21.02.2023 Views

Sponsoring 24_Liseuse

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

le magazine officiel du marketing sportif<br />

Il était une fois<br />

Roger<br />

Federer<br />

UN PARTENAIRE<br />

DE RÊVE POUR<br />

UNE MARQUE<br />

LDLC<br />

invente la parité<br />

par le sponsoring<br />

ADIDAS ARENA,<br />

le premier naming de<br />

la marque aux trois bandes<br />

EYES UP<br />

nous en met plein la vue<br />

LA COUPE DU<br />

MONDE 2022<br />

analysée par<br />

les réseaux sociaux<br />

HORS-SÉRIE<br />

N°<strong>24</strong><br />

HIVER 2022-23<br />

© PA Images / Icon Sport


ÉDITO<br />

De Paris<br />

à Paris 20<strong>24</strong><br />

Le sport est « glocal », c’est-à-dire à la fois global et local, mondial et ancré dans les territoires,<br />

universel et tellement proche... Cette nouvelle édition de notre magazine hors-série est un tour du<br />

monde express.<br />

Première escale à Paris. Adidas a choisi d’y mener la première opération de naming de son histoire<br />

avec l’Adidas Arena, implantée Porte de la Chapelle, seul site des Jeux de Paris 20<strong>24</strong> bâti à Paris. La<br />

Global Sports Week et Viva Technololgy s’associent pour le 1 er rendez-vous européen de l’innovation<br />

dans le sport. Le stade Charléty accueillera PARIS’23, les Championnats du monde de para athlétisme,<br />

l’autre grand événement international de l’année organisé sur sol français, entre les Mondiaux<br />

de ski alpin de Courchevel / Méribel et la Coupe du monde de rugby.<br />

Voyage aux quatre coins de France. A Lille, l’état-major de Decathlon a décidé de se prendre au jeu<br />

du marketing sportif. A Montpellier, les équipes d’Eyes Up nous en mettent plein la vue. A Lyon, LDLC<br />

montre l’exemple d’un sponsoring paritaire hommes-femmes. Enfin, comme évoqué précédemment,<br />

sur tout le territoire va rayonner la Coupe du monde de rugby 2023, le plus grand événement mondial<br />

de l’année.<br />

Décollage pour le reste du monde. Sorare part à la conquête de l’Amérique. Le FC Barcelone déploie<br />

son méga-contrat avec Spotify. A la découverte de l’agence allemande Global MMK, pionnière des nouvelles<br />

études dédiées à l’industrie du sport business. Et tribune à l’AIMF et son secrétaire permanent<br />

Pierre Baillet, qui nous confirme que le sport doit d’être au coeur de la stratégie des villes.<br />

Retour à Paris pour l’événement des événements. Paris 20<strong>24</strong>, c’est dans un an. La ville-lumière s’apprête<br />

à accueillir le monde. Les acteurs du sport business sont prêts.<br />

Bruno Lalande<br />

Président de <strong>Sponsoring</strong>.fr<br />

D.R.<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

3


HIVER 2022-23<br />

SOMMAIRE<br />

34<br />

64<br />

36<br />

le magazine officiel du marketing sportif<br />

le magazine officiel du marketing sportif<br />

Il était une fois<br />

Roger<br />

Federer<br />

UN PARTENAIRE<br />

DE RÊVE POUR<br />

UNE MARQUE<br />

LDLC<br />

invente la parité<br />

par le sponsoring<br />

ADIDAS ARENA,<br />

le premier naming de<br />

la marque aux trois bandes<br />

EYES UP<br />

nous en met plein la vue<br />

LA COUPE DU<br />

MONDE 2022<br />

analysée par<br />

les réseaux sociaux<br />

HORS-SÉRIE<br />

N°<strong>24</strong><br />

© PA Images / Icon Sport<br />

SOMMAIRE #<strong>24</strong><br />

Hors-série - Hiver 2022-2023<br />

Le <strong>24</strong> septembre 2022, à l’issue de la Laver Cup à Londres, tournoi opposant l’Europe au reste du monde, le Suisse Roger Federer, 41 ans, a tiré sa révérence après quatorze<br />

années d’une carrière qui l’a mené au firmament du tennis. Le champion laisse derrière lui un palmarès inouï, avec notamment 20 titres du Grand Chelem, même un Roland-Garros,<br />

et 310 semaines passées au rang de numéro 1 mondial. Beaucoup retiendront surtout son élégance sur le court, et en dehors. Lorsqu’il s’agit de citer l’une des personnalités<br />

sportives les plus célèbres au monde, son nom compte parmi les premiers auxquels on pense. Roger Federer était également réputé pour ses nombreux contrats de sponsoring<br />

avec les plus grandes marques, de Nike à Rolex en passant par Barilla ou au chocolatier Lindt. C’est ce « succès » commercial que nous retraçons dans ce numéro. En vingt ans<br />

de carrière, Roger Federer a réussi à combiner résultats sportifs sur la durée et une image de gendre idéal. Sa célébrité se poursuivra-t-elle malgré la fin de sa carrière ?<br />

TENNIS<br />

06. ROGER FEDERER, un partenaire rêvé<br />

pour une marque<br />

OMNISPORTS<br />

10. QUAND DECATHLON se laisse prendre<br />

au jeu du marketing sportif<br />

13. Ne dites plus FINA,<br />

mais World Aquatics<br />

14. Sorare, c’est l’Amérique !<br />

16. Avec le « Freeride Program Junior »,<br />

Dynastar et Lange préparent la relève<br />

18. Les audiences de l’année<br />

FOOTBALLi<br />

20. Le Mans tourne définitivement la page<br />

du MMArena<br />

21. Puma et l’OM inaugurent la boutique<br />

de l’Orange Vélodrome<br />

22. Le FC Barcelone lance son partenariat<br />

avec Spotify<br />

<strong>24</strong>. Comment les réseaux sociaux<br />

ont suivi le Mondial<br />

26. Atos décroche un contrat avec l’UEFA<br />

4<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


10 54 72<br />

cyclismei<br />

28. C’était trop beau<br />

pour l’équipe B&B Hotels-KTM<br />

basketi<br />

30. Adidas Arena<br />

sur le fronton, Alice Milliat sur le parvis<br />

34. LDLC Entre les équipes féminine et masculine<br />

de l’ASVEL, LDLC ne fait plus de différence<br />

auto / moto<br />

36. Audi s’inscrit pour 2026<br />

38. Quand Bologne devient rouge pour Ducati<br />

39. Le pilote Peugeot tombe du ciel<br />

ÉVÉNEMENTSi<br />

40. En 2023, faites le PARIS gagnant !<br />

46. Peace and Sport<br />

Le sport peut contribuer concrètement<br />

à la paix<br />

48. La sportech dans les starting-blocks<br />

avant Paris 20<strong>24</strong><br />

DROIT<br />

50. Adidas défaites judiciaires pour<br />

la marque aux trois bande<br />

EXPERTSi<br />

54. Eyes Up nous en met plein la vue !<br />

60. Global MMK Marc Rapparlié :<br />

« Nous œuvrons pour être les pionniers<br />

des nouvelles études dédiées à l’industrie<br />

du sport business ! »<br />

64. management<br />

Nominations 1 er semestre 2023<br />

65. UFR Staps Sport et lutte contre<br />

les discriminations/violences de genre<br />

temps additionneli<br />

66. Telma, un lancement de marque en règle<br />

68. Compex entre dans la danse<br />

70. Le virage vert imposé aux articles de sport<br />

internationali<br />

72. Tribune « À l’AIMF, le sport est notre compagnon »<br />

le magazine officiel du marketing sportif<br />

Publication fondée par<br />

Bruno Lalande<br />

David Tomaszek<br />

Emmanuel Frattali<br />

<strong>Sponsoring</strong>.fr SARL<br />

16 avenue Hoche<br />

75008 Paris<br />

redaction@sponsoring.fr<br />

Directeur de publication<br />

David Tomaszek<br />

Rédacteur en chef<br />

Emmanuel Frattali<br />

Crédits photos<br />

AFP / Icon Sport<br />

Directeur artistique<br />

Xavier Chambon<br />

Service abonnement<br />

Meena Chanoine<br />

meena@sponsoring.fr<br />

Tél. 09 70 40 65 15<br />

Publicité<br />

Régie Sport.fr<br />

sport.fr/regie<br />

regie@sport.fr<br />

Partenariats<br />

blalande@sponsoring.fr<br />

Impression<br />

Domenica Media<br />

Ont collaboré à ce numéro : Emmanuel Frattali, Philippe Leti, David Tomaszek, Léa Borie, Capucine Lazare, Fabienne Fajgenbaum, Thibault Lachacinski, Pierre Baillet,<br />

Ana-Lina Thoueille et les équipes de Bloch consulting.<br />

L’Agence France Presse partenaire de <strong>Sponsoring</strong>.fr<br />

Disposant d’un réseau international de journalistes spécialisés et d’un accès privilégié aux résultats et<br />

classements multisports à l’échelle mondiale, l’AFP fournit ses contenus sport (dépêches, photos, vidéos,<br />

résultats en direct, gamme d’applicatifs HTML) aux médias traditionnels et Internet, opérateurs de téléphonie<br />

mobile, réseaux d’écrans publics, fédérations sportives… et bien sûr les sponsors par la filiale dédiée aux<br />

services hors média sur-mesure « AFP-Services ».<br />

Pour plus d’informations sur les produits d’information sportive AFP et nos services de couverture sur mesure<br />

à destination des sponsors, fédérations, détenteurs de droits, etc par AFPServices, contactez-nous :<br />

afp-sport@afp.com<br />

SPORT BUSINESS<br />

www.sponsoring.fr<br />

Abonnement : www.sponsoring.fr/abonnement/<br />

www.facebook.com/<strong>Sponsoring</strong>.fr<br />

twitter.com/sponsoring_fr<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

5


tennis<br />

©PA Images _ Icon Sport<br />

6<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


Un partenaire de rêve<br />

pour une marque<br />

Désormais en retraite du tennis, Roger Federer est devenu en <strong>24</strong> années de<br />

carrière professionnelle une légende de son sport, mais aussi l’un des sportifs<br />

les plus « bankables » de sa génération. Il n’est pas difficile de comprendre le<br />

succès du Suisse auprès des plus grandes entreprises internationales. Par E. Frattali<br />

Depuis son premier match professionnel<br />

à Gstaad (Suisse)<br />

en juillet 1998, jusqu’à son ultime<br />

représentation à Wimbledon<br />

en juillet 2021, Roger Federer,<br />

41 ans, a écrit quelques-unes<br />

des plus belles pages de l’histoire<br />

du tennis en remportant 103 titres en<br />

simple, dont 20 tournois du Grand<br />

Chelem, plus deux médailles olympiques<br />

(l’or en double à Pékin en<br />

2008 et l’argent à Londres en 2012) et<br />

une victoire en Coupe Davis contre la<br />

France en 2014. Considéré comme l’un<br />

des meilleurs joueurs de tennis de tous<br />

les temps, numéro un mondial durant<br />

310 semaines, le Suisse aura conquis<br />

les foules par son élégance, sur et en<br />

dehors des courts, faisant de lui aussi<br />

le chouchou des sponsors parmi les<br />

plus prestigieux.<br />

UNIQLO AVAIT MIS<br />

LES FORMES AVEC UN<br />

CONTRAT ESTIMÉ À 300 M$<br />

SUR 10 ANS POUR ATTIRER<br />

FEDERER MALGRÉ SES<br />

37 ANS.<br />

Les plus grandes marques internationales<br />

ont toutes vu en lui l’égérie<br />

idéale. Parmi elles, l’horloger Rolex, la<br />

banque Crédit Suisse, le constructeur<br />

automobile Mercedes-Benz, l’équipementier<br />

Wilson, les chocolats Lindt ou<br />

encore les pâtes Barilla. Ses contrats<br />

à plusieurs millions de dollars ont rapidement<br />

fait du Suisse le joueur de<br />

tennis le mieux payé au monde. Au<br />

cours de ses deux décennies de carrière,<br />

Roger Federer se sera aussi distingué<br />

par la fidélité à ses partenaires.<br />

Nombre de ses collaborations ont établi<br />

des records en matière de durée.<br />

Mais un changement a fait date. Habillé<br />

depuis près de 20 ans par Nike, le<br />

Suisse, en 2018, mettra un terme à son<br />

association avec l’équipementier américain,<br />

sauf pour les chaussures, pour<br />

rejoindre un acteur beaucoup moins<br />

influent dans le monde du sport : le<br />

japonais Uniqlo. A l’instar de LeBron<br />

James dans le basket, Nike et Federer<br />

semblaient inséparables. « C’est<br />

surprenant, avait alors réagi le numéro<br />

un français de l’époque, Lucas<br />

Pouille. C’est une icône emblématique<br />

de Nike. On ne l’imaginait pas ailleurs.<br />

Si la marque paie ce montant-là, c’est<br />

qu’elle estime qu’elle aura retour sur<br />

investissement. » En effet, Uniqlo avait<br />

mis les formes avec un contrat estimé<br />

à 300 M$ sur 10 ans pour attirer Federer<br />

malgré ses 37 ans. « C’est seulement le<br />

début d’un nouveau partenariat. Nous<br />

avons encore plein de choses à mettre<br />

en place, avait alors sobrement commenté<br />

le Suisse. Je pense que c’est<br />

bon pour mon image et leur image.»<br />

Raquette en main, Federer est l’un des<br />

tennismans ayant remporté le plus<br />

d’argent sur le court avec 130 M€ de<br />

gains. Il est seulement dépassé par<br />

ses deux grands rivaux, l’Espagnol Rafael<br />

Nadal (131 M$) et le Serbe Novak<br />

Djokovic (158 M$) qui n’ont pas encore<br />

terminé leurs moissons. Mais cette<br />

somme ne représente toutefois qu’une<br />

›<br />

En 2022, Roger Federer n’a pas disputé un seul match, mais il a tout de même engrangé<br />

90 M$ grâce à ses contrats marketing.<br />

© PA Images / Icon Sport<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

7


tennis<br />

100<br />

©Ipp / Icon Sport<br />

›<br />

© Olivier Andrivon - Icon Sport<br />

infime partie de ses gains. Grâce à ses<br />

contrats marketing, il réalisera sa meilleure<br />

année en 2020. Selon Forbes, il<br />

est alors le sportif le mieux payé au<br />

monde avec 106 M$. Le premier tennisman<br />

de l’histoire à gagner plus de<br />

100 M$ en une année. Un comble : en<br />

2020 sa saison sportive est écourtée<br />

par des blessures à répétition. A son<br />

compteur seulement six matchs disputés.<br />

En 2022, il n’a pas disputé un seul<br />

match, mais il aurait tout de même accumulé<br />

90 M$ !<br />

Le Suisse, qui n’avait plus rejoué en<br />

compétition depuis son élimination en<br />

quart de finale de Wimbledon 2021,<br />

laissait depuis plusieurs mois filtrer<br />

ses doutes sur ses chances de revenir<br />

sur les courts. Moins d’un mois après<br />

l’Américaine Serena Williams, un autre<br />

monument du jeu tire donc sa révérence,<br />

au moment même où s’avance<br />

une nouvelle génération incarnée par<br />

l’Espagnol Carlos Alcaraz, sacré à l’US<br />

Open et N°1 mondial à seulement 19<br />

ans. n<br />

En 2020, Roger Federer occupait<br />

la première place du palmarès des<br />

sportifs les mieux payés au monde<br />

selon le magazine Forbes. Ses<br />

contrats marketing avaient été<br />

évalués à 100 M$ sur un total<br />

cumulé (marketing et sportif) de<br />

106,3 M$.<br />

4<br />

Roger Federer coprésidera<br />

le Gala du Met<br />

© ANGELA WEISS / AFP<br />

C’est aussi à ça qu’on reconnaît<br />

le statut iconique d’une star. La<br />

légende du tennis Roger Federer<br />

a été choisie par le Metropolitan<br />

Museum de New York, grand<br />

rendez-vous mondain de New York,<br />

où les stars défilent dans des tenues<br />

extravagantes. Il sera accompagné<br />

par la chanteuse Dua Lipa, et les<br />

actrices Michaela Coel et Penélope<br />

Cruz. Le quatuor accompagnera<br />

sur les marches du Met la grande<br />

prêtresse de la mode et rédactrice<br />

en chef du magazine Vogue, Anna<br />

Wintour, amie du couple Mirka et<br />

Roger Federer. Cette année, le code<br />

vestimentaire de la soirée sera « en<br />

l’honneur de Karl » (Lagerfeld).<br />

À la fois défilé de célébrités et soirée<br />

mondaine et philanthropique, le<br />

« gala du Met », le premier lundi de<br />

mai, constitue la principale source<br />

de financement du département<br />

mode du musée, soit un total estimé<br />

à plus de 16 M$ en 2021.<br />

©Avalon / Icon Sport<br />

En juillet 2021, Roger Federer, qui ne<br />

participera pas aux Jeux Olympiques<br />

de Tokyo pour préserver son genou<br />

droit, a vendu 100 % de ses<br />

vêtements et équipements mis aux<br />

enchères chez Christie’s, pour près<br />

de 4 M€. La vente a rapporté au<br />

total 3,98 M€, alors que l’objectif<br />

était d’atteindre un total d’un<br />

million de livres (environ 1,2 M€).<br />

Les 300 lots vendus en ligne ont<br />

trouvé preneurs dans 44 pays, sur<br />

6 continents. Le lot le plus important,<br />

composé de trois raquettes utilisées<br />

sur le gazon londonien à Wimbledon<br />

en 2019, a été vendu à 162.500<br />

livres, soit plus de 23 fois son<br />

estimation basse. L’intégralité des<br />

bénéfices de la vente a été versée<br />

à la Fondation Roger Federer. Cette<br />

dernière finance des projets éducatifs<br />

pour les enfants en Afrique australe<br />

et en Suisse.<br />

8<br />

sponsoring.fr - HORS - HORS SÉRIE SÉRIE [ N°<strong>24</strong> [N°19] ] - HIVER - ÉTÉ 2022-2023 2020


Dispositif<br />

Sport Inside<br />

Soutenez le double-projet éducatif et sportif d’une ou d’un athlète<br />

de haut niveau avec un contrat de parrainage et de mécénat<br />

éducatif via le dispositif Sport Inside d’emlyon business school !<br />

• Valorisez votre marque employeur en y associant un talent sportif tout au<br />

long de sa carrière sportive<br />

• Recrutez ce haut potentiel sportif de haut niveau après sa carrière sportive<br />

• Défiscalisez 60% des sommes versées dans le cadre de ce dispositif<br />

• Bénéficiez du réseau de la communauté du Sport Institute d’emlyon<br />

• Engagez votre entreprise dans une démarche socialement responsable pour<br />

l’inclusion de profils atypiques de qualité dans vos équipes<br />

emlyon business school est un établissement privé d’Enseignement Supérieur technique reconnu par l’État - Janvier 2023 - Toutes les marques sont déposées - *Entrepreneurs visionnaires | Crédit Photo : iStock<br />

Nos athlètes de haut niveau ont suivi un de ces programmes :<br />

• Global BBA Parcours Talents : un bachelor d’excellence en 4 ans post-bac,<br />

visé Bac+4, conférant Grade de Licence contrôlé par l’État<br />

• Programme Grande École : un programme en management général, adaptable<br />

et flexible, visé bac+5 par le Ministère de l’Enseignement Supérieur<br />

• Executive Master Management Général online : un diplôme de management<br />

en ligne de niveau bac+5, titre RNCP 7, pour les managers opérationnels<br />

• Executive MBA : un diplôme de niveau bac+5, titre RNCP 7, à destination des<br />

cadres dirigeants<br />

Contact :<br />

Mickaël Romezy<br />

romezy@em-lyon.com | 06 07 33 78 49


OMNISPORTS<br />

PHILIPPE HUGUEN / AFP<br />

Vue aérienne de la Decathlon Arena - Stade Pierre Mauroy.<br />

Quand Decathlon<br />

se prend au jeu<br />

du marketing sportif<br />

Régulièrement cité parmi les enseignes préférées des Français pour ses « marques<br />

passions », Decathlon a franchi le Rubicon de la communication au travers du<br />

marketing sportif. Partenaire officiel de Paris 20<strong>24</strong>, fournisseur officiel des ballons<br />

de la Ligue 1 et de la Ligue 2 depuis cette saison, en passant par le sponsoring de la<br />

Coupe du monde de biathlon au travers de la filiale allemande, Decathlon a lancé<br />

depuis plusieurs mois une grande offensive dont témoigne le naming de l’enceinte<br />

occupée par le LOSC, laquelle porte désormais le nom de « Decathlon Arena – Stade<br />

Pierre Mauroy ». Par Emmanuel Frattali<br />

10<br />

sponsoring.fr - HORS - HORS SÉRIE SÉRIE [ N°<strong>24</strong> [N°19] ] - HIVER - ÉTÉ 2022-2023 2020


