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Panorama de presse quotidien du 04 au 23 01 23

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PANORAMA DE PRESSE

Du 04 au 23/01/2023

- Politique- Economie…………………………………………………………………..……..p.2-26

- Coopérative………………………………..…………………………………………………..p.27-31

- Droit-Fiscalité-Fraude……………………………………………………………………….p.32-35

- Viticulture-Social…………………………………….………………………..…………...…p.36-38

- Foncier……………………………………………………………………………………………..p.39-44

- Evènement-Culture-Patrimoine…………………………….………………………….p.45-63

- People………………………………………………………………………………………………p.64-65

- Communication-Commerce-Salons..…………………………………………………p.66-78

- Cuvée……………………………………………………………………………………………….p.79-85

Cette revue de presse se destine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,

le destinataire s’interdit de reproduire, publier, diffuser ou vendre ce document.

www.sgv-champagne.fr

17 avenue de Champagne – CS 90176 • 51205 Epernay Cedex • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 27

69 Grande Rue de la Résistance • 10110 Bar-sur-Seine • Tél. 03 25 29 85 80 • Fax. 03 25 29 77 81


Web

FRA

Famille du média : Médias spécialisés grand public

Audience : 45

Sujet du média : Tourisme-Gastronomie

6 Janvier 2023

Journalistes : -

Nombre de mots : 349

infosvin.free.fr p. 1/1

Une alternative aux coiffes en aluminium pour les champagnes

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Une alternative aux coiffes en aluminium pour les champagnes

Ceci n'est pas un poisson d'avril, mais une petite révolution dans le packaging des champagnes. Le papier va commencer à

remplacer l'aluminium dans l'élaboration des coiffes début 2023.

D'une pierre deux coups ! Pour palier au problème d'approvisionnement de l'aluminium et pour accompagner ses adhérents

dans leurs démarches durables, le syndicat général des vignerons de Champagne (SGV) va proposer début 2023 des coiffes

en papier. « Cela fait un petit moment que nous réfléchissons à travailler avec d'autres matières que l'aluminium, souligne

Eric Lamaille, responsable du service des Capsules Représentatives des Droits (CRD) au SGV. Nous avions déjà testé des

coiffes en papier, mais cela ne convenait pas car les plis ne se maintenaient pas ».

Ce projet, porté en collaboration avec le fabricant de coiffes Vipalux, est maintenant abouti. Ces coiffes sont fabriquées avec

des fibres de papier qui gardent la mémoire des plis et qui résistent à l'humidité. « Les premiers retours des vignerons qui les

ont testées sont très positifs, témoigne Eric Lamaille. Le rendu est différent de celui avec une coiffe en aluminium. Le pli est

un peu plus gros. C'est un autre concept. Il sera possible de faire du relief. De plus, le numérique va permettre de proposer

des coiffes innovantes ».

Finitions

Le prix de ces coiffes, non communiqué à cette date, devrait être semblable à celui des coiffes haut de gamme. Il reste encore

quelques ajustements à faire, comme trouver, avec les constructeurs, la bonne pression des machines qui apposent les coiffes.

Ou encore travailler sur les outils de découpe permettant l'ouverture facile des coiffes. Pour l'instant, le papier provient de

forêts suédoises, qui bénéficient d'un label développement durable. Il n'est pas exclu qu'il provienne de forêts françaises à

terme.

Le SGV prévoit de commercialiser 500 000 coiffes en papier au cours du premier trimestre 2023. Pour rappel, le cahier des

charges des vins effervescents impose la présence d'une coiffe sur les bouteilles.

Source : www.vitisphere.com

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Presse écrite

FRA

Famille du média : Médias professionnels

Edition : 13 janvier 2023 P.17

Périodicité : Hebdomadaire

Journalistes : -

Audience : 14000

Nombre de mots : 225

Sujet du média :

Agroalimentaire-Agriculture

p. 1/1

Vin : le dispositif des VCI étendu

aux mousseux

Dans un décret paru au Journal officiel (JO) le 21 décembre, le ministre de

l'Agriculture a étendu à l’ensemble des vins mousseux ou pétillants la pos

sibilité de produire, au-dedu rendement fixé pour l'appellation d'origine

protégée (AOP), un volume complémentaire individuel (VCI). Ce volume per

met d'alimenter une réserve mobilisable ultérieurement en cas de récolte

déficiente sur le plan qualitatif ou quantitatif, rappelle le décret. Un disposi

tif jusque-là réservé aux « vins rosés tranquilles,vins rouges tranquilles,vins

blancs tranquilles, autres que ceux issus de raisins récoltés à surmaturité

et manuellement par tries successives, bénéficiant d'une AOP ». Pour rap

pel, après deux années compliquées, la Champagne a vécu, cette année,

« des conditions optimales », se traduisant par une vendange supérieure

de 35 % à la moyenne 2017-21, d'après Agreste. En septembre, l'INAO avait

donné son feu vert au dépassement du rendement butoir, à 16.500 kg/ha

(+1.000kg/ha) pour le millésime 2022, ce qui ouvrait la voie à la reconstitu

tion de la réserve interprofessionnelle, et désormais à la constitution d'une

réserve VCI ; au-dedu rendement butoir,les volumes ne peuvent pas pré

tendre à l'AOP et sont distillés. À l'automne,le rendement 2022 était estimé

entre 14.000 et 15.000 kg/ha, par le SGV (vignerons), avec un rendement

commercialisable de 12.000 kg/ha.

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Presse écrite

FRA

Famille du média : Médias professionnels

Edition : 20 janvier 2023 P.20-21

Périodicité : Hebdomadaire

Journalistes : -

Audience : 14157

Nombre de mots : 2569

Sujet du média :

Agroalimentaire-Agriculture

p. 1/5

Vignoble

français

Trop-plein de vin dans le Sud

La France semble actuellement coupée en deux. Des vignobles, comme en Champagne ou en Bourgogne, profitent d’une belle récolte, de ventes

dynamiques, tirées par l’export. En Alsace, les ventes de vins tranquilles résistent et les crémants performent. Plus au sud, le temps est à l’orage.

Bordeaux va mal, plombé par son repli en Chine, la crise Covid, l’inflation. La déconsommation des vins rouges pousse la filière à réclamer des aides

à l’arrachage pour 15 000 ha. Une crise qui paraît setendre à d’autres bassins de production. En vallée du Rhône aussi, le syndicat des vignerons

réclame des aides à la distillation et à l’arrachage pour notamment replanter en blancs. Mêmes turbulences dans le Languedoc-Roussillon.

Avant d’être une affaire de géogra

phie, la conjoncturelle crise que

traverse actuellement secteur

le

viticole français une

s’inscrit dans

histoire de peu plus

couleurs, un

ancienne. «Depuis des années,

les rouges subissent vins une

déconsommation, qui s’est accélé

rée», constate Jérôme Bauer, pré

sident de Cnaoc (confédération

la

des viticoles). Leur chute AOC est

spectaculaire: dix ans,

-32% en

d’après publiée une étude Kantar le

17 novembre par RTL.

S’y ajoutent, pour toutes les cou

à 12 mois. Conséquence, les prix

restent bas. «Beaucoup viticul

de

teurs bordelais travaillent perte,

à

faute de ventes suffisantes à des

niveaux rémunérateurs. est au

On

dessous de 1000 le tonneau

euros

quand faudrait 1200 euros. »

il

La profession réclame un arrachage

aidé sur moins 10000 «au ha»

de rouges, correspondant de

à plus

15% de zone appellations

la des

bordeaux, côtes-de-bordeaux et

médoc.

En vallée Rhône, les du blancs

mesures sont réclamées par le

syndicat général des vignerons des

Côtes-Du-Rhône, pointe des

qui

difficultés conjoncturelles

à la fois

(inflation, crise Covid, guerre en

Ukraine) structurelles (baisse de

et

consommation en II s’agit

rouges).

de redimensionner le vignoble et

duire les via l’arrachage

stocks,

définitif et distillation. Le syndi

la

cat aussi déposé demande

a une

de replantation dans différée, l’op

tique de restructurer vignoble en

le

faveur des blancs. a perdu des

«On

consommateurs, la demande est

leurs, «une conjoncture défavo

suscitent

l’espoir

plus volatile, plus diverse, explique

rable, liée à la crise Covid » et son

Dans le bassin sud-est (vallée du

le président Denis Guthmuller. Cela

cortège d’inflation, de pénuries de

Rhône et Provence), tel que défini

appelle des adaptations. »

matières sèches (bouteilles, car

par Agreste, les rendements sont

En Provence, le rosé traverse aussi

tons, etc.). Des hausses de coûts

supérieurs à la moyenne quinquen

une mauvaise passe. «II reste des

qui peuvent renchérir le produit,

nale, sauf dans le Vaucluse, «le plus

stocks invendus», explique Mla

au risque de perdre des consom

affecté par la sécheresse», d’après

den Grumic directeur du syndicat

mateurs. Le Copa-Cogeca (orga

était souvent au rendez-vous, des

D’après le CIVB (interprofession),

le ministère. La récolte est affichée

des Vins IGP Vaucluse, évoquant

nisations et coopératives agricoles

bassins de production semblent

les sorties de propriété reculent de

à +10% sur un an. Concernant les

des anciens contrats annulés par

de l’UE) a d’ailleurs fait part de son

économiquement moins bien lotis

5 à 10% par rapport à 2020-2021,

vins AOC de la vallée du Rhône, la

manque de bouteilles et bag-in-box

«inquiétude» sur les ventes, le vin

que d’autres. «Tout le Sud est en

«déjà pas terrible». «On enchaîne

production reste «dans la moyenne

à cause du Covid, et aujourd’hui un

nétant « pas un produit de première

difficulté», estime Bernard Farges,

les mauvaises années: 2019, le

basse », selon Inter Rhône (interpro

marché «calme». Les IGP Vaucluse

nécessité ».

président du CNIV (interprofes

ralentissement vers la Chine, les

fession). Un peu plus de 2,5 Mhl sont

et Méditerranée veulent distiller

Les volumes sécoulent donc plus

sion). Tour d’horizon des principaux

taxes Trump; 2020 et 2021, la pan

commercialisés, la tendance étant

100000 hl de rosé du millésime

difficilement qu’avant. D’autant que

vignobles.

démie; 2022, le marché chinois

« légèrement à la baisse » (-3 %) ces

2020.

la quantité était globalement supé

qui baisse encore, la guerre en

derniers mois, plombée par le vrac

rieure à la moyenne cette année,

Bordeaux : un marché atone

Ukraine», souligne le vice-président

(-5%) alors que les volumes condi

Dans le Languedoc-Roussillon,

avec 45,4 Mhl (+6 % par rapport

Le Bordelais connaît à nouveau une

Bernard Farges. En trois ans, les

tionnés progressent : « Cela montre

« 15 % des vins à adapter »

à 2017-2021), d’après Agreste, le

petite récolte, chiffrée par Agreste

ventes de bordeaux à destination de

une structuration de la filière»,

Le Languedoc-Roussillon connaît

service statistique du ministère de

à 4,5 Mhl (-5% par rapport à 2017

la Chine ont été divisées par deux,

considère le président Philippe Pel

une production en hausse, à 13,2 Mhl

lAgriculture. Et même si la qualité

2021). Et les ventes sont en berne.

soit quelque 300 000 hl, d’après

laton.

(+15 % comparés à 2017-2021),

lui.

Des divergences apparaissent aussi

d’après Agreste. «Vu les stocks très

Les effets du ralentissement écono

selon la couleur des vins. En blancs,

bas, la disponibilité est normale par

Mesures de restructuration des vignobles :

mique sont amplifiés par la politique

les quantités vendues grimpent

rapport à la moyenne sur cinq ans »,

pas de consensus européen

zéro Covid des autorités de Pékin.

Sur marchés européens, français,

les

de 10% par rapport à 2020-2021.

Les rouges sont -4%, avec à des

indique Ludovic Roux, président des

Vignerons coopérateurs d’Occitanie.

Faute de consensus du fait de situations très différentes d'un État

les difficultés s’accumulent égale

appellations régionales en baisse

Les sorties de chai orientées à la

membre à l'autre et d’une région à l’autre, aucune demande pour

ment. Les foires aux vins dautomne

(-5% en côtes-du-rhône, -18% en

baisse s’affichent à 10,6 Mhl, contre

activer des mesures de restructuration des vignobles dans l’UE

confirment de mauvais chiffres dans

costières-de-nîmes) quand les crus

11,5 Mhl fin 2019, avant le Covid et

(dans le cadre du règlement OCM unique de la Pac) n’est réellement

l’Hexagone, avec un chiffre d’affaires

progressent (+11 % en saint-joseph,

les taxes Trump. « II s’agit de retrou

portée à Bruxelles. Pour que la Commission européenne envisage

du bordeaux à -2,3% par rapport à

+10% en lirac), signe d’une «pre

ver les parts de marché perdues,

d’activer des outils de ce type, il faudrait qu'un nombre conséquent

l’édition 2021. En cause, l’impact de

miumisation». Les rosés, à -8%,

considère le vigneron. C’est faisable :

d’États membres le lui demande. Et encore, dans le contexte actuel

l’inflation et une déconsommation

montrent un plafonnement, d’après

des possibilités s’ouvrent à l’export. »

de crise, il y a peu de chance que la priorité soit accordée à ces dis

de vin rouge qui se poursuit. « Ce qui

Philippe Pellaton. Enfin, les ten

La région dispose d’une offre bien

positifs. Le groupe de travail Vin du Copa-Cogeca estime lui-même

diffère par rapport aux précédentes

dances s’opposent entre, d’un côté,

adaptée à la demande, selon lui.

que des mesures d’arrachage ne sont pas nécessaires aujourd’hui. II

crises, c’est qu’à l’époque, on ven

les crus qui progressent (+4 %) et, de

Mais sur le plan conjoncturel, les

plaide plutôt pour des dispositifs d’accompagnement visant à faire

dait du vin. Aujourd’hui, le rythme

l’autre, les appellations régionales

difficultés s’enchaînent, entre des

face à l’envolée des coûts de production sur les engrais, bouteilles,

de commercialisation est beaucoup

«plus en difficulté, étant sur une

tensions sur le verre, le transport

bouchons, cartons... Au plus fort de la pandémie de Covid-19, l’idée

trop faible», considère Bernard

consommation

courante».

maritime, l’inflation. «Nos coûts

faisait son chemin, mais depuis, les restaurants ont rouvert et les

Farges. En 20 ans, Bordeaux a perdu

Pour ajuster l’offre, Inter Rhône

augmentent de 20% à la bouteille

exportations ont repris. Un dispositif d’aide à la distillation de crise

2Mhl de mise en marché (voir gra

a voté la création d’une mise en

de vin, souligne-t-il. On ne peut pas

a été mis en place en 2021 par la Commission européenne et pro

phique). Les stocks d’appellations

réserve interprofessionnelle (20%

le répercuter au consommateur.»

longé d’un an.

régionales sont évalués à 18 mois

de la récolte 2022), destinée aux

Pour passer le cap, la profession

de ventes, contre un objectif de 11

côtes-du-rhône rouges. D’autres

réclame des mesures de régulation.

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Trop-plein de vin dans le Sud

Edition : 20 janvier 2023 P.20-21

p. 2/5

Un groupe de travail planche sur

une «boîte à outils», comprenant

arrachage temporaire, distillation

ciblée, stockage privé. «15% des

vins sont à adapter, estime Ludo

vic Roux. Cela peut être de faire du

rouge autrement, de basculer vers

le rosé, d’arracher pour mettre du

blanc. »

Le bourgogne voit

un retournement de marché

En Bourgogne et Beaujolais, la ven

dange est estimée par Agreste à

+61% sur un an et à +16% par rapport

à 2017-2021. Après avoir récolté

moins de 1 Mhl en 2021, la Bour

gogne progresse de 75% à 1,75 Mhl

(+23 % / 2017-2021), d’après l’inter

profession

bourguignonne.

Longtemps épargnés par la

déconsommation des vins,

les bourgognes subissent un

Dans le Languedoc-Roussillon, «15% des vins sont

à adapter, estime Ludovic Roux. Cela peut être de

faire du rouge autrement, de basculer vers le rosé,

d'arracher pour mettre du blanc ». © Réussir

«retournement» de marché, selon

le BIVB, qui léxplique par des prix

en hausse avec de « petites quanti

tés disponibles». «On constate un

début de décrochage sur certains

marchés», en grande distribution

et à léxport, considérait à la rentrée

le président délégué Laurent Delau

nay. Les bourgognes voient leurs

ventes en grande distribution

chuter

de -25,7% en volume, et de -16,5%

en valeur sur neuf mois en 2022 par

rapport à 2021.

Explication : les consommateurs

sont «préoccupés par leur pouvoir

d’achat, confrontés à l’inflation. Ça

se traduit dans leur comportement

d’achat de nos vins», analyse-t-il.

À léxport, les ventes baissent aussi

de -10,2% en volume, mais aug

mentent de +12,6% en valeur sur

les huit premiers mois de l’année:

une hausse continué des prix est à

léeuvre, avec une inflation «préoc

cupante» notamment sur les bou

teilles, cartons, étiquettes, en proie

à des manques de disponibilité. Ce

« ralentissement » des volumes

exportés, qui intervient après trois

années records, est lié à la faible

récolte 2021.

Ouant au Beaujolais, la production

est inférieure de 20% à la moyenne

quinquennale, indique Agreste.

Dans la foulée, les volumes com

mercialisés accompagnent cette

baisse de production. Avec -18%,

les sorties de propriétés font de

même. Cette baisse n’est pas uni

forme, puisque les quantités auprès

du négoce sont à -28% quand la

vente directe est à +5%, soutenue

par les appellations communales et

les blancs. Les prix affichent +60 %

sur la récolte 2021, conséquence

en premier lieu du manque de dis

ponibilités, mais aussi d’un effort de

valorisation, analyse l’interprofes

sion Inter Beaujolais.

Bonne dynamique en Val

de Loire

En Val de Loire, quelques pluies

fin août ont réduit les pertes de

rendement attendues. Agreste

indique une production inférieure

de 3% à la moyenne quiquennale

2017-2021, les chardonnays appa

raissant comme les plus touchés

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Trop-plein de vin dans le Sud

Edition : 20 janvier 2023 P.20-21

p. 3/5

Les alsaces ont continué de progresser en 2022,

mais 2023 s’annonce difficile

Au 31 décembre 2022, les ventes d’alsaces devraient

atteindre 972 0 00 hl selon les estimations du Civa.

Les ventes de vins tranquilles accusent une légère

baisse en novembre et décembre, mais la tendance

globale sur l'année 2022 reste positive à +2,3% au

30 novembre sur 12 mois. En fin d’année cepen

dant, toutes les ventes par cépages sont en retrait

comparé à 2021, excepté le gewurztraminer, vin de

fête en France et à l’export aussi (+2% des ventes en

novembre), et le pinot blanc dont le rapport qualité

prix reste très compétitif (+20 % en France et +42 %

à léxport en novembre). Les crémants continuent en

revanche sur une progression à deux chiffres, et entre

voient les 40 millions de cols, ce qui fait des crémants

dAlsace de loin la première appellation à crémants en

France.

Léxport des alsaces a accusé le coup fin 2022, avec

une baisse -4,7% par rapport à novembre 2021, sous

le joug des tensions internationales. Historiquement

prisés des États de la Baltique, et désormais appréciés

des marchés américains, les vins dAlsace accusent

une baisse de -3,1% à léxport sur 12 mois, avec

265 000 hl exportés.

Ventes mensuelles toutes AOC

Ventes de novembre 2022-2021, depuis janvier (CAM) et sur 12 mois glissants. Les alsaces tranquilles ont continué

de progresser en 2022, mais 2023 sannonce difficile. © Civa

par la sécheresse. Sur le plan de la

commercialisation, Inter Loire parle

d'une «dynamique positive». Les

mises en marché sont à +4% dans

l’Hexagone, tirées par la vente

directe. Une stabilité est observée

à léxport. « Les vins du Val de Loire

bénéficient d’une bonne image, met

en avant Sylvain Naulin, directeur

de l’interprofession. S’ils montent

en gamme, nos produits gardent un

rapport qualité/prix attractif. »

Rebond en Champagne

La Champagne a vécu «des condi

tions optimales», se traduisant par

une vendange supérieure de 35%

à la moyenne 2017-2021, d’après

Agreste. Après deux années éprou

vantes, le vignoble appuie sur l’accé

lérateur. Un rendement 2022 entre

14 000 et 15 000 kg/ha était prévu

par le SGV (vignerons). Sachant que

le rendement commercialisable

est de 12000 kg/ha, une recons

titution de la réserve collective est

annoncée: à titre exceptionnel,

le rendement butoir est porté à

16500 kg/ha (+ 1000 kg/ha), avec

le feu vert de l’Inao.

