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Rapport d'activité 2011 - Cetim

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<strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong>


<strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

L’innovation en réseau<br />

Grâce à la dynamique de groupe,<br />

l’année <strong>2011</strong> marque un succès<br />

économique et technologique


3 Sites principaux<br />

Senlis<br />

Nantes<br />

Saint-Étienne<br />

4 centres associés<br />

et partenaires<br />

1 filiale dédiée<br />

aux essais sur<br />

composites<br />

1 centre de ressources<br />

mécatronique<br />

1 filiale de valorisation<br />

valortim<br />

Innover en mécanique<br />

17 délégations régionales<br />

2 filiales internationales<br />

Maroc<br />

Tunisie


L’outil R &D<br />

850 personnes<br />

17 délégations régionales<br />

de 7 000 entreprises mécaniciennes<br />

2 filiales internationales<br />

4 centres associés<br />

et partenaires<br />

120 millions d’euros<br />

d’activité


Sommaire<br />

Édito 2<br />

La gouvernance 5<br />

Les chiffres clés 12<br />

3 axes d’action 19<br />

R&D 23<br />

Action commerciale 37<br />

Appui aux PME 49


2<br />

Le temps des paradoxes<br />

« Paradoxale » est certainement l’un des adjectifs qui<br />

qualifie le mieux l’année <strong>2011</strong>.<br />

Côté collectif, l’ensemble des indicateurs est au<br />

vert avec, notamment, une belle percée du taux de<br />

pénétration qui caractérise la demande spontanée<br />

des mécaniciens vers leur centre technique.<br />

Côté commercial, le chiffre d’affaires atteint une<br />

progression de 50 % en six ans. L’innovation est<br />

au rendez-vous avec sept nouveaux brevets et plus<br />

de 300 k€ de royalties encaissées sur l’exercice.<br />

Les choix stratégiques faits, en particulier sur<br />

les axes mécatronique et matériaux composites,<br />

se révèlent gagnants, comme en attestent<br />

les déploiements des projets Mov’eo-DEGE et<br />

Technocampus-EMC 2 .<br />

Mais cette année est aussi celle où aura été votée à<br />

l’Assemblée une mesure de plafonnement de la taxe affectée.<br />

Ainsi, à contre-courant de la brillante démonstration d’efficacité<br />

technologique au service de l’industrie par lequel se clôt le contrat de<br />

performance 2008-<strong>2011</strong>, cette décision prise sans concertation ni vision<br />

prospective fait peser un risque nouveau et important sur la pérennité<br />

du financement collectif.<br />

Malgré ce contexte incertain, le <strong>Cetim</strong> poursuit avec efficacité sa<br />

mission de « fournisseur » d’innovation. Pour une entreprise, innover<br />

requiert un environnement favorable et un réseau de relations qui<br />

permettent de bénéficier rapidement d’une veille technologique, de<br />

contacts ciblés, de laboratoires réactifs, de capacités de transfert et<br />

d’appuis technologiques. Pour réindustrialiser la France, ne multiplions<br />

pas à l’envi les organismes d’aide ou de transfert mais fortifions plutôt<br />

ceux qui existent et apportent des résultats, tels les centres techniques<br />

industriels, les Instituts Carnot ou encore les Pôles de compétitivité.<br />

Définitivement, le <strong>Cetim</strong> vote pour l’innovation en réseau !<br />

Michel Laroche<br />

Président du Conseil d’administration<br />

<strong>2011</strong> > La gouvernance


L’édito<br />

<strong>2011</strong> : un succès économique<br />

et technologique<br />

Avec une progression de commandes de<br />

30 % en deux ans, l’attractivité du <strong>Cetim</strong> ne se<br />

dément pas, malgré une économie instable.<br />

Parallèlement, les industries mécaniques s’en<br />

sortent bien avec une croissance de volume<br />

de 8 % mesurée sur <strong>2011</strong>, autorisant ainsi<br />

un renouveau de l’action collective du <strong>Cetim</strong><br />

après la diète sévère de 2009-2010. L’équipe<br />

<strong>Cetim</strong> a donc dû remplir un contrat revu à la<br />

hausse à mi-année, et ceci avec un effectif<br />

accusant à la même période un manque de<br />

50 collaborateurs. Le challenge n’a pu être<br />

relevé qu’en activant l’ensemble du dispositif<br />

<strong>Cetim</strong>, centres associés et partenaires, filiales,<br />

laboratoires communs.<br />

À fin <strong>2011</strong>, le volume d’actions collectives est<br />

conforme au budget révisé. La facturation commerciale<br />

s’établit à plus de 40 M€ avec une croissance de 28 % à<br />

l’export, le tout dans le maintien du taux de satisfaction de nos clients.<br />

La dynamique de groupe joue à plein. Saluons la création cette année de<br />

« Etim », filiale commune de la PME mécanicienne Europe Technologies et<br />

du <strong>Cetim</strong> dans le domaine du suivi de production des pièces composites.<br />

Parallèlement, le succès de <strong>Cetim</strong> Maroc, qui exerce le même métier sur<br />

les pièces métalliques, s’affirme avec la signature du plus gros contrat<br />

cadre jamais connu au <strong>Cetim</strong>.<br />

Côté scientifique, l’année a été marquée par le redéploiement de nos<br />

laboratoires communs avec nos partenaires académiques. Nous sommes<br />

heureux d’annoncer la création de notre premier laboratoire commun<br />

hors de France, avec l’Institut Von Karman en Belgique dans le domaine<br />

de la mécanique des fluides.<br />

Merci à tous ceux qui ont contribué à ce brillant bilan qui prouve, s’il<br />

le fallait, toute la valeur des membres des équipes fédérées au sein du<br />

« groupe » <strong>Cetim</strong>, des plus anciens aux tous derniers embauchés !<br />

