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Lettre Assurance 6 février 2023

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LA LETTRE DE L’ASSURANCE

ÉDITÉE PAR SERONI

www.lalettredelassurance.com

DES FAITS, UN TON...

N°1594-LUNDI 6 FÉVRIER 2023

Des retraités privés de sortie !

48 000 appels la première semaine de janvier,

8 000 répondus, 33 000 la deuxième

et 7 000 répondus puis 16 000 pour 7 000

répondus et un temps d’attente supérieur

à 40 minutes… Les pensionnés de

l'AGIRC ARRCO qui voulaient bénéficier

d’un accompagnement pour leur sortie

ont dû être tenaces en janvier !

L'institution œuvre pour le maintien à

domicile des plus âgés, avec des prestations

financées par les fonds d’action

sociale. Elles sont englobées dans le

programme « Bien vieillir chez soi », destiné

aux plus de 75 ans, et regroupent de

l’aide à domicile momentanée, après une

hospitalisation notamment, de l’accompagnement

aux sorties et un diagnostic

du domicile pour repérer les facteurs

d’accidents. Ces prestations ont été servies

à un peu moins de 100 000 bénéficiaires

en 2022 grâce à deux partenaires

de longue date : DOMISERVE (groupe

LA POSTE) et DOMPLUS (filiale de PRO

BTP, IRCEM, AG2R LA MONDIALE,

GROUPE INITIATIVE et MACIF). Les

plateformes se partageaient le territoire,

prenaient en charge les demandes

adressées par les caisses de retraite et le

prestataire qui assurait le service.

Changement de cap en 2023 : « nous

avons décidé de faire appel à un seul

opérateur, parce que c’est moins complexe,

et pour éviter toute disparité de

traitement » explique Nicolas PAIL-

LOUX de l’AGIRC ARRCO. Pas de

favoritisme familial pour cette structure

créée à l’initiative de trois organismes

paritaires ! DOMISERVE a été choisie

parmi quatre répondants et DOMPLUS,

mis sur la touche. L’AGIRC ARRCO

s’est peut-être pris les pieds dans le tapis

avec son appel d’offres. Celui-ci prévoyait

la prise en charge de 400 000 appels

sur l’année, soit 1 600 appels par

jour, 8 000 par semaine... Résultat ? La

plateforme a été dans l’impossibilité de

UN TRISTE S(C)ORT

gérer le tsunami d'appels. Pour limiter

les dégâts, tout le monde chez DOMI-

SERVE a joué les opérateurs, jusqu’au

président, pour ne traiter que 15% des

appels au pire de la vague.

Pour ajouter à la confusion, une lettre

d'informations adressée aux habitués du

service a semé la panique. Car l’AGIRC

ARRCO a aussi changé le mode de

financement. Finis les chèques CESU

qui permettaient de payer directement

le prestataire, il s'agit maintenant

d’une enveloppe administrée par

DOMISERVE. Si aujourd'hui le nombre

d’appels et de demandes diminuent,

reste à savoir si l’enveloppe, fixée pour

100 000 bénéficiaires, est bien calibrée.

Malgré les difficultés, le 26 janvier, DO-

MISERVE avait déjà enregistré 14 000

demandes. Quand certains s'inquiètent

de leur future retraite, les plus de 75 ans

se demandent ce qu'ils vont pouvoir en

faire...

Laurent ROUSSEAU (futur ex-DG) : Stratégie hasardeuse, risques mal provisionnés...

Denis KESSLER (futur président) : Oui mais le plan ? Il est où le plan ?

1


Le code est cassé

Pour les 30 e Rencontres de

l'AMRAE, l'association et son

président Oliver WILD ont voulu

casser les codes.

La cérémonie d'ouverture – elle en a

plus que jamais emprunté les codes – a

commencé avec une vidéo saluant les

partenaires, ce qui est très classique.

Avant de prendre un tour plus artistique

: piano, violoncelle et danse ont

précédé le discours du président.

