Boxoffice Pro n°452 – 18 septembre 2023

N°452 / 18 septembre 2023
TOUTE L’ACTUALITÉ DE L’EXPLOITATION ET DE LA DISTRIBUTION CINÉMA

EDDY BRIÈRE. ©2023 AXEL FILMS PRODUCTION – STUDIOCANAL – M6 FILMS
AXEL FILMS PRODUCTION PRÉSENTE
SCÉNARIO
MUSIQUE ORIGINALE
AVEC LA PARTICIPATION DE
AVEC LA PARTICIPATION DE
AXEL FILMS PRODUCTION PRÉSENTE
TAREK
BOUDALI
PHILIPPE
LACHEAU
JULIEN
ARRUTI
VANESSA
GUIDE
AVEC LA PARTICIPATION DE
JOSÉ
GARCIA
MARIE-ANNE CHAZEL REEM KHERICI ÉLODIE FONTAN FRANCK GASTAMBIDE
AVEC MARIE-ANNE CHAZEL REEM KHERICI ÉLODIE FONTAN FRANCK GASTAMBIDE
PHOTOS : EDDY BRIÈRE. ©2023 AXEL FILMS PRODUCTION – STUDIOCANAL – M6 FILMS
CHANTAL LADESOU MICHÈLE LAROQUE PACO BOISSON AVEC LA PARTICIPATION DE JEAN-LUC COUCHARD
TAREK BOUDALI DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE VINCENT RICHARD
AVEC LA PARTICIPATION DE JEAN-LUC COUCHARD
DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE VINCENT RICHARD DIRECTEUR DE PRODUCTION
CHEF DÉCORATEUR HERVÉ GALLET CHEF COSTUMIÈRE CLAIRE LACAZE & SANDRA GUTIERREZ INGÉNIEUR DU SON
SOUND DESIGNER & CO MIXER FRÉDÉRIC LE LOUET MIXEUR JULIEN PEREZ
CHRISTOPHE CERVONI MARC FISZMAN
TAREK
CHANTAL LADESOU MICHÈLE LAROQUE PACO BOISSON JEAN-LUC COUCHARD ROSSY DE PALMA
SCÉNARIO TAREK BOUDALI DIRECTEUR DE PRODUCTION BERNARD SEITZ 1ER ASSISTANT RÉALISATEUR MATHIAS HONORE
CHEF DÉCORATEUR HERVÉ GALLET SANDRA GUTIERREZ INGÉNIEUR DU SON ARNAUD LAVALEIX CHEF MONTEUR ANTOINE VAREILLE
SOUND DESIGNER & CO MIXER MIXEUR JULIEN PEREZ MUSIQUE ORIGINALE MAXIME DESPREZ MICHAEL TORDJMAN
PRODUIT PAR CHRISTOPHE CERVONI MARC FISZMAN UNE COPRODUCTION AXEL FILMS PRODUCTION STUDIOCANAL M6 FILMS
AVEC LA PARTICIPATION DE CANAL+ CINÉ+ W9
MUSIQUE ORIGINALE MAXIME DESPREZ MICHAEL TORDJMAN
TAREK BOUDALI
JEAN-LUC COUCHARD AVEC LA PARTICIPATION DE ROSSY DE PALMA
un film de
AVEC LA PARTICIPATION DE ROSSY DE PALMA
BERNARD SEITZ 1ER ASSISTANT RÉALISATEUR
AVEC LA PARTICIPATION DE
MUSIQUE ORIGINALE
AVEC LA PARTICIPATION DE
ARNAUD LAVALEIX
AU CINÉMA LE 25 OCTOBRE
MATÉRIEL
DÉJÀ DISPONIBLE
DANS VOS SALLES !
TAREK
BOUDALI
PHILIPPE
LACHEAU
TAREK
BOUDALI
PHILIPPE
LACHEAU
AU CINÉMA LE 25 OCTOBRE
PHOTOS : E DY BRIÈRE. ©2023 AXEL FILMS PRODUCTION – STUDIOCANAL – M6 FILMS
AU CINÉMA LE 25 OCTOBRE
CHEF DÉCORATEUR
PHOTOS : E DY BRIÈRE. ©2023 AXEL FILMS PRODUCTION – STUDIOCANAL – M6 FILMS
AXEL FILMS PRODUCTION PRÉSENTE
CHANTA LADESOU MICHÈLE LAROQUE PACO BOI SON AVEC LA PARTICIPATION DE
TAREK BOUDALI DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE VINCENT RICHARD
SCÉNARIO TAREK BOUDALI DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE VINCENT RICHARD
CHEF DÉCORATEUR HERVÉ GA LET CHEF COSTUMIÈRE
SOUN DESIGNER & CO MIXER
TAREK BOUDALI
un film de
un film de
JULIEN
VANESSA
ARRUTI
GUIDE
JULIEN
ARRUTI
JOSÉ
GARCIA
VANESSA
GUIDE
JOSÉ
GARCIA
Affiches
40x60
et 120x160
FA 52’’
MARIE-A NE CHAZEL R EM KHERICI ÉLODIE FONTAN FRANCK GASTAMBIDE
CHANTA LADESOU MICHÈLE LAROQUE PACO BOI SON AVEC LA PARTICIPATION DE JEAN-LU COUCHARD
CHEF DÉCORATEUR HERVÉ GA LET CHEF COSTUMIÈRE CLAIRE LACAZE & SANDRA GUTIE REZ
& SANDRA GUTIE REZ
AVEC LA PARTICIPATION DE
AXEL FILMS PRODUCTION PRÉSENTE
TAREK
BOUDALI
PHILIPPE
LACHEAU
JULIEN
ARRUTI
VANESSA
GUIDE
AVEC LA PARTICIPATION DE
JOSÉ
GARCIA
AU CINÉMA LE 25 OCTOBRE
TAREK BOUDALI
DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE DIRECTEUR DE PRODUCTION BERNARD SEITZ 1ER A SISTANT RÉALISATEUR MATHIAS HONORE
SOUN DESIGNER & CO MIXER FRÉDÉRIC LE LOUET MIXEUR JULIEN PEREZ MUSIQUE ORIGINALE MAXIME DESPREZ MICHAEL TORDJMAN
PRODUIT PAR CHRISTOPHE CERVONI MARC FISZMAN UNE COPRODUCTION AXEL FILMS PRODUCTION STUDIOCANAL M6 FILMS
AVEC LA PARTICIPATION DE JEAN-LU COUCHARD
TAREK
AVEC MARIE-A NE CHAZEL R EM KHERICI ÉLODIE FONTAN FRANCK GASTAMBIDE
AVEC LA PARTICIPATION DE AVEC LA PARTICIPATION DE RO SY DE PALMA
& INGÉNIEUR DU SON ARNAUD LAVALEIX CHEF MONTEUR ANTOINE VAREI LE
TAREK BOUDALI BOUDALI
AVEC LA PARTICIPATION DE CANAL+ CINÉ+ M6 W9
un film de
AVEC LA PARTICIPATION DE
MUSIQUE ORIGINALE MAXIME DESPREZ MICHAEL TORDJMAN
AVEC LA PARTICIPATION DE RO SY DE PALMA
ORGANISEZ VOS AVANT-PREMIÈRES PUBLIQUES LE 24 OCTOBRE !
SOUS RÉSERVE D’UNE CONFIRMATION DE SORTIE NATIONALE AUPRÈS DE VOTRE PROGRAMMATEUR

NORD-OUEST PRÉSENTE
I
TOM MERCIER ET BILLIE BLAIN
PRODUIT PAR PIERRE GUYARD SCÉNARIO DE THOMAS CAI LEY ET PAULINE MUNIER PRODUCTEURS ASSOCIÉS CHRISTOPHE RO SIGNON
PRODUIT PAR PIERRE GUYARD SCÉNARIO DE THOMAS CAILLEY ET PAULINE MUNIER PRODUCTEURS ASSOCIÉS CHRISTOPHE ROSSIGNON ET PHILIP BOËFFARD IMAGE DAVID CAILLEY MONTAGE LILIAN CORBEILLE MUSIQUE ORIGINALE ANDREA LASZLO DE SIMONE CASTING STÉPHANE BATUT 1 ÈRE ASSISTANTE MISE EN SCÈNE VIOLETTE ECHAZARRETA DÉCORS JULIA LEMAIRE PRODUCTRICE EXÉCUTIVE ÈVE FRANÇOIS-MACHUEL DIRECTION DE PRODUCTION VINCENT LEFEUVRE
DIRECTION DE POSTPRODUCTION CLARA VINCIENNE SUPERVISEUR MUSICAL RAPHAËL HAMBURGER DESSINATEURS FREDERIK PEETERS FABIEN OUVRARD STÉPHANE LEVALLOIS SYLVAIN DESPRETZ EFFETS SPÉCIAUX MAQUILLAGE FRÉDÉRIC LAINÉ JEAN-CHRISTOPHE SPADACCINI PASCAL MOLINA EFFETS SPÉCIAUX NUMÉRIQUES CYRILLE BONJEAN BRUNO SOMMIER JEAN-LOUIS AUTRET SON FABRICE OSINSKI RAPHAËL SOHIER MATTHIEU FICHET LAURE-ANNE DARRAS
NICOLAS BECKER GRÉGORY VINCENT NIELS BARLETTA COSTUMES ARIANE DAURAT UNE COPRODUCTION NORD-OUEST FILMS STUDIOCANAL FRANCE 2 CINÉMA ARTÉMIS PRODUCTIONS AVEC LE SOUTIEN DE CANAL+ AVEC LA PARTICIPATION DE CINÉ+ FRANCE TÉLÉVISIONS EN ASSOCIATION AVEC CINÉCAP 6 PALATINE ÉTOILE 20 CINÉMAGE 17 CINEAXE 4 ENTOURAGE SOFICA INDÉFILMS 11
EN COPRODUCTION AVEC SHELTER PROD EN ASSOCIATION AVEC TAXSHELTER.BE ET ING AVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DU GOUVERNEMENT FÉDÉRAL DE BELGIQUE AVEC LE SOUTIEN DU CENTRE NATIONAL DU CINÉMA ET DE L’IMAGE ANIMÉE DE LA RÉGION NOUVELLE-AQUITAINE DES DÉPARTEMENTS DE LA GIRONDE DES LANDES ET DE LOT-ET-GARONNE EN PARTENARIAT AVEC LE CNC DISTRIBUTION FRANCE ET VENTES INTERNATIONALES STUDIOCANAL
©2023-NORD-OUEST FILMS STUDIOCANAL FRANCE 2 CINÉMA ARTÉMIS PRODUCTIONS / PHOTOGRAPHE : IVAN MATHIE
LE 4 OCTOBRE AU CINÉMA
ROMAIN
D U R I S
U N F I L M D E
CHRISTOPHE RO SIGNON ET PHILIP BOË FARD IMAGE
RAPHAËL HAMBURGER DE SINATEURS FREDERIK P ETERS FABIEN OUVRARD STÉPHANE LEVA LOIS SYLVAIN DESPRETZ
NICOLAS BECKER GRÉGORY VINCENT NIELS BARLETTA
1202-LEREGNEANIMAL_HD.indd 1 21/08/2023 10:43
EN COPRODUCTION AVEC SHELTER PROD
TO M E R C I E R
©2023-NORD-OUEST FILM STUDIOCANAL FRANCE 2 CINÉM ARTÉMIS PRODUCTIONS / PHOTOGRAPHE : IVAN MATHIE
I
N O R D - O U E S T P R É S E N T E
PAUL
K I R C H E R
NORD-OUEST PRÉSENTE
PAUL
KIRCHER
ROMAIN
DURIS
AVEC ADÈLE EXARCHOPOULOS
TOM MERCIER ET BILLIE BLAIN
UN FILM DE THOMAS CAILLEY
LE 4 OCTOBRE AU CINÉMA
MATÉRIEL SALLES
SUGGESTION DE PLACEMENT
ROMAIN
DURIS
PAUL
KIRCHER
LE REGNE
ANIMAL
UN FILM DE THOMAS CAILLEY
LE REGNE
ANIMAL
U N F I L M D E T H O M A S CA I L L E Y
AVEC ADÈLE EXARCHOPOULOS
PRODUIT PAR PIERRE GUYARD SCÉNARIO DE THOMAS CAI LEY ET PAULINE MUNIER PRODUCTEURS ASSOCIÉS CHRISTOPHE RO SIGNON ET PHILIP BOË FARD IMAGE DAVID CAI LEY MONTAGE LILIAN CORBEI LE MUSIQUE ORIGINALE ANDREA LASZLO DE SIMONE CASTING STÉPHANE BATUT 1 ÈRE ASSISTANTE MIS EN SCÈNE VIOLETT ECHAZA RETA DÉCORS JULIA LEMAIRE PRODUCTRIC EXÉCUTIVE ÈVE FRANÇOIS-MACHUEL DIRECTION DE PRODUCTION VINCENT LEFEUVRE
DIRECTION DE POSTPRODUCTION CLARA VINCIE NE SUPERVISEUR MUSICAL RAPHAËL HAMBURGER DE SINATEURS FREDERIK P ETERS FABIEN OUVRARD STÉPHANE LEVA LOIS SYLVAIN DESPRETZ
EN COPRODUCTION AVEC SHELTER PROD EN A SOCIATION AVEC TAXSHELTER.B ET ING AVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DU GOUVERNEMENT FÉDÉRAL DE BELGIQUE
DIRECTION DE POSTPRODUCTION CLARA VINCIE NE SUPERVISEUR MUSICAL RAPHAËL HAMBURGER DE SINATEURS FREDERIK P ETERS FABIEN OUVRARD STÉPHANE LEVA LOIS SYLVAIN DESPRETZ E FET SPÉCIAUX MAQUILLAGE FRÉDÉRIC LAINÉ JEAN-CHRISTOPHE SPADA CINI PASCAL MOLINA EFFET SPÉCIAUX NUMÉRIQUES CYRI LE BONJEAN BRUNO SO MIER JEAN-LOUIS AUTRET SON FABRICE OSINSKI RAPHAËL SOHIER MATTHIEU FICHET LAURE-A NE DA RAS
NICOLAS BECKER GRÉGORY VINCENT NIELS BARLETTA COSTUMES ARIANE DAURAT UNE COPRODUCTION NORD-OUEST FILM STUDIOCANAL FRANCE 2 CINÉMA ARTÉMIS PRODUCTIONS
TO M E R C I E R E T B I L L I E B L A I N
NICOLAS BECKER GRÉGORY VINCENT NIELS BARLE TA COSTUMES ARIANE DAURAT UNE COPRODUCTION NORD-OUEST FILM STUDIOCANAL FRANCE 2 CINÉMA ARTÉMIS PRODUCTIONS AVEC LE SOUTIEN DE CANAL+ AVEC LA PARTICIPATION DE CINÉ+ FRANCE TÉLÉVISIONS EN ASSOCIATION AVEC CINÉCAP 6 PALATINE ÉTOILE 20 CINÉMAGE 17 CINEAXE 4 ENTOURAGE SOFICA INDÉFILMS 1
EN COPRODUCTION AVEC SHELTER PROD EN A SOCIATION AVEC TAXSHELTER.B ET ING AVEC LE SOUTIEN DU TAX SHELTER DU GOUVERNEMENT FÉDÉRAL DE BELGIQUE AVEC LE SOUTIEN DU CENTRE NATIONAL DU CINÉMA ET DE L’IMAGE ANIMÉE DE LA RÉGIO NOUVELLE-AQUITAINE DES DÉPARTEMENTS DE LA GIRONDE DES LANDES ET DE LOT-ET-GARO N EN PARTENARIAT AVEC LE CNC DISTRIBUTION FRANCE ET VENTES INTERNATIONALES STUDIOCANAL
AVEC ADÈLE EXARCHOPOULOS
L E 4 O C TO B R E AU C I N É M A
1202-LEREGNEANIMAL_HD.in d 1 21/08/2023 10:43
RETROUVEZ LE MATÉRIEL EN LIBRE TÉLÉCHARGEMENT SUR LE SITE PRO STUDIOCANAL :
https://screeningroom.studiocanal.com/espace-pro
STUDIOCANAL.FRANCE
Mail : salles@studiocanal.com
STUDIOCANAL.FR
STUDIOCANALFR
Mot de passe : Studiocanal@2022
STUDIOCANAL

N°452 / 18 septembre 2023
TOUTE L’ACTUALITÉ DE L’EXPLOITATION ET DE LA DISTRIBUTION CINÉMA
CONGRÈS FNCF 2023
INTENSIFIER LA DYNAMIQUE

Le Congrès, 78 e édition, c’est parti !
Le Congrès de Deauville est bien le rendez-vous de l’exploitation française
le plus marquant de l’année. Un arrêt sur images imposé dans un
quotidien effréné, qui permet de regarder chacune d’elles, de reprendre
les sujets un par un et de se poser mutuellement les bonnes questions.
Depuis la Covid, les enjeux des rencontres professionnelles ont graduellement
évolué, au gré des obstacles surmontés.
Après la quête des publics, qui semblent avoir retrouvé le chemin des
salles, le cinéma de demain veut muscler son jeu. C'est bien l’ambition
affichée par la Fédération des exploitants : investir aujourd’hui pour
être plus performant et surtout plus écologique demain. Une démarche
positive et volontaire, avec l'objectif d'entraîner l'ensemble du parc quel
que soit le statut ou la taille. Quelle réjouissance de voir les sujets écologiques
rester au centre des débats et fédérer la profession. La nouvelle
commission, présidée par Marie-Christine Desandré, est, disons-le, la
promesse de travaux appliqués et engagés.
Une profession mobilisée, plurielle, aux coudées franches et pourtant
solidaire. C'est la force de l’exploitation française qui s’exprime d’une
seule voix. À bien y regarder, c'est un bel exploit.
Et puis, nos pensées accompagnent le peuple marocain, dans la difficulté
et la peine, ainsi que les professionnels impactés que nous côtoyons. Que
nous puissions contribuer et aider chacun à notre mesure.
Marion Delique
. À LA UNE / CONGRÈS 2023
Le programme détaillé jour par jour 7
Rencontre avec Richard Patry, président de la FNCF 10
État des lieux des branches de l’exploitation 14
Le guide des exposants présents à Deauville 58
. DISTRIBUTION
Disney, empire magique depuis 100 ans 22
Thomas Cailley présente son Règne animal 34
Zinc. monte en puissance 36
Le Pacte sur sa lancée 38
. EXPLOITATION
Dulac Cinémas relance son Kaléidoscope 32
Retour sur les rencontres Jeune public de l’Afcae 44
Les cinémas itinérants en états généraux 46
Focus : En Normandie, l’Aiglon déploie ses ailes 52
Exoset transforme les places exonérées 56
. INSTITUTIONNEL
CDACi/CNACi 74
L’agenda de la profession 74
Crédits page 3 : ©Jean-Luc Mège Photographie
La Rédaction
JULIEN MARCEL
Directeur de la
publication
MARION DELIQUE
Rédactrice en chef
AYSEGÜL ALGAN
Journaliste
CÉCILE VARGOZ
Journaliste
TANGUY COLON
Journaliste
SLIM MRAD
Journaliste
en formation alternance
PHILIPPE COSQUERIC
Infographiste
est une publication de
@BoxofficeFrance
@Boxoffice_fr
@boxofficefr
Boxoffice Pro France
N°ISSN : 2740-3335
Boxoffice Pro est édité par THE BOXOFFICE COMPANY au capital de 2 075 620 €,
c/o Webedia 2 rue Paul Vaillant-Couturier CS60102 - 92532 LEVALLOIS-PERRET
CEDEX • Tél 01 85 09 95 87 / E-mail redaction@boxoffice.com • Dépôt Légal
à parution
Directeur de la publication
Julien Marcel / julien@boxoffice.com
Rédactrice en chef Marion Delique / marion.delique@boxoffice.com
Rédacteurs Aysegül Algan / aysegul.algan@boxoffice.com,
Cécile Vargoz / cecile.vargoz@boxoffice.com,
Tanguy Colon / tanguy.colon@boxoffice.com,
Slim Mrad / slim.mrad@boxoffice.com
Base de données Films guillaume.martin@boxoffice.com
Publicité / Base de données distributeurs
Pauline Luigi / pauline.luigi@boxoffice.com
Caroline Roux / caroline.roux@webedia-group.com
Réalisation THE BOXOFFICE COMPANY,
Maquette / Infographie
Philippe Cosqueric / philippe.cosqueric@boxoffice.com & Charlie Coulot
Impression SOCOSPRINT IMPRIMEURS 36 route d’Archettes 88 000 Epinal
4 N°452 / 18 septembre 2023

FANNY
ARDANT
BIDIBUL PRODUCTIONS ET SUPERPROD FILMS PRÉSENTENT
JOHN
MALKOVICH
EMILIE
DEQUENNE
GILLES LEGARDINIER - PHOTOS : RICARDO VAZ PALMA
PHILIPPE
BAS
U N F I L M D E
GILLES LEGARDINIER
AL GINTER ANNE BRIONNE CHRISTEL HENON
EUGENIE
ANSELIN
D’APRÈS LE ROMAN DE GILLES LEGARDINIER PUBLIÉ AUX ÉDITIONS FLEUVE NOIR SCÉNARIO, ADAPTATION ET DIALOGUES DE GILLES LEGARDINIER ET CHRISTEL HENON MUSIQUE ORIGINALE DE ERWANN CHANDON PHOTOGRAPHIE STÉPHANE LE PARC MONTAGE YVES DESCHAMPS DÉCORS HÉRALD NAJAR COSTUMES MAGDALENA LABUZ SON YVES BEMELMANNS, NICOLAS LEROY, GRÉGORY VINCENT, MICHEL SCHILLINGS DIRECTION DE PRODUCTION LAURENT LECETRE UNE PRODUCTION BIDIBUL PRODUCTIONS SUPERPROD FILMS
EN ASSOCIATION AVEC FRANCE TV DISTRIBUTION ET UNIVERSAL PICTURES INTERNATIONAL FRANCE AVEC LE SOUTIEN DU FILM FUND LUXEMBOURG ET DU CENTRE NATIONAL DU CINÉMA ET DE L’IMAGE ANIMÉE PRODUIT PAR CHRISTEL HENON PRODUIT PAR LILIAN ECHE CLÉMENT CALVET ET JÉRÉMIE FAJNER
© 2023 BIDIBUL PRODUCTIONS SUPERPROD
LE 1 ER NOVEMBRE AU CINÉMA

ACTUALITÉS
L’Acid Cannes part en
tournée
L’Association des cinéastes indépendants
accompagne en salles les neuf films de sa cannoise
2023, dont trois n’ont pas encore de distributeur
français. Toutes les séances seront suivies de
rencontres avec les équipes de films et les cinéastes
de l’Acid.
La tournée démarre à Paris au Louxor, du 22 au 24
septembre, et se poursuivradu 6 au 8 octobre à
Marseille (à La Baleine et au Gyptis), à Lyon (au
Comoedia ) et à Nantes (au Cinématographe).
Linda veut du poulet ! de Chiara Malta et
Sébastien Laudenbach (Gebeka, 18/10/23)
La Mer et ses vagues de Liana & Renaud (Shellac)
Machtat de Sonia Ben Slama
Pierre Feuille Pistolet (In The Rearview) de
Maciek Hamela (New Story)
Laissez-moi de Maxime Rappaz (Eurozoom,
20/03/24)
Caiti Blues de Justine Harbonnier (Shellac, sorti
le 17/07/23)
Dreaming In Between de Ryutaro Ninomiya
Nome de Sana Na N'Hada
État limite de Nicolas Peduzzi (Les Alchimistes)
La Fête des cinémas
normands est annoncée
La Région Normandie, Normandie Images et la
Chambre syndicale des cinémas de Normandie
lancent la 3 e édition de l’opération tarifaire, qui
aura lieu dans 63 villes et 67 cinémas de la région,
du 22 au 24 septembre. Pendant ces trois jours,
tous les films seront proposés au tarif unique de 5
€. La Fête des cinémas normands, qui entend
dynamiser un mois généralement faible au niveau
de la fréquentation, permettra aussi de montrer en
avant-première des films soutenus ou tournés en
région : Captives de Arnaud des Pallières (Wild
Bunch, sortie nationale 07/02/24), Linda veut du
poulet ! de Chiara Malta et Sébastien Laudenbach
(Gebeka, 18/10/23), Nouveau départ de Philippe
Lefebvre (UGC, 27/09/23) et Marie-Line et son
juge de Jean-Pierre Améris (ARP, 11/10/23). La
manifestation avait rassemblé 50 000 spectateurs
en 2021, puis plus de 62 000 en 2022.
Multiples acquisitions chez des distributeurs
ARP Sélection a acheté LaRoy de Shane Atkinson à
la suite de sa présentation au Festival de Deauville ;
dans la foulée, le film y a décroché trois récompenses,
dont le Grand Prix. L’histoire d’un homme au bord
du suicide qui, suite à un quiproquo, va accepter une
mission de tueur à gages. Sortie prévue le 17 avril
2024. La société de distribution s’est également
engagée sur Priscilla de Sofia Coppola, sur la relation
entre Elvis et sa femme Priscilla Presley. En compétition
à la Mostra de Venise, le film a notamment
révélé Cailee Spaeny, Coupe Volpi de la meilleure
actrice. Sortie attendue le 3 janvier 2024.
De son côté, Memento a acquis Explanation for
Everything de Gabor Reisz, récompensé du prix
Orizzonti du meilleur film à la Mostra. Ce triangle
amoureux dans le milieu scolaire qui va virer au
scandale national sortira en France en avril 2024.
Également présenté à Venise, dans la section Giornate
degli Autori, puis au Festival de Toronto, Vampire
humaniste cherche suicidaire consentant d’Ariane
Louis-Seize a été acheté par Wayna Pitch. Le distributeur
envisage une sortie le 20 mars 2024 pour ce
film canadien, sur la rencontre inédite entre une jeune
vampire inoffensive et un garçon suicidaire.
Le Festival Saint-Jeande-Luz
2023 présente
son programme
Du 2 au 8 octobre 2023, le Festival international du film
de la cité balnéaire basque restera fidèle à son objectif de
mettre en lumière des premiers ou deuxièmes films,
rehaussée cette année de nombreux événements spécial
10 e édition. Au programme des longs métrages en
compétition :
Dissidente de Pier-Philippe Chevigny
L’Homme d’argile d’Anaïs Tellenne (New Story)
Les Lueurs d’Aden d’Amr Gamal (Paname, 10/01/24)
Matria d’Álvaro Gago
La Nouvelle femme de Léa Todorov (Ad Vitam, 13/03/24)
Quitter la nuit de Delphine Girard (Haut et Court)
Retour en Alexandrie de Tamer Ruggli (Orange Studio)
Rossosperanza d’Annarita Zambrano
Les Trois fantastiques de Michaël Dichter (Zinc., 03/01/2024)
Yurt de Nehir Tuna
Le jury chargé de départager la sélection est présidé par
Agnès Jaoui, avec à ses côtés Guillaume de Tonquédec,
Alysson Paradis, William Lebghil et Sarah Suco.
Spécialiste français des “faith films”, Saje a acquis
Sound of Freedom, qu’il accompagnera dans les salles
tricolores dès le 15 novembre, « juste avant la “journée
mondiale pour la prévention des abus envers les enfants”
(dimanche 19 novembre), et la “journée internationale
des droits de l’enfant” (lundi 20 novembre) », précise
le distributeur. Cette histoire d’un ancien agent fédéral
qui tente de sauver des enfants prisonniers de trafiquants
sexuels a généré plus de 180 millions de dollars
de recettes au box-office américain.
Début septembre, Bodega a acheté La Grâce, premier
long métrage de Ilya Povolotsky, que la société sortira
le 6 décembre en France. Présenté à la Quinzaine des
Cinéastes en mai dernier, le film suit un père et sa
fille nomades qui survivent grâce aux revenus d’un
cinéma itinérant.
Autre titre passé par la section parallèle cannoise,
Légua de Filipa Reis et João Miller Guerra a été acquis
par Norte, qui le distribuera le 13 décembre prochain.
Le film suit trois femmes de générations différentes
qui questionnent leur place dans un monde en déclin.
Aysegül Algan et Tanguy Colon
L'Émission Boxoffice
Pro : Rendez-vous
avec Hélène Herschel
En amont du Congrès, le 5 septembre, les représentants
de la Fnef et ses partenaires s’étaient réunis
afin de livrer leurs analyses et échanger sur les
enjeux du marché. À cette occasion, un accord de
méthode a aussi été signé avec l’ensemble des
organisations syndicales représentatives de la
branche de la distribution.
Hélène Herschel, déléguée générale de la Fnef,
sera l'invitée de l'Émission Boxoffice Pro du 5
octobre prochain. L’occasion de commenter
l’actualité et de revenir sur les discussions du
Congrès et la fameuse journée des éditeurs de films.
À noter que, parmi ses nombreux rendez-vous professionnels,
la manifestation accueille, les jeudi 5 et vendredi
6 octobre, des journées exploitants organisées par l'association
départementale Cinévasion, en partenariat avec
le réseau régional Cina. Deux jours de visionnage, de
rencontres, d'ateliers et de discussions au terme desquelles
les exploitants décerneront leur Prix du meilleur court
métrage, qui sera ensuite programmé dans toutes les
salles de Cinévasion.
©Joëlle Dollé
6 N°452 / 18 septembre 2023

LE PROGRAMME DU CONGRÈS FNCF 2023
Lundi 18 septembre
Accueil et retrait des badges de 16h à 20h au CID
Avant-premières au Morny
17h50 : Voyage au pôle sud de Luc Jacquet (Memento)
17h50 : Je ne suis pas un héros de Rudy Milstein (Paname)
20h : Le Petit Blond de la Casbah d’Alexandre Arcady (Dulac)
20h : Mars Express de Jérémie Périn (Gebeka)
Mardi 19 septembre
Accueil et retrait des badges de 9h à 22h
Expo ouverte de 9h à 21h
Réunions des commissions de Branche
10h - 12h15 : Petite exploitation
10h15 - 12h15 : Moyenne exploitation
10h30 - 12h15 : Grande exploitation
12h15 - 13h30 : Inauguration de l’exposition
13h30 - 15h : Déjeuner moules frites (Le Bar de la Mer)
15h00 - 17h30 : Forum de discussion - Actualités
du secteur
17h30 - 21h : Visite de l'exposition
20h15 - 21h15 : Cocktail dînatoire au CID
21h30 : Avant-première au CID d’Une affaire d'honneur
de Vincent Perez (Gaumont)
Mercredi 20 septembre
Accueil et retrait des badges de 9h à 22h
Expo ouverte de 9h à 19h30
9h : Ouverture du Congrès
10h - 12h : Table ronde "Le cinéma en salle dans le
monde : reprise, état des lieux et panorama international"
- retransmis en direct
13h - 14h30 : Déjeuner (Terrasses du CID)
15h - 17h30 : Débat avec les pouvoirs publics - retransmis
en direct
17h30 - 19h30 : Visite de l'exposition
19h30 : Soirée du 78 e Congrès
Hommage à François Ozon
Cocktail dînatoire avec la participation d'Audiens (Les
Franciscaines, Deauville)
*Accès à l'hommage possible même sans aller au cocktail qui suit.
Jeudi 21 septembre
Accueil et retrait des badges de 8h30 à 18h
Expo ouverte de 8h30 à 13h30
Journée organisée avec la FNEF
8h30 : Ouverture du Congrès
9h - 13h : Journée des éditeurs de films (1 re partie)
13h - 14h30 : Cocktail déjeunatoire (Terrasses du CID)
14h30 - 18h : Journée des éditeurs de films (2 e partie)
18h - 18h30 : Entracte
18h30 - 20h : Journée des éditeurs de films (3 e partie)
22h30 : Soirée "30 ans AlloCiné" (Casino de Deauville)
Projections SND
Comme le veut la tradition, la société de distribution
organise des projections le vendredi 22 septembre,
à 10h au Morny. Seront présentés La Tresse de Laetitia
Colombani en sa présence, et One Life de James
Hawes. SND précise que ces projections sont réservées
aux programmateurs et exploitants, qui doivent
s’inscrire avant le 21 septembre à l’adresse :
rsvp@snd-films.fr.
Benoît Ciné Distribution se lance dans le métal
Le distributeur de confiserie dévoile sa collection de
Paradox’seaux, ses pots de pop-corn réutilisables en métal.
L’idée est de sensibiliser et initier les spectateurs à revenir
avec leur contenant, tout comme ils le faisaient avec leurs
lunettes 3D. Benoit Distribution suggère de soutenir cet
effort par une remise sur leur prochain achat compensant
l'achat du contenant. « Cette proposition doit marquer le
profond engagement des salles dans la démarche et apporte
une réponse immédiate à ce qui pourrait être obligatoire
demain », estime Angélique Deurre, responsable des ventes.
Une année difficile (Gaumont), qui traite avec humour
les combats écologiques, inaugurera l’opération. Une
manière aussi de montrer « qu’il n’y a plus de clivage entre
les blockbusters américains et les films d'auteur pour proposer
du pop-corn » ! Afin de soutenir une offre permanente, la
société a également créé des seaux Benoît créatifs. À suivre
aussi… Wish, Wonka, The Marvels, Hunger Games ou
encore Aquaman 2.
M.D.
© 2023 Disney. All Rights Reserved.
Le stand Disney vous attend !
The Walt Disney Company, en collaboration avec Boxoffice Pro,
a pris ses quartiers au CID avec un stand deauvillais à l'effigie de
son film Wish - Asha et la bonne étoile. Un photobooth permettra
aux exploitants de se prendre en photo au Royaume des vœux et
de participer à un jeu concours pour remporter une nuit magique
sous les étoiles ou une paire d’écouteurs Apple Airpods. Rendezvous
sur le stand à partir du 19 septembre, pour un tirage au sort
le 20 septembre à 12h.
N°452 / 18 septembre 2023
7

