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Y-mail 49 - novembre 2024

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<strong>mail</strong><br />

NOVEMBRE <strong>2024</strong> MAGAZINE DU CENTRE HOSPITALIER JAN YPERMAN<br />

ÉDITION 48<br />

Reconstruction en 3D<br />

DU REIN<br />

Neuromodulation<br />

POUR LA DOULEUR CHRONIQUE<br />

Investissements<br />

DANS L’IMAGERIE MÉDICALE


ÉDITO<br />

Chères lectrices et<br />

chers lecteurs,<br />

La technologie moderne n’est pas<br />

un obstacle à une médecine<br />

personnalisée. Bien au contraire, c’est<br />

elle qui la rend possible.<br />

À titre d’exemple, le radiologue Louis<br />

Flamée réalise une reconstruction en<br />

3D du rein sur la base des images<br />

de tomodensitométrie, ce qui permet<br />

à l’urologue Anneleen Verbrugghe<br />

de trouver la meilleure voie d’accès<br />

pour retirer une tumeur rapidement<br />

et correctement. Car nous avons tous<br />

de petites différences anatomiques et<br />

si le chirurgien peut en tenir compte<br />

lors de l’intervention, c’est tout bénéfice<br />

pour le patient.<br />

Quoi de plus personnel aussi que<br />

notre ressenti de la douleur ? Notre<br />

clinique de la douleur est l’une des<br />

pionnières dans l’implantation d’un<br />

neuromodulateur chez les patients<br />

souffrant de douleurs nerveuses<br />

chroniques. Ce dispositif est réglé de<br />

manière très précise en fonction de<br />

vos scores de douleur personnels.<br />

Dans la grande majorité des cas,<br />

le patient gagne considérablement<br />

en qualité de vie. Nous implantons<br />

aujourd’hui des électrodes capables<br />

de capter la réaction des tissus et<br />

d’ajuster les impulsions électriques<br />

en conséquence. La batterie est<br />

devenue beaucoup plus petite et ne<br />

doit plus être retirée pour passer un<br />

examen IRM.<br />

Comme je l’ai déjà écrit ici et au<br />

risque de me répéter : si nous<br />

investis sons massivement dans la<br />

technologie, ce n’est pas parce que<br />

nous aimons parader avec la<br />

nouveauté X ou l’innovation Y,<br />

mais parce que cela<br />

continue d’améliorer la<br />

qualité de soins tout en les<br />

rendant plus personnels.<br />

Docteur Hans Feys,<br />

médecin-chef


contenu<br />

04 Labo de biologie clinique 06 Télétravail à l’hôpital<br />

09 Hôpital de formation 10 Nouveaux médecins<br />

Le 21 septembre, 145 marcheurs et joggers du centre hospitalier Jan<br />

Yperman ont montré leur solidarité avec les personnes atteintes d’un<br />

cancer. Avec les autres participants au Levensloop Westhoek, ils ont<br />

récolté plus de 4.500 euros au profit de la Fondation contre le Cancer.<br />

Lisez tous les<br />

numéros d’Y-<strong>mail</strong><br />

3


LE LABO DE BIOLOGIE CLINIQUE PASSÉ AU MICROSCOPE<br />

Plus rapide, plus polyvalent,<br />

plus performant : Nafi a<br />

remporté l’or olympique en<br />

heptathlon. Aujourd’hui, le<br />

laboratoire de biologie clinique<br />

est heureux de reprendre<br />

le flambeau. Grâce à ses<br />

nouveaux équipements, il est<br />

prêt à servir plus de médecins<br />

24h/24 et 7 jours sur 7.<br />

24/7<br />

accessibilité maximale<br />

pour le médecin<br />

généraliste<br />

Le médecin demande<br />

une analyse de<br />

manière simple au départ<br />

du dossier électronique du<br />

patient », explique la biologiste<br />

clinique docteure<br />

Hélène De Wolf (laboratoire<br />

de biologie clinique).<br />

« Le module indique aussi<br />

combien de tubes il faut<br />

remplir et lesquels. Les<br />

tubes sont déjà munis d’un<br />

code-barres qu’il suffit<br />

de scanner pour établir le<br />

lien avec le patient. Cela<br />

réduit le risque d’erreur<br />

dans les échantillons. En<br />

semaine, les échantillons<br />

sont collectés trois fois<br />

par jour par un service<br />

de transport. Le résultat<br />

est connu dans les deux<br />

heures qui suivent. »<br />

ENTIÈREMENT<br />

AUTOMATISÉ<br />

Après analyse, les échantillons<br />

sont conservés dans<br />

un dispositif de stockage<br />

réfrigéré.<br />

La biologiste clinique Carol<br />

De Ridder (laboratoire<br />

de biologie clinique) :<br />

« Si le médecin traitant<br />

demande une analyse<br />

complémentaire à partir<br />

du dossier médical,<br />

l’échantillon est renvoyé<br />

à l’analyseur pour un<br />

complément d’analyse.<br />

Cela se fait de manière<br />

entièrement automatisée.»<br />

UNE ANALYSE<br />

PLUS RAPIDE<br />

Le laboratoire du centre<br />

hospitalier Jan Yperman<br />

est modernisé en permanence<br />

pour être doté d’une<br />

technologie à la pointe du<br />

progrès. La rénovation du<br />

corelab, qui a duré au total<br />

un an et demi, a eu un<br />

impact sur l’ensemble du<br />

laboratoire.<br />

Carol De Ridder : « Nous<br />

avons la chance de pouvoir<br />

4


DE JOUR<br />

COMME<br />

DE NUIT,<br />

MÊME LE DIMANCHE<br />

• Équipement de pointe pour un large éventail de tests.<br />

• Accessibilité permanente et disponibilité opérationnelle.<br />

Pour garantir un service de qualité, les échantillons<br />

microbiologiques sont analysés même le samedi<br />

et le dimanche, avec un rapport d’analyse.<br />

• Implanté à Ypres, le laboratoire est idéalement situé<br />

