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N°1185 vendredi 8 septembre 2023<br />

Textor-Aulas, c’est Dallas à Lyon<br />

Lors d’une visioconférence avec la presse française, John Textor est revenu sur les péripéties de l’Olympique Lyonnais<br />

avec la DNCG cet été. Il sous-entend que Jean-Michel Aulas lui aurait caché certains éléments sur la situation financière<br />

avant la vente du club. L’ancien homme fort de l’OL répond sur le plan judiciaire.<br />

elon John Textor, l’épisode<br />

DNCG a été<br />

« l’une des raisons des<br />

difficultés que nous connaissons<br />

dans ma relation avec<br />

‘JMA’. Je trouve ça presque<br />

drôle et tragique qu’il ait dit<br />

aux marchés qu’il aurait résolu<br />

la situation alors qu’il a<br />

présidé à la détérioration du<br />

business de l’OL ». Selon<br />

l’Américain, Jean-Michel<br />

Aulas aurait caché à son futur<br />

repreneur la possibilité<br />

d’une restriction de la<br />

DNCG. Textor met en avant<br />

un avertissement glissé dans<br />

l’avis positif rendu par la<br />

DNCG pour valider la vente.<br />

Il s’agit d’un mail de Jean-<br />

Michel Aulas daté du 16 décembre<br />

2022, trois jours<br />

avant de voir John Textor racheter<br />

les parts de Pathé et<br />

d’IDG Capital, et qui ne lui a<br />

été envoyé qu’à lui. « Il y a<br />

eu une évaluation erronée de<br />

la situation financière réelle<br />

de l’OL au moment de boucler<br />

la transaction en décembre<br />

dernier. Si j’avais su<br />

que nous aurions ces restrictions<br />

pour ce premier mercato,<br />

j’aurais demandé de<br />

stopper la transaction et de<br />

restructurer plutôt que de<br />

donner un demi-milliard de<br />

dollars en cash pour les vendeurs.<br />

Je les aurais mis sur le<br />

bilan du club pour sa<br />

santé. » Etonnamment,<br />

l’Américain reconnaît ne pas<br />

avoir fait attention à la pièce<br />

jointe du mail : « La pièce<br />

jointe était un courrier de la<br />

DNCG qui récapitulait tout<br />

l’historique des échanges<br />

entre les uns et les autres, explique<br />

John Textor. C’était<br />

long. Pour être sincère, je<br />

n’y ai pas prêté beaucoup<br />

d’attention car il me semblait<br />

que c’était un simple récapitulatif<br />

en sachant que<br />

l’objet du mail, je le répète,<br />

était une bonne nouvelle. Il y<br />

a une mention disant que si<br />

le club ne revient pas dans<br />

les compétitions européennes<br />

à la fin de la saison,<br />

il faudrait peut-être injecter<br />

des montants de capitaux importants<br />

jusqu’à 150 M€.<br />

C’est la seule ‘mauvaise’<br />

nouvelle du mail, au cœur<br />

d’un paragraphe qui a donc<br />

été, en quelque sorte, un peu<br />

submergé. » Au premier trimestre<br />

2023, avant d’être débarqué<br />

le 5 mai, Jean-Michel<br />

Aulas travaille sur le budget<br />

2023-2024. « Pour être clair,<br />

le budget préparé par Jean-<br />

Michel contenait la projection<br />

des ventes de joueurs,<br />

détaille Textor. Et la DNCG<br />

a toujours dit qu’il fallait<br />

aussi 60 M€ en cash. Quand<br />

je passe en juin, c’est ce budget<br />

qui est connu de la<br />

DNCG. Et moi, on me demande<br />

de verser 60 M€. »<br />

« J’ai essayé de faire marche<br />

arrière sur la décision qui<br />

avait déjà été prise avant<br />

moi, précise Textor. On est<br />