Les applaudissements nourris qui ont

accueilli les artistes ont montré que la

salle n'avait pas été indifférente. Mieux,

« que c'était une belle surprise », selon

une personne présente dans la salle.

Quelques notes de douceur dans ce

monde si brutalisé, ce n'était pas pour

déplaire aux gestionnaires de risques,

courtiers, et assureurs présents.

Affluence et

influence

Avec une « affluence record » de

3 300 inscrits, selon l'association

en amont de l'événement, les

30e Rencontres de l'AMRAE ont remporté

un premier succès.

« C'est peut-être l'effet de la 30 e édition,

mais plus certainement la fin des restrictions

covid dans les entreprises », confiait

un organisateur. « Il y a beaucoup moins

de restrictions, notamment pour les

groupes étrangers ».

Avec 7 partenaires de plus que l'an

passé, un village exposant affichant

complet, l'événement a réussi son retour

post-covid, dans un contexte professionnel

toujours tendu : la sinistralité

2022 et surtout les coûts de la réassurance

ont joué sur les programmes et

sur les renouvellements de fin d'année.

Une bonne raison de se réunir et de

décompresser, voilà une des explications

de l'engouement.

JANCOVICI

ne plante pas

que des arbres

Un des invités les plus attendus

des plénières AMRAE était

Jean-Marc JANCOVICI, poly-

technicien, ingénieur et conférencier

spécialiste du climat et de l'énergie.

Il devait intervenir dans une table ronde

avec Jean VIARD, sociologue écrivain,

Cléa MARTINET, directrice développement

durable chez RENAULT, François

GEMENNE, politologue et bien sûr Nicolas

BEYTOUT, animateur de la table

ronde et directeur de L'Opinion.

Sauf que M. JANCOVICI... a annulé sa

participation. Prévenue la veille au soir,

l'organisation a géré dans l'urgence. Défi

relevé haut la main avec la présence sur

scène de Camille ÉTIENNE, écologiste,

pour remplacer « JANCO » qui avait

« planté » l'association.

Améliorant la parité de la table ronde

ainsi que la moyenne d'âge du panel,

Camille ÉTIENNE a fait souffler un

vent de fraîcheur ardent avec un style

direct qui n'avait rien à envier à son

glorieux aîné. Les congressistes !

Professionnalisation

forcée

Les rencontres de ce début d'année

entre (ré)assureurs, courtiers et

gestionnaires de risques a été l'occasion

de faire un vaste état des lieux.

« Les discussions sont intenses parce que

les clients sont intéressés », confie un

courtier, « Ils viennent en rendez-vous

avec de vraies questions, avec de vrais

sujets. C'est l'occasion de tisser de bonnes

relations ».

À cause des hausses tarifaires, portées

par les assureurs, et avant eux par les

réassureurs, « tout le monde cherche un

'way out' », reprend un courtier, « de

nouvelles solutions disponibles » ajoute

une directrice assurance de grand

groupe.

Ce n'est pas toujours évident mais la

concurrence a permis de trouver des

couvertures en 2022. « Les rendez-vous

sont courts, une trentaine de minute,

on parle concret », enchérit une cliente

dans les allées du salon. Dans ce

contexte particulier, « ce sont les plus

agiles, ceux qui peuvent proposer une

bonne adaptation aux demandes et aux

contraintes des assureurs qui s'en sortent

le mieux », répond un courtier.

Assez logiquement, il existe « une prime

à la professionnalisation. Les affaires

ne peuvent plus se faire comme avant,

une tape dans le dos et une poignée de

main. Le métier est plus sélectif, il faut

produire de la valeur ajoutée », ajoute

un courtier. Serait-ce une limite pour

les cabinets dits « familiaux », de taille

plus modeste ? « La professionnalisation

a un coût, mais c'est un investissement

en talents. Le talent attire le travail »,

affirme un dirigeant. « La connaissance

des dossiers, la proximité et une taille

plus proche de celles des clients joue en la

faveur de certains cabinets », affirme une

source. Dans le baromètre GOLDER

& PARTNERS sur la satisfaction des

risks managers, BESSÉ et VERLINGUE

arrivent respectivement premier et deuxième

devant les grands courtiers. Pas

de quoi révolutionner le marché mais

un indicateur sur la place de ce courtage

qui fait bien mieux que survivre.

