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Panorama de presse quotidien du 01 02 23

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PANORAMA DE PRESSE

Du 01/02/2023

- Politique.……………………………………………………….………….……..p.2-7

- Viticulture-Environnement………………………………………….…..p.8-17

- Entreprise-Social-Gestion…………………………………………………p.18-23

- Commerce-Economie………………………………………………………p.24-25

- People………………………………………………………………………..……p.26-27

- Cuvées……………………………….……………………………………..…....p.28-36

Cette revue de presse se destine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,

le destinataire s’interdit de reproduire, publier, diffuser ou vendre ce document.

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Interprétation de l'INAO

Ce que change la nouvelle réglementation

des vins bio : mixité, plants, contaminations

phytos...

Dans quel cas un vigneron peut-il étiqueter « vin en conversion vers l’agriculture biologique »

? Quid des achats de parcelles non bio ? De la disponibilité des greffons et porte-greffes ? Des

contaminations aux phosphonates ? Réponses avec Olivier Nasles, président du Comité

national de l’agriculture biologique.

Par Marion Bazireau Le 01 février 2023 Vitisphère.com

Le président du CNAB et le délégué territorial Sud-Est de l’INAO ont répondu aux questions

des vignerons présents sur salon Millésime Bio. - crédit photo : Marion Bazireau

En tant que président du Comité national de l’agriculture biologique (CNAB) au sein de

l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO), Olivier Nasles s’attèle à interpréter et à

expliciter de la manière la plus simple possible le règlement européen 2018/848.

« Ce n’est pas toujours facile » reconnait-il, à l’occasion d’une conférence sur le salon

Millésime bio ce 30 janvier revenant sur quelques évolutions apportées par le texte. Entré en

vigueur le premier janvier 2022, il autorise l’étiquetage « vin en conversion vers l’agriculture

biologique ».

« Cette possibilité n’est offerte que si le seul ingrédient végétal d’origine agricole mis en

œuvre est du raisin. Elle exclut la chaptalisation, l’apport de Moût Concentré Rectifié (MCR),

même bio, et la mutation » explique d’abord Pascal Laville, délégué territorial de l’INAO

dans le Sud-Est.

Le règlement précise par ailleurs que la conversion de la totalité de l’exploitation doit

s’achever dans les 5 ans, « et non 8 ans comme nous l’interprétions avant ». Si un vigneron

déjà certifié achète ou prend en fermage des parcelles non bio, il doit immédiatement les faire

entrer en conversion. « C’est le seul moyen d’avoir du bio et du non bio dans une même

exploitation et la seule dérogation à règle de la non-mixité de l’atelier vin » insiste Olivier

Nasles.


Pas de déclassement du bio en "vin en conversion"

Il est en revanche interdit de déclasser du vin bio pour vendre plus de vin en conversion. «

Même si cela surprend, on ne peut déclasser du bio qu’en conventionnel ».

Le règlement a également reprécisé l’obligation pour les viticulteurs et arboriculteurs

d’utiliser du matériel de reproduction végétal bio. « Le texte pris en 2021 pour lutter contre la

flavescence dorée autorise des traitements sans produits de synthèse. La commission «

semences et plants » de l’INAO travaille désormais avec les pépiniéristes français à

l’établissement d’un guide de bonnes pratiques pour la production de plants bio » résume le

délégué territorial.

Pour accélérer l’arrivée sur le marché des plants certifiés, l’acte délégué pris l’année dernière

autorise les pépiniéristes à utiliser des greffons et porte-greffes d’origine non bio. « La

période de conversion sera largement amortie pendant les 30 ans voire plus de vie de la

vigne. C’est différent d’une graine de carotte qui produit en 40 jours » estime Olivier Nasles.

Pour la pépinière, 2035 c’est avant hier

Tant que cette production reste anecdotique, et avant la fin de la dérogation en 2035, « à

laquelle beaucoup ne croient pas, car sur un marché comme la pépinière, 2035 c’est avanthier

», les viticulteurs n’ont pas besoin de demander d’autorisation particulière pour utiliser

des plants non bio. « Ils peuvent utiliser des plants en conversion ou conventionnels s’ils ne

trouvent que cela et obligatoirement déclarer leurs besoins sur semences-biologiques.org ».

Cette base de données permet à l’INAO d’évaluer le marché et sera utilisée par les

pépiniéristes pour planifier leur production partager leurs disponibilités quand ils en auront. «

Nous nous interrogeons sur la nécessité de mettre en place des seuils de prix tant que l’offre

sera limitée » admet Pascal Laville. « Le risque est que les vignerons se tournent vers des

combinaisons greffons / porte-greffes pas encore disponibles en bio si celles qui sont

proposées leur coûtent 5€ par plant » complète Olivier Nasles.

Contaminations phytos

Avec le nouveau règlement, un vigneron peut perdre la certification d’un vin en bio s’il

contient des pesticides même s’il n’en est pas responsable. Un vrai problème pour le président

de la CNAB. « Plus d’un tiers des vins bio présentent des traces de phosphonates. Je suis en

train de mettre en place un groupe de travail avec les organismes certificateurs, des

laboratoires et des professionnels au sein du CNAB pour que les lots ne soient pas bloqués le

temps que les contrôleurs prouvent que la contamination n’est pas liée à une mauvaise

pratique viticole ».

Toujours au vignoble, des groupes travaillent enfin sur le recours aux UV-C pour lutter contre

le mildiou et la réutilisation des eaux traitées pour irriguer.

Côté œnologie, le binôme rappelle le passage de 70 à 75°C pour la température maximale lors

du traitement thermique des vins, ouvrant la voie à l’utilisation de nouvelles techniques. Il


appelle aussi que la désalcoolisation totale ou partielle n’est pas autorisée en bio. Le CNAB

aimerait faire autoriser les enzymes pectolytiques pour la macération et l’électrodialyse pour

la stabilisation tartrique.


No souçaï

Vignerons certifiés bio et HVE… et alors ?

Alors que l’opposition entre les deux certifications environnementales est particulièrement

vive, les vignerons pratiquant les deux démarches défendent des pratiques complémentaires,

sans être équivalentes. Rencontres sur Millésime Bio.

Par Alexandre Abellan Le 01 février 2023 Vitisphère.com

« Il y a d’excellentes choses dans les labels bio et HVE » pointe Marion Mathelin sur le salon

Millésime Bio. - crédit photo : Alexandre Abellan

Latente depuis des années, la guerre de chapelle entre les vins certifiés bio et Haute Valeur

Environnementale connaît un regain ce début 2023, avec l’attaque en justice du label HVE par

des associations de l’Agriculture Biologique et de consommateurs pour tromperie. Et les

répliques des conventionnels en agroécologie sur le bilan carbone ou l’usage de cuivre des

bio. Se tenant à Montpellier, le salon Millésime Bio n’échappe pas au débat. Si l’on trouve

dans les allées des opérateurs bio vent debout contre la HVE, il y en a aussi qui affichent la

double certification et ne se retrouvent pas dans cet affrontement fratricide : parlant

d’améliorations croisées plus que de compétition frontale. « Il n’y a aucun label qui soit

parfait aujourd’hui » pose Marion Mathelin, la responsable commerciale du château Haut-

Blanville (60 hectares en Languedoc Grès-de-Montpellier, à Saint-Pargoire dans l’Hérault),

soulignant que la démarche « HVE apporte un point de vue plus global, pouvant être

approfondi, mais avec un regard sur les parcelles prises comme un écosystème qu’on ne

retrouve pas dans le cahier des charges bio. Les deux labels ont à prendre chez l’autre pour

aller plus loin. Les labels ne sont pas finis : les cahiers des charges sont des étapes. »

Plus exigeant techniquement, « le cahier des charges bio est perfectible, on n’y parle pas

d’enherbement par exemple » ajoute le vigneron Charles Bénard, des champagnes Laurent

Bénard (3,5 ha en bio à Marueil-sur-Aÿ, Marne). Ayant choisi la certification pour anticiper

de possibles obligations réglementaires (et suivre la tendance donnée par les instances de

Champagne, avec la démarche Viticulture Durable en Champagne), le jeune vigneron

confirme que « ce qu’il y a de bien dans HVE, et qui manquerait dans la bio, c’est la notion


de ressource en biodiversité, qui permet d’identifier ce qui manque dans certaines parcelles.