AU CINÉMA LE 13 DÉCEMBRE

AVEC AVEC ET
LONGUE VIE À LA RÉBELLION
AU CINÉMA
LE 13 MARS

CONGRÈS FNCF
Ce serait une terrible
erreur, au moment où
les voyants sont au vert,
d'arrêter d'investir
RICHARD PATRY, PRÉSIDENT DE LA FNCF
10 N°452 / 18 septembre 2023

Le président de la Fédération nationale des cinémas français
aborde ce 78 e rendez-vous annuel du l'exploitation, en traçant
les contours des discussions à venir. Entre optimisme, lucidité
et dialogue.
Le Congrès de la FNCF s’ouvre après un été qui a
quasiment retrouvé le niveau de fréquentation
de 2019. Quels sont les points de satisfaction et
de vigilance de ce premier bilan 2023 ?
Lors des différentes assemblées générales, j’avais parié
que nous serions à 180 millions d’entrées à la sortie de
l’été. Nous avons réalisé 183 millions sur l'année glissante
et 128 millions depuis janvier. Malgré quelques nuages
dus à la grève des scénaristes et acteurs américains, la fin
de l’année devrait permettre de tenir l’objectif des 190
millions de spectateurs. L’offre est objectivement alléchante,
avec une grande variété de films américains, français, art
et essai et grand public. Il faut également souligner
l’implication exceptionnelle des talents et réalisateurs
français sur les tournées province des films de rentrée,
que ce soit Nakache et Toledano, Albert Dupontel, Arielle
Dombasle ou Jean-Pierre Améris, après celle des distributeurs
sur des films à thème comme Les Algues vertes
ou La Syndicaliste ; sans parler du succès d’Anatomie d’une
chute, que Le Pacte a eu l’audace de sortir fin août, c'était
un pari ! Tout le monde a compris que le public était de
retour, que les salles étaient bien présentes et impliquées.
Toutes les typologies d’exploitations ont vu leur fréquentation
augmenter, bien que les plus grands équipements
aient un peu plus de retard, qu’ils rattrapent petit à petit.
Néanmoins, nous ne sommes pas sortis d'affaire. Si nous
sommes sur le point de retrouver notre chiffre d’affaires
prépandémique, les charges d’exploitation ont explosé
de plus de 30 %. La première cause est le coût de l’énergie.
Même si nous avons beaucoup travaillé à la Fédération
pour contenir l’augmentation de la facture, elle a malgré
tout au minimum doublé, et ne baissera pas dans un
futur proche. Deuxièmement, le prix des matières
premières et des équipements a considérablement augmenté,
que ce soit celui des fauteuils, des projecteurs ou de la
rénovation d'un bâtiment. À cela s'ajoute la hausse des
taux d'intérêts, dans un contexte où, pour rappel, les
cinémas remboursent déjà leurs PGE.
Le troisième facteur d’augmentation de nos charges est
l’accompagnement de nos salariés. Cette année, nous
avons signé un accord conventionnel afin de revaloriser
les salaires (en moyenne +5 %) et les adapter à l’inflation.
Nous en sommes très fiers car c'est primordial pour nos
métiers de garder nos collaborateurs et nos talents. En
revanche, le tarif des places de cinéma n'a pas suivi le
rythme de l'inflation.
Notre préoccupation majeure est donc de reconstituer
nos marges pour construire le cinéma de demain.
Dans ce contexte, comment la salle de demain
peut-elle avoir les moyens de ses ambitions et
être “attractive et écologique”, comme vous
l'appeliez de vos vœux l'année dernière ?
Nous sommes face à des enjeux capitaux d'investissement,
tant en termes d'écologie, de premiumisation que
d'adaptation des salles au public. Ce serait une terrible
erreur, au moment où les voyants sont au vert, d'arrêter
d'investir et de rester sur nos acquis. Ce sont des investissements
que nous devons faire aujourd’hui, pour mieux
économiser, réduire les charges et être vertueux demain.
Notre devoir est d’alerter les élus afin qu'ils prennent
conscience de cette nécessité. Nous devons accélérer sur
l’enjeu du passage au laser, car cela va prendre du temps.
Certes, le gouvernement est confronté à des contraintes
budgétaires importantes, mais par ailleurs il met en place
un plan d’investissement de rénovation écologique très
important. La culture et les cinémas doivent s’inscrire
dans ce plan, en lien avec les objectifs du décret tertiaire.
Notre travail est d'être convaincant vis-à-vis du gouvernement
et des parlementaires afin qu'ils comprennent
que les cinémas doivent continuer à investir, et à se verdir.
C'est notre grande cause pour les prochaines années.
D’autre part, nous présenterons officiellement au Congrès
la nouvelle commission de la Fédération, présidée par
Marie-Christine Desandré, sur les questions écologiques.
Elle sera chargée de proposer des solutions pratiques et
des méthodologies, que ce soit pour la gestion des déchets,
l’économie d'énergie mais aussi la production d'énergie
dans les salles, les modes de climatisation ou encore la
rénovation bâtimentaire. Les salles sont plus exemplaires
qu’elles n’y paraissent et certaines sont autosuffisantes
en énergie. Nous devons nous appuyer sur leur expérience.
De nombreux rapports ont été publiés l’année
dernière, dont les sujets centraux portaient sur
la réforme de l’art essai et les engagements de
programmation. Qu’en est-il aujourd'hui ?
En effet, nous avons été sujets à beaucoup d’attention
de la part des parlementaires…
À présent, il faut les traduire. Ce sont des sujets cruciaux
et complexes, sur lesquels nous serons extrêmement
vigilants, car l’aide art et essai – pour rappel d’un
montant de 18 millions d’euros – est capitale. Nous
n’accepterons pas que certaines salles sortent du classement,
c'est capital que leur travail soit reconnu au
niveau territorial. Mais il faut être attentif à avoir une
concertation avec tous, en rassemblant au lieu de
renforcer les divisions. Si les salles les plus engagées ont
vu leur part de subvention baisser, ce n'est pas à elles
de financer le reste de la réforme. Aujourd'hui nous
avons besoin d’une vision claire sur la façon dont la
réforme va être traitée, sans bâcler les discussions. C’est
un sujet lourd, technique, avec de nombreux effets de
bord et différents niveaux de législation, qui vont prendre
beaucoup de temps. Au Congrès, nous attendons que
le CNC et la ministre de la Culture annoncent un
calendrier précis sur ce sujet ainsi que sur ceux des
engagements de programmation et les cartes illimitées.
Concernant les dispositifs d'éducation à l’image, nous
restons aussi très vigilants. Les jeunes sont nos futurs
spectateurs. Nous avons œuvré pour la revalorisation du
billet qui commence à porter ses fruits, ainsi que l'élargissement
du dispositif avec les maternelles d’un côté et
les universités de l’autre. Le volet collectif du pass Culture
est aussi une formidable opportunité pour les salles
d'élargir la fréquentation scolaire. Nous avons un rôle
social et éducatif à jouer dans un monde d’abondance
des images. Notre plus grand sujet de satisfaction est que,
comme cet été, les jeunes viennent nombreux au cinéma
et développent une vraie culture cinéphilique. C’est le
cœur de notre métier.
Vous êtes confiant pour la fin de cette année,
mais que vous inspire la grève des acteurs et
scénaristes américains ?
D’abord, nous pensons à nos confrères américains et à
l'impact que cela aura sur 2024. Nous avons un équilibre
fragile et globalisé et avons besoin du cinéma américain,
pour nos spectateurs mais aussi pour financer notre
cinéma français. D’autre part, il s’agit d’une grève multifactorielle,
dont beaucoup de peurs autour de l'intelligence
artificielle. Il nous faut utiliser cet outil formidable, mais
surtout encadrer les questions des droits d'auteur. Nous
résisterons à cette mutation, le cinéma en a connu bien
d’autres. Je suis d’autant plus confiant que la crise sanitaire
a permis de montrer, plus que jamais, que la salle
de cinéma n’était ni un gadget ni une simple vitrine, mais
bien un élément majeur de valorisation économique pour
toute la filière.
Pour finir sur le Congrès en lui-même, comment
s’annonce-t-il ?
Le Congrès est toujours un lieu à la fois d'information,
d'échanges mais aussi de détente ; pas de gros changements
dans la forme, mais pourtant un renouvellement permanent.
Nous réitérons nos formats d’ateliers courts le mardi
avec les différentes commissions de la Fédération. Nous
sommes aussi très fiers de la table ronde du mercredi
matin, animée par Julien Marcel avec des invités de
grande qualité, dont l’objectif sera de montrer comment
se passe la reprise à l’étranger, en miroir avec la France.
L’après-midi, nous accueillerons la ministre de la Culture,
après les débats avec les pouvoirs publics. L’hommage à
François Ozon sera exceptionnel, et finira par une soirée
de gala aux Franciscaines. Enfin, la journée des éditeurs
s’annonce riche de 32 présentations de distributeurs et
d’une quinzaine d'équipes de films. Pour finir en beauté,
cette année sera le grand retour de la soirée de clôture
du congrès, pour les 30 ans d’AlloCiné, au casino
de Deauville.
Nous sommes très fiers de ce programme et, au-delà du
plaisir de tous nous rassembler, c'est un rendez-vous
politique important de notre rentrée.
Propos recueillis par Marion Delique
N°452 / 18 septembre 2023
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CONGRÈS FNCF
TROIS BRANCHES,
DES SPÉCIFICITÉS…
ET UN TRONC COMMUN
Les trois présidents de branche de la FNCF font état des réalités
diverses du secteur. Mais alors que les effets de la crise
pandémique s’estompent et que ceux de la crise énergétique et
de l’inflation tentent d’être jugulés, les trois branches de
l’exploitation cinématographique sont unies pour se préparer
aux nouveaux défis.
« La dynamique macroéconomique est certes très intéressante
mais masque, pour nombre de cinémas de la moyenne
exploitation, des chiffres bien en-deçà de la tendance nationale
», remarque Cédric Aubry. Tandis que le président
de la branche moyenne exploitation pointe le retrait de
20 % observé chez certains collègues par rapport à la
période pré-Covid, Rafael Maestro rappelle que, dans la
petite exploitation (selon les derniers chiffres du baromètre
de la FNCF), la baisse par rapport à 2019 se limite à
7 %. Une « bonne tenue » que le nouveau président de
branche – élu en juin dernier – explique « sans doute par
la proximité des cinémas et de leur public – ce qui contribue
à retisser plus facilement les liens avec la salle –, et par
l’abondance de films de la diversité qui a favorisé les salles
assurant traditionnellement leur diffusion – à savoir celles
art et essai et de la petite exploitation ». De son côté, René
Kraus juge que « la grande exploitation est toujours la plus
fragilisée, avec un déficit d’entrées estimé à -17 % par rapport
au référentiel de l’année 2019 », notant au passage que
l’embellie estivale a reposé « sur deux blockbusters américains,
Barbie et Oppenheimer ». De quoi être « particulièrement
inquiet » des grèves en cours à Hollywood, dont
la poursuite pourrait avoir de lourdes conséquences « pour
l’ensemble de l’exploitation, et notamment la grande ».
La grève à Hollywood préoccupante
René Kraus n’en relève pas moins que « les questions
soulevées par les acteurs et les scénaristes américains, notamment
sur le streaming et l’intelligence artificielle, seront
primordiales dans un avenir extrêmement proche ». Rafael
Maestro est, avant tout, inquiet « pour l’avenir du statut
des professionnels qui ont enclenché cette grève » et appelle
à la solidarité de toute une filière, « celle de l'économie
créative, qui doit faire valoir ses droits spécifiques ». Le
porte-parole de la petite exploitation est lui aussi conscient
que l’impact sur le calendrier des sorties va être « important
et durable pour les cinémas, qui ont tous besoin d’une
offre riche, variée et, surtout, constante et soutenue. À terme,
c’est évidemment le montant de la TSA qui risque de pénaliser
les nécessaires investissements en termes de création et
de diffusion ». Ce qui n'empêche pas Cédric Aubry de se
réjouir de la moindre dépendance de la France grâce à
son cinéma national « toujours dynamique. Espérons que
l’offre française sera à la hauteur pour compenser ce qui ne
s’apparente qu’à un décalage de l’offre américaine ».
La grande exploitation
reste vigilante face
au manque de
souplesse du CNC sur
les engagements de
programmation et la
multidiffusion ponctuelle
RENÉ KRAUS, PRÉSIDENT BRANCHE
GRANDE EXPLOITATION
©Guillaume Samana - Photo Avignon
Crise énergétique pour tous…
Au-delà du défi, relativement contextuel, que représentent
les grèves hollywoodiennes, restent ceux des nouveaux
équilibres économiques à trouver face à la crise énergétique
et à l’inflation. « Un stress constant pour les chefs d’entreprise
que nous sommes », regrette Cédric Aubry. « L’impact de
la crise énergétique est à son pic. L’inflation demeure galopante
et l’attractivité de nos métiers est fortement remise en question,
ce qui a impliqué une revalorisation salariale importante.
Dans le même temps, nous n’avons pas retrouvé les
équilibres de fréquentation pré-Covid, tout en faisant face
à de nouvelles charges financières avec le remboursement des
PGE. Tous les collègues qui sont dans des situations de
remboursements de leurs investissements de rénovation ou
de création de cinémas connaissent des tensions de trésorerie.
Ce n’est pas un hasard si nombre d’exploitations sont à
vendre », conclut le président de la moyenne exploitation
en pointant les dangers de la concentration de la filière.
Elle aussi lourdement impactée, la grande exploitation
semble avoir retrouvé « une certaine stabilité », notamment
grâce à « l’organisation des circuits et de la grande exploitation
indépendante ». Mais René Kraus constate que si
l’inflation générale demeure un problème pour l’économie
et le pouvoir d’achat, « quand la qualité des films est réelle,
le public est au rendez-vous ».
Parmi les enjeux de pérennité économique, « [ceux] liés
à l’énergie sont primordiaux » pour Rafael Maestro. « Nous
devons inciter nos collègues à adhérer, au mieux, à la Charte
de la FNCF relative à la sobriété. Les achats de contrat
d’énergie via des groupements d’exploitants semblent également
une très bonne solution », estime le responsable petite
exploitation qui salue au passage l’intelligence collective
qui a permis l'émergence rapide de nombreuses initiatives,
« portées par des associations territoriales et des syndicats ».
… mais un accès au film différent
Sur l’accès aux films et son évolution, les constats sont,
sans surprise, différents selon les branches. René Kraus
déplore, au nom de la grande exploitation, un élargissement
des plans de sortie suite à la fin des VPF qui mène
« à une moins bonne exposition des films sur le temps et donc
à une dilution des entrées ». Sentiment contraire chez
Rafael Maestro, selon lequel « la fin des contributions
numériques n’a pas donné lieu à une augmentation massive
des plans de sortie ». Pour le représentant de la petite
exploitation, les avancées sont plus à trouver dans les
élargissements en S3 et S4, « qui commencent à rentrer
dans les habitudes ».
14 N°452 / 18 septembre 2023

Si l’accès aux films de la diversité est « globalement fluide »
pour les petites exploitations, la pression sur les séances
de titres art et essai dits porteurs suscite, parfois, de la
part des distributeurs, des « demandes disproportionnées,
comparables à des blockbusters ». Mais c’est sur les films
grand public que la situation se tend le plus. « Nous faisons
les frais de la concurrence entre distributeurs : pour eux, la
question est moins de savoir si l’exposition proposée est en
rapport avec la zone de chalandise que d’obtenir autant ou
plus de séances que ce qu’a obtenu un autre distributeur.
Avec parfois des comparaisons entre films et périodes qui
n’ont rien à voir ; cela amène à proposer des séances inutiles
pour faire nombre. L’égalité et l’équité, ce n’est pas tout à
fait la même chose. » Avec le retour de l’offre et des spectateurs,
Rafael Maestro regrette, en outre, une « rigidification
» du discours des distributeurs américains et
français intégrés. « Il devient urgent de créer un espace de
discussion pour travailler avec nos partenaires distributeurs
sur une approche plus qualitative de l’exposition des films
et leur promotion sur le territoire. »
Persuadé pour sa part que la petite exploitation « profite
pleinement » d’un élargissement des plans de sortie, Cédric
Aubry estime que la moyenne exploitation « se retrouve
prise en étau entre de nouvelles concurrences de territoire en
S1 et S2 et des éditeurs qui continuent de nous imposer des
conditions intenables pour la diversité de nos établissements ».
Dans ce contexte, le président de branche attend de la
relance prochaine des engagements de programmation
« qu’ils soient efficaces et intelligents », tout en s’interrogeant
sur l’apport à la diversité de l’entrée des 6 et 7 écrans
dans les engagements lors du « précédent toilettage ». La
grande exploitation reste, elle « vigilante » face à ces
dispositions, René Kraus regrettant un « manque de
compréhension et de souplesse du CNC », notamment en
matière de multidiffusion ponctuelle, d’autant plus « en
ces temps toujours difficiles de reconquête du public ».
©Isabelle Nègre pour Boxoffice Pro
Inventer une usine à
gaz pour faire sortir
nos établissements
du classement art et
essai afin d’éluder le
problème de l’enveloppe
financière ne se fera pas
à nos dépends
CÉDRIC AUBRY, PRÉSIDENT BRANCHE
MOYENNE EXPLOITATION
Une réforme art et essai contestée
Naturellement non soumise aux engagements de programmation
(hormis collectivement quand ils font partie
d’une entente), la petite exploitation dispose, de fait,
d’un « outil incitatif suffisant » pour assurer la diversité de
l’offre sur ses écrans : le classement art et essai.
D’ailleurs, dans la réforme à venir à ce sujet, Rafael
Maestro voit avant tout l’enjeu de reconnaître le travail
de diffusion accompli par les cinémas en faveur des films
les plus fragiles, « et de prendre en compte la dimension
territoriale de ce travail ».
Le président de branche a d’ailleurs passé au crible la
répartition de la dernière enveloppe de 18 M € dévolue
par le CNC (« un effort considérable ») au classement des
salles. « Sur 1 281 salles classées, les 10 % qui réalisent le
travail le plus exigeant ont perçu 40 % (soit 7 M €) de
l’enveloppe ; la moyenne du soutien est donc de 55 000 €.
Ces salles ont accueilli 8 M de spectateurs pour les films
recommandés. De fait, 11 M € ont été répartis entre les
1 153 autres salles classées (la moyenne du soutien se monte
à 9 540 €) où les films recommandés ont été vus par 10 M
de spectateurs. »
Des données qui démontrent « l’équilibre pertinent » de
la précédente réforme « qui, tout en valorisant le travail
des cinémas à la programmation la plus exigeante, reconnaît
la qualité de diffusion en profondeur de l’ensemble des autres
salles classées. Y a-t-il besoin de revenir sur ce subtil résultat ? »,
interroge Rafael Maestro, qui est aussi, depuis de nombreuses
années, responsable du groupe Actions territoriales de
l’Afcae.
Cédric Aubry aussi souligne le rôle d’acteurs de la diversité
qu’assurent, sur leur territoire, les cinémas des villes
moyennes (de moins de 25 000 habitants) et dont le
classement « est parfois une nécessité, toujours une reconnaissance,
mais, surtout, un engagement. Inventer une usine
à gaz pour faire sortir nos établissements du classement afin
d’éluder le problème de l’enveloppe financière ne se fera pas
à nos dépends. Je serai très combatif sur ce sujet », prévient
le président de la moyenne exploitation. Celui de la
grande, René Kraus, prédit qu’après un « apaisement
temporaire » dû aux nouveaux engagements des plateformes
– notamment en matière d’investissements dans la
création cinématographique –, la chronologie des médias
reviendra rapidement sur le devant de la scène. De quoi
fédérer une nouvelle fois les trois branches de l’exploitation
dans la défense du grand écran.
Ayşegül Algan
Il devient urgent
de créer un espace
de discussion pour
travailler sur une
approche plus
qualitative de
l’exposition des films
et leur promotion sur
le territoire
RAFAEL MAESTRO, PRÉSIDENT
BRANCHE PETITE EXPLOITATION
N°452 / 18 septembre 2023
15

ACTUALITÉS
ALLOCINÉ FÊTE SES 30 ANS…
Le site référence de l’actualité cinéma et séries en France célèbre en 2023 ses 3 décennies
d’existence avec un spot publicitaire anniversaire, une plateforme digitale éditoriale
événementielle, et une collection sur myCANAL avec une sélection de films et séries
à (re)voir.
« 40 30 20 10 »… Lancé en 1993, AlloCiné a révolutionné
l’accès aux séances cinéma en France, avec un service
téléphonique interactif au numéro resté dans les mémoires.
Très vite, la marque se déploie sur tous les écrans, du
minitel à l’ordinateur puis au mobile. Elle évolue avec
Internet et développe ses nombreuses fonctionnalités :
actualités et contenus de la rédaction, notes presse et
spectateurs, commentaires, salles favorites, ou encore les
recommandations personnalisées.
Véritable marque patrimoniale, AlloCiné – qui a rejoint
le groupe Webedia* en 2013 – est devenue, au fil des
années, la plateforme de référence des spectateurs, avec
plus de 14 millions de visiteurs uniques chaque mois**,
plus de 12 millions de followers toutes plateformes
confondues et près de 100 millions de vidéos vues
chaque mois.
Cet anniversaire symbolique, dont les festivités ont
démarré au 76 e Festival de Cannes avec une soirée
événement, comprend plusieurs mises en lumière, dont
un spot publicitaire diffusé à la télévision et sur les sites
du groupe Webedia depuis le 24 août, ainsi que dans les
salles de cinéma courant septembre. Une plateforme
digitale éditoriale événementielle – 30ans.allocine.fr –,
a également été créée par la rédaction d’AlloCiné,
concentrant ces 3 dernières décennies de cinéma et de
séries à travers une sélection de souvenirs, de momentsphares,
et surtout de grandes œuvres. Enfin, en partenariat
avec Canal+, un corner événement sur myCANAL
est dédié à l’anniversaire d'AlloCiné, avec une sélection
de films et séries retenus par la rédaction.
*maison-mère de Boxoffice Pro
**Médiamétrie/NetRatings, Internet Global, mai 2023 : 14 132 000 visiteurs uniques
… ET FAIT LA PART BELLE AUX INDÉS,
EN PARTENARIAT AVEC L’AFCAE
L’Afcae et AlloCiné ont conclu un partenariat pour amplifier la mise en avant des films
soutenus par l’association, dans le cadre de la nouvelle rubrique “Les Indés”.
Depuis début septembre, les visiteurs du site jaune et
noir ont vu apparaître une nouvelle rubrique intitulée
“Les Indés”, qui arbore une promesse simple : “Retrouvez
l'actualité du cinéma d'auteur et une sélection des meilleurs
films”. Comme AlloCiné Kids, Les Indés AlloCiné
devient une marque à part entière de l’écosystème AlloCiné,
matérialisée par une rubrique “écrin” qui permet de
mettre davantage en valeur l’offre de films indépendants,
présents par ailleurs sur l'ensemble de son écosystème
(site, application, CRM, réseaux sociaux…).
« L’idée de ce projet a germé progressivement depuis la
réouverture des salles », déclare Julien Marcel, le directeur
général d’AlloCiné. « Conscients des difficultés d’exposition
efficace de ces films aux côtés de blockbusters qui captent
parfois toute la lumière, et convaincus de leur rôle déterminant
pour l’ensemble de la filière, nous avons souhaité donner
un signal clair qui ouvre la porte à de nouveaux partenariats. »
Et, en effet, un premier partenaire a déjà conclu une
collaboration annuelle avec la toute nouvelle rubrique :
l’Association française des cinémas art et essai (Afcae).
Tout au long de l’année, AlloCiné assurera donc une
visibilité accrue sur le site, les réseaux sociaux, les newsletters
et l’ensemble de son écosystème aux films soutenus
par l’Association.
Pour le président de l’Afcae Guillaume Bachy, « ce partenariat
signe notre volonté de valoriser, auprès du grand
public, les films et cinémas Art et Essai. Tout au long de
l’année l’AFCAE accompagne des films, met en place des
actions à destination des publics de nos salles (Coup de Coeur
Surprise, Festivals Télérama, Journée Art et Essai du Cinéma
Européen, etc.), il était désormais temps d'élargir notre
communication pour toucher le plus grand nombre de
spectateurs. La rubrique « Les Indés » nous est apparue très
intéressante puisqu'elle offre un espace dédié à l’Art et Essai
directement intégré à Allociné, qui reste la référence cinéma
auprès de très nombreux spectateurs. Cela rejoint également
nos forts engagements sur le renouvellement des publics et le
travail que nous réalisons tout au long de l'année auprès
des 15-25 ».
Au-delà de l’Afcae, les distributeurs sont également au
rendez-vous de cette nouvelle rubrique, déjà partenaire
de films tels que Le Livre des solutions (The Jokers),
Les Feuilles mortes (Diaphana), Notre Corps (Dulac),
Anselm (Les Films du Losange) ou encore The Old Oak
(Le Pacte).
Cette nouvelle offre vient confirmer l’ambition d’AlloCiné
d’accompagner tous les spectateurs de cinéma ; un objectif
au beau fixe au vu des récentes performances d’audience
du site, en croissance de plus de 20 % par rapport à
l’année précédente.
16 N°452 / 18 septembre 2023

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VIE ASSOCIATIVE
90 ANS DE L’ENTRAIDE,
LA FÊTE CONTINUE !
©Laurent Guichardon, all rights reserved
Assemblée générale festive à Paris en juillet, lors de
laquelle Giacinta Savini a reçu la médaille de l’ordre
du mérite cinématographique, élevée au grade de
commandeur, en récompense de sa carrière dédiée à
l’exploitation cinématographique.
Difficile de décrire ce que représente
l'Entraide – …du cinéma et des
spectacles de son nom complet – pour
les exploitants, les distributeurs et le
reste de la filière. Elle traverse le temps
et reste associée aux souvenirs des
vacances, appuyée sur la mutualisation
et la décentralisation en régions.
Toujours présente, discrète et investie.
L’Entraide fait l'unanimité. Depuis le
début de l’année, l’association à but
non lucratif célèbre ses 90 ans au sein
et au fil de ses dix régions. La dernière
fête aura lieu à Arras pendant les
Rencontres professionnelles du Nord.
Avant cela, elle donne rendez-vous sur
son stand au Congrès pour des
animations surprises ! Interview
collective et ludique, à l’image
de l’association.
Cathy Coppey, présidente
Vous êtes présidente de l'association depuis
2020. Comment voyez-vous les dix prochaines
années de l’Entraide ? Quels sont les projets de
développement ?
À l’Entraide, nous agissons collectivement depuis 90 ans
auprès des salariés de l’industrie cinématographique et
ma volonté est de continuer, dans la lancée de mes illustres
prédécesseurs. 90 ans d’histoire, d’avancées et d’œuvres
sociales, ce n’est pas rien !
Nous sommes fiers de pouvoir compter sur une communauté
de 900 entreprises et 4 500 adhérents. Mon souhait
est de continuer à élargir cette communauté, de nous
faire connaître encore mieux, pour toucher plus d’exploitants,
plus de distributeurs, plus de sociétés. Nous
souhaitons moderniser nos outils pour que les bénéficiaires
accèdent plus facilement à nos prestations : le site de
réservation des appartements, en ligne depuis quelques
mois, est une première étape. Nous allons élargir et
diversifier nos offres : nous avons commencé avec l’offre
CapFrance inaugurée cet été, qui propose des séjours
tout compris dans quatre villages situés dans le Finistère,
les Hautes-Pyrénées, le Lot et sur l'Île d'Oléron.
18 N°452 / 18 septembre 2023

