Panorama de presse quotidien du 03 02 23
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PANORAMA DE PRESSE
Du 03/02/2023
- Politique-Economie…………………………………………….………….……..p.2-20
- Commerce-Marchés-Consommation……………..……………….…….p.21-27
- Dégustation-Vins clairs……………………………………………………….…p.28-30
- Communication-Salon-Concours.……………………….…………………p.31-38
- Oenotourisme……………………………………………………………………….p.39
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le destinataire s’interdit de reproduire, publier, diffuser ou vendre ce document.
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Presse écrite
FRA
Famille du média : Médias professionnels
Edition : 03 fevrier 2023 P.13
Périodicité : Hebdomadaire
Journalistes : -
Audience : 14000
Nombre de mots : 300
Sujet du média :
Agroalimentaire-Agriculture
p. 1/1
// EN BREF
Champagne : nouveau record des ventes
en 2022
Les ventes de champagne ont dépassé pour la première fois en 2022 la
barre record des six milliards d'euros de chiffre d'affaires, portées par une
hausse des volumes et le ciblage d'une clientèle aisée, a annoncé le 18 jan
vier le Comité Champagne dans un communiqué. En 2021, elles avaient
atteint 5,5 milliards d'euros. En volume, les ventes ont progressé l'an pas
sé de 1,6 %,à 326 millions de bouteilles. Des résultats qui tournent la page
de 2020, année noire où la pandémie avait fait reculer les ventes à quelque
244 millions de bouteilles. Pour David Chatillon, président de l'Union des
maisons de Champagne et co-président du Comité Champagne, l'efferves
cent champenois « a natureUementaccompagné les consommateurs dans
le monde, qui se sont réjouis de la fm des confmements, ont retrouvé le
goût de la fête, des sorties, des voyages ». Avec 187,5 millions de flacons,
l’export progresse de 4,3 % sur un an, tandis que les ventes en France sont
en repli avec 138,4 millions de bouteilles (-1,7 % par rapport à 2021). La
part des exportations dans les ventes totales dépasse désormais les 57 %
contre 45 % il y a dix ans. Le premier marché à l'export demeure les États
Unis, précise Maxime Toubart, qui rappelle que « le marché français n'est
pas extensible ».
Toutefois, le Comité interprofessionnel du vin de champagne (Comité
Champagne) estime que la prudence est de mise pour l'année 2023 car,
selon ses dirigeants, les « perspectives » ne sont aussi encourageantes
qu'elles le paraissent. Lestensions géopolitiques, avec notamment la per
sistance du conflit russo-ukrainien, la peur d'une récession économique
ainsi que les possibles aléas climatiques inquiètent les maisons de
Champagne qui craignent, en réaction un repli des ventes.
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Vin, la mention « vieilles vignes » est-elle
réglementée ?
Publié le 27/01/2023 - 08:51 par Caroline Even MONVITI.COM
Mettre en avant le caractère âgé des vignes ayant servi à élaborer une cuvée peut être un
argument marketing vis-à-vis des consommateurs. Attention toutefois à ce que cela
corresponde bien à la réalité. Si la mention « vieilles vignes » n’est pas réglementée, tout n’est
pas permis.
Pour valoriser certaines de leurs cuvées, des opérateurs vitivinicoles apposent sur les
étiquettes de leurs bouteilles la mention « vieilles vignes ». Cette indication ne fait pas partie
des mentions réglementées, qui peuvent être obligatoires (dénomination de vente…) ou
facultatives (millésime…). « Toutes les mentions qui ne sont pas définies par la
réglementation sont qualifiées de libres mais il faut qu’elles correspondent à la réalité. Il ne
faut pas que l’information présente sur l’étiquetage induise le consommateur en erreur sur
les caractéristiques du produit », spécifie Philippe Froelig, inspecteur technique vins et
spiritueux au sein de la Dreets Occitanie.
Si l’exploitant a isolé les raisins de ses plus anciennes vignes, qu’il les a vinifiés à part et qu’il
en a fait une cuvée spéciale, il peut sembler légitime qu’il écrive sur les étiquettes « vieilles
vignes ». Reste toutefois à prouver qu’elles sont bien « vieilles ». Mais comme l’explique
l’inspecteur, étant donné que cette mention est libre, « il n’y a pas de définition de
texte. L’appréciation se fait au cas par cas et selon l’usage lié à la zone de production ». Par
conséquent, en fonction du parcellaire de l’exploitant et de son bassin de production, des
vignes de 30 ans pourront être considérés comme « vieilles » alors que dans d’autres zones,
cela ne sera pas le cas. « Il y a un peu de subjectivité », reconnaît-il.
Du contrôle à l'infraction
Sachant que des vieux ceps, malades ou morts, doivent être remplacés, des questions se
posent également sur la proportion de jeunes plants pouvant être vinifiée sur la parcelle
identifiée comme « vieille ». Là encore, aucun texte ne précise l’information. Le principe
este le même, celui de ne pas tromper le consommateur. « Compte tenu du coût lié à la
pratique de complantation et à la rentabilité relative de la parcelle, ce cas de figure reste
exceptionnel », estime d'ailleurs Philippe Froelig.
Dans tous les cas, lors d’un contrôle par la répression des fraudes, les inspecteurs effectueront
un exercice de traçabilité. Ils se baseront notamment sur le casier viticole informatisé (CVI)
du producteur qui aura notamment déclaré les surfaces, les variétés et les années de
plantation. « Grâce à cet outil qui assure une traçabilité sur tout le parcellaire en
production, l’âge des plus anciennes vignes peut être déterminé », assure-t-il.
Si finalement, la mention « vieilles vignes » ne correspond pas à la réalité, une infraction sera
relevée. D’un simple avertissement, un opérateur, qui aura sciemment trompé le
consommateur, pourra écoper d’une contravention de 5 e classe. En plus de protéger le
consommateur, la répression des fraudes veille à ce qu’il n’y ait pas de caractère déloyal visà-vis
des autres opérateurs de la filière.
ASSEMBLÉE
AVC
Presse écrite FRA
LE VIGNERON
CHAMPENOIS
Famille du média : Médias professionnels
Périodicité : Mensuelle
Audience : 30915
Sujet du média :
Agroalimentaire-Agriculture
Edition : Janvier 2023 P.78-92
Journalistes : -
Nombre de mots : 2692
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Alexandra
Bonomelli
teaux qui sont maintenant bien
verts mais toujours aussi peu
Alexandra
Bonomelli
fleuris.
Non, mais pas du tout, c’est une
fausse bonne idée ! La ruche
est un élevage intensif d’abeil
les domestiques, érigée, à tort,
en symbole de la biodiversité à
préserver.