La HVE demande au moins ça. Il y a aussi la notion d’azote dans la fertilisation pour

contrôler les amendements. » Mais globalement, la marche n’est pas haute pour additionner la

HVE quand on est bio : la protection et le développement de la biodiversité étant souvent déjà

inclus dans la vie des domaines.

Quand on est bio, il est facile d’aller vers HVE

Concrètement, « quand on est en bio, être HVE n’est pas problématique du tout. Il y a

quelques facteurs en plus, mais la durée de contrôle et le niveau d’exigence n’est pas le

même : le bio est plus pointu » souligne Laurent Blouin, du domaine de Hardières (25 ha en

Anjou à Saint-Lambert-du-Lattay, Maine-et-Loire). « Je côtoie nombre de vignerons qui sont

HVE et s’en font une montagne : on peut être HVE sans avoir 19/20, la moyenne suffit… »

ajoute le vigneron du val de Loire. « Quand on est bio, il est facile d’aller vers HVE. C’est

plus léger au niveau des pratiques, mais c’est plus complémentaire » affirme Marion

Acquaviva, du domaine A Rocca (20 ha à Calenzana, en Haute-Corse). Ayant eu des

demandes de certification HVE lors du précédent salon Millésime Bio, la vigneronne insulaire

juge que « Bio et HVE sont assez complémentaires. Le cahier des charges bio c’est la vigne,

HVE c’est une vision d’ensemble. »

Passer à la HVE quand on est bio, « ça fait regarder les pratiques un peu différemment, ce qui

est intéressant. Le mieux pour voir un label, c’est d’y adhérer » pointe le vigneron Guillaume

Guérin, du château Moulin de Rioucreux (en AOC Blaye Côtes de Bordeaux et Côte de Bourg

à Saint-Christoly-de-Blaye, Gironde), notant qu’il s’est certifié pour répondre à la demande

commerciale d’un négoce : « c’est juste une clé d’entrée en cas de besoin ». Notamment

demandée pour accéder au marché des Grandes et Moyennes Surfaces (GMS), la certification

HVE n’est plus si courue que ça note Virginie Labuzan, la directrice commerciale de

Bordeaux Vineam (275 hectares de vigne à Bordeaux et en Bergerac), pour qui « on en

revient de HVE. Il y a de moins en moins de gens qui recherchent le label. Cela pèse moins

que le bio. Être certifié Demeter, Vin Méthode Nature et Responsabilité Sociétale des

Entreprises (RSE) est plus porteur. » Le label HVE n’est ainsi pas affiché sur l’étiquette de

ses vins, comme c’est le cas pour la majorité des exposants visités, indiquant miser sur le logo

bio, plus connu, et éviter de se disperser, alors que la demande de clarté est forte auprès des

consommateurs et des metteurs en marché.

Parmi les rares propriétés affichant les deux logos sur leur contre-étiquette (voir ci-dessous),

on trouve le domaine du Cinquau (14 ha de vignes en Jurançon, à Artiguelouve dans les

Pyrénées-Atlantiques). Mais « comme le label HVE est moins contraignant, il a moins de

signification commerciale » que celui bio note Marine Delmon, la responsable commerciale

de la propriété familiale, expliquant que « HVE étant plus facile à obtenir, il y a moins de

reconnaissance auprès des consommateurs. Ce qui demande plus d’explications et parle

moins aux gens, que le bio. Les consommateurs ne savent pas forcément ce que veut dire le

bio, mais il développe un imaginaire respectueux de la nature. Être bio simplifie le

discours. »


Il était temps que ça change

Alors que le cahier des charges HVE vient d’être mis à jour (avec la fin de la voie B

"comptable", l’arrêt des phytos CMR1… mais aussi des enjeux sur la fertilisation), « il était

temps que ça change. Le cahier des charges était léger. Ce renforcement est une avancée »

note le vigneron alsacien André Vielweber (6 hectares à Hunawihr, Haut-Rhin), qui s’est mis

à la HVE pour répondre à la demande d’acheteurs de la cave coopérative à qui il confie une

partie de ses raisins. « Sinon, je ne sais pas si je l’aurai fait. C’est un double paiement de

certification… » souligne André Vielweber, qui note qu’avec les termes "Haute Valeur

Environnementale", « HVE fait miroiter niveau d’engagement qui ne se retrouve pas dans les

faits. On fait croire à plus qu’il n’y en a… » regrette-t-il, concluant cependant que « plusieurs

labels peuvent exister ». En témoignent les allées du salon Millésime Bio où se côtoient vins

vegans, Terra Vitis, nature, Bee Friendly, Vignerons Engagés… A priori sans heurts.


Coppereplace

Ces produits permettent deduire les

doses de cuivre au vignoble

Les essais menés chez les viticulteurs du projet Coppereplace sur plusieurs spécialités à base

de plantes, de micro-algues, de prêle, de saule, d’osier ou de gluconate de cuivre ouvrent de

nouvelles voies de lutte contre le mildiou.

Par Marion Bazireau Le 27 janvier 2023 Vitisphère.com

Une journée de restitution du projet Coppereplace était organisée ce 24 janvier au Château

l’Hospitalet à Narbonne. - crédit photo : IFV

Dotés d’un budget d’1,5 million d’euros, les 13 partenaires du projet Coppereplace avaient

jusqu’au 28 février 2023 pour trouver des solutions permettant une réduction de l’utilisation

du cuivre en viticulture.

Ont-ils réussi ? En partie. Les ingénieurs de l’Institut français de la vigne et du vin (IFV) se

sont rendus en Espagne, chez Torres, au Portugal, chez Sogrape, à Bordeaux, à Nîmes, et à

Narbonne pour évaluer l’efficacité de produits en cours d’homologation (IBF d’Immunrise, à

base de micro-algues, Hyp Plus de Biomède, issu d’un macérat de plantes, les GI20/GI21 de

GreenImpulse, et Vicure de Symbiotec, tous trois constitués d’extraits de plantes), et des

produits déjà commercialisés.

« Nous avons retenu Equiset d’Ascenza, à base de prêle, Salix de Biovitis, issu d’osier,

Belvine de Cérience, Limocide de Vivagro, ainsi qu’un engrais contenant du cuivre, le

Glucosei de Seipasa » a listé Nicolas Aveline, du pôle Nouvelle Aquitaine, lors d’une journée

de restitution organisée ce 24 janvier au château l’Hospitalet à Narbonne (Aude).