Je souhaite également soutenir des actions sociales en
accompagnant d’autres associations, comme nous le
faisons déjà depuis plusieurs années avec la Fondation
Laurette Fugain et Culture Relax.
Tout cela est possible grâce à la vente du Chèque Cinéma
Universel (CCU), le moteur de notre modèle économique.
Sa diffusion dans toutes les salles de cinéma est possible
grâce à la mobilisation de toute la profession, y compris
celle de CGR, Pathé et UGC. Ils siègent, avec des représentants
de la moyenne et petite exploitation, au conseil
d’administration : toutes les catégories des salles sont
ainsi représentées.
Béatrice Laherrere, vice-présidente
En tant que vice-présidente, vous œuvrez particulièrement
sur les sujets concernant les associations
régionales et avez participé activement à
l’élaboration de la nouvelle charte des régions.
Quelle est la particularité de ce fonctionnement ?
L’Entraide ne serait pas ce qu’elle est sans l’implication
et la détermination des dix associations régionales qui la
composent. Elles couvrent l’ensemble du territoire et
leur activité repose sur l’implication de personnes, souvent
bénévoles, qui assurent un travail quotidien avec conviction
et efficacité. Très actives, les régions sont à l’écoute
des salariés des entreprises adhérentes.
En tant que vice-présidente, j’accompagne les réflexions
et les décisions prises de concert avec chaque représentant
régional. Les prestations proposées en régions renforcent
et complètent les actions de l’Entraide.
Une charte des régions a été récemment élaborée. Elle
est le fruit du travail d'un Comité de réflexion et de
proposition composé de représentants d'associations
régionales et du bureau exécutif de l'Entraide. Validée
par le conseil d'administration et l'ensemble des associations
– d’Auvergne, de Bordeaux, de Bretagne, de l’Est,
du Grand-Ouest, de Lyon, du Nord-Pas-de-Calais, de
Normandie, de Paris, du Sud-Est et de Toulouse –, elle
a pour objectif d'homogénéiser les prestations et de
permettre un équilibre des budgets. Les régions gardent
cependant la spécificité d'un certain nombre de prestations
qu'elles proposent telles que sorties, repas, arbres de Noël,
allocations spécifiques.
Richard Patry, président adjoint
Quelle est la particularité du fonctionnement
de l'Entraide et ce qui en fait sa singularité ?
Si la vocation première de l’Entraide est d’apporter des
aides et des prestations aux salariés de la filière cinématographique,
elle n’est rendue possible que grâce à
l’engagement collectif des exploitants de cinémas qui,
sans exception, acceptent le CCU, dans leurs salles.
C’est en effet les excédents des ventes qui contribuent
à financer toutes les œuvres sociales proposées. Cet
engagement est unique dans notre profession, et au-delà
d’ailleurs. Je tiens à le souligner et à remercier l’ensemble
de la profession.
Grâce à la distribution des CCU, nous encourageons la
fréquentation des salles et soutenons toute la filière
cinéma. C’est un ticket gagnant/gagnant : plus de spectateurs
dans les cinémas, plus de prestations sociales
distribuées par l’Entraide.
Philippe Ollivier, trésorier
Vous êtes le trésorier de l’Entraide depuis 2016.
Comment se structure le modèle financier des
œuvres sociales, comment optimisez-vous vos
ressources et quel est votre devoir de transparence
?
Quand je suis arrivé, une de nos premières tâches a été
de rendre la gestion parfaitement transparente au regard
des tiers. Nous avons nommé un commissaire aux comptes,
produit des budgets, et assuré un suivi continu de la
ressource. Nous avons au fil de l’eau intégré, dans notre
gestion, au sein du comité des CCU, des membres de
circuits qui ont pu nous apporter leur propre expérience
et témoigner de la parfaite transparence de nos actions.
Ainsi nous avons sans cesse œuvré pour optimiser notre
principale ressource, la vente des CCU, avec une reprise
de la commercialisation en interne et la mise en pratique
de la dématérialisation auprès de nos différents acquéreurs.
En parallèle, nous avons donné une nouvelle orientation
à nos emplois en nous séparant de Jougne, qui était le
lieu emblématique de nos colonies et qu’il n’était plus
possible de conserver sans y consacrer des moyens déraisonnables
; de ce fait nous avons sous-traité l’activité
colonies de vacances à association spécialisée, ce qui
permet une meilleure maitrise de nos coûts et d’offrir
des destinations variées. De la même façon, nous avons
investi dans des appartements à Saint-Gervais en Haute-
Savoie, à Paris et à Blonville-sur-Mer en Normandie.
L’ensemble de ces actions a été réalisé par une équipe de
bénévoles (administrateurs, membres actifs) et par les
salariés de l’association. Ne l’oublions jamais, nous
sommes une association qui œuvre au service des adhérents
et il me plait toujours de faire observer que nous
devons gérer cet argent qui ne nous appartient pas et cela
est de notre pleine responsabilité.
Giacinta Savini, secrétaire
Vous êtes « la mémoire de l’Entraide » ; quels sont
pour vous les moments clés de l’association ?
L'Entraide a été fondée le 23 septembre 1933 sous la
dénomination « Amicale des professionnels de l'industrie
cinématographique », dans le but de faire bénéficier les
salariés d'actions sociales. En raison de l'extension du
champ initial de ses activités, elle est devenue, le 23 juin
1970, « L'Entraide du Cinéma et des Spectacles ». Toutes
les branches de l'industrie ont, sous l'égide du CNC,
signé le 9 avril 1971 un protocole d'accord pour mettre
en place une cotisation sur les salaires. C'est à la suite de
cet accord qu'a été créée l'Association « Œuvres Sociales
du Cinéma » (OSC) constituée entre les différentes
associations philanthropiques réparties dans toutes les
régions. L'Entraide, qui était la plus importante, a été
chargée de la répartition des cotisations sur les salaires.
L'Entraide a ensuite émis des chèques cinéma acceptés
dans toutes les salles de France rendant possibles de
nombreuses actions sociales au profit des salariés. Sous
l'impulsion de Pierre Champon, président depuis 1980,
la colonie de Jougne a été réaménagée et beaucoup de
colons, devenus adultes, ont un souvenir ému des vacances
qu'ils y ont passées. Son premier grand chantier a été la
fusion-absorption des OSC par l'Entraide, concrétisée
en novembre 2008. En 2012, Jean-Fabrice Reynaud a
été élu président, amenant avec lui un délégué général
exceptionnel, Daniel Faudais, qui est malheureusement
décédé le 16 février dernier. Sa disparition nous a tous
profondément bouleversés. Nous lui devons beaucoup.
Propos recueillis par Marion Delique
N°452 / 18 septembre 2023
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DOSSIER / 100 ANS DE DISNEY
DISNEY
LA VISION D’UN HOMME
À L’ORIGINE D’UN EMPIRE
C’est un nom entré dans le
langage commun et qui a
largement façonné
l’imaginaire collectif. Disney,
patronyme du jeune Walt qui,
en 1923 avec son frère, va
donner naissance à un empire
tentaculaire et bouleversera,
au-delà du cinéma, le monde
du divertissement.
©2023-Disney
Tout commence sur les rives du lac Michigan, dans le
tumulte de Chicago, avec la naissance de Walter Elias
Disney, le 5 décembre 1901. Révélant rapidement sa
fibre artistique, le jeune garçon va, en grandissant, parfaire
son coup de crayon en suivant des cours du soir à l’Académie
des beaux-arts de Kansas City, où la famille a
déménagé au début des années 1910. En 1918, son talent
est plus largement exposé avec la publication de ses
premiers croquis – principalement centrés sur la Première
Guerre mondiale – dans le journal de son lycée. Après
quelques expériences dans la publicité, Walt est embauché
en 1921 par la Kansas City Film Ad Service comme
dessinateur sur de courtes bandes de réclame animées,
destinées aux cinémas. Un processus qui intrigue le jeune
homme qui y consacre son temps et son énergie, avec
l’aide d’une bande de copains et d’une caméra. De sa
pléthore de tests ressort un court métrage, Alice’s Wonderland,
alliant animation et prises de vue réelles, qui séduit la
distributrice new-yorkaise Margaret Winkler. La série
Alice Comedies dont cette dernière demande la mise en
production auprès de Walt
et de son frère Roy est
considérée comme la
commande fondatrice des
Disney Brothers Studio,
créés en Californie le 16
octobre 1923.
Alors que les Alice Comedies ravissent la critique comme
le public, Walt souhaite initier une nouvelle série et
imagine le personnage d’Oswald le lapin chanceux, dont
les aventures sont alors distribuées par Universal Pictures.
Mais l’idylle tourne court en raison de désaccords avec
le studio, et Disney se retrouve privé des droits du
personnage. Avec son acolyte Ub Iwerks, il planche sur
un nouveau héros, sorte de cousin, en apparence, d’Oswald :
Mickey Mouse naît en 1928 et va devenir indissociable
de la marque Disney. Parallèlement, l’avènement du film
sonore (impulsé par Warner avec Le Chanteur de jazz)
pousse Walt à suivre le mouvement ; projeté au Colony
Theater de New York, Steamboat Willie devient le premier
court métrage d’animation avec son synchronisé et
inaugure la carrière de Mickey. La notoriété de Disney
est décuplée et celle de la souris anthropomorphe ne fait
que balbutier, mais déjà, les propositions de produits
dérivés se multiplient et poussent Walt et Roy à fonder
Walt Disney Enterprises pour gérer ces opérations.
©2023-Disney
Steamboat Willie a lancé la carrière et la renommée de Mickey
22 N°452 / 18 septembre 2023

©2023-Disney
Oscar et Blanche-Neige
En parallèle, le studio lance la série des Silly Symphonies,
l’ensemble de ses productions étant alors distribuées par
Columbia, au rythme soutenu d’un court-métrage toutes
les deux à trois semaines. En 1932, alors que la couleur
bouleverse l’industrie, la société prend de l’avance sur la
concurrence en signant un accord d’exclusivité de deux
ans avec Technicolor. Distribué par United Artists, Des
arbres et des fleurs est la première animation Disney en
couleurs et se voit récompensé du premier Oscar du
meilleur dessin animé. Quelques années plus tard, Le
Vieux Moulin devient le premier court réalisé grâce à une
caméra multiplane qui confère une sensation de profondeur
à l’image. Un procédé inédit, qui va se révéler plus
qu’utile pour le nouveau projet d’ampleur de Walt Disney.
En effet, le dirigeant, qui ne veut pas se satisfaire des
seuls courts métrages, réfléchit depuis plusieurs années
à la réalisation d’un long. Dans sa jeunesse à Kansas City,
le jeune artiste avait été très impressionné par la projection
d’un film muet avec Marguerite Clark : Blanche-Neige
et les sept nains. C’est ce projet qu’il compte concrétiser
en initiant, dès 1935, une version longue animée du
célèbre conte de Grimm. Elle est projetée en grande
pompe, le 21 décembre 1937, au Carthay Circle Theatre
d’Hollywood, avec le soutien d’une importante campagne
publicitaire et du distributeur RKO, succédant à United
Artists. Le succès du film convainc le studio de s’engager
définitivement dans la production de longs métrages
animés, qui vont, au fil des ans, devenir des classiques
du cinéma.
Pinocchio, que Disney sort en 1940 après son déménagement
à Burbank, rencontre un engouement moindre,
car privé des marchés européens alors impactés par la
Seconde Guerre mondiale. La société va se mettre à
Blanche Neige et les sept nains est le premier long métrage animé de Disney
produire des films de propagande jusqu’en 1945 (The
New Spirits avec Donald Duck), ralentissant ainsi la
réalisation d’originaux, bien que sur la période, sortent
trois des longs métrages les plus emblématiques de la
société : Fantasia en 1940, Dumbo en 1941 puis Bambi
en 1942. Mais la guerre limite la trésorerie et, faute de
films, Disney décide de ressortir en salles Blanche-Neige,
certain qu’il va toucher une nouvelle génération de
spectateurs. L’audace se révèle payante et poussera le
studio à renouveler l’expérience tout au long de son
histoire avec la plupart de ses dessins animés mythiques.
Le virage des années 1950
La fin du conflit mondial ouvre de nouvelles perspectives
pour la firme, alors en proie à quelques difficultés financières.
Elle mise beaucoup sur son nouveau projet,
considéré comme le premier grand dessin animé de
l’après-guerre : Cendrillon sort sur les écrans en 1950 et
rencontre le succès escompté. L’année suivante est marquée
par Alice au pays des merveilles, suivi de Peter Pan en 1953.
Parallèlement, après plusieurs films alliant animation et
©2023-Disney
prises de vue réelles comme Mélodie du Sud, Disney
produit un certain nombre de documentaires, comme
L’Île aux phoques, sous la bannière des Merveilles de la
nature, ainsi que son premier long métrage live : L’Île au
trésor de Byron Haskin, d’après l’œuvre de Stevenson.
Ce type de projets n’est pas encouragé par RKO, qui,
lui, préfère le dessin animé ; une divergence qui pousse
les frères Disney à mettre fin à leur collaboration avec le
distributeur pour lancer leur propre structure, la Buena
Vista Distribution Company, dont l’aventure démarre
avec le succès du Désert vivant, qui rapporte dix fois son
coût de production en 1954.
Pilotant désormais la production et la distribution de ses
œuvres cinématographiques, le studio investit parallèlement
le petit écran, alors en plein essor, via une émission
qui accompagne l’un des plus grands projets de Walt
Disney. Diffusée sur ABC, le Disneyland Show narre ainsi
l’évolution du chantier du premier parc d’attractions
Disneyland, en Californie, avec un budget pharaonique
de 17 millions de dollars. Inauguré le 17 juillet 1955, il
sera suivi dans les décennies suivantes par plusieurs autres
complexes, dont celui de Disneyland Paris en 1992.
La télévision intègre pleinement les activités de Disney,
avec le lancement de l’émission The Mickey Mouse Club
en octobre 1955 et la production, entre autres, de la série
Zorro. Le studio poursuit également avec succès la
production de longs métrages d’animation, avec, successivement,
La Belle et le Clochard (1955), La Belle au bois
dormant (1959), Les 101 Dalmatiens (1961) et Merlin
l’enchanteur (1963). Parmi les films en prises de vue
réelles, citons la sortie en 1954 de l’ambitieux 20 000
lieues sous les mers, réalisé par Richard Fleischer avec Kirk
Douglas et James Mason, première production Disney
tournée en Cinémascope, ou de Oh la la, quelle vie de
chien !, première comédie live du studio (1959). Mais
c’est en 1964 que la société va à nouveau marquer les
esprits avec l'envoûtant Mary Poppins et son célèbre « Su
percalifragilisticexpialidocious » chanté par Julie Andrews,
oscarisée pour son interprétation dans une œuvre couronnée
de quatre autres statuettes dont celle du meilleur film,
la première pour Disney.
Mary Poppins de Robert Stevenson a rapporté le premier Oscar du meilleur film à Disney
N°452 / 18 septembre 2023
23

DOSSIER / 100 ANS DE DISNEY
©2023-Disney
À cette réussite succède le choc de la disparition, le 15
décembre 1966, du guide et âme fondatrice du studio :
Walt Disney. Le génial dessinateur ne verra donc jamais
achevé le dernier dessin animé sur lequel il a travaillé, Le
Livre de la jungle, distribué en 1967.
La dynamique de production ne faiblit pas pour autant,
puisque vont suivre le film live Un amour de Coccinelle
(1969) et ses suites, Les Aristochats (1970), Robin des bois
(1973), La Course au trésor avec Jodie Foster (1978), Rox
et Rouky (1981) ou encore Tron avec Jeff Bridges (1982),
premier film d’animation principalement réalisé en images
de synthèse. « Je ne fais pas de films uniquement pour les
enfants. Je les fais pour l’enfant qui vit en chacun de nous,
que l’on ait six ou soixante ans », affirmait Walt Disney.
C’est toutefois pour trancher avec l’image “familiale” du
studio et produire des films sur des thématiques plus
adultes que Ron Miller, alors PDG depuis quelques mois,
impulse début 1984 le label Touchstone Pictures ; Splash
de Ron Howard, avec Tom Hanks, et Les Moissons de la
colère de Richard Pearce, avec Jessica Lange, sont les deux
premiers titres à sortir sous ce pavillon.
La filiale Touchstone a démarré ses activités avec Splash
Du déclin à la relance
Mais cette diversification ne masque pas les turbulences
que traverse la firme depuis la disparition de Walt, que
le décès de son frère aîné, Roy, fin 1971, ne va guère
arranger. Dirigée successivement par Donn Tatum (1971-
1980), Card Walker (1980-1982) et donc Ron Miller
(1982-1984), la société enchaîne plusieurs mauvais
résultats, et sa vulnérabilité certaine attire les groupes
financiers, dont celui de l’homme d’affaires Saul Steinberg.
La tentative d’offre publique d’achat menée en 1984 par
ce dernier sera contrecarrée par des manœuvres financières
aussi audacieuses que risquées, orchestrées en interne par
Disney qui, pour se stabiliser, installe à sa tête Michael
Eisner, ancien PDG de Paramount, et Frank Wells.
©2023-Disney
Rebaptisée The Walt Disney Company, la firme confie
à son nouvel état major la charge de revaloriser, à court
terme, les secteurs clés de l’entreprise, comme l’animation
(sortie de Basile, détective privé en 1986) et les films en
prises de vues réelles via sa filiale Touchstone (La Couleur
de l’argent de Martin Scorsese avec Paul Newman et Tom
Cruise en 1986, Good Morning Vietnam de Barry Levinson
avec Robin Williams en 1987), auxquels s’ajoutent de
nouvelles activités telles que les ventes VHS et au détail
(le premier Disney Store ouvre en 1987).
La fin des années 80 et le début des années 90 sourient
au studio qui va enchaîner plusieurs belles performances
avec les sorties de Qui veut la peau de Roger Rabbit ? de
Richard Williams, de La Petite Sirène (qui relance l’intérêt
pour l’animation Disney), des films Touchstone Le Cercle
des poètes disparus de Peter Weir et Pretty Woman avec
Julia Roberts et Richard Gere, ou encore de La Belle et
la Bête, premier dessin animé nommé à l’Oscar du
meilleur film en 1992. La décennie est d’ailleurs favorable
au genre, en témoigne l’énorme succès mondial du Roi
Lion, sorti en 1994.
La Petite Sirène a relancé l'intérêt du public pour le Disney d'animation
Entre-temps, Disney entreprend plusieurs mouvements
pour renforcer son catalogue, rachetant, en juin 1993,
la société Miramax des frères Weinstein. Deux ans plus
tard, elle officialise l’acquisition de Capital Cities/ABC
pour 19 milliards de dollars et, ainsi, fait entrer dans son
giron les chaînes ABC et ESPN, qui viennent compléter
le pôle TV mené par Disney Channel, lancé avec succès
en 1983. Toujours en 1995, le studio initie un partenariat
de coproduction et distribution avec la jeune société
Pixar Animation pour Toy Story (premier long métrage
entièrement réalisé sur ordinateur), suivi par 1001 pattes,
Toy Story 2, Monstres & cie, Le Monde de Nemo et Les
Indestructibles. Durant ce laps de temps, la firme de
Burbank poursuit sa production interne avec les dessins
animés Pocahontas, Le Bossu de Notre-Dame, Hercule,
Mulan et Tarzan (premier film tourné et projeté en
numérique) et les fictions live comme USS Alabama,
Armageddon, L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux,
Sixième sens ou encore Pearl Harbor.
24 N°452 / 18 septembre 2023

LE PROCHAIN VISAGE DU MAL
POURRAIT ÊTRE LE VÔTRE
LE 11 OCTOBRE AU CINÉMA
LExorciste-lesfilms.com LExorciste-Devotion-lefilm.com UniversalHorreur
@universalfr #LExorcisteLeFilm

DOSSIER / 100 ANS DE DISNEY
Deux décennies d’acquisitions
En 2005, Robert “Bob” Iger succède à Michael Eisner
comme PDG de The Walt Disney Company et réussit
une première opération d’envergure en mai 2006, en
acquérant pour 7,4 milliards de dollars Pixar, qui va
continuer sur la voie du succès avec la trilogie Cars,
Ratatouille, les suites de Toy Story, Là-haut, Vice-Versa,
Coco, Les Indestructibles 2 jusqu’à Élémentaire. En 2009,
la société signe avec Steven Spielberg un accord sur six
ans pour distribuer une trentaine de films DreamWorks
SKG, tandis que le 31 décembre, les actionnaires de
Marvel approuvent son rachat par Disney pour 4,3
milliards de dollars, coup d’envoi d’une décennie de
domination des Avengers sur le box-office mondial.
Si elle revend Miramax en 2010 pour 663 millions de
dollars, la firme de Mickey s’allie avec la Force fin 2012
en finalisant l'acquisition de Lucasfilm et ses filiales (ILM
et LucasArts) pour 4,06 milliards de dollars, mettant
donc la main sur la très lucrative saga Star Wars ; la
postlogie lancée en 2015 va ainsi rapporter quelque 4,5
milliards de dollars de recettes. En mars 2019, après
plusieurs années de tractations, Disney frappe un autre
grand coup en s’emparant de la 21st Century Fox et ses
filiales (20 th Century Fox, National Geographic, Fox
Searchlight entre autres) pour 71,3 milliards de dollars.
Une opération qui permet à la firme d’accompagner les
suites du plus gros succès de l’histoire au box-office,
Avatar de James Cameron (2,92 Mds $), dont le deuxième
opus, sorti fin 2022, s’est hissé sur le podium avec plus
de 2,3 milliards de dollars de recettes. À noter d’ailleurs
que Disney a distribué 6 des 10 films les plus lucratifs
de tous les temps : outre La Voie de l’eau figurent Avengers :
Endgame et Infinity War, Star Wars VII, Le Roi Lion de
2019 et Avengers.
Si The Walt Disney Company enregistre en parallèle de
bons résultats avec ses productions internes, comme la
saga Pirate des Caraïbes et les animations Zootopie ou les
deux volets de La Reine des neiges (le deuxième est devenu
le long métrage d’animation le plus rentable de l’histoire),
la société embrasse également les évolutions de l’industrie,
notamment en matière de streaming. Dès 2017, Bob
Iger avait annoncé l’envie de lancer une plateforme dans
l’esprit de celle de Netflix ; c’est en 2019 que ses contours
sont précisés, avant sa mise en service courant 2020, alors
que le monde est confiné en raison de la pandémie de
Covid-19. Un contexte qui va permettre à Disney+ de
connaître une croissance fulgurante en nombre d’abonnés,
non sans générer frustration et opposition parmi les
exploitants, entre autres lors de la mise en ligne de Mulan
ou Soul, privés de sortie cinéma. Avec l’ajout d’une
branche streaming, c’est un nouvel équilibre que tente
alors de trouver Disney vis-à-vis de l’exploitation salle,
à l’image du day-and-date qui va en partie causer la perte
©2023-Disney ©2023-Disney
Toy Story a été le point de départ
d'une fructueuse collaboration
entre Disney et Pixar, renforcée
par l'acquisition du second par
le premier
de Bob Chapek, successeur de Bob Iger comme PDG
en 2020, avant le retour de ce dernier en 2022.
Après avoir, à l’instar de la plupart des studios, renoué
avec la sortie traditionnelle, Disney se retrouve aujourd’hui,
comme l’ensemble d’Hollywood, paralysé par une grève
des acteurs et scénaristes, justement inquiets de certaines
mutations du secteur. The Walt Disney Company semble
être à un nouveau tournant de son histoire quant à la
direction et la dynamique qu’elle souhaite adopter pour
perpétuer une magie – et un business – centenaire. Car,
comme le martelait son fondateur visionnaire : « Dans
un secteur en perpétuelle évolution comme le nôtre, nous ne
pouvons nous permettre de nous reposer sur nos lauriers, ni
faire une pause. Tout change si rapidement que nous devons
constamment rester concentrés sur l’avenir. »
Tanguy Colon
©2023-Disney
Avengers illustre la réussite au box-office des blockbusters Marvel avec plus
de 11 milliards de dollars de recettes mondiales pour le MCU
Sorti en 2015, Le Réveil de la Force a été le premier Star Wars
a franchir les 2 milliards de dollars de recettes mondiales
26 N°452 / 18 septembre 2023

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DOSSIER / 100 ANS DE DISNEY
ET LA MAGIE CONQUIT
LA FRANCE
Déléguée ou gérée en interne, en association avec d’autres studios : la distribution
des films Disney en France a connu une multitude de formes depuis près de 90 ans,
jusqu’à être officiellement pilotée, depuis une quinzaine d’années seulement, par
l’entité The Walt Disney Company France. Petit flashback.
©2023-Disney
©2023-Disney
Récompensé par l'Oscar du meilleur
documentaire, La Marche de l'Empereur
de Luc Jacquet a été le prologue de
l'aventure Disneynature
Cela fait déjà plus de dix ans que Walt Disney, épaulé
par son frère Roy, a fondé Disney Brothers Studio dans
la chaleur californienne, quand, de l’autre côté de l’Atlantique,
la filiale tricolore Mickey Mouse S.A. voit le jour,
le 19 juillet 1934 à Paris. Si elle représente les intérêts de
Disney dans l’Hexagone, la structure n’est toutefois pas
chargée de la distribution des films, qui revient dans un
premier temps aux Artistes Associés puis à RKO Radio
Films, distributeur attitré aussi bien aux États-Unis qu’à
l’international. Les productions Disney occupent toutefois
une place à part, puisqu’un correspondant pour la
France, en la personne de Raoul Wallace Feignoux, est
spécialement nommé pour collaborer avec l’équipe des
ventes de RKO. Ensemble, ils vont notamment piloter
avec brio la sortie de Blanche-Neige et les sept nains, dont
la grande première le 6 mai 1938 au Marignan sera le
point de départ d’un immense succès.
Si pendant la Seconde Guerre mondiale, l’activité est
réduite comme peau de chagrin, la distribution se poursuit
sous pavillon RKO jusqu’en 1953 avec la sortie de
Peter Pan. À cette époque, Disney décide de reprendre
en main l’accompagnement de ses productions aux
États-Unis en créant Buena Vista Pictures Distribution.
Cela entraîne alors un changement de distributeur à
l’international, le rôle revenant, en France, à la structure
tricolore Cinedis, qui, jusqu’en 1960, va accompagner
entre autres La Belle et le Clochard et ses plus de 11
millions d’entrées. La société Discifilms reprend le
flambeau l’espace d’un an, avant de le transmettre en
1961 à Athos Films, qui va le conserver deux ans.
Les origines normandes
de Disney
En 1066, Hugues Suhard et son fils Robert vivent à
Isigny (aujourd’hui Isigny-sur-Mer dans le
Calvados) lorsqu’ils sont appelés pour accompagner
le duc de Normandie, Guillaume, dans sa
conquête de l’Angleterre. Après une marche
victorieuse, et en guise de remerciement,
Guillaume le Conquérant les nomme seigneurs de
leur village : le père et son fils deviennent donc
Hugues et Robert d’Isigny. La famille part ensuite
s’installer outre-Manche, où son patronyme
s’anglicise en Disigny puis Disney. Au 17 e siècle,
une partie de leurs descendants émigre en Irlande
pour fuire la Restauration anglaise, puis au Canada
et enfin aux États-Unis. En souvenir de cette
origine, le blason des Disney, apposé sur le château
de La Belle au bois dormant dans les Parcs Disney,
comprend les lions (ou léopards en héraldique)
de Normandie.
Distribution autonome dans les sixties
Analysant qu’à l’échelle mondiale, ses résultats sont
meilleurs lorsqu'il attribue l'exclusivité de ses films à la
même structure, Buena Vista décide, face à l’importance
du marché français, d’y lancer sa propre filiale de
distribution à l’été 1963. La direction de Walt Disney
Productions France est confiée à Jean Thomachot,
ancien de Paramount, et la succursale s’occupe alors
d’accompagner les films Disney à Paris et dans la Grande
région parisienne (GRP), déléguant cette tâche à des
distributeurs locaux pour les autres régions, comme Les
Films Méric à Marseille et Les Films Sirand à Lyon ;
une collaboration qui va durer jusqu’à la fin des années
1980.
Durant cette période, après avoir démarré ses activités
avec Après lui le déluge, L’Affaire du cheval sans tête ou
encore la reprise du dessin animé Pinocchio, Walt Disney
Productions France enregistre d’excellents résultats,
principalement pour les films d’animation, entre Le
Livre de la jungle (15 millions d’entrées en 1968), Les
Aristochats (12,7 millions en 1971) ou Robin des bois
(6,5 millions en 1974).
« Nous avons la chance d’avoir, en France, le premier marché
international pour les films Walt Disney », se réjouissait au
début des années 1980 Richard Dassonville, directeur
de la distribution du studio dans l’Hexagone depuis le
milieu des années 1970. Commercial aux Films Sirand
au début de ces mêmes années 1980, Patrick Farcy (futur
fondateur de Côté Cinéma, devenu Boxoffice Pro) se
souvient qu’à cette époque, « les droits des films Disney
n’étaient disponibles que pendant 24 mois, à l’issue desquels
28 N°452 / 18 septembre 2023

la copie et le matériel étaient détruits, rendant les œuvres
un temps invisibles. C’est ce qui a permis de ressortir – avec
succès – Le Livre de la jungle comme si c’était une nouveauté ».
Si cette pratique n'était pas du goût de tous les professionnels,
elle a permis aux titres d’animation emblématiques
du studio de toucher à chaque reprise une nouvelle
génération de spectateurs.
Deux mariages pour deux divorces
En 1987, Disney opère un virage stratégique à l’échelle
mondiale (hors États-Unis) en signant un accord de
distribution de cinq ans avec Warner Bros. En France,
la sous-distribution cesse et Steve Rubin prend les
commandes de la structure. Durant ce laps de temps, le
Le Roi Lion a séduit le public français
en nombre, dépassant les 10 millions
d'entrées pour l'animation de 1994
comme la version live de 2019
mariage entre les deux studios se révèle fructueux dans
l’Hexagone, à l’image des succès des productions Touchstone
Qui veut la peau de Roger Rabbit ? (5,9 millions de spectateurs
en 1988), Le Cercle des poètes disparus (6,6 millions
en 1989) et Pretty Woman (4,3 millions en 1990). Pourtant,
en 1991, Jeffrey Katzenberg, président de Walt Disney
Studios, annonce le divorce aux Échos : « À l'expiration
du contrat, nous reprendrons nous-mêmes la distribution
des films en France, dans la mesure où nous sommes devenus
trop importants pour Warner. »
L'état-major de la firme à Burbank relance la marque
Buena Vista International et se met en quête de directeurs
pour diriger ses filiales locales. Dans la short-list française
finale, Pierre-Ange Le Pogam, alors chez Gaumont, se
souvient « avoir indiqué aux patrons de Disney que monter
une grosse structure autonome américaine était une mauvaise
idée et qu’il fallait davantage s'imprégner de la culture
française », avec parallèlement, la montée en puissance
de Disneyland Paris. « Souhaitant rester fidèle à Gaumont,
je les ai donc convaincus de s’associer, en distinguant clairement
les films des deux structures, avec des services marketing
propres mais collaboratifs. Avec cette joint-venture, nous
voulions réussir mieux que tout le monde. »
La Belle et la Bête est l’ultime sortie sous pavillon Warner,
et Sister Act la première, fin 1992, de la nouvelle structure,
Gaumont Buena Vista International (GBVI), qui s’impose
rapidement comme un distributeur majeur. Ce nouveau
mariage porte vers le succès des films de la marguerite
comme Les Visiteurs 3 et ses 13,7 millions de spectateurs,
ainsi que les Disney Aladdin – « sorti exclusivement au
Grand Rex pendant 2 semaines, ce qui a permis de faire
©2023-Disney
monter l’attente » –, Le Roi Lion et ses 10 millions d’entrées
– « un immense souvenir » –, ou encore la surprise Rasta
Rocket. « Pour accompagner la sortie, nous avions fait venir
à Paris les meilleures équipes de bobsleigh pour un concours
de poussée. L’engouement était incroyable », raconte Pierre-
Ange Le Pogam, directeur de GBVI de 1993 à 1997.
« Nous avons réalisé 2,6 millions d’entrées avec une comédie
américaine que l’on nous disait pas faite pour l’international
et qui nous ferait perdre de l’argent. Mais nous avons décidé
de nous amuser, et ce succès a été symbolique de notre état
d’esprit », abonde Jean-François Camilleri, directeur
marketing de GBVI avant d’en prendre la direction en
1997.
Ghibli et Disneynature
À l’aube des années 2000, Gaumont Buena Vista
International tente un pari en s’offrant les droits de
distribution des productions du studio Ghibli, et notamment
Princesse Mononoké de Miyazaki. « Personne ne nous
demandait de le sortir, mais, décidés à en faire un événement,
nous lui avons accordé la même puissance qu’un Disney :
après une première semaine à 80 000 entrées, le film a fini
autour des 700 000 spectateurs. » Va suivre une fructueuse
collaboration jusqu’en 2020, lorsque Wild Bunch décroche
les droits d’exploitation du catalogue Ghibli en France.
Le début du nouveau millénaire s’accompagne d'un
déséquilibre progressif entre le nombre de films Disney
et Gaumont. En 2004, seul Albert est méchant provient
de la Marguerite. « C’est la fin d’un cycle, alors que Disney
est en pleine bourre avec Ladykillers et Le Monde de Nemo.
Avec l’échéance du second contrat de six ans se termine donc
l’aventure GBVI », explique Jean-François Camilleri, qui
devient directeur général de Buena Vista International
France. Dans le même temps, les agences régionales sont
fermées pour réunir la distribution nationale à Paris.
Le succès de La Marche de l’Empereur en 2005 (2 millions
d’entrées), coproduit par Disney, pousse le dirigeant
français à créer un nouveau label. « Notre studio s’adresse
aux familles et je sentais que notre mission était de leur
montrer la beauté de la nature ainsi que le besoin de la
préserver. J’ai donc proposé à Bob Iger de lancer Disneynature,
par ailleurs en hommage aux documentaires C’est la vie,
qu’avait lui-même initié Walt Disney. » Le PDG donne
alors son feu vert à la création d’un label français, « pour
produire un film chaque année, avec une sortie événementielle
dans l’esprit du Disney de Noël ». Des Ailes pourpres
(2008) à Penguins (2019), en passant par Grizzly (2014)
et Au royaume des singes (2016), le label restera actif
jusqu’à l’intégration de l’historique National Geographic
Society dans l’écosystème Disney avec l’acquisition de
la Fox.
50
The Walt Disney Company France a marqué l’histoire du
box-office français en devenant le premier distributeur à
atteindre les 50 millions d’entrées sur une année. 2019
s’est en effet révélée extrêmement faste pour le studio,
dopé par l’énorme succès de la version live du Roi Lion
(10 millions de spectateurs) et du film d’animation La
Reine des neiges 2 (7,6 millions). Sans oublier les
performances de ses franchises, entre Avengers : Endgame
(7 millions), Star Wars : L’Ascension de Skywalker
(6,2 millions) ou encore Toy Story 4 (4,6 millions), mais
aussi de blockbusters d’auteurs, comme Le Mans 66 de
James Mangold (1,2 million).
Et au-delà
Entre 2008 et 2009, la marque Buena Vista disparaît
mondialement pour laisser place, localement, à The Walt
Disney Company France ; l’organisation interne en silos
est aussi balayée au profit d’une configuration plus
transversale, avec notamment des responsables de franchises.
Distribué par Disney depuis 2012, Avengers,
l’univers cinématographique Marvel, comme dans le
reste du monde, cartonne dans les salles tricolores,
culminant avec les près de 7 millions d’entrées d’Avengers :
Endgame (2019). Issue du rachat de la Fox, la distribution
de la Postlogie Star Wars est également l’un des gros enjeux
de la filiale dans les années 2010, tout comme celle du
récent Avatar : La Voie de l’eau (plus de 14 millions
d’entrées depuis décembre 2022). Une façon de boucler
la boucle pour Frédéric Monnereau, nommé à la tête de
la distribution cinéma en 2015, en provenance de la Fox.
Mais c’est aussi un nouveau challenge : « Je suis arrivé
quand la décision a été prise de réduire le nombre de sorties,
mais d’en faire à chaque fois un événement, en les entourant
d’un certain mystère car le spectateur reste constamment au
centre de nos préoccupations. »
L’excellente performance de La Reine des neiges (5
millions d’entrées en 2013) mais surtout de La Reine
des neiges 2 (7,7 millions en 2019) témoignent d’une
appétence toujours intacte du public français pour
l’animation. « Avec le Japon, nous sommes le territoire où
le genre performe le mieux. Nous bénéficions ainsi d’une
plus grande écoute de la part de Burbank concernant nos
besoins, pour avoir des affiches et du matériel propres à la
France. C’est ce qui nous a permis d’amener Vaiana au-delà
des attentes [5,6 millions d’entrées en 2016] », souligne
Frédéric Monnereau. À quelques semaines de lancer
Wish - Asha et la bonne étoile (29/11), le dirigeant salue
« ces 100 ans d'existence de Disney que tous les grands
studios n’ont pas réussi à atteindre. Cela démontre une
agilité, une exigence et une certaine humilité qui seront
tout aussi importantes pour les 100 ans à venir ! »
Tanguy Colon
N°452 / 18 septembre 2023
29

