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Panorama de presse quotidien du 03 02 23

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PANORAMA DE PRESSE

Du 03/02/2023

- Politique-Economie…………………………………………….………….……..p.2-20

- Commerce-Marchés-Consommation……………..……………….…….p.21-27

- Dégustation-Vins clairs……………………………………………………….…p.28-30

- Communication-Salon-Concours.……………………….…………………p.31-38

- Oenotourisme……………………………………………………………………….p.39

Cette revue de presse se destine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,

le destinataire s’interdit de reproduire, publier, diffuser ou vendre ce document.

www.sgv-champagne.fr

17 avenue de Champagne – CS 90176 • 51205 Epernay Cedex • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 27

69 Grande Rue de la Résistance • 10110 Bar-sur-Seine • Tél. 03 25 29 85 80 • Fax. 03 25 29 77 81


Presse écrite

FRA

Famille du média : Médias professionnels

Edition : 03 fevrier 2023 P.13

Périodicité : Hebdomadaire

Journalistes : -

Audience : 14000

Nombre de mots : 300

Sujet du média :

Agroalimentaire-Agriculture

p. 1/1

// EN BREF

Champagne : nouveau record des ventes

en 2022

Les ventes de champagne ont dépassé pour la première fois en 2022 la

barre record des six milliards d'euros de chiffre d'affaires, portées par une

hausse des volumes et le ciblage d'une clientèle aisée, a annoncé le 18 jan

vier le Comité Champagne dans un communiqué. En 2021, elles avaient

atteint 5,5 milliards d'euros. En volume, les ventes ont progressé l'an pas

de 1,6 %,à 326 millions de bouteilles. Des résultats qui tournent la page

de 2020, année noire où la pandémie avait fait reculer les ventes à quelque

244 millions de bouteilles. Pour David Chatillon, président de l'Union des

maisons de Champagne et co-président du Comité Champagne, l'efferves

cent champenois « a natureUementaccompagné les consommateurs dans

le monde, qui se sont réjouis de la fm des confmements, ont retrouvé le

goût de la fête, des sorties, des voyages ». Avec 187,5 millions de flacons,

l’export progresse de 4,3 % sur un an, tandis que les ventes en France sont

en repli avec 138,4 millions de bouteilles (-1,7 % par rapport à 2021). La

part des exportations dans les ventes totales dépasse désormais les 57 %

contre 45 % il y a dix ans. Le premier marché à l'export demeure les États

Unis, précise Maxime Toubart, qui rappelle que « le marché français n'est

pas extensible ».

Toutefois, le Comité interprofessionnel du vin de champagne (Comité

Champagne) estime que la prudence est de mise pour l'année 2023 car,

selon ses dirigeants, les « perspectives » ne sont aussi encourageantes

qu'elles le paraissent. Lestensions géopolitiques, avec notamment la per

sistance du conflit russo-ukrainien, la peur d'une récession économique

ainsi que les possibles aléas climatiques inquiètent les maisons de

Champagne qui craignent, en réaction un repli des ventes.

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Vin, la mention « vieilles vignes » est-elle

réglementée ?

Publié le 27/01/2023 - 08:51 par Caroline Even MONVITI.COM

Mettre en avant le caractère âgé des vignes ayant servi à élaborer une cuvée peut être un

argument marketing vis-à-vis des consommateurs. Attention toutefois à ce que cela

corresponde bien à la réalité. Si la mention « vieilles vignes » n’est pas réglementée, tout n’est

pas permis.

Pour valoriser certaines de leurs cuvées, des opérateurs vitivinicoles apposent sur les

étiquettes de leurs bouteilles la mention « vieilles vignes ». Cette indication ne fait pas partie

des mentions réglementées, qui peuvent être obligatoires (dénomination de vente…) ou

facultatives (millésime…). « Toutes les mentions qui ne sont pas définies par la

réglementation sont qualifiées de libres mais il faut qu’elles correspondent à la réalité. Il ne

faut pas que l’information présente sur l’étiquetage induise le consommateur en erreur sur

les caractéristiques du produit », spécifie Philippe Froelig, inspecteur technique vins et

spiritueux au sein de la Dreets Occitanie.

Si l’exploitant a isolé les raisins de ses plus anciennes vignes, qu’il les a vinifiés à part et qu’il

en a fait une cuvée spéciale, il peut sembler légitime qu’il écrive sur les étiquettes « vieilles

vignes ». Reste toutefois à prouver qu’elles sont bien « vieilles ». Mais comme l’explique

l’inspecteur, étant donné que cette mention est libre, « il n’y a pas de définition de

texte. L’appréciation se fait au cas par cas et selon l’usage lié à la zone de production ». Par

conséquent, en fonction du parcellaire de l’exploitant et de son bassin de production, des

vignes de 30 ans pourront être considérés comme « vieilles » alors que dans d’autres zones,

cela ne sera pas le cas. « Il y a un peu de subjectivité », reconnaît-il.

Du contrôle à l'infraction

Sachant que des vieux ceps, malades ou morts, doivent être remplacés, des questions se

posent également sur la proportion de jeunes plants pouvant être vinifiée sur la parcelle

identifiée comme « vieille ». Là encore, aucun texte ne précise l’information. Le principe


este le même, celui de ne pas tromper le consommateur. « Compte tenu du coût lié à la

pratique de complantation et à la rentabilité relative de la parcelle, ce cas de figure reste

exceptionnel », estime d'ailleurs Philippe Froelig.

Dans tous les cas, lors d’un contrôle par la répression des fraudes, les inspecteurs effectueront

un exercice de traçabilité. Ils se baseront notamment sur le casier viticole informatisé (CVI)

du producteur qui aura notamment déclaré les surfaces, les variétés et les années de

plantation. « Grâce à cet outil qui assure une traçabilité sur tout le parcellaire en

production, l’âge des plus anciennes vignes peut être déterminé », assure-t-il.

Si finalement, la mention « vieilles vignes » ne correspond pas à la réalité, une infraction sera

relevée. D’un simple avertissement, un opérateur, qui aura sciemment trompé le

consommateur, pourra écoper d’une contravention de 5 e classe. En plus de protéger le

consommateur, la répression des fraudes veille à ce qu’il n’y ait pas de caractère déloyal visà-vis

des autres opérateurs de la filière.


ASSEMBLÉE

AVC

Presse écrite FRA

LE VIGNERON

CHAMPENOIS

Famille du média : Médias professionnels

Périodicité : Mensuelle

Audience : 30915

Sujet du média :

Agroalimentaire-Agriculture

Edition : Janvier 2023 P.78-92

Journalistes : -

Nombre de mots : 2692

p. 1/15

Alexandra

Bonomelli

teaux qui sont maintenant bien

verts mais toujours aussi peu

Alexandra

Bonomelli

fleuris.