Quand on pense pollinisation,
on pense abeilles domestiques.
Mais
il taut savoir qu’il existe
environ 1 000 espèces d’aut
res abeilles,dont la plupart
sont solitaires et ne produlsent
pas de miel, donc,
pour le miel
c’est raté. Et il ne faut pas oub
lier les autres pollinisateurs, les
hyménoptères, les lépidoptères,
et même certains diptères et
coléoptères. Et tous ces insectes
sont en compétition avec l’abeille
domestique pour les ressources
florales disponibles sur les co-
Sauver la biodiversité, ce n'est
donc pas mettre des ruches,
c’est avant tout recréer des
mosaïques d’habitats différents
sur les coteaux, et les gérer de
manière extensive, afin de favo
riser le fleurissement et la faune
locale.
Pierre Naviaux
Je comprends que la biodiversité
est un sujet difficile. Des progrès
ont été faits mais il reste du tra
vail pour comprendre et restaurer
cette biodiversité en Champa
gne. Ces trois exemples en sont
l'illustration. Alors Alexandra,
que fait-on ?
Un nouveau plan biodiversité et
comme c’est un sujet complexe,
on se fait accompagner
bureau d'étude spécialisé !
Ce plan a pour vocation
par un
d'identi
fier une stratégie à court, moyen
et long terme afin de proposer à la
Champagne des modes d’exploi
tation et de production
perfor
mants et qualitatifs, et laissant
une place importante
versité.
à la biodi
Divers exploitants et maisons de
Champagne déjà engagés avec
des actionssur leursexploi
tations ont ainsi été rencontrés
individuellement et interrogés.
Deux ateliers multi-acteurs ont
été organisés en juillet et no
vembre, et un benchmark avec
les autres vignobles a été réalisé.
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CHAMPENOIS
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Edition : Janvier 2023 P.78-92
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PLAN BIODIV 2
Actions
intra-parcellaires
matériel végétal, modes de
conduite, protection vigne,
gestion sols
Actions
extra-parcellaires
conserver l'existant, gérer de
manière extensive, aménager
une multitude d'habitats,
stopper l'artificialisation,
lutter contre les EEE
Actions
sur les sites de
production
espaces verts, parkings et
voiries, bâtiments
Actions
transversales
gouvemance,
communication, partenariats
■
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ASSEMBLÉE
AVC
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Edition : Janvier 2023 P.78-92
p. 3/15
o
Le plan a pour vocation de met
CN
tre en application ces actions
dans les parcelles, autour des
parcelles, et sur les sites de pro
duction. II va définir la stratégie
biodiversité de la Champagne.
Rendez-vous en 2023.
Arnaud Descôtes
Merci et bravo Alexandra. 3e vo
let, Pierre, le plan carbone.
Pierre Naviaux
Commençons par rappeler l'ob
jectif : afin de respecter l’accord
de Paris et limiter les impacts du
changement climatique, nous
devons atteindre la neutralité
carbone à l’échelle planétaire
d’ici 2050, c’est-à-dire que les
émissions de gaz à effet de ser
re qui n’auront pas été réduites
devront être compensées par
des puits de carbone. Tous les
acteurs doivent, à leur niveau,
contribuer à cet effort global.
Cela est par exemple repris par la
France dans sa Stratégie Natio
nale Bas Carbone. A son échelle,
une entreprise ne peut pas pré
tendre être neutre en carbone,
elle ne peut que "contribuer" à
l’objectif mondial de neutralité.
En effet, tant qu’elle a une acti
vité, l’entreprise émet fatalement
du C02, d’autant plus qu’elle
s’Inscrit dans un système éco
nomique qui pour l’instant émet
dans l’atmosphère beaucoup
plus que ce que l’on peut espérer
capturer. On préfère donc parler
d’objectif Net Zéro Carbone.
La priorité est avant tout la ré
duction de nos émissions de
gaz à effet de serre de - 75 %
à l’horizon 2050.
C’est très am
bitieux, mais de nombreuses
actions sont déjà à notre portée.
La filière est d’ailleurs
en bonne
voie pour atteindre l’objectif de
- 25 % en 2025, en mettant en
œuvre le Plan Carbone Cham
pagne, qui comporte 6 grandes
thématiques.
Nous ne développerons pas tous
les sujets aujourd'hui ; j’en profi
te simplement pour rappeler que
Viticulture Durable en Champagne
est une des rares certifica
tions viticoles à inclure le carbone
dans son référentiel. Par ailleurs,
afin de faciliter
les démarches
à l’échelle individuelle, le projet
des Bons Diagnostics Carbone
animé par Antoine Payen est en
NEUTRALITE CARBONE D'ICI 2050
«iÉoBJECTIF
PLANETAIRE
C0P21 •CMP11
PARIS 2015
Etats
©§)(!)(§}
Stratégienationale
bas-carbone
(D
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PLAN CARBONE CHAMPAGNE
Viticulture durable
+ Machinisme
Œnologie durable
+ Emballages
®
Bâtiments
+ Energie
QCO2
Fret - Déplacements
Économie
circulaire
Gouvernance
cours pour tester sur une tren
taine d’exploitations-pilotes des
outils de diagnostics et d’actions
qui seront par la suite diffusés
à l'ensemble des exploitations ;
dans le domaine des transports,
une bonne nouvelle de nos amis
bretons : le chantier des deux
premiers cargos voiliers a débuté
cet automne. Ce sera bientôt
une solution zéro pétrole vers le
marché Nord-Américain.
Mais cette année, nous falsons
un focus particulier sur l’œnologie
durable et l’énergie avec Marie
Noëlle et François.
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ASSEMBLÉE
2022 AVC
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Marie-Noëlle Viaud
Au-delàde la réductiondes
émissions
de gaz à effet de ser
re, l’élaboration de champagne
s’inscrit dans
vironnemental
un contexte en
fort. Un guide pra
tique paraîtra début 2023 pour
accompagner
les établissements
vinicoles dans ce dédale régle
mentaire et ces multiples enjeux
environnementaux. Autour de la
notion de production durable, le
guide précisera le volet régle
mentaire de l’eau, des effluents,
des déchetset des sous
produits mais aussi des installa
tions classées pour la protection
de l'environnement. L’ancrage
territorial sera évoqué au travers
de l’intégration paysagère et de
la biodiversité des sites de pro
duction.
Enfin, les enjeux d'éco
nomie circulaire des acteurs
économiques seront abordés
sous l’angle achats durables et
écoconception des emballages
d’expédition et des bâtiments.
Pierre Naviaux
Une de nos préoccupations ma
jeures, l’actualité nous le rappel
le, c’est l'énergie...
