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Panorama de presse quotidien du 25 01 23

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PANORAMA DE PRESSE

Du 25/01/2023

- Economie-Politique.………………………………………………….…….p.2-17

- Coopératives……………………………………………….………………….p.18-19

- Viticulture-Environnement……………..……………………………...p.20-25

- Communication-Evènement-Salon…………………………….……p.26-36

- People…………………………………………………………………………….p.37-40

- Commerce-Consommation……………………………………………..p.41-46

- Oenotourisme……………………………….………………………………..p.47-48

Cette revue de presse se destine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,

le destinataire s’interdit de reproduire, publier, diffuser ou vendre ce document.

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17 avenue de Champagne – CS 90176 • 51205 Epernay Cedex • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 27

69 Grande Rue de la Résistance • 10110 Bar-sur-Seine • Tél. 03 25 29 85 80 • Fax. 03 25 29 77 81


Radio

• ● FRANCE BLEU CHAMPAGNE-

ARDENNE (23/01/23 à 06:21 | 00:01:03)

« Le 6-9 France Bleu Champagne-Ardenne »

Sébastien Gitton

Le chiffre du jour - En 2022, 326 millions de

bouteilles de champagne ont été vendues, dont

187 millions sont partis hors des frontières.

Selon Maxime Toubart, président du Syndicat

Général des Vignerons et co-président ...

https://www.luqi.fr/#/diffusion/budget/a2t2p000001AH80AAG/user/003570

0002FdLDZAA3/notification/60000000230025534?key=ead06fb64fb5aae35

3a265c2033a61e5&size=220&origine=3


Web

FRA

Famille du média : Médias professionnels

Audience : 114538

Sujet du média : Tourisme-Gastronomie

22 Janvier 2023

Journalistes : -

Nombre de mots : 265

www.vitisphere.com p. 1/2

Economie + 1,6 % des ventes de champagne en 2022

Visualiser l'article

Avec des ventes en légère hausse en 2022, le Comité Champagne annonce un optimisme prudent pour 2023. La part des

ventes en France continue de baisser, passant de 57 % des expéditions globales à 45 % en dix ans.

326 millions de cols de champagne ont été vendus l'an passé. - crédit photo : Pxhere

Le Comité Champagne a annoncé hier le détail des ventes réalisées en 2022. 326 millions de cols ont été vendus, soit une

hausse de 1,6 % par rapport à l'année 2021.

Ce très bon résultat, salué par les deux co-présidents du Comité Champagne Maxime Toubart (syndicat général des

vignerons) et David Chatillon (union des maisons de champagne), est légèrement inférieur au chiffre de 330 millions de

bouteilles qui circulait en Champagne en fin d'année. Le mois de décembre 2022 a en effet été moins dynamique que prévu,

avec une baisse des ventes de 14,1 % par rapport à décembre 2021.

Le manque de disponibilité en bouteilles, principalement chez les négociants, est avancé pour expliquer cette baisse. Les

premières conséquences de l'inflation et la prudence des acheteurs français serait peut-être un autre élément de réponse.

57% des débouchés à l'export

Sur l'année 2022, le marché français est en léger repli de -1.7 % sur les ventes annuelles, avec un volume total de 138.4

millions de bouteilles.

232569 VIGNERONS - CISION 368225689

Tous droits de reproduction et de représentation réservés au titulaire de droits de propriété intellectuelle

L'accès aux articles et le partage sont strictement limités aux utilisateurs autorisés.


Economie + 1,6 % des ventes de champagne en 2022

22 Janvier 2023

www.vitisphere.com p. 2/2

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La croissance vient de l'export, qui progresse de 4.3 % avec 187.5 millions de cols. L'export, qui représentait 45 % des ventes

il y a dix ans, s'octroie désormais 57 % des débouchés de la filière.

Moins présents à l'export, les vignerons ont vu leurs ventes stagner en 2022 (+ 0,1%), celles des maisons progressant de 1,3

% et celles des coopératives de 7,7 %.

232569 VIGNERONS - CISION 368225689

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VITICULTURE : La Bourgogne, la

Champagne et le Beaujolais construisent

des serres bioclimatiques

23/01/2023 https://www.infos-dijon.com/news/bourgogne-franche-comte/bourgogne-franchecomte/viticulture-la-bourgogne-la-champagne-et-le-beaujolais-construisent-des-serresbioclimatiques.html

Les interprofessions des trois régions viticoles s'unissent pour produire du matériel végétal.

Le projet QANOPÉE est lancé avec le soutien de collectivités et de l'Union européenne.

QANOPEE (QuArt NOrd-Est PrÉmultiplication collectivE) est le nom d’un projet majeur et

novateur pour les vins de Bourgogne. En effet, la recherche d’une qualité et d’une garantie

sanitaire irréprochable des plants de vigne a conduit les trois interprofessions Beaujolais,

Champagne et Bourgogne à investir dans un projet de production de matériel végétal, greffons

et porte-greffes, en serres confinées, bioclimatiques.

Ce type de serre est une nouveauté pour la production de plants de vigne. QANOPEE est le

premier investissement de ce type réalisé par des interprofessions. Il sera situé en Champagne

dans la commune de Blancs-Coteaux (zone d’activité d’OGER) au sud d’Epernay.

Il est porté par une association qui regroupe les trois vignobles cités ci-avant, qui est présidée

par Thiébault HUBER, président de la Confédération des Appellations et des Vignerons de

Bourgogne (CAVB).

Ces trois interprofessions ont assuré le financement du projet, qui est fortement soutenu par le

fonds européen FEADER, et par les collectivités territoriales des trois vignobles concernés,

qu’il s’agisse des Régions, des Départements ou des Agglomérations.


Dans ce contexte de forte mobilisation des territoires, tant par les acteurs publics que par les

acteurs privés, le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB) se réjouit de la

signature prochaine du marché de construction. Il concrétisera les ambitions portées par tous.

Ces travaux dureront un peu moins de 18 mois et les premiers plants seront livrés en 2027.

QANOPEE en quelques chiffres

Construction

- 4 500 m² de serres confinées insect-proof

- Un bâtiment technique et administratif de 900 m² respectant les règles environnementales

RE 2020, avec des dispositions constructives qui suit l’ancien référentiel HQE pour les

bâtiments tertiaires. Notamment par la production d’énergie autonome avec des panneaux

photovoltaïques.

Financement

- Coût de construction global : 8 ,262 M€

- Subvention FEADER : 4, 826 M€

- Aides des collectivités locales 1, 207 M€

(contreparties nationales) :

- Apport des interprofessions : 0, 826 M€

- Emprunt par QANOPEE : 1, 403 M€

Visuel Thouraud / SAS CMF / Manière-Mazocky / Cohesens / Urban Water


Contre-attaque

La " guéguerre idéologique" est déclarée

entre bio et HVE

Après l’annonce de l’attaque devant le Conseil d’État du label Haute Valeur

Environnementale, ses défenseurs répliquent pour faire valoir le bien-fondé de leur

certification.

Par Alexandre Abellan Le 25 janvier 2023 Vitisphère.com

« Oui le bio a toute sa place de segment premium dans notre alimentation pour ceux qui le

peuvent, mais non, on ne peut pas attaquer systématiquement toutes les initiatives qui visent à

valoriser et faire monter raisonnablement en gamme notre agriculture conventionnelle »

réplique l’association HVE. - crédit photo : Alexandre Abellan

Réponse du berger à la bergère. Après le communiqué au vitriol de sept associations

(Générations Futures, Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique…) attaquant devant

le Conseil d’État le label Haute Valeur Environnementale (HVE) sur la base d’une tromperie

du consommateur, la contre-attaque n’est pas moins vive pour défendre les 30 000 certifiés

actuels (à 70 % des domaines viticoles). « Arrêtons cette guéguerre idéologique suicidaire

déconnecté de la consommation réelle des français » réplique Association Nationale pour le

Développement de la Certification HVE, décriant une tentative d’organisations promouvant

l’agriculture biologique « de trouver un bouc émissaire au déclin du marché du bio ». Et

d’embrayer que « là comme ailleurs, il est temps de se réveiller et de mettre de côté

l’idéologie avant qu’il ne soit trop tard. Quand on dénigre systématiquement 90 % de

l’agriculture française, ce n’est pas le Bio que l’on favorise, ce sont les importations. »

Pas moins outrée dans un communiqué de presse, la Fédération Nationale des Syndicats

d’Exploitants Agricoles « tient à s'insurger contre ce qu'elle considère être un manque total

de considération pour l'engagement des agriculteurs dans des démarches de progrès

environnementales ». Alors que les 7 associations plaignantes critiquent un label au cahier des

charges trop léger après sa révision de la fin 2022, le syndicat agricole rapporte que « les

exigences ont été revues largement à la hausse et sont loin d'être indolores pour les


agriculteurs. Les 4 indicateurs du label (stratégie phytosanitaire, biodiversité, gestion de la

fertilisation et gestion de l'eau) ont fait l'objet d'un durcissement, pour à la fois répondre à

certaines recommandations de l'OFB, mais aussi à toutes les demandes de la Commission

européenne en cohérence avec la nouvelle Politique Agricole Commune (PAC). »

Risque phytosanitaire

Faisant aussi dans le fact-checking, l’association HVE dément la déclaration des ONG selon

laquelle « l’utilisation d’intrants chimiques comme des engrais et pesticides de synthèse

particulièrement néfastes pour l’environnement ou pour la santé humaine reste autorisée ».

Pour les défenseurs de HVE, « le dispositif contraint très fortement le recours aux intrants de

synthèse aussi bien sur le plan quantitatif que sur leur classe de risque. Quant à

systématiquement assimiler les produits de synthèse à des produits particulièrement néfastes,

c’est oublier que les pesticides et engrais autorisés et utilisés en bio peuvent présenter des

classes de risques similaires aussi bien pour l’utilisateur que pour l’environnement. »

Autre phrase reprise aux associations plaignantes : « il existe un modèle, certes perfectible,

mais qui a l’une des plus hautes performances environnementales : ce modèle s’appelle

l’agriculture biologique ». Pour l’association HVE, « sans doute, mais… Le modèle bio

bénéficie depuis plus de 40 ans d’un soutien fort des pouvoirs publics. Or ce modèle couvre

toujours moins de 10 % de la Surface Agricole Utile française, son marché recourt pour un

tiers aux importations intra et extra-communautaires, il propose aux consommateurs des

produits plus chers pour des paniers moyens pouvant être jusqu’à 80 % plus élevés que le

panier de produits issus de l’agriculture conventionnelle et les producteurs ayant investi dans

cette filière sont désormais confrontés à un marché en crise arrivé à saturation. »

Engagement dans les transitions

Ce positionnement intermédiaire de la HVE, entre conventionnel et bio, est validé par la

FNSEA : « le label HVE est un exemple d'engagement des agriculteurs dans les transitions,

qui doit être encouragé par tous les maillons de la filière, jusqu'au consommateur. Il est ce

sens essentiel qu'il se traduise par une juste rémunération. La transition d'un plus grand

nombre d'exploitations dans des démarches de progrès ne pourra pas être favorisée si ce n'est

pas le cas. »


La filière bio veut faire condamner le label

HVE

Un collectif comprenant la Fnab et Synabio saisit le

Conseil d’Etat pour faire reconnaître le label HVE comme

une tromperie du consommateur. Explications.