SND PRÉSENTE
Une coproduction déléguée WY PRODUCTIONS – SND
Benjamin
Lavernhe
de la Comédie-Française
abbé
PIERRE
une vie de combats
Photo : ©Jérôme Prébois • Création : Benjamin Seznec / TROÏKA
Emmanuelle
Bercot
un film de
Frédéric Tellier
SORTIE LE 8 NOVEMBRE
Michel
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“UN BIOPIC PASSIONNANT ET SOUVENT POIGNANT,
DANS LEQUEL BENJAMIN LAVERNHE, TOTALEMENT HABITÉ
PAR SON RÔLE, EST D’UNE JUSTESSE IMPRESSIONNANTE.”
LE PARISIEN ★ ★ ★ ★
ADORE
MATÉRIEL DISPONIBLE POUR VOS SALLES
FA (127’’)
AFFICHES ET AFFICHETTES
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DOSSIER
PÉDAGOGIQUE
POUR VOS PROJECTIONS
SCOLAIRES/ ENSEIGNANTS
AVANT-PREMIÈRE EXCEPTIONNELLE
LE DIMANCHE 15 OCTOBRE
suivie d’un échange en direct par satellite avec toute l’équipe du film !
Voici le déroulé de cette projection :
• 16H : LANCEMENT SYNCHRONISÉ DU FILM DANS TOUTES LES SALLES CONCERNÉES
• 18H20 : LANCEMENT DU DÉBAT RETRANSMIS EN DIRECT AVEC L’ÉQUIPE DU FILM
Si vous êtes concernés par ce type de projection réalisée avec les moyens techniques de Pathé Live,
veuillez contacter votre interlocuteur habituel chez SND avant le mercredi 27 septembre au mieux afin d’organiser la séance
(conditionnée à la sortie nationale du film dans votre salle).
SND s’engage à reverser 50 centimes par entrée à la Fondation Abbé Pierre. Vous êtes invités si vous le souhaitez à soutenir la Fondation Abbé Pierre par un don équivalent. Modalités à préciser auprès de votre interlocuteur chez SND

EXPLOITATION
Les nouveautés de la
saison 2023-2024
19 talents accueillis…
L’Arlequeen autour de la culture Drag Queen
avec le réalisateur et performeur Florent Gouelou,
alias Javel Habibi. Lieu : l’Arlequin, en partenariat
avec Konbini.
Ce soir on se fait… avec l’historien Xavier
Mauduit qui décryptera les grands personnages
historiques. Premier rendez-vous autour de
Napoléon de Ridley Scott. Lieu : l’Arlequin.
Anime Watch Party avec le Youtubeur Winni
Sensei autour du manga et de l’anime. Lieu :
Majestic Bastille, en co-production avec
SensCritique.
La Société des explorateurs français, avec
l’explorateur et réalisateur Stéphane Dugast. Lieu :
Majestic Passy.
L’Arlequin Comedy Club by Plouf, avec les les
comédiens et humoristes François Aubagnac et
Hugo Pecheur, pour le tout premier Comedy club
dans une salle de cinéma. Lieu : l’Arlequin.
Hommage aux grands classiques des
musiques de films avec le pianiste Gabriel
Boutros. Récital unique le 15 décembre 2023 à
l’Arlequin.
Ciné-concert autour de Trafic de Jacques Tati,
par le groupe Temps Calme Première mondiale à
l’Arlequin.
Grande exposition rétrospective des
portraits cinématographiques de la
photographe Aurélie Lamachère. Au
piano-bar de l’Arlequin.
Seront aussi de retour : François Bégaudeau et son
ciné-club mensuel Hommage au XXI e siècle,
Elvire Duvelle-Charles avec Tonnerre, salles
obscures, éclairages féministe, Kevin Elarbi et
son rendez-vous 35mm mon amour”, Antoine
Guillot et les Avant-premières France Culture,
Manon Kerjean qui animera Lost in Frenchlation,
Nicolas Martinpour une 3 e saison du
Hurlequin, Louis Séguin avec ses Les Mardis de
Louis” (en partenariat avec Les Cahiers du Cinéma),
et Béatrice Leroux-Huitema avec ses conférences
Les dits de l’Art.
DULAC CINÉMAS DÉPLOIE
SON KALÉIDOSCOPE
De l’incontournable cinéma indépendant au stand-up, de la
musique électro à l’opéra, du drag show à la philosophie, du
manga aux expositions photographiques… les salles Dulac ont
dévoilé les contours de leur prochaine saison culturelle.
Entretien avec Mathias Dulac, qui arrive sur le devant de la
scène, avec une vision digne de l’avant-garde que représente le
réseau fondé par sa mère Sophie Dulac.
Un nouvel « écrin onirique »
au Reflet Médicis
Le 13 septembre, à l’occasion du lancement officiel, à
l'Arlequin, de la nouvelle saison Kaléidoscope, Dulac
Cinémas a aussi dévoilé la nouvelle salle 2 du Reflet
Médicis, destinée à accueillir la programmation
habituelle, mais aussi des événements privés, dans la
lignée de sa stratégie de développement des
privatisations. La rénovation a été menée en
collaboration avec l’agence Frédéric Imbert Studio, « qui
a dessiné une salle atypique, un “écrin onirique au cœur de
Paris” », détaille Pierre-Edouard Vasseur, directeur
artistique de Dulac Cinémas. « La salle possède une
personnalité forte et une décoration artisanale 100 %
made in France et 100 % renouvelable, réalisée dans les
ateliers du Studio en Normandie. » D’une jauge totale de
85 fauteuils, la salle propose un parterre de 66 places et
un balcon de 19 places. Sa rénovation constitue la
première phase d’un plan de rénovation intégral du
Reflet Médicis qui s’achèvera à l’été 2024.
« Ce n’est pas parce qu’on ne me voyait pas que je n’étais pas
là », note celui qui, depuis ses 16 ans, a contrôlé des
tickets, réalisé des fiches sur les scénarios reçus à la
distribution, participé à la création puis à l’organisation
du Champs-Elysées Film Festival pendant 10 ans… À
35 ans aujourd’hui, après plusieurs années passées à
explorer l’événementiel – ainsi qu'un voyage autour du
monde –, Mathias Dulac est de retour dans la grande
“Maison Dulac” et dans son domaine de prédilection :
l’exploitation. « Mais en lui insufflant, en binôme avec
Pierre-Edouard Vasseur [le directeur artistique de Dulac
Cinémas, ndlr.], une nouvelle énergie », précise l'intéressé.
Le premier pas du renouveau est effectué début 2020
avec la végétalisation du Majestic Passy, pour « transformer
l’ambiance cinéma ». Quelques mois plus tard, c’est au
tour de l’ensemble des activités d’être rebrandées sous le
nom de Maison Dulac Cinéma. Réunir pour simplifier
l’appréhension du groupe (production, distribution,
exploitation et festival), mais aussi mettre en valeur « sa
dimension familiale, avec une équipe parfois présente depuis
deux décennies ».
La crise du Covid intensifie bien entendu la réflexion et
la remise en question déjà en cours sur la manière
d’exploiter Dulac Cinémas. « L’idée n’était pas de changer
drastiquement, mais de faire des choses qui nous ressemblent »,
précise le désormais directeur du développement, qui
n’associe son “titre” à aucune velléité d’expansion du
réseau, mais à son évolution interne et continue. Preuve
en sont les deux saisons culturelles Kaléidoscope, passée
et à venir [voir ci-contre] et leur florilège de rendez-vous,
au gré des thématiques qui tiennent à cœur des équipes
et de leurs collaborateurs. De fait, « plus nous avons été
ouverts aux propositions, plus les gens sont venus nous voir
avec de nouvelles propositions ».
D’autant plus que le public répond présent, notamment
un tout nouveau. « À la première séance de l’Hurlequin,
consacré aux films de genre, seules trois personnes étaient
déjà familières de l’Arlequin ; toutes les autres étaient juste
là pour voir un film d’horreur. »
Pour autant, l’équipe prend bien soin d’adapter les
propositions Kaléidoscope au public de chaque cinéma
32 N°452 / 18 septembre 2023

Notre but est de montrer qu’il n’y a pas
de hiérarchie dans la Culture
MATHIAS DULAC, DIRECTEUR DU DÉVELOPPEMENT DE DULAC CINÉMAS
Dulac, qui a une identité, voire « une personnalité et une
âme » bien définies. Ainsi, c’est tout naturellement au
Majestic Bastille qu’a lieu le ciné-club de l’activiste
féministe Elvire Duvelle-Charles, tandis que Le Reflet
Médicis accueille la rétrospective de cinéma polonais.
« Mais nous pouvons tout aussi bien surprendre le public de
chaque salle », de manière à mélanger les genres… et les
générations. « On ne se rend pas compte de tout ce que les
gens aiment. » D'où l'importance d’une communication
claire, et de la redéfinition, depuis près de trois ans, des
cinémas Dulac comme centres culturels. Sachant que,
« drag, manga, 35 mm… la culture est partout, et il y en a
pour tout le monde ».
Ce changement d'appréhension d’une salle de cinéma
comme un espace culturel avant d’être un espace de
diffusion de films sur grand écran est allé de pair avec
un changement de business model. « La place de cinéma
seule ne nous fait pas vivre », confie le directeur du développement,
qui assure la rentabilité de ses soirées événements
en minimisant les dépenses (« on n’est pas obligé de
dépenser beaucoup pour faire des choses qualitatives, mais
il est hors de question de ne pas rémunérer tous ceux qui y
œuvrent ») et en développant les ventes annexes (confiserie,
apéros-bar…). Ces soirées spéciales assurent aussi, sur le
plus long terme, un retour sur investissement, avec des
spectateurs revenant pour des séances classiques.
Mettant à profit son réseau de 5 établissements et 13
écrans, Dulac Cinémas a aussi développé une régie média
interne et un système de privatisation de salles (pour des
conférences, des shootings…), complété par des services
en catering ou en captation. Pour autant, le cinéma garde
toujours la priorité dans les salles, aucune privatisation
ne se faisant sans la validation préalable du directeur de
la programmation, Eric Jolivalt.
€ la place, soit le cinéma pour tout le monde », poursuit
Mathias Dulac. Derrière le débat autour du prix du billet,
le directeur du développement voit plutôt « une barrière,
chez les spectateurs, qui consiste à ne pas accepter d’être déçu
par un film quand ils ont payé ». Quant au retour des
jeunes au cinéma, il souffrirait de l’absence d’un vrai
débat, notamment sur la définition même du mot “jeune”,
dans lequel on « case » les 15-25 ans, « les ados qui vivent
encore chez leurs parents comme les jeunes actifs… en
attendant d’eux qu’ils sauvent le cinéma. Il faut peut-être
commencer par leur enlever cette pression. Les générations
qui leur disent “venez au cinéma” n’avaient, eux, accès qu'à
un seul type d’écran pour se divertir… ». Le travail de
transmission, pour celui que sa mère a « traîné » voir La
Nuit de l’iguane alors qu’il était ado, reste pourtant, avant
tout, une histoire de graines plantées. D’ailleurs, parmi
les nombreux rendez-vous du réseau, le Ciné-Darons de
l’Escurial « parle » énormément à Mathias Dulac, avec
son concept de « parents qui amènent leurs enfants découvrir
des films mythiques des années 80-90 [à commencer
par Jurassic Park de Steven Spielberg début octobre,
ndlr.] ». Une manière d’établir des liens entre les générations,
mais aussi de désacraliser la salle de cinéma indépendante,
« et de montrer qu’il n’y a pas de hiérarchie dans
la Culture. Notre but n’est pas d’éduquer des gens, juste
proposer quelque chose de différent ».
Pour la nouvelle saison Kaléidoscope, les cinémas Dulac
utilisent donc « les piliers déjà en place, tout en essayant
d’autres voies ». Et surtout en refusant de se laisser enfermer
dans une quelconque case, et encore moins celle de “fils
de” pour Mathias Dulac. « Ferons-nous de nouvelles saisons
culturelles pendant 15 ans ? Aucune idée. Pour l’heure, nous
continuons de chercher et d'expérimenter, tout en acceptant
de faire des erreurs. C’est ça qui fait un peu peur… mais
qui surtout fait du bien ! »
… et nouveaux rendezvous
réguliers inédits
Ciné-Darons, dédié à la culture des années 80-90, qui
fera découvrir au jeune public les films mythiques de
ces années dans une ambiance rétro. Lieu : l’Escurial.
Images, le ciné-club de l’Union des chefs
opérateurs,qui décrypte la photographie des film.
Lieu : l’Escurial.
Du côté de la vie, le ciné-club de l’Institut Curie
autour des questions d’oncologie. Lieu : Reflet Médicis.
Les rendez-vous de la Vocation, un cycle inédit
organisé en partenariat avec la Fondation Marcel
Bleustein Blanchet de la Vocation qui qui proposera
des rencontres et tables rondes autour des
thématiques de la vocation et de l’amour des métiers.
Lieu : l’Arlequin.
Les rendez-vous de l’Architecture, en partenariat
avec le Pavillon de l’Arsenal pour des séances en lien
avec leurs grandes expositions. Lieu : Majestic Bastille.
Les Lundis hongrois, avec des projections
mensuelles de la rétrospective quasi-intégrale de la
cinéaste hongroise Márta Mészáros. Lieu :
Reflet Médicis.
Cycle “Dulac Distribution, 20 ans de découvertes”,
pour voir ou revoir les grands classiques des
documentaires du catalogue de Dulac Distribution.
Lieu : Reflet Médicis.
Connaissance du Monde. Lieu : Majestic Passy
Sans compter le retour des Dimanches de l’ACID,
du ciné-club l’Écran des droits, des séances
Ciné-Relax, des expositions sur grand écran Les
grandes expositions du monde, du ciné-club des
scénaristes Intérieur/Nuit, des opéras et ballets en
direct du Royal Opera House, des Dimanches du
doc, du ciné-club Yiddish pour tous, de la grande
finale de l’Eurovision, du ciné-club Les Cinesthésies
d’Opium Philosophie, de la soirée
Prom’Night - bal de promo, les séances Enfance
de l’art, les Mardis polonais, le ciné-club du
Festival israélien, Reflet X-périmental… Soit
plus de 200 cents événements prévus durant un an.
« Tout ce développement commercial nous aide à mettre en
place nos événements, et à proposer une carte Dulac à 5,50
Ayşegül Algan
©Dao Bacon
Kaléidoscope, la saison
2022-2023 en chiffres
+ de 600 000
spectateurs dans les 5 cinémas du réseau Dulac (le
Majestic Bastille, le Majestic Passy, l’Escurial, le
Reflet Médicis et l'Arlequin)
+ de 15 000
cartes Maison Dulac Cinéma vendues
+ 5 %
de fréquentation en 2023 par rapport à la
moyenne des années 2017 à 2019
Soirée de lancement de saison 2022 dans le piano-bar de l’Arlequin
N°452 / 18 septembre 2023
33

DISTRIBUTION
Thomas Cailley sur le tournage
©Ivan Mathie
LE RÈGNE ANIMAL
SELON THOMAS CAILLEY
Le réalisateur revient neuf ans après Les
Combattants, avec une nouvelle œuvre
des plus singulières dans le paysage du
cinéma français, et qui s’inscrit, une nouvelle
fois, sur celui des Landes de Gascogne.
De quoi dessiner, au-delà de l'inquiétude
et de la menace d’une humanité en
mutation, l’utopie d’un monde naturel
qui reprend vie.
Pourquoi avoir attendu si longtemps pour revenir
au cinéma ?
Un projet de film doit venir d’une nécessité. Et Le Règne
animal a pris d’autant plus de temps qu’il était plus
complexe, plus ambitieux, et donc plus long à monter
financièrement, avec un budget de 16 millions d’euros,
contre 2 pour Les Combattants. Aussi, entre temps, j’ai
créé et réalisé une mini-série [Ad Vitam, 6 épisodes, pour
Arte, ndlr.].
D’où vous est venue l’idée du Règne animal ?
Du scénario d’une étudiante de la Fémis, que j’ai découvert
en tant que membre du jury des projets de fin
d’études. Je lui ai proposé de retravailler avec moi cette
histoire qui se situait au carrefour de thématiques qui
m’inspirent. À l’automne 2019, toutes ses grandes lignes
étaient posées. Le long temps d’attente qu’a induit la
Covid a offert au film du temps de développement
supplémentaire, nous permettant de travailler davantage
les ambitions visuelles avec les chefs de poste (lumière,
décors, effets spéciaux, chorégraphe, directeur de casting…),
de dégager un ensemble de règles pour donner cohérence
au film, notamment pour donner vie aux créatures.
Quelles étaient ces règles ?
Toujours partir du corps d'acteur, en décors réels sans
fond vert, en restant dans les points de vue des personnages,
en évitant de tomber dans des effets gratuits. Nous
avons surtout fait le choix de traiter la mutation sous un
angle très réaliste, et de ne jamais recourir à un plan qui
soit 100 % VFX. Les scènes de créatures étaient d’ailleurs
très attendues et provoquaient beaucoup de surprise dans
l’équipe durant le tournage.
Mais au-delà du “bestiaire”, la relation père-fils
est très présente dans Le Règne animal…
Il s’agit du récit d’émancipation d’un enfant, un être en
mutation perpétuelle, et ceci dans un monde qui mute
aussi, voire est bouleversé. Le film pose donc la question
de ce que l’on va laisser en héritage à nos enfants, et,
pour ces enfants, de ce qu’il reste encore, peut-être, à
inventer pour vivre ensemble. Mais dans l’idée de mutation,
il y a aussi la question de ce que l’on fait de la
différence, du regard de la société et de ses pulsions sécuritaires.
Malgré ces thématiques graves, d’où vous vient
cet humour constant qui traverse le film ?
Je suppose qu’il s’agit chez moi d’une pente naturelle de
l’écriture, un cocktail qui était déjà présent dans Les
Combattants. C’est aussi un gage de réalisme en soi ;
quand dans un film de genre, tout, de la musique aux
personnages, va dans le même sens, je n’y crois plus.
D’autant plus que le dérèglement que provoquent les
“créatures” porte en lui-même un potentiel de comédie.
34 N°452 / 18 septembre 2023

Comment s’est construit le casting, sachant
que les acteurs ont pu bénéficier de 12 mois de
préparation avant le tournage ?
Paul Kircher, qui interprète le jeune Emile, est la première
personne à avoir franchi la porte du casting. Son côté
indomptable, fait d’un mélange de force et de maladresse,
me touche profondément. Romain Duris, qui incarne
son père, a aussi été une évidence dès le départ. Le Péril
jeune, Gadjo Dilo… Romain est l’acteur qui m’a amené,
jeune, à m’intéresser au cinéma français. Son personnage
de père, à la fois complexe et pilier de l’histoire, ne pouvait
être interprété que par un grand comédien. Enfin, le rôle
de Julia, la seule qui garde la tête froide, est en totale
harmonie avec la force naturelle d’Adèle Exarchopoulos ;
d’ailleurs, je la trouve hilarante.
Quel est votre lien particulier avec ce territoire
du triangle vert des Landes de Gascogne, entre
Gironde, Landes et Lot-et-Garonne, que vous
filmez une nouvelle fois après Les Combattants ?
Je suis né en Auvergne, et ai déménagé dans le Sud-Ouest
à mes 10 ans. J’ai été très fortement marqué et ému par
la découverte de ces horizons plats, ces ciels immenses
et leur impression d’infinité qu’on a en traversant ces
départements. De plus, ces paysages prennent extrêmement
bien la lumière, comme ce doré que distille le fond
sableux et oxydé des rivières. Et puis toute cette densité
de vert des conifères et des bruyères. C’est certes un espace
fait de forêt plantée et de maïs, mais qui recèle aussi, dans
son cœur, des vestiges de ce que la forêt a été avant, avec
une biodiversité beaucoup plus riche. C’est ce que je me
suis efforcé de rendre dans la mise en scène.
Des nouvelles du prochain projet ?
Je n'en ai pas encore, mais mes chakras sont ouverts.
J’espère surtout qu’il viendra plus vite que mon second
long métrage de cinéma !
Propos recueillis par Ayşegül Algan
Un Règne ambitieux
La tournée promotionnelle de 20 dates, qui s’est
particulièrement concentrée entre le 14 et le 17
septembre sur la région du Sud-Ouest où à été
tourné le film, se prolongera de Caen à Saint-
Etienne, en passant par la périphérie parisienne,
au-delà de la sortie nationale, jusqu’à mi-octobre.
À noter que le distributeur StudioCanal compte par
ailleurs sur un élargissement du public, notamment
des 15-25 ans, durant les vacances de la
Toussaint qui débuteront au moment où Le Règne
animal entamera sa 3 e semaine d’exploitation.
©2023 Nord-Ouest Films-Studiocanal-France 2 Cinéma-Artémis Productions ©2023 Nord-Ouest Films-Studiocanal-France 2 Cinéma-Artémis Productions
Distribué par Studiocanal, Le Règne animal arrive dans les salles le 4 octobre 2023
N°452 / 18 septembre 2023
35

DISTRIBUTION
ZINC. MONTE EN PUISSANCE
À quelques jours de dévoiler quelques images de son futur line-up au Congrès,
Jérôme Hilal dresse un bilan positif de la première année d’existence de sa société
et se projette avec envie sur 2024.
« C’est toujours compliqué de lancer une nouvelle structure,
surtout dans ce marché, mais le succès des Petites Victoires
a validé notre stratégie tout en nous installant auprès de la
profession », résume avec satisfaction Jérôme Hilal. Près
d’un million d’entrées plus tard, le film de Mélanie Auffret
reste en effet le temps fort d’une année où Zinc. aura,
comme toute structure, connu des fortunes diverses avec
ses autres propositions. Avec le producteur des Petites
Victoires, Quad, le distributeur a établi une belle relation
qui s’est également concrétisée par les bons résultats des
Mains en or d’Isabelle Mergault (environ 270 000 spectateurs)
et se poursuivra en 2024. Au rayon des déceptions,
figurent Umami (50 000 entrées), dont la promotion a
été stoppée suite à l’affaire Depardieu, ou encore Un coup
de maître (85 000 billets). L’exercice 2023 de Zinc. s’est
achevé avec la sortie de Super-bourrés de Bastien Milhau
le 30 août dernier. « Nous sommes contents de la manière
dont nous avons lancé le film, dont on est certain que l’image
va rester. Certes, les entrées ne sont pas au rendez-vous [cumul
de 55 000 tickets en deux semaines, ndlr.], mais ce n’est
jamais simple d’installer un film avec ce côté “culte” dès sa
sortie. Il va avoir à coup sûr une deuxième vie, notamment
lors de sa diffusion Netflix, mais nous sommes fiers de l’avoir
accompagné en salle. »
Six films, donc, pour une première année que Zinc.
devrait boucler au-dessus de 1,5 million d’entrées. Un
résultat plus que prometteur pour la société, qui devrait
ainsi figurer parmi les 25 premiers distributeurs au boxoffice
annuel. Pour Jérôme Hilal, « ce n’est jamais simple
de composer un line-up à partir de zéro, mais les retours
positifs, notamment d’exploitants, ont conforté notre sentiment
d’avoir construit une ligne éditoriale cohérente ».
Conscient du travail qu’il reste à accomplir, le distributeur
aborde 2024 avec ambition, autour d’un programme
« qui ressemble davantage à ce que l’on veut faire, avec des
titres plus risqués financièrement, mais aussi plus costauds ».
Un avant-goût sera dévoilé le jeudi 21 septembre, sur la
scène du CID lors de la journée des éditeurs de films,
avec notamment des images des Enfants de la forêt.
Inspiré d’une histoire vraie, le deuxième long d’Olivier
Casas (Baby Phone) suit Mathieu Kassovitz et Yvan Attal
dans la peau de deux frères qui retournent, des décennies
plus tard, dans la forêt où ils ont grandi après la Seconde
Guerre mondiale, abandonnés par leurs parents. Produit
par Quad, le film sortira le 24 avril 2024.
L'équipe Zinc. avec, de g. à d. : Lucile Bajot-Richard, Simon Robert, Jessica Markovic, Maxime Durocher, Jérôme Hilal,
Lilas Pouzin, Louise D'Ersu, Camille Neel et Christine Gagliardo
Le distributeur entend auparavant lancer sa nouvelle
année dès le 3 janvier avec Les Trois Fantastiques,
premier long de Michael Dichter, « un cinéaste talentueux
avec une vraie vision ». Si la sortie devrait être limitée en
nombre de salles, la structure souhaite toutefois accompagner
le film en profondeur : « L’un des thèmes sous jacent
est le harcèlement scolaire et nous souhaitons proposer dès
octobre des projections dans des lycées, afin d’alimenter un
débat plus que jamais d’actualité », explique Jérôme Hilal.
Coproduit en délégué avec Les Films Norfolk et Rectangle
Productions, ce drame réunit Raphaël Quenard et
Emmanuelle Bercot.
Le 28 février, Zinc. distribuera Tomber du camion,
premier film de Philippe Pollet-Villard (lauréat de l’Oscar
du meilleur court métrage en 2008 pour Le Mozart des
pickpockets), coécrit notamment avec Allan Mauduit,
réalisateur de Rebelles (sorti en 2019). « C’est son cousin
germain dans l’esprit. Patrick Timsit incarne un pêcheur
au chômage, qui se retrouve à enchaîner des petits boulots
obscurs et tombe un jour sur un migrant qui va chambouler
son quotidien. » Valérie Bonneton partage également
l’affiche de cette comédie sociale produite par Karé
Productions.
©Quad
Calé le 29 mai 2024, Little Jaffna est lui aussi un premier
long, signé Lawrence Valin, qui campe un flic infiltré
dans la mafia tamoule Porte de la Chapelle, à Paris. Lauréat
de la Fondation Gan, ce film « au fort potentiel, tourné
comme un thriller à l’américaine », est coproduit par Zinc.
avec Agat Films et Take Shelter.
Après un été 2024 très sportif (entre l’Euro de football
et les Jeux olympiques), Zinc. fera sa rentrée le 4 septembre
avec Le Fil de Daniel Auteuil, produit par Zazi Films.
Après avoir réalisé des adaptations de l’œuvre de Pagnol,
l’acteur-cinéaste amorce un nouveau chapitre avec « un
film de procès nerveux et efficace sur la relation entre un
client (Grégory Gadebois) et son avocat (Auteuil), qui va
franchir les limites à plusieurs reprises », inspiré d’une histoire
vraie issue du livre Mô de l’avocat Jean-Yves Moyart.
Prévus pour le second semestre 2024, deux autres films
complètent le line-up à venir du distributeur. D’une part,
Cassandre (titre provisoire), premier long de Hélène
Merlin, qui ausculte « l’atmosphère familiale dans laquelle
un inceste peut arriver ». Actuellement en tournage, ce
drame produit par Une Fille Production réunit Zabou
Breitman, Eric Ruf et Guillaume Gouix. D’autre part,
Rembrandt (titre provisoire), nouveau film de Pierre
Schoeller (Un peuple et son roi, L’Exercice de l’État) que
produit Alain Attal (Trésor Films). Camille Cottin joue
une ingénieure dans le nucléaire qui, frappée par trois
tableaux de Rembrandt, va devenir lanceuse d’alerte et
bouleverser le couple qu’elle forme avec Gilles Lellouche,
lui aussi ingénieur.
©Valentin Le Cron
Un programme 2024 complet pour un distributeur lui
aussi au complet, Zinc. ayant enregistré fin juillet les
arrivées de Lucile Bajot-Richard à la programmation et
de Camille Neel aux ventes TV/SVOD. De quoi se
projeter sur l’année prochaine avec « impatience, curieux
de voir si nous réussirons à nous installer durablement dans
le cœur des exploitants et du public », conclut Jérôme Hilal.
Les Trois Fantastiques
Tanguy Colon
36 N°452 / 18 septembre 2023

DISTRIBUTION
PARI TENU POUR LA CONVENTION DU PACTE
Belle rentrée pour l’équipe du distributeur à la Palme d’Or, qui avait réuni les exploitants le 7 septembre au Gaumont Champs-Elysées
(Paris) pour découvrir trois films français de son line-up.
Avant de commencer la journée, le directeur de la distribution
Xavier Hirigoyen a tenu à remercier les salles pour
une année à succès. En effet, le distributeur cumule
environ 3,3 millions d’entrées depuis début 2023, dont
765 000 pour Jeanne du Barry et 500 000 pour La
Syndicaliste. Dans l’attente d’une éventuelle sélection aux
Oscars, Anatomie d’une chute continue, quant à lui, son
beau parcours, après plus de 800 000 entrées en
trois semaines.
©Marion Delique
Le 13 septembre, la 4 e collaboration de Thomas Lilti
avec Le Pacte, Un métier sérieux avec François Cluzet
et Vincent Lacoste, a été déployée sur 600 écrans. Le
succès de sa tournée en salles a déjà donné de très bons
indicateurs. Suivra The Old Oak (25/10), le nouveau
film du maître du film social, Ken Loach, en compétition
au Festival de Cannes, « sans casting mais avec un jeu d’une
force incroyable », souligne Xavier Hirigoyen. Monster
(27/12) de Hirokazu Kore-eda, Prix du scénario à Cannes,
sera dans les salles moins d’un an après Les Bonnes Étoiles.
Pour les vacances de février, Neil Boyle et Kirk Hendry
proposeront Le Royaume de Kensuke (7/02), en compétition
à Annecy et projeté aux Rencontres Afcae Jeune
public à Rouen. Cette fable écologique, adaptée du roman
d’aventure de Michael Morpurgo – beaucoup étudié
dans les collèges – est propice aux séances scolaires.
Un panda en Afrique, que le distributeur envisage dans
la même veine que Ainbo, princesse d’Amazonie qu'il a
sorti en 2021, reste à dater courant 2024. Toujours dans
l’animation, les exploitants ont découvert le work-inprogress
du prochain film de Winshluss (Vincent
Paronnaud), auteur BD à succès et co-scénariste de
Persepolis, dont le Pinocchio avait reçu le Fauve d'Or du
festival d'Angoulême 2008. Il adapte ici son propre
album, Dans la forêt sombre et mystérieuse, pour lequel
il avait reçu la Pépite d’Or du Salon du livre de jeunesse
de Montreuil en 2016.
Parmi les acquisitions du Pacte, le directeur de la distribution
annonce pour 2024 le prochain film de Julie
Delpy, Un enfant pas comme les autres de Nicolas
Boukhrief avec Vincent Lindon, ou encore En tongs au
pied de l’Himalaya de John Wax (co-realisateur de Tout
simplement noir) avec Audrey Lamy.
L'équipe du Pacte
Les exploitants ont pu découvrir trois films français au
cours de la journée, dont La Fiancée du poète (11/10)
en présence de sa réalisatrice Yolande Moreau. « Je voulais
faire un film sur les faussaires, et surtout raconter les rêves
qu'il y a derrière et les arrangements que l'on fait avec la
réalité. C’est un conte », d’après la réalisatrice, qui continue
sa tournée déjà entamée dans les villes du tournage.
Puis, plongée tendue dans l’univers du banditisme corse
avec la projection de Borgo de Stéphane Demoustier,
avec Hafsia Herzi dans le rôle d’une gardienne de prison.
« Depuis La Fille au bracelet, j’ai réalisé deux épisodes pour
une série [L’Opéra, ndlr]. J'étais triste de ne pas avoir de
rencontre avec le public. Il n’y a rien de plus beau que la
salle… Je vais continuer à faire des films, car j’aime aller
en salle ! », s’est ému le jeune cinéaste.
©Le Pacte
Enfin pour finir la journée, Ladj Ly, en route pour
Toronto, a adressé un message vidéo aux exploitants,
pour la toute première projection de Bâtiment 5 (6/12).
Après l’aventure incroyable des Misérables, aux 2,3 millions
d’entrées, cinq César et une nomination aux Oscars, le
réalisateur retourne à Clichy-sous-Bois et Montfermeil,
où il a grandi. « Ladj Ly a une intuition sur ce qui se passe
en banlieue… ou ce qu'il va se passer. Son nouveau long
métrage présente un traitement beaucoup plus auteur, à la
manière de Ken Loach... Ils ont tous les deux une manière
de parler des oubliés de la société et des déshérités », a conclu
Xavier Hirigoyen.
Marion Delique
©Marion Delique
Borgo de Stéphane Demoustier
Yolande Moreau aux côtés de Xavier Hirigoyen
38 N°452 / 18 septembre 2023

