LG-262

JUILLET / AOÛT 2024 - N˚262 

www.gemengen.lu 

GILLES HEMPEL 

Fondation pour l’Accès au Logement | 15 années pour l’inclusion sociale 

par le logement 

NADÈGE TRASSART ET 

MAXIME KIRPACH 

Deloitte Luxembourg 

Optimisation des processus : un 

grand pas vers l’administration 

de demain 

THIERRY FLIES 

Schroeder & Associés 

Rester « open » pour penser 

demain en innovant aujourd’hui 

FRANK WERSANDT 

Syndicat des Eaux du Sud 

Approvisionner le Luxembourg 

en eau potable : l’engagement 

centenaire du SES

Pieux de fondation 

Parois de pieux sécants 

et tangents 

Parois clouées 

Béton projeté (gunite) 

Micropieux 

Parois berlinoises et 

parisiennes 

Tirants d’ancrage 

Palplanches 

Géothermie 

POSEZ 

LES FONDATIONS 

DE VOTRE RÉUSSITE 

Quelle que soit l’envergure de votre projet, GEOFOR, le leader 

incontesté du marché luxembourgeois, est prêt à répondre à vos 

besoins avec des foreuses à la pointe de la technologie. Notre expertise 

et notre expérience nous permettent de vous proposer une solution 

optimale, parfaitement adaptée à votre budget et à vos exigences. 

FORAGE ET BLINDAGE PÉRIPHÉRIQUE 

MEMBER OF 

34, rue de Sanem L-4485 Soleuvre | Tél. : +352 59 55 06 geofor.lu

3 

ÉDITO 

L’été sera chaud 

PAR ADELINE JACOB 

Malgré la météo maussade de cet été, la scène politique internationale 

surchauffe. Déjà annoncée comme une année hors normes 

avant même de commencer en raison d’un alignement des planètes 

qui appelle aux urnes 51% de la population mondiale (dans 

des scrutins libres ou joués d’avance), à mi-parcours, 2024 est plus 

riche en rebondissements politiques qu’anticipé. Si l’on pouvait 

attendre des bouleversements capables de renverser les rapports 

de force au sein des parlements nationaux et, éventuellement, de 

redistribuer les cartes dans le jeu des alliances internationales, 

qui aurait pu prédire que l’été serait aussi chaud ? 

9 juin. Le président français Emmanuel Macron met le feu aux 

poudres en annonçant la dissolution de l’Assemblée suite à la victoire 

du Rassemblement National lors des élections européennes. 

Les 30 juin et 7 juillet, tous les yeux (écarquillés) étaient braqués 

sur ce voisin engagé dans un pari risqué. À l’issue du scrutin, les 

observateurs semblent rassurés, le peuple désabusé. Lui qui n’attendait 

– forcément – rien de ces élections anticipées, a davantage 

voté pour écarter l’extrême droite du pouvoir que pour voir émerger 

un changement politique. Alors, feu de paille ? Difficile à dire 

tant que brûlera la flamme olympique qui a enfin embrasé Paris. 

21 juillet. L’adversaire démocrate de Donald Trump, Joe Biden, 

retire sa candidature à sa propre succession. Nouveau coup de 

tonnerre dans cette course à la présidence qui tient en haleine 

les observateurs du monde entier plus qu’aucun autre scrutin de 

cette année historique. De fait : du choix des Américains dépend 

non seulement la stabilité intérieure mais aussi le maintien de 

la solidarité transatlantique, du soutien à l’Ukraine et l’adoption 

d’une approche des conflits au Moyen-Orient qui s’avèrera certainement 

décisive. 

L’année des grandes élections semble, à mi-parcours, laisser le 

monde dans l’expectative. S’il est clair que l’extrême droite a redistribué 

les cartes sur le Vieux Continent, les nouvelles règles du 

jeu ne se dessineront que dans quelques mois ; alors peut-être y 

verrons-nous plus clair dans ce grand carambolage d’actualités. 

Pour ceux qui tentent de les anticiper, tout est affaire de conception 

du régime politique désirable, une vision de plus en plus 

confuse pour bon nombre de citoyens qui ne savent plus à quel 

saint se vouer. 

13 juillet. Une balle siffle aux oreilles de l’ex-président américain 

et candidat républicain à la Maison-Blanche Donald Trump, nouvelle 

manifestation d’un retour de la violence politique qui secoue 

les États-Unis. Selon une étude du Chicago Project on Security & 

Threats de l’Université de Chicago, pas moins de 10% des Américains 

estiment un recours à la force justifié pour empêcher une 

nouvelle élection de Donald Trump quand 6,9% seraient favorables 

à la violence pour réinstaurer l’ancien président. Particulièrement 

polarisé depuis l’arrivée au pouvoir de l’homme d’affaires 

en 2017, le débat américain se voit alors confronté, avec cette 

tentative d’assassinat, à une menace d’instrumentalisation. Mais 

une autre bombe, qui semble faire oublier la première balle et, par 

conséquent, amoindrir le risque, éclate quelques jours plus tard.

4 

| DOSSIER 

LËTZEBUERGER GEMENGEN 

Publication éditée par Living Green sàrl-s 

www.gemengen.lu 

Société éditrice 

Living Green sàrl-s 

24, rue Michel Rodange • L-4660 Differdange 

Régie publicitaire 

Julien Malherbe 

julienm@livinggreen.lu 

CONSEIL 

IMMOBILIER ET CONSTRUCTION 

Administration 

Lucia Ori 

Tél. 58 45 46 29 

secretariat@livinggreen.lu 

Rédaction 

Pierre Birck 

pierreb@livinggreen.lu 

Adeline Jacob 

adelinej@livinggreen.lu 

Pauline Paquet 

paulinep@livinggreen.lu 

Barbara Pierrot 

barbarap@livinggreen.lu 

Conception et réalisation graphique 

Elodie Malherbe 

elodiem@livinggreen.lu 

Photographie 

Eric Devillet 

Nader Ghavami / Photopro Luxembourg 

Yves Kortum 

Impression 

Imprimerie Centrale 

SOMMAIRE 

08 

15 

COVERSTORY 

Fondation pour l’Accès au Logement 

années pour l’inclusion sociale par le logement 

CONSEIL 

12 | Deloitte Luxembourg 

Optimisation des processus : un grand pas vers l’administration 

de demain 

14 | Fujitsu Luxembourg 

Innovation as a Service : une approche différenciée pour 

une compétitivité durable 

16 | PwC Luxembourg 

Loi du 7 août 2023 : vers un écosystème associatif adapté 

aux réalités contemporaines 

IMMOBILIER ET CONSTRUCTION 

© Living Green 

Tous droits de reproduction réservés pour tous pays. 

Tous manuscrits, photos et documents envoyés à la 

rédaction ne peuvent être exploités qu’avec l’accord 

de leurs auteurs. Publiés ou non, ils ne seront pas 

restitués. Les reportages signés n’engagent que 

leurs auteurs. 

20 | Schroeder & Associés 

Rester « open » pour penser demain en innovant 

aujourd’hui 

24 | Portakabin 

La révolution de la construction modulaire 

Les prix figurant dans cette revue sont indicatifs et 

peuvent être sujets à des variations dont l’éditeur ne 

pourrait nullement être tenu pour responsable.

5 

MOBILITÉ 

LUXEMBOURG 

28 | CBL 

Le siège de CBL décroche la certification WELL Silver 

32 | Solartech 

Un avenir durable grâce à l’innovation et à l’expertise 

locale 

MOBILITÉ 

52 | Commune de Contern 

Contern en expansion : une bourgmestre à l’écoute de 

ses citoyens 

56 | Commune de Remich 

La « Perle de la Moselle » en pleine mutation 

60 | Commune de Frisange 

Frisange poursuit son développement 

34 | Volkswagen Luxembourg 

Le Tiguan de troisième génération prend la route 

36 | Luxtram 

Nouveau départ pour Luxtram : Helge Dorstewitz aux 

commandes 

LUXEMBOURG 

40 | Päiperléck 

Seit 15 Jahren in der Personenbetreuung tätig 

42 | Syndicat des Eaux du Sud 

Approvisionner le Luxembourg en eau potable : 

l’engagement centenaire du SES 

48 | Commune de Mondercange 

Une commune entre calme rural et dynamisme urbain 

51 | Commune de Diekirch 

Transformation urbaine et défis politiques

6 

INDEX 

8 | GILLES HEMPEL 

Directeur 

Fondation pour l’Accès au 

Logement 

12 | NADÈGE TRASSART 

Senior Manager 


12 | MAXIME KIRPACH 



14 | FREDERIK DE BREUCK 

Head of Innovation 

Fujitsu Benelux 

16 | TIPHAINE GRUNY 

Partner 

PwC Luxembourg 

16 | LISY CAPÉSIUS 



24 | STEVE SANTANA 

Area Manager 

Portakabin 

28 | CLAUDE THINUS 

Auditeur QSE 

CBL 

28 | JEAN-CHRISTIAN SPITE 

Auditeur QSE 

CBL 

28 | FRANCK SANDRIN 

Project Manager 

Techniques spéciales 

CBL 

32 | JONATHAN FLASSCHOEN 

Administrateur gérant 

Solartech 

36 | HELGE DORSTEWITZ 

Directeur 

Luxtram

7 

40 | ROBERT HEIN 

Fondateur et président du 

comité de direction 

Päiperléck 

40 | ISABELLE HEIN 

Directrice générale et 

gérante 

Päiperléck 

40 | STÉPHANIE HEIN 

Conseillère d’administration 

Päiperléck 

42 | FRANK WERSANDT 

Président 


48 | JEANNOT FÜRPASS 

Bourgmestre 

Commune 

de Mondercange 

51 | CHARLES WEILER 

Bourgmestre 

Commune 

de Diekirch 

52 | MARION ZOVILÉ-BRAQUET 

Bourgmestre 

Commune de Contern 

56 | JACQUES SITZ 

Bourgmestre 

Commune de Remich 

56 | RITA WALLERICH 

Échevine 


56 | JEAN-PAUL KIEFFER 

Échevin 


60 | ROGER BEISSEL 

Bourgmestre 

Commune de Frisange

8 

| COVERSTORY 

15 ANNÉES 

POUR L’INCLUSION 

SOCIALE PAR 

LE LOGEMENT 

La Fondation pour l’Accès au Logement (FAL) est le gestionnaire de 

l’Agence Immobilière Sociale (AIS) qui œuvre à l’inclusion sociale 

par le logement. Créée en 2009, l’AIS est le fruit d’une idée qui a 

mûri durant presque une décennie. Son directeur, Gilles Hempel, 

revient sur la création de la Fondation et retrace son parcours 

après 15 années d’existence. 

Quelles sont les origines de l’AIS ? 

Ses origines remontent à peu près au 

tournant du millénaire. La situation du 

logement n’était pas aussi grave qu’aujourd’hui 

mais la pénurie s’approchait 

à grands pas. D’ailleurs, les logements 

sociaux n’existaient pas ou très peu au 

Grand-Duché. Pourtant, déjà à l’époque, 

il était très difficile pour les personnes 

aux revenus modestes de se loger sur 

le marché immobilier luxembourgeois. 

De plus, les travailleurs sociaux constataient 

que leurs efforts vis-à-vis des plus 

vulnérables étaient vains. En effet, il est 

difficile de sortir d’une détresse psychologique, 

d’une dépendance à la drogue, 

de trouver un travail ou une formation 

lorsque l’on n’a pas de domicile adapté. 

C’est ainsi que, à partir de 2000, plusieurs 

assistants sociaux ont organisé 

Gilles Hempel

9 

des groupes de travail et des plateformes 

afin de discuter d’une agence immobilière 

sociale au Luxembourg, à l’image 

du modèle qui existait en Belgique. Grâce 

à ce système, les travailleurs sociaux 

peuvent se concentrer sur leurs activités 

et leur cœur de métier, tandis que 

l’agence s’occupe du volet logement. Ce 

dernier est primordial mais n’est pas une 

fin en soi, c’est un moyen de favoriser 

l’inclusion sociale 

Cependant, l’AIS a été créée presque 

dix années plus tard, en 2009. 

Pourquoi ? 

L’idée de l’AIS a d’abord été reprise 

dans le Plan d’Action National pour 

l’Inclusion Sociale (PANincl.) en 2003, 

puis est devenue une priorité politique 

dans la mouture 2006-2008 du PANincl., 

maintenue dans la suivante (2008-2010) 

avant de voir le jour en 2009. Durant 

toutes ces années et alors que la problématique 

du logement s’aggravait, la 

Wunnengshëllef et EAPN Lëtzebuerg, la 

branche luxembourgeoise du European 

Anti Poverty Network, ont promu l’AIS 

et revendiqué la création d’une telle 

agence. 

Au cours du deuxième semestre de 

2008, les ministères de la Famille 

et du Logement ont proposé à la 

Wunnengshëllef et EAPN Lëtzebuerg de 

créer ensemble une fondation susceptible 

de gérer l’AIS et qui, dès la création 

de l’entité juridique, pourrait recevoir 

un financement sur base d’une convention 

avec l’État. La Fondation pour l’Accès 

au Logement (FAL) a été fondée le 

3 février 2009 et, le 28 septembre, l’AIS 

a finalement ouvert ses portes. J’ai été 

la première personne recrutée par le 

conseil d’administration pour structurer 

l’agence. Son bureau se trouvait 

dans le local d’une autre association 

à Bonnevoie et nous avons donc dû 

démarrer l’aventure à partir d’une page 

blanche, avant de nous installer dans 

notre bâtiment actuel à Hamm. 

En parallèle, nous avons progressivement 

ouvert des antennes sur le territoire 

; d’abord à Parc Hosingen, Rodange 

et finalement à Wasserbillig. Cela nous 

permet d’être au plus proche de nos 

bénéficiaires et des habitations que l’on 

nous confie. 

Peut-on considérer l’AIS comme pionnière 

de la gestion locative sociale 

(GLS) au Luxembourg ? 

Nous sommes le pionnier mais également 

l’acteur majeur de la gestion 

locative sociale au Grand-Duché. Nous 

sommes fiers du chemin parcouru. En 

tant que Fondation, l’idée n’était pas 

d’avoir un maximum de parts de marché, 

mais de promouvoir une idée et de la 

développer. 

Fort du succès de l’AIS, l’État a généralisé 

le principe de gestion locative 

sociale pour mobiliser les logements 

inoccupés et les mettre à disposition des 

ménages temporairement en difficulté 

financière. Quelque 1.300 biens sont 

ainsi concernés par le marché de la GLS, 

dont environ un tiers est aujourd’hui 

géré par l’AIS. De plus, en tant que bailleur 

social, nous assurons la gestion de 

300 logements communaux, étatiques 

et propres qui ne tombent pas sous le 

champ d’application de la GLS. 

Au fil des années, l’AIS a été rejointe progressivement 

par une trentaine d’autres 

acteurs aujourd’hui tous conventionnés 

par le ministère du Logement. Certaines 

communes s’occupent du volet logement 

elles-mêmes, mais la moitié d’entreelles 

préfèrent travailler avec l’AIS. Cela 

leur permet de se concentrer davantage 

sur leurs missions principales. 

Vous vous êtes également lancés dans 

la promotion immobilière sociale 

avec Abitatio… 

En dix ans d’activité, nous avons constaté 

que l’envolée des prix de l’immobilier ne 

laissait aucune chance de se loger aux 

plus démunis. De ce fait, il fallait agir en 

tant que promoteur afin de devenir propriétaire 

et d’offrir des baux à durée indéterminée 

et à des prix abordables. Nous 

avons donc lancé Abitatio en 2019, un promoteur 

social créé au sein de la FAL. Cette 

entité est aujourd’hui dirigée par l’actuel 

directeur adjoint : Tom Nilles. Nous avons 

engagé davantage de personnel afin de 

nous occuper d’Abitatio. Construire et 

gérer des logements sont deux métiers 

totalement différents. Notre expérience 

en matière de gestion, en plus de la promotion 

immobilière sociale, nous permet 

de proposer des services de qualité. 

Nous sommes le pionnier mais 

également l’acteur majeur de 

la gestion locative sociale au 

Grand-Duché 

Malgré les dernières années difficiles 

et marquées par les crises sanitaire et 

énergétique, nous avons déjà développé 

une cinquantaine de logements. Ceux-ci 

pourront être attribués de façon indéterminée 

à nos bénéficiaires qui, malgré leurs 

efforts, ne peuvent pas se loger sur le premier 

marché immobilier.

10 

L’encadrement social fait aussi partie 

de vos priorités. Quelles sont ses 

missions ? 

C’est aussi en 2019 que nous avons densifié 

nos ressources au niveau de l’accompagnement 

social qui était, jusqu’à 

cette date, exclusivement effectué par 

des services externes ; d’où la création 

d’un service interne qui s’est développé 

au fil du temps. 

Le projet d’inclusion sociale par le logement 

est véritablement le cœur de notre 

métier. Nos demandeurs se trouvent 

dans une détresse liée au logement, mais 

pas seulement puisqu’ils rencontrent la 

plupart du temps des problèmes divers. 

Ces derniers (endettement, addiction, 

maladie, etc.) ont une influence sur le 

logement, le bien-être, la santé ou la vie 

en général de la personne suivie. 

Chaque projet est différent et nécessite 

un accompagnement social sur mesure. 

Le but est d’améliorer la situation du 

bénéficiaire à tous les niveaux et de 

favoriser son autonomie afin qu’il puisse 

trouver, en fin de parcours, un logement 

sur le premier marché immobilier. 

Cet idéal n’est cependant pas toujours 

atteignable. Il arrive que certains de 

nos bénéficiaires soient issus d’autres 

cultures ou d’autres pays. Ceux-ci n’ont 

parfois jamais été confrontés à l’utilisation 

du chauffage dans une habitation. 

Nous sommes alors en mesure de leur 

apprendre les bonnes pratiques. 

Nous serons toujours 

du côté des plus démunis 

pour leur offrir une solution 

de logement et les aider 

dans leur intégration 

Quel regard portez-vous sur les 15 

années d’existence de l’AIS et sur 

l’impact de vos activités sur la société 

luxembourgeoise ? 

La « startup » de 2009 s’est transformée 

en moyenne entreprise en 2024 puisque 

nous comptons plus d’une cinquantaine 

de collaborateurs dans nos rangs. C’est 

le signe que la situation immobilière ne 

s’est pas améliorée avec le temps. Les 

habitants ont toujours besoin de nos 

services. Force est de constater que notre 

population cible croît d’année en année 

et que, malgré les crises que nous traversons, 

nous serons toujours du côté des 

plus démunis pour leur offrir une solution 

et les aider dans leur intégration. 

Nous célébrerons d’ailleurs notre 15 e 

anniversaire le 26 novembre en organisant 

une grande conférence internationale 

sur le logement abordable au Forum 

Geesseknäppchen. Nous sommes en 

pleins préparatifs de cet événement qui 

réunira différents experts de la question 

à l’échelle européenne. 

Fondation pour l’Accès au Logement 

202B, rue de Hamm 

L-1713 Luxembourg 

www.fondation-logement.lu

Louez votre bien 

en toute sécurité ! 

Agence Immobilière Sociale 

Le leader luxembourgeois de la gestion locative sociale 

Contactez-nous au 26 48 39 52 

www.ais.lu 

202b, rue de Hamm L-1713 Luxembourg

12 

| CONSEIL 

OPTIMISATION 

DES PROCESSUS : 

UN GRAND PAS VERS 

L’ADMINISTRATION 

DE DEMAIN 

ressources, de fluidifier les processus. 

Ensuite, l’attention mérite d’être portée 

sur les flux de communication en vue de 

rendre cette dernière fluide, transparente 

et structurée. En parallèle, les procédures 

peuvent être simplifiées, optimisées ou 

digitalisées selon les cas, via des outils 

qui permettent d’obtenir des données 

fiables concourant à un meilleur pilotage 

de l’activité. 

MK : En ce qui concerne la mise en œuvre 

des solutions, mieux vaut éviter les 

extrêmes, à savoir s’attaquer à tous les 

fronts simultanément ou, au contraire, ne 

rien entreprendre alors que l’évaluation 

des processus a fait naître des attentes en 

interne. 

Simplification administrative, digitalisation, besoins changeants 

des citoyens, inflation réglementaire, restrictions budgétaires… 

les raisons qui doivent pousser les administrations publiques à 

réévaluer leurs processus sont nombreuses. Mais comment les 

optimiser judicieusement dans un tel contexte ? C’est ce que nous 

expliquent Nadège Trassart et Maxime Kirpach, Senior Managers 

chez Deloitte Luxembourg. 

Quels sont les principaux objectifs 

visés par l’optimisation des processus 

dans le secteur public spécifiquement ? 

NT : Le but premier est d’accroître l’efficacité 

de l’administration en question 

ou, en d’autres termes, de faire mieux 

avec les ressources humaines et financières 

à disposition et qui sont, il faut 

l’admettre, de plus en plus difficiles à 

maintenir ou même à accroître. Ensuite, 

la démarche vise à améliorer le service 

aux citoyens ou aux usagers. Il s’agit 

donc de faire en sorte que ces services 

soient plus faciles à obtenir, à utiliser ou 

plus rapides selon les cas. Un troisième 

objectif serait de promouvoir l’innovation, 

que ce soit par le recours à des 

approches novatrices ou à des nouvelles 

technologies. Enfin, des processus efficaces, 

simples et fluides permettent 

d’accroître la satisfaction des collaborateurs 

en interne. 

À quels défis les administrations 

étatiques et communales sont-elles 

confrontées dans l’évaluation de leurs 

procédures actuelles et quels sont les 

outils et méthodes qui permettent de 

les surmonter ? 

MK : Si les administrations publiques ont 

généralement conscience de leurs « défis », 

les principaux restent le peu de données 

factuelles sur lesquelles se baser dans la 

revue de l’organisation et des processus, 

un certain manque d’objectivité dans cet 

exercice et de temps à y consacrer. C’est 

pourquoi nous leur conseillons d’être 

méthodiques et de commencer par un diagnostic 

– autrement dit une analyse de la 

situation actuelle – de leurs points forts, 

mais aussi des potentiels points d’amélioration. 

De là, elles peuvent identifier les 

solutions à mettre en place, les prioriser 

et établir un plan d’action ; un exercice 

lors duquel elles éprouvent généralement 

davantage de difficultés. 

