contre 12% en octobre) tandis que les prix de l'énergie ont ralenti leur progression
(18,5% contre 19,1%).
En ce qui concerne l'alimentation, les prix des produits frais se sont envolés de 12,5% depuis
novembre 2021, après la hausse de 17,3% enregistrée en octobre. Une décélération
compensée par le regain d'inflation constaté sur les autres produits alimentaires (12,1% en
novembre, un point de plus qu'en octobre). Le coût des services a progressé de 3% sur un an
(3,1% en octobre) et celui des produits manufacturés s'est apprécié de 0,2 point par rapport à
octobre (4,4% sur un an).
Longtemps inférieure à 2%, l'objectif visé par les banques centrales, la hausse des prix a
littéralement explosé à partir du début d'année 2022. Plusieurs facteurs expliquent un tel
bouleversement, parmi eux, le redémarrage post-covid et la hausse du prix de l'énergie due au
conflit en Ukraine. Pour retrouver des chiffres d'inflation aussi élevés, il faut remonter à juin
1985, mois au cours duquel une hausse des prix de 6,4% sur un an avait été enregistrée.
Accord trouvé dans les maisons de
champagne
Les travailleurs du champagne, réunis devant le siège de Maison Burtin, à Épernay, en
septembre dernier. (© l'Hebdo du Vendredi du 29 11 22)
C'est un mouvement social long et inédit qui vient de prendre fin. Depuis le 28 septembre, des
dizaines de travailleurs des grandes maisons de champagne avaient entamé un bras de fer pour
une augmentation des salaires. Pas de grève ou de manifestation massive, mais des arrêts de
travail de courte durée et des rassemblements ponctuels avaient accompagné ces
revendications. L'intersyndicat CGT des salariés du champagne réclamait une revalorisation
salariale afin de répondre au contexte d’inflation, tandis que les employeurs renvoyaient, dans
un premier temps, les négociations à l'année suivante, comme de coutume. L’Union des
maisons de champagne (UMC) arguait que des primes de partage de la valeur (dites « primes
Macron ») avaient déjà été versées dans de nombreuses entreprises et que l’effort concédé en
2021 (+2,6 %) était déjà plus important que l’inflation (+1,6 %).
Dans un souci d’apaisement, la réunion partiaire portant sur les négociations salariales,
habituellement organisée en janvier, a finalement été avancée au 17 novembre dernier. Et un
accord a été trouvé avec la CFDT, FO, la CFE-CGC et la CGT, qui menait la fronde et a
finalement obtenu satisfaction. La hausse des salaires prendra en compte l’inflation moyenne
et sera majorée de 0,5 %, soit un minimum de 5,8 % d’augmentation salariale, compte tenu
d’une inflation estimée à 5,3 %. « Il est évident que c’est bel et bien grâce au rapport de force
et aux pressions exercées par les salariés grévistes, emmenés par la CGT Champagne, qu’un
tel accord a pu être trouvé », s’est réjoui l’intersyndicat. L’UMC n’a pas souhaité faire de
commentaire.
Presse écrite
FRA
Famille du média : Médias spécialisés
Edition : Decembre 2022 - janvier
grand public
2023 P.66-70
Périodicité : Bimestrielle
Audience : 124833
Sujet du média : Tourisme-Gastronomie
Journalistes : AURÉLIEN
PEYRAMAURE
Nombre de mots : 2231
p. 1/5
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Un vin avant tout
Edition : Decembre 2022 - janvier 2023 P.66-70
p. 2/5
. 1 boire • Champagne
Si le champagne est auréolé d’une dimension pétillante
et festive, il demeure avant tout un vin. Les vignerons et les maisons
de champagne adoptent de nouvelles méthodes de vinification
pour lui donner une place digne de ce nom dans la gastronomie.
TEXTE : AURÉLIEN PEYRAMAURE-PHOTOS : FRANCK JUERY
A
vec sa robe dorée et sa délicieuse
pétillance, le champagne est
souvent associé aux moments
festifs. «Le champagne reste un
vin d’apéritif, de dessert. C’est le
symbole de lafête. Il est davantageperçu
comme un instant departage, un vecteur
de rencontres et de momentsprécieux», affirme ainsi
Laurent Panigai, directeur général du Syndicat
général des vignerons (SGV) de la Champagne.
« C’est dur defaire choisir au client du champagne
sur une viande rouge ou un platprincipal », regrette
Clément Bouvier, chef d’Ursus* et du Panoramic*,
tous deux situés à Tignes, en Savoie. Dans ce
contexte, on oublierait presque que le champagne
est avant tout un vin, avec ses moments de consommation
plus larges, autres que l’apéritif et le des
sert, et ses accords variés. Un constat partagé par
Martin Jean, chef sommelier depuis 2019 au
Domaine Les Crayères, à Reims (Marne), distingué
de 2 étoiles au Guide Michelin. «Le champagne
n’est pas considéré à sa juste valeur. Avant d’être
un effervescent, il reste un vin à part entière. »
A l’origine, un champagne très sucre
Pourtant, tout au long de son histoire, le cham
pagne a évolué au gré des habitudes de chaque
époque, n’étant pas uniquement cantonné à l’apé
ritif. Les vins champenois correspondaient à
des vins tranquilles ayant la faculté de devenir
légèrement pétillants. Or, pendant longtemps,
l’effervescence a été perçue comme un défaut, en
France. «À lafin du XVIIe siècle, les bouteilles
étaient déjà exportées en Europe, et notamment en
Angleterre, où les consommateurs ont eu l’occasion
de découvrir un champagne pétillant. Grâce aux
Anglais qui aiment le goût de l’effervescence, le
champagne a obtenu un succès qui a permis de le
populariser. A partir de là, les Champenois ont
essayé de maîtriser son élaboration », raconte
Brigitte Batonnet, chargée de la documentation
et des relations presse du Comité interprofessionnel
du vin de Champagne (CIVC). Plus tard, en
France sous Louix XV, l’aristocratie l’adopte d’emblée
durant le repas, pour ses vertus aphrodisiaques.
