Panorama de presse quotidien du 24 01 23
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PANORAMA DE PRESSE
Du 24/01/2023
- Economie-Politique.………………………………………………….…….p.2-17
- Patrimoine-Unesco……………………………………………………….…p.18-19
- Coopérative………………………………………………………………….…p.20-21
- Commerce……………………………………………………………………...p.22-25
- Salon……………………………………………………………………….………p.26-28
- Actu-Champagne…………………..………………………………….…….p.29-30
- Oenotourisme……………………………….…………………………………p.31
- Entreprise-Gestion.………………………………………………………….p.32
Cette revue de presse se destine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,
le destinataire s’interdit de reproduire, publier, diffuser ou vendre ce document.
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Presse écrite
FRA
Famille du média : PQR/PQD
Edition : 24 janvier 2023 P.22-23
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : THOMAS CROUZET
Périodicité : Quotidienne
Nombre de mots : 1221
Audience : 363000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/5
EC0N0MIE
CHAMPAGNE
326 millions
de cols
en 2022
La campagne 2022 devient la deuxième année
la plus importante
de l'histoire de la Champagne
en termes de volumes, et la première par
son chiffre d'affaires, estimé à plus de 6 milliards.
L'ESSENTIEL
• L'année2022pour la filière Cham
Ese solde à 326 millions de
lles, soit une progression de
1,88% parrapportà 2021.
• Le chiffre d'affairesde la filière est
le plus élevéde toutel'histoirede la
Champagne,supérieurà 6 milliards
d'euros.
• Le marché export est désormais
dominant, avec une croissance de
4,3%. En revanche, le marché français
est en recul de 1,7 %.
Dossierréalisépar
THOMAS CROUZET
Année en 2, année bênie des
dieux. » C’est la maxime qui
semble avoir été retenue par les
producteurs champenois pour quali
fier cette faste saison 2022, marquée
par une exceptionnelle vendange et
une année commerciale qui se solde,
une fois encore, par un chiffre d’af
faires record, à plus de 6 milliards
d’euros.
Le chiffre de 326 millions de bou
teilles a été retenu par l’interprofes
sion pour quantifier les volumes ex
pédiés en 2022 en France et aux
quatre coins du monde, soit une lé
gère croissance de 1,88 %.
“Des producteurs
ont contingenté très tôt,
pour éviter de se retrouver
en rupture en fin d’année”
Maxime Toubart, président du SGV
« On ne peut être qu'extrêmement sa
tisfait d'un tel bilan, se réjouit David
Chatillon, qui ne pouvait rêver mieux
pour sa première année à la prési
dence de l’union des maisons de
Champagne (UMC). Nous récoltons les
fruitsdeseffortsrêalisêsdepuisplusde
vingt ans pour amêliorer la qualitê de
nos vins et les positionner sur le mar
ché haut de gamme. Aujourd'hui, on
peutse dire que lesfondamentaux sont
bons. »
Si la filière peut se satisfaire, celle-ci
a cependant dû faire face à une telle
demande tout au long de l’année,
qu’elle n’a pas pu répondre à l’en
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326 millions de cols en 2022
Edition : 24 janvier 2023 P.22-23
p. 2/5
ÉVOLÜTION
DES EXPÉDITIONS
semble des besoins du marché.Ainsi,
le ralentissement observé dès le
mois de septembre, et qui fut plus
marqué en novembre et décembre,
est davantagedû aux allocations qui
se sont généralisées en Champagne,
plutôt qu’un frein de la consomma
tion.
«II est très difficile d’estimerles quan
titês supplêmentaires que nous au
rions pu expédier, concède Maxime
Toubart, président du syndicat géné
ral des vignerons de Champagne
(SGV). Des producteurs ont contingen
té très tôt, pour éviter de se retrouver
en rupture enfin d’année.»
«Les commandesqui n'ont pas pu être
expédiéesen 2022 vont toutefoisse re
porter en 2023, et nous pouvons déjà
être optimistes pour ce premier se
mestre»,poursuit Maxime Toubart.
En comparant les expéditions 2021
avec celles de 2022, on observe sur
tout que ce sont les maisons de
Champagne qui ont enregistré le
plus gros coup d’arrêt en décembre,
contrairement aux coopératives et
vignerons, qui avaient, semble-t-il,
davantage de bouteilles en stock
pour contenter la demande. Autre
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326 millions de cols en 2022
Edition : 24 janvier 2023 P.22-23
p. 3/5
D[CIIAMPAGN[2022
:
Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
Maisons Vignerons Coopératives
INFDGRAPHIE
L’UNIDN
fait marquant de cette année 2022, la
dominance toujours plus marquée
du marché export, qui représente dé
sormais 57,53%. Pourtant, il y a
quelques années encore, la part des
bouteilles vendues en France était
majoritaire.
«Cetteaccêlêrationde l’exportmontre
qu'il y a de plus en plus d'amateursde
champagnedans le monde,et c'estune
bonne nouvelle,estime Maxime Tou
bart. Auparavant, nous étions extrê
mement dépendantsdu marchéfran
çais. Aujourd’hui, nous avons de mul
tiples marchéssur lesquelsmiser.»
Ainsi, la filière a notamment été
boostée par la demande du marché
américain, avec des expéditions qui
ont profité des taux de change favo
rables au dollar par rapport à l’euro.
La réouverture du Japon après la
crise sanitaire, troisième marché der
rière les États-Unis et le Royaume
Uni, a aussi permis une hausse des
expéditions dans le pays.
Surtout, la conquête de marchés
émergents comme la Corée du Sud
ou l’Amérique du Sud permet à la
Champagne de toucher de nouveaux
consommateurs. ■
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326 millions de cols en 2022
Edition : 24 janvier 2023 P.22-23
p. 4/5
QUEL BILAN TIREZ-VOUS DE L'ANNÉE 2022 ?
FRANÇOIS-XAVIER M0RIZ0T
DIRECTEUR MUMM ET PERRIER-J0UËT
Sur l'exercice 21/22 (juillet à fin juin),
nous enregistrons une forte croissance
en valeur, avec une augmentation de
9 % du chiffre d'affaires pour Mumm
et 32 % pour
Perrier-Jouët.
Nous croyons à
i -, , une stratégiede
valeur pour la
Champagne
et
nos champagnes.
Toutefois, la
filière évoluant dans un contexte
mondial d'inflation, une première
depuis 1985, nous restons prudents.
JEAN-REMY RAPENEAU
DIRECTEUR COMMERCIAL G.H MARTEL
Nous avons su contenter la demande
de nos clients fidèles sans passer par
un système d'allocations. Pour autant,
nous avons constaté un engouement
incroyable aux
USA et au Canada,
avec une
augmentation
expéditions
des
proches de 40 %.
Vendre plus, c'est
bien,
valoriser,
c'est mieux. Nous avons développé des
cuvées spéciales selon les pays pour
nous adapter aux différents marchés.
CHARLES-ARMAND DE BELENET
DIRECTEUR DE BOLLINGER
Nous enregistrons une belle
croissance aux Étas-Unis, en touchant
de nouveaux consommateurs. Ce qui
n'est pas forcément le cas des autres
pays, où ce sont
plutôt des clients
nabituels qui ont
consommé en
plus grosse
quantité.