Philippe Choderlos de Laclos<br />

Directeur général<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

3


<strong>2011</strong><br />

La gouvernance


6<br />

Le conseil<br />

d’administration<br />

Conseil d’administration, comité scientifique et technique,<br />

commissions professionnelles, près de 400 industriels<br />

contribuent en permanence à la gouvernance de leur centre.<br />

Conseil d’administration :<br />

une première année<br />

mouvementée !<br />

Gestion de la ressource collective, opportunités<br />

de partenariat, contrat de performance, statuts<br />

et financement des CTI, sont les principaux sujets<br />

qui ont été débattus en première année par les<br />

24 membres de ce nouveau conseil d’administration.<br />

Après les chutes brutales de 2009 et 2010, la<br />

confirmation du redressement du montant de taxe a<br />

nécessité une révision à la hausse du volume d’actions<br />

collectives. Afin d’appuyer la croissance externe, de<br />

nouvelles opportunités de partenariat ont été examinées.<br />

C’est ainsi que le conseil a validé en toute fin d’année<br />

le rapprochement avec le CTDEC. Le projet de réforme<br />

des CTI et CPDE initié fin 2010 par la DGCIS a également<br />

copieusement alimenté le débat, notamment dans la<br />

préparation du nouveau contrat de performance 2012-<br />

2015 selon le schéma proposé par la DGCIS. L’année<br />

s’est conclue avec une mobilisation générale face à<br />

l’amendement gouvernemental instaurant un plafond<br />

sur le financement par taxe affectée. Les efforts<br />

n’ont cependant permis qu’une révision du plafond.<br />

<strong>2011</strong> > La gouvernance


Le conseil d’administration<br />

Les membres<br />

Michel Laroche<br />

Président du Conseil<br />

d’administration,<br />

Membre du bureau de Profluid,<br />

Administrateur Ensam,<br />

Administrateur CTIF<br />

1er collège<br />

Membres nommés au titre<br />

de représentants des chefs<br />

d’entreprise<br />

Michel Athimon<br />

Directeur général de la FIM<br />

Hervé Brelaud<br />

Directeur Recherche<br />

et Développement,<br />

NTN SNR Roulements<br />

Laurent de Buyer<br />

Directeur général<br />

SAS Lucas G<br />

François Cortinovis<br />

Directeur général TPMa,<br />

Membre du Conseil<br />

d’administration<br />

de l’A3TS<br />

Yves Fiorda<br />

Président-Directeur général<br />

de la société ACM,<br />

Vice-Président de la FIM<br />

Patrick Iltis<br />

Directeur général, Staubli<br />

Holding France<br />

Christian Oury<br />

Président-Directeur général<br />

Oury Guyé et Fils SA<br />

Gérard Piron<br />

Directeur technique Réel SAS,<br />

Président de la commission<br />

Manutention-Levage-Stockage<br />

du <strong>Cetim</strong><br />

Jean-Christophe Simon<br />

Directeur général de l’Innovation,<br />

Groupe SEB<br />

Pascal Van Dorsselaer<br />

Direction Qualité Performance<br />

Operational Performance Manager<br />

Areva, Membre de PNB,<br />

Membre du Comité de direction<br />

GME-GML<br />

Emmanuel Vielliard<br />

Directeur général Inoforges<br />

2e collège<br />

Membres nommés au titre de<br />

représentants du personnel<br />

technique des branches<br />

d’industries intéressées<br />

Anne Valleron<br />

Délégué syndical Central CFE-CGC<br />

pour PSA Peugeot Citroën,<br />

Membre du Conseil économique<br />

et social d’Île-de-France,<br />

Conseiller Prud’homme<br />

Stéphane Gauget<br />

Animateur FTM CGT Corrèze<br />

Conseiller Prud’homme<br />

Jean-Marc Gurdin<br />

Délégué syndical Central CFDT,<br />

Coordinateur CFDT de Bosch<br />

en France<br />

Denis Jeambrun<br />

Délégué syndical CFTC EADS/<br />

Cassidian, Membre du comité<br />

d’entreprise européen EADS<br />

Éric Keller<br />

Secrétaire fédéral FO Métallurgie<br />

Nicolas Lethenet<br />

Secrétaire général du syndicat<br />

CFDT de la Métallurgie<br />

de la Haute-Savoie (74)<br />

3e collège<br />

Membres nommés au titre<br />

de représentants de<br />

l’enseignement technique<br />

et de personnalités compétentes<br />

Jean-Marc Theret<br />

Vice-Président, Engineering<br />

Excellence and Technical Audit,<br />

Messier-Bugatti-Dowty<br />

Yves Arbeille<br />

Secrétaire général de la Recherche<br />

et du Plan technologique,<br />

Renault Dream<br />

Bruno Bachimont<br />

Directeur à la Recherche UTC,<br />

Conseiller scientifique,<br />

Institut national de l’audiovisuel<br />

Gilles Curti<br />

Président du Conseil d’administration<br />

du CTIF, trésorier Fondateurs<br />

de France, administrateur et trésorier<br />

de l’ESFF (École supérieure<br />

de fonderie et de la forge)<br />

Administrateur, Association Zinc<br />

Fonderie France<br />

Jean-Paul Hautier<br />

Directeur général Ensam<br />

(École nationale supérieure<br />

des arts et métiers)<br />

Marie-Odile Homette<br />

Déléguée générale de Viaméca<br />

Commissaire<br />

du Gouvernement<br />

Yves Robin<br />

Chef du service de l’industrie<br />

à la Direction générale de<br />

la Compétitivité, de l’Industrie<br />

et des Services<br />

Contrôleur général<br />

économique et financier<br />

Marcel Tran<br />

Mission Recherche appliquée<br />

et promotion de la qualité<br />

Commissaire aux comptes<br />

Anthony Brandel<br />

Coffra<br />

Président d’honneur<br />

Jacques Bouvet<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

7


8<br />

Le comité scientifique<br />

et technique<br />

La mission de R&D collective est au<br />

centre des activités du <strong>Cetim</strong>. L’objectif<br />

est de favoriser l’innovation et le progrès<br />

économique par la technologie. Grâce<br />

à elle, les entreprises peuvent relever,<br />

avec efficacité et réactivité, les défis liés<br />

à l’internationalisation des échanges et<br />

à la circulation des savoir-faire. L’Agence<br />

de programme, en relation privilégiée avec<br />

le pôle technique de la FIM, pilote cette<br />

mission. Le comité scientifique et technique<br />

assure le contrôle de l’emploi de l’ensemble<br />

du financement collectif. Il est désormais<br />

