19.03.2024 Views

J3e 908_MARS 2024_Qualité de l'air intérieur : Changer d'air !

J3e 908 de mars 2024 - Qualité de l'air intérieur : changer d'air ! - Interview : Driss Samri, directeur de la Direction Santé Confort du CSTB - QAI : Changer d’air… tout en restant au bureau ! - Smart Building : Améliorer l’efficacité énergétique, le confort et la sécurité des bâtiments - Sécurité électrique : L’électrification des usages nécessite des solutions de protection foudre adaptées - Marion Allard, chef de produits Fixation & Autotools, HellermannTyton - Almamy Faty, Business Developer UPS, ABB France

J3e 908 de mars 2024 - Qualité de l'air intérieur : changer d'air ! - Interview : Driss Samri, directeur de la Direction Santé Confort du CSTB - QAI : Changer d’air… tout en restant au bureau ! - Smart Building : Améliorer l’efficacité énergétique, le confort et la sécurité des bâtiments - Sécurité électrique : L’électrification des usages nécessite des solutions de protection foudre adaptées - Marion Allard, chef de produits Fixation & Autotools, HellermannTyton - Almamy Faty, Business Developer UPS, ABB France

SHOW MORE
SHOW LESS

Transformez vos PDF en papier électronique et augmentez vos revenus !

Optimisez vos papiers électroniques pour le SEO, utilisez des backlinks puissants et du contenu multimédia pour maximiser votre visibilité et vos ventes.

Le courant passe entre nous <strong>de</strong>puis 74 ans<br />

QUALITÉ DE L'AIR INTÉRIEUR :<br />

CHANGER D'AIR !<br />

QAI<br />

<strong>Changer</strong> d’air… tout en<br />

restant au bureau !<br />

Smart Building<br />

Améliorer l’efficacité<br />

énergétique, le confort et<br />

la sécurité <strong>de</strong>s bâtiments<br />

Sécurité électrique<br />

L’électrification <strong>de</strong>s usages<br />

nécessite <strong>de</strong>s solutions <strong>de</strong><br />

protection foudre adaptées<br />

LA REVUE DE L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE ET ENVIRONNEMENTALE<br />

WWW.FILIERE-3E.FR<br />

ISSN 0758-3826 / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong><br />

<strong>908</strong>


2 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr


ISSN 0758-3826 / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong><br />

ÉDITO<br />

QAI : une question<br />

transversale<br />

© DR<br />

‘‘<br />

Il est essentiel<br />

aujourd’hui <strong>de</strong><br />

considérer la qualité <strong>de</strong><br />

l’air, au même titre que<br />

l’ensemble <strong>de</strong>s enjeux<br />

liés au confort et au<br />

bien-être <strong>de</strong>s usagers,<br />

dès la conception<br />

<strong>de</strong>s projets.<br />

Le courant passe entre nous <strong>de</strong>puis 74 ans<br />

QUALITÉ DE L'AIR INTÉRIEUR :<br />

CHANGER D'AIR !<br />

QAI<br />

<strong>Changer</strong> d’air… tout en<br />

restant au bureau !<br />

Smart Building<br />

Améliorer l’efficacité<br />

énergétique, le confort et<br />

la sécurité <strong>de</strong>s bâtiments<br />

Sécurité électrique<br />

L’électrification <strong>de</strong>s usages<br />

nécessite <strong>de</strong>s solutions <strong>de</strong><br />

protection foudre adaptées<br />

’’<br />

LA REVUE DE L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE ET ENVIRONNEMENTALE<br />

WWW.FILIERE-3E.FR <strong>908</strong><br />

Dans ce numéro :<br />

<strong>J3e</strong> fait le point sur les solutions<br />

pour améliorer la qualité <strong>de</strong> l’air<br />

<strong>intérieur</strong>, la gestion énergétique<br />

et la sécurité électrique au sein<br />

<strong>de</strong>s bâtiments.<br />

© AdobeStock<br />

La qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong> est avant tout un enjeu <strong>de</strong> santé publique. Nous<br />

passons entre 80 et 90 % <strong>de</strong> notre temps en <strong>intérieur</strong> et l’air que l’on y respire<br />

est <strong>de</strong> cinq à huit fois plus pollué que l’air extérieur. Chaque année en France,<br />

28 000 personnes développent <strong>de</strong>s pathologies en lien avec une mauvaise qualité <strong>de</strong><br />

l’air <strong>intérieur</strong>. Mais ce sujet passe trop souvent au second plan, à l’heure <strong>de</strong> la chasse au<br />

gaspillage énergétique.<br />

Pour illustrer la méconnaissance <strong>de</strong>s usagers sur la qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong>, commençons<br />

par un exemple : il vous est peut-être déjà arrivé d’obstruer les grilles <strong>de</strong> ventilation <strong>de</strong><br />

votre logement, car vous sentiez un courant d’air ? Très mauvais réflexe !<br />

Il est important <strong>de</strong> comprendre comment l’air circule et se renouvelle au sein d’un<br />

bâtiment et d’apprendre les bons gestes pour évacuer l’air vicié, notamment en ouvrant<br />

les fenêtres au moins 10 minutes par jour, hiver comme été. Même si c’est contre-intuitif,<br />

vous y gagnerez également en consommations énergétiques : car chauffer une pièce ou<br />

un bâtiment humi<strong>de</strong> coûte plus cher que <strong>de</strong> chauffer un environnement sec. De même,<br />

la sensation <strong>de</strong> confort thermique, à température égale, arrive plus rapi<strong>de</strong>ment dans un<br />

environnement sec que dans un environnement humi<strong>de</strong>.<br />

Pour aller plus loin dans la performance énergétique, <strong>de</strong>s solutions existent qui adaptent<br />

la ventilation et l’apport d’air neuf à l’occupation <strong>de</strong> l’espace. Dans une salle <strong>de</strong> réunion ou<br />

une salle <strong>de</strong> classe par exemple, le débit d’air peut s’adapter au nombre d’occupants d’une<br />

pièce ou à la fréquence <strong>de</strong> son utilisation, <strong>de</strong> façon à combiner air sain et économies<br />

d’énergie.<br />

Aujourd’hui, les aspects <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s consommations énergétiques prédominent<br />

dans les esprits, mais aussi dans la réglementation. À vouloir surisoler les bâtiments,<br />

certains projets débouchent sur l’effet inverse <strong>de</strong> celui recherché : l’inconfort <strong>de</strong><br />

l’usager. Cet inconfort, appelé « syndrome du bâtiment malsain », peut avoir plusieurs<br />

origines : une température ou une hygrométrie inadéquate, une mauvaise ventilation,<br />

<strong>de</strong>s problèmes acoustiques… Mais ce sont le plus souvent les problématiques <strong>de</strong><br />

renouvellement d’air et d’usage <strong>de</strong> matériaux inadaptés ou polluants qui sont pointées<br />

du doigt.<br />

Il est donc essentiel aujourd’hui <strong>de</strong> considérer la qualité <strong>de</strong> l’air, au même titre que<br />

l’ensemble <strong>de</strong>s enjeux liés au confort et au bien-être <strong>de</strong>s usagers, dès la conception <strong>de</strong>s<br />

projets. Comme le résume Driss Samri, directeur <strong>de</strong> la Direction Santé Confort du<br />

CSTB : « L’approche monocritère sur la rénovation <strong>de</strong>s bâtiments ne doit pas se faire au<br />

détriment <strong>de</strong> la santé. »<br />

Bonne lecture,<br />

Alexandre Arène,<br />

rédacteur en chef<br />

j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr 3


....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

..................... ................<br />

..................... ................<br />

..................... ................<br />

..................... ................<br />

..................... ................<br />

..................... ................<br />

..................... ................<br />

..................... ................<br />

..................... ................<br />

..................... ................<br />

..................... ................<br />

..................... ................<br />

..................... ................<br />

..................... ................<br />

..................... ................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

j3e est édité par la société 3e Médias,<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

SAS au capital <strong>de</strong> 140 000 euros ;<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

siège social, 44, avenue du Général Leclerc,<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

75014 Paris ; représentant légal<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Jean Tillinac.<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

© 3e Médias, Paris.<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Reproduction interdite.<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Toutefois, <strong>de</strong>s photocopies peuvent être<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

réalisées avec l’autorisation <strong>de</strong> l’éditeur.<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Celle-ci pourra être obtenue auprès du<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Centre français du copyright, 20, rue <strong>de</strong>s<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Grands-Augustins, 75006 Paris, auquel<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

3e Médias a donné mandat pour le<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

représenter auprès <strong>de</strong>s utilisateurs.<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Tél. : + 33 (0)1 44 07 47 70<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Dépôt légal : mars <strong>2024</strong><br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Conception graphique - Réalisation :<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Planète Graphique Studio - Paris 17<br />

....................................................................................................................................<br />

e<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Impression : IPPAC / Imprimerie<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

<strong>de</strong> Champagne 52500 Langres.<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Directeur <strong>de</strong> la publication : Jean Tillinac<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Rédaction<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

3e Médias<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

17, rue <strong>de</strong> l’Amiral Hamelin, 75016 Paris<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Email : redaction@filiere-3e.fr<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Rédacteur en chef : Alexandre Arène<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Ont collaboré à ce numéro :<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Jean-Paul Beau<strong>de</strong>t<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

et Jean-François Moreau.<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Marketing & Publicité<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

3e Médias<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Sandrine <strong>de</strong> Montmorillon<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Responsable publicité print & digital<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

3e Médias<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

17, rue <strong>de</strong> l’Amiral Hamelin, 75016 Paris<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Tél. + 33 (0) 6 51 30 28 68<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

sdm@filiere-3e.fr<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Diffusion<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Relations abonnements<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Juliette Aguelon<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

compta.3emedias@gmail.com<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Pour l’étranger : 165 € HT franco ;<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

185 € HT par avion<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Prix au numéro : 17 €<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Corrections<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

Laurence Chabrun<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

laurencechabrun@gmail.com<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

....................................................................................................................................<br />

© DR<br />

‘‘<br />

L’air <strong>intérieur</strong> est entre cinq et<br />

huit fois plus pollué que l’air<br />

extérieur.<br />

Driss Samri<br />

06<br />

INTERVIEW<br />

06 / Driss Samri<br />

Directeur <strong>de</strong> la Direction Santé Confort<br />

du CSTB<br />

12<br />

ACTUALITÉS<br />

’’<br />

12 / Gouvernance<br />

Le Syndicat ACR annonce la<br />

composition <strong>de</strong> son comité <strong>de</strong> direction<br />

Rénovation énergétique<br />

Une étu<strong>de</strong> dévoile l’impact <strong>de</strong>s<br />

premières rénovations menées à Paris<br />

Prix <strong>de</strong> l’énergie<br />

52 % <strong>de</strong>s Français s’inquiètent <strong>de</strong> leur<br />

capacité à faire face aux prochaines<br />

augmentations<br />

13 / Immobilier durable<br />

Mise à jour du « Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>s actions<br />

adaptatives au changement climatique »<br />

<strong>de</strong> l’OID<br />

DANS CE NUMÉRO<br />

© AdobeStock<br />

LES DOSSIERS DU MOIS<br />

<strong>Qualité</strong> <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong><br />

23<br />

CHANGER D’AIR…<br />

TOUT EN RESTANT AU BUREAU !<br />

EnR<br />

Enedis dévoile les régions qui<br />

affichent la plus forte progression<br />

<strong>de</strong>s puissances raccordées<br />

14 / Réseau électrique<br />

RTE dévoile son « Bilan électrique<br />

France 2023 » : un nouvel équilibre<br />

pour le système électrique<br />

Rénovation énergétique<br />

MaPrimRénov’ impacté par<br />

les coupes budgétaires<br />

Hôpital<br />

Un <strong>de</strong>s premiers blocs opératoires<br />

écoresponsables à Paris<br />

15 / MaPrimeRenov'<br />

Le recentrage <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s<br />

sur les rénovations lour<strong>de</strong>s<br />

est reporté à 2025<br />

Prix <strong>de</strong> l’énergie<br />

Le marché réagit à la hausse sur<br />

fond <strong>de</strong> baisse <strong>de</strong> la production<br />

renouvelable<br />

4 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr


© Distech Controls<br />

Smart Building<br />

32<br />

DES SOLUTIONS POUR AMÉLIORER<br />

L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE,<br />

LES PERFORMANCES, LE CONFORT<br />

ET LA SÉCURITÉ DES BÂTIMENTS<br />

16<br />

AGENDA<br />

17<br />

SMART DATA<br />

La qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong>, un enjeu <strong>de</strong> santé<br />

publique<br />

18<br />

DÉVELOPPEMENT<br />

Marion Allard<br />

Chef <strong>de</strong> produits Fixation & Autotools,<br />

HellermannTyton<br />

LISTE DES ANNONCEURS :<br />

• 2 e COUV – NORDBAT<br />

• 3 e COUV – ÉLECTRICIENS<br />

SANS FRONTIÈRES<br />

• 4 e COUV – ABB<br />

• P. 13 – HELLERMANNTYTON<br />

DANS CE NUMÉRO<br />

© Phoenix Contact<br />

Sécurité électrique<br />

40<br />

• P. 15 – EMPOWER<br />

• P. 19 – 3E MÉDIAS<br />

• P. 29 – FELLOWES<br />

• P. 31 – B.E.G.<br />

• P. 35 – OVERKIZ<br />

The Smarter E Europe <strong>2024</strong> - Encart jeté sur diffusion partielle.<br />

L’ÉLECTRIFICATION DES USAGES<br />

NÉCESSITE DES SOLUTIONS DE<br />

PROTECTION FOUDRE ADAPTÉES<br />

20<br />

LE POINT SUR<br />

Efficacité énergétique <strong>de</strong> vos bâtiments<br />

La régulation selon Metz Connect<br />

46<br />

SOLUTIONS<br />

La sélection <strong>de</strong> la rédaction<br />

50<br />

3 QUESTIONS À<br />

Almamy Faty<br />

Business Developer UPS, ABB France<br />

• P. 39 – SIDO<br />

• P. 43 – CITEL<br />

• P. 49 – VIESSMANN<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

Jean Tillinac<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

Directeur <strong>de</strong> la publication<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

Alexandre Arène<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

Rédacteur en chef<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

alexandre.arene@filiere-3e.fr<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

Jean-François Moreau<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

Journaliste spécialiste supervision,<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

efficacité énergétique, BIM<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

journalistes@filiere-3e.fr<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

Jean-Paul Beau<strong>de</strong>t<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

Journaliste spécialiste<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

datacenters, stockage <strong>de</strong><br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

l’énergie, énergies renouvelables,<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

véhicules électriques et IRVE<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

journalistes@filiere-3e.fr<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

Sandrine <strong>de</strong> Montmorillon<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

Responsable publicité,<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

partenariats & réseaux sociaux<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

Groupe 3e Médias<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

sdm@filiere-3e.fr<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

.......................................................................................................................................<br />

j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr 5


INTERVIEW<br />

Propos recueillis par Alexandre Arène<br />

Driss Samri<br />

Directeur <strong>de</strong> la Direction<br />

Santé Confort du CSTB<br />

© DR<br />

‘‘<br />

L’air <strong>intérieur</strong><br />

est entre cinq et huit fois plus<br />

pollué que l’air extérieur.<br />

’’<br />

L’Observatoire <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong> (OQAI) a pour objectif <strong>de</strong> mieux connaître la<br />

pollution <strong>intérieur</strong>e et ses origines, notamment grâce à <strong>de</strong>s campagnes nationales <strong>de</strong> mesure.<br />

Financé et missionné par les pouvoirs publics et coordonné par le Centre scientifique et<br />

technique du bâtiment (CSTB), il vise à classifier et hiérarchiser les polluants et comprendre<br />

comment ils contaminent les logements. Driss Samri, coordinateur <strong>de</strong> l’OQAI, revient sur les<br />

causes, les conséquences, l’inci<strong>de</strong>nce et les moyens <strong>de</strong> prévention contre la pollution <strong>de</strong> l’air<br />

<strong>intérieur</strong> et nous dévoile le virage stratégique <strong>de</strong> l’observatoire, qui vise aujourd’hui à traiter<br />

les aspects liés à la qualité <strong>de</strong>s environnements <strong>intérieur</strong>s dans leur globalité.<br />

j3e - Pouvez-vous présenter l’OQAI ?<br />

Driss Samri – L’Observatoire <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong><br />

l’air <strong>intérieur</strong> a été mis en place en 2001, pour<br />

donner suite à la crise sanitaire <strong>de</strong> l’amiante.<br />

Il est financé à 100 % par <strong>de</strong>s fonds publics,<br />

notamment le ministère <strong>de</strong> la Santé, le ministère<br />

<strong>de</strong> l’Environnement et l’A<strong>de</strong>me, et le CSTB en<br />

assure la coordination technique. Basé sur un<br />

réseau d’experts nationaux et internationaux,<br />

le dispositif répond aux besoins d’i<strong>de</strong>ntifier<br />

les situations affectant la qualité <strong>de</strong> l’air à l’<strong>intérieur</strong><br />

<strong>de</strong>s bâtiments et <strong>de</strong> mieux documenter<br />

les contaminants ayant <strong>de</strong>s effets sur la santé,<br />

afin <strong>de</strong> fournir <strong>de</strong>s éléments utiles à la gestion<br />

<strong>de</strong>s risques sanitaires. L’OQAI a collecté et analysé<br />

les données issues <strong>de</strong> campagnes nationales<br />

dans différents milieux <strong>intérieur</strong>s : logements,<br />

<strong>de</strong>s écoles, <strong>de</strong>s bureaux, <strong>de</strong>s établissements<br />

sociaux et médico-sociaux, <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> loisirs<br />

ainsi que dans <strong>de</strong>s bâtiments performants en<br />

énergie. Par exemple, entre 2003 et 2005, l’OQAI<br />

a lancé une première campagne nationale sur la<br />

qualité <strong>de</strong> l’air dans les logements pour mesurer<br />

la présence <strong>de</strong> polluants dans l’air <strong>intérieur</strong>,<br />

choisis sur la base d’une hiérarchisation sanitaire.<br />

Le CSTB a lancé fin 2020 une secon<strong>de</strong><br />

campagne nationale Logements pour mettre à<br />

jour les connaissances sur la qualité <strong>de</strong> l’air dans<br />

l’habitat, la réglementation thermique pour la<br />

construction <strong>de</strong>s nouveaux bâtiments ou leur<br />

rénovation ayant évolué, et apporter <strong>de</strong> nouvelles<br />

connaissances sur <strong>de</strong>s substances dites<br />

émergentes. L’échantillonnage a été réalisé à partir<br />

<strong>de</strong> l’enquête européenne <strong>de</strong> santé EHIS 2019,<br />

ainsi près <strong>de</strong> 3 700 foyers ont été i<strong>de</strong>ntifiés en<br />

France métropolitaine continentale. L’objectif<br />

est <strong>de</strong> fournir une vision représentative du parc,<br />

pour faire ressortir les gran<strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> la QAI<br />

et du confort, à partir d’un échantillon cible<br />

<strong>de</strong> 600 logements. Le CSTB coordonne cette<br />

campagne en produisant les appels d’offres,<br />

notamment pour la désignation du prestataire<br />

en charge du recrutement, <strong>de</strong>s équipes d’enquêteurs<br />

réparties sur touFranceFrance, que nous<br />

avons formées et équipées. Pour cette campagne<br />

<strong>de</strong> mesure, les logements sont instrumentés<br />

pendant sept jours, avec <strong>de</strong>s capteurs placés<br />

dans le séjour, les chambres et l’extérieur ; elle<br />

6 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr


INTERVIEW<br />

Driss Samri<br />

‘‘<br />

L’OQAI et l’ANSES ont réalisé en 2014 une<br />

étu<strong>de</strong> exploratoire du coût socio-économique<br />

<strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong>, sur la base <strong>de</strong><br />

6 polluants seulement. Le coût estimé est <strong>de</strong><br />

19 milliards d’euros par an en France.<br />

’’<br />

est complétée par une enquête sur les caractéristiques<br />

<strong>de</strong>s logements, <strong>de</strong>s ménages et <strong>de</strong>s<br />

équipements présents, la fréquence <strong>de</strong>s activités<br />

domestiques et la perception <strong>de</strong>s occupants<br />

sur leur confort. Lors <strong>de</strong> la campagne <strong>de</strong> 2003,<br />

nous avions répertorié et hiérarchisé 70 polluants<br />

à mesurer. Pour la campagne 2023, nous<br />

avons repris la liste <strong>de</strong>s 70 polluants et en avons<br />

sélectionné plus <strong>de</strong> 100 autres, parallèlement à<br />

l’analyse <strong>de</strong> la température et <strong>de</strong> l’hygrométrie.<br />

C’est grâce au progrès, à <strong>de</strong>s techniques analytiques<br />

plus pointues et à un champ d’investigation<br />

élargi aux poussières du sol, aux pestici<strong>de</strong>s,<br />

aux PCB, aux retardateurs <strong>de</strong> flamme, que nous<br />

avons pu mesurer ces 170 substances. L’observatoire<br />

a gran<strong>de</strong>ment contribué à la prise <strong>de</strong><br />

conscience <strong>de</strong> l’enjeu <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong><br />

en France en produisant <strong>de</strong>s données<br />

reconnues sur le plan scientifique. Un <strong>de</strong>s résultats<br />

significatifs <strong>de</strong> la première campagne nationale<br />

Logements a été <strong>de</strong> montrer que l’air <strong>intérieur</strong><br />

est entre cinq et huit fois plus pollué que<br />

l’air extérieur. Il est très important <strong>de</strong> faire <strong>de</strong> la<br />

pédagogie sur la nécessité d’évacuer l’air vicié.<br />

d’ameublement et aux activités <strong>de</strong>s occupants.<br />

Parmi les substances polluantes, on distingue<br />

les composés organiques volatils (COV) dont<br />

les aldéhy<strong>de</strong>s, notamment le formaldéhy<strong>de</strong>,<br />

que l’on retrouve dans les colles utilisées dans<br />

les panneaux <strong>de</strong> bois. Les composés organiques<br />

semi-volatils, parmi lesquels les retardateurs<br />

<strong>de</strong> flamme bromés, les phtalates, qui sont <strong>de</strong>s<br />

perturbateurs endocriniens et que l’on retrouve<br />

dans certains revêtements <strong>de</strong> sol, les peintures,<br />

les produits d’entretien. Ils font aujourd’hui l’objet<br />

d’une vraie prise en compte <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s<br />

Français. Les particules fines, dont les diamètres<br />

sont compris entre 2,5 et 10 micromètres,<br />

pénètrent profondément dans les poumons et<br />

sont causées par l’activité anthropique (industrie,<br />

trafic routier et chauffage au bois, notamment)<br />

et par <strong>de</strong>s sources naturelles (feux <strong>de</strong><br />

forêt, par exemple). Le radon, un gaz radioactif<br />

naturel inodore présent dans les sous-sols granitiques<br />

et volcaniques, serait la <strong>de</strong>uxième cause<br />

<strong>de</strong> cancer du poumon en Europe, après le tabac.<br />

La mesure <strong>de</strong> l’activité volumique du radon a<br />

été réalisée à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> kits radon mis à disposition<br />

par l’IRSN (Institut <strong>de</strong> radioprotection et<br />

Le CSTB a lancé fin<br />

2020 une secon<strong>de</strong><br />

campagne nationale<br />

Logements pour mettre<br />

à jour les connaissances<br />

sur la qualité <strong>de</strong> l’air<br />

dans l’habitat.<br />

j3e - Quels sont les principaux polluants<br />

et leurs origines ?<br />

D. S. – Notre Conseil scientifique s’est chargé <strong>de</strong><br />

sélectionner la liste <strong>de</strong>s polluants à mesurer, à<br />

partir d’une hiérarchisation sanitaire. La pollution<br />

<strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong> est la combinaison <strong>de</strong> ce<br />

qui provient <strong>de</strong> l’extérieur et <strong>de</strong>s sources <strong>intérieur</strong>es<br />

liées aux matériaux <strong>de</strong> construction et<br />

© CSTB<br />

j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr 7


INTERVIEW<br />

Driss Samri<br />

‘‘<br />

Aujourd’hui, <strong>de</strong>ux tiers <strong>de</strong>s écoles n’ont<br />

pas <strong>de</strong> systèmes <strong>de</strong> ventilation.<br />

Le CSTB a déployé<br />

<strong>de</strong>s solutions <strong>de</strong><br />

métrologie dans les<br />

écoles pour mesurer<br />

la qualité <strong>de</strong> <strong>l'air</strong><br />

<strong>intérieur</strong>e.<br />

’’<br />

<strong>de</strong> sûreté nucléaire). Grâce à une étu<strong>de</strong> portant<br />

sur 6 000 maisons, on s’est aperçu que les maisons<br />

rénovées affichaient <strong>de</strong>s concentrations en<br />

radon supérieures à celles non rénovées. L’isolation<br />

sans prise en compte <strong>de</strong> la ventilation rend<br />

étanches les maisons et emprisonne le radon.<br />

Nous réalisons également <strong>de</strong>s prélèvements <strong>de</strong><br />

pestici<strong>de</strong>s présents dans l’air et les poussières.<br />

Enfin, le dioxy<strong>de</strong> d’azote (NO 2<br />

), nocif pour la<br />

santé respiratoire à court et à long terme, est<br />

prélevé à l’<strong>intérieur</strong> et à l’extérieur à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

capteurs passifs.<br />

j3e - Comment cette question est-elle prise<br />

en compte par les pouvoirs publics ?<br />

D. S. – La qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong> est un enjeu<br />

fort <strong>de</strong> santé publique. L’OQAI et l’ANSES ont<br />

réalisé en 2014 une étu<strong>de</strong> exploratoire du coût<br />

socio-économique <strong>de</strong> la QAI, sur la base <strong>de</strong><br />

6 polluants seulement. Le coût estimé est <strong>de</strong><br />

19 milliards d’euros par an en France.<br />

La qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong> a fait l’objet d’un plan<br />

spécifique en 2013. Les pouvoirs publics ont fait<br />

<strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong> une <strong>de</strong> ses priorités<br />

dans le champ <strong>de</strong> la santé environnement.<br />

Elle constitue notamment l’une <strong>de</strong>s thématiques<br />

emblématiques du Plan national Santé Environnement<br />

n° 4 (PNSE4), intitulé « Un environnement,<br />

une santé ».<br />

© CSTB<br />

j3e - Quelles sont les principales<br />

réglementations sur le sujet ?<br />

D. S. – La loi Grenelle <strong>de</strong> 2010 a instauré l’obligation<br />

d’une surveillance réglementaire <strong>de</strong><br />

certains établissements recevant un public sensible,<br />

notamment les enfants et les personnes<br />

âgées. La loi est entrée en vigueur en 2014, avec<br />

la surveillance réglementaire <strong>de</strong>s écoles. Ce dispositif<br />

a été renforcé par une révision applicable<br />

au 1 er janvier 2023. Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s textes réglementaires,<br />

la sensibilisation du personnel aux<br />

pratiques d’aération au regard <strong>de</strong>s valeurs <strong>de</strong><br />

concentration en CO 2<br />

est un enjeu central pour<br />

les établissements scolaires. Aujourd’hui, <strong>de</strong>ux<br />

tiers <strong>de</strong>s écoles n’ont pas <strong>de</strong> systèmes <strong>de</strong> ventilation.<br />