Les expéditions de champagne

marquent un «fort rebond» en

2021, avec 322 millions de bou

teilles (contre 244 M en 2020). Elles

restent bien orientées sur les neuf

premiers mois de 2022, supérieures

(en glissement annuel) de 7,9%

par rapport à 2021 et de 16,2% par

rapport à 2019. Tirées par l’export

qui représentent 55% des ventes,

les expéditions entre octobre 2021

et septembre 2022augmentent

de +12,1% vers l’UE et +11,9% vers

les pays tiers. Tous les opérateurs,

vignerons, coopératives et négoces,

voient une progression de leurs

ventes. Aux États-Unis, ça «explose

en termes de consommation»,

citait notamment le président

Maxime Toubart. Moins soutenues

en France, les ventes en distribu

tion observaient un décrochage

depuis début 2022 de -9,1% selon

NielsenlQ.

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Trop-plein de vin dans le Sud

Edition : 20 janvier 2023 P.20-21

p. 4/5

- 35 %

millions

d’hl

0,00

‘estimations

Évolution des ventes de bordeaux depuis 2001, d’aprèsle consultant Fabrice

Chaudier, lors d’uneconférence du groupe LabelleVigne. © FabriceChaudier

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Trop-plein de vin dans le Sud

Edition : 20 janvier 2023 P.20-21

p. 5/5

Changement climatique: les vins effervescents

à un point de bascule

Jusqu’ici avantagés par le changement climatique, les vignobles septen

trionaux doivent maintenant s’adapterpour ne pas en être les perdants.

C’est le point de vue de l’IFV (institut technique) et du Civa (interpro

fession d’Alsace) sur les vins effervescents, dans un article publié en

novembre dans la Revue des œnologues. « En raison des effets conju

gués de la chaleur et de la sécheresse, une étape semble franchie et

les effets négatifs du changement climatique deviennent perceptibles

sur la qualité et le rendement de la vigne ». La richesse en sucre des

raisins peut atteindre «des teneurs incompatibles avec l’élaboration

de vins effervescents» par la méthode traditionnelle, selon eux. Une

autre composante gustative est affectée, l’acidité.« II devient urgent de

mettre en place des mesures d’adaptation », souligne l'article. La filière

viticole agit déjà, mais les mesures culturales sont « insuffisantes »,

les pratiques à la cave se heurtent à des écueils. Reste l’adaptation

du matériel végétal, qui progresse. L’innovation variétale consiste à

implanter des cépages plus tardifs, issus de variétés anciennes ou de

variétés nouvelles et résistantes aux maladies.

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Web

FRA

Famille du média : PQN (Quotidiens nationaux)

Audience : 19355772

Sujet du média : Actualités-Infos Générales

11 Janvier 2023

Journalistes : Zineb

Dryef

Nombre de mots : 1064

www.lemonde.fr p. 1/2

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Dry January dans « Le Monde », d'un folklore d'outre-Manche à une pratique

qui se répand en France

Malgré la pression d'un secteur économique et la défection des pouvoirs publics, l'abstinence ou la réduction de la

consommation d'alcool en janvier gagne du terrain, à l'initiative de plusieurs associations. L'expression Dry January était

mentionnée pour la première fois dans le quotidien en 2014.

C'est au mois de mars que Le Monde a écrit Dry January pour la première fois. Paru dans M Le magazine du Monde le 8 mars

2014, sous la plume d'Eric Albert, cet article concernait « le premier bar sans alcool de Londres » , ouvert à Golborne Road,

dans un quartier défavorisé de l'ouest de la capitale britannique. Dans ce lieu, on casse l'idée qu'il faut s'arsouiller pour

s'amuser, porté par « le récent engouement pour le Dry January » .

Ce challenge a entraîné un fait insolite , explique le correspondant du Monde à Londres : « Après les excès des fêtes de fin

d'année, de plus en plus de Britanniques passent en effet le mois de janvier sans boire une goutte d'alcool. » Pas de pintes de

bière au comptoir mais des « mocktails ». Il y a huit ans, le journaliste prenait soin de définir ce mot devenu courant

aujourd'hui : « jeu de mots construit sur mock , '' faux des cocktails à base de jus de fruits ».

Curiosité et polémique

De ce petit folklore d'outre-Manche, Le Monde n'écrit plus rien pendant quelques années. 2019 marque le grand retour de

cette expression dans les pages du quotidien. Cette année-là, le projet d'un Dry January français suscite autant la curiosité que

la polémique. Le 18 janvier 2019, Sébastien Jenvrin, dans les pages Style, signe un long reportage à ce sujet , à l'occasion de

la Paris Cocktail Week.

Nouveauté : des « bars proposent des cocktails sans alcool avec la même densité aromatique que s'ils en avaient ». Et que

boit-on ? Un poème : « gentiane, sirop de clémentine maison, citron jaune, blanc d'oeuf et zestes de clémentine râpés (...), jus

de concombre au charbon actif, jus de citron vert, sirop de miel de fleurs, teinture d'épices et sel fumé ». Le lendemain, le 19

janvier 2019, Jean-Michel Normand raille, dans M Le magazine du Monde , cette ascèse collective : « Entre bannissement

des écrans, de la viande, du sucre ou du gluten, on commence à s'y perdre dans la saison des '' mois sans... »

Au mois de mars 2019, le supplément « L'Epoque » consacre une double page à ces « nouveaux abstinents » , habitués des

zincs qui ont décidé, volontairement, de renoncer à l'alcool. Un ingénieur toulousain raconte s'imposer une fois par an un

mois sans boisson : « C'est en préparant son premier marathon, il y a dix ans, que Benoît, 37 ans, ingénieur à Toulouse, s'est

astreint à un mois d'abstinence. Une habitude qu'il a conservée. Depuis, une fois par an, il ne boit pas d'alcool pendant un

mois, généralement en janvier ou en février. » L'article précise : « Au Canada, on le pratique en février. »

Une affaire d'Etat

Quelques semaines plus tard, le 17 avril 2019, Pascale Santi et Sandrine Cabut, du service santé, annoncent que le projet d'un

« janvier sec » en France est bien sur les rails. Le sujet, inflammable dans la patrie du vin, ne tarde pas à devenir politique. A

l'automne, le 22 novembre 2019, Olivier Faye et Pascale Santi rapportent que cette initiative, soutenue par des associations de

lutte contre les addictions, provoque l'hostilité de l'industrie viticole . Au point de devenir une affaire d'Etat.

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Dry January dans « Le Monde », d'un folklore d'outre-Manche à une pratique qui se répand

en France

11 Janvier 2023

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Réserver des places

Le ministre de l'agriculture de l'époque Didier Guillaume se déclare « très opposé au mois de janvier sans vin » et le

président de la République lui-même rassure les représentants du milieu viticole, à Epernay : « En sortant du déjeuner avec

M. Macron, Maxime Toubart, président du syndicat général des vignerons de la Champagne, s'est fait le porte-parole du chef

de l'Etat : '' Vous pouvez faire savoir qu'il n'y aura pas de janvier sec. » Le 4 décembre 2019, la sentence tombe

officiellement : le gouvernement ne soutiendra pas cette initiative . « C'est une réalité, les lobbys ont eu raison de ce défi,

puis les arbitrages politiques les ont suivis », dénoncent des addictologues dans les pages du Monde, rappelant que l'alcool

est un « fardeau sanitaire ».

« L'occasion de faire le point sur sa consommation, de prendre conscience d'une éventuelle dépendance et de ressentir les

bienfaits pour l'organisme d'une période sans alcool. » La journaliste Sandrine Cabut en 2020

Le 8 janvier 2020, Sandrine Cabut incite, dans sa chronique, les lecteurs à un janvier sec et actif : « Bien loin d'une

prohibition, comme veulent le faire croire les lobbys alcooliers, cette pause est surtout l'occasion de faire le point sur sa

consommation, de prendre conscience d'une éventuelle dépendance et de ressentir les bienfaits pour l'organisme d'une

période sans alcool. » Cinq jours plus tard, Ophélie Neiman, chroniqueuse vin du journal, invite ceux que la dépendance

piège à suivre les joyeusetés du mois sans alcool et les autres à toujours privilégier la qualité à la quantité : « C'est un fait, (...)

on a moins envie de lever le coude. Nous

proposons alors une autre bonne résolution : se trouver un bon caviste. »

Dans une enquête de quatre pages du 22 janvier 2020, Stéphane Horel et Pascale Santi dévoilent les stratégies des lobbys

alcooliers pour « saper » le fameux Dry January, tout juste importé en France : « L'industrie a multiplié les courriers aux

députés, sénateurs, au gouvernement, brandissant '' l'art de vivre à la française. » Malgré cet abandon des pouvoirs publics,

une trentaine d'associations ont décidé de promouvoir seules cette action « pour qu'elle ne disparaisse pas du fait des

défaillances de l'Etat sous la pression d'un secteur économique » .

Dans un entretien mené par Pascale Santi , le neurobiologiste et spécialiste en addictologie Mickael Naassila, précise, le 4

janvier 2023, les règles du jeu de ce Dry January, désormais bien implanté : « Il y a souvent une confusion, la campagne du

Défi de janvier vise l'abstinence, certes, mais cela peut aussi être deduire sa consommation d'alcool. L'enjeu est de

déclencher une prise de conscience sur le niveau de consommation. Ce n'est pas moralisateur ni hygiéniste. »

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7 Janvier 2023

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ENQUÊTE. Comment le lobby de l'alcool et du vin fait tout pour limiter

l'ampleur du « Dry January »

Pour contrer le « Dry January », nom du défi visant à limiter et à s'interroger sur sa consommation d'alcool pendant un mois,

les fédérations de viticulteurs se mobilisent. Deux anciens ministres de la Santé et plusieurs addictologues expliquent en quoi

leur opposition à cette opération illustre le poids du lobby du vin en France.

Ce mois de janvier 2023 est, comme l'est chaque mois de janvier depuis 2020 en France, marqué par l'opération Dry January ,

autrement appelée Défi de janvier, ou Mois sans alcool. But de ce défi : limiter sa consommation d'alcool et s'interroger sur

cette dernière.

Cette opération présente un gain de santé publique évident, puisque 41 000 personnes meurent de l'alcool chaque année en

France selon Santé Publique France, faisant de l'alcool l'une des trois premières causes de mortalité évitable dans le pays.

Pourtant, 2023 n'échappe pas à la règle : aucune parole gouvernementale ne vient appuyer cette opération et la campagne

reste portée par des associations. Que révèle ce silence des autorités sanitaires ? Faut-il y voir l'action du lobby du vin et de

l'alcool ? Éléments de réponse.

L'histoire d'une campagne de santé publique avortée

Tout avait pourtant bien commencé. En 2019, Santé Publique France, avait prévu de lancer l'opération Mois sans alcool,

inspirée du succès du Dry January, lancé au Royaume-Uni en 2013, et du succès de la campagne française du « Mois sans

tabac ». « J'avais participé à toute une série de réunions avec Santé Publique France tout au long de l'année 2019 sur

une campagne publique inspirée du Dry January au Royaume-Uni » , se souvient Jean Michel Delile, président de la

Fédération Addiction. Un planning était prévu, des visuels étaient déjà réalisés, un travail avait été mené avec des agences de

communication, le budget était fixé...

Mais au dernier moment, ce président d'une des associations à l'origine de l'opération reçoit un appel qui vient doucher tous

ses espoirs. L'opération est annulée « à la suite d'arbitrages gouvernementaux » , lui annonce-t-on quelques semaines

avant le lancement. Il comprendra plus tard que la demande vient d'encore plus haut : « On a appris ensuite que le blocage

était venu du niveau de la présidence de la République » .

Bernard Basset, qui avait lui aussi participé à ces réunions préparatoires en tant que président de l'Association Addictions

France, raconte également comment cette opération a « commencé par un problème d'interférence avec le lobby du vin »

. « Lors d'une visite officielle à Épernay, dans la région viticole de la vallée de la Marne en novembre 2019, Emmanuel

Macron a rencontré des viticulteurs. Ils en ont profité pour lui demander la suppression de cette campagne du mois

sans alcool », rembobine-t-il.

« Quand cette proposition a été débattue, la filière viticole a clairement fait savoir qu'elle ne souhaitait pas cette

trajectoire », explique en effet Krystel Lepresle, déléguée générale de l'association Vin & Société, l'un des principaux

lobbies du vin en France, toujours opposé à cette campagne. « La demande d'abstinence pendant un mois ne nous semble

pas pertinente. On aimerait plutôt que les efforts portent sur la modération, alors que, déjà, 9 Français sur 10 ont au

moins deux jours d'abstinence dans la semaine », détaille-t-elle.

Des arguments entendus par le pouvoir, puisque les viticulteurs ont au final obtenu gain de cause. « Le président de la

République nous a affirmé qu'il n'y aura pas de « Janvier Sec » » , s'empresse alors de déclarer au site spécialisé

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l'ampleur du « Dry January »

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Vitisphère Maxime Toubart, président du Syndicat général des vignerons de la Champagne, cinq jours après son déjeuner

avec le président de la République.

À l'en croire, Emmanuel Macron aura donc été sensible aux arguments de défense du patrimoine et des emplois liés aux

secteurs donnés par les viticulteurs ces derniers étant logiquement opposés à une opération visant à faire boire moins d'alcool,

donc moins de vin. Une décision dont se félicite aujourd'hui Krystel Lepresle : « La France se serait encore illustrée par un

braquet extrêmement dur, alors que c'est déjà en Europe l'un des pays ayant les mesures les plus restrictives en

matière de consommation d'alcool ».

Moins d'argent et une campagne de moins grande ampleur

Si cette décision a réjoui les producteurs de vin, « toutes les associations ont été prises de court », se rappelle le médecin

spécialiste en santé publique, Bernard Basset. « On a été un peu secoué » , confie lui aussi Jean-Michel Delile.

Les associations ont tout de même pris la décision de lancer le Dry January en janvier 2020 : « on ne savait pas trop quoi

faire et on s'est dit qu'on allait le lancer nous-mêmes, on a fait ce qu'on a pu » , ajoute l'addictologue qui travaille à

Bordeaux.

Et le succès a tout de même été au rendez-vous puisque l'opération infuse dans l'espace public et qu'un Français sur dix dit

même y avoir participé, et même 24 % chez les jeunes, selon un sondage d'OpinionWay publié en février 2020 .

Santé Publique France a néanmoins obtenu de conserver des financements pour faire une étude faisant le bilan de la première

opération de l'évènement . Cette dernière, publiée en décembre 2021 dresse un bilan plutôt positif mais note toutefois une

notoriété « faible » .

« Les lobbys ont pu empêcher que le Dry january devienne une politique publique mais ils n'ont pas empêché

l'existence de cette opération. C'est l'une des rares fois où une action de santé s'est développée avec succès uniquement

avec la société civile et sans politique publique. C'est une forme de pied de nez même si c'est dommage qu'il n'y ait pas

de politique publique », résume l'ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine, à l'origine quelques années plus tôt du

Mois sans tabac. « Finalement, rétrospectivement, c'est presque un mal pour un bien » , lance même Jean-Michel Delile,

pour qui l'absence de gestion par les autorités de santé et la gestion par la société civile a permis que le message ne soit pas vu

comme « une directive publique » et que chacun s'empare personnellement de ce défi vu comme plus ludique. « Pour moi,

c'est la meilleure campagne depuis des décennies, parce qu'elle n'est pas contraignante et incitative », expliquait ainsi à

l'édition du soir de Ouest-France ce 2 janvier Stéphanie Ladel, addictologue à Rennes.

Tout de même, l'absence d'implication des autorités de santé a réduit l'impact de l'opération. « On n'a pas pu faire de

campagne d'affichage car on n'avait pas l'argent » , pointe Jean-Michel Delile. « On parlait d'une grosse campagne

avec Santé Publique France des spots télévisés, des gros affichages, qui se chiffrent en millions d'euros. Nous, on est

parti avec 10 000 €. Une aide publique nous soulagerait beaucoup » , affirme-t-il, évoquant un démarrage « artisanal » .

De plus l'opération fonctionne beaucoup sur l'action de bénévoles. « La crainte actuellement, c'est que le Défi de janvier

repose sur des personnes bénévoles et des investissements personnels. On va finir par s'épuiser. Un soutien par Santé

Publique France donnerait des gages de pérennité » , pointe de son côté Bernard Basset.

Aucune parole publique sur le Dry January

Car ce dispositif est devenu très utile dans la lutte contre l'alcool. Chaque mois de janvier, il donne l'occasion de rappeler que

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l'ampleur du « Dry January »

7 Janvier 2023

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notre société est très tournée vers ce produit. « En tant qu'addictologue, je soutiens le Dry January. C'est une bonne idée

de faire cette pause ne serait-ce que pour faire le point sur ses consommations : est-ce que dès fois je ne consomme que

par habitude sociale ? », explique Romain Gomet, auteur du livre Je maîtrise ma consommation d'alcool , publié aux

éditions Ellipses en 2019.

« C'est une expérience très intéressante car elle permet de s'interroger sur sa consommation d'alcool et qu'elle montre

qu'il y a des bénéfices immédiats à ne pas boire quelques jours : une amélioration de la qualité de sommeil, des plus

grande capacité de concentration, moins de troubles digestifs, et une perte de poids, l'alcool étant très calorique... » ,

liste-t-il.

Une parole publique, d'un ministre de la Santé voire du chef de gouvernement ou du président, rappelant ces bénéfices

aiderait donc à une plus grande popularité du Mois sans alcool. Mais depuis 2020, aucune prise de parole publique n'a eu lieu

sur ce sujet.

Toutefois, les choses semblent légèrement évoluer en ce mois de janvier 2023. Jérôme Salomon, patron de la Direction

Générale de la Santé, a publié un post sur LinkedIn ce 2 janvier 2023, faisant la publicité de cette opération. « Si en ce mois

de janvier, nous faisions une pause avec l'alcool ? Le #DéfiDeJanvier est une démarche internationale (2013 au

Royaume-Uni, 2017 en Belgique, 2019 en France, en Suisse, Allemagne, USA...) » , a-t-il écrit, faisant la publicité de cette

opération. Jointe par Ouest-France , la DGS n'a pas souhaité commenter ce message.

La Direction Générale de la Santé qualifie toutefois cette opération d' « intéressante ». « Elle ne prône pas un arrêt

définitif de l'alcool mais permet à chacun de s'interroger sur son rapport à l'alcool et sa consommation », ajoute cette

direction générale du ministère de la Santé.

Par ailleurs, cette année, « Santé publique France relaie cette initiative via son dispositif national d'information,

d'orientation et d'aide personnalisée Alcool info service », indique l'agence, interrogée par Ouest-France , alors qu'une

campagne sur les dangers de l'alcool sera lancée « dans quelques jours ».

Attaques et contre-feu

S'il n'est pas parvenu à empêcher la naissance du Dry January, le lobby de l'alcool a tout fait pour minimiser l'impact du Mois

sans alcool. Au lancement de la campagne, Jean Michel Delile se souvient d'attaques « particulièrement intenses » , et d'une

« réaction très vive » « On m'a qualifié de pisse-vinaigre... » .

Des contre-feux sont ainsi allumés chaque mois de janvier. Les arguments des producteurs de vins sont multiples : défense du

patrimoine et du « trésor national » qu'est la viticulture, protection d'une filière pourvoyeuse d'emplois et de transmission,

opposition à une société trop restrictive... « Les milieux viticoles ne supportent pas qu'on critique leurs produits ou

qu'on dise que leurs produits sont à risque, donc ils critiquent toujours cette campagne », rappelle Bernard Basset.

En ce mois de janvier 2023, certains professionnels sont mêmes allés jusqu'à promouvoir le « Damp January » [janvier

humide], une alternative plus souple du Dry January, comme l'a repéré Libération . L'idée promue par cette campagne est

juste celle de boire un peu moins. Comme l'explique Francebleu , 9 000 affiches ont même été déployées dans les grandes

villes de France par les vins d'Alsace pour donner envie de « boire moins, mais mieux » . Un contre-feu clair au Dry

January. « Nous ne voulons pas interdire comme le Dry January le prône, mais faire découvrir nos vins », a ainsi

affirmé Philippe Bouvet, le directeur marketing du Conseil Interprofessionnel des Vins d'Alsace à la radio publique. « Cette

campagne vise à lutter contre les excès. Elle est sortie fin décembre, au moment des Fêtes de fin d'année, juste avant le

Dry January. Je ne comprends pas que la santé publique ne s'en félicite pas avec nous », affirme quant à elle Krystel

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l'ampleur du « Dry January »

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Lepresle, de l'association Vin & Société.