pour effectuer les analyses d’échantillons provenant<br />

de toute la région du Westhoek. Les échantillons sont<br />

rapidement pris en charge par un service de transport.<br />

Le ramassage s’effectue à des moments fixes (trois fois<br />

par jour en semaine et une fois par jour le samedi) ou<br />

sur demande ponctuelle.<br />

• Les résultats apparaissent de manière cumulative dans<br />

le dossier électronique global du patient, ce qui permet<br />

d’éviter de recommencer inutilement des analyses qui<br />

ont déjà été faites.<br />

• Le laboratoire ne facture pas de frais supplémentaires.<br />

• La nouvelle installation a immédiatement reçu l’accréditation<br />

ISO 15189. Elle répond donc à des normes de<br />

qualité internationales contrôlées par des tiers.<br />

docteure Hélène De Wolf, pharmacien-biologiste Patricia<br />

Vandecandelaere, pharmacien-biologiste Stijn Jonckheere,<br />

docteure Siska Blomme et pharmacien-biologiste Carol De Ridder<br />

compter sur une équipe<br />

de laboratoire motivée et<br />

dynamique. Pendant la<br />

période de mise en service<br />

des équipements, toutes et<br />

tous ont fait preuve d’une<br />

grande flexibilité. »<br />

Le résultat est impressionnant.<br />

Les nouveaux<br />

appareils haut de gamme<br />

ont une capacité accrue, ce<br />

qui permet de réaliser des<br />

analyses plus rapidement.<br />

Docteure De Wolf : « Nos<br />

collègues de l’hôpital sont<br />

très contents. Plus vite ils<br />

ont les résultats d’analyse,<br />

plus vite ils peuvent mettre<br />

en place un traitement<br />

adéquat. »<br />

TOUT EST DÉDOUBLÉ<br />

Les équipements sont<br />

dédoublés en deux lignes<br />

identiques. Cela permet de<br />

traiter plus d’échantillons<br />

simultanément et de toujours<br />

garantir un service<br />

optimal. Lorsqu’une<br />

ligne est hors service, par<br />

exemple pendant une<br />

maintenance, le médecin<br />

demandeur ne s’en aperçoit<br />

pas. C’est d’ailleurs<br />

essentiel, étant donné<br />

qu’un hôpital fonctionne<br />

24 heures sur 24 et 7 jours<br />

sur 7. Pensez au service<br />

des urgences par exemple.<br />

Les médecins généralistes<br />

bénéficient également de<br />

ce service continu.<br />

Secrétariat de biologie clinique<br />

057 35 73 20<br />

laboratorium@yperman.net<br />

5


NOUVEAU<br />

Télétravail à l’hôpital<br />

Depuis début septembre, le centre hospitalier Jan Yperman dispose<br />

d’un petit espace de télétravail destiné aux proches des patients.<br />

Ann-Sophie Depuydt, patient experience officer : « Cela leur permet de<br />

continuer à travailler tout en restant près de leur proche hospitalisé. Cet<br />

espace est ouvert les jours de semaine, de 8h à 18h. L’idée est de<br />

permettre de combiner l’activité professionnelle et les soins. On pense<br />

ici notamment aux partenaires de patients hospitalisés pour une<br />

longue période, aux jeunes parents et aux parents d’enfants en pédiatrie,<br />

à l’école de l’hôpital ou en pédopsychiatrie. L’espace de télétravail<br />

dispose de tables de travail et du wifi. Il est situé dans la rue des Soins,<br />

à deux pas de la boutique et du parking. Les personnes qui souhaitent<br />

s’y installer peuvent se présenter à la réception. »<br />

Ann-Sophie Depuydt,<br />

patient experience officer<br />

057 35 65 26<br />

ann-sophie.depuydt@yperman.net<br />

JAN YPERMAN FÊTE SES<br />

NOUVEAUX RETRAITÉS<br />

Départ à la retraite<br />

En septembre, notre hôpital a fêté le<br />

départ à la retraite du docteur Stephan<br />

Ceuppens (chirurgie thoracique et vasculaire)<br />

et du docteur Wim Faes (radiologue).<br />

Docteur Ceuppens a, pendant une<br />

décennie, dirigé l’association chirurgie-urologie.<br />

L’ancien cabinet de radiologie<br />

du docteur Faes est à l’origine du<br />

campus moderne du Centre médical de<br />

Dixmude.<br />

Nous tenons à les remercier pour leur<br />

dévouement pendant toutes ces années.<br />

NE M’OUBLIE PAS<br />

Semaine de la démence<br />

Pendant la semaine de la démence,<br />

du 16 au 22 septembre, le personnel,<br />

les médecins et les bénévoles de<br />

l’hôpital ont porté un myosotis<br />

crocheté de la campagne « Vergeet<br />

me niet » (ne m’oublie pas) en signe<br />

de solidarité avec les personnes<br />

souffrant de démence.<br />

Jonas Vanhove (infirmier gériatrique<br />

de référence) : « L’hôpital veut mener<br />

une réflexion sur la manière<br />

d’améliorer encore la prise en charge<br />

des personnes âgées. Sur quels<br />

aspects pourrions-nous faire plus ? Un<br />

de ces aspects, c’est tenir compte de<br />

la démence dans tous les services et<br />

pas uniquement en gériatrie. »<br />

PROJET PILOTE<br />

Désétiquetage de l’allergie à la pénicilline<br />

Beaucoup de personnes pensent être allergiques à la pénicilline.<br />

Dans 90 % des cas, il s’agit d’une erreur due au fait qu’autrefois, une<br />

éruption virale dans la petite enfance ou une diarrhée après avoir pris<br />

des antibiotiques étaient confondues avec une réaction allergique.<br />

Cette « erreur d’étiquetage » peut entraîner des complications le jour où<br />

le patient souffre d’une infection : les antibiotiques alternatifs sont plus<br />