En outre, la quantité de sucre présent
dans ce vin a également joué un rôle dans sa
consommation. «Lesgens aimaient les vins sucrés.
Le champagne a longtemps été assez dosé en sucre.
Les Russes mettaient jusqu’à 300 g de sucre au
XIXesiècle. » Mais, à partir de la fin du XIXe siècle,
les Anglais ont voulu l’alléger. «Aufil du temps,
les vins moins sucrés étaient mieux appréciés. Et,
depuis 1950, le champagne brut a littéralementpris
le dessus», détaille Brigitte Batonnet. A cette
période, la dégustation du champagne a évolué,
passant du dessert à l’apéritif. Il défend désormais
sa place légitime en gastronomie. « Grâce à la diversité
et l’utilisation de trois cépagesprincipaux [chardonnay,
pinot noir et meunier, NDLR], il peut se
positionner sur des entrées, des poissons, des viandes,
y compris sur des gibiers», note Laurent Panigai.
Casser les codes
Les élaborateurs peuvent jouer sur différents
paramètres propres à la vinification: le monocépage,
le parcellaire, les assemblages, le mode
d’élevage (fût en bois ou cuve en inox notamment),
le millésime ou encore le vieillissement, avant ou
après dégorgement. Les champagnes en question
« deviennent des vins avec de la densité, de la structure,
de la profondeur », décrit le directeur général
du syndicat. Par exemple, au sein de la coopérative
viticole Chassenay d’Arce située sur la côte des
Le vieillissement
du champagne
constitue l'un des
paramètres sur
lesquels peuvent
jouer les élaborateurs
pour produire un
vin de gastronomie.
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Un vin avant tout
Edition : Decembre 2022 - janvier 2023 P.66-70
p. 3/5
L’appellation
champagne
(Données de 2021 issues du Comité Champagne)
34 200 ha
Superficie
de l’AOC
3 régions
Grand Est, Hauts-de-France
et île-de-France
5 départements
(Aube, Aisne, Haute-Marne,
Seine-et-Marne)
Marne,
319 crus
320,2 millions de bouteilles expédiées
dont 56,1% à l’export
16 200 vignerons
130 coopératives
370 maisons
L’aire d’appellation
champagne est très
vaste. Elle s'étend sur
trois régions (Grand Est,
Hauts-de-France
et ÎLe-de-France), des
limites de la Bourgogne
à quelques villages
de Seine-et-Marne :
Saâcy-sur-Marne,
Nanteuil-sur-Marne
et Citry-sur-Mame.
Bar, dans l’Aube, la fermentation peut s’effectuer
en partie dans des futs en bois, afin de donner un
goût boisé qui n’est pas non plus «trop présent»,
comme l’indique Manuel Hénon, le directeur
général. «Ilya également des cuvées où la fermen
tation est aboutie et d’autres sans fermentation
malolactique», ajoute-t-il. Celle-ci permet de
transformer l’acide malique en acide lactique et
ainsi de baisser l’acidité.
Autre piste, le vieillissement. «Selon moi, plus il
est long, plus il est en mesure d’apporter des caractères
différents.À cela, si on ajoute le dégorgement
après un vieillissement long, le champagne retrouve
une nouvelle fraîcheur », nous livre le chef sommelier
des Crayères.
Il s’agit de l’option choisie par la Maison Laurent-
Perrier, dont le style est caractérisé par la fraîcheur,
grâce au chardonnay, son cépage majoritaire.
«Nous
avons choisi d’avoir des temps d’élevage plus
longs que la moyenne. Face au chardonnay,
le vieil
lissement apporte la complexité nécessaire pour
réussir les mariages avec lagastronomie», détaille
Arnaud Richard, directeur marketinget communication
de la Maison Laurent-Perrier. Il indique
quatre ans de vieillissement de la cuvée (qui coïncide
aux premiers jus extraits lors du pressurage,
à l’inverse des derniers jus qui constituent la taille)
pour une bouteille classique de 75 cl et cinq ans
pour un magnum. «Le vieillissement correspond
ici à la maturation sur lies», ajoute le directeur,
avant le vieillissement en cave, tout en précisant :
«De 1959 à 2019, tous nos champagnes
ont été réalisés
en concertation avec les chefs de cuisine en
vue d’accompagner la grande gastronomie. »
Dans la même veine, Émilien Boutillat, chef de
caves de Piper-Heidsieck a imaginé les cuvées
«Hors-Série» 1971 et 1982. La dernière en date,
1982, a été dégorgée en janvier 2022, après un
vieillissement de 39 ans sur lies. «L’aspect vineux
est dû au temps de vieillissement qui apporte une
complexité aromatique et une texture en bouche,
de l’onctuosité. Parmi les cépages, le pinot noir se
Série 1982» est ainsi composée à 60% de pinot
noir et à 40 % de chardonnay.
Même son de cloche pour la Maison Bollinger qui
a fait du pinot noir son cépage emblématique
révèleplus vineux», présente-t-il. La cuvée « Hors-
participant
au fameux «styleBollinger». «Dans notre
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Un vin avant tout
Edition : Decembre 2022 - janvier 2023 P.66-70
p. 4/5
Les étapes d’élaboration
d’un
champagne
1
Pressurage
À l’issue de la vendange manuelle,
les grappes de raisins sont acheminées
entières jusqu’au pressoir. Pour 4000 kg
de raisins, pas plus de 25,5 hl de moût
ne peuvent être extraits (20,5 hl
de premiers jus nommés « cuvée »
et les 5 hl suivants appelés « taille »).
2
Débourbage
Cette étape permet de décanter
le jus dans une cuve, pour le rendre clair,
les sédiments tombant au fond.
Ce jus est ensuite soutiré, puis clarifié.