présidé par Gérard Piron, directeur<br />

technique de Réel.<br />

Les membres<br />

Administrateurs du <strong>Cetim</strong><br />

Gérard Piron<br />

Président du Comité<br />

scientifique et technique,<br />

Directeur technique, Réel SAS<br />

Jean-Marc Gurdin<br />

Délégué syndical Central CFDT,<br />

Coordinateur CFDT<br />

de Bosch en France<br />

Patrick Iltis<br />

Directeur général,<br />

Staubli<br />

Pascal Van Dorsselaer<br />

Direction Qualité Performance,<br />

Operationnal Performance Manager,<br />

Areva<br />

Industriels de la mécanique<br />

Max Boni<br />

Directeur technique, Mecalac<br />

Pierre Boujon<br />

Directeur Forges de Courcelles<br />

René Cathiard<br />

Directeur Recherche et<br />

Développement, Lisi Automotive<br />

Cyrille Faudry<br />

Responsable équipe<br />

Confort & Toit cabine, AGCO SA<br />

Mohamed-Ali Hamdi<br />

Scientific Director<br />

of the vibro-acoustics, Software<br />

Branch, ESI Groupe SA<br />

Patrick Jacquot<br />

Directeur technique, Bodycote<br />

Olivier Martin<br />

Directeur Recherche et<br />

Développement, Mecachrome<br />

Roger J. Speri<br />

Conseiller technique,<br />

Etna Industrie<br />

Mohamed Touaibia<br />

Responsable Recherche et<br />

Développement, Metalis<br />

Patrick Verrier<br />

Directeur chargé de missions,<br />

Fives Nordon<br />

Pascal Vinzio<br />

Directeur Recherche<br />

et Innovation, KSB<br />

L’année <strong>2011</strong> a notamment été consacrée<br />

à la relance de la politique de ressourcement<br />

scientifique avec 13 nouvelles thèses et<br />

75 publications scientifiques dont 4 dans<br />

des revues de rang A. Par ailleurs, afin de<br />

renforcer la reconnaissance de la filière<br />

technique pour les collaborateurs du <strong>Cetim</strong>,<br />

le comité a validé la création d’un corps<br />

d’experts. Il s’agit de reconnaître 10 à<br />

15 référents mobilisables pour la sécurisation<br />

des challenges technologiques. Il s’agit<br />

également de favoriser le rayonnement<br />

du <strong>Cetim</strong> vers l’extérieur et de renforcer<br />

sa présence dans les divers médias par<br />

la voix d’experts reconnus.<br />

Représentant<br />

des donneurs d’ordres<br />

Bruno Chenal<br />

Directeur de la Technologie<br />

et de l’Innovation, Constellium<br />

Annie Geay<br />

Directrice de l’évaluation<br />

et des études, Oseo<br />

Gérard Maeder<br />

Vice-Président Association<br />

française de mécanique<br />

Bertrand Petot<br />

Directeur Programme R&T,<br />

Directeur Recherche<br />

et Rayonnement technologique,<br />

Messier-Bugatti-Dowty<br />

Responsables de laboratoires<br />

de recherche technologique<br />

Olivier Allix<br />

Professeur LMT,<br />

ENS Cachan<br />

François Durier<br />

Directeur scientifique,<br />

Cetiat<br />

Claude Janin<br />

Conseiller scientifique,<br />

LRCCP<br />

<strong>2011</strong> > La gouvernance<br />

Laurent Levacher<br />

Directeur d’Ecleer (European<br />

Centre laboratories for Energy<br />

Efficiency Research)<br />

Eric Noppe<br />

Titulaire de chaire hydraulique<br />

et mécatronique, Génie<br />

de systèmes mécaniques UTC<br />

Michel Schmitt<br />

Directeur adjoint,<br />

Directeur de la Recherche<br />

et des Formations de 3e cycle,<br />

École des mines de Paris<br />

Bernard Tournerie<br />

Professeur des universités,<br />

Université de Poitiers<br />

Observateurs<br />

Philippe Contet<br />

Directeur du Pôle technique,<br />

FIM-UNM<br />

Stéphane Le Bris<br />

Service de l’industrie, DGCIS<br />

<strong>Cetim</strong><br />

Philippe Choderlos de Laclos<br />

Directeur général<br />

Jean-Paul Papin<br />

Directeur de l’Agence<br />

de programme


Les instances<br />

L’équipe de direction<br />

L’équipe de direction est constituée<br />

majoritairement d’hommes issus<br />

du monde industriel, mais aussi<br />

de technologues formés au <strong>Cetim</strong><br />

apportant recul et vision sur la mission<br />

collective du centre. Les trois directions<br />

se répartissent aussi bien la gestion des<br />

trois principaux sites géographiques<br />

que les unités opérationnelles<br />

structurées en treize pôles d’activités.<br />

Philippe<br />

Gouvaert<br />

Direction<br />

commerciale<br />

Emmanuel<br />

de Lauzon<br />

Direction<br />

opérationnelle<br />

(Senlis)<br />

Philippe<br />

Choderlos<br />

de Laclos<br />

Direction générale<br />

Éric<br />

Vivien<br />

Direction<br />

des ressources<br />

humaines<br />

Jean-Paul<br />

Papin<br />

Direction Agence<br />

de programme<br />

Philippe<br />

Poncet<br />

Direction<br />

opérationnelle<br />

(Saint-Étienne)<br />

Mansour<br />

Afzali<br />

Conseiller<br />

scientifique<br />

Gilles<br />

Chapelard<br />

Direction<br />

administrative<br />

et financière<br />

Jean-Maurice<br />

Beurrier<br />

Direction<br />

opérationnelle<br />

(Nantes)<br />

Daniel Richet<br />

Direction<br />

du développement<br />

régional<br />

et international<br />

Christophe<br />

Garnier<br />

Direction de<br />

la communication<br />

Denis<br />

Eymard<br />

Délégation<br />

à l’innovation<br />

et à la valorisation<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

9


10<br />

Professions<br />

concernées<br />

Les commissions<br />

professionnelles<br />

Le <strong>Cetim</strong> consacre 65 % de ses ressources aux<br />

actions d’innovation technologique. Près de la<br />

moitié de cette enveloppe est dédiée à des travaux<br />

demandés et pilotés par des représentants de<br />

chacune des professions de l’industrie mécanique.<br />

Pas moins de 24 commissions dont deux mixtes<br />

en assurent la programmation et le pilotage,<br />

complétées par 6 commissions techniques liées<br />

à des syndicats professionnels. Un chargé<br />

de profession assure la maîtrise d’ouvrage<br />

des actions en lien avec les équipes techniques.<br />

La concertation avec les organisations<br />

professionnelles est permanente. Deux<br />

commissions sont animées de façon transversale.<br />