chers, augmentent le risque de développer une résistance et produisent<br />

davantage d’effets secondaires. C’est pourquoi l’équipe de soutien aux<br />

épidémies (HOST) organise une étude pilote sur le désétiquetage de<br />

l’allergie à la pénicilline au service préopératoire de l’hôpital.<br />

Evy Desmyttere, coordinatrice HOST : « Les patients qui se disent<br />

allergiques reçoivent un questionnaire standard à remplir. En fonction<br />

de leurs réponses, on détermine si le risque d’allergie est faible, moyen<br />

ou élevé. Les personnes du premier groupe subiront un test de<br />

tolérance réalisé par le pneumologue. S’il s’avère que le patient n’est<br />

pas allergique, l’étiquette est retirée de son dossier. Les résultats de<br />

cette étude seront publiés dans le prochain numéro d’Y-<strong>mail</strong>. »<br />

Jonas Vanhove,<br />

coordinateur gériatrique de référence<br />

057 35 62 75<br />

jonas.vanhove@yperman.net<br />

Evy Desmyttere,<br />

docteur Wim Terryn, pneumologie et anesthésie<br />

057 35 61 59<br />

evy.desmyttere@yperman.net<br />

6


RECONSTRUCTION 3D<br />

L’ablation d’une tumeur rénale est un travail de<br />

haute précision. À la demande de l’urologue<br />

Anneleen Verbrugghe, le radiologue Louis<br />

Flamée réalise une reconstruction tridimensionnelle<br />

à partir d’images du scanner CT<br />

pour mieux visualiser les structures rénales.<br />

Le rein sous<br />

tous les angles<br />

30<br />

opérations par an<br />

avec reconstruction 3D<br />

radiologue docteur<br />

Louis Flamée et<br />

urologue docteure<br />

Anneleen Verbrugghe<br />

Lors de l’intervention<br />

chirurgicale par<br />

endoscopie assistée par<br />

robot, docteure Anneleen<br />

Verbrugghe commence<br />

par dégager le rein et<br />

les vaisseaux sanguins.<br />

Ensuite, elle clampe<br />

l’artère. Il lui reste alors 15 à<br />

30 minutes pour enlever<br />

la tumeur. La durée de<br />

cette ablation doit être la<br />

plus courte possible pour<br />

limiter le risque de lésions<br />

tissulaires.<br />

Docteure Verbrugghe :<br />

« L’afflux sanguin varie<br />

d’un patient à l’autre.<br />

Certaines personnes ont<br />

une grosse artère rénale<br />

avec plusieurs branches,<br />

d’autres ont deux artères<br />

rénales. Parfois, il suffit de<br />

clamper une seule branche<br />

ou une seule artère rénale.<br />

Une reconstruction en 3D<br />

permet de mieux visualiser<br />

toutes ces structures. »<br />

Le radiologue docteur<br />

Louis Flamée base sa<br />

reconstruction 3D sur<br />

des scans CT réalisés en<br />

plusieurs phases.<br />

Docteur Flamée : « Après<br />

avoir injecté le produit de<br />

contraste, nous prenons<br />

des images à différents<br />

intervalles de temps, ce<br />

qui nous donne une vue<br />

des différentes structures.<br />

Ensuite, je donne numériquement<br />

des couleurs<br />

distinctes au tissu rénal,<br />

à la tumeur, aux artères,<br />

aux veines et aux voies<br />

urinaires afin qu’ils soient<br />

bien identifiables. Le<br />

chirurgien peut faire pivoter<br />

l’image pour visualiser<br />

le rein virtuellement sous<br />

tous les angles. »<br />

7


RECONSTRUCTION 3D<br />

DOCTEUR LOUIS FLAMÉE<br />

(RADIOLOGIE)<br />

« La reconstruction 3D s’inscrit dans la tendance<br />

de la médecine personnalisée. L’anatomie présente<br />

de légères différences d’une personne à l’autre. Un<br />

chirurgien qui a une bonne compréhension de ce<br />

phénomène peut en tenir compte pendant l’opération.<br />

La plus-value pour le patient est considérable. »<br />

DOCTEURE ANNELEEN VERBRUGGHE,<br />

(UROLOGIE)<br />

« J’apprécie les efforts du docteur Flamée, car<br />

la reconstruction en 3D demande du temps et<br />

des efforts supplémentaires. Cette visualisation<br />

m’aide à trouver la meilleure voie d’accès et pour<br />

retirer la tumeur rapidement et correctement, en<br />

endommageant le moins possible les tissus sains. »<br />

15 à 30<br />

minutes pour<br />

retirer la tumeur<br />

8<br />

DOCTEURE LAURA HENDRICKX<br />

(MÉDECIN SPÉCIALISTE EN FORMATION)<br />

« En tant que médecin spécialiste en formation, j’assiste<br />

docteure Verbrugghe pendant quatre mois. Avant<br />

l’intervention, nous examinons ensemble la reconstruction<br />

3D. Pendant l’intervention, nous nous concertons pour<br />

décider quel vaisseau sanguin je peux clamper. C’est<br />

passionnant, car j’apprends beaucoup sur cette chirurgie<br />

techniquement difficile et sur la structure du rein. »<br />

LYNN GHESQUIÈRE<br />

(COACH URO-ONCO)<br />

« Le diagnostic de cancer est difficile<br />

à encaisser pour le patient. Sous<br />

le coup du choc émotionnel, il ne<br />

capte pas toujours les explications.<br />

Nous accompagnons le patient de la<br />

première consultation jusqu’au suivi<br />

postopératoire, en prenant le temps<br />

de répondre aux questions et de tout<br />

bien expliquer. C’est cela aussi des<br />

soins de qualité. »<br />

Secrétariat de chirurgie<br />

057 35 72 00<br />

secheelkunde@yperman.net


SPÉCIALISTES EN FORMATION<br />

En tant qu’hôpital de formation, le centre hospitalier Jan Yperman est très coté,<br />

comme en témoignent, année après année, les évaluations des médecins<br />

spécialistes en formation. Cela explique pourquoi nombre d’entre eux font le choix<br />

de suivre une partie de leur formation ici, malgré notre isolement géographique.<br />