3
Fermentation alcoolique
Elle s’effectue généralement en cuve
inox et parfois en fûts. Le moût
se transforme en vin, grâce au travail
des levures (soit sélectionnées, soit
indigènes, c’est-à-dire naturellement
présentes sur le raisin) qui absorbent
le sucre et produisent de l’alcool
et du gazcarbonique.
4
Fermentation malolactique
Cette fermentation correspond
à la transformation de l’acide malique
en acide lactique, atténuant
ainsi l’acidité et permettant au vin
de présenter des arômes plus doux
et légèrement lactés. Cette étape
n’est pas systématique chez
les producteurs de champagne.
5
Assemblage
Ce qui fait l’ADN du champagne:
l’assemblage. Aussi bien des crus
(les terroirs), des cépages, que
des années. Le vin, ainsi assemblé,
est ensuite mis en bouteille.
6
Prise de mousse
Étape durant laquelle le vin devient
effervescent, grâce à t’ajout d’une
liqueur de tirage, composée de levures
et de sucre. II s'agit de la seconde
fermentation, qui se déroule en bouteille.
Les bouteilles sont ensuite couchées
et empilées sur lattes pour vieillir en
cave. La maturation sur lies s’effectue
avec la mort et l’autolyse des levures
(auto-décomposition qui apporte
des nutriments et des éléments
aromatiques). Un délai minimal
de 15 mois est prévu entre
le tirage et l’expédition.
7
Remuage
La bouteille est progressivement
tournée et redressée tête en bas
pour rassembler dans le goulot le dépôt
lié aux levures mortes. Le remuage
s’effectuait, à l’origine, à la main
mais il a été automatisé grâce
au gyropalette, qui permet de
remuer 500 bouteilles à la fois.
-T MëmmaÊgm
8
Dégorgement
Le dégorgement
permet de retirer
le dépôt présent dans le goulot de
la bouteille.
II peut être à la volée,
c’est-à-dire manuel: la bouteille,
tenue tête en bas, est décapsulée
puis redressée rapidement pour
permettre à la pression d’expulser
le dépôt sans pour autant perdre
une trop importante quantité de vin.
Le dégorgement mécanique existe aussi.
Le goulot est plongé dans un liquide
aux environs de-20/-30 °C pour former
un glaçon emprisonnant le dépôt. Lors
de l’ouverture de la bouteille,
est expulsé
Dosage
le glaçon
sous l’effet de la pression.
9
et bouchage
Une liqueur de dosage, appelée aussi
d’expédition, peut êtrejoutée à l’issue
didégorgement. Cette liqueur
est composée
de vin et de sucre.
La quantité de sucre ajoutée caractérise
le champagne:
brut nature (aucun
dosage), extra brut (entre 0 et 6 g/l),
brut (moins de 12 g/l), extra dry
(entre 12 et 17 g/l), sec (entre 17 et
32 g/l), demi-sec (entre 32 et 50 g/l)
ou doux (plus de 50 g/l). Le vin est
bouché, puis repose quelques mois
en cave avant commercialisation.
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Edition : Decembre 2022 - janvier 2023 P.66-70
p. 5/5
suite, le liège devient moins poreux et ne laisse
entrer que très peu d’oxygène. « Cela crée de la
stabilité etpermet degarder lafraîcheur
plus longtemps.
Le champagne est plus complexe, tendu »,
souligne Louise Bryden, œnologue et chef de
projet en recherche et développement chez
Ruinart, qui stipule que cette méthode n’est intéressante
qu’à partir d’une certaine durée d’élevage,
«plusdesixans, septans, dixans». L’aspect jeune
du vin la surprend ainsi : « Clairement, il s’agit d’un
vin gastronomique.
Il a un côté vif mais aussi très
agrume, floral, avec un côté toasté, foresder. Ily a
beaucoup d’accords possibles. » Toutes ces techniques
permettent au champagne de conquérir
sa place sur les tables.
Digne place à table
Avec l’étape
de la fermentation
alcoolique, qui se
dérouie en cuve en
inox ou en fûts de bois,
le jus de raisin dit
clair se transforme
peu à peu en vin.
champagne, ily a une densité, une vinosité, affïrme
Denis Bunner, chef de cave adjoint de l’emblématique
maison. C’est la patte dupinot noir, qui donne
le corps au champagne. » Néanmoins, le cépage ne
fait pas tout. «La vinosité n’estpas acquise dès le
départ. Le bois est un révélateur, comme un amplificateur
des caractéristiques», spécifie-t-il.
Raison pour laquelle la cuvée « Grande Année»
est vinifiée exclusivement sous bois. Et grâce au
vieillissement, «la profondeur du pinot noir est
accrue». Ce type de champagne possède de fines
bulles. Chez Bollinger, « elles participent à l’effervescence
crémeuse, une expérience de texture en
bouche», assure le chef de caves adjoint, avant de
poursuivre : « Cela permet de combiner le vin avec
des saveursplus doucesparce que les bulles ne sont
pas agressives. »
Dans le but d’apporter davantage de complexité
à sa cuvée « Dom Ruinart 2010 », la Maison Ruinart
a, quant à elle, décidé de réintroduire la technique
du tirage-liège. Il s’agit de troquer la capsule pour
le bouchon en liège pendant la seconde fermen
tation qui se dérouie en bouteille. Tandis que la
capsule permet un échange gazeux constant, le
liège connaît une évolution. Lors du tirage, le bou
chon laisse entrer davantage d’oxygène que les
levures présentes dans le vin consomment. Par la
Avec une offre aujourd’hui
aussi variée, les accords
mets et champagnes n’ont plus de limites. Il est
de coutume de proposer un blanc de blancs en
entrée. «Il
apporte un côté iodé, avec des arômes
defruits à chair blanche », développe Martin Jean.
«Dans un deuxième temps, on monte légèrement
en puissance tout en gardant dufruit avec un meunier.Dans
un troisième temps, unl00% pinot noir»,
poursuit-il. La puissance de ce cépage permet de
l’allier à une viande rouge. Le chef sommelier
propose également pour cet accord un champagne
d’assemblage d’un millésime ancien qui possède
ainsi un côté brioché, ou encore un rosé de saignée
(macération des moûts avec la peau des raisins
noirs) qui est doté de davantage de puissance.