venu avec les 60 M€ en cash,<br />

mais ils nous ont dit ne pas<br />

connaître cette banque qui<br />

est pourtant cotée en bourse<br />

au NASDAQ. »<br />

« Nous avons modifié le budget<br />

avec des éléments très<br />

crédibles de réduction de dépenses,<br />

dit-il. Nous trouvions<br />

qu’il y avait trop de dépenses<br />

opérationnelles. Nous avons<br />

aussi ajouté que nous allions<br />

vendre l’équipe féminine<br />

française et cela allait réduire<br />

les dépenses. Il y avait<br />

aussi la cession de l’équipe<br />

de Seattle (OL Reign). Nous<br />

étions partis d’un budget de<br />

Jean-Michel qui montrait un<br />

déficit de 34 M€ en mai<br />

2024. Et moi, j’ai apporté un<br />

surplus de 90 M€ en mai<br />

2024. C’est cela, notre présentation<br />

(devant la DNCG).<br />

Et nous montrions ainsi que<br />

nous n’avions pas besoin<br />

d’injecter plus d’argent. »<br />

Aulas à l’offensive<br />

Son témoignage a fait sortir<br />

Jean-Michel Aulas de ses<br />

gonds. Sa société Holnest<br />

porte plainte pour diffamation.<br />

En parallèle, il a obtenu<br />

du tribunal de commerce de<br />

Lyon le gel de 14,5 M€ sur<br />

les comptes de l’OL Groupe.<br />

Initialement nommé président<br />

exécutif pour trois ans<br />

au moment de la vente au<br />

groupe Eagle Football, Aulas<br />

a été révoqué en mai, restant<br />

actionnaire minoritaire du<br />

club à hauteur de 8,7 %. Non<br />

seulement l’accord de cession<br />

prévoyait une indemnité<br />

de 10 M€ pour Aulas, mais il<br />

était aussi stipulé qu’Eagle<br />

devait lui racheter ses dernières<br />

parts. C’est pour se<br />

prémunir d’un défaut de<br />

paiement de cette créance<br />

qu’une saisie conservatoire a<br />

été demandée et obtenue par<br />

l’ancien président.<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

Sommaire<br />

International<br />

L’ATP instaure un revenu minimum garanti .............................................................................2<br />

France<br />

Les Français attendent la Coupe du monde ...........................................................................3<br />

Economie<br />

QSI unifie les deux circuits professionnels de padel .............................................................4<br />

Les sports d’hiver menacés en Europe...................................................................................5<br />

Médias<br />

Le sport féminin, ce sont les hommes qui regardent le plus....................................................6<br />

Eurosport reste fidèle au tennis..............................................................................................7<br />

La Lettre du Sport<br />

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Disponible uniquement sur abonnement<br />

Directeur de la publication :<br />

David Tomaszek<br />

Rédacteur en chef :<br />

Emmanuel Frattali<br />

Dépôt légal à parution<br />

ISSN 1282-1365<br />

Commission paritaire 1022T89411<br />

Imprimerie Domenica Media / Espagne


International<br />

N°1185 La Lettre du Sport vendredi 8 septembre 2023<br />

L’ATP instaure un revenu minimum garanti<br />

L’association des joueurs professionnels de tennis (ATP) annonce la mise en place à partir de l’an prochain d’un revenu<br />

minimum pour les 250 meilleurs joueurs mondiaux.<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