Quelles sont les stratégies d’optimisation 

les plus efficaces pour ce secteur 

en particulier ? 

NT : S’il n’existe pas de solution miracle, 

nous utilisons certains leviers d’action de 

manière régulière. Le premier vise à clarifier 

la structure ou la gouvernance de 

l’organisation, à savoir la façon dont les 

décisions sont prises et les rôles partagés. 

Bien souvent, une simple redéfinition des 

responsabilités permet, avec les mêmes 

Une fois les nouveaux processus définis, 

comment gérer le changement ? 

MK : La gestion du changement est primordiale 

et repose sur une communication 

claire et transparente des attentes, 

une formation aux nouveaux outils et 

procédés, et un suivi régulier de l’avancement. 

L’important est d’inclure les 

collaborateurs dès le début du projet, de 

la phase d’analyse des besoins à la mise 

en place des solutions, de façon que chacun 

se sente concerné, apporte ses idées 

d’amélioration et puisse in fine faire vivre 

les processus en question au jour le jour. 

À quels indicateurs recourir pour 

mesurer le succès de l’opération ? 

NT : Le meilleur indicateur dépend évidemment 

de l’activité principale de l’administration 

publique, mais le premier 

demeure la satisfaction des citoyens, qui 

s’évalue notamment par des sondages. 

Le nombre de réclamations introduites 

par les usagers ou le délai de réponse 

des fonctionnaires peuvent également se 

mesurer et être révélateurs de l’efficacité 

des solutions et moyens mis en place. Un 

autre paramètre important est le respect 

du budget, que ce soit celui du projet ou du 

service en question. Il est toutefois important 

d’utiliser les indicateurs de manière 

positive, dans une optique d’amélioration 

continue. 

Compte tenu des nouvelles technologies 

qui émergent, quels seront les

13 

Nadège Trassart et Maxime Kirpach 

principaux défis et opportunités en 

matière d’optimisation des processus 

dans les prochaines années ? 

NT : Intelligence artificielle, tableaux 

de bord plus dynamiques et réalité virtuelle 

sont autant de sujets d’actualité 

qui peuvent intéresser une administration 

publique. Certes, il ne faut pas rater 

le coche, mais nous remarquons que des 

procédures très standards supportées par 

des outils qui se sont généralisés dans le 

secteur privé ne sont pas encore pleinement 

adoptées dans le secteur public. Il 

reste donc un bout de chemin à parcourir, 

que ce soit en matière de digitalisation des 

processus papier ou des échanges avec les 

citoyens, avant de passer aux solutions 

plus innovantes qui voient le jour. 

MK : Notons qu’il est préférable de choisir 

un outil standardisé – qui se présente 

finalement comme un reflet des bonnes 

pratiques du marché – et d’y adapter ses 

processus plutôt que de vouloir adapter 

un outil à des mécanismes internes qui 

ne correspondent plus aux attentes des 

citoyens. 

Quels conseils donnez-vous aux administrations 

publiques désireuses d’optimiser 

leur fonctionnement ? 

NT : Nous leur recommandons de partir 

d’une vision positive de l’amélioration 

des processus et de se faire accompagner 

par des spécialistes qui mettent vraiment 

les collaborateurs au centre de la transformation. 

Chez Deloitte, nous disposons 

d’une équipe dédiée exclusivement au 

secteur public luxembourgeois. Elle est 

composée de professionnels qui, en plus 

de parler les différentes langues véhiculaires 

du secteur, possèdent l’expertise 

nécessaire pour mener à bien ce type 

de projet. Elle offre des services tant en 

matière d’optimisation des processus que 

de revue organisationnelle, de gouvernance, 

de ressources humaines, de mise 

en conformité règlementaire ou de transformation 

digitale. 

MK : Nous leur conseillons également 

de suivre une approche participative, 

pour les raisons précitées, mais aussi de 

ne pas négliger les besoins des citoyens 

dans chaque revue organisationnelle, 

voire d’adopter une approche « citizencentric 

». Finalement, nous recommandons 

simplement aux administrations 

publiques d’être pragmatiques, en cherchant 

les bonnes solutions aux bons problèmes, 

et d’aller droit au but. Ce sont des 

principes qui caractérisent nos offres de 

services. 


20, Boulevard de Kockelscheuer 


www.deloitte.com/lu

14 

| CONSEIL 

INNOVATION AS A SERVICE : 

UNE APPROCHE DIFFÉRENCIÉE 

POUR UNE COMPÉTITIVITÉ 

DURABLE 

Dans un environnement économique en constante évolution, les 

entreprises doivent innover rapidement et efficacement pour rester 

compétitives. Les défis actuels incluent la transformation digitale, 

la durabilité et l’agilité organisationnelle, nécessitant des approches 

novatrices. C’est dans ce contexte que Frederik De Breuck, Head 

of Innovation Fujitsu Benelux, nous présente l’« Innovation as a 

Service » (IaaS), une solution modulable qui combine technologie, 

transformation culturelle et stratégie pour aider les entreprises 

à s’adapter aux changements du marché tout en poursuivant des 

innovations de rupture, renforçant ainsi leur résilience et leur compétitivité 

à long terme. 

Pouvez-vous nous expliquer le concept 

d’« Innovation as a Service » de Fujitsu 

et comment il se distingue d’autres 

approches ? 

Chez Fujitsu, nous abordons les défis 

de l’innovation à travers notre offre 

« Innovation as a Service » (IaaS) et nos 

services de conseil. Ce service allie planification 

stratégique, implémentation 

de process, transformation culturelle et 

innovation technologique, garantissant 

un parcours d’innovation fluide et efficace. 

L’offre est personnalisable, ce qui 

nous permet de l’adapter au contexte et à 

la maturité de chacun de nos clients. 

Les organisations doivent devenir plus 

résilientes, éthiques et durables face à 

de nombreuses pressions internes et 

externes. Notre mission est d’aligner les 

approches innovantes avec ces objectifs. 

Nous intégrons de nouvelles technologies 

pour évaluer de nouveaux concepts 

et concentrer les efforts sur les business 

models. 

L’innovation est un concept souvent mal 

compris. Il s’agit parfois d’une étincelle 

de génie, mais il peut aussi s’agir d’une 

amélioration continue. Il faut savoir 

trouver l’équilibre entre l’exploration de 

nouvelles possibilités tout en améliorant 

celles déjà existantes. Une idée ne sert à 

rien si vous n’en faites rien. 

Quels sont les principaux services 

et solutions offerts par Fujitsu sous 

« Innovation as a Service » pour aider 

les entreprises à rester compétitives ? 

Nos services s’appuient sur six éléments 

clés, à commencer par une roadmap stratégique 

qui consiste à élaborer des plans 

alignés sur les objectifs de l’entreprise. Le 

deuxième élément est l’innovation technologique. 

Il s’agit de créer de nouvelles 

solutions utilisant, par exemple, l’IA 

ou l’hyperautomatisation. Le troisième 

consiste en la mise en œuvre des processus 

d’innovation grâce à des méthodes 

comme le Design Thinking et l’Agile pour 

générer des idées. Le quatrième élément 

est la gestion de l’innovation, qui consiste 

à en suivre les résultats et à gérer les 

challenges qui émergent. Le cinquième 

touche à la culture de l’innovation. Il 

s’agit de favoriser une culture de la coopération 

et de construire des écosystèmes 

qui la soutiennent. Enfin, nous offrons 

des services de conseil et de coaching 

(coaching exécutif, développement du 

leadership et soutien consultatif continu). 

Comment Fujitsu soutient-il ses clients 

tout au long du processus d’innovation, 

de l’idée initiale à la mise en œuvre 

concrète des solutions ? 

Nous aidons nos clients à trouver l’équilibre 

entre exploitation (gestion du présent) 

et exploration (invention du futur) 

au sein de leur écosystème. Notre mission 

est de leur garantir un processus plus 

« observable » de la génération d’idées à 

l’exécution, incluant la capture des idées, 

le portfolio d’innovation, la culture, les 

métriques d’innovation, les outils et les 

métriques d’exécution. 

L’exploitation se concentre sur les améliorations 

incrémentales et les économies 

de coûts, guidées par des objectifs de 

performance et d’efficacité. En revanche, 

l’exploration se concentre sur les changements 

radicaux et la perturbation du 

marché, initiée par les tendances, les 

changements économiques, les nouvelles 

technologies et les visions des clients. 

Relier ces deux approches implique que 

les équipes opérationnelles et d’innovation 

travaillent ensemble sur des projets 

proches du cœur de métier nécessitant 

des avancées technologiques ou des mises 

à jour des modèles commerciaux. 

Comment l’« Innovation as a Service » 

répond-elle aux défis actuels tels 

que la transformation digitale et la 

durabilité ? 

Notre approche multifacette aide à relever 

ces défis. Plutôt que de parler de 

transformation digitale, nous préférons le 

terme d’accélération. Dans ce cadre, l’intégration 

des technologies peut améliorer 

l’efficacité et permettre à nos clients 

de rester à la pointe de l’innovation.

15 

Frederik De Breuck, Head of Innovation Benelux 

Toutefois, cela ne suffira jamais si vous 

n’examinez pas en même temps les processus, 

les personnes, les données et les 

facteurs d’influence de votre modèle 

d’entreprise. 

Quant à la durabilité, elle est au cœur 

de notre identité. Tous les efforts d’innovation 

incluent des objectifs environnementaux, 

sociaux et économiques 

à long terme, vérifiés selon les critères 

de désirabilité, faisabilité, viabilité et 

d’adaptabilité. Nous pouvons ainsi aider 

les organisations à adopter des pratiques 

et des solutions plus durables qui créent 

une valeur commerciale à long terme et 

un impact social durable. 

Quels avantages concrets les entreprises 

peuvent-elles attendre de 

l’adoption de l’« Innovation as a 

Service » de Fujitsu pour anticiper 

et répondre aux besoins futurs du 

marché ? 

Nous définissons dès le départ les avantages 

tangibles de l’adoption de notre 

approche en collaboration avec nos 

clients à partir d’un ensemble prédéfini 

d’indicateurs de performance en 

matière d’innovation et d’exécution. 

Bien entendu, les résultats dépendent de 

l’engagement de l’organisation, du cas 

spécifique et de son stade de maturité. 

Nous sommes persuadés qu’un esprit 

ouvert aux technologies avancées et une 

culture de l’amélioration continue permettent 

aux organisations de s’adapter 

rapidement aux changements du marché 

et aux nouvelles tendances, tout en poursuivant 

l’innovation. Elles conservent 

ainsi un avantage concurrentiel et contribuent 

à une croissance durable grâce 

à des pratiques qui alignent les efforts 

d’innovation avec les objectifs environnementaux, 

sociétaux et économiques à 

long terme, renforçant ainsi la résilience 

de l’entreprise. 

En établissant des méthodes pour générer 

des idées et mettre en œuvre les 

meilleures d’entre elles, les processus 

d’innovation et l’intégration stratégique 

de Fujitsu aident les organisations à 

identifier les domaines à améliorer en 

termes d’efficacité et de performance 

opérationnelle, à réduire les coûts et à 

optimiser les ressources. Ils contribuent 

également à identifier et à développer des 

idées novatrices qui peuvent faire la différence 

dès le début du parcours. 

Notre approche permet d’éliminer les 

barrières et d’encourager la coopération 

interfonctionnelle, conduisant à des 

solutions plus créatives et complètes. 

En intégrant des décisions basées sur les 

données et les insights dans le processus 

d’innovation, les entreprises débloquent 

davantage leur potentiel et s’assurent 

que les initiatives reposent sur des bases 

solides. Si les entreprises veulent stimuler 

l’innovation et gérer les risques, il est 

important de créer un environnement 

qui valorise l’apprentissage à partir des 

échecs. Considérer l’échec comme une 

leçon mène finalement à de meilleurs 

résultats. Bien que ceux-ci puissent 

varier selon le contexte de chaque entreprise, 

l’objectif est de garantir des résultats 

durables et pérennes, permettant aux 

entreprises de rester compétitives. 

Fujitsu Luxembourg 

89C, rue Pafebruch 

L-8303 Capellen 

www.fujitsu-luxembourg.lu

16 

| CONSEIL 

LOI DU 7 AOÛT 2023 : VERS UN 

ÉCOSYSTÈME ASSOCIATIF ADAPTÉ 

AUX RÉALITÉS CONTEMPORAINES 

Lisy Capésius et Tiphaine Gruny

17 

Le paysage associatif luxembourgeois 

compte pas moins 

de 8.000 asbl et 200 fondations ; 

des organisations qui évoluaient 

jusqu’il y a peu dans le 

même cadre légal depuis près 

d’un siècle. La nouvelle loi du 

7 août 2023 sur les associations 

sans but lucratif et les 

fondations, entrée en vigueur 

le 23 septembre dernier, vient 

dépoussiérer la gouvernance 

de ces entités pour en faire des 

acteurs modernes, agiles et 

transparents. Tiphaine Gruny, 

Partner, et Lisy Capésius, Senior 

Manager, chez PwC Luxembourg 

décortiquent la législation à 

laquelle elles devront rapidement 

se conformer. 

Une réforme bienvenue 

Il aura fallu au législateur quelques 14 

ans de débat pour que voie le jour la loi 

du 7 août 2023 sur les associations sans 

but lucratif et les fondations. Son objectif 

: moderniser l’environnement légal 

dans lequel évoluaient ces organisations, 

inchangé depuis près de 100 ans. « La 

réforme de la législation en la matière 

était plus que nécessaire, la loi modifiée 

du 21 avril 1928 qui régissait alors le secteur 

devenant obsolète sur certains points 

tant les changements économiques ont 

été nombreux depuis son adoption. 

Ainsi, le nouveau texte vise à simplifier 

la création, la gestion et la gouvernance 

des associations et des fondations, à leur 

conférer davantage d’agilité, de même 

qu’à garantir plus de transparence pour 

renforcer la confiance de leurs bénéficiaires, 

des organes qui leur octroient des 

subsides et des donateurs à leur égard », 

explique Tiphaine Gruny. 

Pour Lisy Capésius, cette mise à jour législative 

apporte également davantage de 

crédibilité aux organisations concernées. 

« Il ne faut pas sous-estimer l’impact des 

asbl et des fondations dans la vie sociale, 

environnementale et politique du pays. 

Ce sont des entités qui gèrent parfois des 

budgets de plusieurs millions d’euros. 

Assurer leur surveillance et la révision 

de leurs comptes – selon leur taille – de 

même que revoir leur structure, comme le 

prévoit la nouvelle loi, permettra de renforcer 

leur poids dans la société ». 

Quoi de neuf ? 

Les nouveautés introduites par la loi 

du 7 août 2023 sont nombreuses. Parmi 

celles-ci : l’opportunité d’organiser les 

réunions des conseils d’administration 

(et les assemblées générales pour les asbl) 

en visioconférence, l’abandon de l’obligation 

de déposer annuellement la liste 

des membres au Registre du Commerce 

et des Sociétés, l’introduction d’outils 

permettant de faciliter les restructurations 

(en passant par une transformation 

ou une fusion), l’adoption d’une nouvelle 

procédure de dissolution administrative 

sans liquidation ou encore une adaptation 

concernant la dotation initiale des 

fondations (fixée à 100.000 euros, avec la 

possibilité de consommer le patrimoine 

en question sans faire passer l’actif net 

sous la barre des 50.000 euros). La loi 

introduit par ailleurs une catégorisation 

des associations – sur base du total des 

actifs, du total des revenus et du nombre 

moyen de membres du personnel en 

équivalent temps plein – qui détermine 

les obligations comptables et d’audit 

des comptes annuels qui incombent à 

chacune. 

Toutes les entités nouvellement constituées 

après l’entrée en vigueur de la loi 

doivent immédiatement appliquer ces 

nouvelles règles. Les autres, elles, disposent 

d’un délai de 24 mois – à compter 

du 23 septembre dernier – pour amender 

leurs statuts et s’y conformer. Dès la mise 

à jour des statuts, la nouvelle loi entre en 

application pour l’association ou la fondation 

concernée. 

Quelques défis pour la mise en 

conformité 

Ce nouveau cadre challenge les associations 

à divers égards. Les principaux 

défis consistent à établir une gouvernance 

et des structures administratives 

et comptables adéquates. « Bien que les 

administrateurs exercent une fonction 

non-rémunérée, on ne saurait sousestimer 

leur responsabilité envers la 

société et leurs donateurs. C’est pourquoi 

la composition du conseil d’administration 

doit faire l’objet de la plus grande 

attention. Par ailleurs, les associations 

soumises par la loi à une transition vers 

une comptabilité d’engagement en partie 

double auront beaucoup de travail à 

abattre pour restructurer leurs écritures 

et devront potentiellement acquérir un 

logiciel qui leur permettra de les tenir. 

Les audits exigés ont eux aussi un coût. 

La nouvelle loi demande donc des efforts 

financiers qui nécessiteront certains 

ajustements budgétaires », relève Lisy 

Capésius. 

Selon Tiphaine Gruny, la nouvelle loi 

soulève par ailleurs quelques questionnements 

: « Les associations dites d’utilité 

publique sont soumises aux mêmes 

obligations comptables que les grandes 

asbl, quelle que soit leur taille. Le risque 

est d’assujettir de petits organismes à des 

exigences élevées et donc trop contraignantes 

par rapport à leur envergure. À 

voir également si les critères de taille 

qui régissent ces obligations comptables 

et d’audit ont été adéquatement définis. 

Le temps révèlera peut-être le besoin 

d’adapter certains points ». 

Anticiper le changement 

Il est important que le secteur associatif 

ait conscience de l’importance des 

transformations annoncées pour avoir le 

temps de les mettre en place. « Le meilleur 

moyen d’anticiper le changement 

est encore de se faire accompagner. Chez 

PwC, une équipe spécialement y dédiée 

peut offrir des conseils juridiques et 

légaux sur la question, un accompagnement 

comptable, des services d’audit ou, 

plus généralement, délivrer tout type de 

conseil », conclut Tiphaine Gruny. 

LES CHIFFRES 

Quelque 

8.000 

asbl 

et 

200 

fondations concernées 

par la nouvelle loi 


2, rue Gerhard Mercator 


www.pwc.lu

18 

BRÈVES 

ÉCONOMIQUES 

PAR BARBARA PIERROT 

© SIP / Julien Warnand 

HAUSSE MODÉRÉE DES PRIX 

DE LA CONSTRUCTION 

RÉSIDENTIELLE 

Entre octobre 2023 et avril 2024, les prix 

de la construction résidentielle ont augmenté 

modestement de 0,5%, contre 

1,2% au semestre précédent. Sur un 

an, la hausse est de 1,7%, similaire à 

la moyenne 2010-2019. Ce ralentissement 

est dû à une baisse des prix dans 

le gros-œuvre, bien que les installations 

techniques continuent de croître. Les 

prix du bois et des matériaux isolants 

diminuent, tandis que les installations 

électriques et sanitaires affichent des 

hausses notables. L’indice général des 

prix de la construction atteint 1146,73 

points en avril 2024. 

Source : Statec 

SIMPLIFICATION DES PROCÉDURES 

POUR LES TRAVAILLEURS 

SAISONNIERS DANS L’AGRICULTURE 

Le gouvernement luxembourgeois a 

tenu une réunion « Wäibaudësch » pour 

simplifier les procédures d’embauche 

des travailleurs saisonniers dans l’agriculture 

et la viticulture. La ministre de 

l’Agriculture, Martine Hansen, a souligné 

l’importance de réduire les démarches 

administratives. Les mesures 

incluent l’harmonisation des définitions 

de travail occasionnel, l’extension des 

contrats forfaitaires et une campagne 

d’information. Un dialogue continu se 

poursuit pour améliorer le secteur agricole 

tout en respectant les droits des 

travailleurs. 

Source : SIP 

LE LUXEMBOURG RÉAFFIRME 

SON ENGAGEMENT ENVERS L’OTAN 

AU SOMMET DE WASHINGTON 

Le Premier ministre Luc Frieden et le 

Vice-Premier ministre Xavier Bettel 

ont participé au sommet de l’OTAN à 

Washington pour célébrer le 75 e anniversaire 

de l’Alliance. Luc Frieden a réaffirmé 

l’engagement du Luxembourg 

envers l’OTAN et a annoncé des investissements 

accrus dans la défense. 

Des accords de coopération avec 

l’Ukraine et des projets de renforcement 

des capacités industrielles et de 

surveillance spatiale ont été signés. Un 

séminaire sur l’intelligence artificielle a 

également eu lieu. Le sommet a souligné 

l’unité et la solidarité de l’Alliance. 

Source : SIP 

LUXINNOVATION ET NEXUS2050 : 

FOCUS SUR L’INNOVATION ET 

LA DIGITALISATION 

Lors de la conférence Nexus2050 au 

Luxembourg, plus de 5.000 participants 

de 60 pays se sont concentrés 

sur l’innovation et la digitalisation. 

Luxinnovation, un partenaire clé, a mis 

en avant des initiatives comme le programme 

Fit 4 Start et l’importance des 

données et de l’IA pour les entreprises. 

Le Grand-Duc héritier Guillaume et le 

ministre de l’Économie, Lex Delles, ont 

souligné l’engagement du Luxembourg 

en faveur de l’innovation technologique 

et de la transition numérique pour renforcer 

la compétitivité et la durabilité 

des entreprises. 

Source : Luxinnovation 

SUCCÈS DE LA PREMIÈRE ÉDITION 

DE LA SUMMER SCHOOL POUR 

LA TRANSFORMATION DIGITALE 

La première édition de la Summer 

School « Digitalisez votre entreprise » 

s’est tenue à Luxembourg du 8 au 11 

juillet 2024. Organisée par la House of 

Entrepreneurship et la House of Training, 

elle a permis aux entrepreneurs 

de découvrir les outils et tendances 

numériques pour transformer leurs 

entreprises. Les participants ont assisté 

à des sessions et ateliers pratiques, 

et ont participé à un hackathon à la 

House of Startups, créant des solutions 

innovantes comme les applications d’IA 

Buzzy et Robi. L’événement a été un 

succès, favorisant l’apprentissage et le 

networking. 