La commission Matériels frigorifiques,<br />

conditionnement d’air, échangeurs de chaleur<br />

Les comités programme<br />

Filière usinage<br />

Mécanique<br />

industrielle<br />

Moulistes<br />

Outils coupants<br />

Machines-outils<br />

et productique<br />

Engins mobiles<br />

et installations<br />

Machines agricoles<br />

Matériels de<br />

travaux publics,<br />

carrières et PM,<br />

mines, forage,<br />

équipements<br />

pour le bâtiment<br />

Matériels de<br />

manutention-<br />

levage, stockage<br />

Transmissions<br />

et roulements<br />

Transmissions<br />

hydrauliques<br />

Roulements<br />

Transmissions<br />

mécaniques<br />

Transmissions<br />

pneumatiques<br />

Mise en forme<br />

et traitement<br />

Fours<br />

Dispositifs<br />

médicaux<br />

Revêtements<br />

et traitements<br />

de surface<br />

Traitements<br />

thermiques<br />

Forge, estampage,<br />

matriçage<br />

R&D Fixations<br />

Outillage à main<br />

et électroportatif<br />

Équipements<br />

fluidiques<br />

Chaudronnerietuyauterie-tôlerie<br />

Pompes<br />

Moteurs,<br />

compresseurs,<br />

pompes à vide<br />

Robinetterie<br />

Mesure,<br />

pesage, optique,<br />

régulation,<br />

étanchéité<br />

<strong>2011</strong> > La gouvernance<br />

est pilotée avec le Cetiat (Centre technique des<br />

industries aérauliques et thermiques).<br />

La commission interprofessionnelle Soudage<br />

(CIS-FIM) créée sur proposition de la FIM, du <strong>Cetim</strong><br />

et de l’Institut de soudure, est pilotée par la FIM.<br />

Outre ces commissions, plusieurs activités<br />

professionnelles sont représentées par des groupes<br />

de travail : Mesure-pesage, Régulation, Optique ;<br />

Matériel pour l’industrie du papier, du carton, de<br />

l’imprimerie ; Fours, Machines spéciales ; Emballage,<br />

Matériels de bureau, Roulements.<br />

Collaboration entre industriels et le <strong>Cetim</strong>,<br />

les comités programme doivent<br />

optimiser les moyens consacrés<br />

à la R&D en fédérant les<br />

thèmes communs à plusieurs<br />

commissions professionnelles.<br />

Tôles<br />

minces et fils<br />

Découpageemboutissage<br />

Ressorts, articles<br />

métalliques, fûts<br />

Mobilier<br />

métallique<br />

Articles culinaires<br />

Quincaillerie<br />

Conduits<br />

de fumée<br />

Machine/Process<br />

Matériels textiles<br />

Matériels<br />

imprimerie<br />

Machines<br />

d’emballage<br />

Machines<br />

spéciales<br />

Matériels destinés<br />

à l’alimentaire<br />

Matériels<br />

frigorifiques,<br />

conditionneurs<br />

d’air, échangeurs<br />

de chaleur


Les commissions<br />

Les commissions professionnelles<br />

et transversales<br />

Commissions professionnelles Chargé de profession Président Entreprise<br />

Articles culinaires Marie-Annick Laroche Pierre Guilly SA SEB<br />

Chaudronnerie, tuyauterie, tôlerie Hélène Determe Patrick Verrier Fives Nordon<br />

Conduits de fumée* Thierry Chancel Patrick Lefeur TEN<br />

Découpage-emboutissage et formage<br />

des métaux en feuilles<br />

Marie-Annick Laroche Mohamed Touaibia Metalis<br />

Dispositifs médicaux* Pascal Goldstein Yves-Alain Ratron Tomier<br />

Forge Thierry Chancel Philippe Boujon Forges de Courcelles<br />

Machines agricoles Alain Trouvé Cyrille Faudry AGCO<br />

Machines-outils et productique Marcel Palleau Jean-Pierre Nicaise Cinetic Machining<br />

Matériels destinés à l’alimentaire Marie-Annick Laroche Didier Wanaverbecq Bongard<br />

Matériels de manutention-levage, stockage Alain Trouvé Gérard Piron Réel<br />

Matériels de travaux publics, carrières et PM, mine,<br />

forage, équipements pour le bâtiment<br />

Matériels textiles (comité) Pascal Goldstein<br />

Alain Trouvé Max Boni Mécalac<br />

Mécanique industrielle, machines spéciales Marcel Palleau Olivier Martin Mecachrome<br />

Mobilier Thierry Chancel Alain Viollet Souvignet<br />

Moteurs, compresseurs, pompes à vide Muriel Maquennehan Yvonnick Havez Ervor<br />

Moulistes Marcel Palleau Gilles Pernoud SAS Georges Pernoud<br />

Outils coupants Marcel Palleau Olivier Leclerc E. Leclerc<br />

Outillage à main et électroportatif Thierry Chancel Radu Néamtu Facom<br />

Pompes Muriel Maquennehan Pascal Vinzio KSB SAS<br />

Quincaillerie Thierry Chancel Fabien Schmitz Ferco International<br />

R&D Fixations Thierry Chancel René Cathiard Lisi Automotive<br />

Ressorts Thierry Chancel Jean Masselin Ressorts Masselin<br />

Revêtements traitements de surface Marie-Annick Laroche Jean-Marie Lascombes Frantz Electrolyse SA<br />

Robinetterie Muriel Maquennehan Alain Collin Meca-Inox<br />

Traitements thermiques (comité) Marie-Annick Laroche Patrick Jacquot Bodycote<br />

Transmissions hydrauliques Estelle Castille Roger J. Speri Etna Industrie<br />

Transmissions mécaniques Estelle Castille Michel Pasquier CMD Engrenages et réducteurs<br />

Transmissions pneumatiques Estelle Castille Thierry Filley ASCO Numatics Joucomatic<br />

Matériels frigorifiques (commission transversale),<br />

conditionneurs d’air, échangeurs de chaleur<br />

Pascal Goldstein Laurent Legin Trane<br />

Commission interprofessionnelle Soudage-FIM Dominique Ghiglione Guy Barthelet SDMS<br />

* Commissions techniques syndicat professionnel<br />

Outre ces commissions, plusieurs activités professionnelles sont représentées chacune par un groupe de travail : Mesure-pesage-Régulation-Optique ;<br />

Matériel pour l’industrie du papier, du carton, de l’imprimerie ; Fours, Machines spéciales ; Emballage, Matériels de bureau, Roulements ; Turbines ; Étanchéité dynamique.<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

11


12<br />

Chiffres clés : un succès économique<br />

L’année <strong>2011</strong> se solde par un résultat d’exploitation en progrès de près d’un million d’euros<br />

par rapport à 2010. Cette progression assise sur une croissance du chiffre d’affaires<br />

commercial, soutenu par une bonne maîtrise des frais généraux, a permis de répondre<br />

favorablement à l’engagement de contribution à la Fondation <strong>Cetim</strong> à hauteur de 1,5 M€.<br />