En décembre <strong>de</strong>rnier, <strong>de</strong>ux députées,<br />

Graziella Melchior (Renaissance) et Francesca<br />

Pasquini (Écologiste), ont présenté les conclusions<br />

<strong>de</strong> la mission d’information sur l’adaptation<br />

<strong>de</strong> l’école aux enjeux climatiques. Il en<br />

est ressorti un lien <strong>de</strong> cause à effet entre la<br />

température, l’hygrométrie et la qualité <strong>de</strong> l’air<br />

<strong>intérieur</strong>. Les seniors constituent la <strong>de</strong>uxième<br />

population vulnérable. Au 1 er janvier 2025,<br />

les établissements <strong>de</strong> santé et médico-sociaux<br />

(ESMS) seront également soumis au décret <strong>de</strong><br />

décembre 2022. La donne est différente dans<br />

les ESMS, car 70 % du parc est déjà équipé <strong>de</strong><br />

solutions <strong>de</strong> ventilation. Dans les immeubles<br />

<strong>de</strong> bureaux, on évalue le taux d’équipement en<br />

solutions <strong>de</strong> ventilation à 80 %.<br />

j3e - Quels sont les moyens pour améliorer<br />

la QAI ?<br />

D. S. – Le premier levier est <strong>de</strong> limiter les<br />

sources <strong>de</strong> pollution, en choisissant du mobilier,<br />

<strong>de</strong>s matériaux <strong>de</strong> construction ou <strong>de</strong>s produits<br />

ménagers moins nocifs. Un décret datant<br />

<strong>de</strong> 2011 a instauré un étiquetage réglementaire<br />

obligatoire <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong> construction, <strong>de</strong>s<br />

revêtements <strong>de</strong> mur ou <strong>de</strong> sol, <strong>de</strong>s peintures et<br />

<strong>de</strong>s vernis, qui prend en compte dix COV. Les<br />

produits sont ainsi notés <strong>de</strong> A+ à D, ce qui a<br />

poussé les fabricants et reven<strong>de</strong>urs à proposer<br />

<strong>de</strong>s produits peu émissifs. Aujourd’hui, la quasi-totalité<br />

<strong>de</strong>s produits sur le marché sont classés<br />

A+. Il serait peut-être intéressant <strong>de</strong> revoir les<br />

seuils, et d’appliquer ce principe au mobilier. Le<br />

<strong>de</strong>uxième levier est la ventilation, avec <strong>de</strong>s systèmes<br />

bien dimensionnés, entretenus et maintenus,<br />

pour éviter l’accumulation <strong>de</strong>s polluants<br />

<strong>intérieur</strong>s dans un environnement confiné.<br />

Le troisième levier est <strong>de</strong> faire <strong>de</strong> la pédagogie<br />

sur le sujet et expliquer concrètement aux<br />

usagers comment l’air circule et les bons gestes<br />

sur le renouvellement <strong>de</strong> l’air pour extraire l’air<br />

8 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr


INTERVIEW<br />

Driss Samri<br />

vicié. Aujourd’hui encore, beaucoup d’usagers<br />

obstruent les grilles d’aération dans les logements,<br />

ce qui est désastreux pour la qualité <strong>de</strong><br />

l’air. Enfin, en <strong>de</strong>rnier recours, il est possible <strong>de</strong><br />

mettre en œuvre <strong>de</strong>s épurateurs d’air.<br />

j3e - Comment optimiser la ventilation<br />

pour limiter son impact sur la performance<br />

énergétique <strong>de</strong>s bâtiments ?<br />

D. S. – Tout est une question <strong>de</strong> compromis, il<br />

ne faut pas les opposer. Les précé<strong>de</strong>ntes réglementations<br />

du bâtiment ont mis l’accent sur<br />

les sujets énergétiques, en mettant <strong>de</strong> côté les<br />

aspects liés au confort et à la santé. La rénovation<br />

<strong>de</strong>s bâtiments ne doit pas se faire au détriment<br />

<strong>de</strong> la santé. L’énergie se voit sur la facture,<br />

alors que pour la qualité <strong>de</strong> l’air, c’est beaucoup<br />

plus difficile à monétiser.<br />

j3e - Est-il possible, à l’image <strong>de</strong>s aspects<br />

<strong>de</strong> consommation énergétique, d’évaluer<br />

et d’améliorer <strong>de</strong> manière prédictive la QAI<br />

lors <strong>de</strong> la conception d’un bâtiment ?<br />

D. S. – Des outils existent aujourd’hui. Dès la<br />

conception <strong>de</strong>s bâtiments, en tenant compte <strong>de</strong><br />

l’environnement du bâtiment, <strong>de</strong> sa perméabilité<br />

à l’air et du type <strong>de</strong> système <strong>de</strong> ventilation, il est<br />

possible <strong>de</strong> prévoir la qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong> à<br />

réception. Les bureaux d’étu<strong>de</strong>s sont <strong>de</strong> plus en<br />

plus intéressés par cette possibilité, car le sujet<br />

‘‘<br />

L’approche monocritère sur la<br />

rénovation <strong>de</strong>s bâtiments ne doit pas<br />

se faire au détriment <strong>de</strong> la santé.<br />

<strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’air répond à une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> forte<br />

<strong>de</strong>s maîtres d’ouvrage. Nous avons développé en<br />

interne le logiciel Mathis-QAI, qui vise à simuler<br />

la qualité <strong>de</strong> l’air en fonction <strong>de</strong> plusieurs<br />

paramètres et selon différents scénarios. Les<br />

comparaisons faites avec <strong>de</strong>s mesures réalisées<br />

dans <strong>de</strong>s logements et <strong>de</strong>s immeubles <strong>de</strong> bureau<br />

a confirmé la pertinence <strong>de</strong> notre outil comme<br />

ai<strong>de</strong> à la décision. Pour alimenter ces modèles,<br />

il faut <strong>de</strong>s bases <strong>de</strong> données fiables sur les émissions<br />

<strong>de</strong> polluants <strong>de</strong>s produits et matériaux <strong>de</strong><br />

construction, mais aussi sur le mobilier, ce qui<br />

manque aujourd’hui. Mais nous sentons que les<br />

initiatives sur le sujet montent en puissance et<br />

que la qualité globale <strong>de</strong>s environnements <strong>intérieur</strong>s<br />

est prise en compte. Une réglementation<br />

à venir prendra en compte la circularité <strong>de</strong>s<br />

matériaux <strong>de</strong> construction. Pour développer<br />

cette économie circulaire, seuls <strong>de</strong>s matériaux<br />

sains <strong>de</strong>vront être considérés comme réutilisables,<br />

ce qui sera également vertueux pour la<br />

qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong>.<br />

’’<br />

j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr 9


INTERVIEW<br />

Driss Samri<br />

Déploiement <strong>de</strong>s<br />

équipements <strong>de</strong><br />

métrologie du CSTB<br />

pour mesurer la qualité<br />

<strong>de</strong> <strong>l'air</strong> d'une salle <strong>de</strong><br />

classe.<br />

10 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr<br />

j3e - La rénovation énergétique <strong>de</strong>s bâtiments<br />

et l’isolation permettent <strong>de</strong> réduire les<br />

consommations, mais peuvent occasionner<br />

le « syndrome du bâtiment malsain ».<br />

Pouvez-vous nous expliquer ce phénomène ?<br />

D. S. – Il est vrai que dans certains bâtiments,<br />

notamment en rénovation, <strong>de</strong>s usagers font<br />

remonter <strong>de</strong>s plaintes d’inconfort. Cela peut<br />

concerner la qualité <strong>de</strong> l’air, mais aussi le confort<br />

lumineux, le confort acoustique… Cela peut se<br />

traduire par <strong>de</strong>s maux <strong>de</strong> tête, <strong>de</strong>s troubles respiratoires,<br />

une sensation <strong>de</strong> fatigue exacerbée,<br />

<strong>de</strong>s difficultés <strong>de</strong> concentration… La sur-isolation<br />

<strong>de</strong>s bâtiments est une <strong>de</strong>s explications,<br />

mais il y en a bien d’autres.<br />

j3e - Quelles seront les prochaines étapes<br />

réglementaires <strong>de</strong> la QAI ?<br />

D. S. – Nous sommes partie prenante du projet<br />

« Cap 2030 », qui vise à travailler sur un<br />

cadre commun <strong>de</strong> référence. Ce travail, réalisé<br />

<strong>de</strong> concert avec le Groupement d’intérêt écologique,<br />

composé <strong>de</strong> l’Alliance HQE-GBC, le<br />

Collectif <strong>de</strong>s démarches Quartiers Bâtiments<br />

durables et le Collectif Effinergie, avec le soutien<br />

<strong>de</strong> la direction générale <strong>de</strong> l’Aménagement,<br />

‘‘ Depuis le 1er janvier <strong>2024</strong>, l’Observatoire<br />

<strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong> (OQAI)<br />

est <strong>de</strong>venu l’Observatoire <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s<br />

environnements <strong>intérieur</strong>s (OQEI).<br />

’’<br />

© Arnaud Bouissou<br />

du Logement et <strong>de</strong> la Nature (DGALN) et <strong>de</strong><br />

l’A<strong>de</strong>me, vise à faire émerger un cadre <strong>de</strong> référence<br />

sur neuf thématiques : neutralité carbone,<br />

mesure <strong>de</strong>s performances, énergie et coopération<br />

avec les réseaux, qualité <strong>de</strong> l’environnement<br />

<strong>intérieur</strong>, gestion durable <strong>de</strong> l’eau, économie circulaire,<br />

biodiversité, adaptation au changement<br />

climatique et Low-tech. L’idée est <strong>de</strong> préfigurer<br />

une nouvelle réglementation, pour aller un cran<br />

plus loin que la RE2020. Ces travaux intègrent<br />

les problématiques <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> l’environnement<br />

<strong>intérieur</strong>, parmi lesquelles la QAI, pour<br />

mettre en place les prochains projets.<br />

j3e - Quels sont les principaux chantiers<br />

<strong>de</strong> l’OQAI pour l’année à venir ?<br />

D. S. – Depuis le 1 er janvier <strong>2024</strong>, l’Observatoire<br />

<strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong> (OQAI) est<br />

<strong>de</strong>venu l’Observatoire <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s environnements<br />

<strong>intérieur</strong>s (OQEI). L’objectif est<br />

d’une part d’élargir son périmètre d’intervention,<br />

avec <strong>de</strong>s sujets tels que l’acoustique, la<br />

lumière, le confort thermique, tout en conservant<br />

la QAI. Pour l’acoustique par exemple, une<br />

étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’A<strong>de</strong>me <strong>de</strong> juillet 2021 a établi le coût<br />

socio-économique du bruit à 156 milliards<br />

d’euros, et 9 millions <strong>de</strong> Français sont exposés<br />

à <strong>de</strong>s seuils <strong>de</strong> bruit supérieurs à la réglementation.<br />

En France, nous sommes très en avance<br />

sur les sujets <strong>de</strong> QAI, il est donc intéressant<br />

d’élargir notre périmètre à l’ensemble <strong>de</strong> l’environnement<br />

<strong>intérieur</strong> qui impacte la santé et le<br />

bien-être. Cela nous amène à revoir notre gouvernance,<br />

avec une refonte du Conseil Scientifique,<br />

pour réaxer nos spécialités. Ensuite,<br />

nous avons produit beaucoup <strong>de</strong> données, ce<br />

qui nous a permis d’avoir <strong>de</strong>s connaissances<br />

plus fines sur la QAI et les leviers d’amélioration.<br />

Pour faire bouger encore davantage les<br />

lignes et intégrer ces sujets dans les priorités<br />

<strong>de</strong>s politiques publiques, nous <strong>de</strong>vons maintenant<br />

faire encore plus le lien avec la santé. Nous<br />

allons exploiter en <strong>2024</strong> les données produites<br />

dans le cadre <strong>de</strong> notre campagne nationale<br />

Logements 2, afin <strong>de</strong> donner un <strong>de</strong>scriptif <strong>de</strong><br />

la ventilation <strong>de</strong>s logements et rechercher les<br />

déterminants <strong>de</strong> la pollution via <strong>de</strong>s analyses<br />

statistiques. Nous souhaitons en profiter pour<br />

actualiser l’estimation <strong>de</strong>s coûts socio-économiques<br />

<strong>de</strong> la QAI, en intégrant bien plus <strong>de</strong><br />

polluants. Toutes les données produites seront<br />

concentrées au sein d’un centre <strong>de</strong> ressources,<br />

pour permettre une meilleure exploitation et<br />

leur large circulation auprès <strong>de</strong> la communauté<br />

<strong>de</strong>s chercheurs, <strong>de</strong>s professionnels et du grand<br />

public.


26 j3e 892 / <strong>MARS</strong> 2022 - www.filiere-3e.fr<br />

Les points <strong>de</strong> recharge se<br />

développent en entreprise.<br />

Bornes <strong>de</strong> recharge Hager sur parking d'entreprise.<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

j3e 892 / <strong>MARS</strong> 2022 - www.filiere-3e.fr 27<br />

. . . . . . . . . . . . .<br />

Le magazine <strong>de</strong> l’efficacité énergétique<br />

et environnementale <strong>de</strong>s bâtiments<br />

tertiaires, industriels et collectifs<br />

Le courant passe entre nous <strong>de</strong>puis 74 ans<br />

LE DATACENTER<br />

EN MUTATION<br />

Alimentations<br />

sans interruption<br />

Améliorer<br />

la performance<br />

énergétique<br />

<strong>de</strong> l’alimentation<br />

<strong>de</strong>s datacenters<br />

Refroidissement<br />

Réduire l’empreinte<br />

environnementale<br />

du refroidissement<br />

<strong>de</strong>s datacenters<br />

LA REVUE DE L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE ET ENVIRONNEMENTALE<br />

v<br />

Le courant passe entre nous <strong>de</strong>puis 75 ans<br />

TRANSITIONS<br />

PRINT & NUMÉRIQUE<br />

GTB<br />

Installer <strong>de</strong>s systèmes<br />

performants pour répondre aux<br />

prescriptions <strong>de</strong>s décrets BACS<br />

et tertiaire<br />

LA REVUE DE L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE ET ENVIRONNEMENTALE<br />

Éclairage<br />

Quelles<br />

alternatives à<br />

la fluorescence ?<br />

WWW.FILIERE-3E.FR<br />

ISSN 0758-3826 / NOVEMBRE 2023<br />

Edition papier 8 numéros par an + newsletters<br />

n Abonnement 1 an : 165 € TTC<br />

906<br />

QAI<br />

<strong>Changer</strong> d’air… tout en<br />

restant au bureau !<br />

Smart Building<br />

Améliorer l’efficacité<br />

énergétique, le confort et<br />

la sécurité <strong>de</strong>s bâtiments<br />

Sécurité électrique<br />

L’électrification <strong>de</strong>s usages<br />

nécessite <strong>de</strong>s solutions <strong>de</strong><br />

protection foudre adaptées<br />

CVC<br />

Les équipements <strong>de</strong> chauffage<br />

les plus performants pour les<br />

projets <strong>de</strong> rénovation<br />

Le courant passe entre nous <strong>de</strong>puis 74 ans<br />

QUALITÉ DE L'AIR INTÉRIEUR :<br />

CHANGER D'AIR !<br />

WWW.FILIERE-3E.FR 907<br />

ISSN 0758-3826 / FÉVRIER <strong>2024</strong><br />

LA REVUE DE L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE ET ENVIRONNEMENTALE<br />

WWW.FILIERE-3E.FR <strong>908</strong><br />

ISSN 0758-3826 / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong><br />

Pour continuer à recevoir<br />

© APsystems<br />

LES DOSSIERS<br />

DU MOIS<br />

44<br />

QAI<br />

Les bureaux aussi sont<br />

concernés<br />

52<br />

ONDULEURS<br />

PHOTOVOLTAÏQUES<br />

Des solutions pour un marché<br />

qui se développe et évolue<br />

rapi<strong>de</strong>ment<br />

© Siemens<br />

27<br />

VÉHICULE<br />

ÉLECTRIQUE<br />

Abonnez-vous !<br />

100 % NUMÉRIQUE<br />

D’<br />

après le décompte <strong>de</strong> l’Avere-France<br />

début 2022, la France comptait<br />

53 667 points <strong>de</strong> charge ouverts au<br />

public au 31 décembre 2021, soit une moyenne<br />

<strong>de</strong> 80 points <strong>de</strong> charge pour 100 000 habitants. Si<br />

l’objectif <strong>de</strong> 100 000 bornes n’a pas été atteint, la<br />

progression est <strong>de</strong> 64 % en un an et une bonne<br />

dynamique semble impulsée. Pour Cécile Goubet,<br />

déléguée générale <strong>de</strong> l’Avere-France, c’est<br />

« une augmentation liée à la forte mobilisation <strong>de</strong><br />

l’ensemble <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> l’écosystème, y compris les<br />

pouvoirs publics. Cette dynamique doit être maintenue<br />

dans le temps : l’objectif “100 000 bornes”<br />

fixé par le Gouvernement n’est qu’un jalon sur le<br />

chemin <strong>de</strong> la transformation massive <strong>de</strong>s infrastructures<br />

<strong>de</strong> carburant. Pour accompagner ces<br />

changements, le programme CEE <strong>de</strong> financement<br />

<strong>de</strong> bornes <strong>de</strong> recharge Advenir, piloté par l’Avere-<br />

France, est renforcé <strong>de</strong> 200 millions d’euros complémentaires<br />

jusqu’en 2025 afin <strong>de</strong> contribuer, aux<br />

côtés <strong>de</strong>s dispositifs du plan France Relance, au<br />

maintien <strong>de</strong> la dynamique <strong>de</strong>s déploiements. »<br />

Du côté <strong>de</strong>s bornes privatives, le décompte est<br />

plus difficile, y compris dans les entreprises qui<br />

n’ont aucune obligation à installer ces bornes<br />

<strong>de</strong>stinées au personnel et/ou aux véhicules électriques<br />

<strong>de</strong> société. À mi-2021, l’Avere-France<br />

estimait à plus <strong>de</strong> 420 000 les points <strong>de</strong> charge<br />

installés dans les sociétés et chez les particuliers.<br />

Mais si la recharge à domicile est relativement<br />

simple pour les usagers habitant en maison indi-<br />

Edition numérique (PDF) + newsletters<br />

n Abonnement 1 an : 110 € TTC<br />

LES DOSSIERS DU MOIS<br />

IRVE<br />

Accélérer et faciliter<br />

le déploiement <strong>de</strong>s bornes<br />

<strong>de</strong> recharge à domicile<br />

et en entreprise<br />

Le développement rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> véhicules électriques rend encore<br />

plus urgente la mise en place d’un réseau <strong>de</strong> bornes <strong>de</strong> recharge <strong>de</strong>nse, mais<br />

aussi diversifié. À l’installation <strong>de</strong>s bornes publiques en voirie ou dans les<br />

parkings publics doivent s’ajouter <strong>de</strong>s infrastructures au domicile, sur les<br />

lieux <strong>de</strong> travail, les centres commerciaux ou les hôtels. Les incitations et ai<strong>de</strong>s<br />

sont là pour accompagner ce déploiement et les initiatives se multiplient.<br />

L’offre <strong>de</strong>s constructeurs <strong>de</strong> bornes est aussi <strong>de</strong> plus en plus diversifiée pour<br />

couvrir tous les besoins, jusqu’à la recharge ultrarapi<strong>de</strong>.<br />

viduelle, l’installation reste encore plus complexe<br />

dans les copropriétés malgré les dispositions du<br />

« droit à la prise » et <strong>de</strong> la loi LOM (loi d’orientation<br />

<strong>de</strong>s mobilités).<br />

Des incitations et obligations pour les<br />

entreprises, collectivités locales et copropriétés<br />

Depuis la promulgation en décembre 2019 <strong>de</strong> la<br />

loi LOM, <strong>de</strong>s obligations concernent les villes,<br />

collectivités territoriales, mais aussi les entreprises<br />

pour réussir la transition écologique <strong>de</strong>s<br />

mobilités et atteindre l’objectif <strong>de</strong> neutralité carbone<br />

<strong>de</strong>s transports terrestres en 2050. ...<br />

© Hager<br />

n Plus <strong>de</strong> 10 abonnements par société : 140 € TTC<br />

l’abonnement<br />

n Abonnement 2 ans : 265 € TTC<br />

n Plus <strong>de</strong> 10 abonnements par société : 230 € TTC<br />

l’abonnement<br />

n Plus <strong>de</strong> 10 abonnements par société : 90 € TTC<br />

l’abonnement<br />

n Abonnement 2 ans : 180 € TTC<br />

n Plus <strong>de</strong> 10 abonnements par société : 150 € TTC<br />

l’abonnement<br />

Je m’abonne à<br />

Nom<br />

Adresse<br />

Prénom<br />

Société<br />

Co<strong>de</strong> postal<br />

Ville<br />

Activité<br />

Tél.<br />

Fax<br />

Email<br />

Bulletin d’abonnement à retourner à l’adresse suivante :<br />

J3E - 3E MEDIAS - SERVICE ABONNEMENT - 17, RUE DE L’AMIRAL HAMELIN - 75016 PARIS<br />

CHÈQUE À L’ORDRE DE 3E MÉDIAS OU PAIEMENT EN LIGNE SUR : WWW.FILIERE-3E.FR/ABONNEMENT<br />

j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr 11<br />

Pour tout renseignement, contactez Juliette : compta.3emedias@gmail.com


ACTUALITÉ<br />

Gouvernance<br />

Le Syndicat ACR annonce la composition<br />

<strong>de</strong> son comité <strong>de</strong> direction<br />

Faisant suite aux<br />

élections tenues<br />

en assemblée générale<br />

le 23 janvier <strong>de</strong>rnier,<br />

le Syndicat <strong>de</strong>s<br />

automatismes du génie<br />

climatique et <strong>de</strong> la<br />

régulation (ACR) annonce<br />

la composition <strong>de</strong> son<br />

comité <strong>de</strong> direction.<br />

Rachid Khadir (Siemens)<br />

a été élu prési<strong>de</strong>nt, Denis<br />

Bazin (Belimo) et Justin<br />

Passaquet (Distech<br />

Controls) sont tous <strong>de</strong>ux<br />

vice-prési<strong>de</strong>nts et Éric<br />

Fauconnier (Danfoss),<br />

trésorier. Ces membres<br />

sont élus pour trois ans.<br />

Conformément aux statuts<br />

du Syndicat ACR, les<br />

membres élus nomment<br />

Florent Trochu, délégué<br />

général du Syndicat<br />

ACR, comme 5 e membre<br />

du comité <strong>de</strong> direction.<br />

Selon Rachid Khadir, « les<br />

activités <strong>de</strong> l’industrie<br />

BACS au service <strong>de</strong><br />

l’efficacité énergétique<br />

<strong>de</strong>s bâtiments n’ont jamais<br />

connu pareille évolution<br />

sur l’aspect réglementaire,<br />

en référence, notamment,<br />

au décret BACS du 7 avril<br />

2023 qui abaisse le seuil<br />

d’obligation d’installation<br />

<strong>de</strong> BACS à 70 kW<br />

dans le tertiaire, ainsi<br />

qu’au décret relatif aux<br />

systèmes <strong>de</strong> régulation<br />

<strong>de</strong> la température <strong>de</strong>s<br />

systèmes <strong>de</strong> chauffage<br />

et <strong>de</strong> refroidissement du<br />

7 juin 2023 qui oblige,<br />

pour tous les bâtiments,<br />

l’installation <strong>de</strong> système<br />

<strong>de</strong> régulation automatique<br />

<strong>de</strong> la température sans<br />

attendre le remplacement<br />

<strong>de</strong> la chaudière ». Ainsi,<br />

le Syndicat ACR se<br />

donne notamment pour<br />

mission <strong>de</strong> poursuivre son<br />

statut <strong>de</strong> référent sur le<br />

marché français, jouant<br />

un rôle <strong>de</strong> conseil avec la<br />

capacité <strong>de</strong> préconiser<br />

<strong>de</strong>s solutions techniques<br />

pertinentes pour concilier<br />

performance, confort,<br />

qualité et durabilité,<br />

en s’appuyant sur <strong>de</strong>s<br />

référentiels connus et<br />

reconnus. Le Syndicat<br />

ACR souhaite à cette<br />

occasion transmettre<br />

ses hommages à la<br />

mémoire <strong>de</strong> Philippe<br />

Segonds (Siemens), ancien<br />

prési<strong>de</strong>nt ACR élu en<br />

2021. Son successeur,<br />

Rachid Khadir, qui assurait<br />

l’intérim jusqu’à ces<br />

nouvelles élections <strong>de</strong><br />

<strong>2024</strong>, salue la mémoire<br />

d’un homme <strong>de</strong> métier<br />

intègre et passionné, avec<br />

qui il était très agréable <strong>de</strong><br />

travailler.<br />

Rénovation énergétique<br />

Une étu<strong>de</strong> dévoile l’impact<br />

<strong>de</strong>s premières rénovations<br />

menées à Paris<br />

étu<strong>de</strong> publiée par<br />

L' l’association l’Atelier<br />

parisien d’urbanisme<br />

(Apur) dévoile l’impact<br />

<strong>de</strong>s premières rénovations<br />

menées à Paris dans le<br />

cadre du « plan climat ».<br />

Environ 9000 logements<br />

sociaux ont bénéficié<br />

<strong>de</strong> ces rénovations,<br />

livrées entre 2012 et<br />

2020. En moyenne, leur<br />

consommation d’énergie<br />

a diminué <strong>de</strong> 28 % dans<br />

les trois années suivant<br />

leurs travaux. Ces travaux<br />

ont permis d’éviter <strong>de</strong><br />

consommer chaque année<br />

20 500 mégawattheures<br />

d’énergie, et d’éviter<br />

l’émission <strong>de</strong> 3 700 tonnes<br />

<strong>de</strong> CO₂. L’étu<strong>de</strong> dévoilée<br />

par Apur revient sur les<br />

travaux <strong>de</strong> rénovation<br />

les plus efficaces, les<br />

matériaux à privilégier,<br />

les moyens d’obtenir les<br />

meilleurs résultats dans<br />

les logements sociaux les<br />

plus énergivores, le coût<br />

moyen <strong>de</strong> rénovation d’un<br />

logement, ou encore les<br />

économies moyennes<br />

que peuvent espérer les<br />

ménages. L’étu<strong>de</strong> est à<br />

retrouver en intégralité<br />

(44 pages) sur le site :<br />

www.apur.org/fr <br />

Prix <strong>de</strong> l’énergie<br />

52 % <strong>de</strong>s Français<br />

s’inquiètent <strong>de</strong> leur<br />

capacité à faire face aux<br />

prochaines augmentations<br />

Qualit’EnR, organisme<br />

<strong>de</strong> qualification <strong>de</strong>s<br />

énergies renouvelables<br />

du bâtiment, publie les<br />

résultats <strong>de</strong> la 13 e édition<br />

du baromètre « Les<br />

Français & les EnR<br />

face aux enjeux <strong>de</strong> la<br />

rénovation énergétique »,<br />

en partenariat avec<br />

l’institut OpinionWay. Il<br />

ressort notamment <strong>de</strong><br />

l’étu<strong>de</strong> que les Français<br />

affectent désormais<br />

20 % <strong>de</strong> leur budget au<br />

règlement <strong>de</strong> leurs factures<br />

d’énergie, ce qui constitue<br />

un niveau inédit pour<br />

ce type <strong>de</strong> dépenses.<br />

Et l’inquiétu<strong>de</strong> est <strong>de</strong><br />

mise puisque désormais<br />

plus <strong>de</strong> 1 Français sur 2<br />

s’inquiète <strong>de</strong> sa capacité à<br />

faire face aux prochaines<br />

augmentations sur ces<br />

factures (52 %, +7 points<br />

vs 2023). Dans ce<br />

contexte, les travaux <strong>de</strong><br />

rénovation énergétique<br />

apparaissent comme un<br />

bon moyen <strong>de</strong> réduire les<br />

factures d’énergie. 30 %<br />

<strong>de</strong>s Français ont décidé<br />

d’effectuer ce type <strong>de</strong><br />

travaux dans leur logement<br />

en <strong>2024</strong> et les ai<strong>de</strong>s d’État<br />

sont perçues comme<br />

indispensables à cette<br />

entreprise, notamment<br />

chez les moins <strong>de</strong> 35 ans :<br />

70 % <strong>de</strong>s 18-34 ans<br />

comptent sur ces ai<strong>de</strong>s<br />

pour financer leurs travaux<br />

et 76 % <strong>de</strong>s 25-34 ans<br />

seraient contraints <strong>de</strong><br />

renoncer sans leur octroi. <br />

12 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr


ACTUALITÉ<br />

Immobilier durable<br />

Mise à jour du « Gui<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>s actions adaptatives<br />

au changement<br />

climatique » <strong>de</strong> l’OID<br />

Pour ai<strong>de</strong>r les professionnels du bâtiment à faire<br />

face au changement climatique, l’Observatoire<br />

<strong>de</strong> l’immobilier durable (OID) ajoute dans son Gui<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>s actions adaptives au changement climatique <strong>de</strong>s<br />

repères <strong>de</strong> suivi, <strong>de</strong>s alertes sur la maladaptation,<br />