Au cœur de l’été 2022, la MEL et Decathlon<br />

ont entériné un contrat de naming<br />

conclu pour une durée de cinq<br />

ans. L’équipementier sportif, né dans<br />

le Nord, donne désormais son nom<br />

au stade du LOSC. Maintenant que la<br />

« Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy<br />

» est scellé, l’accord semble couler<br />

de source. Decathlon est en effet<br />

un acteur incontournable de l’économie<br />

et de l’emploi (5.200 collaborateurs)<br />

sur le territoire de la métropole<br />

lilloise. Son siège mondial et cinq de<br />

ses neuf sites de conception sont également<br />

implantés dans le département<br />

du Nord. Le distributeur d’articles de<br />

sport, présent dans plus de 70 pays,<br />

marque ainsi son attachement et son<br />

engagement à ses racines nordistes.<br />

On peut d’ailleurs faire difficilement<br />

plus près. Quatre kilomètres séparent<br />

le stade implanté à Villeneuve-d’Ascq<br />

et le siège social de Decathlon, également<br />

situé sur cette commune de la<br />

métropole du Nord.<br />

« Le Stade Pierre Mauroy est un des<br />

plus modernes et des plus beaux d’Europe,<br />

souligne à ce propos Damien<br />

Castelain, Président de la Métropole<br />

Européenne de Lille. C’est une vitrine<br />

qui démontre notre capacité à accueillir<br />

les plus grands événements sportifs<br />

et culturels mondiaux. L’histoire qui<br />

commence avec Decathlon fait entrer<br />

notre stade dans une nouvelle ère. Son<br />

potentiel de développement est immense.<br />

»<br />

© PHILIPPE HUGUEN / AFP<br />

decathlon<br />

en chiffres<br />

13,8<br />

milliards d’euros de chiffre d’affaires,<br />

dont 4,5 milliards en France.<br />

1 700<br />

Plus de 1 700 magasins dans le<br />

monde dans 70 pays, dont 3<strong>24</strong> en<br />

France.<br />

22 500<br />

Decathlon emploie 22 500 personnes<br />

dont 5 200 dans la métropole<br />

lilloise.<br />

a été longue. La Métropole<br />

Européenne de Lille<br />

(MEL), propriétaire de l’équipement,<br />

a enfin trouvé le partenaire-titre<br />

recherché depuis L’attente<br />

l’inauguration, en 2012, du stade situé<br />

à Villeneuve d’Ascq. Pour rappel, depuis<br />

son ouverture, quatre partenaires<br />

s’étaient associés au stade nordiste<br />

construit dans la perspective de l’Euro<br />

2016. Le premier d’entre eux, le seul<br />

habilité à se définir comme « officiel »,<br />

était le Crédit Mutuel Nord Europe. En<br />

échange de 1,4 M€ annuels, l’établissement<br />

bancaire pouvait en outre bénéficier<br />

du réseau de panneautique. Le<br />

département (Conseil général) du Nord<br />

versait quant à lui autour de 150.000 €<br />

par an. Les deux derniers partenaires<br />

étaient Carrefour et Nacarat (immobilier<br />

d’entreprise) pour 800.000 ¤ à eux<br />

deux. Mais aucun des quatre n’avait<br />

souhaité renouveler son partenariat à<br />

l’issue de la cinquième saison (2018).<br />

Avec Decathlon, le naming rapportera<br />

1,2 M€ par an. Le distributeur d’articles<br />

de sport a donc plutôt négocié un accord<br />

à son avantage. Mais pour la MEL,<br />

c’est également un soulagement alors<br />

que la collectivité verse chaque année<br />

16 M€ au constructeur Eiffage dans le<br />

cadre du Partenariat Public Privé (PPP)<br />

conclu pour la construction, l’entretien<br />

« APPOSER NOTRE NOM<br />

AU STADE PIERRE MAUROY<br />

EST UN CHOIX DE COEUR,<br />

QUI MARQUE NOTRE<br />

ATTACHEMENT ENVERS<br />

NOTRE TERRITOIRE<br />

D’ORIGINE. »<br />

et l’exploitation du stade multifonctions.<br />

D’autant que la recherche d’un<br />

partenaire-titre était tout de même<br />

plombée par la contrainte de conserver<br />

le nom de « Stade Pierre Mauroy ».<br />

Alors que Sportfive était mandatée par<br />

la MEL pour cette recherche, Decathlon<br />

a postulé en outsider. Outre les<br />

rencontres du LOSC, son club résident,<br />

l’équipement accueille des concerts<br />

événements (35.000 places en mode<br />

salle de spectacle) ou se transforme<br />

en terrain multisports grâce à son toit<br />

rétractable. La Coupe Davis de tennis<br />

est passée par là comme le basket-ball<br />

lors des Championnats d’Europe 2015,<br />

en attendant la phase qualificative des<br />

JO 20<strong>24</strong>, et le handball pour le Mondial<br />

2017.<br />

A tout jamais, Decathlon restera le tout<br />

premier partenaire-titre de l’enceinte.<br />

Le premier du genre, aussi, pour l’enseigne<br />

de la galaxie Mulliez. Accoler<br />

›<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

11


OMNISPORTS<br />

›<br />

© Icon Sport<br />

son nom au stade qui héberge le LOSC<br />

était cohérent pour le groupe, dont<br />

Kipsta, sa marque de sport collectif,<br />

fournit désormais les ballons officiels de<br />

la Ligue 1 et de la Ligue 2. Des ballons<br />

conçus en interne. En se liant à ce stade<br />

de 50.000 places, Decathlon affirme son<br />

ambition d’accroître son rayonnement à<br />

destination des sportifs, dans la lignée<br />

des précédents partenariats engagés<br />

avec le tennisman Gaël Monfils, avec sa<br />

marque Artengo, l’équipe cycliste Cofidis,<br />

avec Van Rysel (« Van » pour « De »<br />

et « Rysel » pour « Lille », ndlr), et bien<br />

sûr avec les Jeux Olympiques et Paralympiques<br />

de Paris 20<strong>24</strong>.<br />

« Apposer notre nom au stade emblématique<br />

Pierre Mauroy est un choix de cœur,<br />

qui marque notre attachement envers<br />

notre territoire d’origine, confirme Arnaud<br />

Gauquelin, directeur général de Decathlon<br />

France. C’est aussi, pour nous, un pas<br />

de plus pour faciliter encore davantage<br />

l’accessibilité au sport. Depuis bientôt 50<br />

ans nous sommes aux côtés des sportifs,<br />

qu’ils soient petits ou grands, amateurs<br />

ou experts. Nous serons désormais au<br />

plus proche des grands moments d’émotion<br />

et de ferveur populaires que seules<br />

les compétitions sportives de haut niveau<br />

permettent de vivre. »<br />

Teddy Riner conduit la Team<br />

Decathlon pour Paris 20<strong>24</strong><br />

Depuis toujours ou presque, l’enseigne<br />

refusait de sponsoriser aussi ouvertement<br />

le sport de haut niveau. Decathlon<br />

privilégiait jusque-là le rôle d’équipementier,<br />

afin de mettre en avant ses capacités<br />

de conception et son savoir-faire technique.<br />

La plupart des marques passion<br />

travaillent ainsi avec des sportifs de haut<br />

niveau, telles Tribord (voile) avec Yannick<br />

Bestaven. Début 2022, Decathlon a surpris<br />

avec l’accord noué par Artengo avec<br />

le tennisman Gaël Monfils, qui a choisi la<br />

raquette après un test à l’aveugle. Outre<br />

le nom du joueur porté sur la raquette,<br />

ce partenariat inclut textile et chaussures<br />

et, à terme, la co-conception de produits<br />

co-brandés et vendus toujours à des prix<br />

accessibles au grand public tout comme<br />

les ballons de Ligue 1.<br />

Le distributeur enchaîne désormais les<br />

partenariats de toutes sortes. Avant la Decathlon<br />

Arena – Stade Pierre Mauroy, il y a<br />

eu l’accord avec Paris 20<strong>24</strong>. Partenaire officiel<br />

de Paris 20<strong>24</strong>, le géant mondial des<br />

articles de sport a déjà lancé une première<br />

collection capsule vendue sur une<br />

seule journée. Habilleur officiel des 45.000<br />

volontaires des Jeux, Decathlon a fait de<br />

cette première une opération minimaliste<br />

avec la production de 10.000 exemplaires,<br />

Team athlètes<br />

Paris 20<strong>24</strong><br />

de Decathlon<br />

33<br />

athlètes dont 8 para-athlètes<br />

33<br />

médailles olympiques<br />

et paralympiques<br />

21<br />

sports olympiques<br />

et paralympiques<br />

15/18<br />

15 femmes / 18 hommes<br />

6<br />

nationalités<br />

Distributeur<br />

officiel de la<br />

FFHB<br />

Jusqu’à ce jour, la FFHandball<br />

portait sa propre boutique<br />

officielle. La fédération passe à<br />

un autre stade. La FFHandball<br />

signe un accord de distribution<br />

avec Decathlon. Le distributeur<br />

d’articles de sport n’oublie pas<br />

son premier métier. Il va ainsi<br />

proposer dans ses rayons et à<br />

travers une boutique en ligne un<br />

large choix d’articles, de marques<br />

d’équipements et de matériel de<br />

handball.<br />

à 30 €, du tee-shirt Decathlon Paris 20<strong>24</strong> ;<br />

3.600 hoodies (sweat à capuche) vendus<br />

70 € et 200 parkas à 150 € pièces. Pour<br />

l’événement du siècle en France, Decathlon<br />

a également choisi de constituer une<br />

équipe composée d’une trentaine d’athlètes<br />

avec un « capitaine » emblématique<br />

en la personne de Teddy Riner. Le Team<br />

Decathlon comprend des femmes et des<br />

hommes de différents sports olympiques<br />

et paralympiques. On y retrouve plusieurs<br />

jeunes talents qui viseront une première<br />

participation olympique comme la nageuse<br />

Mary-Ambre Moluh, 17 ans, ou la<br />

tireuse de 20 ans, Camille Jedrzejewski,<br />

mais aussi des sportifs plus confirmés à<br />

l’image du gardien de handball Vincent<br />

Gérard ou de l’escrimeur Romain Cannone,<br />

titré aux Jeux de Tokyo.<br />

« La force de Decathlon, c’est sa connaissance<br />

fine des sportifs du monde entier,<br />

qu’ils soient amateurs ou professionnels,<br />

et ce depuis plus de 40 ans, selon Virginie<br />

Sainte Rose, Directrice du partenariat<br />

Decathlon avec Paris 20<strong>24</strong>. Grâce à ce<br />

partenariat, nous mettons notre expertise<br />

de concepteur de produits au service de<br />

toutes les personnes qui participent à<br />

l’expérience olympique : volontaires, public,<br />

athlètes et nos collaborateurs euxmêmes.<br />

» n<br />

D.R.<br />

12<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


Ne dites plus FINA,<br />

mais World Aquatics<br />

La Fédération internationale de natation (FINA) change<br />

de nom. Elle s’appelle désormais « World Aquatics ».<br />

Depuis sa création en 1908, la FINA portait les initiales<br />

de son appellation en langue française. Que cache le<br />

nouveau logo ? Par Philippe Leti<br />

Le Koweïtien Husain Al-Musallam,<br />

président de l’instance, justifie<br />

ce changement par la nécessité<br />

d’unir toutes les disciplines couvertes<br />

par la Fédération « sous<br />

une seule marque ». « Nous avons besoin<br />

d’un nom qui reflète toute la famille<br />

FINA, un nom qui peut être utilisé<br />

avec fierté par nos nageurs artistiques,<br />

plongeurs, plongeurs de haut vol, nageurs<br />

en eau libre et nos joueurs de<br />

water-polo », explique-t-il. « Plus de<br />

70 % des athlètes consultés ont dit<br />

qu’ils souhaitaient que nous changions<br />

le nom de la Fina. Beaucoup d’entre<br />

eux ne pouvaient même pas nous dire<br />

ce que les lettres de Fina signifiaient. »<br />

Les six cercles représentent ainsi les<br />

six disciplines de la natation alors<br />

que les cinq lignes évoquent les cinq<br />

continents. Le blanc et le bleu symbolisent<br />

la nature aquatique de la fédération<br />

(pour la communication sur un<br />

fond blanc, le noir remplace la couleur<br />

blanche, ndlr). Le logo dans son ensemble<br />

représente la terre. n<br />

D.R.<br />

Chacune des 209 fédérations affiliées à<br />

Wolrd Aquatics dispose d’un logo adapté.<br />

Il a été ajusté pour mettre en vedette les<br />

couleurs du drapeau national.<br />

Exemples de l’association du nouveau logo<br />

de World Aquatics avec un partenaire.<br />

Chacune des 6 disciplines dispose<br />

de son propre logo.<br />

D.R. D.R.<br />

D.R.<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023 13


OMNISPORTS<br />

©SUSA / Icon Sport<br />

Sorare,<br />

c’est l’Amérique !<br />

La start-up française Sorare a noué en 2022 un partenariat avec la ligue<br />

de basket américaine (NBA) et le NBPA, le puissant syndicat des joueurs<br />

professionnels de NBA, afin de lancer un jeu de fantasy dédié au basket US.<br />

Une étape de plus pour la licorne française. Les États-Unis deviennent un<br />

marché stratégique pour Sorare après avoir déjà lancé un jeu dédié au baseball<br />

avec la MLB et avoir enrôlé Venus Williams comme « conseillère » au sein de<br />

son conseil d’administration. Par Emmanuel Frattali<br />

Pour conquérir le marché américain,<br />

Sorare a successivement<br />

ouvert un bureau à New York,<br />

recruté Ryan Spoon, un ancien<br />

du groupe ESPN, au poste de<br />

directeur des opérations et fait de Serena<br />

Williams une ambassadrice. L’athlète<br />

a été recrutée pour aider la société<br />

à accélérer sa croissance sur le marché<br />

américain en se développant sur<br />

d’autres sports que le football en Europe.<br />

« Serena Williams est une légende,<br />

c’est une partenaire idéale par rapport à<br />

notre ambition de nous développer sur<br />

d’autres disciplines. Elle va nous aider à<br />

A CE JOUR, LA START-UP<br />

REVENDIQUE<br />

3 MILLIONS D’UTILISATEURS<br />

DANS LE MONDE.<br />

réfléchir sur la façon de développer la<br />

marque Sorare, aujourd’hui associée au<br />

football, à d’autres sports et sur d’autres<br />

territoires », expliquait il y a un an Thibaut<br />

Predhomme, directeur des opérations<br />

de Sorare.<br />

Avec la carte Serena Williams en main, Sorare<br />

disposait en outre d’un atout supplémentaire<br />

pour nouer des contacts avec<br />

les ligues professionnelles aux États-Unis.<br />

La stratégie a fonctionné. Après la MLB,<br />

la ligue de baseball américaine, la licorne<br />

française, valorisée 4,3 milliards de dollars<br />

lors de son ultime levée de fonds, a<br />

convaincu la NBA de lancer également<br />

un championnat en commun. Sorare peut<br />

ainsi éditer des cartes digitales de joueurs<br />

qui évoluent dans les 30 franchises de<br />

14<br />

sponsoring.fr - HORS - HORS SÉRIE SÉRIE [ N°<strong>24</strong> [N°19] ] - HIVER - ÉTÉ 2022-2023 2020


NBA. Avec toujours le même principe<br />

d’une quantité plus ou moins importante<br />

de cartes NFT mises en circulation. Les<br />

possesseurs de cartes pourront également<br />

participer à des compétions en<br />

ligne. « Notre partenariat avec Sorare offrira<br />

aux fans de la NBA une toute nouvelle<br />

façon de s’engager avec nos équipes et<br />

les joueurs », se réjouit Adam Silver, le<br />

commissioner de la NBA. De la part d’une<br />

ligue considérée comme un modèle dans<br />

l’univers du sport business, le compliment<br />

vaut son pesant d’or.<br />

Alors que la culture de la carte de collection,<br />

physique en premier lieu, est très enracinée<br />

aux États-Unis, les accords avec<br />

la MLB et la NBA sont loin d’être anecdotiques.<br />

Les disciplines, en particulier le<br />

baseball, sont même complémentaires<br />

avec le football, la spécialité de Sorare.<br />

Pendant l’été, l’activité connaît un creux<br />

avec l’interruption des grands championnats<br />

nationaux en Europe. La saison régulière<br />

de baseball dure, elle, d’avril à septembre<br />

avec un calendrier intense : 2.644<br />

rencontres sont disputées ! Les play-offs<br />

se disputent ensuite pendant les mois<br />

d’octobre et novembre. Après quoi la NBA<br />

prend la relève.<br />

Sorare peut donc espérer continuer<br />

d’accroître son chiffre d’affaires dans<br />

les prochains mois. A ce jour, la start-up<br />

revendique 3 millions d’utilisateurs dans<br />

le monde et 280 clubs et organisations<br />

sportives partenaires (dont la prestigieuse<br />

Premier League). « Nous avons<br />

continué à croître à tous les niveaux :<br />

nombre d’utilisateurs, revenus, nombre<br />

d’employés… », commente Nicolas Julia,<br />

le fondateur de Sorare, rappelant que la<br />

société est « rentable depuis le premier<br />

jour ». n<br />

Sorare rallie<br />

Mbappé et Messi<br />

à sa cause<br />

© Icon Sport<br />

© Icon Sport<br />

Sorare échappe à la régulation<br />

nationale des jeux (ANJ) décide de ne pas considérer Sorare comme<br />

un site de paris sportifs. En contrepartie, l’éditeur de jeu de « fantasy football<br />

» basé sur des cartes virtuelles (NFT) devra faire évoluer son offre. Pour<br />

L’Autorité<br />

aboutir à ce compromis, Sorare s’engage à renforcer son offre gratuite avant la fin<br />

du premier trimestre 2023. « C’est une solution à court terme qui nous satisfait »,<br />

se réjouit Nicolas Julia, le patron de la jeune entreprise qu’il a cofondée en 2018,<br />

rappelant que « de toute façon 90 % des joueurs sont gratuits actuellement ».<br />

Sorare faisait l’objet d’un examen de la part du régulateur. Les joueurs ont en effet<br />

la possibilité d’acheter des cartes virtuelles, comparées à des cartes Panini,<br />

et s’inscrire à des compétitions en ligne, ouvrant le droit à des récompenses,<br />

notamment en cryptomonnaies. La valeur des cartes dépend des performances<br />

réalisées « dans la vraie vie » par les joueurs, ce qui a interpelé l’ANJ : « Le fait<br />

d’acheter des cartes, pour espérer gagner davantage dans les compétitions en<br />

ligne, peut être assimilé à du pari », expliquait-on au sein de l’instance début novembre.<br />

Une activité susceptible de faire « naître l’espérance d’un gain », alors<br />

qu’un « sacrifice financier » est exigé des joueurs, ces deux éléments associés<br />

constituant une activité de jeux d’argent. De son côté, Sorare a fait valoir que<br />

les cartes achetées par les joueurs, une fois jouées, ne sont jamais perdues, et<br />

contesté toute notion de « mise » ou de « sacrifice financier ».<br />

La collection d’ambassadeurs<br />

de Sorare s’étoffe toujours un<br />

peu plus. Le jeu de fantasy<br />

football est parvenu à un<br />

accord avec Lionel Messi<br />

pour qu’il devienne lui aussi un<br />

ambassadeur de Sorare. « Ce<br />

partenariat représente une<br />

nouvelle étape importante dans<br />

le développement international<br />

de Sorare, permettant de<br />

continuer à développer la<br />

communauté de joueurs<br />

et affirmer son empreinte<br />

en tant qu’acteur global du<br />

divertissement dans le sport »,<br />

explique l’entreprise française.<br />

Avant l’Argentin, Kylian Mbappé<br />

s’était lui aussi laissé convaincre<br />

d’investir dans la start-up. Sa<br />

première incursion dans cet<br />

univers. Le meilleur buteur de<br />

la dernière Coupe du monde<br />

(8 réalisations) est déjà une<br />

célébrité du jeu.<br />

En mai 2022, sa carte<br />

unique a été achetée<br />

416.000 €. Un événement<br />

partagé par le joueur du PSG<br />

dans une story sur Instagram,<br />

où il est suivi par plus de 70<br />

millions de personnes.<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

15


OMNISPORTS<br />

Avec le « Freeride<br />

Program Junior »,<br />

Dynastar et Lange<br />

préparent la relève<br />

Le Freeride<br />

World Tour<br />

racheté par<br />

la FIS<br />

Le Freeride World Tour (FWT),<br />

circuit mondial de la discipline<br />

qui existe sous sa forme actuelle<br />

depuis 2008, est repris par la<br />

Fédération internationale de ski<br />

et de snowboard (FIS). « Nous<br />

passons à un niveau supérieur<br />

avec le but ultime d’amener un jour<br />

le Freeride aux Jeux olympiques,<br />

se réjouit Nicolas Hale-Woods,<br />

fondateur et directeur du FWT.<br />

Cette fusion va amener notre sport<br />

dans les meilleures conditions<br />

possibles pour réaliser cet objectif.<br />

Comme le surf, le skate ou<br />

l’escalade ces dernières années. »<br />

Les intérêts sont communs : la FIS<br />

profite d’une discipline qui capte<br />

une audience jeune et complète sa<br />

panoplie de disciplines.<br />

D.R.<br />

Partenaires de la compétition depuis<br />

2018, Dynastar et Lange (marques<br />

de skis et de chaussures du groupe<br />

Rossignol) ont reconduit leur partenariat<br />

pour une durée de trois ans avec<br />

le Freeride World Tour, le circuit mondial<br />

de référence, le Freeride World<br />

Qualifier et le Freeride Junior Tour, en<br />

tant que fournisseurs officiels.<br />

Cette saison, le « Freeride Program<br />

Junior » est installé. Son objectif<br />

est d’accompagner les jeunes athlètes<br />

vers le plus haut niveau en<br />

freeride, en proposant un système<br />

progressif de tarifs préférentiels accordés<br />

sur les équipements Dynastar et Lange. Ce<br />

programme propose une solution intermédiaire<br />

aux jeunes skieurs qui ne disposent<br />

pas encore d’un contrat de sponsoring.<br />

« Notre rôle en tant que marques de spécialistes,<br />

qui considérons le ski comme<br />

un sport, est d’accompagner ces champions<br />

en devenir, et c’est pourquoi nous<br />

innovons en proposant ce programme<br />

junior sur la catégorie Freeride en compétition<br />

», indique Laurent Richard,<br />

Brand Manager Dynastar et Lange.<br />

Concrètement, via ce programme, le<br />

titulaire d’une licence Freeride World<br />

Tour, Freeride World Qualifier ou Freeride<br />

Junior Tour, bénéficie de réductions<br />

lors de l’achat d’équipements techniques<br />

Dynastar ou Lange. L’accès aux conditions<br />

préférentielles se base sur le ranking de<br />

l’athlète sur la saison précédente. Si l’athlète<br />

fait partie des 50 % les plus élevés<br />

de sa catégorie, alors, en fonction de son<br />

classement, il lui sera possible d’accéder<br />

à un niveau de parrainage différent. Plus<br />

le candidat est haut dans le classement,<br />

plus le niveau de parrainage est élevé et<br />

plus la réduction sur les produits est importante.<br />

Cela peut aller d’une réduction<br />

sur les produits des deux marques à un<br />

contrat de sponsoring pour entrer dans le<br />

team Dynastar. n<br />

Le freeride ne va pas pour autant<br />

faire sa révolution. « Nous allons<br />

continuer à organiser le circuit<br />

et ses étapes comme les années<br />

précédentes. L’équipe en place,<br />

le modèle actuel (format et règles<br />

de jugement), les sponsors qui<br />

financent les 5 millions de budget<br />

de fonctionnement du circuit<br />

ainsi que le marketing ne vont<br />

pas changer, précise le patron du<br />

circuit. Cela servira d’accélérateur<br />

au développement de la discipline. »<br />

Nicolas Hale-Woods se réjouit de<br />

pouvoir profiter du large réseau<br />

de la FIS, qui facilitera notamment<br />

l’accès à de nouvelles destinations<br />

pour des étapes de freeride. « Un<br />

marketing complémentaire à ce<br />

que l’on fait va être amené par la<br />

FIS et notre distribution médiatique<br />

sera plus large », souligne le<br />

fondateur du Freeride World Tour.<br />

Les athlètes, eux, auront une<br />

licence FIS et bénéficieront du<br />

statut de sportifs d’élites d’une<br />

Fédération reconnue par le CIO, ce<br />

qui leur permettra notamment de<br />

demander des soutiens financiers à<br />

des institutions. »<br />

16<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


2023<br />

Année de l’Ovalie<br />

ou le sacre attendu<br />

Un intérêt déjà marqué en 2022<br />

pour la Coupe du Monde<br />

qui devrait continuer à<br />

croître jusqu’au lancement<br />

38%<br />

En 2022, 38%<br />

des Français savaient que la Coupe<br />

du Monde de Rugby 2023 serait<br />

accueillie par la France.<br />

Un taux qui monte à 55% chez<br />

les hommes de 50 ans et +.<br />

59% 44% 25% 08% 05%<br />

A l’heure de la reprise du Tournoi des 6 Nations, le XV de France<br />

auréolé de son Grand Chelem 2022 aura à cœur de confirmer et de<br />

s’imposer comme un prétendant sérieux au titre suprême dont la<br />

compétition démarrera le 8 septembre prochain pour s’achever le 28<br />

octobre sur le territoire français.<br />

envisagent<br />

de suivre la<br />

CDM 23<br />

regarderont<br />

les matchs à<br />

la TV ou sur<br />

Internet<br />

suivront les<br />

résultats<br />

dans les<br />

médias<br />

Baro Sport BVA – avril 2022<br />

essaieront<br />

d’avoir un<br />

billet pour se<br />

rendre dans<br />

un stade<br />

essaieront<br />

d’aller dans<br />

une fanzone<br />

Une image positive du Rugby,<br />

contexte favorable à la réussite<br />

de l’événement<br />

La performance sportive<br />

peut-elle s’affranchir des<br />

tourments à la Fédération<br />

?<br />

89%<br />

des Français<br />

sont<br />

favorables<br />

à l’idée<br />

d’accueillir<br />

la Coupe du<br />

Monde en<br />

2023<br />

74%<br />

veulent y<br />

participer<br />

90%<br />

des français<br />

ont une<br />

bonne image<br />

du Rugby<br />

Le contexte n’est certainement pas idéal pour une 2ème<br />

Coupe du Monde en France après celle de 2007.<br />

La question qui est évidemment dans tous les esprits<br />

des observateurs du monde de l’Ovalie est de savoir si<br />

l’extra-sportif (les déboires à la FFR et le cas Laporte) ne<br />

perturbera pas la préparation des Bleus et n’aura pas<br />

d’impact sur leur parcours dans le tournoi suprême.<br />

Réponse en fin d’année. Nous devrions déjà en avoir<br />

des indices à l’occasion du Tournoi des 6 Nations qui<br />

vient de démarrer. Affaire à suivre.<br />

Le Rugby est le 2ème<br />

sport le plus suivi<br />

dans les stades,<br />

derrière le football<br />

90%<br />

85%<br />

81%<br />

05%<br />

des Français<br />

estiment<br />

que les<br />

retombées<br />

seront<br />

positives<br />

des français<br />

citent la<br />

fraternité, la<br />

fête comme<br />

valeurs<br />

associées<br />

pensent<br />

que cela va<br />

contribuer au<br />

rayonnement<br />

international<br />

de la France<br />

essaieront<br />

d’aller dans<br />

une fanzone<br />

Etude BVA pour le Comité d’Organisation France 23 (mars 2022)


OMNISPORTS<br />

Les audiences<br />

de 2022<br />

25<br />

20<br />

15<br />

10<br />

5<br />

0<br />

5,13<br />

3,98<br />

Qatar-Équateur<br />

20/11 (17h)<br />

États-Unis - Pays de Galles<br />

12,53<br />

5,40 5,87 4,90<br />

11,59<br />

21/11<br />

France-Australie<br />

22/11<br />

Belgique-Canada<br />

23/11<br />

Brésil-Serbie<br />

<strong>24</strong>/11<br />

Angleterre- États-Unis<br />

25/11<br />

France-Danemark<br />

26/11 (17h)<br />

Argentine – Mexique<br />

5,74<br />

Icon Sport Icon Sport<br />

3,92<br />

FOOTBALL<br />

LES AUDIENCES DE LA COUPE DU MONDE<br />

7,48<br />

5,77<br />

4,46<br />

8,84<br />

26/11<br />

Belgique-Maroc<br />

27/11 (14h)<br />

Espagne-Allemagne<br />

27/11<br />

Portugal-Uruguay<br />

28/11<br />

Pays de Galles-Angleterre<br />

29/11<br />

Tunisie-France<br />

30/11 (16h)<br />

5,50 5,50 5,60 6,00<br />

14,30<br />

7,02<br />

Pologne-Argentine<br />

30/11<br />

Costa Rica-Allemagne<br />

01/12<br />

Cameroun-Brésil<br />

02/12<br />

Argentine-Australie<br />

03/12 (1/8 e )<br />

France-Pologne<br />

04/12 (1/8 e - 16h)<br />

Angleterre-Sénégal<br />

04/12 (1/8 e )<br />

Brésil-Corée du Sud<br />

05/12 (1/8 e )<br />

5,90 5,84<br />

7,57 7,40<br />

17,70<br />

Portugal-Suisse<br />

06/12 (1/8 e )<br />

Pays-Bas-Argentine<br />

09/12 (1/4)<br />

Maroc-Portugal<br />

10/12 (1/4 - 16h)<br />

Angleterre-France<br />

10/12 (1/4)<br />

Argentine-Croatie<br />

13/12 (1/2)<br />

France-Maroc<br />

14/12 (1/2)<br />

Croatie-Maroc<br />

17/12 (3 e place - 16h)<br />

Icon Sport<br />

20,70<br />

7,26<br />

<strong>24</strong>,10<br />

Argentine-France<br />

18/12 (Finzle - 16h)<br />

90 %<br />

80 %<br />

70 %<br />

60 %<br />

50 %<br />

40 %<br />

30 %<br />

20 %<br />

10 %<br />

0 %<br />

Sources : Médiamétrie / TF1<br />

La finale 2022 de la Ligue des champions<br />

triple son audience<br />

Samedi 28 mai 2022, TF1 a rassemblé 5,9 millions<br />

de téléspectateurs en diffusant la finale de la Ligue<br />

des champions Liverpool-Real Madrid (0-1). Près de<br />

trois fois plus que RMC Story, diffuseur en clair de la<br />

finale en 2021 (Chelsea-Manchester City). TF1 a capté<br />

53 % de PdA sur les hommes de 25-49 ans et 46 %<br />

sur l’ensemble de la population auprès des 25-49<br />

ans. En cumulé, la finale a attiré près de 7 millions<br />

de téléspectateurs. Canal+, diffuseur en crypté de<br />

la rencontre, annonce avoir attiré 1,057 million de<br />

téléspectateurs, avec un pic à 1,22 million.<br />

Euro féminin :<br />

un pic pour le dernier match des Bleues<br />

Le record d’audience de l’Euro féminin 2022 revient à la<br />

demi-finale Allemagne-France (2-1), le mercredi<br />

28 juillet. 7 millions de téléspectateurs ont assisté à<br />

la défaite de l’équipe de France sur TF1 et Canal+ :<br />

6,23 millions de personnes (32,6 % de part d’audience)<br />

ont suivi le match sur la chaîne en clair et 811.000 sur<br />

la chaîne cryptée (record pour les deux chaînes lors de<br />

cet Euro).<br />

18<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


Icon Sport<br />

Icon Sport<br />

rugby<br />

Un Grand Chelem et un record<br />

Le match de rugby France-Angleterre, synonyme de<br />

Grand Chelem dans le Tournoi des Six Nations pour le<br />

XV de France, se double d’un record d’audience pour<br />

France 2 avec près de 9 millions de téléspectateurs,<br />

samedi 19 mars 2022. La victoire (25-13) du XV<br />

de France a explosé les compteurs : 8,9 millions<br />

de téléspectateurs, pour une PDA (part d’audience)<br />

exceptionnelle de 38,9 %. Un record historique pour un<br />

match de rugby du Tournoi des Six Nations sur les dix<br />

dernières années. Des scores dignes d’une rencontre<br />

de Coupe du monde. La prochaine est programmée en<br />

2023... en France.<br />

formule 1<br />

Saison record pour la F1 sur Canal+<br />

Malgré un scénario moins haletant qu’en 2021, le<br />

Championnat du monde de Formule 1 2022 a encore battu un<br />

record d’audience sur Canal + en 2022. Sur les Grands Prix<br />

de l’après-midi, qui servent de base de calcul, 1,21 million de<br />

téléspectateur ont regardé les courses sur la chaîne cryptée,<br />

un nouveau record (+ 6 % par rapport à la saison 2021). Le<br />

dernier Grand Prix 2022, Abu Dhabi, proposé sur Canal+ et<br />

en clair sur C8 a rassemblé 1,64 million de téléspectateur,<br />

et jusqu’à 1,92 million au dernier tour. Le record de la saison<br />

en crypté a été constaté lors du Grand Prix d’Italie, à Monza<br />

le 11 septembre, avec 1,47 million d’abonné devant Canal +,<br />

et jusqu’à 1,72 million au départ, soit la deuxième meilleure<br />

audience historique de la chaîne sur un Grand Prix depuis<br />

l’arrivée de la discipline sur ses antennes.<br />

Icon Sport<br />

Icon Sport<br />

Basket<br />

Près de 3 millions de téléspectateurs<br />

pour la finale de l’Eurobasket<br />

Co-diffusée dimanche 18 septembre 2022 sur M6 et<br />

Canal+ Sport 360, la finale de l’Eurobasket entre l’Espagne<br />

et la France (88-76) a réalisé une bonne audience globale.<br />

En moyenne, 2,33 millions de téléspectateurs (10,5 %<br />

de part d’audience) ont suivi la rencontre sur M6 et<br />

491.000 sur Canal+ Sport 360, soit une moyenne<br />

globale de 2,82 millions de personnes, selon Médiamétrie.<br />

Cyclisme<br />

Tour de France :<br />

les audiences au plus haut depuis 2011<br />

France Télévisions a enregistré une durée d’écoute<br />

record pendant la diffusion du Tour de France 2022 :<br />

4 millions de téléspectateurs en moyenne l’après-midi, un<br />

record depuis 2011. Quatre étapes ont dépassé les 5 millions<br />

de téléspectateurs, contre deux en 2021, avec notamment<br />

6,4 millions de personnes devant la 12e étape, celle du 14 juillet<br />

(Briançon-Alpe d’Huez), un record depuis 2003. À l’occasion de<br />

cette 12 e étape, Eurosport a pour sa part réalisé son record<br />

historique, avec 218.000 téléspectateurs de moyenne.<br />

Icon Sport<br />

Tennis<br />

Un Roland-Garros record<br />

Sur France 2, la finale hommes Nadal-Ruud a battu un record d’audience depuis<br />

