Manifeste du Schéma de Développement Communal

Manifeste
Synthèse des grandes ambitions retenues par le Collège
pour l’élaboration du « Projet de territoire »

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Introduction
Nous traversons actuellement une
période de turbulences, et de nouveaux
enjeux apparaissent aujourd’hui, appelant
de nouveaux principes pour le
développement et l’aménagement de
notre territoire.
Ces dernières années, nous avons
réalisé de grands travaux en vue d’aménager
la ville (la mise en œuvre d’un
axe Guillemins-Médiacité, le déploiement
du tram, la construction de grands
équipements culturels, ou encore
l’aménagement du centre-ville et de
Coronmeuse ). Les efforts entrepris se
concrétisent désormais.
Mais notre ville est aujourd’hui confrontée
à des problématiques, à la fois environnementales,
économiques et sociétales.
En quelques mois, nous avons connu
les difficultés liées à la pandémie, des
inondations dévastatrices et maintenant
une crise énergétique et économique
majeure.
Ici comme ailleurs, nous entrons dans
une nouvelle séquence pour les villes,
dans laquelle les enjeux sociaux, climatiques
et de gestion de ressources nous
imposent de changer de regard : il nous
faut trouver des solutions nouvelles et
renouveler les modèles d’aménagement.
C’est un défi immense pour les acteurs
locaux, car c’est là où nous vivons que
nous réussirons à trouver les conditions
pour bien vivre à l’avenir.
Nous avons lancé le Plan climat, le
Plan canopée et l’actualisation de
notre Plan de mobilité. En mars 2020,
une grande consultation internationale
a été également initiée. Trois équipes
expérimentées nous ont ainsi accompagné
pendant plus de deux ans pour
mener une réflexion d’avenir pour notre
territoire :
• l’équipe pilotée par l’agence Michel
Desvigne Paysage ;
• l’équipe pilotée par l’agence
Baumans-Deffet ;
• l’équipe pilotée par les agences l’AUC
et Bas Smets.
Leurs approches, complémentaires,
nous ont permis d’explorer de nouvelles
pistes, de confirmer des intuitions, de
nous forger des convictions ; à partir des
forces et des valeurs existantes de notre
territoire, et en considérant aussi le rôle
de la ville-centre, cœur d’une grande
agglomération, animée par des acteurs
majeurs (Université, Hôpitaux, secteurs
culturel, touristique, d’enseignement,
etc.) et les tissus associatif, citoyen et
économique.
Les réflexions menées par les trois
équipes dessinent une vision unitaire et
cohérente qui nous servira de socle pour
l’écriture de notre « Projet de territoire »
dans les mois à venir.
Le travail à plusieurs échelles, en considérant
la ville dans son ensemble tout en
abordant de manière plus précise quelques
secteurs en mutation détermine une
nouvelle organisation du territoire. Cette
nouvelle structure territoriale se construit
à partir de la géographie singulière de
notre ville (pentes, vallées, plateaux) et
se structure autour du non-bâti à préserver
(continuités écologiques ; terrils et
espaces boisés, terres agricoles). Autour
de cette géographie, viennent s’emboiter
friches et infrastructures, tissus
résidentiels, espaces productifs, grands
équipements et services de proximité
pour constituer un nouveau cadre de vie
pour Liège et ses habitants.

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Le manifeste
mode d’emploi
Comment lire
chacune des
ambitions ?
À travers ce document, nous avons sélectionné
les sujets majeurs et les virages
qui nous semblent pouvoir constituer les
grandes orientations de notre « Projet de
territoire ».
Neuf ambitions sont ainsi proposées
et définies dans le présent document,
que nous avons appelé « Manifeste ».
Issu d’un dialogue politique, ce manifeste
pose un cadre d’action ; une vision
volontaire et positive que nous souhaitons
également diffuser, partager et
prolonger dans les communes voisines.
Une ambition affirmée en
terme de planification
Une déclinaison chiffrée quand
c’est possible
Un schéma illustratif
1. La préservation de nos terres
boisées, naturelles et agricoles
2000 hectares de nature dont la moitié qui reste à
protéger de l’urbanisation
@Matthieu Litt
Une explication : quoi et pourquoi ?
Chaque année, 6 hectares sont consommés par l’urbanisation,
en particulier sur les plateaux et dans les
coteaux. Ces transformations sont quasi irréversibles.
À travers notre Projet de territoire, nous voulons
protéger les terrains naturels, boisés et agricoles afin
de conserver la qualité paysagère et la capacité nourricière
de notre territoire. La nature structure la ville et
la rend plus habitable.

