Panorama de presse quotidien du 30 01 23
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PANORAMA DE PRESSE
Du 30/01/2023
- Politique-Economie.………………………………………………….…….p.2-15
- Evènements…………………………..……….…………………………..….p.16
- Viticulture-Environnement……………………………………………..p.17-19
- Communication………………………………………………………..…….p.20-22
- Commerce-Consommation ……………………………………..…....p.23-28
- Dégustations-Vinification………………………………………………..p.29-32
- Salon……………………………………………………………………………….p.33-34
- Cuvées……………………………….…………………………………..……….p.35-38
- Oenotourisme………………………………………………………………….p.39-40
Cette revue de presse se destine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,
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Presse écrite
FRA
Famille du média : PQR/PQD
Edition : 30 janvier 2023 P.11
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : SYLVIE VIREY
Périodicité : Quotidienne
Nombre de mots : 318
Audience : 102000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/1
Retrouver et prôner le collectif
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SYLVIE VIREY Les vignerons ont pu remercier leur saint patron de
sa bienveillance samedi. «Tout va bien dans le meilleur des mondes
mais les femmes et hommes ont du mal à trouver leur place. Chacun
s'isole», a d'emblée signalé Arnaud Tabourin en l'église, à l'issue d'un
rapide défilé mené par les sapeurs-pompiers à Ricey-Bas. Et d'inviter
les vignerons à être «les meneurs» d'un bien commun à redécouvrir,
«le partage du bonheur» et «la fraternité». Laurent Noirot, le maire des
Riceys, a lui aussi d'ailleurs prôné le partage et l'union «autour des
valeurs ancestrales» et insisté sur l'importance du collectif. Selon le
père Jouffrieau, la Saint-Vincent est l'histoire des communes viticoles;
l'occasion de «déposer son métier devant le Seigneur» et lui rendre
grâce, même si, à la base, c'est «le travail bien fait des vignerons» qui
mène à la récolte.
Des messages d'union
Rehaussée de la présence de l'harmonie de Coussegrey et accompagnée
par Jean Prudhomme à l'orgue, cette messe a réuni les Ricetons et
leurs invités, qui ensuite ont rejoint le château de Taisne pour le début
de la partie festive. Selon la tradition, salariés et vignerons ont été
mis à l'honneur. Auparavant, Geoffrey Pehu, président de la section
locale du Syndicat général des vignerons de Champagne organisatrice,
a rappelé les ventes records, la montée de l'export, ainsi que la récolte de
qualité et en quantité, procurant de beaux espoirs pour ces prochaines
années. Il n'a pas oublié de mentionner l'entraide qui a prévalu alors
que les caprices de la météo avaient pénalisé certains. «Continuons à
être solidaires et à nous investir dans notre profession. Le travail en
commun est plus efficace que chacun dans son coin. C'est ce qui fait
notre force depuis 100 ans. Ne perdons pas de vue notre histoire», a-t-il
conclu, invitant l'assistance à trinquer autour d'une flûte, avant un dîner
qui n'a réuni qu'une petite centaine de personnes.
232569 VIGNERONS - CISION 3036744600524
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« 2022 marquera la mémoire des
Champenois » David Chatillon (président
de l’Union des maisons de champagne)
30 janvier 2023 lachampagnedesophieclaeys.fr
David-Chatillon ©Michel-Jolyot
Alors que les maisons de champagne publient au fur et à mesure leurs résultats de l’année
2022 présentant ainsi des chiffres d’affaires en hausse, David Chatillon, le président de
l’Union des maisons de champagne (UMC) donne sa vision de cette année 2022 qualifiée par
certains « année folle »
– Il y a deux ans en pleine crise de covid auriez-vous simplement pensé à ce rebond
extraordinaire du champagne ?
Les expéditions ont rebondi très fortement à partir de mai-juin 2021. Jusqu’à cette date, on
n’imaginait pas retrouver le niveau de 2019 avant 2023 ou 2024.
– Que pouvez-vous apporter comme explications à cet engouement qui a fait souvent
dire que l’année 2022 est une « année folle » ?
2022 marquera la mémoire des Champenois (j’ai parlé d’une année providentielle) dans tous
les domaines : agronomique avec cette magnifique récolte, économique avec ces expéditions
records et interprofessionnel avec l’adoption de la nouvelle feuille de route du Comité
Champagne pour les dix prochaines années.
S’agissant des expéditions, l’engouement des consommateurs s’explique par la place unique
que le champagne occupe dans leur cœur et dans leur esprit. Le champagne est le reflet de
l’humeur des consommateurs et il est aussi en soi une occasion de bonne humeur. Après les
restrictions liées à la pandémie, ils ont voulu vivre pleinement l’instant et mettre un peu
d’exceptionnel dans leur vie quotidienne.
Cette place unique n’est pas le fruit du hasard. C’est le résultat d’une histoire vieille de trois
cents ans qui continue d’être enrichie par des efforts continus dans la qualité intrinsèque des
vins et dans leur qualité perçue. Nos efforts environnementaux y participent. Cette place
unique, elle nous engage parce qu’il nous appartient aujourd’hui de poursuivre nos efforts
dans tous les domaines pour préparer la prospérité de demain.
– Depuis plusieurs années, la progression sur les marchés internationaux continue
d’évoluer, là aussi quels en sont les ressorts, et peut-on alors penser que le marché
français est un marché dit « mature » ?
Les exportations ont tiré la croissance des expéditions en volume et plus encore en valeur.
Elles représentent désormais 58 % du total des ventes et les deux tiers du chiffre d’affaires,
soit respectivement 13 et 15 points de plus qu’il y a dix ans. Là encore, c’est le fruit des
efforts que j’évoquais à l’instant, auxquels s’ajoutent les investissements marketing et
commerciaux réalisés sur les marchés par nos marques locomotives. Grâce à ces efforts, notre
appellation a retrouvé son rang de vin d’exception. J’ai eu la chance de me rendre l’an dernier
dans les trois premiers marchés d’exportation ; à chaque fois, il m’a été dit que le champagne
était le grand vin le plus accessible du monde.
La France demeure le premier marché… de très loin et les Français sont les meilleurs
ambassadeurs du champagne. Il est donc très important de conserver ce lien avec le marché
domestique même s’il n’offre pas de réelles perspectives de croissance en volume.