2012, avec 4,6 millions de téléspectateurs de moyenne (39,4% de part d’audience)<br />

et un pic à 6,4 millions. La veille, la finale femmes, Swiatek-Gauff, a de son côté<br />

attiré en moyenne 2,1 millions de personnes (25,2% de Pda), avec un pic à 3,2<br />

millions. Sur l’ensemble du tournoi, les matchs ont rassemblé en moyenne 1,9<br />

million de téléspectateurs sur France 2, et autant sur France 3.<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

19


football<br />

Le Mans<br />

tourne définitivement<br />

la page du MMArena<br />

© Lou BENOIST / AFP<br />

Sans tambour, ni trompette, la mairie<br />

du Mans (Sarthe) a officialisé<br />

l’été dernier le changement de dénomination<br />

définitif du MMArena.<br />

Après la fin du contrat de naming<br />

avec l’assureur MMA, l’enceinte<br />

mancelle est rebaptisée « Stade<br />

Marie Marvingt », hommage à une<br />

pionnière de l’aviation.<br />

En 2007, c’était une innovation.<br />

En associant sa marque au<br />

nom du nouveau stade manceau,<br />

l’assureur MMA réalise<br />

alors la première opération de<br />

naming d’un équipement sportif en<br />

France. Cela ne lui portera pas chance.<br />

Lorsque l’enceinte est inaugurée, en<br />

janvier 2011, son club résident, le MUC<br />

72 à l’époque (aujourd’hui Le Mans FC),<br />

est sur un toboggan. A la signature du<br />

contrat par MMA, un million d’euros par<br />

an pendant dix ans, personne n’avait<br />

vu venir la descente aux enfers du club<br />

de football. Après avoir quitté la Ligue<br />

1, Le Mans connaît les affres de la liquidation<br />

judiciaire en 2013, puis une<br />

lente remontée depuis la 6e division<br />

jusqu’en National, avec un bref passage<br />

en Ligue 2. L’équipement (25.000<br />

places) de 102 M€ est surdimensionné<br />

pour les ambitions sportives du club (il<br />

n’a jamais vu la L1 et connu que deux<br />

saisons et demie de L2 en dix ans,<br />

ndlr). Mais au terme du contrat avec Le<br />

Mans Stadium (Vinci), MMA avait finalement<br />

accepté de prolonger, mais pour<br />

300.000 € annuels jusqu’à la fin de la<br />

saison 2021-2022.<br />

La dénomination MMArena a maintenant<br />

disparu du fronton du stade.<br />

© Dave Winter / Icon Sport<br />

Le logo de l’assureur a donc été retiré<br />

du stade l’été dernier. Le Mans<br />

Stadium n’a pas trouvé de nouveau<br />

partenaire, pas plus que la ville du<br />

Mans qui doit lui verser chaque année<br />

plusieurs millions d’euros afin de respecter<br />

les clauses du partenariat public-privé<br />

(PPP) conclu pour financer le<br />

stade (la contribution de la ville s’élève<br />

désormais à 4,1 M€ par an). Toutefois,<br />

le stade manceau dispose bien d’une<br />

nouvelle dénomination. Il ne faut plus<br />

l’appeler MMArena mais « Stade Marie<br />

Marvingt ». C’est le nom d’une pionnière<br />

de l’aviation (1875-1963) qui a été retenu,<br />

« en concertation avec les maires<br />

de la métropole et la majorité municipale<br />

», précise le maire du Mans Stéphane<br />

Le Foll. Surnommée « la fiancée<br />

du danger », la jeune femme fut la première<br />

à piloter seule un avion. Après la<br />

Première guerre mondiale, elle s’investira<br />

dans l’aviation sanitaire. Stéphane<br />

Le Foll explique aussi qu’il s’agit pour<br />

la ville du Mans de s’engager « sur la<br />

reconnaissance des femmes sportives<br />

et de leurs talents », précisant que le<br />

choix du nom de Marie Marvingt « porte<br />

une nouvelle ambition pour le stade<br />

du Mans. Au moment où l’équipe féminine<br />

de Le Mans FC s’est installée<br />

en Ligue 2, ce choix traduit une réelle<br />

connexion avec les projets du territoire<br />

».<br />

En habitué des premières, le stade<br />

du Mans devient ainsi la première<br />

enceinte sportive de plus de 20.000<br />

places en France à porter le nom d’une<br />

femme. n<br />

0,74 %<br />

En France, 5% des<br />

infrastructures sportives<br />

sont au nom d’un athlète.<br />

C’est très peu, mais aussi considérable<br />

si le point de comparaison est le<br />

nombre de ces équipements avec des<br />

noms féminins : 0,74% ! Oui, moins<br />

de 1 % des établissements<br />

sportifs portent des noms de<br />

femmes athlètes. À l’approche<br />

des Jeux olympiques de Paris 20<strong>24</strong>,<br />

le Comité d’organisation des Jeux<br />

(Cojo) porte un projet, « Sport et<br />

Parité », pour faire évoluer la situation.<br />

Celui-ci a pour objectif de donner une<br />

visibilité plus importante aux athlètes<br />

et personnalités féminines, notamment<br />

à travers le naming d’équipements<br />

sportifs, pas seulement destinés aux<br />

sports professionnels, pour représenter<br />

au mieux le monde du sport tel qu’il est<br />

aujourd’hui.<br />

20<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


D.R.<br />

Puma et l’OM<br />

inaugurent la boutique<br />

de l’Orange Vélodrome<br />

Après un mois de travaux, la boutique<br />

officielle située à l’Orange Vélodrome<br />

a réouvert ses portes au cœur de l’hiver.<br />

Dans le cadre de son partenariat<br />

avec le club phocéen, Puma gère en<br />

effet les trois boutiques officielles<br />

de la Canebière, la Valentine et de<br />

l’Orange Vélodrome.<br />

En repensant complètement son<br />

architecture intérieure, Puma<br />

souhaite offrir aux supporters de<br />

l’Olympique de Marseille des services<br />

de haute qualité dans un<br />

environnement expérientiel. L’équipementier<br />

a notamment travaillé sur l’amélioration<br />

de la gestion des flux, en créant<br />

des expériences clients, en les immergeant<br />

dans l’univers « PUMA x OM » et<br />

en valorisant la gamme de produits proposés.<br />

Certains joueurs du club phocéen étaient<br />

présents pour l’inauguration, parmi lesquels<br />

Jonathan Clauss, Dimitri Payet ou<br />

encore Valentin Rongier. A l’intérieur, une<br />

entrée immersive accueille les visiteurs<br />

dans l’ambiance de l’Orange Vélodrome.<br />

Une théâtralisation du palmarès du club<br />

a été mise en place ainsi qu’une zone<br />

d’expérience pour tester sa précision aux<br />

tirs. Une grande zone centrale rassemble<br />

les espaces flocage et encaissement.<br />

Sponsor technique de l’Olympique de<br />

Marseille depuis 2018, Puma s’inscrit<br />

dans la durée. Il y a un an, l’équipementier<br />

prolongeait son association avec<br />

l’OM jusqu’en 2028. n<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023 21


football<br />

© Bildbyran / Icon Sport<br />

Le FC Barcelone<br />

lance son partenariat<br />

avec Spotify<br />

Cette saison, le FC Barcelone porte toujours des équipements conçus par<br />

Nike. Mais la collection 2022-2023 est la première floquée du logo de Spotify,<br />

le nouveau sponsor principal du club catalan. La plateforme de streaming<br />

musical est aussi la première à s’afficher sur la façade du mythique Camp Nou,<br />

désormais rebaptisé « Spotify Camp Nou ». Par Emmanuel Frattali<br />

Depuis le début de la saison<br />

Spotify est partout à Barcelone.<br />

La société spécialisée<br />

dans le streaming musical a<br />

remplacé Rakuten auprès de<br />

l’équipe masculine, mais aussi Stanley<br />

en tant que partenaire principal de<br />

l’équipe féminine et s’affiche comme le<br />

premier partenaire titre de l’histoire du<br />

Camp Nou.<br />

« C’EST L’UN DES<br />

MEILLEURS CONTRATS DE<br />

L’HISTOIRE DU BARÇA. »<br />

Joan Laporta<br />

Le contrat de sponsoring entre le FC<br />

Barcelone et la plateforme d’écoute de<br />

musique en ligne avait été auparavant<br />

ratifié, lors d’un vote en ligne, par les représentants<br />

des socios. Ils avaient été<br />

consultés sur l’ensemble de l’accord<br />

et notamment sur le naming inédit du<br />

Camp Nou. « C’est l’un des meilleurs<br />

contrats de l’histoire du Barça », selon le<br />

président Joan Laporta à la recherche<br />

du moindre subside pour se défaire de<br />

l’étau de la dette dans laquelle le Barça<br />

s’est enfermé au cours des dernières<br />

années.<br />

Le montant total de l’accord est estimé<br />

à 435 M€ sur la durée. Spotify s’est engagé<br />

sur des durées différentes selon le<br />

type de contrat. La marque sera notamment<br />

visible sur les maillots de match<br />

des équipes premières masculine et<br />

féminine jusqu’à 2026 (valeur : <strong>24</strong>0 M€),<br />

celui des équipements d’entraînement<br />

22<br />

sponsoring.fr - HORS - HORS SÉRIE SÉRIE [ N°<strong>24</strong> [N°19] ] - HIVER - ÉTÉ 2022-2023 2020


jusqu’en 2025 (15 M€), et pour le naming<br />

du Camp Nou jusqu’en 2026 (20 M€).<br />

La marque suédoise dispose également<br />

d’une option pour les huit saisons<br />

suivantes (2026-2034) contre 160 M€.<br />

Un gymkhana financier<br />

Un accord XXL donc qui doit profiter<br />

aux deux parties. Spotify et le FC Barcelone<br />

ont annoncé vouloir travailler<br />

« ensemble pour créer de nouvelles<br />

opportunités afin de faire du maillot un<br />

espace pouvant rendre hommage à différents<br />

artistes du monde entier ». Dans<br />

ce sens, « le sponsoring vise à créer<br />

une plateforme afin d’aider les artistes à<br />

interagir avec la communauté mondiale<br />

des fans du FC Barcelone ». « Notre collaboration<br />

offrira une scène mondiale<br />

aux artistes, créateurs, joueurs et fans<br />

au nouveau Spotify Camp Nou, selon<br />

Alex Norström, le directeur commercial<br />

Freemium de Spotify. Nous avons<br />

toujours utilisé notre investissement<br />

marketing pour faire connaître les créateurs<br />

de contenus et les artistes et ce<br />

partenariat portera cette approche à un<br />

autre niveau. »<br />

Si l’arrivée de Spotify a été la bienvenue<br />

pour la trésorerie du Barça, elle<br />

était aussi insuffisante. Pour réaliser un<br />

recrutement cinq étoiles l’été dernier<br />

avec le Polonais Robert Lewandowski<br />

en figure de proue et revenir au premier<br />

plan sportivement, le FC Barcelone a<br />

opéré diverses opérations financières à<br />

risque. Laporta a, lui-même, mis 150 M€<br />

de sa poche à travers une société financière<br />

pour satisfaire les exigences<br />

de LaLiga, la ligue espagnole de football.<br />

Le club catalan a également hypothéqué<br />

25% de ses droits TV, sur les 25<br />

prochaines saisons, auprès de la société<br />

Sixth Street en échange de 517 M€.<br />

Le Barça a aussi cédé <strong>24</strong>,9% des droits<br />

de Barça Studio (le club en avait déjà<br />

cédé 49%) pour 200 M€.<br />

Pour générer des revenus d’accueil<br />

supplémentaire au Spotify Camp Nou,<br />

lorsqu’il sera rénové, Barcelone vient de<br />

contracter avec la société américaine<br />

Legends International. Ainsi, Legends,<br />

également sous-traitant du Real Madrid<br />

pour exploiter le stade Santiago Bernabeu<br />

rénové, prend en charge la conception<br />

et la commercialisation des futures<br />

loges et sièges VIP dans le stade, qui<br />

se trouve au centre du vaste projet de<br />

développement des installations « Espai<br />

Barca » du club. Legends s’associe<br />

à une autre société américaine, Innovative<br />

Partnerships Group (IPG 360), pour<br />

trouver de nouveaux partenaires pour<br />

le projet. Les deux principales missions<br />

des prestataires sélectionnés seront<br />

de trouver de nouveaux accords de<br />

sponsoring liés au stade et une offre<br />

Spotify :<br />

100 milliards<br />

de revenus<br />

dans 10 ans<br />

La plateforme de streaming<br />

suédoise annonce des<br />

projections de profitabilité<br />

ambitieuse. Spotify se fixe un<br />

double objectif : 100 milliards<br />

de revenus d’ici dix ans,<br />

contre 11 milliards l’an dernier,<br />

et 1 milliard d’utilisateurs<br />

en 2030, contre 422 millions<br />

d’utilisateurs mensuels dont<br />

182 millions payant en 2022.<br />

Si Spotify a été ponctuellement<br />

rentable, le groupe accuse<br />

régulièrement des pertes depuis<br />

plusieurs années, malgré une<br />

croissance fulgurante du nombre<br />

de ses abonnés.<br />

D.R.<br />

© Marca / Icon Sport<br />

renouvelée d’espaces et d’expériences<br />

VIP, une fois les travaux d’aménagement<br />

terminés. Le Barça compte tripler<br />

le nombre de places à prestations actuellement<br />

proposées. La capacité<br />

du stade doit être agrandie à 105.000<br />

places pour un coût d’environ 1,5 milliard<br />

d’euros. En retour, le Barça espère<br />

retirer 120 M€ de revenus additionnels<br />

par an. « Ces sources de revenus proposées<br />

sont deux des plus essentielles<br />

pour la viabilité du plan de financement<br />

proposé pour le projet, explique le club.<br />

L’ambition est qu’ils rapportent conjointement<br />

au club plus de 120 M€ par an<br />

une fois le nouveau stade terminé et à<br />

pleine capacité. »<br />

En attendant de pouvoir disposer de<br />

son nouvel écrin, le club catalan va<br />

devoir s’exiler la saison prochaine au<br />

stade Monjuic (55.000 places). n<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

23


football<br />

Comment les réseaux<br />

sociaux<br />

ont suivi le Mondial<br />

A travers des millions de messages (113 millions), de photos et de vidéos<br />

publiés sur les réseaux sociaux, quelles ont été les tendances de la dernière<br />

Coupe du monde disputée au Qatar ? Visibrain a analysé le Mondial au prisme<br />

des réseaux sociaux. Par Philippe Leti<br />

Premier enseignement du bilan<br />

dressé par l’outil de veille<br />

Visibrain, plateforme de veille<br />

des médias sociaux (Twitter,<br />

Facebook, Instagram, TikTok,<br />

YouTube) : avec 113 millions de posts<br />

publiés au cours de la compétition, la<br />

Coupe du monde 2022 relègue loin<br />

derrière l’édition précédente : 60%<br />

de plus que pour l’édition 2018 !<br />

Deuxième enseignement : la finale<br />

Argentine-France a tout écrasé avec<br />

près de 26 millions de posts publiés.<br />

Soit trois fois plus que pour la finale<br />

SUR LES 20,3 MILLIONS DE<br />

POSTS CONSACRÉS AUX<br />

BLEUS, PRÈS DE 1 SUR 2<br />

ÉTAIT POUR MBAPPÉ.<br />

France-Croatie de 2018. En tout, la<br />

finale 2022 représente, à elle seule,<br />

un quart des messages publiés sur<br />

la compétition. Une « compétition »<br />

également remportée par l’Argentine<br />

avec 41,4 millions de posts publiés<br />

sur l’Albiceleste, deux fois plus que<br />

la France (20,3). Parmi les équipes<br />

qui ont fait beaucoup parler d’elles,<br />

le Brésil (9,1 millions) monte sur le podium.<br />

Le deuxième match qui a fait le plus<br />

parlé a été le quart de finale Maroc-Portugal,<br />

avec un peu plus d’un<br />

million de messages (1.048.827 de<br />

messages) alors que la cérémonie<br />

d’ouverture a généré plus de 10 millions<br />

de messages. Parmi les 64 rencontres,<br />

certains rebondissements<br />

La Coupe du monde 2022 en data réseaux sociaux<br />

113 millions 20,3 millions<br />

de posts publiés sur la CDM<br />

2022 sur les réseaux sociaux<br />

Près de<br />

26 millions<br />

de posts publiés rien<br />

que sur la Finale<br />

60 %<br />

DE PLUS<br />

QU’EN<br />

2018<br />

TOP 3 ÉQUIPES (par nombre de posts publiés)<br />

1. Argentine : 41,4 millions de posts<br />

2. France : 20,3 millions de posts<br />

3. Brésil : 9,1 millions de posts<br />

de posts publiés sur les Bleus<br />

durant la compétition<br />

TOP 3 JOUEURS<br />

2 1 3<br />

Giroud<br />

1,4M de posts<br />

© ANP / Icon Sport<br />

Mbappé<br />

9,2M de posts<br />

© Anthony Dibon / Icon Sport)<br />

Griezmann<br />

843K posts<br />

© Anthony Bibard/FEP/Icon Sport<br />

<strong>24</strong><br />

sponsoring.fr - HORS - HORS SÉRIE SÉRIE [ N°<strong>24</strong> [N°19] ] - HIVER - ÉTÉ 2022-2023 2020


Timeline de la finale Argentine - France<br />

FIFA 23<br />

avait vu juste<br />

D.R.<br />

Top des joueurs français ayant généré le plus<br />

de posts<br />

9,3 M<br />

1,4 M<br />

ont plus animé les réseaux sociaux<br />

que d’autres. Le match Arabie Saoudite-Argentine<br />

par exemple. La victoire<br />

surprise des Saoudiens lors de<br />

la deuxième semaine de compétition<br />

a enregistré 864.000 messages.<br />

Lors des demi-finales, le match Argentine-Croatie<br />

(623.000 messages)<br />

a fait plus de bruit que le duel<br />

France-Maroc (469.000 messages).<br />

Kylian Mbappé,<br />

le grand vainqueur chez<br />

les Bleus<br />

Parmi les joueurs de l’équipe de<br />

France, Kylian Mbappé s’impose incontestablement<br />

comme celui dont<br />

on parle le plus en ligne. Le meilleur<br />

marqueur de la Coupe du monde<br />

(8 buts) a ainsi dominé ses coéquipiers<br />

: sur les 20,3 millions de posts<br />

843 372 674 410 484 320<br />

n Kylian Mbappé n Olivier Giroud n Antoine Griezmann n Ousmane Dembélé n Aurélien Tchouaméni<br />

SUR LES RÉSEAUX<br />

SOCIAUX, LE MOUVEMENT<br />

DE BOYCOTT CONTRE LE<br />

MONDIAL NE REPRÉSENTE<br />

QUE 3% DES MESSAGES.<br />

consacrés aux Bleus, près de 1 sur<br />

2 était pour Kylian Mbappé (9,3 millions),<br />

très loin devant Olivier Giroud<br />

(un peu en dessous de 1,5 million),<br />

suivi d’Antoine Griezmann (843.000).<br />

À noter enfin, malgré les vives polémiques<br />

autour de cette Coupe du<br />

Monde au Qatar, sur les réseaux sociaux,<br />

le mouvement de boycott ne<br />

représente que 3% des messages. n<br />

Avant la Coupe du monde<br />

au Qatar, EA Sports<br />

s’est amusé à simuler les<br />

résultats sur FIFA 23.<br />

Pour la dernière année<br />

où le géant des jeux vidéo<br />

utilise la licence FIFA, le<br />

bilan est surprenant.<br />

EA Sports avait anticipé la<br />

victoire finale de l’Argentine.<br />

Mais la finale devait l’opposer<br />

au Brésil. Pour la France, une<br />

place en demi-finale avait été<br />

prédit avec une élimination<br />

par… l’Argentine. FIFA 23<br />

avait également prédit que<br />

Lionel Messi serait le meilleur<br />

buteur de la compétition avec<br />

8 réalisations au total. Il devait<br />

devancer Kylian Mbappé et le<br />

Néerlandais Memphis Depay,<br />

tous deux auteurs de six buts.<br />

Finalement, le Français a<br />

décroché le soulier d’or avec<br />

effectivement un total de 8 buts<br />

devant Messi (7 buts) et un<br />

autre Argentin, Julian Alvarez<br />

(4 buts). Avec un seul but à<br />

son compteur, Depay a terminé<br />

loin des prévisions de l’IA de<br />

FIFA 23.<br />

Ce n’est pas un sans-faute, mais<br />

ce n’est pas la première fois<br />

que le studio prédit le vainqueur<br />

de la Coupe du monde. EA<br />

Sports avait déjà anticipé la<br />

victoire finale de la France pour<br />

la Coupe du monde 2018, mais<br />

également pour les vainqueurs<br />

des deux éditions précédentes :<br />

l’Espagne en 2010 (Afrique du<br />

Sud) et l’Allemagne en 2014<br />

(Brésil).<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

25


football<br />

Quel rôle tient<br />

Atos<br />

auprès de l’UEFA<br />

En pleine réorganisation, le groupe technologique<br />

français Atos devient le partenaire technologique<br />

officiel de l’UEFA jusqu’en 2030.<br />

Par Philippe Leti<br />

Ce partenariat de huit ans est<br />

« sans précédent dans l’ampleur<br />

du soutien apporté à<br />

l’UEFA et à ses compétitions »<br />

souligne Atos. L’accord vise à<br />

fournir un soutien technologique à la<br />

confédération européenne de football<br />

et à ses compétitions. A savoir, l’Euro,<br />

les finales de la Ligue des Nations, les<br />

éliminatoires du Championnat d’Europe,<br />

les Championnats des moins de<br />

21 ans, et l’Euro de Futsal. La liste des<br />

compétitions concernées permet de<br />

se rendre compte que le contrat englobe<br />

les rendez-vous entre équipes<br />

nationales, mais pas les compétitions<br />

de clubs comme la Ligue des champions.<br />

Atos parle d’ailleurs d’un partenariat<br />

avec l’UNTF pour « UEFA National<br />

Team Football ».<br />

Dans le cadre de cet accord, le géant<br />

français de l’informatique (110.000 salariés)<br />

aidera l’UEFA « à gérer, améliorer<br />

et optimiser son paysage technologique<br />

complexe et ses opérations<br />

dans le but d’organiser et de couvrir<br />

les prochaines compétitions internationales<br />

et intercontinentales ». Capable<br />

de gérer des données et des<br />

systèmes informatiques critiques lors<br />

de grandes manifestations sportives,<br />

Atos, partenaire informatique mondial<br />

des Jeux olympiques depuis 2002,<br />

capitalisera ainsi sur son expérience<br />

dans le secteur du sport. Le Français<br />

174<br />

©ERIC PIERMONT / AFP<br />

L’usine historique d’Angers, ouverte en<br />

1963, fabrique des supercalculateurs et<br />

des serveurs.<br />

© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP<br />

Atos est un fournisseur critique de l’armée française, de l’Otan, ou encore de la DGSE.<br />

Sur le marché en pleine croissance<br />

des supercalculateurs, et face à la<br />

concurrence de l’américain HPE et du<br />

chinois Lenovo, Atos compte tenir son<br />

rang avec son dernier-né, Leonardo.<br />

Doté d’une puissance de calcul de 174<br />

pétaflops (174 millions de milliards<br />

d’opérations par seconde, ndlr), il<br />

a été classé quatrième ordinateur le plus<br />

puissant au monde et deuxième en Europe<br />

selon le TOP500.<br />

26<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


Atos<br />

et les Jeux<br />

olympiques<br />

Lors des Jeux olympiques, Atos est<br />

responsable de la communication<br />

numérique sur le site, du<br />

chronométrage des épreuves en<br />

passant par la comptabilisation<br />

des résultats et l’accréditation des<br />

journalistes. Atos tient ce rôle depuis<br />

2002 après avoir remporté l’appel<br />

d’offres du Comité International<br />

Olympique (CIO). L’entreprise<br />

est le seul partenaire<br />

français du CIO. Son contrat<br />

court jusqu’aux Jeux Olympique d’été<br />

de Paris 20<strong>24</strong>.<br />

travaille actuellement à la préparation<br />

des Jeux olympiques et paralympiques<br />

de Paris 20<strong>24</strong>. Atos est également<br />

le fournisseur officiel de services<br />

technologiques et numériques des<br />

Comités olympiques européens pour<br />

les Jeux européens jusqu’en 2027.<br />

Pour l’UEFA, Atos sera ainsi responsable<br />

de la gestion et de la sécurisation<br />

de l’environnement cloud hybride<br />

sous-jacent, ainsi que de l’infrastructure<br />

requise pour héberger les services,<br />

applications et données de la<br />

Confédération.<br />

ATOS TRAVAILLE<br />

ACTUELLEMENT À LA<br />

PRÉPARATION DES<br />

JEUX OLYMPIQUES ET<br />

PARALYMPIQUES DE<br />

PARIS 20<strong>24</strong>.<br />

« Ce nouveau partenariat représente<br />

une victoire majeure pour Atos, qui<br />

prouve que notre Groupe détient tous<br />

les atouts requis pour travailler main<br />

dans la main avec de nouveaux clients<br />

sur le long terme », estime Nourdine<br />

Bihmane, Co-CEO en charge de Tech<br />

Foundations, Atos. Outre les activités<br />

liées à l’organisation des manifestations<br />

de l’UEFA, Atos fournira une<br />

gamme de services pour optimiser les<br />

opérations informatiques de la Confédération<br />

et améliorer l’expérience utilisateur<br />

interne : gestion de l’environnement<br />

de travail numérique (Digital<br />

workplace), soutien aux utilisateurs et<br />

solutions réseau.<br />

Pour Atos, ce contrat avec l’UEFA est<br />

un rayon de soleil dans une période<br />

plutôt sombre. L’ex-success-story<br />

française est menacée d’un démantèlement.<br />

Pendant des années, la société,<br />

née en 1997, a grandi à coups<br />

d’acquisitions pour s’ériger en champion<br />

européen. Atos cumule un chiffre<br />

© ERIC PIERMONT / AFP<br />

d’affaires dépassant les 10 milliards<br />

d’euros. Ses supercalculateurs issus<br />

de l’acquisition de Bull sont utilisés<br />

pour simuler les essais nucléaires.<br />

Sa division de cybersécurité protège<br />

les grands noms du CAC 40.<br />

Mais en 2021, une spirale infernale<br />

s’enclenche avec le rachat avorté du<br />

concurrent américain DXC (émanation<br />

de Hewlett-Packard). Arrivée puis sortie<br />

d’un investisseur mystère au capital,<br />

avertissements en série sur les<br />

résultats, le numéro deux européen<br />

des services informatiques enchaîne<br />

les mauvaises nouvelles. Il finit par<br />

sortir du CAC 40 en septembre 2021<br />

alors que la capitalisation boursière<br />

s’est écrasée sous la barre du milliard<br />

d’euros.<br />

Pour tenter d’éteindre l’incendie, un<br />

traitement de choc est mis en place.<br />

En 2023, la société sera coupée en<br />

deux avec d’un côté la partie infogérance,<br />

en déclin (face à la concurrence<br />

du cloud et son principe de<br />

location de serveurs à distance), appelée<br />

à une lourde restructuration et<br />

de l’autre les activités en croissance<br />

de cybersécurité et de transformation<br />

digitale sous le nom d’Evidian.<br />

Outre le besoin de financement, Atos<br />

doit également enrayer la fuite de ses<br />

talents dans un secteur où les compétences<br />

s’arrachent à prix d’or. Comme<br />

avec le CIO, l’association avec l’UEFA<br />

apparaît à la fois comme un plus sur<br />

la carte de visite des commerciaux et<br />

pour la marque employeur. n<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