Marie-Noëlle Viaud
Oui, effectivement, les activités
viti-vinicoles, ainsi que celles de
nos fournisseurs, sont fortement
dépendantes des différentes
sources énergétiques. Le déve
loppement de la robotique en
vigne, l'accroissement de la thermorégulation
et la diminution des
énergies fossiles vont accroître
les besoins électriques. La filière
doit inscrire ses consommations
dans les grands enjeux éner
gétiques qui visent à réduire les
consommations
et à développer
les énergies renouvelables. Les
engagements volontaires et les
obligations
telles que l’audit éner
gétique et le décret tertiaire pour
les grosses
unités de production
ont lancé la dynamique. Afin de
limiter nos coûts énergétiques
et de réduire notre dépendance,
nous vous proposons d’articu
ler nos actions autour des trois
premiers piliers de la stratégie
française à savoir :
- la sobriété énergétique pour
contribuer à l’effort commun,
- l’efficacité énergétique des
process et des bâtiments et,
- la production d’énergies renouvelables.
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DES ACTEURS ENGAGÉS
Audit énergétique des bâtiments, procédés
industriels et transport
IKÎO
Décret
tertiaire
250 salariés ou CA 50 m€ et bilan > 43 m€
ISO 50001
ENERGY
MANAGEMENT
1 000 m2 bureaux, entrepôts, ...
3 AXES
2024
10 % des consommations
vs2019
2030
-20 % Energie finale vs 2012
- 40% Energies fossiles
2030
33 % ENR
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CM
O
CM
Pierre
Naviaux
A ce proposFrançois,peux
tu nous parler du programme
COPERNIC ?
François
Berthoumieux
Sensibiliser, diagnostiquer et
agir sont les grands axes de ce
Tout d’abord, réduire l’empreinte
énergétique au niveau des bâti
ments et process vinicoles, gour
mands en électricité. Pour cela,
les pré-diagnostics réalisés sur
site nous permettent de :
- caractériser les besoins en
énergie de la structure,
- dégager les pistes d'améliora
tion sur le volet de l’efficacité
énergétique. On peut parler de
la mise en place d’éclairage LED,
de la récupération de chaleur sur
tons-nous et proposons d’autres
schémas pour ne pas subir.
Par exemple, faisons naître des
projets collectifs sur ce grand
sujet qu’est l’énergie et ce, à
l’échelle d’une commune, d’une
vallée, d’une petite région ou
d’une région.
Une fois de plus, seul on va plus
vite mais ensemble on va beau
coup plus loin !
programme sur la compétitivité
groupes
de froid et j’en passe...
et la performance énergétique
des installations viti-vinicoles
de
la filière Champagne. De
puis septembre 2021, avec le
soutien de la Région Grand Est,
de l'ADEME et de la CCI Grand
Est, ce sont près de 40 struc
tures (Vignerons, Coopératives
et Maisons) que COPERNIC a
accompagné
individuellement
ou collectivement sur ces ques
tions liées à l’Energie avec un
Ensuite, réduire notre dépen
dance énergétique en utilisant
nos bâtiments viticoles et vi
nicoles comme supports de
production d’énergies renou
velables. L’objectif derrière étant
l’autoconsommation individuelle
ou collective de cette électricité
produite.
Marie-Noëlle l'a rappelé, nos
besoins électriques vont grandir,
Pierre Naviaux
Voilà pour la contrainte énergé
tique.
Sur le front du carbone, si nous
voulons tenir notre objectif de
- 75 % en 2050, nous allons
devoir multiplier les actions de
réduction chaque année et pour
suivre la recherche sur des solu
maître-mot à l’esprit, "Réduire".
c’est une certitude, Alors adap-
tions
de rupture.
COPERNIC
Caractérisation des besoins
Détermination des consommations énergétiques
Installation des sous-comptages
Adéquation besoins/abonnements
Efficacité
énergétique
Process : production de froid, air comprimé
Bâtiments : éclairage, efficacité thermique, CVC
Energies
renouvelables
Autoconsommation individuelle ou collective
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BILAN CARBONE CHAMPAGNE
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o
CSI
Arnaud
Descôtes
Soit dit en passant, on peut dé
plorer que la médiatisation dans
Arnaud
Descôtes
la presse
grand public du stocka
Mais Pierre, qu’est-ce qu’on fait
des 25 % restants ?
Pierre Naviaux
On peut être tentés de cacher
le carbone sous le tapis, c'est
à dire dans le sol. L’idée est sé
duisante, mais l’on constate que
les sols champenois sont déjà
très riches en matière organique
(et donc en carbone) du fait de
pratiques historiques tels que les
apports d’écorces, de compost,
d’amendements organiques, et
aujourd’hui la restitution des bois
de taille. La priorité va être de
maintenir ce stock qui a plafonné
il y a quelques années !
ge de carbone dans les sols soit
inversement proportionnelle à la
bibliographie scientifique sur le
sujet : quel impact du travail du
sol ? Des couverts végétaux ? De
l’arrachage des vignes en fin de
vie ? Nous creusons la question
dans les Bons Diagnostics Car
bone, rendez-vous l'an prochain,
sitoutvabien...
A ce stade, le levier de stockage
qui nous semble le plus intéres
sant est la plantation de haies et
d’arbres en pourtours de parcel
les... merci Alexandra ! En étant
très optimiste, on peut espérer
stocker au total l’équivalent de
7 % de nos émissions de CCL
Et donc, si je calcule bien et en
ordre de grandeur, il nous reste
15 % àcompenser?
Pierre
Naviaux
Oui, 15 % restants que nous
allons devoir compenser par le
financement
de projets de com
pensation, si nous voulons arri
ver au Net Zéro
Carbone.
Dans l’idéal, ces projets devraient
être en lien avec l’aire d'appellation.
On peut par exemple penser
à la gestion durable de forêts ou
de zones humldes régionales, à
la production locale d’énergie
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FINANCER DES PROJETS DE COMPENSATION CARBONE ?
. »
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o
CSI
en lien avec les acteurs de notre
territoire, ou à des partenariats
Pierre Naviaux
Arnaud Descôtes
avec nos voisins agriculteurs. Si
ces projets sont en lien avec no
tre activité, ils pourraient même
s'inscrire dans la logique d’économie
circulaire abordée par Marie-Noëlle.
Par exemple le bois
issu de ces forêts pourrait servir
à façonner
des fûts ou des charpentes
de bâtiments ; de même,
l’énergie produite localement
pourrait alimenter nos procédés.