Nous
constatons en
2023 un
redémarrage très fort. Nous verrons
toutefois comment le marché va
réagir aux augmentations de prix.
BENJAMINFOURMON
PRÉSIDENT DE J0SEPH PERRIER
Nous avons crevé un plafond de
verre en 2022 avec la barre du
million de cols franchi. Je suis
subjugué par la force du champagne
à travers
monde.
le
Si nous avions
pu vendre
200 000 cols de
plus, nous les
aurions écoulés.
Nous avons dû
densifier notre organisation pour
répondre aux besoins de production,
et nos équipes ont réponau présent.
CHRISTOPHE JUAREZ
DIRECTEUR DE NIC0LAS FEUILLATTE
Après une année 2021 extrêmement
dynamique, nous avons entamé 2022
en pensant que la croissance allait
ralentir. Finalement le rythme est resté
très soutenu avec
une accélération
marquée à
l'export. Nous
savions que nous
ne pourrions pas
le tenir. Aussi,
pour la première
fois de son histoire, Nicolas Feuillatte a
dû limiter ses ventes et mettre en
place un système d'allocations.
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326 millions de cols en 2022
Edition : 24 janvier 2023 P.22-23
p. 5/5
QUEL BILAN TIREZ-VOUS DE L'ANNÉE 2022 ?
DAMIEN
CHAMPY
DIRECTEUR DU BRUN DE NEUVILLE
On constate une véritable appétence
pour le champagne, notamment sur
les marchés historiques que sont les
États-Unis, le Royaume-Uni et le
Japon. La
surprise 2022,
pour nous, c'est
la Corée
du Sud,
très dynamique.
II y a une vraie
demande
sur les
pays
scandinaves, aussi. Surtout, on observe
que ce qui a été expédié a été bu. Et
le marché 2023 est déjà très actif.
MATHIEU ROLAND-BILLECART
PRÉSIDENT DE BILLECART-SALMON
Nous avons fait le choix de vendre
moins pour préserver la qualité de nos
vins, en allongeant le vieillissement en
cave. La demande a été soutenue
toute l'année et le système
d'allocations
nous
a permis de tenir
nos expéditions
jusqu'en
décembre.
Si nous sommes
confiants pour le
premier semestre
2023, il convient de rester prudent
pour
la suite.
RAYMOND
RINGEVAL
DIRECTEUR C0MMERCIAL POUR PALMER
Le bilan est extrêmement positif,
au-delà de nos attentes. Nous
enregistrons une hausse de 5% de
nos volumes et une progression en
valeursupérieure
à 10%. Nous
bénéficions
d'une politique
de croissance
mise
en place
ces dernières
années, avec la
constitution de
stocks qui nous ont permis de
répondre à la demande en 2022.
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Presse écrite
FRA
Famille du média : Médias professionnels
Edition : Du 23 au 29 janvier
Périodicité : Hebdomadaire
2023 P.4
Audience : 33935
Journalistes : B.B.
Sujet du média : Economie-Services
Nombre de mots : 473
p. 1/2
Bilan. Avec 326 millions de bouteilles, les expéditions sont encore en hausse par rapport à l'année 2021 (+1,6%).
Le Champagne franchit la barre des
6 milliards de chiffre d’affaires en 2022
Si le record de nombre de bouteilles expédiées
(338,7 millions en 2007) n’a pas été battu, celui du
chiffre d’affaires a été frandii en 2022.
On s’y attendait, les chiffres des expédi
tions totales de Champagne en 2022,
dévoilés par le Comité Champagne
le mercredi 18 janvier ont confirmé les
prévisions : les expéditions sont encore en
hausse par rapport à l’année 2021 (+1,6%)
et s’élèvent à 326 millions de bouteilles. Des
résultats qui « confirment le dynamisme
global du marché du Champagne, tant en
volume qu’en valeur », souligne-t-on du
côté de l’interprofession champenoise qui
précise d’ailleurs qu’outre ces volumes, la
valeur des expéditions dépasse, pour la pre
mière fois, les 6 milliards d’euros.
Si la France, avec 138,4 millions de bou
teilles, affiche un léger repli (-1,7%), l’ex
port progresse quant à lui de 4,3% en un an
avec 187,5 millions de bouteilles expédiées,
confirmant cette année encore sa prépon
dérance par rapport au marché national.
En effet, la part des exportations dans les
ventes totales est passée de 45% il y a dix
ans à un peu plus de 57% aujourd’hui.
Le marché national est dominé par les
Maisons (76,8 millions de bouteilles),
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Le Champagne franchit la barre des 6 milliards de chiffre d'affaires en 2022
Edition : Du 23 au 29 janvier 2023 P.4
p. 2/2
devant les Vignerons (45,9 millions) et les
Coopératives (15,7 millions). Àl’export, les
Maisons expédient 16,4 millions de bou
teilles (+2,8% en un an), les Vignerons 12,3
millions (+6,4%) et les coopératives 14,8
millions. Ce sont ces dernières qui enre
gistrent la plus forte progression (+21,6%)
en un an.
« UN OPTIMISME PRUDENT »
Maxime Toubart, président du Syndicat
Général des Vignerons, co-président du
Comité Champagne, « se félicite de ces per
formances. Elles récompensent nos efforts
pour que le Champagne reste un vin d’ex
ception ». Pour David Chatillon, président
de l’Union des Maisons de Champagne,
co-président du Comité Champagne,
« le Champagne, vin incontournable de la
célébration, a naturellement accompagné
les consommateurs dans le monde qui se
sont réjouis de lafin des confinements, ont
retrouvé le goût de lafête, des sorties, des
voyages ».
Les résultats de 2022 confirment que le
Champagne, en plus de s’être rapidement
remis du choc de la crise sanitaire de 2020,
« conserve la place unique qu’il a dans l’es
prit et dans le cœur des consommateurs »,
explique-t-on au Comité Champagne. La
vendange 2022, qualifiée de « solaire » par
l’interprofession car remarquable en quan
tité et en qualité, va en outre contribuer à
reconstituer les stocks pour permettre de
répondre à la demande des marchés.
De quoi inciter les Champenois à rester
confiants dans les fondamentaux de leur
filière, malgré un contexte géopolitique et
économique mondial qui invite à la pru
dence quant aux perspectives de 2023.
B.B.
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Presse écrite
FRA
Famille du média : PQR/PQD
Edition : 24 janvier 2023 P.2
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : -
Périodicité : Quotidienne
Nombre de mots : 275
Audience : 78000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/1
Champagne : nouveau record des ventes en 2022
VITICULTURE. Les ventes de
champagne ont dépassé pour
la première fois en 2022 la barre
record des six milliards d’euros
de chiffre d’affaires, portées par
une hausse des volumes et le
ciblage d'une clientèle aisée, se
lon le Comité Champagne.