Enfin,
« avec les fromages, un blanc de blancs âgé
qui a unefraîcheurplus
ancienne, comme la cuvée
“Comtes de Champagne ” de la Maison Taittinger,
qui présente un côtéfûmé, grillé et brioché. Et, s’il
yaun dessert auxfruits rouges, un rosé. »
Tous ces accords sont permis par les nouvelles
pratiques viticoles, mises en œuvre par la jeune
génération. «Ily a clairement uneforte implication,
incarnation dans les choix desjeunes. Ilsfont souvent
revivre des méthodes plus traditionnelles
- le
bois est un peu le sujet classique qui a refait école
ces dernières années- avec une maîtrise technique
et de connaissance qui fait que nous avons des vins
extrêmement bien maîtrisés tout en étant assez
typés, avec la recherche d’éléments distinctifs »,
observe le directeur général du SGV de la
Champagne. De plus, Laurent Panigai évoque
l’émergence de la « notion de vigneron de vin et de
terroir», avec un terroir davantage localisé que
par le passé et non plus étendu à toute la
Champagne: «Aujourd’hui, nous nous réapproprions
ce niveau d’échelle qui est plus local, plus
incarné, au travers d’une diversité intéressante, qui
reste cohérente. » •
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Web
FRA
Famille du média : Médias spécialisés grand public
Audience : 30959
Sujet du média : Lifestyle
30 Novembre 2022
Journalistes : Marguerite
Nombre de mots : 354
quoifaireabordeaux.com p. 1/2
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Bordeaux Tasting, le Festival des Grands Vins revient les 10 et 11 décembre
2022
Chaque année, Bordeaux accueille le festival Bordeaux Tasting qui rassemble viticulteurs d'exception et consommateurs. Il
propose bien sûr de nombreuses dégustations mais aussi des animations prestigieuses pour vous émerveiller. Cette année le
festival est de retour les 10 et 11 décembre 2022, avec son lot de surprises et de nouveautés.
Les plus grands crus de Bordeaux réunis
Célèbre pour sa qualité et sa richesse viticole, Bordeaux accueille chaque année Bordeaux Tasting, un événement rassemblant
plus de 6 000 à 7 000 personnes à chaque édition. Sans équivalent en France, ce festival réunit les plus grands crus de
Bordeaux mais aussi de grands invités venus d'autres régions françaises. Il met à l'honneur vins, champagnes et spiritueux
d'exception.
Ainsi, Bordeaux Tasting vous propose de partir à la rencontre de plus de 150 propriétés et de déguster leurs dernières pépites.
Un nouveau parcours de dégustation
Pour cette 11ème et nouvelle édition, Bordeaux Tasting se renouvelle en proposant des espaces de dégustation singuliers,
ouverts sur différents univers viticoles :
• Les vins venus de Bordeaux et d'ailleurs au Palais de la Bourse ;
• Les champagnes à Bordeaux Patrimoine Mondial
• Les spiritueux tels que Cognac, armagnac, gin, rhum et whisky au Musée des Douanes
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Bordeaux Tasting, le Festival des Grands Vins revient les 10 et 11
décembre 2022
30 Novembre 2022
quoifaireabordeaux.com p. 2/2
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Mais aussi des animations !
Ces deux jours de festival sont l'occasion idéale de perfectionner ses connaissances en matière d'oenologie pour certains ou
de s'initier à la dégustation pour d'autres grâce aux divers ateliers du Syndicat Général des Vignerons de la Champagne et de
l'École du Vin de Bordeaux .
Le café éphémère du festival, le café de la bourse sera le théâtre de nombreux échanges et rencontres avec des personnalités
du monde du vin. Il s'y tiendra notamment un battle de dégustation opposant le Meilleur Caviste de France, David Morin, tout
juste récompensé en octobre dernier et le Meilleur Sommelier de France, Xavier Thuizat.
Le tout se fera dans une ambiance festive et conviviale car des groupes de musiques et de chants sont également attendus et
vous accompagneront tout au long de l'évènement.
Partez à la découverte du monde du vin avec Bordeaux Tasting !
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Le grand retour de la vente aux enchères
des étudiants
Maxime Mascoli / L’Union du 30 11 22
Ce sont les élèves qui s’occupent de la vente : de la sélection des bouteilles à leur présentation
en salle. Il y aura bien sûr un commissaire-priseur. Archives
Avize-Reims Pour sa 11 e édition, la vente aux enchères de vins et spiritueux des étudiants
d’Avize Viti Campus revient avec de beaux flacons juste avant les fêtes.
Que diriez-vous d’un château Yquem 2007 ? Un champagne Palmer 1961 ? À moins que vous
n’appréciez la puissance d’un Prieuré Roch, Clos de Vougeot 2012 ? Vous pourrez trouver
ces merveilles et bien d’autres encore ce 2 décembre à la vente aux enchères organisée par les
élèves de la licence professionnelle de commerce international vins et spiritueux d’Avize Viti
Campus (voir ci-contre). Elle se tiendra à la maison de ventes Chativesle. Ce sont 110
bouteilles qui seront mises aux enchères pour financer le voyage d’études de 14 étudiants.
Ce sont ces derniers qui ont trouvé et sélectionné les bouteilles qui seront adjugées sous le
marteau expert d’Alban Gillet, le commissaire-priseur. « Les étudiants font jouer leurs
contacts ou s’en créent de nouveaux pour trouver des lots parmi les vignerons, les maisons ou
les producteurs », explique Ella Raspail, en 2 e année de licence. C’est pourquoi l’on trouve
toutes les régions viticoles françaises parmi les bouteilles proposées mais aussi des spiritueux
: « On a du gin allemand ou du rhum de Namur », sourit Laure Bury, qui s’occupe de la
communication de l’événement. Tous les lots sont présentés sur la page Facebook de
l’événement (Vente aux enchères champagne et vins de prestige) ou sur Instagram
(@lpcivs_reims).