– Certains circuits de vente ont mis en cause le bon vouloir de certaines maisons à livrer
en France voire à l’étranger pour vous, est-ce une réalité ? Faut-il réexpliquer la notion
d’appellation d’origine contrôlée ?
Cela n’est pas du registre du « bon vouloir » des Maisons, mais il est exact que des tensions
ont pu être constatées selon les Marques, les cuvées ou les marchés. C’est la conséquence
d’un double phénomène d’une demande mondiale forte et d’une offre limitée. Le champagne
est un vin d’exception issu de règles de production complexes et d’un territoire délimité. La
production est donc limitée par nature. Son process d’élaboration est également très long : il
ne peut donc être répondu sur le champ à un accroissement brutal de la demande. Vous avez
raison : il faut réexpliquer la notion d’appellation d’excellence.
– Sans regarder dans une boule de cristal, comment voyez-vous l’année 2023 ?
Les années se suivent et se ressemblent en ce qu’elles n’offrent que très peu de lisibilité. La
performance de 2023 dépendra largement de circonstances qui nous échappent : l’évolution
de la situation géopolitique, de la situation économique, de l’inflation… Mais nous affichons
un optimisme raisonnable pour au moins deux raisons : la première, c’est que les bouteilles
qui ont été expédiées en 2022 ont été consommées et la seconde, plus importante encore, c’est
que les fondamentaux de l’appellation sont bons. Encore une fois, cela nous engage parce
qu’il nous appartient collectivement, par de bonnes décisions, de poursuivre nos efforts dans
la quête de l’excellence, ce qui est la condition impérative de la prospérité de demain. Les
maisons en sont convaincues et y sont prêtes !
Économie
La croissance tient bon malgré la crise et
l’inflation
La consommation des ménages, moteur traditionnel de la croissance, a été le parent pauvre.
AFP / L’Union du 30 01 23
Face aux chocs, la résilience : l’Insee publiera, demain, sa première estimation de la
croissance de l’économie française en 2022, qui a tenu bon malgré la crise énergétique et
l’inflation galopante mais risque de déchanter en 2023.
Après l’euphorique année 2021 de la reprise post-Covid (+6,8 %), l’activité a marqué le pas
en France, ébranlée par la guerre en Ukraine qui a attisé les prix de l’énergie et une inflation
qui culmine à des niveaux inédits en près de quarante ans, touchant les ménages au
portefeuille.
Des aides pour contenir les factures
L’Institut national de la statistique (Insee) table sur une hausse de 2,5 % du produit intérieur
brut (PIB) en 2022, avec un quatrième trimestre négatif à -0,2 %. C’est un peu en deçà des
prévisions de la Banque de France (2,6 %) et du gouvernement (2,7 %). « Ce n’est pas si mal,
on est au-dessus du niveau pré-Covid », commente Maxime Darmet, économiste chez Allianz
Trade. Mais les mesures de soutien déployées à coup de milliards d’euros par le
gouvernement pour contenir les factures ont joué fortement, relève-t-il. La bonne tenue de
l’activité française masque un tableau contrasté. Si les investissements des entreprises ont
surpris par leur dynamisme et soutenu l’emploi, la consommation des ménages, moteur
traditionnel de la croissance, a été le parent pauvre, frappée de plein fouet par la rapide hausse
des prix.
Côté pile, il y a les carnets de commandes des entreprises bien remplis depuis la pandémie, et
les montées en cadence pour y répondre, notamment dans l’automobile, avec des
investissements facilités par des conditions encore favorables.
La compétitivité de l'économie française
toujours en berne malgré un léger regain
Les parts de marché à l'exportation de l'économie française au sein de la zone euro ont connu
une légère poussée en 2022, mais la tendance reste négative depuis 2019 malgré la politique
de l'offre conduite notamment par Emmanuel Macron.
Si la France a légèrement redressé ses parts de marché à l'exportation en 2022, cela n'efface
pas les pertes récentes. (JEFF PACHOUD/AFP)
Par Renaud Honoré
Publié le 27 janv. 2023 Les Echos
Malgré presque dix années de politique de l'offre, la compétitivité de l'économie française
reste toujours dans une situation précaire. L'étude publiée ce jeudi par l'Institut Rexecode
montre que si la France a légèrement redressé ses parts de marché à l'exportation en 2022,
cela n'efface pas les pertes récentes, ce qui a contribué à un déficit extérieur record l'an
dernier.
« Pour l'instant, les résultats ne sont pas encourageants, avec une perte de parts de marché
pour presque tous les secteurs industriels depuis 2019. Mais il y a quelques signaux positifs,
la question est de savoir s'ils se matérialiseront dans le futur », note Olivier Redoules,
directeur des études de cet institut de conjoncture proche du patronat.
Grande glissade depuis 2000
En 2022, la part des exportations de biens et services dans le total de la zone euro a connu une
légère poussée de 0,3 point par rapport à 2021 , pour s'établir à 12,4 %. Mais la tendance est
moins encourageante si l'on dézoome : ce niveau reste en retrait de 0,9 point par rapport à
celui de 2019. Après la stabilité des années 2017 à 2019, c'est comme si l'économie française
retrouvait la même pente que celle empruntée à partir de 2000, qui avait vu sa part dans les
exportations de la zone euro alors supérieure à 17 % chuter inexorablement.
Entre 2019 et 2022, cette dégradation s'explique par celle des parts de marché sur les biens (-
1,2 point) quand celle sur les services s'affermissait (+0,2 point). Pour les biens, quasiment
tous les secteurs industriels sont concernés. Cela se retrouve également dans l'évolution du
solde du commerce extérieur qui s'est dégradé de 55 milliards entre 2021 et 2022 pour
l'ensemble des biens et services, atteignant un déficit 86 milliards d'euros. Le montant est bien
supérieur encore pour le seul solde sur les biens (-161 milliards, soit une augmentation du
déficit de 75 milliards).
La politique de l'offre montre-t-elle des limites ? Olivier Redoules veut nuancer le constat. « Il
y a eu des signaux positifs, avec un investissement dans le secteur manufacturier qui est resté
dynamique, malgré la crise ou l'afflux d'investissement étranger. Mais il faut noter que le
premier volet de la politique de l'offre, centré sur le CICE, était plus orienté vers l'emploi que
vers la compétitivité industrielle. Les choses évoluent avec la baisse entamée des impôts de
production », estime l'économiste.