Une opération qui fait presque sourire le président de l'Association Addictions France Bernard Basset. « Ce n'est pas très

compréhensible car l'opération Damp January vise à respecter les repères maximums de consommations conseillés

par les agences sanitaires. Il faudrait donc les respecter toute l'année et pas qu'en janvier » , note-t-il.

« On sent que les lobbys de la viticulture sont très inquiets de la baisse de la consommation et qu'ils soutenaient

massivement le Damp January. Sur le papier, si cette initiative visant à boire moins mais mieux visait des gens qui

n'étaient pas partants pour faire le Dry January, pourquoi pas. Mais là, le problème est que les lobbys s'intéressent à

ce concept en espérant que des gens qui voulaient faire le Dry January le fassent de façon modérée. Ils veulent en fait

détourner des gens qui feraient le Dry January », ajoute Romain Gomet, également médecin addictologue Médecin

Addictologue à l'Hôpital Henri-Mondor, à Créteil et membre du bureau de la Fédération Addiction. Il y voit donc une

manipulation qui se réduit en « perte de chance pour ces gens-là d'avoir des conséquences positives d'arrêter l'alcool

pendant quelques jours ou de s'interroger sur leur consommation d'alcool » . Une accusation dont se défend le lobby du

vin.

De plus, les grandes industries ont aussi lancé plusieurs offres sans alcool, notamment les bières sans alcool ou des cuvées

spéciales Dry January de pétillant sans alcool .

L'alcool et le vin, un lobby très important en France

Plus largement, ces multiples stratégies employées pour mettre des bâtons dans les roues du Dry January posent la question

du poids des lobbys de l'alcool et du vin en France. « Le lobby de l'alcool est très présent en France », pointe l'ancienne

ministre de la Santé de François Hollande Marisol Touraine. « C'est un lobby relayé dans tous les partis, dans tous les

bords politiques qui renvoie aux zones de production viticoles » .

Ainsi, la liste des villes soutenant le Dry January (Nantes, Brest, Nantes, Grenoble, Paris, ou Toulouse) comporte peu de

villes ayant une forte production viticole à proximité, et de nombreux députés des régions viticoles défendent de façon

assidue les producteurs de vins. « C'est un des sujets sur lesquels j'ai vu les passions les plus fortes à l'Assemblée

nationale et au Sénat » , raconte celle qui a été ministre de la Santé de 2012 à 2017. Selon Marisol Touraine, le vin et

l'alcool est « l'un des rares sujets sur lesquels vous mobilisez 80 % des parlementaires à 4 h du matin » .

Une bataille importante s'est par exemple jouée en 2018 au sujet de l'agrandissement du pictogramme demandant aux femmes

enceintes de ne pas boire d'alcool. « Évidemment que les lobbies sont importants, je ne vais pas le nier. Mais la politique

reste ferme », avait alors expliqué la ministre de la Santé Agnès Buzyn .

Cette activité importante des lobbys du vin a aussi eu un impact sur la publicité liée à l'alcool. « Il y a eu des coups de

boutoir réguliers contre la loi pour étendre les possibilités de communiquer sur les produits liés au vin et à l'alcool »,

déplore Claude Evin, ancien ministre de la Santé, à l'origine d'une loi portant son nom qui avait fortement restreint la

publicité liée à l'alcool. « Mais au-dedu lobby de l'alcool, l'activité importante des lobbys de la publicité m'a toujours

frappé » , ajoute-t-il toutefois.

Emmanuel Macron, un président pro-vin

Reste une question : Emmanuel Macron est-il lui-même influencé par le lobby de l'alcool ? Sans aller jusque-là, on peut dire

toutefois que le président a défendu la filière viticole tout au long de son premier quinquennat. Le président a même été

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l'ampleur du « Dry January »

7 Janvier 2023

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récompensé du Trophée du vin et qualifié de « personnalité de l'année » par La revue du vin de France . « Vous défendez le

vin systématiquement et l'associez très souvent à l'idée même que vous vous faites de la France, quand vos

prédécesseurs paraissaient avoir abandonné ce fleuron de notre pays », avait ainsi salué le directeur de la rédaction de la

revue, Denis Saverot, au moment de remettre le prix à Emmanuel Macron. « Où que je sois et quelles que soient les

circonstances, je serai à vos côtés parce que j'aime cela » , avait alors promis Emmanuel Macron, au moment de recevoir

cette récompense.

La conseillère agricole de l'Élysée, Audrey Boroulleau, était issue de Vin & Société, le principal lobby du vin en France,

rappelle quant à lui Claude Evin. Si cette dernière a quitté son poste en juillet 2019, elle a toutefois été à la tête du groupe de

campagne consacré aux questions d'agriculture et d'alimentation pour la présidentielle de 2022, comme l'avait révélé Le

Monde .

« Emmanuel Macron lui-même s'est exprimé à plusieurs reprises de manière maladroite vis-à-vis des objectifs de

santé publique concernant le vin. Il a dit qu'il buvait du vin tous les jours, ce n'est pas nécessairement au président de

faire ce type de déclaration » , déplore Claude Evin. « Le président de la République est assez interrogatif sur les

politiques de santé publique à cet égard, il avait cherché a atténué la loi Evin », évoque de son côté Marisol Touraine,

qui était ministre de la Santé quand Emmanuel Macron était conseiller à l'Élysée puis ministre de l'économie.

« Je ne pense pas que le président de la République soit sous la coupe du lobby de l'alcool. Je pense juste que ça

rejoint une vision qu'il a concernant le patrimoine et qu'il aime bien le vin » , explique quant à lui l'addictologue Jean

Michel Delile.

Rien d'étonnant selon Romain Gomet : « Les messages de prévention pour l'alcool sont toujours très clairs de la part des

agences sanitaires mais ils sont toujours brouillés par les messages politiques. On le voit là clairement avec notre

président qui ne soutient pas Dry January et valorise ses consommations. C'est décevant, d'autant que la plupart de

nos voisins européens qui mènent le Dry January sont soutenus par l'État » . Une situation qui explique donc pourquoi le

président n'a jamais eu de propos concernant le Dry January.

Si quelques discrets messages des autorités de santé ont eu lieu en 2023, on est donc encore très loin d'une campagne

nationale, d'une ampleur comparable à celle du Mois sans tabac.

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ENQUÊTE. Comment le lobby de l'alcool et du vin fait tout pour limiter

l'ampleur du « Dry January »

Pour contrer le « Dry January », nom du défi visant à limiter et à s'interroger sur sa consommation d'alcool pendant un mois,

les fédérations de viticulteurs se mobilisent. Deux anciens ministres de la Santé et plusieurs addictologues expliquent en quoi

leur opposition à cette opération illustre le poids du lobby du vin en France.

Ce mois de janvier 2023 est, comme l'est chaque mois de janvier depuis 2020 en France, marqué par l'opération Dry January,

autrement appelée Défi de janvier, ou Mois sans alcool. But de ce défi : limiter sa consommation d'alcool et s'interroger sur

cette dernière.

Cette opération présente un gain de santé publique évident, puisque 41 000 personnes meurent de l'alcool chaque année en

France selon Santé Publique France, faisant de l'alcool l'une des trois premières causes de mortalité évitable dans le pays.

Pourtant, 2023 n'échappe pas à la règle : aucune parole gouvernementale ne vient appuyer cette opération et la campagne

reste portée par des associations. Que révèle ce silence des autorités sanitaires ? Faut-il y voir l'action du lobby du vin et de

l'alcool ? Éléments de réponse.

L'histoire d'une campagne de santé publique avortée

Tout avait pourtant bien commencé. En 2019, Santé Publique France, avait prévu de lancer l'opération Mois sans alcool,

inspirée du succès du Dry January, lancé au Royaume-Uni en 2013, et du succès de la campagne française du « Mois sans

tabac ». « J'avais participé à toute une série de réunions avec Santé Publique France tout au long de l'année 2019 sur

une campagne publique inspirée du Dry January au Royaume-Uni », se souvient Jean Michel Delile, président de la

Fédération Addiction. Un planning était prévu, des visuels étaient déjà réalisés, un travail avait été mené avec des agences de

communication, le budget était fixé...

Mais au dernier moment, ce président d'une des associations à l'origine de l'opération reçoit un appel qui vient doucher tous

ses espoirs. L'opération est annulée « à la suite d'arbitrages gouvernementaux », lui annonce-t-on quelques semaines avant

le lancement. Il comprendra plus tard que la demande vient d'encore plus haut : « On a appris ensuite que le blocage était

venu du niveau de la présidence de la République ».

Bernard Basset, qui avait lui aussi participé à ces réunions préparatoires en tant que président de l'Association Addictions

France, raconte également comment cette opération a « commencé par un problème d'interférence avec le lobby du vin ».

« Lors d'une visite officielle à Épernay, dans la région viticole de la vallée de la Marne en novembre 2019, Emmanuel

Macron a rencontré des viticulteurs. Ils en ont profité pour lui demander la suppression de cette campagne du mois

sans alcool », rembobine-t-il.

« Quand cette proposition a été débattue, la filière viticole a clairement fait savoir qu'elle ne souhaitait pas cette

trajectoire », explique en effet Krystel Lepresle, déléguée générale de l'association Vin & Société, l'un des principaux

lobbies du vin en France, toujours opposé à cette campagne. « La demande d'abstinence pendant un mois ne nous semble

pas pertinente. On aimerait plutôt que les efforts portent sur la modération, alors que, déjà, 9 Français sur 10 ont au

moins deux jours d'abstinence dans la semaine », détaille-t-elle.

Des arguments entendus par le pouvoir, puisque les viticulteurs ont au final obtenu gain de cause. « Le président de la

République nous a affirmé qu'il n'y aura pas de « Janvier Sec » », s'empresse alors de déclarer au site spécialisé

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l'ampleur du « Dry January »

7 Janvier 2023

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Vitisphère Maxime Toubart, président du Syndicat général des vignerons de la Champagne, cinq jours après son déjeuner

avec le président de la République.

À l'en croire, Emmanuel Macron aura donc été sensible aux arguments de défense du patrimoine et des emplois liés aux

secteurs donnés par les viticulteurs ces derniers étant logiquement opposés à une opération visant à faire boire moins d'alcool,

donc moins de vin. Une décision dont se félicite aujourd'hui Krystel Lepresle : « La France se serait encore illustrée par un

braquet extrêmement dur, alors que c'est déjà en Europe l'un des pays ayant les mesures les plus restrictives en

matière de consommation d'alcool ».

Moins d'argent et une campagne de moins grande ampleur

Si cette décision a réjoui les producteurs de vin, « toutes les associations ont été prises de court », se rappelle le médecin

spécialiste en santé publique, Bernard Basset. « On a été un peu secoué », confie lui aussi Jean-Michel Delile.

Les associations ont tout de même pris la décision de lancer le Dry January en janvier 2020 : « on ne savait pas trop quoi

faire et on s'est dit qu'on allait le lancer nous-mêmes, on a fait ce qu'on a pu », ajoute l'addictologue qui travaille à

Bordeaux.

Et le succès a tout de même été au rendez-vous puisque l'opération infuse dans l'espace public et qu'un Français sur dix dit

même y avoir participé, et même 24 % chez les jeunes, selon un sondage d'OpinionWay publié en février 2020.

Santé Publique France a néanmoins obtenu de conserver des financements pour faire une étude faisant le bilan de la première

opération de l'évènement. Cette dernière, publiée en décembre 2021 dresse un bilan plutôt positif mais note toutefois une

notoriété « faible ».

« Les lobbys ont pu empêcher que le Dry january devienne une politique publique mais ils n'ont pas empêché

l'existence de cette opération. C'est l'une des rares fois où une action de santé s'est développée avec succès uniquement

avec la société civile et sans politique publique. C'est une forme de pied de nez même si c'est dommage qu'il n'y ait pas

de politique publique », résume l'ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine, à l'origine quelques années plus tôt du

Mois sans tabac. « Finalement, rétrospectivement, c'est presque un mal pour un bien », lance même Jean-Michel Delile,

pour qui l'absence de gestion par les autorités de santé et la gestion par la société civile a permis que le message ne soit pas vu

comme « une directive publique » et que chacun s'empare personnellement de ce défi vu comme plus ludique. « Pour moi,

c'est la meilleure campagne depuis des décennies, parce qu'elle n'est pas contraignante et incitative », expliquait ainsi à

l'édition du soir de Ouest-France ce 2 janvier Stéphanie Ladel, addictologue à Rennes.

Tout de même, l'absence d'implication des autorités de santé a réduit l'impact de l'opération. « On n'a pas pu faire de

campagne d'affichage car on n'avait pas l'argent », pointe Jean-Michel Delile. « On parlait d'une grosse campagne avec

Santé Publique France des spots télévisés, des gros affichages, qui se chiffrent en millions d'euros. Nous, on est parti

avec 10 000 €. Une aide publique nous soulagerait beaucoup », affirme-t-il, évoquant un démarrage « artisanal ». De plus

l'opération fonctionne beaucoup sur l'action de bénévoles. « La crainte actuellement, c'est que le Défi de janvier repose

sur des personnes bénévoles et des investissements personnels. On va finir par s'épuiser. Un soutien par Santé

Publique France donnerait des gages de pérennité », pointe de son côté Bernard Basset.

Aucune parole publique sur le Dry January

Car ce dispositif est devenu très utile dans la lutte contre l'alcool. Chaque mois de janvier, il donne l'occasion de rappeler que

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l'ampleur du « Dry January »

7 Janvier 2023

www.ouest-france.fr p. 3/6

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notre société est très tournée vers ce produit. « En tant qu'addictologue, je soutiens le Dry January. C'est une bonne idée

de faire cette pause ne serait-ce que pour faire le point sur ses consommations : est-ce que dès fois je ne consomme que

par habitude sociale ? », explique Romain Gomet, auteur du livre Je maîtrise ma consommation d'alcool, publié aux

éditions Ellipses en 2019.

« C'est une expérience très intéressante car elle permet de s'interroger sur sa consommation d'alcool et qu'elle montre

qu'il y a des bénéfices immédiats à ne pas boire quelques jours : une amélioration de la qualité de sommeil, des plus

grande capacité de concentration, moins de troubles digestifs, et une perte de poids, l'alcool étant très calorique... »,

liste-t-il.

Une parole publique, d'un ministre de la Santé voire du chef de gouvernement ou du président, rappelant ces bénéfices

aiderait donc à une plus grande popularité du Mois sans alcool. Mais depuis 2020, aucune prise de parole publique n'a eu lieu

sur ce sujet.

Toutefois, les choses semblent légèrement évoluer en ce mois de janvier 2023. Jérôme Salomon, patron de la Direction

Générale de la Santé, a publié un post sur LinkedIn ce 2 janvier 2023, faisant la publicité de cette opération. « Si en ce mois

de janvier, nous faisions une pause avec l'alcool ? Le #DéfiDeJanvier est une démarche internationale (2013 au

Royaume-Uni, 2017 en Belgique, 2019 en France, en Suisse, Allemagne, USA...) », a-t-il écrit, faisant la publicité de cette

opération. Jointe par Ouest-France, la DGS n'a pas souhaité commenter ce message.

La Direction Générale de la Santé qualifie toutefois cette opération d' « intéressante ».« Elle ne prône pas un arrêt définitif

de l'alcool mais permet à chacun de s'interroger sur son rapport à l'alcool et sa consommation », ajoute cette direction

générale du ministère de la Santé.

Par ailleurs,cette année, « Santé publique France relaie cette initiative via son dispositif national d'information,

d'orientation et d'aide personnalisée Alcool info service », indique l'agence, interrogée par Ouest-France, alors qu'une

campagne sur les dangers de l'alcool sera lancée « dans quelques jours ».

Attaques et contre-feu

S'il n'est pas parvenu à empêcher la naissance du Dry January, le lobby de l'alcool a tout fait pour minimiser l'impact

du Mois sans alcool. Au lancement de la campagne, Jean Michel Delile se souvient d'attaques « particulièrement

intenses », et d'une « réaction très vive » « On m'a qualifié de pisse-vinaigre... ».

Des contre-feux sont ainsi allumés chaque mois de janvier. Les arguments des producteurs de vins sont multiples :

défense du patrimoine et du « trésor national » qu'est la viticulture, protection d'une filière pourvoyeuse d'emplois et de

transmission, opposition à une société trop restrictive... « Les milieux viticoles ne supportent pas qu'on critique leurs

produits ou qu'on dise que leurs produits sont à risque, donc ils critiquent toujours cette campagne », rappelle Bernard

Basset.

En ce mois de janvier 2023, certains professionnels sont mêmes allés jusqu'à promouvoir le « Damp January »

[janvier humide], une alternative plus souple du Dry January, comme l'a repéré Libération. L'idée promue par cette

campagne est juste celle de boire un peu moins. Comme l'explique Francebleu, 9 000 affiches ont même été déployées

dans les grandes villes de France par les vins d'Alsace pour donner envie de « boire moins, mais mieux ». Un contre-feu

clair au Dry January. « Nous ne voulons pas interdire comme le Dry January le prône, mais faire découvrir nos vins », a

ainsi affirmé Philippe Bouvet, le directeur marketing du Conseil Interprofessionnel des Vins d'Alsace à la radio publique. «

Cette campagne vise à lutter contre les excès. Elle est sortie fin décembre, au moment des Fêtes de fin d'année, juste

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l'ampleur du « Dry January »

7 Janvier 2023

www.ouest-france.fr p. 4/6

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avant le Dry January. Je ne comprends pas que la santé publique ne s'en félicite pas avec nous », affirme quant à elle

Krystel Lepresle, de l'association Vin & Société.

Une opération qui fait presque sourire le président de l'Association Addictions France Bernard Basset. « Ce n'est pas

très compréhensible car l'opération Damp January vise à respecter les repères maximums de consommations

conseillés par les agences sanitaires. Il faudrait donc les respecter toute l'année et pas qu'en janvier », note-t-il.

« On sent que les lobbys de la viticulture sont très inquiets de la baisse de la consommation et qu'ils soutenaient

massivement le Damp January. Sur le papier, si cette initiative visant à boire moins mais mieux visait des gens qui

n'étaient pas partants pour faire le Dry January, pourquoi pas. Mais là, le problème est que les lobbys s'intéressent à

ce concept en espérant que des gens qui voulaient faire le Dry January le fassent de façon modérée. Ils veulent en fait

détourner des gens qui feraient le Dry January », ajoute Romain Gomet, également médecin addictologue Médecin

Addictologue à l'Hôpital Henri-Mondor, à Créteil et membre du bureau de la Fédération Addiction. Il y voit donc une

manipulation qui se réduit en « perte de chance pour ces gens-là d'avoir des conséquences positives d'arrêter l'alcool

pendant quelques jours ou de s'interroger sur leur consommation d'alcool ». Une accusation dont se défend le lobby du

vin.

De plus, les grandes industries ont aussi lancé plusieurs offres sans alcool, notamment les bières sans alcool ou des

cuvées spéciales Dry January de pétillant sans alcool.

L'alcool et le vin, un lobby très important en France

Plus largement, ces multiples stratégies employées pour mettre des bâtons dans les roues du Dry January posent la

question du poids des lobbys de l'alcool et du vin en France. « Le lobby de l'alcool est très présent en France », pointe

l'ancienne ministre de la Santé de François Hollande Marisol Touraine. « C'est un lobby relayé dans tous les partis, dans

tous les bords politiques qui renvoie aux zones de production viticoles ».

Ainsi, la liste des villes soutenant le Dry January (Nantes, Brest, Nantes, Grenoble, Paris, ou Toulouse) comporte peu

de villes ayant une forte production viticole à proximité, et de nombreux députés des régions viticoles défendent de

façon assidue les producteurs de vins. « C'est un des sujets sur lesquels j'ai vu les passions les plus fortes à l'Assemblée

nationale et au Sénat », raconte celle qui a été ministre de la Santé de 2012 à 2017. Selon Marisol Touraine, le vin et l'alcool

est « l'un des rares sujets sur lesquels vous mobilisez 80 % des parlementaires à 4 h du matin ».

