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Panorama de presse quotidien du 29 12 22

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PANORAMA DE PRESSE<br />

Du <strong>29</strong>/<strong>12</strong>/20<strong>22</strong><br />

- Politique- Economie…………………………………………………………………..……..p.2-18<br />

- Communication-Entreprise-Marque …………………….……………………….….p.19-23<br />

- Réglementation-AOC-DGCCRF.………………………………………………………….p.24-<strong>29</strong><br />

- Patrimoine-Evènement.………………………………….…………………………………p.30<br />

- Vinification………………………………………………………………………………………..p.31<br />

- Coopérative……………………………………………………………………………………….p.32<br />

- Dégustation……………………………………………………………………………………….p.33-35<br />

- Oenotourisme..………………………………………………………………………………….p.36<br />

Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />

le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />

www.sgv-champagne.fr<br />

17 avenue <strong>de</strong> Champagne – CS 90176 • 5<strong>12</strong>05 Epernay Ce<strong>de</strong>x • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 27<br />

69 Gran<strong>de</strong> Rue <strong>de</strong> la Résistance • 10110 Bar-sur-Seine • Tél. 03 25 <strong>29</strong> 85 80 • Fax. 03 25 <strong>29</strong> 77 81


Marne<br />

Le champagne se met au régime décarboné !<br />

Maisons et vignerons <strong>de</strong> champagne ont annoncé début<br />

décembre un objectif <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ction drastique <strong>de</strong><br />

l’empreinte carbone pour l’ensemble <strong>de</strong> leur filière.<br />

La profession champenoise veut rendre ses bâtiments d’exploitation plus sobres :<br />

l’autoconsommation d’énergies renouvelables est pour cela une piste en voie <strong>de</strong><br />

développement.<br />

Par Yannick Champenois Le 21 décembre 20<strong>22</strong> Le Parisien<br />

Viser le « net zéro carbone » d’ici 2050 quand on est l’une <strong>de</strong>s filières les plus performantes<br />

<strong>de</strong> l’économie française : est-ce une utopie ? L’objectif a été annoncé le 8 décembre à<br />

Épernay par le Comité Champagne, représentant vignerons et gran<strong>de</strong>s maisons.<br />

La Champagne, <strong>du</strong> fait <strong>de</strong> ses activités agricoles et in<strong>du</strong>strielles, ne peut prétendre à une réelle<br />

neutralité carbone — cela impliquerait <strong>de</strong> cesser toute émission <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre —,<br />

mais elle peut modérer ses émissions, qui contribuent au réchauffement climatique.<br />

Le plan champenois inclut d’abord une ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> 75 % <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> CO2 <strong>de</strong> la<br />

profession, en prenant pour référence le premier bilan carbone champenois réalisé en 2003.<br />

Robots, photosynthèse et projets vertueux


Pour les viticulteurs champenois, cela se tra<strong>du</strong>it par un usage croissant <strong>de</strong>s tracteurs<br />

électriques, voire <strong>de</strong>s robots. Les nouveaux bâtiments d’exploitation sont quant à eux<br />

construits dans un souci d’efficacité thermique, en plein contexte <strong>de</strong> vendanges toujours plus<br />

chau<strong>de</strong>s, mais aussi d’autoconsommation énergétique. La Champagne veut à la fois ré<strong>du</strong>ire<br />

son appétit à court terme (-10 % <strong>de</strong> consommation d’ici 2024), mais aussi pro<strong>du</strong>ire au moins<br />

un tiers <strong>de</strong> ses besoins via les énergies renouvelables avant 2030, à <strong>de</strong>s fins<br />

d’autoconsommation indivi<strong>du</strong>elle ou collective.<br />

Plus discrète en apparence, la ré<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> poids <strong>de</strong>s bouteilles a considérablement allégé le<br />

bilan carbone <strong>de</strong> toute la Champagne : en perdant 50 grammes, le flacon emblématique<br />

nouvelle version évite la génération <strong>de</strong> 8 000 tonnes <strong>de</strong> CO2 chaque année.<br />

Outre la ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre, il est aussi possible <strong>de</strong> les stocker<br />

grâce à la photosynthèse : les haies et arbres plantés autour <strong>de</strong>s parcelles <strong>de</strong> vignes pourraient<br />

ainsi séquestrer l’équivalent <strong>de</strong> 7 % <strong>du</strong> carbone émis en Champagne, soit plusieurs tonnes <strong>de</strong><br />

CO2 par kilomètre <strong>de</strong> végétaux.


Édito<br />

Champagne climatique<br />

Par Jean-Marc TOUSSAINT - 23 déc. 20<strong>22</strong> à <strong>22</strong>:17<br />

https://www.estrepublicain.fr/environnement/20<strong>22</strong>/<strong>12</strong>/23/champagne-climatique<br />

Des milliers <strong>de</strong> bouteilles <strong>de</strong> champagne vont être consommées dans les prochaines heures.<br />

C’est une tradition française qui tend à s’internationaliser. 320 millions <strong>de</strong> bouteilles sont<br />

ven<strong>du</strong>es annuellement, dont près <strong>de</strong> 60 % à l’export. Mais quel avenir le réchauffement<br />

climatique réservera-t-il au roi <strong>de</strong>s vins effervescents ?<br />

La perspective d’un réchauffement à 2, voire 3 <strong>de</strong>grés à la fin <strong>du</strong> siècle inquiète légitimement<br />

les professionnels. Déjà, le Champagne n’est plus le même qu’il y a 30 ans. Il est plus sucré,<br />

moins aci<strong>de</strong>, plus alcoolisé. Une tendance qui va forcément s’accélérer au risque <strong>de</strong> rompre sa<br />

typicité et ses fragiles équilibres aromatiques.<br />

Un risque d’autant plus grand que tous les cépages actuels ne vont pas résister aux conditions<br />

climatiques futures. C’est le cas <strong>du</strong> chardonnay, l’un <strong>de</strong>s cépages phares <strong>du</strong> champagne jugé<br />

trop précoce et peu résistant à la sécheresse. Pour anticiper ces difficultés, le comité<br />

champagne, en partenariat avec l’INRAE, multiplie les recherches pour créer, d’ici une<br />

dizaine d’années, quatre à cinq nouveaux cépages moins gourmands en eau, plus résistants<br />

aux maladies fongiques et offrant une maturation plus lente. Des hybridations sont notamment<br />

testées avec <strong>de</strong>s cépages oubliés parce que moins pro<strong>du</strong>ctifs, mais aussi <strong>de</strong>s cépages <strong>du</strong> Sud,<br />

plus adaptés aux sécheresses. Objectif : conserver la fraîcheur inhérente au champagne et ses<br />

principales qualités organoleptiques. Une nécessité d’autant plus gran<strong>de</strong> que la concurrence<br />

va s’intensifier.<br />

Si les brumes froi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’Albion ont longtemps perturbé le mûrissement <strong>de</strong>s raisins, ce n’est<br />

plus le cas aujourd’hui et l’Angleterre s’affiche comme un concurrent sérieux. On compte<br />

déjà 2 000 hectares <strong>de</strong> vigne, principalement sur les sols <strong>de</strong> craie <strong>du</strong> Kent et <strong>du</strong> Sussex, dédiés<br />

à la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> vins mousseux. De gran<strong>de</strong>s maisons champenoises (Taittinger et Vranken<br />

Pommery notamment) y sont déjà installées.<br />

Sans doute parce que c’est là-bas que l’on a le plus <strong>de</strong> chance <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ire dans 30 ans, un vin<br />

effervescent ressemblant au champagne d’aujourd’hui.


Marne : le Département prépare un<br />

document pour préserver les paysages,<br />

notamment face aux éoliennes<br />

Le Département va publier un Atlas <strong>de</strong>s paysages <strong>de</strong> l’énergie, document relatif aux projets<br />

d’énergies renouvelables, et à leur insertion dans les paysages.<br />

Par Kévin MONFILS<br />

Journaliste Châlons-en-Champagne<br />

Publié: <strong>22</strong> décembre 20<strong>22</strong> L’Union<br />

L’essentiel<br />

Le Département prépare, conjointement avec l’État, un Atlas <strong>de</strong>s paysages <strong>de</strong> l’énergie.<br />

Ce document mène une réflexion sur les lieux d’implantation <strong>de</strong>s projets d’énergies<br />

renouvelables, comme les éoliennes. L’objectif est d’i<strong>de</strong>ntifier les endroits où les projets<br />

peuvent être développés, et ceux où il y a saturation. Et ce, dans l’optique <strong>de</strong> préserver les<br />

paysages.<br />

C’est un document dont on va entendre parler dans les années à venir. Le Département lance,<br />

conjointement avec l’État, un Atlas <strong>de</strong>s paysages <strong>de</strong> l’énergie pour la Marne. L’objectif :<br />

contribuer à la préservation <strong>de</strong>s paysages marnais en incitant à restreindre les projets<br />

d’énergies renouvelables. « L’éolien, la méthanisation et le photovoltaïque ont un impact<br />

important sur la perception <strong>de</strong>s paysages, intro<strong>du</strong>it Christian Bruyen, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> conseil<br />

départemental. On porte une réflexion sur ces trois thèmes : la Marne a beaucoup donné aux<br />