Publié le 23 janvier 2023 - Par Nathalie Marchand https://www.reussir.fr/bio/contre-le-labelhve-un-collectif-comprenant-la-filiere-bio-saisit-le-conseil-detat

Un collectif de sept organisations annonce avoir saisi le 22 janvier le Conseil d’Etat pour

interdire le label HVE en faisant « reconnaître la tromperie du consommateur qui dure

depuis plus de 10 ans et mettre un terme au greenwashing entretenu par cette mention »,

selon un communiqué commun.

Derrière cette démarche : la fédération nationale d’agriculture biologique, Bio

Consom’acteurs, le Syndicat national des entreprises de l’agroalimentaire bio (Synabio),

Générations futures, Agir pour l’environnement, UFC-Que Choisir et Réseau

Environnement Santé.

Ces organisations reprochent au label de ne pas être assez exigeant en matière de pratiques

agricoles respectueuses de l’environnement. « Une révision du référentiel entreprise par le

gouvernement en 2022, et définitivement adoptée en novembre, ayant pour but affiché de le

rendre soi-disant plus exigeant n’a pas amélioré la situation », affirme le collectif qui cite le

dernier rapport de l’Office français de la biodiversité de 2022 (qui portait toutefois sur le

référentiel précédent). Et de pointer notamment le fait que le label n’exclut pas les pesticides

CMR2.

Une promesse d'excellence environnementale non remplie,

selon le collectif

« L’analyse juridique demandée par le collectif à un cabinet d’avocats montre que le label

HVE représente une tromperie du consommateur dans la mesure où la promesse d’excellence

environnementale sous-entendue par le nom du label et exigée dans la loi n’est toujours pas

remplie par le nouveau référentiel », affirment les sept organisations dans un communiqué.

« La HVE n’a jamais eu comme réelle finalité d’avoir une performance environnementale

élevée. Si cela avait été le cas, le référentiel aurait été bien plus ambitieux. Il aurait alors pu

aider les agriculteurs à réfléchir à leurs pratiques et à les faire progressivement évoluer. Le

problème c’est qu’en l’état actuel, et alors qu’il est de plus en plus apposé sur les produits, il

n’est qu’un label trompeur pour les consommateurs et les citoyens en général qui y voient,

par méconnaissance, un modèle agricole ayant un impact positif pour l’environnement.

L’enjeu de notre recours collectif est de démontrer que malheureusement c’est loin d’être le


cas et qu’il n’est pas acceptable de faire perdurer un tel mensonge », déclarent les requérants,

selon le communiqué.

Le modèle bio mis en avant

Et les sept organisations d’affirmer : « il existe un modèle, certes perfectible, mais qui a l’une

des plus hautes performances environnementales : ce modèle s’appelle l’agriculture

biologique ».

La position du collectif a été reprise ce matin par la journaliste Marie Dupin sur France inter

dans sa chronique Dans la peau de l’info.


Vision du futur

Quelle filière viticole française en 2040 ?

Le 17 janvier dernier, FranceAgriMer a consacré une journée de travail de prospective pour

l’avenir de la filière viticole française. Autour des représentants de la filière viticole française,

4 scénarios établissant les orientations possibles à l’horizon 2040 ont été définis, ainsi que les

leviers stratégiques inhérents.

Par Olivier Bazalge Le 25 janvier 2023 Vitisphère.com

Le soleil parviendra-t-il à percer le voile des scénarios enveloppant la filière viticole française

à l'horizon 2040 ? - crédit photo : O. Bazalge

Si gouverner, c’est prévoir, comment préparer l’avenir d’une filière quand les défis auxquels

elle est confrontée sont aussi nombreux et variés que « les évolutions macroéconomiques,

sociétales, climatiques, technologiques, la modification des débouchés ou les défis de

transmission, de renouvellement variétal, digitalisation, pratiques œnologiques », interroge

un communiqué de FranceAgriMer. Sous la direction des prospectives de FranceAgriMer et

de l’institut agro de Montpellier, un groupe d’experts a construit ces 4 scénarios ‘Vignes et

vins 2040’, dont les responsables de filière ont pris connaissance en ce début d’année.

« Ces 4 scénarios valorisent 20 ans de prospective, depuis celle publiée en 2003 par Inrae,

puis suivie de différents exercices sur des secteurs de la filière : vin bio, coopératives, Anivin

de France… Nous manquions toutefois jusque-là de scénarios globaux », décrit Françoise

Brugière, responsable de la prospective chez FranceAgriMer. Ce travail de synthèse sur la

globalité de la filière a été conduit depuis 2020, se nourrissant de 20 ans d’hypothèses et


d’orientations « auxquelles il a fallu adjoindre de nouveaux paramètres qui ont depuis pris

une importance essentielle : évolution climatique, e-commerce, poids de la grande

distribution (GD) », énumère Françoise Brugière. Démarré avec un groupe de prospectivistes,

ce travail s’est ensuite affiné en collaboration avec un regroupement de professionnels de la

production, mais aussi des experts de la GD et du merchandising. Avant d’aboutir le 17

janvier dernier, à cette ultime journée de travail impliquant plusieurs dizaines de responsables

de filière, « qui ont travaillé en petits groupes sur les différents scénarios, et en fin de

journée, voter sur leur côté désirable ou repoussant et proposer des actions à mettre en œuvre

pour faire advenir le meilleur futur… et empêcher le pire », valide Françoise Brugière.

Marché export ou intérieur ?

Un 1er scénario, nommé ‘filière nomade pilotée par l’aval’, voit les vignobles migrer

progressivement vers des zones climatiques plus favorables, avec des acteurs de l’aval qui

pilotent la filière « pour répondre aux attentes des marchés internationaux et s’adapter aux

nouvelles pratiques de consommation », déroule le communiqué de FranceAgriMer. Le 2ème

scénario se place dans le contexte du marché intérieur français qui poursuit son déclin,

rendant l’export totalement incontournable. Nommé ‘production innovante et vertueuse pour

des vins d’exportation’, il met en avant l’amélioration de la productivité à la vigne et en cave

et la connaissance fine des consommateurs.

Le 3ème scénario, ‘filière performante et vin plaisir’, table sur le contraire, « le vin pouvant

reconquérir le marché intérieur grâce à la compétitivité permise par les biotechnologies et les

assemblages internationaux », relate le communiqué. Ce scénario signale néanmoins des

tensions entre régions concurrentes ou avec les « rurbains » voisins des vignobles. Lui aussi

axé vers le marché intérieur, le dernier scénario valorise ce marché national grâce à « des vins

affichant l’indication géographique, mais aussi des pratiques vertueuses pour

l’environnement », valide le communiqué FranceAgriMer. Dans ce cas de figure, les

producteurs, le négoce et une grande distribution rénovée s’accordent pour « résister à

l’uniformisation des vins dans un univers agroalimentaire libéral », ajuste le communiqué.

Attitude des acteurs

Maintenant que ces 4 orientations sont consolidées, le travail du service de la prospective de

FranceAgriMer va devoir mettre en lumière l’ensemble des points de consensus et de friction

pour chacun des scénarios. « L’intérêt de ces scénarios repose sur le fait qu’ils incitent à

l’action des acteurs de la filière. Ils ne sont pas la seule résultante de facteurs extérieurs,

mais bien de l’attitude qu’adopteront ces acteurs en fonction de leurs objectifs. Les enjeux ne

sont pas immédiats mais cela permet à la filière d’être proactive et en mesure de s’impliquer

dans son avenir en anticipant l’évolution du contexte », termine Françoise Brugière.


Sous tension

Les délais, les prix et la colère s'envolent

avec les bouteilles de vin en verre

Prise dans l'étau de l'augmentation des prix et de la disponibilité limitée du verre, la filière

subit et cherche à s'adapter en anticipant, en stockant ou en jonglant avec les formats

disponibles. Le prix du vin devient la seule variable d'ajustement

Par Olivier Bazalge Le 17 janvier 2023 Vitisphère.com

Concept emballage a étendu ses capacités de stockage du verre pour satisfaire aux besoins de

ses clients - crédit photo : Etienne Ramousse Concept emballage

« Insupportable ! » Jean-Jacques Bréban, à la tête du négoce provençal les vins Bréban,

président du syndicat français des vins mousseux, et ex-président du conseil

interprofessionnel des vins de Provence, se montre passablement agacé lorsqu’il s’agit

d’aborder les difficultés liées aux approvisionnements en bouteilles de verre. « Après une

année 2022 catastrophique pour les approvisionnements en verre, nous pensions, sans

vraiment trop y croire, que 2023 pourrait mieux se passer, mais nous voyons à nouveau que

des commandes passées ont des chances de ne pas être honorées, ou dans des délais trop

importants », reprend le négociant varois qui met en bouteilles 9 à 10 millions de cols chaque

année.

Marquée par une augmentation générale d’une vingtaine de pourcents concernant le prix du

verre, 2022 s'était distinguée par une visibilité plus que réduite sur les possibilités

d’approvisionnements des bouteilles. « En 2022, nous ne pouvions avoir une visibilité

supérieure à un mois concernant les prix du verre, avec des disponibilités compliquées. Nous

avons choisi d’augmenter nos capacités de stockage sur les références le plus demandées par

nos clients pour répondre à leurs besoins. En 2023, nous pourrons compter sur une visibilité

à 6 mois pour le prix du verre, pour lequel il faut néanmoins compter sur une nouvelle


augmentation en raison de la surcharge énergie », décrit le dirigeant de Concept Emballage

Alexandre Latz.

Stocker pour voir venir

Le chiffre de 30% d’augmentation du prix du verre en janvier 2023 est largement approuvé

par la plupart des opérateurs ayant entamé leurs négociations. Luc Flache, directeur de la cave

coopérative l’Estabel, conditionnant un million de bouteilles à Cabrières dans l’hérault,

évoque « une variation de +25 à 40 % du prix des bouteilles selon les références ». Alors que

plus de la moitié de sa production sort en bouteilles blanches, il se retrouve déjà acculé par

une impossibilité d’approvisionnement de sa bouteille spécifique blanche en format flûte.