Un exercice<br />

très positif<br />

Avec le redressement<br />

d’activité de l’industrie<br />

mécanique et la poursuite<br />

de la progression du chiffre<br />

d’affaires commercial, l’année<br />

<strong>2011</strong> confirme l’inflexion<br />

positive de 2010. Compte<br />

tenu des efforts engagés sur<br />

les deux exercices précédents<br />

et face à des difficultés<br />

de recrutement, il a donc<br />

fallu massivement recourir<br />

à la sous-traitance afin de<br />

tenir des objectifs révisés<br />

à la hausse, tant en action<br />

collective qu’en progression<br />

de prise de commandes.<br />

Ainsi, malgré une chute<br />

significative des contrats<br />

publics, le résultat<br />

d’exploitation permet de<br />

dégager 1,5 M€ venant<br />

refinancer la Fondation<br />

<strong>Cetim</strong> dont le fonds avait<br />

été fortement réduit<br />

les deux dernières années.<br />

Compte tenu de ces<br />

éléments, l’exercice <strong>2011</strong><br />

se solde par un résultat positif<br />

de 700 k€ après impôts.<br />

Plus d’un cotisant<br />

sur deux s’est adressé<br />

au <strong>Cetim</strong> en <strong>2011</strong><br />

Le taux de pénétration traduit<br />

le pourcentage de cotisants ayant<br />

fait volontairement appel au <strong>Cetim</strong><br />

sur une année.<br />

36,5 M€<br />

9,4 M€<br />

Suite à une chute amorcée en 2010,<br />

un important effort marketing a conduit<br />

à un redressement et à l’atteinte<br />

de plus d’un cotisant sur deux.<br />

Recettes 2010<br />

50<br />

40<br />

Janvier<br />

6,9 M€<br />

Objectif<br />

Taux <strong>2011</strong><br />

Février<br />

1,2 M€<br />

Dépenses 2010<br />

26,3 M€<br />

4 M€<br />

7,5 M€<br />

Financements collectifs<br />

Prestations facturées<br />

Salaires et charges<br />

Amortissements et provisions<br />

Impôts et taxes<br />

Mars<br />

Avril<br />

Mai<br />

51,3 M€<br />

39,1 M€<br />

48,2 M€<br />

Juin<br />

31,5 M€<br />

9,1 M€<br />

Juillet<br />

Recettes <strong>2011</strong><br />

4 M€<br />

Août<br />

6,7 M€<br />

Contrats publics<br />

Autres produits<br />

7,2 M€<br />

Septembre<br />

Octobre<br />

1,7 M€<br />

Dépenses <strong>2011</strong><br />

Études et recherches conseils<br />

Achats et autres charges<br />

<strong>2011</strong> > La gouvernance<br />

Novembre<br />

53,28 %<br />

50 %<br />

Décembre<br />

53,5 M€<br />

48,7 M€


Les chiffres clés<br />

50 %<br />

17 %<br />

Une activité croissante<br />

vers les grandes entreprises<br />

(part du chiffre d’affaires)<br />

12 %<br />

19 %<br />

19 %<br />

Une clientèle de PME fidèle<br />

(Répartition des clients en nombre)<br />

14 %<br />

< 20<br />

20 à 249<br />

40 %<br />

La mécanique,<br />

1 er employeur industriel<br />

Les industries mécaniques conservent<br />

leur rang de premier employeur industriel<br />

de France avec 620 000 salariés et<br />

11 500 entreprises (de plus de 10 salariés)<br />

pour un chiffre d’affaires de109,4 Md€ en <strong>2011</strong>.<br />

Vingt-neuf professions sont regroupées au sein<br />

de la Fédération des industries mécaniques (FIM),<br />

en charge des intérêts économiques et techniques.<br />

Au côté des syndicats spécialisés par produit,<br />

métier ou marché, la FIM intervient sur des sujets d’intérêt<br />

commun aux mécaniciens dont elle se fait le porte-parole<br />

auprès des structures professionnelles nationales<br />

et européennes. Ces professions confient des travaux<br />

de recherche aux cinq centres techniques industriels.<br />

250 à 4 999<br />

> 5 000<br />

29 %<br />

M€<br />

10 000<br />

8 000<br />

6 000<br />

4 000<br />

2 000<br />

Transport<br />

8 359<br />

Énergie<br />

7 593<br />

Composants mécaniques<br />

11 500 entreprises<br />

de plus de 10 salariés<br />

Industries mécaniques<br />

La reprise est là !<br />

Md€<br />

4 977<br />

Service aux entreprises<br />

20<br />

120<br />

100<br />

60<br />

40<br />

80<br />

Actions marchandes : +50% en 5 ans<br />

4 010<br />

2007<br />

Avec 39 M€ à fin <strong>2011</strong>, le chiffre d’affaires commercial voit sa<br />

progression depuis 2006 atteindre les 50 %. Cette croissance<br />

est à placer en lien direct avec celle du volume d’offres multipôles<br />

qui atteint 30 % de 2010 à <strong>2011</strong>. Sur un an, la taille moyenne<br />

des commandes gagne 10 %.<br />

Ces chiffres viennent confirmer la pertinence des choix stratégiques,<br />

organisationnels et d’expertises développés. La concentration<br />

de R&D appliquée ainsi proposée attire de plus en plus de clients<br />

industriels, et notamment les deux grands marchés de l’énergie<br />

et du transport qui connaissent les plus fortes croissances.<br />

Traitements des métaux<br />

2 429<br />

111<br />

2008<br />

Fabrication d’équipements<br />

Le transport et l’énergie<br />

1 ers secteurs clients<br />

du <strong>Cetim</strong><br />

2 810<br />

115,1<br />

2009<br />

Industrie de process<br />

1 957<br />

International<br />

97,5<br />

2010<br />

2 794<br />

101<br />

<strong>2011</strong><br />

Divers<br />

1 632<br />

109,4<br />

Logistique<br />

2 001<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

13


14<br />

k€<br />

Le contrat<br />

Taux de pénétration<br />

de performance<br />

Le contrat de performance 2008-<strong>2011</strong> incarne l’ambition commune<br />

de trois partenaires, l’État, la Fédération des industries mécaniques et<br />

le <strong>Cetim</strong> pour le développement des activités mécaniciennes sur le site France,<br />

par le biais du développement de compétences et de technologies.<br />

% 50<br />

objectif : 50 %<br />

35<br />

30<br />

45<br />

40<br />

4 000<br />

3 000<br />

2007<br />

43,4<br />

8 000<br />

7 000<br />

6 000<br />

5 000<br />

3 040<br />

2007<br />

2008<br />

46,9<br />

2009<br />

48,3<br />

réalisé : +22 %<br />

2010<br />

45,3<br />

<strong>2011</strong><br />

53,3<br />

(sur 2007-<strong>2011</strong>) 24 brevets en 4 ans<br />

Chiffre d’affaire à l’international<br />

2008<br />

3 358<br />

2009<br />

4 315<br />

réalisé : +100 %<br />

(sur 2007-<strong>2011</strong>)<br />

2010<br />

4 715<br />

<strong>2011</strong><br />

6 125<br />

objectif<br />

0<br />

2007<br />

4<br />

Innovation<br />

Contrats de valorisation<br />

Brevets<br />

Note 10<br />

6<br />

7<br />

8<br />

9<br />

2007<br />

6,4<br />

5<br />

2008<br />

10<br />

+6<br />

2008<br />

6,7<br />

6<br />

+1<br />

2009<br />

17<br />

+7<br />

<strong>2011</strong> > La gouvernance<br />

2010<br />

14<br />

+8<br />

21<br />

+4<br />

<strong>2011</strong><br />

21<br />

+7<br />

Une satisfaction<br />

des clients maintenue<br />

2009<br />

8,1<br />

2010<br />

7,84 *<br />

* Indicateur durci en 2010<br />

<strong>2011</strong><br />

28<br />

+7<br />

7,76


Le contrat de performance<br />

Le contrat de Performances 2008-<strong>2011</strong> est matérialisé par un document signé des trois parties, État, FIM, <strong>Cetim</strong>.<br />

Il propose un cadre stratégique éclairant la période à venir. Il s’adresse aussi, et cela est fondamental, à l’ensemble<br />

des collaborateurs du centre. C’est en effet en référence à ce cadre qu’ont été définis les critères de l’accord<br />

d’intéressement. On y trouve également l’énoncé des orientations du centre aussi bien en ce qui concerne les activités<br />

d’intérêt général que celles liées aux prestations commerciales et à son évolution interne. Pour chaque orientation,<br />

un ou plusieurs objectifs ont été retenus en référence parmi les indicateurs recensés.<br />