Cette 11 e édition sonne « comme un retour à la normale. En 2020, on avait dû la faire en 100
% en distanciel et l’année dernière c’était moitié-moitié ». Cette année, ce sera 100 % en
présentiel, au cœur de l’événement. Même retour au monde d’avant pour le voyage d’études
qui se fera « en Italie » après deux années passées en France, pandémie oblige.
Il y en a pour tous les prix, ça reste accessible à tous. Ce ne sont pas les Hospices de Beaune
non plus Ella Raspail, étudiante
Mais à qui s’adresse cette vente ? Faut-il être un requin habitué des salles de ventes aux
enchères ? Être doté de poches profondes ? « Non, rassure Ella Raspail. Il y en a pour tous les
prix, ça reste accessible à tous. Ce ne sont pas les Hospices de Beaune non plus, même si on
aimerait bien. » Elle rit. Les bouteilles les plus chères dépassent rarement le millier d’euros. Il
n’y a pas de frais d’acheteur, ce qui limite le coût.
Pour les étudiants, cette vente a un double objectif : découvrir le monde des enchères et des
alcools rares et financer « 60 % de notre voyage d’études ». Impossible pour eux de s’en
passer. Et pour les amateurs, chevronnés ou non, c’est devenu une date incontournable.
Reims s'offre un talk-show pour
promouvoir sa destination
Imaginé et produit par l'Office de tourisme du Grand Reims, « Greetings from the Champagne
region » met en lumière les atouts de Reims et de la Champagne dans un mode décalé et
inattendu.
L’Hebdo du Vendredi du 29 11 22
La vidéo de promotion se présente comme une émission de télévision ! (© DR)
Depuis le 28 novembre, l'Office de tourisme du Grand Reims propose une vidéo d'un nouveau
genre pour assurer sa promotion : un talk-show inspiré de la célèbre émission US « American
Lateshow ». Intitulé « Greetings from the Champagne region », que l'on peut traduire par
« Salutations de la région Champagne », ce film de 30 minutes, tourné en anglais et sous-titré
en français, met donc en lumière les atouts de Reims et de la Champagne, mais avec un ton
volontairement différent et insolite. L'établissement rémois a ainsi fait appel à Darren Tullet.
Le plus français des journalistes anglais, notamment connu des amateurs de ballon rond
comme « Monsieur Premier League », d'abord sur Canal+, puis sur BeIN Sport, assure le rôle
de présentateur. « Pendant la crise, nous avons assisté à l’émergence d’un grand nombre de
webinaires, explique Philippe Verger, directeur général de l’Office de tourisme du Grand
Reims. L'interactivité de ces supports offre un certain intérêt lorsqu'ils sont suivis en live,
mais les replays réussissent difficilement à capter ou à conserver l'attention. Les supports
digitaux étant devenus incontournables pour poursuivre le travail de promotion de notre
destination à l'étranger, nous avons donc imaginé un format de webinaire original, centré sur
les hommes et les femmes du territoire pour en expliquer les richesses et la diversité ».
Dans cette première émission visible sur YouTube, le grand public peut découvrir les
principaux traits de la destination Reims, via le regard de trois invités en plateau, mais aussi à
travers trois reportages. Le Chef Arnaud Lallement et l'Assiette Champenoise, Reims à vélo et
la Coline Saint-Nicaise, inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco ont ainsi les honneurs de
ce premier numéro.
En effet, en 2023, ce « Lateshow » à la rémoise se déclinera en deux autres versions : une à
destination des professionnels du tourisme de loisirs, tels que les agences de voyages et les
tour-opérateurs, et une pour les organisateurs d’événements de type congrès et séminaire.
Avec « Greetings from the Champagne region », l'Office de tourisme du Grand Reims entend
ainsi apporter une réponse à l’intérêt toujours fort de la clientèle étrangère pour le territoire
champenois, tout en réduisant l’impact de ses déplacements à l’international.
Greetings from the Champagne région,
« l’américan late nigth show » de Reims
30 novembre 2022 lachampagnedesophieclaeys.fr
Vidéo https://youtu.be/tCroAB3FpjU
Greetings frome the Champagne Région ! Le premier talkshow de promotion touristique
arrive sur les écrans. Imaginé et produit par l’Office de Tourisme du Grand Reims (OTGR),
Greetings From The Champagne Region ! met en lumière les atouts de Reims et de la
Champagne dans un mode décalé et inattendu en utilisant des codes connus du monde entier :
le talkshow et notamment les « late nigth talk shows ». Avec comme présentateur, le
journaliste Darren Tullet et son solide sens de l’humour tout britannique, qui a accepté la
délicate mission d’animer un talkshow en langue anglaise sur des sujets « so french ».
« Webinaire » d’une trentaine de minutes, 100 % en anglais, Greetings From The
Champagne Region ! a été conçu en réponse à l’intérêt toujours très fort des clientèles
étrangères pour la destination Champagne et la nécessité d’en faire découvrir davantage les
multiples atouts tout en réduisant l’impact des déplacements de l’OTGR à l’international.
Ce programme de promotion touristique inédit à destination des marchés non francophones se
décline en trois émissions selon trois cibles distinctes : le grand public, les professionnels du
tourisme de loisirs (agences de voyages, tour-opérateurs…) et les organisateurs d’événements
(Congrès, séminaires…) Pour chacune d’elles, un objectif commun : informer sur les
incontournables de la destination, susciter le désir d’en découvrir davantage ; et vis-à-vis des
prospects professionnels : les assurer de la mobilisation d’un collectif d’acteurs locaux
compétents avec lesquels bâtir des collaborations in situ.