27


cyclisme<br />

C’était trop beau pour l’équipe<br />

B&B Hotels-KTM<br />

d’octobre, qui devait être l’occasion d’introduire<br />

le nouveau partenaire en marge<br />

de la présentation du parcours du Tour<br />

de France 2023, a été reportée à la dernière<br />

minute, puis l’UCI a écarté B&B Hotels<br />

de sa liste des équipes candidates<br />

au World Tour et au Pro Team, avant l’annonce,<br />

le 2 décembre, que tous les coureurs<br />

de la formation étaient libérés de<br />

leur contrat. Depuis, certains ont annoncé<br />

leur retraite, comme Pierre Rolland, et<br />

d’autres ont rebondi ailleurs.<br />

© Cirotti / Icon Sport<br />

La formation B&B Hotels-KTM a disparu<br />

en fin d’année alors que ses dirigeants<br />

ambitionnaient de changer<br />

de dimension.<br />

B&B Hotels, créée en<br />

2018, après avoir disputé les<br />

trois derniers Tours de France,<br />

s’est arrêtée. Après étude des<br />

L’’équipe<br />

différents dossiers présentés,<br />

la Direction Nationale de Contrôle et de<br />

Gestion Pro (DNCG) de la Ligue nationale<br />

de cyclisme (LNC) n’a retenu que<br />

dix candidatures sur onze pour 2023 :<br />

quatre en World Tour, une en deuxième<br />

division, cinq en troisième. Mais pas<br />

celle de B&B Hotels-KTM.<br />

© Belga / Icon Sport<br />

Avec la disparition de l’équipe B&B<br />

Hotels-KTM, plusieurs coureurs comme<br />

Pierre Rolland ont préféré annoncer la fin<br />

de leur carrière.<br />

Faute de financements suffisants pour<br />

2023, la formation bretonne a tout arrêté,<br />

laissant plusieurs salariés (coureurs,<br />

staff, mécaniciens, etc.) sur le<br />

carreau alors que 18 coureurs étaient<br />

sous contrat et que le staff occupait 25<br />

personnes. Ce n’était pas le plan prévu<br />

à l’origine par Jérôme Pineau. Initialement,<br />

le manager de l’équipe voulait<br />

passer un cap. L’été dernier, après le<br />

Tour de France, il avait annoncé une entente<br />

inédite avec la Ville de Paris (sans<br />

échange d’argent) autour d’un city-branding.<br />

Avec un budget espéré de 15 M€,<br />

de futurs sponsors d’envergure étaient<br />

attendus dans la foulée, et des coureurs<br />

de renom avaient même donné un accord,<br />

verbal, pour rejoindre la formation.<br />

Pour compléter le tableau, une équipe<br />

féminine devait également être formée,<br />

ainsi qu’une académie.<br />

Finalement, aucune grande entreprise<br />

n’a signé, et le projet a pris l’eau. Certains<br />

sponsors de l’Ouest, à l’image de<br />

la Région Bretagne, avaient à l’inverse<br />

décidé d’arrêter leur soutien. Le manager<br />

de la formation cycliste, lui-même<br />

ancien coureur professionnel et créateur<br />

de l’équipe il y a cinq ans, a tenté<br />

de se rabattre sur un projet moins ambitieux<br />

afin de sauver son équipe. En<br />

clair, boucler un budget dans la continuité<br />

de celui de l’an passé, entre 5 et<br />

7 M€, avec notamment davantage d’investissements<br />

de la part de B&B Hôtels.<br />

Mais au cours des dernières semaines<br />

de 2022, les choses sont allées de mal<br />

en pis. La conférence de presse du mois<br />

La Bretonne Audrey Cordon-Ragot devait<br />

être la figure de proue de l’équipe féminine.<br />

Elle s’est exprimée sur ce projet<br />

avorté. « Je suis extrêmement déçue, attristée.<br />

Cela me rend un peu sauvage, ce<br />

qui ne me ressemble pas, a-t-elle déclaré<br />

chez nos confrères du Télégramme.<br />

Cela remet en question la confiance que<br />

je peux accorder aux gens. Ils (Jérôme<br />

et Sébastien Pineau, ndlr) ont essayé<br />

de sauver un projet qui n’en était plus<br />

un. Finalement, on a toutes eu l’impression<br />

d’avoir été prises en otage. Je ne<br />

comprendrais jamais. Je ne comprendrais<br />

jamais non plus qu’ils n’assument<br />

pas, qu’ils cherchent d’autres coupables<br />

alors que, désolée, les seuls coupables,<br />

ce sont eux et les mauvaises personnes<br />

dont ils se sont entourés. Je n’ai pas<br />

compris ce manque de clarté et d’honnêteté<br />

ces dernières semaines. » En<br />

2023, Audrey Cordon-Ragot poursuivra<br />

sa carrière au sein de la nouvelle équipe<br />

espagnole, Zaaf Cycling Team. n<br />

Les équipes<br />

françaises en 2023<br />

World Tour :<br />

Groupama FDJ, AG2R Citroën Team,<br />

Team Cofidis, Team Arkea – Samsic<br />

Continental Pro :<br />

Team TotalEnergies<br />

Continental :<br />

Go Sport – Roubaix Lille Métropole,<br />

Saint Michel – Mavic – Auber 93, CIC<br />

U Nantes Atlantique, Groupama FDJ,<br />

Nice Métropole Cote d’Azur.<br />

28<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


ABONNEZ-VOUS<br />

© masisyan/ Shutterstock<br />

o Oui<br />

je désire m’abonner<br />

à <strong>Sponsoring</strong>.fr incluant :<br />

Retournez ce bulletin à <strong>Sponsoring</strong>.fr SARL<br />

BP 40077 - 66050 Perpignan Cedex<br />

4 La Lettre du <strong>Sponsoring</strong>..................................................................1 an / 45 numéros<br />

4 <strong>Sponsoring</strong>.fr magazine...................................................................1 an / 2 numéros<br />

4 <strong>Sponsoring</strong>.fr (dont base de données 20 000 articles)........................1 an / accès illimité<br />

4 Newsletter <strong>Sponsoring</strong>.fr.................................................................1 an / 45 numéros<br />

4 Au prix de :<br />

o Option 100% DIGITAL : 365 € TTC Vous téléchargez chaque semaine La Lettre du <strong>Sponsoring</strong> en ligne au format pdf<br />

o Option PRINT + DIGITAL : 449 € TTC Vous recevez chaque semaine La Lettre du <strong>Sponsoring</strong> au format papier dans votre boîte aux lettres<br />

✁<br />

J’indique mes coordonnées : Mon mode de règlement :<br />

Société :<br />

Service :<br />

Nom :<br />

Prénom :<br />

Adresse :<br />

Code postal : Ville :<br />

o Par chèque bancaire<br />

(à l’ordre de <strong>Sponsoring</strong>;fr)<br />

o Par virement bancaire<br />

(à réception de facture*)<br />

o Bon de commande<br />

administratif<br />

(réservé aux administrations)<br />

Signature et cachet de votre établissement<br />

Téléphone :<br />

Email :<br />

* Abonnement activé dès encaissement<br />

du règlement<br />

Les informations relatives à votre abonnement ne seront pas communiquées à des tiers. En application de la loi informatique et liberté du 6 janvier 1978, art L.27, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification de ces données.


asket<br />

© SCAU / NP2F<br />

Adidas Arena sur le fronton,<br />

Alice Milliat sur le parvis<br />

L’opération de naming de l’arena de la Porte de la Chapelle à Paris a été adoptée<br />

par le Conseil de Paris après des débats tendus. Malgré une majorité municipale<br />

divisée, le projet de baptiser le futur équipement olympique en<br />

« Adidas Arena » du nom de la firme aux trois bandes a été adopté avec 33 voix<br />

pour, 17 contre (des élus de gauche) et 26 abstentions.<br />

Il s’agit du premier naming d’équipement réalisé par la marque dans le monde.<br />

Par Emmanuel Frattali<br />

Après la salle de Bercy, renommée<br />

Accor Arena en 2015, un autre<br />

grand équipement parisien s’apprête<br />

à recevoir un nom d’entreprise.<br />

Le sujet était sensible et<br />

les débats au Conseil de Paris l’ont confirmé.<br />

À rebours de la maire de Paris, Anne<br />

Hidalgo (PS), ni la majorité de gauche ni<br />

certains élus d’opposition ne soutenaient<br />

cette idée. « Nous avions la possibilité<br />

de recourir ou pas au naming, a attaqué<br />

l’élu communiste Nicolas Bonnet Oulaldj,<br />

le patron des communistes, lors du débat.<br />

La possibilité, ce n’est pas une obligation.<br />

Cette pratique est tout droit sortie<br />

des cahiers du libéralisme. C’est concevoir<br />

les équipements sportifs comme une<br />

machine à fric. La prochaine étape, c’est<br />

quoi ? Les stations de métro ? Les arrêts<br />

de bus ? Les squares ? Les écoles ? Et<br />

pourquoi pas demain la Porte Maillot porte<br />

BNP ? ». Préalablement, il avait lancé une<br />

pétition pour contester ce choix. « Ne sacrifions<br />

pas nos valeurs, notre engagement<br />

pour le sport, sur l’autel d’une multinationale<br />

! » plaidaient les signataires du texte.<br />

Un « co-naming » rejeté<br />

À la place d’Adidas, les opposants<br />

poussaient pour que l’équipement, seul<br />

site des JO construit intra-muros à Paris,<br />

porte le nom d’Alice Milliat. La Française<br />

(1884-1957) est devenue au XX e<br />

siècle une figure pour son combat en<br />

faveur de la reconnaissance du sport<br />

féminin. Elle a notamment défendu la<br />

participation des femmes aux Jeux<br />

Olympiques alors que les dirigeants<br />

des instances y étaient à l’époque très<br />

30<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


qui exploite déjà l’Accor Arena et le Bataclan.<br />

En échange de cette appellation,<br />

une première pour la marque, Adidas<br />

versera près de 2,8 M€ par an sur<br />

cinq ans (2,32 M€ HT pour le « naming »<br />

stricto sensu et 282.000 € HT destinés<br />

à régler des prestations d’activation et<br />

de restauration, ndlr), un contrat renouvelable<br />

pour sept années supplémentaires.<br />

Le montant est sans équivalent<br />

en France, ni même en Europe, pour<br />

des salles de dimensions similaires.<br />

De quoi contribuer, selon la mairie, à<br />

l’équilibre économique de l’enceinte de<br />

7.800 places, qui doit accueillir le badminton<br />

et la gymnastique lors des JO<br />

20<strong>24</strong>, mais également le badminton et<br />

d’haltérophilie durant les Jeux Paralympiques.<br />

Mais pas le basket-ball alors<br />

que le Paris Basket-ball en deviendra<br />

le club résident. Ce qui provoque d’ailleurs<br />

un bel imbroglio entre les organisateurs<br />

des JO et la Fédération internationale<br />

de basket (FIBA)…<br />

« Ces équipements sont structurellement<br />

difficiles à équilibrer. Le modèle<br />

du naming avait été choisi dès juillet<br />

2019. Peut-être que dans un monde<br />

idéal nous aurions fonctionné différemment<br />

», a reconnu Pierre Rabadan.<br />

L’adjoint au sport a néanmoins<br />

souligné le « partenariat équilibré » de<br />

cette opération. En prime, « chaque<br />

année, Adidas financera à hauteur de<br />

180.000 € des actions locales en faveur<br />

de la pratique sportive », insiste<br />

Maya Akkari, élue du XVIII e . n<br />

7 800<br />

Les 7.800 sièges de la salle seront<br />

réalisés en plastique recyclé.<br />

70 tonnes de déchets plastiques<br />

seront nécessaires à leur réalisation.<br />

hostiles. « L’Arena aurait ainsi été le<br />

premier équipement olympique portant<br />

le nom d’une femme. On passe à côté<br />

de l’histoire ! », tempêtait Nicolas Bonnet-Oulaldj.<br />

L’élu souligne avoir proposé<br />

la solution d’un « co-naming » que la<br />

firme a rejetée.<br />

Les élus de droite ont choisi de s’abstenir<br />

sur le sujet. « Votre gestion budgétaire<br />

catastrophique vous contraint<br />

à vous rabattre sur cette dénomination<br />

au détriment d’une figure majeure du<br />

sport, qui plus est parisienne, afin de<br />

combler les carences de la maquette<br />

budgétaire de ces Jeux. Alors qu’il y<br />

avait d’autres pistes qui pouvaient être<br />

envisagées : on pouvait rallonger la délégation<br />

de service public, on pouvait<br />

rééquilibrer le montage du dossier en<br />

revoyant à la baisse la structure… Il y<br />

a plein de choses à faire », a dénoncé<br />

l’élu (LR) du XVIII e , Rudolph Granier.<br />

Pour tenter de calmer les esprits, la<br />

Ville de Paris a fait adopter une délibération<br />

pour donner le nom d’Alice Milliat<br />

à l’esplanade qui s’étirera devant l’équipement.<br />

Un contrat record de 2,8 M€<br />

par an<br />

Dans le groupe de la majorité, Paris en<br />

commun, des voix se sont élevées pour<br />

défendre l’accord passé lors du conseil<br />

de la société d’économie mixte (SEM)<br />

© SCAU / NP2F © SCAU / NP2F<br />

Tandis qu’Adidas donnera son nom à l’équipement, l’esplanade attenante sera baptisée<br />

de celui d’Alice Milliat.<br />

›<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

31


asket<br />

Du retard à la livraison<br />

Au global, le projet est estimé, en fonction<br />

de l’évolution de l’inflation d’ici à 20<strong>24</strong>, à<br />

plus de 130 M€. L’arena seule dépassera<br />

les 100 M€ financés à parts égales par la<br />

Ville de Paris et la Solideo. La Ville de Paris<br />

a ajouté plus de 30 M€ pour construire<br />

les deux gymnases supplémentaires et<br />

les aménagements attenants.<br />

© SCAU / NP2F<br />

L’Adidas Arena en version concert.<br />

Symbole du réaménagement de la porte<br />

de la Chapelle, cette « arena du quotidien<br />

» (l’équipement doit également accueillir<br />

les scolaires et les associations<br />

sportives du quartier, ndlr) sera l’unique<br />

construction engagée pour les Jeux, le<br />

seul « héritage matériel » dans Paris intra-muros.<br />

Le bâtiment, planté sur un<br />

parvis de 7.000 m 2 , accueillera des commerces<br />

de proximité, des activités de<br />

loisirs et des restaurants qui seront accessibles<br />

tout au long de l’année, même<br />

hors des événements sportifs et culturels.<br />

Deux gymnases de proximité, dont<br />

un de 750 places, ont été ajoutés pour<br />

répondre aux besoins du quartier, tandis<br />

que deux terrains de sport seront réaménagés<br />

dans son prolongement. n<br />

La livraison de la future Adidas<br />

Arena sera retardée de plusieurs<br />

semaines. « Il y a quelques semaines<br />

de décalage, confirme la<br />

Ville de Paris, qui détient la maîtrise<br />

d’ouvrage. On table plutôt pour une<br />

livraison en décembre 2023, pour une<br />

ouverture en janvier 20<strong>24</strong>. » Les premiers<br />

événements tests ne pourront donc<br />

avoir lieu qu’au début de l’année 20<strong>24</strong>,<br />

soit quelques mois seulement avant les<br />

Jeux olympiques. « Le Covid, l’enchevêtrement<br />

des travaux dans ce secteur<br />

où plusieurs chantiers se chevauchent,<br />

et les problèmes d’approvisionnement<br />

liés au conflit en Ukraine ainsi que l’inflation<br />

sont des facteurs qui expliquent<br />

ces quelques semaines de retard, confie<br />

Pierre Rabadan, adjoint à la maire de<br />

Paris chargé des Jeux olympiques et paralympiques.<br />

On n’espère pas un retard<br />

majeur. Là, ce n’est pas le cas. »<br />

La société en charge de la livraison des<br />

ouvrages olympiques, Solideo, rassure :<br />

« Ce calendrier est parfaitement compatible<br />

avec les exigences du comité<br />

d’organisation des Jeux olympiques et<br />

paralympiques et sa prise de possession<br />

du site. »<br />

Pas de conséquence majeure pour les<br />

JO donc, en revanche le retard va modifier<br />

les plans de plusieurs acteurs. La<br />

Fédération française de badminton<br />

AU GLOBAL, LE PROJET<br />

EST ESTIMÉ, EN FONCTION<br />

DE L’ÉVOLUTION DE<br />

L’INFLATION D’ICI À 20<strong>24</strong>,<br />

À PLUS DE 130 M€.<br />

(FFBAD) envisageait un temps d’organiser<br />

son événement annuel, les Yonex<br />

Internationaux de France de badminton<br />

(IFB) — un des principaux tournois<br />

du circuit mondial —, à la Toussaint.<br />

Comme chaque année depuis 2007,<br />

la compétition aura donc lieu au stade<br />

Pierre-de-Coubertin, dans le XVI e arrondissement.<br />

Le Paris basketball, futur<br />

club résident, voit son déménagement<br />

retardé et devra rester un peu plus<br />

longtemps à la halle Georges-Carpentier<br />

(XIII e ) et ses 4.000 places.<br />

Enfin, le dernier impact est pour la SAE<br />

POPB, société en charge de l’exploitation<br />

du site comme de l’Accor Arena.<br />

Elle doit réviser le calendrier de sa programmation<br />

alors qu’elle anticipait une<br />

ouverture à l’automne prochain. L’exploitant<br />

compte occuper la salle avec<br />

environ 120 dates par an.<br />

Infront en<br />

charge de la<br />

commercialisation<br />

L’Adidas Arena en configuration<br />

basket-ball.<br />

Via un contrat de partenaire marketing<br />

exclusif avec l’Adidas Arena, Infront est<br />

en charge de la commercialisation de<br />

l’équipement.<br />

Outre les matchs du Paris Basketball,<br />

l’arena accueillera des concerts<br />

ainsi que d’autres<br />

événements culturels et<br />

sportifs. En parallèle, Infront<br />

a également signé un contrat de<br />

partenariat (non exclusif cette fois)<br />

avec le futur club hôte de la salle.<br />

© SCAU / NP2F<br />

32<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


DEPUIS 1990<br />

- FINALES ÉDITION 2022 au STADE ROLAND GARROS -<br />

GAGNANT<br />

N. MCDONALD - GER<br />

GAGNANTE<br />

V. BARROS - BRA<br />

FINALISTE<br />

Z. NURLANULY - KAZ<br />

FINALISTE<br />

M. BOUKIRAT - FRA<br />

EDUCATION<br />

SOLIDARITÉ<br />

RESPECT<br />

CITOYENNETÉ<br />

INTÉGRITÉ<br />

CULTURE<br />

FAIR PLAY<br />

RDV EN JUILLET 2023<br />

14&U<br />

INFOS & PARTENARIATS - AGENCE SO MATCH : 06 09 05 89 55<br />

Leasing & Conseil Automobile


asket<br />

©Infinity Nine Media<br />

De .g à d. : Tony Parker, Président de LDLC ASVEL, Laurent de la Clergerie, Président du directoire du groupe LDLC,<br />

Marie-Sophie Obama, Présidente déléguée LDLC ASVEL Féminin.<br />

Entre les équipes féminine<br />

et masculine de l’ASVEL,<br />

LDLC ne fait plus<br />

de différence<br />

LDLC a prolongé son association avec le club féminin de basket-ball LDLC ASVEL.<br />

Le groupe de matériel informatique, qui donnera son nom à l’arena en cours de<br />

construction à proximité du Groupama Stadium de l’Olympique Lyonnais, décide,<br />

par la même occasion, d’élever son partenariat avec l’équipe féminine au même<br />

niveau que son engagement avec l’équipe masculine. Par Emmanuel Frattali<br />

Prendre le contre-pied de la norme,<br />

cela ressemble un peu au crédo<br />

de LDLC. Il y a quelques années,<br />

le vendeur en ligne de matériel<br />

informatique a surpris tout le<br />

monde en annonçant la baisse du temps<br />

de travail des 1.000 salariés à 32 heures<br />

pour 2021. Soit la mise en place de la<br />

semaine de quatre jours ! Laurent de la<br />

Clergerie, le président du directoire du<br />

groupe LDLC, côté sur Euronext Growth,<br />

est persuadé du bien-fondé de la démarche<br />

pour la productivité. Il faut travailler<br />

moins pour travailler mieux. Dans<br />

le même ordre d’idée, l’entreprise, créée<br />

en 1997, avait inauguré un nouveau siège<br />

en 2017 avec terrasses, jardin, salle de<br />

sport, terrain de pétanque, salles de réunion<br />

thématisées « Pac-Man », « Mario » ou<br />

« Zelda », toit végétalisé et espaces pour<br />

flâner sans mauvaise conscience. Autre<br />

idée à contre-courant : renoncer à son salaire.<br />

Sur son compte LinkedIn, le PDG de<br />

LDLC est revenu sur sa décision en 2016<br />

de renoncer à sa rémunération annuelle<br />

de 250.000 €. Un échec reconnaît-il. Cette<br />

année-là, Laurent de la Clergerie pensait<br />

se verser 1 € net mensuel de salaire et<br />

se contenter de toucher sa prime d’objectif<br />

ainsi que les dividendes annuels,<br />

« reflet de l’efficacité du travail fourni ».<br />

Et dans le même temps redistribuer les<br />

250.000 € à ses employés pour octroyer<br />

34<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


une augmentation moyenne de 2 % chez<br />

LDLC. « Mais tout ne s’est pas passé<br />

comme prévu et sur les 15 mois suivants,<br />

j’ai touché 15 € », révèle l’entrepreneur.<br />

Pourquoi ? Parce que « des opportunités<br />

de croissance et de développement ont<br />

à la fois enlevé toutes opportunités de dividendes<br />

au Groupe LDLC, mais qui ont<br />

en plus généré des frais imprévus qui ont<br />

grevé la rentabilité et mon variable sur<br />

résultat, le faisant tomber à zéro ». Le dirigeant<br />

est finalement revenu sur sa décision<br />

de se passer de son salaire. « Mais au<br />

final, il y a quand même eu des gagnants<br />

dans cette histoire, parce que bien sûr<br />

nous ne sommes pas revenus sur les augmentations<br />

qui avaient été liées au reversement<br />

de mon salaire », conclut Laurent<br />

de la Clergerie.<br />

Le bien-être des collaborateurs n’est pas<br />

l’unique préoccupation de l’entreprise<br />

lyonnaise. L’égalité femmes-hommes est<br />

aussi un principe cher au distributeur de<br />

matériel high-tech. Une valeur appliquée<br />

à l’engagement marketing de l’entreprise<br />

et qui se retrouve dans son association,<br />

pour dix ans, avec le club de basket-ball<br />

de l’ASVEL.<br />

En 2019, un an après avoir associé son<br />

nom à l’équipe masculine, LDLC avait<br />

étendu le naming à l’équipe féminine.<br />

© Icon Sport<br />

684,9<br />

Soit le chiffre d’affaires en millions<br />

d’euros du groupe LDLC pour son<br />

exercice 2021-2022.<br />

A l’ASVEL, LDLC est omniprésent.<br />

« On voulait que le basket à Lyon, en plein<br />

développement, résonne sous une seule<br />

marque, expliquait déjà le responsable<br />

à l’époque. Et ça me paraissait cohérent<br />

pour Tony Parker aussi. (...) J’ai été obligé<br />

d’attendre un peu pour proposer ce<br />

naming car les finances de LDLC ne le<br />

permettaient pas l’an dernier (en 2018,<br />

ndlr) ». LDLC et l’ASVEL Féminin signent<br />

alors un partenariat naming sur quatre<br />

ans. Petite particularité, la marque LDLC<br />

n’apparaissait d’abord pas sur les maillots<br />

des joueuses, car l’engagement dépasse<br />

le cadre du sponsoring. « L’idée derrière<br />

l’ASVEL et la LDLC Arena, c’est de s’investir,<br />

expliquait Laurent de la Clergie il<br />

y a peu auprès d’Actu Lyon. On s’est dit<br />

qu’on devait être présent sur la région et<br />

en être un acteur. Je sais que les contrats<br />

ne seront pas forcément rentables mais<br />

ce n’est pas le but. On gagne en notoriété<br />

et surtout, c’est de l’argent qu’on doit réinvestir<br />

dans la collectivité. »<br />

Une nouvelle étape est franchie avec l’annonce<br />

de la prolongation de l’association<br />

avec l’équipe féminine jusqu’en juin 2027<br />

et surtout une révision des modalités de<br />

l’accord afin de mettre les deux sections<br />

sur un pied d’égalité. « Nous nous devons<br />

d’intégrer davantage les femmes dans la<br />

société, explique Laurent de la Clergerie.<br />

Apporter un soutien à LDLC ASVEL Féminin<br />

identique à celui de l’équipe masculine<br />

va permettre au club d’atteindre son<br />

double objectif sportif et d’entreprise à<br />

mission. C’est un club, unique, très cher<br />

à mon coeur. Je suis fier que mon engagement<br />

permette à chaque femme d’accomplir<br />

ses ambitions. »<br />

L’implication de l’entreprise s’étend<br />

au-delà de la visibilité offerte par un<br />

partenariat classique. « Le Groupe<br />

LDLC s’associe à l’équipe de basket<br />

féminine pour développer ses engagements<br />

d’Entreprise à mission. Ainsi, des<br />

passerelles vont être créées afin que<br />

LDLC ASVEL Féminin puisse soutenir le<br />

Groupe LDLC dans l’atteinte de certains<br />

objectifs. LDLC ASVEL Féminin aidera<br />

ainsi le revendeur informatique dans<br />

le recrutement de vendeuses et d’étudiantes<br />

afin de renforcer la parité au<br />

sein des magasins LDLC et de L’École<br />

LDLC. Le club viendra aussi dispenser<br />

auprès des équipes du Groupe LDLC<br />

des modules de formations ayant pour<br />

thématiques le management et la mixité<br />

professionnelle », ajoute l’entreprise.<br />

Pour rappel, LDLC ASVEL Féminin est<br />

devenu en janvier 2022 le premier club<br />

de sport de haut niveau à adopter le<br />

statut d’entreprise à mission. n<br />

© Icon Sport<br />

LDLC ASVEL<br />

Féminin, entreprise<br />

à mission<br />

Par « entreprise à mission », on<br />

entend que l’entreprise définit<br />

une mission en complément de<br />

son but économique et par sa<br />

raison d’être. Elle doit également<br />

définir des objectifs sociétaux et<br />

environnementaux précis, inscrits<br />

dans les statuts.<br />

Actif sur le domaine de la<br />

responsabilité sociétale des<br />

entreprises, le club de basket féminin<br />

LDLC ASVEL a annoncé il y a un an<br />

maintenant devenir le premier club<br />

de sport de haut niveau à adopter le<br />

statut d’entreprise à mission. « Nous<br />

avons envie de construire un club<br />

unique, pas uniquement concerné par<br />

la performance sportive mais aussi<br />

par le fait d’avoir un impact dans<br />

notre société expliquait Tony Parker,<br />

l’actionnaire principal de l’ASVEL. Je<br />

suis très excité de voir la différence<br />

que l’on peut faire en accompagnant<br />

les femmes. Nous voulons que chaque<br />

femme, chaque petite fille, prenne<br />

confiance en elle pour aller le plus loin<br />

possible. »<br />

À travers la raison d’être « LDLC<br />

ASVEL Féminin met sa<br />

passion au service de la<br />

société afin que chaque<br />

petite fille, chaque<br />

femme, puisse réaliser<br />

ses rêves et devienne la<br />

capitaine de sa vie », le<br />

club souhaite s’impliquer encore plus<br />

sur la notion d’accomplissement des<br />

femmes. Le club propose ainsi de<br />

l’accompagnement aux individus et<br />

entreprises, des actions terrains, des<br />

rencontres et des témoignages.<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