Petites ou grandes parcelles

Ces produits ont été appliqués sur de petites placettes avec un atomiseur à dos ou sur des

rangs entiers avec les pulvérisateurs des viticulteurs accueillant les essais. « En 2021, dans les

petites placettes, nous avons utilisé le cuivre comme base, au tiers de la dose classique, et

nous avons complété avec les différents produits. Dans les rangs entiers, nous n’avons pas

voulu courir le risque de perdre trop de vendange et nous avons appliqué une demi-dose de

cuivre. Le cuivre et le produit alternatif ont été appliqués en même temps ».

En 2022, les ingénieurs ont ajusté la dose de cuivre à la pression mildiou des différents

vignobles. Ayant repéré des incompatibilités de mélanges, notamment avec l’IBF, ils ont

également décidé de pulvériser le produit alternatif une heure après le cuivre.

Dans tous les cas, ils ont évalué la plus-value des produits alternatifs par rapport à une pleine

dose (issue de l’outil Optidose) ou une dose réduite de cuivre. « Pour les engrais, l’idée était

d’atteindre la dose de cuivre réduite avec le produit seul, en gardant en tête que ces produits

n’avaient d’intérêt que s’ils se montraient plus efficaces à la même dose » précise Caroline

Gouttesoulard, du pôle Rhône-Méditerranée.

Bons points pour le Glucosei

Pour les placettes, sur la dernière notation sur grappes de l’année, début août 2021, les

témoins non traités présentaient des intensités d’attaque de l’ordre de 5 % à Nîmes, où la

pression mildiou avait été faible. « Nous avons utilisé 2,6 kg de cuivre par hectare à pleine

dose. Le Glucosei s’est montré plus efficace. Le cuivre associé au Vicure et le GI 21 ont

également donné de bons résultats » dévoile Caroline Gouttesoulard.

Sur Bordeaux, le mildiou a frappé tardivement mais fort. « Le Vicure, le Hyp Plus, et le

Glucosei sont les produits qui l’ont le mieux contenu » poursuit Nicolas Aveline.

En grandes parcelles de vigne, des résultats n’ont pu être exploités qu’à Bordeaux en 2021,

faute de pression suffisante à Nîmes, Narbonne, en Espagne, et au Portugal. Seuls le saule et

la prêle ont été évalués, sous faire la différence par rapport à une simple demi-dose de cuivre.

En 2022, les vignes du Gard ont été artificiellement contaminées et brumisées sur 15 mm

pendant 3 jours pour assurer les essais.

« Nous étions à 2 kgs pour la pleine dose de bouillie bordelaise en fin de saison, 668

grammes pour le tiers de dose. Le témoin non traité présentait 80 % d’intensité d’attaque,

contre 40 % pour la pleine dose et 20 % pour la dose réduite. Plusieurs produits alternatifs se

sont montrés aussi bons que la pleine dose. Le Glucosei a même fait beaucoup mieux. Nous

avons en revanche été étonnés de ne pas voir le Vicure et le Hyp Plus ressortir comme en

2021. L’IBF nous à l’inverse surpris dans le bon sens » relate Caroline Gouttesoulard.

A Bordeaux, des grêlons de la taille de balles de golf ont bruni les baies, empêchant les

notations. Ailleurs, la pression n’a une fois de plus pas été suffisante pour tirer des

conclusions.

Essais au laboratoire


L’an passé, les deux ingénieurs ont également réalisé des essais en laboratoire, en traitant des

disques de feuilles avec les différents candidats à la substitution, en les inoculant avec du

mildiou, et en suivant le développement de la maladie dans des boîtes de pétri. « Nous

n’avons pas obtenu les mêmes résultats à Bordeaux et à Nîmes. C’est surement parce que

nous laissions 24 heures entre le traitement et l’inoculation du mildiou à Bordeaux contre

seulement 2 heures pour Caroline à Nîmes » explique Nicolas Aveline.

Dans le Gard, une dose de 250 grammes de Glucosei s’est montrée aussi efficace qu’une dose

de 750 grammes de bouillie bordelaise. « Le Vicure, le GI21, l’IBF ont également donné des

résultats satisfaisants, alors qu’à Bordeaux c’est l’Equiset qui s’en est le mieux sorti, détaille

Caroline Gouttesoulard. Il nous faudrait multiplier les screening pour repérer quels produits

agissent comme stimulateurs de défenses ou directement sur les spores ou le mycélium ».


Dernière ligne droite

Vignerons, n’oubliez pas le CSP en 2023 !

Les contrôleurs des services régionaux de l’alimentation vérifieront le suivi d’un premier

conseil stratégique à l’utilisation des produits phytos (CSP) dès le 1er janvier 2024. A partir

de cette date, il sera également nécessaire au renouvellement du Certiphyto.

Par Marion Bazireau Le 31 janvier 2023 Vitisphère.com

Le CSP doit être réalisé par une structure indépendante de toute activité de distribution de

phytos. - crédit photo : DR

Si vous ne l’avez pas encore fait, pensez à réserver votre premier conseil stratégique à

l’utilisation des produits phytosanitaires (CSP).

« Les vignerons devront être en mesure de présenter l’attestation prouvant qu’ils ont reçu un

premier conseil stratégique à l’utilisation des produits phytosanitaires lors des contrôles des

services régionaux de l’alimentation (SRAL) dès le 1er janvier 2024. L’absence de conseil

stratégique constituera une non-conformité avec un rappel à la réglementation. Un justificatif

de prise de rendez-vous pour réaliser ce conseil sera nécessaire pour la lever » rappelle

Philippe Reulet, de la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt

(DRAAF) de Nouvelle-Aquitaine.

Toutes les exploitations sont concernées par cette nouvelle législation, à l’exception des

structures certifiées Agriculture Biologique ou en cours de conversion sur la totalité de leur

surface, et de celles certifiées Haute Valeur Environnementale (HVE). Les viticulteurs

exploitant moins de deux hectares doivent suivre un CSP tous les 5 ans.

Pas de Certiphyto sans CSP

Les autres doivent justifier de deux CSP par intervalle de 5 ans, espacés de minimum 2 ans et

de maximum 3 ans. L’attestation remise à la fin du conseil constitue un prérequis au

renouvellement du Certiphyto décideur. Au sujet du Certiphyto, « la législation ayant été mise

en place le 1er janvier 2021, une seule attestation est à présenter pendant la période

transitoire 2024-2025. Celle-ci est valable pour toutes les personnes travaillant sur

l’exploitation » précise Philippe Reulet.


Le CSP doit être réalisé par une structure indépendante de toute activité de distribution de

phytos ou d’application en prestation de service de ces produits. C’est par exemple le cas des

Chambres d’Agriculture.


duire ses émissions carbone, « c'est un

marathon »

Valerie Landrieu Le 31/01 à 12:00 Les Echos

L'exigence des donneurs d'ordre est l'un des moteurs principaux de la transformation

environnementale des PME.

Pour qu'une entreprise réduise ses émissions de carbone, il

lui faut des données détaillées et un plan d'actions mis à

jour d'une année sur l'autre, explique Clément Ramos, du

cabinet de conseil Carbone 4.

A la tête du bureau lyonnais de Carbone 4, cabinet de conseil créé en 2007 par Alain

Grandjean et Jean-Marc Jancovici, Clément Ramos interagit avec des PME et des ETI,

notamment familiales, sur la décarbonation.