Orchestrée à la façon des célèbres émissions télévisées de fin de soirée américaines,
l’émission de l’OTGR en reprend les codes emblématiques : les invités sont assis juste à côté
du bureau derrière lequel se trouve le présentateur ; en arrière-plan se déploie l’image d’une
ville la nuit, Reims. Les plateaux ont été tournés à Reims dans les conditions du direct, en une
seule prise, et en public.
Ponctuées de reportages extérieurs dévoilant les attraits du territoire et des expériences
touristiques propres à Reims et sa région, les interviews en plateau laissent la parole aux
partenaires de l’OTGR. Ces professionnels locaux représentent et présentent la destination,
chacun dans son domaine d’expertise. Ils illustrent notamment l’excellence de l’hospitalité
champenoise.
L’office de tourisme d’Épernay veut séduire
les Anglais avec les Habits de lumière
Des journalistes britanniques sont conviés par l’office de tourisme d’Épernay à vivre de
l’intérieur les prochains Habits de lumière. Les articles qui en découleront serviront à faire la
promotion de l’événement dans leur pays. Objectif : séduire les Anglais et les inciter à
retrouver le chemin de la capitale du champagne après la pandémie et le Brexit.
La stratégie de l’office de tourisme et de la Ville est de séduire les Anglais avec les Habits de
lumière et plus généralement la destination Epernay et sa région.
Par Hélène Nouaille
Publié: 29 novembre 2022 à 17h06 L’Union
La mission de l’office de tourisme d’Épernay est de faire « la promotion de la destination,
faire connaître le territoire, que ce soit en direction du grand public ou des professionnels,
afin d’attirer les visiteurs », résume la directrice, Laurence Prévot. Les Habits de lumière sont
un événement majeur à Épernay, aussi convient-il de le faire rayonner y compris au-delà des
frontières.
« Le service communication de la Ville se charge de la promotion des Habits au niveau
national, l’office à l’international », précise Laurence Prévot qui a convié, en partenariat
l’ADT (agence de développement touristique) de la Marne, cinq journalistes britanniques du 9
à 11 décembre.
Le principe de ce voyage de presse est de proposer « une immersion » dans les Habits de
lumière, depuis les soirées de l’avenue de Champagne, les Habits de saveur ou encore la
parade automobile, de l’intérieur, puisqu’ils ne se contenteront pas de la regarder passer mais
qu’ils y défileront à bord d’un véhicule ancien. Les articles qu’ils consacreront ensuite à
l’événement contribueront à sa notoriété outre Manche. Le programme de leur séjour inclut
des visites au musée du vin de champagne et d’archéologie régionale d’Épernay, au centre
d’interprétation sensorielle des vins de Champagne Pressoria d’Aÿ, un vol dans le ballon
captif, un dîner au château d’Étoges, une visite de cave ou encore une excursion à Hautvillers.
Ce n’est pas seulement l’événement phare du mois de décembre à Épernay qui doit bénéficier
de retombées, mais bien la destination tout entière.
Laurence Prévot est directrice de l’office de tourisme d’Epernay.
L’année passée, une invitation similaire avait été lancée en direction de « la presse belge et
flamande », avec pour résultat la publication de « 6 articles dans la presse », indique
Laurence Prévot. Les chiffres de fréquentation de l’édition 2022 des Habits de lumière par les
Belges diront si la stratégie a été payante.
Pourquoi privilégier le marché anglais cette année ? « Parce qu’après avoir été absents en
raison de la pandémie et du Brexit, la clientèle britannique qui était jusqu’en 2019 la
première clientèle étrangère en Champagne, a fait son retour en 2022 », indique la directrice
de l’office qui précise que « qu’à Épernay cette année, les Anglais arrivent en troisième
position, après les Français et les Belges ».
L’opération « séduction et conquête » de l’office vise donc « à retrouver le niveau d’avant
Covid », explique Laurence Prévot. Des voyageurs qu’elle qualifie de « fidèles », avec un fort
intérêt pour « l’œnotourisme et l’expérientiel, l’amour du terroir, la protection de
l’environnement, le tourisme de proximité ».
Autant dire qu’Épernay coche toutes les cases et qu’il faut le faire savoir auprès d’une
clientèle au pouvoir d’achat élevé. « Des chiffres de 2021 de tours opérateurs anglais
dévoilent que pour des séjours moyens de 3 jours en Champagne, les Anglais dépensent 250 €
par jour et par personne », fait savoir la directrice de l’office de tourisme sparnacien dont la
stratégie de communication est complétée par une page dédiée aux Habits de lumière dans un
magazine en langue anglaise consacré à la gastronomie française (voir par ailleurs).
Seize sites retenus pour Vign’Art en 2023
Maxime Mascoli / L’Union du 30 11 22
Vincent Rahir a décroché le prix du public lors de la 3e édition, en 2022.
Le festival dédié au land-art essaime ses œuvres dans le vignoble. Il revient en 2023. Voici la
liste des sites retenus pour accueillir les futures œuvres.
Fin septembre, après quatre mois d’exposition, les 18 œuvres d’art de Vign’Art ont quitté leur
jardin, vignoble et autre terrain communal. Un nouveau succès pour le festival qui, au bout de
trois éditions, est devenu un événement incontournable de la culture locale.
On va créer des parcours de randonnée car plusieurs sites sont proches les uns des autres
Jean-Baptiste Duteurtre, fondateur de Vign’Art
Le principe est toujours le même : faire venir des artistes internationaux qui ont carte blanche
pour fabriquer une sculpture éphémère qui sera installée dans une commune de l’appellation.
Seize sites ont été retenus pour l’édition 2023 qui commencera le 15 mai.
On retrouve ainsi cette année Tours-sur-Marne, près du site naturel du Nambly, le parc du
château d’Étoges, les hauteurs de Congy, le musée Pressoria à Aÿ-Champagne, le parc du
musée à Épernay, un bois près de la véloroute à Cumières, le jardin de la maison de
champagne Gosset (où Vincent Rahir a remporté le prix du public 2022 avec sa baleine qui
émerge du sol), le vignoble de Fèrebrianges, la sortie de Loisy-en-Brie vers Étoges, le long de
la Marne à Magenta, en face de la tête à l’âne, près de l’église de Soulières, Toulon-la-
Montagne, une loge de vigne au milieu du vignoble de Val-de-Livre et enfin trois sites ont été
choisis aux pâtis du Mesnil, une zone Natura 2000 d’exception.