35


AUTO-moto<br />

©Audi / Getty Images<br />

De g. à d. : Stefano Domenicali, patron de Formula 1, Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, Markus Duessmann, PDG d’Audi, et<br />

Oliver Hoffmann, directeur du développement technique d’Audi Sport<br />

Audi s’inscrit pour 2026<br />

Le constructeur allemand Audi a jeté son dévolu sur l’écurie suisse Sauber<br />

comme partenaire stratégique de son projet en Formule 1. Grâce à ce partenariat,<br />

Sauber (aujourd’hui badgé Alfa Romeo) concourra en tant qu’équipe d’usine<br />

Audi à partir de 2026 dans le Championnat du monde de F1. Par Emmanuel Frattali<br />

d’Audi en Formule 1 coïncide<br />

avec la mise en place d’un<br />

nouveau règlement sur le déploiement<br />

de l’énergie électrique dans<br />

L’arrivée<br />

les nouveaux moteurs à partir de<br />

2026. A cette date, les moteurs des monoplaces,<br />

passés à l’hybride dès 2014,<br />

verront la part de l’électrique augmenter<br />

de manière significative, tandis que la partie<br />

thermique devra utiliser un carburant<br />

« 100 % durable ». C’était un prérequis pour<br />

la marque allemande. Audi, comme l’ensemble<br />

du groupe Volkswagen, s’engage<br />

en effet dans un vaste virage électrique.<br />

La F1 sera une première dans l’histoire<br />

pour le constructeur allemand qui jouit<br />

d’un énorme palmarès dans de nombreuses<br />

disciplines automobiles. Par le<br />

passé, la marque aux anneaux a brillé<br />

en rallye dans les années 80 (deux titres<br />

constructeurs et deux titres pilotes) et en<br />

Endurance (13 victoires aux <strong>24</strong> heures<br />

du Mans entre 2000 et 2014 en 17 participations).<br />

Depuis un an maintenant, elle<br />

« LE SPORT AUTOMOBILE<br />

A TOUJOURS ÉTÉ DANS<br />

L’ADN D’AUDI. »<br />

Markus Duessmann<br />

s’essaye également au rallye-raid avec<br />

un modèle électrique. Pour accompagner<br />

l’électrification de la marque, Audi a également<br />

rejoint le Championnat de Formule<br />

E dès sa première saison, en 2014-2015, et<br />

l’a quitté à la fin de la saison 7, en 2021.<br />

Le temps, avec son partenaire ABT, d’empocher<br />

le titre pilotes en 2017 avec Luca<br />

di Grassi et le titre constructeurs l’année<br />

suivante.<br />

« Le sport automobile a toujours été dans<br />

l’ADN d’Audi, justifie Markus Duessmann,<br />

PDG d’Audi. Si on pense au Mans, au<br />

rallye-raid, à la Formule E, on a toujours<br />

été impliqués. Et 2026 est le bon moment<br />

pour entrer en F1. Le changement<br />

de règles a permis cela avec la grande<br />

partie d’énergie électrique générée, le<br />

carburant vert et aussi la limitation des<br />

dépenses. On va réaliser un tout nouveau<br />

moteur donc 2026, ce n’est pas si loin que<br />

ça. On va devoir aussi agrandir nos installations<br />

au niveau de la F1, on va aussi<br />

devoir engager de nouvelles personnes<br />

et ça va prendre du temps. »<br />

Audi a également souligné l’importance<br />

du plafond budgétaire déjà existant pour<br />

les écuries de F1, et de la mise en place<br />

en 2023 d’un autre plafond, sur les coûts<br />

pour les motoristes du plateau cette fois.<br />

Le constructeur allemand a choisi l’écurie<br />

Sauber pour accompagner son arrivée<br />

sur les circuits. Cette alliance était<br />

fortement pressentie depuis l’annonce<br />

de l’arrêt du partenariat entre Sauber et<br />

36<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


son sponsor Alfa Roméo pour fin 2023.<br />

Audi a donc pris une participation dans<br />

le groupe Sauber afin de sceller cette<br />

association avec l’expérimentée équipe<br />

suisse, présente depuis 30 ans dans le<br />

Championnat du monde de F1. Le moteur<br />

hybride des futures monoplaces (on<br />

parle d’unité de puissance, c’est-à-dire<br />

d’un moteur électrique, d’une batterie, de<br />

systèmes de contrôle et d’un moteur à<br />

combustion, ndlr) sera fabriqué au centre<br />

technique d’Audi Sport à Neubourg-surle-Danube,<br />

au nord de Munich, alors que<br />

Sauber développera et assemblera les<br />

F1 sur son site de Hinwil (Suisse). Plus de<br />

120 employés travaillent déjà sur le projet<br />

chez Audi. Sauber sera également responsable<br />

de la planification et de l’exécution<br />

des opérations de course.<br />

« Nous sommes ravis d’avoir gagné un<br />

partenaire aussi expérimenté et compétent<br />

pour notre ambitieux projet de<br />

Formule 1 », explique Oliver Hoffmann,<br />

membre du conseil d’administration pour<br />

le développement technique chez Audi<br />

AG. « Nous connaissons déjà le groupe<br />

Sauber, avec ses installations ultramodernes<br />

et son équipe expérimentée, et<br />

nous sommes convaincus qu’ensemble,<br />

nous formerons une équipe solide », a-t-il<br />

poursuivi. Audi Sport a ainsi régulièrement<br />

utilisé la soufflerie de haute technologie<br />

du groupe Sauber, pendant l’ère réussie<br />

du Mans et lors du développement de la<br />

voiture de tourisme de classe 1 pour le<br />

DTM.<br />

« Si l’on veut faire du sport<br />

automobile, il faut être en F1 »<br />

Pour s’inscrire dans cette nouvelle dynamique,<br />

la marque a tout de même dû<br />

convaincre ses actionnaires du bienfondé<br />

de sa stratégie. « Nous avons suffisamment<br />

à faire et nous n’avons pas vraiment<br />

besoin de la Formule 1, avait ainsi expliqué<br />

le président du directoire de Volkswagen,<br />

Herbert Diess. Mais nos marques<br />

premium disent que c’est le levier le plus<br />

important pour augmenter la valeur d’une<br />

marque, mais aussi pour démontrer à la<br />

concurrence que l’on a une technologie<br />

supérieure, dans le cas d’Audi. » Et le patron<br />

du groupe allemand, avouant que « la<br />

discussion au sein du conseil d’administration<br />

n’a pas été unanime », de préciser<br />

les raisons de cet engagement : « Si l’on<br />

regarde les plus grands sports du monde,<br />

en sport automobile, seule la Formule 1<br />

compte. Le contraste avec les autres disciplines<br />

automobiles est également de<br />

plus en plus important. Si l’on veut faire du<br />

sport automobile, il faut être en F1. C’est là<br />

que l’effet est le plus important. »<br />

Si le dossier Audi est bien avancé, celui<br />

de Porsche reste flou. Le constructeur a<br />

stoppé ses discussions pour un partenariat<br />

avec l’écurie Red Bull, laquelle s’est<br />

rapprochée de Ford. Les discussions<br />

portaient sur un rachat de l’écurie par<br />

Porsche à hauteur de 50 %. Elles n’ont<br />

finalement pas abouti. « Les prémices<br />

(de ces discussions) ont toujours été un<br />

partenariat d’égal à égal […] Cela n’a pas<br />

pu être réalisé », a justifié le constructeur<br />

sans donner d’autres détails. « La course<br />

automobile reste cependant un environnement<br />

attractif pour Porsche » qui veut<br />

continuer à « observer » les opportunités.<br />

La marque ne renonce pas pour autant à<br />

la catégorie reine du sport auto, après le<br />

fiasco en 1991 avec Footwork. Par la suite,<br />

Porsche n’avait plus couru à ce niveau<br />

en monoplace et avait opté pour l’endurance,<br />

à la fin des années 90 puis dans<br />

les années 2010. Prévoyant, le constructeur<br />

allemand a déposé auprès de l’Office<br />

allemand des brevets et des marques la<br />

marque « F1nally », un jeu de mots qui<br />

peut se traduire par « enfin ». n<br />

©XPB / Icon Sport<br />

Alfa Romeo :<br />

« La marque sera<br />

présente en sport<br />

auto après 2023 »<br />

Carlos Tavares, le patron du groupe<br />

Stellantis, propriétaire de la griffe<br />

italienne Alfa Romeo, se félicite de<br />

l’association avec Sauber. « Il faut<br />

regarder les choses de manière<br />

objective et le fait que je sois un malade<br />

de sport auto n’y change rien, a-t-il<br />

expliqué à L’Équipe. Bien au contraire.<br />

Le partenariat que nous avions avec<br />

Sauber (depuis 2019), était un accord<br />

de qualité, qui a été très bien négocié<br />

par mon prédécesseur. Nous l’avons<br />

utilisé avec un très bon rendement<br />

dans toute la période de redressement<br />

de la marque Alfa Romeo sur le<br />

marché. Aujourd’hui, la griffe est très<br />

rentable et en plein renouveau. Les<br />

conditions changent et nous n’avons<br />

pas du tout envie de mettre en F1<br />

l’énormité des ressources qui sont<br />

et vont être investies par certains de<br />

nos concurrents. Donc, on se retire.<br />

Gentiment. Proprement. »<br />

L’avenir de la marque en sport<br />

automobile va désormais passer par<br />

d’autres activités, lesquelles restent<br />

à définir : « Le travail est fait. On va<br />

revenir dans une autre discipline qui n’a<br />

pas été encore arrêtée. Jean-Philippe<br />

Imparato, le patron d’Alfa Romeo, y<br />

travaille et doit me soumettre ses<br />

options. Une chose est certaine, la<br />

marque sera présente en sport auto<br />

après 2023, date de la fin de notre<br />

accord avec Sauber. »<br />

©Audi AG<br />

« Nous avons plus utilisé la F1 sur<br />

ce partenariat avec Sauber qu’elle ne<br />

nous a utilisés, poursuit le patron de<br />

Stellantis. De ce point de vue, tout ce<br />

qui s’est passé est rationnel. »<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

37


AUTO-moto<br />

Quand Bologne<br />

devient rouge<br />

pour Ducati<br />

Le 15 décembre dernier, la ville de Bologne, siège du constructeur italien Ducati,<br />

et sa place centrale, la Piazza Maggiore, ont été colorées du rouge de Ducati pour<br />

célébrer une année 2022 parfaite avec la conquête de tous les titres mondiaux pilotes,<br />

constructeurs et des équipes dans les deux principaux Championnats du Monde moto :<br />

MotoGP et WorldSBK. Un triomphe sans précédent pour le constructeur de motos, qui<br />

a ainsi voulu partager l’événement avec les « Ducatisti » et la région (la Motor Valley<br />

d’Emilie-Romagne, ndlr) où l’entreprise a toujours eu ses racines.<br />

Pour l’occasion, deux Panigale V4 en édition limitée ont été présentées, rendant<br />

hommage aux triomphes de Francesco Bagnaia et Alvaro Bautista avec une livrée<br />

inspirée des motos des champions du monde et des composants dédiés. Chaque<br />

moto est unique. Elle porte la signature originale du pilote sur le réservoir. Par leurs<br />

numéros de production, les deux motos célèbrent l’année de la fondation de Ducati,<br />

1926. Chaque série ne comptera que 260 unités.<br />

D.R.<br />

38<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


Le pilote Peugeot<br />

tombe du ciel<br />

© Peugeot Sport<br />

L’Américain Gustavo Menenzes, pilote du projet Peugeot 9X8 en Endurance, a sauté au-dessus du circuit de Bahreïn pour une chute libre<br />

qui s’est finie… dans l’habitacle de son Hypercar 9X8 !<br />

En novembre dernier, en marge des 8 Heures de Bahreïn, dernière manche du championnat du monde d’Endurance, Menezes a sauté en<br />

parachute depuis un hélicoptère de la police locale. Dans le clip, on voit le pilote se lancer dans le vide, virevolter dans les airs, ouvrir sa<br />

toile aux couleurs de Peugeot Sport, et finir par se poser tranquillement sur la piste, marcher vers sa 9X8 tout en changeant de casque et<br />

démarrer au volant de l’Hypercar du Lion.<br />

La vidéo illustre le nouveau slogan de Peugeot : « Allure Born to Race ». « Lorsque j’ai entendu parler pour la première fois de ce projet de<br />

cascade, j’ai pensé que c’était un peu fou d’avoir un de nos pilotes sauter d’un hélicoptère pour atterrir sur un circuit, mais j’ai aussi tout<br />

de suite adoré l’idée, explique Phil York, Directeur Marketing et Communication de Peugeot. Le film montre que « Allure » est plus qu’un<br />

simple mot pour Peugeot, nous vivons vraiment avec. Nous voulons repousser les limites, aller un peu plus loin, mais tout en s’amusant.<br />

C’est exactement ce que nous avons fait avec ce film de sport automobile inhabituel. »<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

39


ÉVÉNEMENT<br />

© Didier ECHELARD<br />

En 2023,<br />

faites le PARIS gagnant !<br />

Du 8 au 17 juillet, le stade Charléty accueille les Championnats du monde de para<br />

athlétisme – PARIS’23. Parmi les 1700 sportifs internationaux en compétition,<br />

l’équipe de France cherchera à monter en puissance, à seulement un an des Jeux<br />

paralympiques de Paris 20<strong>24</strong>. Venez supporter les sportifs tricolores avec vos<br />

collaborateurs et vivez une expérience unique !<br />

Le mois de janvier s’écoule et<br />

l’heure est toujours aux bonnes<br />

résolutions. A l’été 2023, les<br />

meilleurs para athlètes du circuit<br />

international vous donnent rendez-vous<br />

dans la mythique enceinte<br />

du stade Charléty (XIIIe arrondissement)<br />

pour vibrer au rythme de leurs<br />

performances. A l’occasion des Championnats<br />

du monde de para athlétisme<br />

– PARIS’23, ce sont plus de 1700 athlètes,<br />

en provenance de 120 pays, qui<br />

se feront face pour s’adjuger les couronnes<br />

mondiales. En ligne de mire,<br />

toutes et tous tenteront de décrocher<br />

leur qualification pour les Jeux paralympiques<br />

l’année suivante.<br />

Formidable vitrine des para sports, PA-<br />

RIS’23 veut contribuer au changement<br />

de regard sociétal sur les para sportifs,<br />

et plus largement sur le handicap, en<br />

faisant partager au plus grand nombre<br />

les performances et les émotions du<br />

para athlétisme.<br />

En équipe, partagez une expérience<br />

unique, dans des conditions VIP, en tribunes…et<br />

sur la piste !<br />

D.R.<br />

Au programme, rencontrez les meilleurs<br />

para athlètes français et échangez<br />

avec eux sur vos engagements<br />

sportifs et RSE, assistez aux finales<br />

dans des conditions inoubliables, ou<br />

encore prenez part à une course fauteuils<br />

inter-entreprises, directement<br />

sur la piste bleue parisienne.<br />

Ainsi, ces Championnats du monde<br />

s’offrent comme une occasion unique<br />

de sensibiliser vos collaborateurs aux<br />

enjeux du handicap et des para sports.<br />

Performance, plaisir, partage : vivez ensemble<br />

le Paris gagnant. n<br />

Plus d’infos sur les différentes<br />

offres hospitalités :<br />

a.pierrette@wpaparis23.com<br />

06 12 38 16 33<br />

40<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


BILLETTERIE<br />

À PARTIR DE<br />

10,99<br />

€<br />

JE RÉSERVE MA PLACE<br />

CHAMPIONNATS DU MONDE<br />

DE PARA ATHLÉTISME<br />

8 > 17 JUILLET | STADE CHARLÉTY<br />

WWW.WPAPARIS23.ORG<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

41


ADHÉREZ À<br />

EN 2023 !<br />

Intégrer l’Organisation référente<br />

pour penser et influencer le<br />

développement de l’économie du<br />

sport vous permettra de ...<br />

Participer à + de 45<br />

événements<br />

Trophées SPORSORA du<br />

Marketing Sportif<br />

Garden Party<br />

Observatoires & RDV débats<br />

Réunions des collèges & commissions<br />

(workshops ; réunions ; déjeuners...)<br />

Enrichir vos stratégies<br />

avec nos contenus<br />

1 étude sur la perception du<br />

sponsoring sportif<br />

1 référentiel du<br />

partenariat sportif durable<br />

1 guide des agences et prestataires<br />

13 infographies & data center


Bénéficier de l’influence<br />

de SPORSORA auprès<br />

des décideurs<br />

Nous défendons vos intérêts grâce ...<br />

à des contacts réguliers avec les<br />

pouvoirs publics<br />

à la légitimité de SPORSORA comme un<br />

acteur identifié et à la voix qui compte<br />

en étant force de (vos) propositions !<br />

Agir au sein des<br />

6 collèges<br />

Partage de bonnes pratiques,<br />

d'expériences & d'expertises avec vos pairs<br />

Participer aux travaux<br />

des 14 commissions<br />

Contribuez aux réflexions portées<br />

sur les enjeux du secteur<br />

Utiliser nos services<br />

exclusifs<br />

Revue de presse<br />

Newsletters<br />

1 centre de ressources<br />

1 annuaire des membres<br />

Valorisation de vos actions<br />

...<br />

REJOIGNEZ<br />

NOS 280 MEMBRES<br />

MARQUES PARTENAIRES,<br />

DÉTENTEURS DE DROITS,<br />

MÉDIAS, AGENCES, START-UPS,<br />

COLLECTIVITÉS, FORMATION,<br />

ENCEINTES SPORTIVES...<br />

www.sporsora.com<br />

sporsora@sporsora.com


Replay<br />

FULL POINTS FOR SPORTEL MONACO 2022!<br />

SPORTEL Monaco 2022 proved that it remains the biggest international gathering and the<br />

true home of the global sports business industry. Once again, some of the most influential<br />

business leaders (over 42% C-level executives) were in Monaco to meet, network and<br />

discuss the latest trends in the industry.<br />

Feedback from some of the 1900 participants was extremely positive, with many remarking<br />

on the electric atmosphere, the number of deals being done, the plethora of networking<br />

opportunities, and the high standard of the masterclasses, keynotes and discussions<br />

were held in front of capacity audiences. There was also delight to see familiar faces as<br />

well as to meet and discover the 170 first-timers and the business opportunities that they<br />

bring along with them.<br />

1900<br />

participants<br />

1/3 buyers<br />

42% C-level<br />

800<br />

companies<br />

.<br />

71<br />

countries<br />

Europe<br />

68%<br />

Asia,<br />

Middle East<br />

8%<br />

Americas<br />

17%<br />

Africa,<br />

Oceania<br />

7%<br />

KPSA<br />

SPORTEL Monaco remains the main flagship event, bringing together the whole sports<br />

industry in one location while SPORTEL’s “Rendez-Vous” providing additional opportunities<br />

to do business internationally, across different markets and continents throughout the<br />

year, in a smaller, more intimate and affordable format.<br />

#SPORTEL<br />

www.sportelevents.com


TRUSTED APPROVED INDISPENSABLE<br />

International Sports Market<br />

& Summit with a focus on Asia<br />

Prioritise & Come to<br />

SPORTEL Rendez-vous Miami!<br />

23 <strong>24</strong> FEBRUARY 2023 9.10 MAY 2023<br />

Global Sports Media & Technology Convention<br />

23.25 OCTOBER 2023


ÉVÉNEMENT<br />

D.R.<br />

Le sport<br />

peut contribuer<br />

concrètement à la paix<br />

Moment fort de cette fin d’année 2022, la 13 ème édition du Forum International<br />

Peace and Sport a réuni à Monaco des acteurs majeurs du monde du sport et de<br />

la paix, qui ont appelé les décideurs internationaux à déployer l’utilisation du sport<br />

comme outil de transmission des valeurs, en s’appuyant sur son universalité, ses<br />

rôles-modèles et sur les actions d’acteurs de terrain formés. Par les équipes de Peace and Sport<br />

Plus de 50 intervenants de haut niveau<br />

issus de 4 continents, dont<br />

plusieurs Champions de la Paix, se<br />

sont réunis pour débattre autour<br />

de la thématique « Le sport, une<br />

réponse pour la paix », dans un contexte caractérisé<br />

par la recrudescence des tensions<br />

géopolitiques. Le Forum a été conclu par<br />

une inoubliable cérémonie des Peace and<br />

Sport Awards présentée par les journalistes<br />

Marc Maury et Anne-Laure Bonnet.<br />

Afin de soutenir la réalisation de sa vision,<br />

Peace and Sport s’est appuyée sur des<br />

partenaires qui souhaitent confirmer leurs<br />

engagements dans la création d’un monde<br />

D.R.<br />

plus sûr, plus juste et plus inclusif grâce<br />

au sport. Parmi les partenaires, des entreprises<br />

dont Arena Group, Banque Havilland,<br />

Fairmont Monte-Carlo, MyCoach, SYS Monaco,<br />

Inwink, ainsi que des institutions et<br />

organisations telles que le Gouvernement<br />

Princier, l’AS Monaco, la Mairie de Monaco,<br />

Eleven Campaign, et des partenaires médias<br />

comme Monaco Info, Monaco Tribune,<br />

Radio Monaco et Women Sports Africa.<br />

Sept lauréats annoncés lors<br />

des Peace and Sport Awards<br />

Au début de la cérémonie des Peace and<br />

Sport Awards 2022, S.E. Dr. George Manneh<br />

Weah, Président de la République du Libéria<br />

et Ballon d’Or 1995, s’est vu remettre par<br />

S.A.S. le Prince Albert II de Monaco le Prix<br />

Spécial Peace and Sport pour son engagement<br />

en faveur de la démocratie et de la<br />

réconciliation dans son pays.<br />

La joueuse de tennis internationale Ons Jabeur,<br />

source d’inspiration pour les femmes<br />

et la jeunesse du monde entier, s’est quant à<br />

elle vue décerner le Prix de Championne de<br />

la Paix de l’année. Elle succède ainsi au basketteur<br />

de l’équipe de France Rudy Gobert,<br />

au Capitaine des Springboks Siya Kolisi, ou<br />

encore aux footballeurs internationaux Lionel<br />

Messi et Blaise Matuidi.<br />

46<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


Les vainqueurs des autres<br />

Prix sont :<br />

Prix Spécial du Jury : L’Union Cycliste Internationale<br />

(UCI), qui a mis en place des<br />

actions solidaires en faveur des femmes cyclistes<br />

afghanes.<br />

Initiative April6 de l’année : Fondation Alfredo<br />

Harp Helu pour le Sport, pour son<br />

incroyable mobilisation lors de la Journée<br />

internationale du sport pour le développement<br />

et la paix.<br />

Initiative RSE de l’année : Les Eaux Minérales<br />

d’Oulmès, qui a placé l’éducation des<br />

jeunes filles au premier plan de sa feuille de<br />

route RSE avec le programme ‘Autonomiser<br />

les filles à travers le football’.<br />

ONG de l’année : Fondation 4-H Zimbabwe,<br />

pour son projet de sport pour la paix et la tolérance<br />

qui vise à unir des groupes communautaires<br />

traditionnellement opposés grâce<br />

à l’organisation de tournois sportifs.<br />

Institution de l’année : Le Conseil municipal<br />

de Birmingham, qui a utilisé les Jeux du<br />

Commonwealth de Birmingham 2022 pour<br />

renforcer les liens entre des communautés<br />

issues d’origines diverses.<br />

D.R.<br />

Un moment dédié au football, ce<br />

« sport universel »<br />

D.R.<br />

Organisé en marge de la Coupe du Monde<br />

au Qatar, le Forum a consacré un moment<br />

au football comme outil de paix. A cet égard,<br />

Maher Nasser, Directeur du département<br />

de communication des Nations unies, a<br />

rappelé comment le football peut contribuer<br />

à la réalisation des objectifs de développement<br />

durable (ODD). Plusieurs acteurs du<br />

monde du football tels que Jean-Emmanuel<br />

De Witt, Directeur Général de l’AS Monaco,<br />

et Laurent Prud’homme, Directeur général<br />

du groupe L’Équipe, ont également partagé<br />

leur vision et leurs initiatives.<br />

En direct du Qatar, Didier Drogba, Vice-Président<br />

de Peace and Sport, Nasser Al Khori,<br />

Directeur exécutif de Generation Amazing,<br />

et les Champions de la Paix Honey Thaljieh,<br />

Fondatrice de la première équipe féminine<br />

nationale de football de Palestine et<br />

Chargée de communication d’entreprise à<br />

la FIFA, et Mutaz Barshim, Champion olympique<br />

Qatari, se sont penchés sur le thème<br />

de l’héritage de la Coupe du Monde de la<br />

FIFA 2022.<br />

La paix par le sport : un<br />

investissement efficace et<br />

stratégique<br />

Tout au long des sessions, le renforcement<br />

des compétences, l’accompagnement pédagogique<br />

des éducateurs de paix, l’évaluation<br />

des programmes et le développement d’une<br />

approche intégrée sont apparus comme des<br />

éléments clés pour utiliser le sport comme<br />

outil de paix et pour renforcer la confiance<br />

des investisseurs publics et privés.<br />

De Layne Robinson, Directeur de la politique<br />

sociale au Commonwealth, à Julien<br />

Sorez, enseignant-chercheur à l’Université<br />

Paris Nanterre et directeur d’une chaire<br />

UNESCO sur la contribution du sport au<br />

développement et à la paix, en passant par<br />

Sophie Lorant, Directrice des Relations Internationales<br />

de Paris 20<strong>24</strong>, des experts<br />

ont mis en lumière les défis et les meilleures<br />

pratiques liés à l’évaluation de l’impact des<br />

programmes de sport au service de la paix<br />

au niveau communautaire.<br />

A propos de<br />

Peace and Sport<br />

Peace and Sport est une organisation<br />

neutre et indépendante basée à Monaco<br />

depuis sa création en 2007 par Joël<br />

Bouzou, médaillé olympique et Président<br />

de l’Association Mondiale des Olympiens.<br />

Sous le Haut Patronage de S.A.S. le<br />

Prince Albert II de Monaco, Peace<br />

and Sport promeut la construction de<br />

communautés pacifiques, inclusives et<br />

équitables grâce au pouvoir du sport et<br />

aux valeurs qu’il véhicule. Peace and Sport<br />

propose des solutions adaptées aux défis<br />

rencontrés au niveau communautaire pour<br />

construire des programmes à fort impact<br />

utilisant le sport pour construire une<br />

culture de paix.<br />

Partenaire d’organisations internationales<br />

et d’institutions sportives de premier<br />

plan, Peace and Sport mène ses actions<br />

avec le soutien du Club des Champions<br />

de la Paix, qui rassemble plus de 115<br />

athlètes de haut niveau. Sur la base de<br />

son expertise, Peace and Sport appelle<br />

les décideurs internationaux à utiliser le<br />

sport comme un outil de transmission des<br />

valeurs de paix.<br />

Une table ronde dédiée au sport comme axe<br />

d’investissement stratégique, modérée par<br />

Noémie Claret, EMEA Olympic and Paralympic<br />

Partnerships Lead chez Salesforce,<br />

a donné la parole à Henry Nidecker, PDG<br />

du Groupe Nidecker, à Thierry Braillard,<br />

Président de la Fondation du sport français<br />

et à Amine Zariat, Président de TIBU Africa,<br />

qui ont mis en lumière les mécanismes public/privé,<br />

les objectifs des investissements<br />

liés au sport pour l’inclusion et la paix et les<br />

défis rencontrés lors de la mise en place de<br />

ces initiatives. Les différents intervenants<br />

ont souligné les bénéfices, en terme de business,<br />

d’engagement interne, d’image, pour<br />

une entreprise de s’engager dans des programmes<br />

qui visent le bien commun.<br />

Haut lieu de l’innovation par le sport et de la<br />

recherche de synergies, le Forum a débouché<br />

sur la signature d’un partenariat entre<br />

Peace and Sport et Saudi Sports for All (SFA)<br />

dont la Directrice générale, Shaima Al-Husseini,<br />

a pris la parole lors de la table ronde<br />

dédiée au sport comme outil de promotion<br />

de l’équité des genres. Cet accord de partenariat<br />

débouchera sur la mise en œuvre<br />

d’un programme conjoint de paix par le<br />

sport axé sur la formation des éducateurs<br />

de paix au Moyen-Orient. n<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

47


ÉVÉNEMENT<br />

D.R.<br />

La sportech dans<br />

les starting-blocks<br />

avant Paris 20<strong>24</strong><br />

En 2023, Global Sports Week revient dans un nouveau format et à de nouvelles<br />

