Panorama de presse quotidien du 04 au 23 01 23
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PANORAMA DE PRESSE
Du 04 au 23/01/2023
- Politique- Economie…………………………………………………………………..……..p.2-26
- Coopérative………………………………..…………………………………………………..p.27-31
- Droit-Fiscalité-Fraude……………………………………………………………………….p.32-35
- Viticulture-Social…………………………………….………………………..…………...…p.36-38
- Foncier……………………………………………………………………………………………..p.39-44
- Evènement-Culture-Patrimoine…………………………….………………………….p.45-63
- People………………………………………………………………………………………………p.64-65
- Communication-Commerce-Salons..…………………………………………………p.66-78
- Cuvée……………………………………………………………………………………………….p.79-85
Cette revue de presse se destine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,
le destinataire s’interdit de reproduire, publier, diffuser ou vendre ce document.
www.sgv-champagne.fr
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Web
FRA
Famille du média : Médias spécialisés grand public
Audience : 45
Sujet du média : Tourisme-Gastronomie
6 Janvier 2023
Journalistes : -
Nombre de mots : 349
infosvin.free.fr p. 1/1
Une alternative aux coiffes en aluminium pour les champagnes
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Une alternative aux coiffes en aluminium pour les champagnes
Ceci n'est pas un poisson d'avril, mais une petite révolution dans le packaging des champagnes. Le papier va commencer à
remplacer l'aluminium dans l'élaboration des coiffes début 2023.
D'une pierre deux coups ! Pour palier au problème d'approvisionnement de l'aluminium et pour accompagner ses adhérents
dans leurs démarches durables, le syndicat général des vignerons de Champagne (SGV) va proposer début 2023 des coiffes
en papier. « Cela fait un petit moment que nous réfléchissons à travailler avec d'autres matières que l'aluminium, souligne
Eric Lamaille, responsable du service des Capsules Représentatives des Droits (CRD) au SGV. Nous avions déjà testé des
coiffes en papier, mais cela ne convenait pas car les plis ne se maintenaient pas ».
Ce projet, porté en collaboration avec le fabricant de coiffes Vipalux, est maintenant abouti. Ces coiffes sont fabriquées avec
des fibres de papier qui gardent la mémoire des plis et qui résistent à l'humidité. « Les premiers retours des vignerons qui les
ont testées sont très positifs, témoigne Eric Lamaille. Le rendu est différent de celui avec une coiffe en aluminium. Le pli est
un peu plus gros. C'est un autre concept. Il sera possible de faire du relief. De plus, le numérique va permettre de proposer
des coiffes innovantes ».
Finitions
Le prix de ces coiffes, non communiqué à cette date, devrait être semblable à celui des coiffes haut de gamme. Il reste encore
quelques ajustements à faire, comme trouver, avec les constructeurs, la bonne pression des machines qui apposent les coiffes.
Ou encore travailler sur les outils de découpe permettant l'ouverture facile des coiffes. Pour l'instant, le papier provient de
forêts suédoises, qui bénéficient d'un label développement durable. Il n'est pas exclu qu'il provienne de forêts françaises à
terme.
Le SGV prévoit de commercialiser 500 000 coiffes en papier au cours du premier trimestre 2023. Pour rappel, le cahier des
charges des vins effervescents impose la présence d'une coiffe sur les bouteilles.
Source : www.vitisphere.com
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Presse écrite
FRA
Famille du média : Médias professionnels
Edition : 13 janvier 2023 P.17
Périodicité : Hebdomadaire
Journalistes : -
Audience : 14000
Nombre de mots : 225
Sujet du média :
Agroalimentaire-Agriculture
p. 1/1
Vin : le dispositif des VCI étendu
aux mousseux
Dans un décret paru au Journal officiel (JO) le 21 décembre, le ministre de
l'Agriculture a étendu à l’ensemble des vins mousseux ou pétillants la pos
sibilité de produire, au-delà du rendement fixé pour l'appellation d'origine
protégée (AOP), un volume complémentaire individuel (VCI). Ce volume per
met d'alimenter une réserve mobilisable ultérieurement en cas de récolte
déficiente sur le plan qualitatif ou quantitatif, rappelle le décret. Un disposi
tif jusque-là réservé aux « vins rosés tranquilles,vins rouges tranquilles,vins
blancs tranquilles, autres que ceux issus de raisins récoltés à surmaturité
et manuellement par tries successives, bénéficiant d'une AOP ». Pour rap
pel, après deux années compliquées, la Champagne a vécu, cette année,
« des conditions optimales », se traduisant par une vendange supérieure
de 35 % à la moyenne 2017-21, d'après Agreste. En septembre, l'INAO avait
donné son feu vert au dépassement du rendement butoir, à 16.500 kg/ha
(+1.000kg/ha) pour le millésime 2022, ce qui ouvrait la voie à la reconstitu
tion de la réserve interprofessionnelle, et désormais à la constitution d'une
réserve VCI ; au-delà du rendement butoir,les volumes ne peuvent pas pré
tendre à l'AOP et sont distillés. À l'automne,le rendement 2022 était estimé
entre 14.000 et 15.000 kg/ha, par le SGV (vignerons), avec un rendement
commercialisable de 12.000 kg/ha.
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Presse écrite
FRA
Famille du média : Médias professionnels
Edition : 20 janvier 2023 P.20-21
Périodicité : Hebdomadaire
Journalistes : -
Audience : 14157
Nombre de mots : 2569
Sujet du média :
Agroalimentaire-Agriculture
p. 1/5
Vignoble
français
Trop-plein de vin dans le Sud
La France semble actuellement coupée en deux. Des vignobles, comme en Champagne ou en Bourgogne, profitent d’une belle récolte, de ventes
dynamiques, tirées par l’export. En Alsace, les ventes de vins tranquilles résistent et les crémants performent. Plus au sud, le temps est à l’orage.
Bordeaux va mal, plombé par son repli en Chine, la crise Covid, l’inflation. La déconsommation des vins rouges pousse la filière à réclamer des aides
à l’arrachage pour 15 000 ha. Une crise qui paraît setendre à d’autres bassins de production. En vallée du Rhône aussi, le syndicat des vignerons
réclame des aides à la distillation et à l’arrachage pour notamment replanter en blancs. Mêmes turbulences dans le Languedoc-Roussillon.
Avant d’être une affaire de géogra
phie, la conjoncturelle crise que
traverse actuellement secteur
le
viticole français une
s’inscrit dans
histoire de peu plus
couleurs, un
ancienne. «Depuis des années,
les rouges subissent vins une
déconsommation, qui s’est accélé
rée», constate Jérôme Bauer, pré
sident de Cnaoc (confédération
la
des viticoles). Leur chute AOC est
spectaculaire: dix ans,
-32% en
d’après publiée une étude Kantar le
17 novembre par RTL.
S’y ajoutent, pour toutes les cou
à 12 mois. Conséquence, les prix
restent bas. «Beaucoup viticul
de
teurs bordelais travaillent perte,
à
faute de ventes suffisantes à des
niveaux rémunérateurs. est au
On
dessous de 1000 le tonneau
euros
quand faudrait 1200 euros. »
il
La profession réclame un arrachage
aidé sur moins 10000 «au ha»
de rouges, correspondant de
à plus
15% de zone appellations
la des
bordeaux, côtes-de-bordeaux et
médoc.
En vallée Rhône, les du blancs
mesures sont réclamées par le
syndicat général des vignerons des
Côtes-Du-Rhône, pointe des
qui
difficultés conjoncturelles
à la fois
(inflation, crise Covid, guerre en
Ukraine) structurelles (baisse de
et
consommation en II s’agit
rouges).
de redimensionner le vignoble et
réduire les via l’arrachage
stocks,
définitif et distillation. Le syndi
la
cat aussi déposé demande
a une
de replantation dans différée, l’op
tique de restructurer vignoble en
le
faveur des blancs. a perdu des
«On
consommateurs, la demande est
leurs, «une conjoncture défavo
suscitent
l’espoir
plus volatile, plus diverse, explique
rable, liée à la crise Covid » et son
Dans le bassin sud-est (vallée du
le président Denis Guthmuller. Cela
cortège d’inflation, de pénuries de
Rhône et Provence), tel que défini
appelle des adaptations. »
matières sèches (bouteilles, car
par Agreste, les rendements sont
En Provence, le rosé traverse aussi
tons, etc.). Des hausses de coûts
supérieurs à la moyenne quinquen
une mauvaise passe. «II reste des
qui peuvent renchérir le produit,
nale, sauf dans le Vaucluse, «le plus
stocks invendus», explique Mla
au risque de perdre des consom
affecté par la sécheresse», d’après
den Grumic directeur du syndicat
mateurs. Le Copa-Cogeca (orga
était souvent au rendez-vous, des
D’après le CIVB (interprofession),
le ministère. La récolte est affichée
des Vins IGP Vaucluse, évoquant
nisations et coopératives agricoles
bassins de production semblent
les sorties de propriété reculent de
à +10% sur un an. Concernant les
des anciens contrats annulés par
de l’UE) a d’ailleurs fait part de son
économiquement moins bien lotis
5 à 10% par rapport à 2020-2021,
vins AOC de la vallée du Rhône, la
manque de bouteilles et bag-in-box
«inquiétude» sur les ventes, le vin
que d’autres. «Tout le Sud est en
«déjà pas terrible». «On enchaîne
production reste «dans la moyenne
à cause du Covid, et aujourd’hui un
nétant « pas un produit de première
difficulté», estime Bernard Farges,
les mauvaises années: 2019, le
basse », selon Inter Rhône (interpro
marché «calme». Les IGP Vaucluse
nécessité ».
président du CNIV (interprofes
ralentissement vers la Chine, les
fession). Un peu plus de 2,5 Mhl sont
et Méditerranée veulent distiller
Les volumes sécoulent donc plus
sion). Tour d’horizon des principaux
taxes Trump; 2020 et 2021, la pan
commercialisés, la tendance étant
100000 hl de rosé du millésime
difficilement qu’avant. D’autant que
vignobles.
démie; 2022, le marché chinois
« légèrement à la baisse » (-3 %) ces
2020.
la quantité était globalement supé
qui baisse encore, la guerre en
derniers mois, plombée par le vrac
rieure à la moyenne cette année,
Bordeaux : un marché atone
Ukraine», souligne le vice-président
(-5%) alors que les volumes condi
Dans le Languedoc-Roussillon,
avec 45,4 Mhl (+6 % par rapport
Le Bordelais connaît à nouveau une
Bernard Farges. En trois ans, les
tionnés progressent : « Cela montre
« 15 % des vins à adapter »
à 2017-2021), d’après Agreste, le
petite récolte, chiffrée par Agreste
ventes de bordeaux à destination de
une structuration de la filière»,
Le Languedoc-Roussillon connaît
service statistique du ministère de
à 4,5 Mhl (-5% par rapport à 2017
la Chine ont été divisées par deux,
considère le président Philippe Pel
une production en hausse, à 13,2 Mhl
lAgriculture. Et même si la qualité
2021). Et les ventes sont en berne.
soit quelque 300 000 hl, d’après
laton.
(+15 % comparés à 2017-2021),
lui.
Des divergences apparaissent aussi
d’après Agreste. «Vu les stocks très
Les effets du ralentissement écono
selon la couleur des vins. En blancs,
bas, la disponibilité est normale par
Mesures de restructuration des vignobles :
mique sont amplifiés par la politique
les quantités vendues grimpent
rapport à la moyenne sur cinq ans »,
pas de consensus européen
zéro Covid des autorités de Pékin.
Sur marchés européens, français,
les
de 10% par rapport à 2020-2021.
Les rouges sont -4%, avec à des
indique Ludovic Roux, président des
Vignerons coopérateurs d’Occitanie.
Faute de consensus du fait de situations très différentes d'un État
les difficultés s’accumulent égale
appellations régionales en baisse
Les sorties de chai orientées à la
membre à l'autre et d’une région à l’autre, aucune demande pour
ment. Les foires aux vins dautomne
(-5% en côtes-du-rhône, -18% en
baisse s’affichent à 10,6 Mhl, contre
activer des mesures de restructuration des vignobles dans l’UE
confirment de mauvais chiffres dans
costières-de-nîmes) quand les crus
11,5 Mhl fin 2019, avant le Covid et
(dans le cadre du règlement OCM unique de la Pac) n’est réellement
l’Hexagone, avec un chiffre d’affaires
progressent (+11 % en saint-joseph,
les taxes Trump. « II s’agit de retrou
portée à Bruxelles. Pour que la Commission européenne envisage
du bordeaux à -2,3% par rapport à
+10% en lirac), signe d’une «pre
ver les parts de marché perdues,
d’activer des outils de ce type, il faudrait qu'un nombre conséquent
l’édition 2021. En cause, l’impact de
miumisation». Les rosés, à -8%,
considère le vigneron. C’est faisable :
d’États membres le lui demande. Et encore, dans le contexte actuel
l’inflation et une déconsommation
montrent un plafonnement, d’après
des possibilités s’ouvrent à l’export. »
de crise, il y a peu de chance que la priorité soit accordée à ces dis
de vin rouge qui se poursuit. « Ce qui
Philippe Pellaton. Enfin, les ten
La région dispose d’une offre bien
positifs. Le groupe de travail Vin du Copa-Cogeca estime lui-même
diffère par rapport aux précédentes
dances s’opposent entre, d’un côté,
adaptée à la demande, selon lui.
que des mesures d’arrachage ne sont pas nécessaires aujourd’hui. II
crises, c’est qu’à l’époque, on ven
les crus qui progressent (+4 %) et, de
Mais sur le plan conjoncturel, les
plaide plutôt pour des dispositifs d’accompagnement visant à faire
dait du vin. Aujourd’hui, le rythme
l’autre, les appellations régionales
difficultés s’enchaînent, entre des
face à l’envolée des coûts de production sur les engrais, bouteilles,
de commercialisation est beaucoup
«plus en difficulté, étant sur une
tensions sur le verre, le transport
bouchons, cartons... Au plus fort de la pandémie de Covid-19, l’idée
trop faible», considère Bernard
consommation
courante».
maritime, l’inflation. «Nos coûts
faisait son chemin, mais depuis, les restaurants ont rouvert et les
Farges. En 20 ans, Bordeaux a perdu
Pour ajuster l’offre, Inter Rhône
augmentent de 20% à la bouteille
exportations ont repris. Un dispositif d’aide à la distillation de crise
2Mhl de mise en marché (voir gra
a voté la création d’une mise en
de vin, souligne-t-il. On ne peut pas
a été mis en place en 2021 par la Commission européenne et pro
phique). Les stocks d’appellations
réserve interprofessionnelle (20%
le répercuter au consommateur.»
longé d’un an.
régionales sont évalués à 18 mois
de la récolte 2022), destinée aux
Pour passer le cap, la profession
de ventes, contre un objectif de 11
côtes-du-rhône rouges. D’autres
réclame des mesures de régulation.
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Trop-plein de vin dans le Sud
Edition : 20 janvier 2023 P.20-21
p. 2/5
Un groupe de travail planche sur
une «boîte à outils», comprenant
arrachage temporaire, distillation
ciblée, stockage privé. «15% des
vins sont à adapter, estime Ludo
vic Roux. Cela peut être de faire du
rouge autrement, de basculer vers
le rosé, d’arracher pour mettre du
blanc. »
Le bourgogne voit
un retournement de marché
En Bourgogne et Beaujolais, la ven
dange est estimée par Agreste à
+61% sur un an et à +16% par rapport
à 2017-2021. Après avoir récolté
moins de 1 Mhl en 2021, la Bour
gogne progresse de 75% à 1,75 Mhl
(+23 % / 2017-2021), d’après l’inter
profession
bourguignonne.
Longtemps épargnés par la
déconsommation des vins,
les bourgognes subissent un
Dans le Languedoc-Roussillon, «15% des vins sont
à adapter, estime Ludovic Roux. Cela peut être de
faire du rouge autrement, de basculer vers le rosé,
d'arracher pour mettre du blanc ». © Réussir
«retournement» de marché, selon
le BIVB, qui léxplique par des prix
en hausse avec de « petites quanti
tés disponibles». «On constate un
début de décrochage sur certains
marchés», en grande distribution
et à léxport, considérait à la rentrée
le président délégué Laurent Delau
nay. Les bourgognes voient leurs
ventes en grande distribution
chuter
de -25,7% en volume, et de -16,5%
en valeur sur neuf mois en 2022 par
rapport à 2021.
Explication : les consommateurs
sont «préoccupés par leur pouvoir
d’achat, confrontés à l’inflation. Ça
se traduit dans leur comportement
d’achat de nos vins», analyse-t-il.
À léxport, les ventes baissent aussi
de -10,2% en volume, mais aug
mentent de +12,6% en valeur sur
les huit premiers mois de l’année:
une hausse continué des prix est à
léeuvre, avec une inflation «préoc
cupante» notamment sur les bou
teilles, cartons, étiquettes, en proie
à des manques de disponibilité. Ce
« ralentissement » des volumes
exportés, qui intervient après trois
années records, est lié à la faible
récolte 2021.
Ouant au Beaujolais, la production
est inférieure de 20% à la moyenne
quinquennale, indique Agreste.
Dans la foulée, les volumes com
mercialisés accompagnent cette
baisse de production. Avec -18%,
les sorties de propriétés font de
même. Cette baisse n’est pas uni
forme, puisque les quantités auprès
du négoce sont à -28% quand la
vente directe est à +5%, soutenue
par les appellations communales et
les blancs. Les prix affichent +60 %
sur la récolte 2021, conséquence
en premier lieu du manque de dis
ponibilités, mais aussi d’un effort de
valorisation, analyse l’interprofes
sion Inter Beaujolais.
Bonne dynamique en Val
de Loire
En Val de Loire, quelques pluies
fin août ont réduit les pertes de
rendement attendues. Agreste
indique une production inférieure
de 3% à la moyenne quiquennale
2017-2021, les chardonnays appa
raissant comme les plus touchés
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Trop-plein de vin dans le Sud
Edition : 20 janvier 2023 P.20-21
p. 3/5
Les alsaces ont continué de progresser en 2022,
mais 2023 s’annonce difficile
Au 31 décembre 2022, les ventes d’alsaces devraient
atteindre 972 0 00 hl selon les estimations du Civa.
Les ventes de vins tranquilles accusent une légère
baisse en novembre et décembre, mais la tendance
globale sur l'année 2022 reste positive à +2,3% au
30 novembre sur 12 mois. En fin d’année cepen
dant, toutes les ventes par cépages sont en retrait
comparé à 2021, excepté le gewurztraminer, vin de
fête en France et à l’export aussi (+2% des ventes en
novembre), et le pinot blanc dont le rapport qualité
prix reste très compétitif (+20 % en France et +42 %
à léxport en novembre). Les crémants continuent en
revanche sur une progression à deux chiffres, et entre
voient les 40 millions de cols, ce qui fait des crémants
dAlsace de loin la première appellation à crémants en
France.
Léxport des alsaces a accusé le coup fin 2022, avec
une baisse -4,7% par rapport à novembre 2021, sous
le joug des tensions internationales. Historiquement
prisés des États de la Baltique, et désormais appréciés
des marchés américains, les vins dAlsace accusent
une baisse de -3,1% à léxport sur 12 mois, avec
265 000 hl exportés.
Ventes mensuelles toutes AOC
Ventes de novembre 2022-2021, depuis janvier (CAM) et sur 12 mois glissants. Les alsaces tranquilles ont continué
de progresser en 2022, mais 2023 sannonce difficile. © Civa
par la sécheresse. Sur le plan de la
commercialisation, Inter Loire parle
d'une «dynamique positive». Les
mises en marché sont à +4% dans
l’Hexagone, tirées par la vente
directe. Une stabilité est observée
à léxport. « Les vins du Val de Loire
bénéficient d’une bonne image, met
en avant Sylvain Naulin, directeur
de l’interprofession. S’ils montent
en gamme, nos produits gardent un
rapport qualité/prix attractif. »
Rebond en Champagne
La Champagne a vécu «des condi
tions optimales», se traduisant par
une vendange supérieure de 35%
à la moyenne 2017-2021, d’après
Agreste. Après deux années éprou
vantes, le vignoble appuie sur l’accé
lérateur. Un rendement 2022 entre
14 000 et 15 000 kg/ha était prévu
par le SGV (vignerons). Sachant que
le rendement commercialisable
est de 12000 kg/ha, une recons
titution de la réserve collective est
annoncée: à titre exceptionnel,
le rendement butoir est porté à
16500 kg/ha (+ 1000 kg/ha), avec
le feu vert de l’Inao.