énergies renouvelables, surtout l’éolien. »<br />

L’élu estime ainsi qu’un « seuil d’acceptabilité » a été atteint en ce qui concerne les<br />

aérogénérateurs, citant notamment la région <strong>de</strong> Sézanne, le sud-est <strong>du</strong> département et le<br />

territoire <strong>de</strong> la Moivre à la Coole : on en trouve en effet à Saint-Quentin-sur-Coole, Cernon,<br />

Vitry-la-Ville, Togny-aux-Boeufs, Omey, Pogny, Francheville… « La Marne est le <strong>de</strong>uxième<br />

département pro<strong>du</strong>cteur <strong>de</strong> France en termes d’éoliennes, et le premier <strong>du</strong> Grand Est.<br />

Presque 500 éoliennes y sont en service, 140 sont en construction ou pas encore raccordées,<br />

et 340 dossiers sont en instruction. » Des secteurs sont cependant épargnés, comme ceux où<br />

on trouve <strong>de</strong>s vignes, ou <strong>du</strong> côté <strong>du</strong> parc <strong>de</strong> la Montagne <strong>de</strong> Reims.<br />

« Certains projets nous paraissent surdimensionnés »<br />

Les élus n’ont pas voix au chapitre en ce qui concerne l’implantation d’éoliennes. « En termes<br />

<strong>de</strong> réglementation, on n’a pas grand-chose à dire, d’où la création <strong>de</strong> l’Atlas. Il permettra<br />

d’i<strong>de</strong>ntifier les lieux où on peut développer <strong>de</strong>s projets, et d’autres où on arrive à


saturation », explique le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Département, qui plai<strong>de</strong> pour <strong>de</strong>s projets plus<br />

« raisonnables ».<br />

L’Atlas ne concerne pas que les éoliennes : qui dit photovoltaïque dit, bien souvent, panneaux<br />

solaires implantés dans un champ. À Châlons, c’est sur l’ancien terrain militaire Hawk,<br />

chemin <strong>de</strong> Melette, qu’a pu prendre place une ferme solaire. « On pro<strong>du</strong>it déjà beaucoup <strong>de</strong><br />

gigawattheures », estime Christian Bruyen, qui s’interroge là sur l’usage <strong>de</strong>s terres agricoles.<br />

« Certains projets nous apparaissent surdimensionnés. On ne peut pas parler <strong>de</strong> zéro<br />

artificialisation, mais il faut rester raisonnable. » Il cite ainsi Rosnay, dans la région <strong>de</strong><br />

Reims, où un projet <strong>de</strong> parc photovoltaïque est en cours. La Marne compte également une<br />

quinzaine d’unités <strong>de</strong> méthanisation.<br />

« Notre cas est assez unique en France »<br />

L’idée <strong>de</strong> l’Atlas vient <strong>de</strong> Christian Bruyen lui-même. C’est un projet qu’il a présenté dès<br />

2021 <strong>de</strong>vant l’assemblée départementale : « Les élus ont tout <strong>de</strong> suite adhéré. » Le<br />

Département n’agit cependant pas seul : « On a <strong>de</strong>mandé à l’État s’il acceptait d’entrer dans<br />

cette démarche, et il a donné son accord », relate-t-il. Une réunion <strong>de</strong> lancement a ainsi eu<br />

lieu la semaine <strong>de</strong>rnière, avec le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Département et le préfet Henri Prévost. « Il y a<br />

déjà eu <strong>de</strong>s initiatives <strong>de</strong> ce type dans le pays, mais elles n’ont jamais été partagées avec<br />

l’État : notre cas est assez unique en France. »<br />

L’Atlas <strong>de</strong> la biodiversité <strong>de</strong> Châlons Agglo? « Rien à voir »<br />

L’intercommunalité Châlons Agglo s’est, elle, lancée dans la création d’un autre Atlas : celui<br />

<strong>de</strong> la biodiversité, prévu pour novembre 2024, dont l’objectif est <strong>de</strong> protéger et restaurer la<br />

biodiversité. Des cartographies seront mises à disposition <strong>de</strong> chaque commune. « Cela n’a<br />

rien à voir avec l’Atlas <strong>de</strong>s paysages, mais c’est une belle démarche, commente Christian<br />

Bruyen. J’espère que le Département sera partie prenante. Nos abords routiers, c’est-à-dire<br />

les fossés et les talus, sont <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> haute biodiversité. »<br />

L’Atlas, qui sera élaboré avec l’appui <strong>de</strong> trois cabinets spécialisés, verra le jour d’ici le<br />

printemps 2024. « Après ces dix-huit mois <strong>de</strong> travail, on espère mettre en place <strong>de</strong>s outils,<br />

comme <strong>de</strong>s schémas complémentaires au zonage régional. L’Atlas sera diffusé par le biais <strong>de</strong><br />

l’État et <strong>du</strong> Département. » Et consultable par le grand public.<br />

Le document aura toutefois ses limites : « Il ne sera pas officiel et opposable. Il ne servira pas<br />

à légiférer. » Autrement dit, il ne pourra pas interdire l’installation <strong>de</strong> parcs éoliens ou<br />

d’autres projets d’énergies renouvelables. Il fera plutôt office <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>. « On va essayer <strong>de</strong><br />

déterminer un cadre. Il faut que tout le mon<strong>de</strong> ait le même niveau <strong>de</strong> connaissance sur ces<br />

problématiques. On va agir dans la concertation pour limiter les projets qu’on considère<br />

comme insupportables. » La Dreal (Direction régionale <strong>de</strong> l’environnement, <strong>de</strong><br />

l’aménagement et <strong>du</strong> logement), les intercommunalités, les maires seront associés à la<br />

démarche. « Il ne s’agit pas <strong>de</strong> se positionner contre les projets d’énergies renouvelables,<br />

mais d’alerter. Avec l’Atlas, notre voix sera mieux enten<strong>du</strong>e. »


Marché <strong>du</strong> champagne : « 20<strong>22</strong> nous a<br />

apporté beaucoup <strong>de</strong> satisfaction »,<br />

rapporte David Chatillon<br />

Alexandre Le Mer 06h54, le 28 décembre 20<strong>22</strong> Europe1<br />

David Chatillon, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong><br />

Champagnes (UMC), répond aux questions <strong>de</strong> Lionel<br />

Gougelot.<br />

https://www.europe1.fr/emissions/linterview-eco/marche<strong>du</strong>-champagne-20<strong>22</strong>-nous-a-apporte-beaucoup-<strong>de</strong>satisfaction-rapporte-david-chatillon-4157233


Pro<strong>du</strong>it <strong>de</strong> fête par excellence, le champagne français se<br />

vend bien. Notamment à l’étranger. On s’achemine vers<br />

un record historique en 20<strong>22</strong>.<br />

Fanny Guinochet - franceinfo Radio France Publié le 26/<strong>12</strong>/20<strong>22</strong> 10:32<br />

Une coupe et une bouteille <strong>de</strong> champagne. (JEAN FRANCOIS FREY / MAXPPP)<br />

Cette année, les expéditions <strong>de</strong> bouteilles <strong>de</strong> champagne <strong>de</strong>vraient dépasser celles <strong>de</strong> l’an<br />

<strong>de</strong>rnier <strong>de</strong> 5% <strong>de</strong> plus, alors que 2021 était déjà une année exceptionnelle. C’est ce que révèle<br />

le Comité interprofessionnel <strong>du</strong> vin <strong>de</strong> Champagne (CIVC) qui table sur plus <strong>de</strong> 330 millions<br />

<strong>de</strong> bouteilles ven<strong>du</strong>es à l’étranger. On se rapproche <strong>du</strong> record enregistré en 2007 où près <strong>de</strong><br />

338 millions <strong>de</strong> bouteilles avaient été écoulées. En fait, aujourd’hui, les exportations sont<br />

tellement importantes qu’elles représentent plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> la filière. C’est une<br />

bonne nouvelle étant donné les difficultés enregistrées par le secteur : les confinements, les<br />

sècheresses, les épiso<strong>de</strong>s <strong>de</strong> gel ont limité les récoltes, et donc l’offre ces <strong>de</strong>rnières années.<br />

L'embargo vers la Russie aussi, sachant que la guerre en Ukraine entraîne une hausse <strong>de</strong>s<br />

tarifs <strong>de</strong>s matières premières, <strong>du</strong> verre, <strong>du</strong> transport, <strong>de</strong>s emballages. D’où une augmentation<br />

<strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s bouteilles entre 5 et 10% selon les pro<strong>du</strong>cteurs.<br />

Les États-Unis, plus gros acheteurs<br />

Mais visiblement, cette hausse n’a pas freiné les acheteurs étrangers, qui aiment toujours<br />

autant ce pro<strong>du</strong>it phare <strong>du</strong> luxe français. Les pays qui nous achètent le plus sont les États-<br />

Unis. Ils sont amateurs <strong>de</strong> notre champagne, mais le rapport euro-dollar joue aussi en leur<br />

faveur. En Europe aussi, nos pro<strong>du</strong>cteurs ont bien ven<strong>du</strong>, en Allemagne, en Belgique. LVMH<br />

enregistre par exemple <strong>de</strong> très belles ventes au Japon, ou en Corée <strong>du</strong> Sud. Ce qui compense<br />

aussi un peu les restrictions chinoises à cause <strong>du</strong> Covid.<br />

Pour 2023, la filière doit faire face à <strong>de</strong>s enjeux importants en termes d’emplois, elle a <strong>du</strong> mal<br />

à recruter <strong>de</strong>s vendangeurs. II faut qu’elle réfléchisse à améliorer les conditions <strong>de</strong> travail<br />

pour attirer <strong>de</strong> la main-d’œuvre. Et puis elle s’est fixée <strong>de</strong>s objectifs écologiques pour ré<strong>du</strong>ire<br />

à zéro son empreinte carbone d’ici 2050. Mais surtout, il y a la question <strong>de</strong> la hausse <strong>de</strong>s prix<br />

qui risque <strong>de</strong> peser sur les ventes dans l’Hexagone. On le voit déjà en France, pendant ces<br />

fêtes, les consommateurs ont tendance à ré<strong>du</strong>ire un peu leurs achats <strong>de</strong> bouteilles <strong>de</strong><br />

champagne. Ils se tournent vers le crémant, un peu moins cher, qui lui aussi enregistre <strong>de</strong>s<br />

ventes record.