Source : Chambre de Commerce 

EXPANSION DE L’INTERNATIONAL 

CLIMATE FINANCE ACCELERATOR 

POUR INCLURE L’ISFA 

Le gouvernement luxembourgeois a 

annoncé l’expansion de l’International 

Climate Finance Accelerator (ICFA) 

pour inclure l’International Social 

Finance Accelerator (ISFA). Ce nouvel 

accélérateur combiné soutiendra les 

gestionnaires de fonds à impact social 

et climatique via un accompagnement 

financier et technique. Les ministres 

Xavier Bettel, Gilles Roth et Serge 

Wilmes ont souligné l’importance de 

cette initiative pour promouvoir une 

croissance durable, réduire la pauvreté 

et améliorer les conditions de vie dans 

les pays en développement. 

Source : SIP

© MECO 

19 

BRÈVES 

MINISTÉRIELLES 


MINISTÈRE DES AFFAIRES 

ÉTRANGÈRES ET DE 

LA COOPÉRATION 

Le 26 juin, le ministre de la Coopération 

Xavier Bettel a signé des conventions de 

partenariat avec l’Université du Luxembourg, 

LuxDev, et le SnT pour renforcer 

les échanges académiques entre le 

Grand-Duché et ses pays partenaires. 

Ces accords, financés par le FEDER, 

incluent des bourses d’études pour le 

Laos, le Costa Rica et Cabo Verde, et le 

projet « SnT4Dev » visant le Sénégal et 

le Bénin. Ce projet, doté de 10 millions 

d’euros, vise à adapter la recherche 

collaborative aux besoins de développement 

local. Ces initiatives visent à 

promouvoir une science ouverte et à 

renforcer les capacités académiques 

dans les pays en développement. 

Source : SIP 

MINISTÈRE DES FINANCES 

Le 4 juillet, Gilles Roth a dévoilé le plan 

d’action de la « Gender Finance Task 

Force » (GFTF) lancée en 2023 par le 

ministère des Finances pour promouvoir 

l’égalité des genres au Luxembourg 

et au-delà. Ce plan vise à améliorer 

l’éducation financière et les opportunités 

de carrière pour les femmes, tout 

en stimulant l’innovation et la création 

de produits financiers adaptés à leurs 

besoins. Gilles Roth a souligné l’importance 

d’accroître la représentation des 

femmes dans le secteur et de développer 

des solutions concrètes pour faire 

du Luxembourg un leader en matière 

de finance inclusive. 

Source : SIP 

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE 

Le 4 juillet, Lex Delles, ministre de 

l’Économie, et Sasha Baillie, CEO de 

Luxinnovation, ont annoncé la simplification 

des programmes « Fit 4 » et le 

lancement de « Fit 4 Digital – AI » dédié 

à l’intelligence artificielle lors de la 

présentation du rapport annuel 2023 

de Luxinnovation. Cette simplification 

vise à faciliter l’accès aux programmes 

pour toutes les entreprises, tandis que 

le nouveau programme permettra 

un diagnostic des capacités en IA par 

des consultants agréés. Un nouveau 

SME-package axé sur l’IA sera également 

introduit, reflétant la priorité du 

gouvernement pour l’IA et l’innovation 

technologique. 

Source : SIP 

MINISTÈRE DU LOGEMENT 

ET DE L’AMÉNAGEMENT 

DU TERRITOIRE 

Le ministère du Logement a publié un 

rapport sur le marché immobilier au 

1 er trimestre 2024, révélant une activité 

réduite et une stabilisation progressive 

des prix de vente. Les ventes de logements, 

surtout les nouvelles constructions, 

ont fortement diminué, mais les 

prix ne suivent pas forcément cette 

tendance. Les loyers des appartements 

se sont stabilisés avec une hausse 

modérée de 1,5% sur un an. Le rapport 

souligne une contrainte financière sur 

les locataires, limitant les hausses de 

loyers malgré la demande élevée. 

Source : SIP 

MINISTÈRE DE LA CULTURE 

Le ministère de la Culture lance un 

appel à propositions pour l’acquisition 

d’œuvres d’art en 2024. Chaque 

artiste luxembourgeois ou résidant au 

Luxembourg peut soumettre jusqu’à 

trois œuvres, avec un prix maximal de 

18.000 € TTC par œuvre. Les propositions 

doivent inclure des informations 

détaillées sur les œuvres, des photographies 

et le prix TTC. Les dossiers 

sont à envoyer par email avant le 22 

septembre 2024. 

Source : SIP 

MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION 

NATIONALE, DE L’ENFANCE 

ET DE LA JEUNESSE 

Le 22 juillet, Claude Meisch, ministre 

de l’Éducation nationale, a présenté 

les Skillsbridges, un nouveau format 

de formation continue. Dès septembre 

2024, ces programmes viseront à former 

les adultes aux nouvelles technologies 

(upskilling) et à faciliter les reconversions 

professionnelles (reskilling). 

Les premiers cours porteront sur l’intelligence 

artificielle, l’entretien d’espaces 

verts et la construction bas carbone. 

Offerts en présentiel ou en « blended 

learning », ils répondent aux besoins du 

marché de l’emploi en pleine mutation. 

Source : SIP

20 

| IMMOBILIER ET CONSTRUCTION 

RESTER « OPEN » 

POUR PENSER DEMAIN 

EN INNOVANT AUJOURD’HUI 

L’innovation selon Schroeder & Associés est participative, en interne 

comme en externe. Parce que les bonnes idées méritent d’émerger 

lorsqu’elles sont exploitables et évolutives. Parce que l’innovation 

peut inspirer et doit se partager, au profit de tout un écosystème et 

pour explorer de nouvelles opportunités. 

Tel le produit laitier à bactéries actives 

de la pub, le bien qu’elle fait à l’intérieur 

se voit aussi à l’extérieur… 

« Elle », c’est l’innovation, comme on la 

conçoit et la pratique chez Schroeder 

& Associés… « L’innovation fait partie 

de l’ADN de l’ingénierie », rappelle 

Thierry Flies, administrateur-délégué 

du bureau d’ingénieurs-conseils basé 

au ParcLuxite à Kockelscheuer, dans 

la bien-nommée rue de l’Innovation. 

« C’est un moteur pour nous, par nature 

dans notre métier. Mais c’est aussi un 

des axes stratégiques de notre engagement 

dans le développement durable et 

l’adaptation aux besoins de la société ». 

L’approche qu’a choisie Schroeder & 

Associés est participative, en interne 

comme en externe. « C’est important 

pour nous que cette innovation vienne 

par exemple d’idées nées dans nos rangs, 

parce que nos ingénieurs et collaborateurs 

ont du talent et des idées qui méritent 

d’émerger », poursuit Thierry Flies. « Mais 

nous pensons aussi que cette innovation 

peut inspirer et doit se partager, au profit 

de tout un écosystème. C’est tout le 

sens de l’Open Innovation ». 

Dans cet esprit, Schroeder & Associés 

a récemment rassemblé une centaine 

de personnes autour de son premier 

Open Innovation Day, organisé en partenariat 

avec la House of Startups et 

le Luxembourg Open Innovation Club 

(LOIC). 

Philippe Genot, Chief Innovation Officer 

Le bureau a ainsi ouvert ses portes à une 

série de startups, comme Äerd Lab, AI 

Planet, AllEyesOnMe, Augment, Gamma 

AR, Kodehyve, Neurabody, Virtual 

Rangers, WEO ou encore Zortify. Ce 

fut l’occasion d’échanges riches entre 

startupers proposant des solutions 

innovantes et des esprits ingénieux et 

entreprenants ouverts à la découverte et

21 

au partage des connaissances, dans l’intérêt 

général. « Il y a un bouillonnement 

d’idées très intéressant. Ce foisonnement 

se nourrit aussi de collaborations, 

de potentielles synergies, de développements 

en partenariat », observe Philippe 

Genot, Chief Innovation Officer (CInO) 

de Schroeder & Associés. « Il y a un intérêt 

réciproque et cela s’est bien exprimé 

dans les rencontres informelles, les discussions 

et les présentations. Nous y 

avions sciemment convié nos collaborateurs, 

dans cet esprit de découverte et de 

partage des connaissances ». 

Stratégie, processus et transversalité 

Et tout cela s’est retrouvé dans les keynotes 

et exposés publics qui ont exploré 

les concepts de l’Open Innovation pour 

mieux passer de la théorie aux bonnes 

pratiques. Et plonger dans les coulisses 

de l’innovation comme elle est planifiée 

chez Schroeder & Associés, avec l’intérêt 

général en ligne de mire. 

Thierry Flies, Administrateur délégué 

La direction de l’entreprise a clairement 

inscrit l’innovation sous toutes ses 

formes comme faisant partie intégrante 

de sa stratégie et des processus, pour 

valoriser les idées et les collaborateurs. 

On se souvient du Sustainability Camp 

qui, en 2023, avait été le premier événement 

de la stratégie Schroeder 2030, sous 

la forme d’un concours d’idées. Dans la 

foulée, le bureau avait souhaité structurer 

la démarche pour le développement 

d’idées porteuses. Philippe Genot, 

devenu le gestionnaire/facilitateur de 

l’innovation chez Schroeder & Associés, 

est entouré d’une Innovation Team qui 

s’est étoffée de coachs, conseillers et 

autres « chasseurs d’idées ». Ceux-ci 

peuvent accompagner et challenger 

les idées – une fiche processus est disponible 

à cet effet – et leurs porteurs. 

« Pour passer de l’idée à l’innovation 

concrète, le concept doit être confronté 

aux réalités et doit pouvoir évoluer, 

se comparer au marché, s’enrichir des 

expériences partagées, d’indicateurs de 

performance… ». 

Il est donc intéressant d’observer ce que 

deviennent les idées ayant germé lors 

du Sustainability Camp. IMPAKT, initiative 

collective plébiscitée par le jury, 

a toujours pour objectif de devenir un 

outil à usage transversal permettant de 

mesurer l’impact de chaque projet ou 

action en matière de durabilité. « Nous 

avons ainsi un outil d’enquête, sur base 

d’une trentaine de questions. Il permet 

de travailler avec l’équipe projet et 

d’obtenir un indicateur en deux heures 

maximum. Potentiellement, il s’applique 

pour tous les projets de planification et 

d’exécution », relate Philippe Genot. 

Lui aussi issu du Sustainability Camp et 

suivi en interne, le projet « Héich eraus » 

propose une estimation du potentiel 

urbanistique et des surfaces constructibles, 

le cas échéant vers le haut, « en 

suivant le degré d’utilisation du sol défini 

par le PAG et les prescriptions dimensionnelles 

fixées par le PAP », explique Rom 

Boden, cadre-dirigeant et Innovation 

Coach. « L’analyse de l’état des structures 

et de la stabilité des bâtiments se 

prolonge par une esquisse montrant la 

densification des parcelles avec optimisation 

des surfaces constructibles. Cela 

peut se faire au niveau communal, mais 

on peut aussi ambitionner de se porter 

au niveau régional ou/et national, 

avec l’appui de l’intelligence artificielle 

notamment et de nos développements 

logiciels, pour une analyse automatique, 

reproductible et déclinable sur un territoire 

donné ». 

Idem pour BI[o]M, un projet centré sur 

le développement intelligent de la végétalisation 

dans l’urbanisation durable. 

Il crée une bibliothèque virtuelle permettant 

une sélection des plantes et 

essences les mieux adaptées aux projets 

d’aménagement et de construction. 

« Les tests concrets ont été réalisés et les 

prochaines étapes ciblent la finalisation 

de la bibliothèque et l’intégration dans 

le processus BIM (Building Information

22 

Sustainability Camp 2023 

et multi-échelles semble une bonne 

solution pour optimiser ou créer de 

nouveaux concepts d’ingénierie en suivant 

une approche inventive. On obtient 

un laboratoire virtuel multiforme pour 

tester de nouvelles stratégies intégrées 

dans une approche de conception 

durable ». 

Modeling) », a-t-on expliqué lors de 

l’Open Innovation Day. « Il y a une vision 

pour une amélioration continue des projets, 

une approche à la fois scientifique 

et virtuelle dans le développement, qui 

va dans le sens de la concrétisation des 

espaces adaptés aux besoins, en intégrant 

des concepts d’architecture bioclimatique, 

d’aménagement paysager, 

d’hydrologie urbaine ». 

Trousse à outils virtuels pour besoins 

réels 

L’innovation touche aussi à la recherche 

et au développement. Parfait exemple en 

la matière, le projet interne « Next Level 

Engineering » travaille sur un groupe 

d’outils de modélisation, permettant 

une précision de l’approche, aussi réaliste 

qu’approprié, aussi simple que possible 

et à usage polyvalent. L’ambition de 

cette trousse à outils aux airs de supercalculateur 

compilé dans un laptop est 

Rencontre des startups lors de l’Open Innovation Day 

de supprimer les contradictions entre 

les interactions multi-physiques, « une 

étape nécessaire au développement de 

concepts d’ingénierie plus efficients ». 

Dans un compromis purement mathématique, 

l’outil permettrait de « réconcilier 

» d’un coup les différentes approches 

métiers liées aux différentes physiques 

impliquées – propriétés statiques et 

structurelles des matériaux, de leur 

mise en œuvre et de leur combinaison, 

besoins acoustiques, paramètres thermiques, 

résistance, hygrométrie, etc. 

Le calcul paramétrique, en adaptant 

les contraintes des uns aux besoins des 

autres et inversement, limite les écarts, 

sources de frustration technique, et 

apporte une solution optimisée. 

Selon David Statucki, du centre d’expertise 

Schroeder & Associés en charge de 

ce projet ambitieux, « créer un nouvel 

outil génératif ayant des capacités de 

résolution des problèmes multi-physiques 

C’est aussi le genre de raisonnement 

que peut suivre le nouvel AI Manager de 

Schroeder & Associés, Luca Courte, dont 

la mission est d’évaluer et intégrer les 

moyens de l’intelligence artificielle dans 

le développement de solutions, le transfert 

de connaissances, la facilitation 

des tâches, la formation… au service de 

l’intelligence humaine et du développement 

stratégique durable. 

Le tout dans une vision d’innovation 

ouverte, pour échanger des idées, établir 

des liens avec d’autres acteurs de l’écosystème 

et explorer de nouvelles opportunités. 

Schroeder & Associés S.A. 

3, rue de l’Innovation 

L-1896 Kockelscheuer 

www.schroeder.lu

Cutting Edge Technology 

SPIDER 720 PLUS 

DER PROFESSIONELLE AUSLEGEMÄHER 

Made in Denmark 

Entworfen und hergestellt 

2 Jahre Garantie 

Hochwertige Materialien 

Eckdaten: 

Waagerecht Reichweite 

Senkrecht Reichweite 

Transportbreite 

Hydrauliksystem 

Gewicht ohne Werkzeuge 

Mindestgröße des Traktors 

7,2 m 

7,1 m 

2,4 m 

125 l/min @315 bar 

2.355 kg 

7.000 kg 

Unser Spider 720 PLUS ist ein professioneller Auslegemäher, der 

von Kommunen, Landwirten, Waldarbeitern und Landschaftsgärtnern 

verwendet wird. Am Spider kann eine große Auswahl 

an Anbaugeräten für die Instandhaltung am Straßenrand, das 

Schneiden von Hecken und das Beschneiden von Bäumen 

angebracht werden. 

Starke Argumente: 

• Armbewegung von 270°: Mähen Sie auf beiden Seiten des Traktors 

• Rotor Flex und Auto Flex: Ermöglicht dem Fahrer eine 

bessere Sicht auf das Anbaugerät 

• Hybrid Armsystem: Der Arm kann mit oder ohne 

Parallelbewegung gesteuert werden 

• Strenx-700-Stahl: Eine der langlebigsten Stahlsorten der Welt 

Armbewegung 

von 270° 

Sie können die Position 

des Arms leicht 

ändern, um entweder 

auf der rechten oder 

linken Straßenseite 

zu arbeiten. Der Arm 

kann nach vorne 

ausgefahren werden, 

sodaß das Werkzeug 

für den Fahrer immer 

sichtbar ist. 

Entdecken Sie eine große Auswahl an Anbaugeräten für die Landschaftspflege: 

HECKENSCHERE HS 

• Perfekte Schnittqualität 

bei allen Ästen und 

Zweigen bis zu 6 cm 

• Schnellwechselbare 

Doppelschnittklingen 

MULTITRÄGER HXF 

• Für den Front- und Heckanbau, sowie für Lader 

• Schneller An- und Abbau 

• Niedriges Eigengewicht 

• Automatische Hindernissicherung 

HECKENSCHNEIDER RC 

• Keine Kosten zur 

Entsorgung des Schnittguts 

• Geschlossene Haube 

gewährleistet hohe 

Sicherheit 

• Sehr geringe Lautstärke 

AGRICOM COLMAR-BERG 

3, rue François Krack 

L-7737 Colmar-Berg 

www.de-verband.com 

Fred CROCHET 

M 621 184 312 

Claude WANTZ 

M 621 140 882 

MECAN FISCHBACH 

3, Giälle Wee 

L-9749 Fischbach/Clervaux 

www.de-verband.com 

Harald SCHILZ 

M 621 181 263 

Marco SCHRÖDER 

M 621 184 314

24 


PORTAKABIN : LA RÉVOLUTION 

DE LA CONSTRUCTION MODULAIRE 

École de Mertzig 

Depuis sa fondation en 1961 par 

Donald Shepherd, Portakabin 

s’est imposé comme un leader 

de la construction modulaire 

en Europe, avec des implantations 

dans dix pays, dont le 

Luxembourg. Steve Santana, 

Area Manager, nous présente 

les avantages et innovations 

de cette méthode de construction 

rapide et respectueuse de 

l’environnement. 

Pouvez-vous nous présenter Portakabin ? 

Portakabin a été fondée en 1961 et est une 

entreprise pionnière dans le domaine de 

la construction modulaire. Initialement 

née de la vision novatrice sur l’utilisation 

des containers, elle a su évoluer et 

se développer pour devenir un acteur 

majeur de son secteur. Aujourd’hui, l’entreprise 

compte plus de 2.000 employés 

répartis dans 10 pays, dont la France, 

l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique et 

le Luxembourg. Nous nous distinguons 

par notre engagement en faveur de l’innovation, 

la collaboration et la durabilité, 

et offrons des solutions modulaires 

flexibles et écologiques adaptées aux 

besoins variés de nos clients, allant des 

bureaux aux écoles en passant par les 

espaces de stockage. 

Au Grand-Duché, notre équipe est composée 

de seulement deux personnes : 

mon collègue et moi-même. Ensemble, 

nous gérons les opérations de Portakabin 

au Luxembourg, tout en étant rattachés 

à la Belgique, où se trouvent notre supérieur 

direct et notre directeur général, 

ainsi que le soutien d’une équipe de près 

de 60 personnes. 

Historiquement, nous avions un siège 

social distinct, mais pour des raisons 

de logistique et d’efficacité, nous 

avons consolidé nos opérations avec la 

Belgique, nous permettant d’avoir accès à 

un plus grand stock et à de meilleurs services. 

Nous collaborons principalement 

avec des sous-traitants luxembourgeois, 

ce qui renforce notre ancrage local et 

garantit des prestations de haute qualité. 

Comment est composée l’équipe 

luxembourgeoise ? 

En quelques mots, qu’est-ce que la 

construction modulaire et quels

25 

sont ses avantages par rapport à une 

construction traditionnelle ? 

La construction modulaire consiste à 

créer des structures, qu’elles soient 

temporaires ou permanentes, en utilisant 

des modules préfabriqués en usine. 

Ces derniers, construits selon des standards 

de qualité rigoureux incluant 

des contrôles ISO, sont déjà équipés 

de toutes les installations nécessaires : 

électricité, plomberie, chauffage et finitions 

internes. Une fois fabriqués, les 

modules sont transportés par la route 

jusqu’au site de construction, où ils sont 

assemblés à l’aide de grues pour ériger 

une structure étanche en quelques jours 

seulement. 

L’un des avantages les plus marquants 

est sa rapidité. En effet, cette 

méthode est environ 70% plus rapide 

que la construction traditionnelle. Par 

exemple, un bâtiment de 300 m² peut 

être installé en seulement trois mois, ce 

qui serait beaucoup plus long pour une 

construction classique. Cette vitesse 

d’exécution est due au fait que la fabrication 

des modules et les travaux sur 

site peuvent se dérouler simultanément, 

réduisant ainsi le temps total du 

projet. 

En outre, la construction modulaire 

offre une grande flexibilité. Les modules 

préfabriqués peuvent être configurés 

pour créer des aménagements de toutes 

tailles et de tous types, allant du simple 

bureau autonome aux grands complexes 

résidentiels ou commerciaux. 

De plus, ils peuvent être réagencés, 

déplacés vers un autre site ou enlevés 

sans nécessiter de travaux de démolition 

invasifs. Cette modularité permet 

d’adapter rapidement les structures aux 

besoins changeants des utilisateurs. 

Le monde est en constante évolution, 

cette flexibilité est selon nous la clé de 

la réussite dans cette société volatile, 

incertaine et complexe. 

plus durable et respectueuse de l’environnement. 

Nous nous engageons à la 

réutilisation des ressources, à accroître 

le recours aux énergies renouvelables et 

à garantir une conception intelligente 

pour chaque projet. 

Le monde est en constante 

évolution, cette flexibilité est 

selon nous la clé de la réussite 

dans cette société volatile, 

incertaine et complexe 

Concrètement, quelles solutions 

proposez-vous à vos clients ? 

Nos solutions comprennent des bâtiments 

modulaires autonomes, dits 

« plug & play », allant de 7 à 70 m², disponibles 

dans les gammes Portakabin 

Solus et Portakabin Titan. Nous proposons 

également des structures 

modulaires dans les lignes Portakabin 

Ultima et la nouvelle Portakabin Alta. 

La gamme Alta se distingue par ses 

performances énergétiques optimisées, 

une hauteur sous plafond de 2,75 m, et 

peut être équipée de manière équivalente 

à un bâtiment traditionnel, avec 

des options telles que la climatisation, 

des pompes à chaleur, une ventilation 

(centralisée ou décentralisée), des panneaux 

solaires, des parois acoustiques, 

ainsi que des installations complètes 

comme des toilettes, douches et cuisines 

équipées. 

Nous offrons également un modèle 

« Space as a Service », permettant de 

payer uniquement pour la durée et l’espace 

requis. Contrairement à l’achat, 

qui constitue un coût d’investissement 

(CAPEX) inscrit au bilan, la location est 

un coût d’exploitation (OPEX) n’affectant 

pas les ratios financiers. Ce modèle 

réduit les risques et procure une tranquillité 

d’esprit accrue, en offrant une 

flexibilité et une adaptabilité optimales 

face à l’évolution des besoins. 