Productivité en baisse
Celui-ci détecte d'autres signaux positifs pouvant laisser espérer un rebond. La dégradation
constatée dans deux secteurs clés - l'aéronautique et l'automobile - s'explique par des éléments
exceptionnels (pénurie de composants et de main-d'oeuvre). « La perte pourrait être rattrapée,
sans doute seulement en partie pour l'automobile qui fait face à d'autres changements »,
prévient-il. Autre facteur d'espoir : la stabilisation du nombre d'entreprises de l'industrie
manufacturière depuis 2019, ce qui montre sa résistance.
Reste à voir si cela sera suffisant face aux vents contraires. Rexecode s'inquiète de la perte de
productivité du travail constatée depuis 2019, dont une partie reste inexpliquée . A cela
s'ajoute l'intensification de la concurrence avec la Chine et les Etats-Unis, du fait des
différences dans les prix de l'énergie ou les financements publics. Face à cela, Olivier
Redoules préconise « la poursuite de la baisse des impôts de production ». « En réaction au
problème de productivité, tout ce qui permet de travailler plus comme la réforme des retraites
va dans le bon sens », ajoute-t-il. Enfin, « la politique européenne doit s'adapter pour que les
entreprises européennes jouent à armes égales ».
Renaud Honoré
Pénurie de verre : les filières vins et
spiritueux demandent l'intervention de
Bercy
Par Benjamin Helfer Mis à jour le 24/01/2023 à 10:51 La RVF
Plusieurs syndicats des filières vins et spiritueux ont, dans un communiqué commun, alerté le
ministère de l'Economie sur la situation liée à la pénurie de verre qui touche de plein fouet le
secteur.
La situation est alarmante. Dans un communiqué commun, l'Union des maisons et des
marques de vin, la Fédération français des vins d'apéritif, la Coopération agricole-Vignerons
coopérateurs, la Confédération des vins IGP de France, les Vignerons indépendants, la
Confédération nationale des producteurs de vins et eaux de vie de vin à appellations d'origine
contrôlées, la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles ainsi que le syndicat
des jeunes agriculteurs demandent l'intervention de Bercy face au manque
d'approvisionnement en verre.
Instaurer le dialogue entre verreries, entreprises de la
filière vin et le ministère de l'Economie
"Si les prix ont explosé ces derniers mois, de +20% à +30% en 2022, sur lesquels s'appliquent
de nouvelles hausses de +35% à +40% en 2023, ce n'est même plus le sujet. La préoccupation
actuelle des entreprises du secteur est d'avoir de la visibilité sur les livraisons" explique
Augustin Chazal, le directeur de la Fédération française des vins d'apéritif (FFVA). Il
demande qu'un dialogue soit ouvert entre les entreprises de la filière vins et spiritueux et les
fabricants de verre, le tout sous l'égide du ministère de l'Economie et des Finances.
En ce moment :
Hausse des coûts et des délais de livraison
La pénurie de verre est notamment dû à la hausse des coûts de l'énergie, liée à la guerre en
Ukraine, qui a poussé de nombreuses verreries à tourner au ralenti provoquant de nombreux
problèmes d'approvisionnement. Tout cela implique des perturbations à la fois économiques,
mais également logistiques. Les plannings de commandes ont dû être revus et les délais de
livraisons ont été fortement allongés.
Le Récap' de La RVF : le résumé de l'actu
vin des sept derniers jours
Par Thomas Varin Publié le 29/01/2023 La RVF
Des associations qui saisissent le Conseil d’État pour faire interdire le label HVE, un vigneron
bordelais sur trois "en difficulté", les filières vins et spiritueux qui demandent l'intervention de
Bercy pour lutter contre la pénurie de verre…. Tous les week-end, La RVF vous résume les
temps forts de la semaine écoulée sur la planète vin avec son récap’ hebdomadaire.
Des associations demandent au Conseil d’Etat
l’interdiction du label HVE
Plusieurs associations de consommateurs ont saisi le Conseil d'Etat pour faire interdire le
label agricole « haute valeur environnementale » (HVE), qu’ils accusent de tromper les
consommateurs et de pratiquer du “greenwashing”.
Un vigneron sur trois "en difficulté" dans le Bordelais
Un vigneron bordelais sur trois s'est déclaré "en difficulté" lors d'une enquête réalisée pour
évaluer l'ampleur de la crise du secteur et mettre en place des aides, a annoncé vendredi la
Chambre d'Agriculture de Gironde.
Vin désalcoolisé les dessous d'un succès surprenant
La consommation de vin diminue en France, sauf sur le segment des vins désalcoolisés qui
explose depuis peu. Rencontre avec une vigneronne issue d'une illustre famille bordelaise, qui
nous confie ses motivations et son expérience sur la création d'une cuvée de vin désalcoolisé.:
Six exercices pour s'entraîner à déguster le vin
Franck Thomas et Gabriel Lepousez ont concocté six entraînements faciles et amusants qui
vous permettront de mieux vous connaître et de mieux déguster le vin.
Presse écrite FRA
REFLETS
ESSECALUMNI.COM
Famille du média : Médias associatifs
Périodicité : Bimestrielle
Audience : 42000
Sujet du média : Education-Enseignement
Edition : Decembre 2022 P.18
Journalistes : -
Nombre de mots : 378
p. 1/1
DANS LES MÉDIAS
CO-FONDATRICE ET CMO DE CHAMPAGNE EPC
Un champagne
de vignerons
L'ACTU
Trois ans seulement
après sa création,
Champagne EPC a
bouclé l'été demier
une levée de fonds
de 5,5 miïlions d'euros
auprès de plusieurs
famïly offices (Mulliez
et Deconinck) et de
ses investisseurs
historiques (Xavier
Niel, Hervé Augustin,
Cédric Siré). Un second
tour de table après
celui de 1,9million
d'euros réalisé en 2019,
qui devrait permettre
àlajeune start-up
d'accélérer ses ventes
à Vinternational,
notamment vers
lesÉtats-Unis.