« C’était déjà compliqué en 2022 pour cette référence qui représente deux tiers de mes

bouteilles de vins rosé, et on nous annonce une impossibilité de livraison avant le 2ème

trimestre cette année. J’ai du trouver une alternative avec une référence proche chez un autre

fournisseur, mais à quel prix : 45% de plus que le prix déjà augmenté de 30% de 2023 de

mon fournisseur habituel ! Mais je n’ai pas le choix, je dois fournir mes marchés et nous

savons déjà que c’est la rémunération de l’adhérent qui pâtit de toutes ces contraintes. Je sais

que c’est la même chose chez mes voisins », lâche le directeur de l’Estabel.

Il se sait chanceux de pouvoir être réactif grâce à son unité de conditionnement propre, mais

pour ne pas perdre le fil de la production, lui et son équipe ont du travailler en anticipant la

planification au maximum… et en stockant beaucoup de bouteilles vides. « Nous avons

poussé les murs et le parc de stockage est 50% plus plein qu’auparavant, avec l’impact

incontournable sur la trésorerie que constitue ce stock », reprend Luc Flache. Comme

beaucoup, il a également dû basculer certaines références de la bouteille blanche vers de la

teintée pour servir des marchés qu’il aurait autrement perdus. Non loin de là, sur les rives de

l’étang de Thau, Cyril Payon, qui conditionne 11,5 millions de bouteilles dans sa cave de

l’Ormarine, à Pinet, partage le constat. « Pour la logistique, notre équipe expérimentée arrive

à s’en sortir en anticipant le plus possible la planification et en stockant du verre, ce qui

affecte notre trésorerie de 240 000€ supplémentaires pour stocker l’équivalent de 850 000

bouteilles sur parc, soit un mois de production d’avance », décrit-il.

Une offre commerciale, c’est un engagement pour au moins 10 mois

Malgré le volume brassé, il se sait exactement « dans la même situation que les autres

concernant les prix, en étant pris dans l’étau avec ces 30% de plus du mois de janvier, c’est

marche ou crève pour fournir nos marchés ! ». Grâce à la spécificité de la bouteille syndicale

propre au Picpoul de Pinet, il a au moins la garantie de ne pas souffrir de rupture sur cette

référence qui génère 4 millions de ses bouteilles produites. « Mais la faible visibilité sur les

prix est insupportable. Quand je construis une offre commerciale, c’est un engagement pour

au moins 10 mois, donc c’est encore sur le prix du vin que l’effort est reporté et c’est

l’adhérent qui ne voit rien venir dans sa rémunération », enchaîne Cyril Payon.

Dans sa propriété girondine du château Pascaud, à Rions, Olivier Metzinger dit quant à lui

« prendre les bouteilles qu’on daigne nous livrer ». Il indique n’avoir pas encore perdu de

marché faute de bouteilles mais « il faut anticiper, s'adapter, s'organiser en repoussant les

livraisons, accepter de changer de modèle de bouteilles ». Il stocke aussi des bouteilles pour


assurer que la production du mois qui arrive puisse être conditionnée mais construit des offres

commerciales « sans beaucoup de marge, en sachant pertinemment que l’on vendra à perte si

le prix des matières premières augmente encore ».

Ministère sollicité

La négociante Mathilde Boulachin, spécialiste de la production de vins désalcoolisés avec sa

maison Pierre Chavin, évoque également « une planification industrielle catastrophique ».

Ses marges commerciales sont nécessairement affectées et elle craint fortement pour la

compétitivité de ses offres sur le marché export. « On ne peut pas refaire nos tarifs tous les

mois ! » enchaîne également Jean-Jacques Bréban, particulièrement touché par la pénurie et

les délais d’approvisionnement des bouteilles blanches, alors que 90% de sa production est du

vin rosé. Sa position de négociant l’oblige également à décaler des achats de vin, ou à porter

des stocks de vracs qui n’ont pu être mis en bouteilles. « Nous attendions des bouteilles

blanches à vis cette semaine qui n’ont finalement pas été livrées. Le client m’indique qu’il

reporte le marché de 6 mois, sans certitude mais c’est incompréhensible de travailler dans

des conditions si compliquées alors que nous avons des volumes et une belle récolte »,

déplore-t-il. Il se dit également très inquiet que les instances le plus hautes ne réagissent pas

plus que ça. « Au titre de président du syndicat français des vins mousseux, le ministère de

l’industrie ne daigne pas nous répondre alors que des rendez-vous ont été sollicités et

reportés. Notre filière ne peut pas être si dépendante des deux seuls verriers qui se partagent

le marché », fustige Jean-Jacques Bréban.


Chiffre d’affaires 2022 : Vranken-Pommery

Monopole en hausse de 11 %

20 janvier 2023 lachampagnedesophieclaeys.fr

Le chiffre d’affaires consolidé 2022 du groupe Vranken-Pommery Monople enregistre une

croissance de 11% à 334,5 M€, essentiellement grâce au développement, en France et à

l’International, des ventes de Champagne Pommery & Greno et de Champagne Vranken qui

ont représenté 64% des ventes des Champagnes.

Champagnes

Le chiffre d’affaires de l’activité Champagnes progresse de 12% en 2022 à 287,7 millions

d’euros et les ventes sont en progression sur les 3 zones géographiques (France, UE et Pays

Tiers). Leur répartition reste relativement stable avec un poids de l’export de 67%, soutenu

par une plus grande dynamique des ventes dans les pays tiers, en particulier en Australie et au

Japon.

La reprise de l’activité post-covid dans la consommation hors foyer explique la bonne

performance des ventes en France en 2022.

Côtes de Provence et Sable de Camargue

Après une vendange 2021 en très forte baisse en Camargue qui a pénalisé les ventes, la

vendange 2022 a heureusement été en hausse de 20% et a permis de rattraper pour partie le

chiffre d’affaires de la branche sur la fin d’année. Tous les efforts ont été faits pour revenir à

des rendements normatifs grâce aux apports en eau et l’application de nouvelles méthodes

culturales performantes.


Portos et Vins du Douro

L’évolution des ventes au Portugal, avec une activité touristique retrouvée dans le pays,

soutient la progression de l’activité globale de la branche.

Sparkling Wines

Le chiffre d’affaires reste modeste, mais la progression de la branche est rapide et confirme

l’ambition de faire des sparkling wines un relais de croissance pour le futur, tant pour les

« bulles » élaborées en Angleterre et en Californie sous la marque Louis Pommery, que pour

celles élaborées en Camargue.


J-1

Le gouvernement doit répondre à la filière

vin, qui doit s'adapter aux consommateurs

A la veille de la rencontre de la filière viticole avec le ministre de l'Agriculture, Joël Boueilh,

président des vignerons coopérateurs, s'attend à des avancées et appelle la profession à se

remettre en cause.

Par Bertrand Collard Le 25 janvier 2023 Vitisphère.com

Joël Boueilh président des Vignerons coopérateurs en conférence de presse le 24 janvier. -

crédit photo : B. Collard

À la veille d’une rencontre importante entre la filière viticole et le ministre de l’Agriculture

Joël Boueilh s’est hasardé à un pronostic. « Pour l’aide au stockage et l’aide à la distillation,

on devrait avoir des réponses concrètes, croit savoir le président des Vignerons coopérateurs.

Pour le prêt garanti par l’état (PGE), peut-être. Pour l’arrachage, nous avons beaucoup

d’interrogations. Le ministre va probablement renvoyer l’affaire aux régions. »

Aide stockage, à la distillation et à l’arrachage, report du remboursement des prêts garantis

par l'état sont les quatre mesures demandées par la filière depuis plusieurs mois pour faire

face à la mévente des rouges. À en croire Joël Boueilh, le gouvernement serait donc prêt à

financer la distillation de vins périmés et le stockage de cuvées en panne d’acheteurs. Pour

quel volume et pour quel montant ? Réponse le 26 janvier, lors de la rencontre avec le

ministre.

Réserves sur l'arrachage


Joël Boueilh a fait le point sur ces sujets lors d’une conférence de presse le 24 janvier. Il a

laissé entendre que si la coopération soutenait sans réserve les demandes relatives au

stockage, à la distillation et au prêt garanti d’Etat, elle est bien plus réservée s’agissant d’une

aide à l’arrachage qui peut avoir « des effets dominos dévastateurs, a-t-il dit. En coopérative,

la diminution des surfaces affaiblit ceux qui restent, car leurs charges explosent. Quant aux

petites appellations, elles peuvent perdre de la visibilité. »

Pour le président des coopérateurs, le gouvernement doit répondre à la crise viticole. « Il y a

énormément d’attente sur le terrain », a-t-il rappelé. Puis ce sera à la filière de se remettre en

cause. « Il faut adapter le vignoble aux attentes des consommateurs. Nous souffrons d’une

méconnaissance des attentes et des envies des consommateurs. Nous avons trop souvent

raisonné par l’œil de la production, sans se préoccuper de qui boit nos vins, quand,

comment : à table ? à l’apéritif ? »

La météo fait le marché

Puis il a eu cette analyse surprenante : « on a vécu dix années durant lesquelles la météo a fait

le marché [adaptant l’offre à la demande, NDLR]. Parfois pour le malheur de certains.

Durant cette période, nous avons mis sous le tapis la nécessité de nous réorganiser. Et en

2021, nous avons fait -25 % de récolte et nous n’avons pas manqué de vin. En 2022, on a fait

une récolte normale. Et maintenant, tout le monde se demande ce qui va se passer si on

produit normalement cette année. »

Organisation de producteurs

Pour Joël Boueilh, la solution passe par l’export. « L’export on va l’évoquer avec le

ministre », prévient-il. Mais là, il ne s’agit pas seulement d’obtenir des aides, mais également

un changement de la réglementation pour autoriser la création d’organisation de producteurs

dans la viticulture. « C’est un sujet sur lequel nous allons revenir : on a besoin de mutualiser

des moyens, ce que permettent les organisations de producteur », prévient-il. Une

revendication qui n’est pas nouvelle mais qui s’est toujours heurtée à l’opposition des

vignerons indépendants qui redoutent qu’à l’avenir les aides européennes soient réservées aux

organisations de producteurs, comme c’est le cas dans l’arboriculture.


Le Comité Champagne est reconnu

« gestionnaire de collections » pour la vigne

25 janvier 2023 lachampagnedesophieclaeys.fr

Le Comité Champagne et neuf autres partenaires viennent d’obtenir le statut de « gestionnaire

de collections » pour la vigne. Cette reconnaissance officielle, réexaminée tous les deux ans,

va permettre de prétendre à certaines aides de l’Etat concernant la préservation des ressources

génétiques ou encore permettant de communiquer afin de mettre en lumière le travail et

l’expertise des gestionnaires. Enfin, à plus long terme, des réflexions seront menées pour

permettre à certains gestionnaires d’obtenir, par exemple, des dérogations exceptionnelles

pour irriguer certaines parcelles de conservatoire en danger.