ur la fiche officielle<br />

d’un joueur sur le site<br />

de l’ATP, vous verrez<br />

forcément apparaître une<br />

ligne avec des dollars. En<br />

tennis, la réussite se mesure<br />

aussi à l’argent que vous<br />

avez amassé. Car si, dans la<br />

plupart des autres disciplines,<br />

les sportifs négocient<br />

un salaire, le tennis<br />

paie en fonction de la performance<br />

(le sponsoring ou<br />

les sommes versées par les<br />

tournois pour s’assurer la<br />

présence d’une star sont à<br />

part, ndlr). Plus vous gagnez,<br />

plus vous touchez.<br />

Seulement, après avoir payé<br />

ses impôts, ses entraîneurs<br />

et frais médicaux, voyages<br />

et hôtels, comme sa nourriture,<br />

plusieurs joueurs professionnels<br />

de tennis, à<br />

l’ombre des Novak<br />

Djokovic et Carlos Alcaraz,<br />

ne parviennent pas à boucler<br />

les fins de mois. La<br />

règle est simple : plus on<br />

descend dans le classement<br />

mondial, plus il est difficile<br />

de gagner sa vie en jouant<br />

au tennis. Des difficultés<br />

dont les réseaux criminels<br />

peuvent profiter pour « arranger<br />

» le résultat d’un<br />

match contre de l’argent.<br />

Pour remédier à une partie<br />

du problème, l’ATP introduit<br />

le programme<br />

« Baseline », « un revenu de<br />

base garanti » pour les 250<br />

meilleurs joueurs de la planète.<br />

« Si les gains en prize<br />

money d’un joueur sont inférieurs<br />

au seuil garanti,<br />

l’ATP interviendra pour<br />

couvrir le manque à gagner<br />

», explique le circuit.<br />

Son montant dépendra du<br />

classement et fonctionnera<br />

selon le principe d’un complément<br />

sur les gains obtenus<br />

dans les tournois.<br />

L’ATP complètera les revenus<br />

des joueurs du Top 100<br />

à hauteur de 300.000 $, à<br />

hauteur de 150.000 $ pour<br />

ceux pointés entre les 101e<br />

et 175e places, et enfin de<br />

75.000 $ pour ceux classés<br />

jusqu’à la 250e place. Avec<br />

ce système, les professionnels<br />

du tennis seront assurés<br />

d’un revenu minimum pour<br />

chaque saison sur le circuit.<br />

En prime, l’association assurera<br />

une aide financière<br />

aux joueurs qui, en raison<br />

d’une blessure et d’un arrêt<br />

prolongé, ne seraient pas en<br />

mesure de disputer au<br />

moins neuf tournois dans<br />

une saison sur les circuits<br />

ATP ou Challenger. Ces<br />

aides seront également liées<br />

au classement du joueur :<br />

200.000 $ pour un membre<br />

du Top 100 mondial, puis<br />

100.000 $ (101/175), et<br />

50.000 $ (176/250).<br />

« L’objectif est d’assurer<br />

Combien vont gagner les vainqueurs de l’US Open ?<br />

une sécurité financière pendant<br />

les périodes difficiles,<br />

afin de permettre aux<br />

joueurs de se concentrer<br />

sur leur rétablissement et<br />

de réussir leur retour au<br />

jeu », précise l’ATP.<br />

Entre 30 et 45 joueurs<br />

concernés<br />

Enfin, dernière innovation<br />

annoncée : une avance sur<br />

gains pour les joueurs qui<br />

entreront pour la première<br />

fois dans le Top 125. Elle<br />

s’élèvera à 200.000 $, une<br />

somme payée en avance sur<br />

la saison suivante et remboursée<br />

ensuite par les<br />

gains en tournois. « Cela facilitera<br />

l’investissement des<br />

joueurs dans leurs équipes<br />

et leurs ressources au fur et<br />

à mesure de leur entrée sur<br />

le circuit de l’ATP »,<br />

d’après l’instance dirigeante.<br />

« Ce programme va tout<br />

changer, estime le Bulgare<br />

Grigor Dimitrov, membre<br />

du conseil consultatif des<br />

joueurs auprès de l’ATP.<br />

Avec un tel filet de sécurité,<br />

au travers d’un minimum<br />

garanti et d’une assurance<br />

en cas de blessure, nous aurons<br />

une plus grande tranquillité<br />

d’esprit et nous<br />

pourrons nous concentrer<br />

sur notre jeu. »<br />

Entre 30 et 45 joueurs devraient<br />

recevoir un soutien<br />

financier via le programme<br />

Baseline chaque saison selon<br />

l’ATP, l’éligibilité étant<br />

déterminée en fonction<br />

d’une série de critères. Cela<br />

inclut le classement, les<br />

gains en carrière et le<br />

nombre d’événements<br />

joués. Ce programme sera à<br />

l’essai durant trois ans,<br />

entre 2024 et 2026, avant<br />

d’être validé.<br />

L’Espagnol Carlos Alcaraz a touché 2,6 M$ lorsqu’il a remporté l’US Open 2022. Les vainqueurs du quatrième et dernier Grand<br />

3 Chelem de la saison, disputé actuellement, toucheront 3 M$. L’enveloppe totale s’élève à 65 M$. Le simple fait de participer au<br />

tournoi new-yorkais, privilège réservé aux joueurs du top 100 mondial et à ceux, classés au-delà, ayant réussi à se qualifier, permet<br />

à chaque joueur ou joueuse de toucher 81.500 $.<br />

©PictureAlliance / Icon Sport<br />

2


France<br />

N°1185 La Lettre du Sport vendredi 8 septembre 2023<br />

Les Français attendent la Coupe du<br />

monde<br />

La Coupe du monde de rugby (8 septembre-28 octobre) dispose d’une bonne image,<br />

selon un sondage Odoxa réalisé pour Meta (Facebook, Instagram), l’un des<br />

partenaires de France 2023. La grande majorité des Français comptent la suivre,<br />