<strong>de</strong>s fiches Conditions sine qua non et <strong>de</strong>s solutions<br />

fondées sur la nature. Ce gui<strong>de</strong> comprend 44 fiches<br />

d’actions adaptatives et 5 fiches « Conditions sine<br />

qua non » détaillant les conditions essentielles à<br />

respecter pour une mise en œuvre réussie <strong>de</strong>s<br />

actions adaptatives. En 2021, l’OID a publié la<br />

première version du Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>s actions adaptatives<br />

au changement climatique <strong>de</strong>stiné aux acteurs du<br />

secteur <strong>de</strong> l’immobilier. C’est un outil d’ai<strong>de</strong> à la<br />

décision qui a pour objectif <strong>de</strong><br />

faciliter la mise en œuvre d’une<br />

stratégie d’adaptation d’un<br />

site en proposant <strong>de</strong>s solutions<br />

variées et les informations<br />

essentielles à connaître pour<br />

leur application. Le gui<strong>de</strong> est<br />

disponible en intégralité<br />

(96 pages) sur le site :<br />

www.taloen.fr .<br />

EnR<br />

Enedis dévoile les<br />

régions qui affichent<br />

la plus forte progression<br />

<strong>de</strong>s puissances<br />

raccordées<br />

E<br />

n 2023, Enedis a raccordé plus <strong>de</strong><br />

200 000 installations <strong>de</strong> production d’énergie<br />

renouvelable, principalement photovoltaïques et<br />

en autoconsommation individuelle. C’est <strong>de</strong>ux<br />

fois plus qu’en 2022, représentant une capacité<br />

<strong>de</strong> production inédite <strong>de</strong> 4,2 GW contre 3,7 GW<br />

en 2022. La région Normandie est <strong>de</strong> loin celle<br />

affichant la plus forte progression <strong>de</strong> ses capacités<br />

<strong>de</strong> production solaire et éolienne – terrestre et<br />

en mer – installées (+ 51 %). Elle est suivie par la<br />

région Bretagne (+ 38 %). Les régions Bourgogne-<br />

Franche-Comté et Auvergne-Rhône-Alpes, au<br />

cou<strong>de</strong>-à-cou<strong>de</strong>, complètent le podium avec une<br />

progression <strong>de</strong> 17 %. <br />

j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr 13


ACTUALITÉ<br />

Réseau électrique<br />

RTE dévoile son « Bilan électrique France 2023 » :<br />

un nouvel équilibre pour le système électrique<br />

Selon RTE, malgré<br />

un contexte très<br />

défavorable en 2022<br />

marqué par trois<br />

crises énergétiques<br />

indépendantes et<br />

simultanées (du<br />

gaz, du nucléaire, <strong>de</strong><br />

l’hydraulique), le système<br />

électrique français a su<br />

faire preuve <strong>de</strong> résilience<br />

et n’a pas subi <strong>de</strong> rupture<br />

d’approvisionnement.<br />

L’année 2023 traduit<br />

quant à elle un nouvel<br />

équilibre pour le système<br />

électrique, pour lequel<br />

les craintes sur la<br />

sécurité d’alimentation<br />

se sont résorbées, mais<br />

qui diffère <strong>de</strong> celui <strong>de</strong>s<br />

années 2010, du côté<br />

<strong>de</strong> la consommation<br />

comme <strong>de</strong> la<br />

production d’électricité.<br />

La dynamique<br />

nettement baissière<br />

<strong>de</strong> la consommation<br />

française amorcée dès<br />

l’automne 2022 s’est<br />

poursuivie tout au long<br />

<strong>de</strong> l’année 2023 pour<br />

atteindre un niveau<br />

inférieur à celui <strong>de</strong> 2020<br />

(confinements). La<br />

production électrique<br />

<strong>de</strong> toutes les filières<br />

décarbonées a nettement<br />

progressé. La production<br />

nucléaire a augmenté,<br />

même si elle reste<br />

en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> ses<br />

niveaux historiques. La<br />

production hydraulique<br />

est restée la <strong>de</strong>uxième<br />

filière <strong>de</strong> production<br />

électrique, avec une<br />

nette reprise par rapport<br />

à l’année 2022. Les<br />

productions éolienne<br />

et solaire ont atteint<br />

<strong>de</strong>s niveaux record. La<br />

production thermique<br />

fossile a atteint son<br />

plus bas niveau <strong>de</strong>puis<br />

2014. En particulier, la<br />

production à base <strong>de</strong><br />

charbon est désormais<br />

anecdotique dans le mix.<br />

La France a retrouvé<br />

en 2023 une position<br />

historique d’exportatrice<br />

nette d’électricité. Les<br />

émissions <strong>de</strong> gaz à effet<br />

<strong>de</strong> serre du système<br />

électrique français ont<br />

atteint en 2023 un<br />

minimum historique, et<br />

les émissions liées aux<br />

importations d’électricité<br />

<strong>de</strong> la France ont été<br />

marginales. Cela traduit<br />

une dynamique globale<br />

<strong>de</strong> décarbonation <strong>de</strong>s<br />

mix électriques <strong>de</strong>s pays<br />

voisins qui continuent,<br />

en 2023, <strong>de</strong> remplacer<br />

les énergies fossiles<br />

par <strong>de</strong>s énergies<br />

renouvelables. Les<br />

niveaux <strong>de</strong> prix ont<br />

diminué à la fois sur<br />

le marché spot et sur<br />

les marchés à terme,<br />

avec l’amélioration<br />

<strong>de</strong>s déterminants<br />

<strong>de</strong> l’équilibre offre<strong>de</strong>man<strong>de</strong>.<br />

Rénovation énergétique<br />

MaPrimRénov’<br />

impacté par les coupes<br />

budgétaires<br />

Le ministre <strong>de</strong><br />

l’Économie, Bruno<br />

Le Maire, a acté, dans un<br />

décret daté du 22 février,<br />

<strong>de</strong>s économies <strong>de</strong><br />

10 milliards d’euros,<br />

annoncées après une<br />

révision à la baisse<br />

<strong>de</strong> la prévision <strong>de</strong><br />

croissance <strong>2024</strong>.<br />

Ce décret prévoit<br />

notamment<br />

2 milliards d’euros<br />

<strong>de</strong> moins pour les<br />

programmes « écologie,<br />

développement et<br />

mobilité durables ».<br />

Le budget alloué<br />

au dispositif<br />

MaPrimeRénov’, qui<br />

permet <strong>de</strong> financer <strong>de</strong>s<br />

travaux <strong>de</strong> rénovation<br />

énergétique, se voit<br />

amputé <strong>de</strong> 1 milliard<br />

d’euros. Il <strong>de</strong>vrait<br />

augmenter cette<br />

année <strong>de</strong> 1 milliard,<br />

contre 2 milliards<br />

prévus initialement.<br />

Ce nouveau serrage<br />

<strong>de</strong> vis s’ajoute aux<br />

16 milliards d’économies<br />

déjà inscrites dans<br />

le budget français<br />

pour <strong>2024</strong>, provenant<br />

pour l’essentiel <strong>de</strong> la<br />

suppression du bouclier<br />

énergétique. <br />

Hôpital<br />

Un <strong>de</strong>s premiers<br />

blocs opératoires<br />

éco-responsables à Paris<br />

Le groupe hospitalier<br />

Diaconesses Croix<br />

Saint-Simon compte<br />

parmi la poignée<br />

d’établissements<br />

récompensés par l’ARS<br />

Île-<strong>de</strong>-France dans le<br />

cadre <strong>de</strong> son appel<br />

à projet « Transition<br />

écologique en chirurgie ».<br />

Cette distinction salue<br />

les actions concrètes et<br />

vertueuses engagées<br />

par le Bloc Green pour<br />

réduire l'empreinte<br />

environnementale<br />

<strong>de</strong> son activité, une<br />

démarche qui s’inscrit<br />

dans la volonté <strong>de</strong><br />

l’établissement d’intégrer<br />

le développement durable<br />

au cœur <strong>de</strong> ses réflexions,<br />

<strong>de</strong> ses décisions et<br />

<strong>de</strong> ses pratiques.<br />

Infrastructures,<br />

équipements et matériels,<br />

organisation, pratiques…<br />

c’est l’ensemble<br />

<strong>de</strong>s composantes<br />

fonctionnelles et<br />

techniques du bloc<br />

qui ont été revues,<br />

analysées et repensées<br />

pour réduire, à tous<br />

les niveaux, l’impact<br />

sur l’environnement,<br />

toujours en maintenant<br />

l’excellence <strong>de</strong>s soins.<br />

Le secteur <strong>de</strong> la santé<br />

représente, à lui seul, 8 %<br />

<strong>de</strong> l’empreinte carbone <strong>de</strong><br />

la France.<br />

14 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr


ACTUALITÉ<br />

MaPrimeRenov<br />

Le recentrage <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s<br />

sur les rénovations<br />

lour<strong>de</strong>s est reporté à 2025<br />

Alors que le gouvernement avait décidé <strong>de</strong> recentrer<br />

les ai<strong>de</strong>s <strong>de</strong> MaPrimeRenov' sur les rénovations<br />

énergétiques lour<strong>de</strong>s, les ministères <strong>de</strong> la Transition<br />

écologique et du Logement ont annoncé reporter au 1 er<br />

janvier 2025 la plupart <strong>de</strong> ces changements. Il s’agissait<br />

d’une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s organisations professionnelles du<br />

bâtiment qui accusaient ce recentrage d'avoir porté un<br />

coup d'arrêt aux chantiers <strong>de</strong> rénovation. Le nombre <strong>de</strong><br />

dossiers déposés pour obtenir cette ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'État avait<br />

aussi baissé <strong>de</strong> 40 % en janvier et février par rapport<br />

à 2023. La rénovation énergétique <strong>de</strong>s logements<br />

est cruciale pour atteindre les objectifs climatiques<br />

<strong>de</strong> la France, les bâtiments représentant près d'un<br />

cinquième <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre. Elle<br />

bénéficie <strong>de</strong>puis plusieurs années <strong>de</strong> moyens financiers<br />

importants, mais va souffrir <strong>de</strong>s coupes budgétaires<br />

annoncées fin février par Bercy, l'augmentation du<br />

budget <strong>2024</strong> <strong>de</strong> MaPrimeRénov' ayant été sabrée à<br />

600 millions contre 1,6 milliard annoncé initialement.<br />

Prix <strong>de</strong> l’énergie<br />

Le marché réagit à<br />

la hausse sur fond <strong>de</strong><br />

baisse <strong>de</strong> la production<br />

renouvelable<br />

Selon Nicolas Leclerc, cofondateur du cabinet<br />

<strong>de</strong> conseil en énergie OMNEGY, le prix du gaz<br />

augmentera <strong>de</strong> 9,7 % en 2025 et <strong>de</strong> 14,4 % en avril <strong>2024</strong>.<br />

Le marché gazier a fortement réagi aux prévisions<br />

<strong>de</strong> baisse <strong>de</strong>s températures pour mars, s'ajoutant<br />

à une production renouvelable assez faible. Les<br />

fondamentaux restent toutefois robustes et <strong>de</strong>vraient, à<br />

terme, contrebalancer cette hausse <strong>de</strong> court terme. Les<br />

flux <strong>de</strong> gaz sont élevés à <strong>de</strong>stination du continent et les<br />

stocks remplis à 62 %, lesquels vont commencer à être à<br />

nouveau remplis à partir du 1 er avril, si ce n'est plus tôt<br />

en fonction <strong>de</strong>s conditions météorologiques. Les prix<br />

<strong>de</strong> l’électricité <strong>de</strong>vraient quant à eux bondir <strong>de</strong> 10,7 %<br />

en 2025 et augmenteront seulement <strong>de</strong> 0,3 % pour le<br />

mois d’avril <strong>2024</strong>. Le prix <strong>de</strong> l'électricité a logiquement<br />

suivi la tendance du gaz, au moins pour le long terme,<br />

alors qu'il a stagné à court terme. La production<br />

renouvelable, médiocre sur ses niveaux <strong>de</strong> production<br />

récents, <strong>de</strong>vrait retrouver <strong>de</strong>s couleurs à la mi-mars, ce<br />

qui <strong>de</strong>vrait provoquer la baisse <strong>de</strong>s prix sur le marché.<br />

La disponibilité nucléaire en France reste élevée, à<br />

43 GW, et la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ne rebondit pas vraiment.<br />

j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr 15


AGENDA<br />

25 au 28 mars<br />

26 et 27 mars<br />

26 au 28 mars 3 et 4 avril<br />

GLOBAL INDUSTRIE<br />

PARIS<br />

Paris Nord – Villepinte<br />

Global Industrie permet aux<br />

industriels <strong>de</strong> rencontrer<br />

leurs actuels et nouveaux<br />

partenaires et d’y trouver<br />

le produit, l’équipement, le<br />

savoir-faire ou la solution<br />

qu’ils recherchent. Véritable<br />

baromètre <strong>de</strong> l’industrie,<br />

le salon évolue chaque<br />

année <strong>de</strong> façon à rendre<br />

son offre toujours plus<br />

lisible, représentative et<br />

exhaustive à travers une<br />

sectorisation dévoilant<br />

à la fois équipements et<br />

savoir-faire.<br />

Contacts/informations<br />

www.global-industrie.com<br />

PASSIBAT’<br />

Pavillon Baltard,<br />

Nogent-sur-Marne<br />

Pour mener à bien les<br />

projets <strong>de</strong> construction ou<br />

rénovation passives, il est<br />

nécessaire <strong>de</strong> travailler<br />

avec <strong>de</strong>s matériaux et <strong>de</strong>s<br />

systèmes performants,<br />

adaptés au passif et diffusés<br />

partout en France. Passibat’<br />

permet <strong>de</strong> recenser tous<br />

les acteurs du passif, les<br />

fabricants, diffuseurs et<br />

concepteurs. Qu’il s’agisse<br />

<strong>de</strong> matériaux d’isolation, <strong>de</strong><br />

fenêtres ou <strong>de</strong> systèmes <strong>de</strong><br />

ventilation à récupération<br />

<strong>de</strong> chaleur, les principaux<br />

fabricants <strong>de</strong> composants<br />

sont présents.<br />

Contacts/informations<br />

www.passibat.fr<br />

SETA (Salon <strong>de</strong><br />

l’Environnement <strong>de</strong><br />

travail & <strong>de</strong>s Achats)<br />

Paris Expo, porte <strong>de</strong><br />

Versailles – Hall 1<br />

Le SETA présente les<br />

acteurs <strong>de</strong>s marchés liés aux<br />

services aux collaborateurs,<br />

aux moyens qui sont mis<br />

à leur disposition et à<br />

l’exploitation technique du<br />

bâtiment tout en abordant<br />

les sujets d’actualité par le<br />

biais <strong>de</strong> conférences et <strong>de</strong><br />

workshops. La manifestation<br />

continue d’apporter <strong>de</strong>s<br />

solutions et <strong>de</strong>s innovations<br />

aux directions Achats,<br />

directions Environnement<br />

<strong>de</strong> travail, Facility Managers,<br />

directions Immobilier mais<br />

aussi aux dirigeants <strong>de</strong> PME<br />

et d’ETI.<br />

Contacts/informations<br />

www.salon-environnement<strong>de</strong>-travail-achats.fr<br />

BIM WORLD / JUMEAUX<br />

NUMÉRIQUES<br />

Paris Expo, porte <strong>de</strong><br />

Versailles – Halls 5.2 et 5.3<br />

Depuis 2015, BIM World<br />

est le ren<strong>de</strong>z-vous<br />

incontournable <strong>de</strong>s<br />

professionnels et <strong>de</strong>s<br />

collectivités pour les<br />

usages du BIM et du<br />

numérique au service <strong>de</strong> la<br />

construction, <strong>de</strong> l’immobilier<br />

et <strong>de</strong> l’aménagement<br />

urbain. Destinées aux<br />

TPE comme aux gran<strong>de</strong>s<br />

entreprises, aux donneurs<br />

d’ordres publics et<br />

privés, l’exposition et les<br />

conférences BIM World<br />

offrent une vitrine <strong>de</strong>s<br />

meilleures solutions et <strong>de</strong>s<br />

meilleures pratiques pour<br />

relever ces défis.<br />

Contacts/informations<br />

www.bim-w.com<br />

3 et 4 avril 21 au 23 mai 29 au 31 mai 18 au 20 juin<br />

CLOUD SECURITY<br />

FORUM + SYSTÈMES<br />

ET OBJETS<br />

CONNECTÉS<br />

Paris Expo, porte <strong>de</strong><br />

Versailles – Hall 2.2<br />

Le nombre très important<br />

d’objets, ajoutés à leurs<br />

connexions à <strong>de</strong> multiples<br />

types <strong>de</strong> réseaux, ne facilite<br />

pas leur mise à jour et leur<br />

surveillance. La sécurité<br />

<strong>de</strong>s solutions cloud est<br />

essentielle pour garantir la<br />

confi<strong>de</strong>ntialité, l’intégrité,<br />

la disponibilité et la<br />

conformité <strong>de</strong>s données et<br />

<strong>de</strong>s services hébergés dans<br />

le cloud. Cela contribue à<br />

créer un environnement<br />

numérique sécurisé et<br />

fiable pour les utilisateurs<br />

et les entreprises.<br />

Contacts/informations<br />

www.salon-cloud-security.<br />

com<br />

SANTEXPO<br />

Paris Expo, porte <strong>de</strong><br />

Versailles – Hall 7<br />

SantExpo est l’événement<br />

lea<strong>de</strong>r français <strong>de</strong> la<br />

Fédération hospitalière<br />

<strong>de</strong> France qui rassemble<br />

chaque année plus<br />

<strong>de</strong> 30 000 visiteurs,<br />

notamment <strong>de</strong>s déci<strong>de</strong>urs<br />

et professionnels <strong>de</strong><br />

santé impliqués dans le<br />

management, la gestion,<br />

le numérique, le parcours<br />

<strong>de</strong> soin, l’expérience<br />

patient, l’équipement, les<br />

matériels, la construction<br />

et la transformation <strong>de</strong>s<br />

établissements <strong>de</strong> santé<br />

et médico-sociaux.<br />

Contacts/informations<br />

www.santexpo.com<br />

CONGRÈS IHF<br />

Tours<br />

Les 64 es Journées<br />

d’Étu<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> Formation<br />

<strong>de</strong> l’association <strong>de</strong>s<br />

Ingénieurs Hospitaliers<br />

<strong>de</strong> France se dérouleront<br />

à Tours du 29 au 31 mai<br />

<strong>2024</strong> au Palais <strong>de</strong>s<br />

congrès. Dans cette ville<br />

universitaire au riche<br />

patrimoine historique,<br />

où le virage écologique<br />

a été résolument pris,<br />

l’accueil sera propice aux<br />

réflexions sur l’hôpital<br />

Eco-construit et adapté<br />

aux enjeux climatiques.<br />

Contacts/informations<br />

www.journees-ihf.com<br />

PREVENTICA<br />

STRASBOURG<br />

Parc <strong>de</strong>s Expositions,<br />

Strasbourg<br />

Il est désormais acquis<br />

pour la plupart <strong>de</strong>s<br />

employeurs que la qualité<br />

<strong>de</strong> vie et <strong>de</strong>s conditions<br />

<strong>de</strong> travail constituent<br />

un facteur déterminant<br />

pour l’engagement <strong>de</strong>s<br />

collaborateurs, et donc<br />

pour la performance<br />

globale. Dans un marché<br />

du travail actuel très<br />

tendu, les entreprises<br />

sont donc à la recherche<br />

<strong>de</strong>s meilleures solutions<br />

susceptibles <strong>de</strong> fidéliser<br />

leurs salariés et <strong>de</strong><br />

valoriser leur marque<br />

employeur.<br />

Contacts/informations<br />

www.preventica.com<br />

16 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr


. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


DÉVELOPPEMENT<br />

Propos recueillis<br />

par Alexandre Arène<br />

‘‘<br />

Les <strong>de</strong>ux principaux atouts <strong>de</strong> l’ATS<br />

flex sont la rapidité <strong>de</strong> mise en œuvre<br />

<strong>de</strong>s colliers pour les gran<strong>de</strong>s séries<br />

tout en ne générant aucun déchet.<br />

’’<br />

© DR<br />

Marion Allard<br />

Chef <strong>de</strong> produits Fixation & Autotools,<br />

HellermannTyton<br />

Parmi les fabricants lea<strong>de</strong>rs <strong>de</strong> produits <strong>de</strong> fixation, d’i<strong>de</strong>ntification, <strong>de</strong> protection<br />

et d’isolation <strong>de</strong> câbles, HellermannTyton développe <strong>de</strong>s solutions pour ai<strong>de</strong>r<br />

ses clients en matière <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> câbles. L’entreprise couvre un large éventail<br />

d’applications, parmi lesquelles les industries automobile, aéronautique, alimentaire,<br />

photovoltaïque, les constructions ferroviaire et navale, ainsi que les télécommunications.<br />

Marion Allard, chef <strong>de</strong> produits Fixation & Autotools, HellermannTyton, nous<br />

présente l’ATS flex, outil <strong>de</strong> frettage automatique, électrique et sans déchet du<br />

fabricant, et détaille son fonctionnement et ses principales innovations.<br />

j3e - Pouvez-vous nous présenter votre nouvel outil<br />

<strong>de</strong> frettage ?<br />

Marion Allard – L’ATS flex est un système <strong>de</strong> pose automatique<br />

<strong>de</strong> colliers <strong>de</strong> serrage <strong>de</strong>stiné aux applications<br />

intensives <strong>de</strong> pose <strong>de</strong> colliers. Cet autotool est utile aussi<br />

bien pour la mise en faisceau et la fixation <strong>de</strong> câbles, tuyaux<br />

et flexibles, que pour le conditionnement (scellement <strong>de</strong><br />

sachet). L’ATS flex permet <strong>de</strong> poser <strong>de</strong>s colliers en coupant<br />

la ban<strong>de</strong> continue à la longueur nécessaire à la mise en faisceau<br />

et ne produit donc aucun déchet <strong>de</strong> coupe. L’utilisation<br />

<strong>de</strong> cet outil fait gagner un temps considérable à l’utilisateur<br />

lors <strong>de</strong> la phase <strong>de</strong> serrage, avec <strong>de</strong>s temps <strong>de</strong> pose par collier<br />

compris entre moins d’une secon<strong>de</strong> et <strong>de</strong>ux secon<strong>de</strong>s,<br />

bien plus rapi<strong>de</strong> que <strong>de</strong> poser <strong>de</strong>s colliers manuellement.<br />

Enfin, comme il ne produit pas <strong>de</strong> déchets <strong>de</strong> chutes, le gain<br />

<strong>de</strong> temps se joue également lors <strong>de</strong> la phase <strong>de</strong> nettoyage<br />

du poste <strong>de</strong> travail. Il peut être utilisé en banc fixe (avec<br />

un positionnement vertical ou horizontal <strong>de</strong> l’outil), dans ce<br />

cas, l’utilisateur amène le toron à l’outil pour réaliser la mise<br />

en faisceau. Il peut également être utilisé en poste mobile<br />

via une suspension haute sur potence, avec la possibilité <strong>de</strong><br />

se mouvoir sur <strong>de</strong> petites distances.<br />

j3e - Pouvez-vous détailler son fonctionnement ?<br />

M. A. – L’outil est fourni avec trois tailles <strong>de</strong> mâchoires,<br />

30 mm, 50 mm, 80 mm, interchangeables selon le diamètre<br />

du toron. L’outil est également compatible avec <strong>de</strong>s<br />

mâchoires pouvant aller jusqu’à 100 mm, sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.<br />

Grâce à un système breveté, le calibrage <strong>de</strong>s mâchoires<br />

(détection <strong>de</strong> la taille, ajustement <strong>de</strong> la vitesse) se fait<br />

automatiquement lors <strong>de</strong> la mise en service <strong>de</strong> l’outil, ce qui<br />

améliore la qualité du processus grâce à l’optimisation du<br />

cycle <strong>de</strong> mise en faisceau. Le processus <strong>de</strong> mise en faisceau<br />

est automatique : l’outil pose la ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> collier autour du<br />

faisceau, la fixe, met en tension le collier et le coupe à la<br />

bonne dimension par une simple pression sur la gâchette. Un<br />

capteur permet <strong>de</strong> détecter la fermeture <strong>de</strong>s mâchoires et <strong>de</strong><br />

garantir la fixation <strong>de</strong>s colliers. Pour faciliter la production<br />