Une bataille importante s'est par exemple jouée en 2018 au sujet de l'agrandissement du pictogramme demandant aux

femmes enceintes de ne pas boire d'alcool. « Évidemment que les lobbies sont importants, je ne vais pas le nier. Mais

la politique reste ferme », avait alors expliqué la ministre de la Santé Agnès Buzyn.

Cette activité importante des lobbys du vin a aussi eu un impact sur la publicité liée à l'alcool. « Il y a eu des coups de

boutoir réguliers contre la loi pour étendre les possibilités de communiquer sur les produits liés au vin et à l'alcool »,

déplore Claude Evin, ancien ministre de la Santé, à l'origine d'une loi portant son nom qui avait fortement restreint la

publicité liée à l'alcool. « Mais au-dedu lobby de l'alcool, l'activité importante des lobbys de la publicité m'a toujours

frappé », ajoute-t-il toutefois.

Emmanuel Macron, un président pro-vin

Reste une question : Emmanuel Macron est-il lui-même influencé par le lobby de l'alcool ? Sans aller jusque-là, on

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l'ampleur du « Dry January »

7 Janvier 2023

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peut dire toutefois que le président a défendu la filière viticole tout au long de son premier quinquennat. Le président

a même été récompensé du Trophée du vin et qualifié de « personnalité de l'année » par La revue du vin de France. «

Vous défendez le vin systématiquement et l'associez très souvent à l'idée même que vous vous faites de la France,

quand vos prédécesseurs paraissaient avoir abandonné ce fleuron de notre pays », avait ainsi salué le directeur de la

rédaction de la revue, Denis Saverot, au moment de remettre le prix à Emmanuel Macron. « Où que je sois et quelles que

soient les circonstances, je serai à vos côtés parce que j'aime cela », avait alors promis Emmanuel Macron, au moment de

recevoir cette récompense.

La conseillère agricole de l'Élysée, Audrey Boroulleau, était issue de Vin & Société, le principal lobby du vin en

France, rappelle quant à lui Claude Evin. Si cette dernière a quitté son poste en juillet 2019, elle a toutefois été à la tête

du groupe de campagne consacré aux questions d'agriculture et d'alimentation pour la présidentielle de 2022, comme

l'avait révélé Le Monde.

« Emmanuel Macron lui-même s'est exprimé à plusieurs reprises de manière maladroite vis-à-vis des objectifs de

santé publique concernant le vin. Il a dit qu'il buvait du vin tous les jours, ce n'est pas nécessairement au président de

faire ce type de déclaration », déplore Claude Evin. « Le président de la République est assez interrogatif sur les

politiques de santé publique à cet égard, il avait cherché a atténué la loi Evin », évoque de son côté Marisol Touraine,

qui était ministre de la Santé quand Emmanuel Macron était conseiller à l'Élysée puis ministre de l'économie.

« Je ne pense pas que le président de la République soit sous la coupe du lobby de l'alcool. Je pense juste que ça

rejoint une vision qu'il a concernant le patrimoine et qu'il aime bien le vin », explique quant à lui l'addictologue Jean

Michel Delile.

Rien d'étonnant selon Romain Gomet : « Les messages de prévention pour l'alcool sont toujours très clairs de la part

des agences sanitaires mais ils sont toujours brouillés par les messages politiques. On le voit là clairement avec notre

président qui ne soutient pas Dry January et valorise ses consommations. C'est décevant, d'autant que la plupart de

nos voisins européens qui mènent le Dry January sont soutenus par l'État ». Une situation qui explique donc pourquoi le

président n'a jamais eu de propos concernant le Dry January.

Si quelques discrets messages des autorités de santé ont eu lieu en 2023, on est donc encore très loin d'une campagne

nationale, d'une ampleur comparable à celle du Mois sans tabac.

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l'ampleur du « Dry January »

7 Janvier 2023

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Des bouteilles de vin « Le Paon qui boit », une boisson non alcoolisée, dans une boutique à Paris, le 18 novembre 2022.

BENOIT TESSIER / REUTERS

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Presse écrite

FRA

Famille du média : PQR/PQD

Edition : 17 janvier 2023 P.30

(Quotidiens régionaux)

Journalistes : THOMAS CROUZET

Périodicité : Quotidienne

Nombre de mots : 998

Audience : 363000

Sujet du média :

Actualités-Infos Générales

p. 1/4

w

EC0N0MIE

COOPERATIVE

1,2million de cols expédiés par LLJnion Champagne

Après avoir retrouvé le million de cols sur l'exercice précédent, le groupement de coopératives maintient sa croissance. La marque étendard

de LUnion Champagne, De Saint Gall,enregistre une croissance de ses volumes de 37 % sur le bilan 2021/2022 et une montée en gamme de ses cuvées.

L'ESSENTIEL

• L'Union Champagne regroupe

quinze coopératives situées à Oger,

le Mesnil-sur-Oger, Vertus, Bergères

lès-Vertus, Grauves, Cramant, Cu

mières, Aÿ, Avenay-Val-d'Or, Villers

Marmery, Bouzy et Ambonnay.

• Son siège est à Avize. La structure

dispose d'un site à Oger et d'un autre

à Vertus (en cours de transfert).

• Ce groupement de coopératives

représente 2 330 adhérents, implan

tés sur 1 470 hectares, dont 90 %

classés en premier ou grand cru.

• Le 13 janvier 2023, l'Union Cham

pagne a tenu son assemblée générale

à Vertus

THOMAS

(Blanc-Coteaux).

CROUZET

Une activité commerciale 2021/

2022 «qui a retrouvé des cou

leurs, avec des progressions en

volumeet en valeur».

Dominique Babé, président de

L’Union Champagne, n’a caché sa

satisfaction lors de la dernière as

sembléegénéralede ce groupement

de quinze coopératives, vendredi

dernier à Vertus (Blancs-Coteaux).

L’an dernier, à la même période, l’as

semblée avait dû se tenir en distan

ciel, du fait du protocole sanitaire.

Un temps encore incertain pour les

expéditions de champagne, qui nous

paraît désormais bien lointain.

«Même en clôturant au 31 juillet

2022, nous avons bênêficiêd'uneforte

reprise,ce qui a permis que les ventes

s’établissentaux environs de 1,2 mil

lion de bouteilles, poursuit Domi

nique Babé. La stratégie politique de

valorisation appliquêe avec détermi

nation a permis de dégagerune marge

supérieureà la bouteille vendue.»

Une activité de ventes de bouteilles

évaluée par la structure à 17,9 mil

lions d’euros.

La petite pépite de L’Union Cham

pagne, De Saint Gall, poursuit égale

ment sa progression, et représente

désormais 25% des expéditions to

tales, « une situation inêdite, avec un

bon de 37% par rapport à l’exercice

précédent», précise Pierre Desanlis,

directeur de la structure, pas arrivé le 3

janvier 2022 en remplacement de

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1,2 million de cols expédiés par L'Union Champagne

Edition : 17 janvier 2023 P.30

p. 2/4

Pour une vendange

Marc Ferté.

Une progression permise notam

ment par les performances de la

marque De Saint Gall à l’export, « où

nous avons expédié 70% des vo

lumes», atteste Pierre Desanlis.

«Nous nous réjouissons d'ailleurs

d'avoir pu ouvrir de nombreux

comptesclés aux États-Unis et en An

gleterre,indique le directeur. Le mar

chê français mêrite aussi toute notre

attention, avec une progression des

volumesde De Saint Gall de 10%.» Sur

l’exercice 2021/2022, l’activité de

prestation sur bouteilles a quant à

elle permis de dégager 9,4 millions

d’euros.

Au total, 8,5 millions de cols ont été

à 12 000 kg/ha

En conclusion de son discours, le président de l'Union Champagne,

Dominique Babé, a adressé un message aux deux coprésidents du Comi

té Champagne présents dans la salle, Maxime Toubart et David Chatillon.

« Je pense qu'une appellation identique à celle de 2022, soit

12 000 kg ha estsouhaitable voire nécessaire, a faitvaloir Dominique

Babé. Elle correspondgrosso modo à 350 millions de bouteilles, ce qui

permet de compenser les sorties et de mettre quelques millions de cols

en stock. » II convient d'attendre le mois de juillet et les prochaines prises

de décision concernant le rendement de l'appellation Champagne pour

savoir si le président de l'Union Champagne a été entendu.

pour De Saint Gall qui

enregistre un bon de 37%

de ses volumes par rapport

à l’exerciceprécédent”

Pierre Desanlis, directeur

mis en bouteilles au sein de la struc

ture, 8,7 millions ont été remués,

4,2 millions ont été dégorgés, et

1,6million ont été habillés.

L’activité de vente de vins clairs s’est

aussi bien portée sur cet exercice,

chiffrée à 11,9millions d'euros, tan

dis que la vente de vins sur lattes

s’élève à 6,9 millions d’euros. La

somme de ces opérations permet à

l'Union Champagne d’annoncer un

chiffre d’affaires retraité (excluant

les activités non-centre de profits

pour l’Union Champagne), de

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1,2 million de cols expédiés par L'Union Champagne

Edition : 17 janvier 2023 P.30

p. 3/4

46,4 millions d’euros, en hausse de

3 millions par rapport à l’exercice

précédent. Le chiffre d’affaires glo

bal, quant à lui, s’élèveà 130 millions

d’euros contre 112millions en 2020/

2021.

Une belle activité, qui permet à Do

minique Babé d'annoncer que

l'Union Champagne avait décidé de

« reprendre les investissements sus

pendus pour cause de pandêmie».

Ainsi, le nouveau module de sto

ckage de bouteilles à Oger sera opé

rationnel pour la campagne de tirage

2023, tout comme le nouvel espace

de remuage.

Une réflexion est également en

cours sur le site d’Avize, où une pro

priété de 60 ares contigus au siège a

ete acquise.

Enfin, l’union de coopératives se sé

pare de son site de Vertus, pour

transférer petit à petit à l'activité à

Oger.

JEAN-PIERRE CAILLOT CONCLUT

L’ASSEMBLÉE

GÉNÉRALE

En fin d’assemblée, un intervenant

de choix s’est présenté devant l’au

ditoire : le président du Stade de

Reims, Jean-Pierre Caillot, venu par

ler football mais aussi transport et

champagne. Son ouvrage «Ce n’est

pas que du football »,a d’ailleurs été

offert par la coopérative aux partici

pants. Les bénéfices des ventes se

ront reversés à un laboratoire de

lutte contre le cancer.■

40 % DU VIGNOBLE CERTIFIE SUR L'EXERCICE

L'unionde quinze coopérativess'étendsur des surfacesde 1 470 hectares.

Leservicevignoble de la structurea mis l'accentsur l'accompagnementà la

certificationenvironnementale.En 2021/2022, 600 hectaresont ainsi été

certifiés,soit 40 % dessurfaces,contre337 hectareslors du précédentexer

cice.L'agriculturebiologique se développeégalement,avecune quinzaine

d'hectaresactuellementlabellisés.À noter que le tirage de bouteilles is

sues de la viticulture biologique a représenté20 000 bouteillessur l'exer

cice,avecla productiond'une cuvéeblancde blancs.

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1,2 million de cols expédiés par L'Union Champagne

Edition : 17 janvier 2023 P.30

p. 4/4

fiAPP0RTmoral

du

i'ADMINISTRATION

Après deux années en distanciel. I assemblée générale s est de nouveau tenue en présentiel, le 13 janvier dernier. De quoi redonner le sourire à Dominique Babé. président de l'Union Champagne.

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Edition : 17 janvier 2023 P.11

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Sujet du média :

Actualités-Infos Générales

p. 1/1

Pour

une vendange à 12000kg/ha

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Pour une vendange à 12000kg/ha En conclusion de son discours, le président de l'Union Champagne, Dominique Babé, a adressé un

message aux deux coprésidents du Comité Champagne présents dans la salle, Maxime Toubart et David Chatillon. «Je pense qu'une

appellation identique à celle de 2022, soit 12000kgha est souhaitable voire nécessaire, a fait valoir Dominique Babé. Elle correspond

grosso modo à 350millions de bouteilles, ce qui permet de compenser les sorties et de mettre quelques millions de cols en stock.» Il

convient d'attendre le mois de juillet et les prochaines prises de décision concernant le rendement de l'appellation Champagne pour

savoir si le président de l'Union Champagne a été entendu.

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2020-2021 : le bilan de la brigade d’enquête

vins et spiritueux (BEVS) en Champagne

4 janvier 2023 lachampagnedesophieclaeys.fr

Le bilan des investigations en Champagne 2020-2021 menées par la brigade d’enquête vins et

spiritueux (BEVS) a été publié fin décembre. Je vous le livre tel quel en n’oubliant pas que

comme il est souligné dans ce rapport que « la majorité des contrôles ont permis de constater

le respect de la réglementation ».

» Afin d’assurer la bonne information du consommateur et garantir la concurrence loyale

entre les entreprises, la brigade d’enquête vins et spiritueux (BEVS) de la DGCCRF sillonne

le vignoble champenois qui s’étend sur cinq départements dont la Marne et l’Aube (lire

encadré), à la recherche de fraudes. Les contrôles sont effectués dans l’ensemble des

entreprises impliquées dans la production de Champagne : vignerons, coopératives,

négociants mais aussi fabricants de produits œnologiques, embouteilleurs, tonneliers,

imprimeurs…

Le ciblage des entreprises s’effectue sur la base d’un travail de prospection réalisé par les

enquêteurs (sites Internet, analyse de données…), via la transmission d’informations de la part

des professionnels ou des autres administrations, et en tenant compte de l’historique de

contrôle de chaque opérateur.

En 2020 et 2021, la BEVS a contrôlé 226 entreprises dans le bassin champenois. Si la

majorité des contrôles ont permis de constater le respect de la réglementation (dans la filière


vitivinicole française, de manière générale, environ 85 % des actions de contrôles aboutissent

à un résultat satisfaisant), plusieurs infractions ont été constatées.

Trois principaux types de fraudes ont été relevés, liés à l’étiquetage, aux pratiques

œnologiques et aux vendanges.

AOP, Grand cru… : les fraudes en matière d’étiquetage du Champagne

En matière d’étiquetage, les enquêteurs de la DGCCRF contrôlent l’ensemble des mentions

figurant sur les bouteilles, mais également les documents commerciaux, sites Internet, etc.

• Deux sociétés ont fait l’objet d’une lourde condamnation en 2021 en raison de

la revendication de l’AOP « Champagne » sur des vins ne pouvant y prétendre. Le

jugement, confirmé en appel puis en cassation, a donné lieu à la saisie de 158 000

flacons, plus de 800 hectolitres de vin en cuve (valeur : 2,1 millions d’euros) ainsi que

les sommes créditées sur les comptes en banque des deux sociétés.

• 10 opérateurs ont par ailleurs fait l’objet de procès-verbaux et d’injonctions

administratives en raison de l’utilisation indue des mentions « Premier cru » et

« Grand cru », qui impliquent une qualité supérieure précisément définie, sur des lots

de vins ne pouvant y prétendre.

• En outre, plusieurs non-conformités relatives à l’utilisation indue de la mention

« domaine » ont été relevées. La mention valorisante « domaine » signifie en principe

que les raisins sont récoltés sur les vignes du domaine et que la vinification y est

réalisée. A titre d’exemple, un opérateur a fait l’objet d’un procès-verbal pour pratique

commerciale trompeuse, car il se présentait comme un domaine familial mais achetait

ses vins à une maison de négoce. Une transaction d’un montant de 60 000€ a été

réglée par la société incriminée.

• Plusieurs opérateurs ont également été sanctionnés pour avoir indument utilisé le logo

« agriculture biologique » ou la mention « biologique » / « biodynamique ». A titre

d’exemple, une maison de Champagne commercialisait des vins avec la mention

« biodynamie » alors que ses produits ne pouvaient prétendre à une telle

revendication. Cette société se présentait également comme une « maison de

Champagne bio » alors que la majorité des produits commercialisés par ses soins

n’étaient pas issus de l’agriculture biologique. Ces constatations ont donné lieu à

l’établissement d’un procès-verbal pour pratique commerciale trompeuse. Une

transaction de 150 000€ a été réglée par la société.

• D’autres non-conformités comme l’usage indu des mentions « haute valeur

environnemental », ou « brut », ou « extra brut », qui portent sur la sucrosité, ont fait

l’objet d’avertissements ou d’injonctions administratives.

Fraudes lors de la vinification du Champagne

En matière de pratiques œnologiques, la BEVS contrôle l’ensemble des pratiques physiques et

des produits œnologiques utilisés pour vinifier, élever et conserver le vin. Ces pratique et

produits sont limitativement définis dans la réglementation européenne.

• Deux procédures contentieuses ont été établies, à l’encontre d’une coopérative et d’un

récoltant, pour non-respect du taux maximal de chaptalisation (ajout de sucre au moût

avant la fermentation alcoolique). Pour la même raison, un autre opérateur a fait


l’objet d’une procédure transactionnelle d’un montant de 8 000€, les volumes

concernés étant faibles.

• Pour un autre opérateur, 1 528 bouteilles ont par ailleurs été détruites par envoi aux

usages industriels (distillation, vinaigrerie…) en raison d’un titre alcoométrique

volumique inférieur au minimum fixé par le cahier des charges de l’AOC Champagne.

• En outre, une procédure a abouti à la destruction volontaire de 1 089 bouteilles en

raison du développement de divers mauvais goûts liés à la technique de vinification.

• Les contrôles peuvent également concerner des opérateurs intervenant en appui de la

vinification. Ainsi, un laboratoire d’analyse a fait l’objet d’un avertissement pour avoir

établi des « certificats de pureté et de libre vente » concernant des vins falsifiés par

ajout d’un colorant.

Fraude dans le pressurage des raisins

Lors des vendanges, les enquêteurs de la DGCCRF effectuent des contrôles visant à vérifier le

rendement au pressurage des raisins, qui constitue une spécificité champenoise. En effet, alors

que celui-ci n’est pas réglementé dans les autres vignobles, le cahier des charges de l’AOP

Champagne prévoit que 160 kg de raisins sont nécessaire à la production d’1,02 hectolitre de

moût.

• Plusieurs injonctions administratives, établies à l’encontre d’opérateurs ne respectant

pas ces dispositions règlementaires, ont abouti à la destruction de volumes

excédentaires obtenus au-dedu rendement au pressurage.

• En outre, lors de la vendange 2020, plus de 12 000 kg de raisins récoltés

mécaniquement ont été déclassés car le cahier des charges de l’AOC Champagne

interdit l’utilisation d’outils ne permettant pas la récolte de grappes de raisin entières.

• Font également l’objet d’une attention particulière les obligations des opérateurs en

matière de traçabilité, notamment relatives à l’origine géographique des raisins (noms

de lieux-dits, Grand Cru ou Premier cru…). Plusieurs injonctions administratives ont

donné lieu au déclassement en « Champagne » de vin indûment revendiqué en «

Champagne Grand Cru » ou au déclassement en « vin sans indication géographique »

de vin revendiqué en Champagne… «


Presse écrite

FRA

Famille du média : PQR/PQD

Edition : 18 janvier 2023 P.22

(Quotidiens régionaux)

Journalistes : Valérie

Périodicité : Quotidienne

Audience : 102000

Billaudot

Nombre de mots : 689

Sujet du média :

Actualités-Infos Générales

p. 1/1

Viticulture: prévenir des troubles musculo-squelettiques

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Valérie Billaudot De nos jours, les troubles musculo-squelettiques sont

l'affaire de tous, notamment celle des employeurs et des salariés dans

le monde de la viticulture. Qu'ils soient dans les vignes ou dans les

caves, les pratiques et les habitudes prises au fil des années provoquent

des maux qui peuvent gâcher les vies des travailleurs. Un constat

qu'a fait le syndicat général des vignerons et plus particulièrement

la commission des viticultrices (nouvellement reconstituée) et qui,

afin d'essayer d'apporter des solutions à ces problèmes de santé qui

touchent le métier, a décidé de proposer une présentation, en partenariat

avec la MSA, d'une méthode de prévention des troubles musculosquelettiques

(TMS). Pour cela, les viticultrices de la Champagne se

sont rapprochées de Kiné Form & Santé (basé dans la Marne) qui

s'est spécialisé dans ces rendez-vous de prévention. «Dans ces métiers

difficiles, on prend soin de la terre et de ses outils mais on a tendance

à oublier de prendre soin de son corps» Christophe Geoffroy Lors de

ses interventions, Christophe Geoffroy, kinésithérapeute, se déplace sur

le terrain afin de comprendre les problèmes rencontrés sur les lieux de

travail avant une présentation, en lien avec le métier, de l'utilisation

de son corps par rapport au travail. Ce kiné atypique travaille avec la

fédération française de football et en libéral également, mais il tient

à développer ses formations sur la prévention car il sait que pour les

travailleurs, tout comme pour un joueur de haut niveau, prendre soin

de son corps les fera durer. «J'ai écrit des livres sur la prévention

et créé la méthode Zéro TMS qui, lorsqu'elle est appliquée, rend les

personnes actrices de leur corps. En France, ce n'est pas dans notre

culture de prendre soin de notre corps, c'est un fait qui préoccupe plus

les Scandinaves et les Asiatiques», note l'intervenant qui après plusieurs

années s'est rendu compte qu'en expliquant correctement les choses,

les gens prennent conscience de leurs maux et qu'il n'est jamais trop

tard pour agir. Avant tout éducative, cette méthode a pour objectif

de rattraper le manque d'informations en matière de gestion du corps.