plus encore que les Jeux olympiques de Paris 2024.<br />

’après cette enquête<br />

réalisée auprès d’un<br />

panel de 2092<br />

Français en juin dernier,<br />

84 % des Français ont une<br />

bonne image du rugby, un<br />

sport convivial (80 %) et qui<br />

met selon eux en valeur le<br />

collectif (88 %). 58 % des<br />

Français comptent<br />

d’ailleurs suivre la Coupe<br />

du monde à partir 8 septembre<br />

: c’est 19 points de<br />

plus que ce que l’on enregistrait<br />

pour le dernier<br />

Mondial de rugby au Japon<br />

en 2019 (qui souffrait du décalage<br />

horaire, ndlr), 12<br />

points de plus que pour la<br />

Coupe du monde de football<br />

au Qatar en 2022 et<br />

même 6 points de plus que<br />

ceux comptant suivre les JO<br />

de Paris en 2024, précise<br />

Odoxa.<br />

Les chances du XV de<br />

France, qui n’a encore jamais<br />

gagné le titre en neuf<br />

éditions et qui figure cette<br />

année parmi les favoris,<br />

contribuent à nourrir cet enthousiasme<br />

: 60 % des amateurs<br />

de rugby pensent que<br />

les Bleus gagneront cette<br />

Coupe du monde à domicile.<br />

Sur un autre plan, le rugby<br />

est jugé comme un moyen<br />

de créer du lien, selon plusieurs<br />

réponses à ce sondage.<br />

« Alors que 6<br />

Français sur 10 estiment<br />

manquer de lien et de<br />

« vivre ensemble » au quotidien,<br />

les grandes compétitions<br />

sportives, comme la<br />

Coupe du monde de rugby,<br />

sont pour eux l’occasion de<br />

resserrer les liens (64 %).<br />

En effet, pour 79 % des<br />

Français qui suivront la<br />

compétition, la Coupe du<br />

monde sera l’occasion de<br />

vivre des moments de convivialité<br />

», analyse-t-on chez<br />

Odoxa.<br />

De fait, les Français qui<br />

comptent suivre la Coupe<br />

du monde le feront en majorité<br />

en collectif (53 %). Ce<br />

sera évidemment avant tout<br />

avec de la famille ou des<br />

amis (52 %), mais aussi<br />

dans les bars ou lieux de<br />

convivialité (16 %), au<br />

stade (7 %) ou encore dans<br />

les fan-zones (7 %). Les<br />

jeunes seront plus adeptes<br />

de ces différents lieux de<br />

convivialité, tandis que la<br />

majorité des 65 ans et plus<br />

seront seuls chez eux<br />

(63 %).<br />

La boutique officielle du<br />

Mondial a ouvert<br />

1.000<br />

La plus grande boutique officielle<br />

de la Coupe du monde<br />

de rugby a été inaugurée.<br />

Implantée au sein du Village<br />

Rugby, sur la place de la<br />

Concorde à Paris, elle a accueilli<br />

près de 5.000 visiteurs<br />

pour son premier samedi.<br />

Ouverte 7 jours sur 7, elle va<br />

vivre au rythme des rencontres<br />

du Mondial. Legends,<br />

entreprise américaine en<br />

charge des boutiques officielles<br />

du Mondial, a prévu<br />

une large gamme de produits<br />

dédiée aux supporters avec du<br />

textile et des accessoires, les<br />

produits de la marque<br />

Macron, l’équipementier officiel,<br />

un corner France, une<br />

gamme Webb Ellis (du nom<br />

du trophée décerné au vainqueur<br />

de la compétition). 550<br />

références y sont présentées<br />

sur une superficie de 1.000<br />

m2. Notamment les maillots<br />

des vingt nations en lice. Une<br />

première.<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

Quelle prime pour un titre de champion du monde ?<br />

200.000<br />

Quelle sera la prime des joueurs du XV de France en cas de victoire dans la Coupe du monde ? Selon Florian<br />

Grill, président de la Fédération française de rugby (FFR), les joueurs toucheront 100 % des primes partenaires<br />

que la fédération recevra en cas de titre mondial ou de place de finaliste. Soit environ 200.000 € par<br />

joueur en cas de titre de champion du monde le 28 octobre prochain. Avec 33 joueurs concernés, cela représente autour de 7 M€ au total.<br />

Puisque le montant est assujetti aux primes versées par les partenaires, le budget de la FFR (130 M€) ne sera pas grevé par une performance<br />

du XV de France alors que la fédération doit faire face à un déficit plus important que prévu. La perte d'exploitation, annoncée à<br />

9 M€ par l'ancienne équipe de Bernard Laporte pourrait en réalité approcher les 20 M€.<br />

3


Economie<br />

N°1185 La Lettre du Sport vendredi 8 septembre 2023<br />

QSI unifie les deux circuits professionnels de padel<br />

Le fonds d’investissement qatari, qui finance le Premier Padel Tour, va acquérir le World Padel Tour pour unifier les<br />

deux circuits professionnels. Qatar Sports Investments (QSI) et Damm concluent un accord pour l’acquisition du<br />