• BFMTV 20<strong>22</strong>, bon cru pour le champagne<br />

Le 23/<strong>12</strong>/20<strong>22</strong> à 17:03 | Durée : 1:26<br />

Malgré la crise sanitaire, l'inflation et la fermeture<br />

<strong>du</strong> marché russe, le cru 20<strong>22</strong> s'annonce comme une<br />

très bonne année pour le champagne.<br />

https://www.bfmtv.com/economie/replayemissions/good-morning-business/20<strong>22</strong>-bon-crupour-le-champagne_VN-20<strong>22</strong><strong>12</strong>230403.html


Michel Drappier (Maison <strong>de</strong> Champagne<br />

Drappier): Un bilan positif pour le<br />

champagne en 20<strong>22</strong><br />

BFM Business<br />

Ce jeudi <strong>22</strong> décembre, Michel Drappier, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

Maison <strong>de</strong> Champagne Drappier, a dressé le bilan 20<strong>22</strong> pour<br />

le champagne dans l'émission 60 Minutes Business présentée<br />

par Sandra Gandoin. 60 Minutes Business est à voir ou écouter<br />

<strong>du</strong> lundi au jeudi sur BFM Business.<br />

https://www.youtube.com/watch?v=SnWz9PhZJaM


Rétrospective <strong>de</strong> l’année 20<strong>22</strong> dans la<br />

Marne<br />

Matot Braine <strong>du</strong> 26 <strong>12</strong> <strong>22</strong><br />

Retrospective. L’année 20<strong>22</strong> n’aura pas été <strong>de</strong> tout repos concernant l’actualité, entre sortie<br />

<strong>de</strong> crise <strong>du</strong> Covid et guerre en Ukraine. Les entreprises, à peine sortie <strong>de</strong>s difficultés <strong>de</strong> 2020<br />

et 2021, se trouvaient plongées dans l’incertitu<strong>de</strong> liée à la pénurie <strong>de</strong> matières premières et à<br />

l’augmentation <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> l’énergie. Pour autant, la résilience a été là, avec <strong>de</strong> vraies<br />

réussites et succès, ainsi que l’espoir et la foi en l’avenir illustrés par <strong>de</strong> très nombreux<br />

investissements et levées <strong>de</strong> fonds.<br />

Les biocarburants sé<strong>du</strong>isent les transporteurs<br />

(Crédit : MB)<br />

Si la prise <strong>de</strong> conscience <strong>de</strong> la nécessité impérieuse <strong>de</strong> protéger la planète a touché les<br />

consommateurs, les professionnels <strong>du</strong> transport ont eux aussi décidé d’agir. A l’image <strong>du</strong><br />

constructeur MAN, qui mise sur <strong>de</strong>s véhicules roulant à l’Oleo100, un biocarburant <strong>de</strong> type<br />

B100, conçu par l’entreprise Saipol, dans l’Aube, à base <strong>de</strong> colza marnais et ar<strong>de</strong>nnais. Un<br />

choix fort que le constructeur a d’ailleurs décidé <strong>de</strong> présenter à Reims, dans les celliers <strong>du</strong><br />

Champagne Veuve Clicquot. Et cette stratégie sé<strong>du</strong>it les transporteurs comme leurs clients.<br />

Grâce à l’utilisation <strong>de</strong> ces véhicules B100 exclusif, les transporteurs peuvent avoir accès au<br />

dispositif <strong>de</strong> suramortissement jusqu’en 2030 avec une dé<strong>du</strong>ction fiscale <strong>de</strong> 40 %.<br />

Hausse <strong>de</strong>s performances et solidité financière pour la<br />

foncière Frey<br />

Spécialisée dans le développement et l’exploitation <strong>de</strong>s centres commerciaux <strong>de</strong> plein air, la<br />

foncière Frey affiche <strong>de</strong>s résultats en constante progression <strong>de</strong>puis 2017. « Notre modèle a<br />

considérablement évolué <strong>de</strong>puis notre intro<strong>du</strong>ction en Bourse en 2008 », rappelle Antoine<br />

Frey, Prési<strong>de</strong>nt-directeur général. Une évolution qui ressort particulièrement au regard <strong>du</strong><br />

patrimoine <strong>de</strong> la foncière qui a doublé en cinq ans : <strong>de</strong> 687 millions d’euros en 2017, il s’élève<br />

désormais à 1,423 milliard d’euros. Un patrimoine qui s’est aussi internationalisé à hauteur <strong>de</strong><br />

20% grâce aux projets déployés dans la péninsule ibérique, en Espagne (<strong>de</strong>puis 2018) et au


Portugal (<strong>de</strong>puis 2019). Dans l’avenir, la foncière Frey veut valoriser son savoir-faire<br />

d’aménageur en se concentrant particulièrement sur les entrées <strong>de</strong> ville.<br />

Guerre en Ukraine et lour<strong>de</strong>s conséquences économiques<br />

(Crédit : MB)<br />

L’invasion <strong>de</strong> l’Ukraine par la Russie a entraîné une hausse <strong>de</strong> l’énergie ainsi que <strong>de</strong>s cours<br />

<strong>de</strong>s matières premières, pourtant déjà très élevés en 2021. Les secteurs <strong>de</strong> l’agriculture, <strong>du</strong><br />

bâtiment et <strong>de</strong> l’in<strong>du</strong>strie en sont fortement impactés, aussi bien au niveau <strong>de</strong> leur pro<strong>du</strong>ction,<br />

<strong>de</strong> leur approvisionnement que dans la livraison <strong>de</strong> leurs clients. « Nous sommes très impactés<br />

par le coût <strong>de</strong>s matières premières et <strong>de</strong> l’énergie qui n’arrête pas <strong>de</strong> grimper », faisait savoir<br />

Lionel Vuibert, délégué général <strong>de</strong> l’UIMM Champagne-Ar<strong>de</strong>nne. « Certaines fon<strong>de</strong>ries ont,<br />

pour un chiffre d’affaires <strong>de</strong> 5 millions d’euros, <strong>de</strong>s coûts qui en une année, sont passés <strong>de</strong><br />

300 000 à 500 000 euros ! »<br />

La Robotic Aca<strong>de</strong>my <strong>de</strong> l’UIMM soutient l’in<strong>du</strong>strie 4.0<br />

(Crédit : MB)<br />

L’UIMM <strong>de</strong> Champagne-Ar<strong>de</strong>nne a lancé sa Robotic Aca<strong>de</strong>my, une usine-école dédiée aux<br />

domaines <strong>de</strong> l’automatisation in<strong>du</strong>strielle et <strong>de</strong> la robotique. La formation vient compléter<br />

celles déjà existantes <strong>de</strong> Lean Aca<strong>de</strong>my à Reims, <strong>de</strong> l’IoT à Troyes et <strong>de</strong> Platinium 3D à<br />

Charleville-Mézières. Depuis <strong>de</strong>ux ans, l’UIMM <strong>de</strong> Champagne-Ar<strong>de</strong>nne a investi plus <strong>de</strong> 1,5<br />

M€ dans l’achat <strong>de</strong> robots et d’outils numériques afin <strong>de</strong> former au mieux les alternants et les<br />

salariés. Accompagner les mutations et les transferts <strong>de</strong> technologies sont les principaux<br />

objectifs que souhaite relever la Robotic Aca<strong>de</strong>my, grâce à une offre complète <strong>de</strong> formation et<br />

aux partenariats avec <strong>de</strong>s entreprises locales et internationales, sur 2 500m2 <strong>de</strong> plateaux<br />

techniques dont <strong>de</strong>ux lignes <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction automatisées, robotisées et connectées. Une<br />

vingtaine <strong>de</strong> robots et <strong>de</strong> cobots, assistants les salariés, viennent donc parfaire les


enseignements et formations aussi bien en amont d’une prise <strong>de</strong> poste qu’en formation<br />

continue pour évoluer au sein <strong>de</strong> l’entreprise.<br />

La Mission Unesco compte sur ses Ambassa<strong>de</strong>urs<br />

Crédit : MB)<br />

(<br />

En 20<strong>22</strong>, la Mission a mis en place une exposition mobile « Ma Champagne au Patrimoine<br />

Mondial » et créé un Club <strong>de</strong>s Ambassa<strong>de</strong>urs pour porter haut ses valeurs sur le territoire et en<br />

<strong>de</strong>hors <strong>de</strong> la région. Pour en finir avec une certaine « timidité » champenoise, Pierre-<br />