Le Comité Champagne est membre du réseau des Partenaires de la sélection vigne (ou

CTNSP, Commission Technique Nationale de Sélection et de Participation) depuis sa création

en 2001. Ce réseau est aujourd’hui constitué de 39 partenaires (chambres d’agricultures,

interprofessions, INRAE, IFV …) et réuni la plupart des acteurs français de la sélection, de la

conservation et de la création du matériel végétal vigne. C’est avec une quinzaine de

partenaires que le Comité Champagne avait engagé les démarches, en février 2021, pour

l’obtention du statut de « gestionnaire de collections de ressources phytogénétiques pour

l’agriculture et l’alimentation ». Cette démarche « réseau » avait pour but de faire reconnaitre

officiellement l’expertise et le travail mené depuis de nombreuses années par les partenaires

de la sélection pour l’identification, la sauvegarde et la valorisation de la diversité génétique

de la vigne.


Objectif 2030

Champagne Telmont, plus que la neutralité

carbone, le « Net Positive »

La maison Telmont vient de publier son guide de « sustainability ». Parmi les points évoqués,

la nécessité d’atteindre la neutralité carbone mais aussi l’objectif de compenser plus de gaz à

effet de serre qu’elle n’en produit.

Par Laurie Andrès Le 18 janvier 2023 Vitisphère.com

Telmont brandit tel un manifeste ses intentions et sa volonté d’être la première maison de

Champagne « Climate Positive » dès 2030 puis « Net Positive » en 2050. - crédit photo :

Telmont

Plus vert que vert ? La maison Telmont, désormais très éveillée, s’est engagée depuis son

sursaut en juin 2021 à faire sa détox en polluant le moins possible.

Après avoir abandonné le packaging de ses bouteilles, le fret aérien, diminué ses

consommations d’énergie, et fait entrer l’acteur californien Leonardo DiCaprio au capital de

la maison, elle publie un guide de plus de 40 pages en détaillant des objectifs visant la

neutralité carbone et plus.

Dans un langage fluide et décontracté, Telmont brandit tel un manifeste ses intentions et sa

volonté d’être la première maison de Champagne « Climate Positive » dès 2030 puis « Net

Positive » en 2050.

« Être Climate Positive c’est aller plus loin que la neutralité carbone, puisqu’il s’agit de

compenser plus de gaz à effet de serre (CO2 et autres) que l’on en émet. Et être Net Positive,


c’est aller encore plus loin, c’est […] réduire de manière drastique, au moins 90% ses

émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050, et là, aussi séquestrer plus que l’équivalent des

émissions résiduelles », peut-on lire dans le communiqué diffusé par la maison.

Une annonce qui sonne le merveilleux pour une filière souvent taxée d’être polluante, mais

qu’en attendre ?

« Climate Positive », kézako ?

Si certain.es peuvent être agacées des dénominations anglo-saxonnes, utilisées par la maison

de Damery, c’est qu’en réalité le vocable environnemental s’est développé bien plus loin que

dans l’Hexagone.

Alors « Climate Positive », « Net Positive », d’ou ça vient ? Ces termes sont une émanation

d’un groupe composé de plusieurs institutions dont l’UNGC (Global Compact des Nations

Unies), né en 2015 à la suite de la COP 21 et de l’adoption de l’Accord de Paris sur le climat,

réunies sous un projet dénommé SBTi (Science-based Target Initiative).

Ce collectif appelle les entreprises qui le souhaitent à rejoindre la SBTi en s’engageant à

définir des objectifs deduction de leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) mesurées

grâce à des « scopes » de 1 à 3 et qui concernent les émissions directes et indirectes générées

par l’entreprise.

Plus qu’un bilan carbone, certifié par l’ADEME, par ailleurs obligatoire pour les entreprises

de plus de 500 salariés, le « Climate Positive » et le « Net Positive » prônés par la SBTi sont

surtout des méthodologies très détaillées souvent à destination de grands groupes auxquelles

adhèrent le groupe Rémy Cointreau, et de facto Telmont dont le groupe RC est propriétaire.

À ce jour, selon les chiffres de la SBTi, 4000 entreprises dans le monde auraient rejoint le

mouvement.

Vers le « Net Positive »

Chapeautée par Rémy Cointreau, Telmont suit naturellement en faisant de ce référentiel une

ligne de conduite. Accompagnée par le cabinet de conseil en développement durable Quantis,

connu pour accompagner de gros clients (LVMH, SNCF, TOTAL), la Maison démontre, avec

une certaine humilité comment elle compte arriver à ses fins.

D’abord en convertissant l’intégralité de ses vignobles en viticulture biologique (dès 2025

pour ses vignobles, à l’horizon 2031 pour ses partenaires), en ayant recours à l’enherbement

en multipliant les couverts végétaux, en ne produisant plus de formats « spéciaux » pour ses

cuvées, en diminuant le poids de la bouteille (un projet est en cours avec le verrier Verallia),

la conversion des tracteurs aux biocarburants, la consommation d’éléctricité…

Avec une base calculée à 485T d’émissions rejetées en 2020, Telmont ambitionne grâce à

toutes les mesures prises et argumentées dans le guide deduire ses émissions de GES à

352T tout en séquestrant 400T pour atteindre le nec plus ultime le « Net Zéro » en 2050.

Entre temps, Telmont promet de communiquer en toute transparence les résultats de ses

efforts « au nom de la Terre » tous les 21 juin, au solstice d’été, date à laquelle, elle a


officiellement lancé sa révolution verte. « L’esprit de ce guide, vous l’avez compris, ce n’est

pas de dire que nous savons tout, et que nous allons tout bien faire. »


PAGES LOCALES L’Union / 25/01/2023

Le temps de tailler la vigne est venu

Caroline Denime

Benoît Féry, vigneron à Vrigny, s’attache actuellement à trouver le meilleur parcours de taille

possible pour assurer une belle année dans son vignoble de Vrigny.

Benoît Féry, vigneron 2.0 de la petite Montagne de Reims, a accepté de nous expliquer sa

campagne de taille et les nouvelles problématiques auxquelles il doit faire face.

Son vignoble s’étend de la petite Montagne de Reims à la Vallée de l’Ardre. Sept hectares

travaillés avec passion et qui offrent au vigneron des cuvées de qualité qu’il travaille luimême

dans sa cave de Vrigny, près de Reims. Son travail, Benoît Féry en est fier à tel point

qu’il l’expose régulièrement sur les réseaux sociaux, depuis lesquels il s’attache à faire preuve

de pédagogie, pour expliquer le travail de la terre, de la Champagne et du champagne. Des

compétences didactiques peaufinées lorsqu’il enseignait la viticulture et l’œnologie au lycée

viticole d’Avize dans sa première vie professionnelle, un DNO en poche.

Mais le plus clair de son temps, Benoît Féry œuvre dans ses parcelles. Et depuis le début du

mois de janvier, le Vrignolais effectue une tâche déterminante pour son année dans les galipes

: la taille. Premier geste de l’hiver, elle garantit la bonne santé de la vigne et surtout la qualité

de la vendange à venir.

Si auparavant, la Saint-Vincent, le 22 janvier, donnait le signal pour débuter la taillerie – d’où

ce dicton : « À la Saint-Vincent mets la serpe au sarment » – aujourd’hui, les exploitations

étant plus grandes, ces travaux commencent de plus en plus tôt. En effet, dès le mois de

décembre, une fois les feuilles tombées, les expéditions de champagne de fin d’année

réalisées, dans les parcelles de Champagne, vignerons et tâcherons s’activent.

C’est vrai que nous commençons la taille plus tôt que nos aïeux. Lorsque j’ai débuté,

nous attendions la Saint-Vincent pour tailler.

« C’est vrai que nous commençons la taille plus tôt que nos aïeux, explique Benoît Féry. Moimême,

lorsque j’ai débuté, nous attendions la Saint-Vincent pour tailler ». Le vigneron se

donne trois mois pour venir à bout de ses sept hectares. Fin mars devrait sonner la fin de la

campagne de taille 2023. « En principe, on peut tailler la vigne pendant toute la période de

son repos végétatif, autrement dit entre la chute des feuilles et le débourrement, mais de tout

temps, le mois de mars a été reconnu en Champagne comme le plus propice, avec la

possibilité de tailler si nécessaire jusque vers le 15 avril ». Benoît Féry s’appuie sur un dicton

plus ancien que ses vieilles vignes. « Taille tôt, taille tard, rien ne vaut la taille de mars ».

Une taille tardive qui permet aux vignes d’être moins vulnérables face aux gelées de

printemps. Auparavant, les vignes débourraient (sortie des bourgeons, ndlr) aux alentours du

17 avril. « Aujourd’hui, nous sommes plutôt autour du 7 avril, situe le vigneron. La raison de

cette pousse plus précoce des bourgeons est clairement liée au réchauffement climatique ».

faire face aux changements climatiques

Et les changements climatiques se faisant de plus en plus flagrants, les viticulteurs craignent

toujours plus les saints de glaces de début mai. Ainsi le 11 mai, a-t-on coutume d’entendre : «

Le premier saint de glace souvent, tu en gardes la trace ». « Les gelées peuvent détruire des

parcelles en brûlant les bourgeons, alors nous devons adapter les circuits de taille ». C’est là

que les spécificités des cépages et des terroirs sont pris en compte. Le vigneron programme un

parcours de prétaillage adapté à son vignoble : la Montagne de Reims en premier, la Vallée de

l’Ardre ensuite. Ce sont d’ailleurs ces parcelles qui seront taillées en dernier.


En ce qui concerne les cépages, « on commence par les meuniers car sont ceux eux qui ont un

débourrement plus tardif. En revanche, je vais tailler les chardonnays plus tard dans la saison

car ils débourrent assez tôt et craignent donc le gel. En décalant la taille des chardonnays nous

augmentons nos chances d’une belle récolte ».

Une réflexion globale sur la conduite de la

vigne doit être menée

Les viticulteurs ont-ils assez de bras en champagne pour assurer cette campagne de taille ?

Les vignerons ont globalement assez de personnel mais le problème est le recrutement des

saisonniers qui doit se faire de plus en plus tôt. La qualification des personnes est aussi une

problématique qui devrait être mieux prise en compte.

Certains cépages mieux adaptés à ces nouvelles fluctuations climatiques existent-ils et

pourraient-ils être introduits ?

À ma connaissance, il n’existe pas de cépage résistant au gel. Peut-être peut-on trouver des

cépages plus « tardifs » au débourrement. Pour limiter les risques de dégâts liés aux gelées de

printemps, la meilleure solution serait de pouvoir tout tailler au mois de mars, mais là se

poserait un gros problème de personnel car il faudrait beaucoup plus de monde dans les

vignes sur une périodeduite.

Et de manière générale, face au changement climatique, une réflexion sur la conduite de la

vigne est-elle nécessaire ?