World Padel Tour (WPT) par QSI.<br />

atar Sports<br />

Investments (QSI),<br />

par ailleurs propriétaire<br />

du Paris Saint-Germain,<br />

avec la Fédération<br />

Internationale de Padel (FIP)<br />

et l’Association<br />

Professionnelle de Padel, le<br />

fondateur de Premier Padel –<br />

et le producteur de bière espagnol<br />

Damm, le propriétaire<br />

de Setpoint Events, qui<br />

organise le World Padel Tour<br />

(WPT), ont conclu un accord<br />

pour l’acquisition du WPT<br />

par QSI. À la suite de cet accord,<br />

Premier Padel et le<br />

WPT seront unifiés en un<br />

seul circuit mondial de padel<br />

professionnel – appelé<br />

Premier Padel – régi par la<br />

FIP à partir de l’année prochaine.<br />

Cet accord est l’aboutissement<br />

de plusieurs mois de<br />

négociations entre les parties.<br />

Il permettra au propriétaire<br />

du Paris SG d’acquérir<br />

les actifs commerciaux du<br />

WPT. En outre, comme au<br />

golf entre le PGA Tour et le<br />

LIV, l’accord prévoit également<br />

la résolution des litiges<br />

en cours entre les parties, y<br />

compris ceux qui concernent<br />

QSI, la FIP et les joueurs de<br />

padel professionnels qui ont<br />

participé aux deux circuits.<br />

« C’est un moment historique<br />

pour le padel », souligne<br />

Nasser Al-Khelaïfi,<br />

président de Qatar Sports<br />

Investments et de Premier<br />

Padel. « En tant que sport<br />

générant la croissance la<br />

plus rapide du secteur sportif<br />

mondial, QSI est fier<br />

d’être au cœur du développement<br />

et de la professionnalisation<br />

du padel dans le<br />

monde entier, en plaçant toujours<br />

les joueurs au centre<br />

de notre mission qui consiste<br />

à faire grandir ce sport en<br />

tous lieux. Nous sommes très<br />

enthousiastes à l’idée d’ouvrir<br />

ce nouveau chapitre. »<br />

Pendant le reste de l’année<br />

2023, les tournées distinctes<br />

du WPT et du Premier Padel<br />

se dérouleront comme<br />

prévu, tandis que l’unification<br />

des compétitions pour<br />

l’année suivante – formant<br />

un seul circuit Premier Padel<br />

sous la gouvernance de FIP à<br />

partir de 2024 – est en préparation.<br />

QSI omniprésent<br />

Célébrant son dixième anniversaire<br />

cette année, le<br />

World Padel Tour a organisé<br />

plus de 26 tournois dans 14<br />

pays, avec l’appui de 17<br />

sponsors mondiaux, des<br />

droits de diffusion télévisuelle<br />

dans plus de 150 pays.<br />

Lancé en 2022 avec l’appui<br />

de la FIP, et disposant d’importants<br />

moyens financiers<br />

grâce à QSI, Premier Padel<br />

s’était rapidement fait une<br />

place aux côtés du circuit<br />

« historique », jusqu’à le<br />

concurrencer frontalement.<br />

Plus de 500 joueurs ont participé<br />

aux tournois de<br />

Premier Padel au cours de la<br />

première année, dans certains<br />

des lieux les plus emblématiques,<br />

notamment le<br />

stade Roland-Garros à Paris.<br />

Premier Padel a conclu des<br />

accords de diffusion pluriannuels<br />

qui couvrent plus de<br />

180 pays et touchent plus de<br />

150 millions de foyers.<br />

La conclusion de l’accord<br />

renforce la mainmise de QSI<br />

sur ce sport qui compte plus<br />

de 20 millions de pratiquants<br />

dans le monde.<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

En bref<br />

La vente de Manchester United repoussée... à plus tard. Les Glazer ne sont plus vendeurs. Ni Ineos ni le cheik Jassim Ben Hamad<br />

al-Thani n’auront séduit la famille Glazer, propriétaires de Manchester United. À en croire les informations du Daily Mail, après plusieurs<br />

mois de pourparlers, la famille Glazer devrait finalement retirer son club du marché. Pour rappel, en novembre 2022, les propriétaires<br />

américains ont annoncé qu’ils souhaitaient revendre une partie des Reds Devils. Seulement voilà malgré les intérêts du cheikh Jassim Ben<br />

Hamad al-Thani du Qatar, qui souhaitait prendre le contrôle du club pour un montant record de 6,5 milliards de dollars, et du Britannique<br />

Jim Ratcliffe, le propriétaire d’Ineos, dont l’offre aurait laissé aux Glazer une participation minoritaire, la fratrie a finalement décliné les<br />

propositions. Le Daily Mail rapporte que les patrons de MU veulent toujours vendre leur club… mais en 2025. Les Glazer attendent un<br />

prix de vente encore plus élevé grâce à une augmentation des revenus des droits télévisés, à l’expansion de la Coupe du monde des clubs<br />

à 32 équipes à partir de 2025 et au prochain Mondial organisé en Amérique du Nord en 2026.<br />

Sportradar remporte un appel d’offres aux États-Unis. L’agrégateur de données sportives Sportradar renforce sa présence<br />

internationale. La société suisse s’assure à long terme des droits sur les données de football et les paris en ligne aux États-Unis. L’entreprise<br />

a remporté un appel d’offres qui lui confère un droit exclusif sur les données officielles des paris et des médias de la Fédération américaine<br />

de football (US Soccer), et ce aussi bien au pays de l’oncle Sam qu’ailleurs dans le monde. L’accord porte sur plus de 111 matches par an.<br />

Les détails financiers de l’opération n’ont pas été dévoilés. Sportradar a également prolongé son contrat avec l’organisateur américain de<br />

courses de voitures Nascar, pour quatre ans. Le contrat qui portait déjà sur les données sportives, comprend désormais également les<br />

données officielles pour les paris sur les 97 courses Nascar par année. Le chiffre d'affaires de l’agrégateur de données sportives a progressé<br />

de 30% à 730,2 M€ en 2022.<br />

4


Economie<br />

N°1185 La Lettre du Sport vendredi 8 septembre 2023<br />

Les sports d’hiver menacés en Europe<br />

Plus de 90% des stations de ski européennes sont menacées par le manque de neige, montre une étude francoautrichienne.<br />

