24e édition du Prix de l’Architecture et de l’Urbanisme 2022
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ÉDITO
Cette 24 e édition du Prix de l’Architecture et de l’Urbanisme de la Ville de Liège vise à récompenser des projets
exemplaires en matière d’architecture et d’urbanisme réalisés au cours des cinq dernières années sur le
territoire de la Ville de Liège.
L’appel à candidatures a rencontré un vif succès. En effet, la qualité des projets témoigne du dynamisme et
de la créativité de la Cité ardente, autant des propriétaires-commanditaires que des architectes et concepteurs-trices,
voire des entrepreneurs-es et artisans-es spécialisés-es.
Les processus d’émulation des commandes publiques ont donné naissance à des propositions qui expriment
l’excellence de l’architecture extérieure et augmentent les espaces internes et leur confort.
Les candidatures témoignent en outre d’un véritable engouement pour le réinvestissement et la revitalisation
du centre-ville, ainsi que d’une volonté de contribuer à l’embellissement du cadre urbain. Propriétaires, commerçants,
entrepreneurs et promoteurs agissent de concert avec les autorités de la Ville de Liège afin de la
rendre toujours plus belle et attractive.
Par ailleurs, de nombreux projets de restauration éveillent notre sensibilité à la mise en valeur du Patrimoine
architectural liégeois ancien, qu’il s’agisse de bâtiments d’envergure ou d’interventions plus ciblées en micro-architecture.
Rendez-vous en 2023 pour le Prix du Patrimoine et du Matrimoine et en 2024 pour célébrer la prochaine édition
du Prix de l’Architecture et de l’Urbanisme.
Échevinat des Finances, du Budget, et des Cultes,
de l'Urbanisme et du Patrimoine, de la Politique immobilière,
de l'Égalité Femmes-Hommes et du Bien-être animal de la Ville de Liège
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PRÉSENTATION
Quatre catégories ont été distinguées :
- Catégorie 1 : « Projet d’architecture-urbanisme privé avec un programme résidentiel ou majoritairement résidentiel »
- Catégorie 2 : « Projet d’architecture-urbanisme privé avec un programme non résidentiel ou majoritairement non résidentiel »
- Catégorie 3 : « Projet d’architecture-urbanisme public »
- Catégorie 4 : « Projet de microarchitecture »
Pour chaque catégorie, un.e lauréat.e a été proposé.e par le jury. Certains projets ont été également distingués
par l'octroi d'une « mention ». Le jury a, en outre, décerné le « Grand Prix de l’Architecture et de l’Urbanisme »
de l'édition 2022 pour le projet le plus emblématique.
Un prix du public a également été décerné au terme d’une campagne de votes en ligne organisée sur le site
internet dédié à l’évènement.
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LE JURY
La Première échevine de la Ville de Liège et Présidente du jury était accompagnée de :
Renaud Kinet-Poleur, Directeur du Département de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire - Ville de Liège
Olivier Lejeune, Fonctionnaire délégué et Directeur a.i. de la Direction de Liège 1 - SPW
Caroline Vervier, Architecte et attachée qualifiée à la Direction Liège 1 - SPW
Sophie Denoël, Directrice de la Direction opérationnelle de la Zone Est - AWaP
Claudine Houbart, Chargée de cours à la Faculté d’architecture - ULiège
Kay Raddatz, Chef du Département de l’Urbanisme - Communauté germanophone de Belgique
Isabel Strehel, Chef de Département, développement urbain, planification et infrastructure pour la mobilité - Ville d’Aachen
Marc Genten, Policy Officer représentant de Liège - Eurégio Meuse-Rhin
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PRIX DU PUBLIC
Le Prix du public est décerné au projet ayant récolté le plus grand nombre de votes en ligne durant la période
du 1 er décembre 2022 au 11 décembre 2022. Chaque personne a pu voter une seule et unique fois, pour l’un
des projets présentés, toutes catégories confondues.
Cette année, le projet qui remporte le prix avec 440 voix est :
RUE HIPPOLYTE CORNET 11
Auteur de projet :
Eric Vandebroek - Atelier d'Architecture
Be Mosan - Bureau d'étude en stabilité et Ingénieur
Corman-Halleux - Entreprise Générale
Maître d'ouvrage :
ASBL Ecole Fondamentale Libre de Chênée
©E. Vandebroek
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CATÉGORIE 1
PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PRIVÉ AVEC UN PROGRAMME RÉSIDENTIEL OU MAJORITAIREMENT RÉSIDENTIEL
RUE DE JOIE 84
Auteur de projet :
Be-V scs - Atelier d'architecture
Maîtres d'ouvrage :
Sylvie et Walter Haas-Burnotte
C’est une maison mitoyenne située dans le quartier du Laveu, avec son terrain en contre haut. Cette disposition
empêchait les habitants d’avoir une vue vers le jardin. Une transformation était souhaitable pour mettre
les différents pièces de vie en communication, et créer une nouvelle relation avec la végétation tout en augmentant
l’apport de lumière. L’ancienne terrasse à été recouverte pour dilater le séjour sur toute la largeur
disponible. La nouvelle façade vitrée offre une vue sur les arbres et le ciel, par un jeu de marches et de terrasses
intermédiaires. Le mur de soutènement principal se révèle comme une autre façade visible depuis le
séjour. Le matériau auto-patinable utilisée en façade arrière permet aux nouveaux éléments de se fondre dans
la végétation et les façades environnantes. L’intervention a permis d’améliorer considérablement et durablement
la qualité de vie dans cette maison unifamiliale traditionnelle.
©Be-V
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RUE DE LA CHAÎNE 101
Auteurs de projet :
Bruno Sacré - Architecte, Sequoia - Menuisier
Henri Doome - Couvreur, Van Lierop Electric - Electricité
Maîtres d'ouvrage :
Isabelle et Olivier Debie-Lorigenne
Peau sensible ou comment habiller un bâtiment vétuste, inconfortable car déprécié par un manque d’isolation, une
infinité de ponts thermiques et infiltrations, aux murs bombés, fissurés, hors plomb et aux baies irrégulières, afin
de le parer d’une enveloppe qui techniquement s’adapte à ce relief chaotique, utilise une technique d’isolation
écologique qui en épouse les méandres, intègre la toiture à versants sans oublier de lui garder, au travers d’une
architecture résolument contemporaine, son côté vibrant et chaleureux. Une création de haute couture, un vêtement
de bois ajouré pour dialoguer avec la nature, du pur sur mesures où pas un cm² n’est le même que son voisin, mis
au point et réalisé par tous avec rigueur et passion. Architecture, l’art au service de la technique. Et vice-versa.