26<br />

MÉDECINS SPÉCIALISTES<br />

EN FORMATION AU CHJY<br />

Nouveau<br />

à partir de<br />

<strong>2024</strong><br />

Médecine interne 7<br />

Chirurgie orthopédique 4<br />

Chirurgie générale 3<br />

Gynécologie-obstétrique 2<br />

Maladies des yeux 2<br />

Cardiologie 2<br />

Labo de biologie clinique 2<br />

Anesthésie 1<br />

Labo de pathologie 1<br />

Maladies ORL 1<br />

Urologie 1<br />

5<br />

MÉDECINS SPÉCIALISTES<br />

EXTERNES EN FORMATION<br />

EXERCENT AU CHJY<br />

Neurochirurgie 3<br />

Psychiatrie 2<br />

ANNÉE DE SPÉCIALISATION<br />

1 re année<br />

7 e année<br />

5 e année<br />

2 e année<br />

4 e année<br />

3 e année<br />

13<br />

MAÎTRES DE STAGE<br />

11 AU CHJY<br />

2 EXTERNES<br />

LE PERSONNEL<br />

DES SERVICES<br />

assure l’accompagnement<br />

4<br />

MÉDECINS SPÉCIALISTES<br />

EN FORMATION<br />

viennent depuis de deux années<br />

consécutives ou plus<br />

assurent un accompagnement individuel<br />

vers plus de responsabilités et d’autonomie<br />

veillent à ce que les critères de référence<br />

fixes soient atteints au bon moment<br />

sont coresponsables de tout acte médical<br />

assurent le suivi et la communication<br />

avec les universités<br />

sont reconnus par les universités<br />

L’HÔPITAL<br />

facilite<br />

stimule<br />

9


NOUVEAUX MÉDECINS<br />

DOCTEURE ANNICK D’HAENINCK<br />

« J’ai d’abord travaillé quatra ans à<br />

Ypres et ensuite quatre autres années<br />

à l’UZ Gent. Et me voilà de retour. J’en<br />

suis ravie parce qu’ici, tout le monde<br />

se connaît et je peux venir au travail en<br />

vélo. Je pratique toujours principalement<br />

la chirurgie vasculaire (claudication,<br />

varices et plaies qui cicatrisent mal)<br />

ainsi que la chirurgie thoracique. Il<br />

y a huit ans, j’ai lancé à l’hôpital Jan<br />

Yperman la chirurgie pulmonaire par<br />

endoscopie. C’était un gigantesque pas<br />

en avant : les patients ont moins mal et<br />

peuvent rentrer chez eux plus vite. À ce<br />

niveau, nous continuons à chercher à<br />

faire toujours mieux. »<br />

« Heureuse<br />

d’être de retour »<br />

Spécialité : chirurgie vasculaire et thoracique,<br />

clinique du pied diabétique<br />

Début au CHJY : 1er juillet <strong>2024</strong><br />

Auparavant : études à Louvain, activité<br />

professionnelle à l’hôpital Jan Yperman et à l’UZ Gent.<br />

Loisirs : course à pied dans la nature<br />

« Deux ou trois fois par an, je participe à<br />

un semi-marathon trail »<br />

057 35 72 00 – secheelkunde@yperman.net<br />

10


Spécialité : anesthésie, clinique de la douleur<br />

Début au CHJY : 1er octobre <strong>2024</strong><br />

Auparavant : études à Louvain,<br />

formation à Louvain et à Roulers<br />

Loisirs : course à pied, padel et voyages<br />

« La Croatie est un mix agréable de villes<br />

culturelles et d’une nature incroyable »<br />

57 35 61 20 – pijnkliniek@yperman.net<br />

« Voir, traiter<br />

et suivre »<br />

DOCTEUR NIELS LOGGHE<br />

« L’hôpital m’a demandé de partager<br />

mon temps en travaillant à la fois comme<br />

anesthésiste et à la clinique de la douleur.<br />

Je viens de terminer la formation en<br />

thérapie de la douleur, au centre de la<br />

douleur de Louvain. L’accent était mis<br />

sur les traitements médicamenteux de la<br />

douleur, ainsi que sur les infiltrations et les<br />

techniques locorégionales de traitement<br />

de la douleur. La gestion de la douleur est<br />

une belle spécialisation parce que, après<br />

avoir vu nos patients à la consultation,<br />

nous les traitons et les suivons nousmêmes.<br />

Mon premier contact avec l’hôpital<br />

m’a mis en confiance. L’ambiance y est<br />

humaine et axée sur le patient. De plus,<br />

l’hôpital propose un éventail de thérapies<br />

intéressantes et de grande qualité. »<br />

11


DOCTEURE EMMA BAUTERS<br />

« Après mes études à Courtrai et à Louvain,<br />

j’ai été assistante au centre hospitalier Jan<br />

Yperman pendant deux ans, qui m’a énormément<br />

plu. L’hôpital a une taille assez humaine pour<br />

permettre de se concerter facilement avec les<br />

collègues, mais aussi assez grande pour offrir<br />

une variété de tâches et des défis professionnels<br />

en suffisance. Au cours d’un stage à Louvain, je<br />

me suis spécialisée dans l’urogynécologie. Une<br />

sous-spécialité gratifiante, car une intervention<br />

relativement bénigne permet de corriger des<br />

problèmes gênants fréquents tels que les fuites<br />

urinaires ou le prolapsus, et d’améliorer ainsi<br />

considérablement la qualité de vie des femmes. »<br />

« Une intervention<br />

mineure pour une<br />

amélioration majeure »<br />

Spécialité : urogynécologie<br />

Début au CHJY : 4 <strong>novembre</strong> <strong>2024</strong><br />

Auparavant : études à Louvain, formation<br />

à Ypres et Louvain<br />