Les expéditions de champagne
marquent un «fort rebond» en
2021, avec 322 millions de bou
teilles (contre 244 M en 2020). Elles
restent bien orientées sur les neuf
premiers mois de 2022, supérieures
(en glissement annuel) de 7,9%
par rapport à 2021 et de 16,2% par
rapport à 2019. Tirées par l’export
qui représentent 55% des ventes,
les expéditions entre octobre 2021
et septembre 2022augmentent
de +12,1% vers l’UE et +11,9% vers
les pays tiers. Tous les opérateurs,
vignerons, coopératives et négoces,
voient une progression de leurs
ventes. Aux États-Unis, ça «explose
en termes de consommation»,
citait notamment le président
Maxime Toubart. Moins soutenues
en France, les ventes en distribu
tion observaient un décrochage
depuis début 2022 de -9,1% selon
NielsenlQ.
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Trop-plein de vin dans le Sud
Edition : 20 janvier 2023 P.20-21
p. 4/5
- 35 %
millions
d’hl
0,00
‘estimations
Évolution des ventes de bordeaux depuis 2001, d’aprèsle consultant Fabrice
Chaudier, lors d’uneconférence du groupe LabelleVigne. © FabriceChaudier
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Trop-plein de vin dans le Sud
Edition : 20 janvier 2023 P.20-21
p. 5/5
Changement climatique: les vins effervescents
à un point de bascule
Jusqu’ici avantagés par le changement climatique, les vignobles septen
trionaux doivent maintenant s’adapterpour ne pas en être les perdants.
C’est le point de vue de l’IFV (institut technique) et du Civa (interpro
fession d’Alsace) sur les vins effervescents, dans un article publié en
novembre dans la Revue des œnologues. « En raison des effets conju
gués de la chaleur et de la sécheresse, une étape semble franchie et
les effets négatifs du changement climatique deviennent perceptibles
sur la qualité et le rendement de la vigne ». La richesse en sucre des
raisins peut atteindre «des teneurs incompatibles avec l’élaboration
de vins effervescents» par la méthode traditionnelle, selon eux. Une
autre composante gustative est affectée, l’acidité.« II devient urgent de
mettre en place des mesures d’adaptation », souligne l'article. La filière
viticole agit déjà, mais les mesures culturales sont « insuffisantes »,
les pratiques à la cave se heurtent à des écueils. Reste l’adaptation
du matériel végétal, qui progresse. L’innovation variétale consiste à
implanter des cépages plus tardifs, issus de variétés anciennes ou de
variétés nouvelles et résistantes aux maladies.
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Web
FRA
Famille du média : PQN (Quotidiens nationaux)
Audience : 19355772
Sujet du média : Actualités-Infos Générales
11 Janvier 2023
Journalistes : Zineb
Dryef
Nombre de mots : 1064
www.lemonde.fr p. 1/2
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Dry January dans « Le Monde », d'un folklore d'outre-Manche à une pratique
qui se répand en France
Malgré la pression d'un secteur économique et la défection des pouvoirs publics, l'abstinence ou la réduction de la
consommation d'alcool en janvier gagne du terrain, à l'initiative de plusieurs associations. L'expression Dry January était
mentionnée pour la première fois dans le quotidien en 2014.
C'est au mois de mars que Le Monde a écrit Dry January pour la première fois. Paru dans M Le magazine du Monde le 8 mars
2014, sous la plume d'Eric Albert, cet article concernait « le premier bar sans alcool de Londres » , ouvert à Golborne Road,
dans un quartier défavorisé de l'ouest de la capitale britannique. Dans ce lieu, on casse l'idée qu'il faut s'arsouiller pour
s'amuser, porté par « le récent engouement pour le Dry January » .
Ce challenge a entraîné un fait insolite , explique le correspondant du Monde à Londres : « Après les excès des fêtes de fin
d'année, de plus en plus de Britanniques passent en effet le mois de janvier sans boire une goutte d'alcool. » Pas de pintes de
bière au comptoir mais des « mocktails ». Il y a huit ans, le journaliste prenait soin de définir ce mot devenu courant
aujourd'hui : « jeu de mots construit sur mock , '' faux des cocktails à base de jus de fruits ».
Curiosité et polémique
De ce petit folklore d'outre-Manche, Le Monde n'écrit plus rien pendant quelques années. 2019 marque le grand retour de
cette expression dans les pages du quotidien. Cette année-là, le projet d'un Dry January français suscite autant la curiosité que
la polémique. Le 18 janvier 2019, Sébastien Jenvrin, dans les pages Style, signe un long reportage à ce sujet , à l'occasion de
la Paris Cocktail Week.
Nouveauté : des « bars proposent des cocktails sans alcool avec la même densité aromatique que s'ils en avaient ». Et que
boit-on ? Un poème : « gentiane, sirop de clémentine maison, citron jaune, blanc d'oeuf et zestes de clémentine râpés (...), jus
de concombre au charbon actif, jus de citron vert, sirop de miel de fleurs, teinture d'épices et sel fumé ». Le lendemain, le 19
janvier 2019, Jean-Michel Normand raille, dans M Le magazine du Monde , cette ascèse collective : « Entre bannissement
des écrans, de la viande, du sucre ou du gluten, on commence à s'y perdre dans la saison des '' mois sans... »
Au mois de mars 2019, le supplément « L'Epoque » consacre une double page à ces « nouveaux abstinents » , habitués des
zincs qui ont décidé, volontairement, de renoncer à l'alcool. Un ingénieur toulousain raconte s'imposer une fois par an un
mois sans boisson : « C'est en préparant son premier marathon, il y a dix ans, que Benoît, 37 ans, ingénieur à Toulouse, s'est
astreint à un mois d'abstinence. Une habitude qu'il a conservée. Depuis, une fois par an, il ne boit pas d'alcool pendant un
mois, généralement en janvier ou en février. » L'article précise : « Au Canada, on le pratique en février. »
Une affaire d'Etat
Quelques semaines plus tard, le 17 avril 2019, Pascale Santi et Sandrine Cabut, du service santé, annoncent que le projet d'un
« janvier sec » en France est bien sur les rails. Le sujet, inflammable dans la patrie du vin, ne tarde pas à devenir politique. A
l'automne, le 22 novembre 2019, Olivier Faye et Pascale Santi rapportent que cette initiative, soutenue par des associations de
lutte contre les addictions, provoque l'hostilité de l'industrie viticole . Au point de devenir une affaire d'Etat.
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Dry January dans « Le Monde », d'un folklore d'outre-Manche à une pratique qui se répand
en France
11 Janvier 2023
www.lemonde.fr p. 2/2
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Réserver des places
Le ministre de l'agriculture de l'époque Didier Guillaume se déclare « très opposé au mois de janvier sans vin » et le
président de la République lui-même rassure les représentants du milieu viticole, à Epernay : « En sortant du déjeuner avec
M. Macron, Maxime Toubart, président du syndicat général des vignerons de la Champagne, s'est fait le porte-parole du chef
de l'Etat : '' Vous pouvez faire savoir qu'il n'y aura pas de janvier sec. » Le 4 décembre 2019, la sentence tombe
officiellement : le gouvernement ne soutiendra pas cette initiative . « C'est une réalité, les lobbys ont eu raison de ce défi,
puis les arbitrages politiques les ont suivis », dénoncent des addictologues dans les pages du Monde, rappelant que l'alcool
est un « fardeau sanitaire ».
« L'occasion de faire le point sur sa consommation, de prendre conscience d'une éventuelle dépendance et de ressentir les
bienfaits pour l'organisme d'une période sans alcool. » La journaliste Sandrine Cabut en 2020
Le 8 janvier 2020, Sandrine Cabut incite, dans sa chronique, les lecteurs à un janvier sec et actif : « Bien loin d'une
prohibition, comme veulent le faire croire les lobbys alcooliers, cette pause est surtout l'occasion de faire le point sur sa
consommation, de prendre conscience d'une éventuelle dépendance et de ressentir les bienfaits pour l'organisme d'une
période sans alcool. » Cinq jours plus tard, Ophélie Neiman, chroniqueuse vin du journal, invite ceux que la dépendance
piège à suivre les joyeusetés du mois sans alcool et les autres à toujours privilégier la qualité à la quantité : « C'est un fait, (...)
on a moins envie de lever le coude. Nous
proposons alors une autre bonne résolution : se trouver un bon caviste. »
Dans une enquête de quatre pages du 22 janvier 2020, Stéphane Horel et Pascale Santi dévoilent les stratégies des lobbys
alcooliers pour « saper » le fameux Dry January, tout juste importé en France : « L'industrie a multiplié les courriers aux
députés, sénateurs, au gouvernement, brandissant '' l'art de vivre à la française. » Malgré cet abandon des pouvoirs publics,
une trentaine d'associations ont décidé de promouvoir seules cette action « pour qu'elle ne disparaisse pas du fait des
défaillances de l'Etat sous la pression d'un secteur économique » .
Dans un entretien mené par Pascale Santi , le neurobiologiste et spécialiste en addictologie Mickael Naassila, précise, le 4
janvier 2023, les règles du jeu de ce Dry January, désormais bien implanté : « Il y a souvent une confusion, la campagne du
Défi de janvier vise l'abstinence, certes, mais cela peut aussi être de réduire sa consommation d'alcool. L'enjeu est de
déclencher une prise de conscience sur le niveau de consommation. Ce n'est pas moralisateur ni hygiéniste. »
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Sujet du média : Actualités-Infos Générales
7 Janvier 2023
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ENQUÊTE. Comment le lobby de l'alcool et du vin fait tout pour limiter
l'ampleur du « Dry January »
Pour contrer le « Dry January », nom du défi visant à limiter et à s'interroger sur sa consommation d'alcool pendant un mois,
les fédérations de viticulteurs se mobilisent. Deux anciens ministres de la Santé et plusieurs addictologues expliquent en quoi
leur opposition à cette opération illustre le poids du lobby du vin en France.
Ce mois de janvier 2023 est, comme l'est chaque mois de janvier depuis 2020 en France, marqué par l'opération Dry January ,
autrement appelée Défi de janvier, ou Mois sans alcool. But de ce défi : limiter sa consommation d'alcool et s'interroger sur
cette dernière.
Cette opération présente un gain de santé publique évident, puisque 41 000 personnes meurent de l'alcool chaque année en
France selon Santé Publique France, faisant de l'alcool l'une des trois premières causes de mortalité évitable dans le pays.
Pourtant, 2023 n'échappe pas à la règle : aucune parole gouvernementale ne vient appuyer cette opération et la campagne
reste portée par des associations. Que révèle ce silence des autorités sanitaires ? Faut-il y voir l'action du lobby du vin et de
l'alcool ? Éléments de réponse.
L'histoire d'une campagne de santé publique avortée
Tout avait pourtant bien commencé. En 2019, Santé Publique France, avait prévu de lancer l'opération Mois sans alcool,
inspirée du succès du Dry January, lancé au Royaume-Uni en 2013, et du succès de la campagne française du « Mois sans
tabac ». « J'avais participé à toute une série de réunions avec Santé Publique France tout au long de l'année 2019 sur
une campagne publique inspirée du Dry January au Royaume-Uni » , se souvient Jean Michel Delile, président de la
Fédération Addiction. Un planning était prévu, des visuels étaient déjà réalisés, un travail avait été mené avec des agences de
communication, le budget était fixé...
Mais au dernier moment, ce président d'une des associations à l'origine de l'opération reçoit un appel qui vient doucher tous
ses espoirs. L'opération est annulée « à la suite d'arbitrages gouvernementaux » , lui annonce-t-on quelques semaines
avant le lancement. Il comprendra plus tard que la demande vient d'encore plus haut : « On a appris ensuite que le blocage
était venu du niveau de la présidence de la République » .
Bernard Basset, qui avait lui aussi participé à ces réunions préparatoires en tant que président de l'Association Addictions
France, raconte également comment cette opération a « commencé par un problème d'interférence avec le lobby du vin »
. « Lors d'une visite officielle à Épernay, dans la région viticole de la vallée de la Marne en novembre 2019, Emmanuel
Macron a rencontré des viticulteurs. Ils en ont profité pour lui demander la suppression de cette campagne du mois
sans alcool », rembobine-t-il.
« Quand cette proposition a été débattue, la filière viticole a clairement fait savoir qu'elle ne souhaitait pas cette
trajectoire », explique en effet Krystel Lepresle, déléguée générale de l'association Vin & Société, l'un des principaux
lobbies du vin en France, toujours opposé à cette campagne. « La demande d'abstinence pendant un mois ne nous semble
pas pertinente. On aimerait plutôt que les efforts portent sur la modération, alors que, déjà, 9 Français sur 10 ont au
moins deux jours d'abstinence dans la semaine », détaille-t-elle.
Des arguments entendus par le pouvoir, puisque les viticulteurs ont au final obtenu gain de cause. « Le président de la
République nous a affirmé qu'il n'y aura pas de « Janvier Sec » » , s'empresse alors de déclarer au site spécialisé
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ENQUÊTE. Comment le lobby de l'alcool et du vin fait tout pour limiter
l'ampleur du « Dry January »
7 Janvier 2023
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Vitisphère Maxime Toubart, président du Syndicat général des vignerons de la Champagne, cinq jours après son déjeuner
avec le président de la République.
À l'en croire, Emmanuel Macron aura donc été sensible aux arguments de défense du patrimoine et des emplois liés aux
secteurs donnés par les viticulteurs ces derniers étant logiquement opposés à une opération visant à faire boire moins d'alcool,
donc moins de vin. Une décision dont se félicite aujourd'hui Krystel Lepresle : « La France se serait encore illustrée par un
braquet extrêmement dur, alors que c'est déjà en Europe l'un des pays ayant les mesures les plus restrictives en
matière de consommation d'alcool ».
Moins d'argent et une campagne de moins grande ampleur
Si cette décision a réjoui les producteurs de vin, « toutes les associations ont été prises de court », se rappelle le médecin
spécialiste en santé publique, Bernard Basset. « On a été un peu secoué » , confie lui aussi Jean-Michel Delile.
Les associations ont tout de même pris la décision de lancer le Dry January en janvier 2020 : « on ne savait pas trop quoi
faire et on s'est dit qu'on allait le lancer nous-mêmes, on a fait ce qu'on a pu » , ajoute l'addictologue qui travaille à
Bordeaux.
Et le succès a tout de même été au rendez-vous puisque l'opération infuse dans l'espace public et qu'un Français sur dix dit
même y avoir participé, et même 24 % chez les jeunes, selon un sondage d'OpinionWay publié en février 2020 .
Santé Publique France a néanmoins obtenu de conserver des financements pour faire une étude faisant le bilan de la première
opération de l'évènement . Cette dernière, publiée en décembre 2021 dresse un bilan plutôt positif mais note toutefois une
notoriété « faible » .
« Les lobbys ont pu empêcher que le Dry january devienne une politique publique mais ils n'ont pas empêché
l'existence de cette opération. C'est l'une des rares fois où une action de santé s'est développée avec succès uniquement
avec la société civile et sans politique publique. C'est une forme de pied de nez même si c'est dommage qu'il n'y ait pas
de politique publique », résume l'ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine, à l'origine quelques années plus tôt du
Mois sans tabac. « Finalement, rétrospectivement, c'est presque un mal pour un bien » , lance même Jean-Michel Delile,
pour qui l'absence de gestion par les autorités de santé et la gestion par la société civile a permis que le message ne soit pas vu
comme « une directive publique » et que chacun s'empare personnellement de ce défi vu comme plus ludique. « Pour moi,
c'est la meilleure campagne depuis des décennies, parce qu'elle n'est pas contraignante et incitative », expliquait ainsi à
l'édition du soir de Ouest-France ce 2 janvier Stéphanie Ladel, addictologue à Rennes.
Tout de même, l'absence d'implication des autorités de santé a réduit l'impact de l'opération. « On n'a pas pu faire de
campagne d'affichage car on n'avait pas l'argent » , pointe Jean-Michel Delile. « On parlait d'une grosse campagne
avec Santé Publique France des spots télévisés, des gros affichages, qui se chiffrent en millions d'euros. Nous, on est
parti avec 10 000 €. Une aide publique nous soulagerait beaucoup » , affirme-t-il, évoquant un démarrage « artisanal » .
De plus l'opération fonctionne beaucoup sur l'action de bénévoles. « La crainte actuellement, c'est que le Défi de janvier
repose sur des personnes bénévoles et des investissements personnels. On va finir par s'épuiser. Un soutien par Santé
Publique France donnerait des gages de pérennité » , pointe de son côté Bernard Basset.
Aucune parole publique sur le Dry January
Car ce dispositif est devenu très utile dans la lutte contre l'alcool. Chaque mois de janvier, il donne l'occasion de rappeler que
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ENQUÊTE. Comment le lobby de l'alcool et du vin fait tout pour limiter
l'ampleur du « Dry January »
7 Janvier 2023
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notre société est très tournée vers ce produit. « En tant qu'addictologue, je soutiens le Dry January. C'est une bonne idée
de faire cette pause ne serait-ce que pour faire le point sur ses consommations : est-ce que dès fois je ne consomme que
par habitude sociale ? », explique Romain Gomet, auteur du livre Je maîtrise ma consommation d'alcool , publié aux
éditions Ellipses en 2019.
« C'est une expérience très intéressante car elle permet de s'interroger sur sa consommation d'alcool et qu'elle montre
qu'il y a des bénéfices immédiats à ne pas boire quelques jours : une amélioration de la qualité de sommeil, des plus
grande capacité de concentration, moins de troubles digestifs, et une perte de poids, l'alcool étant très calorique... » ,
liste-t-il.
Une parole publique, d'un ministre de la Santé voire du chef de gouvernement ou du président, rappelant ces bénéfices
aiderait donc à une plus grande popularité du Mois sans alcool. Mais depuis 2020, aucune prise de parole publique n'a eu lieu
sur ce sujet.
Toutefois, les choses semblent légèrement évoluer en ce mois de janvier 2023. Jérôme Salomon, patron de la Direction
Générale de la Santé, a publié un post sur LinkedIn ce 2 janvier 2023, faisant la publicité de cette opération. « Si en ce mois
de janvier, nous faisions une pause avec l'alcool ? Le #DéfiDeJanvier est une démarche internationale (2013 au
Royaume-Uni, 2017 en Belgique, 2019 en France, en Suisse, Allemagne, USA...) » , a-t-il écrit, faisant la publicité de cette
opération. Jointe par Ouest-France , la DGS n'a pas souhaité commenter ce message.
La Direction Générale de la Santé qualifie toutefois cette opération d' « intéressante ». « Elle ne prône pas un arrêt
définitif de l'alcool mais permet à chacun de s'interroger sur son rapport à l'alcool et sa consommation », ajoute cette
direction générale du ministère de la Santé.
Par ailleurs, cette année, « Santé publique France relaie cette initiative via son dispositif national d'information,
d'orientation et d'aide personnalisée Alcool info service », indique l'agence, interrogée par Ouest-France , alors qu'une
campagne sur les dangers de l'alcool sera lancée « dans quelques jours ».
Attaques et contre-feu
S'il n'est pas parvenu à empêcher la naissance du Dry January, le lobby de l'alcool a tout fait pour minimiser l'impact du Mois
sans alcool. Au lancement de la campagne, Jean Michel Delile se souvient d'attaques « particulièrement intenses » , et d'une
« réaction très vive » « On m'a qualifié de pisse-vinaigre... » .
Des contre-feux sont ainsi allumés chaque mois de janvier. Les arguments des producteurs de vins sont multiples : défense du
patrimoine et du « trésor national » qu'est la viticulture, protection d'une filière pourvoyeuse d'emplois et de transmission,
opposition à une société trop restrictive... « Les milieux viticoles ne supportent pas qu'on critique leurs produits ou
qu'on dise que leurs produits sont à risque, donc ils critiquent toujours cette campagne », rappelle Bernard Basset.