à gran<strong>de</strong> échelle, l’ATS flex fonctionne avec <strong>de</strong>s rouleaux<br />

<strong>de</strong> consommables <strong>de</strong> 500 mètres <strong>de</strong> ban<strong>de</strong> continue et <strong>de</strong>s<br />

rouleaux <strong>de</strong> 5 000 têtes <strong>de</strong> verrouillages supportés par une<br />

potence. Ces consommables sont disponibles en différentes<br />

matières (résistance haute température, stabilisation aux<br />

UV…) et différentes couleurs (noir, naturel, rouge, vert…)<br />

en fonction <strong>de</strong> l’application du client.<br />

j3e - Quelles sont les nouveautés apportées par ce produit ?<br />

M. A. – Les <strong>de</strong>ux principaux atouts <strong>de</strong> l’ATS flex sont la rapidité<br />

<strong>de</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s colliers pour les gran<strong>de</strong>s séries,<br />

ainsi que l’absence <strong>de</strong> chutes <strong>de</strong> matières qui évite <strong>de</strong> générer<br />

<strong>de</strong>s déchets. Ensuite, l’ATS flex peut être intégré à <strong>de</strong>s process<br />

automatisés, soit sur <strong>de</strong>s robots, soit dans <strong>de</strong>s chaînes<br />

<strong>de</strong> production. L’outil est équipé d’un compteur <strong>de</strong> colliers<br />

intégré, pour prévoir les éventuelles actions <strong>de</strong> maintenance<br />

en amont. Les opérateurs reçoivent une formation à l’usage<br />

<strong>de</strong> l’outil par un technicien HellermannTyton, qui se charge<br />

également <strong>de</strong> son installation et <strong>de</strong> sa mise en service chez le<br />

client. En cas <strong>de</strong> panne, notre technicien assure les réparations<br />

élémentaires, sinon, l’outil est envoyé en maintenance<br />

dans le groupe HellermannTyton.<br />

18 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr


Filière 3e<br />

LE MÉDIA B2B <strong>de</strong> la filière<br />

électrique, <strong>de</strong> l’efficacité énergétique<br />

et <strong>de</strong> l’illumination <strong>de</strong>s bâtiments<br />

rési<strong>de</strong>ntiels, tertiaires, industriels<br />

et collectifs.<br />

LA REVUE DE L’EFFICACITÉ<br />

ÉNERGÉTIQUE ET<br />

ENVIRONNEMENTALE<br />

Le courant passe entre nous <strong>de</strong>puis 74 ans<br />

TOUTE L’ACTUALITÉ<br />

DE L’INTÉGRATION DOMOTIQUE<br />

ET INSTALLATION ÉLECTRIQUE<br />

DANS L’HABITAT RÉSIDENTIEL<br />

ET COLLECTIF<br />

LA REVUE DES INTÉGRATEURS DOMOTIQUES ET INSTALLATEURS ÉLECTRIQUES EN PETIT TERTIAIRE, RÉSIDENTIEL ET COLLECTIF<br />

SMARTHOME<br />

TOUTES LES LUMIÈRES<br />

INTÉRIEURES, EXTÉRIEURES<br />

ET ARCHITECTURALES<br />

Lumières<br />

N° 46 - <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong><br />

QUALITÉ DE L'AIR INTÉRIEUR :<br />

CHANGER D'AIR !<br />

QAI<br />

<strong>Changer</strong> d’air… tout en<br />

restant au bureau !<br />

8 numéros<br />

/an<br />

Smart Building<br />

Améliorer l’efficacité<br />

énergétique, le confort et<br />

la sécurité <strong>de</strong>s bâtiments<br />

+220 000<br />

Sécurité électrique<br />

L’électrification <strong>de</strong>s usages<br />

nécessite <strong>de</strong>s solutions <strong>de</strong><br />

lecteurs<br />

protection foudre adaptées<br />

LA REVUE DE L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE ET ENVIRONNEMENTALE WWW.FILIERE-3E.FR <strong>908</strong><br />

ISSN 0758-3826 / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong><br />

4 numéros<br />

/an<br />

+120 000<br />

DOSSIERS<br />

ÉVÉNEMENTS<br />

lecteurs<br />

INTERVIEW<br />

L'ÉCLAIRAGE,<br />

RETOUR SUR LE CES<br />

AURORE ALRIC - CITEL, JÉRÔME<br />

DES ÉCONOMIES<br />

DE LAS VEGAS ET L'ISE LAYER – WIHA, MARIE-PIERRE<br />

À NE PAS NÉGLIGER DE BARCELONE : TENDANCES POINSARD - KNX FRANCE,<br />

SERRURES CONNECTÉES : ET NOUVEAUTÉS<br />

BRICE LALONDE - ÉQUILIBRE<br />

LA CLÉ DE LA SÉCURITÉ<br />

DES ÉNERGIES<br />

Retrouvez la version ebook sur www.filiere-3e.fr<br />

ISSN : 2297-098X ELECTRICIEN+ N. 94 - HIVER <strong>2024</strong><br />

Une publication <strong>de</strong> 3eMédias<br />

Numéro spécial 10 ans<br />

2014 - <strong>2024</strong><br />

4 numéros<br />

/an<br />

+100 000<br />

lecteurs<br />

© Image réalisée par Lionel Bessières, Quartiers Lumières,<br />

avec le programme Midjourney<br />

ENERGY MANAGERS, BET<br />

ET DE CONTRÔLES, MAITRES<br />

D’OUVRAGES, EXPLOITANTS/<br />

SERVICES DE MAINTENANCE,<br />

ENTREPRISES D’INSTALLATION<br />

ÉLECTRIQUE, CONSTRUCTEURS<br />

ET DISTRIBUTEURS<br />

ARTISANS INSTALLATEURS,<br />

INTÉGRATEURS, BET<br />

ET ARCHITECTES<br />

CONCEPTEURS LUMIÈRE,<br />

ARCHITECTES, COLLECTIVITES,<br />

BET, INSTALLATEURS<br />

www.filiere-3e.fr<br />

Actus quotidiennes et l’ensemble<br />

<strong>de</strong>s articles <strong>de</strong> nos revues.<br />

RÉFÉRENCÉ GOOGLE NEWS<br />

RETROUVEZ-NOUS SUR<br />

Salons


LE POINT SUR<br />

PUBLI-RÉDACTIONNEL<br />

Efficacité énergétique <strong>de</strong> vos bâtiments<br />

La régulation<br />

selon Metz Connect<br />

La technique <strong>de</strong> régulation avec <strong>de</strong>s composants <strong>de</strong> Metz Connect réduit<br />

les besoins en énergie ainsi que les coûts. Les réseaux <strong>de</strong> données basés<br />

sur <strong>de</strong>s bus constituent une partie fondamentale <strong>de</strong> l’infrastructure dans la<br />

domotique mo<strong>de</strong>rne. Ils servent à transmettre les données obtenues par <strong>de</strong>s<br />

capteurs et détecteurs : les valeurs <strong>de</strong> consommation électrique, d’humidité<br />

et <strong>de</strong> température, ainsi que les informations sur l’affectation <strong>de</strong>s pièces,<br />

qui ont à leur tour <strong>de</strong>s répercussions sur d’autres paramètres <strong>de</strong> régulation.<br />

Ce n’est qu’à partir d’une analyse intelligente <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> mesure qu’une<br />

régulation efficace du chauffage, <strong>de</strong> la ventilation, <strong>de</strong> la climatisation (CVC)<br />

peut être réalisée via la comman<strong>de</strong> <strong>de</strong>s actionneurs, par exemple sur <strong>de</strong>s<br />

registres et clapets <strong>de</strong> ventilation ou <strong>de</strong>s vannes.<br />

© DR<br />

En raison d’une utilisation responsable<br />

et respectueuse <strong>de</strong> la<br />

nature quant aux ressources et<br />

en considérant l’augmentation <strong>de</strong>s coûts<br />

<strong>de</strong> l’énergie, les entreprises, les collectivités<br />

et les ménages sont <strong>de</strong> plus en plus<br />

conscients <strong>de</strong> la nécessité d’économiser<br />

l’énergie. Avec une gestion systématique,<br />

il est possible d’utiliser l’énergie<br />

(électricité, eau, gaz) <strong>de</strong> la manière la<br />

plus optimale possible afin d’exploiter<br />

les bâtiments <strong>de</strong> manière efficace sur le<br />

plan énergétique et <strong>de</strong> réduire les coûts.<br />

Parallèlement à l’amélioration <strong>de</strong>s matériaux<br />

<strong>de</strong> construction, avec une isolation<br />

élevée et <strong>de</strong>s architectures sophistiquées<br />

en termes d’énergie, la domotique permet<br />

d’apporter la « touche finale » à l’optimisation<br />

énergétique. Ce faisant, les<br />

systèmes domotiques mo<strong>de</strong>rnes misent<br />

sur la numérisation, c’est-à-dire sur <strong>de</strong>s<br />

circuits <strong>de</strong> régulation numériques, une<br />

technique éprouvée et testée <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s<br />

années représentant souvent la solution la<br />

plus simple et la plus économique. Metz<br />

Connect propose pour cette approche <strong>de</strong>s<br />

L’enregistreur <strong>de</strong> données EWIO2-M dispose d’une interface WLAN pour une configuration<br />

aisée <strong>de</strong> l’appareil avec <strong>de</strong>s terminaux mobiles.<br />

appareils compacts qui sont efficaces et<br />

économiques pour les bâtiments neufs ou<br />

les bâtiments anciens.<br />

En assurant le suivi, Metz Connect<br />

peut mettre en place un enregistreur<br />

<strong>de</strong> données « Data logger » performant,<br />

EWIO2-M, qui surveille et enregistre<br />

<strong>de</strong>s données en temps réel, telles que<br />

la tension, la température, le courant,<br />

etc., afin <strong>de</strong> diminuer la consommation<br />

d’énergie du bâtiment, réduire ainsi les<br />

factures d’énergie et améliorer le bilan<br />

carbone. C’est également un moyen pour<br />

se mettre en conformité avec le décret<br />

tertiaire.<br />

Pour rappel, le décret tertiaire implique<br />

une réduction <strong>de</strong>s consommations<br />

d’énergie par rapport à une année <strong>de</strong><br />

référence qui ne peut être antérieure à<br />

2010 <strong>de</strong> :<br />

40 % en 2030 ;<br />

50 % en 2040 ;<br />

60 % en 2050.<br />

En parallèle du décret tertiaire, le décret<br />

BACS oblige désormais certaines entreprises<br />

à installer un système <strong>de</strong> management<br />

<strong>de</strong> l’énergie dans les bâtiments<br />

neufs et dans les bâtiments anciens.<br />

La mise en place d’un tel système permet<br />

<strong>de</strong> faire <strong>de</strong> belles économies d’énergie,<br />

notamment dans le tertiaire.<br />

20 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr


LE POINT SUR<br />

PUBLI-RÉDACTIONNEL<br />

Surveillance <strong>de</strong> l’énergie, y compris<br />

les fonctions d’automatisation<br />

Le comptage intelligent est étroitement lié<br />

à l’efficacité énergétique et à l’automatisation.<br />

Des dispositifs <strong>de</strong> ce type augmentent<br />

la transparence <strong>de</strong> la consommation<br />

d’énergie et <strong>de</strong> ressources et contribuent<br />

à la prise <strong>de</strong> mesures <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> la<br />

consommation. Il s’agit généralement <strong>de</strong><br />

« compteurs intelligents » qui mesurent<br />

la consommation réelle d’électricité,<br />

d’eau ou <strong>de</strong> gaz et le temps d’utilisation<br />

réel et les transmettent à un système <strong>de</strong><br />

contrôle central. EWIO2-M est un enregistreur<br />

<strong>de</strong> données performant <strong>de</strong> Metz<br />

Connect <strong>de</strong>stiné à la saisie <strong>de</strong> l’énergie et<br />

<strong>de</strong> la consommation, ainsi qu’au monitoring<br />

<strong>de</strong>s données dans les bâtiments,<br />

les installations industrielles et les systèmes<br />

industriels pour la surveillance à<br />

distance.<br />

La capacité multiprotocole <strong>de</strong> cette passerelle<br />

<strong>de</strong> comptage intelligent est le<br />

résultat <strong>de</strong> ses nombreuses interfaces et<br />

ai<strong>de</strong> les utilisateurs à améliorer la gestion<br />

<strong>de</strong> l’énergie selon la norme DIN<br />

EN ISO 50001 grâce à l’intégration <strong>de</strong>s<br />

techniques MCR et CVC dans le système<br />

<strong>de</strong> gestion du bâtiment. L’enregistreur <strong>de</strong><br />

données EWIO2-M permet <strong>de</strong> collecter<br />

et <strong>de</strong> stocker les données <strong>de</strong> mesures<br />

fournies par les compteurs compatibles<br />

avec le bus. Il peut être connecté facilement<br />

et rapi<strong>de</strong>ment à différents appareils<br />

<strong>de</strong> mesure via l’interface Modbus RTU<br />

© DR<br />

EWIO2-M est un enregistreur <strong>de</strong> données pour la saisie <strong>de</strong> l’énergie et <strong>de</strong> la consommation,<br />

ainsi que pour le monitoring <strong>de</strong>s données dans les bâtiments, les installations industrielles et les<br />

systèmes industriels.<br />

ou TCP. Avec 22 E/S différentes, l’appareil<br />

peut non seulement collecter <strong>de</strong>s<br />

données pour le stockage, mais aussi<br />

commuter <strong>de</strong>s actionneurs. Le paramétrage,<br />

la configuration et la mise en<br />

service s’effectuent via l’interface web<br />

intuitive EWIO2-M avec un navigateur<br />

web intégré.<br />

Les tâches <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> peuvent être<br />

créées intuitivement et facilement par<br />

glisser-déposer grâce à l’interface <strong>de</strong><br />

programmation graphique No<strong>de</strong>-RED<br />

intégrée au serveur web.<br />

Différents compteurs pour l’électricité,<br />

l’eau, le gaz ou la chaleur peuvent être<br />

connectés à l’interface M-Bus et Modbus<br />

RTU. Les valeurs mesurées sont<br />

envoyées par e-mail (push) ou lues<br />

par un contrôleur BACnet ou Modbus<br />

(pull). En plus, parmi les nombreuses<br />

interfaces <strong>de</strong> l’enregistreur <strong>de</strong> données,<br />

on trouve <strong>de</strong>ux ports Ethernet avec fonction<br />

<strong>de</strong> connexion en guirlan<strong>de</strong> « Daisy-<br />

Chain » pour la mise en chaîne <strong>de</strong> plusieurs<br />

appareils. Une interface WLAN<br />

permet <strong>de</strong> configurer l’appareil à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

périphériques mobiles (par exemple un<br />

smartphone, une tablette ou un ordinateur<br />

portable) et peut être utilisée pour<br />

le transfert <strong>de</strong> données. <br />

Pascal Porté, directeur <strong>de</strong>s ventes<br />

Metz Connect France SAS.<br />

© DR<br />

Les composants <strong>de</strong> Metz Connnect permettent <strong>de</strong> réaliser facilement une surveillance énergétique basée sur le bus, y compris un monitoring à <strong>de</strong>s<br />

fins d’analyse.<br />

j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr 21


LES DOSSIERS<br />

DU MOIS<br />

32<br />

SMART BUILDING<br />

Des solutions pour améliorer<br />

l’efficacité énergétique,<br />

les performances, le confort<br />

et la sécurité <strong>de</strong>s bâtiments<br />

23<br />

QUALITÉ DE L’AIR<br />

INTÉRIEUR<br />

40<br />

SÉCURITÉ<br />

ÉLECTRIQUE<br />

L’électrification <strong>de</strong>s usages<br />

nécessite <strong>de</strong>s solutions <strong>de</strong><br />

protection foudre adaptées<br />

© AdobeStock<br />

© Phoenix Contact<br />

© Distech Controls<br />

22 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr


© DR<br />

© DR<br />

j3e - Quels sont les enjeux <strong>de</strong> la qualité<br />

<strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong> ?<br />

Jean-Gabriel Winkler – Les enjeux sont<br />

multiples et concernent notamment le temps<br />

d’exposition prolongé <strong>de</strong>s occupants, impactant<br />

leur santé globale, le bien-être sanitaire et<br />

la productivité. De plus, la recru<strong>de</strong>scence<br />

LES DOSSIERS DU MOIS<br />

<strong>Qualité</strong> <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong> • Interview<br />

Jean-Gabriel Winkler,<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la FIMEA Île-<strong>de</strong>-France<br />

et fondateur et PDG <strong>de</strong> Pando2<br />

‘‘<br />

La qualité <strong>de</strong> l’air est étroitement<br />

liée à la santé, à l’énergie et à la<br />

productivité.<br />

‘‘<br />

’’<br />

Yann Poisson,<br />

responsable presse <strong>de</strong> la FIMEA et directeur<br />

commercial France <strong>de</strong> Thermokon<br />

Plus on isole un bâtiment, plus il <strong>de</strong>vient<br />

étanche à l’air, ce qui peut augmenter la<br />

concentration <strong>de</strong> polluants.<br />

La qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong> (QAI) est un enjeu <strong>de</strong> santé publique. Nous<br />

passons 90 % <strong>de</strong> notre temps à l’<strong>intérieur</strong> <strong>de</strong>s bâtiments où l’air est entre<br />

5 et 8 fois plus pollué que l’air extérieur. Près <strong>de</strong> 20 000 décès par an en<br />

France sont directement causés par un air <strong>intérieur</strong> pollué. La Fédération<br />

Interprofessionnelle <strong>de</strong>s Métiers <strong>de</strong> l’Environnement Atmosphérique (FIMEA)<br />

regroupe les entreprises spécialisées dans les domaines <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’air,<br />

aussi bien à l’<strong>intérieur</strong> <strong>de</strong>s bâtiments que pour l’aménagement du territoire<br />

ou les environnements industriels. La FIMEA a pour objectif principal <strong>de</strong><br />

préserver la santé <strong>de</strong>s citoyens en améliorant la qualité <strong>de</strong> l’air, <strong>de</strong> structurer<br />

l’industrie française <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’air et <strong>de</strong> la développer en France et à<br />

l’export. Yann Poisson et Jean-Gabriel Winkler reviennent sur les causes et les<br />

conséquences d’une mauvaise qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong> et dévoilent les actions<br />

à mettre en œuvre pour assainir l’air <strong>intérieur</strong> <strong>de</strong>s bâtiments.<br />

’’<br />

<strong>de</strong> l’asthme, avec <strong>de</strong>ux fois plus <strong>de</strong> cas<br />

aujourd’hui qu’il y a 20 ans, principalement<br />

chez les enfants, et la présence <strong>de</strong> bioaérosols<br />

dans les environnements confinés soulignent<br />

l’importance <strong>de</strong> contrôler la qualité <strong>de</strong> l’air. Par<br />

ailleurs, la pollution extérieure qui pénètre à<br />

l’<strong>intérieur</strong> <strong>de</strong>s bâtiments qui ne possè<strong>de</strong>nt pas<br />

...<br />

j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr 23<br />

. . . . . . . . .


. . . . . . . .<br />

24 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr<br />

LES DOSSIERS DU MOIS<br />

<strong>Qualité</strong> <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong> • Interview<br />

‘‘<br />

Investir dans la gestion intelligente<br />

<strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’air revient également<br />

à investir dans la productivité <strong>de</strong>s occupants<br />

et la réduction <strong>de</strong> la consommation d’énergie.<br />

...<br />

© Pando2<br />

’’<br />

<strong>de</strong> système <strong>de</strong> ventilation filtrant et performant,<br />

notamment dans les zones urbaines, constitue<br />

un défi majeur.<br />

j3e - Quels sont les principaux polluants<br />

et leurs origines ?<br />

Yann Poisson – Les principaux polluants sont le<br />

CO 2<br />

, les composés organiques volatils (COV),<br />

les particules fines (PM), ainsi que d’autres COV<br />

spécifiques, l’ozone (O3) et le dioxy<strong>de</strong> d’azote<br />

(NO 2<br />

). Ils proviennent <strong>de</strong> diverses sources, y<br />

compris les activités humaines, les équipements<br />

<strong>de</strong> combustion, les produits <strong>de</strong> construction et<br />

les activités industrielles.<br />

j3e - Comment cette question est-elle prise<br />

en compte par les pouvoirs publics ?<br />

Y. P. – La prise en compte <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’air<br />

<strong>intérieur</strong> par les pouvoirs publics se manifeste<br />

à travers <strong>de</strong>s initiatives <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s<br />

émissions, <strong>de</strong>s réglementations sur les débits<br />

<strong>de</strong> ventilation minimum, le développement<br />

<strong>de</strong> politiques globales <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s<br />

émissions et la mise en place <strong>de</strong> zones à faibles<br />

émissions (ZFE). Cependant, ces actions restent<br />

encore timi<strong>de</strong>s dans certains cas. Il aurait été<br />

intéressant d’intégrer ces aspects directement<br />

au moment <strong>de</strong> la course à l’isolation thermique<br />

<strong>de</strong>s bâtiments et non se réveiller une fois que les<br />

problèmes apparaissent !<br />

j3e - Quelles sont les principales<br />

réglementations sur le sujet ?<br />

J.-G. W. – Les réglementations comprennent<br />

les débits <strong>de</strong> ventilation minimum, le règlement<br />

sur la qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong> (QAI) pour<br />

les établissements recevant du public (ERP),<br />

le décret BACS et la future réglementation<br />

environnementale RE2020, ainsi que les<br />

recommandations <strong>de</strong> l’Organisation mondiale<br />

<strong>de</strong> la santé. Certaines lois indirectes vont<br />

également être <strong>de</strong>s leviers d’amélioration <strong>de</strong> la<br />

qualité <strong>de</strong> l’air par l’amélioration <strong>de</strong> la gestion<br />

<strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> ventilation comme la loi<br />

Énergie-Climat qui vise à réduire nos émissions<br />

<strong>de</strong> moitié d’ici 2050.<br />

j3e - Quelles sont les actions <strong>de</strong> la FIMEA<br />

pour faire connaître les enjeux <strong>de</strong> la QAI<br />

et agir sur cette problématique ?<br />

J.-G. W. – La FIMEA mène diverses actions<br />

telles que la participation à <strong>de</strong>s synergies<br />

entre associations professionnelles, la tenue<br />

<strong>de</strong> salons, la publication d’infographies, <strong>de</strong>s<br />

interviews et <strong>de</strong>s tribunes pour sensibiliser et<br />

informer sur les enjeux <strong>de</strong> la QAI. La FIMEA<br />

a également intégré récemment l’APQAI ou<br />

Association <strong>de</strong> Promotion <strong>de</strong> la <strong>Qualité</strong> <strong>de</strong> l’Air<br />

Intérieur, à l’origine notamment <strong>de</strong> La QAI pour<br />

les nuls (éditions First) et d’autres actions <strong>de</strong><br />

sensibilisation. Nos membres fondateurs sont<br />

également très proches du CNA ou Conseil<br />

national <strong>de</strong> l’air piloté par les députés Jean-Luc<br />

Fugit et maintenant Claire Pitollat.<br />

j3e - Les problématiques sont différentes<br />

pour les crèches, les écoles, les bureaux<br />

ou les hôpitaux, par exemple. Les impacts<br />

et les solutions à apporter sont-ils différents<br />

selon l’usage du bâtiment ?<br />

Y. P. – Les réponses sont spécifiques et adaptées<br />

à chaque type <strong>de</strong> bâtiment, que ce soient <strong>de</strong>s<br />

crèches, <strong>de</strong>s écoles, <strong>de</strong>s bureaux ou <strong>de</strong>s hôpitaux.<br />

Il est également crucial <strong>de</strong> mettre en place <strong>de</strong>s<br />

actions pour surveiller en continu la qualité <strong>de</strong><br />

l’air. Par exemple, à l’école, c’est la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> la<br />

vie où nous sommes enfermés avec un grand<br />

nombre <strong>de</strong> personnes dans une même pièce


et sur <strong>de</strong>s temps longs, malheureusement très<br />

mal ventilée en général, c’est donc une cible<br />

prioritaire d’action.<br />

j3e - Quelles sont les actions à mettre<br />

en œuvre pour monitorer la QAI au sein<br />

<strong>de</strong>s bâtiments ?<br />

Y. P. – Nous recommandons <strong>de</strong> surveiller<br />

en continu la qualité <strong>de</strong> l’air afin <strong>de</strong> pouvoir<br />

l’évaluer pour l’améliorer. Savoir, c’est pouvoir !<br />

Cela peut se faire par le biais <strong>de</strong> capteurs<br />

connectés, d’audits réguliers, d’automatisation<br />

<strong>de</strong>s bâtiments ou simplement <strong>de</strong> systèmes <strong>de</strong><br />

restitution <strong>de</strong>s données et d’alerte.<br />

j3e - Quels sont les leviers concrets<br />

pour améliorer la QAI selon la typologie<br />

<strong>de</strong>s bâtiments ?<br />

Y. P. – Il est nécessaire <strong>de</strong> mettre en place <strong>de</strong>s<br />

solutions techniques telles que <strong>de</strong>s systèmes<br />

<strong>de</strong> ventilation adaptés, la sensibilisation <strong>de</strong>s<br />

occupants sur l’importance <strong>de</strong> leurs activités<br />

sur la qualité <strong>de</strong> l’air, l’utilisation <strong>de</strong> systèmes<br />

<strong>de</strong> gestion technique du bâtiment (GTB) et <strong>de</strong><br />

supervisions basées sur <strong>de</strong>s données locales<br />

réelles pour prendre les meilleures décisions<br />

possible.<br />

j3e - Quelles sont les solutions techniques<br />

et les innovations technologiques qui<br />

permettent d’améliorer la QAI ?<br />

Y. P. – Les solutions techniques telles que<br />

la mesure, la GTB (gestion technique du<br />

bâtiment), la ventilation et la purification,<br />

ainsi que les innovations technologiques telles<br />

que l’évolution <strong>de</strong>s technologies IoT (objets<br />

connectés) et les passerelles Radio (comme le<br />

LoRaWAN ou EnOcean) vers <strong>de</strong>s protocoles<br />

filaires ou spécifiques aux bâtiments intelligents<br />

(comme BACnet ou ModBus) offrent <strong>de</strong><br />

nouvelles perspectives pour une surveillance et<br />

une gestion plus efficaces <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’air<br />

<strong>intérieur</strong>.<br />

j3e - Comment optimiser la ventilation<br />

pour limiter son impact sur la performance<br />

énergétique <strong>de</strong>s bâtiments ?<br />

Y. P. – Il faut adapter les systèmes <strong>de</strong> ventilation<br />

à l’usage spécifique <strong>de</strong> chaque bâtiment.<br />

L’objectif est d’éviter <strong>de</strong> jeter <strong>de</strong> l’argent et <strong>de</strong>s<br />

calories par les fenêtres en ajustant les débits <strong>de</strong><br />

ventilation en fonction <strong>de</strong> l’occupation réelle <strong>de</strong>s<br />

locaux. Les systèmes <strong>de</strong> ventilation double flux<br />

avec échangeurs thermiques peuvent également<br />

être utilisés pour récupérer la chaleur <strong>de</strong> l’air<br />

extrait et préchauffer l’air neuf, réduisant ainsi<br />

LES DOSSIERS DU MOIS<br />

<strong>Qualité</strong> <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong> • Interview<br />

la consommation d’énergie. Il est important<br />

<strong>de</strong> souligner que la santé <strong>de</strong>s occupants est<br />

directement liée à la qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong>,<br />

et qu’investir dans la gestion intelligente <strong>de</strong> la<br />

qualité <strong>de</strong> l’air revient également à investir dans<br />

la productivité <strong>de</strong>s occupants et la réduction <strong>de</strong><br />

la consommation d’énergie.<br />

j3e - Comment assurer la maintenance<br />

<strong>de</strong>s systèmes techniques dans le temps<br />

pour assurer une bonne QAI à long terme<br />

et éviter les dérives ?<br />

J.-G. W. – Nous préconisons <strong>de</strong> mettre en place<br />

un suivi régulier <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> ventilation.<br />

Cela inclut la mesure et le monitoring en continu<br />

pour vérifier l’efficacité <strong>de</strong> la ventilation. De<br />

plus, l’utilisation <strong>de</strong> matériel <strong>de</strong> qualité, tel que<br />

<strong>de</strong>s équipements avec une garantie <strong>de</strong> cinq<br />

ans, comme ceux proposés par Thermokon, est<br />

recommandée. Il est également important <strong>de</strong><br />

respecter les préconisations <strong>de</strong>s fabricants et <strong>de</strong><br />

suivre les recommandations spécifiques à chaque<br />

bâtiment. Enfin, dans le cas <strong>de</strong>s équipements IoT<br />

fonctionnant sur pile, il est crucial <strong>de</strong> surveiller<br />

régulièrement les niveaux <strong>de</strong> batterie pour<br />

assurer la continuité du service. Il est important<br />

<strong>de</strong> noter que la gran<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong><br />

ventilation ne sont pas maintenus, mal installés<br />

ou inefficients, d’où l’importance d’avoir <strong>de</strong>s<br />

mesures fiables et <strong>de</strong> qualité.<br />

j3e - Est-il possible, à l’image <strong>de</strong>s aspects<br />

<strong>de</strong> consommation énergétique, d’évaluer<br />

et d’améliorer <strong>de</strong> manière prédictive la QAI<br />

lors <strong>de</strong> la conception d’un bâtiment ?<br />

J.-G. W. – Oui. Des étu<strong>de</strong>s et <strong>de</strong>s sociétés au sein<br />

<strong>de</strong> la FIMEA proposent ce type <strong>de</strong> prestation. À<br />

...<br />

© Thermokon<br />

j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr 25<br />

. . . . . . . . .