©B. Sacré
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RUE DE MORESNET 10
Auteur de projet :
Diip_architectes - Architecte
Maître d'ouvrage :
Pierre Willem
Le terrain d'origine est composé d'une maison à rue, d'une annexe et d'un atelier en fond de parcelle. Le
maître de l'ouvrage souhaite exploiter la surface à son maximum en y intégrant des appartements. Trois logements
sont dès lors aménagés, apportant les qualités d’équipements, d’intimité, de lumière et d’espace
nécessaires. Chaque appartement dispose d'un espace privatif extérieur tandis que l'ensemble propose une
mixité de logements. L'organisation du plan induit des appartements fonctionnels aux séjours généreux. Au
rez-de-chaussée sont aménagés un espace commun pour ranger les vélos ainsi qu’un appartement une
chambre traversant avec accès au jardin. Le premier étage accueille un appartement deux chambres traversant
avec accès au jardin. Le deuxième étage et les combles sont fusionnés afin de recevoir un duplex de trois
chambres traversant avec accès à une terrasse. La toiture arrière est remontée afin de garantir les hauteurs
d’usage minimales dans les chambres et la salle de bain.
©M. Litt
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RUE DES BERGERS 60
Auteur de projet :
Johanne Hubin - Architecte
Maîtres d'ouvrage :
Johanne et Dany Hubin-Silvestre
Au pied d’un terril, à quelques minutes à vélo du centre-ville, ce projet naît d’un coup de coeur pour un terrain
enclavé redevenu friche. L’habitation s’implante sur les traces d’une ruine, au plus proche du relief naturel,
elle s’organise en demi niveaux. Le dessin s’inspire des lignes du paysage, se sculpte suivant les limites du
site, créant un volume différent à chaque angle de vue, des espaces de vie empreints du lieu. Vu la complexité
d’accès, la construction en ossature bois est une évidence. L’habillage en bardeaux de cèdre brut se veut
naturel et multiple à l’instar de nos amis qui l’ont réalisé tel un puzzle géant.
©F. Rouwette
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RUE DES GLACIS 185
Auteur de projet :
Atelier Nord - Architecte
Maîtres d'ouvrage :
Françoise et Louis Schockert-Thomas
L'agrandissement de la maison Schockert-Thomas a été pensé comme l'étirement du volume existant sur
l'annexe existante. Le programme prévoit une nouvelle pièce de vie ouverte sur la nature, une grande terrasse,
un petit local de service, deux chambres et une salle de bain supplémentaires. Toutes les parties rajoutées,
à l'exception du pignon obligatoirement en maçonnerie, sont construites en structure bois, isolée en fibre de
bois et bardées en cèdre.Les maçonneries ont été isolées par l'extérieur et crépies. Les nouvelles surfaces
créées sont de plein-pied avec celles existantes. Le salon est largement ouvert sur le parc de la Citadelle situé
de l'autre côté de la rue. L'arrière de la maison est ouvert sur le jardin et le Fond-des-Tawes.
©L. Schockert
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RUE DES RAMIERS 6
Auteur de projet :
Green Architecture & Design - Architecte
Maître d'ouvrage :
Isabelle Lachaussée
Le projet consistait en la création d'une habitation unifamiliale quatre façades dans le nouveau lotissement
de Fayembois. Le maître de l'ouvrage souhaitait une habitation compacte, contemporaine, minimaliste et peu
énergivore. Nous avons donc opté pour un design le plus minimaliste possible et compact. Les ouvertures
sont établies de manière précises afin d'optimiser l'apport de lumière naturelle en traitant majoritairement
certaines en bandeaux et d'obtenir un maximum de gains solaires passifs par de grandes baies en tenant
compte des surchauffes estivales ; une toiture plate secondaire partant de la façade avant et se repliant sur la
façade arrière termine en terrasse couverte pour annuler les effets de la surchauffe sur la grande baie arrière.
Le matériau principal mis en place est le crépis qui permet d'avoir une effet minimaliste et compact. Un bois
traité a également été mis œuvre en second matériaux pour effectuer à certains endroit une transition nette
et chaleureuse. La toiture principale est plate permettant de cacher les panneaux solaires et d'en placer un
maximum. Au niveau du programme : quatre chambres dont une au rez-de-chaussée. Un séjour ouvert , un car
port, une cave et une terrasse couverte. Au niveau des performances énergétiques : une pompe à chaleur avec
refroidissement par le sol possible, un chauffage sol, une VMC double flux et des panneaux photovoltaïque.
L'habitation a été créée avec plusieurs détails architecturaux toujours dans un but minimaliste.
©Green Architecture
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RUE ELISE GRANDPREZ 12
Auteurs de projet :
Huguette Dumalin - Architecte, Xavier Meyers - Charpentier/couvreur
Mersch A & Co SA - Menuiseries extérieures
Maîtres d'ouvrage :
Nadine et Jean-Yves Boulanger-Dumalin
L'extension vise à agrandir l'espace du séjour existant, et non à lui adjoindre une pièce supplémentaire.
Connexion intérieur/extérieur améliorée et amplifiée (suppression des différences de niveau intérieur/extérieur).
Intervention minimaliste sur l'existant (maintien du muret mitoyen et pergola, du pavement terrasses,
adaptation de l'escalier vers le sous-sol). Davantage encore de lumière (paroi vitrée hauteur plancher/plafond
sur le développement complet de l'extension). Confort thermique et visuel accrus (poêle à pellets, toiture végétalisée).
©H. Dumalin
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Auteurs de projet :
Eric Vandebroek - Atelier d'Architecture, Cobatty - Entreprise Générale
Stabili D. - Bureau d'étude en stabilité - Ingénieur
RUE JACOB-MAKOY 48
Pour remplacer une extension des années 80 qui avait fort vieilli et surtout qui confinait la cuisine dans l'annexe
originelle, il fallait que le nouvel espace cuisine réponde aux critères actuels de cette famille nombreuse.
La nouvelle extension s'ouvre donc au maximum sur le jardin montant et surtout englobe la cuisine pour créer
un espace familial lumineux et multifonction. Avec les deux côtés totalement vitrés, l'architecture se veut la
plus minimaliste possible pour estomper au maximum les barrières intérieures/extérieures, d'autant lorsque
les deux coulissants sont ouverts par beau temps. Des protections solaires naturelle (un platane palissé horizontalement)
et architecturale (un débordement de toiture) limitent la surchauffe en été. Sans feuilles sur le
platane et avec des rayons plus bas, le soleil offre, aux autres saisons, un apport calorifique bienvenu.