Non, mais pas du tout, c’est une

fausse bonne idée ! La ruche

est un élevage intensif d’abeil

les domestiques, érigée, à tort,

en symbole de la biodiversité à

préserver.

Quand on pense pollinisation,

on pense abeilles domestiques.

Mais

il taut savoir qu’il existe

environ 1 000 espèces d’aut

res abeilles,dont la plupart

sont solitaires et ne produlsent

pas de miel, donc,

pour le miel

c’est raté. Et il ne faut pas oub

lier les autres pollinisateurs, les

hyménoptères, les lépidoptères,

et même certains diptères et

coléoptères. Et tous ces insectes

sont en compétition avec l’abeille

domestique pour les ressources

florales disponibles sur les co-

Sauver la biodiversité, ce n'est

donc pas mettre des ruches,

c’est avant tout recréer des

mosaïques d’habitats différents

sur les coteaux, et les gérer de

manière extensive, afin de favo

riser le fleurissement et la faune

locale.

Pierre Naviaux

Je comprends que la biodiversité

est un sujet difficile. Des progrès

ont été faits mais il reste du tra

vail pour comprendre et restaurer

cette biodiversité en Champa

gne. Ces trois exemples en sont

l'illustration. Alors Alexandra,

que fait-on ?

Un nouveau plan biodiversité et

comme c’est un sujet complexe,

on se fait accompagner

bureau d'étude spécialisé !

Ce plan a pour vocation

par un

d'identi

fier une stratégie à court, moyen

et long terme afin de proposer à la

Champagne des modes d’exploi

tation et de production

perfor

mants et qualitatifs, et laissant

une place importante

versité.

à la biodi

Divers exploitants et maisons de

Champagne déjà engagés avec

des actionssur leursexploi

tations ont ainsi été rencontrés

individuellement et interrogés.

Deux ateliers multi-acteurs ont

été organisés en juillet et no

vembre, et un benchmark avec

les autres vignobles a été réalisé.

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LE VIGNERON

CHAMPENOIS

ASSEMBLÉE AVC 2022

Edition : Janvier 2023 P.78-92

p. 2/15

PLAN BIODIV 2

Actions

intra-parcellaires

matériel végétal, modes de

conduite, protection vigne,

gestion sols

Actions

extra-parcellaires

conserver l'existant, gérer de

manière extensive, aménager

une multitude d'habitats,

stopper l'artificialisation,

lutter contre les EEE

Actions

sur les sites de

production

espaces verts, parkings et

voiries, bâtiments

Actions

transversales

gouvemance,

communication, partenariats


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ASSEMBLÉE

AVC

LE VIGNERON

CHAMPENOIS

ASSEMBLÉE AVC 2022

Edition : Janvier 2023 P.78-92

p. 3/15

o

Le plan a pour vocation de met

CN

tre en application ces actions

dans les parcelles, autour des

parcelles, et sur les sites de pro

duction. II va définir la stratégie

biodiversité de la Champagne.

Rendez-vous en 2023.

Arnaud Descôtes

Merci et bravo Alexandra. 3e vo

let, Pierre, le plan carbone.

Pierre Naviaux

Commençons par rappeler l'ob

jectif : afin de respecter l’accord

de Paris et limiter les impacts du

changement climatique, nous

devons atteindre la neutralité

carbone à l’échelle planétaire

d’ici 2050, c’est-à-dire que les

émissions de gaz à effet de ser

re qui n’auront pas été réduites

devront être compensées par

des puits de carbone. Tous les

acteurs doivent, à leur niveau,

contribuer à cet effort global.

Cela est par exemple repris par la

France dans sa Stratégie Natio

nale Bas Carbone. A son échelle,

une entreprise ne peut pas pré

tendre être neutre en carbone,

elle ne peut que "contribuer" à

l’objectif mondial de neutralité.

En effet, tant qu’elle a une acti

vité, l’entreprise émet fatalement

du C02, d’autant plus qu’elle

s’Inscrit dans un système éco

nomique qui pour l’instant émet

dans l’atmosphère beaucoup

plus que ce que l’on peut espérer

capturer. On préfère donc parler

d’objectif Net Zéro Carbone.

La priorité est avant tout la ré

duction de nos émissions de

gaz à effet de serre de - 75 %

à l’horizon 2050.

C’est très am

bitieux, mais de nombreuses

actions sont déjà à notre portée.

La filière est d’ailleurs

en bonne

voie pour atteindre l’objectif de

- 25 % en 2025, en mettant en

œuvre le Plan Carbone Cham

pagne, qui comporte 6 grandes

thématiques.

Nous ne développerons pas tous

les sujets aujourd'hui ; j’en profi

te simplement pour rappeler que

Viticulture Durable en Champagne

est une des rares certifica

tions viticoles à inclure le carbone

dans son référentiel. Par ailleurs,

afin de faciliter

les démarches

à l’échelle individuelle, le projet

des Bons Diagnostics Carbone

animé par Antoine Payen est en

NEUTRALITE CARBONE D'ICI 2050

«iÉoBJECTIF

PLANETAIRE

C0P21 •CMP11

PARIS 2015

Etats

©§)(!)(§}

Stratégienationale

bas-carbone

(D


LE VIGNERON

CHAMPENOIS

ASSEMBLÉE AVC 2022

Edition : Janvier 2023 P.78-92

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PLAN CARBONE CHAMPAGNE

Viticulture durable

+ Machinisme

Œnologie durable

+ Emballages

®

Bâtiments

+ Energie

QCO2

Fret - Déplacements

Économie

circulaire

Gouvernance

cours pour tester sur une tren

taine d’exploitations-pilotes des

outils de diagnostics et d’actions

qui seront par la suite diffusés

à l'ensemble des exploitations ;

dans le domaine des transports,

une bonne nouvelle de nos amis

bretons : le chantier des deux

premiers cargos voiliers a débuté

cet automne. Ce sera bientôt

une solution zéro pétrole vers le

marché Nord-Américain.

Mais cette année, nous falsons

un focus particulier sur l’œnologie

durable et l’énergie avec Marie

Noëlle et François.

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ASSEMBLÉE

2022 AVC

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CHAMPENOIS

ASSEMBLÉE AVC 2022

Edition : Janvier 2023 P.78-92

p. 5/15

Marie-Noëlle Viaud

Au-dede la réductiondes

émissions

de gaz à effet de ser

re, l’élaboration de champagne

s’inscrit dans

vironnemental

un contexte en

fort. Un guide pra

tique paraîtra début 2023 pour

accompagner

les établissements

vinicoles dans ce dédale régle

mentaire et ces multiples enjeux

environnementaux. Autour de la

notion de production durable, le

guide précisera le volet régle

mentaire de l’eau, des effluents,

des déchetset des sous

produits mais aussi des installa

tions classées pour la protection

de l'environnement. L’ancrage

territorial sera évoqué au travers

de l’intégration paysagère et de

la biodiversité des sites de pro

duction.