Quelles sont les motivations des PME actives sur le dossier décarbonation ?

Celles qui viennent nous voir ont déjà fait une partie du chemin… Pour les PME, qui ne sont

pas soumises à la réglementation, la contrainte vient surtout des donneurs d'ordre. Les cahiers

des charges des grands groupes prévoient des conditions liées au climat et des seuils sur le

contenu carbone.

Une PME du secteur de la chimie nous a consultés pour se fixer des objectifs compatibles

avec l'Accord de Paris, comme son client L'Oréal s'y est déjà engagé. Ce dirigeant ne s'est pas

dit qu'il n'avait pas les moyens. C'était pour lui une question de business, et il a mis quelqu'un

à plein temps sur le sujet, pour continuer à vendre ses produits.

Il y a un enjeu de survie, avec de nombreux cobénéfices sur le recrutement, l'accès à des

financements et le sens, pour les collaborateurs. Nous notons également la sensibilisation

particulière des entreprises familiales, soucieuses de préserver la valeur de leur patrimoine.

La décarbonation remet-elle en cause les modèles de la petite industrie ?

La question est de savoir si l'activité fonctionne dans un monde décarboné. L'entreprise doit

s'interroger sur l'impact de son activité sur le climat - et la façon deduire son empreinte -

mais elle doit se questionner sur l'impact du climat sur son activité. Est-elle exposée à « un

risque de transition » ?

Elle doit raisonner « chaîne de valeur », fonctionnement des usines, approvisionnements,

usage. Certaines de nos propositions peuvent ne pas être retenues : lâcher une chaudière à gaz

pour une pompe à chaleur de grande taille est un investissement, et le chemin vers le point

mort peut sembler long à une PME, selon ses référentiels.


Mais nous avons, par exemple, fait plusieurs exercices deduction des émissions avec un

petit équipementier automobile. Il fallait faire évoluer leur activité vers l'équipement de

véhicules électriques mais ils se sont aussi rendu compte qu'ils étaient présents sur des

marchés liés aux énergies renouvelables et ont commencé à se diversifier.

Les outils numériques de comptabilité carbone se multiplient. Est-ce un bon signal ?

Ces outils ne sont pas toujours conçus pour atteindre un degré de granularité qui permet

d'engendrer l'action. Pour réduire ses émissions, il faut une photo de départ détaillée de

l'empreinte carbone - directe, indirecte, amont, aval - avant d'établir et de suivre un

plan d'actions mis à jour d'une année sur l'autre.

Chez Carbone 4, nous construisons pas à pas le calcul de l'empreinte carbone avec le client.

C'est le meilleur moyen de s'approprier la mécanique. La collecte de données est le point le

plus difficile pour lancer la démarche. Les factures peuvent notamment être approximatives,

sans le détail des quantités.

Comment les PME peuvent-elles accélérer ?

L'empreinte carbone requiert des compétences. Il faut que quelqu'un incarne et porte le sujet

dans l'entreprise. Le dossier nécessite des moyens, du temps et de la pédagogie, alors qu'il

arrive souvent de façon abrupte avec les donneurs d'ordre. Ce n'est pas un sprint, c'est un

marathon.

@ValLandrieu

Reconversion : ils ont tout plaqué pour reprendre une ferme aquaponique


Emploi

Dans quelles régions, l’agriculture

manquera-t-elle le plus de bras en 2030 ?

La France va manquer d’agriculteurs, viticulteurs et salariés agricoles d’ici

à 2030. Le déséquilibre sera plus marqué dans certaines régions anticipe

une étude du ministère de l’emploi et de France Stratégie.

Publié le 31 janvier 2023 - Par Nathalie Marchand / https://www.reussir.fr

18 000 départs en retraite sont attendus dans le secteur agricole en Bretagne d'ici à 2030.

© Emeline Bignon

L’agriculture va manquer de bras dans les 8 ans qui viennent. Si les syndicats agricoles s’en

alarment depuis longtemps, une étude du ministère de l’emploi vient de mettre des chiffres sur

le phénomène.

Sur 450 000 personnes exerçant les métiers d’agriculteurs, éleveurs et sylviculteurs en

2019, d’ici à 2030 : 40% devraient partir en retraite, 5% d’emplois devraient disparaître

(40 000 emplois du fait de la concentration des exploitations et la diminution de l’élevage) et

21% de l’emploi serait pourvu par de jeunes débutants disponibles.

Déséquilibre national de 15% entre les besoins de

recrutement et les jeunes formés

Soit un déséquilibre de 15% entre les besoins de recrutement et les jeunes formés. Tels sont

les enseignements d’un exercice prospectif décennal, Quels métiers en 2023 ?, réalisé par la

direction des statistiques du ministère de l’emploi (Dares) et France Stratégie publié en mars

dernier.

Un déséquilibre accru par les conséquences du Covid et la

politique bas carbone

Un déséquilibre qui aurait même tendance à se renforcer selon les scénarios étudiés par la

Dares. A savoir que le déséquilibre serait accru en cas de changements de comportements

forts liés aux suites du Covid (16%) et en cas de mise en application des objectifs de la

stratégie bas carbone 2030 (17%) (18% si on cumule les deux scénarios).

Un déficit moindre de 10% serait observé sur les métiers de maraîchers, viticulteurs et

jardiniers qui seraient toutefois eux aussi en tension avec 27% de départs en retraite sur

322 000 emplois en 2019 et 17% d’emplois pourvus par de jeunes débutants.


Pas de tension sur les métiers de techniciens et cadres de

l’agriculture

Concernant les métiers de techniciens et de cadres de l’agriculture, phénomène inverse : le

nombre d’emplois de 66 000 en 2019 devrait croître de 11% d’ici à 2030. Les 27% de départs

en retraite dans ces métiers devraient être plus que compensés par les jeunes formés dont le

nombre représenterait 44% des emplois du secteur.

Et dans le détail ? Dans une version régionalisée de l’étude parue le 20 janvier 2023, France

Stratégie et la Dares notent des déséquilibres plus élevés « dans les deux premières régions

agricoles de France, la Nouvelle-Aquitaine et la Bretagne, mais également dans les régions

viticoles de Bourgogne-Franche-Comté et du Grand Est (Champagne) ».

6000 emplois non pourvus en Bretagne

En Bretagne, où les métiers de l’agriculture sont surreprésentés, l’étude prospective prévoit un

déséquilibre potentiel de 16% à l’horizon 2030 avec 18 000 départs en retraites dans les

métiers d’agriculteurs, éleveurs, sylviculteurs et bûcherons qui ne seraient compensés que par

l’arrivée de 8000 débutants et la suppression de 4000 emplois, 6000 emplois restant à

pourvoir.

9000 emplois non pourvus en Nouvelle-Aquitaine

En Nouvelle Aquitaine, face à 29 000 départs en retraite dans les métiers d’agriculteurs,

éleveurs, sylviculteurs et bûcherons et après la suppression de 6 000 emplois anticipée par

l’étude, 23 000 emplois seraient à pourvoir pour seulement 13 000 jeunes formés et 1000

professionnels venant d’autres régions soit 9 000 emplois non pourvus.