De façon plus globale, le changement climatique va effectivement nous obliger à réfléchir sur

l’ensemble de la conduite du vignoble et ce sur toute l’année. La densité de plantation, le

système de taille et l’entretien des sols, en somme de nouvelles pratiques en Champagne, vont

devoir être posées, afin de peut-être anticiper les problèmes liés au réchauffement climatique,

et notamment la sécheresse.

Les sarments broyés pour la terre

Que faire des sarments après la taille ? Traditionnellement, en Champagne, les vignerons

brûlaient les sarments dans une brouette à feu en même temps qu’ils avançaient dans la

parcelle. Cela avait le double avantage de détruire le surplus de bois mais aussi de réchauffer

les travailleurs. Mais la brouette a ces dernières années laissé la place au broyage dont

l’avantage est de restituer au sol de la matière organique. Aujourd’hui, si le brûlage est toléré,

il est déconseillé dans le cadre des démarches Haute valeur environnementale (HVE).

Un diplôme de taille souhaité

La Corporation des vignerons de Champagne forme chaque année près de 700 candidats au

Certificat d’aptitude à la taille de la vigne champenoise (un diplôme reconnu par la profession

viticole et inscrit dans la convention collective). La formation se déroule généralement sur

près de 70 heures, avec des cours théoriques, en salle, et des cours pratiques, en extérieur. Elle

est ouverte à tous, viticulteurs ou non.


L’Association du Ratafia Champenois a

organisé sa 1re édition du Chaudron en

Champagne

25 janvier 2023 lachampagnedesophieclaeys.fr

©Eric Vanden

Le Chaudron 2023 a eu lieu ce mardi 24 janvier en plein cœur de la Champagne et il y faisait

chaud ! L’Association du Ratafia Champenois, du Marc Champenois et de la Fine

Champenoise a, en effet, organisé la première édition du Chaudron (ce nom rappelant

évidemment l’un des éléments essentiels à la distillation). L’association a reçu une

quarantaine de convives (vignerons, sommeliers, restaurateurs…) sous l’égide du président

actuel Alexis Leconte autour de son alambic situé à Troissy dans la Marne. En pleine période

propice à la distillation des plus beaux alcools de la région, cet évènement désormais

typiquement champenois – la Bourgogne a sa paulée annuelle, la Champagne a maintenant

son Chaudron annuel – rappelle que les Champenois ont un savoir-faire ancestral.


©Eric Vanden

Ce moment privilégié a permis de partager des trésors issus de la Champagne. Les plus belles

bouteilles de Ratafias champenois – qui connaissent actuellement un fort engouement en

France et à l’international – mais aussi de marcs et de fines champenoises sont passées de

table en table. Leurs goûts et leurs typicités n’ont pas d’équivalent dans le monde et les

vignerons et les maisons qui étaient là l’ont prouvé avec brio. Grâce à cet événement, les

alambics champenois qui fonctionnent de décembre à mars reprennent ainsi leurs lettres de

noblesse.

©Eric Vanden

On attend déjà avec impatience la prochaine édition qui verra un nouveau « chaudron »

champenois mis à l’honneur pour faire également saliver en attendant de déguster de bons

petits plats cuits pendant de longues heures directement dans l’alambic, comme le veut la

tradition. C’est aussi ça la richesse de la belle Champagne !


Les Américains ont encore

frappé : le coca champagne, ce

nouveau cocktail que vous

allez vouloir tester !

Par Cristina Lièvre,

Publié le 23/01/2023 https://www.750g.com/les-americains-ont-encore-frappe-le-cocachampagne-ce-nouveau-cocktail-que-vous-allez-vouloir-tester-a33398.htm

L’année 2023 commence fort en matière de tendances culinaires originales. Dernièrement, on

a découvert la nouvelle recette de cocktails qui risque d’en étonner plus d’un : le coca

champagne. Si les deux boissons attirent un large public, pas sûr que les deux ensembles

créent la boisson du siècle, quoique… Zoom sur ce phénomène qui affole la toile.

Adobe Stock

Même si le Nouvel An est passé, il n’est jamais trop tard pour se faire plaisir et pour déguster

un délicieux cocktail. Mais pourquoi ne pas miser sur l’originalité ? Si on apprécie boire un

martini blanc ou encore un mojito, avec modération évidemment, ces alcools restent un poil


trop classique. Ainsi, on souhaite miser sur des recettes plus étonnantes. En hiver, on avait fait

la découverte du spritz chaud qui avait fait le buzz notamment sur Internet.

En 2023, on renouvelle l'expérience en se laissant surprendre. Bonne nouvelle puisqu’on

a découvert la boisson qui risque de vous laisser sans voix. En effet, pour trouver le mélange

dont tout le monde rêvait, il suffisait simplement d’associer deux boissons iconiques qui ne

sont autres que le coca-cola et le champagne. Après avoir goûté le mélange audacieux lait et

Pepsi, cet hiver grâce à Lindsay Lohan, désormais place au coca et son champagne. C’est

par un grand acteur que la boisson s’est fait connaître. On vous en dit plus sur ce mélange

insolite et 2.0 qui vous fera peut-être craquer pour cette nouvelle année.

Le Coca 2023, se mélange à du champagne !

Si on connaissait le whisky coca, désormais le cocktail se veut plus luxueux puisqu’on troque

le whisky parfois trop fort pour du champagne. Et oui, le cocktail du moment, c’est le coca

mélangé avec du champagne.

L’auteur de cette création n’est autre que l’acteur Tom Hanks. C’est lors de la saison des

fêtes de fin d’année que l'interprète de Forrest Gump a eu l’idée de préparer le

“Diet Cokagne”. En effet, il a confié lors de l’émission de Stephen Colbert,

The Late Show, qu’il était un grand amateur de coca et notamment de coca light. Un soir de

fête alors que le champagne était en train d’être servi, Tom Hanks décida de demander au

serveur d’ajouter juste un shot de coca à sa boisson. Une idée étonnante qui n’a pas

manqué de faire réagir les personnes autour de lui : "Tout le monde a dit:" tu es fou ",

se souvient l'acteur oscarisé. 'J'ai dit, « eh bien, je suis peut-être fou, mais je veux célébrer la

saison”. Il poursuit et explique : "alors j'ai bu une gorgée de ça, et Stephen, c'était délicieux."

Il n’en fallait pas plus pour attirer la curiosité de nombreux internautes, qui n’hésitent pas à

tester ce mélange, notamment sur TikTok. Alors Tom Hanks aurait-il créé la boisson de

l’année 2023 ? A vous de tester !


Wine Paris & Vinexpo Paris 2023 : la

Champagne bien représentée avec

204 exposants

19 janvier 2023 lachampagnedesophieclaeys.fr

Wine Paris & Vinexpo Paris, le rendez-vous international des professionnels des vins et

spiritueux, ouvrira ses portes du 13 au 15 février 2023 à Paris Expo Porte de Versailles. Parmi

les 52 paysqui participent à l’évènement, la France sera largement représentée par toutes ses

régions viticoles, dont les vignobles champenois et leurs 204 exposants (moins que Bordeaux

avec 384 exposants, mais plus que l’Alsace avec 61 exposants) Une enquête menée par

IWSR-Wine Intelligence* pour Wine Paris & Vinexpo Paris apporte un éclairage sur les

préférences et les habitudes d’achat des Champenois

Donc selon l’enquête, les Champenois apprécient les vins rouges (82 %), les blancs (74 %),

les rosés (64 %), la bière (68 %) et le champagne (60 %). Moins amateurs de rhum (15 % vs

29 % pour la moyenne nationale) ou de cidre (26 % vs 39 % pour la moyenne nationale), les

Champenois ne sont pas plus adeptes des cocktails maison (10 % vs 21 % pour la moyenne

nationale). Épicuriens dans l’âme, ils consomment le vin plusieurs fois par semaine, à la

maison, seuls, à deux ou entre amis, en l’associant à un bon repas qui sort de l’ordinaire

(94 %) ou encore durant un repas au restaurant (96 %).

Côté perception, le caractère traditionnel du vin arrive en tête des critères, talonné par le goût,

79 % des personnes interrogées appréciant le vin pour son goût agréable, soit 5 points de plus

que la moyenne nationale. C’est aussi une région où l’on aime plutôt prendre le temps de

choisir son vin, d’après 67 % des consommateurs champenois (66 % en moyenne au niveau

national).

Si le niveau de reconnaissance des labels AB et IGP est plutôt conforme à la moyenne

nationale 79 % pour le premier (83 % au niveau national) et 41 % pour le second (contre 49 %

au niveau national), les champenois identifient mieux qu’ailleurs le label vins S.A.I.N.S (Sans

Aucun Intrant Ni Sulfite) 8 % vs 3 % moyenne nationale.

Une présence renforcée à Wine Paris & Vinexpo Paris

Le Syndicat Général des Vignerons de Champagne et sa bannière collective « Champagne de

vignerons » sera présent au sein du pavillon champenois. Parallèlement, de nombreuses


maisons et négociants champenois officieront sur leur propre stand. La filière des vins de

Champagne se mobilise pleinement pour relever les défis de demain en participant au salon

Wine Paris & Vinexpo Paris. Avec 204 exposants, la Champagne offre une représentativité

exemplaire, preuve du dynamisme et du succès de son vignoble.

On peut aussi citer la présence de vignerons indépendants comme celle de plus grands acteurs

de Champagne avec notamment : Champagne Castelnau, Champagne Duval-Leroy,

Champagne Mailly Grand Cru, Champagne Palmer & Co, Champagne Gratiot & Cie,

Champagne Lallier, Champagne Nicolas Feuillatte, Champagne Sylvie Moreau, Champagne

Bernard Robert. L’espace Nouvelle Vague accueillera également sur le salon 3 jeunes

maisons de Champagne : Champagne Konrat, Champagne Dumont-Domaine de Mondeville

et Champagne Cuillier-de Sloovere. (Pour connaitre la liste des exposants de Champagne,

cliquez ici (cans le menu de gauche, choisir pays è France, puis la région/AOP de votre

choix)

Les Champagnes seront à l’honneur dans un programme de masterclasses et

conférences dédiées parmi lesquelles on peut citer :

A La Découverte Des Vins De Champagne Veuve Fourny & Fils, avec Alexis Goujard

[lundi 13 février – 10 h-11 h – Salle 1 – Hall 5.3 – Les Masterclasses]

Expéditions 2022 et Perspectives d’Avenir, avec David Chatillon (Union des Maisons de

Champagne) et Maxime Toubart (Syndicat général des vignerons de la Champagne)

[mardi 14 février – 11 h 30-12 h 30 – Salle 611-612-613 – Hall 6 –Conférence de Presse du

CIVC Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne]

Vif, fruité ou intense ? A l’instar de nos vignerons, tous les champagnes ont leur caractère

avec Geoffrey Orban [mardi 14 février – 15 h 30-16 h 30 – Salle 1 – Hall 5.3 – Les

Masterclasses]

*enquête consommateurs omnibus Vinitrac France de IWSR-Wine Intelligence pour Wine

Paris & Vinexpo Paris, Mars-Avril 2022, échantillon selon la méthode des quotas.