. . . . . . . .<br />

‘‘<br />

Lors d’un projet <strong>de</strong> rénovation, il est<br />

essentiel d’intégrer la qualité <strong>de</strong> l’air<br />

<strong>intérieur</strong> en tant que projet transversal.<br />

...<br />

26 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr<br />

LES DOSSIERS DU MOIS<br />

<strong>Qualité</strong> <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong> • Interview<br />

’’<br />

l’instar <strong>de</strong> la météo, il est possible d’anticiper<br />

les pics <strong>de</strong> pollution en fonction <strong>de</strong> données<br />

métrologiques à l’extérieur, mais également<br />

à l’<strong>intérieur</strong> du bâtiment en prenant en<br />

compte les plages d’occupation, par exemple.<br />

L’intégration <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s quantités <strong>de</strong> données<br />

(big data) permet également <strong>de</strong> fiabiliser ces<br />

modèles prédictifs.<br />

j3e - Quels sont les matériaux à privilégier<br />

ou à éviter lors d’un projet <strong>de</strong> construction ?<br />

J.-G. W. – Lors d’un projet <strong>de</strong> construction,<br />

il est recommandé <strong>de</strong> privilégier l’utilisation<br />

<strong>de</strong> matériaux le plus naturels possible. Il est<br />

important <strong>de</strong> vérifier les étiquettes et les labels<br />

<strong>de</strong>s matériaux pour s’assurer <strong>de</strong> leur innocuité<br />

pour la qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong>. Cependant,<br />

le plus important reste <strong>de</strong> bien choisir et<br />

dimensionner un système <strong>de</strong> ventilation<br />

capable d’éliminer les polluants générés par les<br />

matériaux mais également l’activité humaine<br />

et, éventuellement, <strong>de</strong> mettre en place <strong>de</strong>s<br />

systèmes <strong>de</strong> surveillance <strong>de</strong> la <strong>Qualité</strong> <strong>de</strong> l’AIR<br />

pour s’assurer que tous les polluants soient<br />

bien éliminés.<br />

j3e - La rénovation énergétique <strong>de</strong>s<br />

bâtiments et l’isolation permettent <strong>de</strong><br />

réduire les consommations, mais peuvent<br />

occasionner le « syndrome <strong>de</strong> l’air malsain ».<br />

Pouvez-vous nous expliquer ce phénomène ?<br />

Y. P. – Plus on isole un bâtiment, plus il<br />

<strong>de</strong>vient étanche à l’air, ce qui peut augmenter<br />

la concentration <strong>de</strong> polluants, le confinement<br />

<strong>de</strong>s utilisateurs et causer <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong><br />

qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong>. C’est ce qu’on appelle<br />

le « syndrome <strong>de</strong> l’air malsain ». Il est crucial <strong>de</strong><br />

prendre en compte la qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong><br />

lors <strong>de</strong> tout projet <strong>de</strong> rénovation énergétique<br />

afin d’éviter ce phénomène.<br />

j3e - Comment s’en prémunir lors d’un<br />

projet <strong>de</strong> rénovation ?<br />

Y. P. - Lors d’un projet <strong>de</strong> rénovation, il est<br />

essentiel d’intégrer la qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong> en<br />

tant que projet transversal. Il est recommandé<br />

<strong>de</strong> mettre en place une surveillance continue<br />

<strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’air, <strong>de</strong> dimensionner les<br />

systèmes <strong>de</strong> ventilation <strong>de</strong> manière adéquate et<br />

<strong>de</strong> les piloter intelligemment. Il est également<br />

important <strong>de</strong> surveiller en permanence la<br />

qualité <strong>de</strong> l’air pour i<strong>de</strong>ntifier et corriger<br />

rapi<strong>de</strong>ment tout problème potentiel.<br />

j3e - La filière est-elle mûre et les besoins<br />

en compétences sont-ils assurés pour traiter<br />

ces sujets à gran<strong>de</strong> échelle ?<br />

Y. P. – La filière est en effet mature et les<br />

compétences ainsi que les technologies<br />

nécessaires sont disponibles <strong>de</strong>puis longtemps.<br />

Il est désormais crucial que le secteur intègre<br />

ces aspects <strong>de</strong> manière systématique et<br />

transversale. Nous <strong>de</strong>vons également attirer<br />

l’attention sur le manque <strong>de</strong> professionnels<br />

spécialisés en ventilation et qualité <strong>de</strong> l’air, ce<br />

qui souligne la nécessité <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s<br />

programmes <strong>de</strong> formation pour combler ce<br />

manque.<br />

j3e - Quelles seront les prochaines étapes<br />

réglementaires <strong>de</strong> la QAI ?<br />

J.-G. W. – Nous pouvons nous attendre à<br />

une généralisation et à un durcissement <strong>de</strong>s<br />

obligations en matière <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> l’air<br />

<strong>intérieur</strong>, en priorité dans le secteur tertiaire,<br />

suivi du rési<strong>de</strong>ntiel. Par exemple, aux États-<br />

Unis, la réduction du seuil <strong>de</strong> particules<br />

fines impliquera l’obligation d’installer <strong>de</strong>s<br />

filtres efficaces dans tous les bâtiments.<br />

La réglementation obligeant les ERP<br />

(établissements recevant du public) à répondre<br />

<strong>de</strong> leur qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong>, par exemple,<br />

sera très certainement élargie aux bureaux et<br />

à l’industrie.<br />

j3e - Quels sont les principaux chantiers<br />

<strong>de</strong> la FIMEA pour l’année à venir ?<br />

J.-G. W. – La FIMEA continuera <strong>de</strong> promouvoir<br />

son initiative Aircosystem et d’œuvrer pour<br />

la promotion d’un air sain pour tous. Nous<br />

croyons fermement que la qualité <strong>de</strong> l’air est<br />

étroitement liée à la santé, à l’énergie et à la<br />

productivité.<br />

j3e - Avez-vous quelque chose à ajouter ?<br />

Y. P. – Il est primordial d’explorer les Certificats<br />

d’économies d’énergie (CEE) et le décret<br />

BACS pour financer une partie <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong><br />

rénovation et d’automatisation <strong>de</strong>s bâtiments.<br />

Enfin, je tiens à souligner que respirer un air<br />

sain est un droit inaliénable, et cela ne <strong>de</strong>vrait<br />

en aucun cas dépendre du porte-monnaie.<br />

Il est temps <strong>de</strong> faire avancer cette cause et<br />

d’œuvrer pour plus <strong>de</strong> justice sociale dans ce<br />

domaine.


<strong>Changer</strong> d’air…<br />

tout en restant au bureau !<br />

Confort, amélioration <strong>de</strong> la productivité et <strong>de</strong> la concentration <strong>de</strong>s salariés,<br />

santé… Les avantages d’une bonne qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong> (QAI) dans les<br />

bureaux sont multiples et <strong>de</strong> plus en plus pris en compte. Depuis la crise<br />

sanitaire, la qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong> est d’ailleurs <strong>de</strong>venue un enjeu majeur<br />

pour les exploitants <strong>de</strong>s bâtiments <strong>de</strong> bureaux. Les solutions existent pour<br />

mesurer, optimiser mais aussi prévoir la QAI.<br />

Des enjeux connus <strong>de</strong> QAI et <strong>de</strong> mieux<br />

en mieux appréhendésts<br />

L’enjeu est triple sur les volets énergétique,<br />

confort, mais aussi santé pour les occupants, et<br />

donc au sens large, avec une problématique <strong>de</strong><br />

santé publique largement étudiée par l’Observatoire<br />

<strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong> (OQAI).<br />

Les polluants proviennent le plus souvent <strong>de</strong> l’air<br />

confiné, <strong>de</strong> l’humidité, <strong>de</strong> la chaleur excessive,<br />

mais également en ce qui concerne les polluants<br />

chimiques, <strong>de</strong> sources variées <strong>de</strong> matériaux <strong>de</strong><br />

second œuvre, colles, peintures, parquets vitrifiés,<br />

moquettes, papiers peints et produits d’entretien,<br />

ainsi que <strong>de</strong>s ameublements. À cela<br />

s’ajoute l’environnement immédiat du bâtiment,<br />

avec au sens large la pollution extérieure liée par<br />

exemple au trafic urbain.<br />

Des textes <strong>de</strong> référence et <strong>de</strong>s labels<br />

pour la QAI<br />

À ce jour, le texte <strong>de</strong> référence est la réglementation<br />

pour les bureaux qui définit les débits minimaux<br />

par typologie d’usage.<br />

Bureaux, locaux sans travail physique 25<br />

Locaux <strong>de</strong> restauration, locaux <strong>de</strong> vente, 30<br />

locaux <strong>de</strong> réunion<br />

Ateliers et locaux avec travail physique léger 45<br />

Autres ateliers et locaux 60<br />

Décret n° 2008-244 du 7 mars 2008 - art. (V).<br />

Débit en m 3 /h et par personne.<br />

S’ajoutent à cela <strong>de</strong>s règles spécifiques pour<br />

certains types <strong>de</strong> bâtiments tertiaires, typiquement<br />

les bâtiments scolaires et les environnements<br />

hospitaliers. Des objectifs peuvent aussi être liés aux<br />

labels <strong>de</strong> construction et <strong>de</strong> rénovation qui intègrent<br />

tous, <strong>de</strong>puis plusieurs années, la composante QAI<br />

dans leur référentiel. Pour exemple, le label Alliance<br />

HQE notamment propose un protocole et <strong>de</strong>s<br />

règles d’application pour la mesure <strong>de</strong> la QAI en<br />

environnement tertiaire et <strong>de</strong> bureaux.<br />

LES DOSSIERS DU MOIS<br />

<strong>Qualité</strong> <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong><br />

Le label INTAIRIEUR a constitué un référentiel<br />

technique avec un focus unique sur la QAI pour<br />

le bâtiment, ce référentiel technique <strong>de</strong> contrôle<br />

et d’accompagnement pouvant représenter pour<br />

les maîtres d’ouvrage une réponse pragmatique et<br />

adaptée ciblée sur les enjeux <strong>de</strong> la QAI. Le référentiel<br />

<strong>de</strong> certification WELL est lui centré sur la<br />

santé et le bien-être <strong>de</strong>s collaborateurs, et le label<br />

Osmoz abor<strong>de</strong> à la fois le bien-être et la performance<br />

RSE <strong>de</strong>s organisations, <strong>de</strong> la conception<br />

du bâti jusqu’à la gestion/politique RH.<br />

« Le secret <strong>de</strong> la longévité, c’est <strong>de</strong> continuer<br />

à respirer »<br />

Comme le dit avec humour l’écrivain Bruce<br />

Lansky, pour continuer à respirer et donc à bien<br />

respirer, les systèmes <strong>de</strong> renouvellement d’air ou<br />

ventilation ou encore les systèmes <strong>de</strong> purification<br />

sont <strong>de</strong>s solutions adaptées et à décliner <strong>de</strong> façon<br />

différente suivant les situations rencontrées,<br />

mais aussi selon l’usage du bâtiment et la localisation<br />

<strong>de</strong>s espaces qui y sont associés : une salle<br />

<strong>de</strong> réunion n’aura pas la même problématique<br />

<strong>de</strong> renouvellement d’air qu’un open space ou un<br />

espace repos ou encore un couloir <strong>de</strong> circulation.<br />

Tous les systèmes du marché <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> l’air<br />

ont amélioré leurs performances pour adapter les<br />

...<br />

© Freepik<br />

j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr 27<br />

. . . . . . . . .


. . . . . . . .<br />

© B.E.G.<br />

28 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr<br />

LES DOSSIERS DU MOIS<br />

<strong>Qualité</strong> <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong><br />

Mesurer pour mieux assurer la qualité <strong>de</strong> l’air –<br />

interview d’Anouvong Visouthivong, responsable technique B.E.G. France<br />

Capteur <strong>de</strong> QAI, mais pour<br />

quelles mesures ?<br />

Beaucoup <strong>de</strong> capteurs du<br />

marché se basent sur la<br />

mesure du CO 2<br />

. La solution<br />

<strong>de</strong> B.E.G. est quant à elle<br />

basée sur une mesure <strong>de</strong><br />

Composés Organiques<br />

Volatils (COV) dont la<br />

détection <strong>de</strong> substances<br />

dangereuses présentes dans<br />

l’air est plus appropriée.<br />

Par ailleurs, certains COV<br />

sont particulièrement<br />

dangereux pour la santé :<br />

le benzène (provenant<br />

<strong>de</strong> l’extérieur) et le<br />

formaldéhy<strong>de</strong> (matériaux<br />

<strong>de</strong> construction, décoration<br />

et produits d’entretien)<br />

notamment, c’est pourquoi<br />

il est important d’effectuer<br />

un contrôle quotidien<br />

<strong>de</strong> la qualité d’air. La<br />

ventilation doit pouvoir<br />

réagir en fonction d’un seuil<br />

déterminé afin d’assainir<br />

l’atmosphère <strong>de</strong>s polluants<br />

présents dans l’air ainsi<br />

que du CO 2<br />

. De plus, le<br />

capteur <strong>de</strong> QAI va fournir<br />

<strong>de</strong>s informations sur la<br />

température ambiante,<br />

l’humidité, le taux <strong>de</strong> CO2eq<br />

mais également sur d’autres<br />

Multi-capteur <strong>de</strong> QAI – OCCULOG.<br />

mesures additionnelles<br />

possibles.<br />

Quelle architecture type<br />

pour un projet <strong>de</strong> QAI ?<br />

Il y a en tout premier lieu<br />

les capteurs <strong>de</strong> mesure<br />

<strong>de</strong> la qualité d’air qui sont<br />

déployés dans différentes<br />

zones du bâtiment. Ensuite,<br />

sont typiquement déclinés :<br />

- Les systèmes <strong>de</strong> CVC du<br />

bâtiment sont connectés<br />

au système <strong>de</strong> gestion en<br />

KNX pour permettre un<br />

contrôle centralisé et une<br />

optimisation en fonction<br />

<strong>de</strong>s données <strong>de</strong>s capteurs.<br />

- La GTB qui constitue<br />

ensuite le cœur du système,<br />

recevant les données <strong>de</strong>s<br />

capteurs et contrôlant les<br />

équipements <strong>de</strong> CVC en<br />

fonction <strong>de</strong>s paramètres<br />

prédéfinis et <strong>de</strong>s stratégies<br />

d’optimisation énergétique.<br />

- Le réseau <strong>de</strong><br />

communication assure la<br />

transmission <strong>de</strong>s données<br />

entre les capteurs, la GTB et<br />

les équipements <strong>de</strong> CVC, et<br />

peut inclure <strong>de</strong>s protocoles<br />

filaires comme KNX/IP,<br />

<strong>de</strong>s passerelles vers le<br />

Modbus ou rester en<br />

réseau BACnet/IP.<br />

- L’interface utilisateur :<br />

le serveur web <strong>de</strong> B.E.G.<br />

permet aux utilisateurs <strong>de</strong><br />

surveiller les données <strong>de</strong><br />

qualité <strong>de</strong> l’air, <strong>de</strong> contrôler<br />

les équipements <strong>de</strong> CVC et<br />

<strong>de</strong> configurer les paramètres<br />

du système.<br />

- L’intégration avec d’autres<br />

systèmes : le système peut<br />

être intégré avec d’autres<br />

systèmes <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong><br />

bâtiments, tels que les<br />

systèmes d’éclairage, <strong>de</strong><br />

sécurité, <strong>de</strong> SME, etc., pour<br />

une gestion globale et<br />

cohérente du bâtiment.<br />

Quelles fréquences <strong>de</strong><br />

remontées et pour quels<br />

usages ?<br />

Les considérations majeures<br />

à prendre en compte pour<br />

les fréquences <strong>de</strong> mesures<br />

sont :<br />

1) Le temps <strong>de</strong><br />

réaction : dans certains<br />

environnements sensibles,<br />

le changement <strong>de</strong> QAI peut<br />

être rapi<strong>de</strong>, en ce cas <strong>de</strong>s<br />

remontées d’informations<br />

fréquentes sont nécessaires.<br />

2) L’efficacité énergétique :<br />

une fréquence <strong>de</strong><br />

© B.E.G.<br />

Capteur OCCULOG connecté KNX<br />

avec alerte intégrée.<br />

remontées d’informations plus<br />

élevée peut permettre une<br />

optimisation plus précise <strong>de</strong>s<br />

systèmes <strong>de</strong> CVC, contribuant<br />

ainsi à une efficacité<br />

énergétique optimisée au plus<br />

juste en fonction <strong>de</strong>s besoins<br />

réels.<br />

3) L’analyse <strong>de</strong>s tendances :<br />

l’analyse <strong>de</strong>s tendances<br />

<strong>de</strong> QAI peut être plus<br />

détaillée au fil du temps si<br />

l’échantillonnage <strong>de</strong> mesure<br />

est plus élevé, ce qui peut être<br />

utile pour i<strong>de</strong>ntifier les sources<br />

<strong>de</strong> problèmes récurrents et<br />

mettre en œuvre <strong>de</strong>s solutions<br />

préventives.<br />

4) La capacité <strong>de</strong> stockage<br />

<strong>de</strong>s données : il est également<br />

important <strong>de</strong> tenir compte<br />

<strong>de</strong> la capacité <strong>de</strong> stockage<br />

<strong>de</strong>s données du système.<br />

Une fréquence trop élevée <strong>de</strong><br />

remontées d’informations peut<br />

entraîner une surcharge <strong>de</strong><br />

données.<br />

5) La surcharge <strong>de</strong> bus :<br />

la charge <strong>de</strong> remontée<br />

d’information doit être estimée<br />

par rapport à l’ensemble du<br />

trafic sur le réseau KNX.<br />

Pour chaque type <strong>de</strong> mesure,<br />

une ou <strong>de</strong>s actions sont<br />

possibles : pour illustration, un<br />

défaut <strong>de</strong> QAI peut déclencher<br />

via la GTB une augmentation<br />

du débit d’air frais et<br />

d’extraction, tandis que <strong>de</strong>s<br />

fluctuations <strong>de</strong> température<br />

sur certaines zones, couplées<br />

éventuellement à la détection<br />

<strong>de</strong> présence, vont être<br />

utilisées pour optimiser les<br />

horaires <strong>de</strong> fonctionnement<br />

<strong>de</strong> la CVC, permettant d’éviter<br />

ainsi le gaspillage d’énergie<br />

lorsqu’une zone n’est pas<br />

occupée.


...<br />

régimes <strong>de</strong> renouvellement d’air, mais aussi pour<br />

mieux filtrer et mieux prévenir et gérer les pertes<br />

<strong>de</strong> charges liées aux encrassements <strong>de</strong>s filtrations.<br />

Certains systèmes peuvent combiner mesure <strong>de</strong><br />

CO 2<br />

et taux <strong>de</strong> particules fines en sus <strong>de</strong> la maîtrise<br />

<strong>de</strong> la température et <strong>de</strong> l’hygrométrie.<br />

Simuler la QAI<br />

Le point <strong>de</strong> départ pour une bonne QAI, que ce<br />

soit pour le neuf ou en rénovation lour<strong>de</strong>, c’est<br />

bien entendu la conception, avec le bon dimensionnement<br />

du système <strong>de</strong> renouvellement d’air<br />

et <strong>de</strong>s réseaux aérauliques, et le choix judicieux<br />

<strong>de</strong>s emplacements <strong>de</strong> prises d’air neuf notamment.<br />

Ensuite, le choix <strong>de</strong>s équipements avec<br />

notamment les performances thermiques et<br />

aérauliques, suivi du travail <strong>de</strong> l’installateur avec<br />

le choix <strong>de</strong>s réseaux aérauliques, leur bonne étanchéité<br />

et leur propreté à la mise en œuvre seront<br />

les autres étapes clés.<br />

Pour Maxence Men<strong>de</strong>z, fondateur <strong>de</strong> la société<br />

Octopus Lab, « une étape <strong>de</strong> plus peut être<br />

franchie en conception avec l’usage <strong>de</strong> l’intelligence<br />

LES DOSSIERS DU MOIS<br />

<strong>Qualité</strong> <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong><br />

artificielle, qui va permettre <strong>de</strong> créer un modèle <strong>de</strong><br />

simulation <strong>de</strong> la QAI du futur bâtiment, avec les<br />

concentrations <strong>de</strong> polluants – COV et particules<br />

fines –, mais aussi le risque d’infection virale, en<br />

s’appuyant sur à la fois les sources d’émission du<br />

bâti et <strong>de</strong>s matériaux le constituant, mais aussi sur<br />

les transferts aérauliques et les interactions entre<br />

surfaces et polluants ». De ce modèle, il est par<br />

exemple possible <strong>de</strong> simuler différents choix <strong>de</strong><br />

matériaux, d’intégrer également la stratégie <strong>de</strong><br />

ventilation (débit, mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> fonctionnement,<br />

filtre) et le type <strong>de</strong> système (simple flux, double<br />

flux…) et d’étudier l’impact <strong>de</strong> la pollution extérieure<br />

et <strong>de</strong> la météo sur la QAI.<br />

« Pour une conception <strong>de</strong> bureaux, avec le moteur<br />

d’Octopus Lab, il a été possible d’i<strong>de</strong>ntifier les<br />

choix <strong>de</strong> conception et <strong>de</strong> ventilation pouvant<br />

avoir un impact notable sur la QAI en simulant<br />

les matériaux, le mobilier, l’occupation prévue, le<br />

système <strong>de</strong> ventilation et <strong>de</strong> recirculation <strong>de</strong> l’air<br />

et la mesure <strong>de</strong>s particules fines sur la zone industrielle<br />

siège du futur bâtiment », poursuit l’expert<br />

d’Octopus Lab. ...<br />

Maxence Men<strong>de</strong>z –<br />

Fondateur d’Octopus<br />

Lab.<br />

© Octopus Lab<br />

j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr 29<br />

. . . . . . . . .