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Liège, ville fertile
1. La préservation de nos terres boisées, naturelles et agricoles
2. La création d’une chaîne de parcs à l’échelle de la ville
3. La transformation de l’existant : un urbanisme de la ressource
Liège, ville des courtes distances
4. L’intensification urbaine autour des pôles de mobilité
5. L’aménagement de liaisons « haut-bas », entre vallées et plateaux
6. La mise en place d’un maillage d’espaces publics de proximité
Liège, ville fleuve
7. Le développement de l’offre nouvelle dans les vallées
8. La réappropriation des berges du fleuve et des rivières
9. La désimperméabilisation et la renaturation de notre sol

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Des secteurs d’application
1. Bressoux-Droixhe, Meuse aval
2. Sclessin-Val Benoît, Meuse amont
3. Longdoz-Angleur-Chênée, Diagonale sud

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Ce qui est commun à plusieurs équipes et que nous voulons porter
Liège,
ville fertile
Alors que les exercices de planification
traditionnels visent avant tout à déterminer
les futures zones de développement
et les espaces privilégiés de l’aménagement,
nous faisons le choix d’inverser le
regard, en désignant en premier ce que
qu’il faut à tout prix préserver.
Ménager ne signifie pas ne rien faire,
au contraire ! Ces sols subissent des
pressions. Il nous faudra protéger les
ressources, investir là où c’est nécessaire,
mais aussi réparer les sols
(friches, terrils, poches agricoles) qui
ont été malmenés.
Nous voulons (a)ménager la ville fertile :
- parce que Liège a la chance de disposer
d’une trame d’espaces non bâtis
importante, d’espaces verts de proximité
et de la présence de la Meuse et de ses
affluents ;
- parce que c’est pour nous une condition
sine qua none de l’attractivité, de la qualité
de vie et de la résilience de notre ville.

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@Matthieu Litt
1. La préservation de nos terres
boisées, naturelles et agricoles
2000 hectares de nature dont la moitié qui reste
à protéger de l’urbanisation
2. La création d’une chaîne de parcs
à l’échelle de la ville
Un espace vert de qualité accessible à 100% des
habitants
3. La transformation de l’existant :
un urbanisme de la ressource
Adopter le réflexe « priorité à la rénovation » en
amplifiant la création de l’offre nouvelle dans du
bâti existant.
Chaque année, 6 hectares sont consommés par l’urbanisation,
en particulier sur les plateaux et dans les
coteaux. Ces transformations sont quasi irréversibles.
À travers notre Projet de territoire, nous voulons
protéger les terrains naturels, boisés et agricoles afin
de conserver la qualité paysagère et la capacité nourricière
de notre territoire. La nature structure la ville et
la rend plus habitable.
Coteaux, terrils, friches, parcs isolés et infrastructures
routières : 80% de la ville est constituée d’espaces non
bâtis, et pour une grande part peu utilisés ou inaccessibles.
Nous souhaitons reconquérir ces espaces, les
rendre accessibles, pouvoir les traverser et les relier
entre eux par des cheminements pour modes doux de
qualité, afin de constituer une chaîne de parcs s’étendant
à la fois sur les plateaux et dans la vallée.
Notre territoire comporte une part importante d’espaces
mutables (halles industrielles, ateliers,
commerces, friches) représentant un potentiel de
600 ha dans la vallée. Nous souhaitons changer le
regard sur ces espaces et envisager tout leur potentiel
dans une optique de sobriété vis-à-vis des ressources
et de valorisation de notre héritage patrimonial.
A travers un « urbanisme des ressources », nous
souhaitons modifier les pratiques, reconstruire la ville
sur la ville et hybrider les fonctions dans ces lieux.