Emmanuel Taittinger, a fait appel à <strong>de</strong>s Ambassa<strong>de</strong>urs. « Les Ambassa<strong>de</strong>urs vantent d’une<br />

seule voix tous les atouts <strong>de</strong> leur territoire et cela ne relève pas uniquement <strong>de</strong>s vignerons ou<br />

<strong>de</strong>s Maisons <strong>de</strong> Champagne : c’est tous ensemble que nous <strong>de</strong>vons le faire », explique celui<br />

qui a pris contact avec <strong>de</strong> nombreux acteurs <strong>de</strong> la vie économique locale pour recruter ses<br />

Ambassa<strong>de</strong>urs : Chambre <strong>de</strong> Commerce, Fédération <strong>du</strong> Bâtiment, Cobaty, syndicats<br />

hôteliers…<br />

Cap sur la viticulture régénératrice<br />

(Crédit : MB)<br />

Les Maisons <strong>de</strong> Champagne Mumm et Perrier-Jouët consacrent 20 hectares à leur ambitieux<br />

projet qui s’ouvre pour plusieurs années. Ensemble <strong>de</strong> métho<strong>de</strong>s respectueuses <strong>de</strong><br />

l’environnement, la viticulture régénératrice est présentée comme une démarche globale basée<br />

sur le vivant, la biodiversité et la vie <strong>de</strong>s sols pour préserver leur équilibre et stimuler les<br />

processus biologiques. Inédite par son ampleur, la démarche n’est pourtant pas nouvelle au<br />

sein <strong>du</strong> groupe Martell Mumm Perrier-Jouët. Il s’agit pour MMPJ <strong>de</strong> mettre en place <strong>de</strong>


nouvelles pratiques, plus respectueuses <strong>de</strong>s sols tout en garantissant <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments qualitatifs<br />

et quantitatifs satisfaisants, dans le respect <strong>de</strong> l’organisation et <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> travail <strong>de</strong>s<br />

équipes.<br />

Viliaprint : la maison aux murs en béton 3D inaugurée<br />

(Crédit : Viliaprint)<br />

Après quatre années d’expérimentation, le projet Viliaprint, porté par le bailleur social Plurial<br />

Novilia, mêlant impression 3D béton et éléments préfabriqués, a été finalisé. Cinq maisons<br />

mixant murs impression 3D et éléments préfabriqués, en bois notamment, sont sorties <strong>de</strong><br />

terre, après une année <strong>de</strong> chantier mais quatre ans <strong>de</strong> R&D, dans l’écoquartier Réma’Vert à<br />

Reims, sorte <strong>de</strong> site pilote pour habitat d’un genre nouveau. Si le défi architectural a été<br />

relevé, avec <strong>de</strong>s murs en béton tout en courbes et les parties fonctionnelles <strong>de</strong> la maison, en<br />

panneaux <strong>de</strong> bois, l’enjeu écologique est lui aussi réussi, puisque la quantité <strong>de</strong> béton pour<br />

une construction d’habitation normale <strong>de</strong> cette surface est ré<strong>du</strong>ite <strong>de</strong> 50 à 60%.<br />

Venture Orbital Systems lève 10 M€ et <strong>de</strong>vient Latitu<strong>de</strong><br />

(Crédit : MB)<br />

La start-up Latitu<strong>de</strong> (ex-Venture Orbital System) n’en finit pas <strong>de</strong> progresser. Après une<br />

secon<strong>de</strong> levée <strong>de</strong> fonds <strong>de</strong> 10 millions d’euros en juin 20<strong>22</strong> et une sélection pour intégrer un<br />

programme <strong>du</strong> CNES, elle prévoit <strong>de</strong> doubler ses effectifs (65 salariés) en 2023. En plus <strong>de</strong><br />

son projet <strong>de</strong> nano-lanceur, Latitu<strong>de</strong> a aussi créé une filiale en mars 2021, Astreos, chargée <strong>de</strong><br />

démarcher les entreprises qui pourraient avoir le besoin d’utiliser <strong>de</strong>s données spatiales.<br />

Champagne : Un ren<strong>de</strong>ment inédit et <strong>de</strong>s expéditions<br />

records


Le Comité Champagne a dévoilé comme chaque année, mi-juillet, le chiffre <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment<br />

commercialisable pour la prochaine vendange, issu d’un accord entre les Vignerons et les<br />

Maisons <strong>de</strong> champagne. Le plus haut <strong>de</strong>puis 15 ans avec <strong>12</strong> 000 kg/hectare (+ 20% par<br />

rapport à 2021 à 10 000 kg/ha). Cette annonce a aussi été l’occasion d’annoncer <strong>de</strong> nouvelles<br />

orientations stratégiques pour la filière. L’interprofession a en outre, décidé <strong>de</strong> mettre en place<br />

un nouvel outil : le crédit <strong>de</strong> réserve. Le principe permet, lors d’une année déficitaire, <strong>de</strong><br />

pouvoir différer dans le temps une sortie <strong>de</strong> réserve. Quant aux expéditions, elles aussi ont été<br />

record, à 330 millions <strong>de</strong> bouteilles expédiées, atteignant presque le niveau sans précé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />

2007 à 338 millions.<br />

Le Tour <strong>de</strong> France Femmes a rassemblé locaux et touristes<br />

(Crédit : MB)<br />

Mardi 26 juillet, pour la 3e étape <strong>du</strong> Tour <strong>de</strong> France Femmes, 132 coureuses s’élançaient le<br />

long d’une étape <strong>de</strong> 133 km entre Reims et Épernay, mettant le sport mais aussi le patrimoine<br />

local en valeur. L’épreuve a rassemblé le long <strong>du</strong> vignoble classé au Patrimoine mondial <strong>de</strong><br />

l’UNESCO, locaux et touristes venus pour certains, exprès pour l’événement. Elle a aussi<br />

réuni plus <strong>de</strong> 3 millions <strong>de</strong> téléspectateurs sur France Télévision. De quoi faire une belle<br />

promotion <strong>de</strong> la région. « S’associer à un tel évènement international tra<strong>du</strong>it en premier lieu<br />

la volonté <strong>de</strong> la Région <strong>de</strong> soutenir le sport féminin et toutes ses valeurs mais aussi <strong>de</strong><br />

promouvoir toute la richesse <strong>de</strong> notre territoire », s’exprimait Jean Rottner.<br />

La dynamique retrouvée <strong>de</strong> la Foire <strong>de</strong> Châlons-en-<br />

Champagne<br />

« Je retrouve l’atmosphère <strong>de</strong>s éditions <strong>de</strong> 2018 et 2019 avec un véritable enthousiasme<br />

autour <strong>de</strong> l’évènement », constatait Bruno Forget. La crise sanitaire est passée par là, avec une<br />

annulation puis « une édition tronquée en 2021 » avec 206 000 visiteurs. Résolument<br />

optimiste, le commissaire général <strong>de</strong> la Foire <strong>de</strong> Châlons espérait bien voir repartir <strong>de</strong> l’avant<br />

le grand évènement économique et politique <strong>de</strong> la rentrée. Et ce fut le cas, la Foire 20<strong>22</strong> aura<br />

retrouvé ces niveaux <strong>de</strong> 2018 et 2019 soit plus <strong>de</strong> 250 000 visiteurs.<br />

Les CCI <strong>de</strong> la Marne et <strong>de</strong>s Ar<strong>de</strong>nnes s’unissent<br />

Les Chambres <strong>de</strong> Commerce et d’In<strong>du</strong>strie <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux départements voisins ont fait l’annonce<br />

officielle lors <strong>de</strong> leur AG <strong>de</strong> rentrée à la Foire <strong>de</strong> Châlons : la CCI Marne en Champagne et la<br />

CCI <strong>de</strong>s Ar<strong>de</strong>nnes vont fusionner. Qu’on se le dise : « Le rapprochement <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux CCI n’est<br />

pas une contrainte économique mais bien un choix, un projet », selon les mots <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong>s CCI, François Gomariz pour la Marne en Champagne et Aubin Jeanteur pour


les Ar<strong>de</strong>nnes. L’objectif est clair : redonner plus <strong>de</strong> proximité, une force <strong>de</strong> frappe<br />

supplémentaire et <strong>de</strong>s capacités renforcées.<br />

Toosla double sa flotte et son chiffre d’affaires<br />

Après son entrée en Bourse en décembre 2021, la société dirigée par le Rémois Éric Poncin<br />

poursuit son développement. Avec une progression <strong>de</strong> +81% <strong>de</strong> son chiffre d’affaires (à 3,03<br />

M€) au premier semestre 20<strong>22</strong> par rapport au premier semestre 2021, Toosla est en passe <strong>de</strong><br />

réussir son pari. L’entreprise <strong>de</strong> location <strong>de</strong> voitures <strong>de</strong> courte <strong>du</strong>rée, créée en 2016, marque<br />

même sa satisfaction d’obtenir <strong>de</strong> tels résultats compte tenu <strong>de</strong>s pénuries qui affectent la<br />

pro<strong>du</strong>ction automobile et freinent l’expansion programmée <strong>de</strong> sa flotte. Présent à Paris et à<br />

Madrid (20 véhicules), le loueur a poursuivi son déploiement en ouvrant <strong>de</strong>ux nouvelles<br />

stations à Paris (Vincennes et La Défense) et en doublant le nombre <strong>de</strong> véhicules dans la<br />

capitale en un an.