CHIFFRES
COMPARATIF / 5 FILMS, 5 CARRIÈRES, 1 POINT DE COMPARAISON
À l’occasion de la sortie du
Procès Goldman chez Ad
Vitam, retour en chiffres
sur la filmographie de
Cédric Kahn, en cinq
réalisations-clefs.
TITRE FÊTE DE FAMILLE VIE SAUVAGE UNE VIE MEILLEURE LES REGRETS ROBERTO SUCCO
Date de sortie 04/09/2019 29/10/2014 04/01/2012 02/09/2009 16/05/2001
Distributeur LE PACTE LE PACTE MARS FILMS MARS FILMS DIAPHANA
Cumul des entrées 326 169 189 114 499 832 225 622 161 204
1 er jour 18 252 12 086 30 688 15 592 11 000
1 er week-end 118 121 60 115 208 470 75 147 51 769
Copies 339 158 223 130 190
Moyenne par
copies 1 er we
Cœfficient
Paris/Province
Taux de transformation
(cumul des entrées/1 er we)
348 380 935 578 272
4,72 6,58 3,77 3,22 2,79
x17,9 x15,6 x16,3 x14,5 x14,7
Note Spectateur AlloCiné 2,7 3,6 3,1 2,3 3,1
Source CBO-Box Office
TOP 20 DES FILMS* AVEC LA MEILLEURE MOYENNE D'ENTRÉES PAR SÉANCE AU 1 ER WEEK-END
RANG
DATE FILM DISTRI.
COPIES
1 ER WE
ENTRÉES
1 ER WE
SÉANCES
1 ER WE
MOYENNE PAR
SÉANCE 1 ER WE
1 19/07/23 BARBIE WARNER 665 1 166 115 11 351 103
2 05/04/23 SUPER MARIO BROS, LE FILM UNIVERSAL 738 1 364 123 15 101 90
3 01/02/23 ASTÉRIX ET OBÉLIX : L'EMPIRE DU MILIEU PATHÉ 772 1 362 290 16 389 83
4 01/03/23 CREED III WARNER 587 932 355 11 595 80
5 19/07/23 OPPENHEIMER UNIVERSAL 668 842 867 10 636 79
6 17/05/23 FAST & FURIOUS 10 UNIVERSAL 813 1 167 702 15 019 78
7 03/05/23 LES GARDIENS DE LA GALAXIE, VOLUME 3 DISNEY 611 1 017 381 14 447 70
8 08/02/23 TITANIC (REP 2023) DISNEY 252 149 351 2 321 64
9 08/02/23 ALIBI.COM 2 STUDIOCANAL 680 727 132 13 485 54
10 28/06/23 INDIANA JONES ET LE CADRAN DE LA DESTINÉE DISNEY 689 761 448 14 127 54
11 02/08/23 EN EAUX TRÈS TROUBLES WARNER 553 527 219 10 007 53
12 05/07/23
ASTÉRIX ET OBÉLIX : MISSION CLÉOPÂTRE (REP
2023)
PATHÉ 405 146 572 2 910 50
13 08/03/23 SCREAM VI PARAMOUNT 427 389 918 8 129 48
14 23/08/23 ANATOMIE D'UNE CHUTE LE PACTE 379 254 086 5 632 45
15 12/07/23 MISSION: IMPOSSIBLE - DEAD RECKONING PART 1 PARAMOUNT 785 669 330 15 341 44
16 05/04/23 LES TROIS MOUSQUETAIRES : D'ARTAGNAN PATHÉ 732 602 352 14 115 43
17 26/07/23 LES DÉGUNS 2 APOLLO 259 222 907 5 238 43
18 18/01/23 BABYLON PARAMOUNT 584 392 515 9 367 42
19 05/07/23 INSIDIOUS: THE RED DOOR SONY 311 250 720 6 031 42
20 05/07/23 MIRACULOUS - LE FILM SND 684 466 829 11 322 41
*Sans inclure le hors-film // Sources chiffres : Distributeurs | Séances : Showtimes Dashboard by The Boxoffice Company.
N°452 / 18 septembre 2023
39

CALENDRIER SEMAINE JOUR FÉRIÉ
Zone A Zone B Zone C
CHANGEMENT/NOUVELLE DATE
Besançon, Bordeaux,
Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble,
Aix-Marseille, Amiens, Caen,
Lille, Nancy-Metz, Nantes, Nice,
Créteil, Montpellier,
Paris, Toulouse,
REPRISE
Limoges, Lyon, Poitiers
Orléans-Tours, Reims, Rennes,
Rouen, Strasbourg
Versailles
CONTENU ALTERNATIF
S38
20 SEPT.
DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)
PATHÉ ACIDE 01h30 J.Philippot G.Canet, L.Dosch, P.Munchenbach
LES FILMS DU PRÉAU CAPITAINES ! 00h52 N.Hu et N.Gruner
PATHÉ LIVE CARLOS : L'ODYSSÉE SANTANA 01h38
SHELLAC CLASSIFIED PEOPLE 00h53 Y.Zauberman Doris, Robert
ALBA FILMS COMME UNE LOUVE 01h38 C.Glorion M.La Musse, S.Bonnaire, S.Suco
DULAC DISTRIBUTION DÉSERTS 02h00 F.Bensaïdi F.Benchemsi, A.Talbi, R.Benjhaile
BEABIA FILMS FOLLIA 01h25 C.Guérin Surville S.Cassetti, M.Issa, D.Vorobyev
SPLENDOR FILMS JE T'AIME MOI NON PLUS 01h29 S.Gainsbourg J.Dallesandro, J.Birkin, H.Quester
SND LA PETITE 01h33 G.Nicloux F.Luchini, M.Taquin, M.Wyler
NOUR FILMS L'ARBRE AUX PAPILLONS D'OR 02h58 P.Thien An L.Vu, N.Truc Quynh, N.Thinh
EPICENTRE FILMS LAST DANCE ! 01h28 D.Lehericey F.Berléand, K.Mottet Klein, M.Ribot
TRAFALGAR RELEASING LE ROYAL OPERA : DAS RHEINGOLD C.Maltman, C.Purves, M.Prudenskaya
CGR EVENTS LES CHATS AU MUSÉE 01h19 V.Rovensky
DIAPHANA DISTRIBUTION LES FEUILLES MORTES 01h21 A.Kaurismäki A.Pöysti, J.Vatanen, J.Hyytiäinen
PATHÉ LIVE LES FOURBERIES DE SCAPIN (COMÉDIE-FRANÇAISE) 02h00 D.Podalydès B.Lavernhe, A.D'Hermy
KAPFILMS MISE AU VERT 01h34 Y.Charrin F.Guillaud, A.Holzhammer, J.Charrin
LES FILMS DU CAMELIA RÉTROSPECTIVE IDA LUPINO EN 4 FILMS Not Wanted/Never Fear/The Hitch-Hiker/The Bigamist
TAMASA DISTRIBUTION TRILOGIE PIETRO GERMI P.Germi
Au nom de la loi/Le Chemin de l'esperance/Séduite et
abandonnée
TAJINE STUDIO ZOU 00h56 C.Glorieux
S39
27 SEPT.
DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)
VUES DU QUÉBEC DISTRIBUTION 305 BELLECHASSE, DANS L'INTIMITÉ DES ATELIERS D'ARTISTES 01h44 M.L'Ecuyer
À VIF CINÉMAS AU CLEMENCEAU 01h26 X.Gayan
GEBEKA FILMS CAILLOU, CHOU, HIBOU 00h44
SURVIVANCE CINÉ GUÉRILLAS - SCÈNES DES ARCHIVES LABUDOVIĆ 01h34 M.Turajlic
BAC FILMS CLUB ZERO 01h50 J.Hausner M.Wasikowska, S.Knudsen, E.Zylberstein
METROPOLITAN FILMEXPORT COUP DE CHANCE 01h33 W.Allen L.de Laâge, M.Poupaud, N.Schneider
LA GÉNÉRALE DE DISTRIBUTION DANSE! 03h24 G.de Maupeou
EUROPACORP DISTRIBUTION / APOLLO FILMS DOGMAN 01h53 L.Besson C.Jones, C.Denham, M.Berenson
FRIDAY ENTERTAINMENT GADDI JAANDI AE CHALAANGAAN MAARDI 02h15 S.Kang A.Virk, B.Dhillon, H.Mattu
TRAFALGAR RELEASING IU CONCERT: THE GOLDEN HOUR 02h51 A.Jong Ho
CARLOTTA FILMS JEUNE CINÉMA 01h14 Y.Mahé
PANOCEANIC FILMS LA SOULE 01h35 M.Sibra R.Bohringer, C.Malavoy, M.Basler
PATHÉ LIVE LE BOURGEOIS GENTIL HOMME (COMÉDIE-FRANÇAISE) 02h45
AD VITAM LE PROCÈS GOLDMAN 01h56 C.Kahn A.Worthalter, A.Harari, J.Lewin
CINÉ SORBONNE MARK DIXON, DÉTECTIVE 01h35 O.Preminger D.Andrews, B.Freed, K.Malden
MÉTÉORE FILMS N’ATTENDEZ PAS TROP DE LA FIN DU MONDE 02h23 R.Jude I.Manolache, O.Pîrșan, N.Hoss
SURVIVANCE NON ALIGNÉS - SCÈNES DES ARCHIVES LABUDOVIĆ 01h40 M.Turajlic
UGC DISTRIBUTION / ORANGE STUDIO NOUVEAU DÉPART 01h40 P.Lefebvre F.Dubosc, K.Viard, C.Courau
PATHÉ LIVE ORELSAN CIVILISATION TOUR AU CINÉMA 02h00
DESTINY FILMS POISSON ROUGE 01h40 H.Bachelet et C.Vallos G.Darnault, J.Gallibert, A.Pimor
CINÉMA SAINT-ANDRÉ DES ARTS SELF-FICTION, SELF-MIGRATION 01h07 F.Le Houérou A.Rose, M.Borgo
THE WALT DISNEY COMPANY FRANCE THE CREATOR 02h13 G.Edwards J.Washington, G.Chan, S.Simpson
FRIDAY ENTERTAINMENT THE VACCINE WAR 02h30 V.Agnihotri G.Oak, A.Kher, N.Patekar
JOUR2FÊTE WE HAVE A DREAM 01h36 P.Plisson
S40
4 OCT.
DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)
WARNER BROS. FRANCE BERNADETTE 01h32 L.Domenach C.Deneuve, D.Podalydès, M.Vuillermoz
BON VOYAGE FILMS DEHORS DEDANS 01h22 F.Havez
LES FILMS DES DEUX RIVES DES IDÉES DE GÉNIE ? 01h33 B.Gravelle
CONDOR DISTRIBUTION ENTRE LES LIGNES 01h44 E.Husson O.Young, J.O'Connor, C.Firth
LA RUELLE FILMS JE VOUS SALUE SALOPE : LA MISOGYNIE AU TEMPS DU NUMÉRIQUE 01h20 L.Clermont-Dion et G.Maroist M.Seclin
SHELLAC LA BATAILLE DE SOLFÉRINO 01h34 J.Triet L.Dosch, V.Macaigne, A.Harari
PYRAMIDE DISTRIBUTION L'AIR DE LA MER REND LIBRE 01h30 N.Moknèche Y.Abi-Ayad, K.Fortas, S.Bentaïeb
ARIZONA DISTRIBUTION L'AUTRE LAURENS 01h57 C.Schmitz O.Rabourdin, L.Leroy, K.Moran
STUDIOCANAL LE RÈGNE ANIMAL 02h08 T.Cailley R.Duris, P.Kircher, A.Exarchopoulos
PATHÉ LIVE LE TARTUFFE OU L’HYPOCRITE (COMÉDIE-FRANÇAISE) 02h45 I.Van Hove
PANAME DISTRIBUTION LOST IN THE NIGHT 02h00 A.Escalante J.García Treviño, E.Expósito, B.Mori
DULAC DISTRIBUTION NOTRE CORPS 02h48 C.Simon
TAMASA DISTRIBUTION RÉTROSPECTIVE "MARIO BAVA : SIX FILMS POUR L'ASSASSIN" M.Bava Six femmes pour l'assassin/Le Masque du démon...
CGR EVENTS THE CHOSEN, L’ÉVÉNEMENT AU CINÉMA 02h30 D.Jenkins
S41
11 OCT.
DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)
LES FILMS DU CAMELIA COMING APART 01h51 M.Moses Ginsberg R.Torn, S.Kirkland, L.Markle
CARLOTTA FILMS CONTES ET SILHOUETTES 00h43 L.Reiniger
LA TRAVERSE DE LA CONQUÊTE 01h14 F.Prenant
METROPOLITAN FILMEXPORT EXPEND4BLES 01h43 S.Waugh J.Statham, S.Stallone, A.Garcia
CINÉMA PUBLIC FILMS LA COLLINE AUX CAILLOUX 00h52
LE PACTE LA FIANCÉE DU POÈTE 01h43 Y.Moreau Y.Moreau, S.López, G.Gadebois
PARAMOUNT PICTURES FRANCE LA PAT' PATROUILLE : LA SUPER PATROUILLE LE FILM 01h28 C.Brunker M.Grace, T.P. Henson, M.Martin
PAN DISTRIBUTION LE CONSENTEMENT 01h58 V.Filho J.Rouve, K.Higelin, L.Casta
METROPOLITAN FILMEXPORT LE FESTIN NU 01h55 D.Cronenberg P.Weller, I.Holm, J.Davis
LES FILMS DU CAMELIA LE LOUP-GAROU DE WASHINGTON 01h25 M.Moses Ginsberg K.Kallay, H.Ferrentino, N.Andrews
PATHÉ LIVE LE MALADE IMAGINAIRE (COMÉDIE-FRANÇAISE) 02h20 C.Stratz
DIAPHANA DISTRIBUTION LE RAVISSEMENT 01h37 I.Kaltenbäck H.Herzi, A.Manenti, N.Meurisse
UNIVERSAL PICTURES INTERNATIONAL FR L'EXORCISTE - DÉVOTION 01h51 D.Gordon Green L.Odom Jr., O.Marcum, L.Jewett
40 N°452 / 18 septembre 2023

S41
11 OCT.
DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)
REZO FILMS LOST COUNTRY 01h38 V.Perišić J.Ginic, J.Djuricic, M.Jovanović
DISSIDENZ FILMS LOVE IT WAS NOT 01h22 M.Sarfaty
UFO DISTRIBUTION MAL VIVER 02h07 J.Canijo A.Moreira, R.Blanco, M.Almeida
ARP SÉLECTION MARIE-LINE ET SON JUGE 01h43 J.Améris L.Emera, M.Blanc, V.Belmondo
FESTIZICNEMA DISTRIBUTION MATHILDE 02h00 O.Goujon N.Bedu, J.Rochard, O.Goujon
KMBO NINA ET LE SECRET DU HÉRISSON 01h18 A.Gagnol et J.Felicioli A.Tautou, G.Canet, G.Bats
BOBINE FILMS VICENTA B 01h17 C.Lechuga L.Hernandez Valdes, M.Chapman, A.Despaigne
UFO DISTRIBUTION VIVER MAL 02h04 J.Canijo N.Lopes, F.Areosa, L.Silveira
S42
18 OCT.
DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)
LES FILMS DU LOSANGE ANSELM (LE BRUIT DU TEMPS) 01h33 W.Wenders
PATHÉ LIVE DEAD MAN WALKING - LA DERNIÈRE MARCHE (METROPOLITAN OPÉRA) 03h15 I.Van Hove L.Moore, J.DiDonato, S.Graham
DAMNED DISTRIBUTION EN BONNE COMPAGNIE 01h35 S.Munt A.Falcó, I.Ituño, E.Tarrats
PARAMOUNT PICTURES FRANCE KILLERS OF THE FLOWER MOON 03h27 M.Scorsese L.DiCaprio, R.De Niro, J.Plemons
ART HOUSE LA COMÉDIE HUMAINE 02h20 K.Fukada K.Abe, M.Adachi, K.Akiyama
CARLOTTA FILMS LE MAGNIFIQUE 01h33 P.de Broca J.Belmondo, J.Bisset, V.Caprioli
FRIDAY ENTERTAINMENT LEO 02h30 L.Kanagaraj J.Vijay, T.Krishnan, S.Dutt
LES FILMS DU PRÉAU LES TOUROUGES ET LES TOUBLEUS 00h37 S.Cutler et D.Snaddon
UNIVERSAL PICTURES INTERNATIONAL FR LES TROLLS 3 W.Dohrn J.Timberlake, A.Kendrick, Z.Deschanel
GEBEKA FILMS LINDA VEUT DU POULET ! 01h16 C.Malta et S.Laudenbach M.Leclerc, C.Hesme, L.Dosch
SAJE DISTRIBUTION SACERDOCE 01h24 D.Boyer
GAUMONT DISTRIBUTION UNE ANNÉE DIFFICILE 01h58 E.Toledano et O.Nakache P.Marmaï, J.Cohen, M.Amalric
LA VINGT-CINQUIÈME HEURE UNE FEMME SUR LE TOIT 01h35 A.Jadowska D.Pomykala, B.Koca, A.Bobik
JHR FILMS UN PRINCE 01h22 P.Creton A.Pirotte, M.Schaap, V.Barré
S42
25 OCT.
DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)
STUDIOCANAL 3 JOURS MAX 01h30 T.Boudali T.Boudali, P.Lacheau, J.Arruti
CINÉMA SAINT-ANDRÉ DES ARTS ANNÉES EN PARENTHÈSES 2020-2022 01h35 H.Charf
NEW STORY CHAMBRE 999 01h25 L.Playoust R.Zlotowski, J.Gray, A.Diwan
SURVIVANCE DÉMÉNAGEMENT 02h04 S.Sōmai T.Tabata, J.Sakurada, K.Nakai
SEVENTH ART PRODUCTIONS EXPOSITIONS SUR GRAND ÉCRAN: KLIMT ET LE BAISER 01h30 A.Ray
CAPRICCI FILMS FAUX-SEMBLANTS 01h55 D.Cronenberg J.Irons, G.Bujold, H.von Palleske
EUROZOOM KATAK, LE BRAVE BÉLUGA 01h22 C.Dallaire-Dupont et N.Lemay A.Bacon, Y.Jacques, L.Reding
POTEMKINE FILMS KURONEKO 01h40 K.Shindô H.Kanze, N.Otowa, K.Taichi
MISSION LA FAUTE À VOLTAIRE 02h13 A.Kechiche S.Bouajila, É.Bouchez, B.Lochet
CARLOTTA FILMS LES SŒURS MUNEKATA 01h52 Y.Ozu K.Tanaka, H.Takamine, K.Uehara
KMBO LE SYNDROME DES AMOURS PASSÉES 01h29 A.Sirot et R.Balboni L.Debay, L.Gousseau, F.Loiret-Caille
THE JOKERS / LES BOOKMAKERS LE VOURDALAK A.Beau A.Labed, K.Mottet Klein, G.Colin
LES FILMS DES DEUX RIVES MARIN DES MONTAGNES 01h35 K.Aïnouz K.Aïnouz
POTEMKINE FILMS ONIBABA 01h45 K.Shindô N.Otowa, J.Yoshimura, K.Sato
METROPOLITAN FILMEXPORT SAW X 01h58 K.Greutert T.Bell, S.Smith, S.Macody Lund
PATHÉ SECOND TOUR 01h35 A.Dupontel C.de France, A.Dupontel, N.Marié
KINOVISTA SISSI & MOI 02h12 F.Finsterwalder S.Hüller, S.Wolff, S.Kurt
LES FILMS DU CAMELIA THE APPOINTMENT 01h29 L.Vickers E.Woodward, J.Merrow, S.Weysom
LE PACTE THE OLD OAK 01h53 K.Loach D.Turner, E.Mari, C.Rodgerson
JOUR2FÊTE THE POD GENERATION 01h51 S.Barthes E.Clarke, C.Ejiofor, R.Craig
CARLOTTA FILMS UNE FEMME DANS LE VENT 01h24 Y.Ozu K.Tanaka, S.Sano, C.Murata
ECRANSUD DISTRIBUTION UN PONT AU-DESSUS DE L'OCÉAN 01h40 F.Fourcou
SOLARIS DISTRIBUTION TRILOGIE GEORGE A. ROMERO G.Romero La Nuit des morts-vivants/Le Jour des morts-vivants/Zombie
S44
1 ER NOV..
DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)
L'ATELIER DISTRIBUTION À L'INTÉRIEUR 01h45 V.Katsoupis W.Dafoe, G.Bervoets, E.Stuyck
UNIVERSAL PICTURES INTERNATIONAL FR COMPLÈTEMENT CRAMÉ ! G.Legardinier J.Malkovich, F.Ardant, P.Bas
METROPOLITAN FILMEXPORT FLO 02h05 G.Danon S.Caillard, A.Michalik, A.Wheeler
PAN DISTRIBUTION INESTIMABLE 01h32 E.Fraticelli D.Bourdon, E.Fraticelli, P.Corti
ALBA FILMS INSPECTEUR SUN ET LA MALÉDICTION DE LA VEUVE NOIRE 01h28 J.Soto Gurpide
WILD BUNCH DISTRIBUTION LE GARÇON ET LE HÉRON 02h04 H.Miyazaki S.Santoki, M.Suda, T.Kimura
AD VITAM L'ENLÈVEMENT 02h15 M.Bellocchio P.Pierobon, E.Sala, L.Maltese
TRAFALGAR RELEASING LE ROYAL BALLET : DON QUICHOTTE 03h20 C.Acosta
TAMASA DISTRIBUTION LES MAÎTRES DU TEMPS 01h18 R.Laloux J.Valmont, M.Elias, F.Legros
PYRAMIDE DISTRIBUTION LE THÉORÈME DE MARGUERITE 01h52 A.Novion E.Rumpf, J.Darroussin, C.Courau
AD VITAM MARX PEUT ATTENDRE 01h36 M.Bellocchio M.Bellocchio
SHELLAC MMXX 02h40 C.Puiu
UGC DISTRIBUTION MONSIEUR, LE MAIRE K.Blanc et M.Tavares C.Cornillac, E.Haïdara, M.Senoussi
URBAN DISTRIBUTION / DEAN MEDIAS PORTRAITS FANTÔMES 01h33 K.Mendonça Filho K.Mendonça Filho
LES ACACIAS RÉTROSPECTIVE SACHA GUITRY EN 3 FILMS S.Guitry Ils étaient neuf célibataires/Faisons un rêve.../Le Diable boiteux
Dates connues à l'heure de notre bouclage. Calendrier susceptible de modifications.
AVIS AUX DISTRIBUTEURS Afin de voir apparaître vos sorties dans les fiches films de Boxoffice, n’hésitez pas à faire parvenir
régulièrement votre line up mis à jour à calendrier@boxofficefrance.fr.
N°452 / 18 septembre 2023
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RENCONTRES NATIONALES ART ET ESSAI JEUNE PUBLIC 2023
©Juliette Aymé
REPRISE CHALEUREUSE POUR L’AFCAE
©Juliette Aymé
La 26 e édition de la manifestation organisée
par l’Afcae et rassemblant la filière Jeune
public avait pris quartier à Rouen, au sein
du flambant neuf Omnia République. Trois
jours de projections, d’ateliers et d’échanges
pour questionner les pratiques autour de
ce cinéma et public exigeants.
Le groupe Jeune public de l'Afcae (quasi) au complet
Comme à Nantes il y a un an, ce sont quelque 330
professionnels – exploitants, médiateurs, animateurs,
distributeurs – qui ont bravé la canicule du 5 au 7
septembre dernier pour la rentrée de l’art et essai. Une
Afcae « revivifiée, rajeunie, rassérénée chaque année par ces
Rencontres », a lancé son président Guillaume Bachy, en
introduction de trois journées studieuses et ludiques. Le
coup d’envoi avait été donné dès mardi matin avec une
formation autour de la réalisation d’un « pocket film »,
couronnée de succès et qui a conforté l’association dans
son choix d’élargir l’opération. « Cette formation a été
pensée pour être délocalisable et, pour cette saison 2023/2024,
nous expérimenterons, avec le groupe des associations territoriales
de l’Afcae, l’organisation d’une ou deux sessions dans
d’autres régions », a indiqué Laurent Coët, responsable
du groupe Jeune public.
Les ateliers pratiques, qui se sont tenus le mercredi matin
à l’Omnia et à la Halle aux Toiles voisine, ont permis de
prendre la mesure de tout l’enthousiasme, la créativité
et l’envie qui animent les professionnels. La reproduction
de techniques nées avant l'invention du cinématographe
est sans nul doute un atelier qui pourra se décliner dans
©Juliette Aymé
les salles pour surprendre un public averti ou novice. La
relation Patrimoine et Jeune public n’est pas aussi complexe
qu’au premier abord, en témoignent les références – et
donc la programmation qui peut en découler – présentes
dans des films d’animation comme Mon ami robot de
Pablo Berger, montré à Rouen. L’un des ateliers, transformé
en jeu de l’oie géant, a été une façon divertissante de
s’interroger de façon très pragmatique (savoureuse question
que celle de se demander comment animer une
séance avec un élu de droite ou de gauche) ou plus ludique
(réflexion sur la cinéphilie, utilisation amusante des
réseaux sociaux). Enfin, dans un registre plus studieux
mais tout aussi concret, les ateliers sur l’analyse filmique
et le tutoriel sur la mise en place d’un ciné-concert ont
trouvé écho favorable auprès des professionnels-apprenants
participants. D’une manière générale, « l'objectif de ces
ateliers était d’intéresser aussi bien les nouveaux venus aux
rencontres que les habitués », a glissé Laurent Coët. Pari
plus que tenu et autant de matière qu’exploitants et
médiateurs vont pouvoir réutiliser dans leurs salles pour
accompagner les films jeune public à venir, dont plusieurs
soutenus par le groupe de l’Afcae.
L’occasion était d’ailleurs parfaite pour ses responsables
– Catherine Mallet officiant comme adjointe de Laurent
Coët – de revenir, en chiffres, sur les actions menées
depuis le début de l’année. Ainsi, six réunions ont jalonné
le premier semestre du groupe Jeune public, lequel a
soutenu 19 films, agrémentés du nouveau “Mot de
l’exploitant”, sorte « d’avis du porte parole du groupe sur
l’œuvre et un argumentaire à destination des salles et du
public ». Un soutien qui s’accompagne également de
plusieurs documentations, telles que Ma P’tite
Cinémathèque, décliné notamment en atelier autour de
Linda veut du poulet !, qui sera organisé à la Toussaint
dans le Grand Est, en Bretagne ainsi qu’en Île-de-France.
Laurent Coët a aussi rappelé les discussions en cours avec
les éditeurs de films jeune public « afin de comprendre nos
contraintes communes et les attentes respectives. Des échanges
francs qui doivent nous permettre d’appréhender les évolutions
de notre secteur si spécifiques, que ce soit sur la diffusion
ou l’accompagnement. Nous avons abordé la
44 N°452 / 18 septembre 2023

©Juliette Aymé
©Juliette Aymé
Plusieurs ateliers ludiques ont rythmé les trois jours de la manifestation
Pierre-Luc Granjon, parrain de ces 26 es Rencontres, a aussi présenté son prochain film, Léo
problématique des œuvres déjà diffusées sur plateforme avant
leur sortie en salle ». Par ailleurs, « conscient des difficultés
de production spécifiques au court métrage, nous souhaitons
élargir nos discussions aux producteurs et autres diffuseurs
et financeurs ».
En toile de fond de ces rencontres Jeune public, la future
réforme de l’art et essai a, à plusieurs reprises, été citée
dans les discussions informelles ; elle en a aussi été un
des thèmes principaux d’un propos plus officiel de
Guillaume Bachy. Le président de l’Afcae a martelé, à
Rouen, qu’un classement « plus juste » devait passer par
une meilleure prise en compte des territoires, de la
diversité des programmations et une plus grande reconnaissance
du travail d’animation. « Aujourd’hui, une salle
est classée à 80 % sur sa programmation et 20 % sur ses
actions. Or, ce qui coûte aux exploitants, ce sont les animations,
les intervenants ; il faut que cet investissement soit
davantage valorisé. Le souhait de l’Afcae est donc d’arriver
à un traitement plus égal : 50 % programmation et 50 %
animations. » Mentionnant le nouveau partenariat noué
avec AlloCiné pour mettre en avant le travail de l’art et
essai auprès des jeunes [voir page 16], Guillaume Bachy
a par ailleurs évoqué le souhait de l’association d'une
meilleure prise en compte du travail autour des 15/25
ans dans le classement, via la création notamment d’un
label 15/25 sur le modèle de celui Jeune public. Des
demandes formulées lors des concertations menées
actuellement par le CNC, et qui ne manqueront pas
d’animer les débats du Congrès de Deauville. Et ce, alors
que le dénouement est censé être plus proche que jamais :
à Cannes, en mai dernier, Dominique Boutonnat,
président du Centre, avait émis le souhait que la réforme
aboutisse en fin d’année.
Tanguy Colon
©Juliette Aymé
Plusieurs changements
pour le Festival Télérama/
Afcae Enfants
« Il fallait le réinventer partiellement pour lui donner
un nouvel élan. » C’est ainsi que Valérie Hurier,
rédactrice en chef de Télérama, a introduit la
présentation du nouveau festival Enfants, devant
les exploitants réunis à Rouen. Organisé, depuis
son lancement en 2017, en février/mars,
l’événement est décalé aux vacances de printemps,
comme l’avaient annoncé les organisateurs en juin
dernier. Ainsi, sa 7 e édition se tiendra du 13 au 30
avril 2024, démarrant un samedi et non plus un
mercredi. « Cela va permettre à toutes les salles du
territoire, même celles qui ne sont pas encore en
vacances, de pouvoir bénéficier de la campagne
promotionnelle », a indiqué Valérie Hurier.
Une campagne qui devrait d’ailleurs s’articuler
autour d’un thème général, à définir, « qui offrira
plus de lisibilité au grand public », a complété
Laurent Coët, responsable du groupe Jeune public
de l’Afcae. Cela laissera en effet plus de temps à
l’association, aux salles art et essai comme au
magazine, de s’emparer de la manifestation, qui
arrivait dans le calendrier relativement proche du
traditionnel Festival Télérama “adultes”, positionné
en janvier.
La troisième évolution, et non des moindres,
concerne la programmation. « Celle-ci était conçue
dans l’esprit de celle du Festival Télérama, à savoir des
séances de rattrapage de films sortis l’année
précédente », a poursuivi la rédactrice de
l’hebdomadaire. « Pour un public enfant, il nous est
paru plus intéressant de privilégier la découverte,
avec des avant-premières, ainsi que des films en cours
d’exploitation et peut-être plus porteurs » pour les
salles. Ce virage éditorial ne devrait toutefois pas
infléchir le nombre de titres proposés – généralement
une quinzaine – durant le festival.
Tanguy Colon
N°452 / 18 septembre 2023
45