Captives et

libération

L'autre grand sujet « marché » des

30 e Rencontres AMRAE était les

captives de réassurance.

Sujet phare de ces dernières années

pour l'association, maintenant qu'elles

sont là, plus question de passer à côté.

Pour les assureurs, courtiers et cabinets

spécialisés, c'est un marché qui s'ouvre

et semble porteur. « Une fois qu'on a

mis le doigt dans un outil de gestion des

risques, on le garde », prédit un courtier.

Le cabinet 2RS, filiale de DIOT-SIACI,

estime que « 5 à 6 dossiers de captives

sont actuellement en cours d'agrément ».

L'outil séduit au-delà des très grands

groupes, déjà équipés pour la plupart.

« Pour de petites entreprises, c'est un outil

de protection du patrimoine », abonde

Yannick ZIGMANN, administrateur

délégué de 2RS.

Lié au courtier DIOT-SIACI, le cabinet

se défend d'un quelconque mélange

des genres alors même que des cabinets

indépendants soulèvent la question du

conflit d'intérêt. « Nous sommes gestionnaires

de captives, c'est un métier à part

dans le groupe », appuie le dirigeant en

commençant la présentation. Un autre

courtier estime pour sa part que tout

est légal et que ce sont des activités

différentes. Reste le pilotage global du

risque et des programmes d'assurances.

« Rien n'empêche d'inciter un client à

faire moins de rétention pour placer des

risques grâce au courtage », répond un

directeur de cabinet. La concurrence

s'organise sur ce maché florissant.

2 LA LETTRE DE L’ASSURANCE - N° 1594 du 6 février 2023


Jamais 2 sans 3

SCOR passera du rouge aux verts ?

C’est en tout cas ce qu’espère Ariel

LEBOURDONNEC, en charge de

l’assurance chez RECLAIM FINANCE.

Celui qui estime que le plan stratégique

publié à l’automne par SCOR est

court-termiste, et que le réassureur n’a

aucune vision pour faire face au changement

climatique, alors qu’un groupe

comme AXA a placé le risque climatique

au premier rang de son Future

Risks Report 2022.

Chez RECLAIM FINANCE, on souhaite

donc ardemment que Thierry LÉ-

GER, nouveau DG de SCOR, applique

le même engagement que celui observé

chez le réassureur suisse en matière de

transition énergétique. SWISS RE affiche

« une des politiques de souscription

les plus ambitieuses des réassureurs sur

les questions pétro-gazières » explique

Ariel LEBOURDONNEC. Avec Denis

KESSLER et le nouveau DG, cela fait

donc au moins trois personnes satisfaites.

Le tour de PISA

fait pencher AG2R

LA MONDIALE

La « prise en mains » d'AG2R LA

MONDIALE par Bruno ANGLES

fait naître nombre de fantasmes

au sein du groupe de protection sociale.

Le dernier en date est : « Brigitte PISA

quitte la présidence de la sommitale »,

au présent de l'indicatif. Un sujet qui

anime en interne. La nouvelle provient

du site Tripalio.