En apprenant à mieux utiliser son dos, ses épaules, ses genoux, les

participants peuvent lutter contre l'apparition des TMS. «C'est une

formation complète qui s'étale sur 8 à 10 mois où les gens apprennent

beaucoup de choses. Mais il faut s'engager à suivre et appliquer ces

nouvelles pratiques et aussi prendre conscience que ce n'est pas parce

que les anciens avaient des douleurs qu'on doit toujours les subir»,

souligne le kiné qui a constaté, à force de rencontres, que dans ces

métiers rudes, «on prend soin de la terre et de ses outils mais on a

tendance à oublier de prendre soin de son corps.»

Agir ensemble pour apporter des solutions pérennes

Les viticultrices et la MSA ont bien compris l'importance de faire

comprendre aux vignerons et salariés que cette prévention était

nécessaire et utile. Tous se sont posé les bonnes questions et

réfléchissent sur des points techniques et humains afin de trouver des

solutions pour modifier, améliorer et faire évoluer les choses pour

rendre le travail plus agréable et plus attractif. Cette formation est

un exemple parfait de ce qui peut être mis en œuvre pour lutter

contre les TMS, et rappelle que le corps est le plus bel outil que

l'homme possède, mais que faute d'éducation suffisante, il ne l'utilise

pas toujours comme il le faudrait. Un des slogans réalistes qui sert

à faire comprendre aux participants qu'il est important de réagir

est que de nos jours, l'homme connaît mieux son téléphone mobile

ou son ordinateur que son corps et par conséquent, il développe

des pathologies, dont des troubles musculo-squelettiques. Christophe

Geoffroy maîtrise bien le sujet, il est d'ailleurs déjà intervenu dans le

secteur mais aussi auprès des jeunes du CFA de Bar-sur-Seine afin

de leur apprendre, le plus tôt possible, les bons gestes à appliquer.

Salle de réunion du SGV, 69, Grande-Rue-de-la Résistance, Bar-sur-

Seine, jeudi 19 janvier à 17h30, assemblée régionale de la commission

des viticultrices et présentation de la méthode où vignerons et salariés

sont les bienvenus. Gratuit. Renseignements au 0326595521 ou à

relations.syndicales@sgv-champagne.fr.

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Presse écrite

FRA

Famille du média : PQR/PQD

Edition : 17 janvier 2023 P.38

(Quotidiens régionaux)

Journalistes : THOMAS CROUZET

Périodicité : Quotidienne

Audience : 363000

Sujet du média :

Actualités-Infos Générales

Nombre de mots : 1076

p. 1/3

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FONCIER

lls réactualisent les cartes de la Champagne viticole

Deux Américains, Steve De Long et Charles Curtis, se sont lancés dans une cartographie détaillée du vignoble de Champagne. Une première carte

et un guide de terrain viennent d'être présentés pour le terroir de la Côte des Blancs. Un atlas et d'autres secteurs viticoles sont à paraître..

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lls réactualisent les cartes de la Champagne viticole

Edition : 17 janvier 2023 P.38

p. 2/3

L'ESSENTIEL

• Mapping Champagne est un projet

né en 2020, entre deux Américains,

Steve De Long et Charles Curtis, pour

proposer des cartes actualisées de la

Champagne.

• Fin 2022, une première série de

documents sont publiés : une carte de

l'ensemble de la Champagne viticole,

une autre portant sur la Côte

des Blancs, ainsi que neuf crus de la

région

détaillés.

• Les cartes peuvent être consultées

et acquises sur le site américain de

De Long Wine, ou sur la page internet

de la rémoise Emilie Jeangeorges et

du Cercle

THOMASCROUZET

Petite

GrandsChampagnes.

révolutionpour le

monde du champagne. Près

de 80 ans se sont écoulés de

puis les travaux du cartographe

Louis Larmat, qui s’est attelé, dans

les années 1940, à recenser les di

vers vignobles de France, dont la

Champagne. Mais depuis, aucun

travail de réactualisation n’avait été

mené.

« Si laplupartdes vignobles de France

possèdent depuis longtemps des car

tographies détaillées et documentées

de leur vignoble, il n’en est rien pour

la Champagne, s’étonne l’améncain

Steve De Long, cartographe. Cette

appellation mythique, parmi lesplus

renommées au monde, ne disposait

jusqu’à aujourd’hui d’aucune carte

actuelle deson parcellaire. »

Or, depuis les travaux de Louis Lar

mat, le vignoble de Champagne a

largement évolué, voyant son ap

pellation protégée doubler de su

perficie entre 1946 et 1975.

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mythique, parmi

lesplus renommées

au monde, ne disposait

jusqu’à aujourd’hui,

d’aucune carte actuelle

de son parcellaire”

Steve De Long, cartographe

«La Champagne, bien qu’elle ait

d’abord mis en avant la tradition de

l’assemblage des crus, a toujours

cultivé la connaissance du parcel

laire,transmise parleschefsdecave,

poursuit Steve De Long. L’êmer

gence des champagnes de vignerons

et d’une offre de cuvées de terroir, a

depuis naturellement suscité une cu

riosité nouvelle pour les spécificités

de villages et deparcelles. »

Pour combler le vide et proposer

des documents détaillés du terroir

champenois, Steve De Long s’est as

socié avec un second Américain,

l’auteur spécialisé dans l’univers du

vin, Charles Curtis. « En 2020, nous

avons lancê avec Steve De Long le

projet Mapping Champagne, qui est

toujours en cours, informe Charles

Curtis. À travers un important travail

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lls réactualisent les cartes de la Champagne viticole

Edition : 17 janvier 2023 P.38

p. 3/3

Qui sont les auteurs ?

de collecte de données, nous souhai

tons offrir de nouveaux outils de

compréhension aux professionnels et

aux passionnés de la Champagne. »

Ainsi, pour la cartographie du vi

gnoble, Steve De Long s’est-il ap

puyé sur des moyens modernes tels

qu’OpenStreetMap (service colla

boratif de cartographie en ligne),

Copernicus Data (programme eu

ropéen d’observation de la Terre

par satellite), les données cadas

trales ou encore les ressources de

l’INAO. « Nous avons souhaité rendre

hommage à Louis Larmat en nous

inspirant du style de ses cartes, de

l’élégance de leurs couleurs, et de la

sobriété de leur dessin», explique

Steve De Long. Charles Curtis, de

son côté, a arpenté le vignoble de

Champagne, qu’il connaît bien,

pour livrer des guides de terrain reprenant

la topographie, l’exposi

tion, l’encépagement, des terroirs

cartographiés Pour chaque cru,

l’auteur dresse un index des lieux

dits, des domaines vignerons et des

négociants propriétaires de vignes.

Après deux ans de travaux, les pre

mières réalisations ont été publiées

en fin d’année 2022. Une carte de

l’ensemble de la Champagne et de

ses régions viticoles a dans un pre

mier temps été réalisée, reprenant

les 34168 hectares de l’appellation

protégée. Un guide de terrain du

terroir de la Côte des Blancs, aussi, a

été présenté, ainsi que neuf cartes

individuelles de grands et premiers

crus de cette région champenoise :

Chouilly, Cramant, Avize, Oger, Le

Mesnil, Vertus, Cuis, Grauves et Oi

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« Nous avons achevê la cartographie

des coteaux du Petit Morin, des co

teaux du Sézannais, et de Mont

gueux, et nous sommes en train de

travailler sur lescoteaux vitryats, in

diquent les auteurs. Nous y tra

vaillons depuis deux ans. Nous espé

rons bientôt publier un atlas de la

Côte des Blancs. Le travail sur le vi

gnoble de la Montagne de Reims est

commencé. II vafalloirau moins deux

ans pour le finaliser. Parlasuite nous

travaillerons sur la vallée dela Marne

et la Côte des Bar. L’ensemble de la

cartographie de la Champagne sera

terminée d’ici quelquesannées. »

D’ici là, les travaux de Charles Cur

tis et de Steve De Long peuvent être

consultés et les cartes acquises sur

le site américain de De Long Wine,

ou sur la page internet de la ré

moise Émilie Jeangeorges et du

Cercle GrandsChampagnes. ■

Charles Curtis compte parmi les experts internationaux

du champagne. En 2004, il obtient le titre convoité de

Master of Wine puis intègre Moët Hennessy USA pour

diriger et développer la formation « vins et spiritueux ».

En 2008, il prend en charge le département vins de la

célèbre maison de ventes aux enchères Christie's. II

fonde Wine Alpha en 2012, une agence de conseil et

d'expertise spécialisée dans le vin et le Champagne.

Steve De Long est architecte de formation, et s'associe à

son épouse, designer textile, pour créer des supports

pédagogiques pour appréhender le vin. Leur première

publication, la « Wine Grape Varietal Table » (tableau des

cépages) rencontre un succès mondial. S'en suit une

vaste gamme de cartes des vignobles, de tableaux et de

carnets De Long, utilisée dans le monde entier par les

professionnels, les écoles et les passionnés du vin. Steve De Long et Charles Curtis sont tous deux américains.

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Famille du média : PQR/PQD

Edition : 17 janvier 2023 P.18

(Quotidiens régionaux)

Journalistes : Thomas Crouzet

Périodicité : Quotidienne

Nombre de mots : 627

Audience : 312000

Sujet du média :

Actualités-Infos Générales

p. 1/1

Ils réactualisent les cartes de la Champagne viticole

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Thomas Crouzet Petite révolution pour le monde du champagne. Près

de 80ans se sont écoulés depuis les travaux du cartographe Louis

Larmat, qui s'est attelé, dans les années 1940, à recenser les divers

vignobles de France, dont la Champagne. Mais depuis, aucun travail

de réactualisation n'avait été mené. «Si la plupart des vignobles de

France possèdent depuis longtemps des cartographies détaillées et

documentées de leur vignoble, il n'en est rien pour la Champagne,

s'étonne l'américain Steve De Long, cartographe. Cette appellation

mythique, parmi les plus renommées au monde, ne disposait jusqu'à

aujourd'hui d'aucune carte actuelle de son parcellaire.» Or, depuis

les travaux de Louis Larmat, le vignoble de Champagne a largement

évolué, voyant son appellation protégée doubler de superficie entre

1946 et 1975. Cette appellation mythique, parmi les plus renommées

au monde, ne disposait jusqu'à aujourd'hui, d'aucune carte actuelle

de son parcellaire Steve De Long, cartographe «La Champagne, bien

qu'elle ait d'abord mis en avant la tradition de l'assemblage des crus, a

toujours cultivé la connaissance du parcellaire, transmise par les chefs

de cave, poursuit Steve De Long. L'émergence des champagnes de

vignerons et d'une offre de cuvées de terroir, a depuis naturellement

suscité une curiosité nouvelle pour les spécificités de villages et de

parcelles.» Pour combler le vide et proposer des documents détaillés

du terroir champenois, Steve De Long s'est associé avec un second

Américain, l'auteur spécialisé dans l'univers du vin, Charles Curtis.

«En 2020, nous avons lancé avec Steve De Long le projet Mapping

Champagne, qui est toujours en cours, informe Charles Curtis. À

travers un important travail de collecte de données, nous souhaitons

offrir de nouveaux outils de compréhension aux professionnels et

aux passionnés de la Champagne.» Ainsi, pour la cartographie du

vignoble, Steve De Long s'est-il appuyé sur des moyens modernes

tels qu'OpenStreetMap (service collaboratif de cartographie en ligne),

Copernicus Data (programme européen d'observation de la Terre

par satellite), les données cadastrales ou encore les ressources de

l'INAO. «Nous avons souhaité rendre hommage à Louis Larmat en

nous inspirant du style de ses cartes, de l'élégance de leurs couleurs,

et de la sobriété de leur dessin», explique Steve De Long. Charles

Curtis, de son côté, a arpenté le vignoble de Champagne, qu'il connaît

bien, pour livrer des guides de terrain reprenant la topographie,

l'exposition, l'encépagement, des terroirs cartographiés Pour chaque

cru, l'auteur dresse un index des lieux-dits, des domaines vignerons et

des négociants propriétaires de vignes. Après deux ans de travaux, les

premières réalisations ont été publiées en fin d'année 2022. Une carte

de l'ensemble de la Champagne et de ses régions viticoles a dans un

premier temps été réalisée, reprenant les 34168hectares de l'appellation

protégée. Un guide de terrain du terroir de la Côte des Blancs, aussi, a

été présenté, ainsi que neuf cartes individuelles de grands et premiers

crus de cette région champenoise: Chouilly, Cramant, Avize, Oger,

Le Mesnil, Vertus, Cuis, Grauves et Oiry. «Nous avons achevé la

cartographie des coteaux du Petit Morin, des coteaux du Sézannais, et

de Montgueux, et nous sommes en train de travailler sur les coteaux

vitryats, indiquent les auteurs. Nous y travaillons depuis deux ans. Nous

espérons bientôt publier un atlas de la Côte des Blancs. Le travail sur le

vignoble de la Montagne de Reims est commencé. Il va falloir au moins

deux ans pour le finaliser. Par la suite nous travaillerons sur la vallée

de la Marne et la Côte des Bar. L'ensemble de la cartographie de la

Champagne sera terminée d'ici quelques années.» D'ici là, les travaux de

Charles Curtis et de Steve De Long peuvent être consultés et les cartes

acquises sur le site américain de De Long Wine, ou sur la page internet

de la rémoise Émilie Jeangeorges et du Cercle GrandsChampagnes.

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Famille du média : PQR/PQD

Edition : 17 janvier 2023 P.13

(Quotidiens régionaux)

Journalistes : Thomas Crouzet

Périodicité : Quotidienne

Nombre de mots : 627

Audience : 102000

Sujet du média :

Actualités-Infos Générales

p. 1/1

Ils réactualisent les cartes de la Champagne viticole

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Thomas Crouzet Petite révolution pour le monde du champagne. Près

de 80ans se sont écoulés depuis les travaux du cartographe Louis

Larmat, qui s'est attelé, dans les années 1940, à recenser les divers

vignobles de France, dont la Champagne. Mais depuis, aucun travail

de réactualisation n'avait été mené. «Si la plupart des vignobles de

France possèdent depuis longtemps des cartographies détaillées et

documentées de leur vignoble, il n'en est rien pour la Champagne,

s'étonne l'américain Steve De Long, cartographe. Cette appellation

mythique, parmi les plus renommées au monde, ne disposait jusqu'à

aujourd'hui d'aucune carte actuelle de son parcellaire.» Or, depuis

les travaux de Louis Larmat, le vignoble de Champagne a largement

évolué, voyant son appellation protégée doubler de superficie entre

1946 et 1975. Cette appellation mythique, parmi les plus renommées

au monde, ne disposait jusqu'à aujourd'hui, d'aucune carte actuelle

de son parcellaire Steve De Long, cartographe «La Champagne, bien

qu'elle ait d'abord mis en avant la tradition de l'assemblage des crus, a

toujours cultivé la connaissance du parcellaire, transmise par les chefs

de cave, poursuit Steve De Long. L'émergence des champagnes de

vignerons et d'une offre de cuvées de terroir, a depuis naturellement

suscité une curiosité nouvelle pour les spécificités de villages et de

parcelles.» Pour combler le vide et proposer des documents détaillés

du terroir champenois, Steve De Long s'est associé avec un second

Américain, l'auteur spécialisé dans l'univers du vin, Charles Curtis.

«En 2020, nous avons lancé avec Steve De Long le projet Mapping

Champagne, qui est toujours en cours, informe Charles Curtis. À

travers un important travail de collecte de données, nous souhaitons

offrir de nouveaux outils de compréhension aux professionnels et

aux passionnés de la Champagne.» Ainsi, pour la cartographie du

vignoble, Steve De Long s'est-il appuyé sur des moyens modernes

tels qu'OpenStreetMap (service collaboratif de cartographie en ligne),

Copernicus Data (programme européen d'observation de la Terre

par satellite), les données cadastrales ou encore les ressources de

l'INAO. «Nous avons souhaité rendre hommage à Louis Larmat en

nous inspirant du style de ses cartes, de l'élégance de leurs couleurs,

et de la sobriété de leur dessin», explique Steve De Long. Charles

Curtis, de son côté, a arpenté le vignoble de Champagne, qu'il connaît

bien, pour livrer des guides de terrain reprenant la topographie,

l'exposition, l'encépagement, des terroirs cartographiés Pour chaque

cru, l'auteur dresse un index des lieux-dits, des domaines vignerons et

des négociants propriétaires de vignes. Après deux ans de travaux, les

premières réalisations ont été publiées en fin d'année 2022. Une carte

de l'ensemble de la Champagne et de ses régions viticoles a dans un

premier temps été réalisée, reprenant les 34168hectares de l'appellation

protégée. Un guide de terrain du terroir de la Côte des Blancs, aussi, a

été présenté, ainsi que neuf cartes individuelles de grands et premiers

crus de cette région champenoise: Chouilly, Cramant, Avize, Oger,

Le Mesnil, Vertus, Cuis, Grauves et Oiry. «Nous avons achevé la

cartographie des coteaux du Petit Morin, des coteaux du Sézannais, et

de Montgueux, et nous sommes en train de travailler sur les coteaux

vitryats, indiquent les auteurs. Nous y travaillons depuis deux ans. Nous

espérons bientôt publier un atlas de la Côte des Blancs. Le travail sur le

vignoble de la Montagne de Reims est commencé. Il va falloir au moins

deux ans pour le finaliser. Par la suite nous travaillerons sur la vallée

de la Marne et la Côte des Bar. L'ensemble de la cartographie de la

Champagne sera terminée d'ici quelques années.» D'ici là, les travaux de

Charles Curtis et de Steve De Long peuvent être consultés et les cartes

acquises sur le site américain de De Long Wine, ou sur la page internet

de la rémoise Émilie Jeangeorges et du Cercle GrandsChampagnes.

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Château-Thierry : la cité des Fables sera

celle du champagne ce samedi

La Saint-Vincent de l’Archiconfrérie des vignerons de la Champagne a lieu ce samedi à

Château-Thierry. Cela n’arrive que tous les neuf ans. Les viticulteurs de Trélou-sur-Marne et

la confrérie du Hordon sont à la manœuvre.

La bannière a été transmise à la confrérie du Hordon de la Vallée à Sézanne où avait lieu en

2022 la Saint-Vincent de l’archiconfrérie.

Par Laurence PICANO

Publié: 8 janvier 2023 à 17h33 L’Union

N ous défilerons en premier avec la bannière, le tonneau de vin clair et aussi la brioche et les

bâtons de Saint-Vincent, un par village. » Nathalie Assailly doit vivre Saint-Vincent en ce

moment. Celle qui est aussi administratrice du Syndical général des vignerons travaille à

l’organisation de la Saint-Vincent de l’archiconfrérie des vignerons de la Champagne à

Château-Thierry, ce samedi 14 janvier. Ce n’est pas tous les jours qu’un tel événement se

déroule dans le sud de l’Aisne : « Tous les 9 ans, elle a lieu à Château-Thierry », confirme la

vigneronne de Trélou-sur-Marne. Elle prépare aussi, pour le 22 janvier, jour même de la

Saint-Vincent, celle de la confrérie du Hordon de la Vallée, qui compte plusieurs villages dont

Trélou-sur-Marne dans l’Aisne. C’est à cette confrérie, créée en 2010, qu’a été confiée

l’organisation de ce grand moment du champagne. Dans cette perspective « nous avons eu

une reprise de la bannière le 1er avril 2022 à Sézanne », raconte-t-elle. Sa confrérie est la

dernière comprenant des viticulteurs de l’Aisne.