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Ce qui est commun à plusieurs équipes et que nous voulons porter
Liège, ville des
courtes distances
Une fois le capital non-bâti préservé,
il s’agit de mettre en projet ce qui doit
l’être, car nous avons le souhait de
produire 15 000 nouveaux logements
d’ici 2035 et de conforter notre rôle de
moteur économique de la Wallonie.
Les propositions des équipes nous
aident à affirmer des partis-pris en ce sens.
- parce que densifier la ville existante
nécessite de rendre la ville désirable
pour les nouveaux habitants, les entreprises
et les usagers.
Cela passe par l’identification des lieux à
intensifier et par un travail sur le maillage
et la convivialité des espaces publics.
Nous voulons faire de Liège une ville
des proximités :
- parce que l’offre nouvelle ne doit
pas être développée partout, mais
dans les espaces capables, déjà urbanisés
et bien connectés ;

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4. L’intensification urbaine autour
des pôles de mobilité
10 lieux retravaillés en veillant à la diversité des
activités, à la qualité des espaces publics et des
logements créés
5. L’aménagement de « liaisons
haut-bas », entre vallées et plateaux
13 transverses qualitatives, à haute valeur paysagère
6. La mise en place d’un maillage
d’espaces publics de proximité
une place, un parc, un square tous les 500m
Notre ville dispose d’un bon maillage en
transport collectif, qui va être encore amplifié dans
les années à venir (tram, busway). Cependant, les
arrêts sur ces lignes ne sont pas encore denses
en services et en activités.
Nous souhaitons activer ces lieux carrefours,
bien desservis, pour développer des quartiers plus
mixtes et où le logement et les activités économiques
prendront place dans des espaces riches
en services du quotidien.
Notre ville est fragmentée par sa géographie.
Certains quartiers sont isolés et la mobilité active
est rendue compliquée par des effets frontières
(pentes, ponts, voies rapides, etc.). Nous
voulons des axes renforcés pour relier les vallées
aux plateaux. Sur ces « liaisons haut-bas », une
attention forte sera portée à la qualité paysagère,
à la qualité de cheminement, à la variété des modes
de déplacement, à l’intensité des services et à la
renaturation.
Tous les quartiers de Liège ne disposent pas d’une
place identitaire ou d’un espace vert de qualité. Certains
équipements de détente et de jeux pour les enfants sont
vieillissants ou ne répondent plus aux attentes. Nous
voulons investir massivement dans l’espace public et créer
des micro-centralités locales comme lieux de rencontres
apaisés au sein de tous les quartiers. À travers ce maillage
d’espaces publics de qualité, nous souhaitons
diffuser les caractéristiques d’un cadre de vie revalorisé,
et distribuer de manière plus équitable les qualités
urbaines sur le territoire.

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Ce qui est commun à plusieurs équipes et que nous voulons porter
Liège,
ville fleuve
Liège s’est construite autour de la Meuse
et de ses affluents, l’Ourthe et la Vesdre.
Aujourd’hui, les berges sont encombrées
d’axes routiers qui établissent un
rapport brutal à l’eau (comme le long de la
Dérivation par exemple). L’omniprésence
de la voiture appauvrit la diversité des
ambiances fluviales.
Nous voulons repenser une cohabitation
de la ville avec l’eau, capable de générer
des lieux et des espaces de qualité, et
d’offrir un confort d’usage et un cadre de
vie qualitatif pour les habitants, les entreprises
et les usagers de la ville.
Nous voulons tourner la ville vers son
fleuve :
• parce que retrouver de la qualité de
vie et des activités urbaines en lien
avec l’eau (de détente et de loisirs,
sportives, d’horeca, de mobilité) est
une condition centrale de l’attractivité
résidentielle et économique de la
vallée ;
• parc qu’il s’agit d’adapter le territoire
aux effets du dérèglement climatique
(lutte contre les inondations,
les ilots de chaleur et la perte de la
biodiversité).
Cela passe par la recomposition
paysagère de la vallée, la rénovation et
le développement d’une offre nouvelle
dans la vallée, et une désimperméabilisation
de grande ampleur.