En 2021, la valeur totale des
exportations s'était établie à
5,5 milliards d’euros. En volume,
les ventes ont progressé l'an
passé de 1,6 %, à 326 millions
de bouteilles. Des résultats qui
tournent la page de 2020, an
née noire où la pandémie avait
fait reculer les ventes à quelque
244 millions de bouteilles. Pour
David Chatillon, président de
l’Union des maisons de Cham
pagne et co-président du Comi
té Champagne, l’effervescent
champenois « a naturellement
accompagné les consommateurs
dans le monde, qui se sont réjouis
de la fin des confinements, ont
retrouvé le goût de la fête, des
sorties, des voyages ».
Ces performances « récom
pensent nos efforts pour que le
champagne reste un vin d’excep
tion », s’est félicité Maxime Tou
bart, président du syndicat
général des vignerons et autre
co-président du Comité Cham
pagne. « Les cuvées sont de plus
en plus millésimées, valorisent
la typicité, le terroir, se vendent
plus cher, partent de plus en plus
loin »,observe-t-il.
Avec 187,5 millions de flacons,
l'export progresse de 4,3 % sur
un an, tandis que les ventes
en France sont en repli avec
138,4 millions de bouteilles
(-1,7 % par rapport à 2021).
La part des exportations dans
les ventes totales dépasse désor
mais les 57 % contre 45 % il y a
dix ans. Le premier marché à
l'export demeure les Etats-Unis.
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Presse écrite
FRA
Famille du média : PQR/PQD
Edition : 24 janvier 2023 P.10
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : Thomas Crouzet
Périodicité : Quotidienne
Nombre de mots : 525
Audience : 312000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/1
326millions de cols en 2022
0p0gwtwwn8GSmGAovbyHjMyTbjWu2rmegKrR66UylMjRZ7hCF-DhFhPXfcZloYmg9NTMx
Dossier réalisé par Thomas Crouzet Année en 2, année bénie des
dieux.» C'est la maxime qui semble avoir été retenue par les producteurs
champenois pour qualifier cette faste saison 2022, marquée par une
exceptionnelle vendange et une année commerciale qui se solde, une
fois encore, par un chiffre d'affaires record, à plus de 6milliards
d'euros.
Le chiffre de 326 millions de bouteilles a été retenu par l'interprofession
pour quantifier les volumes expédiés en 2022 en France et aux quatre
coins du monde, soit une légère croissance de 1,88%. Des producteurs
ont contingenté très tôt, pour éviter de se retrouver en rupture en
fin d'année Maxime Toubart, président du SGV «On ne peut être
qu'extrêmement satisfait d'un tel bilan, se réjouit David Chatillon,
qui ne pouvait rêver mieux pour sa première année à la présidence
de l'union des maisons de Champagne (UMC). Nous récoltons les
fruits des efforts réalisés depuis plus de vingt ans pour améliorer la
qualité de nos vins et les positionner
sur le marché haut de gamme.
Aujourd'hui, on peut se dire que les fondamentaux sont bons.» Si
la filière peut se satisfaire, celle-ci a cependant dû faire face à une
telle demande tout au long de l'année, qu'elle n'a pas pu répondre à
l'ensemble des besoins du marché. Ainsi, le ralentissement observé
dès le mois de septembre, et qui fut plus marqué en novembre et
décembre, est davantage dû aux allocations qui se sont généralisées
en Champagne, plutôt qu'un frein de la consommation. «Il est très
difficile d'estimer les quantités supplémentaires que nous aurions pu
expédier, concède Maxime Toubart, président du syndicat général des
vignerons de Champagne (SGV). Des producteurs ont contingenté
très tôt, pour éviter de se retrouver en rupture en fin d'année.» «Les
commandes qui n'ont pas pu être expédiées en 2022 vont toutefois se
reporter en 2023, et nous pouvons déjà être optimistes pour ce premier
semestre», poursuit Maxime Toubart. En comparant les expéditions
2021 avec celles de 2022, on observe surtout que ce sont les maisons
de Champagne qui ont enregistré le plus gros coup d'arrêt en décembre,
contrairement aux coopératives et vignerons, qui avaient, semble-t-il,
davantage de bouteilles en stock pour contenter la demande. Autre fait
marquant de cette année 2022, la dominance toujours plus marquée
du marché export, qui représente désormais 57,53%. Pourtant, il y
a quelques années encore, la part des bouteilles vendues en France
était majoritaire. «Cette accélération de l'export montre qu'il y a de
plus en plus d'amateurs de champagne dans le monde, et c'est une
bonne nouvelle, estime Maxime Toubart. Auparavant, nous étions
extrêmement dépendants du marché français. Aujourd'hui, nous avons
de multiples marchés sur lesquels miser.» Ainsi, la filière a notamment
été boostée par la demande du marché américain, avec des expéditions
qui ont profité des taux de change favorables au dollar par rapport à
l'euro. La réouverture du Japon après la crise sanitaire, troisième marché
derrière les États-Unis et le Royaume-Uni, a aussi permis une hausse
des expéditions dans le pays. Surtout, la conquête de marchés émergents
comme la Corée du Sud ou l'Amérique du Sud permet à la Champagne
de toucher de nouveaux consommateurs.
232569 VIGNERONS - CISION 5533444600505
Tous droits de reproduction et de représentation réservés au titulaire de droits de propriété intellectuelle
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Presse écrite
FRA
Famille du média : Médias professionnels
Edition : 20 janvier 2023 P.20-21
Périodicité : Hebdomadaire
Journalistes : -
Audience : 31939
Nombre de mots : 2556
Sujet du média :
Agroalimentaire-Agriculture
p. 1/5
Vignoble
français
Trop-plein de vin dans le Sud
La France semble actuellement coupée en deux. Des vignobles, comme en Champagne ou en Bourgogne, profitent d’une belle récolte, de ventes
dynamiques, tirées par l’export. En Alsace, les ventes de vins tranquilles résistent et les crémants performent, Plus au sud, le temps est à l’orage.
Bordeaux va mal, plombé par son repli en Chine, la crise Covid, l’inflation. La déconsommation des vins rouges pousse la filière à réclamer des aides
à l’arrachage pour 15000 ha. Une crise qui paraît s’étendre à d’autres bassins de production. En vallée du Rhône aussi, le syndicat des vignerons
réclame des aides à la distillation et à l’arrachage pour notamment replanter en blancs. Mêmes turbulences dans le Languedoc-Roussillon.
Avant d’être une affaire de géogra
phie, la crise conjoncturelle que
à 12 mois. Conséquence, les prix
restent bas. «Beaucoup de viticul
mesures sont réclamées par le
syndicat général des vignerons des
traverse actuellement le secteur
viticole français s'inscrit dans une
teurs bordelais travaillent à perte,
faute de ventes suffisantes à des
Côtes-Du-Rhône, qui pointe des
difficultés à la fois conjoncturelles
histoire de couleurs, un peu plus
niveaux rémunérateurs. On est au
(inflation, crise Covid, guerre en
ancienne. «Depuis des années,
dessous de 1000 euros le tonneau
Ukraine) et structurelles (baisse de
les vins rouges subissent une
déconsommation, qui s'est accélé
quand il faudrait 1200 euros. »
La profession réclame un arrachage
consommation en rouges). II s'agit
de redimensionner le vignoble et
rée», constate Jérôme Bauer, pré
aidé sur «au moins 10 000 ha»
réduire les stocks, via l'arrachage
sident de la Cnaoc (confédération
de rouges, correspondant à plus de
définitif et la distillation. Le syndi
des AOC viticoles). Leur chute est
15% de la zone des appellations
cat a aussi déposé une demande
spectaculaire: -32% en dix ans,
bordeaux, côtes-de-bordeaux et
de replantation différée, dans l’op
daprès une étude Kantar publiée le
médoc.
tique de restructurer le vignoble en
17 novembre par RTL.