LES
DÉBUTS
Associée à Édouard
Roy, fils et petit-fils de
vignerons, et à Jérôme
Queige, qui a
longtemps travaillé
pour de grandes
maisons de
champagne, Camille
Jullien et ses deux
acolytes lancent leur
première cuvée en
juin2019. Leuridée
est de renouveler
l'approche du
champagne en offrant
un nouveau modèle
de collaboration
aux vignerons et
de présenter aux
consommateurs des
produits 100 %traçables
d'un exceïïent rapport
qualité-prix.
LE
CONCEPT
Dépoussiérer le
marché du
champagne.
Champagne EPC
collabore avec
plusieurs coopératives
de taille moyenne et
des vignerons qui
élaborent une cuvée
issue d'un seul cépage
selonles indications
du maître de cave
de la jeune entreprise.
Un travail en circuit
court qui garantit la
traçabilité de ses
champagnes et
assure une meilleure
rémunération aux
vignerons. La marque
valorise les terroirs de
champagne présentés
sur la contre-étiquette.
SUCCES
Dès sa première année
de commercialisation
en 2019, Champagne
EPC vend
50 000 bouteilles,
150 000 en 2021,
et espère atteindre
la vente de quelque
260 000 flacons en
2022 à travers une
trentaine de pays sur
quatre continents.
Uniquement distribuée
dans les circuits
traditionnels, la jeune
marque dispose de
250 points de vente en
France. Elle se classe
d'ores et déjà dans le
top 50 des maisons de
champagne et vise le
top 20 d'ici à cinq ans.
BLIDA
C'est la mascotte de
Champagne EPC.
Un simple verre à thé
de de 8 à 9 cl, typique
des vignerons
champenois. 11tire
son nom de la ville
algérienne qui, par le
passé, en avait fait la
commande à des
verriers de la ville de
Reims afin de
consommer le thé
à la menthe. Oubliez
les flûtes ou autres
coupes, qu'on se le
dise, le Champagne
EPC se consomme
dans des blidas, verre
pratique, empilable,
convivial, et (presque)
incassable. So chic !
o
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Les « 50 Shades of Champagne » de
l’effervescente Caroline Brun
30 janvier 2023 lachampagnedesophieclaeys.fr
La peintre champenoise Caroline Brun se dit plus qu’une artiste, et se perçoit plutôt comme
une « eductainer », une alchimiste pétillante qui assemble deux univers, et maîtrise
parfaitement le storytelling. En 2021 cette passionnée autodidacte avait eu la surprise d’être
récompensée par la mention spéciale du jury constitué de professionnels de l’art, de meilleure
artiste internationale du concours du Musée de l’Art du Vin de Portici, en Italie (lire ici).
Depuis elle continue son chemin.
Caroline Brun est en effet conviée une deuxième fois en résidence à San Diego par un couple
de collectionneurs qui a découvert son travail il y a quelques années et souhaite aujourd’hui
faire la faire connaître dans leur pays. Elle emmène donc son matériel, et va peindre non-stop
sur place avant de faire des master class devant un parterre d’amateurs d’art et les initier à sa
façon à la beauté des vins de champagne. Ainsi l’« eductainer » éduquera environ 150
personnes le 11 février prochain, lors du vernissage de son exposition intitulée Art, Love & 50
Shades of Champagne et y présentera quatre champagnes provenant de domaines différents.
Pour ce faire, elle est accompagnée dans son aventure par les Champagnes Veuve Fourny de
Vertus, Ployez Jacquemart de Ludes, Billecart-Salmon et Laurent-Perrier dont elle
commentera les vins en master class classique après les avoir mis en lumière différemment
dans ses œuvres peintes à cette occasion. Après San Diego, c’est vers San Francisco que
l’artiste se dirigera, pour co-animer une soirée dans un restaurant étoilé avec une autre artiste
américaine. Elle sera de retour en mars prochain pour faire découvrir ses œuvres (sur rendezvous
à partir du mois de mars au 10 rue St Vincent à Aÿ brun.caroline@aol.com)
Le vin face à une mutation profonde de sa
consommation
Par Jérôme Baudouin
Mis à jour le 27/01/2023 à 16:04 La RVF
Depuis une quinzaine d’années, des signaux montraient une mutation profonde de la
consommation de vin en France et les derniers chiffres renforcent cette évolution à laquelle
sont confrontées les régions viticoles.
Les chiffres tombent et malheureusement se ressemblent. Tous indiquent une même baisse
des ventes de vins en 2022, et donc, une baisse de la consommation de vin en France. Le
dernier en date est issu des données de l’IRI World Wide, la société spécialisée dans l’analyse
de données de marchés relevées le 4 décembre dernier et qui confirme une baisse de 6% des
volumes de vins tranquilles, toutes catégories confondues, en grande distribution et une baisse
de 4,91% du chiffre d’affaires. Les vins rouges sont les plus pénalisés (-9,7% en volume et -
3,2% en valeur), et les rosés s’en sortent le mieux (-1%, en volume et 3,6% en valeur). Dans
le détail, les vins d’AOP sont particulièrement touchés, avec une baisse de 7,2% en volume et
de -4,7% en valeur.
Une "premiumisation" de la production viticole au
détriment du renouvellement de l'offre ?
Certes, l’inflation, le coût de l’énergie et la crise actuelle renforcent ces mauvais résultats. «
Nous retrouvons les volumes de vente de 2019, soit la plus mauvaise année, avant la crise
sanitaire. Les deux années qui ont suivi, 2020 et 2021, ont vu les ventes progresser à la faveur
des confinements, mais nous retrouvons le rythme de baisse passé », analyse Eric Marzec,
directeur de clientèle de l’IRI. Si bien que sur le temps long, la baisse de la consommation se
poursuit inexorablement. Car, au-delà de ces chiffres conjoncturels de l’année 2022, ils nous
donnent aussi à voir une véritable mutation en cours des modes de consommation de vin en
France qui a commencé à émerger il y a une trentaine d’années en réalité. Même si cela ne se
manifestait pas de manière aussi visible dans les ventes. Et aujourd’hui, ils illustrent
parfaitement cette mutation.