Enfin, les enjeux d'éco

nomie circulaire des acteurs

économiques seront abordés

sous l’angle achats durables et

écoconception des emballages

d’expédition et des bâtiments.

Pierre Naviaux

Une de nos préoccupations ma

jeures, l’actualité nous le rappel

le, c’est l'énergie...

Marie-Noëlle Viaud

Oui, effectivement, les activités

viti-vinicoles, ainsi que celles de

nos fournisseurs, sont fortement

dépendantes des différentes

sources énergétiques. Le déve

loppement de la robotique en

vigne, l'accroissement de la thermorégulation

et la diminution des

énergies fossiles vont accroître

les besoins électriques. La filière

doit inscrire ses consommations

dans les grands enjeux éner

gétiques qui visent à réduire les

consommations

et à développer

les énergies renouvelables. Les

engagements volontaires et les

obligations

telles que l’audit éner

gétique et le décret tertiaire pour

les grosses

unités de production

ont lancé la dynamique. Afin de

limiter nos coûts énergétiques

et deduire notre dépendance,

nous vous proposons d’articu

ler nos actions autour des trois

premiers piliers de la stratégie

française à savoir :

- la sobriété énergétique pour

contribuer à l’effort commun,

- l’efficacité énergétique des

process et des bâtiments et,

- la production d’énergies renouvelables.

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CHAMPENOIS

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Edition : Janvier 2023 P.78-92

p. 6/15

DES ACTEURS ENGAGÉS

Audit énergétique des bâtiments, procédés

industriels et transport

IKÎO

Décret

tertiaire

250 salariés ou CA 50 m€ et bilan > 43 m€

ISO 50001

ENERGY

MANAGEMENT

1 000 m2 bureaux, entrepôts, ...

3 AXES

2024

10 % des consommations

vs2019

2030

-20 % Energie finale vs 2012

- 40% Energies fossiles

2030

33 % ENR

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AVC ASSEMBLÉE

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CHAMPENOIS

ASSEMBLÉE AVC 2022

Edition : Janvier 2023 P.78-92

p. 7/15

CM

O

CM

Pierre

Naviaux

A ce proposFrançois,peux

tu nous parler du programme

COPERNIC ?

François

Berthoumieux

Sensibiliser, diagnostiquer et

agir sont les grands axes de ce

Tout d’abord, réduire l’empreinte

énergétique au niveau des bâti

ments et process vinicoles, gour

mands en électricité. Pour cela,

les pré-diagnostics réalisés sur

site nous permettent de :

- caractériser les besoins en

énergie de la structure,

- dégager les pistes d'améliora

tion sur le volet de l’efficacité

énergétique. On peut parler de

la mise en place d’éclairage LED,

de la récupération de chaleur sur

tons-nous et proposons d’autres

schémas pour ne pas subir.

Par exemple, faisons naître des

projets collectifs sur ce grand

sujet qu’est l’énergie et ce, à

l’échelle d’une commune, d’une

vallée, d’une petite région ou

d’une région.

Une fois de plus, seul on va plus

vite mais ensemble on va beau

coup plus loin !

programme sur la compétitivité

groupes

de froid et j’en passe...

et la performance énergétique

des installations viti-vinicoles

de

la filière Champagne. De

puis septembre 2021, avec le

soutien de la Région Grand Est,

de l'ADEME et de la CCI Grand

Est, ce sont près de 40 struc

tures (Vignerons, Coopératives

et Maisons) que COPERNIC a

accompagné

individuellement

ou collectivement sur ces ques

tions liées à l’Energie avec un

Ensuite, réduire notre dépen

dance énergétique en utilisant

nos bâtiments viticoles et vi

nicoles comme supports de

production d’énergies renou

velables. L’objectif derrière étant

l’autoconsommation individuelle

ou collective de cette électricité

produite.

Marie-Noëlle l'a rappelé, nos

besoins électriques vont grandir,

Pierre Naviaux

Voilà pour la contrainte énergé

tique.

Sur le front du carbone, si nous

voulons tenir notre objectif de

- 75 % en 2050, nous allons

devoir multiplier les actions de

duction chaque année et pour

suivre la recherche sur des solu

maître-mot à l’esprit, "Réduire".

c’est une certitude, Alors adap-

tions

de rupture.

COPERNIC

Caractérisation des besoins

Détermination des consommations énergétiques

Installation des sous-comptages

Adéquation besoins/abonnements

Efficacité

énergétique

Process : production de froid, air comprimé

Bâtiments : éclairage, efficacité thermique, CVC

Energies

renouvelables

Autoconsommation individuelle ou collective

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BILAN CARBONE CHAMPAGNE

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CHAMPENOIS

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Edition : Janvier 2023 P.78-92

p. 9/15

o

CSI

Arnaud

Descôtes

Soit dit en passant, on peut dé

plorer que la médiatisation dans

Arnaud

Descôtes

la presse

grand public du stocka

Mais Pierre, qu’est-ce qu’on fait

des 25 % restants ?

Pierre Naviaux

On peut être tentés de cacher

le carbone sous le tapis, c'est

à dire dans le sol. L’idée est sé

duisante, mais l’on constate que

les sols champenois sont déjà

très riches en matière organique

(et donc en carbone) du fait de

pratiques historiques tels que les

apports d’écorces, de compost,

d’amendements organiques, et

aujourd’hui la restitution des bois

de taille. La priorité va être de

maintenir ce stock qui a plafonné

il y a quelques années !

ge de carbone dans les sols soit

inversement proportionnelle à la

bibliographie scientifique sur le

sujet : quel impact du travail du

sol ? Des couverts végétaux ? De

l’arrachage des vignes en fin de

vie ? Nous creusons la question

dans les Bons Diagnostics Car

bone, rendez-vous l'an prochain,

sitoutvabien...

A ce stade, le levier de stockage

qui nous semble le plus intéres

sant est la plantation de haies et

d’arbres en pourtours de parcel

les... merci Alexandra ! En étant

très optimiste, on peut espérer

stocker au total l’équivalent de

7 % de nos émissions de CCL

Et donc, si je calcule bien et en

ordre de grandeur, il nous reste

15 % àcompenser?

Pierre

Naviaux

Oui, 15 % restants que nous

allons devoir compenser par le

financement

de projets de com

pensation, si nous voulons arri

ver au Net Zéro

Carbone.

Dans l’idéal, ces projets devraient

être en lien avec l’aire d'appellation.

On peut par exemple penser

à la gestion durable de forêts ou

de zones humldes régionales, à

la production locale d’énergie

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FINANCER DES PROJETS DE COMPENSATION CARBONE ?

. »

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o

CSI

en lien avec les acteurs de notre

territoire, ou à des partenariats

Pierre Naviaux

Arnaud Descôtes

avec nos voisins agriculteurs. Si

ces projets sont en lien avec no

tre activité, ils pourraient même

s'inscrire dans la logique d’économie

circulaire abordée par Marie-Noëlle.