©E. Vandebroek
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RUE NAGELMACKERS 11
Auteurs de projet :
Olivier Fourneau Architectes
Corman-Halleux et Fils - Entreprise générale
Maître d'ouvrage :
Under The Roof
Le projet propose une attitude ambitieuse mais respectueuse des modes de vie existants, en évitant de stigmatiser
les constructions voisines, par ses qualités d’intégration. Au niveau de l’habitat, nous avons privilégié une
mixité de logements confortables. Pour les surfaces inférieures, nous avons tenté de créer des lieux marquants,
positifs, ouverts sur l’espace public et la Meuse. Ils se caractérisent par une forte transparence et par une spatialité
riche. Afin de marquer l’angle avec conviction et d’assumer une fermeture de l’îlot cohérente, le projet complète
la couronne bâtie par un gabarit unitaire franc assumant le passage d’une échelle de typologie et gabarits.
Le gabarit, massif aux étages pour la partie logement de la programmation, se dégage pour libérer les deux premiers
niveaux. La démarche vise à intégrer spatialement et visuellement les espaces du rez-de-chaussée et de
l’étage à l’espace public. Enfin, le couronnement de l’immeuble, constitué du grand duplex, est traité avec une
structure plus légère, tissant des liens discrets avec la structure et le caractère plus vitré de l’immeuble voisin.
Le soir, ce volume lumineux assume pleinement son rôle de repère visuel.
©C. Dethier
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QUAI GODEFROID KURTH 3
Auteur de projet :
Olivier Fourneau Architectes
Maîtres d'ouvrage :
Charlotte et François Diliberto-Quevedo
Le projet a consisté à transformer cet édifice néoclassique pour le mettre en relation avec le jardin, situé en
net contrebas. Pour ce faire, le programme existant a été décalé de deux étages vers le bas, formant ainsi un
triplex dont le séjour est de plain-pied avec les espaces extérieurs. Le nouveau volume est réalisé en ossature-bois.
Il est largement vitré au Sud vers le jardin. Sa double hauteur permet de réaliser la relation entre les
étages rez-de-chaussée et rez-de-jardin tout en maintenant des vues du salon vers l'intérieur d'îlot. La petite
annexe existante est intégrée dans le nouveau volume. Une terrasse couverte est positionnée sous l'annexe
existante, permettant une prolongation visuelle du séjour.
©L. Brandajs
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RUE DE LA CHAÎNE 11
Auteurs de projet :
William Thines - Architecte / Atelier Naos - Menuisier
Christian Glineur - Entrepreneur
Maître d'ouvrage :
Mélanie et Antoine Dominique-Nicaise
Cette maison de rangé de type ouvrière construite dans les années 1900 s'organise de façon longitudinale. Dans
cette configuration les pièces de vie se suivent depuis la rue vers le jardin. Dans la continuité de ces espaces
une extension a été reconstruite pour y accueillir la cuisine ouverte sur l'extérieur.
Afin de rendre les espaces plus spacieux et plus lumineux, les murs transversaux ont été démolis ainsi que le mur
de la cage d'escalier pour ouvrir les espaces de circulation et permettant d'amener de la lumière dans cette pièce
depuis le hall. La séparation des espaces se fait de façon discrète par le traitement des sols et par la conception
de mobilier prenant naissance sur les traces du cloisonnement d'origine.
©W. Thines
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PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PRIVÉ AVEC UN PROGRAMME RÉSIDENTIEL OU MAJORITAIREMENT RÉSIDENTIEL
MENTION
RUE LAIRESSE 93
Auteurs de projet :
Lorigami Architecture,
Bonten s.a. - Entreprise générale gros-œuvre, toitures, ossatures bois, bardages, châssis,
Thierry Daene - Sanitaire, Chauffage, Ventilation, Salvatore Salvatore - Electricité
Maîtres d'ouvrage :
Hanna et Adrien Kölbel-Lambinet
Ce projet est la concrétisation d’une démarche visant à réhabiliter une grande maison avec deux étages et des
combles non aménagés en valorisant et rationnalisant l’existant afin d’y loger une famille nombreuse. Au rez-dechaussée,
une très longue annexe étroite a été démolie pour créer une nouvelle interface plus large avec les espaces
extérieurs. Cette intervention permet de créer une terrasse ample et conviviale de plain-pied en connexion
directe avec la maison. L’espace salle à manger - cuisine devient ainsi un lieu de rassemblement vivant inondé
de lumière. La façade arrière des étages est revêtue de liège, un matériau naturel combinant isolation et finition.
La toiture principale de la maison a été entièrement renouvelée et le pan avant rehaussée pour permettre l’appropriation
des combles.
©KL
Avant
©KL
Après
©KL
20
Avant
Après
Après
Après
©KL ©KL
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PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PRIVÉ AVEC UN PROGRAMME RÉSIDENTIEL OU MAJORITAIREMENT RÉSIDENTIEL
MENTION
BOULEVARD D'AVROY 24/011
Auteur de projet :
Post-a Architecture - Architecte
Maître d'ouvrage :
Pierre Esser
Situé au premier étage d’un immeuble des années 60, ce projet de reconversion raconte l’histoire d’une dérive
conceptuelle du modernisme et démontre qu’il existe une opportunité de réhabilitation pour ce patrimoine bâti
issu de la promotion immobilière de la fin du XX e siècle.
©C. Dethier
©C. Dethier
Avant
©M. Coq
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©C. Dethier
©C. Dethier ©C. Dethier
©C. Dethier ©C. Dethier
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PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PRIVÉ AVEC UN PROGRAMME RÉSIDENTIEL OU MAJORITAIREMENT RÉSIDENTIEL
LE LAURÉAT
RUE RENARDI 192
Auteurs de projet :
Atelier d'Architecture Tribolet, AVLN sprl - Spécialiste Lamellé collé
Michel Linchet sprl - Menuiserie extérieure, Jean Bay sprl - Couverture
Maîtres d'ouvrage :
Emile et Fanny Tribolet-Henin
Logée entre les courbes des terrils du Thier-à-Liège, la maisonnette existante est ancrée solidement dans le relief
pentu de la propriété. L’environnement naturel est exceptionnel. Des défauts de l’ancienne construction vont naître
les fondements du projet. Pour pallier au besoin de lumière et à la sensation d’étouffement, une nouvelle enveloppe
constituée de bois et de verre, est superposée à l’ancienne. La construction existante est alors perçue comme précieusement
préservée. Désormais, la lumière, la nature et les saisons s’invitent au cœur de la maison. Les façades
de verre sont un paysage changeant qui apporte à la fois douceur et vie à l’habitation.