En ce mois de janvier 2023, certains professionnels sont mêmes allés jusqu'à promouvoir le « Damp January » [janvier
humide], une alternative plus souple du Dry January, comme l'a repéré Libération . L'idée promue par cette campagne est
juste celle de boire un peu moins. Comme l'explique Francebleu , 9 000 affiches ont même été déployées dans les grandes
villes de France par les vins d'Alsace pour donner envie de « boire moins, mais mieux » . Un contre-feu clair au Dry
January. « Nous ne voulons pas interdire comme le Dry January le prône, mais faire découvrir nos vins », a ainsi
affirmé Philippe Bouvet, le directeur marketing du Conseil Interprofessionnel des Vins d'Alsace à la radio publique. « Cette
campagne vise à lutter contre les excès. Elle est sortie fin décembre, au moment des Fêtes de fin d'année, juste avant le
Dry January. Je ne comprends pas que la santé publique ne s'en félicite pas avec nous », affirme quant à elle Krystel
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ENQUÊTE. Comment le lobby de l'alcool et du vin fait tout pour limiter
l'ampleur du « Dry January »
7 Janvier 2023
www.msn.com p. 4/5
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Lepresle, de l'association Vin & Société.
Une opération qui fait presque sourire le président de l'Association Addictions France Bernard Basset. « Ce n'est pas très
compréhensible car l'opération Damp January vise à respecter les repères maximums de consommations conseillés
par les agences sanitaires. Il faudrait donc les respecter toute l'année et pas qu'en janvier » , note-t-il.
« On sent que les lobbys de la viticulture sont très inquiets de la baisse de la consommation et qu'ils soutenaient
massivement le Damp January. Sur le papier, si cette initiative visant à boire moins mais mieux visait des gens qui
n'étaient pas partants pour faire le Dry January, pourquoi pas. Mais là, le problème est que les lobbys s'intéressent à
ce concept en espérant que des gens qui voulaient faire le Dry January le fassent de façon modérée. Ils veulent en fait
détourner des gens qui feraient le Dry January », ajoute Romain Gomet, également médecin addictologue Médecin
Addictologue à l'Hôpital Henri-Mondor, à Créteil et membre du bureau de la Fédération Addiction. Il y voit donc une
manipulation qui se réduit en « perte de chance pour ces gens-là d'avoir des conséquences positives d'arrêter l'alcool
pendant quelques jours ou de s'interroger sur leur consommation d'alcool » . Une accusation dont se défend le lobby du
vin.
De plus, les grandes industries ont aussi lancé plusieurs offres sans alcool, notamment les bières sans alcool ou des cuvées
spéciales Dry January de pétillant sans alcool .
L'alcool et le vin, un lobby très important en France
Plus largement, ces multiples stratégies employées pour mettre des bâtons dans les roues du Dry January posent la question
du poids des lobbys de l'alcool et du vin en France. « Le lobby de l'alcool est très présent en France », pointe l'ancienne
ministre de la Santé de François Hollande Marisol Touraine. « C'est un lobby relayé dans tous les partis, dans tous les
bords politiques qui renvoie aux zones de production viticoles » .
Ainsi, la liste des villes soutenant le Dry January (Nantes, Brest, Nantes, Grenoble, Paris, ou Toulouse) comporte peu de
villes ayant une forte production viticole à proximité, et de nombreux députés des régions viticoles défendent de façon
assidue les producteurs de vins. « C'est un des sujets sur lesquels j'ai vu les passions les plus fortes à l'Assemblée
nationale et au Sénat » , raconte celle qui a été ministre de la Santé de 2012 à 2017. Selon Marisol Touraine, le vin et
l'alcool est « l'un des rares sujets sur lesquels vous mobilisez 80 % des parlementaires à 4 h du matin » .
Une bataille importante s'est par exemple jouée en 2018 au sujet de l'agrandissement du pictogramme demandant aux femmes
enceintes de ne pas boire d'alcool. « Évidemment que les lobbies sont importants, je ne vais pas le nier. Mais la politique
reste ferme », avait alors expliqué la ministre de la Santé Agnès Buzyn .
Cette activité importante des lobbys du vin a aussi eu un impact sur la publicité liée à l'alcool. « Il y a eu des coups de
boutoir réguliers contre la loi pour étendre les possibilités de communiquer sur les produits liés au vin et à l'alcool »,
déplore Claude Evin, ancien ministre de la Santé, à l'origine d'une loi portant son nom qui avait fortement restreint la
publicité liée à l'alcool. « Mais au-delà du lobby de l'alcool, l'activité importante des lobbys de la publicité m'a toujours
frappé » , ajoute-t-il toutefois.
Emmanuel Macron, un président pro-vin
Reste une question : Emmanuel Macron est-il lui-même influencé par le lobby de l'alcool ? Sans aller jusque-là, on peut dire
toutefois que le président a défendu la filière viticole tout au long de son premier quinquennat. Le président a même été
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ENQUÊTE. Comment le lobby de l'alcool et du vin fait tout pour limiter
l'ampleur du « Dry January »
7 Janvier 2023
www.msn.com p. 5/5
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récompensé du Trophée du vin et qualifié de « personnalité de l'année » par La revue du vin de France . « Vous défendez le
vin systématiquement et l'associez très souvent à l'idée même que vous vous faites de la France, quand vos
prédécesseurs paraissaient avoir abandonné ce fleuron de notre pays », avait ainsi salué le directeur de la rédaction de la
revue, Denis Saverot, au moment de remettre le prix à Emmanuel Macron. « Où que je sois et quelles que soient les
circonstances, je serai à vos côtés parce que j'aime cela » , avait alors promis Emmanuel Macron, au moment de recevoir
cette récompense.
La conseillère agricole de l'Élysée, Audrey Boroulleau, était issue de Vin & Société, le principal lobby du vin en France,
rappelle quant à lui Claude Evin. Si cette dernière a quitté son poste en juillet 2019, elle a toutefois été à la tête du groupe de
campagne consacré aux questions d'agriculture et d'alimentation pour la présidentielle de 2022, comme l'avait révélé Le
Monde .
« Emmanuel Macron lui-même s'est exprimé à plusieurs reprises de manière maladroite vis-à-vis des objectifs de
santé publique concernant le vin. Il a dit qu'il buvait du vin tous les jours, ce n'est pas nécessairement au président de
faire ce type de déclaration » , déplore Claude Evin. « Le président de la République est assez interrogatif sur les
politiques de santé publique à cet égard, il avait cherché a atténué la loi Evin », évoque de son côté Marisol Touraine,
qui était ministre de la Santé quand Emmanuel Macron était conseiller à l'Élysée puis ministre de l'économie.
« Je ne pense pas que le président de la République soit sous la coupe du lobby de l'alcool. Je pense juste que ça
rejoint une vision qu'il a concernant le patrimoine et qu'il aime bien le vin » , explique quant à lui l'addictologue Jean
Michel Delile.
Rien d'étonnant selon Romain Gomet : « Les messages de prévention pour l'alcool sont toujours très clairs de la part des
agences sanitaires mais ils sont toujours brouillés par les messages politiques. On le voit là clairement avec notre
président qui ne soutient pas Dry January et valorise ses consommations. C'est décevant, d'autant que la plupart de
nos voisins européens qui mènent le Dry January sont soutenus par l'État » . Une situation qui explique donc pourquoi le
président n'a jamais eu de propos concernant le Dry January.
Si quelques discrets messages des autorités de santé ont eu lieu en 2023, on est donc encore très loin d'une campagne
nationale, d'une ampleur comparable à celle du Mois sans tabac.
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Sujet du média : Actualités-Infos Générales
7 Janvier 2023
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ENQUÊTE. Comment le lobby de l'alcool et du vin fait tout pour limiter
l'ampleur du « Dry January »
Pour contrer le « Dry January », nom du défi visant à limiter et à s'interroger sur sa consommation d'alcool pendant un mois,
les fédérations de viticulteurs se mobilisent. Deux anciens ministres de la Santé et plusieurs addictologues expliquent en quoi
leur opposition à cette opération illustre le poids du lobby du vin en France.
Ce mois de janvier 2023 est, comme l'est chaque mois de janvier depuis 2020 en France, marqué par l'opération Dry January,
autrement appelée Défi de janvier, ou Mois sans alcool. But de ce défi : limiter sa consommation d'alcool et s'interroger sur
cette dernière.
Cette opération présente un gain de santé publique évident, puisque 41 000 personnes meurent de l'alcool chaque année en
France selon Santé Publique France, faisant de l'alcool l'une des trois premières causes de mortalité évitable dans le pays.
Pourtant, 2023 n'échappe pas à la règle : aucune parole gouvernementale ne vient appuyer cette opération et la campagne
reste portée par des associations. Que révèle ce silence des autorités sanitaires ? Faut-il y voir l'action du lobby du vin et de
l'alcool ? Éléments de réponse.
L'histoire d'une campagne de santé publique avortée
Tout avait pourtant bien commencé. En 2019, Santé Publique France, avait prévu de lancer l'opération Mois sans alcool,
inspirée du succès du Dry January, lancé au Royaume-Uni en 2013, et du succès de la campagne française du « Mois sans
tabac ». « J'avais participé à toute une série de réunions avec Santé Publique France tout au long de l'année 2019 sur
une campagne publique inspirée du Dry January au Royaume-Uni », se souvient Jean Michel Delile, président de la
Fédération Addiction. Un planning était prévu, des visuels étaient déjà réalisés, un travail avait été mené avec des agences de
communication, le budget était fixé...
Mais au dernier moment, ce président d'une des associations à l'origine de l'opération reçoit un appel qui vient doucher tous
ses espoirs. L'opération est annulée « à la suite d'arbitrages gouvernementaux », lui annonce-t-on quelques semaines avant
le lancement. Il comprendra plus tard que la demande vient d'encore plus haut : « On a appris ensuite que le blocage était
venu du niveau de la présidence de la République ».
Bernard Basset, qui avait lui aussi participé à ces réunions préparatoires en tant que président de l'Association Addictions
France, raconte également comment cette opération a « commencé par un problème d'interférence avec le lobby du vin ».
« Lors d'une visite officielle à Épernay, dans la région viticole de la vallée de la Marne en novembre 2019, Emmanuel
Macron a rencontré des viticulteurs. Ils en ont profité pour lui demander la suppression de cette campagne du mois
sans alcool », rembobine-t-il.
« Quand cette proposition a été débattue, la filière viticole a clairement fait savoir qu'elle ne souhaitait pas cette
trajectoire », explique en effet Krystel Lepresle, déléguée générale de l'association Vin & Société, l'un des principaux
lobbies du vin en France, toujours opposé à cette campagne. « La demande d'abstinence pendant un mois ne nous semble
pas pertinente. On aimerait plutôt que les efforts portent sur la modération, alors que, déjà, 9 Français sur 10 ont au
moins deux jours d'abstinence dans la semaine », détaille-t-elle.
Des arguments entendus par le pouvoir, puisque les viticulteurs ont au final obtenu gain de cause. « Le président de la
République nous a affirmé qu'il n'y aura pas de « Janvier Sec » », s'empresse alors de déclarer au site spécialisé
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l'ampleur du « Dry January »
7 Janvier 2023
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Vitisphère Maxime Toubart, président du Syndicat général des vignerons de la Champagne, cinq jours après son déjeuner
avec le président de la République.
À l'en croire, Emmanuel Macron aura donc été sensible aux arguments de défense du patrimoine et des emplois liés aux
secteurs donnés par les viticulteurs ces derniers étant logiquement opposés à une opération visant à faire boire moins d'alcool,
donc moins de vin. Une décision dont se félicite aujourd'hui Krystel Lepresle : « La France se serait encore illustrée par un
braquet extrêmement dur, alors que c'est déjà en Europe l'un des pays ayant les mesures les plus restrictives en
matière de consommation d'alcool ».
Moins d'argent et une campagne de moins grande ampleur
Si cette décision a réjoui les producteurs de vin, « toutes les associations ont été prises de court », se rappelle le médecin
spécialiste en santé publique, Bernard Basset. « On a été un peu secoué », confie lui aussi Jean-Michel Delile.
Les associations ont tout de même pris la décision de lancer le Dry January en janvier 2020 : « on ne savait pas trop quoi
faire et on s'est dit qu'on allait le lancer nous-mêmes, on a fait ce qu'on a pu », ajoute l'addictologue qui travaille à
Bordeaux.
Et le succès a tout de même été au rendez-vous puisque l'opération infuse dans l'espace public et qu'un Français sur dix dit
même y avoir participé, et même 24 % chez les jeunes, selon un sondage d'OpinionWay publié en février 2020.
Santé Publique France a néanmoins obtenu de conserver des financements pour faire une étude faisant le bilan de la première
opération de l'évènement. Cette dernière, publiée en décembre 2021 dresse un bilan plutôt positif mais note toutefois une
notoriété « faible ».
« Les lobbys ont pu empêcher que le Dry january devienne une politique publique mais ils n'ont pas empêché
l'existence de cette opération. C'est l'une des rares fois où une action de santé s'est développée avec succès uniquement
avec la société civile et sans politique publique. C'est une forme de pied de nez même si c'est dommage qu'il n'y ait pas
de politique publique », résume l'ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine, à l'origine quelques années plus tôt du
Mois sans tabac. « Finalement, rétrospectivement, c'est presque un mal pour un bien », lance même Jean-Michel Delile,
pour qui l'absence de gestion par les autorités de santé et la gestion par la société civile a permis que le message ne soit pas vu
comme « une directive publique » et que chacun s'empare personnellement de ce défi vu comme plus ludique. « Pour moi,
c'est la meilleure campagne depuis des décennies, parce qu'elle n'est pas contraignante et incitative », expliquait ainsi à
l'édition du soir de Ouest-France ce 2 janvier Stéphanie Ladel, addictologue à Rennes.
Tout de même, l'absence d'implication des autorités de santé a réduit l'impact de l'opération. « On n'a pas pu faire de
campagne d'affichage car on n'avait pas l'argent », pointe Jean-Michel Delile. « On parlait d'une grosse campagne avec
Santé Publique France des spots télévisés, des gros affichages, qui se chiffrent en millions d'euros. Nous, on est parti
avec 10 000 €. Une aide publique nous soulagerait beaucoup », affirme-t-il, évoquant un démarrage « artisanal ». De plus
l'opération fonctionne beaucoup sur l'action de bénévoles. « La crainte actuellement, c'est que le Défi de janvier repose
sur des personnes bénévoles et des investissements personnels. On va finir par s'épuiser. Un soutien par Santé
Publique France donnerait des gages de pérennité », pointe de son côté Bernard Basset.
Aucune parole publique sur le Dry January
Car ce dispositif est devenu très utile dans la lutte contre l'alcool. Chaque mois de janvier, il donne l'occasion de rappeler que
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ENQUÊTE. Comment le lobby de l'alcool et du vin fait tout pour limiter
l'ampleur du « Dry January »
7 Janvier 2023
www.ouest-france.fr p. 3/6
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notre société est très tournée vers ce produit. « En tant qu'addictologue, je soutiens le Dry January. C'est une bonne idée
de faire cette pause ne serait-ce que pour faire le point sur ses consommations : est-ce que dès fois je ne consomme que
par habitude sociale ? », explique Romain Gomet, auteur du livre Je maîtrise ma consommation d'alcool, publié aux
éditions Ellipses en 2019.
« C'est une expérience très intéressante car elle permet de s'interroger sur sa consommation d'alcool et qu'elle montre
qu'il y a des bénéfices immédiats à ne pas boire quelques jours : une amélioration de la qualité de sommeil, des plus
grande capacité de concentration, moins de troubles digestifs, et une perte de poids, l'alcool étant très calorique... »,
liste-t-il.
Une parole publique, d'un ministre de la Santé voire du chef de gouvernement ou du président, rappelant ces bénéfices
aiderait donc à une plus grande popularité du Mois sans alcool. Mais depuis 2020, aucune prise de parole publique n'a eu lieu
sur ce sujet.
Toutefois, les choses semblent légèrement évoluer en ce mois de janvier 2023. Jérôme Salomon, patron de la Direction
Générale de la Santé, a publié un post sur LinkedIn ce 2 janvier 2023, faisant la publicité de cette opération. « Si en ce mois
de janvier, nous faisions une pause avec l'alcool ? Le #DéfiDeJanvier est une démarche internationale (2013 au
Royaume-Uni, 2017 en Belgique, 2019 en France, en Suisse, Allemagne, USA...) », a-t-il écrit, faisant la publicité de cette
opération. Jointe par Ouest-France, la DGS n'a pas souhaité commenter ce message.
La Direction Générale de la Santé qualifie toutefois cette opération d' « intéressante ».« Elle ne prône pas un arrêt définitif
de l'alcool mais permet à chacun de s'interroger sur son rapport à l'alcool et sa consommation », ajoute cette direction
générale du ministère de la Santé.
Par ailleurs,cette année, « Santé publique France relaie cette initiative via son dispositif national d'information,
d'orientation et d'aide personnalisée Alcool info service », indique l'agence, interrogée par Ouest-France, alors qu'une
campagne sur les dangers de l'alcool sera lancée « dans quelques jours ».
Attaques et contre-feu
S'il n'est pas parvenu à empêcher la naissance du Dry January, le lobby de l'alcool a tout fait pour minimiser l'impact
du Mois sans alcool. Au lancement de la campagne, Jean Michel Delile se souvient d'attaques « particulièrement
intenses », et d'une « réaction très vive » « On m'a qualifié de pisse-vinaigre... ».
Des contre-feux sont ainsi allumés chaque mois de janvier. Les arguments des producteurs de vins sont multiples :
défense du patrimoine et du « trésor national » qu'est la viticulture, protection d'une filière pourvoyeuse d'emplois et de
transmission, opposition à une société trop restrictive... « Les milieux viticoles ne supportent pas qu'on critique leurs
produits ou qu'on dise que leurs produits sont à risque, donc ils critiquent toujours cette campagne », rappelle Bernard
Basset.
En ce mois de janvier 2023, certains professionnels sont mêmes allés jusqu'à promouvoir le « Damp January »
[janvier humide], une alternative plus souple du Dry January, comme l'a repéré Libération. L'idée promue par cette
campagne est juste celle de boire un peu moins. Comme l'explique Francebleu, 9 000 affiches ont même été déployées
dans les grandes villes de France par les vins d'Alsace pour donner envie de « boire moins, mais mieux ». Un contre-feu
clair au Dry January. « Nous ne voulons pas interdire comme le Dry January le prône, mais faire découvrir nos vins », a
ainsi affirmé Philippe Bouvet, le directeur marketing du Conseil Interprofessionnel des Vins d'Alsace à la radio publique. «
Cette campagne vise à lutter contre les excès. Elle est sortie fin décembre, au moment des Fêtes de fin d'année, juste
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l'ampleur du « Dry January »
7 Janvier 2023
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avant le Dry January. Je ne comprends pas que la santé publique ne s'en félicite pas avec nous », affirme quant à elle
Krystel Lepresle, de l'association Vin & Société.
Une opération qui fait presque sourire le président de l'Association Addictions France Bernard Basset. « Ce n'est pas
très compréhensible car l'opération Damp January vise à respecter les repères maximums de consommations
conseillés par les agences sanitaires. Il faudrait donc les respecter toute l'année et pas qu'en janvier », note-t-il.
« On sent que les lobbys de la viticulture sont très inquiets de la baisse de la consommation et qu'ils soutenaient
massivement le Damp January. Sur le papier, si cette initiative visant à boire moins mais mieux visait des gens qui
n'étaient pas partants pour faire le Dry January, pourquoi pas. Mais là, le problème est que les lobbys s'intéressent à
ce concept en espérant que des gens qui voulaient faire le Dry January le fassent de façon modérée. Ils veulent en fait
détourner des gens qui feraient le Dry January », ajoute Romain Gomet, également médecin addictologue Médecin
Addictologue à l'Hôpital Henri-Mondor, à Créteil et membre du bureau de la Fédération Addiction. Il y voit donc une
manipulation qui se réduit en « perte de chance pour ces gens-là d'avoir des conséquences positives d'arrêter l'alcool
pendant quelques jours ou de s'interroger sur leur consommation d'alcool ». Une accusation dont se défend le lobby du
vin.
De plus, les grandes industries ont aussi lancé plusieurs offres sans alcool, notamment les bières sans alcool ou des
cuvées spéciales Dry January de pétillant sans alcool.