Par exemple le bois

issu de ces forêts pourrait servir

à façonner

des fûts ou des charpentes

de bâtiments ; de même,

l’énergie produite localement

pourrait alimenter nos procédés.

Arnaud

Descôtes

Mais j’ai l’impression que beaucoupde

mondeveut aujourd’hui

se positionner sur le

Effectivement, si nous voulons

rester maîtres de notre destin et

éviter d'acheter sur un marché

fluctuant des crédits carbones

opaques, nous devons sans attendre

initier nos propres projets,

qui porteront leurs fruits dans

plusieurs années.

Là encore, on retrouve la force

du collectif : le Net Zéro carbone

est difficile à atteindre à l’échelle

d'une entreprise, qui plus est

quand elle est en croissance ; à

l’échelle d’un territoire, au hasard

d’une appellation délimitée, c’est

Cette gestion collective pourrait

peut-être prendre la forme d'un

Fond Carbone Champagne ? Ce

sera à vous de décider. Maintenant,

il faut s’y mettre et on va

y arriver !

Pour commencer, nous avons

anticipé le discours de

Jean-

Marc. Vous découvrez le très

généreux

menu servi à l'assemblée

générale de l’AVC en 1937.

Fini l’abondance, le banquet qui

va suivre sera placé sous le signe

de la sobriété

! Et conformément

aux recommandations de notre

cher président, nous avons évité

la viande rouge, fortement émet-

marché du carbone ?

beaucoup plus envisageable.

trice de C02 !

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Plus sérieusement, il nous faut

relever le défi du net zéro carbo

ne et tout faire pour nous adap

ter.

Reprenons l’indice de Huglin

présenté tout à l’heure par Ba

sile. Les projections, certes ha

sardeuses, envoient cette fois la

Champagne en climat tempéré

chaud à la fin de ce siècle, avec

des indices supérieurs à 2100.

Or, de tels indices ont déjà été

INDICE DE HUGLIN 2100 ?

3000

2800

Chaud

Jerez

Tempéré chaud

Montpellier

Tempéré

Bordeaux

Frais

Reims

Très frais

Québec

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Edition : Janvier 2023 P.78-92

p. 13/15

relevésen

Champagne,en

2003, 2018, 2020 et bien sûr

2022. Et même si 2003 était

singulier en raison de sa très

faible récolte, aucune voix ne

s'est élevée jusqu’à présent pour

remettre en cause la typicité de

ces millésimes !

Nous pouvons, par conséquent,

rester prudemment optimistes

dans l'océan d’éco-pessimisme

et de déclinisme qui nous en

toure.

Rappelons-nousen effet ce

qu’est une Appellation d’origine :

- un climat,

- des pratiques viticoles et ceno

logiques codifiées dans un cahier

des charges,

- un terroir, au sens séquence

éco-géo-pédologique,

- et enfin des vignerons et des

maisons, avec leur savoir-faire,

qui combinent ces différents élé

ments pour exprimer le terroir.

Le terroir constitue l’invariant de

cette construction. II explique

pourquoi "il n’est champagne

que de la Champagne".

Et tout le reste bouge !

Le climat évolue vite et fort, nous

venons de le voir. Nos pratiques

devront donc poursuivre leur

évolution pour tamponner les

excès climatiques futurs. II faut

que tout bouge pour que rien ne

bouge ! Et c’est précisément là

qu'interviennent la recherche,

l’innovation et le développement.

La Champagne a accompli sa

première révolution technique

après la crise phylloxérique,

abandonnant les vignes en fou

le et franches de pied pour le

greffage, les rangs palissés et la

traction animale. Ce fut une rup

ture majeure !

Elle s’est encore transformée

après la seconde guerre mondia

le, adoptant la sélection massale

puis clonale, la traction méca

nique, puis des techniques ju

gées à l’époque innovantes pour

la fertilisation et la protection du

vignoble.

Fidèle à sa tradition d’innovation,

elle aborde maintenant sa troi

sième mutation, imposée par les

contraintes climatiques et socié

tales. C'est un moment à la fois

passionnant et enthousiasmant.

QU'EST CE QU'UNE AOP ?

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LE VIGNERON

CHAMPENOIS

ASSEMBLÉE AVC 2022

Edition : Janvier 2023 P.78-92

p. 14/15

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ASSEMBLÉE

AVC

LE VIGNERON

CHAMPENOIS

ASSEMBLÉE AVC 2022

Edition : Janvier 2023 P.78-92

p. 15/15

o

CN

Dans une société de plus en

plus traversée par le doute, il de

en début d’année 2023 pour

un départ, non pas en retraite

film "Champagne" sorti sur les

écrans en juin dernier.

vient vital d’élargir le champ des

mais en jubilation, sa traduction

connaissances et de proposer

de nouvelles solutions réalistes

pour la filière. Et les réseaux

historiques de l'AVC devront

conserver leur rôle pivot dans

espagnole, formule favorite de

notre ancien président Pierre

Emmanuel Taittinger !

Ce fut un immense plaisir de

Merci infiniment à nos partenai

res de la recherche et du déve

loppement, sans oublier bien sûr

nos financeurs,

le transfert des nouvelles tech

nologies.

travailler pour et avec vous et un

grand honneur de diriger l'équipe

qui m'entoure, une équipe pleine

Et enfin, merci à vous tous pour

votre écoute.

II faut maintenant mettre en

d’énergie, de professionnalisme

œuvre cette feuille de route.

et de talents. Merci à eux et plus

largement à toutes les équipes

L’équipe technique a déjà été re

du Comité

Champagne.

nouvelée, complétée et rajeunie.

Elle sera encore étoffée, restruc

Merci également aux profession

turée et nous nous réjouissons

nels qui, cette année encore, se

que les moyens soient bientôt

sont prêtés volontiers

à notre pe

renforcés.

Arrivé en 1983, je passerai le

relais à Sébastien et quitterai

le Comité Champagne et l’AVC

tit jeu des questions/réponses.

Un merci particulier à

François-Xavier Demaison pour

son aimable et exceptionnelle

participation, petit clin d’œil au

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5e édition de Champagne Market Trend

3 février 2023 lachampagnedesophieclaeys.fr

C’est le grand rendez-vous du Comité Champagne ! la fameuse conférence Champagne

Market Trends. Elle aura lieu le 7 février prochain au Centre des Congrès à Reims. Au

programme de cette 5ème édition, « L’appellation Champagne post-COVID » des sujets qui

interpellent en Champagne à l’instar de la consommation de Champagne en 2022, l’image de

l’appellation Champagne auprès des consommateurs et la connaissance et l’engagement des

professionnels du vin dans le monde en faveur de l’appellation Champagne.