Forte tension en Occitanie en agriculture

En Occitanie, des tensions sont aussi à anticiper sur l’agriculture et la viticulture, deux

secteurs surreprésentés dans la région, à l’horizon 2030. Ainsi face au départ de 22 000

agriculteurs, éleveurs, sylviculteurs et bûcherons, et après la suppression de 3 000 emplois,

seuls 9 000 jeunes débutants seraient susceptibles de postuler à ces métiers, laissant vacants

10 000 emplois dans le secteur.

Sur les métiers de maraîchers, jardiniers et viticulteurs, seuls 5000 jeunes débutants pourraient

remplacer partiellement les 12 000 départs en retraite laissant 5000 emplois non pourvus

(après suppression de 2000 emplois).

Des viticulteurs non remplacés dans le Grand Est

Dans le Grand Est, l’étude projette une forte tension sur les métiers de maraîchers, jardiniers

et surtout viticulteurs surreprésentés dans la région. Avec pour ces métiers 9000 départs en

retraite d’ici à 2030 compensés partiellement par l’arrivée de 6000 jeunes débutants soit 3000

emplois non pourvus dans le secteur.


Méthode : que regroupe l’étude derrière les métiers d’agriculteurs ?

A noter que derrière la nomenclature des familles professionnelles « agriculteurs, éleveurs,

sylviculteurs, bûcherons », la Dares et France Stratégie englobent les : agriculteurs

indépendants, éleveurs indépendants, bûcherons, sylviculteurs indépendants, agriculteurs

salariés, éleveurs salariés, bûcherons, sylviculteurs salariés et agents forestiers et

conducteurs d’engins agricoles ou forestiers.

Derrière la famille « maraîchers, jardiniers, viticulteurs » sont par ailleurs regroupés les :

maraîchers, horticulteurs indépendants, viticulteurs, arboriculteurs indépendants,

maraîchers, horticulteurs salariés, jardiniers salariés, viticulteurs, arboriculteurs salariés.

Derrière la famille « techniciens et cadres de l’agriculture » sont regroupés les techniciens et

agents d’encadrement d’exploitations agricoles et ingénieurs, cadres techniques de

l’agriculture


Les chiffres des défaillances sont en hausse

mais la situation n’est pas – encore – si

grave

Par Julien BOUILLE et Mirko Spasic

Publié: 30 janvier 2023 L’Union

Le

Ça y est, elle est là la vague des défaillances ? C’est la question, inquiète, que l’on pose

depuis mars 2020 lorsque l’on croise un juge du tribunal de commerce. Et justement, des

patrons en robe noire chargés de recevoir leurs pairs au bout du rouleau financier, on en a

croisé beaucoup en ce mois de janvier ponctué par les audiences solennelles de rentrée des

tribunaux de commerce. De Reims à Soissons en passant par Châlons, tous ont commenté les

chiffres transmis par les greffes.

“Personne ne peut parler de casse économique et de catastrophe sociale.”

Dans le ressort de Reims, les procédures collectives ont bondi de 86 % entre 2021 et 2022.

Mais on est plutôt sur un retour à l’activité d’avant la crise sanitaire. Il y a eu 58 ouvertures de

redressement judiciaire l’an passé (contre 109 en 2019) et 187 liquidations (contre 169 en

2019). « Les difficultés avérées ne sont que la conséquence pour une très large part, d’abord

de la reprise des poursuites des organismes sociaux et fiscaux, qui avaient été complètement

abandonnées depuis la crise Covid, et ensuite d’un dur retour à la réalité, celui d’un monde

sans aide d’État tout terrain, et ce, en tout premier lieu, pour un certain nombre de toutes

petites entreprises qui s’étaient créées avant la crise, mais qui de toute évidence, n’étaient

pas outillées pour poursuivre dans un monde économique difficile », explique le président

Jean-Marie Soyer. « Personne ne peut parler de casse économique et de catastrophe

sociale », complète le procureur de la République, Matthieu Bourrette.


À Châlons-en-Champagne, les juges commerciaux ont au moins doublé les ouvertures de

procédure en 2022 : 31 redressements, contre 14 en 2021, et 47 liquidations, contre 21 en

2021. C’est là aussi un retour à la normale. « Les années 2020-2022 ont été mises sous cloche

sur le plan économique, ayant mis en sommeil notre activité et malheureusement celles des

organes des procédures collectives », rappelle le président. Frédéric Jean s’attend à un dur

réveil en 2023. « Le remboursement des PGE et des dettes sociales gelées pendant deux ans

ainsi que les prévisions de récession mondiale vont ramener chaque entreprise à l’obligation

d’une orthodoxie économique largement oubliée, devise-t-il. Nous nous attendons donc à une

année chargée dans nos tribunaux avec des tailles d’entreprises plus importantes et des chefs

d’entreprise jetant l’éponge directement ». Si les chiffres sont en rebond à Reims et Châlons,

c’est la mise sur orbite à Soissons. Le greffe a comptabilisé en 2022, 63 procédures de

redressement, contre 7 en 2021, soit + 800 %, et 93 procédures de liquidation, contre 28 en

2021, soit +232 %. « Les chiffres de cette année sont importants, mais ils ne coïncident pas

avec la réalité économique, ils sont distordus », commente le président du tribunal. Arnaud

Dameron a fait, avec son nouveau greffier, Alexandre Riera, un grand nettoyage. « Beaucoup

de chefs d’entreprise qui ferment leurs sociétés ne déposent pas le bilan ou oublient de le

faire, ce qui explique la hausse des liquidations. La plupart de ces entreprises étaient en

sommeil ou sans activité depuis trois, quatre ou cinq ans. »

“Nous nous attendons à une année chargée dans nos tribunaux avec des tailles d’entreprises

plus importantes”

Les liquidations et opérations coup de balai dans les tribunaux ne rebutent pas les candidats à

la création d’entreprise toujours plus nombreux à vouloir se lancer dans le grand bain. Le

président du tribunal de commerce de Reims se dit « réservé » face à cette embellie apparente

de l’entrepreneuriat en France. « Ces nouvelles TPE, créées pour faire son emploi, ou pour

quitter un mode salarié trop contraignant n’ont pas vraiment la compétence administrative ou

de gestion pour survivre à la dure loi du commerce », observe Jean-Marie Soyer. Il déplore

que les « nouveaux créateurs » mettent rapidement en péril « leurs finances, et bien souvent

celles de leurs proches mais aussi leur santé ». D’où son idée de créer un « permis

d’entreprendre ». Qui sait, cela aiderait peut-être à dégonfler les statistiques.

Demain des tribunaux des activités économiques ?

Le garde des Sceaux a dévoilé le 5 janvier son plan d’action pour la justice. Éric Dupond-

Moretti prévoit d’« ouvrir davantage les acteurs du monde judiciaire aux dimensions

économiques par exemple en favorisant des détachements de magistrats de l’ordre judiciaire

dans les tribunaux de commerce ». Autre annonce : la transformation, à titre expérimental

dans un premier temps, de certains tribunaux de commerce en « tribunaux des activités

économiques». Les compétences de ces TAE seraient étendues aux agriculteurs, à certaines

professions libérales, aux SCI et aux associations. Le procureur de la République de Reims,

Matthieu Bourrette verrait bien le tribunal de la cité des sacres faire partie de

l'expérimentation.