©L. Brendajs
Avant
©E. Tribolet
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©E. Tribolet
©F. Brix
©H. Colette
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CATÉGORIE 2
PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PRIVÉ AVEC UN PROGRAMME NON RÉSIDENTIEL OU MAJORITAIREMENT NON RÉSIDENTIEL
BOULEVARD EMILE DE LAVELEYE 36
Auteur de projet :
Jonathan Renson srl - Architecte
Maître d'ouvrage :
Marine Pans
Ce projet vise à transformer une maison de maître pour y créer un cabinet médical, deux cabinets d’orthodontie
et deux logements. Le défi premier était d’assurer les spécificités des espaces de travail avec la
morphologie de cette maison mitoyenne. Ensuite, la volonté était de sublimer le caractère et la prestance de
cette maison de maître tout en l’associant à une esthétique contemporaine et épurée du projet. Pour ce, des
matériaux nobles aux teintes s’associant parfaitement aux éléments authentiques du bâtiment sont employés.
L’ensemble offre des espaces de travail harmonieux, lumineux et fonctionnels.
©C. Dethier
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QUAI EDOUARD VAN BENEDEN 1
Auteurs de projet :
Olivier Fourneau Architectes
Corman-Halleux et Fils SPRL - Entrerprise générale
Maître d'ouvrage :
Famille Van Damme
Inoccupé pendant de nombreuses années, l'immeuble a fait l'objet d'une transformation en profondeur, dans
un premier temps, par la création de surfaces privées aux étages et, tout récemment, par la réhabilitation
d'une surface HORECA au rez-de-chaussée. Le projet tire parti des vues sur la Meuse, met en relation celle-ci
avec le bar grâce au sol surélevé, la création d'une mezzanine et la présence de grandes baies vitrées avec
ouverture à guillotine. Tout particulièrement, l'accent a été mis sur une volonté de créer un lieu révélant les
différentes strates de vie du bâtiment, ses transformation successives (bétons, maçonneries de terre cuite
remaniées, …) ainsi que de respecter la volumétrie d’origine tout en y ajoutant un système de circulation verticale
de qualité. L'ensemble, avec sa décoration personnalisée, fait du bar à vin un lieu lumineux, généreux,
convivial et où le plaisir de s'attarder et de partager se ressent à chaque instant.
©C. Dethier
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RUE HULLOS 115A
Auteur de projet :
Giga Architectures - Architectes
Maîtres d'ouvrage :
Estelle et Emilie Gathy-Gilliard
Quand nous avons découvert cet atelier abandonné dans un lieu qui nous était inconnu à Liège, nous ne cherchions
pas vraiment à investir. Mais nous avons été séduites par la beauté du lieu et avons immédiatement eu
l'envie d'y installer notre bureau d’architecture. Mais pas uniquement. En voyant l’espace sous toiture, muni
d'une belle ferme de charpente en bois, nous y avons vu un lieu magnifique pour donner des cours de danse ou
de yoga. Nous avons aussi imaginé partager nos bureaux avec d’autres indépendants, en proposant quelques
postes de travail en co-working. Ce serait un lieu de partage qui rassemble des personnes de milieux variés. Un
espace où se mêlent travail et loisirs. Un lieu de rencontre où l’on partage. Des cours de sport, de yoga, de danse,
des séminaires en hypnothérapie, des ateliers en psychologie, des ateliers parents-enfants sont organisés. La
maison médicale du quartier, une maison des jeunes utilisent l’espace tout comme des coworkeurs. Ce projet
architectural tente d’apporter une solution à l’une des difficultés de cette époque, de cette culture et de cette
société de croissance dans laquelle nous vivons : il nous permet de ralentir dans cette cadence de vie infernale.
©E. Ledure
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RUE MAGHIN 95
Auteur de projet :
Johanne Hubin - Architecte
Maîtres d'ouvrage :
Claire et Pierre Nicolas Nanty-Bourcier
Dans le quartier Nord de Liège, sur une parcelle mitoyenne entièrement construite naît le projet de « La
Grande Ourse ». Le rez-de-chaussée de la maison, occupé par un ancien garage, est totalement transformé
pour accueillir la librairie et un atelier ; les étages étant dédiés au logement des libraires. Une cour intérieure
est créée pour apporter lumière et respiration aux nouveaux espaces. En réponse aux châssis existants et aux
origines norvégienne de la libraire, les menuiseries et nouvelles façades arborent le rouge scandinave. Mis à
part quelques pièces chinées, les mobiliers sont conçus sur mesure et réalisés par des artisans du quartier. Le
Repaire attenant à la librairie permet à « La Grande Ourse » d’organiser des rencontres, expositions, ateliers
intergénérationnels et même des concerts.
©J. Hubin
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RUE SAINT-THOMAS 2
Auteur de projet :
Diip Architectes
Maître d'ouvrage :
Diip Architectes
La fonctionnalité est mise en avant afin de répondre aux standards de confort actuels : isolation, ventilation,
éclairage, espace extérieur, ... Ce bâtiment mono-façade est légèrement agrandi à l’arrière afin de réaliser
chaque entresol un local de service pour les pièces de vie, accessible depuis la cage d’escalier. Une terrasse a
été installée sur le dernier niveau. La façade avant est conservée pour ses caractéristiques « traditionnelles ».
Cependant, afin de pérenniser celle-ci, un ragréage important est indispensable. Elle est donc mise en peinture
blanche afin d’homogénéiser l’ensemble de surface. Un bois de teinte naturelle est utilisé pour les menuiseries
extérieures, et les pierres de taille sont nettoyées afin de retrouver la teinte naturelle. Pour l’ensemble des autres
parois, l’isolation oblige la pose d’un parement neuf en ardoise de teinte grise clair. L’imposte commerciale et
la corniche existante seront conservées et remise au blanc afin de préserver l’identité originelle de la maison.
©M. Litt
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PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PRIVÉ AVEC UN PROGRAMME NON RÉSIDENTIEL OU MAJORITAIREMENT NON RÉSIDENTIEL
MENTION
RUE DES BAYARDS 67
Auteurs de projet :
Substra Architectures srl, BSP Construction SA - Entreprise Générale
Frédéric Cerfontaines - BEC Bureau d'Etudes Cerfontaines SPRL, W. Alter - Soutien financier
Maître d'ouvrage :
Les Biens Communaux srl
Ce projet est la première réalisation de la coopérative immobilière « Les Biens Communaux ». Il consiste en
la rénovation d'un bâtiment industriel laissé à l'abandon en ruche associative et créative ; soit un espace
accueillant un atelier de mécanique vélo, des bureaux d'associations mais également des lieux partagés de
réunion et de partage des activités de tous les acteurs travaillant sur le site. Le bâtiment a fait l'objet d'une
rénovation lourde sur les aspects spatiaux et techniques. La rénovation des lieux a été réalisée à l'aide de
matériaux naturels apportant de la chaleur aux espaces intérieurs tout en mettant en valeur les structures
industrielles conservées. Du point de vue technique, une isolation performante, la récupération des eaux de
pluie et un système de chauffage par pompe à chaleur ont été mis en place.