Arnaud
Descôtes
Mais j’ai l’impression que beaucoupde
mondeveut aujourd’hui
se positionner sur le
Effectivement, si nous voulons
rester maîtres de notre destin et
éviter d'acheter sur un marché
fluctuant des crédits carbones
opaques, nous devons sans attendre
initier nos propres projets,
qui porteront leurs fruits dans
plusieurs années.
Là encore, on retrouve la force
du collectif : le Net Zéro carbone
est difficile à atteindre à l’échelle
d'une entreprise, qui plus est
quand elle est en croissance ; à
l’échelle d’un territoire, au hasard
d’une appellation délimitée, c’est
Cette gestion collective pourrait
peut-être prendre la forme d'un
Fond Carbone Champagne ? Ce
sera à vous de décider. Maintenant,
il faut s’y mettre et on va
y arriver !
Pour commencer, nous avons
anticipé le discours de
Jean-
Marc. Vous découvrez le très
généreux
menu servi à l'assemblée
générale de l’AVC en 1937.
Fini l’abondance, le banquet qui
va suivre sera placé sous le signe
de la sobriété
! Et conformément
aux recommandations de notre
cher président, nous avons évité
la viande rouge, fortement émet-
marché du carbone ?
beaucoup plus envisageable.
trice de C02 !
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Plus sérieusement, il nous faut
relever le défi du net zéro carbo
ne et tout faire pour nous adap
ter.
Reprenons l’indice de Huglin
présenté tout à l’heure par Ba
sile. Les projections, certes ha
sardeuses, envoient cette fois la
Champagne en climat tempéré
chaud à la fin de ce siècle, avec
des indices supérieurs à 2100.
Or, de tels indices ont déjà été
INDICE DE HUGLIN 2100 ?
3000
2800
Chaud
Jerez
Tempéré chaud
Montpellier
Tempéré
Bordeaux
Frais
Reims
Très frais
Québec
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relevésen
Champagne,en
2003, 2018, 2020 et bien sûr
2022. Et même si 2003 était
singulier en raison de sa très
faible récolte, aucune voix ne
s'est élevée jusqu’à présent pour
remettre en cause la typicité de
ces millésimes !
Nous pouvons, par conséquent,
rester prudemment optimistes
dans l'océan d’éco-pessimisme
et de déclinisme qui nous en
toure.
Rappelons-nousen effet ce
qu’est une Appellation d’origine :
- un climat,
- des pratiques viticoles et ceno
logiques codifiées dans un cahier
des charges,
- un terroir, au sens séquence
éco-géo-pédologique,
- et enfin des vignerons et des
maisons, avec leur savoir-faire,
qui combinent ces différents élé
ments pour exprimer le terroir.
Le terroir constitue l’invariant de
cette construction. II explique
pourquoi "il n’est champagne
que de la Champagne".
Et tout le reste bouge !
Le climat évolue vite et fort, nous
venons de le voir. Nos pratiques
devront donc poursuivre leur
évolution pour tamponner les
excès climatiques futurs. II faut
que tout bouge pour que rien ne
bouge ! Et c’est précisément là
qu'interviennent la recherche,
l’innovation et le développement.
La Champagne a accompli sa
première révolution technique
après la crise phylloxérique,
abandonnant les vignes en fou
le et franches de pied pour le
greffage, les rangs palissés et la
traction animale. Ce fut une rup
ture majeure !
Elle s’est encore transformée
après la seconde guerre mondia
le, adoptant la sélection massale
puis clonale, la traction méca
nique, puis des techniques ju
gées à l’époque innovantes pour
la fertilisation et la protection du
vignoble.
Fidèle à sa tradition d’innovation,
elle aborde maintenant sa troi
sième mutation, imposée par les
contraintes climatiques et socié
tales. C'est un moment à la fois
passionnant et enthousiasmant.
QU'EST CE QU'UNE AOP ?
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LE VIGNERON
CHAMPENOIS
ASSEMBLÉE AVC 2022
Edition : Janvier 2023 P.78-92
p. 14/15
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ASSEMBLÉE
AVC
LE VIGNERON
CHAMPENOIS
ASSEMBLÉE AVC 2022
Edition : Janvier 2023 P.78-92
p. 15/15
o
CN
Dans une société de plus en
plus traversée par le doute, il de
en début d’année 2023 pour
un départ, non pas en retraite
film "Champagne" sorti sur les
écrans en juin dernier.
vient vital d’élargir le champ des
mais en jubilation, sa traduction
connaissances et de proposer
de nouvelles solutions réalistes
pour la filière. Et les réseaux
historiques de l'AVC devront
conserver leur rôle pivot dans
espagnole, formule favorite de
notre ancien président Pierre
Emmanuel Taittinger !
Ce fut un immense plaisir de
Merci infiniment à nos partenai
res de la recherche et du déve
loppement, sans oublier bien sûr
nos financeurs,
le transfert des nouvelles tech
nologies.
travailler pour et avec vous et un
grand honneur de diriger l'équipe
qui m'entoure, une équipe pleine
Et enfin, merci à vous tous pour
votre écoute.
II faut maintenant mettre en
d’énergie, de professionnalisme
œuvre cette feuille de route.
et de talents. Merci à eux et plus
largement à toutes les équipes
L’équipe technique a déjà été re
du Comité
Champagne.
nouvelée, complétée et rajeunie.
Elle sera encore étoffée, restruc
Merci également aux profession
turée et nous nous réjouissons
nels qui, cette année encore, se
que les moyens soient bientôt
sont prêtés volontiers
à notre pe
renforcés.
Arrivé en 1983, je passerai le
relais à Sébastien et quitterai
le Comité Champagne et l’AVC
tit jeu des questions/réponses.
Un merci particulier à
François-Xavier Demaison pour
son aimable et exceptionnelle
participation, petit clin d’œil au
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5e édition de Champagne Market Trend
3 février 2023 lachampagnedesophieclaeys.fr
C’est le grand rendez-vous du Comité Champagne ! la fameuse conférence Champagne
Market Trends. Elle aura lieu le 7 février prochain au Centre des Congrès à Reims. Au
programme de cette 5ème édition, « L’appellation Champagne post-COVID » des sujets qui
interpellent en Champagne à l’instar de la consommation de Champagne en 2022, l’image de
l’appellation Champagne auprès des consommateurs et la connaissance et l’engagement des
professionnels du vin dans le monde en faveur de l’appellation Champagne.
Monde
Retour sur quelques tendances de
consommation vin
Publié le 24/01/2023 - 13:49 par Séverine Favre MONVITI.COM
À l’occasion du Vinitech, la chercheuse Claire Lamoureux est revenue sur des tendances de
consommation dans les principaux pays acheteurs de vin. Des menaces mais aussi des
opportunités en découlent.