En ce moment :
Pendant vingt ans, la filière a pensé que cette baisse de la consommation s’accompagnait
d’une meilleure perception qualitative des vins par les consommateurs. Le fameux adage «
buvons moins, mais buvons mieux ». Certes, cette vision a permis une « premiumisation » de
la production viticole hexagonale, basée sur le tout AOC et sur une meilleure valorisation des
terroirs de production. Et de mieux armer la viticulture Française face à la concurrence
internationale en se positionnant d’emblée avec une offre qualitative et diversifiée, sur le
marché mondial. Mais sur le marché intérieur, une partie de la production est restée braquée
sur une frange de la population, celle des consommateurs réguliers qui représentent l’essentiel
des volumes de vins, notamment d’entrée de gamme, sans pour autant renouveler son offre
auprès des jeunes consommateurs et en se positionnant comme un marché à part, à l’écart de
la concurrence des autres alcools, notamment de la bière.
La déconsommation du vin, un phénomène qui n'est pas
nouveau
Or, grâce à certaines études, notamment celle de FranceAgriMer et de l’Inrae, réalisée depuis
1980, tous les 5 ans, sur un très large panel de consommateurs, les mutations de
consommation sont visibles. Cette enquête est menée en face à face à domicile auprès de 4030
personnes représentatives de la population française âgée de 15 ans et plus. Ce remarquable
travail sur le long terme illustre comment les modes de consommation de vins ont évolué en
une quarantaine d’années, selon les âges, les revenus, les sexes et les milieux
socioprofessionnels. Une véritable étude sociologique qui préfigurait déjà parfaitement, dans
les éditions de 1995, 2000, 2005, 2010 et 2015 (la dernière en date), ce qui se manifeste
aujourd’hui. Et si l’on croise cette étude avec les statistiques de vente publiées régulièrement
depuis quinze ans, on s’aperçoit que le phénomène n’est pas nouveau, contrairement à ce que
laisse penser la filière qui semble tout à coup surprise par ce phénomène de déconsommation.
En décembre dernier, la filière alertait les pouvoirs publics que la chute de consommation de
vin menaçait plus de 100 000 emplois dans les dix prochaines années.
Une gentrification de la consommation de vin
En 1980, sur l’ensemble de l’échantillon de personnes consommatrices de vins, la catégorie
des consommateurs réguliers représentait 63% du total, contre 37% de buveurs occasionnels.
En 2015, la tendance s’est totalement inversée avec seulement 25% de consommateurs
réguliers et 75% de consommateurs occasionnels. Or si l’on superpose ces données à une
autre étude réalisée par le cabinet Kantar, pour FranceAgriMer, en 2019, cela précise encore
plus ce qui se dégage aujourd’hui. Cette étude montre que 78% des volumes de vins
tranquilles sont achetés par des personnes âgées de plus 50 ans, mais surtout, que 41 des 78 %
sont vendus aux plus de 65 ans. Alors que seulement 22% du total des volumes sont achetés
par des personnes de 15 à 49 ans.
La filière se retrouve donc face à un vieillissement de sa population de consommateurs. Dans
le même temps, les études montrent que chez les consommateurs occasionnels, le vin est
plutôt prisé par les catégories socioprofessionnelles et intellectuelles supérieures. À l’inverse,
il est délaissé par les plus jeunes au profit de la bière, les ouvriers et les ménages les plus
modestes. On voit donc apparaître une gentrification de la consommation de vin. Au point
d’en devenir presque un marqueur social.
En 2023, le chiffre d'affaires de la bière devrait pour la
première fois dépasser celui du vin
« Nous savons aujourd’hui que les habitudes de consommation prises par une génération
restent stables lorsque ces générations vieillissent », explique Eric Marzec de l’IRI. Ainsi, si
des jeunes de trente ans consomment occasionnellement du vin, ils resteront des
consommateurs occasionnels à 50 ans et plus. Or, il suffit de regarder l’évolution des parts de
marché du vin dans les ventes d’alcool, en grande distribution, entre 2007 et 2022 pour
comprendre l’ampleur du phénomène.
Alors qu’en 2007, les vins tranquilles représentaient 42,2% de parts de marché sur l’ensemble
des ventes d’alcool en grande distribution, en 2022, il ne représente que 31,1%, alors que dans
le même temps la bière est passée de 36,1%, en 2007 à 51,4% de part de marchés, en 2022,
détrônant ainsi le vin. Pire encore, « on pronostique que dès 2023, le chiffre d’affaires de la
bière en grande distribution dépassera celui du vin, pour la première fois », poursuit Eric
Marzec. Pourtant, dans les linéaires, les vins occupent toujours plus d’espace que la bière.
Mais pour combien de temps encore ? Or, le vin en France est commercialisé à plus de 70%
par la grande distribution.
Une baisse constante des volumes commercialisés via ce canal peut être préjudiciable à terme.
Le jour où les principales enseignes rationaliseront leur offre vin dans leurs linéaires, car pas
assez rentable et trop complexe face à une offre de bière plus simple, qui rapporte plus et est
plus séduisante pour la clientèle jeune, cela pourrait accélérer la mévente du vin en France.
Le vignoble hexagonal bientôt surdimensionné par rapport
à la demande nationale ?
Ce mouvement de fond interpelle à un autre niveau. Aujourd’hui, si certains vignobles sont
très présents à l’export, comme la Champagne ou la Bourgogne, une partie du Rhône ou les
grands crus de Bordeaux, une question mérite d’être posée : le vignoble hexagonal sera-t-il
encore dimensionné pour les volumes commercialisés en France dans dix ou quinze ans ?
Aujourd’hui, environ 30% des volumes de vins produits en France sont exportés et 70% sont
vendus dans l’hexagone. Dans quinze ans, lorsque les consommateurs réguliers, c’est-à-dire
principalement les plus de 65 ans d’aujourd’hui ne seront plus là, quels volumes s’écouleront
dans les magasins hexagonaux ? Des questions primordiales tant on voit déjà les dégâts
provoqués par une surproduction structurelle, comme à Bordeaux, où des milliers d’hectares
de vignes vont devoir être arrachés pour assainir l’ensemble de la filière girondine.