Pour plus d’informations rendez-vous sur wineparis-vinexpo.com


Presse écrite

FRA

Famille du média : PQR/PQD

Edition : 25 janvier 2023 P.11

(Quotidiens régionaux)

Journalistes : -

Périodicité : Quotidienne

Nombre de mots : 86

Audience : 363000

Sujet du média :

Actualités-Infos Générales

p. 1/1

9 En image

CUMIÉRES

Les médaillés de la Saint-Vincent

Laurence Cattet, Pauline Maître, Marion Malabre, Lucas Marizy, Julien

Vallois, Mathis Stock, Stéphane Labruyère ont réussi le concours de

taille. Sacha Geoffroy, Lucas Marizy et Louis-Marie Etienne ont obtenu

leur diplôme de fin d'étude. La médaille de bronze de la Corporation

des vignerons a été décernée à David Romagny et Olivier Fortier,

d'argent à Olivier Marizy. Un diplôme d'honneur a été décerné à

Fernand Launois, Agnès et Michel Wilmart, l'abbé Stephan Lange,

Laurent Panigai, directeur du SGV.

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Tourisme

Opération séduction avec Épernay mon

amour

Maxime Mascoli / L’Union du 24/01/23

Visites de cave pour couple, massages en duo, nuit romantique, création de parfum, accords

mets et champagne... les professionnels du tourisme fourmillent d’idées pour séduire les

amoureux à l’heure de la Saint-Valentin.

L’amour va revêtir ses plus beaux atours pour la Saint-Valentin lors de la seconde édition

d’Épernay mon amour. Plus d’une trentaine d’activités sont proposées pour faire venir les

amoureux lors de cette période traditionnellement creuse.

L’amour est partout ce lundi au sein de l’office de tourisme d’Épernay. C’est hier que l’office

de tourisme d’Épernay a présenté sa saison 2 d’Épernay mon amour. Non, il ne s’agit pas

d’une émission de téléréalité où des Sparnaciens recherchent leur moitié mais d’un

programme d’événements pour la Saint-Valentin. « Nous sommes dans une période assez

creuse pour le tourisme, détaille Laurence Prévôt, la directrice de l’office. L’idée, c’est

d’attirer des locaux et des visiteurs avec l’ambiance romantique de la Saint-Valentin. » De

nombreux professionnels du tourisme ont donc préparé des événements spéciaux du 11 au 14

février.

Ainsi, le ballon captif reprendra ses vols le 11 février pour proposer aux amoureux «

d’atteindre le septième ciel », rigole Marine Martyr, la directrice. Plusieurs maisons de

champagne comme D. Marc à Fleury-la-Rivière proposeront des visites de cave romantique

avec des accords mets et vins pour les couples. « Car oui, Épernay mon amour, ce n’est pas

qu’à Épernay, sourit Laurence Prévôt. Tout le monde peut participer. » Quatorze communes

sont représentées cette année, de Ludes à Bergères-les-Vertus en passant par Reuil, Mutigny

et Pouillon.

Si l’on retrouve des classiques soirées romantiques dans des hôtels et restaurants, on peut

aussi assister à un spectacle dédié aux chansons d’amour au théâtre Gabrielle Dorziat le 13

février, créer un parfum avec un parfumeur professionnel (Lampyre) la Frigousse à Aÿ ou

encore participer à un concours des plus belles déclarations d’amour, organisé par l’office de

tourisme avec un vol privé avec le ballon à gagner et divers lots. « Cela peut être pour son

mari, sa femme, son valentin(e) ou bien juste un être cher », s’amuse Laurence Prévôt.

Pour la directrice, le retour de cet événement coulait de source. « L’année dernière, malgré le

Covid, on a eu des retours positifs des participants. Même si pour certains, ce fut assez calme,

ça a permis d’attirer du monde durant cette période creuse, ainsi que des parisiens. La preuve

de l’intérêt pour Épernay mon amour, c’est que tous nos partenaires de l’an passé sont

revenus et de nouveaux se sont greffés. On a déjà 35 événements au programme. » Les

réservations ont déjà commencé : « Pour le samedi 11 février, j’ai déjà une vingtaine de

réservations », témoigne Frédéric Dricot de C La nautique à Épernay, notamment des

étrangers qui profitent de l’événement. « On a envoyé des communiqués aux médias belges et

anglais et on a déjà des retours », se satisfait Laurence Prévôt. La preuve qu’il y avait un coup

commercial à jouer et qu’il commence à prendre. Eh oui, l’amour, c’est aussi un business.

Tout le programme d’Épernay mon amour sur epernay-tourisme.com


Un cœur en chocolat géant à l’office

L’expression « Avoir un cœur gros comme ça » prend tout son sens. Pour cette seconde

édition d’Épernay mon amour, l’office de tourisme a eu la riche idée de s’associer avec la

chocolaterie Thibaut et la maison Dallet pour concevoir un cœur en chocolat géant.

Actuellement en préparation dans le labo de Vincent Dallet, le cœur sera « apporté en pièces

détachées le 3 février à l’office de tourisme et monté le 9 », précise Hélène Lohe, chargée des

animations. Pour le financer, des tablettes de chocolat des deux maisons sont vendues 12

euros les deux. Quant au cœur géant, il sera ensuite offert au Secours populaire et à Copain du

monde. C’est que d’l’amour !


Reims veut entrer dans la légende avec sa

nouvelle marque «Reims Légend’R»

Renforcer l’attractivité et l’image du Grand Reims au niveau local, national voire

international, c’est l’objet de la nouvelle marque de territoire « Reims Légend’R ».

Par Caroline Garnier

Publié: 20 janvier 2023 L’Union

La nouvelle identité du Grand Reims est désormais lancée. Le concept se veut « Légend’R »

et se déclinera autour de 4 thèmes principaux : Exempl’R, Vision’R, Extraordin’R ou encore

Solid’R. Loin « d’être un concept de plus », comme l’a indiqué Catherine Vautrin, présidente

du Grand Reims, lors de la soirée de lancement (L’union d’hier), il s’agit « d’écrire une

nouvelle page du territoire ». Le concept a été mûri dans l’optique de penser et de renforcer

l’attractivité du territoire, afin que tous les acteurs qui font Reims et le Grand Reims, qu’ils

soient issus du monde politique, économique, culturel, sportif, touristique… ou simples

particuliers, pensent d’une seule et même voix, avec une même signature : « Reims Légend’R

La Champagne ».

Le « R » se veut le symbole qui reflète l’identité du territoire et qui incarne son dynamisme,

un signe de ralliement pour les forces vives, le point de repère, l’élément pivot autour duquel

chacun doit s’y retrouver

Cette nouvelle bannière, c’est d’abord un « outil de visibilité, structurant et fédérateur ».

“De 53 habitants à Aubilly à 185 000 à Reims, chacun doit être l’ambassadeur de cette

bannière”

La marque aura ainsi trois vocations principales : renforcer la notoriété et la visibilité du

territoire ; offrir un cadre structurant et cohérent pour le développement des projets et des

actions ; fédérer les acteurs publics et privés de tous les secteurs autour d’une même identité.


Reims Légend’R, « c’est une histoire à raconter, une légende à poursuivre, avec une

véritable mission en termes d’ambitions, d’incarnation et de réalisation », prévient la

présidente du Grand Reims. « Le Légend’R doit s’incarner de manière Exempl’R, Vision’R,

Extraordin’R, Solid’R. Ces 4 thématiques peuvent s’appliquer de façon transversale à tous les

champs de l’attractivité (économique, touristique, culturelle, universitaire, résidentielle) et

quel que soit le secteur d’activité. La communauté urbaine est une petite France à elle toute

seule. De 53 habitants à Aubilly à 185 000 à Reims, chacun doit être l’ambassadeur de cette

bannière. Tous les acteurs du territoire doivent s’approprier cette bannière, il va falloir la

porter, la faire vivre et la Ville de Reims sera fort mobilisée, au premier front. Aujourd’hui,

nous avons tous les outils pour aller nous vendre à l’extérieur et même très loin. »


Après Marie Guittard

Nouvelle directrice à l’Institut national de

l’origine et de la qualité (INAO)

L’ingénieure générale des ponts, des eaux et des forêts Carole Ly était conseillère économie

agricole et agroalimentaire au cabinet du ministre Julien Denormandie de 2020 à 2022, et

directrice adjointe de l’INAO de mai à aout 2022 suite au départ en retraite de Marie Guittard.

Par Marion Bazireau Le 23 janvier 2023 Vitisphère.com

Le ministère a officialisé la nomination de Carole Ly ce 12 janvier. - crédit photo : Cheick

Saidou. Ministère de l’Agriculture.

Par arrêté du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire en date du 12 janvier

2023, Mme Carole Ly, ingénieure générale des ponts, des eaux et des forêts, est nommée

directrice de l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO).

« Née en 1971, Carole Ly est diplômée en agronomie et ingénieure des ponts, des eaux et

forêts. Après un début de carrière en coopération en Afrique, elle rejoint en 2000 le ministère,

au bureau de l’orientation économique et de l’environnement des entreprises de la direction

générale des politiques économiques et internationales » retrace un communiqué de presse du

ministère ce 18 janvier.

L’ingénieure a par la suite été nommée au Viet Nam pour suivre un projet de coopération en

2003, avant de rejoindre en 2006 la direction générale de la Forêt et des Affaires rurales en

tant qu’adjointe au chef de bureau d’appui à la régionalisation et la contractualisation, puis de


devenir cheffe du bureau du développement agricole et de l’action territoriale au sein de la

direction générale des politiques agricoles, alimentaires et des territoires.

Cabinet de Julien Denormandie

« De 2011 à 2017, elle est conseillère aux affaires agricoles auprès de l’ambassade de

France à Pékin (Chine). De 2017 à août 2020, elle est cheffe de la mission des Affaires

européennes et internationales de FranceAgriMer » poursuit le ministère.

Carole Ly a été conseillère économie agricole et agroalimentaire au cabinet du ministre Julien

Denormandie de 2020 à 2022, et nommée directrice adjointe de l’INAO de mai à aout 2022

après le départ en retraite de Marie Guittard.


Carol Duval-Leroy, une vie effervescente

dans le champagne

Jennifer Matas Le 24/01 à 14:00 Les Echos

Après la mort de son mari, Carol Duval-Leroy a dirigé pendant plus de 30 ans la maison de

champagne éponyme. - DR

Propulsée malgré elle présidente de la maison de

champagne de son mari décédé prématurément, cette

Belge d'origine a fait prospérer son héritage pour le

transmettre à ses fils. Tout en ne manquant pas d'y ajouter

sa patte personnelle, dans un univers réputé conservateur

et masculin.