Loisirs : spinning et sorties au restaurant entre amis<br />

« Le sport a été mis en veilleuse depuis<br />

la naissance de notre bébé »<br />

057 35 75 75 – secgynaeco@yperman.net<br />

12


« Premier contact<br />

en hélicoptère »<br />

DOCTEURE TINA MAES<br />

Spécialisation : anesthésie, soins intensifs<br />

Début au CHJY : 2 septembre <strong>2024</strong><br />

Auparavant : études d’anesthésie et de soins intensifs à<br />

Bruxelles et de médecine d’urgence à Alost<br />

Loisirs : jogging et natation<br />

« Ma spécialité est la nage sur le dos »<br />

057 35 61 21 – preop@yperman.net<br />

« Je ne connaissais l’hôpital Jan Yperman<br />

que pour l’avoir vu depuis un hélicoptère du<br />

SMUR, mais des amis du Westhoek m’en<br />

avaient dit le plus grand bien. Ils avaient<br />

raison. J’ai reçu un accueil chaleureux dans<br />

un magnifique hôpital moderne. Je fais la<br />

navette entre mon domicile situé à Lennik<br />

et Ypres, en passant par Tournai. À Ypres, je<br />

combine les soins intensifs et l’anesthésie.<br />

Dès mes études, je m’étais passionnée pour<br />

l’anesthésie, attirée par ses nombreuses<br />

techniques nouvelles et sa diversité. J’aime<br />

la variété dans le travail. C’est aussi pour<br />

cette raison que je travaille encore aussi<br />

avec la Brussels Airport Rescue Team<br />

basée à Zaventem. »<br />

13


DOCTEUR NICOLAS FLAMEY<br />

« En Angleterre, les maladies rares ne sont<br />

traitées que dans quelques centres hautement<br />

spécialisés. J’ai été assistant à l’hôpital d’Exeter,<br />

qui se concentre sur les reconstructions<br />

complexes de la paroi abdominale, et fellow<br />

à celui de Basingstoke, qui se spécialise dans<br />

le traitement des métastases péritonéales.<br />

C’est d’ailleurs à Exeter que j’ai rencontré celle<br />

qui est devenue ma femme. Et maintenant, je<br />

commence à Ypres, la ville la plus britannique<br />

de Belgique. Avec docteur Johan Fierens, je<br />

vais me consacrer notamment à la chirurgie<br />

bariatrique. L’ambition est aussi de développer<br />

la chirurgie de la paroi abdominale et la<br />

chirurgie pelvienne oncologique. L’atout d’un<br />

hôpital de taille moyenne est que tout le monde<br />

se connaît. Cette collaboration étroite est<br />

bénéfique pour les patients. »<br />

« La ville la plus<br />

britannique de<br />

Belgique »<br />

Spécialité : chirurgie générale,<br />

chirurgie abdominale<br />

Début au CHJY : 4 <strong>novembre</strong><br />

Auparavant : études à Louvain, stage à Exeter,<br />

assistant à Hasselt, Exeter, Roulers, Eindhoven et Louvain,<br />

fellowship à Basingstoke<br />

Loisirs : course à pied et cuisine<br />

« Plus le temps de voyager à vélo depuis la<br />

naissance de notre fils »<br />

057 35 72 00 – secheelkunde@yperman.net<br />

Travailler chez Jan Yperman ?<br />

Voir tous nos emplois vacants<br />

sur jobs.yperman.net<br />

14


UNE PETITE PIQÛRE<br />

CAMPAGNE D’IMMUNISATION<br />

CONTRE LE VRS<br />

Chez les jeunes nourrissons, le virus respiratoire syncytial<br />

peut provoquer des problèmes respiratoires graves et<br />

une perte d’appétit, ce qui entraîne chaque hiver un pic<br />

d’hospitalisations en pédiatrie. Depuis cette année, il existe<br />

un nouveau médicament remboursé.<br />

Comme ce nouveau<br />

médicament s’est avéré<br />

efficace à l’étranger, les<br />

pédiatres sont enthousiastes<br />

à l’idée de l’utiliser dans<br />

notre région.<br />

Docteure Tine Van Ackere<br />

(pédiatrie). « Il ne s’agit pas<br />

d’une vaccination, mais<br />

d’une immunisation, car le<br />

médicament contient des<br />

anticorps spécifiques contre<br />

le VRS. Après l’injection, le<br />

bébé est protégé pendant<br />

environ six mois et le risque<br />

d’infections respiratoires<br />

graves et d’hospitalisation<br />

diminue. Les enfants nés<br />

entre le 1er avril <strong>2024</strong> et le<br />

30 septembre <strong>2024</strong> ont pu<br />

bénéficier du nouveau<br />

traitement en octobre. C’était<br />

un véritable défi logistique.<br />

C’est pourquoi nous avons<br />

organisé les journées<br />

d’immunisation contre le<br />

VRS. Les parents inscrits<br />

peuvent se présenter à notre<br />

hôpital ces jours-là. Ce<br />

traitement peut également<br />

être administré par le<br />

médecin de famille. Les<br />

bébés nés après le 1er<br />

octobre, mais toujours<br />

pendant la saison du VRS<br />

recevront leur vaccin<br />

protecteur dans les<br />

prochains mois, avant de<br />

quitter la maternité. Ce<br />

vaccin est remboursé. Les<br />

parents ne paient que<br />

12 euros au lieu de<br />

784 euros. »<br />

docteure Tine Van Ackere<br />

JAN YPERMAN ET LA RECHERCHE<br />

Ouvrage scientifique<br />

Publication de pharmacien biologiste Stijn Jonckheere, pharmacienne biologiste Patricia Vandecandelaere, docteur<br />