Le Hordon de la Vallée brandira, outre les bâtons de Saint-Vincent, souvent gravés à l’effigie

du patron des vignerons, les petits panneaux sur lesquels sont inscrits les noms des villages.

« Nous, les femmes, porterons des capes grises et des jupes grenat, les hommes auront des

pantalons en velours, des chemises bleues et des tabliers ». Et derrière la trentaine de

personnes représentant le hordon (qui désigne un groupe de personnes qui travaillent dans les

vignes) défileront « les confréries des villages et des maisons de champagne » mais aussi trois

fanfares locales, en l’occurrence la fameuse fanfare de Chézy-sur-Marne, connue pour ses

chorégraphies, celle de l’union musicale de Château-Thierry et celle de Charly-sur-Marne. Le

tout pour un défilé, donc haut en couleur et en musique, qui partira de la place Jean-Moulin,

où le rendez-vous est fixé à 14 heures, pour aller vers l’hôtel de ville, où aura lieu la photo

officielle puis vers l’église où sera célébrée la fameuse messe par l’évêque. Elle est censée


assurer la qualité de la récolte. « En 2021, il n’y a pas eu de messe, pas de Saint-Vincent, et la

récolte n’a pas été bonne », rappelle Nathalie Assailly.

Après cette messe au cours de laquelle interviendront les choristes de Charly par chœur,

direction le palais des sports où aura sera proposé le champagne d’honneur et où auront lieu

les discours. Celui du directeur général du comité champagne et celui du maire de Château-

Thierry.

« La Saint-Vincent est l’occasion de montrer notre attachement à nos coteaux », lance

Evelyne Roques-Boizel, coprésidente de l’achiconfrérie, qui participera à sa troisième Saint-

Vincent à Château-Thierry. Elle signale que les élèves des lycées viticoles seront de la partie

ainsi que ceux du lycée hôtelier de Château-Thierry qui « va aider au moment des

cérémonies ».

L’occasion aussi, pour ce monde-là, celui du champagne, de se réunir et à ses membres de se

rencontrer.

« Une signalétique aux couleurs de l’UNESCO »

En quoi est-ce positif d’accueillir la Saint-Vincent ?

Un tel rassemblement, qui ne s’était pas tenu dans notre ville depuis de nombreuses années,

est un coup de projecteur incroyable sur la Cité poétique et son identité.

Il concourt à la notoriété et à l’attractivité de la ville, en complément des nombreuses actions

entreprises pour y parvenir.

Pouvez-vous dévoiler l’idée maîtresse de votre discours ?

Dans un monde mondialisé, qui peut parfois manquer d’âme, nous devons renforcer notre

identité locale et maintenir les traditions. Surtout dans notre ville qui fait face à l’expansion de

la région parisienne. Célébrer la Saint-Vincent, c’est valoriser notre terroir, son breuvage et

ses producteurs.

Est-ce une manière de montrer que Château-Thierry, c’est aussi le champagne ?

Le champagne est une composante essentielle de l’âme de notre ville, ce qui se matérialise par

nos coteaux, le festival Champagne et Vous, les caves Pannier. Cette identification doit être

visible au quotidien et nous souhaitons installer prochainement une signalétique aux couleurs

de la mission UNESCO Champagne.


Presse écrite

FRA

Famille du média : PQR/PQD

Edition : 21 janvier 2023 P.13

(Quotidiens régionaux)

Journalistes : -

Périodicité : Quotidienne

Nombre de mots : 382

Audience : 363000

Sujet du média :

Actualités-Infos Générales

p. 1/1

FESTIVITÉS

Un retour à la source

pour la Saint-Vincent

VERT-TOULON La Saint-Vincent sera dignement fêtée ce dimanche avec la

traditionnelle messe en l'honneur du saint patron des vignerons.

Après deux éditions sans célé

bration pour cause de Covid,

Brigitte Herregods, présidente

de l’association Saint-Vincent de

Vert-Toulon, et Daniel Rondeau, cé

lèbre écrivain et Académicien co

créateur de ce rendez-vous festif an

nuel célébré depuis 30 ans, sont ra

vis de retrouver les vignerons du

secteur pour célébrer leur saint pa

tron. «Ily a trois ans, nous avionsfêtê

notre 30’ anniversaire avec l’arche

vêque de Mossoul, Monseigneur Na

jeeb, l’êvêque de Châlons, Monsei

gneur Touvet, le philosophe Jean-Luc

Marion de l’Académie française et la

famille Arafat. En trente ans, la Saint

Vincent de Vert-Toulon est devenue un

rendez-vous singulier où nous célé

brons le travail de la vigne, des vigne

rons et de tous ceux qui nous ont pré

cédés, mais aussi la gloire et la misère

du monde. », explique Daniel Ron

deau.

“Après deux ans de silence

obligé, nous retournons

à la source, c’est-à-dire

à la vigne et au vigneron"

Daniel

Rondeau

Cette année, les organisateurs ont

opté pour un retour aux sources,

« c’est-à-dire à la vigne etau vigneron,

c’est pourquoi notre invitê d'honneur

En 2020. Daniel Rondeau avait notamment invitê larchevêque de Mossoul. le pêre Najeeb. Remi Wafflart

est Maxime Toubart, président du syn

dicat général des vignerons», indique

l'Académicien, originaire de

Congy. ■

Messe de Saint-Vincent le 22 janvier à

11 heures, en église de Vert-Toulon.

DANIEL RONDEAU REÇOIT MARIO VARGAS LLOSA

Né en 1948 au Mesnil-sur-Oger, Daniel Rondeau a été journaliste pour de

grands titres nationaux, éditeur, ambassadeur de France à Malte et auprès

de l'Unesco.II a publié une vingtained'ouvrageset a reçuen 1998 le

Grand Prix de littérature Paul Morand. Élu à l'Académie française, le 6 juin

2019 et reçu le 4 novembre 2021, il accueillera dans une dizaine de jours à

l'Académiele prix Nobelde littérature,MarioVargasLlosa.«C'estla pre

mière fois que l'Académie accueille un écrivain qui n'écrit pas en français.

Mais il a depuis 40 ans contribué à l'actualité de notre langue en défendant

la littératurefrançaise(Flaubert,Hugo ) dans le mondeentier», indique

Daniel Rondeau qui termine actuellement un livre sur Beyrouth.

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Audience : 106743

Sujet du média : Actualités-Infos Générales

22 Janvier 2023

Journalistes : -

Nombre de mots : 325

jhm.fr p. 1/2

Une belle Saint-Vincent champenoise en Haute-Marne

Visualiser l'article

Monique Daubanton est la présidente de la confrérie Saint-Vincent des vignerons.

Terroir. La confrérie Saint-Vincent des viticulteurs de Rizaucourt-Buchey et Argentolles (champagne AOC) a fêté son

saint patron dimanche 22 janvier, à Colombey-les-deux-Eglises.

La coutume de la Saint-Vincent est en train de renaître dans les villages haut-marnais de l'appellation champagne après trois

années blanches liées à la crise sanitaire. Elle rassemble les amoureux du patrimoine viticole, bien moins nombreux

néanmoins cette année que durant les années 2010.

La journée a commencé par la traditionnelle cérémonie de la Saint-Vincent en l'église Notre-Dame-en-son-Assomption. Le

sermon du père Fusili a retracé le martyre de ce saint, dont la vie ressemble à un bon vin. Son homélie a été ponctuée par les

beaux chants universels de la chorale Couleurs du temps de Rennepont, présente spécialement pour l'occasion.

A l'issue de l'office, la procession a convié l'assemblée à se rendre dans la grange de René Piot, pour un vin d'honneur au

champagne bien sûr. Quelques acteurs de la vie locale étaient présents, notamment le secrétaire général de la préfecture,

Maxence Den Heijer, le maire de Colombey, Pascal Babouot, et le président de l'Académie départementale de cuisine, Olivier

Billard.

Fierté haut-marnaise

Monique Daubanton, présidente de la confrérie Saint-Vincent, et son époux Jean-Jacques, représentant local du Syndicat

général des vignerons (SGV), ont animé cette journée dédiée à leur métier avec chaleur. Les familles Mocquart, Daubanton et

Hudelet restent des précurseurs dans le domaine du champagne en Haute-Marne. Leurs exploitations perdurent depuis près de

40 ans et illustrent leurs efforts pour faire vivre la ruralité. On peut saluer aussi l'engagement de trois jeunes du secteur, qui

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Une belle Saint-Vincent champenoise en Haute-Marne

22 Janvier 2023

jhm.fr p. 2/2

Visualiser l'article

reprennent le flambeau : Clément Daubanton, Henri Hudelet et Blandine Mocquart, qui a obtenu son diplôme d'oenologue en

juin dernier.

De notre correspondante Aurélie Chenot

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Edition : 13 janvier 2023 P.18

(Quotidiens régionaux)

Journalistes : -

Périodicité : Quotidienne

Nombre de mots : 175

Audience : 312000

Sujet du média :

Actualités-Infos Générales

p. 1/1

Château-Thierry

accueille La Saint-Vincent

0fVCmAmZr_7Sb7FYft04EWXkrdm_VXzLTZuedPQ04C45v5idnVUBFqAJJPYi0kdyvOTky

Château-Thierry accueille La Saint-Vincent Cette année, la Saint-Vincent de l'Archiconfrérie des vignerons de Champagne a lieu

à Château-Thierry. Ce n'est pas tous les jours qu'un tel événement se déroule dans le sud de l'Aisne mais tous les neuf ans. C'est la

confrérie du Hordon de la Vallée, organisatrice de l'événement, qui ouvrira, ce samedi, le défilé avec les bâtons de Saint-Vincent.

Et derrière la trentaine de personnes représentant le hordon, défileront les confréries des villages et des maisons de champagne mais

aussi trois fanfares locales. Le tout pour un défilé haut en couleur et en musique qui partira de la place Jean-Moulin, où le rendez-vous

est fixé à 14heures, pour aller vers l'hôtel de ville, où sera prise la photo officielle, puis vers l'église Saint-Crépin où sera célébrée

la fameuse messe par l'évêque. Après l'office censé assurer la qualité de la récolte, direction le palais des sports où sera proposé le

champagne d'honneur et où auront lieu les discours. Celui du directeur du Comité Champagne et celui du maire de Château-Thierry.

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Famille du média : PQR/PQD

Edition : 13 janvier 2023 P.34

(Quotidiens régionaux)

Journalistes : -

Périodicité : Quotidienne

Nombre de mots : 932

Audience : 363000

Sujet du média :

Actualités-Infos Générales

p. 1/1

LOISIRS

Que faire

ce week-end

Après la traditionnelle pause au moment des fêtes de fin d'année,

les propositions de sorties remplissent à nouveau l'agenda.

CLARA LUCIANIEN CONCERT A REIMS

C’est à guichets fermés que la chan

teuse aux quatre Victoires la mu

de

sique se produira demain soir.

REIMS Samedi 14 janvier, à 20 heures,

à lArena. C'est complet. Infos : 03 26 77 44 44

et www.reimsarena.com

LES RULLES DU RIRE À REIMS

Deux spectacles sont au programme

des Bulles rire ce week-end, 8“ du et

ce sera au Comedy Club.

Royal

Les humoristes Cécile Giroud et Yann

Stotz se produiront vendredi 13 jan

vier, à 20 heures, et Quentin, un tout

jeune humoriste, sera sur scène di

manche 15 janvier, à heures.

16

REIMS Au Reims Royal Comedy club,

35 rue Buirette. Tarif : 22 €. Infos :

09 83 87 40 32 et www.royalcomedyclub.fr

clEmentinecélarié à sedan

Le chef-d’œuvre de Guy de Maupas

sant « Une est devenu un spec

Vie »

tacle que la comédienne interprète

seule sur scène. Voir la page précé

dente.

SEDAN Dimanche 15 janvier, 18 heures,

à

au Pôle culturel. Tarifs : 28 25 €

et

Infos : 03 24 27 73 41 et www.sedan.fr

DES AIRS D’OPERA À TERGNIER

« Un opéra sans diva », c’est le nom

du concert qui est proposé ce ven

dredi au centre culturel de Tergnier.

Le quatuor Anches Hantées jouera

les belles mélodies de la musique

classique, de l'opéra. «Pour ce pro

gramme, point de de colorature

diva,

ni de baryton, mais un quatuor de cla

rinettes aux multiples voix qui magni

fie certaines des pages les plus emblê

matiques répertoire lyrique. » du Le

concert, d’une durée 50 minutes,

de

est tout public.

TERGNIER (AISNE) Vendredi 13 janvier,

à 20 h au centre culturel. Tarifs 30, : 4 ou 8 €,

gratuit pour les moins de ans. 12

Infos 03 23 40 24 40 et www.ville-tergnier.fr

:

LES CONCERTS DE POCHE À VITRY

Delphine Haidan, mezzo-soprano,

Pierre Génisson, clarinette, et Ludmi

ce vendredi à Vitry dans le cadre des

Concerts poche. Au programme de :

du Danube à l’Oural, voyage un ro

mantique avec compositeurs

les

Schubert, Schumann, Brahms, Tchaï

kovsky...

VITRY-LE-FRANÇOIS Vendredi 13 janvier,

à 20 heures, à la Salle du Manège. Tarifs : 10 €

(moins de ans, demandeurs d'emploi et

26

bénéficiaires des minima sociaux : 6 €). Infos :

06 76 61 91 et www.concertsdepoche.com

83

DU PIANO A CHÂTEAU-THIERRY

Le premier concert de piano pro

grammé l'Association Piano Châ

par

teau Co aura lieu dimanche. 11 se

and

ra donné par la jeune pianiste Bella

Schültz. Au programme : Bach, fan

taisie chromatique en mi

et fugue ré

neur BWV 903, Beethoven sonate nO

30 op. 109 en mi majeur, Chopin Fan

taisie en mineur op Schumann

fa 49,

Sonate op 22 N° en sol mineur.

2

CHÂTEAU-THIERRY Dimanche 15 janvier,

à 17 heures, à la Chapelle de la Benoîte

Madeleine. Entrée 10 € (gratuit

pour les moins de 25 ans).

GROCANTE DES ARCADES À CHARLEVILLE

Les amateurs de brocante et d’anti

quité vont retrouver rendez

leur

vous habituel de la place Ducale ce

dimanche. La brocante des Arcades

reprend rythme habituel du son 3e

dimanche de chaque mois. pourra

On

y trouver des objets de toutes les

époques, pour tous goûts et tous

les à

les prix, pièces de collection, œuvres

d’art, meubles, objets décora

de

tion...

CHARLEVILLE-MÉZIÈRES Dimanche 15 janvier,

de 8 à 17 heures, Ducale.

place

DU THEÂTRE à soissons

Le théâtre Saint-Médard accueille

trois compagnies week-end.

ce

Montloon Compagnie jouera « Train

d’Enfer» vendredi 13 janvier à

20 h Théâtre Grenier 30. Le du pré

sentera le célèbre Knock » samedi

«

14 janvier 20 h Enfin, Compa

à 30. la

gnie L'Art et la Manière proposera

« La Voix Humaine » dimanche 15

janvier à 17 heures.

SOISSONS Au théâtre Saint-Médard,

la Berlinskaïa, piano, se produiront

Infos

: contact@pianochateauandco.org

64 avenue de Paris. Tarifs : 15 € la place

(10 € réduit). Infos : 03 23 53 54 42

CHÂTEAU-THIERRY ACCUEILLE LA SAINT-VINCENT

Cette année, la Saint-Vincent de l'Archiconfrérie des vignerons de Cham

pagne a lieu à Château-Thierry. Ce n'est pas les jours qu'un tel événe

tous

ment se déroule dans le de l'Aisne mais tous les neuf ans. C'est sud la

confrérie du Hordon de la Vallée, organisatrice de l'événement, qui ouvrira,

ce samedi, défilé avec les bâtons de Saint-Vincent. Et derrière la trentaine

le

de personnes représentant le hordon, défileront confréries des villages

les

et des maisons de champagne mais aussi fanfares locales. Le tout

trois

pour défilé haut en couleur en musique qui partira de la place Jean

un et

Moulin, où le rendez-vous est fixé 14 heures, pour aller vers l'hôtel à de

ville, sera prise la photo officielle, puis vers l'église Saint-Crépin où sera


célébrée la fameuse messe par l'évêque. Après l'office censé assurer la qua

lité de récolte, direction le palais sports où sera proposé cham

la des le

pagne d'honneur et où auront lieu discours. Celui du directeur du Comi

les

té Champagne celui du maire Château-Thierry.

et de

et www.theatresaintmedard.com

L’ACCORDÉON À CHAILLEVOIS

DE

L’accordéoniste Nicolas Demizieux

fera revivre les airs d’autrefois

comme La Java bleue, Mon Amant de

Saint-Jean, Sous les ponts Paris... le

de

temps après-midi convivial. 11

d’un

devrait donner envie spectateurs

aux

d’esquisser quelques pas de danse.

Pour reprendre des forces, le public

pourra déguster la tarte aux

de

pommes.

CHAILLEVOIS (AISNE) Dimanche 15 janvier,

à 15 heures, à la Emile-Comba.

salle

Entrée gratuite. Infos 03 23 80 : 1813

et

www.picardiedeschateaux.fr

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Famille du média : PQR/PQD

Edition : 09 janvier 2023 P.4

(Quotidiens régionaux)

Journalistes : -

Périodicité : Quotidienne

Nombre de mots : 380

Audience : 363000

Sujet du média :

Actualités-Infos Générales

p. 1/1

L'AGENDA DE LA SEMAINE

✓ Lundi

Santé Les laboratoires de biologie médicale repartent en grève ce

lundi, et pour une semaine. Sur les 4 200 laboratoires de biologie

médicale de France, 4 000 seront fermés du 9 au 15 janvier.

200 resteront ouverts pour assurer les urgences, en lien avec les

hôpitaux et les cliniques. Ce front uni, rassemblant les syndicats du

secteur et les granas laboratoires privés, durcit ainsi le ton avec

cette grève plus longue que les précédentes. En cause : les prélè

vements financiers et les économies imposées par la loi de rinan

cement de la Sécurité sociale 2023 pour «rembourser» 1,3 mil

liard d'euros au titre des bénéfices Covid d'ici à 2026. Un montant

jugé excessif par les biologistes, selon lesquels cela entraînerait la

fermeture d'au moins 400 laboratoires de proximité, notamment

dans les déserts médicaux et la suppression de 10 000 emplois in

directs.

✓ Mercredi

Soldes d'hiver Du mercredi 11 janvier au mardi 7 février.

Cinéma Le 10e festival du cinéma américain, qui fait la part belle

aux films primés, nominés ou oscarisés, débute ce mercredi avec la

projection de Gloria de John Cassavetes, à 19 heures, à la média

thèque Jean-Falala (2, rue des Fuseliers) de Reims.

Basket-ball À 20 heures, à l'Arena (rue de la Vieille-Meuse) de

Charleville-Mézières, 16e de finale retour de l'Eurocoupe féminin :

les Flammes (Charleville-Mézières) rencontrent Vilnius (Lituanie).

✓ Vendredi

Économie À18 h 30, au Capitole (68, avenue du Président-Roose

velt) de Châlons-en-Champagne, présentation des vœux de la

chambre de commerce et d'industrie (CCI), de la chambre des mé

tiers et de l'artisanat (CMA), de la confédération des PME (CPME) et

du Medef de la Marne au « monde économique » du département.

Politique À 11 heures, élection du nouveau président du Grand

Est, à l'Hôtel de région sis place Gabriel Hocquard à Metz.

✓ Samedi

Champagne À Château-Thierry, comme tous les neuf ans, fête de

la Saint-Vincent de l'Archiconfrérie des vignerons de Champagne.

L'immense défilé devrait, selon la tradition, s'élancer dès 14 h 30 à

travers la cité des Fables pour gagner en musique l'église Saint

Crépin où suivra l'office religieux.

✓ Dimanche

Football À 15 heures, au stade Auguste-Delaune (33, chaussée

Bocquaine) de Reims, 18e journée de Ligue 1 : le Stade de Reims

rencontre

Nice.