Quels sont les projets en cours ou 

terminés ? 

Pour nous, chaque conception est 

unique, reflétant les besoins spécifiques 

de nos clients et les défis propres 

à chaque site. Cette année, nous avons 

finalisé un projet débuté l’année dernière 

: une crèche située dans le nordest 

du Luxembourg. Celui-ci a permis de 

créer un environnement sûr et accueillant 

pour les enfants, tout en respectant 

des normes strictes en matière 

de sécurité et d’hygiène. Par ailleurs, 

nous avons également achevé un projet 

à Mertzig, où nous avons installé des 

bâtiments modulaires pour l’école. 

Nous mettons un point d’honneur à 

ce que chaque client bénéficie d’une 

approche personnalisée. Dès qu’une 

demande émerge, nous nous rendons 

sur place pour être à l’écoute. Nous 

analysons minutieusement le terrain, 

en prenant en compte sa nature et son 

aspect, pour proposer une offre adaptée 

et fiable. Chaque projet est traité avec 

la plus grande attention et précision, 

Un autre atout important est l’aspect 

écologique de la méthode : tout se récupère. 

En réutilisant les modules pour 

différents projets, nous minimisons les 

déchets et réduisons l’empreinte environnementale. 

De plus, la construction 

en usine permet un meilleur contrôle des 

matériaux et une réduction des pertes, 

contribuant ainsi à une construction 

Steve Santana, Area Manager 

Joery Michiels, Commercial Manager

26 

garantissant des solutions sur mesure 

et pertinentes. 

À quels défis devez-vous actuellement 

faire face ? 

L’un des défis majeurs auxquels nous 

sommes confrontés réside dans le respect 

des normes de plus en plus strictes 

en matière de construction. Ces exigences, 

qu’elles soient liées à l’efficacité 

énergétique, à l’accessibilité ou à la 

durabilité, nous imposent une rigueur 

constante. Cependant, plutôt que de voir 

ces contraintes comme des obstacles, 

nous les considérons comme des opportunités 

d’innovation. En répondant aux 

normes, nous développons des solutions 

avant-gardistes telles que des systèmes 

énergétiques intégrés, des technologies 

de pointe pour améliorer le confort des 

occupants et des équipements accessibles 

aux personnes à mobilité réduite. 

Ainsi, les défis réglementaires stimulent 

notre créativité et nous permettent 

de repousser les limites de ce que la 

construction modulaire peut offrir, en 

intégrant des fonctionnalités et des 

performances équivalentes, voire supérieures, 

à celles des constructions traditionnelles. 

Pierre Gernez, responsable de projet 

Franky Depoortere, Managing Director 

Portakabin 

17, rue Edmond Reuter 

L-5326 Contern 

www.portakabin.lu

ENTDECKT EIS SENIORENRESIDENZEN 

SENIORENRESIDENZ AM WÉNGERT 

• KANECH (LE & SHPA) 

SENIORENRESIDENZ AM PARK 

• BIISSEN (LE, SHPA & Appartementer fir Senioren) 

SENIORENRESIDENZ EISKNIPPCHEN 

• WEIDINGEN (LE) 

SENIORENRESIDENZ PETITE SUISSE 

• BEEFORT (LE) 

RÉSIDENCE LES JARDINS DE SCHENGEN 

• SCHENGEN (LE) 

RÉSIDENCE PARC RONNWISS 

• RODANGE (SHPA) 

SENIORENRESIDENZ BEL-ÂGE 

• ESCH/ALZETTE (Appartementer fir Senioren) 

www.paiperleck.lu 24 25 

15 

JOER

28 


LE SIÈGE DE CBL 

DÉCROCHE 

LA CERTIFICATION 

WELL SILVER 

La généralisation des labels durables laisse peu de place à l’émergence 

de nouveaux pionniers en la matière. Et pourtant, les bureaux 

de CBL, implantés à Niederkorn, sont les premiers du 

Grand-Duché à décrocher le certificat WELL Silver pour un immeuble 

existant. Claude Thinus et Jean-Christian Spite, auditeurs 

QSE pour l’entreprise générale, en ont piloté le processus de certification 

avec le soutien technique de Franck Sandrin et reviennent 

sur cette distinction qui récompense les performances des bâtiments 

les plus respectueux de la santé et du bien-être de leurs 

occupants. 

WELL, une distinction unique en son 

genre 

LEED, BREEAM, HQE, DGNB… les certifications 

durables sont nombreuses dans 

le secteur du bâtiment. Dernière arrivée 

sur le marché, WELL, délivrée par l’International 

WELL Building Institute (IWBI), 

met davantage l’accent sur la santé, le 

confort et le bien-être des occupants 

plutôt que sur les performances environnementales 

des bâtiments. Le siège de 

CBL est le premier immeuble de bureaux 

certifié WELL Silver au Grand-Duché. 

Cette première, la société la doit à sa 

direction particulièrement engagée ainsi 

qu’à son service QSE, responsable de 

l’amélioration continue des aspects liés à 

la qualité, la santé-sécurité et l’environnement 

au sein de l’entreprise. « Notre 

équipe est tenue d’assurer le maintien 

des procédures en place chez CBL, certifiées 

ISO 9001 pour la qualité, 14001 

pour l’environnement et 45001 pour la 

santé et la sécurité. Nous avons envisagé 

la certification WELL, axée sur le bienêtre, 

comme un complément à cette dernière. 

Dès le départ, notre objectif a été 

de créer non pas un système d’initiatives 

parallèle, mais bien d’intégrer cette nouvelle 

démarche dans la politique générale 

de l’entreprise et même du groupe », 

déclare Claude Thinus. 

Des mesures pointues… 

Pour délivrer son certificat, l’IWBI évalue 

les immeubles sur sept critères qui 

contribuent à la santé et au bien-être 

de leurs occupants, à commencer par la 

qualité de l’air. Le bon résultat obtenu 

par l’entreprise garantit que ses bureaux 

disposent d’un système de ventilation 

performant qui renouvèle l’air régulièrement 

et filtre les polluants. 

Le label se penche également sur l’eau, 

principalement sur son accès et sa qualité. 

Au siège de Niederkorn, les collaborateurs 

disposent non seulement 

d’eau minérale gratuite, mais ils sont 

aussi sensibilisés à une consommation 

responsable. 

De plus, une attention particulière est 

portée sur la lumière. La certification 

WELL Silver assure un éclairage adéquat 

qui favorise le confort visuel et la 

productivité. « Nous avons dû consentir 

à certains investissements en matière 

d’éclairage pour augmenter le confort des 

postes de travail qui pouvaient manquer 

de luminosité », précise Franck Sandrin. 

Le confort, qu’il soit thermique ou acoustique, 

est également évalué. « Nous avons 

fait en sorte que nos collaborateurs 

évoluent dans un environnement sonore 

agréable qui garantisse le calme et la 

concentration sans toutefois tendre vers 

le silence absolu. Le sujet étant pointu, 

nous avons préféré faire appel à l’expertise 

d’un acousticien sur ce point. Les 

performances thermiques du bâtiment, 

elles, étaient suffisantes pour satisfaire 

aux exigences de l’IWBI », explique 

Franck Sandrin. 

L’Institut accorde aussi une importance 

particulière à la santé mentale, autre 

critère à remplir pour obtenir sa certification. 

Chez CBL, les employés disposent 

d’espaces de détente et de convivialité 

intérieurs et extérieurs où se relaxer et 

se ressourcer. De plus, des programmes 

de promotion de la santé mentale sont 

mis en place pour les soutenir en cas de 

besoin. « Il s’agit de veiller à la bonne 

intégration de chacun et de lutter contre

29 

Claude Thinus, Franck Sandrin et Jean-Christian Spite 

les discriminations, qu’elles soient liées 

au genre, à l’orientation sexuelle ou 

aux origines des collaborateurs. Cette 

démarche bénéficie d’un important soutien 

de notre responsable des ressources 

humaines et requiert, il faut l’avouer, un 

certain changement de mentalité, surtout 

dans le secteur de la construction. 

Cette politique de non-discrimination 

a nécessité la mise en place de certains 

plans d’action ainsi qu’un ajustement du 

règlement d’ordre intérieur », poursuit 

Jean-Christian Spite. 

La certification récompense également 

les actions qui encouragent l’activité 

physique, elle aussi essentielle à la santé 

et au bien-être. Ainsi, au siège de CBL, 

l’escalier est le moyen privilégié pour 

monter à l’étage et des programmes de 

promotion de l’activité physique sont mis 

en place. 

Complémentaire, l’alimentation saine 

joue aussi un rôle majeur. « Les boissons 

sucrées ont été bannies des frigos auxquels 

nos collaborateurs ont accès gratuitement. 

Nous avons souscrit à un service « Fruits 

at office », aménagé un potager et nous 

cultivons sur nos platebandes des fruits et 

légumes qui sont distribués au personnel 

pour l'encourager à adopter une alimentation 

équilibrée », indique Jean-Christian 

Spite. 

Intégrer cette nouvelle 

démarche dans la politique 

générale de l’entreprise 

et même du groupe 

Bien d’autres mesures ont été mises en 

place dans le cadre de ces lignes directrices 

: des espaces verts ont été aménagés 

aux abords du bâtiment, l’ergonomie des 

postes de travail a été soignée grâce à des 

écrans, des bureaux et des sièges réglables, 

et des plantes vertes ainsi que des objets 

d’art sont venus égayer visuellement les 

différents espaces. 

… récompensées au terme d’un processus 

exigeant 

Pour que ces mesures aboutissent à la 

remise du certificat convoité, le service 

QSE, encouragé par la direction de l’entreprise, 

a travaillé d’arrachepied sur 

un processus en trois étapes. « La première 

consiste à jauger la faisabilité de 

la démarche via une revue documentaire. 

Nous avons ensuite engagé un travail

30 

plus technique avant que ne démarrent 

les tests de performance qui ont permis 

d’attester concrètement de la validation 

des critères sur lesquels nous devions être 

évalués selon une grille établie par l’IWBI. 

C’est une société parisienne, agréée par 

l’institut américain, qui a été chargée de 

valider les points sur le terrain. Le certificat 

nous a été remis le 14 juin 2024, près 

d’un an après le début des démarches », 

raconte Claude Thinus. 

Mais décrocher la certification n’est pas 

une fin en soi. « La mise en place est une 

chose, la surveillance annuelle en est 

une autre. Penser le bâtiment pour qu’il 

réponde aux critères du WELL, collectionner 

les fiches techniques, investir dans du 

matériel, tout cela est à réaliser en amont. 

En aval, c’est à l’occupant des lieux de 

maintenir le niveau d’exigence nécessaire 

au renouvellement de la certification. Il 

s’agit de suivre des plans de surveillance 

de la qualité de l’eau, d’adapter le plan 

de nettoyage, de poursuivre les mesures 

promouvant l’activité physique ou une 

alimentation saine, de rester à l’écoute des 

besoins des collaborateurs, etc. », ajoute 

Franck Sandrin. 

Une affaire d’amélioration continue 

Ce travail d’une année aura permis d’atteindre 

le niveau « argent », le deuxième 

sur une échelle à quatre échelons. « Nous 

avons la volonté d’améliorer notre score. 

Nous essaierons toutefois de tendre vers 

le niveau « Gold » en composant avec 

l’existant. En réalité, notre premier défi 

sera de pérenniser toutes les mesures 

qui ont été instaurées, mais aussi de faire 

bénéficier l’ensemble de la société de cette 

approche, jusque sur les chantiers », confie 

Claude Thinus. 

Nous essaierons de tendre 

vers le niveau « Gold » 

en composant avec l’existant 

Bien sûr, assurer le bien-être au travail 

n’est qu’une des nombreuses prérogatives 

du service QSE. « Notre politique QSE 

a récemment été mise à jour par notre 

direction. La certification WELL représentait 

une première étape dans la mise 

en place des nouvelles réglementations 

européennes en matière de durabilité, 

notamment le rapport ESG. Finalement, 

nos certifications relatives à la qualité, 

la santé-sécurité et l’environnement 

exercent sur nous une saine pression qui 

permet une amélioration continue ! », 

conclut Jean-Christian Spite. 

CBL S.A. 

Rue Hahneboesch 

L-4578 Niederkorn 

www.cbl-sa.lu

32 

| DÉVELOPPEMENT DURABLE 

SOLARTECH® : 

UN AVENIR DURABLE 

GRÂCE À L’INNOVATION 

ET À L’EXPERTISE LOCALE 

Jonathan Flasschoen

33 

Solartech ® , outsider luxembourgeois 

des énergies renouvelables, 

brille par son savoir-faire 

et son expertise locaux. En suivant 

un cap visionnaire, l’entreprise 

conjugue innovation 

technologique et engagement 

environnemental pour propulser 

l’autoconsommation électrique 

vers de nouveaux sommets. 

Rencontre avec son fondateur 

et administrateur, Jonathan 

Flasschoen. 

De l’informatique aux énergies 

renouvelables 

Solartech®, la branche photovoltaïque de 

la société Optibelux S.A. créée en 2016, 

s’impose comme un acteur novateur des 

énergies renouvelables au Luxembourg. 

Derrière cette entreprise se trouve 

Jonathan Flasschoen, un entrepreneur originaire 

de la région liégeoise. Installé dans 

le nord du Luxembourg avec sa famille, il a 

su transformer sa passion pour l’informatique 

et l’électrotechnique en une vocation 

environnementale. 

Initialement axée sur les services IT tels 

que la réalisation de progiciels spécifiques 

et de sites web, Optibelux a progressivement 

diversifié ses activités pour inclure le 

dessin technique 3D. C’est cependant une 

mission dans le secteur photovoltaïque qui 

a marqué un tournant décisif. Séduit par 

le potentiel des énergies renouvelables, 

Jonathan Flasschoen a créé Solartech®, 

orientant ainsi son entreprise vers un 

avenir plus vert. L’objectif principal de la 

branche photovoltaïque est de proposer à 

sa clientèle des solutions personnalisées 

permettant d’atteindre l’autoconsommation 

électrique. Face aux hausses 

incessantes des tarifs de l’électricité, elle 

s’engage à offrir des alternatives durables 

et économiques. 

Une technologie de pointe 

durabilité accrue, répondant aux exigences 

des clients les plus soucieux de la longévité 

de leur investissement. 

Au-delà de ces technologies, Solartech® 

propose des solutions intégrées qui maximisent 

l’autoconsommation énergétique. 

Le système de « solar charging », doté d’un 

« smartmeter », permet de diriger l’électricité 

excédentaire vers des équipements 

tels que des bornes de recharge pour véhicules 

électriques ou des chauffe-eau. Cette 

approche intelligente assure que le courant 

produit est utilisé de manière optimale, 

réduisant la dépendance aux énergies 

fossiles et les coûts pour les ménages. En 

adoptant cette technologie, les consommateurs 

peuvent réaliser des économies 

significatives, mais aussi contribuer activement 

à la protection de l’environnement en 

diminuant leur empreinte carbone. 

En utilisant des panneaux 

photovoltaïques de type N, 

Solartech® améliore l’efficacité 

de conversion de la lumière en 

électricité, même sous faible 

ensoleillement 

L’entreprise se différencie également par 

son utilisation de drones pour modéliser 

les toitures de ses clients. Avant même le 

premier rendez-vous, ces drones capturent 

des images détaillées de la toiture, créant 

une base de données précise pour le bureau 

d’études. Ces images sont ensuite analysées 

avec un logiciel spécifique qui permet 

de calculer les dimensions exactes et les 

particularités de chaque toit. L’utilisation 

de ces appareils avant l’installation donne 

lieu à la création de plans 3D précis et sur 

mesure, minimisant ainsi les ajustements 

sur le terrain et optimisant l’efficacité de 

l’installation. 

expérience professionnelle. Cependant, 

trouver de tels profils sur un marché des 

énergies renouvelables en pleine explosion 

s’avère être un véritable challenge. 

Un autre enjeu pour Solartech® réside 

dans l’intégration de batteries plus 

durables, telles que celles au sel de mer, 

destinées à optimiser l’autoconsommation 

énergétique. Cette technologie promet 

d’améliorer la sûreté et l’efficacité des systèmes 

de stockage, contribuant ainsi à une 

meilleure gestion de l’électricité produite. 

En outre, l’entreprise travaille activement 

sur le développement d’un système universel 

multi-marques capable de déclencher 

les gros consommateurs électriques, 

comme les pompes à chaleur, en utilisant 

l’excédent de production photovoltaïque. 

L’idée est de maximiser l’utilisation de 

cette production au lieu de la revendre à un 

tarif très bas, offrant ainsi une solution plus 

économique et écologique à ses clients. 

Vers un avenir solaire et durable 

En dépit des défis, Solartech® voit de nombreuses 

opportunités se dessiner à l’horizon. 

La société prévoit d’élargir sa clientèle 

au-delà du secteur résidentiel, en développant 

les marchés agricole et industriel. 

Ces derniers représentent une occasion 

de démontrer la capacité de Solartech® à 

gérer des installations plus complexes et 

de plus grande envergure. 

À moyen terme, elle prévoit également de 

nouer des partenariats stratégiques avec 

des architectes pour assimiler des solutions 

photovoltaïques dès la conception 

des immeubles. En collaborant avec eux 

aux premières étapes de la construction, 

elle vise à proposer des panneaux solaires 

intégrés qui remplacent des matériaux traditionnels, 

comme le crépi ou les briques. 

Ces éléments amélioreront non seulement 

l’esthétique des bâtiments, mais permettront 

également de tendre vers des habitations 

basse voire zéro énergie. 

Solartech® se distingue sur le marché 

grâce à ses innovations technologiques 

de pointe. En utilisant des panneaux 

photovoltaïques de type N, elle améliore 

l’efficacité de conversion de la lumière en 

électricité en cas de faible ensoleillement. 

Ces panneaux offrent non seulement une 

performance supérieure mais également 

une meilleure gestion de l’ombrage grâce 

aux diodes by-pass intégrées ainsi qu’une 

Défis futurs et actuels 

Solartech® se trouve actuellement 

confrontée à plusieurs défis. Le plus 

important d’entre eux est sans doute le 

recrutement d’une main-d’œuvre qualifiée. 

Pour maintenir la norme de qualité élevée 

qu’elle s’est imposée, l’entreprise s’efforce 

de n’embaucher que des personnes 

hautement compétentes avec une grande 

Solartech ® 

18C, Duerfstrooss 

L-9689 Tarchamps 

www.solartech.lu

34 

| MOBILITÉ 

LE TIGUAN DE TROISIÈME 

GÉNÉRATION PREND LA ROUTE 

Volkswagen lance sur le marché 

européen la troisième génération 

de son SUV à succès, le 

Tiguan, qui s’est vendu à plus de 

7,6 millions d’exemplaires à travers 

le monde. Cette nouvelle 

version promet d’être plus efficiente, 

confortable et technologique 

que jamais, grâce à des 

améliorations notables dans 

tous les domaines. Tour d’essai. 

Un design au service de 

l’aérodynamisme 

Le design du nouveau Tiguan se veut 

moderne et élancé. La partie avant du 

véhicule est plus haute et se compose 

de phares à LED plus plats et d’une barre 

transversale vitrée pouvant intégrer un 

autre bandeau de LED en option. Ces 

caractéristiques contribuent à une amélioration 

significative du coefficient de 

traînée. Celui-ci passe de 0,33 à 0,28 Cx. 

Cela permet au Tiguan d’être l’un des 

SUV les plus aérodynamiques de sa catégorie. 

Les passages de roue athlétiques 

et les jantes allant jusqu’à 20 pouces 

renforcent également son allure robuste 

et énergique. 

Des motorisations diesel, essence et 

hybride rechargeable 

Le nouveau véhicule de la marque allemande 

propose deux moteurs essence 

(TSI) et deux moteurs diesel (TDI), 

tous des quatre cylindres de 2 litres. 

Les moteurs TSI développent 150 kW 

(204 ch) et 195 kW (265 ch), offrant une 

puissance et une performance impressionnantes. 

Le moteur TSI de 150 kW 

transmet la force aux roues avant via 

une boîte DSG, tandis que le moteur de 

195 kW est couplé à une transmission 

intégrale 4MOTION qui garantit une 

traction optimale. 

Du côté des motorisations diesel, le 

Tiguan est équipé de moteurs TDI développant 

110 kW (150 ch) et 142 kW (193 

ch). Le premier entraîne l’essieu avant, 

tandis que le deuxième est aussi doté 

de la transmission intégrale 4MOTION. 

Ces moteurs offrent une efficience énergétique 

remarquable et une capacité de

35 

de stationnement spécifiques, augmentant 

la commodité et la sécurité. 

La part belle à la personnalisation 

Le Tiguan est disponible en plusieurs 

finitions, du modèle de base richement 

équipé aux versions haut de gamme 

« Elegance » et « R-Line » en passant par 

la finition intermédiaire « Life Plus ». 

Chacune d’elles forme un ensemble 

distinct de caractéristiques et de styles, 

permettant aux clients de personnaliser 

leur véhicule selon leurs préférences. 

Les nombreuses autres options incluent 

par exemple des systèmes d’éclairage 

avancés, des équipements de confort 

haut de gamme, et des fonctionnalités 

technologiques poussées. 

Spacieux et pratique 

Le nouveau véhicule gagne en longueur 

(4,53 m) et en hauteur (1,63 m), offrant 

un espace intérieur plus généreux. Le 

volume du coffre atteint désormais 652 

litres pour une utilisation optimisée 

de l’espace. La configuration flexible 

de l’intérieur permet de répondre aux 

besoins variés des familles ou des plus 

friands d’aventures. 

traction qui peut atteindre 2,3 tonnes, 

ce qui en fait un choix idéal pour le 

remorquage. Le Tiguan existe aussi en 

hybride rechargeable et ce modèle permet 

une autonomie électrique d’environ 

100 km. 

Tout pour le confort 

À l’intérieur, le nouveau Tiguan a été 

entièrement repensé au niveau de son 

poste de conduite. Le « digital cockpit 

», qui dispose d’un écran de 12,9 

pouces (ou 15 pouces en option), offre 

au conducteur une commande intuitive 

et une connectivité omniprésente. 

L’affichage tête haute et la commande 

vocale améliorée par l’assistant IDA 

intègrent aussi « ChatGPT ». Ceux-ci 

permettent une interaction fluide et 

naturelle avec le véhicule. 