La conquête des marchés exports va devenir la condition sine qua non à la pérennité de la
viticulture hexagonale face à cette mutation des modes de consommation. Un virage à prendre
dès que possible, tant à l’échelle des domaines que des régions viticoles. Le challenge n’est
pas insurmontable tant les vins français séduisent les consommateurs étrangers. Et les
locomotives prestigieuses comme les grands crus de Bordeaux, de Bourgogne ou du Rhône,
les champagnes ou les domaines emblématiques des autres régions viticoles montrent déjà la
voie. Les chiffres records égrainés par la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux
(FEVS), chaque année, illustrent parfaitement la bonne santé des vins hexagonaux à l’export.
Mais cela va devenir le nouveau moteur à développer pour contrer cette mutation de la
consommation de vin en France.
Grande distribution
La déconsommation de vin bio plus forte
qu’en conventionnel
Handicapé par des prix nettement supérieurs au non-bio, le rayon des vins certifiés
Agriculture Biologique affiche une baisse conséquente de ses ventes en 2022. Retour en
infographies sur la domination languedocienne, la croissance provençale et le repli bordelais
des vins bio en GD.
Par Alexandre Abellan Le 30 janvier 2023 Vitisphère.com
Le point chiffré sur les tendances commerciales des vins bio en GD à l'occasion de l'ouverture
du salon Millésime Bio (30 janvier au premier février à Montpellier). - crédit photo :
Alexandre Abellan (archives 2022)
En 2022, la grande distribution française a commercialisé 42,9 millions d’équivalent
bouteilles de vin tranquille bio pour un chiffre d’affaires de 251 millions d’euros d’après les
panels Nielsen. Soit des baisses de 9 % en volume et de 7 % en valeur. Alors que les vins
conventionnels sont en chute de 5 % en volumes et 2 % en chiffre d’affaires, « les vins bio
reculent plus que le non-bio » résume Nielsen. Alors que l’inflation marque les
comportements de consommation, avec des arbitrages en défaveur du vin, le bio pâtit
clairement de ses prix plus élevés/valorisés que le conventionnel. En 2022, le prix moyen
d’une bouteille de vin bio vendue en grandes et moyennes surfaces atteignait 5,85 € (+2,4 %),
quand celle conventionnelle était de 3,79 € (+3,2 %).
Cette tendance s’inscrit dans un repli plus global des ventes de produits alimentaires bio en
grande distribution et l’arrivée de nouveaux volumes certifiés en vin bio. Un contexte de
décrochage de la GD et de crise de croissance qui n’est pas sans conséquence sur les cours et
l’activité du vin en vrac bio, mais qui reste à pondérer par le poids réduit de ce réseau dans les
ventes de vin bio (développant historiquement la vente directe, les magasins spécialisés,
l’export, les réseaux traditionnels : cavistes, restaurants…). De quoi permettre aux optimistes
de croire dans des lendemains meilleurs, du moins si la filière bio réussit à maintenir la
valorisation de sa production.
1 bouteille sur 20
Les vins bio pèsent désormais pour 5,7 % des ventes de vin tranquille en grande distribution (-
0,3 point en un an). Ce qui reste une proportion conséquente par rapport aux autres boissons
alcoolisées note Nielsen, les bières étant à 3,6 % de bio, les champagnes et cognacs à 0,6 %,
le rhum et la vodka à 0,1 %... À l’inverse, les cidres bio représentent 17,4 % de ce marché.
Comme l’indiquent les infographies ci-dessous, les vins rouges sont les grands perdants de
2022 dans le rayon bio, les vins rosés affichant une nette croissance en volume (+3 %) quand
les vins blancs se maintiennent (+0,2 %). Portée par les rosés, la Provence affiche
logiquement les plus fortes croissances en valeur (+1,6 %), quand Bordeaux est plombé par
les rouges (-1,5 %). Poids lourd des vins bio, le Languedoc-Roussillon représente un tiers de
bouteilles de vin bio vendue en grande distribution (deuxième fournisseur, le vignoble de la
Valée du Rhône représente une bouteille bio sur six).
Presse écrite
FRA
Famille du média : PQR/PQD
Edition : 27 janvier 2023 P.13
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : LAETITIA
Périodicité : Quotidienne
Audience : 363000
VENÂNCIO
Nombre de mots : 934
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/2
/
CHAMPAGNE
De la difficulté à mettre
des mots sur ce que l'on perçoit
ÉPERNAY Les présélections régionales des vins de champagne du concours général agricole ont lieu jusqu'à lundi au syndicat
général des vignerons. Rencontre avec l'un des jurés, Wilfried Devaugermé, président des œonologues de Champagne-Ardenne.
Propos recueillis par
LAETITIA VENÂNCIO
Quelles sont les règles à respecter lors d’une
dégustation de champagne ?
Déjà, il faut que les vins soient à
bonne température. Ensuite il faut
un environnement calme, pour
avoir une bonne concentration. Et
du silence, sinon il y a l’effet colo
nel, c’est-à-dire que celui qui parle
le plus fort influence les autres.
Donc en général on cherche à dé
guster en silence et ensuite, on
échange. Et s’il faut faire un choix,
on fait un vote.
N’importe qui peut être juré dans une dégus
tation oü faut-il des connaissances spéci
fiques ?
Oui, n’importe qui peut déguster,
on a tous des seuils de perception
différents en fonction des arômes.
Après, la difficulté de la dégusta
tion c’est d’arriver à mettre des
mots sur ce que l’on perçoit. Tout
le monde peut déguster mais il
faut apprendre à nommer les
choses et ça, ça demande de dé
guster régulièrement et de se
créer une mémoire olfactive, une
mémoire d’odeurs. On a tous des
perceptions différentes, certains
vont être plus sensibles aux
agrumes, d’autres seront plus
marqués par le côté végétal. C’est
tout l’intérêt de déguster de ma
nière collective car ça permet de
ne pas dépendre d’un seul dégus
tateur avec ses propres percep
tions.
“II faut respecter l’ordre
de la dégustation :
du visuel, de l’olfactif
et du gustatif’
Ce n’est pas la première fois que vous êtes
juré : y a-t-il des tendances qui se dessinent
selon les années ?
On peut percevoir un effet année
sur les millésimes. On peut recon
naître certains millésimes mais
c’est un exercice qui demande des
connaissances. Là par exemple, on
est sur des arômes d’évolution
parce qu’on est sur des bases 2010
et 2012,on a des arômes tertiaires
qu’on ne percevra pas sur des vins
plus jeunes donc on sait qu’on est
sur un registre de vins qui ont
plusieurs années de bouteille et
une typicité d’arômes que l’on ne
va pas retrouver sur des vins plus
jeunes.