S'y ajoutent, pour toutes les cou
En vallée du Rhône, les blancs
faveur des blancs. « On a perdu des
consommateurs, la demande est
leurs, «une conjoncture défavo
suscitent
l’espoir
plus volatile, plus diverse, explique
rable, liée à la crise Covid» et son
Dans le bassin sud-est (vallée du
le président Denis Guthmuller. Cela
cortège d’inflation, de pénuries de
Rhône et Provence), tel que défini
appelle des adaptations. »
matières sèches (bouteilles, car
par Agreste, les rendements sont
En Provence, le rosé traverse aussi
tons, etc.). Des hausses de coûts
supérieurs à la moyenne quinquen
une mauvaise passe. «Il reste des
qui peuvent renchérir le produit,
nale, sauf dans le Vaucluse, « le plus
stocks invendus», explique Mla
au risque de perdre des consom
affecté par la sécheresse», daprès
den Grumic directeur du syndicat
mateurs. Le Copa-Cogeca (orga
était souvent au rendez-vous, des
Daprès le CIVB (interprofession),
le ministère. La récolte est affichée
des Vins IGP Vaucluse, évoquant
nisations et coopératives agricoles
bassins de production semblent
les sorties de propriété reculent de
à +10% sur un an. Concernant les
des anciens contrats annulés par
de l'UE) a dailteurs fait part de son
économiquement moins bien lotis
5 à 10% par rapport à 2020-2021,
vins AOC de la vallée du Rhône, la
manque de bouteilles et bag-in-box
« inquiétude » sur les ventes, le vin
que d’autres. «Tout le Sud est en
«déjà pas terrible». «On enchaîne
production reste « dans la moyenne
à cause du Covid, et aujourd'hui un
n’étant « pas un produit de première
difficulté», estime Bernard Farges,
les mauvaises années: 2019, le
basse», selon Inter Rhône (interpro
marché «calme». Les IGP Vaucluse
nécessité ».
président du CNIV (interprofes
ralentissement vers la Chine, les
fession). Un peu plus de 2,5 Mhl sont
et Méditerranée veulent distiller
Les volumes s'écoulent donc plus
sion). Tour d'horizon des principaux
taxes Trump; 2020 et 2021, la pan
commercialisés, la tendance étant
100000 hl de rosé du millésime
difficilement qu'avant. D'autant que
vignobles.
démie; 2022, le marché chinois
« légèrement à la baisse » (-3 %) ces
2020.
la quantité était globalement supé
qui baisse encore, la guerre en
derniers mois, plombée par le vrac
rieure à la moyenne cette année,
Bordeaux: un marché atone
Ukraine », souligne le vice-président
(-5%) alors que les volumes condi
Dans le Languedoc-Roussillon,
avec 45,4 Mhl (+6 % par rapport
Le Bordelais connaît à nouveau une
Bernard Farges. En trois ans, les
tionnés progressent: «Cela montre
« 15 % des vins à adapter »
à 2017-2021), daprès Agreste, le
petite récolte, chiffrée par Agreste
ventes de bordeaux à destination de
une structuration de la filière»,
Le Languedoc-Roussillon connaît
service statistique du ministère de
à 4,5 Mhl (-5% par rapport à 2017
la Chine ont été divisées par deux,
considère le président Philippe Pel
une production en hausse, à 13,2 Mhl
lAgriculture. Et même si la qualité
2021). Et les ventes sont en berne.
soit quelque 300 000 hl, daprès
laton.
(+15 % comparés à 2017-2021),
lui.
Des divergences apparaissent aussi
daprès Agreste. «Vu les stocks très
Les effets du ralentissement écono
selon la couleur des vins, En blancs,
bas, la disponibilité est normale par
Mesures de restructuration des vignobles:
mique sont amplifiés par la politique
les quantités vendues grimpent
rapport à la moyenne sur cinq ans »,
pas de consensus européen
zéro Covid des autorités de Pékin.
Sur marchés européens, français,
les
de 10% par rapport à 2020-2021.
Les rouges sont -4%, avec à des
indique Ludovic Roux, président des
Vignerons coopérateurs d’Occitanie.
Faute de consensus du fait de situations très différentes d'un État
les difficultés saccumulent égale
appellations régionales en baisse
Les sorties de chai orientées à la
membre à l'autre et d'une région à l’autre, aucune demande pour
ment. Les foires aux vins dautomne
(-5% en côtes-du-rhône, -18% en
baisse s’affichent à 10,6 Mhl, contre
activer des mesures de restructuration des vignobles dans l’UE
confirment de mauvais chiffres dans
costières-de-nîmes) quand les crus
11,5 Mhl fin 2019, avant le Covid et
(dans le cadre du règlement OCM unique de la Pac) n'est réellement
l’Hexagone, avec un chiffre d affaires
progressent (+11 % en saint-joseph,
les taxes Trump. « II s'agit de retrou
portée à Bruxelles. Pour que la Commission européenne envisage
du bordeaux à -2,3 % par rapport à
+10% en lirac), signe d’une «pre
ver les parts de marché perdues,
d’activer des outils de ce type, il faudrait qu'un nombre conséquent
l'édition 2021. En cause, l’impact de
miumisation». Les rosés, à -8%,
considère le vigneron. C’est faisable:
d’États membres le lui demande. Et encore, dans le contexte actuel
l’inflation et une déconsommation
montrent un plafonnement, daprès
des possibilités s’ouvrent à l'export. »
de crise, il y a peu de chance que la priorité soit accordée à ces dis
de vin rouge qui se poursuit. « Ce qui
Philippe Pellaton. Enfin, les ten
La région dispose d’une offre bien
positifs. Le groupe de travail Vin du Copa-Cogeca estime lui-même
diffère par rapport aux précédentes
dances s'opposent entre, d’un côté,
adaptée à la demande, selon lui.
que des mesures d’arrachage ne sont pas nécessaires aujourd’hui. II
crises, c'est qu’à l'époque, on ven
les crus qui progressent (+4 %) et, de
Mais sur le plan conjoncturel, les
plaide plutôt pour des dispositifs d’accompagnement visant à faire
dait du vin. Aujourd'hui, le rythme
l’autre, les appellations régionales
difficultés s’enchaînent, entre des
face à i'envolée des coûts de production sur les engrais, bouteilles,
de commercialisation est beaucoup
«plus en difficulté, étant sur une
tensions sur le verre, le transport
bouchons, cartons... Au plus fort de la pandémie de Covid-19, l’idée
trop faible», considère Bernard
consommation
courante».
maritime, l’inflation. «Nos coûts
faisait son chemin, mais depuis, les restaurants ont rouvert et les
Farges. En 20 ans, Bordeaux a perdu
Pour ajuster l'offre, Inter Rhône
augmentent de 20% à la bouteille
exportations ont repris. Un dispositif d’aide à la distillation de crise
2Mhl de mise en marché (voir gra
a voté la création d’une mise en
de vin, souligne-t-il. On ne peut pas
a été mis en place en 2021 par la Commission européenne et pro
phique). Les stocks d'appellations
réserve interprofessionnelle (20%
le répercuter au consommateur. »
tongé d’un an.
régionales sont évalués à 18 mois
de la récolte 2022), destinée aux
Pour passer le cap, la profession
de ventes, contre un objectif de 11
côtes-du-rhône rouges. D'autres
réclame des mesures de régulation.