À l’échelle mondiale, la consommation de vin se trouve dans une phase de stabilisation après
une chute importante pendant les années Covid et le recul de l’économie chinoise dès 2018.
En 5 ans, la consommation mondiale a reculé de 10 millions d’hectolitres, passant de 245 à
235 millions d’hl. « Et il faut savoir que 70% de la consommation mondiale de vin se fait
dans 10 pays, a détaillé Claire Lamoureux de Kedge Business School lors d’une conférence
au Vinitech. La moitié dans les cinq premiers pays de la liste suivante : Etats-Unis, France,
Italie, Allemagne, Royaume-Uni, Espagne, Chine, Russie, Argentine et Australie. »
Le vieux continent reste, on le constate, un marché important. En 2021, les pays membre de
l’Union Européenne concentre 48 % de la consommation mondiale. Il est donc logique que
les études sur les tendances de consommation se focalise régulièrement sur ces États matures.
Vers une premiumisation
« Plusieurs tendances de fond sont mises en avant par les analystes. Certaines ne sont pas
récentes mais continuent de s’ancrer. Ainsi, le vin n’est plus un produit de consommation
courante. C’est désormais un produit d’occasion. De fait, les particuliers sont prêts à mettre
plus chers dans une bouteille. On le constate par exemple en France. »
Une étude menée par l’Agence Sowine en 2021 sur plus de 1000 consommateurs révèlent
que :
• Les vins de moins de 5 euros représentent 14 % des actes d’achats, soit 8 points en
moins qu’en 2013
• Les vins entre 5 et 10 euros représentent 38 % des actes d’achats, soit 13 points en
moins qu’en 2013
• Les vins entre 11 et 20 euros représentent 31 % des actes d’achats, soit 5 points en
plus qu’en 2013
• Les vins de plus de 20 euros représentent 17 % des actes d’achats, soit 12 points en
plus qu’en 2013
Les consommateurs mettent plus chers pour des vins de qualité mais pas uniquement. Les
labels ou les engagements environnementaux sont un levier de valorisation. Une récente étude
menée par SudVinBio en France, Allemagne, Belgique et Royaume-Uni, révèlent que 61 %
des répondants estiment qu’il est justifié qu’un vin labellisé bio coûte plus cher qu’un vin non
bio. Toutefois, le poids des labels restent très variable d’un pays à l’autre. En France, la place
du bio est hégémonique dans le paysage des certifications. De manière déclarative, toujours
dans l’étude SudVinBio menée sur plus de 1000 consommateurs français, 87% déclarent
savoir ce que signifie le label bio. Cette proportion n’est que de l’ordre de 40% en Allemagne
et de 20% au Royaume-Uni.
Des jeunes qui boivent moins
L’effet générationnel est aussi crucial pour comprendre les dynamiques de consommation à
venir. Le fait est connu : les personnes plus âgées consomment plus et plus régulièrement du
vin que les jeunes. Ainsi, au Royaume-Uni si 48% des Boomers (58-67 ans) déclarent boire
fréquemment du vin, il ne sont que 25 % pour la génération X (42-57 ans), 21% pour la
génération Millennials et 5% pour les personnes majeures de la génération Z (10-25 ans).
« Or les habitudes de consommation que l’on garde par la suite se prennent entre 20 et 30
ans, estime Claire Lamoureux. De fait, la consommation des la génération X ne rattrapera
pas celle des Boomers. Celle de la génération Z ne rattrapera pas non plus celle des
Millennials. » On peut donc s’attendre à une baisse de consommation.
« Ceux qui veulent attirer les buveurs de vin de demain doivent s’adapter à leurs attentes en
termes de goût, de packaging mais aussi en prix. Un acheteur de 25 ans a globalement un
pouvoir d’achat plus faible qu’un acheteur de 50 ans. »
Le vin est aussi confronté à la concurrence des autres boissons et notamment celles
alcoolisées. Dans une étude menée cette année pour Vinexpo, en France 42% des Gen Z
déclarent préférer d’autres boissons au vin. Ce taux est de 37% chez les Millennials.
Des opportunités pour se différencier
Sur la base de ce tableau, la chercheuse Claire Lamoureux présente quelques adaptations.
• Face à la complexité de l’offre et à la baisse de connaissance du monde vin sur
certains marchés, l’opportunité peut être d’éduquer et/ou de rendre plus accessible le
produit. Pour cela, les influenceurs, les réseaux sociaux, le story telling sont des
leviers possibles. Se focaliser sur les vins sans IG et les cépages les plus connus en
sont d’autres.
• Face à des consommateurs vieillissants, il est possible d’orienter sa stratégie sur les
nouvelles générations, en proposant des vins adaptés (vin blanc, vin rouge léger,
pet'nat, vins désalcoolisés, vin en canette, packaging "débridé"...)
• Face au mouvement hygiéniste, une réponse à apporter peut être dans les vins no-low
c’est-à-dire les vins sans ou à faible degré d’alcool. Adopter un discours sur la
consommation responsable est une autre.
• La baisse de consommation peut, selon la cible visée, se compenser par une
premiumisation.
• Face à l’instabilité géopolitique, la reconquête du marché intérieur reste un canal de
vente souvent plus sécurisé. L’Espagne est dans cette logique. La campagne de
communication et de promotion « Tomate las cosas con vino » en est la traduction.
• L’œnotourisme est une autre voie à envisager pour satisfaire les attentes d’expériences
plutôt que de consommation, présentes surtout chez les jeunes.
« L’œnotourisme est aussi l’occasion de faire de l’éducation ludique à la culture du vin,
propose Claire Lamoureux. Mais bien sûr comme toute stratégie notamment de
diversification, il faut bien évaluer les risques et les investissements nécessaires à la réussite
du projet. »
« Il n’y a pas de réponses uniques. Des tendances de fond existent mais elles sont plus ou
moins fortes selon les pays. Et les opportunités existent, différentes selon les générations
ciblées », conclut la chercheuse.
"L'avenir du vin est dans le cœur et le
ventre des consommateurs"
Publié le 31/01/2023 - 09:32 par David Lefebvre MONVITI.COM
Les nouvelles attentes des consommateurs ne relèvent pas d’un processus rationnel mais
instinctif, centré sur les préoccupations à l’égard de sa santé, estime Arnaud Immélé,
œnologue bien connu du vignoble alsacien. Conséquence, il faut revoir sa vision des vins à la
fois dans leur élaboration et dans la communication.