« D’autres sites pourraient venir du côté des maisons de champagne » , explique Jean-Baptiste
Duteurtre, fondateur de l’événement. Pas beaucoup plus, le but n’est pas de grossir davantage.
« En revanche, cette année, on va s’arranger pour créer des parcours de randonnée car
plusieurs sites sont proches les uns des autres » , poursuit l’organisateur. Fèrebrianges, Étages,
Loisy-en-Brie, Congy et Toulon-la-Montagne d’un côté et les pâtis du Mesnil-sur-Oger de
l’autre pourraient ainsi intégrer un petit circuit de marche.
Pour l’instant, Vign’Art est en pleine phase de recrutement des artistes qui peuvent déposer
leur candidature jusqu’au 31 décembre.
Le « pop » d’un bouchon de champagne
peut franchir la vitesse supersonique (Mach
2)
30 novembre 2022 lachampagnedesophieclaeys.fr
©Liger-Belair et al/Pour la Science
La science, c’est formidable ! Surtout quand y parle « champagne ». Trois chercheurs ont
ainsi décrypté les détails des phénomènes à l’œuvre qui accompagnent le « pop » devenu
iconique d’une bouteille de champagne qui saute. Le phénomène a été observé par caméra
ultrarapide et modélisé. Sous le bouchon s’élevant dans les airs se succèdent plusieurs ondes
de choc.
Grâce à Gérard Liger-Belair, professeur à l’université de Reims Champagne- Ardenne,
Groupe de spectrométrie moléculaire et atmosphérique, à Abdessamad Bénidar, maître de
conférences à l’université de Rennes 1, Institut de physique de Rennes et à Robert Georges,
professeur à l’université de Rennes 1, Institut de physique de Rennes, on peut en savoir plus
sur la complexité du phénomène « champagne ». « Comme nous venons de le montrer avec
deux collègues de l’université de Rennes, le débouchage d’une bouteille de champagne
provoque des ondes de choc similaires à celles qui se forment dans le panache de gaz soufflé
par les tuyères des réacteurs d’un avion de chasse ou d’une fusée » explique Gérard Liger-
Belair. Ces derniers résultats en date viennent d’être synthétisés et publiés dans le numéro de
décembre du magazine Pour la Science.
Selon le chercheur : « Le jet de gaz est toujours supersonique, même lorsqu’il jaillit d’une
bouteille à basse température. La vitesse du jet de gaz dépasse même Mach 2 (soit environ
2400 km/h) pour une bouteille à 20 °C, sous une pression de l’ordre de 8 bars. Les
chercheurs ont aussi abordé le phénomène du débouchage sous l’angle de la modélisation
afin de simuler la dynamique du jet de gaz expulsé hors du goulot par la résolution
numérique des équations qui régissent les mouvements du gaz en interaction avec son
environnement (en l’occurrence, l’air ambiant, le goulot de la bouteille et le bouchon). La
présence du bouchon rend d’ailleurs le phénomène très complexe, car il joue le rôle d’un
obstacle en mouvement pour le jet de gaz expulsé hors du goulot de la bouteille ».
À l’avenir, les trois universitaires vont chercher à découvrir l’influence de plusieurs
paramètres sur le développement de ces ondes de choc tels que la pression qui règne dans la
bouteille, le volume de son espace de tête ou bien le diamètre du goulot, par exemple.
Petit message « safety » à la veille des fêtes de fin d’année: lorsqu’il saute, le bouchon peut
être dangereux, car il quitte la bouteille à une vitesse de 13 mètres/seconde. À un mètre de
distance, il est susceptible d’atteindre à 40 kilomètres à l’heure, en moins de 1/10 de seconde,
un œil qui a justement besoin de 1/10 de seconde pour se fermer. Fort heureusement, les
accidents sont rares ! (source UMC).
Presse écrite
FRA
Famille du média : Médias spécialisés
Edition : Decembre 2022 - fevrier
grand public
2023 P.4
Périodicité : Bimestrielle
Audience : 224699
Journalistes : -
Nombre de mots : 179
Sujet du média :
Gestion d'entreprise-Management
p. 1/1
Nicolas
champagne
Feuillatte débouche le
pour Terroirs et vignerons
N°2 du champagne en France, derrière
LVMH (Dom Perignon, Moët& Chandon,
VeuveClicquot),mais devant le groupe
Laurent-Perrier, Terroirset vignerons de
Champagne(267 millions d’euros de chiffre
d’affaires) est né de la fusion entre la
coopérative Nicolas Feuillatte et la Coopérative
régionaie des vins de Champagne (CRVC) en
décembre 2021. Dirigé parVéronlque Blin,
l’ensemble qui réalise 60% de ses ventes en
France a bien profité de la forte demande en
champagne depuis un an avec une hausse de
32% de ses expéditions.Avec ses 6 000
producteurs récoltants et ses 3 000 hectares de vignes, Terroirset vignerons
de Champagne vise désormais les 300 millions d’euros de chiffre d’affaires et
5% de part de marché dans les prochaines années d'ici 2025.
C’est en milliards d’euros le coût estimé
pour l’État de la renationalisation d’EDF !
Une somme nécessaire pour que l'État
devienne actionnaire à 100% de
l’énergéticien français. Symbole de
l’échec d’EDF depuis son introduction en
Bourse il y a 17 ans, cette opération va
donc coûter cher au contribuable.
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Voici le meilleur champagne pour les fêtes,
selon 60 millions de consommateurs
Une trentaine de références ont été testées par 60 millions de consommateurs. [©Adobe]
Par CNEWS Publié le 30/11/2022 à 10:06
A l’approche des fêtes, 60 millions de consommateurs publie une enquête sur les meilleurs
champagnes retenus pour leur qualité et leur prix. Voici les bouteilles qui ont retenu
l’attention du jury.