En France, 93% des stations des Alpes et 98% de celles dans les Pyrénées sont en péril avec un<br />

réchauffement climatique de +3°C causé par les activités humaines.<br />

i les 2234 stations de<br />

sports d’hiver situées<br />

dans 28 pays en<br />

Europe devaient compter sur<br />

les seules chutes naturelles, à<br />

2° degrés de réchauffement<br />

planétaire, perspective qui se<br />

profile à l’horizon 2050, plus<br />

de la moitié d’entre-elles<br />

connaîtrait un hiver sur deux<br />

périlleux, soit un risque très<br />

fort qui rendrait leur modèle<br />

obsolète. D’après l’étude publiée<br />

dans Nature Climate<br />

Change, la quasi-totalité des<br />

stations de ski européennes<br />

est hautement menacée par<br />

la raréfaction de la neige due<br />

au réchauffement climatique.<br />

Des scientifiques, travaillant<br />

notamment pour<br />

Météo-France et l’Institut<br />

national de recherche pour<br />

l’agriculture, l’alimentation<br />

et l’environnement constatent<br />

qu’avec un niveau de réchauffement<br />

mondial à +3°C<br />

par rapport à l’ère préindustrielle,<br />

trajectoire que les politiques<br />

actuelles dessinent à<br />

l’horizon 2100, 91% des stations<br />

ont un « risque très<br />

élevé » de manquer de neige<br />

et sont ainsi mises en péril. «<br />

Le changement climatique<br />

futur va dégrader les conditions<br />

d’enneigement des stations<br />

de ski dans toutes les<br />

régions montagneuses<br />

d’Europe, comparé aux dernières<br />

décennies », met en<br />

avant Samuel Morin, chercheur<br />

à Météo-France et au<br />

CNRS, et coauteur de<br />

l’étude.<br />

Le niveau de risque très<br />

élevé « est atteint quand une<br />

année sur deux, en moyenne,<br />

l’enneigement d’une station<br />

de sports d’hiver est aussi<br />

défavorable que ce qu’il<br />

était en moyenne une année<br />

sur cinq pendant la période<br />

de référence 1961-1990, âge<br />

d’or du développement des<br />

stations ». Ça ne veut pas<br />

dire que le tourisme du ski<br />

va s’arrêter d’un coup. Mais<br />

toutes les stations vont faire<br />

face à des conditions de plus<br />

en plus difficiles, certaines<br />

atteignant, d’ici à quelques<br />

décennies, des niveaux d’enneigement<br />

trop insuffisants<br />

pour fonctionner comme aujourd’hui.<br />

Pour compenser ce manque,<br />

s’appuyer sur l’enneigement<br />

artificiel ne résoudrait pas<br />

entièrement le problème,<br />

puisque 57% des stations seraient<br />

toujours hautement<br />

menacées. Même avec le<br />

renfort de la neige de culture,<br />

71 % des stations européennes<br />

connaîtraient un hiver<br />

sur deux à l’enneigement<br />

problématique dans un<br />

monde à +4 °C, contre<br />

moins d’un tiers si le réchauffement<br />

est contenu à 2<br />

degrés. Pour près de trois<br />

quarts des domaines skiables<br />

la fiabilité du modèle actuel<br />

centré sur le ski ne semblerait<br />

alors pas soutenable d’ici<br />

la fin du siècle. L’étude détaille<br />

également ces niveaux<br />

de risque aux échelles plus<br />

locales. En France, où plus<br />

de 150 stations ont déjà<br />

fermé leurs portes, 93% des<br />

stations des Alpes et 98% de<br />

celles dans les Pyrénées sont<br />

en péril avec un réchauffement<br />

climatique de +3°C. En<br />

revanche, une réduction des<br />

émissions de gaz à effet de<br />

serre baisserait à la fois le<br />

risque de faible enneigement<br />

pour le tourisme du ski et le<br />

recours à la production de<br />

neige. Si le réchauffement<br />

climatique était maintenu en<br />

dessous de +1,5°C, seulement<br />

4% des stations situées<br />

dans les Alpes françaises seraient<br />

ainsi menacées d’un<br />

manque critique d’enneigement,<br />

et ce, sans production<br />

de neige artificielle.<br />

Le constat inquiète, alors<br />

que le ski « est un composant<br />

important de l’économie des<br />

régions montagneuses »,<br />

souligne l’étude. L’Europe<br />

constitue le plus gros marché<br />

du ski au monde avec ses<br />

2.234 stations. En France,<br />

120.000 emplois dépendent<br />

de la pratique des sports<br />

d’hiver en montagne, selon<br />

le gouvernement.<br />

©Gepa / Icon Sport<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

En bref<br />

Rendez-vous à Seignosse pour Surf Summit 2023. Le Surf Summit 2023, rendez-vous qui fédère l’industrie du surf, aura lieu à<br />

Seignosse (Landes), les 28 et 29 septembre pour 20 conférences et tables rondes avec la présence annoncée de plus de 350 participants.<br />

Parmi les thèmes abordés: décarbonation, innovation, management, marché européen. Le Surf Summit 2023, organisé par Eurosima,<br />

section européenne de l’Association des fabricants de l'industrie du surf (SIMA), marque également la 9ème édition du Surfing Lounge,<br />

un espace dédié à l'exposition des produits et services innovants des entreprises de la filière. Enfin, le Surf Summit est l’occasion de<br />

désigner le vainqueur du concours d’innovation organisé tous les ans par Eurosima, et de lui remettre un chèque de 2.500 €.<br />