A l'occasion de la foire aux vins d’Alsace, l'oenologue Arnaud Immélé, bien connu de la
filière des vins d’Alsace, avait préparé une conférence destinée à faire réfléchir les acteurs du
vignoble sur l’alimentarité des vins d’Alsace qu’ils élaborent. C’est-à-dire le bien-être,
l’intérêt pour la santé des vins d’Alsace, leur digestibilité, leur buvabilité…
Dans la ligne de mire d’Arnaud Immélé, un type d’élaboration ancien ou dépassé conduisant à
des vins peu digestes. Il a par exemple cité le cas des vendanges tardives, des vins très riches
en sucre, mais surtout chargés en sulfites et en alcool, un combo difficile pour la digestion :
« On peut faire des vins facilement attractifs pour le cerveau cartésien, mais on peut aussi
faire des vins difficiles à digérer pour le cerveau instinctif. Avec les vendanges tardives, le
ventre avait déjà compris que c’était des vins difficiles à digérer pour la santé. D’où le
désintérêt pour ces vins », estime Arnaud Immélé.
Trois cerveaux pour déguster
Mais le cerveau cartésien, le cerveau instinctif c’est quoi ? Dans sa présentation, Arnaud
Immélé a rappelé que les neurosciences ont coutume de distinguer trois cerveaux : Le cortex
cérébral qui est le siège de l’analyse, la stratégie, le calcul… Le cerveau dit droit qui est le
siège de l’émotion, de l’affectif, et le « cerveau instinctif » qui dans le ventre, les intestins, qui
agit sur les humeurs et aussi sur les prises de décision. Dans ces trois cerveaux qui décide de
l’achat du vin, interroge Arnaud Immélé ?
En décomposant la dégustation : les préjugés et l’odorat sont plutôt relatif au cortex, tandis
que la mise en bouche s’adresse à l’émotionnel. Par exemple la bouche est sensible au sucre
dont la douceur est en lien avec l’affectif. Vient enfin la phase digestion du vin qui s’adresse
« au cerveau instinctif ». L’intestin va analyser, il évalue le risque sanitaire… C’est le siège
de la préservation de la vie, de la santé.
En réalité, affirme Arnaud Immélé, « si le cerveau cartésien analyse, évalue le pour et le
contre, le rapport qualité-prix, c’est le ventre qui a le dernier mot. »
La fin de la dégustation rationnelle et cartésienne
Et ce d’autant que, côté cortex cérébral, la « prédominance du pouvoir intellectuel » a vécu
son temps au 20e siècle. Cette période révolue correspond aussi à l’époque des vins
cartésiens, des vins appellations, où la culture du vin établit des liens avec l’érudition, avec la
richesse descriptive, et l’adhésion à des normes et à des modes. « Et puis, on pensait qu’avec
internet on allait pouvoir tout expliquer, comme la complexité des appellations… » Au final,
poursuit Arnaud Immélé, « les gens sont saturés d’information, ils ne lisent plus, ne regardent
que les titres, les réactions. Dans cette saturation, quel consommateur va prendre le temps de
lire et comprendre la hiérarchie des vins d’Alsace ? La complexité de notre appellation
s’adresse au cerveau cartésien, qui est d’une autre époque ».
« Le nouveau consommateur veut des sensations et non pas des discours, et surtout des
sensations vraies, pas de la « comm ». Selon Arnaud Immélé, il faut donc s’adresser au
consommateur d’une nouvelle façon avec des discours en rapport avec le bien-être. Et il faut
que les sensations procurées par les vins soient en rapport avec ce que le consommateur va
vraiment ressentir. C’est ce qui explique selon lui « l’engouement pour la mouvance nature
qui sort de l’intellectualisme, des conventions, et qui se prête à la spontanéité, aux sensations.
Ils parlent de fermentations spontanées, ils ne veulent pas de fermentations dirigées, dans les
normes, etc. »
Conséquence, « aujourd’hui, le consommateur s’en fout de savoir s’il faut boire le sylvaner
avec des crustacés, et le riesling avec la choucroute… Il préfère tenir davantage compte des
sensations profondes que procure le vin, plutôt que de tenir compte de la norme ou la typicité
d’une appellation ».
Les promesses des vins bio et naturels
« Ça ne veut pas dire que nous devons élaborer que des vins nature, précise Arnaud Immélé,
mais les vins nature sont en train de faire passer ce message selon lequel pour faire du bien à
la santé, le vin doit être trouble, être pétillant, avoir des odeurs déviantes… C’est faux. Il n’y
a pas de lien entre ces caractères et le côté bienfait pour la santé. Et inversement, un vin
conventionnel, propre, limpide, stable peut aussi être bon pour la santé. »
En revanche, le label bio a selon lui « assez bien tenu la promesse de faire des vins
« instinctifs » c’est-à-dire bons pour la santé. Je m’explique, les molécules phytosanitaires
très toxiques ont été écartés. Mais concernant l’œnologie, je déplore qu’un certain
dogmatisme se soit emparé du sujet en écartant des vinifications toute une liste de produits
naturels et réputés non toxiques. De même, le label Demeter n’autorise qu’une dizaine de
produits, le label bio européen, une trentaine et l’AVN (Vins naturels) , zéro produit. Et on
fait croire au consommateur que moins il y a d’intrants œnologiques, meilleur c’est pour la
santé… C’est faux. En réalité l’essentiel est ailleurs. » L’absence d’intrants est-elle une
meilleure garantie d’alimentarité du vin ? Arnaud Immélé répond catégoriquement non : « Les
levures, les blancs d’œuf, la caséine, tanins, écorces de levures, acides tartriques etc. n’ont
aucun d’effet négatifs sur la santé. Pourquoi est-ce qu’on les interdirait dans une démarche
biologique ? »
Peut-être même au contraire ! Dans certains cas, l’absence de protection peut, selon Arnaud
Immélé entraîner des complications fermentaires avec production d’amines biogènes,
substances plutôt néfastes à la santé.
Au final, « même si le consommateur ne connaît rien au vin, sa physiologie est suffisamment
sensible pour détecter inconsciemment les défauts d’alimentarité du vin et influencer son acte
d’achat. Mais il doit pouvoir ressentir les arguments écologiques que le vigneron lui adresse.
L’avenir est à la vinification des vins pour le cœur et le ventre. C’est eux qui ont le dernier
mot et non pas les idéologies », a conclu l’œnologue alsacien.
Vins clairs 2022 et projets du Champagne
Lallier, comment allez-vous Dominique
Demarville ?