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De la difficulté à mettre des mots sur ce que l'on perçoit
Edition : 27 janvier 2023 P.13
p. 2/2
LA FINALE AU SALON
DE LAGRICULTURE
Cette année, une centaine de vi
gnerons participentaux présélec
tions des vins de Champagne du
152e concours général agricole.
Ce qui fait un total de 290 vins à
départager dans 8 catégories:
brut sans année assemblage,brut
sans année blanc de blancs, brut
sans année blanc de noirs, nature
ou extra-brutsans année, nature
ou extra-brutmillésimé, brut mil
lésimé, brut rosé millésimé et
brut rosé non millésimé. Une pre
mière session de dégustation a
eu lieu mardi à la maison de vi
gnerons de Chassenay d’Arce.
Trois autres étaient programmées
au SGV jeudi et vendredi matin,
ainsi que lundi. Jusqu'à 60 % des
vins présentés lors des présélec
tions participerontà la finale qui
se tiendra le 26 février à Paris,
lors du Salon de l'Agriculture.
Est-ce qu’il y a une manière de goûter le vin ?
Oui, on oxygène le vin ce qui a
pour effet d’entraîner les molé
cules aromatiques et on a un effet
retronasal, c’est-à-dire que les
odeurs contenues dans le vin re
montent dans le nez et sont per
çues également par ce biais-là,
c’est que l’on appelle la retroolfac
tion.
“Parfois, on peut faire
des séries de 15, 20
et même plus. Donc le
crachoir est nécessaire”
Wilfrled Devaugermé, président des œonologues de Champagne-Ardenne. n'est pas avare en consells pour bien déguster le champagne. LV
Cela nécessite de se souvenir de tout ce qui a
pu influencer la vigne, comme les conditions
climatiques par exemple ?
Oui, effectivement, on peut re
trouver parfois une année très
mûre, des caractéristiques des
vins opulents, qu’on appelle so
laire aujourd’hui mais qui veut
tout et rien dire.
Par exemple, sur l’année 2013, qui
était une année froide où on a
vendangé tardivement, on re
trouve un style de vins un peu
plus austère, plus tranché mais
aussi plus fin. II y a quelques cas
comme ça mais ça demande de
déguster régulièrement, d’avoir
une analyse professionnelle.
Quelles sont les erreurs à ne pas commettre
lorsque l’on déguste ?
J’ai parlé de la température : ne
pas servir de vin ni trop chaud, ni
trop froid.
II faut respecter ce code du visuel,
de l’olfactif et du gustatif. Si on
déguste d’abord, et qu’on sent le
vin après, on sera saturé par la dé
gustation, on n’aura pas une per
ception correcte donc il faut res
pecter cet ordre là. Bien sûr, éviter
le café et le dentifrice.
À part le pain, qui permet de net
toyer le palais, il faut éviter de
manger car ça apporte d’autres
perceptions.
Et qu’en est-il du rouge à lèvres ?
Ça a un effet anti-bulles donc il
vaut mieux éviter pour la dégusta
tion mais pour la consommation,
c’est moins grave.
Recracher est indispensable lorsque l’on dé
guste ?
Oui, pour pouvoir goûter de nom
breux échantillons car si on les
absorbe à chaque fois, on serait un
peu moins concentré à la fin de la
dégustation ! Parfois, on peut faire
des séries de 15, 20 et même plus.
Donc le crachoir est nécessaire.
Et il y a une technique pour bien cracher ?
C’est pareil, ça s’apprend. II n’y a
pas de technique mais il faut s’en
traîner. C’est vrai qu’au début, on
est un peu maladroit et puis on
prend l’habitude. ■
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Reoaked, un service fûté pour les barriques
d'occasion
Depuis le 5 janvier, la marketplace Reoaked est ouverte aux transactions entre vendeurs et
acheteurs de barriques d’occasion. Pour les premiers acteurs, l’occasion fait le Baron !
Par Amélie Bimont Le 27 janvier 2023 Vitisphère.com
359 vignerons et distillateurs inscrits, plus de 5400 visiteurs sur le site et déjà de nombreuses
ventes réalisées sur le site Reoaked. - crédit photo : Tonnellerie Baron
La filière du réemploi a le vent en poupe et ce n’est pas la tonnellerie Baron qui dira le
contraire. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 20 308 barriques en lignes sur le site Reoaked,
359 vignerons et distillateurs inscrits, plus de 5400 visiteurs sur le site et déjà de nombreuses
ventes réalisées.
Après son lancement au salon Vinitech à Bordeaux en novembre, cette plateforme spécialisée
dans l’achat-revente de fûts d’occasion a entamé sa deuxième phase depuis le 5 janvier
dernier avec l’ouverture aux transactions.
Un accueil chaleureux
Après deux ans de développement, Lionel Kreff, associé de la tonnellerie Baron et cofondateur
de Reoaked, se félicite de l’accueil réservé à la plate-forme : « Nous avons
beaucoup de retours positifs de la part des vignerons, distillateurs et même des tonneliers.
Tout le monde y trouve un intérêt, c’est très prometteur ! On s'est demandé pourquoi ça
n'avait jamais été fait. »
Un lot important de 15 000 fûts va partir d’Ecosse et sera dispatché vers l’Europe de l’Est et
le Calvados. D’autres transactions ont été effectuées au départ du Portugal et de la France,
notamment du Médoc et à Sauternes. « Et les ventes ne font que débuter, d’autres sont en
cours » se réjouit Lionel Kreff. Et ce n’est pas le seul. « Le site est très bien fait, je n’ai rien à
y redire : un questionnaire, quelques photos à prendre, et après validation par Reoaked, le lot
est mis en ligne » apprécie un vigneron de Barsac, qui a vendu ses dix barriques en une
matinée.
Le vendeur, dont l’anonymat est garanti, fixe le prix de son lot en précisant la contenance,
l’origine du bois et la date de fabrication de fûts, et le type de vin qu’ils ont contenu. « Nos
fûts de Sauternes se vendent très bien aux distillateurs de whisky, et 100€ de plus par
barrique qu’en passant par l’entreprise de leasing ! C’est une vraie plus-value et je n’ai
même pas à m’occuper du transport », souligne le vigneron.