Le bilan à fin de période révèle des évolutions significatives :<br />

un rééquilibrage spectaculaire entre ressources de taxe et ressources propres,<br />

une croissance externe significative,<br />

l’ancrage réussi dans l’innovation,<br />

des développements R&D importants par la stratégie de grands projets adoptée,<br />

une relation au monde académique confortée, servie par le dispositif Carnot,<br />

une transversalité nouvelle introduite dans l’action professionnelle,<br />

une progression internationale encore à amplifier,<br />

des fonctions support qui ont su accompagner ces challenges,<br />

le renouvellement de 30 % des effectifs.<br />

Progression des ressources propres<br />

k€<br />

30 000<br />

base<br />

50 000<br />

45 000<br />

40 000<br />

35 000<br />

85<br />

80<br />

2007<br />

100<br />

95<br />

90<br />

2007<br />

33 033<br />

100<br />

réalisé : + 40 %<br />

(sur 2007-<strong>2011</strong>)<br />

2008<br />

2008<br />

38 479<br />

96,23<br />

2009<br />

42 456<br />

2010<br />

43 892<br />

objectif<br />

<strong>2011</strong><br />

46 246<br />

Des taux horaires maîtrisés<br />

2009<br />

98,02<br />

2010<br />

98,34<br />

objectif<br />

réalisé<br />

<strong>2011</strong><br />

88,30<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

15


16<br />

Moyens technologiques<br />

et humains<br />

Les activités de production du <strong>Cetim</strong> sont réparties entre 13 pôles.<br />

Chacun de ces pôles est géré en centre de profit établi sur des travaux d’intérêt<br />

collectif et sur la réalisation de prestations individualisées.<br />

Les études à caractère collectif sont définies en coût, délais et qualité avec l’Agence<br />

de programme, qui a pour fonction d’incarner en interne l’exigence du « client collectif ».<br />

Les prestations individualisées sont conclues avec l’appui de la direction commerciale<br />

représentée au sein de chaque pôle.<br />

Des pôles d’activités porteurs<br />

des domaines d’excellence<br />

Fatigue des composants mécaniques<br />

Équipements sous pression et ingénierie d’instrumentation<br />

Mécatronique transmissions et capteurs<br />

Ingénierie bruit et vibrations<br />

Matériaux métalliques et surfaces<br />

Performance industrielle et durable<br />

Innovation – conception – simulation<br />

Ingénierie des assemblages<br />

Procédés performants et innovants<br />

Expertise – métrologie – étalonnage<br />

Ingénierie des polymères et composites<br />

Technologie de l’étanchéité<br />

Technique des fluides et des écoulements<br />

<strong>2011</strong> a été marqué par la création du pôle IDA<br />

révélatrice de la montée en puissance de cette<br />

préoccupation chez nos clients industriels.<br />

Une offre globale<br />

S’appuyant sur la structure en pôles d’activités,<br />

porteurs de ses domaines d’excellence, le <strong>Cetim</strong><br />

a développé une offre globale de prestations<br />

réalisées avec des impératifs stricts de confidentialité,<br />

d’objectivité, de délai et de coût.<br />

Analyse de défaillances et expertises<br />

Formation et gestion des compétences<br />

Logiciels<br />

Une organisation vitalisée par<br />

une gestion de mode industriel<br />

Une même exigence de qualité pour<br />

le collectif et le marchand<br />

Clients collectifs Clients individuels<br />

Conseil d’administration<br />

Comité scientifique et technique<br />

Commissions professionnelles<br />

Comités mécaniques régionaux<br />

Agence<br />

de programme<br />

Pôles<br />

d’activités<br />

Laboratoires partenaires<br />

et sous-traitants<br />

<strong>2011</strong> > La gouvernance<br />

Cotisants<br />

Non cotisants<br />

Direction<br />

commerciale


Les moyens<br />

Les ressources humaines<br />

La stratégie RH du <strong>Cetim</strong> vise à développer et<br />

pérenniser les compétences mécaniciennes clés<br />

pour l’avenir de l’industrie. En dix ans, une politique<br />

de recrutement de profils ciblés venant de l’industrie<br />

a permis de prévenir les effets du papy-boom.<br />

Confrontés à un contexte économique difficile,<br />

nous avons dû réduire fortement l’emploi<br />

par le non-remplacement des départs<br />

en 2010, sans perte notable de compétences<br />

du fait de la politique d’anticipation<br />

des années précédentes.<br />

<strong>2011</strong> a été marqué par une forte<br />

reprise des recrutements.<br />

Un rajeunissement de 2 ans de l’âge moyen<br />

Pyramide des âges<br />

60 ans et + 30<br />

55 à 59 ans<br />

50 à 54 ans<br />

45 à 59 ans<br />

40 à 44 ans<br />

35 à 39 ans<br />

30 à 34 ans<br />

25 à 29 ans<br />

- de 25 ans<br />

en %<br />

34<br />

40<br />

27<br />

31<br />

28<br />

23<br />

30<br />

14<br />

17<br />

14<br />

20<br />

10<br />

3<br />

Un fort rééquilibrage des effectifs<br />

en fonction de l’activité<br />

2007<br />

2008<br />

2009<br />

2010<br />

<strong>2011</strong><br />

0<br />

590<br />

10<br />

20<br />

610<br />

30<br />

26<br />

630<br />

40<br />

650<br />

50<br />

50<br />

56<br />

60<br />

659<br />

670<br />

59<br />

60<br />

70<br />

690<br />

69<br />

684<br />

692<br />

73<br />

80<br />

710<br />

CDI CDD<br />

79<br />

705<br />

710<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

17


3axes d’action<br />

au profit de la mécanique


20<br />

Les moments forts de <strong>2011</strong><br />

Le <strong>Cetim</strong> déploie son action autours de 3 axes stratégiques au profit de la mécanique :<br />