EXPLOITATION
ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’ANCI :
LES ITINÉRANTS RÉUNIS AU BORD
DU CANAL DU MIDI
©Cécile Vargoz
À l’occasion de la manifestation Coup de projecteurs, organisée
par les circuits itinérants d’Occitanie au Somail dans l’Aude, leur
association nationale a tenu son “congrès”, témoignant d’un
travail colossal, pas toujours reconnu à sa juste valeur.
Écrans vagabonds, Monde et multitudes, Ciné Woulé
ou Cinémaginaire… leurs noms sonnent comme une
invitation au voyage, et leurs représentants étaient venus
des Hauts-de-France, de Paca ou de Martinique, pour
se retrouver les 8 et 9 septembre dans un lieu enchanteur.
Leurs discussions, mais aussi leurs prestations, ont montré
combien les circuits itinérants déploient une énergie et
une technicité pour apporter le cinéma… là où personne
ne va. C’est d’ailleurs en visio que les représentants des
institutions nationales ont participé aux débats, dont
Corentin Bichet pour le CNC, Erwan Escoubet pour la
FNCF ou Raphaël Ceriez pour l’ADRC, ainsi que
Laurence Martin pour le ministère de la Culture et les
sénateurs Sonia de La Provôté et Jérémy Bacchi, auteurs
du rapport Le cinéma contre attaque, qui n’en ont pas
moins été attentifs aux questions soulevées.
Comme lors de l’AG de l’Anci (Association nationale
des cinémas itinérants) en mai [voir Boxoffice Pro du 26
juillet 2023], les circuits présents ont confirmé qu’ils
cumulent les difficultés de la petite exploitation en général
et celles liées à leurs spécificités. Les enjeux du renouvellement
du matériel, du rajeunissement des publics ou
encore les difficultés de recrutement sont en effet accentués
pour ces exploitants « confrontés à la relégation des
habitants en milieu rural et à l’extrême fatigue d’équipes
qui s’épuisent à faire du plein air pour maintenir un équilibre
économique », a résumé Anne Lidove, présidente de
l’Anci. Autre enjeu pour les itinérants : accroître leur
visibilité, tant auprès des publics par le biais du digital
qu’auprès des collectivités.
Inégalités territoriales et nouvelles aides
Le soutien des collectivités demeure en effet très inégal,
y compris au sein d’une même région. Une étude menée
par Cina (Cinémas indépendants de Nouvelle-Aquitaine)
fin 2022, à destination des financeurs, montre notamment
que la fusion des Régions n’a pas conduit à la fusion des
aides. Cina envisage ainsi un DLA (Dispositif local
d’accompagnement) régional, sachant qu’un DLA collectif,
pour plusieurs associations qui ont des problématiques
communes, permet de gagner en reconnaissance et s’avère
très utile pour demander une subvention.
Autre piste : le nouveau plan interministériel France
ruralités, pour lequel l’Anci a été auditionnée. On n’y
trouve pas pour l’heure de mesures spécifiques pour les
cinémas, mais de grands axes qui peuvent les concerner.
Le dispositif de Volontariat territorial en administration
(VTA) qui vise à soutenir l’engagement des jeunes en
milieu rural est ainsi prolongé, avec notamment le
recrutement de 60 “VTA Culture”. Quant au nouveau
programme d’ingénierie, “Villages d’avenir”, « le but est
d’accompagner les municipalités qui n’ont jamais eu d’aide
et ont des besoins concrets, tels que l’aménagement d’une
salle », a précisé au Somail le représentant de l’Agence
nationale de la cohésion des territoires. La ministre
présentera un guide à l’attention des élus courant octobre,
« dans lequel il serait important que figurent les cinémas
itinérants », a demandé Anne Lidove, ajoutant que l’Anci
aidera ses adhérents à traduire concrètement les
nouvelles mesures.
En attendant, d’autres dispositifs peuvent venir en soutien,
comme le Fonds pour le développement de la vie associative
(FDVA) pour la formation des bénévoles et les
projets innovants, sans oublier le programme européen
Leader (Liaison entre action de développement de
l'économie rurale).
Des médiateurs qui se font attendre
L’inéquité entre régions s’illustre aussi sur le sujet des
médiateurs, renforts particulièrement précieux pour les
itinérants. Corentin Bichet a rappelé l’objectif du CNC
de cofinancer 200 postes dans le cadre des nouvelles
conventions État-Région, espérant notamment que « cette
fois, l’Occitanie participera ». En effet, alors que les cinémas
de Nouvelle-Aquitaine bénéficient déjà de 20 postes
depuis 2017, et en auront 10 de plus pour 2023/25 grâce
au bilan positif qu’ils ont chiffré, il n’y en n’a pas un seul
en Occitanie. Les deux associations régionales, l’ACCILR
et Cinephilae, sont pourtant en demande. « C’était un
besoin, c'est devenu une nécessité », a ainsi alerté Fabrice
Caparros, président de l’ACCILR et directeur de
Ciném’Aude, qui a pris le risque de financer lui-même
un poste. « Si nous n’avons pas de médiateurs en Occitanie,
nous aurons perdu deux ans de travail sur les 15-25. »
46 N°452 / 18 septembre 2023

Plein air sur le pass Culture
C’est par ailleurs dans le cadre de l'appel à projets 15-25
du CNC que l’Anci a pu développer son outil CG Com,
permettant aux itinérants de répertorier toutes leurs
séances, notamment sur le pass Culture – en espérant
qu’elles puissent l’être aussi sur AlloCiné. Pour l’appli
géolocalisée, les itinérants viennent en effet “boucher des
trous” sur des territoires où ne figure aucun cinéma fixe,
alors que 780 000 jeunes sont issus de milieux ruraux.
Si 60 circuits itinérants – soit la moitié – sont inscrits
sur le pass pour leurs activités régulières, un partenariat
initié cet été a consisté à recenser les séances en plein air
et à les valoriser (sur la page d’accueil de l’appli, dans
une playlist dédiée…). Résultat : 1 600 réservations par
plus de 1 300 jeunes différents (contre 600 l’an dernier
pour 570 jeunes). Des chiffres « très encourageants » selon
Oriane Lavenir du pass Culture… moins si l’on considère
que plus de 6 000 séances plein air ont été proposées cet
été et que « la vocation de la SAS pass Culture est aussi
d’aller chercher les jeunes au plus profond des territoires »,
a estimé de son côté Rafael Maestro, président – entre
autres fonctions – de Cina.
Transition écolo-confortable
Autre particularité : alors que les salles fixes sont confrontées
au coût galopant de l’énergie, les itinérants ne paient
pas les factures d'électricité des lieux qui les accueillent,
mais le carburant pour s’y rendre. Une empreinte carbone
moindre que celle des autres cinémas – dont 91 % des
émissions sont liées au déplacement du public. Les
itinérants n’en prônent pas moins des solutions de
covoiturage auprès de leurs spectateurs, telles que l'application
Liane, qui n’est pas dédiée au cinéma mais adaptée
aux campagnes, ou la plateforme Travelling, déjà présentée
lors des Rencontres art et essai de Cannes [vor Boxoffice
Pro du 31 mai 2023]. La transition écologique des lieux,
elle, relève de la compétence des communes… tout
comme le confort de leurs salles.
Et les itinérants sont souvent confrontés à de piètres
équipements : chaises en plastique, problèmes d’occultation
de la lumière, drap ou mur en guise d’écran…
comme le montre l’état des lieux dressé par l’association
ARCI des Hauts-de-France, dans le but d’accompagner
les municipalités pour la rénovation des lieux. « Dans
l’Aude, nous avons fait en 15 ans un gros travail pour
améliorer le confort, ce qui a permis de multiplier par quatre
la fréquentation de certains points : les élus y sont sensibles
et sont souvent prêts à investir », a témoigné le directeur
de Ciném’Aude.
Pour le reste, le public peut compter sur l’investissement
de salariés et de bénévoles aussi passionnés qu’ingénieux.
« Sur le plan technique, les itinérants sont extrêmement
stimulants », a constaté Mathieu Guetta de la CST au
sujet de ces projectionnistes qui installent des cabines
éphémères, aussi bien dans des arènes que des MJC
approximatives… « Ce que nos collègues en fixe sont
incapables de faire », a souligné Rafael Maestro, nouveau
président de la commission petite exploitation de la
FNCF. « Notre vraie valeur ajoutée, c’est la relation
humaine, la qualité des personnes qui animent et projettent. »
Et qui échangent leur savoir-faire, comme lors de ces
deux jours d’États généraux.
Cécile Vargoz
Coup de projecteurs
Anne Lidove (Anci), Bernard Arnauld (Cinémaginaire), Fabrice
Caparros (Ciném'Aude), Karim Ghiyati, directeur d'Occitanie
Films, Elise Fiévet, monteuse du Livre des solutions, et Joël
Hernandez, maire de Saint-Nazaire d'Aude, pour l’avantpremière
du film de Michel Gondry, tourné en région.
Huit écrans ont été déployés lors de cette soirée, organisée
par L’Association des cinémas et circuits itinérants du
Languedoc-Roussillon (ACCILR).
Le camion de la FDFR 46
L’équipe de Monde & Multitudes
Le faisceau de Cinéco
Christophe Lemaire, Road Movies
©C.V.
©C.V. ©C.V. ©C.V. ©C.V. ©C.V.
Cinédici fusionne deux
circuits
Les itinérants Cinémaginaire et Ciném’Aude
se regroupent pour élargir leurs tournées
sur l’ensemble du Parc naturel régional
Corbières-Fenouillèdes.
Labellisé en septembre 2021, le parc naturel
Corbières-Fenouillèdes est à cheval sur les
départements de l’Aude et des Pyrénées
Orientales, soit « pile-poil » le périmètre couvert par
Ciném’Aude et Cinémaginaire. Le parc souhaitant
développer un projet culturel, l’idée est donc née
naturellement, pour les deux circuits itinérants, de
se regrouper pour créer une nouvelle entité
d’animation culturelle, baptisée Cinédici, afin de
travailler plus en profondeur sur ce territoire qu’ils
connaissent bien. Sachant qu’à eux deux, ils
opèrent déjà sur une centaine de points, parfois
très éloignés de leurs bases respectives – Saint-
André pour Cinémaginaire et Narbonne pour
Ciném’Aude –, « cela permettra d’élargir les tournées
en fédérant les moyens et en économisant,
notamment sur des frais de déplacement monumentaux
», précise Bernard Arnauld, président de
Cinémaginaire.
Le parc, lui, bénéficiera de l’expertise de Cinédici.
« Nous avions déjà des demandes de la part de
plusieurs communes et avons donc identifié celles où
il faudrait aller pour bien couvrir l’ensemble du
territoire. Nous travaillons avec les municipalités sur
l’équipement de leurs salles pour y faire du cinéma,
qu’elles pourront utiliser pour d’autres activités
culturelles. »
De son côté, le parc Corbières-Fenouillèdes
apporte son ingénierie, notamment en aidant les
communes à accéder aux aides, y compris
européennes, auxquelles elles peuvent prétendre.
Ce déploiement devrait représenter pour Cinédici
une cinquantaine de points de diffusion
supplémentaires. « Et nous n’apportons pas
seulement des séances de cinéma, mais tout notre
travail d’animation, notamment des ateliers
d’éducation aux images, forts de notre expérience et
de nos liens tissés avec les établissements scolaires et
les associations à travers tout ce territoire. » Cela
impliquera de recruter, « sur place, pour avoir des
salariés qui connaissent bien les gens et les lieux », et
bien sûr selon les aides qu'apporteront la Région et
les Départements. Toutes les salles et lieux
desservis par Cinémaginaire et Ciném’Aude, qui
conservent toutefois leurs deux associations
respectives, vont basculer progressivement sous le
label Cinédici, dont la gouvernance sera partagée.
La création de la nouvelle entité aura lieu lors de
son AG constitutive le 23 septembre à Maury,
suivie d’une séance en plein air du film de Michel
Gondry, Le Livre des solutions.
C.V.
François Viette, Ciné Méditerranée
N°452 / 18 septembre 2023
47

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SE DIVISE EN DEUX
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EXPLOITATION
©CST
LA CST LABELLISE
L’EXCELLENCE
ET L’IMMERSION
La salle 2 du CNC
Depuis quatre ans, la
Commission supérieure
technique de l’image et du son
a distingué une cinquantaine
de salles, en leur décernant un
de ses deux labels.
Accompagner, conseiller… mais aussi valoriser la
qualité de projection et de confort des salles de cinéma
est l’une des missions de la CST, via son département
exploitation. Et dans un contexte où la consommation
des images est partout, il ne s’agit pas seulement de
mettre en avant le grand écran, mais aussi les efforts
d’excellence de certains exploitants, qui misent sur
un spectacle maximum. « Il ne faut jamais oublier
qu’un film de cinéma est une œuvre qui, pour être
appréciée, doit être vue dans les meilleures conditions
possibles », souligne Mathieu Guetta, référent exploitation
à la CST* et notamment en charge des labellisations
“Excellence” et “Immersion”. Pour rappel,
ces deux labels distinguent les salles qui, par l’exigence
de leurs équipements et de leurs aménagements, vont
au-delà des normes rédigées par l’Afnor, et pour le
second mettent en œuvre « des dispositifs favorisant
l’immersion des spectateurs ».
« L’idée vient d’Alain Besse, figure de la CST bien connue
des exploitants, qui a longtemps supervisé les projections
à Cannes et au Festival Lumière. Pierre-Édouard Baratange
a ensuite mis en œuvre la labellisation, de la première,
fin 2019, et jusqu’à sa retraite en 2022 », relate Mathieu
Guetta, qui a donc pris le relais. « Nous n’en sommes
qu’au début de cette démarche, relancée après l’arrêt forcé
de la Covid. » À ce jour, 19 salles très diverses (art et
essai de centre-ville ou de multiplexe, municipale ou
institutionnelle…) sont labellisées Excellence et 34
Immersion, dont 30 Ice/CGR.
La CST à Deauville
Outre ses labels Excellence et Immersion qui seront
présentés au Congrès, la CST met l'accent cette
année sur l'accessibilité et l'inclusion, en
présentant différentes solutions adaptées aux
salles, avec les sociétés les développant, ainsi que
sa nouvelle formation en partenariat avec
l'association Inclusiv.
*aux côtés de Jean-Michel Martin, permanent exploitation, et Éric Cherioux, directeur
technique de la CST
Salles labellisées
Excellence
Grande salle de projection du CNC (Centre national
du cinéma et de l’image animée) à Paris
Les salles 1 et 2 du cinéma Monciné à Anglet
L’Espace Miramar à Cannes
La salle 1 des Enfants du Paradis à Chartres
La salle 1 du Loft à Châtellerault
La salle 1 du Florival à Guebwiller
La salle 1 de L’Empire à Paray Le Monial
La salle 1 du Publicis Cinémas à Paris
La salle 2 du CinéPal’ à Palaiseau
La salle Fellini du Jean Eustache à Pessac
La salle 9 du Forum à Sarreguemines
Les salles 1 à 7 des Arches de Lumières à Yvetot
Salles labellisées
Immersion
La salle 1 du Première Cinémas à Arpajon
La salle 1 du Cinéma Ciné Croisière à Cernay
La salle 7 du Cinéma Artplexe Canebière à Marseille
La salle 1 du cinéma Neopolis à Neufchâteau
Les salles ICE des cinémas CGR à l’Éperon-Angoulême,
Beauvais, Blagnac, Bourges, Brignais, Bruay-la-Buissière,
Buxerolles, Cagnes-sur-Mer, Cherbourg, Cholet,
Colmar, Evry, Le Spot à La Ciotat, Lanester, Lattes,
Montauban, Nanterre, Niort, Paris-Lilas, Pau Université,
Rivesaltes, Saint-Quentin, Tarbes, Torcy, Les 2 Lions à
Tours, Troyes, Villenave d’Ornon, Villeneuve-Les-Beziers
et Vitrolles
50 N°452 / 18 septembre 2023

Mathieu Guetta de la CST et Jérôme Roche, directeur général
de Cinemeccanica, pour l'inauguration à Paray-Le-Monial
La salle 5 du Florival à Guebwiller
Angelo Cosimano, président de la CST, et David
Scantamburlo, directeur marketing de CGR, au CGR Paris-Lilas
Thierry Tabaraud, Neopolis à Neufchâteau, et Dominique
Humbert, Vice-présidente de la Communauté de Communes
de l’Ouest Vosgien
Visite de la salle 1 au MonCiné d'Anglet
©CST ©CST ©CST ©Florian Thibert - CST ©CST ©CST
Comment sont attribués ces labels ?
C’est un groupe de travail dédié, réunissant les principaux
installateurs, des représentants de la FNCF et
permanents de la CST, qui décerne le label, à la
demande de l’exploitant – parfois après que la CST
ou un installateur l’a encouragé à le faire –, mais après
étude de critères précis, établis en collaboration avec
l’ensemble de la profession.
« Nous nous basons sur les deux normes Afnor existantes :
l’une sur les caractéristiques de la salle, l’autre sur l’image
et le son. Elles représentent une sorte de plancher : si on
est en dessous, c’est éliminatoire, dès que l’on est au-dessus,
on cumule des points et on est éligible au label », explique
Mathieu Guetta. L’exploitant commence donc par
envoyer à la CST les plans de sa salle, la première
chose à vérifier étant son architecture et tout ce qui
concerne le confort de vision (distance du premier
rang, angle de renversement des têtes, taille et forme
de l’écran, hauteur du faisceau, largeur de l’assise de
fauteuil, etc…), « ce qui permet de voir tout de suite s’il
y a suffisamment de critères remplis ».
Deuxième étape, le comité examine l’équipement de
la cabine avec l’installateur, ainsi que ses relevés lors
de la dernière maintenance : ratios, quantité de lumière,
rapport de contraste, colorimétrie, chaîne sonore, etc.
Chaque critère est noté, une résolution 4K valant plus
que 2K par exemple, un son 7.1 rapportant 10 points
tandis qu’un son immersif permet d’en cumuler 25.
« Nous tenons compte aussi de la maintenance par un
personnel dédié – y compris de la propreté de la cabine
et du hublot –, ainsi que de l’accessibilité (audiodescription,
renfort auditif…). Un certain nombre d'indicateurs,
sur la soixantaine de critères évalués, permettent d’envisager
un label de façon théorique, ce qui sera confirmé
par une visite. » Les critères sont les mêmes pour le
label Immersion, mais adaptés à la 3D, qui n'implique
pas la même rigueur au niveau de l’uniformité et de
la quantité de lumière.
La démarche est payante pour l’exploitant : 980 € la
première année (analyse des plans, visite de labellisation
et fourniture du kit de communication), puis
500 € par an avec une contre-visite tous les deux ans.
Le label est en effet attribué pour deux ans, puis
renouvelable après chaque contre-visite.
Une nouvelle formation
à la projection
La CST et le Scare proposent une formation
courte d’initiation à la projection numérique,
destinée aux personnels non techniciens
des cinémas.
Ce nouveau module complète le programme commencé
avec la formation “Maintenance cabine de premier
niveau” – pour laquelle de nouvelles sessions sont datées
fin septembre –, et vise à permettre aux directeurs,
agents d’accueil ou bénévoles des cinémas de se
familiariser avec la cabine, dans le cas où le projectionniste
serait absent. Aucun prérequis n’est demandé pour
cette initiation à la projection numérique, qui permettra
de connaître l’architecture générale d’un système de
projection et des serveurs, les notions liées à l’image et à
la chaîne sonore, à la puissance électrique ou encore au
Une belle diversité de salles distinguées
Sachant que le label est attribué pour un écran, « un
exploitant décide généralement de mettre en valeur une
salle VIP, comme à Arpajon, ou sa plus grande salle,
comme à Chartres. D’autres ont souhaité en labelliser
plusieurs : les deux plus grandes à Anglet ou l'ensemble
des sept salles à Yvetot », souligne le référent à la CST.
« Pour le label Excellence, il n’y a pas de configuration
standard requise – par exemple il n’est pas obligatoire
d’être équipé en laser ou en son Atmos – et chaque salle
a des spécificités qui retiennent l’attention. » Des salles
aussi diverses que le Jean-Eustache à Pessac, qui se
démarque par sa programmation art et essai mais n’en
oublie pas la qualité de la projection, le Publicis à
Paris, très pointilleux sur la maintenance, l’écran de
17 mètres de Chartres, ou encore l’espace entre les
fauteuils de la grande salle du CNC. Quant au label
Immersion, que CGR a obtenu pour ses salles Ice, il
n’est pas réservé à un format premium particulier ou
à une “marque”, en témoignent les salles de Neufchâteau
ou de l’Artplexe à Marseille.
Le label obtenu, les cinémas peuvent facilement le
rendre visible grâce au logo (matérialisé par la pose
d’une plaque, et déclinable pour la communication
print et digitale) et au spot de 20 secondes à diffuser
en avant-programme. « Les exploitants peuvent aussi
organiser une inauguration en invitant le public, les
exécutifs locaux et les distributeurs, auprès desquels le label
peut être un argument. » Car une distinction venant de
l’historique institution technique représente indéniablement
la reconnaissance d’un travail rigoureux.
Le parc de salles labellisées a doublé en un an, et plusieurs
demandes sont en cours. « Nous en sommes fiers ; car
l’excellence de la projection est dans l’ADN de la CST ».
Cécile Vargoz
stockage et au réseau. L’objectif étant de pouvoir opérer
les cas les plus simples : créer une playlist et lancer une
projection, charger des DCP, une CPL et une KDM.
La formation, limitée à sept participants, est basée sur
des méthodes essentiellement actives. Elle se déroule en
cinq ateliers (14 heures en deux jours), dans les locaux
– et sur le matériel – de la CST à Paris, et assurée par
deux de ses permanents : Mathieu Guetta, chargé
notamment du contrôle et de la labellisation des salles,
et Hans-Nikolas Locher, responsable du développement.
La première session aura lieu les 4 et 5 octobre ; les
inscriptions se font auprès du Scare (mais sont ouvertes
à tous les cinémas), au plus tard 10 jours avant le début
de la formation.
La salle1 du Loft à Chatellerault
N°452 / 18 septembre 2023
51

FOCUS EXPLOITATION
ET SOUDAIN, SURGIT L’AIGLON
Noé Cinémas a ouvert le 13 septembre le nouveau complexe de L’Aigle, dans l’Orne.
INFOS PRATIQUES
COORDONNÉES DU CINÉMA
7 rue du Docteur Rouyer, 61300 L'Aigle
Tél. : 02 33 24 40 33 (heures de séances)
www.cinema-laigle.com
TARIFS
Tarif plein : 8,40 €
Tarif réduit : 7,30 €
Tarif moins de 15 ans : 5,10 €
Tarif dimanche matin : 6,40 €
Abonnement 5 places/6 mois : 33,50 €
Abonnement 10 places/1 an : 66 €
52 N°452 / 18 septembre 2023

CARACTÉRISTIQUES DES SALLES
SALLE PLACES PMR DIM (M) SON
Au sein de la Risle-en-Scène, espace multiculturel
ultramoderne, le nouvel Aiglon de trois écrans et 523
fauteuils remplace désormais l'historique mono-écran.
Réalisé par la Communauté de communes du pays
de L’Aigle (Orne), le nouvel établissement propose
aux spectateurs des salles équipées en projection laser,
son Dolby 7.1 et pas de gradin de 1,2 mètre. Si les
deux premières salles, de 150 et 60 fauteuils, sont
dédiées entièrement au cinéma, la troisième, de 313
fauteuils, est polyvalente. Disposant d’un écran polichinelle,
elle aura la particularité d'être modulable et
de proposer, sur une vingtaine de dates par an, du
spectacle vivant, assis ou debout. En effet, les quelque
200 fauteuils du parterre étant totalement amovibles,
près de 800 personnes peuvent être accueillies ; les 85
fauteuils fixes du balcon sont, à l’image de ceux des
deux autres salles, plus cossus. Le hall est également
aménagé pour être modulable afin d'accueillir différentes
animations, des expositions étant également
prévues à l'étage.
Le projet fut de longue haleine et semé d'embûches,
impulsé par la Ville puis repris par l'Intercommunalité
en raison de son ampleur. Bien que des solutions
d’extension de l'ancien site, dont la construction datait
des années 60, aient été explorées, les travaux se sont
avérés trop complexes. Finalement, Noé défend un
projet de site multiculturel, en hyper-centre et au bord
de la Risle, à 800 mètres de l’ancien cinéma. La
1 305 8 L12m x H 5m Dolby 7.1
2 146 4 L 11m x H 4.60m Dolby 7.1
3 57 3 L 7m x H 2.90m Dolby 7.1
TOTAL 508 15
première pierre est posée en 2019, suivie par les
difficultés de chantier dues à la Covid et au dépôt de
bilan de l'entreprise de gros œuvre.
Au final, le coût du projet s'élève à 8,9 millions d’euros
(M€), financés à hauteur de 5,2 M € par la Dotation
d’équipement des territoires ruraux (1,1 M €), le fonds
de soutien à l’investissement local (1 M €), la Région
Normandie (1 M €), le département de l’Orne
(250 000 €), la Ville de L’Aigle (1,2 M €), et les aides
du CNC (480 000 €), en plus d'une compensation
financière des communes de l’intercommunalité pour
un montant estimatif de 7 € par habitant (25 000 habitants).
Pour une commune de 8 000 habitants, L’Aiglon avait
comptabilisé 40 000 entrées en 2019 avec 300 fauteuils.
Le nouveau-né devrait dépasser les 60 000 rapidement
en s'appuyant sur une programmation étoffée, avec
un objectif final de 80 000 spectateurs. L’ambition
est de maintenir le classement art et essai et le label
Jeune public, avec une programmation riche d’au
moins 300 films à l’année, le tout mené par l'équipe
déjà en place de L’Aiglon, et son directeur, Edouard
Bonnie, aux manettes depuis plusieurs années.
Noé Cinémas compte bien jouer sur la polyvalence
du site et créer des interactions entre ses propositions
culturelles. « Je crois beaucoup dans la synergie entre les
différentes activités. Notre objectif est de développer la
proposition culturelle, la diversité et d'élargir la communication.
Nous allons beaucoup jouer avec le spectacle,
le cinéma et les expositions », se réjouit l’exploitant. « En
fait, c'est toujours L’Aiglon tel qu’il était, mais en trois
fois mieux ! », conclut Richard Patry.
Marion Delique
N°452 / 18 septembre 2023
53

EXPLOITATION
Le Grand Rex peaufine sa nouvelle salle premium
©ABP Architectes
75 % plus lumineuses et un contraste stéréo 10 fois
supérieur à un écran traditionnel, ne souffre d’aucun
ghosting et supprime les points chauds. Le projecteur
sera dissimulé dans le plafond, la séance étant pilotée
depuis la cabine centrale du Grand Rex.
L’emblématique cinéma parisien, dirigé
par Alexandre Hellmann, doit achever
courant novembre la premiumisation de
sa salle 2.
Depuis la mi-juin, la salle au plafond étoilé a fermé pour
être complètement repensée par les équipes de ABP
Architectes (l’agence à l’origine de la première salle Ice
de CGR). Après le déboulonnage des sièges, le démontage
des projecteurs et la destruction de la cabine, l’aménagement
se poursuit avec l’installation de fauteuils inclinables
numérotés en cuir Kleslo, espacés de 1,25 mètre entre
chaque rangée, qui s’intègrent parfaitement dans l’espace.
De fait, la capacité de la salle sera réduite de 500 à 300
places, emplacements PMR inclus. Pour mettre en avant
le Dolby Atmos, le patron du Grand Rex veut proposer
un pré-show sonore, conçu par l’équipe à l’origine du
show du Grand Large, où chaque enceinte, nichée dans
une alcôve, s’illuminera à l’émission d’un son. L’autre
atout de la salle sera son écran Real-D Ultimate de 10
mètres de base, « qui sera le seul en activité en France » (le
Gaumont Opéra en était également équipé avant sa
fermeture pour rénovation). Matérialisée par une toile
vibrante mat nettoyable, cette technologie offre des images
©ABP Architectes
« Mon objectif est de proposer l’une des plus belles salles du
monde visuellement, dans un esprit art déco moderne »,
assure Alexandre Hellmann, « avec un système permettant
d’adapter l’atmosphère et les couleurs de la salle en fonction
du film projeté », via plusieurs bandes Led qui vont quadriller
les murs et le plafond. « Le recours au marron pour les sièges
et les parois va renforcer l’effet puisqu’il s’agit du coloris qui
absorbe le plus de couleurs. » Par ailleurs, « l’esprit luxe » se
matérialisera par un bar en marbre situé dans la salle et
séparé par une cloison, accessible avant et après la séance,
ou en continu lors d’événements privés ; à noter qu’une
porte reliera directement le lieu à la boîte Le Rex Club
(également en cours de rénovation). In fine, c’est une
enveloppe d’environ 1,8 million d’euros que débourse
Alexandre Hellmann pour concrétiser cette transformation,
avec l’envie de rouvrir en novembre 2023.
Tanguy Colon
Le César de Marseille ferme ses portes
L’historique cinéma art et essai de la place Castellane, repris par Jean Mizrahi en 2017,
n’a pas résisté à un « loyer insoutenable ».
« C’est triste, car personne ne reprendra ce cinéma », déplore
Jean Mizrahi qui a donc décidé de fermer à partir du 13
septembre les trois salles art et essai du César. En effet,
le loyer absorbait presque la moitié des revenus du cinéma
en 2022, ce qui « n’était économiquement pas viable ». Le
gérant ajoute que les travaux du tramway entrepris sur
la place Castellane, qui doivent encore durer 18 mois,
rendaient les conditions d’accueil du public très difficiles.
« J’ai essayé de négocier une baisse du loyer ou d’ouvrir des
activités annexes, notamment sur la terrasse du cinéma,
mais les bailleurs s’y sont opposés. »
Pas d’inquiétude en revanche pour Les Variétés, le cinéma
art et essai voisin de la Canebière, géré aussi par Jean
Mizrahi par le biais d’une société distincte. « Après 167 000
entrées l'an dernier, nous sommes à +38 % à la fin août
2023. C’est un cinéma robuste qui a de l’avenir, pour lequel
nous envisageons d’ailleurs une salle supplémentaire. »
Pour rappel, le DG d’Ymagis avait racheté Les Variétés
fin 2016, deux mois avant Le César, tous deux tombés
en désuétude après la gestion Galeshka Moravioff. Les
deux cinémas continuaient d’être exploités ensemble,
mais Les Variétés avaient été entièrement rénovés et
réagencés, pour offrir 7 salles (et 542 places) toutes neuves
à l’été 2019. Pendant les 11 mois de travaux des Variétés,
le César avait d’ailleurs connu une embellie spectaculaire
de 150 000 entrées, bien qu’étant « dans un état catastrophique
». Il devait être rénové à son tour, avant que le
projet ne soit stoppé par la Covid. « Un mal pour un
bien », selon Jean Mizrahi, « car l’argent aurait été dépensé
pour rien ».
D’autant plus qu’entre-temps, le marché de Marseille a
changé, avec des transferts de fréquentation. Après les
ouvertures de La Baleine sur le cours Julien, par Shellac
en 2018, et du Pathé La Joliette en 2019, l’Artplexe
Canebière a ouvert fin 2021, avec une programmation
généraliste. « Dans ce contexte, les trois salles art et essai du
César étaient encore moins tenables ». Jean Mizrahi n’envisage
pas d’avenir pour ce cinéma, dont les locaux risquent
d’être affectés à un autre commerce.
Cécile Vargoz
54 N°452 / 18 septembre 2023