©N. Bomal
Avant
©N. Bomal
Après
©N. Bomal
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©N. Bomal
©N. Bomal ©N. Bomal
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PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PRIVÉ AVEC UN PROGRAMME NON RÉSIDENTIEL OU MAJORITAIREMENT NON RÉSIDENTIEL
MENTION
EN FÉRONSTRÉE 54
Auteurs de projet :
Assar l'Atelier Architects srl
Pierre Berger - Bureau d'études - Ingénieurs
Maître d'ouvrage :
Renaud Jamar de Bolzee
Le projet « Féronstrée 54 » a reconverti l’ancien magasin de l’« Innovation ». Le bâtiment était auparavant
utilisé comme lieu de stockage d’archives, soit un potentiel sous exploité au regard de son emplacement et
de sa taille. Dans une volonté de mixité fonctionnelle, nous avons choisi de conserver un socle commercial au
rez-de-chaussée et de convertir les étages en bureaux les plus modulables possible. Le bâtiment étant très
profond, nous avons créé un grand atrium central qui permet aux bureaux de bénéficier d’une lumière naturelle
généreuse. Les éléments en béton architectonique existants, fins et raffinés, inspirés des structures en pierre
naturelle de l’architecture mosane ont été conservés, tandis qu’une nouvelle façade en verre, en recul par
rapport à ces éléments, a été mise en œuvre.
©assar
©assar
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©assar
©assar
©assar ©assar
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PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PRIVÉ AVEC UN PROGRAMME NON RÉSIDENTIEL OU MAJORITAIREMENT NON RÉSIDENTIEL
LE LAURÉAT
BOULEVARD DE LA SAUVENIÈRE 135
Auteur de projet :
Antoine Deprez R9 Studio - Architectes
Maître d'ouvrage :
Dean Mitchell
L’immeuble avait été transformé à de multiples reprises sans réflexion globale en oubliant les appartements au fur et
à mesure. Une cage d’escalier centrale dessert l’immeuble avec un ascenseur « Jaspar » de 1938. Les trois étages
d’appartements sont abandonnés depuis fin des années 90. L’objectif était de transformer l’ensemble du bâtiment
afin d’accueillir les bureaux de l’entreprise « Eteamsys », tout en apportant les techniques actuelles (double flux
dans tout l’immeuble, double vitrage, isolation, etc.). Concernant la transformation du bâtiment, les différents étages
ont été décloisonnés, en réalisant plusieurs ouvertures, généreuses ou discrètes en fonction des lieux. Ces nouvelles
configurations permettent de meilleures communications entre les espaces, tout en leur laissant à chacun leur identité.
Un des plus du projet est d’avoir transformé les volumes des anciens sanitaires « greffés » en façade arrière au
milieu du XXe siècle, en terrasses extérieures couvertes pour chaque niveau. Ceci représentant une plus value d’une
part pour la façade, et d’autre part pour le bien-être des employés, qui, même en centre ville, bénéficient d’espaces
extérieurs. La façade à rue, défigurée lors d’une intervention précédente, a été remodelée de manière sobre et élégante,
tout en conservant sa structure originelle, telle que la grande hauteur de la porte du porche d’entrée, ou les
trumeaux de la grande ouverture du rez-de-chaussée.
©C. Dethier
©C. Dethier
©C. Dethier
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©C. Dethier
©C. Dethier ©C. Dethier
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CATÉGORIE 3
PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PUBLIC
AVENUE DE LA CROIX-ROUGE 1-7
Auteurs de projet :
Ass. mom. : Altiplan° Architects scrl/Bag-Greisch Bureau
d'Architecture et Ingénieurs en stabilité
Lemaire - Bureau de stabilité, Technique spéciales
Maître d'ouvrage :
Filiale Immobilière Publique
Le nouvel îlot est appelé à jouer un rôle essentiel dans la dynamique de requalification du site de Droixhe,
inspiré en son temps par le Corbusier puis tombé petit à petit dans la désuétude. Il traduit la promesse d’un
renouveau devenu concret, l’espoir visible du changement pour les habitants, l’attention accordée au développement
urbain du quartier. Le premier volet de 108 logements est le résultat d’un processus de 6 ans. La
dernière phase devrait être concrétisée prochainement, refermant alors l’îlot.
©G. de Kinder
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BOULEVARD PATIENCE ET BEAUJONC 2
Auteurs de projet :
SM Assar Architects - Artau architectures
Greisch - Bureau d'Architecture et Ingénieurs en stabilité
Maître d'ouvrage :
Groupe Santé CHC
La nouvelle clinique du Montlégia, d’une surface approximative de 113.000 m² , regroupe en un lieu les activités
de trois hôpitaux pour une capacité de près de 900 lits. Des réflexions importantes sur l’organisation
interne ont fondé le projet, notamment par la création d’un pôle mère-enfant dissocié des services adultes,
par la juxtaposition des services médico-techniques, mais aussi par les simplifications et dissociations des flux
internes avec la création d’une rue publique et d’un axe médical. L’optimisation spatiale a permis de dégager
du terrain pour la création de zone d’activité, d’un écoquartier et de logements sur la place des Marronniers.
Pour rendre l’accès plus aisé et rapide, le site a été connecté à l’autoroute par la création d’un pont et de
voies d’entrées et de sorties.
©assar
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RUE DU BEAU-MUR 9
Auteur de projet :
Ville de Liège - Bâtiments communaux
Maître d'ouvrage :
Ville de Liège
Le projet d'extension d'un gabarit de R+2, s'intègre au site par la prise en compte du patrimoine arboré
préservé (marronniers centenaires) par l'aspect esthétique des matériaux mis en œuvre (zinc vert, briques
et capot coloré de certains élément de façade vitré qui confère une note colorée et ludique au projet). A
l'intérieur du nouveau volume, le traitement des circulations et de la cage d'escalier nous projettent dans
une vision 3D d'un tableau de Mondrian.