. . . . . . . .<br />

© Octopus Lab<br />

Suivi <strong>de</strong>s<br />

équipements <strong>de</strong><br />

mesure <strong>de</strong> QAI du<br />

bâtiment.<br />

...<br />

...<br />

30 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr<br />

LES DOSSIERS DU MOIS<br />

<strong>Qualité</strong> <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong><br />

Prédire la QAI et piloter la ventilation<br />

en conséquence<br />

En plaçant un nombre limité <strong>de</strong> capteurs <strong>de</strong> QAI<br />

en complément <strong>de</strong> ceux existants, et en s’appuyant<br />

à nouveau sur les fondamentaux <strong>de</strong> la<br />

technologie d’IA d’Octopus Lab, il a été possible<br />

sur un projet tertiaire, par croisement <strong>de</strong>s différentes<br />

données comme les taux d’occupation, les<br />

ouvertures <strong>de</strong> fenêtres et toutes les données pertinentes,<br />

y inclus les prévisions météo, <strong>de</strong> déterminer<br />

les débits <strong>de</strong> ventilation en fonction <strong>de</strong> la<br />

prévision <strong>de</strong> la QAI, en prenant en compte les<br />

pics <strong>de</strong> pollution extérieure.<br />

Il est ainsi possible <strong>de</strong> piloter la CTA d’un bâtiment<br />

avec un objectif double <strong>de</strong> limitation <strong>de</strong>s<br />

concentrations en CO 2<br />

et en particules fines, par<br />

exemple.<br />

« Ces objectifs vont bien entendu être multiples et<br />

différents suivant les projets, mais dans tous les<br />

cas, la QAI prédictive permet d’aller plus loin dans<br />

les économies et, dans le cas présent, cela a permis<br />

<strong>de</strong> diminuer la charge <strong>de</strong> la CTA <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 60 %<br />

tout en garantissant un confort optimal pour les<br />

occupants », ajoute Maxime Men<strong>de</strong>z. <br />

Jean-François Moreau<br />

Prédire et optimiser le confort thermique, la QAI<br />

et la performance énergétique – l’exemple d’un bâtiment<br />

<strong>de</strong> bureaux sur Lyon – Maxence Men<strong>de</strong>z, fondateur d’Octopus Lab<br />

Pour un immeuble <strong>de</strong><br />

bureaux <strong>de</strong> 3 000 m 2 en R+4<br />

situé en région lyonnaise, le<br />

projet mis en place a eu pour<br />

objectifs simultanés, via le<br />

moteur d’IA, <strong>de</strong> gérer à la<br />

fois l’amélioration <strong>de</strong> la QAI,<br />

le maintien du confort et la<br />

baisse <strong>de</strong>s consommations<br />

énergétiques, explique<br />

Maxime Men<strong>de</strong>z.<br />

La CVC en place dans le<br />

bâtiment se basait sur une<br />

PAC et plusieurs circuits<br />

<strong>de</strong> distribution, et, pour le<br />

côté ventilation, sur une<br />

centrale double flux. Des<br />

capteurs supplémentaires<br />

ont été installés aux<br />

différents niveaux. Pour<br />

ce projet, ce sont <strong>de</strong>s<br />

© Octopus Lab<br />

capteurs multi-polluants<br />

mais aussi <strong>de</strong> mesure<br />

d’occupation et <strong>de</strong> confort<br />

général (température,<br />

humidité, lumière et bruit).<br />

On retrouve ainsi quatre<br />

capteurs multi-mesures par<br />

étage.<br />

Via une passerelle vers<br />

la GTB en place, il a été<br />

possible <strong>de</strong> récupérer et<br />

remonter les températures<br />

<strong>de</strong>s départs et retours <strong>de</strong>s<br />

circuits <strong>de</strong> distribution,<br />

la température d’air <strong>de</strong>s<br />

différents compartiments <strong>de</strong><br />

la CTA, les débits/vitesses<br />

<strong>de</strong> la CTA. Les données<br />

sont ainsi remontées vers<br />

la supervision <strong>de</strong> la QAI,<br />

« INDALO Supervision »,<br />

qui permet d’anticiper et<br />

éviter la pollution <strong>de</strong> l’air<br />

<strong>intérieur</strong>, mais aussi <strong>de</strong><br />

réduire la sur-ventilation ou<br />

tout simplement ventiler au<br />

plus juste selon le nombre<br />

Octopilot, passerelle<br />

bidirectionnelle<br />

d’échanges entre la GTB<br />

et la supervision <strong>de</strong> QAI.<br />

© Octopus Lab<br />

d’occupants – le nombre<br />

d’occupants heure par heure<br />

étant estimé en fonction<br />

notamment <strong>de</strong>s paramètres<br />

<strong>de</strong> température, hygrométrie<br />

et CO 2<br />

.<br />

La solution en place<br />

optimise également la<br />

consommation générale <strong>de</strong><br />

ventilation et <strong>de</strong> chauffage<br />

grâce aux prévisions <strong>de</strong><br />

confort thermique et <strong>de</strong> QAI.<br />

Des tableaux <strong>de</strong> bord <strong>de</strong><br />

la supervision « INDALO »<br />

d’Octopus Lab permettent<br />

d’avoir une vision globale<br />

et détaillée par pièce ou<br />

par zone <strong>de</strong>s paramètres<br />

mesurés <strong>de</strong>s polluants<br />

détectés et les prévisions<br />

Exemple <strong>de</strong> tableaux<br />

analytiques <strong>de</strong>s données<br />

<strong>de</strong> supervision QAI.<br />

<strong>de</strong> QAI sur les prochaines<br />

24 heures.<br />

La passerelle retransmet<br />

ensuite à la GTB les différentes<br />

consignes <strong>de</strong>s zones (CTA,<br />

boîtes à débit variable,<br />

chauffage et climatisation).<br />

Avec l’algorithme <strong>de</strong><br />

technologie prédictive, il est<br />

ainsi possible <strong>de</strong> trouver le<br />

meilleur compromis entre le<br />

besoin <strong>de</strong> chauffage, l’apport<br />

d’air neuf versus recyclé en<br />

fonction <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong><br />

qualité d’air (par exemple CO 2<br />

et particules fines). Avec à la<br />

clé <strong>de</strong>s économies estimées<br />

à plus <strong>de</strong> 70 % via le pilotage<br />

prédictif <strong>de</strong>s équipements<br />

CVC.


j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr 31


. . . . . . . .<br />

© Distech Controls<br />

32 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr<br />

LES DOSSIERS DU MOIS<br />

Smart Building<br />

Des solutions pour améliorer<br />

l’efficacité énergétique,<br />

les performances, le confort<br />

et la sécurité <strong>de</strong>s bâtiments<br />

La mise en œuvre <strong>de</strong> systèmes d’automatisation et <strong>de</strong> contrôle (BACS<br />

ou GTC) performants doit permettre aux exploitants <strong>de</strong> répondre aux<br />

prescriptions <strong>de</strong>s décrets BACS et tertiaire, mais doit aussi accroître le<br />

confort et la productivité <strong>de</strong>s utilisateurs. L’installation <strong>de</strong> ces systèmes<br />

et plateformes IoT doit également se faire en toute cybersécurité.<br />

Les bâtiments<br />

tertiaires doivent se<br />

conformer au décret<br />

BACS et s'équiper <strong>de</strong><br />

GTC performantes.<br />

Joël Désiré, chef<br />

<strong>de</strong> produits Solutions<br />

bâtiment connecté<br />

<strong>de</strong> Distech Controls.<br />

La performance <strong>de</strong>s bâtiments est une<br />

priorité absolue pour Joël Désiré, chef <strong>de</strong><br />

produits Solutions <strong>de</strong> bâtiment connecté<br />

chez Distech Controls : « Il est inévitable que la<br />

performance <strong>de</strong>s bâtiments fasse l’objet d’une<br />

attention accrue, au même titre que les implications<br />

pour le reste du paysage immobilier tertiaire<br />

du pays.<br />

En France, le secteur du bâtiment représente<br />

actuellement 43 % <strong>de</strong>s consommations énergétiques<br />

annuelles, et il génère 23 % <strong>de</strong>s émissions <strong>de</strong><br />

gaz à effet <strong>de</strong> serre. On comprend donc aisément<br />

l’enjeu <strong>de</strong> diminuer ces consommations face à l’état<br />

d’urgence <strong>de</strong> la crise énergétique. Dans ce contexte,<br />

<strong>de</strong>ux décrets sont entrés en vigueur pour accélérer<br />

la transition énergétique <strong>de</strong>s bâtiments. Le décret<br />

Éco-Énergie tertiaire pour réduire la consommation<br />

du bâtiment et le décret BACS afin <strong>de</strong> mieux<br />

le piloter.<br />

© Distech Controls<br />

La qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong> est aussi une préoccupation<br />

essentielle pour les consommateurs, et les<br />

employés qui n’ont pas la possibilité <strong>de</strong> télétravailler.<br />

Ils veulent avoir l’assurance qu’ils occupent un<br />

espace sain, en particulier lorsque l’extérieur est<br />

pollué. De plus en plus <strong>de</strong> capteurs seront installés,<br />

car les entreprises gèrent <strong>de</strong> manière proactive la<br />

qualité <strong>de</strong> l’air <strong>intérieur</strong>. »<br />

Les systèmes d’automatisation et <strong>de</strong> contrôle vont<br />

permettre <strong>de</strong> suivre et d’analyser les données <strong>de</strong><br />

consommation <strong>de</strong>s différents équipements du<br />

bâtiment, <strong>de</strong> détecter <strong>de</strong>s défauts ou <strong>de</strong>s pertes<br />

d’efficacité, d’anticiper <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> maintenance<br />

et d’informer l’exploitant <strong>de</strong>s améliorations<br />

possibles en termes d’efficacité énergétique.<br />

La réduction <strong>de</strong>s consommations d’énergie doit,<br />

bien entendu, se faire en assurant/améliorant le<br />

confort et la sécurité <strong>de</strong>s occupants <strong>de</strong> ces bâtiments.<br />

La mise en œuvre <strong>de</strong> technologies digitales doit<br />

aussi permettre un pilotage et une gestion plus<br />

faciles et en temps réel à partir d’écrans ou d’un<br />

smartphone <strong>de</strong> tous ces systèmes et cela, en toute<br />

sécurité pour les données collectées.<br />

Une première étape d’audit et <strong>de</strong> conseil<br />

Sur un site existant – et ce sera la très gran<strong>de</strong><br />

majorité <strong>de</strong>s sites à équiper dans les années qui<br />

viennent –, avant <strong>de</strong> mettre en œuvre <strong>de</strong> nouveaux<br />

capteurs, appareils <strong>de</strong> mesure ou <strong>de</strong> supervision<br />

il faut une première étape d’audits, <strong>de</strong><br />

mesures et <strong>de</strong> conseils.<br />

Nathalie Champeaux, directrice marketing<br />

Digital Building <strong>de</strong> Schnei<strong>de</strong>r Electric France,<br />

explique : « L’audit est la première étape. Il faut<br />

comprendre comment le bâtiment fonctionne et


© Schnei<strong>de</strong>r Electric<br />

© Overkiz<br />

Capteur <strong>de</strong><br />

mesure sans fil<br />

PowerTag <strong>de</strong><br />

Schnei<strong>de</strong>r Electric<br />

pour la mesure <strong>de</strong><br />

l'énergie et <strong>de</strong> la<br />

puissance.<br />

les objectifs que l’on veut atteindre : ce peut être<br />

la conformité aux décrets mais aussi faire <strong>de</strong> la<br />

décarbonation et utiliser <strong>de</strong>s énergies renouvelables,<br />

améliorer la résilience et la sécurité au<br />

niveau électrique.<br />

Nous avons ainsi un service EcoConsult qui permet<br />

à nos experts <strong>de</strong> réaliser un plan <strong>de</strong> comptage sur<br />

site pour mesurer quels sont les usages qui consomment,<br />

<strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sur les plans <strong>de</strong> protection,<br />

sur la digitalisation <strong>de</strong> la distribution énergétique,<br />

d’analyser les problèmes <strong>de</strong> sécurité et besoins <strong>de</strong>s<br />

usagers et <strong>de</strong>s occupants. Tous ces points vont permettre<br />

<strong>de</strong> définir l’état <strong>de</strong> départ et l’état d’arrivée,<br />

avec toutes les actions que l’on peut faire. Pour un<br />

bâtiment <strong>de</strong> bureaux, cela peut être aussi le confort<br />

<strong>de</strong>s occupants, les services proposés pour avoir un<br />

bâtiment attractif. Dans un bâtiment <strong>de</strong> santé, ce<br />

sera plutôt le confort <strong>de</strong>s patients avec <strong>de</strong>s niveaux<br />

<strong>de</strong> température <strong>de</strong>s chambres adaptés ou le contrôle<br />

du niveau <strong>de</strong> CO 2<br />

. L’audit et les mesures à prendre<br />

seront donc très liés à l’utilisation du bâtiment<br />

avec, par exemple, <strong>de</strong>s programmations horaires. Il<br />

faut aussi savoir s’interfacer avec un autre système<br />

et éventuellement mettre en place <strong>de</strong>s capteurs ou<br />

<strong>de</strong>s compteurs supplémentaires pour savoir ce qui<br />

consomme, ou comparer plusieurs bâtiments. Pour<br />

la mesure ce peuvent être <strong>de</strong>s compteurs PowerTag,<br />

faciles à installer dans les tableaux électriques, et<br />

notre passerelle Panel Server permettant d’assurer<br />

une connexion entre les équipements d’un tableau<br />

électrique, l’IoT filaire ou sans fil et le logiciel <strong>de</strong><br />

supervision ou <strong>de</strong> monitoring. »<br />

Installation d'une passerelle Smartkiz d'Overkiz dans un<br />

tableau électrique.<br />

LES DOSSIERS DU MOIS<br />

Smart Building<br />

Des solutions pour rendre les bâtiments<br />

plus durables et plus centrés sur l’humain<br />

Des GTB connectées vont permettre <strong>de</strong> collecter<br />

et analyser les données venant <strong>de</strong> capteurs<br />

<strong>de</strong> consommation d’énergie, <strong>de</strong> température,<br />

<strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> l’air, d’humidité, <strong>de</strong> présence ou<br />

d’éclairage dans les locaux. Tous ces équipements<br />

pourront être pilotés à distance, les datas pourront<br />

être analysées, comparées, <strong>de</strong>s scénarios <strong>de</strong><br />

consommation mis en place.<br />

Overkiz propose sa solution Smartkiz, conçue<br />

pour le petit et moyen tertiaire pour équiper<br />

rapi<strong>de</strong>ment et simplement d’une GTB connectée<br />

<strong>de</strong>s bureaux, commerces, hôpitaux ou hôtels.<br />

Sébastien Auger, directeur commercial et marketing<br />

d’Overkiz, donne les caractéristiques <strong>de</strong><br />

cette solution : « Membre du groupe Somfy, Overkiz<br />

conçoit <strong>de</strong>s solutions hardware <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong><br />

15 ans. Pour optimiser la performance énergétique<br />

<strong>de</strong>s bâtiments, nous avons développé la passerelle<br />

ultra-compacte Smartkiz qui s’intègre facilement<br />

au tableau électrique. Elle permet <strong>de</strong> connecter<br />

une multitu<strong>de</strong> d’équipements grâce à une compatibilité<br />

<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 6 000 produits et 60 marques dans<br />

les domaines du CVC, <strong>de</strong> l’éclairage, <strong>de</strong>s ouvertures…<br />

Smartkiz supporte <strong>de</strong>s protocoles radio<br />

(Wi-Fi, Bluetooth, ZigBee 3.0, io-homecontrol,<br />

RTS, EnOcean) et KNX. Si <strong>de</strong>s installations filaires<br />

sont déjà présentes, nous proposons <strong>de</strong>s box additionnelles<br />

communiquant en Modbus, BACnet et<br />

LoRaWAN. Plus largement, Smartkiz est une solution<br />

GTB globale mixant hardware et software,<br />

pensée pour les spécificités du tertiaire.<br />

Experts en solutions smarthome et smartbuilding,<br />

nous sommes parmi les rares à avoir notre propre<br />

plateforme cloud IoT. Elle est opérée et maintenue<br />

par une équipe d’une quinzaine <strong>de</strong> développeurs<br />

dédiés à la gestion <strong>de</strong> l’infrastructure. Ce choix<br />

stratégique nous permet <strong>de</strong> proposer à nos clients<br />

un service autonome parfaitement maîtrisé. En<br />

Interface GTB Smartkiz d'Overkiz pour contrôler tous les<br />

capteurs et produits CVC d'un site.<br />

...<br />

Nathalie Champeaux,<br />

directrice marketing<br />

Digital Building <strong>de</strong><br />

Schnei<strong>de</strong>r Electric.<br />

© Schnei<strong>de</strong>r Electric<br />

© Overkiz<br />

Sébastien Auger,<br />

directeur commercial et<br />

marketing d'Overkiz.<br />

© Overkiz<br />

j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr 33<br />

. . . . . . . . .


. . . . . . . .<br />

© Distech Controls<br />

Jérome Lhote, directeur<br />

commercial Grands<br />

Projets <strong>de</strong> Distech<br />

Controls.<br />

Écran ECLYPSE<br />

Building Home.<br />

...<br />

© Distech Controls<br />

34 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr<br />

LES DOSSIERS DU MOIS<br />

Smart Building<br />

termes <strong>de</strong> sécurité, d’ouverture, d’évolutivité et <strong>de</strong><br />

continuité <strong>de</strong> services puisque nos efforts nous permettent<br />

<strong>de</strong> garantir une disponibilité <strong>de</strong> nos plateformes<br />

à hauteur <strong>de</strong> 99,9 %. Atout majeur <strong>de</strong> notre<br />

cloud, nous offrons aujourd’hui le pilotage à distance<br />

le plus multi du marché : multi-équipements,<br />

multimarques, multiprotocoles et multisites. »<br />

Distech Controls développe <strong>de</strong>s équipements<br />

pour améliorer la performance énergétique, le<br />

confort et l’efficacité opérationnelle <strong>de</strong>s bâtiments<br />

; que ce soient <strong>de</strong>s immeubles <strong>de</strong> bureaux,<br />

<strong>de</strong>s hôpitaux et centres <strong>de</strong> soins, <strong>de</strong>s magasins,<br />

<strong>de</strong>s hôtels ou <strong>de</strong>s établissements d’enseignement.<br />

Parmi l’offre <strong>de</strong> contrôleurs <strong>de</strong> Distech Controls,<br />

Jérôme Lhote, directeur commercial Grands Projets<br />

<strong>de</strong> Distech Controls France, donne l’exemple<br />

<strong>de</strong> la solution ECLYPSE APEX, un contrôleur<br />

GTB/IoT puissant : « Ce contrôleur Edge va se<br />

retrouver en haut <strong>de</strong> l’architecture d’un bâtiment et<br />

pourra servir <strong>de</strong> GTC locale, agréger tous les points<br />

avec les protocoles OT du bâtiment et pourra faire<br />

le lien vers toutes les énergies extérieures, la qualité<br />

<strong>de</strong> vie au travail, le suivi patrimonial. Il y aura<br />

d’autres contrôleurs pour la production <strong>de</strong> chaud et<br />

<strong>de</strong> froid, la gestion <strong>de</strong>s stores ou <strong>de</strong> l’éclairage. Mais<br />

ce qui est important, c’est que toute la chaîne soit<br />

alignée avec les objectifs <strong>de</strong> la classe visée.<br />

Différents protocoles <strong>de</strong> communication tels que<br />

BACnet, MQTT, Modbus ou M-Bus sont pris en<br />

charge pour garantir une communication, une<br />

authentification et une détection aisées <strong>de</strong>s erreurs.<br />

La plateforme logicielle ECLYPSE Building Intelligence,<br />

disponible pour l’ensemble <strong>de</strong> la gamme <strong>de</strong><br />

contrôleurs ECLYPSE, est conçue pour répondre<br />

aux besoins <strong>de</strong>s différents acteurs sans programmation<br />

pour exposer les données. Nos solutions<br />

sont natives pour l’IoT avec une interopérabilité<br />

côté IT vers le cloud, les API, Azure IoT Edge ou<br />

Docker. »<br />

Pour les bâtiments existants qui représentent la<br />

très gran<strong>de</strong> majorité du parc appelé à se mettre en<br />

conformité avec les décrets, comme le confirme<br />

© Distech Controls<br />

Contrôleur Edge ECLYPSE APEX <strong>de</strong> Distech Controls<br />

avec <strong>de</strong>s capacités IoT et IA.<br />

Jérôme Lhote, « Distech Controls peut réutiliser<br />

une partie <strong>de</strong> l’existant (produits, câblages) et <strong>de</strong>s<br />

solutions durables peuvent être trouvées : convertir<br />

<strong>de</strong>s co<strong>de</strong>s sur <strong>de</strong>s installations anciennes et réutiliser<br />

les bases <strong>de</strong> données ou utiliser <strong>de</strong>s adaptateurs<br />

pour <strong>de</strong>s boîtiers d’ambiance. Pour <strong>de</strong>s contrôleurs<br />

qui ont 8-10 ans, on peut les gar<strong>de</strong>r avec une<br />

remise à jour <strong>de</strong>s plateformes logiciels ».<br />

Pour les bâtiments <strong>de</strong> petit moyen tertiaire,<br />

Schnei<strong>de</strong>r Electric propose une solution packagée<br />

totalement paramétrable : SpaceLogic EcoCVC.<br />

Comme le précise Nathalie Champeaux, « cette<br />

solution est dédiée aux petits bâtiments (mairie,<br />

gendarmerie, école) pour piloter <strong>de</strong>s applications<br />

CVC avec l’objectif <strong>de</strong> réduire les consommations<br />

<strong>de</strong> chauffage-climatisation qui représentent souvent<br />

40 à 50 % <strong>de</strong>s consommations du site. C’est<br />

donc le premier poste sur lequel travailler. Space-<br />

Logic EcoCVC permet d’avoir un système <strong>de</strong> pilotage<br />

avec <strong>de</strong>s lois <strong>de</strong> pilotage assez avancées pour<br />

gérer le fonctionnement d’une chaufferie ou d’une<br />

boucle ECS. Cette offre paramétrable est facile à<br />

mettre en œuvre avec un écran sur lequel tous les<br />

paramètres sont déjà définis par défaut ; mais via<br />

l’écran, on peut régler les paramètres <strong>de</strong> l’application<br />

ou le programme horaire. Cette solution est<br />

bien adaptée à <strong>de</strong>s bâtiments avec chaufferie centralisée<br />

».<br />

Pour faire la connexion entre les équipements<br />

d’un tableau électrique, l’IoT filaire ou sans fil et<br />

Solution packagée<br />

SpaceLogic EcoCVC<br />

<strong>de</strong> Schnei<strong>de</strong>r Electric<br />

pour le petit et moyen<br />

tertiaire.<br />

© Schnei<strong>de</strong>r Electric


le logiciel <strong>de</strong> supervision et <strong>de</strong> monitoring, les<br />

passerelles permettent <strong>de</strong> faire le lien entre ces<br />

fonctions.<br />

C’est la fonction <strong>de</strong> la passerelle EcoStruxure<br />

Panel Server <strong>de</strong> Schnei<strong>de</strong>r Electric. « C’est une<br />

passerelle qui permet <strong>de</strong> récupérer les informations<br />

<strong>de</strong>s compteurs et capteurs du bâtiment (Power-<br />

Tag, Modbus, eau, gaz) ainsi que les gran<strong>de</strong>urs<br />

électriques et <strong>de</strong> sécurité (données <strong>de</strong> disjoncteurs,<br />

capteurs <strong>de</strong> température d’échauffement du<br />

LES DOSSIERS DU MOIS<br />

Smart Building<br />

tableau…), explique Nathalie Champeaux. Ces<br />

informations sont ensuite traitées et analysées par<br />

le logiciel EcoStruxure Energy Hub basé sur le<br />

cloud. Les produits se configurent <strong>de</strong> manière très<br />

simple entre le capteur et la passerelle. Le tableau<br />

se fait automatiquement.<br />

Des solutions permettent aussi aux propriétaires<br />

ou locataires d’avoir accès à <strong>de</strong>s données du bâtiment.<br />

C’est ce que propose notre nouvelle solution<br />

Building Data Platform, qui met toutes ces don- ...<br />

© Schnei<strong>de</strong>r Electric<br />

Schéma d'installation<br />

Panel Server <strong>de</strong><br />

Schnei<strong>de</strong>r Electric.<br />

j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr 35<br />

. . . . . . . . .


. . . . . . . .<br />

Solution Microgrid<br />

<strong>de</strong> Schnei<strong>de</strong>r Electric<br />

permettant d'intégrer<br />

les énergies<br />

renouvelables et les<br />

IRVE.<br />

...<br />

36 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr<br />

LES DOSSIERS DU MOIS<br />

Smart Building<br />

nées en accès <strong>de</strong> façon à proposer <strong>de</strong>s services aux<br />

occupants. Cela permet d’enlever toute la complexité<br />

<strong>de</strong> données liées au bâtiment pour pouvoir,<br />

par exemple, faire <strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong> l’occupation <strong>de</strong><br />

salle, <strong>de</strong> la géolocalisation ou déclarer une panne<br />

<strong>de</strong> capteur. Cela permet aussi pour <strong>de</strong>s clients<br />

qui ont un parc <strong>de</strong> bâtiments <strong>de</strong> développer leurs<br />

propres applications. Et pour la maintenance préventive<br />

ou prédictive, EcoStruxure Building Advisor<br />

permet <strong>de</strong> diagnostiquer proactivement les problèmes,<br />

pannes ou dérives <strong>de</strong> consommation pour<br />

réduire les coûts énergétiques et <strong>de</strong> maintenance et<br />

résoudre <strong>de</strong>s problèmes à distance ».<br />

Mieux gérer les coûts énergétiques et intégrer<br />

les énergies renouvelables ou la recharge du<br />

véhicule électrique (IRVE)<br />

De plus en plus <strong>de</strong> bâtiments tertiaires disposent<br />

d’une production locale d’énergie (ombrières <strong>de</strong><br />

parking, panneaux photovoltaïques en toiture) et<br />

il est possible d’optimiser la facture énergétique<br />

en visualisant l’énergie consommée, l’énergie<br />

produite ou éventuellement stockée sur le site en<br />

maximisant l’autoconsommation.<br />

Pour Nathalie Champeaux, « il est important <strong>de</strong><br />

savoir mesurer ce qui est produit et consommé et<br />

pour quelle utilisation ; par exemple, les IRVE qui<br />

© Schnei<strong>de</strong>r Electric


peuvent être retirées <strong>de</strong>s consommations déclarées<br />

pour le décret tertiaire. Cela permet aussi <strong>de</strong><br />

déci<strong>de</strong>r à quel moment on revend <strong>de</strong> l’énergie pour<br />

optimiser les coûts. Côté consommation, il <strong>de</strong>vient<br />

important <strong>de</strong> gérer les bornes <strong>de</strong> recharge <strong>de</strong> puissance<br />

installées sur les parkings pour éviter <strong>de</strong>s<br />

appels <strong>de</strong> puissance importants sur le réseau. Ce<br />

n’est pas qu’un problème d’efficacité énergétique,<br />

il faut aussi pouvoir gérer ces producteurs et ces<br />

consommateurs pour optimiser les consommations.<br />

Schnei<strong>de</strong>r Electric propose EcoStruxure Energy<br />

Hub, un logiciel <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> l’énergie basé sur le<br />

cloud pour surveiller un ou plusieurs bâtiments<br />

et accé<strong>de</strong>r instantanément à toutes les données<br />

énergétiques sur un PC ou un smartphone. Eco-<br />

Struxure Microgrid, lui, va permettre <strong>de</strong> faire une<br />

gestion <strong>de</strong> l’énergie (production et consommation)<br />

pour maximiser l’utilisation d’une production<br />

locale. Ses tableaux <strong>de</strong> bord permettent <strong>de</strong> prédire<br />

et d’optimiser quand consommer, produire, stocker<br />

ou vendre l’énergie. Cela peut permettre aussi <strong>de</strong><br />

réduire la puissance souscrite ».<br />

L’arrivée <strong>de</strong> L’IA au sein <strong>de</strong>s bâtiments<br />

Les objets connectés <strong>de</strong> l’IoT (capteurs, son<strong>de</strong>s,<br />

appareils <strong>de</strong> mesure) produisent en temps réel <strong>de</strong><br />

gran<strong>de</strong>s quantités <strong>de</strong> données qui seront traitées<br />

et analysées pour contrôler toutes les données<br />

d’un bâtiment ou d’un site.<br />

L’intelligence artificielle (IA) apporte un nouvel<br />

outil pour optimiser les processus mis en place<br />

dans l’organisation et gérer l’empreinte énergétique<br />

d’un bâtiment.<br />

Selon Joël Désiré, <strong>de</strong> Distech Controls « l’IA progresse<br />

rapi<strong>de</strong>ment dans le domaine <strong>de</strong> l’énergie,<br />

en particulier dans les secteurs <strong>de</strong> l’immobilier<br />

d’entreprise et <strong>de</strong>s smart grids, et cette adoption<br />

accrue entraînera <strong>de</strong>s avancées technologiques.<br />

L’IA représente un avantage considérable pour les<br />

gestionnaires <strong>de</strong> site qui gèrent <strong>de</strong>s équipements<br />

complexes. Elle est en effet capable <strong>de</strong> collecter<br />

et d’analyser <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong> variables internes et<br />

externes afin <strong>de</strong> prévoir les pannes et <strong>de</strong> détecter<br />

un dysfonctionnement ».<br />

Ainsi, pour accroître l’intelligence <strong>de</strong> ces bâtiments<br />

et ouvrir la voie à <strong>de</strong> nouvelles applications<br />

<strong>de</strong> contrôle, un composant IA est intégré<br />

dans les contrôleurs Distech Controls. Pour<br />

Jérôme Lhote, « ce composant hardware IA, présent<br />

dans nos gammes <strong>de</strong> contrôleurs, est encore<br />

peu utilisé, mais il le sera beaucoup plus dans un<br />

avenir proche par les intégrateurs. Il sera utilisé<br />

par les mainteneurs, les gestionnaires <strong>de</strong> parc ou<br />

les entreprises digitales pour agir sur l’utilisation<br />

<strong>de</strong> l’énergie, l’anticipation <strong>de</strong> défaut, la qualité <strong>de</strong><br />

LES DOSSIERS DU MOIS<br />

Smart Building<br />

l’air. Un Digital Twin est également natif. L’IA progresse<br />

très vite et nous essayons d’anticiper les technologies<br />

pour les clients ».<br />

La GTB doit intégrer la cybersécurité<br />

Les problèmes <strong>de</strong> cybersécurité ne concernent<br />

pas que les sites industriels ou <strong>de</strong> production. Les<br />

risques <strong>de</strong> cyberattaques touchent aussi les bâtiments<br />

tertiaires, les établissements <strong>de</strong> santé ou<br />

universitaires et doivent entraîner une réflexion<br />

sur la protection <strong>de</strong>s données et la cybersécurité.<br />

Les GTB doivent donc intégrer la cybersécurité<br />

le plus en amont possible et s’adapter à l’évolution<br />

<strong>de</strong>s menaces.<br />

Un point pris en compte par Overkiz pour ses<br />

solutions, comme l’explique Sébastien Auger :<br />

« Overkiz collecte et traite <strong>de</strong>s millions <strong>de</strong> données<br />

pour le compte <strong>de</strong> ses clients. Conscients <strong>de</strong> la responsabilité<br />

qui nous est confiée, notre engagement<br />

en matière <strong>de</strong> sécurité est sans concession. D’abord,<br />

nous répondons aux exigences <strong>de</strong> la norme<br />

ISO 27001 et hébergeons nos clients européens sur<br />

nos serveurs basés en France. Nous avons aussi<br />

un programme <strong>de</strong> mises à jour régulières et <strong>de</strong><br />

veille continue <strong>de</strong>s failles et vulnérabilités. Pour<br />

sécuriser les accès à nos services, nous utilisons le<br />

protocole d’autorisation OAuth 2.0. Et pour protéger<br />

les datas circulant entre les équipements, les<br />

applications et notre cloud, le chiffrement TLS 1.2<br />

par certificats SSL. Bien sûr, Overkiz est également<br />

conforme au règlement européen sur la protection<br />

<strong>de</strong>s données. »<br />

Ce problème <strong>de</strong> cybersécurité concerne aussi les<br />

installations d’éclairage intelligent et connecté.<br />

Nicolas Roy, chef <strong>de</strong> produits chez Sylvania<br />

France, rappelle que la cybersécurité doit être<br />

prise en compte à chaque étape <strong>de</strong> la conception<br />

d’un système digital : « Nos systèmes <strong>de</strong> gestion<br />

d’éclairage intelligent sans fil SylSmart Connected<br />

et Connected Pro sont développés selon les meilleures<br />

et plus récentes pratiques <strong>de</strong> l’industrie en<br />

termes <strong>de</strong> sécurité, telles que OWASP Top 10 ...<br />

La cybersécurité<br />

<strong>de</strong>s installations GTB<br />

est très importante.<br />

© Overkiz<br />

j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr 37<br />

. . . . . . . . .