Les sièges avant ergoActive Plus, dotés 

de réglages lombaires pneumatiques et 

de fonctions de massage, octroient au 

Tiguan un confort exceptionnel ; quant 

au climatiseur automatique, aux ports 

USB-C de charge rapide, et aux multiples 

systèmes d’aide à la conduite, tels que le 

« Front Assist » et le « Lane Assist », ils 

enrichissent l’expérience de conduite. 

Le Tiguan de troisième génération est 

équipé des systèmes d’aide à la conduite 

les plus récents. Le « Park Assist Plus » 

permet de se garer et de sortir d’une 

place de stationnement de manière 

entièrement automatique, tandis que 

le « Park Assist Pro » avec commande à 

distance, via un smartphone, facilite les 

manœuvres de stationnement. La fonction 

mémoire du système « Park Assist 

Plus » permet d’enregistrer et de reproduire 

automatiquement des manœuvres 

Le Tiguan de troisième génération 

incarne l’innovation et l’excellence de 

Volkswagen dans le domaine des SUV. 

Avec ses motorisations essence et diesel 

performantes, son design aérodynamique 

et ses technologies de pointe, 

il est prêt à conquérir le marché mondial. 

Offrant un mélange parfait de 

puissance, d’efficacité et de confort, il 

établit de nouveaux standards pour les 

SUV de catégorie moyenne. Son lancement 

marque une étape importante 

pour Volkswagen. La marque allemande 

entend renforcer sa position de leader 

sur le marché des SUV tout en répondant 

aux attentes croissantes des consommateurs 

en matière de performance, de 

confort et de technologie. 

Volkswagen Luxembourg 

www.volkswagen.lu

36 

| MOBILITÉ 

NOUVEAU DÉPART POUR 

LUXTRAM : HELGE DORSTEWITZ 

AUX COMMANDES 


Helge Dorstewitz

37 

Le 7 juillet, André von der Marck, 

directeur général de Luxtram, a 

pris sa retraite, marquant ainsi 

la fin d’un chapitre important 

pour l’entreprise. Son successeur, 

Helge Dorstewitz, a pris 

ses fonctions le 1 er juillet, ouvrant 

une nouvelle ère pour la 

société responsable du développement 

du tram au Luxembourg. 

Rencontre. 

Changement de voie 

André von der Marck, après plus de 

dix ans à la tête d’un projet ambitieux 

et transformateur pour les transports 

publics au Luxembourg, a quitté ses 

fonctions le 7 juillet. Sous sa direction, 

Luxtram a réalisé des avancées significatives, 

inaugurant la première ligne 

de tram sur le plateau du Kirchberg 

seulement trois ans après son arrivée. 

Aujourd’hui, cette ligne est devenue 

essentielle pour plus de 100.000 voyageurs 

quotidiens. 

Les transports 

en commun jouent déjà un rôle 

crucial pour la préservation 

de l’environnement, mais 

je suis convaincu qu’il existe 

toujours des marges 

de progression 

Helge Dorstewitz, directeur des 

Nouvelles Lignes chez Luxtram depuis 

2019, a pris les rênes de l’entreprise le 

1 er juillet dernier. Avec plusieurs années 

d’expérience à son actif, il possède une 

connaissance approfondie des opérations 

de la société et assure une transition 

fluide et prometteuse : « André von 

der Marck et moi-même avons collaboré 

pendant cinq ans. Nous avons développé 

une relation de travail solide, ce qui 

laissait présager une passation de pouvoir 

sereine », a-t-il déclaré, soulignant 

la continuité et la stabilité apportées 

durant ces derniers mois. 

Pour ce mandat, il ambitionne de poursuivre 

l’expansion du tram avec le même 

engagement, la même rigueur et une 

même attention particulière au respect 

des budgets que son prédécesseur. Sa 

priorité immédiate a été de superviser 

l’achèvement du tronçon D, mis en service 

le 7 juillet, une avancée significative 

avec l’extension jusqu’au Stade de 

Luxembourg. « Ma première mission est 

naturellement de finir les travaux sur 

cette portion de la ligne. Ma deuxième 

priorité est la liaison vers l’aéroport du 

Findel, que nous inaugurerons au début 

de l’année prochaine », a précisé le nouveau 

directeur général. 

Un réseau intermodal 

Conscient de l’importance de la coordination 

entre les différents acteurs, 

Helge Dorstewitz souhaite également 

s’atteler à enrichir la collaboration entre 

Luxtram et les autres opérateurs de 

transports publics au Luxembourg, tels 

que les Chemins de Fer Luxembourgeois 

(CFL) et les services de bus. Cette intégration 

accrue des réseaux de transport 

vise à optimiser la complémentarité des 

modes de déplacement, offrant ainsi 

des solutions plus efficaces et harmonieuses 

pour les usagers. Ces développements 

stratégiques s’inscrivent dans 

le cadre du Plan national de mobilité 

du Luxembourg à l’horizon 2035 (PNM 

2035), qui promet d’améliorer l’accessibilité 

et la fluidité des déplacements 

à travers le pays. « Pour ce nouveau 

mandat, les défis incluent la mise en 

route de toutes les extensions prévues 

dans le PNM 2035 et au-delà. Il s’agira 

également de passer d’une ligne droite 

à un véritable réseau avec plusieurs 

extensions, ce qui représente un défi au 

niveau de l’organisation, tant en interne 

qu’en externe », poursuit-il. 

Vers une mobilité verte 

L’écologie et la protection de l’environnement 

sont au cœur de la vision du 

nouveau directeur général de Luxtram : 

« les transports en commun jouent déjà 

un rôle crucial pour la préservation de 

l’environnement, mais je suis convaincu 

qu’il existe toujours des marges de progression. 

Nous sommes en perpétuelle 

évolution : aujourd’hui, la manière dont 

nous construisons les trams est très 

différente de celle d’il y a dix ans et, 

dans une décennie, elle sera encore tout 

autre. Il est essentiel pour nous d’incorporer 

des technologies vertes comme le 

photovoltaïque et d’envisager la création 

de plateformes écologiques », a-t-il 

souligné. 

Un travail d’équipe 

« La communication et la transparence 

ont toujours été des priorités pour nous. 

Cela ne changera pas et je souhaite que 

nos utilisateurs le sachent ». Pour Helge 

Dorstewitz, il s’agit avant tout d’un travail 

d’équipe, où toute partie prenante 

est indispensable au bon fonctionnement 

global de l’entreprise. Il évoque 

notamment l’importance d’un effort 

collectif, où tous les membres jouent un 

rôle crucial. « Chaque employé, partenaire 

et utilisateur du tram contribue à 

notre succès » souligne-t-il. 

La communication 

et la transparence ont toujours 

été des priorités pour nous 

En conjuguant innovation, durabilité 

et efficacité, Helge Dorstewitz s’engage 

à naviguer avec succès vers l’avenir de 

la mobilité urbaine au Luxembourg. Le 

futur s’annonce prometteur !

38 

| LUXEMBOURG 

5 - 7 JUILLET 2024 

LA FOIRE AGRICOLE RANIME ETTELBRUCK POUR SA 41 E ÉDITION 

Parmi les rendez-vous annuels les plus attendus au Grand-Duché, la Foire 

Agricole d’Ettelbruck est un incontournable. Elle était de retour ces 5, 6 et 7 

juillet pour le plus grand bonheur des petits et des grands. 350 exposants et 

partenaires se sont donné rendez-vous lors de cette 41 e édition pour proposer 

au public une véritable vitrine de l’agriculture luxembourgeoise. Cette année 

encore, la plus grande foire en plein air du Grand-Duché proposait de déguster 

des produits locaux, d’apprivoiser les animaux de la ferme, d’assister à 

diverses démonstrations ou encore de participer à différents ateliers. Retour 

sur ce week-end en images.

39 

BRÈVES 

COMMUNALES DU NORD 


WINCRANGE 

La commune de Wincrange a lancé 

une nouvelle application mobile pour 

ses résidents. Celle-ci offre plusieurs 

services, notamment les horaires des 

transports en commun, un calendrier 

des déchets avec rappels automatiques, 

un agenda des événements 

locaux et une liste de contacts de la 

commune. Pour rester informés des 

actualités importantes, les utilisateurs 

peuvent activer les notifications. La 

nouvelle application est disponible 

en téléchargement sur l’App Store 

et Google Play. Pour plus de détails, 

visitez le site officiel de Wincrange. 

Source : wincrange.lu 

VIANDEN 

Le 6 juillet, le Collette Coffee Craft à 

Vianden a accueilli un Repair Café de 9h 

à 13h. Cet événement communautaire 

a permis aux participants de réparer 

divers objets avec l’aide de bénévoles, 

favorisant la durabilité et le partage 

de connaissances. Les visiteurs ont pu 

profiter de l’ambiance conviviale du 

café tout en contribuant à réduire les 

déchets et à renforcer les liens sociaux 

dans la communauté. 

Source : vianden.lu 

TROISVIERGES 

Le Centre de Cinqfontaines organise 

sa première académie d’été du 2 au 6 

septembre 2024. Des jeunes de 18 à 26 

ans, encadrés par des artistes professionnels, 

auront l’opportunité de développer 

leurs idées et de concevoir un 

espace entier. Les participants pourront 

choisir de travailler dans les domaines 

des médias, des arts urbains ou de la 

photographie en s’inspirant de leur 

vécu et de l’histoire de Cinqfontaines. 

Une exposition présentera les résultats 

le 6 septembre à 17h. 

Source : troisvierges.lu 

WILTZ 

Du 29 juin au 19 juillet, le Festival de 

Wiltz a une fois de plus enchanté le 

public avec une programmation internationale 

et variée mêlant théâtre, 

danse et musique. L’événement a 

débuté avec la pièce musicale « An 

der Schwemm » et a continué avec le 

concert de la chanteuse britannique 

Birdy le 15 juillet. Fondé en 1953, il est 

le plus ancien festival du Luxembourg, 

célébrant son riche patrimoine avec des 

artistes de renom, de Ella Fitzgerald à 

Morcheeba. Depuis 2017, l’organisation 

COOPERATIONS a modernisé l’événement 

tout en préservant ses traditions 

culturelles. 

Source : festivaldewiltz.lu 

CLERVAUX 

Le Parkhouse Benelux a ouvert ses 

portes le 17 juillet 2024, au centre de 

Clervaux. Ce parking moderne propose 

105 places, dont 45 au rez-de-chaussée, 

avec 6 réservées aux personnes à 

mobilité réduite et 10 pour les voitures 

électriques. Le toit non couvert offre 60 

places supplémentaires. Les deux premières 

heures de stationnement sont 

gratuites. Une fresque de 40 mètres, 

réalisée par des artistes messins, orne 

le rez-de-chaussée. Le Parkhouse s’inscrit 

dans le cadre du projet « Clervaux 

2030 - Masterplan centre-ville » et 

accueillera le Tourist Info Center en 

2025. 

Source : clervaux.lu 

FEULEN 

Le concept « Wëllplanzesom Lëtzebuerg » 

arrive dans la commune de Feulen. 

Obtenez des semences de plantes indigènes, 

essentielles pour les papillons et 

insectes locaux. Retirez un échantillon 

pour 1m² à Feulen ou choisissez parmi 

des mélanges adaptés pour des surfaces 

de 25 à 50 m². Les mélanges disponibles 

incluent « LUX-Blumenwiese », « LUX- 

Schotterrasen », et « LUX-Bunter Saum 

& Schmetterlingspflanzen ». Retrouvez 

ces semences chez les partenaires régionaux 

ou en ligne chez Rieger-Hofmann et 

Barenbrug Luxemburg. 

Source : feulen.lu

40 

| LUXEMBOURG 

SEIT 15 JAHREN IN DER 

PERSONENBETREUUNG 

TÄTIG 

PAR CARLOS DE JESUS 

Päiperléck - ein innovatives Familienunternehmen 

Jahr 2015, Befort im Jahr 2017 und Wiltz im 

Jahr 2021. 

Der Grundstein für das heutige Unternehmen 

wurde 1982 gelegt, als Robert Hein 

und seine Frau das Hotel « Le Chat Botté » 

in Berdorf kauften. Da es das einzige Hotel 

im Müllertal war, das auch im Winter geöffnet 

hatte, sahen sie sich mit den Problemen 

der Saisonabhängigkeit des Tourismus 

konfrontiert. Für die Nebensaison entstand 

die Idee, Wochenpauschalen anzubieten, 

die sich an die meist älteren Gäste richteten, 

die im Winter nicht verreisen wollten 

oder konnten. 

Die Anfänge 

Die Idee war sehr schnell erfolgreich und 

die Nachfrage dieser Kundengruppe, auch 

für die Sommersaison, stieg rapide an. Vor 

diesem Hintergrund entschloss sich die Familie 

Hein 1993, das Hotel in ein Betreutes 

Wohnen umzuwandeln. 

Isabelle und Stéphanie Hein wuchsen in 

diesem Umfeld auf, hatten täglich mit Gästen 

und Pflegepersonal zu tun, setzten ihr 

Studium fort und beschlossen 2006, in das 

Unternehmen einzusteigen, obwohl sie 

wussten, dass es nicht immer einfach sein 

würde, mit den Eltern zusammenzuarbeiten. 

Gemeinsam mit ihrem Vater, dem heutigen 

Vorstandsvorsitzenden, begannen sie 

mit neuen Projekten im Bereich der Altenpflege 

und gründeten 2009 Päiperléck. 

Seitdem reiht sich ein Projekt an das andere. 

Bereits im ersten Jahr wurde in Rodange 

eine erste Seniorenresidenz mit allen 

notwendigen Leistungen (Verpflegung, 

Hausmeister und Pflege) eröffnet und ein 

eigenes Netzwerk für häusliche Pflege aufgebaut. 

Im Jahr 2011 wurde eine ähnliche 

Seniorenresidenz in Esch/Alzette eröffnet 

(die 2023 in Seniorenwohnungen umgewandelt 

wurde), gefolgt von Schengen im 

Erstmals in Luxemburg: alles unter einem 

Dach 

Mit Bissen (2022) und Canach (2023) werden 

größere Projekte in Angriff genommen. 

Zum ersten Mal werden vier Strukturen 

unter ein Dach vereint : ein Betreutes 

Wohnen mit Ferienbetten, ein SHPA mit einer 

Demenzabteilung, ein « Foyer de Jour » 

(CJPA) und Seniorenwohnungen. Auf diese 

Weise ist es möglich, am selben Ort zu 

bleiben, auch wenn sich der Gesundheitszustand 

verschlechtert und der Bewohner 

mehr Pflege und Betreuung benötigt. Die 

Ferienbetten ermöglichen es sogar, das Leben 

in einem Altenheim zu « testen » und 

erleichtern es, sich für ein Leben im Altenheim 

zu entscheiden. 

Das gesamte Dienstleistungsangebot wird 

weiter ausgebaut. Heute beschäftigt Päiperléck 

mehr als 1.100 Mitarbeiter, die 

1.550 Kunden betreuen (Zahlen für 2023). 

Von den 1.550 Kunden werden 800 zu Hause 

betreut, 400 Bewohner in den sieben 

Seniorenwohnheimen und 323 Personen in 

den sieben SHPAs. Darüber hinaus verfügt 

Päiperléck in seinen Strukturen über 10 Ferienbetten 

insgesamt. 

Das Motto und Ziel des Unternehmens sind 

klar: den Kunden optimal zu betreuen, seine 

Wünsche und Vorstellungen zu respektieren 

und ihm die bestmögliche Lebensqualität 

zu ermöglichen. Und dafür sorgt 

Vater Robert Hein gewissenhaft. 

Der Mensch steht im Mittelpunkt 

Päiperléck bekräftigt sein Engagement für 

das gesamte Wohlbefinden seiner Bewohner, 

indem es in seiner Pflegepraxis konsequent 

das Konzept der Humanitude anwendet. 

Dieser innovative Ansatz, der auf 

Einfühlungsvermögen, Respekt und Würde 

beruht, zielt darauf ab, die Art und Weise 

der Pflege zu verändern und so eine optimale 

Lebensqualität für alle zu fördern. Parallel 

dazu setzt sich Päiperléck in vollem 

Umfang für die Förderung der psychischen 

Gesundheit ein und bietet seinen Mitarbeitern 

spezielle Schulungen und Coachings 

an. Diese Initiativen zielen darauf ab, nicht 

nur, die Fähigkeiten und Kenntnisse zu 

stärken, die erforderlich sind, um Bewohner, 

die mit komplexen Fällen psychischer 

Gesundheit konfrontiert sind, einfühlsam 

und effektiv zu begleiten, sondern auch um 

diese Thematik zu entstigmatisieren. Dies 

unterstreicht das unerschütterliche Engagement 

Päiperlécks für das psychische 

Wohlergehen seiner Bewohner und Mitarbeiter 

und schafft so ein fürsorgliches und 

inklusives Pflegeumfeld. 

Päiperléck ist auch in die Arbeitsgruppe 

« Patient-Partner » der FHL integriert, in 

der verschiedene Akteure aus dem statio-

41 

Isabelle, Robert und Stéphanie Hein 

nären und ambulanten Sektor zusammenkommen, 

um konkrete Aktionspläne zu 

entwickeln, die darauf abzielen, die Patienten 

als echte Partner in ihre Betreuung zu 

integrieren und aufzuwerten. 

Ausbildung zur Sicherung der Dienstleistungsqualität 

Vor diesem Hintergrund und um die Ausund 

Weiterbildung des Pflegepersonals 

zu gewährleisten, hat Päiperléck 2023 ein 

eigenes Schulungszentrum eingerichtet. 

Der Ausbildungsansatz ist umfassend und 

kombiniert die neuesten technischen Fertigkeiten 

mit einer erhöhten Sensibilität 

für die emotionalen und zwischenmenschlichen 

Aspekte der Pflege. Das ausgewogene 

Ausbildungsprogramm zielt darauf 

ab, die praktischen Fertigkeiten zu vermitteln, 

die für eine sichere und effektive 

Pflege erforderlich sind, und gleichzeitig 

dazu beizutragen, die Liebe zum Beruf und 

das Einfühlungsvermögen zu fördern, die 

im Mittelpunkt jeder bedeutsamen Interaktion 

stehen. Alle Bereiche des Personals, 

einschließlich Verwaltung und Reinigung, 

werden in die Schulungen einbezogen. 

Schließlich geht das Familienunternehmen 

mit dem Projekt « Psychische Gesundheit 

» neue Wege. Angesichts der Tatsache, 

dass fast 40 Prozent der Patienten und 

Bewohner an verschiedenen psychischen 

Erkrankungen leiden und die psychische 

Gesundheit eine wesentliche Säule der Lebensqualität 

darstellt, ist das Unternehmen 

bestrebt, ein Umfeld zu schaffen, in dem 

sich jeder Einzelne - ob Bewohner, Patient 

oder Mitarbeiter - voll entfalten kann. Personalisierte 

Programme für die Bewohner, 

Schulungen und die Bereitstellung von 

Ressourcen für das Personal - alles wird getan, 

um das allgemeine Wohlbefinden zu 

gewährleisten. 

Im Laufe der Jahre wurden übrigens die 

mobilen Pflegedienste Coviva und Gesondheets-Service-Lëtzebuerg 

übernommen, 

die Seniorenresidenz « Le Chat Botté » 

wurde wieder in ein Hotel umgewandelt 

und das Hotel Bel-Air Sport & Wellness in 

Echternach wurde gekauft. 

Das Schlusswort 

15 Jahre kontinuierliche Entwicklung bedeutet 

nicht, dass die Familie Hein sich 

nun etwas Ruhe gewährleistet. Sie wird 

weiterhin keine Mühe scheuen, sich ständig 

an die Bedürfnisse und Wünsche ihrer 

Kunden anzupassen. Es stehen noch einige 

Projekte auf der To-Do-Liste die allesamt 

zum Zweck haben, ihren Kunden den bestmöglichen 

Service in der bestmöglichen 

Qualität anzubieten. 

Päiperléck 

64, Hiel 

L-5485 Wormeldange-Haut 

www.paiperleck.lu

42 

| LUXEMBOURG 

APPROVISIONNER 

LE LUXEMBOURG 

EN EAU POTABLE : 

L’ENGAGEMENT 

CENTENAIRE DU SES 

Depuis plus d’un siècle, le Syndicat des Eaux du Sud (SES) joue un rôle 

crucial dans l’approvisionnement en eau potable des communes du 

sud du Luxembourg. Fondé en 1908, il s’est continuellement adapté 

pour répondre aux besoins croissants de la population et des industries 

locales. Rencontre avec son directeur, Frank Wersandt. 

Quelle est l’histoire du SES ? 

Le SES a été créé le 8 juin 1908 pour 

résoudre les problèmes d’approvisionnement 

en eau potable des localités du 

bassin minier du Luxembourg. À cette 

époque, les communes du sud ne disposaient 

pas de ressources suffisantes 

pour accompagner la croissance démographique 

due à l’essor de l’industrie 

sidérurgique. Pierre Braun, commissaire 

de district, et Louis Klein, ingénieur-chef 

auprès des services agricoles de l’État, 

ont été les principaux acteurs de cette 

initiative. 

Onze communes se sont initialement 

regroupées pour former le Syndicat de 

Communes pour l’Établissement et l’Exploitation 

d’une Conduite d’Eau intercommunale 

pour les Cantons de Capellen 

et d’Esch-sur-Alzette, devenu le Syndicat 

des Eaux du Sud après la Deuxième 

Guerre mondiale. En 1963, le SES, la 

Ville de Luxembourg, le Syndicat de la 

Distribution des Ardennes (DEA) et l’État 

luxembourgeois ont fondé le Syndicat 

des Eaux du Barrage d’Esch-sur-Sûre 

(SEBES), qui fournit aujourd’hui environ 

la moitié de l’eau potable distribuée par 

le SES. Depuis sa création, ce dernier a 

été dirigé par une série de présidents 

et de directeurs qui ont chacun apporté 

leur contribution au développement de la 

communauté. 

Le SES dessert aujourd’hui 22 communes, 

couvrant une superficie de 

406 km², soit approximativement 

16% du territoire national. Il alimente 

en eau potable 240.000 habitants, 

représentant environ 37% de la 

population. Le volume annuel d’eau 

potable distribué est de 15.000.000 m³. 