©L. Delincé
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RUE DE LA CHARRETTE 110
Auteur de projet :
Bureau d'étude CHU Liège
Maître d'ouvrage :
CHU-asbl Valensart
Le soubassement est réalisé en briques de teinte brun foncé et présentant un aspect rugueux qui ancre le
bâtiment dans le sol, s’intègre au sol argilo-schisteux et, selon la position du soleil, offre un jeu d’ombre
et de lumière captivant. L’entrée et les trois boîtes correspondant aux trois sections sont réalisées en total
contraste avec ce soubassement et sont mises en évidence par l’utilisation d’un matériau lisse et coloré. En
ce qui concerne l’aménagement intérieur, les trois sections sont traitées avec la même philosophie, de manière
à ce que l’enfant ne soit pas totalement dépaysé lorsqu’il passe d’une section à l’autre ; les mobiliers
sont traités sobrement en stratifié blanc avec chant en bois clair, la couleur étant apportée par les objets de
puériculture et les jeux. Dans ces sections, les faux-plafonds sont traités de manière à accentuer l’ouverture
vers la nature environnante. Toujours dans l’optique d’intégrer l’enfant dans la nature, les plafonds des
chambres sont traités comme des ciels étoilés au moyen de fibres optiques intégrées dans un faux-plafond
de teinte foncée. Le programme se développe sur deux niveaux. Au niveau 0, nous trouvons toute la partie
accueil enfance comprenant les trois sections, les chambres de repos et des terrasses de jeux surveillées.
Au niveau -1 se situent les zones administratives, logistiques et techniques.
©Val
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RUE HIPPOLYTE CORNET 11
Auteurs de projet :
Eric Vandebroek - Atelier d'Architecture
Be Mosan - Bureau d'étude en stabilité et Ingénieur
Corman-Halleux - Entreprise Générale
Maître d'ouvrage :
ASBL Ecole Fondamentale Libre de Chênée
Par manque de place et pour faire face aux exigences actuelles, l'Ecole Primaire Libre de Chênée devait
impérativement agrandir ses bâtiments, datant de 1985, pour une salle des professeurs, un réfectoire et
des salles de classe. La singularité de cette extension en toiture aux très bonnes perfomances énergétiques
est d'avoir été légèrement déportée vers la rue afin de limiter l'impact d'emmurement de la cour en créant
une architecture en gradin moins oppressante (préau-volume existant-nouvel étage). La façade rue Cornet
étant exposée au soleil pendant toute la matinée, le débordement du nouvel étage, des stores extérieurs
pour le nouvel étage et une coursive en caillebotis métallique intégrée à la structure métallique permettent
de limiter les risques de surchauffe. Une nouvelle entrée à la jonction des deux ailes réservée aux élèves et
en direct avec la cour permet l'accès PMR aux fonctions principales et à quatre classes.
©E. Van de Broek
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RUE NESTO MICHEL 3-17
Auteurs de projet :
Formes et espaces - atelier d'architecture srl
d.s. Daniel Stoffels sprl - Entrepreneur
Maître d'ouvrage :
Le Logis Social de Liège
Construction de huit habitations unifamiliales dans le cadre du développement urbanistique du quartier rue
Nesto Michel dans lequel plusieurs nouvelles constructions destinées au logement sont en cours de réalisation
ou en phase projet. Le projet s’implante sur un terrain à forte déclivité, formant un talus jusque la ruelle
Falihe. Le projet de construire deux ensembles de quatre maisons mitoyennes a été retenu. Les immeubles
les plus hauts (maisons cinq chambres) sont groupés au centre, les plus bas étant rejetés aux extrémités de
l’ensemble. Une zone de recul est aménagée à front de voirie et un jardinet en partie arrière. Les façades à rue
sont orientées sud-est et bénéficient chacune d'une terrasse. Toutes les maisons sont conçues sur le même
plan, les logements cinq chambres bénéficiant d’un étage supplémentaire en retrait de la façade à rue pour
une meilleure intégration visuelle.
©M. Zwéber
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RUE RENNEQUIN SUALEM 15
Auteurs de projet :
Fontaine² - Architecte, G. Collard SA - Entreprise générale
Lemaire - Bureau de stabilité, Techniques Spéciales et PEB
Maître d'ouvrage :
Collège Sainte-Véronique
Dans le cadre du Masterplan initié par le groupe scolaire en 2015, la nécessité de restructurer l’école secondaire
s’est imposé pour répondre aux futurs objectifs du pacte d’excellence de l’enseignement. L’implantation
d’un nouveau bâtiment de 18 classes et d’une grande salle polyvalente a été étudiée pour s’insérer en périphérie
de l’îlot urbain densément construit en permettant de conserver un jardin central pour les cours de
récréation. Le rez-de-jardin est évidé pour proposer une transparence entre l’espace rue et le jardin végétalisé
et pour permettre l’utilisation comme préau de la surface de la nouvelle construction.
©Fontaine 2
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PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PUBLIC
MENTION
RUE DU SERGENT MERX 121
Auteur de projet :
AAEG sprl - Architecte, BPC - Entrepreneur
Maître d'ouvrage :
Ville de Liège
L’architecture du commissariat projette à la fois une image forte, en accord avec son temps et avec sa fonction,
mais aussi une image de souplesse et de légèreté facilitant l’intégration sociale dans le site. Toute la
conception s’est basée sur un jeu de dualités : Dualité de forme d’une part : le caractère rectiligne et orthogonal
du soubassement est en opposition avec la douceur et la légèreté du volume de bureau de l’étage tout
en courbe. De plus, l’espace généré sous le porte-à-faux se veut « protecteur » et accueille les visiteurs vers
l’entrée principale. Dualité de matériaux d’autre part : par l’emploi du béton architectonique, qui confère à
l’ensemble une force, toujours en relation avec la fonction, en opposition avec le bardage en bois qui permet
une perception plus « chaleureuse » de ce volume. Nous avons également souhaité mettre en oeuvre des matériaux
faciles d’entretien, durables et produits dans nos régions.
©B. Valentin
©B. Valentin
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©B. Valentin
©B. Valentin ©B. Valentin
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PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PUBLIC
MENTION
RUE DÉSIRÉ SIMONIS 39-45
Auteur de projet :
Formes et Espaces - Atelier d'architecture srl
Maître d'ouvrage :
Le Logis Social de Liège
Le bâtiment compte 4 entrées qui donnent accès chacune à 4 niveaux dans lesquels sont répartis 32 appartements
comprenant 1, 2, 3 ou 4 chambres. Les cuisines, exigües comprennent chacune une petite terrasse.
Les façades, principalement constituées de briques jaunes, sont typiques des années 50. Un parking sauvage
s'est improvisé entre l'immeuble et l'espace publique. L'étude du dossier a été confiée à l'atelier d'architecture
« Formes et Espaces srl ». Le projet de façades proposé est constitué d’une surface de crépi clair et de
surfaces de bardage de zinc de cinq teintes différentes. L’une d’entre-elle est allouée à chaque entrée et sa
cage d’escalier, alors que l’ensemble des cinq couleurs sont utilisées pour fermer les anciennes terrasses au
profit de l’extension des cuisines. La zone de parking est rendue aux piétons, les véhicules étant autorisés à
empiéter sur l’ancien trottoir.