Dans les faits, « il n'existe pas d'incompatibilité

à présider une association sommitale

de groupe de protection sociale et

l'AGIRC-ARRCO », explique une source

au fait de ces sujets. Pourtant, Brigitte

PISA a elle-même annoncé en conseil

d'administration de l'AGIRC-ARR-

CO, après son élection à la présidence,

qu'elle quitterait la tête de la sommitale

« avant la fin de son mandat », soit

2025 ! Une rotation assez logique, car

« c'est dans les pratiques de la CFDT

de ne pas cumuler les deux fonctions »,

selon un interlocuteur. De fait, Brigitte

PISA devrait bien quitter la présidence

de la sommitale d'AG2R LA MON-

DIALE, mais le conseil aura le temps de

lui trouver un·e remplaçant·e, pour une

démission à l'automne. Et n'a pas Bruno

ANGLES comme point de départ. « Au

contraire ! Ils sont bien accordés depuis

le début », rétorque un bon connaisseur

du groupe. Le directeur général

perdrait plutôt un soutien.

Poli tiquement

correct

Dans un communiqué, la MU-

TUALITÉ FRANÇAISE a voulu

pointer « les angles mort du

projet de réforme des retraites », à commencer

par la santé et la prévoyance.

Pour la fédé, le sujet porte sur les

« ni-ni », ni en emploi, ni en retraite,

puisqu'une « personne sur deux occupe

un emploi au moment de son départ en

retraite ». En clair, allonger l'âge de départ

en retraite d'un an revient à « faire

croître la sinistralité en prévoyance

d’environ 10 points, le nombre d’arrêts de

travail longue durée et le risque de décès

augmentant ».

Face à ces enjeux, le mouvement propose

des pistes : utiliser correctement le

fonds de réserve des retraites, améliorer

le taux d'emploi des plus de 60 ans, les

conditions de travail et la transmission

avec les plus jeunes. Autant de pistes

sur lesquelles quantité d'élus dans les

mutuelles peuvent aider...

Mieux, la fédé mutualiste défend une

meilleure répartition des richesses et la

correction des inégalités. « Un partage

juste des efforts, notamment par la

contribution de l’ensemble des richesses

au financement des protections sociales

(santé, prévoyance, dépendance, retraite)

sont des conditions nécessaires de l’acceptabilité

pour un pacte solidaire durable »,

conclut Éric CHENUT, président de la

FNMF et poliment pas d'accord.

Re-construction

chez ROAM

En quête d'un président pour

remplacer André RENAUDIN,

ROAM a choisi... l'intérim.

Pierre ESPARBES, DG de SMABTP a

été élu président mais devrait passer la

main lors de la prochaine AG.

Prochain Petit déjeuner Off :

AGENDA

À suivre :

Le 14 février 2023

Philippe PERRET

Directeur général

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ASSURANCES

event@seroni.fr

le 22 mars

Phillippe BARRET

Directeur général

APICIL

le 20 avril

Médéric MONNESTIER

Directeur général

MNH

3 3 LA LETTRE DE L’ASSURANCE - N° 1594 du 6 février 2023


Édito : Dé-laver

Jeudi 26 janvier, bouclant tranquillement La Lettre de l'Assurance,

j'écoutais d'une oreille distraite l'émission Cash Investigation

consacrée au greenwashing.

On m'avait promis un assureur, j'ai dû attendre le débat de fin

d'émission pour voir et entendre Pascal DEMURGER, directeur

général de la MAIF, reprendre ses principes déjà évoqués sur

l'impôt conditionné à l'impact environnemental, ou le dividende

écologique. Alors que les assureurs ont tremblé en 2022 face à

Élise LUCET, il fallait un certain culot pour se présenter sur le

plateau de la journaliste-animatrice.

À propos de greenwashing, le constat fut édifiant.

Parce que TOTAL ÉNERGIES fait du TOTAL, donc de l'exploitation

de matières fossiles, raffinage, transport et vente à travers

le monde, dans des conditions floues d'accords avec les gouvernements

des pays hôtes au détriment des populations locales.

D'autres le font aussi , dans le transport maritime ou l'extraction

minière et ainsi de suite.

Aussi parce que les grandes entreprises entretiennent une

ambiguïté entre engagement carbone et filière de décarbonation.