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Trop-plein de vin dans le Sud
Edition : 20 janvier 2023 P.20-21
p. 2/5
Changement climatique : les vins effervescents
à un point de bascule
Jusqu’ici avantagés par le changement climatique, les vignobles septen
trionaux doivent maintenant s'adapter pour ne pas en être les perdants.
- 35 %
C’est le point de vue-de l’IFV (institut technique) et du Civa (interpro
fession d'Alsace) sur les vins effervescents, dans un article publié en
novembre dans la Revue des œnologues. « En raison des effets conju
millions
d’hl
gués de la chaleur et de la sécheresse, une étape semble franchie et
les effets négatifs du changement climatique deviennent perceptibles
sur la qualité et le rendement de la vigne ». La richesse en sucre des
raisins peut atteindre «des teneurs incompatibles avec l'élaboration
de vins effervescents » par la méthode traditionnelle, selon eux. Une
autre composante gustative est affectée, l’acidité. « II devient urgent de
mettre en place mesures d’adaptation », souligne l’article. La des filière
viticole agit déjà, mais les mesures culturales sont « insuffisantes »,
les pratiques à cave se heurtent à des Reste l'adaptation
la écueils.
du matériel végétal, progresse. L’innovation variétale consiste qui à
’estimations
implanter des cépages plus tardifs, issus de variétés anciennes ou de
Évolution des ventes de bordeaux depuis 2001. daprès le consultant Fabrice
variétés nouvelles et résistantes aux maladies.
Chaudier, lors d'une conférence du groupe LabelleVigne Fabrice Chaudier
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Trop-plein de vin dans le Sud
Edition : 20 janvier 2023 P.20-21
p. 3/5
Un groupe de travail planche sur
une «boîte à outils », comprenant
arrachage temporaire, distillation
ciblée, stockage privé. «15% des
vins sont à adapter, estime Ludovic
Roux. Cela peut être de faire du
rouge autrement, de basculer vers
le rosé, darracher pour mettre du
blanc. »
Le bourgogne
voit
un retournement de marché
En Bourgogne et Beaujolais, ta vendange
est estimée par Agreste à
+61% sur un an et à +16% par rapport
à 2017-2021. Après avoir récolté
moins de 1 Mhl en 2021, la Bour
gogne progresse de 75% à 1,75 Mhl
(+23% / 2017-2021), d'après l'interprofession
bourguignonne.
Longtemps épargnés par la
déconsommation des vins,
les bourgognes subissent un
Dans le Languedoc-Roussillon, «15% des vins sont
à adapter, estime Ludovic Roux. Cela peut être de
faire du rouge autrement, de basculer vers le rosé,
darracher pour mettre du blanc ». . Réussir
«retournement» de marché, selon
le BIVB, qui l’explique par des prix
en hausse avec de « petites quantités
disponibles». «On constate un
début de décrochage sur certains
marchés», en grande distribution
et à l’export, considérait à la rentrée
le président délégué Laurent Delaunay.
Les bourgognes voient leurs
ventes en grande distribution chuter
de -25,7% en volume, et de -16,5%
en valeur sur neuf mois en 2022 par
rapport à 2021.
Explication : les consommateurs
sont «préoccupés par leur pouvoir
dachat. confrontés à l’inflation. Ça
se traduit dans leur comportement
dachat de nos vins», analyse-t-il.
À l’export, les ventes baissent aussi
de -10,2% en volume, mais augmentent
de +12,6% en valeur sur
les huit premiers mois de l’année:
une hausse continue des prix est à
l’œuvre, avec une inflation « préoccupante»
notamment sur les bouteilles,
cartons, étiquettes, en proie
à des manques de disponibilité. Ce
«ralentissement» des volumes
exportés, qui intervient après trois
années records, est lié à la faible
récolte 2021.
Quant au Beaujolais, la production
est inférieure de 20 % à la moyenne
quinquennale, indique Agreste.
Dans la foulée, les volumes commercialisés
accompagnent cette
baisse de production. Avec -18%,
les sorties de propriétés font de
même. Cette baisse n’est pas uniforme,
puisque les quantités auprès
du négoce sont à -28% quand la
vente directe est à +5%, soutenue
par les appellations communales et
les blancs. Les prix affichent +60 %
sur la récolte 2021, conséquence
en premier lieu du manque de disponibilités,
mais aussi d’un effort de
valorisation, analyse lïnterprofession
Inter Beaujolais.
Bonne dynamique en Val
de Loire
En Val de Loire, quelques pluies
fin août ont réduit les pertes de
rendement attendues. Agreste
indique une production inférieure
de 3% à la moyenne quiquennale
2017-2021, les chardonnays apparaissant
comme les plus touchés
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Trop-plein de vin dans le Sud
Edition : 20 janvier 2023 P.20-21
p. 4/5
pg
par la sécheresse. Sur le plan de la
commercialisation, Inter Loire parle
d’une «dynamique positive». Les
mises en marché sont à +4% dans
l’Hexagone, tirées par la vente
directe. Une stafcjilité est observée
à lèxport. « Les vins du Val de Loire
bénéficient d’une bonne image, met
en avant Sylvain Naulin, directeur
de l'interprofession. S’ils montent
en gamme, nos produits gardent un
rapport qualité/prix attractif. »
Rebond
en Champagne
La Champagne a vécu « des conditions
optimales », se traduisant par
une vendange supérieure de 35%
à la moyenne 2017-2021, d'après
Agreste. Après deux années éprouvantes,
le vignoble appuie sur l'accélérateur.
Un rendement 2022 entre
14000 et 15000 kg/ha était prévu
par le SGV (vignerons). Sachant que
le rendement commercialisable
est de 12 000 kg/ha, une reconstitution
de la réserve collective est
annoncée: à titre exceptionnel,
le rendement butoir est porté à
16500 kg/ha (+1000 kg/ha), avec
lefeuvert
del'lnao.
Les expéditions de champagne
marquent un «fort rebond» en
2021, avec 322 millions de bouteilles
(contre 244 M en 2020). Elles
restent bien orientées sur les neuf
premiers mois de 2022, supérieures
(en glissement annuel) de 7,9%
par rapport à 2021 et de 16,2% par
rapport à 2019. Tirées par lèxport
qui représentent 55% des ventes,
les expéditions entre octobre 2021
et septembre 2022augmentent
de +12,1%vers l'UE et +11,9%vers
les pays tiers. Tous les opérateurs,
vignerons, coopératives et négoces,
voient une progression de leurs
ventes. Aux États-Unis, ça «explose
en termes de consommation »,
citait notamment le président
Maxime Toubart. Moins soutenues
en France, les ventes en distribu
tion observaient un décrochage
depuis début 2022 de -9,1% selon
NielsenlQ.