©M. Zwéber
©M. Zwéber
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©M. Zwéber
Avant
©M. Zwéber ©M. Zwéber
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PROJET D’ARCHITECTURE-URBANISME PUBLIC
LE LAURÉAT
RUE SAINT-GILLES 173
Auteurs de projet :
Atelier 229 sprl - Architecte, Stabili.D - Ingénieur en stabilité
Valentin Hautot - Ingénieur en techniques spéciales, S.A. Duchêne - Entreprise générale
Maître d'ouvrage :
ULiège
Implantation/programmation : Le projet s’implante en front de la rue Saint-Gilles, ce qui marque ainsi la volonté de
l’université de s’affirmer dans le centre-ville. Le volume joue avec différents gabarits, passant de rez-de-chaussée
à R+5 afin de répondre au mieux au contexte urbain dense. Les espaces d’enseignement s’implantent aux premiers
niveaux afin d’optimiser les flux des étudiants et les bureaux profitent eux du calme des niveaux supérieurs. Les
salles de classe se situe en façade Nord, afin de bénéficier de la meilleure lumière naturelle. La « bande active » se
développe en façade Sud abritant espace de circulation et de convivialité tout en intégrant au droit des drainantes
techniques des zones de travail collectif et individuel.
Flexibilité/adaptabilité : La rationalité structurelle offre un aménagement de l’espace riche et varié ainsi que grande
flexibilité dans le temps.
Matérialité : La façade avant en béton architectonique répond au caractère urbain tandis que les façades polycarbonates
jouent avec la lumière. Au niveau intérieur, la chaleur du bois bardant la « bande active » vient contraster le
béton en ponctuant les espaces de circulation/convivialité
©T. Van de Velde
©T. Van de Velde
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©T. Van de Velde
©T. Van de Velde ©T. Van de Velde
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CATÉGORIE 4
Projet de microarchitecture
QUAI BANNING 6
Auteurs de projet :
Helium3 - Architecte, Corman-Halleux et Fils - Entreprise générale
Delta Thermic - Entreprise HVAC
Maître d'ouvrage :
SPI
Le projet concerne l'aménagement de 1.500 m² de bureaux et espaces de co-working selon les principes NWOW dans
le bâtiment du Génie Civil, sur l’ancien site universitaire du Val Benoit par les architectes Baumans-Deffet et Alain Dirix.
Une surface de 1.500 m² restait à aménager dans l’aile du bâtiment dédiée au service d’hydraulique, dont seule l’enveloppe
avait fait l’objet de travaux. La SPI a souhaité y aménager des cellules de bureaux et un plateau de co-working
organisés selon les concepts du NWOW. Le projet regorge d’interventions symboliques en mémoire du passé : un jeu
de couleur au sol montre la trace du bassin de carène, les luminaires en forme de vagues ou montés sur un réseau de
canalisations en cuivre ramènent au thème de l’eau. C’est dans la zone de détente et de rencontre que l’essence du
lieu est la plus marquée. On se trouve dans un espace à la hauteur sous plafond impressionnante accentuée par une
fresque colorée réalisée par l’artiste Oli B. L’escalier en colimaçon a été restauré et donne accès à une salle de réunion.
©Oli B
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RUE DE LA LOI 48
Auteurs de projet :
Binario architectes, Stabili.D - Ingénieur en stabilité
Zeugma Engineering - Techniques spéciales
Maître d'ouvrage :
ASBL Ecole Saint-André Outremeuse
Quatre nouvelles classes créées à l’étage d’une aile de l’école. La circulation a dû être déportée à l’extérieur
du bâtiment via une coursive métallique. Cette coursive s’appuie sur de fines colonnes en limitant son emprise
dans les espaces de jeux. Elle joue le rôle de pare-soleil pour les classes exposées au sud. Elle devient aussi
le support pour végétaliser la cour et « mettre en scène » les parcours des élèves sur une façade « dynamique
». L’escalier se faufile entre bâtiment et préau et crée de nouveaux liens visuels avec le quartier. L’entrée de
l’école était extrêmement vétuste et complètement aveugle. L’intervention apporte un nouveau dispositif de
portes et de couronnement métalliques en ouvrant la vue sur la cour de l’école en réaffirmant la présence de
celle-ci dans le quartier.
©Binario architectes
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RUE DES WALLONS 185
Auteur de projet :
Be-V scs - Atelier d'architecture
Maître d'ouvrage :
Pierre Minette
La transformation de l'oriel donne une nouvelle identité à cet immeuble des années 50. L’ancien oriel présentait un
parapet en béton armé, et un bandeau supérieur, qui réduisaient considérablement le fenestrage. Ici le parti pris est
d’ouvrir au maximum, en vitrant jusqu’au sol. La lecture des angles est renforcée par un assemblage des vitres en
overlap. Toutes les structures s’aplatissent pour former un parallélépipède minimaliste assorti aux autres fenêtres
de la façade. Un jeu de bandes verticales, arythmique, apporte le sentiment de sécurité nécéssaire à l’utilisateur de
l’oriel, avec un élément coloré qui vient ponctuer la composition.
©Be-V
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QUAI BANNING 6
Auteur de projet :
Jonathan Renson srl - Architecte
Maître d'ouvrage :
SPI
Ce projet vise à aménager le 3e étage du bâtiment E du Génie Civil au Val Benoît en espaces de travail fonctionnels
et agréables. Dans la grande salle existante, des nouveaux volumes implantés de manière dynamique
s’associent pour créer les différentes fonctions nécessaires à ses occupants. Les espaces de travail prennent
place dans un open space et les bureaux dans la zone étroite rythmée par les baies et le mobilier. Dans un
souci d’économie et de maintien du caractère industriel du site, le plafond et les poutres en béton restent
apparents. L’esthétique forte de l’ensemble découle des volumes simples associés à l’unité des teintes et des
matériaux. De cette manière, les éléments hiérarchisant les espaces se démarquent très distinctement du
caractère industriel de l’enveloppe.
©C. Dethier
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RUE EN GLAIN 85
Auteurs de projet :
Lorigami architecture
Bonten sa - Entreprise générale
Maître d'ouvrage :
Annick Laplanche
Ce projet a visé à créer une extension à l’étage de la maison et à harmoniser l’ensemble de la façade arrière
tout en améliorant le confort des espaces intérieurs. L’extension prolonge une chambre pour lui adjoindre
un espace détente-yoga. Un léger porte-à-faux surplombe la terrasse. Il lui confère une zone couverte et
apporte un peu d’ombrage en été sur les vitrages de la cuisine.
L’extension présente une face oblique pour :
- orienter la vue vers le paysage lointain
- limiter les ombres portées chez le voisin
- maîtriser la structure du volume et limiter le porte-à-faux.