Moët & Chandon, première marque <strong>de</strong> vin<br />

et <strong>de</strong> champagne<br />

In<strong>du</strong>strie <strong>de</strong>s boissons<br />

<strong>de</strong> Claire Villiers, 20 déc. 20<strong>22</strong> https://fr.statista.com/infographie/28995/valeur-<strong>de</strong>s-marques<strong>de</strong>-champagne-et-<strong>de</strong>-vin-dans-le-mon<strong>de</strong>/<br />

La fin <strong>de</strong> l'année approche : une raison pour <strong>de</strong> nombreuses personnes dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> faire<br />

sauter les bouchons et <strong>de</strong> porter un toast avec une coupe <strong>de</strong> champagne ou <strong>de</strong> vin. Comme le<br />

montre notre graphique basé sur les données <strong>de</strong> Brand Finance, Moët & Chandon est la<br />

marque <strong>de</strong> vin et champagne la plus précieuse au mon<strong>de</strong>, avec une valeur <strong>de</strong> 1,4 milliard <strong>de</strong><br />

dollars en 2021, soit une augmentation <strong>de</strong> 15 % par rapport à l'année précé<strong>de</strong>nte.<br />

La marque <strong>de</strong> champagne <strong>de</strong> luxe, propriété <strong>de</strong> la maison LVMH, domine largement le<br />

classement <strong>de</strong>s marques les plus valorisées <strong>de</strong> l'in<strong>du</strong>strie <strong>du</strong> vin et <strong>du</strong> champagne, et a vu ses<br />

ventes repartir à la hausse en 2021. Avec la fin <strong>de</strong>s restrictions sanitaires liées à la pandémie,<br />

les célébrations, mariages et autres réunions <strong>de</strong> famille (où le champagne ne pouvait pas<br />

manquer) ont été particulièrement nombreux, selon le rapport.<br />

En <strong>de</strong>uxième position figure la marque <strong>de</strong> champagne Veuve Clicquot, qui fait elle aussi<br />

partie <strong>du</strong> groupe LVMH, avec une valeur <strong>de</strong> 962 millions <strong>de</strong> dollars. Détenant également<br />

Chandon (sa marque américaine <strong>de</strong> vin mousseux) et Dom Pérignon dans son portefeuille, le<br />

groupe présidé par Bernard Arnaud possè<strong>de</strong> quatre <strong>de</strong>s cinq marques <strong>de</strong> vin et champagne les<br />

mieux valorisées au mon<strong>de</strong>.<br />

Dans le reste <strong>du</strong> classement on retrouve d'autres géants internationaux <strong>du</strong> secteur <strong>de</strong>s boissons<br />

alcoolisées, comme la marque <strong>de</strong> vin chinoise Changyu, qui vaut 879 millions <strong>de</strong> dollars, le<br />

domaine australien Lin<strong>de</strong>man's (664 millions <strong>de</strong> dollars) et la marque <strong>de</strong> vins apéritifs<br />

italienne Martini (401 millions <strong>de</strong> dollars).


Le champagne Jacquesson racheté par<br />

François Pinault<br />

Déjà propriétaire <strong>de</strong> plusieurs domaines viticoles, François Pinault est <strong>de</strong>venu l’actionnaire<br />

unique <strong>de</strong> la maison <strong>de</strong> champagne Jacquesson.<br />

PHILIPPE RENAULT / OUEST-FRANCE<br />

Ouest-France avec AFP. Publié le 20/<strong>12</strong>/20<strong>22</strong><br />

Artémis Domaines, la société viticole <strong>du</strong> milliardaire François Pinault, a annoncé mardi 20<br />

décembre 20<strong>22</strong> avoir fait l’acquisition <strong>de</strong> la maison <strong>de</strong> champagne Jacquesson.<br />

La société <strong>du</strong> milliardaire breton, déjà propriétaire entre autres <strong>du</strong> vin Château Latour et <strong>du</strong><br />

champagne Henriot, <strong>de</strong>vient « l’actionnaire unique » <strong>de</strong> la maison Jacquesson, dont il était<br />

actionnaire minoritaire <strong>de</strong>puis février 20<strong>22</strong>, précise le communiqué.<br />

La maison Jacquesson, fondée à Dizy, en Champagne, était jusqu’ici la propriété <strong>de</strong> la famille<br />

Chiquet, qui l’avait acquise en 1974. L’exploitation occupe 40 hectares et pro<strong>du</strong>it 300 000<br />

bouteilles par an.<br />

Une dizaine <strong>de</strong> propriétés viticoles<br />

Jean Garan<strong>de</strong>au, directeur général <strong>de</strong> la maison Jacquesson <strong>de</strong>puis septembre 20<strong>22</strong>, conserve<br />

son pilotage. Jean-Hervé Chiquet, l’ancien propriétaire, continuera <strong>de</strong> siéger au conseil<br />

d’administration <strong>de</strong> la maison.<br />

Artémis Domaines a fusionné en octobre 20<strong>22</strong> avec la maison familiale Henriot, qui en est<br />

<strong>de</strong>venue actionnaire minoritaire aux côtés <strong>de</strong> la famille Pinault, majoritaire.<br />

La fusion avec Henriot avait pour finalité <strong>de</strong> créer « un acteur <strong>de</strong> référence dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

très grands vins », où se joue une compétition féroce entre maisons, avait alors indiqué le<br />

PDG d’Henriot, Gilles <strong>de</strong> Larouzière Henriot.<br />

Avec l’acquisition <strong>du</strong> champagne Jacquesson, Artémis Domaines détient une dizaine <strong>de</strong><br />

propriétés viticoles parmi lesquelles Château Latour et Clos <strong>de</strong> Tard en Bourgogne, Château<br />

Grillet dans la vallée <strong>du</strong> Rhône, Bouchard Père et Fils et Henriot en Champagne ainsi que<br />

Eisele Vineyard en Californie et Beaux Frères dans l’Oregon, aux États-Unis.


Jusqu’où ira Bruno Paillard, le Conquérant<br />

<strong>du</strong> Champagne ?<br />

Par Anne Florin le 23/<strong>12</strong>/20<strong>22</strong><br />

https://www.entreprendre.fr/jusquou-ira-bruno-paillard-le-conquerant-<strong>du</strong>-champagne/<br />

À 69 ans, le petit courtier <strong>de</strong> la région <strong>de</strong> Reims a bien grandi. Après avoir acheté ses<br />

premiers vignobles en 1994, la marque Bruno Paillard s’envole à l’export avec une<br />

pro<strong>du</strong>ction annuelle <strong>de</strong> 500 000 bouteilles et il est <strong>de</strong>venu, avec 42,44 % <strong>du</strong> capital,<br />

l’actionnaire <strong>de</strong> référence <strong>de</strong> Lanson-BCC, troisième groupe mondial <strong>de</strong> Champagne.<br />

Cela pétille !<br />

1981 n’est pas que l’élection <strong>du</strong> premier prési<strong>de</strong>nt socialiste <strong>de</strong> la Ve république. C’est aussi<br />

la création <strong>de</strong> la Maison <strong>de</strong> champagne Bruno Paillard. Une jeune marque donc, mais une<br />

famille qui évolue dans le vin <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s lustres. Une jeune marque donc, mais une famille<br />

qui évolue dans le vin <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s lustres.<br />

TOUT PETIT DÉJÀ…<br />

La famille Paillard est bien connue dans le milieu <strong>de</strong> la viticulture. Bruno nait à Reims, bien<br />

évi<strong>de</strong>mment, en 1953. Il grandit dans ce mon<strong>de</strong>, auprès <strong>de</strong> vignerons, <strong>de</strong> grands crus, <strong>de</strong><br />

savoir-faire viticole et œnologique, sa famille champenoise évoluant dans la vigne et le<br />

courtage <strong>de</strong>puis quasiment <strong>de</strong>s siècles au premier sens <strong>du</strong> terme, 1704 exactement. Les vignes<br />

sont ven<strong>du</strong>es par le grand-père, mais les parents <strong>de</strong> Bruno ne renoncent pas à ce mon<strong>de</strong>, ils<br />

montent une maison <strong>de</strong> courtage, faisant le lien entre vignerons et Maisons <strong>de</strong> champagne,<br />

sélectionnant les raisins adaptés à chaque marque. Rien <strong>de</strong> plus logique pour le jeune homme<br />

que <strong>de</strong> commencer sa carrière professionnelle à leur suite. Une voie qu’il aurait pu poursuivre<br />

sans chercher ailleurs si ce n’était son envie <strong>de</strong> créer SON champagne, reconnaissable<br />

entre tous.<br />

CET HOMME NE FAIT RIEN COMME LES AUTRES<br />

Lorsque Bruno Paillard rêve <strong>de</strong> se lancer dans la création <strong>de</strong> sa marque <strong>de</strong> champagne, il<br />

imagine un vin bien particulier, il a déjà les assemblages en tête pour parvenir à un résultat


assez minéral, aux bulles minuscules dont la caractéristique principale est la pureté. A 27 ans,<br />

on a la vie <strong>de</strong>vant soi et une énergie débordante pour parvenir à ses fins. Il n’est pourtant pas<br />

viticulteur, ni millionnaire, il vend donc sa voiture pour avoir les 15 000 euros indispensables<br />

aux débuts <strong>de</strong> l’aventure.<br />

Il faut un grain, voire plusieurs grains <strong>de</strong> folie pour se lancer dans un mon<strong>de</strong> aussi<br />

conservateur, où chaque hectare est un patrimoine à vie, où les marques sont établies <strong>de</strong>puis<br />

bien longtemps. Peu importe, Bruno Paillard achète ses raisins, loue une cave et se met au<br />

travail. Pas <strong>de</strong> compromis, son premier vin est élevé plus <strong>de</strong> quatre ans avant d’être mis en<br />

vente. Trois ans plus tard, il est à l’origine d’une autre révolution. Les champagnes vieillissent<br />

en cave. On ne précise habituellement pas, mais en Champagne, la tradition et le prestige<br />

impliquent une cave crayeuse souterraine.<br />

Or, Bruno Paillard n’a pas le choix, il imagine donc autre chose, une cave hors sol, dont les<br />

trois principaux paramètres, température, hygrométrie et éclairage peuvent être contrôlés avec<br />

précision. Le tout bâti dans trois matériaux, verre, inox et bois. Quant à son emplacement, il<br />

répond à l’esprit pratique <strong>de</strong> l’entrepreneur, facile d’accès, près d’un rond-point, à la sortie <strong>de</strong><br />