L'alcool et le vin, un lobby très important en France
Plus largement, ces multiples stratégies employées pour mettre des bâtons dans les roues du Dry January posent la
question du poids des lobbys de l'alcool et du vin en France. « Le lobby de l'alcool est très présent en France », pointe
l'ancienne ministre de la Santé de François Hollande Marisol Touraine. « C'est un lobby relayé dans tous les partis, dans
tous les bords politiques qui renvoie aux zones de production viticoles ».
Ainsi, la liste des villes soutenant le Dry January (Nantes, Brest, Nantes, Grenoble, Paris, ou Toulouse) comporte peu
de villes ayant une forte production viticole à proximité, et de nombreux députés des régions viticoles défendent de
façon assidue les producteurs de vins. « C'est un des sujets sur lesquels j'ai vu les passions les plus fortes à l'Assemblée
nationale et au Sénat », raconte celle qui a été ministre de la Santé de 2012 à 2017. Selon Marisol Touraine, le vin et l'alcool
est « l'un des rares sujets sur lesquels vous mobilisez 80 % des parlementaires à 4 h du matin ».
Une bataille importante s'est par exemple jouée en 2018 au sujet de l'agrandissement du pictogramme demandant aux
femmes enceintes de ne pas boire d'alcool. « Évidemment que les lobbies sont importants, je ne vais pas le nier. Mais
la politique reste ferme », avait alors expliqué la ministre de la Santé Agnès Buzyn.
Cette activité importante des lobbys du vin a aussi eu un impact sur la publicité liée à l'alcool. « Il y a eu des coups de
boutoir réguliers contre la loi pour étendre les possibilités de communiquer sur les produits liés au vin et à l'alcool »,
déplore Claude Evin, ancien ministre de la Santé, à l'origine d'une loi portant son nom qui avait fortement restreint la
publicité liée à l'alcool. « Mais au-delà du lobby de l'alcool, l'activité importante des lobbys de la publicité m'a toujours
frappé », ajoute-t-il toutefois.
Emmanuel Macron, un président pro-vin
Reste une question : Emmanuel Macron est-il lui-même influencé par le lobby de l'alcool ? Sans aller jusque-là, on
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peut dire toutefois que le président a défendu la filière viticole tout au long de son premier quinquennat. Le président
a même été récompensé du Trophée du vin et qualifié de « personnalité de l'année » par La revue du vin de France. «
Vous défendez le vin systématiquement et l'associez très souvent à l'idée même que vous vous faites de la France,
quand vos prédécesseurs paraissaient avoir abandonné ce fleuron de notre pays », avait ainsi salué le directeur de la
rédaction de la revue, Denis Saverot, au moment de remettre le prix à Emmanuel Macron. « Où que je sois et quelles que
soient les circonstances, je serai à vos côtés parce que j'aime cela », avait alors promis Emmanuel Macron, au moment de
recevoir cette récompense.
La conseillère agricole de l'Élysée, Audrey Boroulleau, était issue de Vin & Société, le principal lobby du vin en
France, rappelle quant à lui Claude Evin. Si cette dernière a quitté son poste en juillet 2019, elle a toutefois été à la tête
du groupe de campagne consacré aux questions d'agriculture et d'alimentation pour la présidentielle de 2022, comme
l'avait révélé Le Monde.
« Emmanuel Macron lui-même s'est exprimé à plusieurs reprises de manière maladroite vis-à-vis des objectifs de
santé publique concernant le vin. Il a dit qu'il buvait du vin tous les jours, ce n'est pas nécessairement au président de
faire ce type de déclaration », déplore Claude Evin. « Le président de la République est assez interrogatif sur les
politiques de santé publique à cet égard, il avait cherché a atténué la loi Evin », évoque de son côté Marisol Touraine,
qui était ministre de la Santé quand Emmanuel Macron était conseiller à l'Élysée puis ministre de l'économie.
« Je ne pense pas que le président de la République soit sous la coupe du lobby de l'alcool. Je pense juste que ça
rejoint une vision qu'il a concernant le patrimoine et qu'il aime bien le vin », explique quant à lui l'addictologue Jean
Michel Delile.
Rien d'étonnant selon Romain Gomet : « Les messages de prévention pour l'alcool sont toujours très clairs de la part
des agences sanitaires mais ils sont toujours brouillés par les messages politiques. On le voit là clairement avec notre
président qui ne soutient pas Dry January et valorise ses consommations. C'est décevant, d'autant que la plupart de
nos voisins européens qui mènent le Dry January sont soutenus par l'État ». Une situation qui explique donc pourquoi le
président n'a jamais eu de propos concernant le Dry January.
Si quelques discrets messages des autorités de santé ont eu lieu en 2023, on est donc encore très loin d'une campagne
nationale, d'une ampleur comparable à celle du Mois sans tabac.
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l'ampleur du « Dry January »
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Des bouteilles de vin « Le Paon qui boit », une boisson non alcoolisée, dans une boutique à Paris, le 18 novembre 2022.
BENOIT TESSIER / REUTERS
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Presse écrite
FRA
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Edition : 17 janvier 2023 P.30
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : THOMAS CROUZET
Périodicité : Quotidienne
Nombre de mots : 998
Audience : 363000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/4
w
EC0N0MIE
COOPERATIVE
1,2million de cols expédiés par LLJnion Champagne
Après avoir retrouvé le million de cols sur l'exercice précédent, le groupement de coopératives maintient sa croissance. La marque étendard
de LUnion Champagne, De Saint Gall,enregistre une croissance de ses volumes de 37 % sur le bilan 2021/2022 et une montée en gamme de ses cuvées.
L'ESSENTIEL
• L'Union Champagne regroupe
quinze coopératives situées à Oger,
le Mesnil-sur-Oger, Vertus, Bergères
lès-Vertus, Grauves, Cramant, Cu
mières, Aÿ, Avenay-Val-d'Or, Villers
Marmery, Bouzy et Ambonnay.
• Son siège est à Avize. La structure
dispose d'un site à Oger et d'un autre
à Vertus (en cours de transfert).
• Ce groupement de coopératives
représente 2 330 adhérents, implan
tés sur 1 470 hectares, dont 90 %
classés en premier ou grand cru.
• Le 13 janvier 2023, l'Union Cham
pagne a tenu son assemblée générale
à Vertus
THOMAS
(Blanc-Coteaux).
CROUZET
Une activité commerciale 2021/
2022 «qui a retrouvé des cou
leurs, avec des progressions en
volumeet en valeur».
Dominique Babé, président de
L’Union Champagne, n’a caché sa
satisfaction lors de la dernière as
sembléegénéralede ce groupement
de quinze coopératives, vendredi
dernier à Vertus (Blancs-Coteaux).
L’an dernier, à la même période, l’as
semblée avait dû se tenir en distan
ciel, du fait du protocole sanitaire.
Un temps encore incertain pour les
expéditions de champagne, qui nous
paraît désormais bien lointain.
«Même en clôturant au 31 juillet
2022, nous avons bênêficiêd'uneforte
reprise,ce qui a permis que les ventes
s’établissentaux environs de 1,2 mil
lion de bouteilles, poursuit Domi
nique Babé. La stratégie politique de
valorisation appliquêe avec détermi
nation a permis de dégagerune marge
supérieureà la bouteille vendue.»
Une activité de ventes de bouteilles
évaluée par la structure à 17,9 mil
lions d’euros.
La petite pépite de L’Union Cham
pagne, De Saint Gall, poursuit égale
ment sa progression, et représente
désormais 25% des expéditions to
tales, « une situation inêdite, avec un
bon de 37% par rapport à l’exercice
précédent», précise Pierre Desanlis,
directeur de la structure, pas arrivé le 3
janvier 2022 en remplacement de
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1,2 million de cols expédiés par L'Union Champagne
Edition : 17 janvier 2023 P.30
p. 2/4
Pour une vendange
Marc Ferté.
Une progression permise notam
ment par les performances de la
marque De Saint Gall à l’export, « où
nous avons expédié 70% des vo
lumes», atteste Pierre Desanlis.
«Nous nous réjouissons d'ailleurs
d'avoir pu ouvrir de nombreux
comptesclés aux États-Unis et en An
gleterre,indique le directeur. Le mar
chê français mêrite aussi toute notre
attention, avec une progression des
volumesde De Saint Gall de 10%.» Sur
l’exercice 2021/2022, l’activité de
prestation sur bouteilles a quant à
elle permis de dégager 9,4 millions
d’euros.
Au total, 8,5 millions de cols ont été
à 12 000 kg/ha
En conclusion de son discours, le président de l'Union Champagne,
Dominique Babé, a adressé un message aux deux coprésidents du Comi
té Champagne présents dans la salle, Maxime Toubart et David Chatillon.
« Je pense qu'une appellation identique à celle de 2022, soit
12 000 kg ha estsouhaitable voire nécessaire, a faitvaloir Dominique
Babé. Elle correspondgrosso modo à 350 millions de bouteilles, ce qui
permet de compenser les sorties et de mettre quelques millions de cols
en stock. » II convient d'attendre le mois de juillet et les prochaines prises
de décision concernant le rendement de l'appellation Champagne pour
savoir si le président de l'Union Champagne a été entendu.
pour De Saint Gall qui
enregistre un bon de 37%
de ses volumes par rapport
à l’exerciceprécédent”
Pierre Desanlis, directeur
mis en bouteilles au sein de la struc
ture, 8,7 millions ont été remués,
4,2 millions ont été dégorgés, et
1,6million ont été habillés.
L’activité de vente de vins clairs s’est
aussi bien portée sur cet exercice,
chiffrée à 11,9millions d'euros, tan
dis que la vente de vins sur lattes
s’élève à 6,9 millions d’euros. La
somme de ces opérations permet à
l'Union Champagne d’annoncer un
chiffre d’affaires retraité (excluant
les activités non-centre de profits
pour l’Union Champagne), de
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1,2 million de cols expédiés par L'Union Champagne
Edition : 17 janvier 2023 P.30
p. 3/4
46,4 millions d’euros, en hausse de
3 millions par rapport à l’exercice
précédent. Le chiffre d’affaires glo
bal, quant à lui, s’élèveà 130 millions
d’euros contre 112millions en 2020/
2021.
Une belle activité, qui permet à Do
minique Babé d'annoncer que
l'Union Champagne avait décidé de
« reprendre les investissements sus
pendus pour cause de pandêmie».
Ainsi, le nouveau module de sto
ckage de bouteilles à Oger sera opé
rationnel pour la campagne de tirage
2023, tout comme le nouvel espace
de remuage.
Une réflexion est également en
cours sur le site d’Avize, où une pro
priété de 60 ares contigus au siège a
ete acquise.
Enfin, l’union de coopératives se sé
pare de son site de Vertus, pour
transférer petit à petit à l'activité à
Oger.
JEAN-PIERRE CAILLOT CONCLUT
L’ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE
En fin d’assemblée, un intervenant
de choix s’est présenté devant l’au
ditoire : le président du Stade de
Reims, Jean-Pierre Caillot, venu par
ler football mais aussi transport et
champagne. Son ouvrage «Ce n’est
pas que du football »,a d’ailleurs été
offert par la coopérative aux partici
pants. Les bénéfices des ventes se
ront reversés à un laboratoire de
lutte contre le cancer.■
40 % DU VIGNOBLE CERTIFIE SUR L'EXERCICE
L'unionde quinze coopérativess'étendsur des surfacesde 1 470 hectares.
Leservicevignoble de la structurea mis l'accentsur l'accompagnementà la
certificationenvironnementale.En 2021/2022, 600 hectaresont ainsi été
certifiés,soit 40 % dessurfaces,contre337 hectareslors du précédentexer
cice.L'agriculturebiologique se développeégalement,avecune quinzaine
d'hectaresactuellementlabellisés.À noter que le tirage de bouteilles is
sues de la viticulture biologique a représenté20 000 bouteillessur l'exer
cice,avecla productiond'une cuvéeblancde blancs.
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p. 4/4
fiAPP0RTmoral
du
i'ADMINISTRATION
Après deux années en distanciel. I assemblée générale s est de nouveau tenue en présentiel, le 13 janvier dernier. De quoi redonner le sourire à Dominique Babé. président de l'Union Champagne.
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Pour
une vendange à 12000kg/ha
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Pour une vendange à 12000kg/ha En conclusion de son discours, le président de l'Union Champagne, Dominique Babé, a adressé un
message aux deux coprésidents du Comité Champagne présents dans la salle, Maxime Toubart et David Chatillon. «Je pense qu'une
appellation identique à celle de 2022, soit 12000kgha est souhaitable voire nécessaire, a fait valoir Dominique Babé. Elle correspond
grosso modo à 350millions de bouteilles, ce qui permet de compenser les sorties et de mettre quelques millions de cols en stock.» Il
convient d'attendre le mois de juillet et les prochaines prises de décision concernant le rendement de l'appellation Champagne pour
savoir si le président de l'Union Champagne a été entendu.
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2020-2021 : le bilan de la brigade d’enquête
vins et spiritueux (BEVS) en Champagne
4 janvier 2023 lachampagnedesophieclaeys.fr
Le bilan des investigations en Champagne 2020-2021 menées par la brigade d’enquête vins et
spiritueux (BEVS) a été publié fin décembre. Je vous le livre tel quel en n’oubliant pas que
comme il est souligné dans ce rapport que « la majorité des contrôles ont permis de constater
le respect de la réglementation ».
» Afin d’assurer la bonne information du consommateur et garantir la concurrence loyale
entre les entreprises, la brigade d’enquête vins et spiritueux (BEVS) de la DGCCRF sillonne
le vignoble champenois qui s’étend sur cinq départements dont la Marne et l’Aube (lire
encadré), à la recherche de fraudes. Les contrôles sont effectués dans l’ensemble des
entreprises impliquées dans la production de Champagne : vignerons, coopératives,
négociants mais aussi fabricants de produits œnologiques, embouteilleurs, tonneliers,
imprimeurs…
Le ciblage des entreprises s’effectue sur la base d’un travail de prospection réalisé par les
enquêteurs (sites Internet, analyse de données…), via la transmission d’informations de la part
des professionnels ou des autres administrations, et en tenant compte de l’historique de
contrôle de chaque opérateur.
En 2020 et 2021, la BEVS a contrôlé 226 entreprises dans le bassin champenois. Si la
majorité des contrôles ont permis de constater le respect de la réglementation (dans la filière
vitivinicole française, de manière générale, environ 85 % des actions de contrôles aboutissent
à un résultat satisfaisant), plusieurs infractions ont été constatées.
Trois principaux types de fraudes ont été relevés, liés à l’étiquetage, aux pratiques
œnologiques et aux vendanges.
AOP, Grand cru… : les fraudes en matière d’étiquetage du Champagne
En matière d’étiquetage, les enquêteurs de la DGCCRF contrôlent l’ensemble des mentions
figurant sur les bouteilles, mais également les documents commerciaux, sites Internet, etc.
• Deux sociétés ont fait l’objet d’une lourde condamnation en 2021 en raison de
la revendication de l’AOP « Champagne » sur des vins ne pouvant y prétendre. Le
jugement, confirmé en appel puis en cassation, a donné lieu à la saisie de 158 000
flacons, plus de 800 hectolitres de vin en cuve (valeur : 2,1 millions d’euros) ainsi que
les sommes créditées sur les comptes en banque des deux sociétés.
• 10 opérateurs ont par ailleurs fait l’objet de procès-verbaux et d’injonctions
administratives en raison de l’utilisation indue des mentions « Premier cru » et
« Grand cru », qui impliquent une qualité supérieure précisément définie, sur des lots
de vins ne pouvant y prétendre.
• En outre, plusieurs non-conformités relatives à l’utilisation indue de la mention
« domaine » ont été relevées. La mention valorisante « domaine » signifie en principe
que les raisins sont récoltés sur les vignes du domaine et que la vinification y est
réalisée. A titre d’exemple, un opérateur a fait l’objet d’un procès-verbal pour pratique
commerciale trompeuse, car il se présentait comme un domaine familial mais achetait
ses vins à une maison de négoce. Une transaction d’un montant de 60 000€ a été
réglée par la société incriminée.
• Plusieurs opérateurs ont également été sanctionnés pour avoir indument utilisé le logo
« agriculture biologique » ou la mention « biologique » / « biodynamique ». A titre
d’exemple, une maison de Champagne commercialisait des vins avec la mention
« biodynamie » alors que ses produits ne pouvaient prétendre à une telle
revendication. Cette société se présentait également comme une « maison de
Champagne bio » alors que la majorité des produits commercialisés par ses soins
n’étaient pas issus de l’agriculture biologique. Ces constatations ont donné lieu à
l’établissement d’un procès-verbal pour pratique commerciale trompeuse. Une
transaction de 150 000€ a été réglée par la société.
• D’autres non-conformités comme l’usage indu des mentions « haute valeur
environnemental », ou « brut », ou « extra brut », qui portent sur la sucrosité, ont fait
l’objet d’avertissements ou d’injonctions administratives.
Fraudes lors de la vinification du Champagne
En matière de pratiques œnologiques, la BEVS contrôle l’ensemble des pratiques physiques et
des produits œnologiques utilisés pour vinifier, élever et conserver le vin. Ces pratique et
produits sont limitativement définis dans la réglementation européenne.
• Deux procédures contentieuses ont été établies, à l’encontre d’une coopérative et d’un
récoltant, pour non-respect du taux maximal de chaptalisation (ajout de sucre au moût
avant la fermentation alcoolique). Pour la même raison, un autre opérateur a fait
l’objet d’une procédure transactionnelle d’un montant de 8 000€, les volumes
concernés étant faibles.
• Pour un autre opérateur, 1 528 bouteilles ont par ailleurs été détruites par envoi aux
usages industriels (distillation, vinaigrerie…) en raison d’un titre alcoométrique
volumique inférieur au minimum fixé par le cahier des charges de l’AOC Champagne.
• En outre, une procédure a abouti à la destruction volontaire de 1 089 bouteilles en
raison du développement de divers mauvais goûts liés à la technique de vinification.
• Les contrôles peuvent également concerner des opérateurs intervenant en appui de la
vinification. Ainsi, un laboratoire d’analyse a fait l’objet d’un avertissement pour avoir
établi des « certificats de pureté et de libre vente » concernant des vins falsifiés par
ajout d’un colorant.
Fraude dans le pressurage des raisins
Lors des vendanges, les enquêteurs de la DGCCRF effectuent des contrôles visant à vérifier le
rendement au pressurage des raisins, qui constitue une spécificité champenoise. En effet, alors
que celui-ci n’est pas réglementé dans les autres vignobles, le cahier des charges de l’AOP
Champagne prévoit que 160 kg de raisins sont nécessaire à la production d’1,02 hectolitre de
moût.
• Plusieurs injonctions administratives, établies à l’encontre d’opérateurs ne respectant
pas ces dispositions règlementaires, ont abouti à la destruction de volumes
excédentaires obtenus au-delà du rendement au pressurage.
• En outre, lors de la vendange 2020, plus de 12 000 kg de raisins récoltés
mécaniquement ont été déclassés car le cahier des charges de l’AOC Champagne
interdit l’utilisation d’outils ne permettant pas la récolte de grappes de raisin entières.