3 février 2023 lachampagnedesophieclaeys.fr
« 2022, une belle année pour les chefs de caves, avec cette telle diversité dans les vins, le
choix sera facile ». Et comme c’est l’un des maîtres de l’art de la Champagne qui le dit, on
veut bien le croire. Comme un chat se léchant les babines, Dominique Demarville, directeur
de la Maison Lallier semble se délecter des futurs assemblages 2022 : « Aujourd’hui les
vendanges sont plus précoces, mais on a le choix d’attendre et donc la chance d’aller un peu
plus loin en fonction des cuvées que l’on souhaite élaborer et dans la précision des
assemblages ». Si comme on le sait déjà l’acidité était fluctuante selon les terroirs, le charnu,
le fruit et la maturité étaient au rendez-vous. Sa première phase d’assemblage aura lieu au
mois de mars, suivi d’une seconde en avril-mai, comme le souligne Dominique Demarville,
« si je peux assembler le plus tard, mieux je me porte. Et ensuite nous tirerons au mois de
juin ». Et avec treize échantillons de vins clairs à l’appui, Dominique Demarville fait ainsi la
démonstration de cette si jolie vendange 2022.
Treize échantillons des trois cépages champenois provenant de la Marne et de l’Aube. De très
jolis vins dont on retiendra particulièrement ce meunier d’une parcelle maison situé à Cuis
(Côte des Blancs), la Terre des Basses Vignes, « pour ce vin, nous avons travaillé avec des
levures sélectionnées sur cette parcelle pour une fermentation complète. Cette crème de
levure va forcément définir un certain style ». Et quel style ! Le vin est un enchantement,
comme un meunier qui « chardonne », apportant le fruit et la fleur, le charnu et la finesse, le
salin et une pointe d’acidité. Voilà de quoi créer une très belle cuvée parcellaire ! En coup de
cœur, je retiendrai également un pinot noir de Celles-sur-Ources (15 % des
approvisionnements de la Maison Lallier proviennent da la Côte des Bar), un chardonnay
d’Aÿ généreux, un Chouilly exotique et un Mesnil-sur-Oger rare, parfumé et gras. Sans
appliquer de dogme précis, Dominique Demarville explique : « En fonction de l’année, on fait
plus plus ou moins de fermentation sans malolactique. En 2021 on a vinifié 10 % des vins
sans malo, en 2022 on en a fait 30 % ».
Rachetée il y a trois ans par le groupe Campari, la Maison Lallier créée il y a plus d’un siècle
doit déjà une belle seconde vie grâce à Francis Tribaut (lire ici). Avec les forces du groupe et
sa puissance en termes de distribution dans le monde, nul doute que le Champagne Lallier va
trouver encore nombre d’adeptes. Pourtant sur le million de bouteilles commercialisées à
l’époque, seulement 650 000 sont désormais sur le marché. De fait, certaines bouteilles de la
gamme (parfois vendus en GD) ont été supprimées laissant Lallier pour seule et unique
marque à destination des cavistes et des restaurants. Une volonté du groupe pour mieux
valoriser son champagne. Et pour ce faire, les projets foisonnent. Agrandissement du site
d’Oger (lire ici) pour une future cuverie et un chai d’ici 2024 puisqu’avec 175 fûts, la Maison
Lallier travaille le bois. D’autres encore devraient les rejoindre ainsi que des foudres qui
devraient être installés dans ce nouveau chai. Un circuit de visite dans les caves historiques de
la maison à destination des distributeurs et l’accueil devrait également être rénovés (avec une
vinothèque). Avec ce repositionnement très haut de gamme, une part export majoritaire de
75% en 2022, un vignoble en propre de désormais 18 ha sur les Premiers et Grands crus, une
cuvée de prestige baptisé Ouvrage à près de 150 euros, on sent bien que la volonté de la
Maison Lallier est d’entrer dans le sein du cercle des belles pépites champenoises. À raison.
Presse écrite
FRA
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Edition : 03 fevrier 2023 P.10
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : -
Périodicité : Quotidienne
Nombre de mots : 217
Audience : 363000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/1
Z00M
SUR...
LAURA ET GEOFFREY
BÉMONT
Depuis mi-décembre, l'ancien vendan
geoir Moët & Chandon dans sa belle
couleur bleue symbole de Pommery,
qui a construit le bâtiment, est envahi
d'odeurs délicieuses : endives réduites
à l'orange, poêlée d'escargots, bar rôti
aux légumes et à la crème de châ
taigne. C'est désormais un restaurant
qui a pris la place des pressoirs. Le
lieu, nommé le Bec fin, en l'honneur du
symbole de Bouzy, le coq, n'est pas
tenu par des inconnus. II s'agit de
Laura et Geoffrey Bémont qui ont
régalé plusieurs années durant les
convives de la Gare au Mesnil-sur
Oger. « Mais nous n'étions pas proprié
taires », souligne Laura Bémont, som
melière qui a rencontré son mari
Geoffrey à l'hôtel d'Angleterre de
Châlons-en-Champagne où elle a
officié. Le couple a voulu voler de ses
propres ailes. « On voulait s'installer
dans le vignoble. Ici, il y a beaucoup de
cachet et de place. On a 60 couverts.
Bouzy, c'est très touristique, beaucoup
d'étrangers viennent. » Le restaurant
dont la carte change « selon l’humeur
du chef qui ne cuisine que des pro
duits de saison et les plus locaux
possibles » s'est déjà fait une belle
réputation auprès des locaux avec un
menu complet à 34 euros et un choix
pointu de champagnes de vignerons.
232569 VIGNERONS - CISION 4994054600506
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Isabelle, Eric et Maxime Figuet fiers du prix attribué au champagne B.
Figuet créé il y a plus de 70. Le Prix d'Excellence du Concours général
agricole.
https://www.radiofrance.fr/francebleu/podcasts/circuits-courts-en-picardie/le-champagne-picardbernard-figuet-recompense-pour-sa-qualite-7269792
74 années d'expérience, 14 hectares de vignes dans la Vallée de la Marne, et un
champagne une nouvelle fois récompensé, Fabriqué à Saulchery prés de
Château-Thierry dans l'Aisne.
la
le vignoble Picard à Saulchery
On peut retrouver le champagne Bernard Figuet à Saulchery, mais aussi chez de nombreux
cavistes de la région notamment :
• CHAI N° 5 à SAINT-QUENTIN (02)
• CAVAVIN à BEAUVAIS (60)
• LE CELLIER DE JULES à BEAUVAIS (60)
• LES VINS PAR FAIM à BEAUVAIS (60)
• CAVAVIN à AMIENS (80)
• AU PAYS D’OC à PÉRONNE (80)
Champagne Bernard Figuet
Pour plus d'info : champagne-bernard-figuet.fr
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Edition : 03 fevrier 2023 P.5
Périodicité : Hebdomadaire
Journalistes : E.D.
Audience : 9981
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Sujet du média :
Agroalimentaire-Agriculture
p. 1/2
CONCOURS Les présélections des champagnes qui pourront participer à la finale du Concours Gé
néral Agricole se sont déroulés fin janvier. L’un cfelle était organisée dans l’Aube. Trente-cinq jurés
ont dégusté à l’aveugle quelques-uns des 288 échantillons candidats.