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Trop-plein de vin dans le Sud
Edition : 20 janvier 2023 P.20-21
p. 5/5
Les alsaces ont continué de progresser en 2022,
mais 2023 s’annonce difficile
Au 31 décembre 2022, les ventes d'alsaces devraient
atteindre 972 0 00 hl selon les estimations du Civa.
Les ventes de vins tranquilles accusent une légère
baisse en novembre et décembre, mais la tendance
globale sur l’année 2022 reste positive à +2,3% au
30 novembre sur 12 mois. En fin d'année cependant,
toutes les ventes par cépages sont en retrait
comparé à 2021, excepté le gewurztraminer, vin de
fête en France et à lèxport aussi (+2%des ventes en
novembre), et le pinot blanc dont le rapport qualité
prix restetrès compétitif (+20% en Franceet +42%
à lèxport en novembre). Les crémants continuent en
revanche sur une progression à deux chiffres, et entrevoient
les 40 millions de cols, ce qui fait des crémants
dAlsace de loin la première appellation à crémants en
France.
Lèxport des alsaces a accusé le coup fin 2022, avec
une baisse -4,7% par rapport à novembre 2021, sous
le joug des tensions internationales. Historiquement
prisés des États de la Baltique, et désormais appréciés
des marchés américains, les vins d Alsace accusent
une baisse de -3,1% à lèxport sur 12 mois, avec
265 0 00 hl exportés.
Ventes mensuelles toutes AOC
Ventes de novembre 2022-2021, depuis janvier (CAM) et sur 12 mois glissants. Les alsaces tranquilles ont continué
de progresser en 2022, mais 2023 s'annonce difficile. ci Civa
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DSPPR
Nouvelles restrictions pour les traitements
des vignes proches des résidents
L’Anses attribue aux produits nouvellement homologués une distance de sécurité qu'il ne sera
pas possible de réduire même si l'on est équipé d'un pulvérisateur qui fait peu de dérive. Le
biocontrôle est également concerné.
Par Marion Bazireau et Christelle Stef Le 24 janvier 2023 Vitisphère.com
Avec cette nouvelle réglementation, que le vigneron utilise un aéroconvecteur ou un panneau
récupérateur, il aura la même distance à respecter. - crédit photo : Cédric Faimali
Les produits nouvellement homologués ou réhomologués se voient désormais attribuer une
DSPPR (Distance de sécurité pour les personnes présentes et les résidents) à la place de la
DSR (Distance de sécurité riverain).
Simple coquetterie de langage ? Non. La différence – et elle est importante- est que la DSPPR
est incompressible. Même équipé d’un pulvérisateur qui fait peu de dérive, le vigneron ne
pourra pas réduire cette distance.
Cette distance figure sur les AMM (Autorisation de mise sur le marché) délivrées depuis
début 2019 par l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de
l'environnement et du travail).
Les produits de biocontrôle n’y échappent pas, comme le Vitisan qui se voit doté pour la
vigne d’une DSPPR « d'au moins 10 mètres entre le dernier rang traité et l'espace fréquenté
par les personnes présentes lors du traitement ; l'espace susceptible d'être fréquenté par des
ésidents », d’après le site E-phy de l’Anses. Idem pour des soufres comme Startup/Lucifere
qui se voient eux aussi flanqués d'une DSPPR de 10 m incompressible.
« Nous avons reçu notre AMM quelques mois après le changement de réglementation. Notre
service homologation n’a rien pu faire pour débloquer la situation » regrette Phyteurop,
dénonçant la distorsion de concurrence avec les soufres qui n’ont pas encore été réévaluées
par l’Agence.
Quid de la liste des pulvérisateurs homologués pour réduire la dérive, qui ne cesse de
s’allonger ? Ingénieur agroéquipements à l’Unité Mixte Technologique ECOTECH (IFV-
INRAE-CTIFL) de Montpellier (Hérault), Adrien Vergès craint qu’elle ne devienne
rapidement obsolète.
Aéroconvecteur, panneau récupérateur ?
Même combat ! « Avec cette nouvelle réglementation, que le vigneron utilise un
aéroconvecteur ou un panneau récupérateur, il aura la même distance à respecter. Or traiter
avec un aéroconvecteur à 10 m des habitations, c'est plus de dérive qu’un panneau à 5 m ou
même à 3 m. Ce choix réglementaire sera déterminant dans l'impulsion donnée ou non au
renouvellement du parc pulvé, ce qui reste le levier primordial pour limiter globalement la
dérive », regrette l'ingénieur.
Attendez quand même avant de jeter cette liste. L’Anses précise que pour certains produits les
DSPPR peuvent même être assortie d'une obligation d'utiliser un appareil permettant de
réduire la dérive de 50 %... Elle peut donc encore servir.
Convention entre Avize Viti Campus et la
Mission Coteaux, Maisons et Caves de
Champagne
23 janvier 2023 lachampagnedesophieclaeys.fr
Les liens naturels entre Avize Viti Campus et la Mission Coteaux Maisons et Caves de
Champagne se sont développés de manière informelle au fil des années. Frédérique Elbé,
directrice de l’établissement, et Séverine Couvreur, vice-présidente de la Mission, signeront le
jeudi 26 janvier 2023 à Avize une convention qui annonce la montée en puissance de ce
partenariat au bénéfice des jeunes. À travers la signature de cette convention Avize Viti
Campus et la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne donnent un nouveau cadre
au partenariat qui les lie. Objectif : renforcer les actions de médiation pour transmettre aux
jeunes en formation la connaissance du patrimoine mondial champenois et les valeurs de
l’Unesco.
En effet, les deux entités se rejoignent sur l’importance d’ouvrir à la dimension culturelle et
patrimoniale de l’appellation ces futur(e)s professionnel(le)s de la vigne, du vin et du
commerce, qui auront un jour la charge d’entretenir, de protéger, d’embellir et de valoriser la
Champagne viticole. Déjà plusieurs actions sont inscrites au calendrier avec une mobilisation
élargie des jeunes d’Avize Viti Campus sur l’opération citoyenne « Villages et Coteaux
propres » qui aura lieu en octobre ainsi que des interventions dans les classes pour sensibiliser
les différentes promotions d’élèves à la notion de Patrimoine mondial, au sens de l’inscription
des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne, aux devoirs partagés qu’elle confère, aux
valeurs de l’Unesco.
Ainsi une première approche pédagogique et ludique leur est proposée avec l’Expo – Ma
Champagne au Patrimoine mondial qui sera inaugurée le 26 janvier 2023 sur le site principal
d’Avize Viti Campus et mise à leur disposition jusqu’au 17 février 2023. À l’occasion des
portes ouvertes qu’Avize Viti Campus organise le samedi 28 janvier 2023 au matin, pour
l’information et l’orientation des collégiens, des lycéens, des étudiants et de leurs familles, le
public extérieur pourra également découvrir l’exposition et s’imprégner des enjeux de
l’inscription.