Expertise, traçabilité et conformité garanties
Après une expertise visuelle et olfactive chez le vendeur, les barriques seront acheminées au
mois de mars vers l’acquéreur, inconnu du vigneron. « Je n’ai eu aucun contact avec
l’acheteur, tout se passe par l’intermédiaire de Reoaked » précise-t-il. Et moyennant
commission, la traçabilité et la conformité sont garanties.
Pour ceux qui souhaitent réaliser des transactions et publier jusqu’à 3 offres/an, l’accès est
gratuit. En revanche, pour ceux qui souhaitent publier jusqu’à 10 offres/an et créer des alertes,
Reoked propose un accès First à 29 €/mois. Enfin, pour des offres illimitées et l’accès aux
offres avant leur mise en ligne, il faudra débourser 89€/mois. C’est l’offre Serenity.
Compte tenu du caractère international des transactions, le site est désormais accessible en
français, anglais, italien et espagnol.
Presse écrite
FRA
Famille du média : Médias professionnels
Edition : Du 27 janvier au 02
Périodicité : Hebdomadaire
fevrier 2023 P.12
Audience : N.C.
Journalistes : N.C.
Sujet du média : Tourisme-Gastronomie
Nombre de mots : 102
p. 1/1
MARKETING
Le champagne Devaux introduit un rosé dans sa gamme Terroirs de Cœur NOUVEAUTÉS
La gamme Terroirs de Cœur proposée par le champagne Devaux s'enrichit d'une cuvée
baptisée « Cœur des Bar rosé » - aux côtés de Cœur des Bar blanc de noirs et blanc de blancs
et Cœur de Nature (bio). Cette nouvelle cuvée est commercialisée seule avec le modèle des
nouveaux étuis de la gamme et/ou dans un coffret Terroirs de Cœur avec le blanc de noirs
et la cuvée bio (PVC : 44 € sans étui, 45,80€ avec étui - 132,50€ en coffret 3 cuvées). N.C.
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Web
FRA
Famille du média : Médias spécialisés grand public
Audience : 2128
Sujet du média : Tourisme-Gastronomie
27 Janvier 2023
Journalistes : -
Nombre de mots : 199
www.vinsetgastronomie.com p. 1/3
Dom Caudron
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Dom Caudron « Prédiction » 2019
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Dom Caudron
27 Janvier 2023
www.vinsetgastronomie.com p. 2/3
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Robe pâle et cristalline. Le nez est net et aérien, entre panification et poire, avec une fine touche d'évolution et une pointe
beurrée. Le palais est tendre par le dosage appuyé et la bulle fondue. La texture est souple où se pose une acidité pondérée. Le
fruit légèrement évolué nous livre la poire, la pomme confite et une note de citron sur fond de beurre et pain en finale.
Dom Caudron « Sublimité » 50/50 2011
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Dom Caudron
27 Janvier 2023
www.vinsetgastronomie.com p. 3/3
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Robe vieil or avec des reflets cuivrés. Le nez intense est typé par les fruits rouges (prune, cerise confite), le miel, la pomme
au four épicée et des épices dictées par le fût. Une vraie vinosité imposée par l'élevage teintée de beurre, de crémeux,
d'autolyse, de toast et de pain au four. Le dosage est bien intégré, les bulles sont fines et crémeuses dans une texture lisse. La
finale est tenue par la mâche du bois avec un fruit rouge mûr, des épices orientales, du toasté, des quetsches et de la pomme
au miel. Un vin prêt à boire, riche et complexe, de style oxydatif, que l'on peut aérer.
Informations
10 Rue Jean York, 51700 Passy-Grigny
https://www.domcaudron.com/
0326524517
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Visiter la Champagne en croisière :
Belmond et Ruinart s'associent pour
proposer une expérience luxueuse
Itinéraires sur mesure, détente et gastronomie, Belmond et la maison Ruinart s’associent pour
une expérience pure luxe, à découvrir dès fin mai, sur les canaux de la Champagne.
Le 27/01/2023 à 13:24 https://www.bfmtv.com/luxe/visiter-la-champagne-en-croisiere-
belmond-et-ruinart-s-associent-pour-proposer-une-experience-luxueuse_GN-
202301270397.html
Cabines glamour avec salle de bain en marbre, salon intérieur et bar à champagne, vaste pont
végétalisé pour se détendre et partager des repas somptueux et des conversations animées…
Bienvenue à bord du Coquelicot, la nouvelle péniche haut de gamme proposée par Belmond,
grand spécialiste du voyage 5 étoiles. Et, qui de mieux que Ruinart, maison de champagne la
plus ancienne du monde, pour sublimer cette proposition et rendre hommage à son héritage ?
Belmond x Ruinart 2023 © Belmond
Au cœur des paysages de Champagne, dans le confort et l'intimité de leur propre bateau de
luxe, les passagers pourront se plonger dans l'univers de la Maison de champagne alors que
leur ambassadeur leur dévoilera l'histoire, les caractéristiques et les aspects techniques de
chaque bouteille. A bord, les hôtes auront droit à un déjeuner de dégustation privé, servi par le
Chef en résidence de la Maison Ruinart, Valérie Radou, et le Chef du Coquelicot.
Véritable leçon d'art de vivre à la française, cette expérience culinaire se composera de cinq
plats de saison inspirés de la cuisine régionale et associés à des cuvées prestigieuses telles que
le Dom Ruinart Blanc de Blancs et le Dom Ruinart Rosé. Ils pourront également découvrir les
dernières initiatives de la maison en matière de développement durable à l'occasion de visites
guidées privées du vignoble historique de Taissy. Tout est ici conçu pour profiter de l'instant
présent.
Belmond x Ruinart 2023 © Belmond
Véritable sanctuaire sur l’eau, la péniche Coquelicot est aussi très exclusive : en effet, elle est
uniquement accessible sur une base de privatisation et réservée à un maximum de six
voyageurs. Détails travaillés, expérience unique et ode à la gastronomie, Belmond et Ruinart
s’accordent donc ici pour offrir un nouveau regard sur la Champagne, tout en sophistication.
Juliette Weiss