Disparition de Jean Guerrero,
d’Eural
Le spécialiste confiserie, bien connu des exploitants de cinéma,
nous a quittés le 3 septembre dernier, à l’âge de 85 ans.
Eugène Andréanszky, pilier des
Enfants de cinéma, est décédé
Ancien exploitant, il a été pendant 20 ans le délégué général de
l’association Les Enfants de cinéma et a contribué à l’essor des
dispositifs scolaires.
Après avoir été l'incontournable des distributeurs
automatiques de boissons et confiserie
avec sa société Servit dans les années
1980 (qui équipera près de 3 000 cinémas !),
Jean Guerrero est devenu un instigateur
de premier plan de l’avènement du popcorn
dans les salles françaises. « Il était là
aux balbutiements du concept, et a équipé
le tout premier comptoir confiserie, au début
des années 1990, chez Gaumont », se remémore
son fils Pascal.
Alors que sonne l’heure de la retraite pour
Jean Guerrero (« très peu pour lui…. »),
père et fils fondent, en 1997, la société
Eural. En tant que fournisseur-grossiste
spécialisé en pop-corn, confiserie, boissons,
warmers, vitrines et distributeurs automatiques,
Jean Guerrero n’avait jamais manqué
un seul Congrès, « et il comptait bien venir
cette année encore », précise Pascal Guerrero.
Toutes nos condoléances à sa famille.
A.A.
Eugène Andréanszky nous a quitté le 3
septembre, emporté par une maladie
foudroyante. On se souvient de lui pour
son engagement et son travail en faveur
de l’éducation aux images, particulièrement
au sein de l’association à l’origine d’École
et cinéma – qui a géré le dispositif de
1994 à 2018, avant qu’il ne soit confié à
Passeurs d’images. Mais avant de devenir,
en 2000, délégué général des Enfants de
cinéma, Eugène Andréanszky, enseignant
de formation, avait travaillé pendant 17
ans dans l'exploitation art et essai. D’abord
pendant 8 ans au Club de Strasbourg
dans les années 80, puis comme directeurprogrammateur
de La Ferme du Buisson
à Marne-la-Vallée (de 1993 à 1999).
Entre temps, il avait aussi travaillé pour
plusieurs festivals ou encore comme chargé
de mission cinéma auprès du Conseil
général de Seine-et-Marne.
Il avait pris officiellement sa retraite en
2019, mais restait très investi dans le
domaine de l’éducation artistique, et plus
largement dans la réflexion sur le cinéma,
©Jeean Walker
et les cinémas… En mars 2022, à l’occasion
de la parution du livre De Zéro de
conduite à Tomboy (Editions Yellow Now),
qui retrace le travail des Enfants de cinéma,
Eugène Andréanszky faisait part de « sa
grande joie » au sujet d’un ouvrage symbolisant
« non seulement notre travail et notre
engagement au long cours, mais qui constitue
aussi un patrimoine cinématographique
exceptionnel, fruit d’une politique éditoriale
exigeante de près de 25 ans au service de
l’éducation artistique au cinéma ». C’est
cet engagement d’Eugène, pendant un
quart de siècle, dont nous nous souvenons
avec émotion.
C.V.
N°452 / 18 septembre 2023
55

EXPLOITATION
Brouillet, 50 ans
d'aménagements
L'entreprise spécialisée dans l'agencement et de
fabrication sur mesure, créée en 1973, a célébré le
1 er septembre dernier son demi-siècle d’activités.
Une fête qui a réuni 400 convives, dont la centaine
de salariés-collaborateurs de l’entreprise et leurs
familles, ainsi que de nombreux partenaires,
fournisseurs et institutions.
Pour rappel, c’est en 2008 que Brouillet Productions
a fait ses débuts dans les cinémas – avec le
Pathé Saran d’Orléans – et a depuis équipé près de
400 établissements, « principalement en France,
dont la Réunion, mais aussi les Megarama en
Espagne », précise le président Emmanuel
Boussard.
Ce dernier a repris la société en 2019, en
compagnie de ses deux associés Richard Delacroix
et Cathia Froin, « et conservé l’activité cinéma,
malgré le petit creux post-Covid », en développant
par ailleurs, depuis 3 ans, l’offre d’accessoires pour
les halls (guide-files, réhausseurs, cadres d’affiches,
sièges pour salons d’attente…). Sa marque
Cinémob représente aujourd’hui 15 % du chiffre
d’affaires de l’entreprise implantée à Martigné-
Briand, dans le Maine-et-Loire, derrière notamment
ses activités d’aménagement de bureaux sur
Paris et de bateaux.
A.A.
EXOSET, PLACE AUX “PLACES
DISTRIBUTEURS” DÉMATÉRIALISÉES
Les “exo” ont, eux aussi, enfin droit à leur version électronique. Retour sur la genèse de
l’outil Exoset et les nouveaux horizons qu’il offre aux distributeurs, en compagnie de son
cofondateur Adrien Desanges.
Adrien Desanges, lors d'une soirée au Studio des Ursulines
En tant qu’exploitant du Studio des Ursulines à Paris –
depuis 2005, avec son frère Louis-Paul –, Adrien Desanges
est bien placé pour faire savoir que la salle est le meilleur
endroit pour découvrir le cinéma. Et quoi de mieux que
les partenariats et jeux concours pour faire la jonction
entre les abonnés de Benshi – sa plateforme spécialisée
jeune public, devenue pleinement opérationnelle en 2019
– et son grand écran ? « Or, encore en 2021, nous continuions
à recevoir des petits cartons des distributeurs, puis à les
envoyer par la poste à nos abonnés pour attribuer les places
cadeaux », note l'intéressé, en rappelant les contraintes
– en termes de temps comme de coût – de l'impression,
de la gestion d’adresses postales, de la logistique d’envoi…
sans compter les déceptions des réceptions tardives.
Avec Marie Guedet et Cyril Barthet (fondateur de
Vodkaster), Adrien Desanges s’est donc attelé à faire
entrer les “places distributeurs” dans la modernité. La
première opération d’Exoset est montée en décembre
2022 avec Tandem et l’influenceur cinéma Antton
Racca, qui fait gagner des places pour Falcon Lake de
Charlotte Le Bon à ses followers (en majorité des 15-25
ans). Mais les vrais débuts sont effectués avec Télérama,
« qui nous a fait confiance dès la phase de test, alors que
nos exos numériques n’étaient pas encore scannables par
les logiciels de caisse ». La revue culturelle, qui organise
des jeux concours pour les plus de 120 films par an
dont elle est partenaire, n’est en effet pas insensible au
gain d’efficacité promis par Exoset. Et ceci, même si
durant la phase de test, les exos nominatifs dématérialisés
doivent encore être imprimés par leurs détenteurs
pour être flashés aux caisses. Nombreux sont les distributeurs
« qui ont tenté le coup avec nous et que je remercie
aussi », souligne Adrien Desanges, citant Jour2Fête et
Les Films du Losange, ou encore Haut et Court et
Arizona parmi les premiers testeurs.
Désormais, les exos numériques d’Exoset peuvent bien
le rester jusqu’au bout, puisque scannables avec les
douchettes des principaux logiciels de caisse. « Reste aux
distributeurs de s’en emparer. » Comme Diaphana, qui
y a recouru pour son opération “places gratuites aux
Yannick” pour la sortie du film de Quentin Dupieux
en août dernier.
En outre, « sans être un argument de vente en soi », la
dématérialisation permet de diminuer de 70 à 80 %
l’empreinte carbone que représentaient au préalable
l’impression et l’envoi des cartons d'invitation.
Exoset participe d’autant plus à la décarbonation de la
pratique qu’il « ne fait pas de data », se contentant, RGPD
oblige, d’assurer le service après-vente sans conserver
aucune info après l’utilisation de l’exonération. « C’est
un outil intelligent et raisonnable, pour les distributeurs
comme les médias qui veulent envoyer des places de façon
ciblée », conclut Adrien Desanges, à la veille de présenter
le concept, « tels que nous l’avons rêvé », au Congrès de la
FNCF. Un rendez-vous qui sera aussi l’occasion pour
Exoset d’annoncer son soutien à la fondation Culture et
Handicap ; une manière de renforcer son aspiration à
fédérer, « avec un maillage de sociétés diverses. Ce mécénat
nous le permet et nous en sommes très heureux ».
Ayşegül Algan
Les associés Emmanuel Boussard, Cathia Froin et
Richard Delacroix, devant le gâteau spécialement
aménagé sur le terrain de l’atelier Brouillet à
Martigné-Briand.
À la sortie du film de Quentin Dupieux
en août dernier, les Yannick invités par
Diaphana n’avaient plus qu’à se connecter
pour transformer leurs invitations Exoset
dématérialisées en places de ciné.
©Atelier de Production-Chi-Fou-Mi Productions-Quentin Dupieux-2023
56 N°452 / 18 septembre 2023

78 È CONGRÈS DE LA FNCF
CAHIER SPÉCIAL
EXPOSANTS
58
N°452 / 18 septembre 2023

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expertises sur les cinémas des Petites villes de demain, guide de
transformation des cinémas...).
CONTACTS
Christian Landais, délégué général, c.landais@adrc-asso.org
Raphaël Ceriez, délégué général adjoint, r.ceriez@adrc-asso.org
Matthieu Bourrier, responsable du département études,
m.bourrier@adrc-asso.org
Marina Vasseur, chargée de communication, m.vasseur@adrc-asso.org
Jules Loez, architecte-chargé d’études, j.loez@adrc-asso.org
Adrien Soustre, coordinateur-correspondant région Sud,
Ouest, a.soustre@adrc-asso.org
Benoît Gauriau, correspondant régions Nord/Est/Centre/Ouest,
b.gauriau@adrc-asso.org
Emmanuel Didier, chef de projets et développement des publics,
e.dider@adrc-asso.org
AFCAE
Afcae (Association française des cinémas art et essai)
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Des rendez-vous autour de l’art et essai pour le public :
Le Festival Afcae/Télérama et Afcae/Télérama Enfants
Les Avant-premières Coups de cœur surprise de l’Afcae (nouvelles
affiches disponibles au stand)
La Journée Art et Essai du Cinéma européen, en partenariat avec la
Cicae et Europa Cinémas.
Des rencontres professionnelles pour les salles adhérentes : pendant
le festival de Cannes, pour le Jeune Public en septembre, et pour les
films de Patrimoine Répertoire en mars.
CONTACTS
David Obadia, délégué général, 06 10 17 61 68, david.obadia@afcae.org
Emilie Chauvin, adjointe administration et finances, 01 56 33 12 25,
emilie.chauvin@afcae.org
Anne Ouvrard, adjointe actions culturelles et communication,
06 65 16 87 17, anne.ouvrard@afcae.org
AFDAS
Opérateur de compétences (OPCO) des secteurs : culture, industries
créatives, médias, communication, télécommunications, sport,
tourisme, loisirs et divertissement. Il regroupe 31 branches et fédère
72 000 entreprises. Il est aussi l’organisme gestionnaire du fonds de
formation des artistes-auteurs.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Entreprises : l’Afdas propose un accompagnement au service de leur
stratégie, de leur développement et de leur talent pour faire de la
formation un investissement durable.
Salariés et non-salariés : En étant « un guichet unique » pour la
formation et l’accompagnement des carrières singulières de salariés
intermittents du spectacle, artistes-auteurs, journalistes de presse
rémunérés à la pige, sportifs professionnels, sportifs de haut niveau,
saisonniers des loisirs et du tourisme.
CONTACT
Stéphanie Germain, déléguée régionale Afdas Normandie, 06 72 92 48 42,
s.germain@afdas.com
ALPHA-BET
Bureau d’étude spécialisé dans les missions de maîtrise d’œuvre
d’exécution et d’O.P.C.
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Expert de l’aménagement intérieur sur Caen et Rouen, Aménagement
Malitourne est spécialisé dans la pose de faux-plafonds, de cloisons
modulaires, de plâtrerie, de travaux d’isolation et d’agencement de
bureaux.
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et comprend les sociétés cotées en bourse ams AG, en tant que société
mère et Osram Licht AG. Avec plus de 110 ans d'histoire conjointe,
notre identité est définie par la créativité, une profonde expertise
en ingénierie et une large couverture industrielle mondiale dans les
technologies des capteurs et de la lumière. Osram continue d'être
un partenaire solide et fiable pour nos clients car la fusion avec ams
apporte de nombreuses opportunités qui leurs profitent. Grâce à
nos forces complémentaires, nous créons un leader mondial sur le
marché des solutions de capteurs et de la photonique.
CONTACTS
Raphaël Forster, directeur des ventes Professional and Industrial
Applications, 06 13 90 17 13, raphael.forster@ams-osram.com
AUDIENS
Audiens est partenaire du Congrès depuis de nombreuses années.
Il propose comme toujours de répondre à vos interrogations sur les
offres dédiées à la protection sociale de vos salariés : complémentaire
santé, retraite complémentaire, prévoyance, actions sociales, médical
ou prévention.
CONTACTS
Cécile Prevost, 06 47 65 23 49, cecile.prevost@audiens.org
Corine Boniface, 07 62 84 68 79, corine.boniface@audiens.org
AUDIOFILS
Basé en région bordelaise, Audiofils est un fabricant et distributeur
spécialisé en accessibilité auditive, sécurité handicap et contrôle
d’accès. Notre offre est composée de produits développés et fabriqués
en France par la marque Opus Technologies (UHF, Boucle à induction,
Wifi Hygiaphone).
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Systèmes de transmission audio par radio fréquence (UHF), induction
magnétique (BIM), Wifi.
Interphones de guichet accessible aux malentendants
Interphone d’Espace d’Attente Sécurisé (EAS)
Interphonie sur IP et contrôle d’accès
CONTACT
Clément Fareniaux, responsable export, 07 60 61 58 74,
sales@opus-technologies.fr
60 N°452 / 18 septembre 2023

B
BALSAN
Balsan, créateur et fabricant français de sols textiles, propose des
solutions esthétiques et fonctionnelles avec une gamme complète
de moquettes premium en dalles et lames pour tous les espaces des
cinémas.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
La collection de dalles de moquette Nuages s’inspire de la poésie
éphémère et contemplative des nuages. D’un velours ras et très
résistant, ces dalles se prêtent parfaitement aux lieux de trafic intense,
comme les espaces de cinéma, où elles apporteront de la douceur
et créeront une ambiance feutrée.
CONTACTS
David Debouverie, directeur des ventes France province, 06 07 83 31 13,
david.debouverie@balsan.com
BENOIT CINE DISTRIBUTION
Pop corn, matériel, confiserie, boissons, gobelets réutilisables,
portillon automatique Cinéz’am et solution de recyclage Benoit
Station.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Pop corn, seaux métal réutilisables, portillon automatique Cinéz’am
et solution de recyclage Benoit Station.
CONTACTS
Patrice Benoit, PDG, p.benoit@benoitpopcorn.com
Laurent Lelimouzin, président, l.lelimouzin@benoitpopcorn.com
Angélique Deurre, responsable commerciale, 06 26 26 19 64,
angelique@benoitpopcorn.com
Céline Balague, relations commerciales, celine.b@benoitpopcorn.com
Caroline Ferran, responsable qualité, qualite@benoitpopcorn.com
C
C.I.B.
C.I.B. est un bureau d’études en ingénierie du bâtiment spécialisé
dans des missions de Maîtrise d’oeuvre et d’Ordonnancement, Pilotage
et Coordination (OPC).
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Maîtrise d’œuvre (étude et suivi de travaux), ordonnancement, pilotage
et coordination de travaux (OPC)
CONTACTS
Jean-Sébastien Jamot, gérant, 06 23 22 25 69, cib.cinemas@orange.fr
Gilbert Long, conseiller cinémas, 02 32 18 39 83
Pauline Fleury, architecte
Elisabeth Thivolle, architecte
CINÉ DIGITAL
Spécialisé dans l’installation et la maintenance de solutions de projection, de sonorisation, d’affichage dynamique et de billetterie, Ciné Digital
regroupe cinq installateurs d’équipements répartis dans toute la France. Partenaire des plus grandes marques, consultez-nous pour vos projets.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
TMS Ciné Digital Manager®, logiciel de programmation et de pilotage pour le cinéma numérique
: KDM, transport dématérialisé, remontée de logs, création de DCP, pilotage des
équipements cabine et hall, musique d’ambiance Ciné Digital Display®, logiciel de gestion
de l’affichage de hall : écrans personnalisables à l’infini, gestion, planification automatisée
Ciné Office®, logiciel de billetterie : billetterie, confiserie, stock, comptabilité, statistiques,
vente à distance Ciné Boutique
CONTACTS
Etienne Roux, président, etienne.roux@cine.digital
Grégoire Amiot, directeur des opérations, 06 22 13 70 85, gregoire.amiot@cine.digital
Fabrice Dubourg, directeur technique, 06 13 76 45 94, fabrice.dubourg@cine.digital
Olivier Bouchaud, directeur de l’innovation, 06 67 85 48 46, olivier.bouchaud@cine.digital
Virginie Martin, responsable d’agence Marseille, 06 76 55 41 33, virginie.martin@cine.digital
Stéphanie Lamaison, responsable d’agence Lyon, 06 37 76 85 53, stephanie.lamaison@cine.digital
Rémy Lefebvre, responsable d’agence Paris, 06 85 11 32 32, remy.lefebvre@cine.digital
Clément Follet, responsable d’agence Nantes, 06 76 28 16 03, clement.follet@cine.digital
Michael Pitoiset, responsable d’agence Bordeaux, 06 13 76 29 75, michael.pitoiset@cine.digital
Franck Norbert, chargé d’affaire Marseille, 06 81 93 21 77, franck.norbert@cine.digital
Antoine Savoldelli, chargé d’affaire Lyon, 06 13 76 37 50, antoine.savoldelli@cine.digital
Didier Bories, chargé d’affaire Paris, 06 67 84 89 12, didier.bories@cine.digital
Florent Vuillaumier, chargé d’affaire Paris, 06 30 79 03 03, florent.vuillaumier@cine.digital
Benjamin Leveau, chef de produit billetterie, 06 13 76 11 79, benjamin.leveau@cine.digital
CINÉ OFFICE
Ciné Office offre une solution logicielle globale pour les cinémas : billetterie, confiserie, vente en ligne, fidélisation, gestion des stocks. Ciné
Office est la solution économique et dynamique pour toutes les exploitations. Nos équipes assurent un support quotidien pour tous les clients.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
De nombreux modules sont proposés pour faciliter les tâches quotidiennes des exploitants :
Planification et publication simplifiée des séances
Export vers les principaux logiciels comptables
Application Ciné Office statistique : retrouvez en temps réel les résultats de votre cinéma
Click & Collect : Facilitez la collecte des commandes et fluidifiez les files d’attente
Vos spectateurs cumulent des points et les utilisent en borne, en caisse et sur internet
Plateforme de vente en ligne
CONTACTS
Grégoire Amiot, directeur des opérations, 06 22 13 70 85, gregoire.amiot@cine.digital
Benjamin Leveau, chef de produit billetterie, 06 13 76 11 79, benjamin.leveau@cine.digital
CENSIER PUBLICINEX
Censier Publicinex, régie publicitaire nationale spécialisée en publicité
de proximité, permet aujourd'hui à 12 000 annonceurs en France
d'avoir accès à ce lieu de diffusion prestigieux qu'est la salle de cinéma.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Avec www.mapubaucine.fr, première plateforme de création de
publicité pour les salles de cinéma, les annonceurs peuvent créer
leur film en ligne et les exploitants-partenaires peuvent gratuitement
réaliser leurs propres messages de communication en quelques clics
... ! Censier Publicinex est la seule régie à proposer cette relation
totalement dématérialisée sur le marché.
CONTACT
Claude Monthus, présidente, 06 86 43 17 96,
claude.monthus@censier-publicinex.fr
Julien Censier, directeur général, 06 82 83 01 01,
julien.censier@censier-publicinex.fr
Silvia Liguori-Hézard, directrice régie, 06 08 96 68 51
silvia-liguorihezard@censier-publicinex.fr
N°452 / 18 septembre 2023
61

CINÉ DIGITAL, c’est
désormais 90 passionnés
dont 60 ingénieurs et
techniciens cinéma qui
accompagnent de 8h à
minuit 7 jours sur 7 les
circuits nationaux et
régionaux, les exploitants
indépendants, associatifs
et municipaux.
400 PROJECTEURS
LASER
NOUVELLE
IDENTITÉ
Ciné Digital Service et
toutes ses filiales,
TACC, Ciné Service,
CTS Marseille et
Cinématériel Lyon
prennent le nom de
CINÉ DIGITAL.
AVRIL 2023
90 PASSIONNÉS
ÉCONOMIE
D’ÉNERGIE
CINÉ DIGITAL participe à
l’effort de l’ensemble de
la filière et vient
d’installer le 400 ème
projecteur laser.
MAI 2022
TRANSMISSION
Dans la continuité de la première opération
réalisée en 2018, Etienne Roux devient
Président du groupe CINÉ DIGITAL.

IMMERSION
& EXCELLENCE
CINÉ DIGITAL accompagne
45 salles labellisées
IMMERSION et EXCELLENCE
par la Commission Supérieure
Technique de l’image et du
son, garantissant un
spectacle cinématographique
de haut niveau.
30 MILLIONS
DE BILLETS
SON IMMERSIF
CINÉ DIGITAL a équipé 150
salles avec les technologies
Dolby ATMOS et DTS:X
offrant une meilleure
spatialisation du son et une
personnalisation de
l’expérience client.
60 SALLES
PREMIUM
PREMIUM
45 SALLES
LABELLISÉES
CULTURE DE
L’INNOVATION
CINÉ DIGITAL et ses équipes
de développeurs imaginent
et fabriquent les suites
logicielles de demain. La
dernière-née, la solution de
billetterie Ciné Office, a
dépassé cette année la barre
des 30 millions de places
vendues dans 250 cinémas
en France et dans le monde.
150 SALLES
IMMERSIVES
Avec l’aménagement de
60 salles premium, CINÉ
DIGITAL s’inscrit dans
l’amélioration continue de
la qualité de projection
des salles de cinéma.
Leader de l’installation et de la maintenance
d’équipements et de logiciels dédiés aux salles de cinéma
MARSEILLE
LYON
NANTES
PARIS
BORDEAUX
0 491 491 333
marseille@cine.digital
04 78 49 33 98
lyon@cine.digital
02 51 12 70 10
nantes@cine.digital
01 74 700 700
paris@cine.digital
05 56 55 91 60
bordeaux@cine.digital
www.cine.digital

CAHIER SPÉCIAL EXPOSANTS
CINÉ SIGN
Spécialiste historique de la signalétique des salles de cinéma sous
toutes ses formes. Retrouvez notre catalogue en ligne sur www.
cinesign.com pour notre gamme complète d’affichage, guidage,
enseignes, luminaires et rehausseurs.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Affichage
Matériel d’accueil et de guidage
Rehausseurs de fauteuil
Enseignes extérieures et intérieures
Entrées de salles
Porte-affiches
Présentation du système de luminaires NuvoLight pour créer une
ambiance lumineuse sur mesure
Poteau de guidage Beltrac à roulette pour plus de mobilité
CONTACTS
Grégoire Amiot, directeur des opérations, 06 22 13 70 85,
gregoire.amiot@cine.digital
Clément Follet, responsable de la marque, 06 76 28 16 03,
clement.follet@cine.digital
CINE SOCIETY
Cine Society développe des solutions digitales pour aider les cinémas
à communiquer et fidéliser leurs spectateurs. Elle propose notamment
un outil de community management permettant à plus de
300 cinémas de gérer efficacement et facilement leurs réseaux
sociaux.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Cine Society présentera les dernières fonctionnalités de son outil
de gestion des réseaux sociaux : publication de stories, statistiques,
gestion multi-cinémas etc.
CONTACTS
Thierry Delpit, président, 06 82 97 43 45, thierry@cinesociety.fr
Marie Razin, directrice générale, 06 09 58 27 63, marie@cinesociety.fr
Agnès Dalle, responsable cowmmerciale, agnes@cinesociety.fr
CINE SOL
Ciné Sol est spécialisé dans la pose de revêtements de sols souples
et balisage lumineux.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Balisage lumineux monobloc gradable - large choix de coloris.
Pose de revêtements de sols souples, moquette et PVC ; entretien
et rénovation.
Vente et pose : nez de marches, seuils pour chemins d’accès et plinthes.
Service proposé en France et à l’étranger pour les salles indépendantes
ou multiplexes.
CONTACT
Guillaume Pluja, gérant, 06 61 44 96 55, cinesol.pluja@gmail.com
CINÉCHÈQUE
Edition et commercialisation de chèques cinéma.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
PRÉSENTÉS
Chèques cinéma valables dans plus de 1 350 cinémas sur toute la
France.
CONTACT
Nicolas Chauveau Pégaz, président, 06 51 60 94 24, nicolas@cinecheque.fr
CINEMANEXT
Nous sommes spécialisés dans l’équipement et l’entretien des salles
de cinéma.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
L’Eco Booth pour automatiser les scénarios de mise sous tension et
de contrôle à distance des équipements
De nouveaux fauteuils Inorca permettant de garder le gradinage
existant pour un passage au premium
La solution Greta pour gérer l’accessibilité de vos séances de cinéma
de manière innovante
Venez tester sur notre stand notre nouveau simulateur d’économie
d’énergie (et autres économies : lampes, pannes…)
CONTACTS
Mirko Heukemes, directeur
Maxime Rigaud, directeur commercial, 06 80 72 93 77
Fabien Joffre, directeur commercial adjoint, 07 77 26 92 44
Julien Marmiesse, chargé d’affaires, responsable agence Sud-Ouest et
Ouest, 07 71 44 03 02
Arthur Sainsot, chargé d’affaires
Julien Bollée, responsable Solutions « Premium »
Gwendal Phalipaud, responsable Service Clients
Richard Bonne, responsable Bureau d’Etudes
CINEMECCANICA FRANCE
Fabricant d’équipements cinématographiques, Cinemeccanica France
assure la conception, la vente, l’installation, le support et la maintenance
des équipements suivants : projecteurs numériques, projecteurs
argentiques, sonorisation, affichage dynamique, TMS, librairie
centralisée…
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Nouvelle gamme de projecteurs Série 4 Barco ainsi que les dernières
solutions Laser Light Upgrade Appotronics à destination des projecteurs
numériques série 2.
Avec plus de 150 salles upgradées en laser grâce aux Rétrofit,
Cinemeccanica France dispose d’une véritable expertise et retour
d’expérience sur cette technologie.
Nouvelle chambre dédiée au nettoyage des lights Engine afin
d’augmenter le rendement lumineux du projecteur.
CONTACTS
Emmanuel Marchand, directeur général, 06 31 36 77 88,
emarchand@cinemeccanica.fr
Jérôme Roche, directeur général, 06 71 58 41 98, jroche@cinemeccanica.fr
Bruno Thénard, directeur technique, 06 80 23 07 52,
bthenard@cinemeccanica.fr
Dominique Mannucci, chargé d’affaires France et international,
07 82 04 52 16, dmannucci@cinemeccanica.fr
Philippe Putatti, ingénieur d’affaires, 06 80 99 69 52,
pputatti@cinemeccanica.fr
CINEMOB BROUILLET
PRODUCTION
Cinémob, solutions de mobiliers et équipements pour votre cinéma
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
PRÉSENTÉS
Fabricant français pour l'agencement de cinéma, Cinémob propose
une large gamme de mobiliers afin d'aménager votre hall tout en
respectant un budget adapté à votre projet. Cinémob équipe également
votre cinéma. Pour accompagner notre partenariat avec les
exploitants, nous proposons une gamme d’équipements dédiée à
agrémenter votre hall : affichage, guidage, signalétique, assise,
poubelle, rehausseur et présentoir confiseries. Pour ce 77 e Congrès
de Deauville, l’équipe vous présentera en exclusivité son nouveau
catalogue dédié aux équipements.
CONTACTS
Emmanuel Boussard, dirigeant, 06 85 75 49 64,
e.boussard@brouillet-production.fr
Cathia Frouin, responsable administration des ventes marketing,
07 86 97 03 20, c.frouin@brouillet-production.fr
Stéphane Aumond, technico-commercial, 06 89 51 45 08,
s.aumond@cinemob.fr
Hugo Mondon, attaché commercial, 06 73 74 36 51, h.mondon@cinemob.fr
CINIONIC BV
De nos jours, la technologie se décline en expériences cinématographiques,
pour le plaisir de tous. Nous sommes les pionniers de
l’aventure numérique du cinéma et notre expertise technologique
est reconnue sur tous les continents. Barco, ALPD et CGS : créateurs
d’expériences cinématographiques sur-mesure.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Series 4
CONTACT
Serge Plasch, directeur commercial monde, serge.plasch@cinionic.com
64 N°452 / 18 septembre 2023

PASSEZ
AU PREMIUM !
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Choix des finitions et des motifs
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sur notre stand CinemaNext
DYNAMISEZ VOTRE COMPTE DE RÉSULTAT
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CAHIER SPÉCIAL EXPOSANTS
CNC
Établissement public qui dispose de recettes affectées pour apporter
des soutiens aux arts de l’image animée et administration centrale
sous l’autorité du ministère de la Culture et de la communication.
CONTACT
Corentin Bichet, chef du service de l’exploitation, 01 44 34 35 83,
corentin.bichet@cnc.fr
CN FILMS
CN Films conçoit des services pour accompagner distributeurs et
exploitants au quotidien : Cinego Distri, l’outil de programmation
des distributeurs, Cinego Stock, la plateforme de téléchargement
et gestion des DCP pour les cinémas et Stock +, le service de livraison
dématérialisé des circuits.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Cinego Distri : la gestion complète de la distribution des films en
salles, depuis le plan de sortie, la remontée des séances et entrées,
jusqu’à la facturation (dont Chorus)
Cinego Ententes : le portail spécialisé pour les groupements de
programmation
Cinego Stock : la plateforme permettant aux exploitants de télécharger
et gérer le matériel DCP mis à disposition par les distributeurs
Cinego Stock + : Le service de transport dématérialisé vers les circuits,
doté de lignes haut débit.
CONTACTS
Jean-Paul Gillet, président, 06 85 07 85 66, jp.gillet@cnfilms.fr
Cécile Pech-Gourg, directrice générale, 06 62 86 30 35,
cecile.pech-gourg@cinego.net
Pierrette Charron, responsable commerciale, 06 14 75 39 80,
pierrette.charron@cinego.net
Nicolas Journet, responsable relations clients, 01 45 23 83 26,
nicolas.journet@cinego.net
Matthieu Sintas, responsable réseau transport, 06 78 03 28 80,
matthieu.sintas@cinego.net
Timothée Korda, chargé de mission commercial, 01 45 23 83 28,
timothée.korda@cinego.net
COMSCORE
Comscore Movies apporte aux professionnels la mesure quotidienne
de la fréquentation des films dans plus de 1 705 cinémas en France
couvrant ainsi 96 % du marché national. Comscore Movies couvre
175 000 écrans dans le monde avec 33 000 cinémas partenaires dans
71 pays.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
A l’occasion du 78 e Congrès de la FNCF, Comscore présentera ses deux
nouvelles interfaces destinées aux professionnels : Comscore Movies
et CinéZap 2.3.
Elles intègreront les nouveaux indicateurs attendus par les exploitants
de cinémas et les distributeurs de films sur le marché français.
CONTACTS
Eric Marti, general manager
Luis Vargas, vice-président Latam
François Chollier, directeur commercial & marketing
Jean-Baptiste Fortier, directeur des opérations
CONFISUD
Grossiste pop-corn, confiseries et boissons.
CONTACT
Fabien Clément-Demenge, PDG, achat@confisud.fr
CST - COMMISSION
SUPÉRIEURE TECHNIQUE DE
L’IMAGE ET DU SON
La Commission supérieure technique de l’image et du son (CST) est
la première association française de techniciens du cinéma et de
l’audiovisuel. Née en 1944, elle promeut la qualité du geste du
technicien et la qualité de la restitution de l'œuvre pour le spectateur.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Labels EXCELLENCE et IMMERSION
CONTACT
Sébastien Lefebvre, responsable communication, 07 48 12 97 82,
slefebvre@cst.fr
CUULT’ BY LA VINGT-
CINQUIÈME HEURE
Cuult’ - by la Vingt-Cinquième Heure est un dispositif et une place
de marché permettant à des exploitants de partager leurs débats
avec d’autres salles, en présentiel, les publics pouvant interagir avec
les invités depuis l’ensemble des salles via un chat accessible sur
smartphone.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
La Vingt-Cinquième Heure propose également pour les salles la VR
Box : un dispositif itinérant consistant en une valise renforcée
contenant 5 casques VR et des expérience en réalité virtuelle dont
notamment Dans la peau de Thomas Pesquet et d’autres programmes
inédits.
©La Vingt-cinquième Heure
COCA-COLA EUROPEAN
PARTNERS
Leader sur le marché des boissons sans alcool, nos marques proposent
une grande diversité de goûts, de sensations et de formats adaptés
à chaque moment de la journée. Que cela soit des boissons pétillantes,
plates, des jus de fruits, des boissons pour le sport, à teneur réduite
en calories ou sans calories.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Gamme de boissons adaptée à la vente en cinémas au format pet
50cl des marques Coca-Cola, Fuze Tea, Fanta, Sprite, Tropico, Capri-
Sun, Powerade, Monster
CONTACT
Aurélie Mayer, compte clé national Cinéma, 07 78 86 91 66,
aurelie.mayer@ccep.com
Dispositif Cuult' by La Vingt-cinquième Heure
CONTACTS
Pierre-Emmanuel Le Goff, CEO
Guilhem Olive, CEO
Louis Torreton, responsable partenariats et développement,
06 83 98 03 06, louis@cuult.fr
Maxence Delamare, responsable de la distribution, 06 59 04 99 64,
maxence@25eheure.com
Zoé Durand, chargée de vente contenus innovants - Réalité Virtuelle
Louis-Antoine Jonathan, programmateur
66 N°452 / 18 septembre 2023