« J'ai du caractère. Il n'est pas toujours excellent, mais enfin, c'est utile dans ce métier. »

Directe et franche, Carol Duval-Leroy n'y va pas par quatre chemins. Après plus de trente

ans à diriger la maison de champagne Duval-Leroy, fondée en 1859, cette mère de trois

enfants a l'habitude de foncer et de ne pas se laisser marcher sur les pieds. Des atouts qui lui

ont permis de rester à la tête de cette maison héritée du jour au lendemain, suite au décès de

son époux Jean-Charles Duval-Leroy, en 1991.

Continuer pour ses enfants

Atteint d'un cancer alors qu'il n'avait pas encore une quarantaine d'années, l'héritier de cette

maison familiale a en effet choisi son épouse pour s'occuper de l'affaire après sa mort. « Pas

question de vendre ou de faire rentrer quelqu'un d'autre dans l'aventure. Nous voulions faire

en sorte que ce patrimoine exceptionnel prospère pour le transmettre un jour à nos fils, qui le

transmettrons à leur tour à leurs enfants, s'ils le souhaitent », raconte Carol Duval-Leroy.

Ensemble, elle et Jean-Charles Duval-Leroy ont eu trois fils, qui travaillent aux côtés de leur

mère dans l'entreprise familiale. « Depuis tout jeunes, ils s'intéressent au métier, et je ne

manquais pas de leur demander leur avis sur tel ou tel point alors même qu'ils n'étaient pas

encore majeurs », se souvient Carol Duval-Leroy.

L'aîné, Julien, est le directeur général administratif. Charles est quant à lui directeur marketing

et commercial France et export et le benjamin, Louis, gère les relations publiques et la

communication de la maison Duval-Leroy. Edouard, l'aîné de Jean-Charles né d'une

précédente union, est lui aussi dans le champagne. Il s'est occupé d'importer la marque en

Chine et gère un vignoble en Champagne.

Carol, de son côté, a laissé à ses fils tout ce qui concerne l'opérationnel. Elle reste toutefois

présidente et continue de promouvoir la maison familiale partout dans le monde. « La

répartition des rôles s'est faite naturellement », assure-t-elle.


Carol Duval-Leroy a laissé à ses fils tout ce qui concerne l'opérationnel. Elle reste toutefois

présidente et continue de promouvoir la maison familiale partout dans le monde. - DR

Apprendre sur le tas

Présents dans une cinquantaine de pays, les champagnes Duval-Leroy et leurs 200 hectares de

vignes permettent à la maison éponyme de réaliser un chiffre d'affaires de 50 millions

d'euros aujourd'hui. Une belle réussite pour celle dont on pouvait dire « qu'elle ne connaissait

rien au champagne », se souvient-elle.

Il faut dire que rien ne prédestinait Carol Duval-Leroy à diriger une maison de champagne.

Née à Bruxelles en 1955 d'un riche industriel, cette « fille de la ville » comme elle aime le

dire a suivi des études dans l'immobilier et monté une affaire en Afrique avant de finalement

poser ses valises à Vertus, au sud d'Epenay. « Je suis arrivée en 1981, pour rejoindre mon

mari Jean-Charles. A ce moment-là, il n'était pas question pour moi de m'immiscer dans les

affaires du domaine. L'ambiance était encore très vieille école », poursuit-elle.

Alors, lorsqu'elle devient présidente du jour au lendemain, Carol Duval-Leroy doit tout

apprendre sur le tas . D'autant qu'elle se retrouve rapidement seule : quelques mois après le

décès de son mari, ses beaux-parents et sa mère meurent à leur tour, la laissant à la tête de la

maison familiale, avec trois enfants en bas âge.

« Petit à petit, on apprend ce qu'il faut savoir. En cinq ans, je m'étais appropriée la maison. Et

puis, j'ai eu la chance de pouvoir m'appuyer sur l'équipe qui est resté après le décès de Jean-

Charles », continue Carol Duval-Leroy.

Se faire confiance

Malgré les épreuves, la présidente de la maison Duval-Leroy a su s'écouter et se faire

confiance . Comme lorsqu'elle introduit des principes de développement durable dans le

process de fabrication du champagne, dès les années 1990, avec du bio-contrôle sur les

vignes, la préservation de haies pour la biodiversité, le traitement des eaux usées ou encore

une gestion plus écologique des déchets. Ou lorsqu'elle stoppe les relations commerciales

avec la grande distribution pour se concentrer sur l'hôtellerie-restauration. « Je voulais faire de

cette maison un petit bijou », glisse-t-elle.

Quitte à, parfois, se commettre quelques erreurs. « L'export a souvent été très compliqué,

reconnait-elle. Il faut beaucoup d'investissement pour un retour pas toujours au rendez-vous.

Nous avons ouvert des filiales que nous avons dû fermer car elles nous coûtaient trop cher.

Mais nous avons beaucoup appris. »

Ces expériences ont permis à la maison de se faire connaître auprès d'un certain nombre

d'importateurs en Belgique, au Japon, aux Etats-Unis ou encore dans les pays nordiques.

Résultat, l'export pèse aujourd'hui 60 % du chiffre d'affaires de la maison Duval-Leroy.

« Quoi qu'il arrive, et peu importe les critiques et les qu'en dira-t-on, il faut oser et se faire

confiance. On n'a qu'une vie, il faut en profiter et faire ce qui nous plaît », conclut celle qui a

confié sa vie et ses convictions dans le livre « Femme de champagne», paru en fin 2021 aux

Editions Le Cherche-Midi.


Les exportations de sparkling wine ont

augmenté de 29 % en 2021

9 janvier 2023 lachampagnedesophieclaeys.fr

Selon le rapport publié dernièrement par Eurostat, office statistique de l’Union européenne en

2021, les exportations de vins mousseux de l’UE vers les pays hors UE se sont élevées à 636

millions de litres, soit une augmentation significative de 29 % par rapport aux 494 millions de

litres exportés en 2020. Cette augmentation intervient après la première année de la pandémie,

qui a considérablement freiné croissance du commerce du vin car de nombreux bars et

restaurants ont été entièrement ou partiellement fermés tout au long de l’année, entraînant une

baisse de 6% en 2020 par rapport à 2019.

Les exportations enregistrées en 2021 étaient également supérieures aux niveaux observés en

2019, les données indiquant une augmentation de 21 % par rapport à 528 millions de litres en

2019 (+ 108 millions de litres). Entre 2017 et 2021, les exportations ont augmenté à un taux

annuel moyen de 7 %.

En 2021, les trois principales catégories d’exportations extra-UE de vin mousseux étaient le

prosecco (43 %, 273 millions de litres), le champagne (15 %, 94 millions de litres) et le cava

(10 %, 65 millions de litres). Les deux principales destinations des exportations de vin

mousseux de l’UE étaient les États-Unis (31 % du total des exportations extra-UE de vin

mousseux, 198 millions de litres) et le Royaume-Uni (28 %, 177 millions de litres). Pendant

ce temps, les États membres de l’UE ont importé 5,8 millions de litres de vin mousseux de

pays tiers, ce qui correspond à seulement 1 % de la quantité exportée.


Effet domino

D'importantes restrictions anti-alcool

envisagées au Canada et en Ecosse

Quelques semaines après la validation par l’Union européenne d’un projet de règlement

irlandais prévoyant l’affichage obligatoire d’avertissements sanitaires sur les bouteilles

d’alcool, un rapport publié au Canada la semaine dernière préconise l’apposition de messages

sanitaires évoquant également le risque de cancers. Parallèlement, les autorités écossaises

étudient l’interdiction de la publicité en faveur des boissons alcoolisées.

Par Sharon Nagel Le 25 janvier 2023 Vitisphère.com

La proposition du gouvernement écossais évoque même la possibilité de mettre le rayon des

boissons alcoolisées derrière un comptoir, comme dans certains magasins de monopole

scandinaves par le passé - crédit photo : Sharon Nagel

Le rapport publié ce 17 janvier par le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de

substances est catégorique : aucun niveau de consommation d’alcool ne peut être considéré

comme sûr pour la santé. Par conséquent, il estime que le public doit en être informé sur

l’étiquetage même des boissons alcoolisées, qui devraient faire figurer le nombre d’unités

d’alcool contenu dans chaque format de conditionnement.

Certes, le Centre est bien dans son rôle et il affirme avoir passé au crible sur deux ans plus de

6 000 études publiées par des revues à comité de lecture pour arriver à ses conclusions. Mais

il ne fait aucun doute que sa position s’est considérablement endurcie depuis la publication de

ses dernières préconisations de consommation en 2011. En effet, il y a dix ans, il


ecommandait aux hommes de ne pas dépasser 15 verres par semaine contre 10 pour les

femmes, « pour réduire les risques sanitaires à long terme ». Désormais, le Centre estime que

« consommer plus de deux verres par semaine fait courir des risques pour la santé ». Il ne fait

pas cavalier seul : plusieurs hommes et femmes politiques sont montés au créneau pour

réclamer des avertissements sanitaires sur l’étiquetage.

Bis repetita

De l’autre côté de l’Atlantique, en Ecosse, qui n’en est pas à son premier coup d’essai en

matière de restrictions sur la commercialisation de boissons alcoolisées, une consultation a été

lancée à l’automne dernier pour éventuellement interdire la publicité en faveur de l’alcool à la

télévision, par voie d’affichage, lors d’événements sportifs et autres animations, sur le

merchandising et en ligne (sites internet et réseaux sociaux). Rappelons que l’Ecosse a déjà

instauré un prix minimum unitaire sur l’alcool, abaissé le niveau d’alcool autorisé au volant et

interdit les promotions d’achats multiples. Des mesures très proches de celles appliquées en

Irlande dans le cadre de sa Loi de Santé publique de 2018, dont l’application d’un prix

minimum sur l’alcool, la mise à l’écart du rayon des boissons alcoolisées à l’intérieur de

certains points de vente et le fameux message sur « les dangers liés à l’alcool » sur

l’étiquetage.

La proposition écossaise propose d’élargir les restrictions déjà en place sur l’affichage

publicitaire sur les boissons alcoolisées pour englober l’ensemble des espaces publiques –

dont les transports en commun – et non pas uniquement les zones fréquentées par les enfants.