R&D, action commerciale et appui aux PME. Ces actions sont conduites en construisant<br />

des points d’appui privilégiés, notamment par le développement de partenariats<br />

technologiques et commerciaux, par une implication<br />

dans les pôles de compétitivité et dans<br />

les investissements d’avenir.<br />

8 nouveaux<br />

contrats<br />

Appui aux PME<br />

Succès pour<br />

Mecafuture<br />

Le plein de projets<br />

Suite à l’appel à projets FUI12,<br />

les pôles de compétitivité membres<br />

de Mecafuture sont présents dans<br />

près de 20 % (14 sur 79) des<br />

projets retenus. Pour le <strong>Cetim</strong>,<br />

le taux de réussite atteint 100 %<br />

avec quatre projets sélectionnés<br />

sur quatre déposés.<br />

Nouveaux<br />

co-développements<br />

Huit nouveaux contrats signés<br />

dont un avec le CEA List et la start-up<br />

RB3D pour un bras robotisé limitant<br />

les troubles musculo-squelettiques.<br />

Risques chimiques<br />

1 500 DVD diffusés<br />

Pour accompagner les entreprises<br />

lors de leur mise en conformité<br />

avec le règlement Reach, le <strong>Cetim</strong><br />

a réalisé avec la FIM un DVD d’information<br />

complet. Intitulé « Reach : substances<br />

chimiques en mécanique »,<br />

il a déjà été demandé par près<br />

de 1 500 mécaniciens.<br />

CTDEC et <strong>Cetim</strong><br />

Un nouveau centre associé<br />

Déjà engagés dans une<br />

collaboration fructueuse en<br />

usinage au sein du réseau<br />

Intercut, le <strong>Cetim</strong> et le<br />

CTDEC (Centre technique<br />

de l’industrie du décolletage)<br />

renforcent leur partenariat<br />

pour mutualiser un ensemble<br />

unique de compétences<br />

et de moyens,<br />

notamment au profit<br />

des mécaniciens<br />

savoyards.<br />

<strong>2011</strong> > 3 axes d’action


Les moments forts<br />

R&D<br />

Investissements d’avenir<br />

Matériaux, procédés et énergies décarbonées<br />

Le <strong>Cetim</strong> est engagé dans cinq projets retenus par le gouvernement au titre des<br />

« investissements d’avenir » : IRT Jules Verne à Nantes, IRT Railenium à Lille, Manutech<br />

à Saint-Étienne, Pivert en Picardie, Vedecom en Île-de-France.<br />

Reconnaissance scientifique<br />

75 publications dont 4 de rang A<br />

La publication dans les revues scientifiques<br />

à comité de lecture, dites de « rang A »,<br />

est une preuve de la qualité scientifique et<br />

technique de nos travaux de R&D.<br />

Elle contribue à faire progresser<br />

la visibilité internationale du <strong>Cetim</strong><br />

dans le monde scientifique.<br />

Activité commerciale<br />

+ 37 %<br />

Intégration des composites<br />

+ 37 % en <strong>2011</strong><br />

L’offre globale dédiée à l’intégration des<br />

matériaux composites en mécanique<br />

séduit des clients issus des transports<br />

et des équipements.<br />

Assemblage multimatériaux<br />

12 M€ sur quatre ans<br />

Au programme de ce projet : calcul et simulation des assemblages collés,<br />

composants d’assemblage innovants, démonstrateurs dédiés à l’automobile,<br />

aux biens d’équipement et au matériel médical.<br />

Essais de suivi de production<br />

2,7 M€ d’activité<br />

À l’occasion du salon de l’aéronautique<br />

du Bourget, le <strong>Cetim</strong> et Europe Technologies<br />

ont lancé leur filiale commune Etim dédiée<br />

aux essais de suivi de production sur<br />

matériaux composites.<br />

L’innovation s’enracine<br />

300 k€ de royalties<br />

L’innovation est désormais intégrée<br />

au patrimoine génétique du <strong>Cetim</strong>.<br />

Les collaborateurs ont ainsi<br />

déposés trente déclarations<br />

d’invention. sept nouveaux<br />

brevets sont venus enrichir<br />

le portefeuille.<br />

12 M€<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

21


&<br />

Recherche<br />

développement


24<br />

Anticipation technologique<br />

L’anticipation technologique procède de différentes<br />

sources : les retours de nos cotisants et de nos actions<br />

de prestations, la mise à jour de l’exercice Technologies<br />

prioritaires en mécanique et la veille technologique<br />

assurant le suivi des évolutions scientifiques et techniques<br />

aux niveaux national et international. Publié en mars <strong>2011</strong>,<br />

l’ouvrage « Technologies prioritaires 2015 en mécanique »<br />

constitue un outil de prospective apprécié des<br />

mécaniciens. Une centaine d’industriels et de membres de<br />

syndicats professionnels ont travaillé sur ces technologies<br />

prioritaires au cours de réunions spécifiques.<br />

Pour chacune de leur profession, ils ont sélectionné<br />

les technologies paraissant les plus pertinentes.<br />

Les technologies prioritaires en mécanique 2015 ont<br />

<strong>2011</strong> > 3 axes d’action<br />

& Recherche<br />

développement<br />

également été présentées au monde académique, lors<br />

des lundis de la Mécanique en région, dans des salons<br />

professionnels et devant des assemblées réunissant les<br />

acteurs économiques au service de l’industrie mécanique.<br />

Fin <strong>2011</strong>, le comité scientifique et technique a demandé<br />

l’instruction de deux nouvelles technologies : les systèmes<br />

biomimétiques et le manufacturing.<br />

Parallèlement et de façon plus précise, l’action de veille<br />

technologique intervient de façon systématique afin<br />

de bien faire connaître l’environnement de chaque projet<br />

de R&D, notamment les projets sectoriels par métier.<br />

Plus de 300 notes de veilles ont ainsi été mises<br />

à disposition via le site Internet.


Recherche & développement<br />

R&D sectorielle<br />

R&D Générique<br />

Sept comités programme sont désormais opérationnels. Instances de concertation et<br />

de collaboration entre commissions professionnelles, ils favorisent le lien avec les grands<br />

projets de R&D et contribuent à une meilleure synergie des études, propice à l’innovation.<br />

Il s’agit également de prendre en compte la dimension marché en créant des passerelles<br />

avec les groupements de marché de la FIM. Il s’agit enfin de réaliser des actions à délai<br />

court afin de répondre avec réactivité aux besoins professionnels immédiats.<br />

Le rapprochement avec la R&D générique s’est concrétisé par le lancement de plusieurs<br />

actions de R&D multifinancées au profit de nos cotisants. En effet, le système public<br />

(Pôles de compétitivité, Ademe, ANR, UE…) favorise par ses financements les actions<br />

de R&D à plusieurs partenaires, assistées de centres de compétences technologiques.<br />

Mecafuture a, d’ailleurs, été conçu pour favoriser le succès de tels montages.<br />