Avec ce nouveau partenariat, la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne répond à
sa mission de promouvoir la valeur universelle exceptionnelle du bien inscrit et de veiller à
son développement durable pour mieux le transmettre intact aux générations futures. Pour
Avize Viti Campus, il s’agit de connecter ses élèves au vignoble de Champagne dans toutes
ses dimensions et d’en faire des acteurs du territoire conscients et engagés dans la
préservation de ses paysages.
De 300 à 600 000 bouteilles
Union Champagne souhaite booster sa
marque De Saint Gall
Union champagne veut développer sa marque de Saint Gall, dont les ventes ont progressé de
37 % lors du dernier exercice.
Par Aude Lutun Le 19 janvier 2023 Vitisphère.com
Pierre Desanlis, nouveau directeur, et Dominique Babé (à droite), président d’Union
Champagne, ont annoncé un CA en hausse de 16 % pour l’exercice 2021-2022. - crédit photo
: Union Champagne
Lors de l’assemblée générale d’Union Champagne, qui s’est tenue à Vertus (Marne) le 13
janvier, le nouveau directeur Pierre Desanlis a annoncé un chiffre d’affaires de 130,1 M€ pour
l’exercice 2021-2022, en hausse de 16 % par rapport au précédent exercice.
Cette union de quinze coopératives, principalement situées dans la Côte des Blancs, réunit
2300 viticulteurs cultivant 1400 ha. Union Champagne a commercialisé 1,2 million de
bouteilles en 2021-2022, dont 300 000 cols à sa marque De Saint Gall. Les 900 000 autres
bouteilles sont venues sous marques acheteurs. « Nous avons l’objectif, d’ici trois ans, de
vendre 600 000 bouteilles à notre marque et l’autre moitié en marques acheteurs, a précisé
Pierre Desanlis. Les ventes à notre marque ont progressé de 37 % ».
Union Champagne souhaite donc dynamiser sa marque, dont 70 % des bouteilles partent à
l’export. Elle vise aussi à développer sa marque premium Orpale, positionnée à 115 € TTC en
prix public. Cette cuvée n’est proposée que les années de grands millésimes. La nouvelle
cuvée Orpale 2012 sera mise en vente en septembre 2023.
Preuve de l’intérêt des acheteurs pour cette cuvée haut de gamme, la réédition de la cuvée «
Orpale 2002 » en 0 dosage, réalisée en 2022, a été un succès. Les 2002 bouteilles tirées ont
été vendues en quelques semaines, principalement à l’export, au prix public conseillé de 150 €
TTC.
Nouveau site de production
Outre le développement de sa marque, Union Champagne vise à réorganiser sa production
avec la mise en service en 2023 de son nouveau site basé à Oger, qui comprendra un espace
de remuage et un module de stockage de 5 millions de cols.
Union Champagne va poursuivre l’accompagnement de ses adhérents à la certification
Viticulture Durable en Champagne, 600 ha étant actuellement certifiés. Enfin, sur le plan
énergétique, l’union vise à optimiser ses besoins et à développer son autoproduction.
12 000 kg/ha suggérés pour 2023
C’est un rituel annuel. Lors de chaque assemblée générale, le président d’Union Champagne,
Dominique Babé, fait part de ses vœux pour le rendement de la prochaine vendange : « Je
pense qu’une appellation à 12 000 kg/ha serait souhaitable. Cela correspond à 350 millions
de bouteilles. Cela nous permet de compenser les sorties et de mettre quelques millions de
cols en stock ».
Les chiffres de 2022 ne sont pas encore officiels. Les ventes seront comprises entre 320 et 330
millions de bouteilles avec un chiffre d’affaires record dépassant probablement les 6 milliards
d’euros.
Tensions
"Les cavistes sont remontés contre les
grandes maisons de Champagne"
La pénurie de grandes marques champenoises en fin d’année reste en travers de la gorge de
cavistes qui regrettent une priorité donnée à l’export sur le marché français.
Par Alexandre Abellan Le 19 janvier 2023 Vitisphère.com
S’il est une référence en tension, c’est bien l'étiquette 'blanc de blancs' de Ruinart. - crédit
photo : Alexandre Abellan (Vitisphere)
Ruinart, Bollinger, Deutz, Pol Roger, Billecart-Salmon, Taittinger… Nombreuses sont les
marques de Champagne que des cavistes estiment avoir vu manquer à l’appel au moment des
ventes de fin d’année, faute de livraisons (un ressentiment que l’on entend également en
grande distribution, pour les maisons présentes sur ce réseau). La faute à la demande
explosive, inattendue, pour les vins de Champagne entend-on chez les maisons, refusant toute
idée de pénuries, mais faisant état de difficultés à respecter les commandes par manque de
matières sèches pour habiller leurs bouteilles (coiffes en aluminium, cartons…). Pas de quoi
calmer la grogne des cavistes exposées à ces formes de rupture, qui voient plutôt un arbitrage
en faveur des marchés plus valorisés de l’export.
« Les cavistes sont remontés contre les maisons de Champagne… Surtout avec la réception de
hausses de prix de 10 à 15 % premier janvier » indique Patrick Jourdain, le président du
Syndicat des Cavistes Professionnels. Il faut dire qu’à cause des absences en fin d’année, « on
perd du chiffre d’affaires. Quand on ne peut pas vendre une grande maison à 42-43 € comme
il n’y en a plus, on propose un champagne de vigneron à 35 €. Ce qui répond à la demande
du client, mais représente une perte, les champagnes n’ayant pas les meilleures marges pour
les cavistes » explique le meilleur caviste de France honoris causa.
Les maisons qui "pensent cavistes"
« Globalement nos chiffre d’affaires et volume Champagne sont en hausse » nuance Cyril
Coniglio, le président de la Fédération des Cavistes Indépendants, qui souligne le succès
d’autres marques « pensant cavistes ». Comme l’alternative assez courante à la rupture sur le
blanc de blancs de Ruinart : un champagne De Venoge, marque où « notre marge est la même
que sur un Ruinart vendu presque 50 % plus cher. Puisqu'il est tellement concurrencé avec la
GD et internet que les cavistes ne peuvent plus pratiquer leur marge » pointe Cyril Coniglio,
qui salue les réussites des maisons ayant évité la pénurie chez les cavistes : « Joseph Perrier,
Thiénot, Lenoble, Henri Giraud... »
« La tension sur le marché des champagnes n’est pas nouvelle : on était prévenus. Tout le
monde savait qu’il allait y avoir une pénurie sur les champagnes. » réagit pour sa part
Christophe Hermelin, le directeur marketing de Nicolas, la première chaîne française de
cavistes. « On savait tous que 2022 serait tendue pour le Champagne. Chez Nicolas, on a
choisi de limiter les quantités distribuées pour éviter les ruptures en fin d’année » explique-til,
soulignant que « 2023 va aussi être tendu… » Pour les cavistes Nicolas, la solution est la
régulation de l’offre pour répondre à la demande le plus longtemps possible explique
Christophe Hermelin, pour qui il n’y a pas de développement d’alternatives : « les gens sont
attachés à une marque et restent dessus, ils ne changent pas ».