5


Médias<br />

N°1185 La Lettre du Sport vendredi 8 septembre 2023<br />

Le sport féminin, ce sont les hommes<br />

qui regardent le plus<br />

Comme ils sont les principaux consommateurs de sport en général dans les médias, les<br />

hommes constituent le premier public pour le sport féminin, tous supports confondus,<br />

selon un sondage de l’Arcom. Ils représentent près des deux tiers de la consommation<br />

du sport féminin à la télévision et à la radio.<br />

près s’être penché<br />

en début d’année<br />

sur la retransmission<br />

télévisée des compétitions<br />

féminines, toujours<br />

nettement moins diffusées<br />

que le sport masculin malgré<br />

des progrès ces dernières<br />

années, le régulateur<br />

de l’audiovisuel a analysé le<br />

profil des adeptes de sport<br />

féminin. Ainsi, sur 1.052 individus<br />

de 15 ans et plus représentatifs<br />

de la population<br />

française, interrogés en<br />

ligne du 8 au 10 février,<br />

62% des sondés déclarent<br />

visionner ou écouter des<br />

contenus sportifs féminins,<br />

de manière occasionnelle<br />

(moins d’une fois par semaine)<br />

ou régulière (au<br />

moins une fois par semaine),<br />

contre 78% pour les<br />

programmes sportifs dans<br />

leur ensemble.<br />

Ce sont en premier lieu les<br />

grandes compétitions internationales,<br />

mixtes (Jeux<br />

Olympiques, Roland-<br />

Garros, Championnats du<br />

monde d’athlétisme, etc.) ou<br />

strictement féminines<br />

(Coupe du monde féminine<br />

de football, Championnat<br />

d’Europe féminin de handball,<br />

Tournoi des Six nations<br />

féminin, etc.), qui offrent<br />

l’occasion de suivre du sport<br />

féminin, ce qui peut expliquer<br />

des pratiques de<br />

consommation le plus souvent<br />

occasionnelles concernant<br />

les programmes de<br />

sport féminin. Les hommes<br />

représentent approximativement<br />

les deux tiers des<br />

consommateurs réguliers de<br />

contenus sportifs en général<br />

(66%) ou de sport féminin<br />

en particulier (63%).<br />

Comme pour le sport en général,<br />

les femmes se montrent<br />

moins consommatrices<br />

de sport féminin que les<br />

hommes : 56% des femmes<br />

interrogées indiquent regarder<br />

ou écouter des contenus<br />

sportifs féminins au moins<br />

une fois de temps en temps,<br />

contre 69% des hommes.<br />

Autre enseignement : les<br />

compétitions féminines sont<br />

très majoritairement suivies<br />

de manière gratuite… et légale.<br />

Le football en tête<br />

Le football arrive en tête des<br />

disciplines féminines les<br />

plus suivies : il est cité par<br />

plus de la moitié (53%) des<br />

consommateurs de sport féminin<br />

interrogés, devant le<br />

tennis (47%) et les sports<br />

d’hiver comme le ski ou le<br />

biathlon (38%). Plus de 8<br />

répondants sur 10 se disent<br />

enfin tout à fait ou plutôt<br />

d’accord avec le fait qu’« on<br />

ne voit pas suffisamment de<br />

compétitions féminines à la<br />

télévision ». De même, 82%<br />

estiment que le « sport féminin<br />

est aussi intéressant à<br />

regarder que le sport masculin<br />

», relève l’Arcom.<br />

Enfin, les Français interrogés<br />

montrent un fort intérêt<br />

pour une offre qui serait<br />

plus importante dans les<br />

médias audiovisuels : 64%<br />

se déclarent prêts à visionner<br />

davantage de sport féminin<br />

si l’offre en télévision<br />

était plus importante.<br />

©Abaca / Icon Sport<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

Méthodologie : Réalisation<br />

d’une étude quantitative, selon<br />

un mode de recueil via<br />

l’omnibus en ligne de<br />

l’IFOP. Les répondants ont<br />

été sollicités du 8 au 10 février<br />

2023. Interrogation<br />

d’un échantillon de 1.052 individus<br />

de 15 ans et plus représentatifs<br />

de la population<br />

française en termes d’âge,<br />

de sexe, de CSP, de région<br />

géographique et de taille de<br />

commune.<br />

6


Médias<br />

N°1185 La Lettre du Sport vendredi 8 septembre 2023<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

Eurosport reste fidèle au tennis<br />

Le groupe Warner Bros Discovery, maison-mère d’Eurosport, va prolonger les droits<br />

du tennis ATP jusqu'en 2028. Eurosport reste le diffuseur français des Masters 1000<br />