Monde

Retour sur quelques tendances de

consommation vin

Publié le 24/01/2023 - 13:49 par Séverine Favre MONVITI.COM

À l’occasion du Vinitech, la chercheuse Claire Lamoureux est revenue sur des tendances de

consommation dans les principaux pays acheteurs de vin. Des menaces mais aussi des

opportunités en découlent.

À l’échelle mondiale, la consommation de vin se trouve dans une phase de stabilisation après

une chute importante pendant les années Covid et le recul de l’économie chinoise dès 2018.

En 5 ans, la consommation mondiale a reculé de 10 millions d’hectolitres, passant de 245 à

235 millions d’hl. « Et il faut savoir que 70% de la consommation mondiale de vin se fait

dans 10 pays, a détaillé Claire Lamoureux de Kedge Business School lors d’une conférence

au Vinitech. La moitié dans les cinq premiers pays de la liste suivante : Etats-Unis, France,

Italie, Allemagne, Royaume-Uni, Espagne, Chine, Russie, Argentine et Australie. »

Le vieux continent reste, on le constate, un marché important. En 2021, les pays membre de

l’Union Européenne concentre 48 % de la consommation mondiale. Il est donc logique que

les études sur les tendances de consommation se focalise régulièrement sur ces États matures.

Vers une premiumisation

« Plusieurs tendances de fond sont mises en avant par les analystes. Certaines ne sont pas

récentes mais continuent de s’ancrer. Ainsi, le vin n’est plus un produit de consommation

courante. C’est désormais un produit d’occasion. De fait, les particuliers sont prêts à mettre

plus chers dans une bouteille. On le constate par exemple en France. »

Une étude menée par l’Agence Sowine en 2021 sur plus de 1000 consommateurs révèlent

que :


• Les vins de moins de 5 euros représentent 14 % des actes d’achats, soit 8 points en

moins qu’en 2013

• Les vins entre 5 et 10 euros représentent 38 % des actes d’achats, soit 13 points en

moins qu’en 2013

• Les vins entre 11 et 20 euros représentent 31 % des actes d’achats, soit 5 points en

plus qu’en 2013

• Les vins de plus de 20 euros représentent 17 % des actes d’achats, soit 12 points en

plus qu’en 2013

Les consommateurs mettent plus chers pour des vins de qualité mais pas uniquement. Les

labels ou les engagements environnementaux sont un levier de valorisation. Une récente étude

menée par SudVinBio en France, Allemagne, Belgique et Royaume-Uni, révèlent que 61 %

des répondants estiment qu’il est justifié qu’un vin labellisé bio coûte plus cher qu’un vin non

bio. Toutefois, le poids des labels restent très variable d’un pays à l’autre. En France, la place

du bio est hégémonique dans le paysage des certifications. De manière déclarative, toujours

dans l’étude SudVinBio menée sur plus de 1000 consommateurs français, 87% déclarent

savoir ce que signifie le label bio. Cette proportion n’est que de l’ordre de 40% en Allemagne

et de 20% au Royaume-Uni.

Des jeunes qui boivent moins

L’effet générationnel est aussi crucial pour comprendre les dynamiques de consommation à

venir. Le fait est connu : les personnes plus âgées consomment plus et plus régulièrement du

vin que les jeunes. Ainsi, au Royaume-Uni si 48% des Boomers (58-67 ans) déclarent boire

fréquemment du vin, il ne sont que 25 % pour la génération X (42-57 ans), 21% pour la

génération Millennials et 5% pour les personnes majeures de la génération Z (10-25 ans).

« Or les habitudes de consommation que l’on garde par la suite se prennent entre 20 et 30

ans, estime Claire Lamoureux. De fait, la consommation des la génération X ne rattrapera

pas celle des Boomers. Celle de la génération Z ne rattrapera pas non plus celle des

Millennials. » On peut donc s’attendre à une baisse de consommation.

« Ceux qui veulent attirer les buveurs de vin de demain doivent s’adapter à leurs attentes en

termes de goût, de packaging mais aussi en prix. Un acheteur de 25 ans a globalement un

pouvoir d’achat plus faible qu’un acheteur de 50 ans. »

Le vin est aussi confronté à la concurrence des autres boissons et notamment celles

alcoolisées. Dans une étude menée cette année pour Vinexpo, en France 42% des Gen Z

déclarent préférer d’autres boissons au vin. Ce taux est de 37% chez les Millennials.

Des opportunités pour se différencier

Sur la base de ce tableau, la chercheuse Claire Lamoureux présente quelques adaptations.

• Face à la complexité de l’offre et à la baisse de connaissance du monde vin sur

certains marchés, l’opportunité peut être d’éduquer et/ou de rendre plus accessible le

produit. Pour cela, les influenceurs, les réseaux sociaux, le story telling sont des

leviers possibles. Se focaliser sur les vins sans IG et les cépages les plus connus en

sont d’autres.


• Face à des consommateurs vieillissants, il est possible d’orienter sa stratégie sur les

nouvelles générations, en proposant des vins adaptés (vin blanc, vin rouge léger,

pet'nat, vins désalcoolisés, vin en canette, packaging "débridé"...)

• Face au mouvement hygiéniste, une réponse à apporter peut être dans les vins no-low

c’est-à-dire les vins sans ou à faible degré d’alcool. Adopter un discours sur la

consommation responsable est une autre.

• La baisse de consommation peut, selon la cible visée, se compenser par une

premiumisation.

• Face à l’instabilité géopolitique, la reconquête du marché intérieur reste un canal de

vente souvent plus sécurisé. L’Espagne est dans cette logique. La campagne de

communication et de promotion « Tomate las cosas con vino » en est la traduction.

• L’œnotourisme est une autre voie à envisager pour satisfaire les attentes d’expériences

plutôt que de consommation, présentes surtout chez les jeunes.

« L’œnotourisme est aussi l’occasion de faire de l’éducation ludique à la culture du vin,

propose Claire Lamoureux. Mais bien sûr comme toute stratégie notamment de

diversification, il faut bien évaluer les risques et les investissements nécessaires à la réussite

du projet. »

« Il n’y a pas de réponses uniques. Des tendances de fond existent mais elles sont plus ou

moins fortes selon les pays. Et les opportunités existent, différentes selon les générations

ciblées », conclut la chercheuse.


"L'avenir du vin est dans le cœur et le

ventre des consommateurs"

Publié le 31/01/2023 - 09:32 par David Lefebvre MONVITI.COM

Les nouvelles attentes des consommateurs ne relèvent pas d’un processus rationnel mais

instinctif, centré sur les préoccupations à l’égard de sa santé, estime Arnaud Immélé,

œnologue bien connu du vignoble alsacien. Conséquence, il faut revoir sa vision des vins à la

fois dans leur élaboration et dans la communication.