. . . . . . . .<br />

© Sylvania<br />

Le lycée Pierre<br />

Brossolette à<br />

Villeurbanne.<br />

Nicolas Roy, chef <strong>de</strong><br />

produits chez Sylvania<br />

France.<br />

...<br />

38 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr<br />

LES DOSSIERS DU MOIS<br />

Smart Building<br />

(Open Web Application Security Project), et contrôlés<br />

continuellement à l’ai<strong>de</strong> d’Azure Defen<strong>de</strong>r et <strong>de</strong><br />

tests <strong>de</strong> pénétration effectués par une tierce partie.<br />

La solution bénéficie <strong>de</strong>s avantages du Qualified<br />

Bluetooth Mesh : communications cryptées selon<br />

AES128 (Advanced Encryption Standard), clés <strong>de</strong><br />

sécurité cycliques, protection contre les attaques par<br />

rejeu, etc. La plateforme garantit que les données en<br />

transit et stockées sont sécurisées et que les systèmes<br />

sont protégés contre les cybermenaces. »<br />

L’évolution <strong>de</strong>s GTC d’ancienne génération vers<br />

<strong>de</strong>s systèmes GTB <strong>de</strong> bâtiments intelligents<br />

connectés aux réseaux informatiques et au cloud<br />

nécessite pour les gestionnaires d’installations une<br />

attention permanente apportée à la cybersécurité<br />

<strong>de</strong>s systèmes pendant toute la vie <strong>de</strong> l’installation.<br />

Des solutions adaptées à tous les bâtiments et sites<br />

Sébastien Auger donne l’exemple <strong>de</strong> bâtiments<br />

commerciaux : « Nous travaillons actuellement<br />

pour le gestionnaire d’un réseau <strong>de</strong> points <strong>de</strong> vente<br />

avec <strong>de</strong>s surfaces moyennes <strong>de</strong> 1 000 m². Il souhaitait<br />

piloter et réguler ses systèmes <strong>de</strong> chauffage/<br />

climatisation et d’éclairage tout en visualisant ses<br />

données <strong>de</strong> consommation à distance et en temps<br />

réel. La force <strong>de</strong> Smartkiz, offre GTB sans fil conçue<br />

pour le petit et moyen tertiaire qui attend <strong>de</strong>s solutions<br />

légères, sans travaux et accessibles, est son<br />

adaptabilité, sa capacité à s’installer sur la configuration<br />

existante pour la faire évoluer. Rapi<strong>de</strong>ment<br />

et simplement, tous ses équipements ont été<br />

connectés sans tirage <strong>de</strong> câbles et à coût trois fois<br />

moindre qu’avec une GTB classique. Désormais,<br />

<strong>de</strong>puis l’interface Smartkiz, il va pouvoir programmer,<br />

pour l’ensemble <strong>de</strong> ses sites, <strong>de</strong>s scénarios<br />

d’optimisation énergétique par déclenchement<br />

automatique à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> capteurs (température,<br />

humidité, luminosité…) ou selon une temporalité<br />

définie (jour, semaine, mois…). Et comme la solution<br />

est évolutive, il pourra facilement remplacer<br />

ou ajouter <strong>de</strong> nouveaux produits selon ses projets<br />

<strong>de</strong> rénovation futurs. Cette nouvelle installation<br />

<strong>de</strong>vrait lui faire économiser environ 30 % sur sa<br />

facture énergétique. »<br />

Le lycée Pierre Brossolette <strong>de</strong> Villeurbanne (69)<br />

a été reconstruit récemment ; il peut accueillir<br />

1 200 élèves sur une surface <strong>de</strong> 14 500 m 2 et dispose<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières innovations technologiques.<br />

Le cahier <strong>de</strong>s charges comprenait la mise en place<br />

d’une solution <strong>de</strong> contrôle ouverte et modulable.<br />

La solution full BACnet/IP ECLYPSE <strong>de</strong> niveau<br />

B-BC <strong>de</strong> Distech Controls a été retenue, <strong>de</strong>s<br />

locaux techniques aux équipements terminaux.<br />

Une autre exigence était <strong>de</strong> pouvoir gérer facilement<br />

le niveau <strong>de</strong> CO 2<br />

dans chaque salle grâce à<br />

la solution Allure UNITOUCH.<br />

Les solutions installées dans le bâtiment :<br />

• 45 contrôleurs connectés ECLYPSE pour unités<br />

terminales – ECY-PTU-107<br />

• 8 contrôleurs modulaires connectés ECLYPSE<br />

– ECY-S1000<br />

• 80 interfaces occupants tactiles – Allure UNI-<br />

TOUCH<br />

• Interface web <strong>de</strong> conception et visualisation<br />

graphique<br />

• Logiciel <strong>de</strong> supervision EC-Net 4<br />

Aujourd’hui, tous les bâtiments tertiaires petits<br />

ou grands peuvent être équipés <strong>de</strong> solutions GTB<br />

performantes, faciles à installer et qui permettront<br />

<strong>de</strong> maximiser leur efficacité énergétique,<br />

d’optimiser le confort et la productivité, mais<br />

aussi d’accroître leur valeur.<br />

Jean-Paul Beau<strong>de</strong>t<br />

© Distech Controls


L’ÉVÉNEMENT DE RÉFÉRENCE<br />

sur la convergence <strong>de</strong>s technologies<br />

IoT, IA, XR et Robotique pour concrétiser<br />

la transformation digitale<br />

<strong>de</strong>s entreprises.<br />

18/19.09.<strong>2024</strong><br />

CITÉ INTERNATIONALE DE LYON<br />

PLUS D’INFORMATIONS SUR<br />

SIDO-LYON.COM<br />

L’événement B2B <strong>de</strong> la<br />

cybersécurité à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s<br />

PME, ETi et Grands Groupes<br />

En paralèlle <strong>de</strong> SIDO<br />

#SIDO<strong>2024</strong><br />

SUIVEZ-NOUS<br />

SUR LES RÉSEAUX<br />

UN ÉVÉNEMENT


. . . . . . . .<br />

© Citel<br />

© DR<br />

40 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr<br />

LES DOSSIERS DU MOIS<br />

Sécurité électrique<br />

L’électrification <strong>de</strong>s usages<br />

nécessite <strong>de</strong>s solutions <strong>de</strong><br />

protection foudre adaptées<br />

Les nouveaux usages et les nouvelles technologies <strong>de</strong> l’électricité<br />

nécessitent <strong>de</strong>s solutions <strong>de</strong> protection adaptées. Qu’il s’agisse <strong>de</strong> l’éclairage<br />

led extérieur, <strong>de</strong>s installations photovoltaïques ou <strong>de</strong>s infrastructures <strong>de</strong><br />

recharge <strong>de</strong> véhicules électriques, ces installations sont situées en extérieur,<br />

ce qui les rend particulièrement vulnérables aux surtensions. Elles sont<br />

composées d’équipements électroniques extrêmement sensibles, reliés entre<br />

eux par d’importantes longueurs <strong>de</strong> câbles. Pour améliorer la robustesse et la<br />

longévité <strong>de</strong> ces équipements, garantir la continuité <strong>de</strong> service et pérenniser<br />

les investissements, il est nécessaire d’associer à ces technologies une<br />

protection foudre adaptée et <strong>de</strong> disposer d’informations fiables sur l’état <strong>de</strong><br />

fonctionnement <strong>de</strong>s parafoudres, afin <strong>de</strong> les remplacer si besoin.<br />

Aurore Alric, chef <strong>de</strong><br />

produit Citel.<br />

Christian Macanda.<br />

<strong>de</strong>s usages et la nécessité<br />

d’améliorer la performance<br />

L’électrification<br />

énergétique <strong>de</strong>s équipements sont<br />

aujourd’hui <strong>de</strong>ux enjeux clés du marché <strong>de</strong>s équipements<br />

électriques et électroniques. Concernant<br />

l’électrification, <strong>de</strong>ux marchés connaissent<br />

aujourd’hui une croissance importante. Le<br />

premier concerne le développement <strong>de</strong>s installations<br />

<strong>de</strong> production d’électricité photovoltaïque<br />

et le second le déploiement <strong>de</strong>s bornes<br />

<strong>de</strong> recharge pour véhicules électriques (IRVE).<br />

Les pouvoirs publics poussent le développement<br />

<strong>de</strong> ces installations, avec notamment la loi du<br />

10 mars 2023, relative à l’accélération <strong>de</strong> la production<br />

d’énergies renouvelables d’une part, qui<br />

prévoit le déploiement massif d’ombrières et <strong>de</strong><br />

toitures photovoltaïques. D’autre part, le nouvel<br />

objectif <strong>de</strong> 400 000 bornes en voirie fixé par le<br />

gouvernement et le développement en parallèle<br />

<strong>de</strong>s solutions <strong>de</strong> recharge collectives et domestiques<br />

créent un véritable boom <strong>de</strong> l’installation<br />

d’IRVE. Enfin, la transition <strong>de</strong>s installations<br />

d’éclairage public vers la led est une troisième<br />

composante.<br />

Des installations particulièrement sensibles<br />

Un impact <strong>de</strong> foudre à proximité <strong>de</strong> ces installations,<br />

très sensibles aux surtensions transitoires,<br />

peut occasionner la <strong>de</strong>struction ou la défaillance<br />

<strong>de</strong>s équipements, provoquant <strong>de</strong>s pertes d’alimentation,<br />

qu’il s’agisse <strong>de</strong>s installations leds<br />

extérieures qui cessent <strong>de</strong> fonctionner ou <strong>de</strong>s<br />

panneaux photovoltaïques qui cessent <strong>de</strong> produire<br />

<strong>de</strong> l’électricité. Selon Aurore Alric, chef<br />

<strong>de</strong> produit chez Citel, « la mise en place <strong>de</strong> parafoudres<br />

permet <strong>de</strong> garantir la continuité <strong>de</strong> service<br />

<strong>de</strong>s équipements et d’éviter <strong>de</strong>s dommages sur <strong>de</strong>s<br />

équipements qui coûtent cher. Le prix du parafoudre<br />

en comparaison au coût potentiel en cas <strong>de</strong><br />

défaillances ou <strong>de</strong>s <strong>de</strong>structions <strong>de</strong> matériel rend<br />

ces solutions incontournables ».<br />

Lorsqu’une nouvelle technologie basée sur <strong>de</strong>s<br />

composants électroniques apparaît et qu’elle est<br />

installée en extérieur et reliée au réseau, cela<br />

génère la plupart du temps <strong>de</strong>s défaillances après<br />

coup, comme l’explique Christian Macanda <strong>de</strong><br />

l’Association Protection Foudre : « Pour ces trois<br />

applications, le problème a été pris en compte après<br />

<strong>de</strong>s séries d’inci<strong>de</strong>nts, et les organismes <strong>de</strong> normalisation<br />

ont édité <strong>de</strong>s normes et <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s pour<br />

protéger les installations. »<br />

La normalisation pour sécuriser<br />

les installations<br />

Dans le détail, le photovoltaïque a fait son apparition<br />

en premier, il y a une quinzaine d’années et<br />

<strong>de</strong>s défaillances ont été i<strong>de</strong>ntifiées dès son essor.<br />

La normalisation a donc rapi<strong>de</strong>ment suivi, avec


la norme UTE C 15-712. Régis Reeb, responsable<br />

technique et marketing chez DEHN, nous<br />

détaille les principaux gui<strong>de</strong>s pour y voir clair :<br />

« Pour les installations raccordées au réseau public,<br />

le gui<strong>de</strong> UTE C 15-712-1 prévoit les protections<br />

côté AC. Le gui<strong>de</strong> UTE C 15-712-2 prévoit les protections<br />

à appliquer en cas <strong>de</strong> stockage stationnaire<br />

par batteries. Le gui<strong>de</strong> UTE C 15-712-3 prévoit les<br />

dispositions pour une installation photovoltaïque<br />

raccordée au réseau et pourvue <strong>de</strong> batteries <strong>de</strong><br />

stockage. »<br />

L’éclairage led extérieur s’est développé il y a<br />

une dizaine d’années. La led est vantée pour ses<br />

bénéfices, notamment sa faible consommation<br />

et sa durée <strong>de</strong> vie. Mais lorsque <strong>de</strong>s leds ont été<br />

déployées massivement dans les réseaux d’éclairage<br />

urbain, cela a occasionné un certain nombre<br />

<strong>de</strong> défaillances, liées aux surtensions, comme<br />

l’explique Christian Macanda : « Près <strong>de</strong> 10 % <strong>de</strong>s<br />

parcs installés à l’époque avaient subi <strong>de</strong>s défaillances,<br />

ce qui a choqué les usagers, qui avaient<br />

réalisé <strong>de</strong>s investissements importants dans une<br />

technologie vantée pour sa longévité. » La norme<br />

NF C 17-200, publiée en 2007 et mise à jour en<br />

2016, a permis d’éviter les risques <strong>de</strong> surtensions<br />

sur ces installations extérieures raccordées au<br />

réseau, avec l’obligation <strong>de</strong> réaliser une analyse<br />

<strong>de</strong> risque.<br />

Pour les IRVE, le constat est plus nuancé, comme<br />

le détaille Christian Macanda : « Il y a eu quelques<br />

défaillances, mais les protections ont été mises en<br />

place rapi<strong>de</strong>ment, du fait <strong>de</strong> la maturité du marché<br />

sur les sujets foudre, et <strong>de</strong>s normes ont été<br />

imposées dès le départ pour les installations <strong>de</strong><br />

recharge <strong>de</strong> véhicules électriques. » Si l’installation<br />

est raccordée à un bâtiment, c’est la norme<br />

NF C 15-100 qui s’applique. Si elle est raccordée<br />

au réseau et positionnée en voirie, il faut se référer<br />

à la norme NF C 17-200. « Ce qui change, entre<br />

la NF C 15-100 et la NF C 17-200, est l’obligation<br />

ou non d’installer un parafoudre, en fonction <strong>de</strong> la<br />

LES DOSSIERS DU MOIS<br />

Sécurité électrique<br />

longueur <strong>de</strong> déploiement, <strong>de</strong> la zone <strong>de</strong> foudroiement<br />

et <strong>de</strong> la sensibilité <strong>de</strong>s équipements. », précise<br />

Régis Reeb, <strong>de</strong> Dehn France.<br />

Des réponses différentes selon les installations<br />

Les dommages les plus spectaculaires se sont<br />

produits sur les installations d’éclairage led,<br />

comme le précise Christian Macanda : « Avant,<br />

les installations d’éclairage extérieur étaient équipées<br />

<strong>de</strong> lampes à décharge. Ces sources étaient<br />

très robustes et il fallait <strong>de</strong>s tensions dépassant<br />

les 4 à 6 kV impulsionnels pour les endommager.<br />

Aujourd’hui, les leds sont <strong>de</strong>s semi-conducteurs<br />

très sensibles et leurs alimentations électroniques<br />

sont tout aussi sensibles. Ces systèmes peuvent<br />

être détruits avec <strong>de</strong>s surtensions d’amplitu<strong>de</strong><br />

nettement plus réduite, autour <strong>de</strong> 1,5 kV impulsionnel.<br />

»<br />

En effet, la technologie led est beaucoup plus sensible<br />

aux surtensions et à la foudre que l’étaient<br />

les anciennes technologies. « Le coût <strong>de</strong> l’énergie a<br />

fortement incité les exploitants <strong>de</strong>s infrastructures<br />

urbaines et routières à adopter cette technologie<br />

La norme NF C 15-100 évolue<br />

Régis Reeb, responsable technique et marketing chez DEHN<br />

La nouvelle version <strong>de</strong> la norme<br />

NF C 15-100 actuellement en<br />

phase finale <strong>de</strong> validation – et qui<br />

serait publiée dans les prochains<br />

mois – imposera à tous les<br />

bâtiments tertiaires, industriels,<br />

patrimoniaux, ERP, ou aux<br />

systèmes d’alarmes, d’incendie<br />

ou <strong>de</strong> vidéosurveillance <strong>de</strong><br />

mettre en œuvre un parafoudre<br />

si une évaluation du risque n’a<br />

pas été réalisée. Elle conservera<br />

les règles <strong>de</strong> l’ancienne version<br />

pour les logements, mais durcira<br />

les règles pour les applications<br />

professionnelles, quelle qu’en soit<br />

la dimension.<br />

Zoom sur les IRVE<br />

Si les IRVE sont accessibles<br />

au public, l’installation d’un<br />

parafoudre <strong>de</strong> Type 2 sera<br />

obligatoire. En présence d’un<br />

paratonnerre, un parafoudre <strong>de</strong><br />

Type 1 doit également être mis<br />

en œuvre.<br />

La norme prévoit aussi la<br />

protection <strong>de</strong>s liaisons <strong>de</strong><br />

communication cuivre. Si une<br />

installation IRVE est connectée<br />

avec un câble RJ45, la liaison<br />

Ethernet <strong>de</strong>vra également être<br />

protégée.<br />

...<br />

Boîte <strong>de</strong> jonction<br />

photovoltaïque équipée<br />

<strong>de</strong> parafoudres.<br />

© Phoenix Contact<br />

j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr 41<br />

. . . . . . . . .


. . . . . . . .<br />

Parafoudre Type 1+2<br />

<strong>de</strong> 12,5 kA pour borne<br />

<strong>de</strong> recharge.<br />

...<br />

Ce parafoudre <strong>de</strong> Type 2 a été<br />

spécialement développé pour une utilisation<br />

dans les systèmes photovoltaïques DC<br />

et protège l’onduleur <strong>de</strong>s surtensions<br />

provenant <strong>de</strong>s couplages inductifs.<br />

42 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr<br />

LES DOSSIERS DU MOIS<br />

Sécurité électrique<br />

plus efficiente mais aussi beaucoup plus fragile »,<br />

précise Olivier Pellissier, Product Manager System<br />

Protection Technologies & Power Supplies<br />

chez Phoenix Contact.<br />

Deux possibilités existent pour protéger ces<br />

installations <strong>de</strong>s surtensions, comme l’explique<br />

Aurore Alric : « Les installateurs peuvent installer<br />

une protection soit dans la lanterne, soit dans la<br />

trappe <strong>de</strong> raccor<strong>de</strong>ment du candélabre située à la<br />

base du mât. »<br />

Pour les installations d’éclairage architectural,<br />

par exemple une cathédrale, <strong>de</strong>s milliers <strong>de</strong><br />

points lumineux sont implantés, avec interdiction<br />

<strong>de</strong> percer les édifices, ce qui provoque un<br />

risque important contre lequel les parafoudres<br />

permettent <strong>de</strong> se prémunir, comme l’explique<br />

Régis Reeb : « Dans ces installations, tous les<br />

câbles basse-tension croisent les conducteurs <strong>de</strong><br />

paratonnerres, ce qui peut provoquer un amorçage<br />

et peut détruire les luminaires. »<br />

© Dehn<br />

© Phoenix Contact<br />

© Dehn<br />

Parafoudre combiné <strong>de</strong> type 1+ 2<br />

pour une utilisation dans les systèmes<br />

d’alimentation photovoltaïque<br />

jusqu’à 1500 V DC (avec contact <strong>de</strong><br />

télésignalisation).<br />

Les installations photovoltaïques sont souvent<br />

exposées au risque foudre. « Le moindre dégât ou<br />

panne a un impact direct sur le retour sur investissement<br />

<strong>de</strong> ce type d’installation <strong>de</strong> production<br />

électrique », commente Olivier Pellissier.<br />

Pour les applications photovoltaïques, les panneaux<br />

sont reliés à l’onduleur, qui est le cœur<br />

stratégique <strong>de</strong>s installations mais aussi leur point<br />

faible : « Le circuit d’entrée <strong>de</strong> l’onduleur est constitué<br />

<strong>de</strong> redresseurs, qui sont <strong>de</strong>s semi-conducteurs<br />

sensibles. Le gui<strong>de</strong> UTE C 15-712 prévoit l’installation<br />

<strong>de</strong> parafoudres au niveau <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux entrées<br />

<strong>de</strong> l’onduleur, côté AC et côté DC », explique<br />

Christian Macanda.<br />

Il convient donc <strong>de</strong> protéger l’onduleur côté<br />

AC et côté DC avec <strong>de</strong>s parafoudres <strong>de</strong> Type 2,<br />

comme l’explique Aurore Alric : « Si le panneau<br />

photovoltaïque est situé à plus <strong>de</strong> 10 mètres <strong>de</strong> l’onduleur,<br />

on ajoute un parafoudre supplémentaire <strong>de</strong><br />

Type 2 dans les boîtes <strong>de</strong> jonction <strong>de</strong>s panneaux<br />

photovoltaïques. Si le TGBT, équipé <strong>de</strong> parafoudre,<br />

est éloigné <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 10 mètres <strong>de</strong> l’onduleur, il<br />

est important d’installer un parafoudre supplémentaire<br />

au niveau <strong>de</strong> l’entrée AC <strong>de</strong> l’onduleur. »<br />

Il est également intéressant <strong>de</strong> protéger la partie<br />

<strong>de</strong> l’onduleur en charge du monitoring, avec une<br />

solution adaptée aux courants faibles.<br />

Sur les sites industriels ou dans la gran<strong>de</strong> distribution,<br />

si un paratonnerre est présent, il convient<br />

<strong>de</strong> refaire une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> risque foudre si <strong>de</strong>s panneaux<br />

photovoltaïques sont installés. « Souvent,<br />

les faiseurs installent les panneaux photovoltaïques<br />

en réalisant une simple dépose et repose<br />

<strong>de</strong>s paratonnerres. Dans ce cas, il y a un fort risque<br />

que le courant <strong>de</strong> foudre se disperse dans l’installation<br />

et détruise les panneaux photovoltaïques et<br />

Pour protéger l’onduleur côté AC, ce parafoudre<br />

modulaire Type 2+3 est idéal et simple à poser<br />

avec sa borne à connexion rapi<strong>de</strong> (230400 V AC).<br />

© Dehn


les onduleurs », précise Régis Reeb. Il est essentiel<br />

<strong>de</strong> redimensionner l’installation et d’ajouter <strong>de</strong>s<br />

parafoudres adaptés, mais aussi <strong>de</strong> redimensionner<br />

et <strong>de</strong> faire évoluer l’emplacement <strong>de</strong>s paratonnerres.<br />

Pour protéger l’entrée DC <strong>de</strong> l’onduleur et les<br />

panneaux photovoltaïques, on utilise <strong>de</strong>s parafoudres<br />

spécifiques DC, conçus pour fonctionner<br />

sur les tensions continues. Les caractéristiques<br />

<strong>de</strong> ces parafoudres sont prévues par la norme<br />

NF EN 61643-31.<br />

Pour les infrastructures <strong>de</strong> recharge <strong>de</strong> véhicules<br />

électriques aussi, la continuité <strong>de</strong> service est<br />

impérative pour garantir la disponibilité maximale<br />

<strong>de</strong>s bornes, qui peuvent être isolées ou extérieures<br />

et donc exposées au risque foudre.<br />

Pour les IRVE, la borne est constituée d’équipements<br />

<strong>de</strong> connectique robustes mais elles<br />

intègrent également <strong>de</strong> l’électronique sensible au<br />

niveau <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> comptage. Le problème<br />

est encore plus important lorsqu’un véhicule<br />

électrique est connecté lors <strong>de</strong> la recharge.<br />

Différents cas <strong>de</strong> figure existent selon la typologie<br />

LES DOSSIERS DU MOIS<br />

Sécurité électrique<br />

<strong>de</strong> l’installation, comme le précise Régis Reeb :<br />

« Pour les IRVE accessibles au public, la nouvelle<br />

version <strong>de</strong> la NF C 15-100 imposera un parafoudre<br />

<strong>de</strong> Type 2 dans l’installation. Pour les IRVE<br />

en voirie, la NF C 17-200 impose l’installation<br />

d’un parafoudre <strong>de</strong> Type 2 dans le coffret <strong>de</strong> rue.<br />

D’autres exigences entrent en ligne <strong>de</strong> compte selon<br />

la tenue au choc, la longueur cumulée <strong>de</strong> câblage et<br />

la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> foudroiement du lieu d’implantation.<br />

Si la longueur cumulée est supérieure à la valeur<br />

définie, un parafoudre <strong>de</strong> Type 2 doit être installé<br />

dans la borne. »<br />

Des solutions pour monitorer l’état <strong>de</strong><br />

fonctionnement <strong>de</strong>s parafoudres<br />

Un parafoudre traite <strong>de</strong>s phénomènes transitoires<br />

plus ou moins violents, mais son fonctionnement<br />

est répétitif et sa durée <strong>de</strong> vie longue, à<br />

l’inverse d’un fusible. La norme NF EN 61 643-<br />

11 prévoit la fin <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s parafoudres<br />

basse tension. Une information en<br />

temps réel n’est pas nécessaire pour ces systèmes.<br />

« Si le déconnecteur interne du parafoudre est<br />

...<br />

j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr 43<br />

. . . . . . . . .