dates. GWS et Viva Technololgy s’associent pour le 1er rendez-vous européen<br />

de l’innovation dans le sport avec des conférences dédiées au Futur du Sport<br />

du 14 au 17 juin à Paris. Par Philippe Leti<br />

En 20<strong>24</strong>, les Jeux olympiques se<br />

dérouleront à Paris. L’occasion<br />

pour les entreprises de la sportech<br />

de sortir du bois et de montrer<br />

leurs innovations. L’événement<br />

à ne pas rater sera la prochaine<br />

édition de VivaTech qui aura lieu à Paris<br />

en juin prochain. Pas moins de 9.000 m 2<br />

seront consacrés au futur du sport, en<br />

partenariat avec Global Sports Week,<br />

premier forum international en France<br />

de l’écosystème du sport.<br />

Viva Technology est le plus grand événement<br />

start-up et tech en Europe. La<br />

prochaine édition se tiendra à Paris<br />

Porte de Versailles du 14 au 17 juin, à 100<br />

« NOUS VOULIONS METTRE<br />

L’INNOVATION DANS LE<br />

SPORT À L’HONNEUR<br />

DE L’ÉDITION 2023 DE<br />

VIVATECH. »<br />

jours de la Coupe du monde de rugby et<br />

un an des Jeux Olympiques et Paralympiques<br />

de Paris 20<strong>24</strong>. Elle rassemblera<br />

les leaders de l’innovation, de la tech et<br />

du business, en y associant, pour la première<br />

fois, l’ensemble des acteurs engagés<br />

de la transformation positive du<br />

sport. « Alors que la France s’apprête à<br />

accueillir les plus grands événements<br />

sportifs mondiaux et au moment où ce<br />

secteur connaît une transformation sans<br />

précédent grâce à la tech et au digital,<br />

nous voulions mettre l’innovation dans le<br />

sport à l’honneur de l’édition 2023 de VivaTech.<br />

Notre association avec la Global<br />

Sports Week nous permet de proposer<br />

au sein de l’événement un rendez-vous<br />

unique en Europe pour tous les acteurs<br />

qui veulent découvrir les innovations<br />

et les solutions les plus prometteuses<br />

dans le sport, développer de nouvelles<br />

opportunités économiques et bénéfi-<br />

48<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


INNOVATIONS, ENJEUX<br />

SOCIÉTAUX ET LA<br />

TRANSFORMATION<br />

ÉCOLOGIQUE DU SPORT<br />

FIGURENT PARMI LES<br />

PROBLÉMATIQUES<br />

ABORDÉES.<br />

cier de rencontres exclusives avec le<br />

meilleur de l’écosystème tech et digital<br />

mondial, start-up, grands groupes, médias<br />

et investisseurs », explique François<br />

Bitouzet, Directeur Général de Viva<br />

Technology.<br />

« Notre partenariat avec Viva Technology<br />

permet de donner une nouvelle<br />

dimension à Global Sports Week en<br />

offrant à tous les acteurs du sport de<br />

partager leurs enjeux, créer des synergies,<br />

identifier de nouvelles solutions<br />

au contact des experts technologiques,<br />

des chercheurs, des investisseurs et<br />

des leaders économiques rassemblés<br />

par Viva Technology », selon Lucien<br />

Boyer, Président et Co-fondateur de<br />

Global Sports Week.<br />

Concrètement, durant quatre jours,<br />

le rendez-vous proposera des conférences,<br />

des débats et des ateliers collectifs<br />

avec des intervenants et des experts<br />

de renommée internationale ainsi<br />

que des démonstrations exclusives des<br />

meilleures solutions et innovations de<br />

la sportech. Parmi les problématiques<br />

abordées : l’amélioration de la performance<br />

et de l’expérience des sportifs<br />

de haut niveau et pratiquants (data,<br />

équipements, objets connectés, sécurité,<br />

etc.) ; les innovations et les enjeux<br />

sociétaux (handicap, parité, inclusion,<br />

santé, bien-être, éducation) ; la transformation<br />

écologique du sport (nouvelles<br />

énergies et efficiences des sports mécaniques<br />

et nautiques, green tech, etc.)<br />

ou encore l’engagement et l’expérience<br />

des fans, et notamment des nouvelles<br />

générations (rôle des athlètes, NFT, métavers,<br />

influence, etc.).<br />

Rendez-vous est pris du 14 au 17 juin à la<br />

Paris Porte de Versailles. n<br />

Global<br />

Sports Week<br />

en chiffres<br />

4<br />

jours de conférences,<br />

débats et ateliers<br />

(14-17 juin).<br />

9 000 m 2<br />

dédiés aux partenaires, exposants<br />

et start-up au sein d’un pavillon à<br />

Paris Expo Porte<br />

de Versailles.<br />

J-100<br />

jours avant la Coupe du Monde<br />

de rugby et un an avant les<br />

Jeux Olympiques<br />

et Paralympiques<br />

de Paris.<br />

Les 3 familles de l’écosystème « sportech »<br />

en France<br />

Selon un rapport rédigé par le cabinet Roland<br />

Berger et Le collectif French Spor-<br />

Tech autour de l’écosystème « sportech »<br />

en France, le secteur abrite trois types de sociétés.<br />

Celles qui s’intéressent au sport amateur,<br />

celles qui s’adressent aux professionnels<br />

et celles qui touchent directement les fans.<br />

Le premier segment est, de loin, le plus dynamique<br />

en France. On y retrouve des sociétés<br />

telles que Sport Heroes, dont l’ambition est<br />

de développer la pratique sportive en bâtissant<br />

des communautés, Gymlib, le spécialiste<br />

du sport en entreprise, Colizey, la place de<br />

marché spécialisée dans la vente d’articles de<br />

sport avec Tony Parker et Teddy Riner comme<br />

investisseurs.<br />

Parmi les start-up qui visent les professionnels,<br />

il y a Vogo, une plateforme qui crée des<br />

contenus audio et visuels dédiés à la performance<br />

sportive, ou Natural Grass, spécialiste<br />

de la construction et de l’entretien de<br />

surfaces sportives.<br />

Sur le troisième et dernier segment, celui s’intéresse<br />

directement aux fans, le chef de file<br />

de la filière est sans conteste Sorare avec ses<br />

cartes digitales de collection. C’est le seul segment<br />

à compter une licorne (valorisation supérieure<br />

à 1 milliard d’euros).<br />

©FRANCK FIFE / AFP<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

49


droit<br />

©Christof STACHE / AFP<br />

Adidas :<br />

défaites judiciaires pour<br />

la marque aux trois bandes<br />

Deux décisions de justice confirment de précédents verdicts défavorables à<br />

la marque allemande. Adidas n’est pas parvenue à protéger ses fameuses<br />

trois bandes comme un signe distinctif. Une issue dont l’équipementier est le<br />

premier responsable. Adidas a régulièrement défendu que ses trois bandes<br />

n’étaient pas un logo, mais un élément de design.<br />

Au sein du grand public, Adidas<br />

est largement connu<br />

comme la « marque aux trois<br />

bandes ». Un sondage commandé<br />

par l’équipementier<br />

allemand a révélé que, pour 65 % des<br />

personnes interrogées, la présence de<br />

« trois bandes » renvoie à la marque<br />

Adidas (réalisé en janvier/février 2019<br />

par l’institut GfK, le sondage établissait<br />

que 64 % des répondants à qui la<br />

marque figurative est présentée l’associent<br />

spontanément à Adidas, 76 %<br />

en réponse assistée, ndlr). La connaissance<br />

de ces « trois bandes » par le<br />

public est telle qu’elles accèdent très<br />

régulièrement à la protection exceptionnelle<br />

des marques dites de renommée,<br />

échappant de facto au principe<br />

de la spécialité.<br />

Un signe d’une « extrême<br />

simplicité »<br />

Pourtant, l’équipementier sportif a<br />

connu ces derniers mois plusieurs<br />

déconvenues judiciaires, et devant<br />

des juridictions différentes. La première<br />

alerte est venue du Tribunal de<br />

l’Union européen qui, à l’occasion d’un<br />

arrêt rendu le 19 juin 2019, a approuvé<br />

la Chambre de Recours et la Division<br />

d’Annulation de l’EUIPO (Office de<br />

l’Union européenne pour la propriété<br />

intellectuelle) d’avoir déclaré nulle sa<br />

marque figurative composée de « trois<br />

bandes parallèles équidistantes de<br />

largeur égale, appliquées sur le produit<br />

dans n’importe quelle direction »<br />

pour des produits de la classe 25 (vêtements).<br />

Ce signe a en effet été jugé<br />

dépourvu de caractère distinctif intrinsèque<br />

eu égard à son « extrême simplicité<br />

», aucune distinctivité n’ayant<br />

par ailleurs été acquise par l’usage.<br />

Par la suite (janvier 2020), la Cour d’appel<br />

de La Haye (Pays-Bas) a jugé que<br />

50<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


les vêtements de sport à deux bandes<br />

commercialisés par la société H&M ne<br />

portaient pas atteinte aux enregistrements<br />

de marques à trois bandes de la<br />

société Adidas. A l’inverse, le Tribunal<br />

judiciaire de Paris a condamné la société<br />

ZV France pour avoir eu recours<br />

à un même motif à deux bandes sur<br />

des joggings (juin 2020).<br />

Dans ce contexte déjà morose, les<br />

deux arrêts rendus le 2 novembre<br />

2022 par la Cour d’appel de Paris (l’un<br />

confirmatif ; l’autre informatif) font figure<br />

de revers cinglant pour Adidas,<br />

systématiquement déboutée de son<br />

action en contrefaçon à l’encontre de<br />

marques de mode ayant proposé des<br />

vêtements portant deux bandes parallèles<br />

le long de leurs manches ou de<br />

leurs jambes. Les défenderesses sont<br />

en effet systématiquement parvenues<br />

à établir le caractère ornemental du<br />

motif à deux bandes parallèles, conformément<br />

à une tendance générale de<br />

la mode des années 2016 à 2018, de<br />

sorte que le public pouvait le percevoir<br />

comme un signe purement décoratif. Il<br />

avait par ailleurs été établi que la mode<br />

des pantalons à bandes latérales s’inspirait<br />

notamment des « galons » issue<br />

du vestiaire militaire des années 1918 à<br />

1940, ainsi que des smokings. L’équipementier<br />

échouait donc à établir qu’il<br />

aurait été seul à l’origine de ce courant<br />

de mode.<br />

Un débat récurrent<br />

Ironie de l’histoire : la Cour d’appel de<br />

Paris a finalement repris à son compte<br />

un argumentaire qui avait été un temps<br />

adopté par la société Adidas, afin de<br />

tenter d’obtenir un avantage concurrentiel<br />

sur ses rivaux Puma et Nike.<br />

Lorsque le Comité International Olympique<br />

(CIO) avait décidé en avril 2005<br />

d’imposer désormais aux équipementiers<br />

de limiter la taille de leur logo sur<br />

les vêtements des athlètes à 20 cm²,<br />

l’équipementier allemand avait alors<br />

fait valoir devant les instances sportives<br />

internationales que les trois bandes<br />

constituaient simplement un élément<br />

de design et non pas une marque. Ses<br />

concurrents protestaient devant l’avantage<br />

accordé à Adidas. Selon eux, Adidas<br />

violait les règles du CIO lors des<br />

compétitions internationales avec une<br />

utilisation abusive des trois bandes. Ils<br />

estimaient qu’Adidas ne devait plus<br />

bénéficier d’une exception pour placer<br />

ses trois bandes sur les manches et les<br />

jambes des survêtements des athlètes,<br />

ADIDAS A TOUJOURS<br />

DÉFENDU QUE SES TROIS<br />

BANDES N’ÉTAIENT PAS UN<br />

LOGO, MAIS UN ÉLÉMENT<br />

DE DESIGN. AVEC SUCCÈS<br />

PENDANT LONGTEMPS.<br />

alors que les autres équipementiers ne<br />

disposent que d’un espace de 20 cm 2<br />

pour placer leurs logos. En réaction,<br />

Adidas avait laissé entendre qu’il pourrait<br />

mettre un terme à son parrainage<br />

de certaines disciplines olympiques.<br />

« Nous devons décider s’il est encore<br />

opportun de soutenir des disciplines<br />

comme l’haltérophilie, l’aviron ou la<br />

luge si nous n’avons pas le droit de<br />

faire apparaître notre logo », avait réagi<br />

Herbert Hainer, le patron d’Adidas<br />

à l’époque, à l’hebdomadaire allemand<br />

Focus. Pourtant, lors des Jeux d’hiver<br />

de Turin, en 2006, les athlètes portant<br />

des tenues avec les célèbres trois<br />

bandes avaient été priés de les cacher.<br />

Les autres équipementiers sportifs<br />

protestaient face à l’avantage accordé<br />

à Adidas. La marque a toujours<br />

défendu que ses trois bandes n’étaient<br />

pas un logo, mais un élément de design.<br />

Avec succès pendant longtemps.<br />

En janvier 2005, Adidas avait obtenu<br />

gain de cause face à Nike pour la défense<br />

de ses trois bandes. Un tribunal<br />

de Cologne (Allemagne) avait jugé<br />

que Nike n’avait plus le droit de commercialiser<br />

des pantalons portant sur<br />

©Christof STACHE / AFP<br />

les côtés deux bandes blanches. Le<br />

jugement concernait également une<br />

marque allemande de vêtements, Tom<br />

Tailor, qui s’était vu interdire la vente<br />

de vestes comportant également deux<br />

bandes. Les deux entreprises avaient<br />

pourtant plaidé pour l’utilisation de<br />

bandes comme élément décoratif. Une<br />

argumentation dont le tribunal n’a pas<br />

tenu compte alors qu’en 2003, la Cour<br />

de justice européenne avait estimé<br />

que les propriétaires des droits sur une<br />

marque ne pouvaient pas prétendre<br />

interdire l’utilisation de signes similaires<br />

à la marque déposée tant que<br />

ces signes restaient utilisés comme<br />

décoration.<br />

En 2006, Adidas avait même intenté<br />

une action judiciaire contre la Fédération<br />

internationale de tennis (ITF) et<br />

les tournois du Grand Chelem pour un<br />

désaccord sur la place à accorder…<br />

aux trois bandes de la marque sur la<br />

tenue des joueurs. Le comité du Grand<br />

Chelem, qui réunit les Internationaux<br />

d’Australie et de France, l’US Open<br />

et Wimbledon, considérait que les<br />

trois bandes n’étaient pas un simple<br />

élément de design, mais un outil publicitaire<br />

d’identification à la marque.<br />

En tant que telles, elles devraient respecter<br />

la réglementation en matière<br />

de taille et ne pas dépasser 26 centimètres<br />

carrés.<br />

Quoi qu’il en soit, à l’instar des tendances<br />

de la mode, il convient de<br />

prendre en considération les tendances<br />

de la jurisprudence. Mal dirigées,<br />

ces dernières laissent à penser<br />

que l’équipementier sportif allemand<br />

pourrait rencontrer de plus en plus de<br />

difficultés à s’opposer à ce que des<br />

marques de mode aient recours à un<br />

motif à deux bandes parallèles latérales,<br />

dont on rappellera qu’il permet<br />

notamment d’allonger la silhouette.<br />

A suivre… n<br />

Par Thibault Lachacinski<br />

et Fabienne Fajgenbaum,<br />

NFALAW,<br />

Avocats à la Cour<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

51


Découvrez-vous<br />

sous un nouveau<br />

jour en Arabie


EXPERTs<br />

D.R.<br />

Eyes Up<br />

nous en met plein la vue !<br />

Mettre en valeur les sponsors et s’assurer que les visiteurs et spectateurs<br />

disposent d’une signalétique parfaitement claire… Tels sont les premiers<br />

ingrédients d’un événement sportif réussi. Mais c’est loin d’être simple ! Quel<br />

expert contacter quand on est organisateur ? Eyes Up a fait de l’habillage des<br />

manifestations sa spécialité depuis plus de 20 ans, au service des agences,<br />

fédérations, collectivités et marques. On a voulu en savoir plus sur les ficelles de<br />

ce métier de l’ombre qui permet aux événements de prendre la lumière… sans se<br />

prendre les pieds dans la bâche. Par David Tomaszek<br />

D.R.<br />

La genèse de la société Eyes Up<br />

est singulière. À l’image de son<br />

fondateur Olivier Fatrez, 48 ans.<br />

En 1999, alors qu’il est encore<br />

étudiant en école de commerce,<br />

il remporte un concours de créateurs<br />

d’entreprises. On est alors en pleine<br />

« bulle internet ». Son projet n’a pourtant<br />

rien de digital, mais il s’impose au nez<br />

et à la barbe de multiples start-up. Son<br />

concept ? Exploiter un ballon dirigeable<br />

publicitaire pour animer les stades. Une<br />

idée simple et efficace, tout-droit venue<br />

des Etats-Unis. Armé du chèque<br />

de 30.000 francs (environ 4.500 euros)<br />

remis par le Crédit Agricole, sponsor<br />

du concours, et des honneurs de la<br />

presse régionale, Olivier Fatrez se lance<br />

à l’assaut du marché de l’événementiel<br />

sportif… au volant de la Passat break<br />

empruntée à ses parents ! « J’ai affronté<br />

les éléments ! Un jour, j’ai organisé<br />

une animation au stade Vélodrome de<br />

Marseille. Le mistral soufflait très fort.<br />

Mon dirigeable a failli s’envoler ! », se<br />

souvient-il amusé. Le nom de la société<br />

« Eyes Up », fait référence aux yeux levés<br />

vers le ciel pour admirer son dirigeable.<br />

54<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

54


D.R.<br />

« TOUS LES ORGANISATEURS<br />

D’ÉVÉNEMENT SE<br />

PRÉOCCUPENT AUJOURD’HUI<br />

DE LEUR EMPREINTE<br />

CARBONE. »<br />

Deux ans plus tard, l’entreprise devient<br />

un acteur généraliste de l’habillage de<br />

manifestations sportives, mais aussi de<br />

boutiques ou lieux d’exposition. La suite<br />

sera une success story comme on les<br />

adore. Eyes Up emploie aujourd’hui une<br />

vingtaine de collaborateurs à temps plein<br />

et produit la quasi-totalité de son matériel<br />

de façon autonome, grâce à des imprimantes<br />

grand format sur tous supports<br />

rigides et souples (bâches, banderoles,<br />

kakemonos, etc.). Elle habille des événements<br />

aux quatre coins de France :<br />

région parisienne, Rhône-Alpes, Occitanie…<br />

Vous avez d’ailleurs forcément croisé<br />

sans le savoir une installation d’Eyes<br />

Up sur une étape du Tour de France,<br />

dans un stade de rugby, sur une piste de<br />

ski ou dans le musée de Roland-Garros.<br />

Made in France et<br />

matériaux durables<br />

Pourquoi choisir Eyes Up pour habiller<br />

son événement, sa boutique ou son lieu<br />

d’expo ? Trois arguments sont convaincants<br />

: la durabilité, l’originalité et la qualité<br />

du service. « Notre plus-value se situe<br />

d’abord au niveau des produits. Nous<br />

proposons de l’impression et des mises<br />

en place sur tous types de supports avec<br />

systématiquement la possibilité de recourir<br />

au textile et au bois, plutôt qu’au PVC.<br />

Des matériaux bien plus écologiques et<br />

durables. Nous maintenons notre production<br />

au PVC pour les clients aux budgets<br />

plus serrés, mais de plus en plus, les appels<br />

d’offres insistent sur la durabilité des<br />

installations. Et nous sommes clairement<br />

performants sur ce point : non seulement<br />

les matériaux sont durables, mais en plus<br />

les installations sont réutilisables, ce qui<br />

induit une baisse du budget à long terme.<br />

Nous nous chargeons nous-mêmes de<br />

monter, démonter, transporter et stocker<br />

toutes les installations des clients, en prenant<br />

le plus grand soin à les préserver en<br />

parfait état », nous explique Olivier Fatrez.<br />

Une démarche tout autant commerciale<br />

que citoyenne. « Tous les organisateurs<br />

d’événement se préoccupent aujourd’hui<br />

de leur empreinte carbone, notamment<br />

les fédérations. Aller vers des solutions<br />

toujours plus écologiques, ça nous parle.<br />

« Le jour<br />

où j’ai découvert<br />

que mon client,<br />

c’était Grand Corps<br />

Malade ! »<br />

Olivier Fatrez nous raconte une<br />

anecdote savoureuse sur ses débuts.<br />

L’un de ses premiers clients fut le Stade<br />

de France, où il avait sympathisé avec<br />

un membre du service communication.<br />

Quelque temps plus tard, Olivier<br />

allume sa télévision et reconnait son<br />

interlocuteur… invité du « Grand<br />

Journal » sur Canal +. « Mais que<br />

fait Fabien Marceau à la télé ? »,<br />

se demande Olivier. La réponse est<br />

simple : Fabien Marceau n’est autre que<br />

l’artiste Grand Corps Malade.<br />

Eh oui, avant d’être chanteur à succès,<br />

il a travaillé au Stade de France !<br />

Bertrand GUAY / AFP<br />

D.R.<br />

On se soucie du monde qu’on va léguer<br />

à nos enfants. »<br />

Le deuxième point fort est celui de l’originalité.<br />

Au-delà des classiques et incontournables<br />

bâches, oriflammes, arches<br />

gonflables ou kakémonos, Eyes Up offre<br />

des structures en bois construites à façon.<br />

« Nous proposons notre fameux<br />

transat géant que la presse a surnommé<br />

le « piège à selfies », et nous avons<br />

même développé la première oriflamme<br />

en bois, se félicite Olivier Fatrez. L’innovation<br />

est dans notre ADN et notre capacité<br />

de production 100% intégrée fait<br />

le reste. Nous fabriquons tout dans nos<br />

ateliers, nous avons cinq couturières, des<br />

machines d’impression textiles grand format<br />

et d’impression à plat sur tous médias<br />

souples et latex… » Une autonomie<br />

et un label Made in France qui font la différence.<br />

›<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

55


EXPERTs<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

›<br />

Bonne humeur<br />

et système D<br />

La qualité du service est l’autre argument<br />

mis en avant par Eyes Up. On a déjà évoqué<br />

le soin mis au montage, démontage,<br />

transport et stockage. Ajoutons-y le petit<br />

plus de la maison : l’assistance en cours<br />

d’événement. « Nous offrons systématiquement<br />

un service d’astreinte tout au<br />

long de l’événement. Toute l’équipe est<br />

passionnée de sport et nous impliquer<br />

pleinement aux côtés des organisateurs<br />

est un plaisir, autant qu’un service. Il<br />

est arrivé plus d’une fois que notre logisticien<br />

d’astreinte rende de précieux<br />

« coups de main » aux clients, y compris<br />

sur des structures qui ne relevaient pas<br />

de notre responsabilité ! » Car l’habillage<br />

d’événement est un métier pas banal<br />

qui consiste à « gérer des problèmes<br />

dont les organisateurs ignorent jusqu’à<br />

l’existence », nous précise Grégory<br />

Delaspre, directeur commercial et marketing<br />

d’Eyes Up.<br />

« NOUS OFFRONS<br />

SYSTÉMATIQUEMENT<br />

UN SERVICE D’ASTREINTE<br />

TOUT AU LONG DE<br />

L’ÉVÉNEMENT. »<br />

Olivier Fatrez cultive auprès de son<br />

équipe la culture du collectif. « Je le répète,<br />

nous sommes tous des passionnés<br />

de sport. Alors il n’est pas rare que j’organise<br />

des week-ends au ski avec tout le<br />

staff, par exemple. L’idée est de travailler<br />

dans la meilleure ambiance possible. Ce<br />

plaisir de travailler ensemble, nos clients<br />

le ressentent. C’est aussi notre marque<br />

de fabrique ! » Une bonne humeur communicative<br />

qui permet aux équipes<br />

d’Eyes Up de désamorcer les sources de<br />

tensions qui peuvent survenir dans leur<br />

métier. « Nous devons travailler avec des<br />

clients souvent stressés par l’échéance,<br />

toujours dans des délais très courts et<br />

avec la pression de l’adaptation, le jour J.<br />

Nous sommes évidemment très expérimentés<br />

sur ce schéma. Et nous essayons<br />

de partager notre calme et notre expérience<br />

avec nos clients. C’est clairement<br />

quelque chose qu’ils apprécient ! »<br />

D.R.<br />

Eyes Up habille notamment le GGL Stadium de Montpellier.<br />

Quelle sera l’avenir d’Eyes Up ? Olivier<br />

Fatrez se projette. « Le développement<br />

durable est clairement dans notre ADN<br />

et nous allons insister dans cette direction.<br />

Nous allons également ouvrir des<br />

bureaux à Paris et un nouveau centre de<br />

stockage en Ile-de-France. » C’est donc<br />

officiel, Eyes Up n’a pas fini de nous en<br />

mettre plein la vue. n<br />

56<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


D.R.<br />

Réussir l’habillage de son<br />

événement en 8 étapes<br />

Grégory Delaspre, directeur commercial et marketing d’Eyes Up, nous dévoile les étapes<br />

d’un habillage d’événement réussi. Elles sont multiples et les pièges se nichent à chacune<br />

d’entre-elle !<br />

1. Le repérage, un moment-clé de conseil<br />

« Il y a d’abord la phase de repérages sur le site. Armé d’un décamètre et<br />

d’un laser, on mesure chaque centimètre de l’espace à habiller. On identifie<br />

toutes les zones de marquages à destination des spectateurs, des<br />

médias, du staff, des juges et arbitres, des athlètes, etc. Il y a à ce stade<br />

une dimension de conseil très important. On devient parfois presque<br />

co-organisateur de l’événement. On apporte notamment notre expertise<br />

pour optimiser la visibilité des sponsors. On sait comment éviter les<br />

reflets pour les caméras, par exemple… Une somme de petites choses<br />

qui résulte d’un savoir-faire acquis au fil de nombreuses années ! »<br />

2. Les trois enjeux de l’habillage :<br />

signalétique, esthétique, marketing<br />

« Il y a d’abord la signalétique : tout ce qui concerne le directionnel,<br />

pour que le visiteur puisse se repérer facilement dans l’enceinte et<br />

vivre la meilleure expérience possible. Il y a ensuite les enjeux esthétiques<br />