A l'occasion de la foire aux vins d’Alsace, l'oenologue Arnaud Immélé, bien connu de la

filière des vins d’Alsace, avait préparé une conférence destinée à faire réfléchir les acteurs du

vignoble sur l’alimentarité des vins d’Alsace qu’ils élaborent. C’est-à-dire le bien-être,

l’intérêt pour la santé des vins d’Alsace, leur digestibilité, leur buvabilité…

Dans la ligne de mire d’Arnaud Immélé, un type d’élaboration ancien ou dépassé conduisant à

des vins peu digestes. Il a par exemple cité le cas des vendanges tardives, des vins très riches

en sucre, mais surtout chargés en sulfites et en alcool, un combo difficile pour la digestion :

« On peut faire des vins facilement attractifs pour le cerveau cartésien, mais on peut aussi

faire des vins difficiles à digérer pour le cerveau instinctif. Avec les vendanges tardives, le

ventre avait déjà compris que c’était des vins difficiles à digérer pour la santé. D’où le

désintérêt pour ces vins », estime Arnaud Immélé.

Trois cerveaux pour déguster

Mais le cerveau cartésien, le cerveau instinctif c’est quoi ? Dans sa présentation, Arnaud

Immélé a rappelé que les neurosciences ont coutume de distinguer trois cerveaux : Le cortex

cérébral qui est le siège de l’analyse, la stratégie, le calcul… Le cerveau dit droit qui est le

siège de l’émotion, de l’affectif, et le « cerveau instinctif » qui dans le ventre, les intestins, qui

agit sur les humeurs et aussi sur les prises de décision. Dans ces trois cerveaux qui décide de

l’achat du vin, interroge Arnaud Immélé ?

En décomposant la dégustation : les préjugés et l’odorat sont plutôt relatif au cortex, tandis

que la mise en bouche s’adresse à l’émotionnel. Par exemple la bouche est sensible au sucre


dont la douceur est en lien avec l’affectif. Vient enfin la phase digestion du vin qui s’adresse

« au cerveau instinctif ». L’intestin va analyser, il évalue le risque sanitaire… C’est le siège

de la préservation de la vie, de la santé.

En réalité, affirme Arnaud Immélé, « si le cerveau cartésien analyse, évalue le pour et le

contre, le rapport qualité-prix, c’est le ventre qui a le dernier mot. »

La fin de la dégustation rationnelle et cartésienne

Et ce d’autant que, côté cortex cérébral, la « prédominance du pouvoir intellectuel » a vécu

son temps au 20e siècle. Cette période révolue correspond aussi à l’époque des vins

cartésiens, des vins appellations, où la culture du vin établit des liens avec l’érudition, avec la

richesse descriptive, et l’adhésion à des normes et à des modes. « Et puis, on pensait qu’avec

internet on allait pouvoir tout expliquer, comme la complexité des appellations… » Au final,

poursuit Arnaud Immélé, « les gens sont saturés d’information, ils ne lisent plus, ne regardent

que les titres, les réactions. Dans cette saturation, quel consommateur va prendre le temps de

lire et comprendre la hiérarchie des vins d’Alsace ? La complexité de notre appellation

s’adresse au cerveau cartésien, qui est d’une autre époque ».

« Le nouveau consommateur veut des sensations et non pas des discours, et surtout des

sensations vraies, pas de la « comm ». Selon Arnaud Immélé, il faut donc s’adresser au

consommateur d’une nouvelle façon avec des discours en rapport avec le bien-être. Et il faut

que les sensations procurées par les vins soient en rapport avec ce que le consommateur va

vraiment ressentir. C’est ce qui explique selon lui « l’engouement pour la mouvance nature

qui sort de l’intellectualisme, des conventions, et qui se prête à la spontanéité, aux sensations.

Ils parlent de fermentations spontanées, ils ne veulent pas de fermentations dirigées, dans les

normes, etc. »

Conséquence, « aujourd’hui, le consommateur s’en fout de savoir s’il faut boire le sylvaner

avec des crustacés, et le riesling avec la choucroute… Il préfère tenir davantage compte des

sensations profondes que procure le vin, plutôt que de tenir compte de la norme ou la typicité

d’une appellation ».

Les promesses des vins bio et naturels

« Ça ne veut pas dire que nous devons élaborer que des vins nature, précise Arnaud Immélé,

mais les vins nature sont en train de faire passer ce message selon lequel pour faire du bien à

la santé, le vin doit être trouble, être pétillant, avoir des odeurs déviantes… C’est faux. Il n’y

a pas de lien entre ces caractères et le côté bienfait pour la santé. Et inversement, un vin

conventionnel, propre, limpide, stable peut aussi être bon pour la santé. »

En revanche, le label bio a selon lui « assez bien tenu la promesse de faire des vins

« instinctifs » c’est-à-dire bons pour la santé. Je m’explique, les molécules phytosanitaires

très toxiques ont été écartés. Mais concernant l’œnologie, je déplore qu’un certain

dogmatisme se soit emparé du sujet en écartant des vinifications toute une liste de produits

naturels et réputés non toxiques. De même, le label Demeter n’autorise qu’une dizaine de

produits, le label bio européen, une trentaine et l’AVN (Vins naturels) , zéro produit. Et on

fait croire au consommateur que moins il y a d’intrants œnologiques, meilleur c’est pour la

santé… C’est faux. En réalité l’essentiel est ailleurs. » L’absence d’intrants est-elle une

meilleure garantie d’alimentarité du vin ? Arnaud Immélé répond catégoriquement non : « Les


levures, les blancs d’œuf, la caséine, tanins, écorces de levures, acides tartriques etc. n’ont

aucun d’effet négatifs sur la santé. Pourquoi est-ce qu’on les interdirait dans une démarche

biologique ? »

Peut-être même au contraire ! Dans certains cas, l’absence de protection peut, selon Arnaud

Immélé entraîner des complications fermentaires avec production d’amines biogènes,

substances plutôt néfastes à la santé.

Au final, « même si le consommateur ne connaît rien au vin, sa physiologie est suffisamment

sensible pour détecter inconsciemment les défauts d’alimentarité du vin et influencer son acte

d’achat. Mais il doit pouvoir ressentir les arguments écologiques que le vigneron lui adresse.

L’avenir est à la vinification des vins pour le cœur et le ventre. C’est eux qui ont le dernier

mot et non pas les idéologies », a conclu l’œnologue alsacien.


Vins clairs 2022 et projets du Champagne

Lallier, comment allez-vous Dominique

Demarville ?