Reims.<br />

PRODUIRE CE QU’IL A EN TÊTE<br />

Bruno Paillard s’est obstiné et il réussit ! Son champagne se vend bien à l’export pour<br />

commencer, et les retombées sont bonnes. Il a ainsi l’occasion <strong>de</strong> prouver que « la complexité<br />

» <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>it champagne « est l’inverse <strong>de</strong> la lour<strong>de</strong>ur », raison pour laquelle le dosage en<br />

sucre <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> sa gamme a toujours été ré<strong>du</strong>it au strict minimum. Il prend aussi le parti dès<br />

les débuts <strong>de</strong> laisser vieillir ses champagnes bien plus longtemps que la loi ne l’exige. Ce qui<br />

compte est le résultat qu’il veut atteindre. Le temps passe, les ventes augmentent, l’argent<br />

rentre et la phase numéro 2 peut être attaquée. Dès 1994, Bruno Paillart <strong>de</strong>vient vigneron.<br />

RETOUR AUX ORIGINES FAMILIALES<br />

Bruno Paillard achète en 1994 trois hectares <strong>de</strong> grands crus, le début d’un domaine qui va<br />

s’agrandir lentement, p-tiemment au fil <strong>du</strong> temps pour atteindre une trentaine d’hectares, soit<br />

un peu plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s raisins nécessaires à la Maison aujourd’hui, le reste étant fourni<br />

par une sélection <strong>de</strong> vignerons indépendants. Le domaine est cultivé en suivant les métho<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong> la viticulture <strong>du</strong>rable et réalise 11,3 millions d’euros sous sa marque, dont plus <strong>de</strong> 50% à<br />

l’export.<br />

Bruno Paillard a aujourd’hui 69 ans, il continue à se passionner pour ses vins ven<strong>du</strong>s un peu<br />

partout dans le mon<strong>de</strong> même si c’est sa fille Alice qui prési<strong>de</strong> aux <strong>de</strong>stinées opérationnelles <strong>de</strong><br />

la Maison, ses trois frères et sœurs ayant choisi d’autres professions. Maitrise <strong>de</strong> gestion,<br />

master en commerce international <strong>de</strong>s vins et spiritueux, Alice Paillard-Brabant a travaillé en<br />

Londres et New York avant <strong>de</strong> revenir dans le giron rémois. Il faut dire que son père avait<br />

déjà fort à faire, menant plusieurs activités <strong>de</strong> front.<br />

UN EMPLOI DU TEMPS CHARGÉ<br />

Bruno Paillard prési<strong>de</strong> le groupe familial Lanson-BCC qui regroupe 8 maisons <strong>de</strong> champagne,<br />

Lanson, Chanoine Frères, Boizel, <strong>de</strong> Venoge, Besserat <strong>de</strong> Bellefon, Philipponnat, Burtin,<br />

Alexandre Bonnet. Un petit job pour réaliser 271 millions d’euros <strong>de</strong> chiffre et dont la famille


et le Champagne Bruno Paillard sont les principaux actionnaires. Le groupe a été lancé par<br />

Bruno et son ami Philippe Baijot, <strong>de</strong> Boizel Chanoine Champagne. Les <strong>de</strong>ux maisons ont<br />

regroupé leurs forces et se sont lancées en bourse dès 1996. Cela leur a permis <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r<br />

aux rachats d’autres maisons champenoises.<br />

Lanson BCC se situe aujourd’hui dans le top 5 <strong>de</strong>s principaux pro<strong>du</strong>cteurs <strong>de</strong> champagne, les<br />

perspectives restent bonnes en dépit <strong>de</strong> hausses à venir en 2023. Si LVMH-Moët Hennessy<br />

reste largement lea<strong>de</strong>r, les groupes Laurent Perrier, Vranken-Pommery-Monopole, Pernod-<br />

Ricard (Mumm et Perrier Jouët), Lanson-BCC et Louis-Roe<strong>de</strong>rer/Deutz se situent tous au<strong>de</strong>là<br />

<strong>de</strong>s 150 millions d’euros <strong>de</strong> chiffre d’affaires. Bruno Paillard a également exercé <strong>de</strong><br />

nombreuses fonctions pour la défense <strong>de</strong> l’appellation, il est également partie prenante <strong>du</strong><br />

projet « Champagne 2030 ».<br />

Le temps passant, Bruno Paillard passe <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> temps en Provence. Où cela ? Dans<br />

un domaine viticole bien enten<strong>du</strong>, le domaine <strong>de</strong>s Sarrins, acheté il y a 27 ans et dont il a<br />

décidé la conversion en bio, réalisée <strong>de</strong>puis dix ans. Un garçon pétillant toujours prêt à<br />

construire et innover.


Champagne : les principaux enseignements<br />

<strong>de</strong>s enquêtes con<strong>du</strong>ites en 2020 et 2021<br />

21/<strong>12</strong>/20<strong>22</strong> https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/champagne-les-principaux-enseignements<strong>de</strong>s-enquetes-con<strong>du</strong>ites-en-2020-et-2021<br />

Pressurage <strong>de</strong>s raisins, ajout <strong>de</strong> sucre, traçabilité, mentions valorisantes… : pro<strong>du</strong>ire <strong>du</strong><br />

Champagne répond à un cadre réglementaire précis. Les agents <strong>de</strong> la DGCCRF s’assurent <strong>de</strong><br />

son respect en effectuant <strong>de</strong>s contrôles tout au long <strong>de</strong> sa pro<strong>du</strong>ction et <strong>de</strong> sa<br />

commercialisation. Trois principaux types <strong>de</strong> frau<strong>de</strong>s ont été relevés lors <strong>de</strong>s enquêtes <strong>de</strong><br />

2020 et 2021 : sur l’étiquetage, les pratiques œnologiques et le pressage <strong>de</strong>s raisins.<br />

Afin d’assurer la bonne information <strong>du</strong> consommateur et garantir la concurrence loyale entre<br />

les entreprises, la briga<strong>de</strong> d’enquête vins et spiritueux (BEVS) <strong>de</strong> la DGCCRF sillonne le<br />

vignoble champenois qui s’étend sur cinq départements dont la Marne et l’Aube (lire<br />

encadré), à la recherche <strong>de</strong> frau<strong>de</strong>s. Les contrôles sont effectués dans l’ensemble <strong>de</strong>s<br />

entreprises impliquées dans la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> Champagne : vignerons, coopératives,<br />

négociants mais aussi fabricants <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its œnologiques, embouteilleurs, tonneliers,<br />

imprimeurs…<br />

Le ciblage <strong>de</strong>s entreprises s’effectue sur la base d’un travail <strong>de</strong> prospection réalisé par les<br />

enquêteurs (sites Internet, analyse <strong>de</strong> données…), via la transmission d’informations <strong>de</strong> la part<br />

<strong>de</strong>s professionnels ou <strong>de</strong>s autres administrations, et en tenant compte <strong>de</strong> l’historique <strong>de</strong><br />

contrôle <strong>de</strong> chaque opérateur.<br />

En 2020 et 2021, la BEVS a contrôlé <strong>22</strong>6 entreprises dans le bassin champenois. Si la<br />

majorité <strong>de</strong>s contrôles ont permis <strong>de</strong> constater le respect <strong>de</strong> la réglementation (dans la filière<br />

vitivinicole française, <strong>de</strong> manière générale, environ 85 % <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> contrôles aboutissent<br />

à un résultat satisfaisant), plusieurs infractions ont été constatées.