Elle souhaite également interdire la publicité à la télévision, à la radio, au cinéma, sur les

supports écrits et en ligne, le document de consultation évoquant soit une interdiction totale,

soit après une certaine heure. Il s’interroge également sur la nécessité de limiter le marketing

sur les boissons alcoolisées à des éléments factuels spécifiques – à la Loi Evin – et sur

l’intérêt d’en limiter la visibilité en vitrine et de placer l’alcool à l’intérieur d’espaces dédiés

en magasin, à l’écart des entrées et sorties, voire même derrière le comptoir à l’instar du

tabac. Par ailleurs, est envisagée une interdiction de tout merchandising faisant figurer des

marques de boissons alcoolisées ou faiblement alcoolisées/non alcoolisées. Une mesure qui ne

manquerait pas d’impacter la commercialisation sur les lieux de fabrication comme les

distilleries, fortement dépendantes de cette source de revenu.

Trainée de poudre

La période de consultation se termine au 9 mars 2023. D’ici là, on peut s’interroger sur les

motivations derrière toutes ces initiatives : l’objectif avoué est de protéger notamment les

jeunes consommateurs. Or, les chiffres montrent que les jeunes sont de moins en moins

consommateurs et de plus en plus sensibles à la notion de modération. De même, au Canada

on affirme qu’à partir de deux verres d’alcool par semaine on court des risques sanitaires qui

vont croissant, alors que la Belgique, par exemple, estime que le niveau de consommation à

faible risque se situe à 21 verres par semaine pour les hommes et 14 pour les femmes. Peut-on

alors affirmer qu’il y a des preuves irréfutables pour soutenir la thèse canadienne ? Ce qui est

certain, c’est que chaque pays ayant des projets pour restreindre fortement la

commercialisation, la visibilité et l’étiquetage des boissons alcoolisées étudie de très près les

initiatives qui se multiplient à travers le monde actuellement, s’en servant comme justification

pour instaurer ses propres mesures. Il ne leur en fallait pas plus pour apporter de l’eau, bien

sûr, à leur moulin…


L’inflation dope la déconsommation des

vins en grande distribution

Toujours plus mauvais, les chiffres de la vente de vin en grandes surfaces n’épargnent pas

grand monde, témoignant d’un repli global de la consommation qu'il semble difficile de

rattraper en volumes.

Par Alexandre Abellan Le 18 janvier 2023 Vitisphère.com

La déconsommation de vin s’est amplifiée en conséquence des arbitrages de consommation

entre achats d’alimentaire et de boissons alcoolisées. - crédit photo : Alexandre Abellan

(archives

La parenthèse enchantée du covid, et des fermetures de restaurants en 2020 et 2021, est bel et

bien refermée pour les ventes de vin en grande distribution en 2022. D’après les panels

Nielsen, les ventes de vins tranquilles en grande distribution ont chuté de 5,3 % l’an dernier

par rapport à 2021. La chute est de 8,2 % pour les rouges, quand les blancs se replient de 6,5

% et que les rosés affichent une augmentation de 0,7 % : « les Français ont boudé les vins en

2022 » résume Nielsen.

Communiquant pour sa part des données arrêtées au 9 octobre (avec pour l’ensemble des vins

tranquilles des baisses de 6,5 % des ventes en volumes et de 3,9 % en valeur, pour une

augmentation de 3 % du prix moyen*), le panel IRI confirme des « baisses très marquées,

avec la méchante impression que l’on revient en 2019, une année très dure pour les ventes de

vin » analyse Éric Marzec, le directeur de clientèle pour les liquides des panels IRI.

100 % inflation

Pour l’expert, « les pertes de volumes ne sont pas étonnantes, étant dans la continuité de

2019, mais que l’on perde du chiffre d’affaires est inquiétant. L’augmentation du prix moyen

payé en caisse c’est à 100 % l’inflation. Ce n’est pas par valorisation, parce que des

consommateurs décideraient d’acheter plus cher. Les vins sont plus inflationnistes que les

autres boissons alcoolisées (les bières sont aussi touchées, mais dans une moindre mesure). »

Jugeant que les vins rouges reviennent aux chutes d’avant-covid, Éric Marzec estime que la

croissance des vins rosés est en trompe l’œil cette année, bénéficiant conjoncturellement de


l’effet météo, tandis que le repli des blancs est à pondérer comme ils augmentent par rapport à

2019 : « les vins blancs résistent mieux que la moyenne ».

Replis quasi-généralisés

En volumes et valeurs, les chutes sont généralisées pour quasiment toutes les appellations (au

global -7,2 % sur les ventes AOP en volume, -4,8 % en valeur), entre déconsommation et

décroissance des disponibilités (sur certains vins blancs notamment après le gel du millésime

2021). À l’exception de la Provence (+3 % en volume) et de la Corse (+5 %), les baisses

tombent sur tous les vignobles : Alsace (-3 %), vallée de la Loire (-5 %), Sud-Ouest (-6 %),

Vallée du Rhône (-7 %), Bordeaux (-9 %), Languedoc-Roussillon (-9 %), Beaujolais (-11 %)

et Bourgogne (-21 %).

Il n’y a pas de report sur des vins plus abordables, les vins IGP étant aussi en baisse (IGP

cépages avec -6,8 % en volume et -3,1 % en valeur) et comme les vins sans indication

géographique (pour les VSIG étrangers, les vins de France se portant bien : +0,7 % volume,

+4,5 % valeur). Les Marques De Distributeurs étant aussi à la peine (-6,7 % volume et -4,4 %

valeur), Éric Marzec résume : « les MDD ne vont pas mieux que le reste ».

Élasticité prix

Pour Éric Marzec, ces tendances s’expliquent par le double effet de l’inflation sur les vins

tranquilles. Premièrement, « quand les prix augmentent, ce sont les produits les plus

accessibles qui perdent le plus de volume. Comme les premiers prix sont le plus sensibles à

l’élasticité prix. Quand on passe de 2,90 à 3,10 € la bouteille, il y a un vrai impact » pointe

l’expert. Le deuxième effet de l’inflation est l’arbitrage dans le caddy : vu que toute

l’alimentation voit ses prix augmenter, « on dépriorise certaines boissons alcoolisées, dont le

vin ». S’il est difficile de se projeter au vu du contexte économique incertain, il est encore plus

ardu d’être optimiste sur un regain de volumes en GD : « cette déconsommation est liée à

l’inflation, mais elle pourrait être crantée même en cas d’amélioration économique » avance

Éric Marzec, jugeant la décroissance « structurelle avec la disparation des consommateurs

quotidiens. Les jeunes générations sont plus attirées par les bières. Ce que l’on perd en ce

moment, je ne vois pas pourquoi on pourrait le regagner. Le défi est celui de la

valorisation. »

* : Sur la période, les vins rouges chutent de 10 % en volume et 8 % en valeur (pour +2,7 %

de prix moyen), les vins blancs diminuent leurs ventes de 6 % en volume et 3,3 % en valeur

(avec +2,9 % de prix moyen) et les vins rosés se replient de 1,8 % en volume pour une

augmentation de 2,4 % en valeur (soit +4,3 % de prix moyen).


C’est quoi ce bar au concept original qui a

ouvert ses portes à Cholet ?

Un bar au concept original a ouvert à Cholet (Maine-et-Loire), samedi 21 janvier, sur le

Parvis Jean Paul II. On vous en dit plus.

Pascal Kaiaov a ouvert sa première entreprise, un bar à champagne, samedi 21 janvier, à

Cholet.

Ouest-France Publié le 22/01/2023 à 11h05

L’idée va-t-elle séduire les Choletais ? Un bar à champagne flambant neuf vient d’ouvrir ses

portes sur le Parvis Jean Paul II. Samedi 21 janvier, le gérant, Pascal Kaiaov inaugurait les

lieux.

« On n’est pas à Paris ici »

« Je voulais créer un concept inexistant à Cholet, détaille le patron de 36 ans. J’ai imaginé

un lieu cosy, à mon goût, de façon à servir le client de manière privilégiée. » Amateur de

champagne et issu du monde de la restauration, Pascal Kaiaov a vu dans ces fines bulles

l’occasion de créer sa première entreprise.

Le nom, Sélection Champagne, s’accorde avec le lieu : quelques fauteuils installés ci et là, un

comptoir à la décoration sobre et un meuble où trônent les bouteilles de champagnes. « Il y a

différentes cuvées, des grands crus mais surtout des petits producteurs sélectionnés. » De

7 à 12 € le verre, les prix n’effraient pas. « On n’est pas à Paris ici », plaisante le gérant. À

découvrir en semaine, de 12 h à 20 h, et le week-end de 14 h à 22 h.


Le Champagne Ruinart en partenariat avec

le groupe Belmond pour des croisières sur la

Marne

23 janvier 2023 lachampagnedesophieclaeys.fr

©Belmond


A partir du mois de mai prochain, Belmond boat, Champagne » va offrir une expérience du

voyage sur l’eau hautement personnalisé avec le Coquelicot. Un tour de la Champagne axé

sur l’art, un voyage historique et des visites épicuriennes dans la région du vin des rois. Les

passagers auront la liberté de composer eux-mêmes leur propre voyage et de s’émerveiller des

trésors de la région à leur propre rythme dans un décor exceptionnel.

Conçue par le duo Humbert & Poyet, lauréat du Label French Design 100, la péniche

disposera d’une impressionnante terrasse extérieure, de trois cabines doubles avec salles de

bains en marbre et d’un salon intérieur avec bar à champagne pour les repas et la détente sans

oublier le pont supérieur avec ses deux salons, sa cuisine ouverte et son coin repas ombragé,

autant d’espaces pour se détendre et se reposer pendant que le bateau navigue paisiblement

sur les cours d’eau de la région.

Outre le cadre plaisant, le partenariat avec la Maison Ruinart sublime l’expérience voyage

avec une immersion exclusive dans l’univers de la plus ancienne Maison de champagne. Les

passagers bénéficieront d’un accès exclusif au vignoble de Taissy, référencé dès 1773 dans les

archives de la Maison. Ce sera aussi l’occasion de découvrir le projet pionnier de vitiforesterie

en partenariat avec Reforest’Action, tout en admirant l’œuvre unique de l’artiste

Nils Udo (lire ici)

Parmi la multitude d’activités uniques, les passagers du Coquelicot se verront réserver un

déjeuner immersif concocté par Valérie Radou, Cheffe en résidence de la Maison Ruinart et le

chef du Coquelicot sur la péniche de luxe. Cette expérience hors du commun composé de cinq

plats de saison inspirés de la cuisine régionale sera associée à des cuvées prestigieuses telles

que le Dom Ruinart Blanc de Blancs et le Dom Ruinart Rosé.

Disponible à partir de mai 2023, « le Coquelicot, A Belmond Boat, Champagne » s’ajoute

ainsi à une collection française de bateaux de Belmond proposant des expériences sur le Canal

du Midi, en Camargue ou en Bourgogne. Pour rappel, le groupe LVMH a racheté le groupe

Belmond en 2019.

Pour réserver ou pour plus d’information, rendez-vous sur Belmond.com ou appelez le

+44(0)20 7921 4000.

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