: choisir les zones les plus visibles et pertinentes, rendre l’événement<br />

« sexy et chaleureux ». Il y a enfin les enjeux liés au marketing :<br />

permettre aux sponsors d’être vus dans les endroits stratégiques :<br />

dans le stade mais aussi sur les dossards, par exemple. »<br />

3. Le choix des matériaux,<br />

capital pour le budget<br />

« Combien de temps les installations doivent-elles durer ? Devront-elles<br />

résister à la pluie ? Seront-elles réutilisables pour de futurs<br />

événements ? A quel degré d’exigence de développement durable<br />

doivent-elles répondre, en adéquation avec le budget des organisateurs<br />

? Des armatures en bois sont bien plus chères qu’en PVC, mais<br />

aussi bien plus respectueuses de l’environnement, par exemple. En<br />

outre, nous nous engageons à ce que le site soit « nickel » à la fin<br />

de l’événement. Donc nous tenons compte de toutes les contraintes<br />

de démontage. Nous devons répondre à toutes ces questions pour<br />

établir la tarification. »<br />

4. Le « resizing », un véritable casse-tête !<br />

« Une fois que les zones à habiller ont été définies, le client nous envoie<br />

sa charte graphique et nous nous chargeons de l’intégralité des mises<br />

au format. Ce « resizing » est une étape méconnue de certains organisateurs<br />

et pourtant capitale, pour que les visuels soient parfaitement<br />

adaptés à chaque support. Cette étape est très piégeuse parce que<br />

les BAT doivent être validés par de multiples interlocuteurs : les élus,<br />

la direction du marketing, les sponsors… C’est un défi pour tenir les<br />

délais de production que d’obtenir tous ces « Go » dans les délais.<br />

Nous devons faire preuve de pédagogie avec les clients, de réactivité<br />

et… de beaucoup de souplesse ! »<br />

5. La production, le transport…<br />

et la gestion des aléas<br />

« Nous produisons la quasi-totalité des installations dans nos ateliers<br />

de Montpellier. C’est une de nos grandes forces. Mais la souplesse<br />

et la réactivité, c’est aussi être capable de mobiliser un sous-traitant<br />

dans l’urgence, au plus proche du lieu de l’événement, pour réparer un<br />

panneau cassé ou une banderole déchirée. Notre savoir-faire est aussi<br />

très pointu sur l’emballage des installations, en anticipant toutes les<br />

phases de chargement, déchargement, installation et désinstallation.<br />

De précieuses heures sont en jeu, pour les organisateurs comme pour<br />

nos équipes. Et le temps, c’est de l’argent ! »<br />

6. Le jour de l’installation :<br />

être efficace et diplomate !<br />

« L’expérience nous a appris à devenir très vite amis avec les agents<br />

de sécurité et les équipes sur place ! Pouvoir approcher les camions<br />

au plus près, obtenir les badges d’accès et la bonne volonté des bénévoles,<br />

c’est très important ! Il y a ensuite d’innombrables défis logistiques<br />

à relever. Accrocher une bâche de 10m de haut sur un stade,<br />

par exemple, c’est un petit exploit technique. Même si le produit a été<br />

parfaitement conçu pour être maniable, il faut disposer d’une équipe de<br />

cordeurs pour l’installer et veiller à ne pas abimer le site. »<br />

7. Pendant l’événement : être<br />

disponible, réactif et observateur<br />

« Nous proposons systématiquement dans nos prestation un service d’astreinte.<br />

Un membre de notre équipe est mobilisable jour et nuit pour répondre<br />

à toute demande. Les organisateurs apprécient grandement ce<br />

service. Notre intendant, Patrice, est un brioleur hors pair. Il a souvent donné<br />

des coups de mains, y compris sur des installations qui n’étaient pas<br />

de notre ressort ! Par ailleurs, notre équipe assiste à l’événement pour en<br />

profiter, car nous sommes tous des passionnés de sport, mais aussi pour<br />

rechercher des idées d’améliorations pour les éditions suivantes. »<br />

8. Désinstaller, stocker et réutiliser<br />

pour des raisons écolos…<br />

et budgétaires !<br />

« La phase de désinstallation est primordiale. Il ne faut rien abimer<br />

car la plupart des installations seront réutilisées lors des éditions suivantes.<br />

C’est plus écolo… et beaucoup moins cher pour les organisateurs.<br />

Nous avons nos propres centres de stockage pour nous assurer<br />

que le matériel est préservé en parfait état. »<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

57


EXPERTs<br />

Quelques références clients<br />

emblématiques<br />

événements<br />

« Nos clients sont ici des fédérations<br />

(FFAthlé, FFGym, FFTennis…),<br />

des organisateurs d’événements ou<br />

des agences. Nous habillons un très<br />

grand nombre d’événements en tennis<br />

(Coupe Davis), rugby (matchs du<br />

Montpellier Hérault rugby), sports<br />

d’hiver (X Games, ski alpin, Coupe du<br />

monde de biathlon), voile (Les Voiles<br />

de Saint-Barth), sport féminin (Raid<br />

des Alizés), athlétisme (Mondiaux de<br />

Para-athlétisme Paris 2023), gymnastique,<br />

surf, sports auto, etc… »<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

Collectivités<br />

« Pour la Région Occitanie, nous nous<br />

chargeons de la signalétique événementielle<br />

d’un très grand nombre de manifestation<br />

et habillons à l’année des lieux<br />

(sites touristiques, musées, etc.). Nous<br />

avons notamment été primés pour l’habillage<br />

du tramway de Montpellier. Nous<br />

travaillons beaucoup en région Rhône-Alpes-Auvergne,<br />

en particulier sur des<br />

événements liés aux sports d’hiver, avec<br />

le département des Yvelines, ou encore<br />

sur des étapes du Tour de France, à la<br />

demande de départements ou de municipalités.<br />

»<br />

Marques<br />

« Nous réalisons des agencements complets<br />

de magasins, ainsi que des habillages<br />

de stands événementiels pour des<br />

marques telles que Salomon, Quiksilver,<br />

Rip Curl, Ducati, Renault Sport… »<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

58<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


D.R. D.R. D.R.<br />

Habillage du siège de la Fédération française d’athlétisme<br />

Les produits-stars<br />

D.R. D.R.<br />

D.R. D.R.<br />

D.R.<br />

Arche gonflable / Square Banner / Intissé<br />

Flying banners<br />

Enseigne en bois<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

Transat géant<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

59


EXPERTs<br />

Marc Rapparlié :<br />

« Nous œuvrons pour être les<br />

pionniers des nouvelles études<br />

dédiées à l’industrie du sport<br />

business ! »<br />

L’industrie du sport a évolué et ouvert une brèche pour des entreprises agiles,<br />

qui proposent à leurs clients des services d’études sur mesure. Global MMK<br />

est spécialiste de la surveillance et de l’analyse des médias. Ses clients sont de<br />

grands détenteurs de droits sportifs, tels que la Ligue de Football Professionnel<br />

(LFP) ou la Premier League. La société a développé des technologies d’audit<br />

uniques au monde. Rencontre avec son innovant et créatif président-fondateur,<br />

l’Allemand Marc Rapparlié. Propos recueillis par Capucine Lazare<br />

<strong>Sponsoring</strong>.fr : Quelles sont<br />

aujourd’hui les valeurs et la<br />

vision de Global MMK ?<br />

Marc Rapparlié : Nous servons aujourd’hui<br />

le monde du football, du tennis,<br />

du basket et l’industrie du sport business<br />

au sens large. Nous sommes une entreprise<br />

souple et visionnaire, notre offre de<br />

service a considérablement évolué et s’est<br />

élargie au fil des années. Le plus important<br />

aujourd’hui est d’être rapide, précis, créatif<br />

et très proche de nos clients. En tant qu’entreprise<br />

allemande, ces valeurs sont parmi<br />

celles que nous défendons ardemment. La<br />

technologie informatique et l’Intelligence<br />

Artificielle (IA) sont des supports précieux<br />

et omniprésents désormais dans notre<br />

quotidien. Nous développons en interne un<br />

ensemble d’outils uniques, sur mesure et<br />

co-construits avec nos clients. Ces développements<br />

reflètent un paysage médiatique<br />

en perpétuelle évolution. Nous avons<br />

récemment développé une approche à 360<br />

degrés, qui est essentielle pour unifier les<br />

nombreux indicateurs d’audience disponibles.<br />

Nous prenons en compte tous types<br />

de médias, d’écrans et d’usages dans nos<br />

analyses et mettons à dispositions tous les<br />

« NOUS PRENONS EN<br />

COMPTE TOUS TYPES<br />

DE MÉDIAS, D’ÉCRANS<br />

ET D’USAGES DANS NOS<br />

ANALYSES ET METTONS<br />

À DISPOSITIONS TOUS<br />

LES KPI DE MANIÈRE<br />

PRATIQUE, COHÉRENTE ET<br />

OPÉRATIONNELLE. »<br />

KPI de manière pratique, cohérente et opérationnelle.<br />

En 2023, vous fêtez les 18 ans<br />

de Global MMK, quelles ont été<br />

les étapes clés de l’entreprise ?<br />

C’est vrai, nous nous approchons des 20 ans<br />

de Global MMK. Une des étapes majeures<br />

pour nous et notre développement a été la<br />

coopération avec certaines des principales<br />

ligues de football, tels que la Bundesliga, la<br />

LFP et la Premier League. Nous travaillons<br />

également avec d’autres ligues sportives<br />

et détenteurs de droits majeurs en Asie et<br />

aux Etats-Unis et nous avançons rapidement<br />

sur le continent africain. La pandémie<br />

nous a permis de redéfinir notre structure<br />

pour saisir l’opportunité d’accélérer et d’investir<br />

pour nos clients. La récente création<br />

des analyses de visibilité en temps réel pour<br />

les sponsors est le fruit de cette stratégie<br />

orientée client. Nombreux sont les produits<br />

que nous pouvons développer pour proposer<br />

à nos partenaires des solutions uniques<br />

et adaptées à leurs besoins en matière<br />

d’études. Toujours pour faciliter leur travail<br />

au quotidien, c’est notre credo.<br />

Qu’est-ce qui différencie Global<br />

MMK en tant qu’entreprise ?<br />

Le plus important pour nous est que le client<br />

aime viscéralement travailler et être en<br />

contact avec nous et nos solutions. Pour moi,<br />

bien que nous opérions dans un contexte<br />

mondial, le fait d’être une entreprise familiale<br />

fait partie intégrante de l’ADN de Global<br />

MMK. Nous n’avons aucun investisseur<br />

›<br />

60<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

60


D.R.<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

61


experts<br />

Nous serons aux Jeux Olympiques de<br />

Paris 20<strong>24</strong>, en tant que spectateurs attentifs.<br />

Quelle est votre vision de<br />

l’avenir de votre entreprise ?<br />

›<br />

et sommes totalement indépendants.<br />

L’entreprise possède une approche très<br />

rationalisée, dans laquelle nos clients<br />

ont un accès direct à tous les domaines<br />

d’expertise. Nous développons des produits<br />

et des solutions en collaboration<br />

avec nos clients en pensant au préalable<br />

à son utilisation par l’industrie au<br />

sens large. Nous pensons vraiment que<br />

c’est ce type d’approche qui permet à<br />

nos clients d’aimer travailler avec nous,<br />

mais aussi à nos collaborateurs d’aimer<br />

travailler pour nous.<br />

Vous couvrez tous les<br />

continents et travaillez avec<br />

les plus grands acteurs du<br />

sport business, vous avez<br />

donc une vision très complète<br />

du secteur. Comment voyezvous<br />

son évolution ?<br />

Nous allons voir de plus en plus d’automatisation<br />

changer nos quotidiens, mais<br />

toute notre vie ne peut pas tourner seulement<br />

autour de cela. Il ne faut surtout<br />

pas perdre de vue l’aspect émotionnel<br />

et l’humain, avec à sa base la communication<br />

avec les clients et leurs besoins.<br />

Allier la technologie la plus aboutie avec<br />

l’analyse humaine la plus pertinente et<br />

qualitative est donc un véritable enjeu,<br />

que nous nous attachons à poursuivre en<br />

permanence. Notre mission est de faire<br />

éclore des idées innovantes et travailler<br />

sans relâche pour les rendre concrètes<br />

et monétisables pour nos clients. Chaque<br />

année, nous offrons de nouvelles innovations<br />

et sommes proactifs dans ce domaine<br />

pour proposer en permanence les<br />

meilleurs services possibles. Faciliter la<br />

vie de nos clients et anticiper leurs besoins<br />

est notre obsession. Nous voulons<br />

donner le ton et introduire sur le marché<br />

des solutions innovantes. A la vitesse à<br />

laquelle l’industrie se développe, notre<br />

position dans dix ans peut être influencée<br />

par d’innombrables facteurs, par<br />

conséquent nous devons agir et réagir<br />

toujours plus vite… ce qui est une des<br />

grandes forces de notre entreprise. Dans<br />

une industrie comme la nôtre, le rôle des<br />

études est d’innover pour démultiplier<br />

l’efficacité de nos clients.<br />

Vous insistez sur la nécessité<br />

d’être à la fois innovant,<br />

souple et mondial. Vous vous<br />

revendiquez comme «Glocal»,<br />

c’est-à-dire global et local.<br />

Comment atteindre cette<br />

flexibilité ?<br />

Nous devons être proches de nos clients<br />

et comprendre ce qu’il faut mettre en<br />

place pour rationaliser et simplifier certaines<br />

tâches dans un monde en mouvement<br />

perpétuel. Nous œuvrons pour<br />

être les pionniers des nouvelles études<br />

dédiées à l’industrie du sport business.<br />

Nous sommes en quelque sorte la Tesla<br />

d’Elon Musk des études dédiées au sport<br />

business. Le monde post-pandémie a<br />

changé, mais nous avons pu saisir certaines<br />

opportunités, cela a par exemple<br />

permis à nos collaborateurs d’optimiser<br />

leur temps. Nous ne nous soucions pas<br />

de savoir si quelqu’un travaille du bureau<br />

ou de n’importe quel autre endroit dans<br />

le monde. Les analyses ne sont plus nécessairement<br />

effectuées « in house »,<br />

tout peut être fait en distanciel. Cela<br />

reste néanmoins primordial de trouver<br />

le juste milieu en continuant de satisfaire<br />

« NOUS SOMMES EN<br />

QUELQUE SORTE LA TESLA<br />

D’ELON MUSK DES ÉTUDES<br />

DÉDIÉES AU SPORT<br />

BUSINESS. »<br />

nos collaborateurs, mais pas au détriment<br />

de la qualité. En tant qu’entreprise<br />

agile, nous avons des collaborateurs<br />

multiculturels, jeunes, très juniors et très<br />

séniors aussi, très engagés et avec un<br />

degré élevé de loyauté, ce qui est capital<br />

lorsque nous travaillons sur des projets<br />

à long terme. Nous sommes physiquement<br />

sur tous les continents, fortement<br />

présents dans les principales capitales<br />

européennes, y compris Paris bien sûr.<br />

Ma vision est que nous devenions une<br />

sorte de Google expert humanisé d’analyse<br />

des médias dans le monde du sport<br />

business. Il reste encore quelques étapes<br />

à franchir pour y parvenir, mais nous<br />

sommes sereins. Comme je l’ai mentionné,<br />

nous sommes indépendants, ce<br />

qui est une rareté et je crois une force<br />

dans ce secteur, et nous en sommes<br />

fiers. Quand je repense aux 18 dernières<br />

années, c’est à peine croyable que nous<br />

ayons pu surmonter plusieurs crises et<br />

que nous soyons toujours là, toujours<br />

plus forts, plus solides et plus agiles, en<br />

ayant tout géré et développé par nousmêmes<br />

! Nous sommes extrêmement reconnaissants<br />

envers nos fidèles clients et<br />

nos précieux collaborateurs.<br />

Quels sont les prochains<br />

projets de Global MMK ?<br />

Comme évoqué précédemment, nous<br />

travaillons activement avec différents<br />

clients sur notre approche d’audience<br />

à 360 degrés (audience totale vidéo),<br />

combinant les nombreux indicateurs des<br />

différents écrans et usages. L’indicateur<br />

final obtenu est en quelques sorte<br />

le Graal, que nous fournissons déjà à la<br />

Bundesliga. D’autres clients sont d’oreset-déjà<br />

très intéressés par cette solution,<br />

dont nous pensons qu’elle a de grandes<br />

chances de devenir un standard du marché.<br />

Dans le domaine de l’informatique<br />

et de l’IA, les processeurs deviennent de<br />

plus en plus rapides et la programmation<br />

est orientée autour de ceux-ci. Nous<br />

avons des solutions durables en la matière<br />

sur lesquelles nous travaillons très<br />

étroitement avec la brillante entreprise<br />

KodeCat, afin d’exécuter plus d’analyses<br />

avec moins de puissance de calcul. Cela<br />

signifie que nous devons programmer<br />

aussi finement que les programmeurs le<br />

faisaient il y a 25 ans, qui tiraient le maximum<br />

des processeurs de l’époque. Nous<br />

verrons prochainement des innovations<br />

que nous pensions impossibles comparé<br />

à ce qui actuellement disponible sur<br />

le marché. L’industrie des études pour le<br />

sport business est en constante évolution.<br />

Le secteur innove en permanence au service<br />

des fans qui se nourrissent de l’émotion<br />

positive que génère le sport. A nous<br />

d’accompagner ce mouvement. n<br />

Pour en savoir plus : www.global-mmk.com<br />

62<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


Depuis sa création en 2005, Global<br />

MMK a développé « in-house » de<br />

nombreux outils de veille et d’analyses.<br />

Alors que son Guide TV<br />

compte parmi l’un des premiers<br />

services innovants mondial du marché,<br />

sa dernière innovation a été validée<br />

durant la Coupe du Monde de<br />

la FIFA 2022 : l’exposition et la visibilité<br />

des sponsors en temps réel.<br />

Guide TV : intentions de<br />

diffusions<br />

Le Guide TV permet aux détenteurs de droits<br />

de connaître avant même leur diffusion sur<br />

quelle chaîne et à quelle heure leurs contenus<br />

seront proposés aux téléspectateurs à travers<br />

le monde, que l’on parle de programmes en direct,<br />

de rediffusions ou de magazines dédiés.<br />

Au fil des années, l’outil a connu de nombreuses<br />

améliorations et automatisations, détectant<br />

des millions de diffusions par jour sur<br />

un total de 15.000 chaînes dans 170 pays.<br />

De plus, les clients ont désormais la possibilité<br />

de visionner directement le flux vidéo de<br />

nombreuses chaînes afin de vérifier si le programme<br />

a été diffusé comme prévu.<br />

Aujourd’hui, nombre de clients souscrivent à ce<br />

service vertueux à l’international. Parmi eux, la<br />

LFP l’utilise en listant sur le site de la Ligue 1<br />

Uber Eats les diffusions à venir, permettant par<br />

exemple aux fans brésiliens de voir où et quand<br />

le PSG de Neymar sera à l’antenne ou encore<br />

aux japonais de savoir à quelle heure la plateforme<br />

DAZN leur proposera les matchs de l’AS<br />

Monaco et de sa star locale Minamino.<br />

La fiabilité du Guide TV est redoutable, mixant des<br />

outils de « scraping » et l’expertise de ses équipes<br />

séniors pour intégration dans son immense<br />

base de données au service des clients de Global<br />

MMK, avec une grande réactivité : UNIQUE !<br />

Live Exposure : visibilité<br />

des sponsors en temps<br />

réel<br />

La Coupe du Monde de la FIFA 2022 a permis à<br />

Global MMK de tester son dernier outil en date :<br />

analyser en temps réel les sponsors visibles à<br />

l’antenne. Chaque sponsor détecté à l’écran<br />

est chronométré automatiquement et comparé<br />

avec les autres sponsors, qui sont tous affichés<br />

dans des graphiques dynamiques qui évoluent<br />

au fil du match, l’analyse se terminant au moment<br />

où l’arbitre siffle la fin du match ! Un outil<br />

redoutable d’efficacité et de fiabilité !<br />

Global MMK va en effet encore plus loin dans<br />

l’automatisation de l’analyse de visibilité.<br />

Avec le nouveau produit, qui a été entièrement<br />

développé par Global MMK, les analyses<br />

peuvent être effectuées en temps réel<br />

sans aucun problème.<br />

En plus de la durée d’exposition, le service<br />

fournit pour chaque sponsor d’autres indicateurs<br />

clé, tels que des facteurs de qualité,<br />

un score de visibilité, le nombre total d’apparitions,<br />

le pourcentage d’exclusivité (par<br />

exemple, s’il y a plusieurs sponsors à l’écran<br />

en même temps ou non), et pour aller plus<br />

loin, le pourcentage moyen de la surface de<br />

l’écran que prend chaque sponsor !<br />

D.R.<br />

Bien sûr, ce type d’analyse peut s’appliquer<br />

à tous les sports et pour une multitude<br />

d’usages, par exemple pour checker si les<br />

diffuseurs utilisent les statistiques à leur disposition<br />

et pour contrôler de potentielles violations<br />

des contrats de diffusion ou d’inserts<br />

numériques virtuels. Global MMK enregistre<br />

plus de 3.500 chaînes <strong>24</strong>h/<strong>24</strong> et 7j/7.<br />

D.R.<br />

D.R.<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

63


management<br />

Nominations<br />

Leaders<br />

2 ème semestre 2022<br />

Panorama des principaux mouvements annoncés des acteurs du sport<br />

français, réalisé en collaboration avec notre partenaire Bloch consulting.<br />

JEAN-CLAUDE BLANC<br />

Directeur Général - INEOS France<br />

Ex Paris Saint-Germain<br />

DR<br />

DR<br />

DR<br />

EDDY FERHI<br />

Directeur Marketing France - Asics<br />

Ex Asics<br />

GÉRALDINE FILIOL<br />

VP Acquisitions and Revenus -<br />

Sportall<br />

Ex Gimme Five<br />

CAROLINE FLAISSIER<br />

Directrice Générale - Fédération<br />

Française de Tennis<br />

Ex Korn Ferry<br />

DR<br />

DR<br />

DR<br />

DR<br />

FABRICE BOCQUET<br />

Directeur Général - OGC Nice<br />

Ex Portas Consulting<br />

STÉPHANE GOUDEAU<br />

Directeur Executif Club France<br />

20<strong>24</strong> - CNOSF<br />

Ex CNOSF<br />

CYRILLE JACOBSEN<br />

Directeur du Développement et des<br />

Partenariats - OC Sport<br />

Ex Freeride World Tour<br />

BEN LAMBRECHT<br />

Directeur Général - AS Monaco<br />

Ex Cercle Bruges KSV<br />

DR<br />

DR<br />

DR<br />

DR<br />

RAYMOND BAURIAUD<br />

Président - Sporsora<br />

EDOUARD DONNELLY<br />

Directeur des Opérations - JO<br />

Paris 20<strong>24</strong><br />

Ex Be Sport<br />

DR<br />

CORINNE GENSOLLEN<br />

Présidente - Intersport Group<br />

Ex Intersport Group (DG)<br />

DR<br />

DR<br />

DR<br />

DR<br />

JEAN-BAPTISTE DURIER<br />

Deputy General Manager -<br />

Paris La Défense Arena<br />

Ex Amaury Sport Organisation<br />

GRÉGORY LA MELA<br />

Directeur Commercial - Olympique de<br />

Marseille<br />

Ex GLM Sports Consulting<br />

HENRIETTE LEPAROUX<br />

Chief Marketing Officer - Le Coq Sportif<br />

Ex Ayming<br />

EMMANUELLE MALECAZE-<br />

DOUBLET<br />

Chief Executive Officer - PMU<br />

Ex PMU<br />

BENJAMIN MOREL<br />

Chief Executive Officer - LFP<br />

Ex Six Nations Rugby<br />

DR<br />

DR<br />

DR<br />

DR<br />

SOIZIC PEBEREAU<br />

VP Sponsorship and Partnership<br />

Alpine Activities - Alpine<br />

Ex JO Paris 20<strong>24</strong><br />

ANTOINE ROBIN<br />

Co-Directeur - Transat Jacques<br />

Vabres<br />

Ex Come#Together<br />

AUDREY SAURET<br />

Directrice Générale - Elan<br />

Béarnais Pau-Lacq-Orthez<br />

Ex Nantes Basket Hermine<br />

FRÉDÉRIC VASSEUR<br />

Team Principal and General<br />

Manager - Scuderia Ferrari<br />

Ex Sauber<br />

64<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


D.R.<br />

SPORT ET LUTTE CONTRE<br />

LES DISCRIMINATIONS/VIOLENCES<br />

DE GENRE<br />

En réponse à une demande sociale et professionnelle forte en matière d’égalité entre les<br />

femmes et les hommes dans le sport (plan de féminisation dans les fédérations, parité<br />

dans les instances dirigeantes, lutte contre les violences sexistes et sexuelles, mesure<br />

d’impact égalité autour des grands événements sportifs, politique budgétaire sensible au<br />

genre, etc...), l’UFR STAPS de Lyon propose une formation qui permet de lutter contre les<br />

discriminations et les violences de genre dans le sport.<br />

› OBJECTIFS<br />

Cette formation vise à outiller les<br />

acteur/trices dans la mise en place de<br />

politiques d’inclusion et de lutte contre les<br />

discriminations et les violences de genre.<br />

› PUBLICS CONCERNÉS<br />

Tout public (professionnel -les ou<br />

bénévoles) engagé dans les métiers<br />

du sport et/ou les organisations privées<br />

associatives, marchandes et publiques,<br />

évoluant dans les secteurs des Activités<br />

physiques et sportives.<br />

› SÉLECTION OU PRÉREQUIS :<br />

• Être engagé-e (bénévoles et / ou<br />

salarié-es) dans une structure sportive<br />

(ou en charge des questions spor tives<br />

dans les collectivités territoriales).<br />

• Avoir un lieu de stage en adéquation<br />

avec les objec tifs de la formation pour<br />

expérimentation et mise en œuvre des<br />

connaissances et compétences.<br />

Deux campagnes de recrutement<br />

via la plateforme e-candidat Lyon 1 :<br />

https://ecandidat.univ-lyon1.fr/<br />

Du 13 mai au 10 juillet<br />

Du 20 juillet au 17 septembre<br />

› PROGRAMME<br />

Deux temps de formation pour :<br />

• Apprendre à identifier, classifier et<br />

analyser les discriminations et violences<br />

de genre à l’oeuvre dans le mouvement<br />

sportif<br />

• Apprendre à innover et conduire<br />

le changement social de sa propre<br />

structure (mise en place d’un plan<br />

d’action et/ou de formation)<br />

› TARIFS<br />

• FC (autofinancement) : 700 €<br />

• FC financée (CPF ou tiers) : 900 €<br />

• Droits universitaires en sus : 85 €<br />

Renseignements pédagogiques et administratifs :<br />

aeulutdiscri@univ-lyon1.fr<br />

Les +<br />

de la formation<br />

› Formation courte et innovante<br />

répondant aux enjeux grandissants en<br />

matière d’égalité F/H dans le sport<br />

› Formation organisée partiellement<br />

à distance<br />

› Financement possible par le CPF<br />

› De nombreux partenaires<br />

professlonnels<br />

› Formation en llen avec le Master en<br />

études sur le Genre: EGAL’APS<br />

informations<br />

Dates : de fin septembre à fin mai<br />

Durée de la formation : 65h en 10 jours de<br />

formation (présenciel/distanciel)<br />

Effectif : 15 personnes<br />

Formation courte<br />

Lieu de formation : Campus LyonTech-la<br />

Doua (69 Villeurbanne)<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

65


TEMPS ADDITIONNEL<br />

TELMA,<br />

un lancement de marque<br />

en règle<br />

Après trois ans de recherche et développement, la marque TELMA a mis au<br />

point le TELMA 01, la seule solution certifiée conforme à la règlementation<br />

anti-dopage en cas de douleurs et d’anxiété pendant les règles. Un produit qui<br />

a pour ambition de se faire une place dans l’armoire à pharmacie de toutes les<br />

sportives. Comment cette nouvelle marque souhaite-t-elle se faire connaître ?<br />