Trois principaux types <strong>de</strong> frau<strong>de</strong>s ont été relevés, liés à l’étiquetage, aux pratiques<br />

œnologiques et aux vendanges.<br />

AOP, Grand cru… : les frau<strong>de</strong>s en matière d’étiquetage<br />

<strong>du</strong> Champagne<br />

En matière d’étiquetage, les enquêteurs <strong>de</strong> la DGCCRF contrôlent l’ensemble <strong>de</strong>s mentions<br />

figurant sur les bouteilles, mais également les documents commerciaux, sites Internet, etc.<br />

• Deux sociétés ont fait l’objet d’une lour<strong>de</strong> condamnation en 2021 en raison <strong>de</strong> la<br />

revendication <strong>de</strong> l’AOP « Champagne » sur <strong>de</strong>s vins ne pouvant y prétendre. Le<br />

jugement, confirmé en appel puis en cassation, a donné lieu à la saisie <strong>de</strong> 158 000<br />

flacons, plus <strong>de</strong> 800 hectolitres <strong>de</strong> vin en cuve (valeur : 2,1 millions d’euros) ainsi que<br />

les sommes créditées sur les comptes en banque <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux sociétés.<br />

• 10 opérateurs ont par ailleurs fait l’objet <strong>de</strong> procès-verbaux et d’injonctions<br />

administratives en raison <strong>de</strong> l’utilisation in<strong>du</strong>e <strong>de</strong>s mentions « Premier cru » et<br />

« Grand cru », qui impliquent une qualité supérieure précisément définie, sur <strong>de</strong>s lots<br />

<strong>de</strong> vins ne pouvant y prétendre.<br />

• En outre, plusieurs non-conformités relatives à l’utilisation in<strong>du</strong>e <strong>de</strong> la mention<br />

« domaine » ont été relevées. La mention valorisante « domaine » signifie en principe<br />

que les raisins sont récoltés sur les vignes <strong>du</strong> domaine et que la vinification y est<br />

réalisée. A titre d’exemple, un opérateur a fait l’objet d’un procès-verbal pour pratique<br />

commerciale trompeuse, car il se présentait comme un domaine familial mais achetait<br />

ses vins à une maison <strong>de</strong> négoce. Une transaction d’un montant <strong>de</strong> 60 000€ a été<br />

réglée par la société incriminée.<br />

• Plusieurs opérateurs ont également été sanctionnés pour avoir in<strong>du</strong>ment utilisé le<br />

logo « agriculture biologique » ou la mention « biologique » / « biodynamique ».<br />

A titre d’exemple, une maison <strong>de</strong> Champagne commercialisait <strong>de</strong>s vins avec la<br />

mention « biodynamie » alors que ses pro<strong>du</strong>its ne pouvaient prétendre à une telle<br />

revendication. Cette société se présentait également comme une « maison <strong>de</strong><br />

Champagne bio » alors que la majorité <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its commercialisés par ses soins<br />

n’étaient pas issus <strong>de</strong> l’agriculture biologique. Ces constatations ont donné lieu à<br />

l’établissement d’un procès-verbal pour pratique commerciale trompeuse. Une<br />

transaction <strong>de</strong> 150 000€ a été réglée par la société.<br />

• D’autres non-conformités comme l’usage in<strong>du</strong> <strong>de</strong>s mentions « haute valeur<br />

environnemental », ou « brut », ou « extra brut », qui portent sur la sucrosité, ont<br />

fait l’objet d’avertissements ou d’injonctions administratives.<br />

Frau<strong>de</strong>s lors <strong>de</strong> la vinification <strong>du</strong> Champagne<br />

En matière <strong>de</strong> pratiques œnologiques, la BEVS contrôle l’ensemble <strong>de</strong>s pratiques physiques<br />

et <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its œnologiques utilisés pour vinifier, élever et conserver le vin. Ces pratique et<br />

pro<strong>du</strong>its sont limitativement définis dans la réglementation européenne.<br />

• Deux procé<strong>du</strong>res contentieuses ont été établies, à l’encontre d’une coopérative et d’un<br />

récoltant, pour non-respect <strong>du</strong> taux maximal <strong>de</strong> chaptalisation (ajout <strong>de</strong> sucre au<br />

moût avant la fermentation alcoolique). Pour la même raison, un autre opérateur a fait<br />

l’objet d’une procé<strong>du</strong>re transactionnelle d’un montant <strong>de</strong> 8 000€, les volumes<br />

concernés étant faibles.


• Pour un autre opérateur, 1 528 bouteilles ont par ailleurs été détruites par envoi aux<br />

usages in<strong>du</strong>striels (distillation, vinaigrerie…) en raison d’un titre alcoométrique<br />

volumique inférieur au minimum fixé par le cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> l’AOC<br />

Champagne.<br />

• En outre, une procé<strong>du</strong>re a abouti à la <strong>de</strong>struction volontaire <strong>de</strong> 1 089 bouteilles en<br />

raison <strong>du</strong> développement <strong>de</strong> divers mauvais goûts liés à la technique <strong>de</strong> vinification.<br />

• Les contrôles peuvent également concerner <strong>de</strong>s opérateurs intervenant en appui <strong>de</strong> la<br />

vinification. Ainsi, un laboratoire d’analyse a fait l’objet d’un avertissement pour avoir<br />

établi <strong>de</strong>s « certificats <strong>de</strong> pureté et <strong>de</strong> libre vente » concernant <strong>de</strong>s vins falsifiés par<br />

ajout d’un colorant.<br />

Frau<strong>de</strong> dans le pressurage <strong>de</strong>s raisins<br />

Lors <strong>de</strong>s vendanges, les enquêteurs <strong>de</strong> la DGCCRF effectuent <strong>de</strong>s contrôles visant à vérifier<br />

le ren<strong>de</strong>ment au pressurage <strong>de</strong>s raisins, qui constitue une spécificité champenoise. En effet,<br />

alors que celui-ci n’est pas réglementé dans les autres vignobles, le cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong><br />

l’AOP Champagne prévoit que 160 kg <strong>de</strong> raisins sont nécessaire à la pro<strong>du</strong>ction d’1,02<br />

hectolitre <strong>de</strong> moût.<br />

• Plusieurs injonctions administratives, établies à l’encontre d’opérateurs ne respectant<br />

pas ces dispositions règlementaires, ont abouti à la <strong>de</strong>struction <strong>de</strong> volumes<br />

excé<strong>de</strong>ntaires obtenus au-<strong>de</strong>là <strong>du</strong> ren<strong>de</strong>ment au pressurage.<br />

• En outre, lors <strong>de</strong> la vendange 2020, plus <strong>de</strong> <strong>12</strong> 000 kg <strong>de</strong> raisins récoltés<br />

mécaniquement ont été déclassés car le cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> l’AOC Champagne<br />

interdit l’utilisation d’outils ne permettant pas la récolte <strong>de</strong> grappes <strong>de</strong> raisin<br />

entières.<br />

• Font également l’objet d’une attention particulière les obligations <strong>de</strong>s opérateurs en<br />

matière <strong>de</strong> traçabilité, notamment relatives à l’origine géographique <strong>de</strong>s raisins<br />

(noms <strong>de</strong> lieux-dits, Grand Cru ou Premier cru…). Plusieurs injonctions<br />

administratives ont donné lieu au déclassement en « Champagne » <strong>de</strong> vin indûment<br />

revendiqué en « Champagne Grand Cru » ou au déclassement en « vin sans indication<br />

géographique » <strong>de</strong> vin revendiqué en Champagne…<br />

Champagne 16 600 vignerons pour 10 % <strong>de</strong> la consommation mondiale <strong>de</strong> vin<br />

effervescent<br />

Le bassin viticole champenois s’étend sur plus <strong>de</strong> 34 000 hectares répartis sur 5<br />

départements, principalement la Marne et l’Aube, mais également l’Aisne, la Haute-<br />

Marne et la Seine-et-Marne. La récolte et la pro<strong>du</strong>ction concernent environ 16 000<br />

vignerons, 130 coopératives, et 370 maisons <strong>de</strong> Champagne.<br />

Le chiffre d’affaires <strong>de</strong> la filière, estimé à plus <strong>de</strong> 5,5 milliards d’euros en 2021, est<br />

notamment dû aux bonnes performances à l’export, qui représente plus <strong>de</strong> 63% <strong>de</strong>s<br />

ventes en valeur (Etats-Unis et Royaume-Uni sont les <strong>de</strong>ux premiers marchés). Le<br />

Champagne représente près <strong>de</strong> 10% <strong>de</strong> la consommation mondiale <strong>de</strong> vin effervescent.


Consommation Mentions trompeuses, ajout<br />

<strong>de</strong> colorant... La face trouble <strong>du</strong> champagne<br />

La Répression <strong>de</strong>s Frau<strong>de</strong>s a publié mercredi soir le bilan <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans <strong>de</strong> contrôles chez les<br />

pro<strong>du</strong>cteurs <strong>de</strong> champagne. Dans 85% <strong>de</strong>s cas, la réglementation était respectée, mais <strong>de</strong><br />

nombreuses infractions ont été relevées.<br />

Par A.D. le 23 déc. 20<strong>22</strong> à 06:53 https://www.leprogres.fr/magazinelifestyle/20<strong>22</strong>/<strong>12</strong>/<strong>22</strong>/mentions-trompeuses-ajout-<strong>de</strong>-colorant-la-face-trouble-<strong>du</strong>-champagne<br />

Le champagne représente 10% <strong>de</strong> la consommation mondiale <strong>de</strong>s vins effervescents. Photo<br />

d'illustration Unsplash/Tristan GASSERT<br />

C'est l'un <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its phares sur la table <strong>de</strong>s fêtes <strong>de</strong> fin d'année : le champagne, qui<br />

représente près <strong>de</strong> 10% <strong>de</strong> la consommation mondiale <strong>de</strong> vin effervescent. Avec un chiffre<br />

d'affaires estimé à plus <strong>de</strong> 5,5 milliards d'euros <strong>de</strong> la filière en 2021, la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> ce<br />

célèbre vin à bulles répond à un cadre réglementaire précis.<br />

Le travail <strong>de</strong> la Direction générale <strong>de</strong> la concurrence, <strong>de</strong> la consommation et <strong>de</strong> la répression<br />

<strong>de</strong>s frau<strong>de</strong>s (DGCCRF) est justement <strong>de</strong> veiller à son respect. Elle effectue donc<br />

régulièrement <strong>de</strong>s contrôles tout au long <strong>de</strong> sa pro<strong>du</strong>ction et <strong>de</strong> sa<br />

commercialisation. Mercredi soir, elle a publié le résultat <strong>de</strong> ses enquêtes 2020 et 2021.<br />

La réglementation respectée dans 85 % <strong>de</strong>s cas<br />

La DGCCRF a envoyé sa briga<strong>de</strong> d’enquête vins et spiritueux (BEVS) sur le terrain pour<br />

assurer la bonne information <strong>du</strong> consommateur et garantir la concurrence loyale entre les<br />

entreprises.<br />

La BEVS a sillonné le vignoble champenois, éten<strong>du</strong> sur cinq départements (Marne, Aube,<br />

Aisne, Haute-Marne et Seine-et-Marne). En <strong>de</strong>ux ans, elle a contrôlé <strong>22</strong>6 entreprises <strong>du</strong><br />

bassin champenois et a constaté un respect général <strong>de</strong> la réglementation (85 %). Néanmoins,<br />

la briga<strong>de</strong> a aussi relevé <strong>de</strong> nombreuses infractions : <strong>de</strong>s frau<strong>de</strong>s liées à l'étiquetage, aux<br />

pratiques œnologiques et aux vendanges.