Solutions de repli
Ce que ne ressentent pas d’autres cavistes. Face aux tensions sur les grandes marques, « de
plus en plus de cavistes vont vers les champagnes de vignerons et de caves coopératives »
note Patrick Jourdain. Ce que confirme Cyril Coniglio, dont la majorité des 250 cavistes
indépendants membres n'ont pas été touchés par ces pénuries. « Ils travaillent de plus en plus
avec des vignerons. Ils font tourner les vignerons en cas de rupture chez l'un ou chez l'autre »
rapporte-t-il le meilleur caviste 2018, ajoutant que « nombreux sont nos clients qui achètent
des vins de Champagne de vignerons et ils ne cherchent pas un goût identique à chaque fois
donc acceptent le changement. Nos clients ne se battent plus pour avoir les grandes cuvées en
rupture comme Dom Pérignon, Krug, Cristal Roederer... Car les ventes sont faibles et très
concurrencées en tarif sur internet. Donc un stock qui dort pour peu de vente. »
Comparant les principales maisons de Champagnes à celles de Bourgogne (où les références
en rupture ne manquent pas), Patrick Jourdain estiment que « les champagnes ont la mémoire
courte : pendant le covid, seuls les cavistes leur ont permis de faire un peu de volume quand
les restaurants étaient fermés et que l’export ne fonctionnait pas. Les grandes maisons étaient
toutes contentes de nous avoir, mais maintenant on est pratiquement inexistants pour eux. Ils
préfèrent l’export. Si eux ont la mémoire courte, nous l’avons longue… »
Rendez-vous de Bacchus : les sélections et
les notes des guides et des concours sontelles
fiables ?
24 janvier 2023 lachampagnedesophieclaeys.fr
Pierre Guigui ©Linkdln
Voilà une vraie question : les sélections et les notes des guides et des concours sont-elles
fiables ? Pour ce premier rendez-vous de l’année 2023 des Rendez-vous de Bacchus, Pierre
Guigui abordera le sujet de l’objectivité de la dégustation. Cette dernière passe par plusieurs
phases : perception, description, appréciation qualitative. A chaque étape le “dégustateur” va
influer sur le résultat, tout comme l’époque, le moment, les effets de mode…Le goût change
selon les évolutions techniques dans le vignoble et au chai. Malgré ces variables, et si la
dégustation était plus “objective” qu’il n’y paraît ? Si ce qui est bon était finalement bon ?
Mais encore faut- il savoir bon pour qui, c’est-à-dire bon pour quels types de publics
(acheteurs, consommateurs…) ? Et c’est donc Pierre Guigui qui tentera de répondre à toutes
ces interrogations. Pour ceux qui ne le connaissent pas encore en Champagne Pierre Guigui
est est titulaire d’un BPREA viti-oeno (CFPPA de Beaune), auteur et co- auteur d’une
trentaine d’ouvrages chez Gault Millau (ex rédacteur en chef Adjoint vin), Médial Edition,
Marabout, la Martinière, BBD, Apogée… et directeur de Collection « Le Savoir Boire » chez
Apogée. Fondateur du Concours International des Vins Biologiques (1994), il est également
formateur des dégustateur-jurés au Concours de Macon pour la Région parisienne. Co-
Fondateur de l’association pour la reconnaissance des vins Bretons (2006), il est aussi
membre du Conseil d’Administration de l’Association de la presse Movis (2021).
Mercredi 8 février 2023 – 19 heures. Ouvert à tous, gratuit Le Clos, Bar à vin 25 rue du
Temple, Reims. Inscriptions ICI
Presse écrite
FRA
Famille du média : PQR/PQD
Edition : 24 janvier 2023 P.2
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : -
Périodicité : Quotidienne
Nombre de mots : 209
Audience : 312000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/1
204 exposants champenois répondent présents à Wine Paris
Wine Paris & Vinexpo Paris, le rendez-vous international des professionnels des vins et spiritueux, ouvrira ses portes du 13 au
15 février 2023 à Paris Expo Porte de Versailles. Parmi les 52 pays participant à l'événement, la France sera largement représentée
par toutes ses régions viticoles dont les vignobles champenois et leurs 204 exposants. Une présence significative qui en fait une
appellation particulièrement bien représentée.
Conférences et masterclass rythmeront l'événement
0HtcVLifgw66CbCLet4NYhpZbBjzoEvCBg7s5QLwk1pILzyOJrD3A_fL49b8IPpzjNDcz
Le syndicat général des vignerons de Champagne (SVG) et sa bannière collective Champagne de vignerons sera notamment présent
au sein du pavillon champenois. Parallèlement, de nombreuses maisons et négociants champenois officieront sur leur propre stand.
La filière des vins de Champagne se mobilise pleinement pour relever les défis de demain en participant au salon Wine Paris &
Vinexpo Paris. On peut aussi citer la présence du champagne Castelnau, Duval-Leroy, Mailly Grand Cru, Palmer & Co, Gratiot
& Cie, Lallier, Nicolas Feuillatte... Les champagnes seront à l'honneur dans un programme de masterclasses et conférences
dédiées. Une conférence sur les expéditions 2022 et les perspectives d'avenir sera donnée avec David Chatillon et Maxime Toubart,
coprésidents du Comité Champagne, le mardi 14 février. Geoffrey Orban animera également une masteclass avec les champagnes
de vignerons.
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Presse écrite
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Famille du média : PQR/PQD
Edition : 24 janvier 2023 P.29
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : -
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Audience : 363000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/1
EC0N0MIE
EVENEMENT
204 exposants champenois
répondent présents à Wine Paris
Wine
Paris & Vinexpo Paris,le
rendez-vous international
des professionnels des vins
et spiritueux, ouvrira ses portes du
13 au 15 février 2023 à Paris Expo
Porte
de Versailles.
Parmi les 52 pays participant à
l’événement, la France sera large
ment représentée par toutes ses
régions viticoles dont les vi
gnobles champenois et leurs 204
exposants. Une présence significa
tive qui en fait une appellation
particulièrement bien représen
tée.
CONFÉRENCES ET MASTERCLASS
RYTHMERONT
L’ÉVÉNEMENT
Le syndicat général des vignerons
de Champagne (SVG) et sa ban
nière collective Champagne de vi
gnerons sera notamment présent
au sein du pavillon champenois.
Parallèlement, de nombreuses
maisons et négociants champenois
officieront sur leur propre stand.
La filière des vins de Champagne
se mobilise pleinement pour rele
ver les défis de demain en partici
pant au salon Wine Paris & Vinex
po Paris.
En 2022, déjà. le champagne tenait une place toute particullère sur le salon. Archives
On peut aussi citer la présence du
champagne Castelnau, Duval-Le
roy, Mailly Grand Cru, Palmer & Co,
Gratiot & Cie, Lallier, Nicolas
Feuillatte...
Les champagnes seront à l’hon
neur dans un programme de mas
terclasses et conférences dédiées.
Une conférence sur les expéditions
2022 et les perspectives d’avenir
sera donnée avec David Chatillon
et Maxime Toubart, coprésidents
du Comité Champagne, le mardi 14
février. Geoffrey Orban animera
également une masteclass avec les
champagnes de vignerons. ■
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