3 février 2023 lachampagnedesophieclaeys.fr

« 2022, une belle année pour les chefs de caves, avec cette telle diversité dans les vins, le

choix sera facile ». Et comme c’est l’un des maîtres de l’art de la Champagne qui le dit, on

veut bien le croire. Comme un chat se léchant les babines, Dominique Demarville, directeur

de la Maison Lallier semble se délecter des futurs assemblages 2022 : « Aujourd’hui les

vendanges sont plus précoces, mais on a le choix d’attendre et donc la chance d’aller un peu

plus loin en fonction des cuvées que l’on souhaite élaborer et dans la précision des

assemblages ». Si comme on le sait déjà l’acidité était fluctuante selon les terroirs, le charnu,

le fruit et la maturité étaient au rendez-vous. Sa première phase d’assemblage aura lieu au

mois de mars, suivi d’une seconde en avril-mai, comme le souligne Dominique Demarville,

« si je peux assembler le plus tard, mieux je me porte. Et ensuite nous tirerons au mois de

juin ». Et avec treize échantillons de vins clairs à l’appui, Dominique Demarville fait ainsi la

démonstration de cette si jolie vendange 2022.


Treize échantillons des trois cépages champenois provenant de la Marne et de l’Aube. De très

jolis vins dont on retiendra particulièrement ce meunier d’une parcelle maison situé à Cuis

(Côte des Blancs), la Terre des Basses Vignes, « pour ce vin, nous avons travaillé avec des

levures sélectionnées sur cette parcelle pour une fermentation complète. Cette crème de

levure va forcément définir un certain style ». Et quel style ! Le vin est un enchantement,

comme un meunier qui « chardonne », apportant le fruit et la fleur, le charnu et la finesse, le

salin et une pointe d’acidité. Voilà de quoi créer une très belle cuvée parcellaire ! En coup de

cœur, je retiendrai également un pinot noir de Celles-sur-Ources (15 % des

approvisionnements de la Maison Lallier proviennent da la Côte des Bar), un chardonnay

d’Aÿ généreux, un Chouilly exotique et un Mesnil-sur-Oger rare, parfumé et gras. Sans

appliquer de dogme précis, Dominique Demarville explique : « En fonction de l’année, on fait

plus plus ou moins de fermentation sans malolactique. En 2021 on a vinifié 10 % des vins

sans malo, en 2022 on en a fait 30 % ».


Rachetée il y a trois ans par le groupe Campari, la Maison Lallier créée il y a plus d’un siècle

doit déjà une belle seconde vie grâce à Francis Tribaut (lire ici). Avec les forces du groupe et

sa puissance en termes de distribution dans le monde, nul doute que le Champagne Lallier va

trouver encore nombre d’adeptes. Pourtant sur le million de bouteilles commercialisées à

l’époque, seulement 650 000 sont désormais sur le marché. De fait, certaines bouteilles de la

gamme (parfois vendus en GD) ont été supprimées laissant Lallier pour seule et unique

marque à destination des cavistes et des restaurants. Une volonté du groupe pour mieux

valoriser son champagne. Et pour ce faire, les projets foisonnent. Agrandissement du site

d’Oger (lire ici) pour une future cuverie et un chai d’ici 2024 puisqu’avec 175 fûts, la Maison

Lallier travaille le bois. D’autres encore devraient les rejoindre ainsi que des foudres qui

devraient être installés dans ce nouveau chai. Un circuit de visite dans les caves historiques de

la maison à destination des distributeurs et l’accueil devrait également être rénovés (avec une

vinothèque). Avec ce repositionnement très haut de gamme, une part export majoritaire de

75% en 2022, un vignoble en propre de désormais 18 ha sur les Premiers et Grands crus, une

cuvée de prestige baptisé Ouvrage à près de 150 euros, on sent bien que la volonté de la

Maison Lallier est d’entrer dans le sein du cercle des belles pépites champenoises. À raison.


Presse écrite

FRA

Famille du média : PQR/PQD

Edition : 03 fevrier 2023 P.10

(Quotidiens régionaux)

Journalistes : -

Périodicité : Quotidienne

Nombre de mots : 217

Audience : 363000

Sujet du média :

Actualités-Infos Générales

p. 1/1

Z00M

SUR...

LAURA ET GEOFFREY

BÉMONT

Depuis mi-décembre, l'ancien vendan

geoir Moët & Chandon dans sa belle

couleur bleue symbole de Pommery,

qui a construit le bâtiment, est envahi

d'odeurs délicieuses : endives réduites

à l'orange, poêlée d'escargots, bar rôti

aux légumes et à la crème de châ

taigne. C'est désormais un restaurant

qui a pris la place des pressoirs. Le

lieu, nommé le Bec fin, en l'honneur du

symbole de Bouzy, le coq, n'est pas

tenu par des inconnus. II s'agit de

Laura et Geoffrey Bémont qui ont

régalé plusieurs années durant les

convives de la Gare au Mesnil-sur

Oger. « Mais nous n'étions pas proprié

taires », souligne Laura Bémont, som

melière qui a rencontré son mari

Geoffrey à l'hôtel d'Angleterre de

Châlons-en-Champagne où elle a

officié. Le couple a voulu voler de ses

propres ailes. « On voulait s'installer

dans le vignoble. Ici, il y a beaucoup de

cachet et de place. On a 60 couverts.

Bouzy, c'est très touristique, beaucoup

d'étrangers viennent. » Le restaurant

dont la carte change « selon l’humeur

du chef qui ne cuisine que des pro

duits de saison et les plus locaux

possibles » s'est déjà fait une belle

réputation auprès des locaux avec un

menu complet à 34 euros et un choix

pointu de champagnes de vignerons.

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Isabelle, Eric et Maxime Figuet fiers du prix attribué au champagne B.

Figuet créé il y a plus de 70. Le Prix d'Excellence du Concours général

agricole.

https://www.radiofrance.fr/francebleu/podcasts/circuits-courts-en-picardie/le-champagne-picardbernard-figuet-recompense-pour-sa-qualite-7269792

74 années d'expérience, 14 hectares de vignes dans la Vallée de la Marne, et un

champagne une nouvelle fois récompensé, Fabriqué à Saulchery prés de

Château-Thierry dans l'Aisne.

la


le vignoble Picard à Saulchery

On peut retrouver le champagne Bernard Figuet à Saulchery, mais aussi chez de nombreux

cavistes de la région notamment :

• CHAI N° 5 à SAINT-QUENTIN (02)

• CAVAVIN à BEAUVAIS (60)

• LE CELLIER DE JULES à BEAUVAIS (60)

• LES VINS PAR FAIM à BEAUVAIS (60)

• CAVAVIN à AMIENS (80)

• AU PAYS D’OC à PÉRONNE (80)

Champagne Bernard Figuet

Pour plus d'info : champagne-bernard-figuet.fr


Presse écrite

FRA

Famille du média : Médias professionnels

Edition : 03 fevrier 2023 P.5

Périodicité : Hebdomadaire

Journalistes : E.D.

Audience : 9981

Nombre de mots : 426

Sujet du média :

Agroalimentaire-Agriculture

p. 1/2

CONCOURS Les présélections des champagnes qui pourront participer à la finale du Concours Gé

néral Agricole se sont déroulés fin janvier. L’un cfelle était organisée dans l’Aube. Trente-cinq jurés

ont dégusté à l’aveugle quelques-uns des 288 échantillons candidats.