• Font également l’objet d’une attention particulière les obligations des opérateurs en
matière de traçabilité, notamment relatives à l’origine géographique des raisins (noms
de lieux-dits, Grand Cru ou Premier cru…). Plusieurs injonctions administratives ont
donné lieu au déclassement en « Champagne » de vin indûment revendiqué en «
Champagne Grand Cru » ou au déclassement en « vin sans indication géographique »
de vin revendiqué en Champagne… «
Presse écrite
FRA
Famille du média : PQR/PQD
Edition : 18 janvier 2023 P.22
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : Valérie
Périodicité : Quotidienne
Audience : 102000
Billaudot
Nombre de mots : 689
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/1
Viticulture: prévenir des troubles musculo-squelettiques
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Valérie Billaudot De nos jours, les troubles musculo-squelettiques sont
l'affaire de tous, notamment celle des employeurs et des salariés dans
le monde de la viticulture. Qu'ils soient dans les vignes ou dans les
caves, les pratiques et les habitudes prises au fil des années provoquent
des maux qui peuvent gâcher les vies des travailleurs. Un constat
qu'a fait le syndicat général des vignerons et plus particulièrement
la commission des viticultrices (nouvellement reconstituée) et qui,
afin d'essayer d'apporter des solutions à ces problèmes de santé qui
touchent le métier, a décidé de proposer une présentation, en partenariat
avec la MSA, d'une méthode de prévention des troubles musculosquelettiques
(TMS). Pour cela, les viticultrices de la Champagne se
sont rapprochées de Kiné Form & Santé (basé dans la Marne) qui
s'est spécialisé dans ces rendez-vous de prévention. «Dans ces métiers
difficiles, on prend soin de la terre et de ses outils mais on a tendance
à oublier de prendre soin de son corps» Christophe Geoffroy Lors de
ses interventions, Christophe Geoffroy, kinésithérapeute, se déplace sur
le terrain afin de comprendre les problèmes rencontrés sur les lieux de
travail avant une présentation, en lien avec le métier, de l'utilisation
de son corps par rapport au travail. Ce kiné atypique travaille avec la
fédération française de football et en libéral également, mais il tient
à développer ses formations sur la prévention car il sait que pour les
travailleurs, tout comme pour un joueur de haut niveau, prendre soin
de son corps les fera durer. «J'ai écrit des livres sur la prévention
et créé la méthode Zéro TMS qui, lorsqu'elle est appliquée, rend les
personnes actrices de leur corps. En France, ce n'est pas dans notre
culture de prendre soin de notre corps, c'est un fait qui préoccupe plus
les Scandinaves et les Asiatiques», note l'intervenant qui après plusieurs
années s'est rendu compte qu'en expliquant correctement les choses,
les gens prennent conscience de leurs maux et qu'il n'est jamais trop
tard pour agir. Avant tout éducative, cette méthode a pour objectif
de rattraper le manque d'informations en matière de gestion du corps.
En apprenant à mieux utiliser son dos, ses épaules, ses genoux, les
participants peuvent lutter contre l'apparition des TMS. «C'est une
formation complète qui s'étale sur 8 à 10 mois où les gens apprennent
beaucoup de choses. Mais il faut s'engager à suivre et appliquer ces
nouvelles pratiques et aussi prendre conscience que ce n'est pas parce
que les anciens avaient des douleurs qu'on doit toujours les subir»,
souligne le kiné qui a constaté, à force de rencontres, que dans ces
métiers rudes, «on prend soin de la terre et de ses outils mais on a
tendance à oublier de prendre soin de son corps.»
Agir ensemble pour apporter des solutions pérennes
Les viticultrices et la MSA ont bien compris l'importance de faire
comprendre aux vignerons et salariés que cette prévention était
nécessaire et utile. Tous se sont posé les bonnes questions et
réfléchissent sur des points techniques et humains afin de trouver des
solutions pour modifier, améliorer et faire évoluer les choses pour
rendre le travail plus agréable et plus attractif. Cette formation est
un exemple parfait de ce qui peut être mis en œuvre pour lutter
contre les TMS, et rappelle que le corps est le plus bel outil que
l'homme possède, mais que faute d'éducation suffisante, il ne l'utilise
pas toujours comme il le faudrait. Un des slogans réalistes qui sert
à faire comprendre aux participants qu'il est important de réagir
est que de nos jours, l'homme connaît mieux son téléphone mobile
ou son ordinateur que son corps et par conséquent, il développe
des pathologies, dont des troubles musculo-squelettiques. Christophe
Geoffroy maîtrise bien le sujet, il est d'ailleurs déjà intervenu dans le
secteur mais aussi auprès des jeunes du CFA de Bar-sur-Seine afin
de leur apprendre, le plus tôt possible, les bons gestes à appliquer.
Salle de réunion du SGV, 69, Grande-Rue-de-la Résistance, Bar-sur-
Seine, jeudi 19 janvier à 17h30, assemblée régionale de la commission
des viticultrices et présentation de la méthode où vignerons et salariés
sont les bienvenus. Gratuit. Renseignements au 0326595521 ou à
relations.syndicales@sgv-champagne.fr.
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Presse écrite
FRA
Famille du média : PQR/PQD
Edition : 17 janvier 2023 P.38
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : THOMAS CROUZET
Périodicité : Quotidienne
Audience : 363000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
Nombre de mots : 1076
p. 1/3
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FONCIER
lls réactualisent les cartes de la Champagne viticole
Deux Américains, Steve De Long et Charles Curtis, se sont lancés dans une cartographie détaillée du vignoble de Champagne. Une première carte
et un guide de terrain viennent d'être présentés pour le terroir de la Côte des Blancs. Un atlas et d'autres secteurs viticoles sont à paraître..
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lls réactualisent les cartes de la Champagne viticole
Edition : 17 janvier 2023 P.38
p. 2/3
L'ESSENTIEL
• Mapping Champagne est un projet
né en 2020, entre deux Américains,
Steve De Long et Charles Curtis, pour
proposer des cartes actualisées de la
Champagne.
• Fin 2022, une première série de
documents sont publiés : une carte de
l'ensemble de la Champagne viticole,
une autre portant sur la Côte
des Blancs, ainsi que neuf crus de la
région
détaillés.
• Les cartes peuvent être consultées
et acquises sur le site américain de
De Long Wine, ou sur la page internet
de la rémoise Emilie Jeangeorges et
du Cercle
THOMASCROUZET
Petite
GrandsChampagnes.
révolutionpour le
monde du champagne. Près
de 80 ans se sont écoulés de
puis les travaux du cartographe
Louis Larmat, qui s’est attelé, dans
les années 1940, à recenser les di
vers vignobles de France, dont la
Champagne. Mais depuis, aucun
travail de réactualisation n’avait été
mené.
« Si laplupartdes vignobles de France
possèdent depuis longtemps des car
tographies détaillées et documentées
de leur vignoble, il n’en est rien pour
la Champagne, s’étonne l’améncain
Steve De Long, cartographe. Cette
appellation mythique, parmi lesplus
renommées au monde, ne disposait
jusqu’à aujourd’hui d’aucune carte
actuelle deson parcellaire. »
Or, depuis les travaux de Louis Lar
mat, le vignoble de Champagne a
largement évolué, voyant son ap
pellation protégée doubler de su
perficie entre 1946 et 1975.
‘‘Cetteappellation
mythique, parmi
lesplus renommées
au monde, ne disposait
jusqu’à aujourd’hui,
d’aucune carte actuelle
de son parcellaire”
Steve De Long, cartographe
«La Champagne, bien qu’elle ait
d’abord mis en avant la tradition de
l’assemblage des crus, a toujours
cultivé la connaissance du parcel
laire,transmise parleschefsdecave,
poursuit Steve De Long. L’êmer
gence des champagnes de vignerons
et d’une offre de cuvées de terroir, a
depuis naturellement suscité une cu
riosité nouvelle pour les spécificités
de villages et deparcelles. »
Pour combler le vide et proposer
des documents détaillés du terroir
champenois, Steve De Long s’est as
socié avec un second Américain,
l’auteur spécialisé dans l’univers du
vin, Charles Curtis. « En 2020, nous
avons lancê avec Steve De Long le
projet Mapping Champagne, qui est
toujours en cours, informe Charles
Curtis. À travers un important travail
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lls réactualisent les cartes de la Champagne viticole
Edition : 17 janvier 2023 P.38
p. 3/3
Qui sont les auteurs ?
de collecte de données, nous souhai
tons offrir de nouveaux outils de
compréhension aux professionnels et
aux passionnés de la Champagne. »
Ainsi, pour la cartographie du vi
gnoble, Steve De Long s’est-il ap
puyé sur des moyens modernes tels
qu’OpenStreetMap (service colla
boratif de cartographie en ligne),
Copernicus Data (programme eu
ropéen d’observation de la Terre
par satellite), les données cadas
trales ou encore les ressources de
l’INAO. « Nous avons souhaité rendre
hommage à Louis Larmat en nous
inspirant du style de ses cartes, de
l’élégance de leurs couleurs, et de la
sobriété de leur dessin», explique
Steve De Long. Charles Curtis, de
son côté, a arpenté le vignoble de
Champagne, qu’il connaît bien,
pour livrer des guides de terrain reprenant
la topographie, l’exposi
tion, l’encépagement, des terroirs
cartographiés Pour chaque cru,
l’auteur dresse un index des lieux
dits, des domaines vignerons et des
négociants propriétaires de vignes.
Après deux ans de travaux, les pre
mières réalisations ont été publiées
en fin d’année 2022. Une carte de
l’ensemble de la Champagne et de
ses régions viticoles a dans un pre
mier temps été réalisée, reprenant
les 34168 hectares de l’appellation
protégée. Un guide de terrain du
terroir de la Côte des Blancs, aussi, a
été présenté, ainsi que neuf cartes
individuelles de grands et premiers
crus de cette région champenoise :
Chouilly, Cramant, Avize, Oger, Le
Mesnil, Vertus, Cuis, Grauves et Oi
ry.
« Nous avons achevê la cartographie
des coteaux du Petit Morin, des co
teaux du Sézannais, et de Mont
gueux, et nous sommes en train de
travailler sur lescoteaux vitryats, in
diquent les auteurs. Nous y tra
vaillons depuis deux ans. Nous espé
rons bientôt publier un atlas de la
Côte des Blancs. Le travail sur le vi
gnoble de la Montagne de Reims est
commencé. II vafalloirau moins deux
ans pour le finaliser. Parlasuite nous
travaillerons sur la vallée dela Marne
et la Côte des Bar. L’ensemble de la
cartographie de la Champagne sera
terminée d’ici quelquesannées. »
D’ici là, les travaux de Charles Cur
tis et de Steve De Long peuvent être
consultés et les cartes acquises sur
le site américain de De Long Wine,
ou sur la page internet de la ré
moise Émilie Jeangeorges et du
Cercle GrandsChampagnes. ■
Charles Curtis compte parmi les experts internationaux
du champagne. En 2004, il obtient le titre convoité de
Master of Wine puis intègre Moët Hennessy USA pour
diriger et développer la formation « vins et spiritueux ».
En 2008, il prend en charge le département vins de la
célèbre maison de ventes aux enchères Christie's. II
fonde Wine Alpha en 2012, une agence de conseil et
d'expertise spécialisée dans le vin et le Champagne.
Steve De Long est architecte de formation, et s'associe à
son épouse, designer textile, pour créer des supports
pédagogiques pour appréhender le vin. Leur première
publication, la « Wine Grape Varietal Table » (tableau des
cépages) rencontre un succès mondial. S'en suit une
vaste gamme de cartes des vignobles, de tableaux et de
carnets De Long, utilisée dans le monde entier par les
professionnels, les écoles et les passionnés du vin. Steve De Long et Charles Curtis sont tous deux américains.
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Presse écrite
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Edition : 17 janvier 2023 P.18
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : Thomas Crouzet
Périodicité : Quotidienne
Nombre de mots : 627
Audience : 312000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/1
Ils réactualisent les cartes de la Champagne viticole
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Thomas Crouzet Petite révolution pour le monde du champagne. Près
de 80ans se sont écoulés depuis les travaux du cartographe Louis
Larmat, qui s'est attelé, dans les années 1940, à recenser les divers
vignobles de France, dont la Champagne. Mais depuis, aucun travail
de réactualisation n'avait été mené. «Si la plupart des vignobles de
France possèdent depuis longtemps des cartographies détaillées et
documentées de leur vignoble, il n'en est rien pour la Champagne,
s'étonne l'américain Steve De Long, cartographe. Cette appellation
mythique, parmi les plus renommées au monde, ne disposait jusqu'à
aujourd'hui d'aucune carte actuelle de son parcellaire.» Or, depuis
les travaux de Louis Larmat, le vignoble de Champagne a largement
évolué, voyant son appellation protégée doubler de superficie entre
1946 et 1975. Cette appellation mythique, parmi les plus renommées
au monde, ne disposait jusqu'à aujourd'hui, d'aucune carte actuelle
de son parcellaire Steve De Long, cartographe «La Champagne, bien
qu'elle ait d'abord mis en avant la tradition de l'assemblage des crus, a
toujours cultivé la connaissance du parcellaire, transmise par les chefs
de cave, poursuit Steve De Long. L'émergence des champagnes de
vignerons et d'une offre de cuvées de terroir, a depuis naturellement
suscité une curiosité nouvelle pour les spécificités de villages et de
parcelles.» Pour combler le vide et proposer des documents détaillés
du terroir champenois, Steve De Long s'est associé avec un second
Américain, l'auteur spécialisé dans l'univers du vin, Charles Curtis.
«En 2020, nous avons lancé avec Steve De Long le projet Mapping
Champagne, qui est toujours en cours, informe Charles Curtis. À
travers un important travail de collecte de données, nous souhaitons
offrir de nouveaux outils de compréhension aux professionnels et
aux passionnés de la Champagne.» Ainsi, pour la cartographie du
vignoble, Steve De Long s'est-il appuyé sur des moyens modernes
tels qu'OpenStreetMap (service collaboratif de cartographie en ligne),
Copernicus Data (programme européen d'observation de la Terre
par satellite), les données cadastrales ou encore les ressources de
l'INAO. «Nous avons souhaité rendre hommage à Louis Larmat en
nous inspirant du style de ses cartes, de l'élégance de leurs couleurs,
et de la sobriété de leur dessin», explique Steve De Long. Charles
Curtis, de son côté, a arpenté le vignoble de Champagne, qu'il connaît
bien, pour livrer des guides de terrain reprenant la topographie,
l'exposition, l'encépagement, des terroirs cartographiés Pour chaque
cru, l'auteur dresse un index des lieux-dits, des domaines vignerons et
des négociants propriétaires de vignes. Après deux ans de travaux, les
premières réalisations ont été publiées en fin d'année 2022. Une carte
de l'ensemble de la Champagne et de ses régions viticoles a dans un
premier temps été réalisée, reprenant les 34168hectares de l'appellation
protégée. Un guide de terrain du terroir de la Côte des Blancs, aussi, a
été présenté, ainsi que neuf cartes individuelles de grands et premiers
crus de cette région champenoise: Chouilly, Cramant, Avize, Oger,
Le Mesnil, Vertus, Cuis, Grauves et Oiry. «Nous avons achevé la
cartographie des coteaux du Petit Morin, des coteaux du Sézannais, et
de Montgueux, et nous sommes en train de travailler sur les coteaux
vitryats, indiquent les auteurs. Nous y travaillons depuis deux ans. Nous
espérons bientôt publier un atlas de la Côte des Blancs. Le travail sur le
vignoble de la Montagne de Reims est commencé. Il va falloir au moins
deux ans pour le finaliser. Par la suite nous travaillerons sur la vallée
de la Marne et la Côte des Bar. L'ensemble de la cartographie de la
Champagne sera terminée d'ici quelques années.» D'ici là, les travaux de
Charles Curtis et de Steve De Long peuvent être consultés et les cartes
acquises sur le site américain de De Long Wine, ou sur la page internet
de la rémoise Émilie Jeangeorges et du Cercle GrandsChampagnes.
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Ils réactualisent les cartes de la Champagne viticole
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Thomas Crouzet Petite révolution pour le monde du champagne. Près
de 80ans se sont écoulés depuis les travaux du cartographe Louis
Larmat, qui s'est attelé, dans les années 1940, à recenser les divers
vignobles de France, dont la Champagne. Mais depuis, aucun travail
de réactualisation n'avait été mené. «Si la plupart des vignobles de
France possèdent depuis longtemps des cartographies détaillées et
documentées de leur vignoble, il n'en est rien pour la Champagne,
s'étonne l'américain Steve De Long, cartographe. Cette appellation
mythique, parmi les plus renommées au monde, ne disposait jusqu'à
aujourd'hui d'aucune carte actuelle de son parcellaire.» Or, depuis
les travaux de Louis Larmat, le vignoble de Champagne a largement
évolué, voyant son appellation protégée doubler de superficie entre
1946 et 1975. Cette appellation mythique, parmi les plus renommées
au monde, ne disposait jusqu'à aujourd'hui, d'aucune carte actuelle
de son parcellaire Steve De Long, cartographe «La Champagne, bien
qu'elle ait d'abord mis en avant la tradition de l'assemblage des crus, a
toujours cultivé la connaissance du parcellaire, transmise par les chefs
de cave, poursuit Steve De Long. L'émergence des champagnes de
vignerons et d'une offre de cuvées de terroir, a depuis naturellement
suscité une curiosité nouvelle pour les spécificités de villages et de
parcelles.» Pour combler le vide et proposer des documents détaillés
du terroir champenois, Steve De Long s'est associé avec un second
Américain, l'auteur spécialisé dans l'univers du vin, Charles Curtis.
«En 2020, nous avons lancé avec Steve De Long le projet Mapping
Champagne, qui est toujours en cours, informe Charles Curtis. À
travers un important travail de collecte de données, nous souhaitons
offrir de nouveaux outils de compréhension aux professionnels et
aux passionnés de la Champagne.» Ainsi, pour la cartographie du
vignoble, Steve De Long s'est-il appuyé sur des moyens modernes
tels qu'OpenStreetMap (service collaboratif de cartographie en ligne),
Copernicus Data (programme européen d'observation de la Terre
par satellite), les données cadastrales ou encore les ressources de
l'INAO. «Nous avons souhaité rendre hommage à Louis Larmat en
nous inspirant du style de ses cartes, de l'élégance de leurs couleurs,
et de la sobriété de leur dessin», explique Steve De Long. Charles
Curtis, de son côté, a arpenté le vignoble de Champagne, qu'il connaît
bien, pour livrer des guides de terrain reprenant la topographie,
l'exposition, l'encépagement, des terroirs cartographiés Pour chaque
cru, l'auteur dresse un index des lieux-dits, des domaines vignerons et
des négociants propriétaires de vignes. Après deux ans de travaux, les
premières réalisations ont été publiées en fin d'année 2022. Une carte
de l'ensemble de la Champagne et de ses régions viticoles a dans un
premier temps été réalisée, reprenant les 34168hectares de l'appellation
protégée. Un guide de terrain du terroir de la Côte des Blancs, aussi, a
été présenté, ainsi que neuf cartes individuelles de grands et premiers
crus de cette région champenoise: Chouilly, Cramant, Avize, Oger,
Le Mesnil, Vertus, Cuis, Grauves et Oiry. «Nous avons achevé la
cartographie des coteaux du Petit Morin, des coteaux du Sézannais, et
de Montgueux, et nous sommes en train de travailler sur les coteaux
vitryats, indiquent les auteurs. Nous y travaillons depuis deux ans. Nous
espérons bientôt publier un atlas de la Côte des Blancs. Le travail sur le
vignoble de la Montagne de Reims est commencé. Il va falloir au moins
deux ans pour le finaliser. Par la suite nous travaillerons sur la vallée
de la Marne et la Côte des Bar. L'ensemble de la cartographie de la
Champagne sera terminée d'ici quelques années.» D'ici là, les travaux de
Charles Curtis et de Steve De Long peuvent être consultés et les cartes
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Château-Thierry : la cité des Fables sera
celle du champagne ce samedi
La Saint-Vincent de l’Archiconfrérie des vignerons de la Champagne a lieu ce samedi à
Château-Thierry. Cela n’arrive que tous les neuf ans. Les viticulteurs de Trélou-sur-Marne et
la confrérie du Hordon sont à la manœuvre.
La bannière a été transmise à la confrérie du Hordon de la Vallée à Sézanne où avait lieu en
2022 la Saint-Vincent de l’archiconfrérie.
Par Laurence PICANO
Publié: 8 janvier 2023 à 17h33 L’Union
N ous défilerons en premier avec la bannière, le tonneau de vin clair et aussi la brioche et les
bâtons de Saint-Vincent, un par village. » Nathalie Assailly doit vivre Saint-Vincent en ce
moment. Celle qui est aussi administratrice du Syndical général des vignerons travaille à
l’organisation de la Saint-Vincent de l’archiconfrérie des vignerons de la Champagne à
Château-Thierry, ce samedi 14 janvier. Ce n’est pas tous les jours qu’un tel événement se
déroule dans le sud de l’Aisne : « Tous les 9 ans, elle a lieu à Château-Thierry », confirme la
vigneronne de Trélou-sur-Marne. Elle prépare aussi, pour le 22 janvier, jour même de la
Saint-Vincent, celle de la confrérie du Hordon de la Vallée, qui compte plusieurs villages dont
Trélou-sur-Marne dans l’Aisne. C’est à cette confrérie, créée en 2010, qu’a été confiée
l’organisation de ce grand moment du champagne. Dans cette perspective « nous avons eu
une reprise de la bannière le 1er avril 2022 à Sézanne », raconte-t-elle. Sa confrérie est la
dernière comprenant des viticulteurs de l’Aisne.