Le tarif facturé aux municipalités 

membres est de 1,90 euros/m³, ce qui 

génère un chiffre d’affaires de 28,5 millions 

d’euros par an. 

Quels sont vos principaux défis et 

missions ? 

Nous assurons un approvisionnement 

constant en eau potable de haute qualité 

pour les habitants que nous desservons. 

Nous fournissons également les 

industries locales, notamment les usines 

sidérurgiques d’ArcelorMittal. Nous 

gérons une infrastructure complexe 

comprenant des captages de sources, 

des forages, des stations de pompage, 

des stations de traitement, des réservoirs 

et des conduites de distribution. 

L’entretien et le développement de ces 

infrastructures sont essentiels pour 

assurer la continuité et la fiabilité de 

notre service. 

Face à la croissance démographique et aux 

pics de consommation, surtout durant la 

période estivale, nous devons adapter nos 

capacités et optimiser notre réseau. Cela 

inclut des projets d’envergure, comme 

l’installation de nouvelles conduites et la 

modernisation des équipements existants. 

La protection de nos ressources en eau 

est un autre défi crucial. Les règlements 

grand-ducaux nous obligent à maintenir 

une surveillance étroite des zones de 

protection des sources pour éviter toute 

contamination. L’analyse des risques et 

la mise en œuvre de mesures spécifiques 

sont indispensables pour prévenir la pollution 

de la nappe phréatique. En collaboration 

avec les agriculteurs locaux, nous 

travaillons à réduire l’usage des produits 

phytosanitaires et à promouvoir des pratiques 

agricoles durables. La prévention 

est essentielle car, une fois polluée, la 

nappe phréatique peut mettre 25 ans à se 

régénérer. 

L’entretien et le développement de nos 

infrastructures représentent également 

un challenge constant. Le vaste réseau de 

conduites, réservoirs, stations de pompage 

et de traitement nécessite des investissements 

continus pour rester opérationnel et 

efficace. Des projets d’envergure, comme 

l’installation de conduites de distribution 

supplémentaires et l’assainissement des 

sources, sont essentiels pour garantir la 

redondance technique et l’augmentation 

de la capacité. Par exemple, l’installation 

d’une nouvelle conduite de distribution 

entre le Rébierg et Sanem, estimée à 20 

millions d’euros, est cruciale pour assurer 

la fiabilité de notre réseau. 

Finalement, la cybersécurité et la préparation 

à un scénario de blackout sont 

des défis de taille pour nous. En tant que 

gestionnaire d’infrastructures critiques, 

nous devons protéger nos systèmes 

contre les cyberattaques. Nous travaillons 

en étroite collaboration avec l’Institut 

Luxembourgeois de Régulation (ILR) pour 

renforcer nos défenses et nous conformer 

aux normes européennes de sécurité des 

réseaux. En cas de coupure de courant, 

nous avons mis en place des dispositifs et 

des procédures spécifiques pour garantir 

un approvisionnement en eau potable 

pendant au moins 72 heures. Cela inclut

43 

Frank Wersandt 

des générateurs de secours et des réserves 

d’eau suffisantes pour assurer la continuité 

du service. 

Nous nous engageons 

à protéger nos ressources 

en eau pour les générations 

futures tout en répondant 

aux besoins actuels 

Concrètement, comment fonctionnent 

les stations ? 

Nous exploitons trois stations de production 

de bioxyde de chlore (Koerich, 

Dondelange et Rébierg) pour désinfecter 

les eaux distribuées et garantir qu’aucune 

contamination bactérienne ne puisse survenir 

pendant le transfert de l’eau dans les 

conduites. Le bioxyde de chlore présente 

des avantages en matière d’efficacité, de 

goût et de réduction nette d’éventuels 

sous-produits. Il diminue également la 

formation de biofilms dans les conduites. 

La teneur en bioxyde de chlore dans 

l’eau distribuée est réduite au minimum 

et contrôlée en ligne à des points stratégiques 

du réseau. 

À Koerich, la station combine filtration 

à charbon actif, désinfection au bioxyde 

de chlore et contrôle en ligne par cytométrie 

de flux. Cette méthode permet de 

minimiser la désinfection sans risque, 

fournissant des résultats en 30 minutes 

au lieu de 18 heures. Le réservoir Rébierg 

assure la désinfection au bioxyde de 

chlore et la déferrisation des eaux de 

deux forages-captages. La station de 

Dondelange combine désinfection au 

bioxyde de chlore, station d’ultrafiltration 

et filtration à charbon actif. La sousstation 

de pompage à Leesbach utilise la 

désinfection UV des eaux distribuées vers 

Greisch. 

L’eau du robinet est la denrée alimentaire 

la plus contrôlée. Nous continuons 

d’optimiser cette démarche en matière 

d’assurance qualité pour garantir à nos 

clients un approvisionnement continu 

en eau potable répondant aux exigences 

de la loi du 23 décembre 2022 relative 

à la qualité des eaux destinées à la 

consommation humaine. Nos services 

de production et de qualité prélèvent 

plus de 3.000 échantillons par an et 

près de 70.000 paramètres sont analysés 

chaque année dans notre système de 

gestion des résultats. En 2023, nous avons

44 

contrôlé 29.195 paramètres dans les eaux 

distribuées, contre 4.930 prescrits par la 

réglementation, atteignant un taux de 

conformité de 99,98 %. 

La législation prévoit que chaque fournisseur 

d’eau potable effectue une évaluation 

des risques. Depuis 2018, nous utilisons 

LuxWSP, développé par l’Administration 

de la Gestion de l’Eau, pour réaliser cette 

analyse sous la forme d’un « Water Safety 

Plan ». Cet outil identifie tous les dangers 

potentiels depuis le captage jusqu’aux 

points de conformité. Nos efforts en la 

matière ont été récompensés par la remise 

du label « Drepsi Gold » en mars 2023, 

informant les consommateurs sur le degré 

de maîtrise des menaces de nos infrastructures, 

indépendamment de la qualité de 

l’eau. 

Comment intégrez-vous la durabilité 

dans vos pratiques quotidiennes ? 

par la promotion de pratiques agricoles 

pérennes, telles que la réduction de l’utilisation 

de produits phytosanitaires et 

l’introduction de cultures alternatives 

comme le miscanthus, utilisé pour notre 

nouveau système de chauffage à Koerich. 

Nous investissons également dans des 

technologies innovantes pour améliorer 

la qualité de l’eau et diminuer notre 

empreinte écologique, comme l’utilisation 

du bioxyde de chlore pour la désinfection 

et la mise en place de systèmes de filtration 

avancés. La coopération étroite avec 

les agriculteurs de la région et les organismes 

de conseil renforce notre capacité 

à protéger les zones de captage contre la 

pollution. En optimisant nos infrastructures 

et en adoptant des solutions de 

gestion des eaux usées, nous veillons à ce 

que notre impact environnemental soit 

minimal tout en assurant un approvisionnement 

en eau potable sûr et fiable pour 

tous nos usagers. 

dédiée à la découverte de ses infrastructures, 

de ses missions essentielles et de 

ses activités. Nous vous invitons à venir 

explorer notre exposition « Themaqua », 

conçue pour un public à partir de 12 ans, 

qui vous présentera de manière didactique 

tout le parcours de l’eau potable, depuis sa 

source jusqu’au robinet. 

Profitez de cette occasion unique pour 

visiter une source ainsi que notre grand 

réservoir du Rébierg. L’équipe du SES sera 

présente pour vous accueillir, répondre à 

vos questions et partager sa passion pour 

la gestion et la préservation de cette ressource 

vitale. Nous avons hâte de vous 

rencontrer et d’exprimer avec vous notre 

engagement pour un approvisionnement 

en eau potable sûr et durable pour tous. 

Le respect de l’écologie est au cœur 

des missions du Syndicat des Eaux du 

Sud. Nous nous engageons à protéger 

nos ressources en eau pour les générations 

futures tout en répondant aux 

besoins actuels. Cette démarche passe 

Pouvez-vous nous parler de la journée 

« Portes Ouvertes » 2024 ? 

Le SES ouvre ses portes le 21 septembre 

prochain pour une journée exceptionnelle 


Fockemillen 

L-8386 Koerich 

www.ses-eau.lu

45 

BRÈVES 

COMMUNALES DU SUD 


ESCH-SUR-ALZETTE 

La Ville d’Esch a été récompensée lors 

de la « Journée du Pacte Nature » à 

Oberanven en recevant la certification 

Bronze pour ses efforts dédiés à la 

préservation de la biodiversité. Avec 

un score de 57,6%, Esch se positionne 

parmi les leaders nationaux grâce à 

des mesures telles que l’utilisation de 

plantes indigènes, l’abandon des pesticides 

et la création d’habitats pour la 

faune locale. Cette distinction souligne 

l’engagement de la ville en faveur de la 

durabilité environnementale, tout en 

encourageant d’autres communautés à 

suivre cet exemple. 

Source : citylife.esch.lu 

BETTEMBOURG 

Les 12 et 13 juillet, la 14 e Nuit des Merveilles 

a envoûté Bettembourg avec 

son festival d’arts de rue. Le vendredi 

soir, la « Warm Up Party » a mis le feu 

aux poudres avec une soirée animée 

mêlant musique et performances artistiques. 

Le samedi, la fête a continué 

avec des spectacles variés pour toute la 

famille, offrant divertissement et émerveillement 

pour petits et grands. Cet 

événement annuel a brillamment combiné 

art, musique et animations, laissant 

des souvenirs enchanteurs à tous 

les participants. La Nuit des Merveilles 

a confirmé son statut de rendez-vous 

incontournable de l’été luxembourgeois. 

Source : ndm.lu 

KÄERJENG 

Le bourgmestre de Käerjeng, Michel 

Wolter, a annoncé le projet de construction 

d’une nouvelle mairie d’ici 2028. 

Le bâtiment actuel, datant des années 

1960 et devenu trop exigu, sera remplacé 

par une structure en forme de L 

le long de la rue de l’Eau et de la rue 

de la Résistance, comprenant quatre 

étages pour 85 employés. Le futur 

édifice intégrera la technologie 22-26, 

innovante pour maintenir une température 

ambiante constante sans chauffage 

ou climatisation traditionnels. Le 

coût total du projet est de 32,5 millions 

d’euros, incluant la construction, l’aménagement 

extérieur et la démolition de 

l’ancien bâtiment. 

Source : kaerjeng.lu 

MAMER 

Le 15 juillet, Mamer a inauguré une 

nouvelle centrale de cogénération 

à biomasse, cofinancée par l’UE via 

le FEDER. Ce projet, exploité par 

LuxEnergie, marque une avancée vers 

une économie à faible émission de carbone. 

Après 27 mois de construction, le 

bourgmestre Luc Feller, accompagné 

de dignitaires, a accueilli le ministre 

de l’Économie Lex Delles et Marie- 

Pierre Jouglain, représentante de la 

Commission européenne à Bruxelles. 

La centrale, utilisant pellets et gaz naturel, 

alimente bâtiments communaux et 

lotissements, réduisant les émissions 

de CO 2 

de 1.600 tonnes par an. De 

plus, 230 panneaux solaires installés 

réduiront les émissions de 16 tonnes 

supplémentaires. 

Source : Fonds Européens 

SCHIFFLANGE 

L’exposition « They dance again » au 

Schëfflenger Konschthaus asbl rend 

hommage aux traditions Hopis et 

Kachinas. Les artistes Pit David et 

Nico Langehegermann y présentent 

des œuvres vibrantes et colorées. 

Le vernissage, qui s’est déroulé le 5 

juillet 2024, a lancé cette célébration 

artistique. Ouverte du 6 juillet au 7 

septembre, l’exposition est accessible 

du mercredi au dimanche, de 

14h00 à 18h00. Ne manquez pas cette 

immersion unique dans un univers 

empreint de spiritualité et de mythes. 

Pour plus d’informations, contactez 

le Schëfflenger Konschthaus au 

+352 621 638 393 ou par email à 

Konschthaus@schifflange.lu. 

Source : schifflange.lu 

DIFFERDANGE 

Découvrez l’art des pigments naturels 

au Hall Paul grâce aux ateliers créatifs 

de Martine Federmeyer-Gwynne. Ces 

ateliers se dérouleront les 20/07, 27/07, 

03/08, 31/08, 07/09 et 14/09/2024, 

de 13h à 17h. Depuis 2022, Martine 

Federmeyer-Gwynne utilise des pigments 

bruts issus de plantes et de 

minéraux locaux, transformant des 

roches riches en oxyde de fer en pigments 

ocres. Les ateliers sont ouverts 

aux enfants et aux adultes, sans inscription 

préalable et gratuitement. 

Venez explorer la magie des couleurs 

de la terre et découvrir des techniques 

écologiques uniques. 

Source : minettpark.lu

46 

| LUXEMBOURG 

LES ÉLUS LOCAUX SE DÉVOILENT 

MANDY ARENDT 

LOUIS PINTO 

FRÉD TERNES 

BOURGMESTRE DE COLMAR-BERG BOURGMESTRE DE LINTGEN BOURGMESTRE DE NIEDERANVEN 

Pédagogue sociale de formation, 

Mandy Arendt a été élue bourgmestre 

de Colmar-Berg en 2023. 

Ses priorités politiques : faciliter 

la vie des enfants et des familles de 

la commune. Elle met l’accent sur 

une politique proche du citoyen, 

transparente et participative. 

Dans son temps libre, Mandy 

Arendt aime s’évader quelques 

jours en amoureux ou en famille 

pour déconnecter et se ressourcer. 

Louis Pinto, premier bourgmestre 

d’origine portugaise au 

Luxembourg, a d’abord été échevin 

avant de prendre les rênes de 

Lintgen. 

Ses priorités politiques : la 

construction et la rénovation 

de logements abordables pour 

répondre aux besoins croissants de 

la population. 

Dans son temps libre, il apprécie 

le camping dans les espaces verts 

luxembourgeois et européens et 

pratique régulièrement la marche. 

Fréd Ternes a fait ses débuts en 

politique en tant que deuxième 

échevin de Niederanven en 2011. 

En 2023, il est élu bourgmestre. 

Ses priorités politiques : le renforcement 

des services aux citoyens, 

la question du logement pour les 

jeunes et les aînés de la commune 

ainsi que l’atteinte de la neutralité 

carbone. 

Dans son temps libre, il aime pratiquer 

la boxe et la natation. 

MARGUY KIRSCH-HIRTT 

FERNAND MERGEN 

CHARLES WEILER 

BOURGMESTRE DE LORENTZWEILER BOURGMESTRE DE FEULEN BOURGMESTRE DE DIEKIRCH 

Marguy Kirsch-Hirtt a débuté en 

politique en 2005 avant de devenir 

échevine en 2011 puis bourgmestre 

en 2022. 

Ses priorités politiques : maintenir 

la qualité de vie et le caractère 

rural et convivial de Lorentzweiler 

tout en respectant l’environnement. 

Elle souhaite offrir des 

infrastructures modernes à ses 

citoyens. 

Dans son temps libre, elle aime 

se balader avec son chien et fait 

également partie de la fanfare de 

la commune. 

Fernand Mergen a débuté sa 

carrière politique en 1999 comme 

conseiller. Il est bourgmestre de 

Feulen depuis 2013. Il est également 

président du SIDEN. 

Ses priorités politiques : la 

transformation de Feulen avec 

des projets tels que des maisons 

relais, une crèche, une école et des 

infrastructures sportives. Il met 

également l’accent sur une bonne 

entente avec les communes 

voisines et sur la participation 

citoyenne. 

Dans son temps libre, Fernand 

Mergen aime pratiquer du sport tel 

que la marche. 

Charles Weiler a commencé 

sa carrière politique au sein des 

jeunes chrétiens sociaux. Il est 

bourgmestre de la commune 

depuis 2023. 

Ses priorités politiques : la participation 

citoyenne et la revalorisation 

du centre-ville, notamment 

de la cité militaire. Il soutient également 

le développement de la 

Nordstad et la promotion de logements 

abordables. 

Dans son temps libre, il aime le 

football, voyager, faire des city 

trips et passer du temps avec sa 

famille et ses amis.

47 

HENRI RASQUÉ 

BOURGMESTRE D’ELL 

Henri Rasqué est depuis 2023 

bourgmestre de la commune d’Ell. 

Il est également receveur au sein 

de la commune de Lorentzweiler. 

Ses priorités politiques : la participation 

citoyenne, l’écologie, le 

développement durable et l’offre 

de logements abordables pour 

les citoyens. Il mise également 

sur une vie active au sein de la 

commune. 

Dans son temps libre, il joue de la 

musique et aime le football 

GEORGES KEIPES 

BOURGMESTRE DE CLERVAUX 

Georges Keipes est bourgmestre 

depuis 2023. Il est également président 

du SICLER. 

Ses priorités politiques : l’écoute 

et la participation citoyenne. Il vise 

à revitaliser le centre-ville tout en 

investissant dans des logements 

abordables, une maison relais, une 

crèche et une école. 

Dans son temps libre, il fait de la 

musique et aime passer du temps 

en famille. 

ROMAIN WESTER 

BOURGMESTRE DE PARC-HOSINGEN 

Romain Wester, agriculteur de formation, 

a débuté en politique en 1993 

et est bourgmestre depuis 2017. Il 

est très engagé dans la protection et 

l’éducation environnementale. 

Ses priorités politiques : la finalisation 

du contournement de Hosingen 

pour améliorer la circulation aux 

heures de pointe. Il est également 

investi dans la question du logement 

abordable. 


être en contact avec la nature, la 

chasse et la lecture. 

CAROLE WEIGEL 

BOURGMESTRE DE WILTZ 

JEAN-PAUL ZEIMES 

BOURGMESTRE DE SCHIEREN 

JÉRÔME LAURENT 

BOURGMESTRE DE MERTERT 

Carole Weigel a entamé sa carrière 

politique en 2017 en tant que conseillère 

pour le CSV, avant d’être élue 

bourgmestre de Wiltz en 2023. Elle 

est la première femme à ce poste au 

sein de la commune. 

Ses priorités politiques : la promotion 

de la participation citoyenne et 

le développement de projets tels 

que « Wunne mat der Wooltz ». Elle 

soutient également la culture locale 

avec des initiatives comme une école 

de musique, un musée pour enfants 

et l’amélioration des infrastructures 

sportives. 

Jean-Paul Zeimes est infirmier 

psychiatrique de formation. Il a 

débuté en tant qu’échevin en 2020 

et est devenu bourgmestre de la 

commune en 2023. 

Ses priorités politiques : la promotion 

de logements abordables et la 

réalisation d’un contournement 

pour améliorer la qualité de vie des 

habitants. Il souhaite également 

redynamiser Schieren tout en préservant 

son caractère de village. 


faire du vélo et de la marche. 

Jérôme Laurent, informaticien de 

formation, est bourgmestre de la 

commune depuis 2016 et est aussi 

président du SIDEST. 

Ses priorités politiques : la protection 

de l’environnement, le 

développement des infrastructures 

sportives et la promotion de la participation 

citoyenne. La construction 

de logements abordables fait également 

partie de ses ambitions. 

Dans son temps libre, il aime voyager 

et pratique la pêche. 

Dans son temps libre, elle aime voyager, 

cuisiner et est active au CGDIS.

48 

| LUXEMBOURG 

MONDERCANGE : 

UNE COMMUNE ENTRE 

CALME RURAL ET 

DYNAMISME URBAIN 

Jeannot Fürpass

49 

Au sud du pays, Mondercange 

est une commune qui entend 

prendre son envol. Elle entreprend 

en ce sens divers projets 

d’infrastructures, tels que le 

Park Molter qui a fait l’objet 

d’un réaménagement conséquent. 

Inauguré en mai 2023, 

celui-ci vise à répondre aux 

besoins de tous les citoyens et 

à constituer le cœur battant 

des quatre localités. Le bourgmestre 

Jeannot Fürpass nous 

présente cet espace qu’il a réinventé 

avec ses administrés. 

Pouvez-vous présenter Mondercange 

en quelques mots ? 

Vue du ciel, notre commune a la forme 

d’un papillon. J’aime beaucoup cette 

image, car cet animal est un symbole du 

changement climatique et il permet de 

représenter notre volonté de prendre soin 

de notre territoire par le développement 

durable et le respect de l’environnement 

qui sont des préoccupations prépondérantes 

dans toutes nos discussions au sein 

du conseil communal. 

Nos quatre localités, à savoir Mondercange, 

Foetz, Pontpierre et Bergem, réunissent 

7.300 habitants. Elles sont idéalement 

situées entre Luxembourg-Ville et Eschsur-Alzette. 

À l’image du reste du pays, 

notre population multiculturelle est en 

croissance constante. Nos projets évoluent 

donc en conséquence, mais tous 

suivent un objectif commun : celui d’offrir 

une qualité de vie optimale. Pour cela, il 

nous paraît essentiel de permettre à chacun 

de nos citoyens de trouver au cœur 

de la commune tout ce dont il a besoin, 

que ce soit au niveau professionnel par 

exemple grâce à notre zone commerciale 

et artisanale à Foetz de plus de 88 ha qui 

offre de nombreuses possibilités d’emplois, 

ou encore en multipliant les lieux de 

détente et de loisirs tout en conservant le 

caractère naturel de notre commune. 

L’année dernière, vous avez inauguré 

le Park Molter qui s’inscrit dans cette 

dynamique. Quelle était l’idée à la 

source de ce projet ? 

Sa genèse remonte à la fin des années 1980. 

C’est à cette époque que l’envie de créer 

un espace de rencontre et de détente au 

cœur de Mondercange est née. Mais, faute 

de budget, il a fallu plusieurs décennies 

pour lui donner vie. En 2014, la première 

phase du projet a été inaugurée. Toutefois, 

trois ans plus tard, un changement politique 

a été opéré et le parc ne correspondait 

plus à notre vision. Il lui manquait, 

selon nous, certaines qualités pour faire 

office de cœur de notre vie rurale. 

Nous avons réussi à concevoir 

un parc avec et pour notre 

population 

En 2018, nous avons alors lancé une 

consultation citoyenne afin de recueillir 

l’avis des habitants. C’était la première 

fois que nous procédions de la sorte, mais 

il nous paraissait indispensable de collaborer 

directement avec la population pour 

répondre au mieux à ses besoins. Nous 

avons ainsi organisé une visite de l’infrastructure 

suivie de plusieurs réunions. 