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Famille du média : PQR/PQD

Edition : 09 janvier 2023 P.6

(Quotidiens régionaux)

Journalistes : Lundi Santé

Périodicité : Quotidienne

Nombre de mots : 346

Audience : 312000

Sujet du média :

Actualités-Infos Générales

p. 1/1

Lundi

0_kAPht7d8-2ovBAOUb5E0n00ZuV0WxbbeYZi0l7ZEv-JY0dtCBw9i5kmGOqXvwK3ZWI1

Lundi Santé Les laboratoires de biologie médicale repartent en grève

ce lundi, et pour une semaine. Sur les 4200 laboratoires de biologie

médicale de France, 4000 seront fermés du 9 au 15janvier. 200resteront

ouverts pour assurer les urgences, en lien avec les hôpitaux et les

cliniques. Ce front uni, rassemblant les syndicats du secteur et les

grands laboratoires privés, durcit ainsi le ton avec cette grève plus

longue que les précédentes. En cause: les prélèvements financiers et les

économies imposées par la loi de financement de la Sécurité sociale

2023 pour «rembourser» 1,3 milliard d'euros au titre des bénéfices

Covid d'ici à 2026. Un montant jugé excessif par les biologistes, selon

lesquels cela entraînerait la fermeture d'au moins 400 laboratoires de

proximité, notamment dans les déserts médicaux et la suppression

de 10000 emplois indirects. Mercredi Soldes d'hiver Du mercredi

11 janvier au mardi 7 février. Cinéma Le 10e festival du cinéma

américain,

qui fait la part belle aux films primés, nominés ou oscarisés,

débute ce mercredi avec la projection de Gloria de John Cassavetes,

à 19heures, à la médiathèque Jean-Falala (2, rue des Fuseliers) de

Reims. Basket-ball À 20heures, à l'Arena (rue de la Vieille-Meuse)

de Charleville-Mézières, 16e de finale retour de l'Eurocoupe féminin:

les Flammes (Charleville-Mézières) rencontrent Vilnius (Lituanie).

Vendredi Économie À 18h30, au Capitole (68, avenue du Président-

Roosevelt) de Châlons-en-Champagne, présentation des vœux de la

chambre de commerce et d'industrie (CCI), de la chambre des métiers

et de l'artisanat (CMA), de la confédération des PME (CPME) et du

Medef de la Marne au «monde économique» du département. Politique

À 11heures, élection du nouveau président du Grand Est, à l'Hôtel

de région sis place Gabriel-Hocquard à Metz. Samedi Champagne À

Château-Thierry, comme tous les neuf ans, fête de la Saint-Vincent

de l'Archiconfrérie des vignerons de Champagne. L'immense défilé

devrait, selon la tradition, s'élancer dès 14h30 à travers la cité des

Fables pour gagner en musique l'église Saint-Crépin où suivra l'office

religieux. Dimanche Football À 15heures, au stade Auguste-Delaune

(33, chaussée Bocquaine) de Reims, 18e journée de Ligue 1: le Stade

de Reims rencontre Nice.

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Famille du média : PQR/PQD

Edition : 06 janvier 2023 P.11

(Quotidiens régionaux)

Journalistes : PHILIPPE

Périodicité : Quotidienne

Audience : 363000

LAUNAY

Nombre de mots : 480

Sujet du média :

Actualités-Infos Générales

p. 1/2

EPERNAY ETSAREGION

CHAMPAGNE

La révolte des

vignerons à ïécran

PAYS D'ÉPERNAY Dans sa série "Invitation au voyage",

Arte a diffusé un épisode de sept minutes consacré

à la révolte des vignerons de Champagne, en 1911.

II est disponible sur le site de la chaîne franco-allemande.

PHILIPPE

LAUNAY

40

Le titre du programme est évoca

teur. «À Épernay, la bataille des

bulles » laisse deviner le scéna

rio de la série diffusée par Arte de

puis ce jeudi. Elle retrace la célèbre

histoire de la révolte des vignerons

de la Champagne en 1910-1911,la

«Saint-Barthélêmydu vin » comme le

souffle la voix-off pour résumer les

événements.

Pour mémoire, le feu couvait depuis

1908 et le projet de délimitation du

vignoble de champagne par le

conseil d’État. L’Aube n’est pas inté

grée et les vignerons du département

vivent mal cette exclusion. L’exaspé

ration gagne du terrain des deux cô

tés de la frontière : dans la Marne

parce que le négoce gagne beaucoup

d’argent en achetant les raisins à pe

tits prix même quand les vendanges

C'est le nombre de militaires qui ont

tenté de ramener le calme dans les

vignes de la Marne en 1911.Ils sont

restés jusqu'aux vendanges

sont mauvaises ; et dans l’Aube car

les mêmes négociants n'hésitent pas

à s’approvisionner là-bas à plus bas

tarif encore en fraudant la délimita

tion et en imposant une concurrence

déloyale aux vignerons marnais.

Les vendanges exécrables de 1910

font déclencher des mouvements

importants. En octobre 1910,les rues

d'Épernay sont noires de manifes

tants. Un projet de loi est à l’étude

pour établir un contrôle strict de la

délimitation de 1908. Les vignerons

ne sont pas calmés. Ceux qui ne vini-

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CHAMPAGNE - La révolte des vignerons à l'écran

Edition : 06 janvier 2023 P.11

p. 2/2

La révolte dans les vignes champenoises est dêclenchêe sur fond de bênêfices records du négoce et de misére chez les vignerons. Capture d'écran Arte

fient pas sont dans la misère et ré

clament une révision des tarifs. En

janvier 1911,des établissements de

négociants suspectésde fraudes sont

saccagés à Hautvillers et Damery.

Des bouteilles sont jetées à la Marne.

Le gouvernement réagit à cette in

surrection et envoie des régiments

d'armée pour maintenir l’ordre. Ils

resteront jusqu’à 40 000 soldats sur

place jusqu’aux vendanges de 1911.

Entre-temps, le président du Conseil

valide aussi la délimitation de 1908,

excluant de facto l’Aube de la zone

d'appellation champagne. 11n’en fal

lait pas plus pour embraser les ga

lipes là-bas. Les maires démis

sionnent, la grève de l’impôt est lan

cée et 20000 manifestants enva

hissent Troyes.

Le Sénat essaie d’apaiser le climat en

votant une motion favorableà l’Aube.

Le texte provoque la colère dans la

Marne et la maison Ayala, à Aÿ, est

brûlée alors même qu’elle n’est pas

parmi les fraudeuses. C’est la Saint

Barthélémy du vin.

Considérée comme une terre de

sous-champagne, l’Aube ne rentre

dans la délimitation qu’en 1927... ■

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Presse écrite

FRA

Famille du média : Médias spécialisés

Edition : Fevrier 2023 P.95

grand public

Journalistes : GÉRARD MUTEAUD

Périodicité : Mensuelle

Nombre de mots : 270

Audience : 1026000

Sujet du média : Culture/Arts

littérature et culture générale

p. 1/1

Le vin

PAR GÉRARD

MUTEAUD

1911, LES VIGNERONS

CHAMPENOIS FONT

PLIER LE NÉGOCE

Entre 1890et 1910,les vignerons de Champagne,

dont les trois quarts possèdent moins d'un hectare,

subissent une successionde maigres récoltes

et se retrouvent pieds et poings liés face au négoce,

qui fixe à sa guise le prix du kilo de raisin. Dans

ce contexte, la commercialisation par le négoce

de vins mousseux ne contenant que 51 % de vins de

Champagne,assemblés à des vins de l'Aube, d'Anjou,

de Touraine ou du Midi, provoque le soulèvement

des vignerons, qui rédament une délimitation de l'aire

d'appellation. Faceà l'inertie du gouvernement,

la révolte édate en 1911.Des maisons de négoce,

soupçonnées de se livrer à la fraude, sont saccagées.

Le 12 avril, le préfet de la Marne fait occuper

militairement le vignoble. La fédération des syndicats

de la Champagne mobilise ses adhérents à Aÿ,

où la foule défile derrière des drapeaux rouges.

Les hommes du 31erégiment de dragons chargent

les émeutiers. Ivres de rage, 6000 vignerons mettent

le feu aux maisons Deutz & Geldermann, Bissinger et

Ayala. Ils pillent les appartements, éventrent les fûts,

arrachent les vignes. Les jours suivants, 40000 soldats

occupent la région d'Épernay. Le Conseil d'État

prend enfin la décision: la Champagne reste délimitée,

mais seule la Marne pourra appeler son vin

«champagne». L'Aube devra patienter jusqu'en 1927

pour être intégrée à l’aire d'appellation, qui regroupe

318 communes des départements de la Marne, de

l'Aube, de l'Aisne, de Seine-et-Marne et de la Haute

Marne. Et le négoce finira par devoir négocier avec

le syndicat des vignerons le prix du kilo de raisin.

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Web

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Famille du média : Médias professionnels

Audience : 114538

Sujet du média : Tourisme-Gastronomie

13 Janvier 2023

Journalistes : Olivier

Bazalge

Nombre de mots : 577

www.vitisphere.com p. 1/2

Le vigneron de Champagne Erick De Sousa n'est plus

Visualiser l'article

Ayant laissé la main à ses trois enfants, Charlotte, Julie et Valentin depuis 2020, celui qui a emmené la maison De Sousa vers

la reconnaissance qualitative s'est éteint en début d'année

Erick De Sousa avait pris la tête de la maison éponyme en 1986 avant de laisser ses enfants lui succéder en 2020 - crédit

photo : Alexis ATTIMONT

Agé de 59 ans, le vigneron champenois Erick De Sousa, qui avait repris les rênes de la maison éponyme en 1986, est décédé

le 4 janvier dernier des suites d'une longue maladie. Depuis 2020, ses 3 enfants Charlotte, Julie et Valentin avait repris la

gestion intégrale du domaine, « notre père nous laissant intégralement la main pour appliquer nos idées, tout comme on lui

avait laissé carte blanche lorsqu'il a repris à la suite de son père en 1986 » , explique sa fille Charlotte De Sousa.

Personnage remarquable du vignoble par sa capacité à se démarquer et trouver des idées nouvelles, Erick De Sousa avait seul

repris les rênes du domaine familial lors du départ à la retraite de son père Antoine. Ayant quitté le Portugal jeune enfant aux

côtés de ses parents, ce dernier avait fondé la maison De Sousa en 1950 après son mariage avec Zoémie Bonville, issue d'une

famille de vignerons champenois. « En 1986, mon père a partagé le vignoble avec sa soeur avant de poursuivre seul

l'aventure de la maison De Sousa. Son perfectionnisme et son sens inné pour trouver des bonnes idées dans la vinification ou

les noms originaux de cuvée ont largement contribué au développement de notoriété du domaine et la qualité de ses vins » ,

abonde encore Charlotte De Sousa.

Novateur et original

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Le vigneron de Champagne Erick De Sousa n'est plus

13 Janvier 2023

www.vitisphere.com p. 2/2

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La séparation qualitative entre vignes plus âgées et plus jeunes, l'introduction de la vinification en petits fûts de chêne pour

apporter plus de gras, avant, à l'aube des années 2000, la démarche de conversion vers le bio puis la biodynamie, sont

quelques-unes des contributions majeures d'Erick De Sousa au gain de notoriété d'une maison qui fait aujourd'hui référence

au sein de la Côte des Blancs.

« Il avait un talent pour trouver les noms de cuvée qui ont fait leur place et marchent toujours aussi bien aujourd'hui. Il

aimait les noms qui se démarquaient à l'image de notre nom à consonnance portugaise détonnant avec les classiques

champenois. Puis, dès la fin des années 90, il s'est montré convaincu par le style des vins, tout en fraîcheur et minéralité, que

proposaient des vignerons bios. Il sentait que nos terroirs de chardonnay sur craie se prêtaient à ce style de vins et une

production bio en phase avec le respect environnemental » , poursuit sa fille.

La certification bio arrivera en 2010 avant d'obtenir celle de Demeter pour la production en biodynamie en 2013. Alors que

ses enfants se préparaient à prendre la suite, les problèmes de santé ont poussé Erick De Sousa à leur laisser la main un peu

plus tôt que prévu, tout en veillant à rester proche d'eux pour les accompagner dans ce passage de témoins. Sa maladie lui

avait fait perdre l'usage de la parole et, comme un symbole, sa fille Charlotte a été choisie cette année pour figurer au sein du

Top 20 du vin de Vitisphere, pour la mise en place de vidéos de dégustation et d'un accueil au domaine en langue des signes

et faciliter l'accès au monde du vin pour le public sourd, muet et malentendant.

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Radio

• ● SUD RADIO (05/01/23 à 05:54 | 00:01:40)

« Le grand matin 5h-7h » Benjamin Glaise

Axel Rebecq, fondateur de "Fromages et Breuvages",

intervient dans l'émission. Itw de celui-ci. Le

champagne est un produit qui peut être accessible

financièrement. Il cite les Champagnes de Vignerons

comme exemple.

https://www.luqi.fr/#/diffusion/budget/a2t2p000001AH80AAG/user/0035700002FdLDZAA3/noti

fication/60000000230003896?key=37dbda7a8a2f48aa4130991b420a8be6&size=220&origine=3


Web

FRA

Famille du média : Médias professionnels

Audience : 497237

Sujet du média : Economie - Services

13 Janvier 2023

Journalistes : Sylvie

Leboulenger

Nombre de mots : 447

www.lsa-conso.fr p. 1/2

Nicolas offre un écrin parisien au champagne

Visualiser l'article

Le caviste dédie le troisième étage de son flagship de la Madeleine, dans la capitale, aux maisons de champagne. Un espace

qui, au-dede montrer plus de 100 cuvées de ce vin effervescent, permet aux clients de vivre des expériences.

© Nicolas

Ce troisième étage, qui court sur 100 m2, a été conçu pour accueillir une cinquantaine de personnes pour une soirée ou une

animation autour du vin effervescent.

En chiffres

• 1822 Date de la création de la maison Nicolas avec une innovation : la vente devin en bouteilles

• 506 caves en location-gérance

• 11 pays de présence

• 765 cavistes

• 10% du marché du vin

Source : Nicolas

Jusqu'à présent, il n'existait pas vraiment de magasin dédié au champagne à Paris. Un manque que Nicolas, au 31 place de la

Madeleine (8e arrondissement), comble.

Ce flagship de l'enseigne du groupe Castel lui consacre en effet tout son troisième étage. Cette cave, essentiellement

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Nicolas offre un écrin parisien au champagne

13 Janvier 2023

www.lsa-conso.fr p. 2/2

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fréquentée par des touristes et les entreprises des environs, dispose d'une clientèle naturellement portée sur le champagne.

Avant le Covid, l'étage était dédié à de la restauration, mise à mal pendant les confinements. Eudes Morgan, directeur général

de Nicolas, adonc eu l'idée de remplacer cette activité pour que naisse « la maison de toutes les maisons. »

Dans une niche protégée

Le parcours commence par l'escalier. Les murs de la cage ont reçu 2 tonnes de béton pour rappeler les crayères, si typiques de

la Champagne et inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2015. À l'étage, 30 maisons sont exposées, seulement

des marques connues comme Krug, Ruinart, Canard-Duchêne, Delamotte, Deutz, Armand de Brignac, etc. Il n'y a, à ce jour,

pas de champagnes de vignerons. Chaque référence est installée au mur, dans une niche rétroéclairée et protégée par une

vitre. « Il y en a 115, dont une quarantaine sont exclusives », détaille Clément Meynier, l'un des trois gérants cavistes du

magasin. Les prix vont de 29,10 € pour une cuvée signée Malard à 635 € pour le Salon S 2012. Nicolas propose cinq cuvées à

son nom, dont l'une créée pour son bicentenaire l'an dernier.

Ici, le client ne se sert pas. La commande se déroule au rez-de-chaussée. L'espace est assez vaste pour proposer des

animations, des masterclass et des dégustations par petits groupes. Des écrans sont installés pour connecter en

visioconférence les maîtres de chais des maisons exposées ici avec les participants d'une animation.

Ainsi, les dégustations peuvent être commentées depuis les vignobles. Les maisons ont aussi mis à disposition des petits films

relatant leur histoire et spécificité. Une expérience qui devrait séduire les touristes qui n'ont pas le temps de se rendre à Reims

ou à Épernay.

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Presse écrite

FRA

Famille du média : Médias professionnels

Edition : Du 09 au 15 janvier

Périodicité : Hebdomadaire

2023 P.8

Audience : 33935

Journalistes : Jacques Rivière

Sujet du média : Economie-Services

Nombre de mots : 901

p. 1/3

Champagne Pinot-Chevauchet. Une réputation procède souvent d'une sorte d'assemblage : l'excellence du produit... et un coup

de pouce du destin. A Moussy, Didier Chevauchet assurait la qualité du champagne Pinot-Chevauchet lorsqu'il a croisé le chemin

de la Maison Pîc, à Valence. Bonne pioche !

Une rencontre qui tombe à Pic

Le packaging est un autre élément de la valorisation du produit.

« Nous vendons en bouteille tout ce que nous produisons. »

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Une rencontre qui tombe à Pic

Edition : Du 09 au 15 janvier 2023 P.8

p. 2/3

En 2012,Didier Chevauchet

et son épouse, ayant agrandi

leur exploitation depuis peu,

décident de se lancer dans la pros

pection commerciale pour écouler

et valoriser leur production. Issu

d’une famille de restaurateurs,

Didier Chevauchet connaît et

apprécie ce milieu. En partenariat

avec le SGY il décide de s’inscrire

à un salon réservé aux profession

nels, à Lyon. Deux sommeliers de

la Maison Pic, àValence, le restau

rant triplement étoilé de la cheffe

Anne-Sophie Pic, s’arrêtent à son

stand. C’est le début d’un parte

nariat qui va donner son essor au

champagne Pinot-Chevauchet. «Je

me suis rendu à Valence pour pré

senter mes cuvées, devant l’équipe

de sommellerie. Nous avons beau

coup appris réciproquement. En ce

qui me concerne, sur la perception

qu’ils avaient de mon vin, sur les

accords possibles mets/vins que je

ne connaissais pas. Pour leur part,

sur le côté “terroir” d’un cham

pagne de vigneron, plus prégnant

chezun ‘petit’producteurquepour

une grande marque. En la matière,

le sommelier “sent” les arômes, le

vigneron lesexplique... »

DÉSINHIBITION

Le référencement dans un éta

blissement trois étoiles est géné

ralementgage derenommée, donc

de développement commercial.

Effet collatéral, il génère aussi une

forme de désinhibition : « On s’est

dit que si nous pouvions entrer là,

nous pouvions entrer ailleurs !»

Cela a encouragé Didier Chevau

chet à poursuivre deux objectifs :

travailler encore et toujours la qua

lité de ses champagnes, etprospec

ter largement. « Nous avons com

mencé logiquement par la France,

avantde nous tourner versl’export,

forts des références acquises. C’est à

l’export que l’on valorise nos pro

duits. »À condition toutefois, quel

que soit le marché, de se former.

Le travail de la vigne est une chose,

vendre en est une autre. Et savoir

parler du vin aussi. «Dire “20 % de

chardonnayet 80 % de meunier”

n’est pas suffisant. Les profession

nels veulent“apprendre” le vin qu’ils

dégustent etqu’ils proposentà leurs

clients. »

De la même façon, le packaging

a désormais toute son impor

tance. Le bon est encore meil

leur quand il est dans du beau.

Ainsi, le flacon blanc de noirs

100 % meunier vieilles vignes, à

droite sur la photo ci-dessous, a

un prix de revient (conception,

fabrication, étiquette...) quatre

fois supérieur à celui d’une bou

teille champenoise traditionnelle.

« Mais c’estun autre élément de la

valorisation du produit », assure

Didier Chevauchet.

?0%À

L’EXPORT

Didier et Brigitte Chevauchet

exploitent 4 hectares de vignes à

Moussy et Pierry. 60 % meunier,

35 % chardonnay, 5 % pinot noir.

Entre 30 et 35 000 bouteilles par

an, pour un chiffre d’affaires d’en

viron 500 000 € les bonnes années.

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Une rencontre qui tombe à Pic

Edition : Du 09 au 15 janvier 2023 P.8

p. 3/3

« Nous vendons en bouteille tout ce

que nous produisons. » Dont 70 %

à l’export ! Le champagne Pinot

Chevauchet dispose de 8 cuvées :

un classique BSA (mais avec 5 ans

de vieillissement sur lattes), deux

rosés (brut et brut nature), un

blanc de noirs nature, deux blanc

de blancs (millésimé 2008 et extra

brut), une cuvée “précieuse” 1er

cru (50 % chardonnay, 50 % meu

nier), un parcellaire blanc de noirs

100 % meunier vieilles vignes.

La fermentation malolactique

n’est pas systématique, et n’est

envisagée qu’en fonction de l’aci

dité de la récolte - ce qui ne sera

pas le cas en 2022 en raison d’une

faible acidité, justement. Les prix

s’échelonnent de 24,90 € à 39,90 €.