Le champagne est un indispensable des fêtes. Ses bulles et sa saveur plongent rapidement les
convives dans une ambiance festive. Mais il n’est pas facile de faire son choix face à l’offre
pléthorique dans les grandes surfaces.
Dans un contexte d’inflation galopante, la rédaction de 60 millions de consommateurs a
organisé une dégustation avec un jury composé de professionnels du vin ou de la gastronomie.
Une trentaine de bouteilles ont été testées à l’aveugle, dans le numéro du mois de décembre
du magazine. Elles sont toutes disponibles en grandes surfaces.
Après un examen approfondi, 60 millions de consommateurs tire quelques enseignements. A
commencer par le prix : pour avoir une bouteille de champagne de qualité, il faut s’attendre à
débourser au minimum une vingtaine d’euros.
Par ailleurs, compte tenu d’une très forte demande (+15 % des ventes en 2021) dans le monde
entier, certaines cuvées de marques célèbres risquent de manquer dans les rayons.
Trois bouteilles ont été mises en avant par 60 millions de consommateurs. La première est le
champagne Alfred Rothschild (25,70 €). Elle se hisse en tête du classement avec 16,5/20. Elle
est recommandée pour accompagner un apéritif grâce à son «nez intense» et une «bouche
équilibrée entre rondeur et vivacité».
Vient ensuite la cuvée Heidsieck Monopole (23,90 €) du groupe Vranken-Pommery
Monopole avec 16/20. Elle est aussi idéale pour l’apéritif ou un poisson fumé. Au nez, des
arômes de citron, de miel et de tilleul et une «bouche élégante, suave, fruitée et florale».
Enfin le magazine distingue également la cuvée Veuve Emille Grande Réserve qui a obtenu
14/20 mais qui se vend au prix de 17,99€. Il s’agit du champagne du groupe Auchan.
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération
La Maison Edouard Brun sort son
millésime 2012
30 novembre 2022 lachampagnedesophieclaeys.fr
La Maison Edouard Brun est située à Aÿ. Cette maison confidentielle dévoile en 2022 son
nouveau champagne millésimé d’exception. Cette maison confidentielle dévoile en 2022 son
nouveau champagne millésimé d’exception. Pour célébrer son entrée dans la décennie 2020-
2030, c’est tout naturellement que cette maison de champagne sort l’un des plus beaux
millésimes de la décennie précédente : le millésime 2012. Dans ce millésime, le pinot noir
est roi. Il exprime ainsi avec pureté les crus de Aÿ, Ludes et Hautvillers. Quant au
chardonnay, il provient des terroirs de caractère que sont Avize, Chigny-les-Roses et Mareuilsur-Aÿ.
Mis en bouteille en mars 2013, ce millésime a été conservé sur lattes jusqu’en
décembre 2021. Dégorgé en janvier 2022, !avec son dosage à 6 gr/L, ce brut, à la frontière de
l’extra-brut, révèle avec justesse un équilibre de grande envergure et une belle énergie .
Champagne Brut Millésimé 2012 Prix de vente conseillé: : 49 €
Presse écrite
FRA
Famille du média : Médias spécialisés
Edition : Decembre 2022 - janvier
grand public
2023 P.130
Périodicité : Bimestrielle
Audience : 124833
Journalistes : -
Nombre de mots : 249
Sujet du média : Tourisme-Gastronomie
p. 1/1
Bonnes
adresses
Fleur de Loire Restaurant
Christophe Hay**
Christophe Hay
26, quai Villebois-Mareuil
41000 Blois
02 46 68 01 20
www.fleurdeloire.com
Auberge du Vert Mont*
Florent Ladeyn
1318,rue du Mont-Noir
59299 Boeschepe
03 28 49 41 26
www.vertmont.fr
Restaurant Christopher
Coutanceau***
Christopher Coutanceau
Plage de la Concurrence
17000 La Rochelle
05 46 41 48 19
coutanceaularochelle.com
Domaine Les Crayères
Restaurant Le Parc**
64, boulevard Henry-Vasnier
51100 Reints
03 26 24 90 00
www.lescrayeres.com
To Good To Go
12,rue Duhesme
75018 Paris
www.toogoodtogo.fr
Syndicat général
des vignerons
de la Champagne
17-19,avenue Champagne
51200 Épernay
03 26 59 55 00
www.sgv-champagne.fr
Comité interprofessionnel
du vin de Champagne
5, rue Henri-Martin
CS 30 135
51204 Épernay
03 26 51 1930
www.champagne.fr
Champagne Chassenay d'Arce
11,rue du Pressoir
10110Ville-sur-Arce
03 25 38 30 70
www.chassenay.com
Piper-Heidsieck
12,allée du Vignoble
51100 Reims
03 26 84 43 00
www.piper-heidsieck.com
Domaine Laurent-Perrier
32, avenue de Champagne
51150Tours-Sur-Marne
03 26 58 91 22
www.laurent-perrier.com
Champagne Boüinger
20, boulevard Maréchal-de-Lattre
51160Aÿ-Champagne
03 26 53 33 66
www.champagne-bollinger.com
Champagne Ruinart
4, rue des Crayères
51100 Reims
03 26 77 5151
www.ruinart.com
Champagne Jacques Lassaigne
7,chemin du Coteau
10300 Montgueux
03 25 74 84 83
www.montgueux.com
Cifog
7,rue du Faubourg-Poissonnière
75009 Paris
01 45 22 63 16
www.lefoiegras.fr
Ferme Beti Aintzina
Route de Lambarre
64 120 Lohitzun-Oyhercq
09 88 03 37 02
www.beti-aintzina.com
Mauviel 1830
47, route de Caen
50800 Villedieu-les-Poêles-Rouffigny
02 33 61 00 31
www.mauviel.com
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