Les discussions se sont axées autour de 

trois questions : « quelles sont vos suggestions 

pour l’aménagement du parc 

(infrastructures, accessibilité, installations) 

? », « quelles sont vos propositions 

en matière de loisirs et d’événements ? » 

et « la flore et la faune vous tiennent-elles 

à cœur ? ». Nous avons essayé de concrétiser 

le plus d’idées possible. Ainsi, nous 

avons accordé une grande importance au 

reverdissement et au refleurissement de la 

zone. Plus d’une centaine de plantations 

comprenant fleurs, arbustes et arbres en 

tous genres a été ajoutée. Et tout cela a 

bien entendu été pensé dans le respect 

de la biodiversité. Toutes les plantes sont 

vivaces et accueillantes pour les abeilles 

et les papillons notamment. Nous avons 

de plus opté pour un système d’arrosage 

en goutte à goutte automatique, bien plus 

économe en eau. 

Pour inclure véritablement tous les bénéficiaires 

du Park Molter, il nous a également 

paru essentiel d’écouter les enfants. Nous 

avons organisé pour ce faire un concours 

de dessin dans les écoles fondamentales 

de Mondercange et de Pontpierre dont le 

thème était « Wéi soll de Park Molter an 

Zukunft ausgesinn ? Wat feelt ? Mol de 

Park, esou wéi’s Du der en virstells » (« À 

quoi devrait ressembler le Parc Molter à 

l’avenir ? Que manque-t-il ? Le parc, tel 

que vous l’imaginez »). Leurs créations ont 

été riches d’idées, notamment pour les 

aires de jeux. 

Bien entendu, nous n’avons pas pu concrétiser 

toutes les envies de nos citoyens, 

petits et grands. Par exemple, certains 

souhaitaient retrouver des zones de jeux 

aquatiques, mais pour des raisons écologiques 

et structurelles, il n’était pas possible 

d’inclure cela au projet. Cependant, 

je pense que nous avons réussi à concevoir 

un parc avec et pour notre population. 

Comment s’organise le Park Molter et 

qu’est-ce que ses visiteurs peuvent y 

trouver ? 

Nous pouvons tout d’abord citer les nombreuses 

activités que propose le parc. 

Parmi celles-ci, nous trouvons notamment 

des terrains de beach-volley, de football 

et de pétanque ainsi qu’une vaste aire de 

jeux pour les enfants. La conception de 

cette dernière s’est d’ailleurs inspirée du

50 

nom du parc : le mot « molter » signifie « le 

salaire du meunier », nous avons donc souhaité 

faire découvrir aux enfants un univers 

inspiré du travail de cet artisan et de 

son outil principal, à savoir le moulin. En 

outre, cette aire se veut inclusive. Diverses 

installations ont été pensées pour être 

accessibles aux PMR, telles que les trampolines 

ou encore les balançoires conçues 

pour accueillir une chaise roulante. 

Pour les parents accompagnant leurs 

enfants ou tout simplement pour ceux qui 

souhaitent profiter d’un moment agréable 

en plein air, une zone de pique-nique 

jouxte la plaine de jeux. À côté, un charmant 

bar à boissons dénommé « GIMBISS » 

est à découvrir. Ce dernier a été ingénieusement 

recyclé à partir d’un conteneur 

ayant fait partie du village dans le cadre 

de l’événement Esch2022 et aménagé avec 

soin par nos propres moyens. Tout au long 

de l’été, les visiteurs peuvent y savourer 

des rafraîchissements et profiter de temps 

à autre d’« afterworks » animés avec de la 

musique et une ambiance conviviale. 

Ces différents espaces sont accessibles via 

plusieurs chemins par lesquels les visiteurs 

peuvent profiter de la nature florissante 

et de la grande variété de plantes qui y 

prospèrent. Les ouvertures du Parc Molter 

ont fait l’objet d’une réflexion importante. 

Elles devaient être multiples et placées 

intelligemment pour permettre à tous 

les habitants d’accéder à l’infrastructure 

facilement. Si cela peut paraître anodin, 

penser correctement les entrées est 

essentiel pour concevoir un espace de vie 

central dans notre commune. C’était véritablement 

cette volonté qui a porté tout le 

projet. Trop souvent, les Luxembourgeois 

sont contraints de prendre leur voiture 

et de se rendre dans les grandes agglomérations 

pour trouver des activités. À 

Mondercange, nous voulons concevoir 

une vie de village dynamique, multiculturelle 

et intergénérationnelle. 

Après une année d’exploitation, quel 

bilan dressez-vous ? 

Nous sommes globalement très contents 

des résultats de ce projet. Le Park Molter 

est devenu un lieu de vie important à 

Mondercange et nous souhaitons continuer 

dans cette direction en en faisant 

le théâtre de diverses manifestations. 

Nous y avons déjà organisé entre autres 

le Kino am Park, un cinéma en plein 

air dont la deuxième édition a lieu du 

9 au 11 août. À l’avenir, de nouvelles 

festivités culturelles et sportives y 

seront proposées. 

C’est également grâce à ce projet que nous 

nous sommes rendu compte des avantages 

incontestables de la participation 

citoyenne. Cette dernière nous a permis 

de respecter notre volonté de proposer 

un lieu de vie adapté à notre population. 

Nous avons donc pour ambition de la 

renouveler dans le cadre d’autres projets 

en cours et à venir. Cela a notamment déjà 

été fait pour le réaménagement du centre 

du village de Bergem qui est en cours de 

développement. 

Administration communale 

de Mondercange 

18, rue Arthur Thinnes 

L-3919 Mondercange 

www.mondercange.lu

51 

DIEKIRCH, 

TRANSFORMATION URBAINE 

ET DÉFIS POLITIQUES 


Charles Weiler 

Située au nord du pays, Diekirch se transforme continuellement pour répondre aux besoins actuels 

et futurs de ses habitants. Rencontre avec son bourgmestre, Charles Weiler. 

La transformation de l’ancienne «Cité militaire» est au cœur du 

développement de la commune. La Société nationale des habitations 

à bon marché (SNHBM) pilote la conversion de cette 

zone en un quartier résidentiel moderne et accessible. Sur les 

184 logements prévus, 124 seront des habitations abordables 

réparties dans 6 bâtiments, tandis que 60 autres seront destinés 

à l’armée luxembourgeoise dans une bâtisse à usage mixte. 

Ce projet vise non seulement à revitaliser une zone historique, 

mais aussi à répondre à la demande croissante de logements 

dans la région. Avec l’arrivée de près de 420 nouveaux habitants, 

il est prévu de dynamiser la vie locale et de stimuler l’économie 

communale. Les travaux, s’étendant jusqu’en 2031, doivent 

assurer la qualité et la durabilité des nouvelles constructions. 

En parallèle, la fusion des communes de Bettendorf, Erpeldangesur-Sûre, 

Ettelbruck, Schieren et Diekirch est un projet clé pour 

l’avenir de la région. Les discussions sont en cours pour consolider 

cette union qui vise à renforcer la coopération au sein de la 

Nordstad. L’objectif est de démontrer aux citoyens les bénéfices 

d’une telle alliance, avec des initiatives ambitieuses comme la 

création d’un centre agricole et de complexes sportifs. 

Pour Charles Weiler, le plus grand défi en tant que bourgmestre 

réside dans la prise de décisions éclairées et opportunes : « cette 

responsabilité quotidienne demande une analyse minutieuse 

et une consultation approfondie au sein du collège échevinal 

et du conseil communal. Assumer pleinement chaque délibération, 

tout en communiquant clairement avec les citoyens sur les 

motivations derrière celle-ci, est essentiel. Trouver des consensus 

pour soutenir ces choix reste un enjeu majeur dans le jeu 

politique local. » 

DIEKIRCH

52 

| LUXEMBOURG 

CONTERN EN EXPANSION : 

UNE BOURGMESTRE À L’ÉCOUTE 

DE SES CITOYENS 

À proximité de la capitale, Contern connaît une évolution rapide 

et s’attaque à des défis de taille tels qu’agrandir les infrastructures 

d’éducation, fournir des logements abordables et améliorer 

la mobilité. Marion Zovilé-Braquet, bourgmestre de la commune, 

dévoile comment les projets en cours et à venir visent à répondre 

aux besoins de ses habitants tout en maintenant l’équilibre de la 

municipalité. 

Contern est en pleine croissance. 

Comment gérez-vous l’arrivée des 

nouvelles familles et la place disponible 

pour les accueillir ? 

Le développement des infrastructures 

éducatives et de garde d’enfants a été 

une priorité essentielle pour notre 

administration communale. Nous avons 

constaté une augmentation significative 

de la population, passant de 3.500 

à plus de 4.500 habitants en 6 ans, avec 

une hausse notable des familles. Pour 

répondre à cela, nous avons lancé des 

projets ambitieux. 

Il y a deux mois, nous avons posé la première 

pierre de l’extension de l’école et 

de la maison relais. Ce projet implique 

la construction de nouveaux bâtiments 

ainsi que l’agrandissement des structures 

existantes, ce qui peut prendre du temps. 

Les travaux devraient durer environ trois 

ans et permettront de créer un environnement 

d’apprentissage optimal pour 

tous les enfants de notre commune. 

Notre maison relais joue un rôle essentiel 

dans l’accompagnement des jeunes 

en dehors des heures scolaires. Cette 

structure permet aux parents de concilier 

vie professionnelle et vie familiale en 

offrant un encadrement de qualité après 

l’école. Les éducateurs s’occupent de les 

accompagner à leurs activités extrascolaires, 

comme les cours de musique, et 

assurent un suivi attentif. Contern est 

une commune familiale et conviviale, il 

est important pour nous que les parents 

sachent que leurs enfants sont en 

sécurité. 

Le deuxième hall sportif de notre commune 

est désormais en phase de construction 

et les travaux progressent bien. Ce 

projet est crucial pour fournir suffisamment 

d’espace pour le sport scolaire et nos 

clubs sportifs, ceci avec des installations 

modernes et polyvalentes pour diverses 

activités sportives. La fin des travaux est 

prévue pour septembre ou octobre 2025. 

Qu’en est-il du logement ? 

C’est une question très importante pour 

moi. L’un de nos principaux projets en 

cours concerne la réalisation de seize 

appartements dans la rue de Luxembourg. 

Ces logements seront financièrement 

accessibles, modernes, confortables et 

intègreront des éléments durables et 

respectueux de l’environnement. Leur 

construction devait débuter en mars dernier, 

mais le projet a été temporairement 

suspendu par le ministère de l’Environnement 

en raison de la présence d’un 

oiseau et d’une souris d’espèces rares 

sur le site. Des recherches approfondies 

sont en cours pour garantir que ces animaux 

ne soient pas affectés. À Oetrange, 

la construction de six autres logements 

abordables a commencé début juillet, 

après que les fouilles de l’INRA (Institut 

National de Recherches Architecturales) 

n’aient rien révélé. 

En parlant de l’INRA, comment ses 

fouilles impactent-elles les délais de 

vos projets ? 

L’INRA joue un rôle crucial dans le contrôle 

et la supervision des aménagements dans 

notre commune. En raison de la richesse 

historique et archéologique de notre 

région, chaque projet doit être soigneusement 

examiné pour préserver notre patrimoine 

culturel. L’institut veille à ce que 

les nouvelles constructions respectent les 

normes patrimoniales et ne détruisent ou 

n’altèrent pas les sites d’importance historique. 

Lorsque nous lançons une idée, qu’il 

s’agisse de l’agrandissement de l’école, de 

la maison relais ou de la conception du 

hall sportif, l’INRA doit d’abord mener des 

fouilles et des études approfondies pour 

s’assurer qu’aucun artefact ou structure 

historique ne soit endommagé. 

Le processus de contrôle commence par 

une évaluation préliminaire du site. Si 

celui-ci est jugé susceptible de contenir 

des éléments patrimoniaux, des archéologues 

sont déployés pour effectuer des 

fouilles exploratoires. Ces dernières 

peuvent parfois révéler des découvertes 

importantes, telles que des vestiges de 

bâtiments anciens, des objets d’usage 

quotidien ou des sépultures, nécessitant 

une attention particulière et des études 

supplémentaires. 

Ces précautions, bien que nécessaires 

pour la conservation du patrimoine, 

peuvent être perçues comme contraignantes 

par les promoteurs et notre 

communauté. L’allongement des délais 

engendré par les fouilles archéologiques 

et les études peut retarder considérablement 

le début des travaux. Par exemple, 

nous souhaitons créer un parc au niveau 

de la rue de Luxembourg avec des aires 

de jeux et de repos. Cependant, des 

fouilles ont révélé des artefacts romains,

53 

Marion Zovilé-Braquet 

ce qui a ajourné sa construction. La 

mission de l’INRA est essentielle pour 

garantir que le développement moderne 

de notre commune respecte et préserve 

son histoire. Son travail permet de documenter 

et de protéger des éléments du 

passé qui pourraient autrement être 

perdus à jamais. Néanmoins, il faut se 

demander si un oiseau, une souris ou des 

pierres d’antan doivent retarder pendant 

des années les projets importants pour 

la commune et surtout la construction 

de logements abordables pour aider 

des personnes en difficulté, surtout si 

ceux-ci sont planifiés à l’intérieur du 

périmètre de construction d’un village. 

Comment impliquez-vous les résidents 

dans vos décisions ? 

Depuis mon précédent mandat, j’ai toujours 

mis un point d’honneur à inclure 

les habitants dans les choix communaux. 

Je crois fermement que la participation 

citoyenne est primordiale pour le développement 

harmonieux de notre commune. 

Pour moi, il est inutile d’imposer 

des décisions de manière autoritaire ; il 

est essentiel d’impliquer tout le monde 

dans le processus. Après tout, ce sont 

eux les principaux concernés. 

Nous avons organisé plusieurs ateliers 

et réunions pour recueillir les avis et les 

idées de nos habitants. Par exemple, lors 

de la planification de la rénovation du 

centre de Contern, nous avons tenu des 

réunions avec eux pour entendre leurs 

suggestions et préoccupations. Cela nous 

a permis de prendre en compte leurs 

besoins réels et d’intégrer leurs propositions 

dans nos projets. Je veux que chaque 

citoyen se sente écouté et impliqué, car 

c’est ensemble que nous construirons un 

avenir meilleur pour notre commune. 

Dans les mois à venir, nous prévoyons 

d’organiser des ateliers avec les habitants 

pour discuter du réaménagement 

du centre du village de Moutfort. La 

vitesse excessive des voitures est un 

problème récurrent. Bien que des ralentisseurs 

temporaires aient déjà été installés, 

notre objectif est de mettre en 

place des dispositifs plus efficaces et 

permanents. Notre commune est un lieu 

calme et doit rester sûre pour tous ses 

résidents. Par conséquent, il est essentiel 

d’améliorer la sécurité routière en 

impliquant directement la communauté 

dans ces décisions. 

Finalement, quel est votre plus grand 

défi en tant que bourgmestre ? 

Mon challenge principal réside dans la 

gestion des attentes élevées de nos habitants 

tout en communiquant efficacement

54 

avec eux. J’ai beaucoup de contacts avec 

les résidents et, bien que cela soit enrichissant, 

leurs souhaits sont parfois difficiles 

à satisfaire. Il est essentiel de leur 

expliquer pourquoi certaines demandes 

ne peuvent être réalisées, ce qui n’est 

pas toujours facile. Nous ne pouvons 

pas constamment publier des annonces 

sur les réseaux sociaux pour justifier les 

retards ou les obstacles rencontrés, et 

cela me peine parfois car cela peut donner 

l’impression que nous sommes inactifs. 

Pourtant, notre équipe communale travaille 

avec une grande motivation et un 

réel désir de bien faire. 

Je veux que chaque citoyen 

se sente écouté et impliqué, 

car c’est ensemble 

que nous construirons 

un avenir meilleur 

pour notre commune 

Un autre enjeu consiste à équilibrer les 

besoins diversifiés de notre population, 

incluant les jeunes, les personnes âgées, 

les travailleurs, ainsi que les agriculteurs 

et les cyclistes qui partagent les mêmes 

chemins. Ces derniers sont indispensables 

pour nos 14 cultivateurs, mais ils doivent 

également être accessibles aux vélos et 

aux enfants qui jouent. La cohabitation 

harmonieuse de ces différents usagers 

est essentielle. Nous voulons préserver le 

caractère rural de notre commune tout en 

étant proches de la ville, ce qui implique 

de gérer intelligemment notre espace et 

nos infrastructures. 

De plus, l’intégration des nouveaux habitants 

est cruciale. Nous avons initié des 

conseils citoyens et des journées d’accueil 

pour les nouveaux arrivants afin de favoriser 

le sentiment de communauté. Nous 

avons également créé une vidéo pour 

illustrer les activités communales, ce qui a 

été très bien accueilli. La communication 

est au cœur de notre démarche, et nous 

nous efforçons de traduire les informations 

importantes en français, allemand 

et anglais pour inclure tous nos résidents. 

En tant que bourgmestre, je suis très attachée 

à une communication ouverte. Si les 

citoyens ne sont pas informés, des malentendus 

et des inquiétudes peuvent surgir. 

Je préfère être transparente et accessible. 

C’est pourquoi j’ai instauré une politique 

de porte ouverte, permettant aux habitants 

de venir me rencontrer directement sans 

avoir à attendre des heures de consultation 

fixes. Cette proximité exige beaucoup de 

mon temps, mais elle est essentielle pour 

maintenir la confiance et la cohésion au 

sein de notre communauté. 

LE CHIFFRE 

de 

3.500 

à 

4.500 

habitants en 6 ans 


de Contern 

4, Place de la Mairie 

L-5310 Contern 

www.contern.lu

55 

BRÈVES 

COMMUNALES DU CENTRE 


LUXEMBOURG 

Le 1 er juillet, la Ville de Luxembourg a 

lancé un projet pilote de « Police locale » 

en collaboration avec Esch-sur-Alzette. 

Ce dernier vise à renforcer la présence 

policière dans les espaces publics, 

assurant ainsi une proximité accrue 

avec les citoyens pour améliorer la prévention 

et le sentiment de sécurité. Ce 

projet de six mois a été présenté par le 

ministre des Affaires intérieures, Léon 

Gloden, et divers représentants locaux. 

Il s’inscrit dans les efforts pour rendre 

la capitale plus sûre grâce à une intervention 

policière rapide et préventive. 

Source : vdl.lu 

MERSCH 

La Maison des Jeunes de Mersch 

propose le projet « Sportlech 

Entdeckungsrees » pour initier les 

jeunes à des sports moins communs 

comme le padel, la capoeira et le rugby. 

Chaque mois, une nouvelle discipline 

est proposée, incluant danse hip-hop, 

crossfit, cricket, zumba, ballet, et équitation. 

L’objectif est de les encourager 

à rester actifs tout en découvrant des 

activités coûteuses qu’ils n’auraient 

pas pu essayer autrement. Ce projet 

vise à promouvoir l’activité physique 

et à offrir des opportunités sportives 

diversifiées. 

Source : inter-actions.lu 

BERTRANGE 

Depuis fin juillet, 20 nouvelles bornes 

de recharge pour voitures électriques 

ont été installées dans la commune 

par SWIO. Les stations se trouvent à 

plusieurs emplacements, dont le parking 

Oppert, le parking Stade A. Wolff, 

le parking Dr Sisy Lentz, rue Dicks, Cité 

Millewee, Cité am Wenkel, rue des 

Platanes, rue du Sellier, et rue an Ditert. 

Elles visent à faciliter la transition des 

habitants vers les véhicules électriques. 

Source : bertrange.lu 

CONTERN 

Le 30 e Festival International de la BD 

s’est tenu à Contern du 20 au 21 juillet 

2024, célébrant trois décennies de 

bande dessinée avec enthousiasme. 

Le dimanche 21 juillet, une grande 

Parade-BD a animé les rues à 15h00. 

L’événement a rassemblé une cinquantaine 

d’auteurs internationaux, une 

dizaine de talents luxembourgeois et 

une centaine d’exposants. Les visiteurs 

ont également pu profiter d’animations 

de rue variées pour tous les âges et 

d’une offre gastronomique diversifiée 

grâce aux associations locales. Ce 

week-end a marqué une célébration 

mémorable de la bande dessinée, combinant 

art, divertissement et culture. 

Source : bdcontern.lu 

STRASSEN 

Le plan de développement scolaire 

pour l’année 2024/2025 a été approuvé. 

Ce dernier vise à appliquer le concept 

éducatif « le chemin arc-en-ciel » pour 

favoriser une coexistence harmonieuse 

et une culture de paix quotidienne, en 

accord avec les valeurs de l’UNESCO. 

L’École fondamentale de Strassen, 

accueillant près de 740 élèves, en bénéficiera. 

De plus, la prolongation de la 

« rue cyclable » sur la rue des Romains 

a été adoptée, améliorant ainsi la sécurité 

des cyclistes. Enfin, une convention 

tripartite pour l’Office social a été 

acceptée, poursuivant l’engagement à 

aider les personnes dans le besoin et à 

promouvoir l’inclusion sociale. 

Source : strassen.lu 

LORENTZWEILER 

Le 6 juin, à 18h, le vernissage de l’exposition 

« NIGHTWALKS » par Sophie 

Margue s’est tenu sur la piste cyclable 

entre « Nei Aarbecht » et Hunsdorf à 

Lorentzweiler. L’exposition, qui offre 

un regard artistique sur la commune 

de Lorentzweiler, restera en place 

jusqu’à la fin du mois de mai 2025. 

L’événement a été organisé par le collège 

des bourgmestre et échevins, ainsi 

que les Commissions Culturelle et des 

Archives. 

Source : lorentzweiler.lu

56 

| LUXEMBOURG 

LA « PERLE DE LA MOSELLE » 

EN PLEINE MUTATION 

Remich, commune de la Moselle luxembourgeoise, attire de nombreux 

visiteurs chaque année grâce à ses vignobles, ses forêts et 

sa promenade unique le long de la rivière. En pleine transformation, 

la « Perle de la Moselle » investit dans divers projets pour 

moderniser ses infrastructures et améliorer la qualité de vie de 

ses habitants. La commune met également l’accent sur la préservation 

de son patrimoine culturel et naturel, mais déplore le 

manque de flexibilité à l’échelle nationale pour créer davantage 

de logements abordables sur son territoire. Jacques Sitz, bourgmestre, 

et les deux échevins, Rita Wallerich et Jean-Paul Kieffer, 

nous en disent plus. 