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7. Le développement de l’offre
nouvelle dans les vallées
Plus de 80% des nouveaux programmes, dont plus
de 10.000 logements, en relation avec le fleuve
8. La réappropriation des berges du
fleuve et des rivières
50% de la voirie repris sur le territoire de la
voiture, comme levier de requalification
9. La désimperméabilisation et la
renaturation de notre sol
une réflexion sur les sols vivants, spécifiquement
appliquée dans la vallée
Une partie de l’offre nouvelle (en logements ou pour de
l’activité économique) se développe sur des zones non
artificialisées, loin des services nécessaires à la vie quotidienne.
Nous souhaitons prioriser et orienter cette offre
nouvelle dans des vallées revalorisées, offrant une très
haute qualité de vie. Les réserves foncières y sont immenses
et situées à proximité des transports en commun. Chaque
intervention dans la vallée sera l’occasion d’amplifier et
de compléter le maillage vert et de penser une nouvelle
approche du fleuve (paysagère, récréative, ...).
L’ambition de recomposition de la vallée passe par la transformation
des infrastructures routières qui longent les berges
en boulevards urbains au profit de continuités piétonnes et
cyclables et d’espaces de loisirs et détente. Il faudra donc
nous déshabituer collectivement à l’usage de la voiture,
continuer à développer l’offre de transport en commun et
agir sur le stationnement. Il faudra prioriser les axes à transformer,
négocier et dialoguer avec les usagers, retravailler les
schémas de circulation, développer la mobilité fluviale. Cette
réappropriation des berges est un préalable à la création
d’aménités de loisirs en bord de fleuve.
Notre histoire industrielle laisse des sols dégradés et
pollués. La forte imperméabilisation de notre vallée
crée des ilots de chaleur et augmente le risque d’inondations.
S’adapter aux périodes de canicule et de
fortes pluies nécessite de retrouver partout où c’est
possible, dans l’espace public comme dans l’espace
privé, de la pleine terre et des sols intégrés dans le
cycle de l’eau.

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Ce qui est commun à plusieurs équipes et que nous voulons porter
Déclinaison des
ambitions sur
trois secteurs
à enjeux
Les propositions des équipes ont été affinées
sur 6 sous-secteurs de la ville. Nous
avons fait le choix de ne pas travailler spécifiquement
le centre-ville ou la « Transurbaine
nord » (du Cadran jusque Glain) dans le
cadre de cette consultation, car ces
secteurs font déjà l’objet d’études détaillées,
de plans d’action et d’opérations de
rénovation urbaine d’envergure. Mais le
Projet de territoire abordera la globalité du
territoire.
toires de Bressoux-Droixhe, de
Sclessin-Val Benoit et du Boulevard de
l’automobile. Situés dans les vallées,
ces trois secteurs ont les plus fortes
capacités de renouvellement et
présentent de grands enjeux de transformation.
Issus de la ville
post-industrielle, ils sont très minéralisés
et enregistrent un important déficit
d’espaces publics de qualité. Très bien
desservis et bénéficiant d’une bonne
accessibilité, ce sont aussi des quartiers
qui accueillent des activités
économiques, des services et de l’habitat.
Ils sont singuliers, par leur identité,
leurs enjeux et vocations spécifiques.
sclessin-val benoît
bressoux-droixhe
boulevard de
l’automobile
Parmi les secteurs étudiés, trois méritent
une attention particulière. Il s’agit des terri-