Jens Vanbiervliet, docteur Wim Terryn, docteur Jan Somers et autres : « Campylobacter coli Protesthetic Joint<br />

Infection : Case Report and a Review of the Literature », Pathogens, septembre <strong>2024</strong>.<br />

Publication de docteur Mathieu Coeman et autres : « The Belgian Registry on Coronary Function Testing (BELmicro<br />

Registry) : Study Population, Prevalence of Coronary Vascular Dysfunction and Procedural Safety », The American<br />

Journal of Cardiology, septembre <strong>2024</strong>.<br />

Publication de docteur Kristof Cokelaere et autres : « Wnt/ẞ-Catenin–Activated Nonpilomatrical Carcinoma of<br />

the Skin : A Case Series », Science Direct, <strong>novembre</strong> <strong>2024</strong><br />

Étude de docteure An Nollet et autres : « Confidence trial : Combination of Finerenone and Empagliflozin Works and<br />

How Safe it is Compared to Each Treatment Alone in Adult Participants With Long-term Kidney Disease (Chronic<br />

Kidney Disease) and Type 2 Diabetes ».<br />

Étude de docteure Barbara Deconinck et autres : « Serena trial: Ozempic® (semaglutide) and the prevention of<br />

type 2 diabetes after a recent history of gestational diabetes ».<br />

Conférence de docteur Stefan Van Hooreweghe au Symposium PROcedure FOcussed, à Liège le 22 juin <strong>2024</strong> –<br />

« Update in Shoulder Surgery : Make your choice: proximal or selective blocks ».<br />

Docteur Johan Blanckaert a terminé en <strong>2024</strong> le postgraduat en technologie des soins et la formation « Artificial<br />