Exoset dématérialise la gestion des exonérations
entre distributeurs, partenaires média et
salles de cinéma.
Merci à toutes les salles et
distributeurs qui nous
ont déjà fait confiance.
Très bon Congrès à tous les exploitants !
Les contremarques Exoset seront scannables
dès octobre dans vos logiciels de caisse
Pour nous contacter : contact@exoset.fr
Exoset est fier de soutenir la Fondation

CAHIER SPÉCIAL EXPOSANTS
D
D3A
Spécialiste de l’isolation plâtrerie acoustique des salles de spectacle,
cinémas, théâtres.
CONTACT
Stéphane di Costanzo, gérant, 01 39 37 26 95, d3a@d3adsa.fr
DELTAKLIMA
Entreprise de travaux et maintenance en Génie Climatique
CONTACTS
Karl Skrubej, 06 64 82 47 63, ks.deltaklima@fareneit.fr
DELUXE CINEMA
Deluxe Cinéma fournit des services de masterisation et distribution
DCP et gestion KDM pour les studios, distributeurs indépendants,
régies publicitaires et créateurs de contenu du monde entier. Leader
international, Deluxe est un partenaire de choix pour la sortie des
films en salles.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Box by Deluxe : solution de livraison dématérialisée de DCP, serveur
en prêt. Sans abonnement, +1000 cinémas connectés en France
(+6000 cinémas connectés dans le monde)
Live by Deluxe : solution d’acheminement et de retransmission en
direct par internet d’évènements et de spectacles (concerts, opéras,
sport, humour, e-sport)
CONTACTS
Marie-Laure Barrau, directrice générale Europe du Nord, 06 26 06 74 40,
marie-laure.barrau@bydeluxe.com
Véronique Villamizar, responsable commerciale, 06 07 82 98 23,
veronique.villamizar@bydeluxe.com
Frédéric Moutinho, responsable déploiement et support, 06 28 84 81 40,
frederic.moutinho@bydeluxe.com
Jérôme Richard, chargé de Live et support, 07 77 26 88 40,
jerome.richard@bydeluxe.com
Elodie Schmidt, responsable distribution, 06 07 13 11 10,
elodie.schmidt@bydeluxe.com
E
ETT - ENERGIE TRANSFERT
THERMIQUE
ETT, fabriquant de système de traitement d’air à récupération
d’énergie (climatisation, chauffage & ventilation)vous propose une
PAC compacte au R32 dédiée au cinéma pour un confort optimum
des spectateurs avec un système de supervision à distance.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
CINEFFI R32 - Système de pompe à chaleur à un faible niveau sonore
& une faible consommation énergétique. / MTAC (Movie Theater Air
Control) : système de supervision à distance
CONTACT
Fabien Clavier, responsable développement marché cinéma,
06 75 67 18 11, fabien.clavier@ett-hvac.com
EURAL
Vente de pop-corn, confiserie, boissons, warmers, vitrines et distributeurs
automatiques.
CONTACT
Pascal Guerrero, 01 69 11 33 66, 06 85 01 85 01, eural@free.fr
EVERNEX CAPITAL
SOLUTIONS
Spécialiste du financement durable, nous vous aidons à prendre le
virage du numérique grâce à des solutions évolutives et sur mesure.
EYES 3 SHUT
Vente et location de lunettes 3D actives et systèmes de polarisation
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Présentation des lunettes 3D E3S rechargeables et avec pile bouton
CONTACTS
Renaud Van Lith, CEO, 06 23 39 25 65, rvanlith@eyes3shut.com
Samir Bentahar, directeur technique, 06 18 86 10 53,
sbentahar@eyes3shut.com
F
FERCO SEATING SYSTEMS
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
OPUS ZERO GRAVITY et REX
CONTACTS
Alvaro Zapata
Tim Barr
Franck Leprince
Jane Shepherd
FRANCE POP CORN
Fabricant de pop-corn français depuis 1991, distributeur de confiserie
et boissons. Vente de warmers, vitrines warmers et machines
à pop-corn CRETORS avec SAV.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Nachos self-service
CONTACT
Christophe Bannino, DG, 06 74 27 55 13, christophe.bannino@francepopcorn.com
G
GDC TECHNOLOGY
Nous concevons des solutions de cinéma numérique pour améliorer
l’expérience au cinéma. GDC est l’un des principaux fournisseurs
mondiaux de solutions de cinéma numérique.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
GDC Technology est l’un des principaux fournisseurs mondiaux de
solutions de cinéma numérique avec la plus grande base installée de
serveurs de cinéma numérique et de TMS (Theatre Management
System) dans la région Asie-Pacifique et la deuxième au monde. GDC
Technology développe, fabrique et vend des systèmes d’automatisation
de cinéma évolutifs, serveurs, solutions audio, Dive, écrans LED.
CONTACTS
Loran Abadie, Country Manager, 06 09 79 20 62, loran.abadie@gdc-tech.com
Laurent Victor, Sales Manager, 06 74 90 12 78, victorlaurent@icloud.com
GLOBECAST FRANCE
GlobeCast, filiale à 100 % du groupe Orange, propose une plateforme
de stockage et de transport de contenus dématérialisés vers les salles
de cinéma via des accès haut-débit Orange. Chaque salle est équipée
d’une solution unique d’agrégation de ces accès réduisant le temps
de transfert des films et d’une Cinebox d’une capacité de 1 à 4 téraoctets
permettant un stockage temporaire des contenus. Une interface
ergonomique et conviviale permet l’échange des contenus entre les
distributeurs, les laboratoires, les régies publicitaires et exploitants.
CONTACT
Frédérick Rochette, 01 55 95 26 00, 06 08 56 87 00,
frederick.rochette@globecast.com
GLOBECAST S'ASSOCIE
AUX 30 ANS D’ALLOCINÉ
À l’occasion de l’anniversaire du site référence cinéma
et séries, un spot publicitaire spécial “30 ans
AlloCiné” (diffusé à la télévision et sur les sites du
groupe Webedia depuis le 24 août) est désormais
disponible pour les salles de cinéma via Globecast.
Celui-ci sera présent dans leur Cinebox et automatiquement
« ingesté » dans leur librairie.
GRADUS/ROMUS
Fabricant de nez de marche lumineux, balisage de sols lumineux et
balisage mural lumineux.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Nez de marche lumineux, balisage de sols lumineux et balisage mural
lumineux.
CONTACT
Frédéric Rivognac, directeur commercial prescription, 06 34 52 55 03
H
HTI - ESPRIT ET MATIÈRES
Équipement de salles cinématographiques, théâtres, spectacles,
centres culturels, revêtements, murs, sols, rideaux.
CONTACTS
Philippe Letutour, directeur, 06 98 04 61 99
Alain Pierre, gérant, 01 44 29 01 90, contact@htiespritetmatieres.fr
68 N°452 / 18 septembre 2023

CAHIER SPÉCIAL EXPOSANTS
I
ID CINE
Concepteur constructeur de cinémas clé en main.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Cinéma haute qualité environnementale / cinéma biosourcé / bâtiment
durable
PRODUITS/SERVICES :
Expertise en développement, conception et construction de cinémas,
salles de théâtre/spectacle
Ingénierie financière, juridique et technique
Assistance à la Maîtrise d’ouvrage
Maîtrise d’œuvre du bâtiment spécialisée en cinémas
Bureau d’études spécialisé en cinémas
CONTACT
Henry Maitre, président, 06 22 74 13 11, h.maitre@idcine.fr
IMBERT ARCHITECTE
Agence d’architecture spécialisée dans la construction de cinémas
CONTACT
Gilles Imbert, 06 88 88 99 44, gilles.imbert@imbert-architecte.com
IMPRIMERIE NOUVELLE
Fabricant, imprimeur, spécialisé dans la billetterie : cinéma, spectacle,
parking, bus, cartes CE et cartes PVC. Billetterie thermique pour tout
type de matériel (rouleaux, plis, standard, publicité personnalisée).
K
KLESLO
Conception, fabrication et installation de fauteuils de spectacle. Mise
en œuvre et installation de revêtements de sols et de murs.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Nouveautés : GLIDER et KIDSEAT. Venez découvrir plus de surprises
sur notre stand.
CONTACTS
Alain Ravier, président, 06 72 78 82 22, alain.ravier@kleslo.com
Jimmy Noel, directeur commercial, 06 11 96 60 28, jimmy.noel@kleslo.com
Maxime Romand, commercial, 06 18 93 00 03, maxime.romand@kleslo.com
Demangeon Laurent, commercial, 06 22 68 11 19, grandsud@kleslo.com
L
L’AGENCE DU
COURT-METRAGE
Depuis 1983, L’Agence du court-métrage est l’acteur incontournable
de la diffusion du court métrage. Espace de repérage et d’exposition
des jeunes talents, elle est au service des cinéastes, des producteurs
et de tous les diffuseurs pour promouvoir et développer la diffusion
du court métrage.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Nouveau : Édition d’un guide pratique de programmation du courtmétrage
en salles
Avant-séance avec L’Extra Court : offre spéciale nouvelles salles, à
tarif réduit
Label Jeune création : des rendez-vous réguliers avec le meilleur du
court-métrage contemporain, en partage de recettes
Fais ta séance ! : l’atelier de programmation ludique, clé en main et
modulable pour les 15-25 ans - Spécial sport en 2024
CONTACTS
Amélie Chatellier, déléguée générale
Karim Allag, responsable de L’Extra Court
Amélie Depardon, chargée de développement - salles et partenariats
Cécile Horreau, responsable du service éditions et éducation au cinéma
Stéphane Kahn, programmateur
Liza Narboni, responsable de la communication
L’ENTRAIDE DU CINÉMA ET
DES SPECTACLES
La vocation première de L' Entraide du Cinéma et des Spectacles est
d’apporter des aides et des prestations adaptées aux salariés professionnels
du cinéma, dont les entreprises sont membres. Si cette
valeur de soutien de l’Entraide est fondamentale et quasi unique,
elle est rendue possible grâce à trois actions conjuguées, qui sont ;
l’engagement collectif des exploitants de cinémas à accepter le
Chèque Cinéma Universel (CCU) dans leurs salles : en effet, les excédents
des ventes contribuent à financer toutes les œuvres sociales
proposées. La diffusion du CCU auprès de salariés de secteurs
d’activités variés via leurs comités sociaux économiques (CSE) ; Enfin,
l’implication de nos antennes régionales, dont un grand nombre des
interlocuteurs sont bénévoles. Grâce à leur relation de proximité,
avec nos adhérents, ils leur facilite l’accès aux offres solidaires de
l’Entraide. Par leur disponibilité et leur écoute des besoins, au niveau
local, ils leurs permettent de bénéficier d’aides et d’activités de
loisirs complémentaires aux offres nationales.” “La volonté de faire
et de bien faire est une valeur forte qui incarne la mission de notre
association dans sa globalité."
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
L'Entraide du Cinéma et des Spectacles présente l’ensemble des
prestations et aides sociales proposées aux adhérents, ainsi que ses
trois résidences de vacances, les activités de loisirs destinées aux
enfants, telles que les colonies de vacances. Le Chèque Cinéma
Universel – CCU et l’ensemble des outils destinés aux exploitants
afin que tous les détenteurs puissent utiliser le CCU dans 100 % des
cinémas en France, quel que soit le format présenté en caisse : billet
papier, document pdf, e-CCU.
Pour rejoindre l’Entraide, venez nous rendre visite, notre équipe
répond à toutes vos questions !
CONTACTS
Sylvie Surpal, déléguée générale, ssurpal@lentraide.fr
Alice Landrieu, responsable pôle Chèque Cinéma Universel,
alandrieu@lentraide.fr
Le CinéStar Zcentar à Zagreb (Croatie), équipé par Lino Sonego
M
MEDIA BILLETS / MCMP
Billetterie de cinéma, cartes d'abonnement, tickets CE.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
PRÉSENTÉS
Cartes d'abonnement papier.
CONTACT
Marie-Charlotte Popineau, gérante, 06 26 75 11 04, machapopineau@gmail.com
LES YEUX DITS
L’association Les Yeux Dits est à l’initiative d’un projet de collection
de films d’auteurs patrimoniaux 100 % accessibles.
LA CABINERIE
La Cabinerie vous accompagne pour faire vivre vos équipements de
projection plus longtemps !
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Notre offre de projecteurs reconditionnés laser
CONTACTS
Olivier Douet, président, 07 86 07 51 51, contact@lacabinerie.com
Philippe Niederits, directeur technique
Fabien Roso, responsable des formations
LE FILM FRANÇAIS
Depuis plus de 75 ans, Le film français couvre tous les rendez-vous
majeurs de la profession.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Abonnement au site et magazine.
CONTACT
Caroline Paquet, directrice marketing, 06 98 75 45 01,
caroline.paquet@lefilmfrancais.com
LINO SONEGO
Lino Sonego, société fondée en 1950, est le premier fabricant italien
de fauteuils pour cinémas, stades, et théâtres. Fortement orientés
vers l’export, à ce jour il représente 85 % de nos ventes. En France,
nous travaillons principalement avec Pathé, CGR, Grand Écran et
autres circuits prestigieux.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Fauteuils haut de gamme à actionnement électronique, pour un
confort extrême
CONTACTS
Fabio Sonego, CEO
Isabella Galet, directrice commerciale
Valérie Caucheteux, représentante France et pays francophones,
valerie.caucheteux@gmail.com
MIEUX MANGER AU CINÉMA
Mieux manger au cinéma est une association ouverte aux cinémas
et lieux culturels, comme aux personnalités issues du monde cinématographique,
artistique et culinaire qui souhaitent repenser l’offre
culinaire dans leurs lieux ou leurs projets. Destinée à faire le lien
entre culture et alimentation, l’association souhaite créer un espace
d’échange et d’actions.
©Ivan Ivanisevic
70 N°452 / 18 septembre 2023

CAHIER SPÉCIAL EXPOSANTS
MONNAIE SERVICES
Monnaie Services développe des solutions logicielles adaptées à vos
besoins.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Cette année, à l’occasion de nos 30 ans, venez découvrir une nouvelle
gamme de produits et de fonctionnalités logicielles.
Nous serons ravis de vous accueillir sur notre stand pour vous présenter
notre nouvelle identité ainsi que l’ensemble de nos services.
CONTACTS
Damien Montanier, directeur général adjoint
Nicolas Vuattoux, directeur d’exploitation
Fabien Scorsone, responsable commercial
Marc Shahpazian, service commercial/achat
Emilie Lari, responsable technique
O
OZZAK
OZZAK révolutionne l’accès au cinéma en proposant la première
plateforme de ventes privilèges de place de cinéma et permet aux
exploitants de cinéma de proposer des places de cinéma en réduction
sur les sièges vides pour remplir des séances plus compliquées à
vendre.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
OZZAK : La première plateforme de ventes privilèges de places de
cinéma
James Dîne : Le jeu d'ambiance autour du cinéma pour tous !
CONTACTS
Sylvain Mante, co-fondateur, 06 42 99 65 52, sylvain@ozzak.fr
Mélanie Canivet, co-fondatrice, 06 27 64 69 81, melanie@ozzak.fr
Cédric Merouani, co-fondateur, 06 50 95 03 77, cedric@ozzak.fr
S
SELLERIE INDUSTRIELLE 3A
Depuis plus de 20 ans, la SI3A (anciennement Apel-Lor) perpétue un
véritable savoir-faire dans la fabrication et la rénovation de fauteuils
de spectacles, cinémas et auditoriums ainsi que la fabrication de
chaises, fauteuils et banquettes pour équiper les bureaux, restaurants
ou zones d’accueil.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Fauteuils relevables de cinéma rénovés, fauteuils club fixes
CONTACT
Régis Aubertier, responsable commercial, 06 32 91 22 54, r.aubertier@si3a.eu
SEP - SOCIÉTÉ EUROPÉENNE
DE PUBLICITÉ
Régie publicitaire cinéma sur le marché publicitaire local et régional.
Nous savons prendre en compte vos contraintes et nous adapter.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Des contenus publicitaires Premium pour des salles Premium.
CONTACTS
Christophe Baurès, directeur général, 06 21 01 26 00
c.baures@sep-publicite.com
Véronique Sala, directrice agence du Sud, 06 49 04 83 29, sepsud@sepsud.fr
Mercedes Bernier, directrice administration des ventes, 06 50 41 81 72,
m.bernier@sep-publicite.com
SET - SOCIÉTÉ
D’EXPLOITATION
THERMIQUE
Nous sommes spécialistes en génie climatique des établissements
recevant du public. Plus de 30 ans d’expérience et un souci permanent
de rationaliser et de simplifier les installations nous permettent de
présenter des projets performants tenant compte de l’investissement
et des contraintes d’exploitation de nos clients. Nous étudions et
réalisons des installations pour des lieux aussi divers que les complexes
cinématographiques, les théâtres, les instituts culturels, etc. ou bien
la réhabilitation d’immeubles de bureaux, d’ensembles audiovisuels,
etc. Nous assurons la gestion des contrats de maintenance de
nombreux exploitants de salles de cinéma. Nos techniciens assurent
la mise en service puis le suivi des installations sur site de manière
périodique et au moyen de la supervision à distance.
CONTACTS
Francis Wursthorn, responsable travaux, f.wursthorn@set-sa.com
Thierry Colas, responsable bureau d’études, t.colas@set-sa.com
Christine Lega, comptable et administratif, c.lega@set-sa.com
secretariat@set-sa.com, 01 34 15 55 88
SONIS
Sonis, c’est bientôt 60 ans de cinéma, accompagnant les distributeurs
et les exploitants ! Nos équipes vous assistent avec l’objectif de vous
garantir efficacité et sérénité dans toutes vos activités, de la plus
traditionnelle (impression) à la plus novatrice (digitale).
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Nos équipes présenteront sur le stand :
Hyphen, la plateforme sur-mesure pour stocker, déclencher et suivre
en temps réel le transfert des DCP
Sonis DM, l’interface multifonctionnelle destinée aux exploitants
pour animer les écrans d’affichage dynamique
Et également toutes nos autres activités : régie, fabrication, cinéma
store, etc.
CONTACT
François Huot, président, 07 78 20 00 76, francois.huot@sonis.fr
SITEB
La Siteb est spécialisée dans la création, la rénovation, la modernisation
ainsi que l’entretien et la maintenance de multiplexes
cinématographiques.
Nos équipes sont formées et habilitées à tous types de travaux
électriques que l’on trouve dans un cinéma.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Postes de transformation HT / BT.
Travaux CFO.
Eclairage de sécurité sur source centrale ou autonome
Câblage du process des salles. Câblage Salle Ice / Salle Imax / Salle
Atmos / Salle Dolby
Câblage informatique.
Sécurité et sûreté avec la vidéosurveillance, l’alarme incendie, l'alarme
intrusion, interphonie de sécurité et le contrôle d’accès.
Nous proposons aussi des contrats de maintenance avec possibilité
d’astreinte 24h/24h ainsi qu’une hotline ouverte à tous
CONTACT
Bertrand Farge, gérant, 05 53 04 22 59, contact.siteb@siteb.fr
SONORISTICKS
Sonoristicks est un portail et une application multilingue d’accès aux
œuvres culturelles pour les personnes en situation de handicap
sonore ou visuel et les personnes de langues étrangères.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
L’application permet au public de langues étrangères ou souffrant
de déficience (malentendants, malvoyants, dyslexiques), de regarder
en temps réel et sur n’importe quel support, un film ou tout autre
forme de divertissement avec une assistance personnelle sur son
téléphone portable, disponible sans réseau wifi.
L’application permet la synchronisation sous-titrée sonore ou visuelle
des dialogues ou desparoles de contenus originaux dans la langue
de l’utilisateur.
CONTACTS
François Cohen-Séat , fondateur et président, 06 43 52 81 10,
f.cohenseat@me.com
Livia Cuveillier, relations publiques, 07 68 79 56 44, cuveillier.livia@gmail.com
72 N°452 / 18 septembre 2023

SUMINISTROS KELONIK SA
KCS propose une large gamme d’enceintes répondant aux besoins
d’équipement Audio des exploitants. Pionnière dans le développement
d’enceintes de plafond pour le son immersif, nous développons,
au juste prix, des solutions acoustiques innovantes.
KCS est une marque de la société Suministros Kelonik.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Large gamme d’enceintes cinéma, amplificateurs de puissance,
nouvelle gamme de Convertisseurs Digital Analogue.
CONTACT
Pascal Mabille, business development EMEA Asia America, 06 47 10 88 17,
pmabille@kelonik.com
THERECO
Fabricant de pompes à chaleur à haute performance énergétique
pour le cinéma, Thereco assure confort thermique et qualité d’air
dans vos salles de cinémas. Nos solutions s’adaptent à vos besoins,
elles sont modulables et connectées ce qui vous permet de faire de
réelles économies d’énergie.
©Thereco
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Pompes à chaleur thermodynamiques pour la production de chauffage,
climatisation et ventilation des salles de cinémas.
CONTACTS
Frédéric Huet, dirigeant, 02 96 20 17 33, thereco@therecoeurope.com
Makara Phak, responsable marché cinéma
Tanguy Crepin, responsable prescription
Badis Amamra, responsable commercial Rhône Alpes
Mohamed Bouayad, responsable commercial Paris-Normandie
Sandra Ramillon, chargée de communication
T
THE BOXOFFICE COMPANY
Au service des salles de cinéma et des distributeurs. Partenaire de
référence en matière de solutions digitales et technologiques à
destination des exploitants de cinémas et des distributeurs (billetterie,
vente en ligne, programme de fidélité, sites web, applications
mobiles, plateforme de business intelligence), The Boxoffice Company
est également avec Boxoffice Pro le média incontournable de l'industrie
cinématographique, à travers son magazine, son site internet,
sa newsletter hebdomadaire et L'Émission.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
À Deauville, la société présentera ses nouveautés : gestion des attributs
dans le logiciel de Billetterie, nouvelle génération de site internet,
dématérialisation des outils, nouvelles fonctionnalités dans
l’outil d’analyse Boxoffice Live, etc !
CONTACTS
Julien Marcel, directeur général, julien@boxoffice.com
Marilyn Iacovissi, directrice commerciale et opérationnelle France,
06 16 29 06 48, marilyn@boxoffice.com
Adrien Chabal, directeur général adjoint AlloCiné,
adrien.chabal@boxoffice.com
Alice Burger, directrice de projet marketing, 06 76 52 37 92,
alice.burger@boxoffice.com
Stéphane Goubault, responsable commercial BOOST Digital, 06 10 85 65
24, stephane.goubault@boxoffice.com
Emilien Robert, directeur Business Intelligence, PULSE, 06 30 59 84 92,
emilien.robert@boxoffice.com
Emanuele de Plano, directeur BOOST Billetterie, 06 89 82 54 89,
emanuele.deplano@boxoffice.com
Catia Lopes, chargée de clientèle BOOST Billetterie, 06 23 15 43 56,
catia.lopes@boxoffice.com
Ananda Smarraï, commerciale BOOST Billetterie, 06 78 23 14 06,
ananda.smarrai@boxoffice.com
Christophe Soutif, chargé de clientèle BOOST Digital, 06 34 10 38 88,
christophe.soutif@boxoffice.com
Viviane Bonga-Segnou, responsable opérationnelle Pôle BOOST Digital,
viviane.bonga-segnou@boxoffice.com
Héloïse Besson, responsable service clients BOOST Billetterie,
06 38 97 21 50, heloise.besson@boxoffice.com
Pauline Luigi, directrice de publicité cinéma, 06 25 92 08 47,
pauline.luigi@boxoffice.com
Caroline Roux, responsable de clientèle, 06 82 41 61 28,
caroline.roux@webedia‐group.com
Déborah Denjoy, directrice clientèle cinéma, 06 74 45 80 61,
deborah.denjoy@webedia,group.com
Rédaction Boxoffice Pro
Marion Delique, rédactrice en chef, 06 03 47 34 01, marion.delique@boxoffice.com
Ayşegül Algan, journaliste, 06 16 81 07 19, aysegul.algan@boxoffice.com
Tanguy Colon, journaliste, 06 19 44 12 63, tanguy.colon@boxoffice.com
THE WALT DISNEY COMPANY
FRANCE
Société de distribution
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
En partenariat avec Boxoffice Pro, The Walt Disney Company
France donne rendez-vous aux exploitants sur son stand deauvillais
pour une immersion dans l’univers de son Wish de Noël. L’occasion
également de célébrer les 100 ans du studio, à travers des animations,
des goodies à gagner et une photo souvenir pour participer à un jeu
concours.
CONTACTS
Giovanny Lallemand, In theater Marketing Manager, 01 73 26 57 75,
giovanny.lallemand@disney.com
Séverine Garrido, Trade Marketing Manager, 01 73 26 52 82,
severine.garrido@disney.com
U
USHIO FRANCE
Ushio, le spécialiste des lampes Xénon et acteur majeur du cinéma
et de l’évènementiel, continue d’enrichir ses gammes Xenon Long
Life et Luminity à destination de l’ensemble des fabricants de projecteurs.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
La nouvelle DXL 20BAF/LU est garantie 3700h. Elle a la même luminance
initiale que la Long Life de même puissance mais celle luminance
décroit plus lentement : en résumé, elle procure plus de lumière pour
plus longtemps ! La capacité d’amorçage et la stabilité du flux lumineux
ont également été améliorées.
Plusieurs de ces améliorations ont aussi été apportées à des modèles
Long Life existants. Cette gamme reçoit deux nouveaux modèles
pour Projecteur NEC, dont la très attendue DXL 20SN/L.
CONTACT
Pierre-Olivier Bancal, responsable commercial, 06 10 03 34 34,
pierre-olivier.bancal@ushio.eu
V
VIP CINE
VIP CINE est spécialisée dans les revêtements de sols, les tentures
murales, les nez de marche, la pose de fauteuils.
CONTACT
Laurence Hellier, assistante administrative, 06 18 56 08 61,
vipcine.secretariat@gmail.com
VISTA GROUP
Solutions de gestion cinéma et solutions digitales.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Vista cinema, Vista Cloud, Veezi, MovieXchange, Numero, Lumos &
Digital, Movio
CONTACTS
Natalia Bykova, sales & marketing executive, natalia.bykova@vista.co
Laurence Pirnay, customer success manager Vista, +32 4 98 32 19 94,
laurence.pirnay@vista.co
Christophe Lemort, customer success manager Vista, +32 4 96 94 15 49,
christophe.lemort@vista.co
Olivier Reynaud-Guerrini, head of accounts Movio, +34 6 23 06 87 36,
olivier@movio.co
Sylvain Laurendeau, business development manager, +33 6 64 21 44 87,
sylvain@numero.co
Johan Maronier, senior sales & partnerships manager Vista,
+33 6 63 46 79 04, johan.maronier@vista.co
N°452 / 18 septembre 2023
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INSTITUTIONNELS
PROCHAINES CDACi/CNACi
DATES DEMANDEUR ENSEIGNE DU PROJET ÉCRAN(S) PLACES DEMANDE VILLE DÉPART. AGGLO
CNACi
09/10/23 CINÉ-LINES 4 533
30/11/23 CINÉMA CONFLUENCES 4 459
Projet de création d’un complexe porté
par la SAS Ciné-Lines Milly-la-Forêt Essonne
Communauté de
communes des 2
Vallées
Projet de création d’un complexe porté
par la SAS Cinéma Confluences Carquefou Carquefou Loire-Atlantique Nantes Métropole
Ciné-Cool 2023, des entrées en nette
progression
L’opération qui a fédéré, du 26 août au 2 septembre
derniers, 77 cinémas du Grand Est, a rassemblé plus
de 20 000 spectateurs sur 300 séances en avant-première
et 270 000 spectateurs sur l’ensemble des 11 000
séances proposées.
À l’image de la fréquentation nationale en août, Ciné-
Cool observe également une excellente affluence pour
sa 26 e édition, en progression de 18 % par rapport à
2022. « Et encore plus fortement sur ses avant-premières qui
ont, elles, connu une augmentation de 40 % par rapport à
l’an passé », précisent les organisateurs. L’opération initiée
par le Syndicat des directeurs de cinémas de l’Est, le
Syndicat des directeurs de cinémas Rhin-et-Moselle et
l’Association des cinémas indépendants de l’Est retrouve
donc un niveau de fréquentation identique, voire légèrement
supérieur, à la période d’avant Covid ; elle avait
accueilli 260 000 spectateurs en 2019.
Pour rappel, outre les films déjà à l’affiche, Ciné-Cool a
proposé 40 films en avant-première, dont près d’une
quinzaine en présence de leurs équipes. Le tout au tarif
unique, durant 8 jours, de 5 € la séance.
Soutiens Afcae
Action promotion
Les Colons de Felipe Gálvez Haberle, Dulac, 20 décembre
Patrimoine répertoire
Déménagement de Shinji Sômai, Survivance, 14 septembre
Le Festin nu de David Cronenberg, Metropolitan, 11 octobre
Faux-semblants de David Cronenberg, Capricci, 25 octobre
Guerre et paix de Sergueï Bonadrtchouk, Potemkine,
22 novembre
Coup de cœur 15-25
Le Règne animal de Thomas Cailley, Studiocanal, 4 octobre
©Ciné-Cool/Ciné Palace d'Epinal
Séance Ciné-Cool au Ciné Palace d'Epinal
AGENDA DE LA PROFESSION
FESTIVAL PLAY IT AGAIN ! 13 AU 26/09/23 FRANCE
CONGRÈS DE LA FNCF 18 AU 21/09/23 DEAUVILLE
AG DE L'UCF (UNION DES CINÉMAS DU SUD DE LA FRANCE) 06/10/23 MARSEILLE
FÊTE DU CINÉMA D'ANIMATION 11 au 31/10/23 FRANCE
FESTIVAL LUMIÈRE 14 au 22/10/23 LYON
RENCONTRES PROFESSIONNELLES AFCAE/ADRC
(DANS LE CADRE DU MIFC DU FESTIVAL LUMIÈRE)
18 et 18/10/23 LYON
RENCONTRES PROFESSIONNELLES DU NORD 8 au 10/11/23 ARRAS
RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE L'ARP 8 au 10/11/23 LE TOUQUET-PARIS-PLAGE
JOURNÉE ART ET ESSAI DU CINÉMA EUROPÉEN 12/11/2023 MONDE (40 PAYS)
RENCONTRES NATIONALES ARCHIPEL DES LUCIOLES 14 au 16/11/23 SAINT-JEAN-DE-LUZ
LE SOMMET DES ARCS 19 au 23/12/23 LES ARCS
FESTIVAL TÉLÉRAMA/AFCAE 17 au 23/01/24 FRANCE
RENCONTRES DU SUD 18 au 23/03/24 AVIGNON
RENCONTRES DU CINÉMA DE GÉRARDMER 8 au 11/04/24 GÉRARDMER
FESTIVAL DE CANNES 14 AU 25/05/24 CANNES
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