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2023 AGIR en soutien du peuple birman

2 ans après le coup d'Etat militaire, le soutien au peuple birman doit d'amplifier. Il en va de la vie et de l'avenir de tout un peuple, il en va des valeurs démocratique

2 ans après le coup d'Etat militaire, le soutien au peuple birman doit d'amplifier. Il en va de la vie et de l'avenir de tout un peuple, il en va des valeurs démocratique

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2 0 2 3 | A G I R E N S O U T I E N D U P E U P L E B I R M A N

A G I R F A C E À L A P E I N E D E M O R T E T

A U X E X É C U T I O N S C A P I T A L E S

préambule du texte. Finalement,

cette question vis-à-vis de la junte.

Dans un second temps, on peut

constater que les déclarations

publiques sont peu fréquentes. Le

nombre de condamnés à mort a

augmenté depuis plus de 6 mois et

les chiffres sont parcellaires. Il y a

peut-être eu des exécutions dont on

n'a pas connaissance et il y en a

peut-être qui sont prévues sans

qu’on le sache.

Que peut-on donc faire pour agir

concrètement contre la peine de

mort et la reprise des exécutions ?

L’ACAT France demande à ce que

les peines de mort déjà prononcées

soient commuées, à suspendre tout

projet d'exécution à venir en

Birmanie et à instaurer un moratoire

sur la peine de mort. Et il y a aussi

un appel sur le plus long terme en

vue de son abolition définitive en

Birmanie. La situation illustre bien

ce besoin : les 30 ans sans aucune

exécution n’ont pas empêché la

junte de reprendre les exécutions

l'année dernière. Dans l'immédiat,

l’ACAT France recommande que les

institutions internationales, l’ASEAN,

l'UE et la France appellent

clairement et fermement à un

moratoire sur les exécutions à venir.

Nous recommandons par ailleurs

que le moratoire sur les exécutions

soit une des conditions du maintien

de la Birmanie en tant que pays

membre de l'ASEAN.

Plusieurs fois ce matin, ont été

mentionnés la nécessité de faire

pression et front commun. Nous

appelons également ceux qui sont

dans la salle à faire pression. Il existe

des possibilités d’action : écrire à

vos députés, par exemple, signer

des pétitions, envoyer des courriers.

peuvent éventuellement mettre ce

sujet dans l'agenda politique et faire

pression pour demander et obtenir

ce moratoire.

En conclusion, on voit que

l'abolition de la peine de mort - qui

est une violence extrême - n'est

jamais complètement acquise. La

Birmanie n'est pas le seul pays dans

lequel un moratoire a été observé

depuis plusieurs années et les

exécutions ont repris. On a vu

l'exemple du Bélarus, du Japon ou

des Émirats Arabes Unis. L’abolition

n'est jamais acquise, bien que l’on

n’en soit pas encore là en Birmanie.

Mais plus le cadre juridique est

formel, plus l'État est placé face à

ses engagements. Il faut franchir le

pas en Birmanie, mettre fin à

l'impunité de la junte et cela

commence par un moratoire. La

situation en Birmanie est un drame

aussi du point de vue des

exécutions. C'est aussi pour ça que

des conférences comme celles-ci

sont importantes.

Je vous remercie.

Diane Fogelman, Responsable Programmes & Plaidoyer Asie, ACAT-France

P L A I D O Y E R D E L A S O C I É T É C I V I L E P O U R L A B I R M A N I E

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