À Sedan, Thierry Collet annonce une année difficile et

chargée


Thierry Collet, le président du tribunal de commerce des Ardennes, a précisé qu’en « 2022,

l’activité est restée loin de ce que nous avons connu avant la pandémie, les actions du

gouvernement semblant avoir soutenu l’économie, mais jusqu’à quand ? » Il craint que

l’année qui commence soit « plus difficile et chargée. » En 2022, le nombre de décisions

prises par les juges a reculé de 30,83 % par rapport à 2021, soit 1 496. « Il est important que

nous rendions plus de décisions, afin de continuer à faire baisser notre stock. » Une baisse de

4,39 % du nombre d’affaires nouvelles a été enregistrée au contentieux général, avec des

montants en hausse et un nombre de jugements stables, 157 contre 158.

En 2022, 359 injonctions de payer ont été prononcées contre 275 (+30,55 %) et le montant

global des condamnations est passé de 1,57 million d’euros à 2,24 millions (+42,69 %).

Thierry Collet se félicite du peu de jugements infirmés en appel (7). De leur côté, les

ouvertures de procédures collectives ont fait un bond de 67 %, de 91 à 152. Le nombre de

liquidations judiciaires est passé de 53 à 80 et elles ont concerné 224 salariés. Mirko Spasic


Prowein Business Report

Le secteur du vin mondialement proactif

face aux multiples crises (inflation,

logistique, verre...)

On dit que les crises peuvent nous faire avancer et le nouveau Business Report dévoilé ce

mardi par l’université de Geisenheim pour Prowein semble corroborer cette hypothèse. Entre

les investissements dans les énergies renouvelables, la quête de nouveaux marchés et la

multiplication des packagings alternatifs, la filière vitivinicole mondiale s’est montrée

particulièrement réactive en 2022.

Par Sharon Nagel Le 01 février 2023 Vitisphère.com

Prowein attend plus de 6 000 exposants et plus de 50 000 visiteurs en 2023, ce qui lui

permettrait de renouer avec ses performances de 2019. - crédit photo : Prowein

Depuis six ans, les organisateurs du salon allemand Prowein – qui aura lieu du 19 au 21 mars

à Düsseldorf – font appel au docteur Simone Loose et son équipe à la prestigieuse université

de Geisenheim en Allemagne pour sonder le ressenti au sein de la filière vitivinicole mondiale

et esquisser des perspectives pour l’année à venir. « Cette étude est unique, car elle sonde à la

fois l’amont et l’aval de la filière », a expliqué en préambule le Dr Loose, responsable de

l’Institut du commerce des vins et des boissons au sein de l’université.

En novembre 2022, ce sont près de 2 500 professionnels et experts dans 47 pays qui ont été

interrogés. Si l’année avait débuté avec des perspectives plutôt positives, le secteur espérant

une reprise suite au Covid, la situation n’aura pas été à la hauteur de ses attentes, entraînant un

sentiment particulièrement précautionneux fin 2022. Chaque rapport s’accompagne certes de

son lot de nouveaux défis pour la filière, mais il n’y a aucun doute que 2022 était

particulièrement tendu. Les augmentations de coûts, les perturbations de la chaîne logistique

et le ralentissement économique figurent dans le peloton de tête des challenges, tandis que des

préoccupations antérieures comme le changement climatique et le Covid ont été relégués à

l’arrière-plan, pour le moment du moins.

La majorité des producteurs répercutent les hausses de coûts


La montée en flèche des coûts (énergie, verre, papier etc) a été classée en tête des facteurs qui

risquent d’impacter la filière le plus, avec 85 % des répondants de cet avis. Suivent les

problèmes causés par la chaîne logistique (66 %) et la crise économique (55 %). Si les coûts

énergétiques touchent les deux tiers des producteurs de vins de manière importante ou très

importante, au moins les perspectives de coupure de courant s’éloignent. Pour compenser ces

hausses de coûts, près de 70% des opérateurs augmentent le prix de leurs produits, en amont

(72 %) comme en aval (64 %), tandis que 59 % d’entre eux adaptent leurs processus pour

économiser de l’énergie et 41 % investissent dans les énergies renouvelables ; seuls 11 %

arrêtent la production de certains produits.

Les bouteilles en verre : un casse-tête pour tout le monde

Pour ce qui est de la logistique, sans surprise, ce sont 79 % des répondants qui ont rencontré

des problèmes à ce niveau, pourcentage qui monte à 88 % pour la disponibilité des matériaux.

Ce sont surtout les coûts (81 %) et les délais (70 %) qui posent problème en matière de

transport, grignotant les marges pour 59 % d’entre eux. Près de 30 % des opérateurs

interrogés ont affirmé qu’ils ont perdu des ventes à cause du coût exorbitant du transport,

passant à 21 % pour cause de délais rallongés. Quant aux matières sèches, ce sont les

bouteilles en verre qui ont représenté le principal casse-tête au sein de la production, et de très

loin (92 %), suivies des cartons (59 %), des obturateurs (49 %), des pièces détachées pour les

équipements (38 %) et des étiquettes (38 %).

Quelles ont été les stratégies mises en œuvre pour tenter de surmonter ces difficultés ? Le

stockage (63 %), l’adaptation de la production et des délais de livraison (51 %), la

modification des modèles utilisés (47 %) et l’orientation vers d’autres fournisseurs (39 %) ;

19 % des opérateurs ont consenti des prix plus élevés pour assurer leurs approvisionnements.

Par conséquent, il a fallu dégager plus de temps pour réaliser ces tâches et immobiliser plus

d’argent pour financer les stocks, problème qui s’est aggravé avec l’augmentation des taux

d’intérêt. Près d’un quart des répondants détiennent des stocks plus importants de vins non

vendus et un pourcentage similaire a perdu des contrats ou des clients. Et la situation n’est pas

près de s’améliorer, si l’on en croit le rapport : 31% des répondants estiment qu’il faudra

attendre 2024, tandis que 23% pensent que cela n’arrivera pas dans un avenir proche ; seules

27% des entreprises prévoient une amélioration en 2023.

De nombreuses stratégies proactives

Dernière grosse inquiétude : la réaction des consommateurs face à la crise économique. Pour

une grande majorité des opérateurs, les consommateurs vont continuer à boire du vin, mais

moins ou des vins moins chers. Ils estiment que le cœur de gamme sera donc le plus touché,

tandis que l’offre premium ou de luxe pourrait être épargnée. Enfin, les résultats montrent à

quel point le secteur du vin est résilient face à des situations de crise : seules 36 % des

entreprises entendent stopper ou réduire leurs investissements. Il faut d’ailleurs noter que si

les deux tiers d’entre elles ont vu leurs profits baisser, les marges restent positives, seul un

faible pourcentage s’estimant en réel danger. Dans le même temps, la majorité d’entre elles

envisagent de mettre en place des stratégies proactives : réduire les coûts, partir à la recherche

de nouveaux marchés (export), adapter le portefeuille de produits aux tendances du marché, se

focaliser sur le marché local et les marques fortes, et innover.


Entretien : Un nouveau triumvirat chez

Bollinger !

• Champagne

• Millésime 2022

Denis Buner, Benoît Pernod, Gael Vuille ©DR

Yves Tesson / Date 27.01.2023 /Terre de Vins

Après le départ officiel de Gilles Descotes, chef de caves de Bollinger depuis 2013, la

nomination de Denis Bunner en tant que directeur vins et de Gaël Vuile en tant que

directeur vignoble et approvisionnements, devrait assurer la continuité. Les deux ont en

effet été recrutés par Gilles Descotes et ont travaillé à ses côtés pendant une dizaine

d’années. Celle de Benoît Pernod en tant que directeur des opérations peut davantage

surprendre. Charles Armand de Belenet, le directeur général de la Maison, s’en

explique.