Intelligence : Hype or Help » à la KU Leuven.<br />

15


MÉDECIN DANS LA MAISON<br />

Le patient L. souffre de douleurs rayonnantes<br />

persistantes du dos aux jambes. Les médicaments<br />

et la chirurgie restent quasiment sans effet.<br />

Heureusement, l’implantation d’un neuro modulateur<br />

va permettre de gérer le problème.<br />

docteure Barbara Declercq :<br />

« Des impulsions électriques<br />

interfèrent avec les signaux<br />

de la douleur entre la moelle<br />

épinière et le cerveau. »<br />

Le courant utilisé<br />

comme médicament<br />

La neuromodulation<br />

est<br />

l’une des options<br />

thérapeutiques<br />

pour les personnes<br />

souffrant de douleurs<br />

nerveuses chroniques, et<br />

pour les patients souffrant<br />

du syndrome douloureux<br />

régional complexe. « Nous<br />

plaçons une électrode<br />

dans l’espace épidural »,<br />

explique docteure Barbara<br />

Declercq, anesthésiste et<br />

médecin de la douleur.<br />

« Des sondes délivrent des<br />

impulsions électriques<br />

qui interfèrent avec les<br />

signaux de la douleur<br />

entre la moelle épinière et<br />

le cerveau. »<br />

DÉPISTAGE RIGOUREUX<br />

Cette thérapie étant très<br />

coûteuse, les patients<br />

font l’objet d’un dépistage<br />

approfondi.<br />

« Pour chaque patient,nous<br />

créons un dossier sur la<br />

plateforme Neuro-Pain,<br />

dans lequel nous inscrivons<br />

sa médication et ses scores<br />

de douleur. Tous les patients<br />

sont également soumis à des<br />

tests psychologiques pour<br />

détecter les contreindications.<br />

»<br />

S’il apparaît au cours des<br />

consultations multidisciplinaires<br />

que le<br />

patient remplit les<br />

conditions requises pour<br />

bénéficier de la neuromodulation,<br />

il reçoit un<br />

stimulateur à l’essai. « Les<br />

électrodes sont placées par<br />

mon confrère docteur Nick<br />

De Naeyer ou moi-même,<br />

et nous les connectons au<br />

moyen de fils sous-cutanés<br />

à une batterie externe.<br />

Cette opération est réalisée<br />

sous anesthésie locale. Le<br />

patient doit rester éveillé<br />

pour nous dire exactement<br />

où se trouve la zone<br />

douloureuse. »<br />

La période d’essai dure<br />

trois semaines et le patient<br />

note chaque jour ses scores<br />

de douleur, de sommeil et<br />

d’activité. Il se rend à une<br />

visite de contrôle hebdomadaire<br />

afin d’affiner la<br />

programmation de son<br />

neurostimulateur. Après,<br />

on évalue si l’essai a été<br />

concluant. »<br />

« Notre évaluation se base<br />

sur trois paramètres. La<br />

douleur a-t-elle diminué<br />

au moins de moitié ? Le<br />

patient dort-il mieux ?<br />

Est-il à nouveau capable<br />

de faire diverses activités ?<br />

Dans la grande majorité<br />

des cas, la réponse à ces<br />

questions est positive. »<br />

QUALITÉ DE VIE<br />

Le neurochirurgien<br />

docteur Wim Maenhoudt<br />

place ensuite la pile<br />

définitive dans l’abdomen<br />

ou la fesse du patient sous<br />

anesthésie générale. Le<br />

but ultime de la neurostimulation<br />

? Améliorer la<br />

qualité de vie du patient.<br />

« Les patients souffrant<br />

de douleurs nerveuses<br />

chroniques prennent<br />

souvent une médication<br />

lourde. En général, les<br />

patients équipés d’un<br />

neuromodulateur peuvent<br />

réduire considérablement<br />

leur médication. Beaucoup<br />

peuvent reprendre le<br />

travail. L’objectif de base<br />

est de permettre au patient<br />

de redevenir actif et de<br />

faire plus de choses. Ce<br />

que cela recouvre varie<br />

d’un patient à l’autre. »<br />

16


Des stimulateurs<br />

plus intelligents<br />

La neurostimulation existe depuis plus d’un<br />

demi-siècle et a beaucoup évolué depuis, explique<br />

docteur Nick De Naeyer, anesthésiste et spécialiste<br />

de la douleur.<br />

« Les patients qui ont reçu les premières<br />

générations de stimulateurs ressentaient des<br />

fourmillements accompagnant les impulsions<br />

électriques. Les modèles plus récents utilisent un<br />

courant à haute fréquence, ce qui permet d’éviter<br />

les fourmillements. Aujourd’hui, les électrodes<br />

sont réactives : elles captent la réponse des tissus<br />

environnants et ajustent les impulsions en<br />

conséquence. »<br />

La batterie est aussi beaucoup plus petite. « Et<br />

le patient peut désormais passer une IRM, ce qui<br />

était contre-indiqué auparavant. »<br />

Travail d’équipe<br />

Au sein du centre multidisciplinaire de la douleur,<br />

l’infirmière spécialisée Julie De Pauw accompagne<br />

les patients traités par neuromodulateur à chaque<br />

étape du processus.<br />

« C’est moi qui mène l’entretien préliminaire et qui fixe<br />

les rendez-vous. L’implantation d’un neuro modulateur<br />

est un travail d’équipe. Nos médecins de la douleur<br />

travaillent en parfaite collaboration avec les neurochirurgiens.<br />

Les psychologues jouent égale ment un<br />

rôle important, tout comme les infirmières à domicile<br />

qui s’occupent des soins des plaies. »<br />

Après l’intervention définitive, le patient suit un<br />

programme de revalidation super visé par un kiné.<br />

Julie : « Le but est d’apprendre à se déplacer<br />

correctement et en toute sécurité.<br />

Le patient doit par exemple<br />

éviter tout mouvement de torsion<br />

pendant les trois premiers mois<br />

afin d’éviter que les électrodes ne<br />

bougent. »<br />

Secrétariat de la clinique de la douleur<br />

057 35 61 20<br />

pijnkliniek@yperman.net<br />

Julie De Pauw<br />

17


IMAGERIE MÉDICALE<br />

Six appareils RX et deux<br />

mammographes ont été<br />

remplacés au service<br />

d’imagerie médicale. Ce<br />

renouvellement s’inscrit dans le<br />

cadre d’une importante vague<br />

d’investissements dans le<br />

domaine de l’imagerie sur tous<br />

les campus du centre hospitalier.<br />

technologue en chef Adreas Devos et radiologue en chef docteure Katrien Goemaere<br />