. . . . . . . .<br />

© Citel<br />

Parafoudre IRVE compact<br />

DAC15CS-31-275.<br />

...<br />

44 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr<br />

© Citel<br />

LES DOSSIERS DU MOIS<br />

Parafoudre IRVE avec fusible<br />

intégré DACF15S-31-275.<br />

Sécurité électrique<br />

activé, le parafoudre se déconnecte du réseau et<br />

un indicateur <strong>de</strong> défaut est actionné. Dans ce cas,<br />

le réseau n’est plus protégé et il faudra remplacer<br />

le parafoudre. La plupart <strong>de</strong>s parafoudres sont<br />

équipés <strong>de</strong> systèmes <strong>de</strong> télésignalisation du défaut<br />

qui permet <strong>de</strong> reporter l’information en faça<strong>de</strong><br />

du tableau ou dans la GTC », explique Christian<br />

Macanda.<br />

L’ensemble <strong>de</strong>s parafoudres BT DEHN <strong>de</strong> Type 1<br />

et <strong>de</strong> Type 2 sont pourvus d’un voyant <strong>de</strong> signalisation<br />

en faça<strong>de</strong> du parafoudre. « En option, nous<br />

proposons une liaison en contact sec, qui permet<br />

<strong>de</strong> faire remonter les informations <strong>de</strong> fonctionnement<br />

sur une GTC ou une GTB. Nous proposons<br />

une passerelle pour faire remonter les informations<br />

sur l’état <strong>de</strong>s parafoudres en Modbus », précise<br />

Régis Reeb. Aurore Alric précise également que<br />

tous les produits Citel sont disponibles avec ou<br />

sans télésignalisation.<br />

Il y a aujourd’hui <strong>de</strong>s solutions avancées, pour<br />

effectuer une maintenance préventive. Un compteur<br />

<strong>de</strong> surtensions compte le nombre d’agressions,<br />

ce qui permet <strong>de</strong> savoir, selon les données<br />

fournies par le fabricant, la durée <strong>de</strong> vie restante.<br />

Chaque fabricant dispose d’une solution, soit<br />

intégrée au parafoudre, soit à l’extérieur. C’est<br />

notamment le cas du nouveau parafoudre DAC<br />

N1-25CVGS <strong>de</strong> Citel, comme l’explique Aurore<br />

Alric : « Ce produit intègre un compteur <strong>de</strong> surtensions<br />

et la télésignalisation, ce qui permet d’optimiser<br />

la maintenance. »<br />

DEHN a fait évoluer ses solutions en liaisons <strong>de</strong><br />

communication, comme nous l’explique Régis<br />

Reeb : « Les parafoudres pour connexion Ethernet<br />

sont pourvus <strong>de</strong> voyants et d’un système <strong>de</strong> surveillance.<br />

Un laser traverse les trous <strong>de</strong>s parafoudres.<br />

Lorsque le parafoudre est hors service, le trou est<br />

obstrué, ce qui coupe le faisceau du laser et fait<br />

remonter l’information <strong>de</strong> la fin <strong>de</strong> vie du parafoudre.<br />

» Le fabricant a également fait évoluer le<br />

système <strong>de</strong> câblage <strong>de</strong> certains <strong>de</strong> ses parafoudres<br />

basse tension en remplaçant les bornes à vis par<br />

<strong>de</strong>s bornes à connexion rapi<strong>de</strong>, <strong>de</strong> façon à simplifier<br />

le câblage et faire gagner du temps aux<br />

installateurs.<br />

Des solutions <strong>de</strong> protection adaptées<br />

Les exigences en termes <strong>de</strong> durée <strong>de</strong> vie et <strong>de</strong><br />

tenue aux chocs <strong>de</strong> foudre sont <strong>de</strong> plus en plus<br />

élevées. De nouvelles technologies <strong>de</strong> parafoudres<br />

ont récemment vu le jour.<br />

Pour les IRVE, Citel propose <strong>de</strong>s produits très<br />

compacts, que nous présente Aurore Alric : « Le<br />

DAC15C et le DACF15 sont prévus pour une installation<br />

dans la borne. Cette <strong>de</strong>rnière solution<br />

est la plus plébiscitée : il s’agit d’un parafoudre<br />

qui, en plus du déconnecteur thermique habituel,<br />

intègre un fusible contre les défauts <strong>de</strong> court-circuit,<br />

ce qui évite <strong>de</strong> le rajouter à l’extérieur en<br />

association avec le parafoudre comme exigé par<br />

la norme. Pour les bornes murales ou “Wallbox”,<br />

nous proposons un parafoudre sur circuit<br />

imprimé. »<br />

L’activité e-mobility <strong>de</strong> Phoenix Contact comprend<br />

également une gamme <strong>de</strong> parafoudres<br />

dédiée. « Sous l’appellation CHARX-PROTECT,<br />

on retrouvera <strong>de</strong>s parafoudres Type 2 et Type 1+2<br />

pour répondre aux nouvelles exigences et obligations<br />

<strong>de</strong> la norme NFC 15-100-1 », explique<br />

Olivier Pellissier.<br />

Pour les installations photovoltaïques, Phoenix<br />

Contact propose une large gamme <strong>de</strong> parafoudres<br />

<strong>de</strong> Type 2 et 1+2 pour <strong>de</strong>s tensions<br />

jusqu’à 1 500 VDC. « On trouvera <strong>de</strong>s parafoudres<br />

modulaires, compacts, débrochables et testables,<br />

ainsi qu’une large gamme <strong>de</strong> coffrets précâblés<br />

© Phoenix Contact<br />

Parafoudre Type 1+2 – 1500VDC prévu pour les<br />

applications photovoltaïques.


© Citel<br />

Parafoudre photovoltaïque<br />

DDPVN40CS-21Y-1200.<br />

adaptée à tout type <strong>de</strong> configuration », précise<br />

Olivier Pellissier.<br />

Citel a lancé en septembre la gamme <strong>de</strong> produits<br />

DPVN, dédiée aux applications photovoltaïques,<br />

qui intègre la nouvelle technologie CTC, brevetée<br />

par Citel. « Ces produits sont plus compacts,<br />

monoblocs et pourvus d’un système <strong>de</strong> déconnexion<br />

innovant plus rapi<strong>de</strong> et plus sûr, qui se<br />

déclenche en cas d’échauffement interne. Lors <strong>de</strong><br />

la déconnexion <strong>de</strong> sécurité, une barrière isolante<br />

sécurise les composants et les isole totalement<br />

du réseau. Les produits <strong>de</strong> la gamme DPVN ne<br />

sont pas débrochables, ce qui permet <strong>de</strong> réduire<br />

la main-d’œuvre. Ces parafoudres prennent en<br />

charge <strong>de</strong>s tensions <strong>de</strong> 600 V jusqu’à 1 500 V en<br />

courant continu, pour anticiper les évolutions <strong>de</strong><br />

puissance <strong>de</strong>s onduleurs », détaille Aurore Alric.<br />

Les installations photovoltaïques couplées aux<br />

IRVE connaissent également un véritable boom.<br />

« Nous sommes en contact avec les formateurs<br />

pour proposer les protections les plus adaptées à<br />

ces installations », explique Aurore Alric.Pour les<br />

installations d’éclairage led extérieures, Citel propose<br />

<strong>de</strong>ux parafoudres très compacts, l’un à installer<br />

dans la lanterne et l’autre dans la trappe <strong>de</strong><br />

raccor<strong>de</strong>ment. « Nous recevons également <strong>de</strong> plus<br />

en plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s pour <strong>de</strong>s parafoudres dédiés<br />

aux éclairages haute puissance et nous avons développé<br />

<strong>de</strong>s parafoudres adaptés à ces drivers », précise<br />

Aurore Alric.<br />

Phoenix Contact développe également <strong>de</strong> nombreuses<br />

solutions dédiées à la gestion <strong>de</strong>s éclairages,<br />

notamment dans le domaine <strong>de</strong>s tunnels<br />

routiers : « Les éclairages sont <strong>de</strong>venus intelligents<br />

et pilotés et le sujet <strong>de</strong> la protection contre la foudre<br />

et <strong>de</strong>s surtensions est là aussi très important eu<br />

égard aux technologies utilisées, mais surtout aux<br />

enjeux <strong>de</strong> continuité <strong>de</strong> service et d’exploitation.<br />

LES DOSSIERS DU MOIS<br />

Sécurité électrique<br />

© Phoenix Contact<br />

Des parafoudres modulaires sont <strong>de</strong>stinés aux<br />

armoires <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> et <strong>de</strong>s parafoudres spécifiques<br />

ont été développés pour être directement<br />

intégrés aux luminaires avec <strong>de</strong>s contraintes d’isolation<br />

classe 2 », explique Olivier Pellissier.<br />

La prise en compte du risque foudre pour ces<br />

trois catégories d’installations est aujourd’hui<br />

chose faite et les différents fabricants proposent<br />

une multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> solutions adaptées aux caractéristiques<br />

<strong>de</strong> chaque application et aux différents<br />

éléments à protéger. Le bouquet normatif existant<br />

et l’annonce à venir <strong>de</strong> la nouvelle version<br />

<strong>de</strong> la NF C 15-100, très attendue par l’ensemble<br />

<strong>de</strong> la filière, permettent <strong>de</strong> garantir la sécurité<br />

électrique <strong>de</strong>s installations et <strong>de</strong> renforcer la<br />

confiance <strong>de</strong>s déci<strong>de</strong>urs dans ces technologies<br />

sensibles, mais essentielles à la transition énergétique.<br />

<br />

Alexandre Arène<br />

Parafoudre Type<br />

1+2 <strong>de</strong> 12,5 kA dans<br />

l’armoire <strong>de</strong> rue et<br />

parafoudre Type 2<br />

dans les luminaires<br />

classe 2.<br />

Parafoudre Type 2<br />

dans les luminaires<br />

classe 1 ou classe 2.<br />

© Phoenix Contact<br />

j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr 45<br />

. . . . . . . . .


SOLUTIONS<br />

Éclairage<br />

Disano lance le downlight à led Creta en version<br />

backlight<br />

Creta est le nouveau downlight à led en version backlight : une toute nouvelle<br />

forme <strong>de</strong> lumière. Il génère une gran<strong>de</strong> intensité lumineuse <strong>de</strong> 2489 lm,<br />

pour une puissance <strong>de</strong> 30 W et une distribution extensive, tout en gardant<br />

la consommation très basse. Il est le produit idéal en éclairage général et<br />

fonctionnel, notamment pour les bureaux, les locaux d’enseignement, les<br />

hôtels, ou les boutiques. Ce luminaire noir <strong>de</strong> style discret, avec optique à<br />

lentille, est parfait pour les lieux exigeants, avec une répartition contrôlée<br />

<strong>de</strong> la lumière et un confort visuel maximal grâce à un faible éblouissement<br />

(UGR


SOLUTIONS<br />

Contrôle d’accès<br />

Une porte analogique mise à l’ère<br />

du numérique<br />

L’entreprise berlinoise Bird Home Automation GmbH, qui développe,<br />

produit et commercialise <strong>de</strong>s interphones vidéo IP dans le mon<strong>de</strong> entier<br />

sous la marque DoorBird, vient <strong>de</strong> créer un produit inédit : la nouvelle<br />

comman<strong>de</strong> <strong>de</strong> porte intelligente D410, qui permet un accès numérique<br />

aux sonnettes <strong>de</strong> portes et systèmes <strong>de</strong> fermeture analogiques existants.<br />

L’installation est simple et rapi<strong>de</strong> : DoorBird D410 peut être placée <strong>de</strong><br />

manière invisible <strong>de</strong>rrière le panneau <strong>de</strong>s sonnettes <strong>de</strong> porte existant,<br />

sans modifier la structure du bâtiment. L’appareil dispose d’un module <strong>de</strong><br />

téléphonie mobile ; il suffit donc d’un raccor<strong>de</strong>ment basse tension (15 V<br />

CC) sur le lieu d'installation. Il est également possible d’utiliser l'appareil<br />

directement via le réseau LAN/PoE. Il ne reste plus qu’à connecter le<br />

contrôleur <strong>de</strong> porte à la gâche électrique existante.<br />

www.doorbird.com <br />

© DoorBird<br />

© Lancey<br />

Autoconsommation<br />

Une pompe à chaleur autonome en énergie<br />

Lancey Energy Storage, reconnue pour son innovation dans le domaine du stockage d’énergie,<br />

a dévoilé au CES <strong>de</strong> Las Vegas PACABAT, la première pompe à chaleur air-eau autonome<br />

en énergie. Ce projet, soutenu par Bpifrance et en collaboration avec l’École<br />

<strong>de</strong>s Mines <strong>de</strong> Paris, s’inscrit dans la continuité <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> Lancey pour<br />

promouvoir l’autoconsommation et améliorer le confort thermique <strong>de</strong>s<br />

utilisateurs. PACABAT, intégrant <strong>de</strong>s batteries <strong>de</strong> stockage d’électricité<br />

et un double compresseur AC/DC, est conçue pour fonctionner <strong>de</strong><br />

manière autonome, valorisant pleinement les énergies renouvelables,<br />

conformément à la RE2020. Ce système innovant, capable <strong>de</strong> se<br />

connecter à <strong>de</strong>s panneaux solaires, offre <strong>de</strong>ux mo<strong>de</strong>s d’alimentation : le<br />

réseau AC pendant les heures creuses, et la production photovoltaïque en<br />

DC, permettant le stockage du surplus d’énergie.<br />

www.lancey.fr <br />

Câblage<br />

Un système <strong>de</strong> câbles plats pour<br />

une installation électrique structurée<br />

et rapi<strong>de</strong><br />

Avec gesis NRG, Wieland Electric propose une solution <strong>de</strong> pointe<br />

pour une installation électrique structurée et rapi<strong>de</strong>. Gesis NRG<br />

satisfait à toutes les exigences <strong>de</strong>s installations fixes et vous permet<br />

<strong>de</strong> poser et <strong>de</strong> modifier facilement <strong>de</strong>s dérivations sans couper<br />

ni dénu<strong>de</strong>r la conduite. La pose est flexible, peu encombrante<br />

en intégrant tous les équipements dans le respect <strong>de</strong>s normes et<br />

prescriptions en vigueur. Le système <strong>de</strong> câbles plats simplifie l’installation et la planification, et garantit non seulement la<br />

simple distribution d’énergie, mais permet également la distribution combinée et décentralisée d’énergie et <strong>de</strong> données<br />

(KNX, SMI, DALI…) dans les bâtiments fonctionnels. Les sorties enfichables offrent une transition flui<strong>de</strong> vers l’univers <strong>de</strong><br />

gesis CLASSIC GST18, livrant ainsi tous les avantages <strong>de</strong> l’installation électrique enfichable.<br />

www.wieland-electric.fr <br />

© Wieland Electric<br />

j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr 47


SOLUTIONS<br />

Ventilation<br />

Un système <strong>de</strong> connexion rapi<strong>de</strong><br />

à installer, facile à entretenir,<br />

sûr et étanche<br />

Associés à une centrale <strong>de</strong> VMC double flux, les réseaux <strong>de</strong> distribution d’air<br />

<strong>de</strong> Zehn<strong>de</strong>r garantissent un environnement <strong>intérieur</strong> sain aux occupants.<br />

Zehn<strong>de</strong>r RapidLock connecte facilement les gaines au caisson <strong>de</strong> distribution<br />

d’air grâce à un nouveau système <strong>de</strong> clipsage intégré, même avec <strong>de</strong>s<br />

courbures <strong>de</strong> réseau importantes. Grâce à sa conception compacte, Zehn<strong>de</strong>r<br />

RapidLock permet une intégration simple dans n’importe quel bâtiment et une<br />

flexibilité accrue grâce à <strong>de</strong> multiples options d’installation. La technologie<br />

du clip associée à <strong>de</strong>s joints talqués assurent la meilleure étanchéité contre<br />

d’éventuelles fuites, même si le clip n’est pas complètement inséré. Pour garantir<br />

une maintenance optimale, le raccord Zehn<strong>de</strong>r RapidLock est aisément<br />

démontable pour l’entretien et le nettoyage. Il est également réutilisable.<br />

www.zehn<strong>de</strong>r.fr <br />

© Zehn<strong>de</strong>r<br />

IRVE<br />

Nouvelle borne <strong>de</strong> recharge 7,4 kW dédiée<br />

aux applications rési<strong>de</strong>ntielles<br />

La nouvelle borne Seren a été <strong>de</strong>ssinée et conçue en France et en Angleterre, en collaboration<br />

avec l’agence IOTA Design basée à Paris, qui a pris en compte les <strong>de</strong>rnières tendances et<br />

attentes <strong>de</strong>s particuliers. Avec sa finition compacte (328 x 239 x 159 mm) et légère (2,3 kg), elle<br />

s’intègre parfaitement dans un cadre rési<strong>de</strong>ntiel. La borne <strong>de</strong> recharge est personnalisable avec<br />

le choix <strong>de</strong> 6 finitions <strong>de</strong> capots. Un signal lumineux led<br />

placé sur la partie supérieure et inférieure <strong>de</strong> l’appareil<br />

apporte une information dynamique sur l’état <strong>de</strong> charge<br />

et <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong> la borne. Alimentée en 230 V<br />

AC monophasé et délivrant une puissance <strong>de</strong> 7,4 kW à<br />

32 A, la borne est adaptée aux installations rési<strong>de</strong>ntielles.<br />

L’application dédiée « Seren EV » permet <strong>de</strong> programmer<br />

les moments <strong>de</strong> recharge, <strong>de</strong> régler la puissance, <strong>de</strong> suivre la<br />

consommation ou <strong>de</strong> personnaliser l’éclairage led.<br />

https://serenenergy.com/fr <br />

IRVE<br />

Une nouvelle gamme <strong>de</strong> systèmes<br />

<strong>de</strong> recharge pour véhicules électriques<br />

WEG a lancé sa nouvelle gamme d’IRVE, les bornes <strong>de</strong> recharge WEMOB<br />

Parking. Ces équipements ont été développés et testés pendant <strong>de</strong><br />

nombreuses années, ayant été mis en œuvre avec succès en Amérique du Sud<br />

et déployés en certains points sélectionnés en Europe. Les chargeurs WEMOB sont<br />

<strong>de</strong>s bornes <strong>de</strong> recharge polyvalentes conçues pour convenir à divers types <strong>de</strong> véhicules<br />

électriques. Deux modèles <strong>de</strong> ces systèmes sont disponibles en Europe : WEMOB<br />

Parking pour la recharge standard, et WEMOB Station pour les espaces publics plus<br />

importants, en mesure <strong>de</strong> recevoir <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> recharge <strong>de</strong> puissance plus élevée.<br />

Adapté à une installation à n’importe quelle tension, WEMOB Parking convient à<br />

une alimentation monophasée/biphasée <strong>de</strong> 100 à 240 V ou triphasée jusqu’à 415 V. Ce<br />

système permet <strong>de</strong> charger simultanément <strong>de</strong>ux véhicules jusqu’à 21 kW chacun, avec un câble <strong>de</strong> 5 mètres.<br />

www.weg.net <br />

48 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr


3 QUESTIONS À<br />

Propos recueillis<br />

par Alexandre Arène<br />

‘‘<br />

90 % <strong>de</strong>s anomalies du réseau<br />

ne sont pas <strong>de</strong>s coupures, mais<br />

<strong>de</strong>s perturbations <strong>de</strong> tension.<br />

’’<br />

Almamy Faty<br />

Business Developer UPS, ABB France<br />

© DR<br />

Depuis 50 ans, ABB conçoit et fabrique <strong>de</strong>s onduleurs, d’abord pour les<br />

applications industrielles, puis pour les télécoms et l’IT. Le fabricant propose<br />

aujourd’hui une large gamme d’onduleurs, allant <strong>de</strong> l’industrie au tertiaire,<br />

pour répondre aux défis <strong>de</strong> fiabilité et <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> l’alimentation<br />

électrique. Almamy Faty revient sur l’offre d’onduleurs d’ABB et présente<br />

la nouveauté du groupe, une gamme <strong>de</strong> régulateurs <strong>de</strong> tension <strong>de</strong>stinée<br />

aux industries <strong>de</strong> process, avec ses services associés.<br />

j3e - Pouvez-vous nous présenter<br />

l’offre UPS d’ABB ?<br />

Almamy Faty – ABB propose une large<br />

gamme d’onduleurs pour l’industrie,<br />

les télécoms et pour <strong>de</strong>s applications<br />

tertiaires critiques, notamment les<br />

datacenters ou les hôpitaux. Les équipements<br />

dédiés aux datacenters ont<br />

démarré dans les années 1990 avec<br />

<strong>de</strong>s puissances <strong>de</strong> 500 kW à 3 MW.<br />

Aujourd’hui, la situation a changé avec<br />

les hyperscalers, bien plus puissants<br />

et qui nécessitent une continuité d’alimentation.<br />

Pour répondre à ces enjeux,<br />

ABB a développé <strong>de</strong>s gammes d’onduleurs<br />

modulaires et flexibles, permettant<br />

<strong>de</strong> faire évoluer les installations en<br />

fonction <strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong>s utilisateurs,<br />

selon le principe du « Pay as you Grow »<br />

(Payez selon votre croissance). L’onduleur<br />

basse tension MegaFlex DPA est<br />

disponible jusqu’à 6 MW. Des châssis<br />

peuvent accueillir différents modules,<br />

qu’il s’agisse <strong>de</strong> l’électronique <strong>de</strong> puissance,<br />

l’interface homme-machine, la<br />

régulation par microcontrôleurs, ou <strong>de</strong><br />

batteries. La technologie DPA (Decentralized<br />

Parallel Architecture) a été<br />

brevetée par ABB et offre une gran<strong>de</strong><br />

résilience, avec <strong>de</strong>s modules <strong>de</strong> puissance<br />

<strong>de</strong> 10 kVA jusqu’à 250 kVA. Le<br />

développement <strong>de</strong> l’intelligence artificielle<br />

impacte fortement les datacenters,<br />

avec <strong>de</strong>s puissances <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong><br />

100 MW. ABB a donc développé la<br />

gamme d’onduleurs moyenne tension<br />

HiPerGuard, avec 20 000 V en entrées<br />

et sorties. Son ren<strong>de</strong>ment affichant une<br />

efficacité <strong>de</strong> 98 % lui permet <strong>de</strong> protéger<br />

<strong>de</strong>s puissances importantes, réduisant<br />

le nombre d’équipements à installer,<br />

pour gagner du temps en installation et<br />

économiser en sections <strong>de</strong> câbles.<br />

j3e - Pouvez-vous nous en dire<br />

davantage sur le nouveau régulateur<br />

<strong>de</strong> tension PCS 100 ?<br />

A. F. – Le PCS 100 est un régulateur<br />

<strong>de</strong> tension qui sécurise l’alimentation<br />

et offre une protection contre les perturbations<br />

électriques. Il est installé<br />

entre le réseau et la charge <strong>de</strong> l’utilisateur.<br />

En cas <strong>de</strong> perturbation, il détecte<br />

et supprime instantanément les variations<br />

<strong>de</strong> tension (moins 40 %, +20 %)<br />

garantissant une qualité <strong>de</strong> l’énergie<br />

optimale <strong>de</strong> 150 à 3 600 kVA. Sur ce<br />

système, il n’y a pas <strong>de</strong> batteries, qui<br />

doivent être remplacées tous les 5 ans,<br />

ce qui réduit l’empreinte carbone.<br />

90 % <strong>de</strong>s anomalies du réseau ne sont<br />

pas <strong>de</strong>s coupures, mais <strong>de</strong>s perturbations<br />

<strong>de</strong> tension. Dans l’industrie<br />

semi-conducteur, les salles blanches,<br />

l’industrie automobile, les chaînes <strong>de</strong><br />

fabrication, ou l’alimentaire, les process<br />

sont impactés par ces perturbations<br />

sur le réseau, ce qui peut avoir<br />

<strong>de</strong> graves conséquences économiques<br />

sur la chaîne <strong>de</strong> production.<br />

j3e - Quels sont les services associés<br />

aux équipements UPS d’ABB ?<br />

V. B. – Aujourd’hui, les utilisateurs<br />

souhaitent être accompagnés <strong>de</strong> l’installation<br />

à la fin <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> leurs équipements.<br />

Comme les systèmes ASI<br />

couvrent <strong>de</strong>s besoins critiques, le<br />

service se doit d’être irréprochable.<br />

La conception modulaire <strong>de</strong> nos<br />

onduleurs permet <strong>de</strong> standardiser les<br />

pièces détachées. Une fois en place, les<br />

modules sont remplaçables à chaud, ce<br />

qui évite <strong>de</strong>s temps d’arrêt coûteux. De<br />

plus, ABB dispose <strong>de</strong> SmartTracker,<br />

un dispositif <strong>de</strong> surveillance à distance<br />

pour les UPS. Lorsque le système<br />

détecte les dysfonctionnements,<br />

il envoie une alerte aux utilisateurs et<br />

à nos experts UPS, ce qui permet <strong>de</strong><br />

réaliser une maintenance prédictive.<br />

Les informations sont disponibles en<br />

local ou sur un cloud et arrivent en<br />

temps réel chez les techniciens ABB.<br />

Les équipes techniques ABB couvrent<br />

l’ensemble du territoire.<br />

50 j3e <strong>908</strong> / <strong>MARS</strong> <strong>2024</strong> - www.filiere-3e.fr

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!