Suite au départ de votre chef de caves Gilles Descotes, vous avez décidé de remanier le

comité de direction de manière originale…

C’est une organisation à trois têtes. Au lieu de mettre un chef de caves qui chapeaute tout,

nous avons préféré imaginer une répartition un peu différente, qui a la particularité de faire

monter les vignes au Comité de direction, en intégrant Gaël Vuile en tant que directeur du

vignoble et des approvisionnements. Il travaillera main dans la main avec Denis Bunner. Ce

dernier définira auprès de Gaël les types de raisins dont il a besoin. D’adjoint au chef de

caves, Denis Bunner devient directeur vins. Cette fonction de « directeur vins » plutôt que

« chef de caves » lui permet d’être 100 % dédié au vin, là où souvent les chefs de caves en

Champagne sont de véritables couteaux suisses. Quant à Benoît Pernod, nous l’avons recruté

en août 2022. Nous avions besoin d’un professionnel des opérations, dans un contexte où

nous réalisons de gros travaux pour le bicentenaire (construction d’un nouveau chai,


aménagement d’un hôtel…). C’est un ingénieur qui a piloté plusieurs sites industriels, dans la

verrerie, mais aussi dans une coopérative agricole. Il a donc une véritable expertise dans le

domaine de la production et occupera le poste de directeur des opérations.

Vous suivez désormais une logique de grande maison, où, à partir d’un certain volume,

on voit apparaître à côté du chef de caves, un directeur de production, sinon cela devient

ingérable…

Oui, sauf que chez nous, cela s’inscrit davantage dans une optique de grands chantiers, nos

volumes demeurant stables. Nous nous engageons sur une période de cinq à dix ans de

travaux, nous avons donc besoin d’une expertise pour ne pas diluer le travail sur le vin ou les

approvisionnements. C’est important, surtout en ce moment où ce genre de réalisation peut

être compliquée par le coût des matériaux et les problématiques de disponibilité. Grâce à

Benoît Pernod, nous pouvons ainsi sécuriser les projets ambitieux que nous avons pour le

bicentenaire.

Puisque l’on parle de volume, pouvez-vous nous communiquer les résultats de l’année

2022 ?

La particularité de Bollinger, c’est qu’en 2020, l’année du confinement, nous n’avions connu

aucune baisse de volume, ce qui pour 2022 ne nous donnait pas la même marge de stocks que

nos concurrents. Par conséquent, même si 2022 a été une bonne année, notre logique très

précautionneuse de gestion des stocks et notre volonté de conserver de longs vieillissements,

nous a amené plutôt à réduire nos volumes commercialisés. Nous avons cependant compensé

ce recul par une augmentation de notre chiffre d’affaires, grâce à une belle croissance de

valeur. Celle-ci vient principalement du succès remporté par la Grande Année 2014 et du

Pinot noir de Tauxières. Nous vendons ainsi de plus en plus de cuvées premiums à côté de la

Special cuvée dont les ventes restent assez stables. Pour le reste, nous avons eu des

augmentations de prix modérées, de 5 à 7 %, ce qui n’est pas loin de l’inflation. Nous n’avons

pas l’effet montagne russe que l’on peut observer dans d’autres maisons.

Doit-on, comme l’année dernière, s’attendre à quelques nouveautés en 2023 dans la

gamme Bollinger ?

En mars, il y aura un événement pour présenter les nouveaux vins que nous allons lancer. Il

n’y aura pas de création cette année, mais de nouveaux millésimes, pour la cuvée PN, la cuvée

RD et la Côte aux enfants champagne… Je vous promets en revanche de belles surprises dans

le choix des millésimes et des villages mis en avant. Nous sommes maintenant sur ce rythme

où nous présentons chaque année soit une nouvelle Grande année soit un nouveau RD, et

toujours une nouvelle série de pinots noirs, avec les cuvées PN, Côte aux enfants, et Vieilles

vignes. Ces deux dernières cuvées, qui sont sur des quantités très réduites, sont surtout là pour

démontrer le degré d’expertise et d’excellence œnologique de Bollinger.


Web

FRA

Famille du média : Médias spécialisés grand public

Audience : 4097

Sujet du média : Lifestyle

30 Janvier 2023

Journalistes : Frédérique

de Granvilliers

Nombre de mots : 1537

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Saint-Valentin : Les vins de l'Amour

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En guise de flèches de Cupidon, des cuvées exquises qui accompagneront un dîner romantique tendrement préparé pour les

tourtereaux. Des bulles bien sûr mais pas que ...

Champagne Pannier Egérie Rosé

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Saint-Valentin : Les vins de l'Amour

30 Janvier 2023

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Née de l'union heureuse de Chardonnay de la Côte des Blancs (20%) et de Pinot Noir de la Montagne de Reims (80%), ce

champagne Rosé de Saignée Égérie, vieilli 6 ans en caves, charme à la fois par sa finesse, sa complexité et sa puissance. Une

cuvée d'exception qui signe l'excellence de la Maison Pannier, créée en 1899.

Des bulles régulières et persistantes dansent avec ivresse sur un décor cuivré, intense et lumineux. Au nez, un bouquet d'été

riche de fruits noirs et rouges, fraises et framboises. En bouche, la fraîcheur et l'élégance s'accordent parfaitement avec le

charnu et le fruité. Egérie de Pannier saura surprendre en dégustation confidentielle, aussi bien qu'en compagnon étonnant sur

des plats fins et aboutis comme un tartare de Saint-Jacques en feuilleté de truffe blanche et de baies roses, un tartare de boeuf

de Kobé aux épices douces ou un confit d'agneau de 7 heures. 108 € chez les meilleurs cavistes et sur

www.champagnepannier.com

Champagne Charpentier Terre d'Emotion Brut Vérité

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Saint-Valentin : Les vins de l'Amour

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De la passion et des choix de Jean-Marc Charpentier est née la collection bien-nommée Terre d'Émotion, véritable « Marque

de Vigneron » : l'intuition, l'observation et les ressentis prennent ici toutes leurs dimensions. La culture Biodynamique des

parcelles dédiées vient parfaire le supplément d'âme naturel de la matière première. Côté vignoble, 24 hectares en coteaux

sont répartis en 72 parcelles à Charly-Sur-Marne, en Vallée de la Marne.

La cuvée Brut Vérité des Champagnes Charpentier, est construite sur un assemblage 70 % Chardonnay, 15 % Pinot Noir et

15 % Pinot Meunier et séduit par sa robe brillante or jaune, illuminée de reflets or vert et de bulles très fines. D'un abord

brioché parfumé d'aubépine et de violette, son nez se montre fin et gourmand. Le terroir sublime l'assemblage et l'on retrouve

la mandarine, le poivre blanc et la minéralité calcaire de manière très persistante et harmonieuse. En bouche ce champagne

est une explosion aromatique. Ses harmonies : gambas poêlées et légumes frais, croustillant de foie gras, velouté de ris de

veau aux cèpes, lapin aux pêches et aux oignons, chèvre sec, mousse de mangue, tarte au citron. Prix : 38 €.

https://www.champagne-charpentier.com/fr/

Champagne M.Marcoult Roséline Brut Rosé

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Saint-Valentin : Les vins de l'Amour

30 Janvier 2023

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Cette cuvée de rosé, gourmande et légère, est élaborée avec soin à partir d'un assemblage de vins blancs de réserve, et d'un

coteau-champenois rouge vinifié à la propriété, à partir de parcelles et raisins sélectionnés. Les Marcoult sont des faiseurs de

vins, qui chérissent leur terroir depuis 1967.