Le Hordon de la Vallée brandira, outre les bâtons de Saint-Vincent, souvent gravés à l’effigie
du patron des vignerons, les petits panneaux sur lesquels sont inscrits les noms des villages.
« Nous, les femmes, porterons des capes grises et des jupes grenat, les hommes auront des
pantalons en velours, des chemises bleues et des tabliers ». Et derrière la trentaine de
personnes représentant le hordon (qui désigne un groupe de personnes qui travaillent dans les
vignes) défileront « les confréries des villages et des maisons de champagne » mais aussi trois
fanfares locales, en l’occurrence la fameuse fanfare de Chézy-sur-Marne, connue pour ses
chorégraphies, celle de l’union musicale de Château-Thierry et celle de Charly-sur-Marne. Le
tout pour un défilé, donc haut en couleur et en musique, qui partira de la place Jean-Moulin,
où le rendez-vous est fixé à 14 heures, pour aller vers l’hôtel de ville, où aura lieu la photo
officielle puis vers l’église où sera célébrée la fameuse messe par l’évêque. Elle est censée
assurer la qualité de la récolte. « En 2021, il n’y a pas eu de messe, pas de Saint-Vincent, et la
récolte n’a pas été bonne », rappelle Nathalie Assailly.
Après cette messe au cours de laquelle interviendront les choristes de Charly par chœur,
direction le palais des sports où aura sera proposé le champagne d’honneur et où auront lieu
les discours. Celui du directeur général du comité champagne et celui du maire de Château-
Thierry.
« La Saint-Vincent est l’occasion de montrer notre attachement à nos coteaux », lance
Evelyne Roques-Boizel, coprésidente de l’achiconfrérie, qui participera à sa troisième Saint-
Vincent à Château-Thierry. Elle signale que les élèves des lycées viticoles seront de la partie
ainsi que ceux du lycée hôtelier de Château-Thierry qui « va aider au moment des
cérémonies ».
L’occasion aussi, pour ce monde-là, celui du champagne, de se réunir et à ses membres de se
rencontrer.
« Une signalétique aux couleurs de l’UNESCO »
En quoi est-ce positif d’accueillir la Saint-Vincent ?
Un tel rassemblement, qui ne s’était pas tenu dans notre ville depuis de nombreuses années,
est un coup de projecteur incroyable sur la Cité poétique et son identité.
Il concourt à la notoriété et à l’attractivité de la ville, en complément des nombreuses actions
entreprises pour y parvenir.
Pouvez-vous dévoiler l’idée maîtresse de votre discours ?
Dans un monde mondialisé, qui peut parfois manquer d’âme, nous devons renforcer notre
identité locale et maintenir les traditions. Surtout dans notre ville qui fait face à l’expansion de
la région parisienne. Célébrer la Saint-Vincent, c’est valoriser notre terroir, son breuvage et
ses producteurs.
Est-ce une manière de montrer que Château-Thierry, c’est aussi le champagne ?
Le champagne est une composante essentielle de l’âme de notre ville, ce qui se matérialise par
nos coteaux, le festival Champagne et Vous, les caves Pannier. Cette identification doit être
visible au quotidien et nous souhaitons installer prochainement une signalétique aux couleurs
de la mission UNESCO Champagne.
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Actualités-Infos Générales
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FESTIVITÉS
Un retour à la source
pour la Saint-Vincent
VERT-TOULON La Saint-Vincent sera dignement fêtée ce dimanche avec la
traditionnelle messe en l'honneur du saint patron des vignerons.
Après deux éditions sans célé
bration pour cause de Covid,
Brigitte Herregods, présidente
de l’association Saint-Vincent de
Vert-Toulon, et Daniel Rondeau, cé
lèbre écrivain et Académicien co
créateur de ce rendez-vous festif an
nuel célébré depuis 30 ans, sont ra
vis de retrouver les vignerons du
secteur pour célébrer leur saint pa
tron. «Ily a trois ans, nous avionsfêtê
notre 30’ anniversaire avec l’arche
vêque de Mossoul, Monseigneur Na
jeeb, l’êvêque de Châlons, Monsei
gneur Touvet, le philosophe Jean-Luc
Marion de l’Académie française et la
famille Arafat. En trente ans, la Saint
Vincent de Vert-Toulon est devenue un
rendez-vous singulier où nous célé
brons le travail de la vigne, des vigne
rons et de tous ceux qui nous ont pré
cédés, mais aussi la gloire et la misère
du monde. », explique Daniel Ron
deau.
“Après deux ans de silence
obligé, nous retournons
à la source, c’est-à-dire
à la vigne et au vigneron"
Daniel
Rondeau
Cette année, les organisateurs ont
opté pour un retour aux sources,
« c’est-à-dire à la vigne etau vigneron,
c’est pourquoi notre invitê d'honneur
En 2020. Daniel Rondeau avait notamment invitê larchevêque de Mossoul. le pêre Najeeb. Remi Wafflart
est Maxime Toubart, président du syn
dicat général des vignerons», indique
l'Académicien, originaire de
Congy. ■
Messe de Saint-Vincent le 22 janvier à
11 heures, en église de Vert-Toulon.
DANIEL RONDEAU REÇOIT MARIO VARGAS LLOSA
Né en 1948 au Mesnil-sur-Oger, Daniel Rondeau a été journaliste pour de
grands titres nationaux, éditeur, ambassadeur de France à Malte et auprès
de l'Unesco.II a publié une vingtained'ouvrageset a reçuen 1998 le
Grand Prix de littérature Paul Morand. Élu à l'Académie française, le 6 juin
2019 et reçu le 4 novembre 2021, il accueillera dans une dizaine de jours à
l'Académiele prix Nobelde littérature,MarioVargasLlosa.«C'estla pre
mière fois que l'Académie accueille un écrivain qui n'écrit pas en français.
Mais il a depuis 40 ans contribué à l'actualité de notre langue en défendant
la littératurefrançaise(Flaubert,Hugo ) dans le mondeentier», indique
Daniel Rondeau qui termine actuellement un livre sur Beyrouth.
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Sujet du média : Actualités-Infos Générales
22 Janvier 2023
Journalistes : -
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jhm.fr p. 1/2
Une belle Saint-Vincent champenoise en Haute-Marne
Visualiser l'article
Monique Daubanton est la présidente de la confrérie Saint-Vincent des vignerons.
Terroir. La confrérie Saint-Vincent des viticulteurs de Rizaucourt-Buchey et Argentolles (champagne AOC) a fêté son
saint patron dimanche 22 janvier, à Colombey-les-deux-Eglises.
La coutume de la Saint-Vincent est en train de renaître dans les villages haut-marnais de l'appellation champagne après trois
années blanches liées à la crise sanitaire. Elle rassemble les amoureux du patrimoine viticole, bien moins nombreux
néanmoins cette année que durant les années 2010.
La journée a commencé par la traditionnelle cérémonie de la Saint-Vincent en l'église Notre-Dame-en-son-Assomption. Le
sermon du père Fusili a retracé le martyre de ce saint, dont la vie ressemble à un bon vin. Son homélie a été ponctuée par les
beaux chants universels de la chorale Couleurs du temps de Rennepont, présente spécialement pour l'occasion.
A l'issue de l'office, la procession a convié l'assemblée à se rendre dans la grange de René Piot, pour un vin d'honneur au
champagne bien sûr. Quelques acteurs de la vie locale étaient présents, notamment le secrétaire général de la préfecture,
Maxence Den Heijer, le maire de Colombey, Pascal Babouot, et le président de l'Académie départementale de cuisine, Olivier
Billard.
Fierté haut-marnaise
Monique Daubanton, présidente de la confrérie Saint-Vincent, et son époux Jean-Jacques, représentant local du Syndicat
général des vignerons (SGV), ont animé cette journée dédiée à leur métier avec chaleur. Les familles Mocquart, Daubanton et
Hudelet restent des précurseurs dans le domaine du champagne en Haute-Marne. Leurs exploitations perdurent depuis près de
40 ans et illustrent leurs efforts pour faire vivre la ruralité. On peut saluer aussi l'engagement de trois jeunes du secteur, qui
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Une belle Saint-Vincent champenoise en Haute-Marne
22 Janvier 2023
jhm.fr p. 2/2
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reprennent le flambeau : Clément Daubanton, Henri Hudelet et Blandine Mocquart, qui a obtenu son diplôme d'oenologue en
juin dernier.
De notre correspondante Aurélie Chenot
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Actualités-Infos Générales
p. 1/1
Château-Thierry
accueille La Saint-Vincent
0fVCmAmZr_7Sb7FYft04EWXkrdm_VXzLTZuedPQ04C45v5idnVUBFqAJJPYi0kdyvOTky
Château-Thierry accueille La Saint-Vincent Cette année, la Saint-Vincent de l'Archiconfrérie des vignerons de Champagne a lieu
à Château-Thierry. Ce n'est pas tous les jours qu'un tel événement se déroule dans le sud de l'Aisne mais tous les neuf ans. C'est la
confrérie du Hordon de la Vallée, organisatrice de l'événement, qui ouvrira, ce samedi, le défilé avec les bâtons de Saint-Vincent.
Et derrière la trentaine de personnes représentant le hordon, défileront les confréries des villages et des maisons de champagne mais
aussi trois fanfares locales. Le tout pour un défilé haut en couleur et en musique qui partira de la place Jean-Moulin, où le rendez-vous
est fixé à 14heures, pour aller vers l'hôtel de ville, où sera prise la photo officielle, puis vers l'église Saint-Crépin où sera célébrée
la fameuse messe par l'évêque. Après l'office censé assurer la qualité de la récolte, direction le palais des sports où sera proposé le
champagne d'honneur et où auront lieu les discours. Celui du directeur du Comité Champagne et celui du maire de Château-Thierry.
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Actualités-Infos Générales
p. 1/1
LOISIRS
Que faire
ce week-end
Après la traditionnelle pause au moment des fêtes de fin d'année,
les propositions de sorties remplissent à nouveau l'agenda.
CLARA LUCIANIEN CONCERT A REIMS
C’est à guichets fermés que la chan
teuse aux quatre Victoires la mu
de
sique se produira demain soir.
REIMS Samedi 14 janvier, à 20 heures,
à lArena. C'est complet. Infos : 03 26 77 44 44
et www.reimsarena.com
LES RULLES DU RIRE À REIMS
Deux spectacles sont au programme
des Bulles rire ce week-end, 8“ du et
ce sera au Comedy Club.
Royal
Les humoristes Cécile Giroud et Yann
Stotz se produiront vendredi 13 jan
vier, à 20 heures, et Quentin, un tout
jeune humoriste, sera sur scène di
manche 15 janvier, à heures.
16
REIMS Au Reims Royal Comedy club,
35 rue Buirette. Tarif : 22 €. Infos :
09 83 87 40 32 et www.royalcomedyclub.fr
clEmentinecélarié à sedan
Le chef-d’œuvre de Guy de Maupas
sant « Une est devenu un spec
Vie »
tacle que la comédienne interprète
seule sur scène. Voir la page précé
dente.
SEDAN Dimanche 15 janvier, 18 heures,
à
au Pôle culturel. Tarifs : 28 25 €
et
Infos : 03 24 27 73 41 et www.sedan.fr
DES AIRS D’OPERA À TERGNIER
« Un opéra sans diva », c’est le nom
du concert qui est proposé ce ven
dredi au centre culturel de Tergnier.
Le quatuor Anches Hantées jouera
les belles mélodies de la musique
classique, de l'opéra. «Pour ce pro
gramme, point de de colorature
diva,
ni de baryton, mais un quatuor de cla
rinettes aux multiples voix qui magni
fie certaines des pages les plus emblê
matiques répertoire lyrique. » du Le
concert, d’une durée 50 minutes,
de
est tout public.
TERGNIER (AISNE) Vendredi 13 janvier,
à 20 h au centre culturel. Tarifs 30, : 4 ou 8 €,
gratuit pour les moins de ans. 12
Infos 03 23 40 24 40 et www.ville-tergnier.fr
:
LES CONCERTS DE POCHE À VITRY
Delphine Haidan, mezzo-soprano,
Pierre Génisson, clarinette, et Ludmi
ce vendredi à Vitry dans le cadre des
Concerts poche. Au programme de :
du Danube à l’Oural, voyage un ro
mantique avec compositeurs
les
Schubert, Schumann, Brahms, Tchaï
kovsky...
VITRY-LE-FRANÇOIS Vendredi 13 janvier,
à 20 heures, à la Salle du Manège. Tarifs : 10 €
(moins de ans, demandeurs d'emploi et
26
bénéficiaires des minima sociaux : 6 €). Infos :
06 76 61 91 et www.concertsdepoche.com
83
DU PIANO A CHÂTEAU-THIERRY
Le premier concert de piano pro
grammé l'Association Piano Châ
par
teau Co aura lieu dimanche. 11 se
and
ra donné par la jeune pianiste Bella
Schültz. Au programme : Bach, fan
taisie chromatique en mi
et fugue ré
neur BWV 903, Beethoven sonate nO
30 op. 109 en mi majeur, Chopin Fan
taisie en mineur op Schumann
fa 49,
Sonate op 22 N° en sol mineur.
2
CHÂTEAU-THIERRY Dimanche 15 janvier,
à 17 heures, à la Chapelle de la Benoîte
Madeleine. Entrée 10 € (gratuit
pour les moins de 25 ans).
GROCANTE DES ARCADES À CHARLEVILLE
Les amateurs de brocante et d’anti
quité vont retrouver rendez
leur
vous habituel de la place Ducale ce
dimanche. La brocante des Arcades
reprend rythme habituel du son 3e
dimanche de chaque mois. pourra
On
y trouver des objets de toutes les
époques, pour tous goûts et tous
les à
les prix, pièces de collection, œuvres
d’art, meubles, objets décora
de
tion...
CHARLEVILLE-MÉZIÈRES Dimanche 15 janvier,
de 8 à 17 heures, Ducale.
place
DU THEÂTRE à soissons
Le théâtre Saint-Médard accueille
trois compagnies week-end.
ce
Montloon Compagnie jouera « Train
d’Enfer» vendredi 13 janvier à
20 h Théâtre Grenier 30. Le du pré
sentera le célèbre Knock » samedi
«
14 janvier 20 h Enfin, Compa
à 30. la
gnie L'Art et la Manière proposera
« La Voix Humaine » dimanche 15
janvier à 17 heures.
SOISSONS Au théâtre Saint-Médard,
la Berlinskaïa, piano, se produiront
Infos
: contact@pianochateauandco.org
64 avenue de Paris. Tarifs : 15 € la place
(10 € réduit). Infos : 03 23 53 54 42
CHÂTEAU-THIERRY ACCUEILLE LA SAINT-VINCENT
Cette année, la Saint-Vincent de l'Archiconfrérie des vignerons de Cham
pagne a lieu à Château-Thierry. Ce n'est pas les jours qu'un tel événe
tous
ment se déroule dans le de l'Aisne mais tous les neuf ans. C'est sud la
confrérie du Hordon de la Vallée, organisatrice de l'événement, qui ouvrira,
ce samedi, défilé avec les bâtons de Saint-Vincent. Et derrière la trentaine
le
de personnes représentant le hordon, défileront confréries des villages
les
et des maisons de champagne mais aussi fanfares locales. Le tout
trois
pour défilé haut en couleur en musique qui partira de la place Jean
un et
Moulin, où le rendez-vous est fixé 14 heures, pour aller vers l'hôtel à de
ville, sera prise la photo officielle, puis vers l'église Saint-Crépin où sera
où
célébrée la fameuse messe par l'évêque. Après l'office censé assurer la qua
lité de récolte, direction le palais sports où sera proposé cham
la des le
pagne d'honneur et où auront lieu discours. Celui du directeur du Comi
les
té Champagne celui du maire Château-Thierry.
et de
et www.theatresaintmedard.com
L’ACCORDÉON À CHAILLEVOIS
DE
L’accordéoniste Nicolas Demizieux
fera revivre les airs d’autrefois
comme La Java bleue, Mon Amant de
Saint-Jean, Sous les ponts Paris... le
de
temps après-midi convivial. 11
d’un
devrait donner envie spectateurs
aux
d’esquisser quelques pas de danse.
Pour reprendre des forces, le public
pourra déguster la tarte aux
de
pommes.
CHAILLEVOIS (AISNE) Dimanche 15 janvier,
à 15 heures, à la Emile-Comba.
salle
Entrée gratuite. Infos 03 23 80 : 1813
et
www.picardiedeschateaux.fr
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Edition : 09 janvier 2023 P.4
(Quotidiens régionaux)
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Audience : 363000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/1
L'AGENDA DE LA SEMAINE
✓ Lundi
Santé Les laboratoires de biologie médicale repartent en grève ce
lundi, et pour une semaine. Sur les 4 200 laboratoires de biologie
médicale de France, 4 000 seront fermés du 9 au 15 janvier.
200 resteront ouverts pour assurer les urgences, en lien avec les
hôpitaux et les cliniques. Ce front uni, rassemblant les syndicats du
secteur et les granas laboratoires privés, durcit ainsi le ton avec
cette grève plus longue que les précédentes. En cause : les prélè
vements financiers et les économies imposées par la loi de rinan
cement de la Sécurité sociale 2023 pour «rembourser» 1,3 mil
liard d'euros au titre des bénéfices Covid d'ici à 2026. Un montant
jugé excessif par les biologistes, selon lesquels cela entraînerait la
fermeture d'au moins 400 laboratoires de proximité, notamment
dans les déserts médicaux et la suppression de 10 000 emplois in
directs.
✓ Mercredi
Soldes d'hiver Du mercredi 11 janvier au mardi 7 février.
Cinéma Le 10e festival du cinéma américain, qui fait la part belle
aux films primés, nominés ou oscarisés, débute ce mercredi avec la
projection de Gloria de John Cassavetes, à 19 heures, à la média
thèque Jean-Falala (2, rue des Fuseliers) de Reims.
Basket-ball À 20 heures, à l'Arena (rue de la Vieille-Meuse) de
Charleville-Mézières, 16e de finale retour de l'Eurocoupe féminin :
les Flammes (Charleville-Mézières) rencontrent Vilnius (Lituanie).
✓ Vendredi
Économie À18 h 30, au Capitole (68, avenue du Président-Roose
velt) de Châlons-en-Champagne, présentation des vœux de la
chambre de commerce et d'industrie (CCI), de la chambre des mé
tiers et de l'artisanat (CMA), de la confédération des PME (CPME) et
du Medef de la Marne au « monde économique » du département.
Politique À 11 heures, élection du nouveau président du Grand
Est, à l'Hôtel de région sis place Gabriel Hocquard à Metz.
✓ Samedi
Champagne À Château-Thierry, comme tous les neuf ans, fête de
la Saint-Vincent de l'Archiconfrérie des vignerons de Champagne.
L'immense défilé devrait, selon la tradition, s'élancer dès 14 h 30 à
travers la cité des Fables pour gagner en musique l'église Saint
Crépin où suivra l'office religieux.
✓ Dimanche
Football À 15 heures, au stade Auguste-Delaune (33, chaussée
Bocquaine) de Reims, 18e journée de Ligue 1 : le Stade de Reims
rencontre
Nice.