« SOYONS EXIGEANTS

SUR LA QUALITÉ »

Didier Chevauchet n’oublie pas

cette soirée de 1989, où (au coin

du feu ?) son beau-père a laissé

entendre qu’il allait vendre son

exploitation (champagne Claude

Pinot). «J’étais comptable et mon

épouse infirmière-puéricultrice.

Mais il y a eu un déclic, et nous

avons décidé de reprendre. La

superficie était modeste. J’ai appris

“sur le tas”, auprès de mon beau

père.Nous avons travaillé pendant

une vingtaine d’années en qualité

de double-actifs. Jusqu’à ce que

nous ayons l'opportunité de nous

étendre, en 2010. Si mon épouse a

conservé sa profession, je me suis

alors entièrement consacré à la

vigne età la vinification. »

A proprement parler, Didier

Chevauchet sait "d’oü il vient” - et

pas seulement de Cormontreuil

dont il est originaire. Sans être

du sérail, avec peu de vigne pour

démarrer - et pas mal de courage,

quand même -, on peut se lancer :

il en est la preuve.

Aujourd’hui, ses objectifs à court

terme passent par la conversion

en bio d’une exploitation déjà

certifïée HVE etVDC depuis 2018.

« C’estsans doute un peu plus phi

losophique qu’autre chose, mais

c’est surtout la poursuite logique

d’une réflexion entreprise depuis

longtemps. Je souhaite transmettre

à mes enfants un domaine exem

plaire sur le plan environnemen

tal. Nous élaborons un produit

unique au monde. On dit souvent

qu’à l’étranger les gens ont lesyeux

qui brillent quand on leurparlede

champagne, mais c’est une réalité

et je le constate avec mes importa

teurs. Soyons exigeants sur la qua

lité, et nous vendrons bien notre

champagne ! »

Jacques Rivière

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Web

FRA

Famille du média : Médias professionnels

Audience : 22

Sujet du média : Agroalimentaire-Agriculture

12 Janvier 2023

Journalistes : -

Nombre de mots : 778

la-marne-viticole.fr p. 1/3

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Bassuet : Romain Prieur sur tous les fronts pour commercialiser la marque

familiale

Le vigneron Romain Prieur développe avec énergie la marque familiale nouvellement baptisée « Champagne H. Baty

par L& R Prieur ». Des cuvées issues des coteaux vitryats et dont la traçabilité est notamment valorisée par la

coopérative La Renaissance à Bassuet dans la Marne.

Les coteaux vitryats sont réputés pour offrir de fins chardonnays et une gourmande touche exotique. Les grandes maisons y

font leur marché depuis longtemps et les récoltants-manipulants cumulent les savoureuses cuvées et distinctions dans de

prestigieux guides et concours. Mais pour un vigneron, il ne suffit pas de prendre la décision de vendre des bouteilles pour les

écouler sereinement. Cela demande du temps, une présence, un discours et un suivi qualitatifs.

Au sein de l'exploitation familiale créée en 1970 à Bassuet, Romain Prieur gère depuis 2010 la marque de Champagne H.

Baty. Une marque qui présente cette année 2023 sa nouvelle identité : « Champagne H. Baty par L&R Prieur », les lettres L

et R faisant référence aux prénoms de Romain et de son épouse Laure. « Nous travaillons 4,5 hectares certifiés HVE et VDC

sur les terroirs de Bassuet, Vavray-le-Grand et Saint-Lumier-en-Champagne », présente Romain, « nous vendons une partie

de nos raisins et nous oeuvrons pour commercialiser, idéalement, jusqu'à 20 000 bouteilles par an. Nous partions de zéro en

2010 ! ».

Optimiser puis fidéliser les ventes

Douze années de commercialisation et, petit à petit, une présence bien ancrée dans la Marne, en Champagne et dans la région

Grand Est. « J'ai pu développer et surtout fidéliser nos ventes sur des événements grand public locaux comme la foire du 11

Novembre ou du pied de cochon le 8 mai à Sainte-Ménehould, dans des restaurants gastronomiques ou commerce de produits

du terroir comme L'Hôtel d'Angleterre ou Chez Souply à Châlons-en-Champagne, The France à Vitry-le-François, Ô Délices

des Papilles à Matignicourt, aux Armes de Champagne à L'Épine, au Comptoir de Shirley à Menou... », explique Romain

Prieur. « Tout ceci prend beaucoup de temps mais j'aime ce travail de contact et de suivi. J'ai la chance d'être référencé chez

des maîtres-restaurateurs, c'est important pour moi car je valorise beaucoup nos champagnes à table. J'assure ainsi,

régulièrement, des dégustations et animations en partenariat avec des chefs, de même que je présente nos cuvées lors de

rendez-vous insolites pour le grand public, comme dans les caves médiévales de Châlons-en-Champagne, avec le soutien de

l'Office de tourisme. »

Évidemment, Romain n'oublie pas l'essentiel : « Proposer des champagnes de qualité ! Le fruit de nos terroirs, de notre travail

dans les vignes et d'une collaboration avec deux coopératives qualitatives, à savoir Feuillatte (groupe Terroirs Et Vignerons

de Champagne) et La Renaissance de Bassuet, avec une traçabilité qui séduit les clients (N.D.L.R. : lire par ailleurs). Notre

gamme compte sept champagnes qui restent au moins trois à quatre ans en cave après tirage. C'est même huit années pour

notre cuvée parcellaire et confidentielle Éloges. »

Pour conclure et fidéliser les ventes, Romain connaît les vertus de la patience : « Je suis acteur dans de nombreux événements

ou animations dans la région, également à Paris ou en Bretagne et j'ai constaté que la grande majorité des retours intervient

quelques mois après la rencontre. Il faut rester motivé et s'accrocher ».

Thierry Perardelle

« La coopérative du village m'offre une précieuse traçabilité »

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Bassuet : Romain Prieur sur tous les fronts pour commercialiser la marque familiale

12 Janvier 2023

la-marne-viticole.fr p. 2/3

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Matthieu Pichard et Romain Prieur dans la récente extension de cuverie installée à La Renaissance.

Crédit : Thierry Perardelle

« Je suis récoltant-coopérateur et ravi de travailler avec la coop La Renaissance de Bassuet », explique Romain Prieur. «

Cette coopérative s'adapte aux souhaits de quelques adhérents qui commercialisent des bouteilles sous leur propre marque.

Avec le soutien de Matthieu Pichard, oenologue et responsable de la cuverie, j'ai la chance de pouvoir utiliser plusieurs cuves

uniquement dédiées à mes raisins, pressés en même temps. Il s'agit d'un service très important et qui sert notre démarche de

vente. Ce service garantit une traçabilité très appréciée des clients et consommateurs lorsque je présente la maison familiale

et nos vins. Je peux leur dire que ces chardonnays de Bassuet, de Vavray ou de Saint-Lumier, issus des coteaux tout proches,

se retrouvent précisément dans telle ou telle cuvée. »

Cette collaboration intelligente intervient lors des principales étapes d'élaboration des champagnes, dont le dégorgement pour

le choix du dosage. Une fois dégorgées, les bouteilles de blancs de blancs, rosés, réserve et millésimes retrouvent le domaine

qui a investi en 2016 dans une chaîne d'habillage et une zone de stockage, pour adapter les moyens techniques à l'essor

régulier des ventes.

T.P.

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Bassuet : Romain Prieur sur tous les fronts pour commercialiser la marque familiale

12 Janvier 2023

la-marne-viticole.fr p. 3/3

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Presse écrite

FRA

Famille du média : Médias professionnels

Edition : 12 janvier 2023 P.29

Périodicité : Hebdomadaire

Journalistes : SYLVIE

Audience : 185000

LEBOULENGER

Sujet du média : Economie-Services

Nombre de mots : 547

p. 1/1

CONCEPT Les magasins et les métiers

Nicolas offre un écrin

parisien au champagne

Le caviste dédie ie troisième étage de son flagship de la Madeieine, dans la capitaie,

aux maisons de champagne. Un espace qui, au-dede montrer pius de 100 cuvées

de ce vin effervescent, permet aux ciients de vivre des expériences.

3usqu’à présent,il n’existait

pas vraiment de magasin

dédié au champagne à

Paris. Un manque que

Nicolas, au 31 place de la Made

leine (8earrondissement), comble.

Ce flagship de l’enseigne du

groupe Castel lui consacre en

effet tout son troisième étage.

Cette cave, essentiellement fré

quentée par des touristes et les

entreprises des environs, dispose

d’une clientèle naturellement

portée sur le champagne. Avant

le Covid, l’étage était dédié à de

la restauration, mise à mal pen

dant les confinements. Eudes

Morgan, directeur général de

Nicolas, a donc eu l’idée de rem

placer cette activité pour que

naisse «la maison de toutes les

maisons. »

ESPACE A FAIRE VIVRE

Ce troisième étage, qui court sur

100 m2, a été conçu pour accueillir

une cinquantaine de personnes

pour une soirée ou une animation

autour du vin effervescent.

CUVEE2002

Pour ses 200 ans, Nicolas a

créé une cuvée qui s’appuie

sur la vendange 2002,

un grand millésime en

champagne. Ce 100%

chardonnay a été élaboré

par la coopérative Union

Champagne, située au cœur

de la Côte des Blancs.

Dans une niche protégée

CRAYERE

Les ouvriers ont injecté 2 tonnes

Le parcours commence par

l’escalier. Les murs de la cage

ont reçu 2 tonnes de béton pour

rappeler les crayères, si typiques

de la Champagne et inscrites

au patrimoine mondial de

l’Unesco depuis 2015. À l’étage,

1822

Date de la création

de la maison Nicolas

avec une innovation :

de béton sur les murs de la cage de

l’escalier menant au troisième étage.

L’idée était de donner l’impression

de se rendre dans une crayère

champenoise, les caves locales étant

le pius souvent en craie.

cavistes du magasin. Les prix

connecter en visioconférence

30 maisons sont exposées, seu

lement des marques connues

comme Krug, Ruinart, Canard

Duchêne, Delamotte, Deutz,

Armand de Brignac, etc. II n’y

la vente de vin

en bouteilles

506 cavesen

location-gérance

vont de 29,10 € pour une cuvée

signée Malard à 635 € pour le

Salon S 2012. Nicolas propose

cinq cuvées à son nom, dont

l’une créée pour son bicente

les maîtres de chais des mai

sons exposées ici avec les par

ticipants d’une animation.

Ainsi, les dégustations peuvent

être commentées depuis les

a, à ce jour, pas de champagnes

de vignerons. Chaque référence

est installée au mur, dans une

niche rétroéclairée et protégée

par une vitre. «Ily en a 115,

dont une quarantaine sont

exclusives», détaille Clément

Meynier, l’un des trois gérants

pays

de présence

765 cavistes

10% du marché

du vin

Source: Nicolas

naire l’an dernier.

Ici, le client ne se sert pas. La

commande se déroule au rez

de-chaussée. L’espace est assez

vaste pour proposer des ani

mations, des masterclass et des

dégustations par petits groupes.

Des écrans sont installés pour

vignobles. Les maisons ont

aussi mis à disposition des

petits films relatant leur histoire

et spécificité. Une expérience

qui devrait séduire les touristes

qui n’ont pas le temps de se

rendre à Reims ou à Épernay. n

SYLVIE LEBOULENGER

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Presse écrite

FRA

Famille du média : PQR/PQD

Edition : 10 janvier 2023 P.29

(Quotidiens régionaux)

Journalistes : THOMAS CROUZET

Périodicité : Quotidienne

Audience : 363000

Sujet du média :

Actualités-Infos Générales

Nombre de mots : 290

p. 1/1

INTERNATIONAL

Le Salôn Melendo annoncé le 24 avril

Le Salôn Melendo del Champagne se

précise, avec la date fixée du 24 avril

pour la tenue de l’événement. 11s’agit

de l’unique salon espagnol dédié aux

vins de Champagne, dont la première

édition se tiendra en 2023. Celui-ci

se déroulera dans la capitale du pays,

à Madrid, dans le prestigieux hôtel

NH Collection Madrid Eurobuilding.

“Lesalon doit permettre

de rêpondre à la demande

croissante du marché

espagnol"

Jordi Melendo, organisateur

Au programmé, maisons, coopéra

tives et vignerons de Champagne

présenteront leurs cuvées à un pu

blic composé de professionnels du

vin : distributeurs, sommeliers, res

taurateurs... Diverses masterclass

seront organisées par les produc

teurs de Champagne. Le syndicat gé

néral des vignerons de Champagne

(SGV), partenaire de l’événement, se

ra également présent avec sa ban

nière « Champagne de vignerons ».

« On constate, aujourd'hui, une appé

tence de plus en plus marquêe des Es

pagnols pour le champagne, confit Jor

di Melendo, organisateur de l’événe

ment. L’Espagne est d'ailleurs le 9e

marché mondial, avec 4,4 millions

Programmé à Madrid. le salon est organisé par le crltlque espagnol Jordi Melendo. S. Jayet

bouteilles expêdiêes en 2021. II y a une

culture de la bulle très forte dans le

pays, avec les cavas, mais aussi le

champagne, considêrê comme l’effer

vescent le plus qualitatif du monde. Le

salon doit permettre de rêpondre à la

demande croissante du marché espa

gnol. »

Ainsi, pour cette première édition,

Jordi Melendo annonce qu’une tren

taine de producteurs champenois se

ront présents, avec notamment la

participation de grandes maisons.

«II est d’ailleurs toujours temps de

s'inscrire au salon pour lesproducteurs

intêressês», rappelle le critique espa

gnol, auteur du Guia Melendo. ■

THOMAS

CROUZET

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Presse écrite

FRA

Famille du média : PQR/PQD

Edition : 10 janvier 2023 P.20

(Quotidiens régionaux)

Journalistes : Thomas Crouzet

Périodicité : Quotidienne

Nombre de mots : 251

Audience : 312000

Sujet du média :

Actualités-Infos Générales

p. 1/1

Le Salón Melendo

annoncé le 24 avril

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Le Salón Melendo del Champagne se précise, avec la date fixée du 24 avril pour la tenue de l'événement. Il s'agit de l'unique salon

espagnol dédié aux vins de Champagne, dont la première édition se tiendra en 2023. Celui-ci se déroulera dans la capitale du pays, à

Madrid, dans le prestigieux hôtel NH Collection Madrid Eurobuilding. Le salon doit permettre de répondre à la demande croissante

du marché espagnol Jordi Melendo, organisateur Au programme, maisons, coopératives et vignerons de Champagne présenteront

leurs cuvées à un public composé de professionnels du vin: distributeurs, sommeliers, restaurateurs... Diverses masterclass seront

organisées par les producteurs de Champagne. Le syndicat général des vignerons de Champagne (SGV), partenaire de l'événement,

sera également présent avec sa bannière «Champagne de vignerons». «On constate, aujourd'hui, une appétence de plus en plus

marquée des Espagnols pour le champagne, confit Jordi Melendo, organisateur de l'événement. L'Espagne est d'ailleurs le 9e marché

mondial, avec 4,4 millions bouteilles expédiées en 2021. Il y a une culture de la bulle très forte dans le pays, avec les cavas,

mais aussi le champagne, considéré comme l'effervescent le plus qualitatif du monde. Le salon doit permettre de répondre à la

demande croissante du marché espagnol.» Ainsi, pour cette première édition, Jordi Melendo annonce qu'une trentaine de producteurs

champenois seront présents, avec notamment la participation de grandes maisons. «Il est d'ailleurs toujours temps de s'inscrire au

salon pour les producteurs intéressés», rappelle le critique espagnol, auteur du Guía Melendo. Thomas Crouzet

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Web

BEL

Famille du média : Médias étrangers

Audience : 7606

Sujet du média : Lifestyle

11 Janvier 2023

Journalistes : Florence

Hernandez

Nombre de mots : 664

www.eventail.be p. 1/7

Mariage & champagne, une sacrée alliance !

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Un mariage réussi est un mariage où la joie et le champagne pétillent ! Pour que

ce dernier puisse couler à flots, mieux vaut privilégier un rapport

qualité/prix/plaisir avantageux ! Cela tombe bien, c'est exactement ce qu'on a

trouvé pour vous ! Après tout, la magie du mariage est de savoir glisser de l'art

de l'amour à celui du champagne, n'est-ce pas ?

Prix mini

Si le champagne est un incontournable du plus grand jour de votre vie, dans un contexte d'inflation, on fait naturellement

attention. Un prix sage, d'accord, mais pas seulement. Bon à savoir : si les marques de distributeurs à prix plancher proposent

des vins plutôt anonymes, celui d'Auchan sort du lot. Avec son excellent rapport qualité/prix/équilibre, cette cuvée nous ravit

par sa couleur or pâle. Et même si les bulles sont un peu trop enthousiastes en bouche, on apprécie sa touche minérale.

Cuvée Grande Réserve Veuve Émille aop

Chez Auchan, 17,99 €

Pur et soyeux

Cette cuvée crayeuse, aux bulles fines et vives, est vinifiée en partie en fûts de chêne, ce qui donne à ce vin une jolie

complexité avec des saveurs fraîches d'agrumes et de fruits blancs. Gourmand et charpenté, en apéritif ou sur un foie gras, ce

champagne va briller de tous ses éclats !

Cuvée Éclats, Extra Brut, champagne

Caillez-Lemaire, 24 € • Au domaine, Damery champagne-caillez-lemaire

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Mariage & champagne, une sacrée alliance !

11 Janvier 2023

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Iodé et crayeux

Ce blanc de blancs aux bulles très fines, et au nez de bergamote et chèvrefeuille, est à la fois tendu, minéral, tonique et

délicat. D'une belle longueur, ce vin élégant à l'attaque souple détonne par sa matière fruitée et pulpeuse. Idéal pour le vin

d'honneur !

Champagne Pierre Legras, cuvée Coste Beert, 22,50 € • Au domaine, Chouilly

www.champagne-pierre-legras.com

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Bulles fines pour vin intense

Depuis 1994, ce domaine familial installé sur la montagne de Reims élabore des cuvées exclusivement en monocépage, à

l'image de cette cuvée dont le terroir crayeux apporte au vin tension et minéralité. Rien de mieux pour faire danser ses

papilles toute la nuit !

Cuvée Blanc de Noirs Brut Puisieulx, François Chaumont, 19 euros • Au domaine, Œuilly

www.champagne-francois-chaumont.fr

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Une cuvée d'or blanc

Sur des bulles subtiles, on aime cette pureté remarquable, soutenue par une souplesse d'attaque au palais, qui charme avec

panache. Bien charpenté, ce champagne présente des arômes de poire et de citron, et développe une bouche puissante, signe

d'une belle maturité, autour de notes de sous-bois et de vendanges. Une belle alliance dès l'apéritif !

Cuvée Les Grappes d'Or, champagne Éric Isselée, 18 € • Au domaine, Cramant

www.champagne-eric-isselee.com

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11 Janvier 2023

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On ose le rose !

du savoir-faire de la maison Vranken Pommery, pour qui le champagne n'a plus de secrets, ce champagne séduit par son

très bon rapport qualité/prix/plaisir. On aime sa couleur saumonée, ses saveurs de framboise et son bel équilibre, entre

fraîcheur et vinosité.

Champagne rosé Demoiselle Vranken, env. 27 € • Grandes & moyennes surfaces et au domaine, Reims

www.champagnevranken.com

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11 Janvier 2023

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Coup de coeur

Expressif et léger, le champagne de cette marque est devenu un classique du genre. Sur la trilogie '' chardonnay, pinot noir,

pinot Meunier, l'assemblage offre à déguster un breuvage à la robe jaune paille dévoilant un nez intense et complexe, une

bouche avec beaucoup d'harmonie et de longueur, le tout dans un flacon revu au goût du jour. Pour être sûr de ne pas se

tromper !

Champagne Nicolas Feuillate brut, 20,90 € • Grandes & moyenne surfaces

www.nicolas-feuillatte.com

Intemporel

Son nez de fleurs et d'agrumes, et sa bouche fraîche et bien silhouettée, sont nés d'un assemblage majoritairement à base de

pinot meunier, mais également de chardonnay et de pinot noir. Cela permet à ce champagne de légitimer sa présence lors des

grandes réceptions familiales. Tout en vivacité, en équilibre et en rondeur, c'est à tout âge un très bon choix !

Champagne Alfred Rothschild & Cie, 20,75 € • Grandes et moyennes surfaces

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Mariage & champagne, une sacrée alliance !

11 Janvier 2023

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