et des principaux ATP 500 et 250.<br />

elon le journal<br />

L’Équipe, le groupe<br />

Warner Bros<br />

Discovery, maison-mère de<br />

la chaîne de sport payante<br />

Eurosport, a trouvé un accord<br />

pour la prolongation<br />

du contrat de diffusion<br />

(Masters 1000 et plusieurs<br />

ATP 500 et 250) pour la période<br />

2024-2028.<br />

Néanmoins, le contrat, qui<br />

était de 11 M€ par saison<br />

pour 2019-2023, aurait été<br />

très largement revu à la<br />

baisse.<br />

Pour rappel, Eurosport propose<br />

par ailleurs toujours<br />

l’US Open et l’Open<br />

d’Australie sur ses antennes.<br />

beIN Sports, elle,<br />

détient les droits du circuit<br />

féminin WTA jusqu’en<br />

2026. La chaîne doit néanmoins<br />

renégocier son<br />

contrat avec le tournoi de<br />

En bref<br />

Wimbledon, arrivé à<br />

échéance cet été. Quant à<br />

Roland-Garros, le tournoi<br />

est partagé en France<br />

Télévions et Prime Video,<br />

le service de streaming<br />

d’Amazon.<br />

Dans l’accord avec l’ATP,<br />

il reste une inconnue,<br />

concernant les droits de la<br />

co-diffusion en clair des<br />

tournois du Rolex Paris<br />

Masters et de Monte-Carlo<br />

sur la même période,<br />

jusqu’ici détenus par le<br />

groupe Canal+ pour sa<br />

chaîne C8. Plusieurs candidats<br />

auraient postulé. Le<br />

groupe France Télévisions<br />

aurait proposé la retransmission<br />

d’un match par<br />

jour sur sa plateforme numérique<br />

et la retransmission<br />

des finales sur l’une de<br />

ses chaînes linéaires.<br />

La Ligue Butagaz Énergie de retour sur beIN Sports. Diffusée de 2016 à 2019 sur beIN<br />

Sports, avant d'atterrir sur Sport en France, la Ligue Butagaz Énergie, le Championnat de France<br />

féminin de handball, fait son retour sur la chaîne avec la diffusion de la meilleure affiche de chaque<br />

journée, en co-diffusion avec HandballTV. Pour rappel, beIN Sports chaîne des équipes de France<br />

de handball depuis 2015, retransmet aussi les trois plus belles affiches de la Liqui Moly Starligue,<br />

avec un contrat qui court jusqu’en 2026.<br />

NBCUniversal Jeux paralympiques. A une année de l’ouverture des Jeux paralympiques de<br />

Paris 2024 (28 août - 8 septembre), le groupe audiovisuel américain NBCUniversal a levé un coin<br />

du voile sur sa couverture de l’événement. Détenteur exclusif des droits pour les États-Unis,<br />

NBCUniversal a prévu de lui consacrer 1.500 heures de programmes, à la télévision ou en<br />

streaming. Sur les chaînes de télévision, le groupe prévoit plus de 140 heures, en direct ou en<br />

différé, dont neuf heures sur NBC (six heures en direct). Deux autres chaînes, USA Network et<br />

CNBC, complèteront le dispositif. La couverture en streaming sera assurée par la plateforme<br />

Peacock. Elle proposera environ 1 500 heures de direct dans les 22 sports paralympiques. Aux Jeux<br />

de Tokyo 2020, la couverture de l’événement paralympique avait atteint un peu plus de 1.000<br />

heures, sur les plateformes numériques de NBC Sports et Peacock.<br />

©Icon Sport<br />

La ligue belge tenue de<br />

rembourser ses diffuseurs<br />

14<br />

La Pro League belge est tenue<br />

de rembourser 14 M€ aux détenteurs<br />

des droits télévisés,<br />

Proximus, Telenet et VOO.<br />

Cette décision fait suite à un<br />

conflit concernant la diffusion<br />

de la saison de football 2019-<br />

2020 qui avait été arrêtée à<br />

partir de la 29e journée suite à<br />

la pandémie de Covid-19, privant<br />

alors les opérateurs des<br />

play-offs.<br />

Ces trois opérateurs télécoms,<br />

qui avaient initialement investi<br />

80 M€ pour obtenir les<br />

droits de diffusion, ont réclamé<br />

une indemnisation, ce<br />

qui a conduit à l’ouverture de<br />

négociations avec la Pro<br />

League. La ligue belge avait<br />

proposé une compensation de<br />

7 M€, mais l’offre avait été<br />

rejetée par les clubs. L’affaire<br />

avait ensuite été portée devant<br />

le Centre belge d’arbitrage et<br />

de médiation (CEPANI). Ce<br />

dernier s’est rangé aux arguments<br />

des détenteurs des<br />

droits TV. En juin dernier, un<br />

vote a eu lieu au sein de la Pro<br />

League pour déterminer si les<br />

clubs accepteraient une indemnisation<br />

de 14 M€ – en<br />

espèces et également sous<br />

forme d’actions commerciales<br />

– ou s’ils choisiraient<br />

plutôt de poursuivre le combat.<br />

Finalement, face à une<br />

note initiale doublée, les clubs<br />

ont décidé d’abandonner et<br />

vont maintenant se partager<br />

cette compensation.<br />

Entreprises citées<br />

beIN Sports................................7<br />

Eurosport ..................................7<br />

NBC ..........................................7<br />

QSI ............................................4<br />

Sportradar ..................................4<br />

7


International<br />

N°1185 La Lettre du Sport vendredi 8 septembre 2023<br />

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