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Presse écrite
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Edition : 09 janvier 2023 P.6
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : Lundi Santé
Périodicité : Quotidienne
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Audience : 312000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/1
Lundi
0_kAPht7d8-2ovBAOUb5E0n00ZuV0WxbbeYZi0l7ZEv-JY0dtCBw9i5kmGOqXvwK3ZWI1
Lundi Santé Les laboratoires de biologie médicale repartent en grève
ce lundi, et pour une semaine. Sur les 4200 laboratoires de biologie
médicale de France, 4000 seront fermés du 9 au 15janvier. 200resteront
ouverts pour assurer les urgences, en lien avec les hôpitaux et les
cliniques. Ce front uni, rassemblant les syndicats du secteur et les
grands laboratoires privés, durcit ainsi le ton avec cette grève plus
longue que les précédentes. En cause: les prélèvements financiers et les
économies imposées par la loi de financement de la Sécurité sociale
2023 pour «rembourser» 1,3 milliard d'euros au titre des bénéfices
Covid d'ici à 2026. Un montant jugé excessif par les biologistes, selon
lesquels cela entraînerait la fermeture d'au moins 400 laboratoires de
proximité, notamment dans les déserts médicaux et la suppression
de 10000 emplois indirects. Mercredi Soldes d'hiver Du mercredi
11 janvier au mardi 7 février. Cinéma Le 10e festival du cinéma
américain,
qui fait la part belle aux films primés, nominés ou oscarisés,
débute ce mercredi avec la projection de Gloria de John Cassavetes,
à 19heures, à la médiathèque Jean-Falala (2, rue des Fuseliers) de
Reims. Basket-ball À 20heures, à l'Arena (rue de la Vieille-Meuse)
de Charleville-Mézières, 16e de finale retour de l'Eurocoupe féminin:
les Flammes (Charleville-Mézières) rencontrent Vilnius (Lituanie).
Vendredi Économie À 18h30, au Capitole (68, avenue du Président-
Roosevelt) de Châlons-en-Champagne, présentation des vœux de la
chambre de commerce et d'industrie (CCI), de la chambre des métiers
et de l'artisanat (CMA), de la confédération des PME (CPME) et du
Medef de la Marne au «monde économique» du département. Politique
À 11heures, élection du nouveau président du Grand Est, à l'Hôtel
de région sis place Gabriel-Hocquard à Metz. Samedi Champagne À
Château-Thierry, comme tous les neuf ans, fête de la Saint-Vincent
de l'Archiconfrérie des vignerons de Champagne. L'immense défilé
devrait, selon la tradition, s'élancer dès 14h30 à travers la cité des
Fables pour gagner en musique l'église Saint-Crépin où suivra l'office
religieux. Dimanche Football À 15heures, au stade Auguste-Delaune
(33, chaussée Bocquaine) de Reims, 18e journée de Ligue 1: le Stade
de Reims rencontre Nice.
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Famille du média : PQR/PQD
Edition : 06 janvier 2023 P.11
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : PHILIPPE
Périodicité : Quotidienne
Audience : 363000
LAUNAY
Nombre de mots : 480
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/2
EPERNAY ETSAREGION
CHAMPAGNE
La révolte des
vignerons à ïécran
PAYS D'ÉPERNAY Dans sa série "Invitation au voyage",
Arte a diffusé un épisode de sept minutes consacré
à la révolte des vignerons de Champagne, en 1911.
II est disponible sur le site de la chaîne franco-allemande.
PHILIPPE
LAUNAY
40
Le titre du programme est évoca
teur. «À Épernay, la bataille des
bulles » laisse deviner le scéna
rio de la série diffusée par Arte de
puis ce jeudi. Elle retrace la célèbre
histoire de la révolte des vignerons
de la Champagne en 1910-1911,la
«Saint-Barthélêmydu vin » comme le
souffle la voix-off pour résumer les
événements.
Pour mémoire, le feu couvait depuis
1908 et le projet de délimitation du
vignoble de champagne par le
conseil d’État. L’Aube n’est pas inté
grée et les vignerons du département
vivent mal cette exclusion. L’exaspé
ration gagne du terrain des deux cô
tés de la frontière : dans la Marne
parce que le négoce gagne beaucoup
d’argent en achetant les raisins à pe
tits prix même quand les vendanges
C'est le nombre de militaires qui ont
tenté de ramener le calme dans les
vignes de la Marne en 1911.Ils sont
restés jusqu'aux vendanges
sont mauvaises ; et dans l’Aube car
les mêmes négociants n'hésitent pas
à s’approvisionner là-bas à plus bas
tarif encore en fraudant la délimita
tion et en imposant une concurrence
déloyale aux vignerons marnais.
Les vendanges exécrables de 1910
font déclencher des mouvements
importants. En octobre 1910,les rues
d'Épernay sont noires de manifes
tants. Un projet de loi est à l’étude
pour établir un contrôle strict de la
délimitation de 1908. Les vignerons
ne sont pas calmés. Ceux qui ne vini-
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CHAMPAGNE - La révolte des vignerons à l'écran
Edition : 06 janvier 2023 P.11
p. 2/2
La révolte dans les vignes champenoises est dêclenchêe sur fond de bênêfices records du négoce et de misére chez les vignerons. Capture d'écran Arte
fient pas sont dans la misère et ré
clament une révision des tarifs. En
janvier 1911,des établissements de
négociants suspectésde fraudes sont
saccagés à Hautvillers et Damery.
Des bouteilles sont jetées à la Marne.
Le gouvernement réagit à cette in
surrection et envoie des régiments
d'armée pour maintenir l’ordre. Ils
resteront jusqu’à 40 000 soldats sur
place jusqu’aux vendanges de 1911.
Entre-temps, le président du Conseil
valide aussi la délimitation de 1908,
excluant de facto l’Aube de la zone
d'appellation champagne. 11n’en fal
lait pas plus pour embraser les ga
lipes là-bas. Les maires démis
sionnent, la grève de l’impôt est lan
cée et 20000 manifestants enva
hissent Troyes.
Le Sénat essaie d’apaiser le climat en
votant une motion favorableà l’Aube.
Le texte provoque la colère dans la
Marne et la maison Ayala, à Aÿ, est
brûlée alors même qu’elle n’est pas
parmi les fraudeuses. C’est la Saint
Barthélémy du vin.
Considérée comme une terre de
sous-champagne, l’Aube ne rentre
dans la délimitation qu’en 1927... ■
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Presse écrite
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Famille du média : Médias spécialisés
Edition : Fevrier 2023 P.95
grand public
Journalistes : GÉRARD MUTEAUD
Périodicité : Mensuelle
Nombre de mots : 270
Audience : 1026000
Sujet du média : Culture/Arts
littérature et culture générale
p. 1/1
Le vin
PAR GÉRARD
MUTEAUD
1911, LES VIGNERONS
CHAMPENOIS FONT
PLIER LE NÉGOCE
Entre 1890et 1910,les vignerons de Champagne,
dont les trois quarts possèdent moins d'un hectare,
subissent une successionde maigres récoltes
et se retrouvent pieds et poings liés face au négoce,
qui fixe à sa guise le prix du kilo de raisin. Dans
ce contexte, la commercialisation par le négoce
de vins mousseux ne contenant que 51 % de vins de
Champagne,assemblés à des vins de l'Aube, d'Anjou,
de Touraine ou du Midi, provoque le soulèvement
des vignerons, qui rédament une délimitation de l'aire
d'appellation. Faceà l'inertie du gouvernement,
la révolte édate en 1911.Des maisons de négoce,
soupçonnées de se livrer à la fraude, sont saccagées.
Le 12 avril, le préfet de la Marne fait occuper
militairement le vignoble. La fédération des syndicats
de la Champagne mobilise ses adhérents à Aÿ,
où la foule défile derrière des drapeaux rouges.
Les hommes du 31erégiment de dragons chargent
les émeutiers. Ivres de rage, 6000 vignerons mettent
le feu aux maisons Deutz & Geldermann, Bissinger et
Ayala. Ils pillent les appartements, éventrent les fûts,
arrachent les vignes. Les jours suivants, 40000 soldats
occupent la région d'Épernay. Le Conseil d'État
prend enfin la décision: la Champagne reste délimitée,
mais seule la Marne pourra appeler son vin
«champagne». L'Aube devra patienter jusqu'en 1927
pour être intégrée à l’aire d'appellation, qui regroupe
318 communes des départements de la Marne, de
l'Aube, de l'Aisne, de Seine-et-Marne et de la Haute
Marne. Et le négoce finira par devoir négocier avec
le syndicat des vignerons le prix du kilo de raisin.
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Famille du média : Médias professionnels
Audience : 114538
Sujet du média : Tourisme-Gastronomie
13 Janvier 2023
Journalistes : Olivier
Bazalge
Nombre de mots : 577
www.vitisphere.com p. 1/2
Le vigneron de Champagne Erick De Sousa n'est plus
Visualiser l'article
Ayant laissé la main à ses trois enfants, Charlotte, Julie et Valentin depuis 2020, celui qui a emmené la maison De Sousa vers
la reconnaissance qualitative s'est éteint en début d'année
Erick De Sousa avait pris la tête de la maison éponyme en 1986 avant de laisser ses enfants lui succéder en 2020 - crédit
photo : Alexis ATTIMONT
Agé de 59 ans, le vigneron champenois Erick De Sousa, qui avait repris les rênes de la maison éponyme en 1986, est décédé
le 4 janvier dernier des suites d'une longue maladie. Depuis 2020, ses 3 enfants Charlotte, Julie et Valentin avait repris la
gestion intégrale du domaine, « notre père nous laissant intégralement la main pour appliquer nos idées, tout comme on lui
avait laissé carte blanche lorsqu'il a repris à la suite de son père en 1986 » , explique sa fille Charlotte De Sousa.
Personnage remarquable du vignoble par sa capacité à se démarquer et trouver des idées nouvelles, Erick De Sousa avait seul
repris les rênes du domaine familial lors du départ à la retraite de son père Antoine. Ayant quitté le Portugal jeune enfant aux
côtés de ses parents, ce dernier avait fondé la maison De Sousa en 1950 après son mariage avec Zoémie Bonville, issue d'une
famille de vignerons champenois. « En 1986, mon père a partagé le vignoble avec sa soeur avant de poursuivre seul
l'aventure de la maison De Sousa. Son perfectionnisme et son sens inné pour trouver des bonnes idées dans la vinification ou
les noms originaux de cuvée ont largement contribué au développement de notoriété du domaine et la qualité de ses vins » ,
abonde encore Charlotte De Sousa.
Novateur et original
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Le vigneron de Champagne Erick De Sousa n'est plus
13 Janvier 2023
www.vitisphere.com p. 2/2
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La séparation qualitative entre vignes plus âgées et plus jeunes, l'introduction de la vinification en petits fûts de chêne pour
apporter plus de gras, avant, à l'aube des années 2000, la démarche de conversion vers le bio puis la biodynamie, sont
quelques-unes des contributions majeures d'Erick De Sousa au gain de notoriété d'une maison qui fait aujourd'hui référence
au sein de la Côte des Blancs.
« Il avait un talent pour trouver les noms de cuvée qui ont fait leur place et marchent toujours aussi bien aujourd'hui. Il
aimait les noms qui se démarquaient à l'image de notre nom à consonnance portugaise détonnant avec les classiques
champenois. Puis, dès la fin des années 90, il s'est montré convaincu par le style des vins, tout en fraîcheur et minéralité, que
proposaient des vignerons bios. Il sentait que nos terroirs de chardonnay sur craie se prêtaient à ce style de vins et une
production bio en phase avec le respect environnemental » , poursuit sa fille.
La certification bio arrivera en 2010 avant d'obtenir celle de Demeter pour la production en biodynamie en 2013. Alors que
ses enfants se préparaient à prendre la suite, les problèmes de santé ont poussé Erick De Sousa à leur laisser la main un peu
plus tôt que prévu, tout en veillant à rester proche d'eux pour les accompagner dans ce passage de témoins. Sa maladie lui
avait fait perdre l'usage de la parole et, comme un symbole, sa fille Charlotte a été choisie cette année pour figurer au sein du
Top 20 du vin de Vitisphere, pour la mise en place de vidéos de dégustation et d'un accueil au domaine en langue des signes
et faciliter l'accès au monde du vin pour le public sourd, muet et malentendant.
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Radio
• ● SUD RADIO (05/01/23 à 05:54 | 00:01:40)
« Le grand matin 5h-7h » Benjamin Glaise
Axel Rebecq, fondateur de "Fromages et Breuvages",
intervient dans l'émission. Itw de celui-ci. Le
champagne est un produit qui peut être accessible
financièrement. Il cite les Champagnes de Vignerons
comme exemple.
https://www.luqi.fr/#/diffusion/budget/a2t2p000001AH80AAG/user/0035700002FdLDZAA3/noti
fication/60000000230003896?key=37dbda7a8a2f48aa4130991b420a8be6&size=220&origine=3
Web
FRA
Famille du média : Médias professionnels
Audience : 497237
Sujet du média : Economie - Services
13 Janvier 2023
Journalistes : Sylvie
Leboulenger
Nombre de mots : 447
www.lsa-conso.fr p. 1/2
Nicolas offre un écrin parisien au champagne
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Le caviste dédie le troisième étage de son flagship de la Madeleine, dans la capitale, aux maisons de champagne. Un espace
qui, au-delà de montrer plus de 100 cuvées de ce vin effervescent, permet aux clients de vivre des expériences.
© Nicolas
Ce troisième étage, qui court sur 100 m2, a été conçu pour accueillir une cinquantaine de personnes pour une soirée ou une
animation autour du vin effervescent.
En chiffres
• 1822 Date de la création de la maison Nicolas avec une innovation : la vente devin en bouteilles
• 506 caves en location-gérance
• 11 pays de présence
• 765 cavistes
• 10% du marché du vin
Source : Nicolas
Jusqu'à présent, il n'existait pas vraiment de magasin dédié au champagne à Paris. Un manque que Nicolas, au 31 place de la
Madeleine (8e arrondissement), comble.
Ce flagship de l'enseigne du groupe Castel lui consacre en effet tout son troisième étage. Cette cave, essentiellement
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Nicolas offre un écrin parisien au champagne
13 Janvier 2023
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fréquentée par des touristes et les entreprises des environs, dispose d'une clientèle naturellement portée sur le champagne.
Avant le Covid, l'étage était dédié à de la restauration, mise à mal pendant les confinements. Eudes Morgan, directeur général
de Nicolas, adonc eu l'idée de remplacer cette activité pour que naisse « la maison de toutes les maisons. »
Dans une niche protégée
Le parcours commence par l'escalier. Les murs de la cage ont reçu 2 tonnes de béton pour rappeler les crayères, si typiques de
la Champagne et inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2015. À l'étage, 30 maisons sont exposées, seulement
des marques connues comme Krug, Ruinart, Canard-Duchêne, Delamotte, Deutz, Armand de Brignac, etc. Il n'y a, à ce jour,
pas de champagnes de vignerons. Chaque référence est installée au mur, dans une niche rétroéclairée et protégée par une
vitre. « Il y en a 115, dont une quarantaine sont exclusives », détaille Clément Meynier, l'un des trois gérants cavistes du
magasin. Les prix vont de 29,10 € pour une cuvée signée Malard à 635 € pour le Salon S 2012. Nicolas propose cinq cuvées à
son nom, dont l'une créée pour son bicentenaire l'an dernier.
Ici, le client ne se sert pas. La commande se déroule au rez-de-chaussée. L'espace est assez vaste pour proposer des
animations, des masterclass et des dégustations par petits groupes. Des écrans sont installés pour connecter en
visioconférence les maîtres de chais des maisons exposées ici avec les participants d'une animation.
Ainsi, les dégustations peuvent être commentées depuis les vignobles. Les maisons ont aussi mis à disposition des petits films
relatant leur histoire et spécificité. Une expérience qui devrait séduire les touristes qui n'ont pas le temps de se rendre à Reims
ou à Épernay.
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Presse écrite
FRA
Famille du média : Médias professionnels
Edition : Du 09 au 15 janvier
Périodicité : Hebdomadaire
2023 P.8
Audience : 33935
Journalistes : Jacques Rivière
Sujet du média : Economie-Services
Nombre de mots : 901
p. 1/3
Champagne Pinot-Chevauchet. Une réputation procède souvent d'une sorte d'assemblage : l'excellence du produit... et un coup
de pouce du destin. A Moussy, Didier Chevauchet assurait la qualité du champagne Pinot-Chevauchet lorsqu'il a croisé le chemin
de la Maison Pîc, à Valence. Bonne pioche !
Une rencontre qui tombe à Pic
Le packaging est un autre élément de la valorisation du produit.
« Nous vendons en bouteille tout ce que nous produisons. »
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Une rencontre qui tombe à Pic
Edition : Du 09 au 15 janvier 2023 P.8
p. 2/3
En 2012,Didier Chevauchet
et son épouse, ayant agrandi
leur exploitation depuis peu,
décident de se lancer dans la pros
pection commerciale pour écouler
et valoriser leur production. Issu
d’une famille de restaurateurs,
Didier Chevauchet connaît et
apprécie ce milieu. En partenariat
avec le SGY il décide de s’inscrire
à un salon réservé aux profession
nels, à Lyon. Deux sommeliers de
la Maison Pic, àValence, le restau
rant triplement étoilé de la cheffe
Anne-Sophie Pic, s’arrêtent à son
stand. C’est le début d’un parte
nariat qui va donner son essor au
champagne Pinot-Chevauchet. «Je
me suis rendu à Valence pour pré
senter mes cuvées, devant l’équipe
de sommellerie. Nous avons beau
coup appris réciproquement. En ce
qui me concerne, sur la perception
qu’ils avaient de mon vin, sur les
accords possibles mets/vins que je
ne connaissais pas. Pour leur part,
sur le côté “terroir” d’un cham
pagne de vigneron, plus prégnant
chezun ‘petit’producteurquepour
une grande marque. En la matière,
le sommelier “sent” les arômes, le
vigneron lesexplique... »
DÉSINHIBITION
Le référencement dans un éta
blissement trois étoiles est géné
ralementgage derenommée, donc
de développement commercial.
Effet collatéral, il génère aussi une
forme de désinhibition : « On s’est
dit que si nous pouvions entrer là,
nous pouvions entrer ailleurs !»
Cela a encouragé Didier Chevau
chet à poursuivre deux objectifs :
travailler encore et toujours la qua
lité de ses champagnes, etprospec
ter largement. « Nous avons com
mencé logiquement par la France,
avantde nous tourner versl’export,
forts des références acquises. C’est à
l’export que l’on valorise nos pro
duits. »À condition toutefois, quel
que soit le marché, de se former.
Le travail de la vigne est une chose,
vendre en est une autre. Et savoir
parler du vin aussi. «Dire “20 % de
chardonnayet 80 % de meunier”
n’est pas suffisant. Les profession
nels veulent“apprendre” le vin qu’ils
dégustent etqu’ils proposentà leurs
clients. »
De la même façon, le packaging
a désormais toute son impor
tance. Le bon est encore meil
leur quand il est dans du beau.
Ainsi, le flacon blanc de noirs
100 % meunier vieilles vignes, à
droite sur la photo ci-dessous, a
un prix de revient (conception,
fabrication, étiquette...) quatre
fois supérieur à celui d’une bou
teille champenoise traditionnelle.
« Mais c’estun autre élément de la
valorisation du produit », assure
Didier Chevauchet.
?0%À
L’EXPORT
Didier et Brigitte Chevauchet
exploitent 4 hectares de vignes à
Moussy et Pierry. 60 % meunier,
35 % chardonnay, 5 % pinot noir.
Entre 30 et 35 000 bouteilles par
an, pour un chiffre d’affaires d’en
viron 500 000 € les bonnes années.
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Une rencontre qui tombe à Pic
Edition : Du 09 au 15 janvier 2023 P.8
p. 3/3
« Nous vendons en bouteille tout ce
que nous produisons. » Dont 70 %
à l’export ! Le champagne Pinot
Chevauchet dispose de 8 cuvées :
un classique BSA (mais avec 5 ans
de vieillissement sur lattes), deux
rosés (brut et brut nature), un
blanc de noirs nature, deux blanc
de blancs (millésimé 2008 et extra
brut), une cuvée “précieuse” 1er
cru (50 % chardonnay, 50 % meu
nier), un parcellaire blanc de noirs
100 % meunier vieilles vignes.
La fermentation malolactique
n’est pas systématique, et n’est
envisagée qu’en fonction de l’aci
dité de la récolte - ce qui ne sera
pas le cas en 2022 en raison d’une
faible acidité, justement. Les prix
s’échelonnent de 24,90 € à 39,90 €.
« SOYONS EXIGEANTS
SUR LA QUALITÉ »
Didier Chevauchet n’oublie pas
cette soirée de 1989, où (au coin
du feu ?) son beau-père a laissé
entendre qu’il allait vendre son
exploitation (champagne Claude
Pinot). «J’étais comptable et mon
épouse infirmière-puéricultrice.