Nous lui avons posé la question. Propos recueillis par Léa Borie<br />

<strong>Sponsoring</strong>.fr : A qui<br />

appartient la marque TELMA<br />

et quelle en a été la genèse ?<br />

TELMA : La marque TELMA appartient<br />

au laboratoire bordelais PYLAB.<br />

Elle s’inspire du grec ancien « Theleama<br />

» qui signifie la volonté. Entre<br />

blason et bouclier, son logo illustre la<br />

puissance et la protection. La marque<br />

PYLAB fait, elle, référence à la dune du<br />

Pilat, symbole cher aux co-fondateurs,<br />

un duo féminin/masculin ayant à son<br />

actif des expériences entrepreneuriales<br />

et humanitaires réussies. Les<br />

racines de PYLAB évoquent ainsi la<br />

solidité et l’adaptation contre vents et<br />

marées dont a toujours fait preuve la<br />

plus haute dune d’Europe.<br />

Quelle est la force de la<br />

solution TELMA 01 ?<br />

Dès l’adolescence, le TELMA 01 est<br />

la seule solution certifiée conforme à<br />

la règlementation anti-dopage pour<br />

apaiser les douleurs et l’anxiété pendant<br />

les règles. En aidant la sportive<br />

à retrouver l’état de forme physique<br />

et mental qu’elle connaît hors période<br />

de règles, c’est un « game changer ».<br />

Le TELMA 01 est compatible avec les<br />

recommandations médicales déconseillant<br />

à la jeune sportive d’utiliser<br />

« DÈS L’ADOLESCENCE,<br />

LE TELMA 01 EST<br />

LA SEULE SOLUTION<br />

CERTIFIÉE CONFORME À LA<br />

RÈGLEMENTATION ANTI-<br />

DOPAGE POUR APAISER À<br />

LA FOIS LES DOULEURS ET<br />

L’ANXIÉTÉ PENDANT LES<br />

RÈGLES. »<br />

un produit contenant des hormones<br />

végétales. Sa formule naturelle utilise<br />

des huiles essentielles sans phytoœstrogène,<br />

en plus de respecter un mélange<br />

de 3 huiles essentielles maximum<br />

pour que le corps en maitrise<br />

les effets bénéfiques. Conçue pour<br />

un usage externe en application locale,<br />

sa formule est testée non photo-toxique<br />

au soleil pour une utilisation<br />

en toute saison. Pour garantir un<br />

usage éco-responsable, le TELMA 01<br />

utilise des packagings recyclables en<br />

verre et du carton FSC issu de forêts<br />

durablement gérées, imprimés avec<br />

des encres biosourcées. Le TELMA 01<br />

concentre deux produits-en-un pour<br />

diviser par deux le nombre de références<br />

et de packagings associés<br />

mis sur le marché, et limiter là aussi<br />

l’impact écologique de TELMA.<br />

© Marie JONCHÈRE<br />

Quel est le réseau<br />

de prescription et de<br />

distribution du TELMA 01 ?<br />

La priorité pour le TELMA 01 est de<br />

développer sa prescription et sa dis-<br />

66<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


« LE TELMA 01 A POUR<br />

AMBITION DE FAIRE<br />

PARTIE DE LA ROUTINE<br />

DE PRÉPARATION DE<br />

LA SPORTIVE, CE DÈS<br />

L’ADOLESCENCE. »<br />

tribution en France métropolitaine<br />

et dans les DROM-COM. Médecins,<br />

préparateurs, chiropraticiens, ostéopathes,<br />

kinésithérapeutes… le<br />

staff médical et paramédical est<br />

demandeur d’une solution adaptée<br />

aux sportives : en vente libre,<br />

prête à l’emploi, efficace, naturelle<br />

sans phytoœstrogène et certifiée<br />

conforme à la règlementation anti-dopage.<br />

Cette solution est disponible<br />

à l’achat directement sur le<br />

site e-commerce de TELMA, livrée<br />

en France et dans la majorité des<br />

pays. Elle sera bientôt disponible<br />

dans certains points de vente référents<br />

dans le sport, l’aromathérapie<br />

et la santé féminine naturelle, réputés<br />

pour leur expertise produit associée<br />

à du conseil et cherchant à proposer<br />

une offre saine, performante<br />

et innovante. Grâce à sa démarche<br />

de conformité exigeante, le TELMA<br />

01 est une solution qui s’utilise, se<br />

conseille et se propose en toute sérénité.<br />

Elle devient le reflex de l’armoire<br />

à pharmacie de la sportive de<br />

haut-niveau, de la boîte à outils des<br />

personnes qui l’encadrent, et des linéaires<br />

spécialisés.<br />

Quel est le plan marketing<br />

du TELMA 01 ?<br />

Le TELMA 01 a pour ambition de faire<br />

partie de la routine de préparation de<br />

la sportive, ce dès l’adolescence, pour<br />

devenir un des garants permettant de<br />

« Faire comme prévu » même pendant les<br />

règles. Toute sportive en compétition et à<br />

haut-niveau, et toute personne qui l’accompagne,<br />

doit pouvoir savoir que cette<br />

solution certifiée anti-dopage existe.<br />

Dans cette optique, la marque TELMA est<br />

notamment devenue Top Partenaire du<br />

média Women Sports en 2023. n<br />

TELMA 01, 39,90€ TTC<br />

jusqu’à 6 mois d’utilisation<br />

www.telma-pharma.com<br />

www.sport-protect.org/telma-pylab<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

67


TEMPS ADDITIONNEL<br />

D.R.<br />

Compex<br />

entre dans la danse<br />

À travers sa gamme de stimulation musculaire, d’orthèses sportives, d’outils<br />

de thérapie par le chaud et par le froid et d’appareils d’automassage par<br />

percussions ultra performants, Compex a développé une expertise unique<br />

dans les domaines de la rééducation, du traitement de la douleur et de<br />

l’entraînement sportif. Par Philippe Leti<br />

Depuis plus de 35 ans, la marque<br />

d’origine suisse appartenant au<br />

groupe international ENOVIS, qui<br />

compte 280 salariés en France<br />

(basée près de Bayonne), est<br />

devenue un allié incontournable des professionnels<br />

de la santé et des sportifs<br />

(le biathlète Emilien Jacquelin, la triathlète<br />

Manon Genêt, le marathonien Yohan<br />

Durand...). Mais pas seulement. Son expertise<br />

est également sollicitée par des<br />

D.R.<br />

danseurs professionnels dont les muscles<br />

nécessitent la même attention, tant<br />

en matière de prévention des blessures<br />

que de réparation. C’est le sens de l’association<br />

originale entre la marque et le<br />

Malandain Ballet Biarritz.<br />

« Les danseurs sont des athlètes à part<br />

entière, mais la recherche artistique inhérente<br />

à leur activité prend souvent le<br />

pas sur les notions de prévention et de<br />

récupération, explique Jean-Baptiste<br />

Colombié, kinésithérapeute, préparateur<br />

physique et coordinateur de l’équipe médicale<br />

Malandain Ballet Biarritz. Grâce à<br />

Compex et notamment aux Tapes, nous<br />

avons pu mettre en place des protocoles<br />

adaptés à chaque danseur pour limiter<br />

les risques de blessure, même hypo<br />

traumatiques. Étant en tournée régulièrement,<br />

nous avions également besoin de<br />

solutions adaptées, à l’image du pisto-<br />

68<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

68


La danse<br />

entre à l’Académie<br />

des beaux-arts<br />

Élu en avril 2019, Thierry Malandain,<br />

pour cause de restrictions sanitaires,<br />

n’a pu revêtir l’habit vert et prendre<br />

possession de son épée avant le<br />

printemps dernier. Il a été installé au<br />

siège n°1 de la section Chorégraphie de<br />

l’Académie des beaux-arts, créée par<br />

le président de la République en 2018<br />

seulement. C’est donc une première.<br />

Maurice Béjart y entra, mais en tant<br />

que membre libre.<br />

rapprochés de ces athlètes, se rappelle<br />

Caroline Dupouy, Directrice Marketing et<br />

Communication Compex. Nous connaissions<br />

peu le travail artistique mais nous<br />

pressentions le volume conséquent<br />

d’entraînement derrière leur pratique<br />

physique.<br />

« LES DANSEURS SONT DES<br />

ATHLÈTES À PART ENTIÈRE,<br />

MAIS LA RECHERCHE<br />

ARTISTIQUE INHÉRENTE<br />

À LEUR ACTIVITÉ PREND<br />

SOUVENT LE PAS SUR LES<br />

NOTIONS DE PRÉVENTION ET<br />

DE RÉCUPÉRATION. »<br />

D.R.<br />

let d’automassage qui détend les muscles<br />

après un spectacle ou des bottes<br />

de compression qui allègent les jambes<br />

après les voyages. Tous ces appareils<br />

accompagnent la troupe au quotidien. »<br />

Fondé par Thierry Malandain, le Ballet<br />

Malandain Biarritz est une troupe d’interprètes<br />

(22 danseurs) qui fait le pont<br />

entre une vision classique de la danse et<br />

une approche plus contemporaine, résolument<br />

moderne. Parmi ses créations les<br />

plus connues : des réinterprétations de<br />

Roméo et Juliette, Cendrillon, Casse Noisette<br />

ou l’Après-midi d’un faune, ou de<br />

pures créations telles que Magnifique,<br />

Une Dernière chanson, Estro ou encore<br />

Lucifer.<br />

« Lorsque le Ballet Malandain nous a sollicité<br />

pour un partenariat, c’est avec intérêt<br />

et curiosité que nous nous sommes<br />

Ce sont des sportifs de très haut niveau<br />

hors du commun, qui enchaînent échauffements,<br />

répétitions et représentations<br />

quasiment toute l’année, avec peu de repos.<br />

Des sportifs sujets à des blessures<br />

aussi, mais avec un staff médical à leur<br />

écoute, toujours là pour les prévenir ou les<br />

soulager rapidement afin de revenir sur<br />

scène sans déséquilibrer le show. Le ballet<br />

fonctionne comme une équipe, mais<br />

sans remplaçant ! Nous apportons désormais<br />

au Ballet Malandain notre éventail de<br />

solutions de préparation et de récupération<br />

pour leur permettre de toujours être<br />

au top de leur performance. ». ■<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

69


TEMPS ADDITIONNEL<br />

Le virage vert<br />

imposé aux<br />

articles de sport<br />

21 ans après les premier pas effectués avec le recyclage<br />

des emballages ménagers (1992), la mise en place de<br />

filières à Responsabilité élargie du producteur (REP)<br />

prend de l’ampleur en France avec la loi anti-gaspillage<br />

pour une économie circulaire (dite loi « AGEC »).<br />

Les articles de sport et de loisirs sont désormais<br />

concernés avec un éco-organisme, Ecologic, chargé de<br />

l’élaboration des réseaux de collecte, tri et traitement,<br />

financés par le prélèvement d’une écocontribution sur<br />

les produits mis sur le marché. Par Emmanuel Frattali<br />

« DÈS<br />

LE T<br />

LA S<br />

CERTIFIÉ<br />

RÈGLE<br />

DOPAGE<br />

LA FOIS<br />

L’ANXIÉ<br />

est un éco-organisme<br />

à but non lucratif,<br />

agréé par les pouvoirs<br />

publics, explique Quentin<br />

Bellet, Responsable «Ecologic<br />

affaires publiques. Nous sommes chargés<br />

de mettre en place, développer et<br />

piloter des filières de réparation, réemploi<br />

et de recyclage de produits usagés<br />

ou en fin de vie. Un producteur a la possibilité<br />

de se tourner auprès de structures<br />

comme la nôtre pour prendre en<br />

charge sa Responsabilité élargie du<br />

producteur (REP) et mettre en place<br />

des dispositifs de collecte, de réemploi,<br />

de réparation et de recyclage de ses<br />

produits. Les obligations sont mutualisées<br />

et nous recyclons des tonnes de<br />

produits pour l’ensemble des metteurs<br />

sur le marché, pour la filière des Articles<br />

de Sport et de Loisirs. » Ecologic<br />

compte 278 adhérents à ce stade. La<br />

création de nouvelles filières, après les<br />

emballages ménagers, l’habillement et<br />

les chaussures, les équipements électriques<br />

et électroniques, les bateaux de<br />

plaisance, ou encore les médicaments<br />

non utilisés, vise à réduire l’impact environnemental<br />

des produits en transférant<br />

le coût de la gestion des déchets<br />

vers les producteurs et/ou distributeurs.<br />

« L’idée est de sortir des produits de la<br />

poubelle d’ordures ménagères pour<br />

mieux les valoriser à travers la réparation,<br />

du réemploi ou du recyclage »,<br />

précise Quentin Bellet. Les producteurs<br />

et importateurs d’articles de sport sont<br />

juridiquement responsables de la fin<br />

de vie des produits qu’ils mettent sur le<br />

marché selon le principe du « pollueur/<br />

payeur ». Une « éco-participation » ou<br />

« éco-contribution » est appliquée sur<br />

chaque produit pour financer la filière.<br />

Son montant est déterminé par un<br />

barème fixé par l’éco-organisme : il varie<br />

en fonction du coût de traitements<br />

du déchet.<br />

S’agissant des articles de sport et de loisirs<br />

(hors textile), mais aussi des jouets<br />

et jeux, du bricolage et du jardinage,<br />

les magasins d’une surface d’au moins<br />

400 m 2 doivent accepter la collecte<br />

de tous les produits sans obligation<br />

d’achat, ceux d’une surface comprise<br />

entre 200 et 400 m 2 procédant à la récupération<br />

si elle s’accompagne d’une<br />

vente. La montée en puissance de ces<br />

nouvelles filières sera progressive. Pour<br />

les articles de sport et de loisirs, le taux<br />

de collecte doit ainsi passer, entre 20<strong>24</strong><br />

et 2027, de 20 % à 25 % pour le cycle et<br />

de 25 % à 35 % pour les autres produits.<br />

Ecologic, déjà impliqué - depuis 2006<br />

- dans la gestion des déchets des équipements<br />

électriques et électroniques,<br />

© FFT<br />

« Balles Jaunes »,<br />

l’opération à imiter<br />

Depuis 2009, la Fédération française<br />

de tennis (FFT) conduit l’opération<br />

« Balle Jaune ». Elle permet de recycler<br />

les balles de tennis usagées pour les<br />

transformer en sols sportifs. Tout au<br />

long de l’année, les balles sont déposées<br />

par les pratiquants dans les cartons<br />

installés dans les clubs. Elles sont<br />

ensuite acheminées jusqu’aux centres de<br />

collecte de chaque ligue. Grâce à cette<br />

initiative, 13,1 millions de balles usagées<br />

ont été recyclées et 44 sols sportifs ont<br />

été réalisés à ce jour et offerts à des<br />

structures à vocation sociale et solidaire,<br />

comme des centres de rééducation, des<br />

instituts médico-éducatifs, des instituts<br />

d’éducation motrice et des hôpitaux pour<br />

enfants. C’est désormais sous l’égide de<br />

l’éco-organisme Ecologic que l’opération<br />

« Balle Jaune » se poursuit.<br />

70<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


L’ADOLESCENCE,<br />

ELMA 01 EST<br />

EULE SOLUTION<br />

E CONFORME À LA<br />

MENTATION ANTI-<br />

POUR APAISER À<br />

LES DOULEURS ET<br />

TÉ PENDANT LES<br />

RÈGLES. »<br />

LES ARTICLES<br />

CONCERNÉS<br />

PAR L’OBLIGATION<br />

DE RECYCLAGE<br />

© Ecologic<br />

© Ecologic<br />

CYCLES ET MOBILITÉS<br />

• Vélo, trottinette, skate, rollers (pneus et<br />

pièces détachées sont inclus)<br />

• Protection et accessoires du vélo et du<br />

cycliste : casque, genouillères, coudières,<br />

pompe…<br />

table sur 1.500 points de collecte d’ici<br />

à décembre 2023. La participation des<br />

enseignes telles que Decathlon, Intersport<br />

, Sport 2000 ou encore Go Sport,<br />

est cruciale puisqu’il s’agit de permettre<br />

aux consommateurs d’apporter les produits<br />

dont ils veulent se séparer. Ecologic<br />

mise également sur la collecte dans<br />

les clubs et les lieux de pratique.<br />

La mise en place de cette nouvelle filière<br />

est un challenge : il faut trouver<br />

l’espace de poser des bornes de collecte,<br />

communiquer le bon geste de<br />

tri, coordonner la massification des<br />

déchets sur des centres de regroupement.<br />

« Le gisement estimé de produits<br />

sur le marché de l’équipement de<br />

sport et loisirs par an est estimé entre<br />

100.000 et 150.000 tonnes, ce qui est<br />

assez significatif », précise Quentin<br />

Bellet. Créer un réseau de collecte implique<br />

aussi des tierces parties. Pour ce<br />

faire, des appels d’offres sont en cours,<br />

les éco-organismes étant des intermédiaires<br />

entre les « metteurs en marché »<br />

(distributeurs et fabricants) et les opérateurs<br />

sur le terrain pour la collecte, le<br />

tri et le traitement. Les acteurs de l’économie<br />

sociale et solidaire (ESS) sont<br />

également partie prenante - les filières<br />

REP comportent un volet réemploi/réparation<br />

avec notamment un fonds afin<br />

de développer la notion de seconde<br />

vie des produits. « Il y a une logique à<br />

éviter, l’extraction de ressources naturelles<br />

à éviter de surconsommer des<br />

produits, donc à agir sur leur durabilité,<br />

insiste le responsable d’Ecologic. Dans<br />

la filière sport, plusieurs marques travaillent<br />

dès l’origine sur la durabilité de<br />

leurs produits. Le fait est qu’aujourd’hui,<br />

le monde du sport est intéressé par<br />

ces questions d’environnement et de<br />

changement climatique, sans doute<br />

plus que d’autres secteurs d’activité. »<br />

C’est l’autre chantier pour les éco-organismes<br />

: accentuer le réemploi et la réparabilité<br />

des produits. « C’est très important<br />

d’agir avec les fabricants pour<br />

aller vers plus d’écoconception. » Une<br />

équipe d’Ecologic est dédié à la Recherche<br />

et au Développement.<br />

L’information du consommateur est<br />

essentielle pour le sensibiliser à cette<br />

nouvelle approche. des articles dédiés<br />

exclusivement au sport. Pour toucher<br />

le grand public, Ecologic travaille avec<br />

et accompagne de nombreux acteurs<br />

comme les collectivités locales, les fédérations<br />

sportives, les marques ou encore<br />

la distribution, partout en France<br />

et sur tous les univers sportifs : fitness,<br />

mobilité douce, pêche et chasse, nautisme,<br />

outdoor, camping, golf... n<br />

SPORTS ET LOISIRS NAUTIQUES<br />

• Plongée, snorkeling, natation (palmes, tuba,<br />

masque et lunette de piscine, combinaison…)<br />

• Pêche (Canne, fil de pêche, hameçon…)<br />

• Planche de surf, bodyboard, paddle, kayak, ski<br />

nautique, planche à voile…<br />

SPORTS DE GLISSE (MONTAGNE)<br />

• Skis, bâtons et chaussures de ski, patins à<br />

glace, luge…<br />

LOISIRS EXTÉRIEURS<br />

• Matériel de camping, arc et flèches,<br />

trampoline, boules de pétanque, piolets<br />

d’escalade<br />

ÉQUITATION<br />

• Bombe, selle, cravache, mors…<br />

SPORTS DE RAQUETTE<br />

• Raquette, balle, ballon, table de ping pong…<br />

SPORTS DE BALLON<br />

• Basketball, football, handball, Rugby…<br />

EPI/ PROTECTIONS<br />

• Casque, corde, mousqueton…<br />

SPORTS FITNESS, MUSCULATION<br />

• Tapis de fitness, haltère, appareil de<br />

musculation non électrique…<br />

CHASSE & TIR<br />

• Cartouche de chasse et tir sportif, cible,<br />

cartouchière, casque anti bruit, gibecière,<br />

bottes de chasse…<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023<br />

71


INTERNATIONAL<br />

TRIBUNE<br />

« À l’AIMF,<br />

le sport est notre<br />

compagnon »<br />

Par Pierre Baillet,<br />

Secrétaire permanent de l’Association Internationale<br />

des Maires francophones (AIMF)<br />

Une organisation de villes<br />

qui n’inclurait pas le sport<br />

dans sa stratégie serait<br />

une institution nationale<br />

ou internationale<br />

particulièrement<br />

défaillante.<br />

Internationale des<br />

Maires Francophones, depuis sa<br />

création il y a plus de 40 ans, a<br />

toujours considéré que le sport<br />

L’Association<br />

était un élément moteur du développement<br />

et de la cohésion sociale<br />

urbaine. Il est un élément important dans<br />

la gouvernance locale. L’AIMF a donc souvent<br />

financé des équipements sportifs au<br />

nom du corpus de valeurs qu’elle porte.<br />

Les droits fondamentaux de l’Homme,<br />

la vie, la liberté, la sureté, mais aussi le<br />

respect des différences que celles-ci<br />

soient sociales, de genre ou culturelles.<br />

Apprendre à faire ensemble, développer<br />

l’esprit d’appartenance. Le sport est un<br />

vecteur de diffusion de ces messages de<br />

mieux vivre ensemble en harmonie. Cela<br />

s’est traduit par le financement d’équipements<br />

publics dans les quartiers. C’est la<br />

raison pour laquelle a été créée une commission<br />

permanente sur le sport pilotée<br />

par Lausanne (Suisse), capitale de l’olympisme.<br />

C’est aussi dans cet esprit qu’a été<br />

mis en ligne le site internet Sport et Ville,<br />

www.sportetville.org, lequel raconte une<br />

actualité de collectivités locales, collectivités<br />

qui, souvent, ne seraient pas connues<br />

dans l’actualité internationale sans cette<br />

plateforme. Les opérations financées par<br />

l’AIMF sont très diverses. Elles vont du<br />

Skate Park de Dakar (Sénégal) avec sa<br />

Maison des cultures urbaines, à la promotion<br />

du sport-santé. C’est le cas au Rwanda<br />

et au Burundi avec l’appui d’ONG. Je<br />

pense à la valorisation des sports urbains<br />

« LES EXEMPLES DU<br />

LIEN ENTRE SPORT ET<br />

MARKETING TERRITORIAL<br />

SONT TRÈS NOMBREUX. »<br />

et, à cet égard, la prochaine Assemblée<br />

générale de l’AIMF se tiendra à Cotonou<br />

(Bénin) avec le thème des cultures urbaines,<br />

cultures dans lesquelles le sport<br />

a toute sa place.<br />

Le sport structure la ville. Avec ses valeurs,<br />

avec son impact social. C’est bien pour<br />

cela que Paris organise les JO 20<strong>24</strong> en en<br />

faisant des Jeux économiquement et socialement<br />

responsables. La ville de Paris<br />

s’est associée au Yunus Centre et à l’association<br />

« Les Canaux » qui soutient les<br />

acteurs des économies solidaires et innovantes.<br />

Cet exemple montre, qu’une ville,<br />

dans le cadre d’une manifestation de portée<br />

mondiale, donne à cette manifestation<br />

un sens, un optimisme, un changement<br />

dans son urbanisme. Le sport nous amène<br />

donc bien au-delà de la mise à disposi-<br />

D.R.<br />

72<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023


tion d’équipements. Avec lui, nous parlons<br />

de la construction de la ville, de son<br />

urbanisme, de son image. Les exemples<br />

du lien entre sport et marketing territorial<br />

sont très nombreux. Paris et ses JO, La<br />

Rochelle (Charente-Maritime) et son port<br />

de plaisance, Oran (Algérie) et ses Jeux<br />

méditerranéens, Kinshasa (RD Congo)<br />

et ses futurs Jeux de la Francophonie,<br />

Lausanne avec sa vocation de capitale<br />

de l’olympisme, Saint-Malo (Ille-et-<br />

Vilaine) et le Vendée Globe, Orléans<br />

(Loiret) et son CO’Met qui la place en<br />

capacité d’accueillir simultanément des<br />

rendez-vous sportifs mais aussi culturels<br />

de grande ampleur, en garantissant des<br />

conditions de confort, d’accès et d’interaction<br />

entre les espaces grâce à des<br />

technologies de pointe.<br />

ville autrement et de circuler le long de<br />

zones vertes aménagées. Ce qu’a réalisé<br />

Phnom Penh (Cambodge) dans son<br />

centre-ville lequel devient un vaste espace<br />

ou chaque dimanche chacune et chacun<br />

vient participer à un sport de son choix.<br />

C’est ce que fait deux dimanches par mois<br />

Kigali (Rwanda) en libérant le centreville<br />

de toute circulation. Ce sont ces<br />

D.R.<br />

expressions que l’AIMF a porté à Tunis<br />

(Tunisie) qui chaque fin de semaine libère<br />

l’espace de l’avenue Bourguiba de toute<br />

circulation motorisée. Pour un urbanisme<br />

qui prenne en compte l’essor de l’activité<br />

physique dans la ville, l’implication des<br />

territoires est essentielle. La libération<br />

d’espaces publics pour en faire des espaces<br />

ouverts, libre d’accès, permet de<br />

créer des lieux où la pratique du sport<br />

s’exerce de façon ludique.<br />

Dans ce contexte, on ne peut passer sous<br />

silence la révolution générée par l’utilisation<br />

grandissante des vélos. Cette pratique<br />

irrigue aussi l’Afrique, notamment<br />

l’Afrique du Nord, portée par des associations<br />

citoyennes, mais aussi son développement<br />

qui se généralise dans notre<br />

réseau. Citons Grenoble (Isère) avec ses<br />

320 km de pistes cyclables et ses 40 km<br />

de liaisons cyclables avec les communes<br />

environnantes. Comme Paris et tant<br />

d’autres villes de l’espace francophone,<br />

Grenoble participe au développement<br />

des mobilités douce, à la transformation<br />

de l’espace public mais aussi à la lutte<br />

contre les risques cardio-vasculaires.<br />

L’AIMF n’est pas un acteur spectateur<br />

de ce changement dans la construction<br />

de la ville. Sa stratégie n’est pas opportuniste<br />

car nous sommes dans la bataille<br />

très actuelle des valeurs humanistes<br />

avec la valorisation des espaces publics,<br />

dans l’ensemble de son réseau, de<br />

Phnom Penh à Paris en passant par<br />

Brazzaville (Congo), Dakar, Tunis et Abidjan<br />

(Côte d’Ivoire). Dans cette démarche,<br />

le sport est notre compagnon. Nous cheminons<br />

ensemble. L’urbanisme et le sport<br />

se renforcent l’un l’autre, dans un compagnonnage<br />

qui se veut moteur du changement.<br />

n<br />

Le sport est devenu un élément structurant<br />

de l’urbanisme contemporain. L’Eurométropole<br />

de Strasbourg (Bas-Rhin)<br />

avec son concept de Vitaboucle et ses<br />

circuits de 29 km de parcours balisés,<br />

étendu à 15 communes ce qui représente<br />

un total de 200 km de parcours répartis<br />

en 25 équipements. Des équipements<br />

qui permettent aux habitants de vivre la<br />

D.R.<br />

Le Skate Park de Dakar (Sénégal)<br />

sponsoring.fr - HORS SÉRIE [ N°<strong>24</strong> ] - HIVER 2022-2023 73


égie<br />

Vous souhaitez communiquer<br />

dans l’un des médias<br />

de notre groupe ?<br />

© Géraldine Aresteanu<br />

Pôle SPORT<br />

Pôle SPONSORING<br />

Pôle WOMEN<br />

Pôle PRO<br />

www.sport.fr<br />

e.sport.fr<br />

buzz.sport.fr<br />

pro.sport.fr<br />

www.sponsoring.fr<br />

pro.sport.fr/la-lettre-du-sport<br />

pro.sport.fr/la-lettre-de-leconomie-du-sport<br />

pro.sport.fr/lofficiel-juridique-du-sport<br />

www.womensports.fr<br />

africa.womensports.fr<br />

Publicité, éditorial, brand content, articles sponsorisés, communiqués de presse...<br />

Nous trouverons la formule adaptée à votre budget pour communiquer auprès de votre public-cible, parmi nos 30 millions de lecteurs.<br />

regie@sport.fr | www.sport.fr/regie


Arabie Saoudite

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!