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Cartographie équipe Michel Desvignes Paysage
Bressoux-Droixhe, Meuse aval
Le secteur de Bressoux-Droixhe est en pleine effervescence.
Il concentre des investissements et des projets qui dessinent
de nouvelles perspectives autour d’une accessibilité renouvelée.
Porte d’entrée vers la basse Meuse et ses installations
portuaires, ce territoire métropolitain a vocation à accueillir
un hub de logistique urbaine. Les activités productives
historiques et celles à venir tournées autour de l’alimentaire
confirment la vocation économique du secteur tandis qu’une
nouvelle vocation tertiaire émerge portée par la présence de
Liège-Expo, faisant de ce secteur un lieu de destination.
Cartographie équipe Baumans-Deffet
Sclessin-Val Benoit, Meuse amont
L’accessibilité renouvelée par l’arrivée du tram, les projets
autour de la reconversion du Val-Benoit et du stade du
Standard, ou encore les projets de reconversion sur les sites
Arcelor-Mittal d’Ougrée, nous invitent à repenser l’identité
de ce territoire. Il s’agit aujourd’hui d’un territoire résidentiel
mixte qui intègre des activités économiques de différentes
formes : de l’artisanat, de la petite logistique, des petites
unités productives et quelques pièces plus importantes
issues de notre histoire industrielle.
Cartographie équipe l’AUC
Longdoz à Chênée – diagonale sud
Sa connexion physique à l’hypercentre et son accessibilité
multimodale renouvelée permettent d’envisager une plus
grande intensité d’usages pour ce territoire singulier. La
vocation économique du secteur est à amplifier autour des
domaines de l’innovation et de la connaissance (technologies
de l’information et de la communication ; services ; production
numérique ; …) tandis que les inondations de juillet 2021 nous
imposent de repenser la manière d’habiter ce territoire.
Nous souhaitons accompagner ce renouveau et mettre en
place les conditions pour faire de ce territoire un quartier intégré
et démonstrateur de la transition en travaillant à :
• la réappropriation des berges de la Meuse par la création
d’un parc des Rives étendues (s’étirant de la pointe d’Outremeuse,
à Coronmeuse jusqu’au Mémorial Albert 1 er ) ;
• définir un maillage d’espaces publics structurants, qui
permette la densification des fonctions économiques (en
donnant aussi de la place à la petite économie) et résidentielles
sur la base d’une nouvelle trame de nature de grande
ampleur ;
• développer la gare de Bressoux comme un pôle de mobilité
stratégique, une « gare à 360° » qui articule la vallée et
les coteaux de Jupille.
Nous souhaitons travailler à la transition de ce secteur et à son
ouverture sur la Meuse et Seraing en axant notre travail sur :
• une requalification paysagère et une déminéralisation de
grande ampleur qui requalifie le cadre de vie de ce territoire
et renforce sa capacité à accueillir davantage de logements
dans les années à venir tout en maintenant et organisant la
vocation productive et d’artisanat déjà présente ;
• la réappropriation des berges de la Meuse, en prolongeant
jusqu’à Sclessin le travail engagé dans le centre-ville,
afin d’épaissir et de renaturer la plaine alluviale ;
• la complémentarité avec les développements prévus
du côté de Seraing (en termes d’aménités urbaines) et
en travaillant aux franchissements entre les rives pour les
modes actifs.
Nous souhaitons renforcer l’urbanité et l’identité de ce secteur,
par le développement des fonctions économiques et résidentielles
en bonne intelligence avec la géographie des lieux et y
développer une approche bioclimatique portant sur :
• une déminéralisation de grande ampleur et un travail
paysager global autour du lit majeur de l’Ourthe ;
• une intensification urbaine autour des lieux stratégiques
présentant un grand potentiel de transformation (gares
d’Angleur et de Chênée, grandes friches et espaces de
mutation) afin qu’ils accueillent activités économiques et
habitat dans un cadre paysager de grande qualité ;
• le développement des pôles de gare (dont un nouveau
point d’arrêt au Longdoz) en travaillant les liaisons haut-bas
vers les quartiers avoisinants et les plateaux.