Un dirigeant résume bien l'état d'esprit qui prime parfois :

« On peut parler RSE, nous aussi on en fait, mais un moment un

grand patron connaît les indicateurs. Les analystes financiers et ses

actionnaires aussi ! »

La multiplication des intermédiaires et la distance avec le terrain

nuisent à la bonne information. Nous ne connaissons pas les

conditions d'élevage et d'abatage de la viande (et du poisson !), ni

même la réalité des certifications bio.

Dans un tel environnement, l'information est une aide. Quand

elle est équilibrée et impartiale. Les chiffres d'octobre ne peuvent

être contestés par les chiffres de décembre comme a essayé de le

faire TOTAL ÉNERGIES sur LinkedIn. La mise en scène, dans un

cas comme dans l'autre, dessert la cause. En prendre conscience

est un bon début.

Benoit MARTIN

À NOS ABONNÉ.E.S

La Lettre de l'Assurance marque une pause !

La dernière édition de février sera datée du

lundi 20 février 2023.

La Lettre reviendra le vendredi 3 mars en ligne

pour un numéro daté du lundi 6 mars 2023.

PETITES PHRASES

Moi Président

À l'occasion des Rencontres AMRAE, News Assurances

Pro avait installé son traditionnel plateau

vidéo pour interviewer risks managers, assureurs

et courtiers. Une opportunité aussi de faire passer

des messages... comme celui adressé par Laurent

BELHOUT, d'AON FRANCE :

« Laurent BELHOUT, vous êtes le directeur général

de AON France, Belgique, Luxembourg, Maroc si je

ne dis pas de bêtise », a commencé notre confrère

Thierry GOUBY, devant un invité amusé qui a

répondu : « Pas de bêtise, vous pouvez ajouter Président

maintenant ». C'est officiel.

Cash invitation

Toujours aux abords du plateau News Assurances

Pro, cet échange entre un patron et son équipe.

- J'ai vu Nicolas prendre des notes de l'interview.

- Quel Nicolas ? Nicolas AUBERT (directeur général

du courtier HOWDEN, ndlr) ? Ce n'est pas la peine,

il n'a même pas les moyens !

Entre courtiers, toujours une bonne ambiance...

Chronique

en filet

Lucas FORTUIT s'intéresse aux données :

« Sachez que je peux mettre gracieusement à votre

disposition toutes mes data en temps réel, permettant

à vos actuaires d’évaluer au cent près le coût de mon

risque » Comme on dit parfois : la réponse va vous

étonner...

À lire dès lundi 6 février sur le site de La Lettre.

www.lalettredelassurance.com

LA LETTRE DE L’ASSURANCE - www.lalettredelassurance.com /// Publication hebdomadaire (44 numéros par an) -

lettreassurance@seroni.fr /// Prix au numéro : 29 euros /// L’hebdomadaire est édité par SERONI, Le Onze, 11 passage Saint-Pierre Amelot, 75011

Paris - 508488905 RCS Paris - TVA intracommunautaire n° FR10508488905 /// Rédaction : Le Onze, 11 passage Saint-Pierre Amelot, 75011 Paris

/// Directeur de la publication : Sébastien JAKOBOWSKI, sjakobowski@seroni.fr - Rédacteur en chef : Benoit MARTIN, bmartin@seroni.fr -

Maquette, illustrations : Manivone PONTIAC - Dessin : THIA - Fondateur : Jean Luc BENGEL /// Tarif annuel : 999€ TTC pour l’édition papier et

l'accès à tous les contenus publiés en ligne /// Dépôt légal : à parution /// CPPAP : 0222 T 82971 /// ISSN : 0757-2719 /// Imprimerie : 3MA GROUP –

9 rue Manfred Behr, 68250 ROUFFACH - Téléphone : 03 89 73 29 73 /// Reproduction interdite sans autorisation de l’éditeur ou du Centre

Français d’Exploitation du Droit de Copie

4 LA LETTRE DE L’ASSURANCE - N° 1594 du 6 février 2023

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