Vague d’investissements<br />

Lorsque le service<br />

d’imagerie médicale<br />

s’est installé dans le<br />

nouveau bloc technique il y a<br />

dix ans, l’hôpital a directement<br />

investi dans des nouveaux<br />

équipe ments. Ceux-ci arrivent<br />

maintenant en fin de vie et<br />

il est donc temps de lancer<br />

une nouvelle vague<br />

d’investisse ments !<br />

Radiologue en chef docteure<br />

Katrien Goemaere (imagerie<br />

médicale) : « Depuis octobre<br />

2023, nous avons fait installer<br />

six nouveaux appareils RX :<br />

trois sur le campus principal<br />

d’Ypres et un sur chacun des<br />

trois campus à Dixmude,<br />

Comines et Poperinge. À<br />

Comines et Poperinge,<br />

les mammographes ont<br />

également été remplacés. Ces<br />

sites pratiquent surtout des<br />

mammographies dans le<br />

cadre du dépistage du cancer<br />

du sein au sein de la<br />

population. »<br />

MIEUX ET PLUS VITE<br />

Les appareils RX sont de<br />

la même marque que les<br />

anciens. Ils ont aussi une<br />

interface similaire. Les radiologues<br />

et les technologues qui<br />

se partagent entre plusieurs<br />

campus retrouvent ainsi<br />

partout la même méthode de<br />

travail.<br />

Andreas Devos (technologue<br />

en chef) : « Les nouveaux<br />

appareils RX sont motorisés,<br />

automatisés, ergonomiques<br />

et agréables à utiliser. Pour<br />

le patient, l’examen est plus<br />

rapide. L’un des nouveaux<br />

appareils est doté d’une intelligence<br />

artificielle qui, pour<br />

les images thoraciques, reconnaît<br />

les contours du patient<br />

et cadre automatiquement<br />

l’image optimale : avec la<br />

meilleure qualité et le moins<br />

de radiations possible. Autre<br />

petit plus : les salles d’examen<br />

ont aussi été rénovées<br />

et rafraîchies. »<br />

MAMMO<br />

Avec le renouvellement des<br />

six appareils RX et des deux<br />

mammographes, la première<br />

phase de la vague de<br />

remplace ment est derrière<br />

nous. Cette année encore, les<br />

échographes du campus<br />

principal d’Ypres et des<br />

campus de Comines et de<br />

Poperinge seront également<br />

remplacés par des modèles<br />

récents. L’an prochain, le campus<br />

principal et le campus de<br />

la Klaverstraat à Ypres disposeront<br />

de nouveaux mammographes<br />

plus perfectionnés.<br />

Docteur Goemaere :<br />

« L’appareil de l’hôpital sera<br />

doté d’un module de biopsie,<br />

car nous effectuons des<br />

ponctions et des biopsies dans<br />

le cadre de la clinique du sein.<br />

Ce dispositif nous permettra<br />

également de réaliser à<br />

l’avenir des mammographies<br />

de contraste ou des images<br />

CEM. CEM est l’abréviation de<br />

Contrast Enhanced Mammo,<br />

une nouvelle technique<br />

d’imagerie ciblant les tissus<br />

anormaux. En combinant<br />

la mammographie standard<br />

avec un produit de contraste<br />

intraveineux, la CEM permet<br />

de visualiser les flux sanguins<br />

nouveaux ou inhabituels<br />

qui apparaissent quand une<br />

tumeur grossit. Aujourd’hui,<br />

en cas de doute ou lorsque la<br />

tumeur n’est pas bien visible,<br />

le patient doit passer sous le<br />

scanner MR. Avec la CEM, nous<br />

pourrons tout vérifier au cours<br />

d’une seule mammographie.<br />

Nous suivons de près la mise en<br />

œuvre de cette technique. »<br />

Et ce n’est pas fini : le scanner<br />

CT aura bientôt besoin d’être<br />

remplacé lui aussi. À suivre…<br />

Secrétariat imagerie<br />

médicale<br />

057 35 74 00<br />

secradio@yperman.net<br />

18


LE PATIENT<br />

Carine Bouw<br />

PÉDIATRIE<br />

Prêt pour l’opération<br />

Une intervention chirurgicale est<br />

toujours stressante – pour<br />

vous-même déjà, mais encore<br />

plus lorsqu’il s’agit de votre enfant.<br />

Carine Bouw (infirmière en chef<br />

en pédiatrie) : « Partir à l’hôpital<br />

en étant bien informé permet de<br />

réduire considérablement l’anxiété<br />

ou le stress. C’est pourquoi nous<br />

avons réalisé avec le service<br />

de pédiatrie une petite vidéo<br />

expliquant comment les choses<br />

se passent lorsque votre enfant<br />

doit subir une intervention dans<br />

notre hôpital. L’exigence d’être à<br />

jeun, l’admission, la préparation,<br />

l’anesthésie, la salle d’opération,<br />

l’équipement et le rétablissement :<br />

tout y est passé en revue. Le but<br />

est d’aider les parents et leur<br />

enfant à se préparer au mieux. »<br />

La vidéo sera bientôt disponible<br />

sur le site web de Jan Yperman,<br />

où des sections distinctes<br />

expliqueront les tenants et les<br />

aboutissants de notre hôpital à<br />

l’échelle des enfants.<br />

Carine Bouw,<br />

infirmière en chef en pédiatrie<br />

057 35 63 01<br />

carine.bouw@yperman.net<br />

CONSEIL CONSULTATIF<br />

DES PATIENTS<br />

Votre voix, nos soins<br />

Le centre hospitalier Jan<br />

Yperman veut améliorer en<br />

permanence la qualité de ses<br />

soins et services en se tenant<br />

à l’écoute des patients et des<br />

visiteurs. Après les tables rondes<br />

de l’an passé, l’hôpital crée à<br />

présent un conseil consultatif<br />

des patients, composé d’une<br />

dizaine de patients, de proches,<br />

de visiteurs et d’aidants, qui se<br />

réunissent quatre fois par an<br />

pour partager leurs expériences,<br />

leurs suggestions et leurs<br />

préoccupations. Ce conseil ne<br />

traite pas de cas personnels,<br />

puisque c’est le rôle du service<br />

de médiation.<br />

Ann-Sophie Depuydt, patient<br />

experience officer : « Il s’agit<br />

d’une étape importante<br />

permettant de renforcer<br />

l’implication et la participation<br />

des patients, des proches, des<br />

visiteurs et des aidants. Les<br />

personnes désireuses de faire<br />

partie du conseil consultatif<br />

des patients peuvent se<br />

manifester à l’adresse<br />

patientenraad@yperman.net. »<br />

Ann-Sophie Depuydt,<br />

patient experience officer<br />

057 35 65 26<br />

ann-sophie.depuydt@yperman.net<br />

Centre hospitalier Jan Yperman<br />

Briekestraat 12 Ieper<br />

057 35 35 35<br />

info@yperman.net<br />

Poli Poperinge<br />

Oostlaan 11 Poperinge<br />

057 35 72 50<br />

poli.poperinge@yperman.net<br />

Centre médical Dixmude<br />

Laure Fredericqlaan 15 Diksmuide<br />

057 35 61 65<br />

Cabinet de radiologie Comines<br />

Spoorwegstraat 8 Comines<br />

057 35 74 02<br />

secradio@yperman.net<br />

Cabinet de radiologie Klaverstraat<br />

Klaverstraat 1 Ieper<br />

057 35 74 01<br />

secradio@yperman.net<br />

Centre d’audiodialyse collective<br />

Furnes<br />

Klinieklaan 1 Veurne<br />

058 33 38 20<br />

nefrologie@yperman.net<br />

Annuaire de<br />

tous les médecins<br />

Y-<strong>mail</strong> est le magazine du<br />

centre hospitalier Jan Yperman.<br />

www.yperman.net<br />

E.R. : Frederik Chanterie<br />

Coordination service de communication<br />

communicatie@yperman.net<br />

Y-<strong>mail</strong> est réalisé par<br />

f-twee communication<br />

www.f-twee.be<br />

19


Afzendadres: Briekestraat 12, 8900 Ieper<br />

PB- PP B-06171<br />

BELGIE(N) - BELGIQUE<br />

Travaux<br />

de toiture<br />

Le 23 octobre, un<br />

cargoport pour drones a<br />

été installé sur le toit du bloc<br />

médico-technique du centre<br />

hospitalier Jan Yperman. Bientôt,<br />

des drones assureront la liaison avec<br />

le CAD de Dixmude pour aller chercher<br />

les prélèvements sanguins. À Ypres, ces<br />

prélèvements sont envoyés au laboratoire par<br />

réseau pneumatique. Grâce au système de drone<br />

entièrement automatisé, qui est une première au<br />

niveau européen, bon nombre de processus logistiques<br />

gagneront en rapidité et en efficacité.

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