Pouvez-vous présenter brièvement la 

commune de Remich ? 

JS : Agréable et entourée par les vignes et 

les forêts, Remich est une commune touristique 

de la Moselle luxembourgeoise 

qui attire chaque année de nombreux 

visiteurs. Ceux-ci peuvent à la fois visiter 

la ville, se promener sur son esplanade 

unique au Luxembourg, flâner le long de 

la Moselle, boire un verre sur les terrasses 

avec vue sur la rivière ou encore découvrir 

nos vignobles ainsi que notre patrimoine 

culturel. 

RW : Nous comptons aujourd’hui 4.200 

habitants. Si nous tenons à rester une 

ville touristique, nous sommes dans 

une phase de transformation en raison 

des nombreux chantiers en cours et qui 

démarreront ces prochains mois. 

Quels sont ces projets prioritaires ? 

JS : Nous travaillons au niveau de la 

Cité Buschland. Nous devrons y établir 

un bassin de rétention en plus de celui 

qui existe déjà. Le climat change et les 

dernières intempéries ont démontré la 

nécessité d’un tel projet car les eaux 

usées débordent. Ces infrastructures sont 

essentielles pour assurer une bonne gestion 

des eaux usées. Il est donc urgent de 

les mettre en place. Nous devons également 

refaire tous les réseaux souterrains 

de la cité. Ce ne sont pas seulement les 

canalisations, mais aussi les réseaux 

électriques et de télécommunication qui 

doivent être mis à jour. Tout est repensé 

pour répondre aux besoins modernes. 

Nous y travaillons depuis une année et 

nous en prévoyons encore une autre pour 

finaliser l’ensemble. Nous profitons de 

cette occasion pour réaménager la surface 

: certaines rues seront modifiées, ce 

qui nous permettra de créer une zone 30 

pour améliorer la sécurité et le confort 

des habitants. 

JPK : L’un des chantiers les plus importants 

n’est autre que celui de la rénovation 

de l’esplanade qui est dans les 

petits papiers depuis 2005. La première 

phase du projet a débuté l’an dernier et 

se poursuivra jusqu’en 2026 : de la cave 

Saint-Martin jusqu’au centre de Remich 

en passant par la rénovation du quai 

des grands bateaux touristiques. Cette 

partie terminée, nous engagerons la 

deuxième étape des travaux, à savoir 

la protection face aux grandes crues du 

centre vers Bech-Kleinmacher. Puis, la 

troisième phase de rénovation pourra 

débuter et se déploiera jusqu’à la maison 

de retraite. 

JS : L’an dernier, nous avons aussi effectué 

la première phase de la restauration 

de la Place Kons, notre place touristique 

principale. En septembre, nous débuterons 

la deuxième, qui inclura la démolition 

du kiosque existant pour construire 

une nouvelle structure plus adaptée aux 

événements comme les marchés et les 

concerts. Nous ajouterons également un 

nouveau jeu d’eau pour les enfants et 

des terrasses modernisées. 

RW : Ces chantiers prioritaires arrivent à 

peu près simultanément et l’objectif sera 

de bien les gérer afin de ne pas affecter 

la mobilité et ne pas trop entraver nos 

transports publics et scolaires. 

Vous souhaitez aussi mettre en valeur 

le centre de Remich. Pouvez-vous 

nous en dire plus ? 

JS : Oui. Pour ce faire, nous souhaitons 

promouvoir la mobilité douce avec 

la création d’un réseau de chemins 

pédestres et cyclables au centre de la 

ville. Nous établirons également une 

connexion piétonne entre l’esplanade 

et le parc Brill pour permettre aux touristes 

de découvrir la vieille ville, ses rues 

anciennes et ses lieux magnifiques. 

RW : Nous avons ajouté des pavés et 

des parterres de fleurs pour embellir le 

centre. L’idée est d’encourager nos visiteurs 

à se promener dans ces charmantes 

ruelles historiques. Nous voulons rendre 

ces zones attractives pour les visiteurs 

et les habitants en y ajoutant des bancs 

et des plantes pour créer des espaces de 

détente agréables. 

La transformation de l’administration 

communale a démarré récemment… 

JS : En effet, l’infrastructure existe depuis 

plusieurs décennies. Elle ne répond logiquement 

plus aux exigences actuelles 

en matière de consommation d’énergie, 

d’aménagement ou de connectivité. Nos 

nouveaux équipements informatiques 

sont performants mais freinés par les 

problèmes de réseau que rencontre cette 

ancienne bâtisse. Tout en respectant l’architecture 

ancienne, celle-ci sera entièrement 

réaménagée à l’intérieur et mise 

aux normes à tous les points de vue. Nous 

avons envisagé d’y créer un ascenseur

57 

Rita Wallerich, Jacques Sitz et Jean-Paul Kieffer 

afin de garantir un meilleur accès aux 

personnes à mobilité réduite mais notre 

projet a été refusé en raison des restrictions 

architecturales. 

JPK : Les travaux de rénovation ont 

démarré le 19 juillet et s’étendront sur 

deux ans. Durant cette période, nous 

déménagerons dans un bâtiment où se 

trouvait une banque et situé à quelques 

mètres de l’édifice actuel. C'est un projet 

important pour rendre notre administration 

plus efficace et plus accueillante car 

nous souhaitons offrir de meilleurs services 

à nos citoyens. 

Un mot sur le campus scolaire qui figure 

dans le masterplan « Réimech 2035 » ? 

JPK : Celui-ci est en partie dédié à l’optimisation 

des infrastructures communales 

et à la construction d’un nouveau campus 

scolaire. « Réimech 2035 » a été développé 

avec le soutien de la population et des différents 

corps associatifs professionnels 

qui composent notre commune afin de 

proposer une stratégie qui réponde aux 

besoins de notre population. Le nouveau 

campus scolaire s’étendra sur 14.500 m². 

Une crèche, une structure d’accueil pour 

le précoce et une maison relais y seront 

notamment construites. L’école pourra 

accueillir près de 450 enfants. 

JS : Ce projet nous permet de rassembler 

tous les services éducatifs sur un seul et 

même site. De notre point de vue, éparpiller 

ces structures dans la commune 

était une aberration. L’école, qui se situe 

aujourd’hui près de la route nationale, 

n’est plus sécurisée en raison des dangers 

liés au trafic. La maison relais actuelle, 

mise en service en 2014, est déjà trop 

petite. Quant à la crèche implantée dans 

un bâtiment en face de la maison de 

retraite, elle devrait être démolie car l’immeuble 

est très ancien. Malheureusement, 

nous avons dû réévaluer ce projet en 

raison de contraintes financières qui ont 

bouleversé les délais et la chronologie 

des travaux mais nous progressons bien. 

Notre objectif final est de construire un 

complexe scolaire complet. 

Comment remédier aux problématiques 

budgétaires ? 

JS : Nous devons être très prudents avec 

nos finances, surtout en ces temps économiquement 

difficiles. Nos projets sont 

divisés en plusieurs phases et nous visons 

à réduire leurs coûts sans en compromettre 

la qualité. Nous privilégions par exemple 

l’usage de ressources locales, comme le 

bois, et de techniques de construction 

durables pour réaliser des économies tout 

en agissant pour l’environnement. 

RW : Nous atteignons déjà 50% des 

objectifs fixés par le Pacte Climat, ce qui

58 

est significatif pour une petite commune 

comme la nôtre. À ce titre, nous avons 

par exemple créé, avec les communes 

de Mondorf-les-Bains et Schengen, une 

coopérative énergétique locale qui aide 

à l’installation de panneaux photovoltaïques 

sur les toitures publiques. Cette 

structure est entièrement gérée par les 

citoyens. 

Nous avons plusieurs projets 

pour créer des logements 

abordables mais ceux-ci sont 

freinés par des questions 

environnementales ou 

architecturales 

Comment abordez-vous la question du 

logement abordable ? 

JS : C’est toujours malheureux de voir nos 

jeunes habitants quitter la ville et passer 

de l’autre côté de la Moselle pour s’y installer. 

Nous avons plusieurs projets pour 

créer des logements abordables mais 

ceux-ci sont freinés par des questions 

environnementales ou architecturales. 

Nous détenons par exemple une ancienne 

bâtisse qui a été achetée par nos prédécesseurs. 

Au lieu d’y créer une habitation, 

nous souhaitons en établir huit. L’INPA 

l’a classée et nous ne pouvons a priori 

donc pas la démolir. 

JPK : De plus, une forêt nous appartient 

dans le secteur Buschland. Dans les 

années 1960, cette zone avait été validée 

pour étendre notre commune. Nous 

avons pour idée d’utiliser cette parcelle 

pour y établir des logements abordables. 

Encore une fois, nous étions freinés par 

le ministère de l’Environnement qui a 

défini ce lieu comme étant une zone 

verte. Nous espérons trouver un terrain 

d’entente avec le nouveau gouvernement 

pour répondre à la crise du logement. 


de Remich 

B.P. 9 

L-5501 Remich 

www.bierger.remich.lu

59 

BRÈVES 

COMMUNALES DE L’EST 


MONDORF-LES-BAINS 

Le 5 août dernier, la commune de 

Mondorf-les-Bains a organisé une visite 

de Luxembourg Air Rescue (LAR) pour 

ses citoyens intéressés. Les inscriptions 

étaient gratuites, mais réservées 

à seulement 25 personnes. Les plus 

chanceux ont ainsi pris le bus à 8h30 en 

direction du Findel pour une visite qui a 

duré environ 2h. La journée a ensuite 

continué avec un repas au restaurant 

Porta Vecchia situé à Senningerberg 

et s’est terminée avec un retour à 

Mondorf-les-Bains à 15h. 

Source : mondorf-les-bains.lu 

MERTERT 

Après 31 années en tant que membre 

du conseil communal de Mertert, Alain 

Scheid (CSV) a démissionné de ses fonctions 

en juillet dernier. Il a été remplacé 

par l’élue de la liste CSV Michèle Finke. 

Jérôme Laurent, bourgmestre (LSAP), a 

participé à l’assermentation de la nouvelle 

conseillère communale. Le collège 

échevinal et le conseil communal ont 

tenu à remercier Alain Scheid, au nom 

des citoyens, pour son engagement 

durant ces longues années passées au 

service de la commune. 

Source : mertert.lu 

SCHENGEN 

La Fondation Cancer Luxembourg a 

décerné, fin juillet dernier, le label 

bronze Génération sans tabac à la commune 

de Schengen. Ce projet vise à 

permettre aux plus jeunes de s’éloigner 

du tabagisme et de grandir dans un 

environnement sain afin que la génération 

actuelle devienne la première 

« génération d’adultes sans tabac » à 

l’horizon 2040. 

Source : schengen.lu 

BETZDORF 

Afin de favoriser l’intégration 

de ses citoyens de nationalité 

non-luxembourgeoise, la commune 

de Betzdorf organise des cours de 

langue luxembourgeoise gratuits. Ces 

leçons s’inspirent du concept de « table 

de conversation ». L’objectif est plutôt 

de pratiquer le luxembourgeois dans 

un cadre décontracté tout en nouant 

de nouveaux contacts. Le nombre de 

places disponibles est limité. La fiche 

d’inscription se trouve sur le site internet 

de Betzdorf et est à remplir par 

e-mail ou par courrier jusqu’au 6 septembre 

2024. La commune informe 

toutefois que les cours ne sont pas 

reconnus pour la procédure de la 

demande en naturalisation. 

Source : betzdorf.lu 

REMICH 

Le 18 juillet, l’Agence pour le développement 

de l’emploi (ADEM) et l’Institut 

viti-vinicole (IVV) ont organisé un 

Jobday à Remich pour recruter des 

saisonniers pour les vendanges 2024 

le long de la route du vin luxembourgeoise. 

Contrairement aux années précédentes, 

cet événement était ouvert 

à tous, y compris aux personnes non 

inscrites à l’ADEM. L’afflux massif de 

candidats a entraîné des files d’attente 

importantes et des difficultés d’accès à 

la salle. L’ADEM présente ses excuses 

pour ce désagrément et promet une 

meilleure organisation pour l’année 

prochaine afin de mieux gérer cet intérêt 

considérable. 

Source : SIP 

JUNGLINSTER 

Depuis le 1 er juillet, le bureau de 

la population de la commune de 

Junglinster fonctionne uniquement 

sur rendez-vous. Les citoyens doivent 

prendre rendez-vous au maximum dix 

jours avant la date prévue de la visite, 

sélectionner le motif, choisir la date et 

la plage horaire et entrer leurs coordonnées 

de contact pour pouvoir valider la 

rencontre. Un e-mail de confirmation 

avec un QR code sera dès lors envoyé 

et devra être scanné auprès de la 

réception. La commune rappelle toutefois 

que de nombreuses démarches 

peuvent être effectuées en ligne. 

Source : junglinster.lu

60 

| LUXEMBOURG 

FRISANGE POURSUIT 

SON DÉVELOPPEMENT 

Roger Beissel 

Roger Beissel, bourgmestre de 

Frisange, aborde les défis liés à 

la croissance démographique 

de sa commune, notamment 

scolaires et périscolaires. 

Il revient aussi sur la création 

du chalet des scouts et 

sur l’importance du nouveau 

château d’eau qui permettra 

à Frisange de détenir suffisamment 

de réserves pour 

sa population. La commune a 

également célébré les 20 ans 

de son jumelage avec Saint- 

Julien de Coppel. Ce partenariat 

souligne l’importance des 

liens historiques et amicaux 

que le bourgmestre souhaite 

entretenir avec la nouvelle génération. 

Le nombre d’habitants dans votre 

commune est en croissance constante. 

Comment répondez-vous à ces enjeux 

de développement, notamment aux 

niveaux scolaire et périscolaire ? 

La population croît d’année en année à 

Frisange. C’est pourquoi nous avons fait 

appel à un bureau d’études qui a d’abord 

réalisé un état des lieux avant de planifier 

l’évolution de la commune jusqu’en 

2035. Pour améliorer nos systèmes scolaire 

et périscolaire, nous avons également 

sondé les principaux concernés. 

En collaboration avec le cabinet d’architectes 

witry & witry, qui a remporté 

le concours, nous avons invité la commission 

scolaire et le responsable de 

la maison relais et créé des groupes de 

travail avec un instituteur de chaque 

cycle afin de discuter de leurs besoins 

et de leurs attentes pour intégrer leurs 

doléances à la conception des futurs 

bâtiments. La collecte de ces données 

nous a permis de planifier des projets 

optimisés qui répondent réellement aux 

desiderata du personnel enseignant et 

périscolaire. 

Suivant ces prédictions, nous avons voté 

le projet d’agrandissement de l’école en 

février de l’année dernière, car l’établissement 

actuel – érigé il y a 30 ans – rencontre 

désormais ses limites en matière 

de capacité et de réponse aux exigences 

de l’éducation moderne. L’extension 

permettra l’ajout de 9 salles de classe 

qui pourront ainsi accueillir environ 

180 élèves du C2-C4, d’une salle pour 

les enfants à besoins spécifiques, d’une 

pour l’accueil et enfin de 3 autres pour 

l’appui. À terme, l’école pourra recevoir 

450 enfants. Un parking souterrain de 

49 places sera aussi construit pour le

61 

Nous organisons des voyages à tour de rôle pour rappeler 

cette partie de l’histoire qui unit Frisange et Saint-Julien 

de Coppel et, surtout, pour que les nouvelles générations 

puissent nouer de nouvelles amitiés 

personnel. Les travaux démarreront en 

septembre et l’école devrait accueillir 

ses premiers écoliers à la rentrée 2028. 

Nous bâtirons également une maison 

relais d’une capacité de 345 enfants. 

Celle-ci se composera de salles à manger, 

de locaux dédiés aux activités culturelles 

et scientifiques ainsi que d’une cuisine 

pédagogique. Certains de ces espaces 

fonctionnels pourront également être 

utilisés par l’école pour les activités de 

bricolage, de science, de musique, de 

théâtre ou de lecture avec la bibliothèque. 

Pour répondre aux besoins urgents, 

vous prévoyez la construction de 

modules temporaires… 

Oui, dernièrement nous avons voté 

un petit projet pour créer deux salles 

de classe et deux grandes salles pour 

la maison relais. Celles-ci seront érigées 

en attendant que la construction 

de l’école prenne fin et pour que nos 

enfants ne manquent de rien le temps 

des travaux qui pourraient s’allonger en 

cas de crises comme nous l’avons vécu 

ces dernières années. Nous préférons 

rester prévoyants et, grâce à ce projet 

modulaire, nous pouvons soulager nos 

infrastructures actuelles ainsi que nos 

services et éviter une trop longue liste 

d’attente pour notre maison relais. Le 

coût total de ce projet annexe s’élève à 

2,95 millions d’euros. 

Une fois que l’école sera finie, ce lieu 

sera à nouveau utilisé pour y placer les 

enfants se trouvant dans l’ancienne 

école que nous rénoverons à l’issue des 

travaux. 

Enfin, un autre bâtiment modulaire sera 

construit pour permettre la prise en 

charge de 50 enfants supplémentaires 

dès la prochaine rentrée à Aspelt. 

Lorsque les congés collectifs prendront 

fin, démarrerez-vous aussi la 

construction du nouveau chalet des 

scouts ? 

En effet, les travaux commenceront prochainement. 

Nous misons sur la durabilité 

pour ce projet. Le rez-de-chaussée 

et les fondations seront construits de 

façon traditionnelle, les étages seront 

en bois. Le chauffage du bâtiment sera 

assuré par un système de pompe à chaleur 

combiné à un stockage d’énergie 

par la glace dans un réservoir enterré. 

Ce nouveau procédé permet de chauffer 

la structure en hiver et de la refroidir 

en été. En attendant, les scouts se sont 

installés dans une maison unifamiliale 

que nous avons acquise et qui se situe 

à côté de la nouvelle maison communale. 

Selon les prévisions, les travaux 

devraient durer environ deux ans. 

Un mot sur la création d’un nouveau 

château d’eau ? 

L’ajout d’un château d’eau est indispensable 

pour le bon fonctionnement de 

notre commune. Nous avons réalisé une 

étude à propos de nos réserves d’eau 

qui confirme l’utilité de cette décision. 

L’actuel dispose d’une capacité de 

854.000 litres et a été conçu pour subvenir 

aux besoins de nos citoyens durant 

trois jours. Aujourd’hui, la réserve ne 

tient qu’une journée, car notre consommation 

moyenne journalière s’élève 

à 750.000 litres. J’ai personnellement 

déjà vu les premières esquisses de 

l’architecte du projet. L’infrastructure 

supplémentaire pourra fournir plus de 

600.000 litres. Elle sera située à côté de 

l’atelier communal à Hellange qui est 

un point assez élevé de notre topographie. 

Elle fonctionnera grâce à l’énergie 

hydraulique pour ne pas dépendre 

de l’électricité en cas de panne sur le 

réseau. Ce projet devrait démarrer au 

printemps de l’année prochaine. 

La fête nationale est aussi la date qui 

marque le 20 e anniversaire de votre 

jumelage avec la commune française 

de Saint-Julien de Coppel. Des festivités 

ont-elles été prévues ? 

L’histoire entre nos deux communes 

a débuté en mai 1940, pendant la 

Deuxième Guerre mondiale, lorsque les 

habitants de Frisange ont dû trouver 

refuge en Auvergne, à Saint-Julien de 

Coppel. Durant cet exode se sont tissés 

des liens très forts entre Frisangeois et 

Coppellois et certains d’entre eux sont 

même partis en vacances ensemble 

durant les années 1960 et 1970. Nous 

avons officialisé le jumelage en 2004, 

mais le poids des années est passé. Nous 

organisons des voyages à tour de rôle 

pour rappeler cette partie de l’histoire 

qui unit nos deux communes et surtout, 

pour que les nouvelles générations 

puissent nouer de nouvelles amitiés. 

Un bus de voyageurs s’est rendu dernièrement 

à Saint-Julien de Coppel 

pour célébrer le 14 juillet, la fête 

nationale française, et pour renouveler 

notre charte de jumelage. Afin de

62 

commémorer notre histoire commune, 

nous avons planté un arbre à Frisange il 

y a 20 ans, un autre à Hellange il y a 10 

ans et un troisième et dernier à Aspelt 

cette année. Nos trois villages en possèdent 

désormais tous un, ainsi qu’une 

plaque de jumelage. 

Nous avons créé un infoblog avec les 

rapports de nos conseils communaux et 

lancé un magazine qui relate les événements 

qui se sont déroulés à Frisange. À 

l’intérieur de celui-ci se trouvent aussi 

les offres des associations qui font vivre 

notre ville comme la zumba, la danse, la 

gymnastique, etc. 

L’ajout d’un château d’eau est 

indispensable pour 

le bon fonctionnement de 

notre commune 

LE CHIFFRE 

600.000 

litres 

la capacité du nouveau 

château d'eau 

Une nouvelle personne est venue renforcer 

le service relations publiques 

en juin dernier… 

En effet, celle-ci nous prête aujourd’hui 

main-forte pour mieux gérer et transmettre 

nos informations à la population. 


de Frisange 

10, Munnerëferstrooss 

L-5750 Frisange 

www.frisange.lu

mcluxembourg.lu 

Äre Strategieberoder 

fir den 

Secteur Public 

STRATEGIEBERODUNG GESTION DE PROJET ËFFENTLECH INFRASTRUKTUREN 

KLIMABERODER 

CONSEILLER LOGEMENT 

DEN ERFUERENE GUIDE UN ÄRER SÄIT 

Als onofhängege Strategieberoder ënnerstëtze mir säit méi wéi 15 Joer 

Gemengen, Ministèren an aner ëffentlech Entscheedungsträger zu 

Lëtzebuerg mam Objektiv innovativ Léisunge fir aktuell an zukünfteg 

komplex Erausfuerderungen ze entwéckelen. Als erfuerene Conseiller 

bidde mir Orientéierung a Secherheet an enger Zeit vu Changementer a 

mir féieren Iech Schrëtt fir Schrëtt un Är Zieler. 

Mir denken ganzheetlech a proposéieren eng integréiert pluridisziplinär 

Offer aus enger Hand: vun der Strategie bis bei déi konkret Ëmsetzung. 

Strategesch. Ganzheetlech. Onofhängeg.

LG-262

Create successful ePaper yourself

Delete template?

Save as template?