Un avant-goût du salon de l’agriculture
II
fallait avoir le nez fin et
beaucoup de concentration
pour déguster à l’aveugle les
échantillons de champagne
le 24 janvier. Organisées pour
la seconde fois dans l’Aube,
l’une des quatre présélections
régionales pour le Concours
Général Agricole s’est dérou
lée à la Maison de Vignerons,
à Ville-sur-Arce. Charge aux
35 jurés de noter un à un
quelques-uns des 288 échan
tillons présentés.
Un exercice réclamant un
certain savoir-faire, auxquels
se sont prêtés des acteurs du
monde viticole champenois,
principalement des vigne
rons, mais aussi des amateurs
formés à la pratique de la dé
gustation ainsi que des élèves
en BTC viticulture-œnologie
de Bar-sur-Seine. Une grande
première pour Clémence et
Aude. « Il faut être attentif,
on découvre que l’on n’a pas
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Un avant-goût du salon de l'agriculture
Edition : 03 fevrier 2023 P.5
p. 2/2
Chaussettes vissées sur les bouteilles, l'anonymat était totalement respecté. A Ville-sur-Arce, chacune des tables a
dégusté entre huit et dix champagnes différents.
tous le même palais et on ap « On a du bon et du très bon », nous permet aussi de goûter
prend beaucoup des autres », appréciait Valentin Legrand, les cépages et assemblages des
soufflent les deux étudiantes, récoltant manipulant aubois, différentes régions, c’est inté
très attentives aux différents heureux de participer à la ressant pour les profession
critères notés.
présélection auboise. « C’est nels que nous sommes ». « Il
important que l’Aube, qui re y a une volonté impulsée par
« Du bon et du très bon »
présente tout de même un tiers la Chambre d’agriculture de
L’aspect, l’intensité, la qua de la Champagne viticole, par l’Aube d’organiser une partie
lité ont notamment été jugés. ticipe à cette dégustation. Cela de ce concours au cœur de la
Côte des Bar, en proximité »,
confirme Delphine Olivier,
responsable de l’agence de la
chambre consulaire de Bar
sur-Seine.
Au total, sept catégories
ont été jugées. Les trois autres
sélections se déroulaient au
siège du Syndicat Général des
Vignerons (SGV), à Epemay.
Sur les 101 candidats, 60%
maximum iront défendre les
couleurs du champagne au
Concours Général Agricole,
traditionnellement
organisé
pendant le Salon Internatio
nal de l’Agriculture, à Paris.
Mais pour l’heure, impossible
de connaître les maisons de
champagne et vignerons pré
sélectionnés. Les candidats ne
connaîtront les résultats que
le 25 février, lors de la finale
d’un prestigieux concours
qui célèbre sa cent-cinquante
deuxième édition.
E.D.
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Edition : 03 fevrier 2023 P.10
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : DAMIEN ENGRAND
Périodicité : Quotidienne
Nombre de mots : 274
Audience : 363000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
p. 1/1
HOMMAGE
Accampagnë de sa fille Aurëlie. Bernard Lonclas a accueilll son diplôme avec un plaisir non dissimulé.
2023 est un bon cru
pour Bernard
Lonclas
BASSUET Nouvelle récompense pour Bernard Lonclas qui vient de recevoir le diplôme
de la grande médaille d'argent décernée par la Corporation des vignerons de Champagne.
DAMIEN
ENGRAND
Les récompenses pleuvent en
ce moment sur la maison de
champagne Lonclas. Quelques
semaines après avoir été primé
«meilleur président d’une maison
de champagne ou de vin efferves
cent »au prestigieux Champagne&
Sparkling Wine World Champion
ships, Bernard Lonclas vient de re
cevoir le diplôme de la grande mé
daille d’argent pour «sa haute va
leur professionnelle,son activité et
son dévouementà la communauté
viti-vinicole champenoise », de la
part de la Corporation des vigne
rons de Champagne.
Cette distinction vient
reconnaître le travail
fourni par le vigneron
bachotain
Une récompense décernée lors de
la Saint-Vincent des coteaux vi
tryats, qui s’est déroulée samedi
28janvier à Vanault-le-Châtel. Les
diplômes de grande médaille d’or
ou d’argent sont remis à titre ex
ceptionnels par la Corporation des
vignerons, qui se charge également
de récompenser l’ancienneté
des vignerons.
Cette distinction vient reconnaître
le travail fourni par le vigneron ba
chotain, qui compte parmi les
principaux artisans de la renais
sance du vignoble à Bassuet et, par
extension, dans le Pays vitryat.
Ce dernier avait planté ses pre
miers ceps en 1974 et s’était lancé
dans la vinification dès ses pre
mières premières vendanges, à
une époque ou peu pariaient sur la
valeur des coteaux vitryats.
Lequel est désormais bien connu
dans le monde du Champagne,
malgré sa taille modeste.■
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Famille du média : PQR/PQD
Edition : 03 fevrier 2023 P.19
(Quotidiens régionaux)
Journalistes : -
Périodicité : Quotidienne
Nombre de mots : 68
Audience : 102000
Sujet du média :
Actualités-Infos Générales
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Loches-sur-Ource Les vignerons à l'honneur Samedi dernier, après la cérémonie commune célébrée à Essoyes, Jean-Marie Diligent
et Denis Doussot ont reçu une médaille d'or de la Corporation des vignerons de Champagne pour leur implication dans le monde
viticole. Adrien Doussot a, quant à lui, reçu une médaille de bronze. Mathilde Amyot, Roland Amyot et Emma Richardot ont été
félicités pour l'obtention du BTS vignes et vins.
232569 VIGNERONS - CISION 5433054600509
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Annulation du 1er salon mondial dédié au
tourisme des vins et spiritueux (Wine &
Spirit Tourism) à Reims
3 février 2023 lachampagnedesophieclaeys.fr
©Wine&Spirit Tourism
Annoncée comme l’évènement du printemps prochain en Champagne (lire ici), la première
édition du salon WST (Wine& Spirit Tourism) est annulée. Alors qu’il était attendu à Reims
des exposants en provenance du monde entier pour mettre en lumière les offres touristiques
du secteur du Vin et des Spiritueux, de leurs régions respectives, il faudra désormais attendre
l’année prochaine pour les découvrir. D’après ce que l’on sait, ce serait les exposants
internationaux qui ne pourraient pas être au rendez-vous. Les causes évoquées en sont la crise
énergétique, le déploiement de trop d’équipes en ces temps si difficiles.