Le châssis de fenêtre faisant face à la vallée comprend un dispositif de coulissant pour se transformer en
balcon. Un système de screen intégré se combine au châssis vitré pour protéger le nouvel espace de la
surchauffe en été.
©Lorigami architecture
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RUE HENRI MAUS 215
Auteurs de projet :
Atelier d'architecture Lacomble, Frédéric Cerfontaine - Ingénieurs
Les Ateliers Remy Artisan Ferronniers
Maîtres d'ouvrage :
Françoise et Henri Dohet-Deltour
Il est question ici de finaliser l’arrière de l’immeuble, non pas par une construction lourde, mais par un accessoire architectural.
Le choix du matériau qui peut évoquer l’élancement et la finesse, tout en garantissant la stabilité, nous conduit vers
l’acier. Pour gérer la différence de niveau et soutenir la plateforme nous proposons deux mâts inclinés, écartés des bords
de la terrasse. Le porte-à-faux et l’inclinaison des colonnes donnent l’élancement voulu à cette terrasse. La recherche
de légèreté nous amène à réfléchir sur le plancher et le garde-corps. Traditionnellement, le plancher s’appuie sur des
poutres et le garde-corps est fixé dessus. Nous proposons de suspendre le plancher aux garde-corps, qui, lui-même, est
la poutre treillis portante de la terrasse. Le plancher peut donc directement être repris par cette poutre, le bas de l’élément
garde-corps dépourvu d’une masse inférieure. Cette synergie d’éléments rend l’approche minimaliste. La majorité des
façades arrières étant peintes en blanc, la terrasse laquée en blanc à l’exception du plancher caillebotis qui restera en
acier galvanisé. Les autres éléments sont des éléments standards de T ou L en acier.
©H. Collette/1111 Photography
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Projet de microarchitecture
LE LAURÉAT
MONT SAINT-MARTIN 54
Auteurs de projet :
VIA architecture, étude & patrimoine SRL - Bureau d’architecture,
Tychon S.A. - Menuiserie, Mélanie Pesser - Marbrerie Pesser SA
Yves Liégeois - Entreprise générale
Maîtres d'ouvrage :
Elisabeth et Antoine Lejeune
Les propriétaires de l’Hôtel de Donceel ont souhaité aménager leur cuisine dans une belle pièce lumineuse avec
vue sur le jardin sans dénaturer l'harmonie de ce volume qui comporte deux grands châssis à crémone, trois
grandes doubles portes, une cheminée XVIII e et des lambris. Afin de respecter les lieux, les auteurs de projet ont
opté pour un îlot central et pour des meubles encastrés dans la maçonnerie. L'îlot central reprend la forme elliptique
de la moulure du plafond et la couleur du plan de travail en quartzite « amarulla » réalisé en une seule pièce
rappelle la tonalité des tablettes de fenêtre et celle de la cheminée. Les portes des armoires et du frigo encastré
ont la même couleur que les murs de manière à s'intégrer discrètement dans ce volume à l'harmonie préservée.
©via-archi
©via-archi
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©via-archi
©via-archi
©via-archi ©via-archi
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GRAND PRIX DE L'ARCHITECTURE ET DE L'URBANISME 2022
RUE SAINT-GILLES 173
Auteur de projet :
Atelier 229 sprl - Architecte
Maître d'ouvrage :
ULiège
Le projet se situe dans un tissu urbain relativement dense avec certains îlots aux alentours très fortement construits,
et d’autres plus largement verdurisés. Une perméabilité visuelle et une certaine transparence ont été préservées
entre la rue et l’intérieur d’îlot, et notamment avec le bâtiment patrimonial existant du XVII e siècle, créant un lien
fort entre la ville et l’université en offrant un nouveau visage à la HEC Liège. Ce bâtiment abrite deux fonctions
qui sont implantées de manière distincte, avec cependant plusieurs zones d’interaction. Suivant une stratification
fonctionnelle claire, les espaces d’enseignement s’implantent au niveau « rue Louvrex » (niveau +0), niveau « rue
Saint-Gilles » (niveau +380), et au premier étage du nouveau bâtiment. Les espaces de bureaux quant à eux, se
développent aux niveaux supérieurs (du niveau +2 jusqu’au niveau +5). Une organisation spatiale claire permet de
disposer toutes les salles de classe en façade Nord, afin de bénéficier de la meilleure lumière naturelle.
Un très large espace de convivialité, une « bande habitée », d’environ 4m de largeur se développe en façade Sud,
qui permet autant de circuler que de mettre à la disposition de tous des espaces de travail. Le patio avec son œuvre
d’art, tout en offrant une orientation complémentaire aux classes qui le bordent, permet d’offrir une respiration
visuelle, d’enrichir l’expérience spatiale urbaine et d’insister sur le lien fort entre la ville, ses habitants et l’Université.
La simplicité et rationalité structurelle offre une flexibilité spatiale permettant d’une part un aménagement de
l’espace riche et varié ainsi qu’une réorganisation plus profonde si les besoins de l’Université venaient à changer.
Le bâtiment est souple et dispose d’espaces généreux et polyvalents, et de circulations permettant différentes configurations
programmatiques. Ce principe permet de permuter si nécessaire les fonctions implantées respectivement
au premier et au deuxième étage. Les grandes salles de classe peuvent être divisibles en plusieurs espaces ; les
petites salles peuvent inversement être regroupées en un seul espace.
La structure du bâtiment est réalisée en béton, qui est laissé le plus souvent à l’état brut et apparent. La chaleur du
bois vient contraster avec le béton à certains endroits caractéristiques du projet, notamment au droit de la « bande
habitée » qui ponctue l’espace de circulation aux étages dédiés à l’enseignement, ainsi qu’au droit des « cœurs
centraux » disposés aux étages dédiés aux bureaux. La façade avant est réalisée en panneaux préfabriqués en béton
architectonique. Les façades latérales et arrière sont réalisées en panneaux de polycarbonate.
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©T. Van de Velde
©T. Van de Velde ©T. Van de Velde
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©T. Van de Velde
©T. Van de Velde
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©T. Van de Velde
©T. Van de Velde ©T. Van de Velde
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Une réalisation de :
Ville de Liège
Département de l’Urbanisme – Service de l’Aménagement
La Batte 10 à 4000 Liège – urbanisme@liege.be
Cette brochure est également téléchargeable sur : www.liege.be
Une initiative de :
l'Échevinat des Finances, du Budget et des Cultes,
de l'Urbanisme et du Patrimoine, de la Politique immobilière,
de l'Égalite Femmes-Hommes et du Bien-Être animal de la Ville de Liège
Féronstrée 94-96 à 4000 Liège