Un avant-goût du salon de l’agriculture

II

fallait avoir le nez fin et

beaucoup de concentration

pour déguster à l’aveugle les

échantillons de champagne

le 24 janvier. Organisées pour

la seconde fois dans l’Aube,

l’une des quatre présélections

régionales pour le Concours

Général Agricole s’est dérou

lée à la Maison de Vignerons,

à Ville-sur-Arce. Charge aux

35 jurés de noter un à un

quelques-uns des 288 échan

tillons présentés.

Un exercice réclamant un

certain savoir-faire, auxquels

se sont prêtés des acteurs du

monde viticole champenois,

principalement des vigne

rons, mais aussi des amateurs

formés à la pratique de la dé

gustation ainsi que des élèves

en BTC viticulture-œnologie

de Bar-sur-Seine. Une grande

première pour Clémence et

Aude. « Il faut être attentif,

on découvre que l’on n’a pas

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Un avant-goût du salon de l'agriculture

Edition : 03 fevrier 2023 P.5

p. 2/2

Chaussettes vissées sur les bouteilles, l'anonymat était totalement respecté. A Ville-sur-Arce, chacune des tables a

dégusté entre huit et dix champagnes différents.

tous le même palais et on ap « On a du bon et du très bon », nous permet aussi de goûter

prend beaucoup des autres », appréciait Valentin Legrand, les cépages et assemblages des

soufflent les deux étudiantes, récoltant manipulant aubois, différentes régions, c’est inté

très attentives aux différents heureux de participer à la ressant pour les profession

critères notés.

présélection auboise. « C’est nels que nous sommes ». « Il

important que l’Aube, qui re y a une volonté impulsée par

« Du bon et du très bon »

présente tout de même un tiers la Chambre d’agriculture de

L’aspect, l’intensité, la qua de la Champagne viticole, par l’Aube d’organiser une partie

lité ont notamment été jugés. ticipe à cette dégustation. Cela de ce concours au cœur de la

Côte des Bar, en proximité »,

confirme Delphine Olivier,

responsable de l’agence de la

chambre consulaire de Bar

sur-Seine.

Au total, sept catégories

ont été jugées. Les trois autres

sélections se déroulaient au

siège du Syndicat Général des

Vignerons (SGV), à Epemay.

Sur les 101 candidats, 60%

maximum iront défendre les

couleurs du champagne au

Concours Général Agricole,

traditionnellement

organisé

pendant le Salon Internatio

nal de l’Agriculture, à Paris.

Mais pour l’heure, impossible

de connaître les maisons de

champagne et vignerons pré

sélectionnés. Les candidats ne

connaîtront les résultats que

le 25 février, lors de la finale

d’un prestigieux concours

qui célèbre sa cent-cinquante

deuxième édition.

E.D.

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Presse écrite

FRA

Famille du média : PQR/PQD

Edition : 03 fevrier 2023 P.10

(Quotidiens régionaux)

Journalistes : DAMIEN ENGRAND

Périodicité : Quotidienne

Nombre de mots : 274

Audience : 363000

Sujet du média :

Actualités-Infos Générales

p. 1/1

HOMMAGE

Accampagnë de sa fille Aurëlie. Bernard Lonclas a accueilll son diplôme avec un plaisir non dissimulé.

2023 est un bon cru

pour Bernard

Lonclas

BASSUET Nouvelle récompense pour Bernard Lonclas qui vient de recevoir le diplôme

de la grande médaille d'argent décernée par la Corporation des vignerons de Champagne.

DAMIEN

ENGRAND

Les récompenses pleuvent en

ce moment sur la maison de

champagne Lonclas. Quelques

semaines après avoir été primé

«meilleur président d’une maison

de champagne ou de vin efferves

cent »au prestigieux Champagne&

Sparkling Wine World Champion

ships, Bernard Lonclas vient de re

cevoir le diplôme de la grande

daille d’argent pour «sa haute va

leur professionnelle,son activité et

son dévouementà la communauté

viti-vinicole champenoise », de la

part de la Corporation des vigne

rons de Champagne.

Cette distinction vient

reconnaître le travail

fourni par le vigneron

bachotain

Une récompense décernée lors de

la Saint-Vincent des coteaux vi

tryats, qui s’est déroulée samedi

28janvier à Vanault-le-Châtel. Les

diplômes de grande médaille d’or

ou d’argent sont remis à titre ex

ceptionnels par la Corporation des

vignerons, qui se charge également

de récompenser l’ancienneté

des vignerons.

Cette distinction vient reconnaître

le travail fourni par le vigneron ba

chotain, qui compte parmi les

principaux artisans de la renais

sance du vignoble à Bassuet et, par

extension, dans le Pays vitryat.

Ce dernier avait planté ses pre

miers ceps en 1974 et s’était lancé

dans la vinification dès ses pre

mières premières vendanges, à

une époque ou peu pariaient sur la

valeur des coteaux vitryats.

Lequel est désormais bien connu

dans le monde du Champagne,

malgré sa taille modeste.■

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Famille du média : PQR/PQD

Edition : 03 fevrier 2023 P.19

(Quotidiens régionaux)

Journalistes : -

Périodicité : Quotidienne

Nombre de mots : 68

Audience : 102000

Sujet du média :

Actualités-Infos Générales

p. 1/1

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Loches-sur-Ource Les vignerons à l'honneur Samedi dernier, après la cérémonie commune célébrée à Essoyes, Jean-Marie Diligent

et Denis Doussot ont reçu une médaille d'or de la Corporation des vignerons de Champagne pour leur implication dans le monde

viticole. Adrien Doussot a, quant à lui, reçu une médaille de bronze. Mathilde Amyot, Roland Amyot et Emma Richardot ont été

félicités pour l'obtention du BTS vignes et vins.

232569 VIGNERONS - CISION 5433054600509

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Annulation du 1er salon mondial dédié au

tourisme des vins et spiritueux (Wine &

Spirit Tourism) à Reims

3 février 2023 lachampagnedesophieclaeys.fr

©Wine&Spirit Tourism

Annoncée comme l’évènement du printemps prochain en Champagne (lire ici), la première

édition du salon WST (Wine& Spirit Tourism) est annulée. Alors qu’il était attendu à Reims

des exposants en provenance du monde entier pour mettre en lumière les offres touristiques

du secteur du Vin et des Spiritueux, de leurs régions respectives, il faudra désormais attendre

l’année prochaine pour les découvrir. D’après ce que l’on sait, ce serait les exposants

internationaux qui ne pourraient pas être au rendez-vous. Les causes évoquées en sont la crise

énergétique, le déploiement de trop d’équipes en ces temps si difficiles.

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