Frau<strong>de</strong>s en matière d’étiquetage<br />

Concernant l'étiquetage, l'ensemble <strong>de</strong>s mentions qui figurent sur les bouteilles sont<br />

contrôlées. La briga<strong>de</strong> d’enquête vins et spiritueux s'intéresse aussi aux documents<br />

commerciaux ou aux sites internet.<br />

Ainsi, <strong>de</strong>ux sociétés qui avaient revendiqué l'AOP « Champagne » sur <strong>de</strong>s vins ne pouvant y<br />

prétendre, ont lour<strong>de</strong>ment été condamnées en 2021 : saisie <strong>de</strong> 158 000 flacons, <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 800<br />

hectolitres <strong>de</strong> vin en cuve (d'une valeur <strong>de</strong> 2,1 millions d’euros), ainsi que <strong>de</strong>s sommes<br />

créditées sur les comptes en banque <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux sociétés. Un jugement confirmé en appel puis<br />

en cassation.<br />

Des mentions erronées<br />

Par ailleurs, l'utilisation <strong>de</strong>s mentions « Premier cru » et « Grand cru » sur <strong>de</strong>s lots <strong>de</strong> vins qui<br />

ne pouvaient pas y prétendre ont mené à dresser <strong>de</strong>s procès verbaux et <strong>de</strong>s injonctions<br />

administratives auprès d'une dizaine d'opérateurs.<br />

De même, <strong>de</strong>s non-conformités ont été relevées sur l'utilisation in<strong>du</strong>e <strong>de</strong> la mention «<br />

domaine », qui signifie en principe que les raisins sont récoltés sur les vignes <strong>du</strong> domaine et<br />

que la vinification y est réalisée. Un opérateur a ainsi été mis en cause pour pratique<br />

commerciale trompeuse : il se présentait comme un domaine familial tout en achetant ses vins<br />

à une maison <strong>de</strong> négoce.<br />

D'autres infractions ont été répérées avec le logo « agriculture biologique » ou les mentions «<br />

biologique » et « biodynamique ». Des non-conformités comme l’usage in<strong>du</strong> <strong>de</strong>s mentions «<br />

haute valeur environnementale », « brut », ou « extra brut », qui portent sur la sucrosité, ont<br />

aussi fait l’objet d’avertissements ou d’injonctions administratives.<br />

Ajout <strong>de</strong> sucre, <strong>de</strong> colorant...<br />

La BEVS contrôle aussi l'ensemble <strong>de</strong>s pratiques physiques et <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its œnologiques<br />

utilisés pour vinifier, élever et conserver le vin. Sur ce point, elle a établi <strong>de</strong>ux procé<strong>du</strong>res<br />

contentieuses à l’encontre d’une coopérative et d’un récoltant, pour non-respect <strong>du</strong> taux<br />

maximal <strong>de</strong> chaptalisation (ajout <strong>de</strong> sucre au moût avant la fermentation alcoolique, NDLR).<br />

Pour un autre opérateur, 1 528 bouteilles ont par ailleurs été détruites en raison d’un titre<br />

alcoométrique volumique inférieur au minimum fixé par le cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> l’AOC<br />

Champagne. De même, une procé<strong>du</strong>re a abouti à la <strong>de</strong>struction volontaire <strong>de</strong> 1 089 bouteilles<br />

après le développement <strong>de</strong> divers mauvais goûts liés à la technique <strong>de</strong> vinification.<br />

Les contrôles peuvent également concerner <strong>de</strong>s opérateurs intervenant en appui <strong>de</strong> la<br />

vinification. Ainsi, un laboratoire d’analyse a fait l’objet d’un avertissement pour avoir établi<br />

<strong>de</strong>s « certificats <strong>de</strong> pureté et <strong>de</strong> libre vente » sur <strong>de</strong>s vins falsifiés par ajout d’un colorant.<br />

Frau<strong>de</strong>s dans le pressurage <strong>de</strong>s raisins


Les enquêteurs <strong>de</strong> la DGCCRF vérifient aussi le ren<strong>de</strong>ment au pressurage <strong>de</strong>s raisins -<br />

spécificité champenoise - lors <strong>de</strong>s vendanges. S'il n'est pas réglementé dans les autres<br />

vignobles, le cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> l’AOP Champagne prévoit que 160 kg <strong>de</strong> raisins sont<br />

nécessaire à la pro<strong>du</strong>ction d’1,02 hectolitre <strong>de</strong> moût (jus <strong>de</strong> raisin qui n'a pas encore subi la<br />

fermentation alcoolique, NDLR). Des volumes excé<strong>de</strong>ntaires obtenus au-<strong>de</strong>là <strong>du</strong> ren<strong>de</strong>ment<br />

au pressurage ont donc été détruits chez certains opérateurs.<br />

En outre, lors <strong>de</strong> la vendange 2020, plus <strong>de</strong> <strong>12</strong> 000 kilos <strong>de</strong> raisins récoltés mécaniquement<br />

ont été déclassés car le cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> l’AOC Champagne interdit l’utilisation d’outils<br />

ne permettant pas la récolte <strong>de</strong> grappes <strong>de</strong> raisin entières.<br />

Font également l’objet d’une attention particulière les obligations <strong>de</strong>s opérateurs en matière<br />

<strong>de</strong> traçabilité, notamment relatives à l’origine géographique <strong>de</strong>s raisins (noms <strong>de</strong> lieux-dits,<br />

Grand Cru ou Premier cru, etc.). Plusieurs injonctions administratives ont donné lieu au<br />

déclassement en « champagne » <strong>de</strong> vin indûment revendiqué en « champagne Grand Cru » ou<br />

au déclassement en « vin sans indication géographique » <strong>de</strong> vin revendiqué en champagne.


Archiconfrérie<br />

Saint-Vincent<br />

<strong>de</strong>s Vignerons<br />

<strong>de</strong> la Champagne<br />

Programme <strong>de</strong> la Saint Vincent <strong>de</strong> l’Archiconfrérie<br />

Samedi 14 Janvier 2023 à Château-Thierry<br />

14h00 : Rassemblement place Jean Moulin.<br />

14h30 : Départ <strong>du</strong> défilé.<br />

15h00 : Photo <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s confréries et maisons place Jean <strong>de</strong> la Fontaine<br />

16h00 : Messe solennelle en l’église Saint Crépin, célébrée par Monseigneur<br />

Renauld <strong>de</strong> Dinechin, évêque <strong>de</strong> Soissons, Laon et Saint-Quentin,<br />

avec la participation <strong>de</strong> la chorale Charly par Chœurs et <strong>de</strong><br />

l’Harmonie <strong>de</strong>s Tonneliers.<br />

17h15 : Défilé <strong>de</strong>puis l’église jusqu’au Parking <strong>du</strong> Palais <strong>de</strong>s sports<br />

18h00 : • Ouverture par l’Archiconfrérie.<br />

• Mot d’accueil <strong>de</strong> Sébastien Eugène, Maire <strong>de</strong> Château-Thierry.<br />

• Allocutions <strong>de</strong> Charles Goemaere, directeur général <strong>du</strong> Comité<br />

Champagne et <strong>de</strong>s personnalités présentes.<br />

• Remise <strong>de</strong>s diplômes <strong>de</strong> la Corporation <strong>de</strong>s Vignerons <strong>de</strong> Champagne.<br />

• Passation <strong>de</strong> la bannière <strong>de</strong> l’Archiconfrérie.<br />

Champagne d’honneur offert à tous les participants.<br />

Mise en place <strong>de</strong> bus pour le retour entre le Palais <strong>de</strong>s sports et le parking<br />

<strong>de</strong> la gare à l’issue <strong>du</strong> champagne d’honneur<br />

20h30 : • Dîner <strong>de</strong> Gala au Palais <strong>de</strong>s Rencontres.<br />

• Spectacle musical <strong>du</strong>rant le dîner.<br />

• Intronisation <strong>de</strong>s Ambassa<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> l’Archiconfrérie Saint-Vincent.<br />

• Soirée dansante animée avec orchestre. Fin prévue à 3 heures.

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