A l'oeil, une teinte framboise et des reflets de zeste d'orange. Au nez, douceur et gourmandise avec des notes de fruits rouges,

de cranberry, de figue, de confiture de fraise. La bouche est fraîche et douce, avec un goût fruité parfaitement présent. A la

dégustation, des notes d'oranges sanguines apportent délicatesse et une belle longueur. Accords mets/vins : Roséline est

idéale pour un apéritif, avec un pâté en croûte, quelques verrines de tartare de saumon, de coques en gelée et grenade, de

jambon cru et de melon de Cavaillon. Elle sera aussi parfaite sur une panna cotta à la framboise. 26 €. www.marcoult.com

Château de France Pessac-Léognan blanc 2021

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Saint-Valentin : Les vins de l'Amour

30 Janvier 2023

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Propriété familiale, le Château a conservé le nom de l'ancien lieu-dit sur lequel il fut édifié, une maison de maître construite à

la fin du XVIIème siècle. Membre de l'Union des Grands Crus de Bordeaux, il fait partie des plus anciens propriétaires de

l'appellation Pessac-Léognan. À 15 kilomètres au sud de Bordeaux, le vignoble de 40 hectares , s'étend sur un des plus hauts

coteaux de la terrasse de Léognan, la plus ancienne et la plus élevée des quatre terrasses de graves édifiées au fil du temps.

Arnaud Thomassin produit sur ce terroir original des vins rouges et blancs d'une grande finesse.

A la dégustation Château de France blanc 2021 , 80 % Sauvignon- 20 % Sémillon, présente une robe dorée, brillante et

limpide ; un nez expressif de cire d'abeille, miel, pêche et abricot ; Son côté épicé se confirme en bouche avec des arômes

poivrés rares pour un vin blanc. A boire ou à garder entre 2 et 5 ans. Gourmand, croquant, fondu, frais et si élégant, il

accompagnera parfaitement un repas en tête à tête avec du saumon et des légumes rôtis, un gratin de fruits de mer ou un

poulet au citron. 27,60 €. https://chateau-de-france.com/

Château De La Jaubertie Mirabelle Rouge 2018

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30 Janvier 2023

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Une propriété historique, des vins tendances : appartenant à la famille Ryman depuis 1973, La Jaubertie est inscrite à

l'inventaire des monuments historiques depuis 2005. Le vignoble de 50 ha est certifié en agriculture biologique depuis 2008.

Les meilleures parcelles du vignoble sont sélectionnées pour la Cuvée Mirabelle, assemblage 45% Cabernet Sauvignon, 45%

Merlot et 10% Cabernet Franc. Très concentré, riche et complexe, ce grand vin séduit par sa couleur profonde rouge-noire,

son nez complexe fumé, fruits noirs, cuir, chocolat, sa bouche soyeuse, puissante et longue. Idéal pour accompagner un

velouté de potiron, ou un boudin noir et châtaignes, un magret de canard aux cèpes et des fromages. 16 €.

https://www.chateau-jaubertie.com/

Château de Lastours Grande Réserve Rouge 2018

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Saint-Valentin : Les vins de l'Amour

30 Janvier 2023

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Situé près de la Méditerranée, Château de Lastours présente un vignoble d'une centaine d'hectares et 10 hectares d'oliviers

ancré dans le terroir des Corbières maritimes. Certifié en agriculture biologique depuis 2020, c'est l'un des précurseurs en

Languedoc. De l'architecture et l'équipement du chai aux méthodes culturales, tout a été pensé afin de produire des vins

d'exception, qui seront certifiés bios pour le millésime 2020.

Grande Réserve Rouge 2018, assemblage de cépages Syrah, Grenache, Mourvèdre et Carignan présente à la dégustation un

premier nez intense qui révèle les fruits noirs (cassis) et rouges (framboise). Après aération, on devine les arômes de vanillés

et toastés de l'élevage ainsi qu'une pointe chocolatée. L'attaque élégante et dense, laisse place ensuite à une bouche structurée

aux tanins fondus. L'aromatique est riche avec des fruits noirs confiturés, auxquels s'ajoutent des notes de garrigue (thym)

puis des saveurs torréfiées et chocolatées sur la longueur. Un joli Corbières élégant, dense et fondu, parfait pour un dîner «

costaud » en amoureux avec rôti de chevreuil, lièvre à la royale. 24,50 €. https://www.chateaudelastours.com/

Domaine Pichon&Fils AOP Condrieu Roche coulante 2021

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Saint-Valentin : Les vins de l'Amour

30 Janvier 2023

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Au Domaine Pichon&Fils, tout commence par une histoire de famille qui partage la passion de la Syrah et du Viognier pour

produire des vins haut de gamme sur 23 hectares, dont 5,5 ha à Condrieu. Roche coulante, 100 % blanc et 100 % Viognier est

une nouvelle cuvée issue d'une sélection parcellaire de Condrieu du lieu-dit du même nom de 3,5 ha, issue des plus vieilles

vignes de Condrieu du domaine (plantation 1956 et 1979).

Condrieu Roche coulante 2021 séduit par sa robe or doré, très brillante, à nuance argentée ; son nez minéral, floral- lilas

tilleul une note sureau-, fruité fruits à chair blanche,- avec une note miel ; sa bouche ample, veloutée, fraîche, gourmande,

épicée -gingembre-poivre blanc-, minérale, et saline jusque dans la jolie longueur, avec du citron confit en finale. Il sera le

compagnon idéal pour un dîner aux chandelles, avec foie gras, beignets de crevettes ou blanquette de veau. Prix : 39 €.

www.domaine-pichon.fr

Les Orfèvres du Vin, Saint-Amour 2021

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Saint-Valentin : Les vins de l'Amour

30 Janvier 2023

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Semblable à la conception d'un bijou de haute joaillerie, la cuvée 2021 Saint-Amour de la gamme Prestige est née dans le

plus beau des écrins : les vignes du Beaujolais et plus précisément les coteaux mythiques et ensoleillés de Saint-Amour. Un

nectar choyé et élevé en cuves de bois et en fûts de chêne français, un travail d'orfèvre que l'on doit au viticulteur et à notre

Maitre de Chais Amélie Thomas. Cette création unique sublimera la Saint-Valentin et le palais de votre bien-aimé.

La robe rouge rubis teintée de reflets pourpres de Saint-Amour 2021 sera capable de charmer votre convive au premier

regard. En bouche, la passion gagne en intensité à travers des tanins puissants et subtils, magnifiés par de légères notes de

petits fruits rouges pour finir en apothéose sur une touche boisée. En cuisine, les apprentis gourmets pourront marier à

merveille ce beau flacon avec un lapin à la moutarde, un faux filet et son gratin de blettes ou encore un morbier de votre

fromager. 8,60 €. www.orfevresduvin.com

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