Mais il y a eu un déclic, et nous
avons décidé de reprendre. La
superficie était modeste. J’ai appris
“sur le tas”, auprès de mon beau
père.Nous avons travaillé pendant
une vingtaine d’années en qualité
de double-actifs. Jusqu’à ce que
nous ayons l'opportunité de nous
étendre, en 2010. Si mon épouse a
conservé sa profession, je me suis
alors entièrement consacré à la
vigne età la vinification. »
A proprement parler, Didier
Chevauchet sait "d’oü il vient” - et
pas seulement de Cormontreuil
dont il est originaire. Sans être
du sérail, avec peu de vigne pour
démarrer - et pas mal de courage,
quand même -, on peut se lancer :
il en est la preuve.
Aujourd’hui, ses objectifs à court
terme passent par la conversion
en bio d’une exploitation déjà
certifïée HVE etVDC depuis 2018.
« C’estsans doute un peu plus phi
losophique qu’autre chose, mais
c’est surtout la poursuite logique
d’une réflexion entreprise depuis
longtemps. Je souhaite transmettre
à mes enfants un domaine exem
plaire sur le plan environnemen
tal. Nous élaborons un produit
unique au monde. On dit souvent
qu’à l’étranger les gens ont lesyeux
qui brillent quand on leurparlede
champagne, mais c’est une réalité
et je le constate avec mes importa
teurs. Soyons exigeants sur la qua
lité, et nous vendrons bien notre
champagne ! »
Jacques Rivière
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Web
FRA
Famille du média : Médias professionnels
Audience : 22
Sujet du média : Agroalimentaire-Agriculture
12 Janvier 2023
Journalistes : -
Nombre de mots : 778
la-marne-viticole.fr p. 1/3
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Bassuet : Romain Prieur sur tous les fronts pour commercialiser la marque
familiale
Le vigneron Romain Prieur développe avec énergie la marque familiale nouvellement baptisée « Champagne H. Baty
par L& R Prieur ». Des cuvées issues des coteaux vitryats et dont la traçabilité est notamment valorisée par la
coopérative La Renaissance à Bassuet dans la Marne.
Les coteaux vitryats sont réputés pour offrir de fins chardonnays et une gourmande touche exotique. Les grandes maisons y
font leur marché depuis longtemps et les récoltants-manipulants cumulent les savoureuses cuvées et distinctions dans de
prestigieux guides et concours. Mais pour un vigneron, il ne suffit pas de prendre la décision de vendre des bouteilles pour les
écouler sereinement. Cela demande du temps, une présence, un discours et un suivi qualitatifs.
Au sein de l'exploitation familiale créée en 1970 à Bassuet, Romain Prieur gère depuis 2010 la marque de Champagne H.
Baty. Une marque qui présente cette année 2023 sa nouvelle identité : « Champagne H. Baty par L&R Prieur », les lettres L
et R faisant référence aux prénoms de Romain et de son épouse Laure. « Nous travaillons 4,5 hectares certifiés HVE et VDC
sur les terroirs de Bassuet, Vavray-le-Grand et Saint-Lumier-en-Champagne », présente Romain, « nous vendons une partie
de nos raisins et nous oeuvrons pour commercialiser, idéalement, jusqu'à 20 000 bouteilles par an. Nous partions de zéro en
2010 ! ».
Optimiser puis fidéliser les ventes
Douze années de commercialisation et, petit à petit, une présence bien ancrée dans la Marne, en Champagne et dans la région
Grand Est. « J'ai pu développer et surtout fidéliser nos ventes sur des événements grand public locaux comme la foire du 11
Novembre ou du pied de cochon le 8 mai à Sainte-Ménehould, dans des restaurants gastronomiques ou commerce de produits
du terroir comme L'Hôtel d'Angleterre ou Chez Souply à Châlons-en-Champagne, The France à Vitry-le-François, Ô Délices
des Papilles à Matignicourt, aux Armes de Champagne à L'Épine, au Comptoir de Shirley à Menou... », explique Romain
Prieur. « Tout ceci prend beaucoup de temps mais j'aime ce travail de contact et de suivi. J'ai la chance d'être référencé chez
des maîtres-restaurateurs, c'est important pour moi car je valorise beaucoup nos champagnes à table. J'assure ainsi,
régulièrement, des dégustations et animations en partenariat avec des chefs, de même que je présente nos cuvées lors de
rendez-vous insolites pour le grand public, comme dans les caves médiévales de Châlons-en-Champagne, avec le soutien de
l'Office de tourisme. »
Évidemment, Romain n'oublie pas l'essentiel : « Proposer des champagnes de qualité ! Le fruit de nos terroirs, de notre travail
dans les vignes et d'une collaboration avec deux coopératives qualitatives, à savoir Feuillatte (groupe Terroirs Et Vignerons
de Champagne) et La Renaissance de Bassuet, avec une traçabilité qui séduit les clients (N.D.L.R. : lire par ailleurs). Notre
gamme compte sept champagnes qui restent au moins trois à quatre ans en cave après tirage. C'est même huit années pour
notre cuvée parcellaire et confidentielle Éloges. »
Pour conclure et fidéliser les ventes, Romain connaît les vertus de la patience : « Je suis acteur dans de nombreux événements
ou animations dans la région, également à Paris ou en Bretagne et j'ai constaté que la grande majorité des retours intervient
quelques mois après la rencontre. Il faut rester motivé et s'accrocher ».
Thierry Perardelle
« La coopérative du village m'offre une précieuse traçabilité »
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Bassuet : Romain Prieur sur tous les fronts pour commercialiser la marque familiale
12 Janvier 2023
la-marne-viticole.fr p. 2/3
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Matthieu Pichard et Romain Prieur dans la récente extension de cuverie installée à La Renaissance.
Crédit : Thierry Perardelle
« Je suis récoltant-coopérateur et ravi de travailler avec la coop La Renaissance de Bassuet », explique Romain Prieur. «
Cette coopérative s'adapte aux souhaits de quelques adhérents qui commercialisent des bouteilles sous leur propre marque.
Avec le soutien de Matthieu Pichard, oenologue et responsable de la cuverie, j'ai la chance de pouvoir utiliser plusieurs cuves
uniquement dédiées à mes raisins, pressés en même temps. Il s'agit d'un service très important et qui sert notre démarche de
vente. Ce service garantit une traçabilité très appréciée des clients et consommateurs lorsque je présente la maison familiale
et nos vins. Je peux leur dire que ces chardonnays de Bassuet, de Vavray ou de Saint-Lumier, issus des coteaux tout proches,
se retrouvent précisément dans telle ou telle cuvée. »
Cette collaboration intelligente intervient lors des principales étapes d'élaboration des champagnes, dont le dégorgement pour
le choix du dosage. Une fois dégorgées, les bouteilles de blancs de blancs, rosés, réserve et millésimes retrouvent le domaine
qui a investi en 2016 dans une chaîne d'habillage et une zone de stockage, pour adapter les moyens techniques à l'essor
régulier des ventes.
T.P.
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Bassuet : Romain Prieur sur tous les fronts pour commercialiser la marque familiale
12 Janvier 2023
la-marne-viticole.fr p. 3/3
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Presse écrite
FRA
Famille du média : Médias professionnels
Edition : 12 janvier 2023 P.29
Périodicité : Hebdomadaire
Journalistes : SYLVIE
Audience : 185000
LEBOULENGER
Sujet du média : Economie-Services
Nombre de mots : 547
p. 1/1
CONCEPT Les magasins et les métiers
Nicolas offre un écrin
parisien au champagne
Le caviste dédie ie troisième étage de son flagship de la Madeieine, dans la capitaie,
aux maisons de champagne. Un espace qui, au-deià de montrer pius de 100 cuvées
de ce vin effervescent, permet aux ciients de vivre des expériences.
3usqu’à présent,il n’existait
pas vraiment de magasin
dédié au champagne à
Paris. Un manque que
Nicolas, au 31 place de la Made
leine (8earrondissement), comble.
Ce flagship de l’enseigne du
groupe Castel lui consacre en
effet tout son troisième étage.
Cette cave, essentiellement fré
quentée par des touristes et les
entreprises des environs, dispose
d’une clientèle naturellement
portée sur le champagne. Avant
le Covid, l’étage était dédié à de
la restauration, mise à mal pen
dant les confinements. Eudes
Morgan, directeur général de
Nicolas, a donc eu l’idée de rem
placer cette activité pour que
naisse «la maison de toutes les
maisons. »
ESPACE A FAIRE VIVRE
Ce troisième étage, qui court sur
100 m2, a été conçu pour accueillir
une cinquantaine de personnes
pour une soirée ou une animation
autour du vin effervescent.
CUVEE2002
Pour ses 200 ans, Nicolas a
créé une cuvée qui s’appuie
sur la vendange 2002,
un grand millésime en
champagne. Ce 100%
chardonnay a été élaboré
par la coopérative Union
Champagne, située au cœur
de la Côte des Blancs.
Dans une niche protégée
CRAYERE
Les ouvriers ont injecté 2 tonnes
Le parcours commence par
l’escalier. Les murs de la cage
ont reçu 2 tonnes de béton pour
rappeler les crayères, si typiques
de la Champagne et inscrites
au patrimoine mondial de
l’Unesco depuis 2015. À l’étage,
1822
Date de la création
de la maison Nicolas
avec une innovation :
de béton sur les murs de la cage de
l’escalier menant au troisième étage.
L’idée était de donner l’impression
de se rendre dans une crayère
champenoise, les caves locales étant
le pius souvent en craie.
cavistes du magasin. Les prix
connecter en visioconférence
30 maisons sont exposées, seu
lement des marques connues
comme Krug, Ruinart, Canard
Duchêne, Delamotte, Deutz,
Armand de Brignac, etc. II n’y
la vente de vin
en bouteilles
506 cavesen
location-gérance
vont de 29,10 € pour une cuvée
signée Malard à 635 € pour le
Salon S 2012. Nicolas propose
cinq cuvées à son nom, dont
l’une créée pour son bicente
les maîtres de chais des mai
sons exposées ici avec les par
ticipants d’une animation.
Ainsi, les dégustations peuvent
être commentées depuis les
a, à ce jour, pas de champagnes
de vignerons. Chaque référence
est installée au mur, dans une
niche rétroéclairée et protégée
par une vitre. «Ily en a 115,
dont une quarantaine sont
exclusives», détaille Clément
Meynier, l’un des trois gérants
pays
de présence
765 cavistes
10% du marché
du vin
Source: Nicolas
naire l’an dernier.
Ici, le client ne se sert pas. La
commande se déroule au rez
de-chaussée. L’espace est assez
vaste pour proposer des ani
mations, des masterclass et des
dégustations par petits groupes.
Des écrans sont installés pour
vignobles. Les maisons ont
aussi mis à disposition des
petits films relatant leur histoire
et spécificité. Une expérience
qui devrait séduire les touristes
qui n’ont pas le temps de se
rendre à Reims ou à Épernay. n
SYLVIE LEBOULENGER
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Presse écrite
FRA
Famille du média : PQR/PQD
Edition : 10 janvier 2023 P.29
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : THOMAS CROUZET
Périodicité : Quotidienne
Audience : 363000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
Nombre de mots : 290
p. 1/1
INTERNATIONAL
Le Salôn Melendo annoncé le 24 avril
Le Salôn Melendo del Champagne se
précise, avec la date fixée du 24 avril
pour la tenue de l’événement. 11s’agit
de l’unique salon espagnol dédié aux
vins de Champagne, dont la première
édition se tiendra en 2023. Celui-ci
se déroulera dans la capitale du pays,
à Madrid, dans le prestigieux hôtel
NH Collection Madrid Eurobuilding.
“Lesalon doit permettre
de rêpondre à la demande
croissante du marché
espagnol"
Jordi Melendo, organisateur
Au programmé, maisons, coopéra
tives et vignerons de Champagne
présenteront leurs cuvées à un pu
blic composé de professionnels du
vin : distributeurs, sommeliers, res
taurateurs... Diverses masterclass
seront organisées par les produc
teurs de Champagne. Le syndicat gé
néral des vignerons de Champagne
(SGV), partenaire de l’événement, se
ra également présent avec sa ban
nière « Champagne de vignerons ».
« On constate, aujourd'hui, une appé
tence de plus en plus marquêe des Es
pagnols pour le champagne, confit Jor
di Melendo, organisateur de l’événe
ment. L’Espagne est d'ailleurs le 9e
marché mondial, avec 4,4 millions
Programmé à Madrid. le salon est organisé par le crltlque espagnol Jordi Melendo. S. Jayet
bouteilles expêdiêes en 2021. II y a une
culture de la bulle très forte dans le
pays, avec les cavas, mais aussi le
champagne, considêrê comme l’effer
vescent le plus qualitatif du monde. Le
salon doit permettre de rêpondre à la
demande croissante du marché espa
gnol. »
Ainsi, pour cette première édition,
Jordi Melendo annonce qu’une tren
taine de producteurs champenois se
ront présents, avec notamment la
participation de grandes maisons.
«II est d’ailleurs toujours temps de
s'inscrire au salon pour lesproducteurs
intêressês», rappelle le critique espa
gnol, auteur du Guia Melendo. ■
THOMAS
CROUZET
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Presse écrite
FRA
Famille du média : PQR/PQD
Edition : 10 janvier 2023 P.20
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : Thomas Crouzet
Périodicité : Quotidienne
Nombre de mots : 251
Audience : 312000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/1
Le Salón Melendo
annoncé le 24 avril
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Le Salón Melendo del Champagne se précise, avec la date fixée du 24 avril pour la tenue de l'événement. Il s'agit de l'unique salon
espagnol dédié aux vins de Champagne, dont la première édition se tiendra en 2023. Celui-ci se déroulera dans la capitale du pays, à
Madrid, dans le prestigieux hôtel NH Collection Madrid Eurobuilding. Le salon doit permettre de répondre à la demande croissante
du marché espagnol Jordi Melendo, organisateur Au programme, maisons, coopératives et vignerons de Champagne présenteront
leurs cuvées à un public composé de professionnels du vin: distributeurs, sommeliers, restaurateurs... Diverses masterclass seront
organisées par les producteurs de Champagne. Le syndicat général des vignerons de Champagne (SGV), partenaire de l'événement,
sera également présent avec sa bannière «Champagne de vignerons». «On constate, aujourd'hui, une appétence de plus en plus
marquée des Espagnols pour le champagne, confit Jordi Melendo, organisateur de l'événement. L'Espagne est d'ailleurs le 9e marché
mondial, avec 4,4 millions bouteilles expédiées en 2021. Il y a une culture de la bulle très forte dans le pays, avec les cavas,
mais aussi le champagne, considéré comme l'effervescent le plus qualitatif du monde. Le salon doit permettre de répondre à la
demande croissante du marché espagnol.» Ainsi, pour cette première édition, Jordi Melendo annonce qu'une trentaine de producteurs
champenois seront présents, avec notamment la participation de grandes maisons. «Il est d'ailleurs toujours temps de s'inscrire au
salon pour les producteurs intéressés», rappelle le critique espagnol, auteur du Guía Melendo. Thomas Crouzet
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Web
BEL
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Audience : 7606
Sujet du média : Lifestyle
11 Janvier 2023
Journalistes : Florence
Hernandez
Nombre de mots : 664
www.eventail.be p. 1/7
Mariage & champagne, une sacrée alliance !
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Un mariage réussi est un mariage où la joie et le champagne pétillent ! Pour que
ce dernier puisse couler à flots, mieux vaut privilégier un rapport
qualité/prix/plaisir avantageux ! Cela tombe bien, c'est exactement ce qu'on a
trouvé pour vous ! Après tout, la magie du mariage est de savoir glisser de l'art
de l'amour à celui du champagne, n'est-ce pas ?
Prix mini
Si le champagne est un incontournable du plus grand jour de votre vie, dans un contexte d'inflation, on fait naturellement
attention. Un prix sage, d'accord, mais pas seulement. Bon à savoir : si les marques de distributeurs à prix plancher proposent
des vins plutôt anonymes, celui d'Auchan sort du lot. Avec son excellent rapport qualité/prix/équilibre, cette cuvée nous ravit
par sa couleur or pâle. Et même si les bulles sont un peu trop enthousiastes en bouche, on apprécie sa touche minérale.
Cuvée Grande Réserve Veuve Émille aop
Chez Auchan, 17,99 €
Pur et soyeux
Cette cuvée crayeuse, aux bulles fines et vives, est vinifiée en partie en fûts de chêne, ce qui donne à ce vin une jolie
complexité avec des saveurs fraîches d'agrumes et de fruits blancs. Gourmand et charpenté, en apéritif ou sur un foie gras, ce
champagne va briller de tous ses éclats !
Cuvée Éclats, Extra Brut, champagne
Caillez-Lemaire, 24 € • Au domaine, Damery champagne-caillez-lemaire
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Mariage & champagne, une sacrée alliance !
11 Janvier 2023
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Iodé et crayeux
Ce blanc de blancs aux bulles très fines, et au nez de bergamote et chèvrefeuille, est à la fois tendu, minéral, tonique et
délicat. D'une belle longueur, ce vin élégant à l'attaque souple détonne par sa matière fruitée et pulpeuse. Idéal pour le vin
d'honneur !
Champagne Pierre Legras, cuvée Coste Beert, 22,50 € • Au domaine, Chouilly
www.champagne-pierre-legras.com
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Mariage & champagne, une sacrée alliance !
11 Janvier 2023
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Bulles fines pour vin intense
Depuis 1994, ce domaine familial installé sur la montagne de Reims élabore des cuvées exclusivement en monocépage, à
l'image de cette cuvée dont le terroir crayeux apporte au vin tension et minéralité. Rien de mieux pour faire danser ses
papilles toute la nuit !
Cuvée Blanc de Noirs Brut Puisieulx, François Chaumont, 19 euros • Au domaine, Œuilly
www.champagne-francois-chaumont.fr
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Mariage & champagne, une sacrée alliance !
11 Janvier 2023
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Une cuvée d'or blanc
Sur des bulles subtiles, on aime cette pureté remarquable, soutenue par une souplesse d'attaque au palais, qui charme avec
panache. Bien charpenté, ce champagne présente des arômes de poire et de citron, et développe une bouche puissante, signe
d'une belle maturité, autour de notes de sous-bois et de vendanges. Une belle alliance dès l'apéritif !
Cuvée Les Grappes d'Or, champagne Éric Isselée, 18 € • Au domaine, Cramant
www.champagne-eric-isselee.com
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Mariage & champagne, une sacrée alliance !
11 Janvier 2023
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On ose le rose !
Né du savoir-faire de la maison Vranken Pommery, pour qui le champagne n'a plus de secrets, ce champagne séduit par son
très bon rapport qualité/prix/plaisir. On aime sa couleur saumonée, ses saveurs de framboise et son bel équilibre, entre
fraîcheur et vinosité.
Champagne rosé Demoiselle Vranken, env. 27 € • Grandes & moyennes surfaces et au domaine, Reims
www.champagnevranken.com
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Mariage & champagne, une sacrée alliance !
11 Janvier 2023
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Coup de coeur
Expressif et léger, le champagne de cette marque est devenu un classique du genre. Sur la trilogie '' chardonnay, pinot noir,
pinot Meunier, l'assemblage offre à déguster un breuvage à la robe jaune paille dévoilant un nez intense et complexe, une
bouche avec beaucoup d'harmonie et de longueur, le tout dans un flacon revu au goût du jour. Pour être sûr de ne pas se
tromper !
Champagne Nicolas Feuillate brut, 20,90 € • Grandes & moyenne surfaces
www.nicolas-feuillatte.com
Intemporel
Son nez de fleurs et d'agrumes, et sa bouche fraîche et bien silhouettée, sont nés d'un assemblage majoritairement à base de
pinot meunier, mais également de chardonnay et de pinot noir. Cela permet à ce champagne de légitimer sa présence lors des
grandes réceptions familiales. Tout en vivacité, en équilibre et en rondeur, c'est à tout âge un très bon choix !
Champagne Alfred Rothschild & Cie, 20,75 € • Grandes et moyennes surfaces
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Mariage & champagne, une sacrée alliance !
11 Janvier 2023
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