Les actions de R&D générique, c’est-à-dire<br />

les actions amont aux études professionnelles<br />

et transverses à l’ensemble des professions,<br />

visent, entre autres, le ressourcement scientifique<br />

du <strong>Cetim</strong>. Elles prennent la forme d’études<br />

fondamentales confiées aux laboratoires<br />

scientifiques (en complément de l’action de<br />

la Fondation <strong>Cetim</strong>), de partenariats avec les<br />

principaux laboratoires, d’écoles et d’universités<br />

en mécanique dans le cadre de laboratoires<br />

communs, de partenariat international, par<br />

la participation à des projets de R&D au niveau<br />

européen essentiellement.<br />

Des axes technologiques prioritaires<br />

Les grands projets fédérateurs prennent à<br />

présent toute leur dimension. Ils permettent<br />

de regrouper nos forces vives autour de<br />

spécialités mobilisatrices et visibles, ce qui facilite<br />

d’autant les coopérations internationales, en<br />

affichant clairement des projets dans les axes<br />

technologiques prioritaires :<br />

procédés/matériaux avec des développements<br />

sur les poudres avec la conclusion du grand<br />

projet poudres multimatériaux, une forte<br />

poussée dans les composites et élastomères<br />

et le lancement d’un grand projet sur<br />

l’assemblage multimatériaux ;<br />

conception/simulation/essais avec le couplage<br />

simulation/essais, la simulation des procédés,<br />

l’ingénierie des assemblages ;<br />

mécatronique avec des thématiques centrées<br />

sur la disponibilité et l’efficience énergétique<br />

des machines, les équipements communicants<br />

et auto-adaptatifs, la collaboration hommemachine<br />

et une réflexion sur les méthodes<br />

et les outils de conception ;<br />

mesure/contrôle avec la mise en œuvre des<br />

applications des technologies de contrôle et de<br />

mesure sur lesquelles la R&D est bien avancée ;<br />

développement durable avec le lancement<br />

du projet Opengreenmind visant à stimuler<br />

le développement d’une nouvelle offre<br />

mécanicienne nationale sur les filières vertes,<br />

en mettant notamment à profit des leviers<br />

technologiques. L’énergie est également traitée<br />

dans cet axe en collaboration étroite avec<br />

le Cetiat. L’évaluation des risques chimiques<br />

et mécaniques et l’accompagnement des<br />

entreprises dans la déclinaison des solutions<br />

se poursuivent en collaboration avec la FIM.<br />

Franchir des sauts technologiques<br />

Ces grands projets sont le champ privilégié<br />

de notre action sous le label Carnot. Les<br />

financements reçus à ce titre y sont utilisés, ainsi<br />

qu’à l’innovation. Il s’agit également de franchir<br />

des sauts technologiques en association étroite<br />

avec les entreprises industrielles et en mobilisant<br />

des ressources importantes dans le cadre d’un<br />

partage de risque. Ce type de programme est<br />

particulièrement recherché dans le cadre des<br />

pôles de compétitivité auxquels nous collaborons.<br />

À ces axes technologiques s’ajoutent une vision<br />

organisationnelle dans le cadre de l’entreprise<br />

étendue, le management de la performance<br />

industrielle, le management des connaissances<br />

et des compétences.<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

25


26<br />

Contribuer à la normalisation<br />

Les actions de R&D sectorielle visent à assurer une forte présence en normalisation, en<br />

particulier internationale, gage de la qualité des produits et services des industries mécaniques<br />

françaises et de leur accès aux marchés étrangers.<br />

C’est une demande croissante des professions qui s’appuient sur l’UNM et le <strong>Cetim</strong>,<br />

qui finance ainsi près de 1 200 sièges tenus par les industriels mécaniciens dans les groupes<br />

de normalisation nationaux, européens et internationaux. Les experts du <strong>Cetim</strong> participent<br />

activement, dans bien des cas en position d’animateur ou de leader, à plus de 200 d’entre eux.<br />

Cartographie de thèmes organisés par axe technologique<br />

Axe technologique Thématique Famille de projet<br />

Matériaux et procédés<br />

Conception<br />

Simulation<br />

Essais<br />

Développement durable<br />

Mécatronique<br />

Contrôle-Mesure<br />

Procédés innovants<br />

Composites et élastomères<br />

Dimensionnement mécanique<br />

Conception Produit Procédé<br />

Éco-procédés en mécanique<br />

Efficacité environnementale<br />

Intégration des capteurs<br />

et systèmes intelligents<br />

Surveillance des procédés<br />

et des équipements<br />

Contrôles non destructifs<br />

Mise en œuvre des poudres<br />

Découpage adiabatique<br />

Usinage assisté par vibrations<br />

Procédés robotisés<br />

Simulation des procédés de fabrication<br />

Thermo-compression<br />

Pultrusion<br />

Assemblage<br />

Durabilité des composites<br />

Élastomères en mécanique<br />

Composants fiables et sûrs<br />

Conception en étanchéité<br />

Conception des composants et équipements silencieux<br />

Codes et règles de construction<br />

Simulation<br />

Simulation des assemblages mécaniques<br />

Conception des assemblages<br />

Éco-procédés en nettoyage et dégraissage<br />

Éco-procédés en traitements de surface<br />

Risque chimique<br />

Éco-innovation<br />

Éco-conception et fin de vie<br />

Efficacité énergétique<br />

Intégration des capteurs<br />

Pilotage des systèmes<br />

Transmissions de puissance<br />

Surveillance des équipements<br />

Surveillance des ESP<br />

Multi-éléments et tomographie et simulation des CND<br />

Ingénierie des CND<br />

<strong>2011</strong> > 3 axes d’action


Recherche & développement<br />

Institut Carnot <strong>Cetim</strong> :<br />

de nouveaux défis<br />

Suite au renouvellement du label pour la période <strong>2011</strong>-2015,<br />

le paysage a changé : le réseau regroupe aujourd’hui<br />

34 instituts de recherche industrielle dont 10 nouveaux<br />

entrants. Il rassemble désormais 25 000 chercheurs, publie<br />

17 000 articles scientifiques par an, et fournit 50%<br />

des contrats recherche-industrie conclus en France,<br />

pour un montant de 350 M€.<br />

L’institut Carnot <strong>Cetim</strong> voit son chiffre d’affaires en recherche<br />

partenariale progresser de 12,5 % sur un an. En outre,<br />

il a élargi son périmètre et intègre désormais le LRCCP<br />

(Laboratoire de recherches et de contrôle du caoutchouc et<br />

des plastiques).<br />

Au-delà de ces résultats, de nouveaux défis se présentent.<br />

Parmi ceux-ci, la volonté d’augmenter le nombre<br />

de publications scientifiques. En <strong>2011</strong>, nous avons initié<br />

le travail de sensibilisation des équipes. Par ailleurs,<br />

dans le cadre de lancement des nouvelles thèses,<br />

des objectifs de publications ont été fixés avec nos<br />

partenaires académiques dont des instituts Carnot.<br />

Avec 94 publications, le volume progresse de 27 %<br />

et 8 articles ont été acceptés dans des revues de rang A.<br />

Recherche partenariale 2005-<strong>2011</strong><br />

M€ 13<br />

1<br />

3<br />

5<br />

11<br />

7<br />

9<br />

2005<br />

2006<br />

2007<br />

2008<br />

Recherche partenariale : + 88 %<br />

2009<br />

Mécanique Matériaux Procédés<br />

Co-animée par le <strong>Cetim</strong>, l’alliance Mécanique-matériauxprocédés<br />

évolue également dans sa composition.<br />

L’institut Carnot MICA (Materials Institut Carnot Alsace)<br />

dont fait partie le <strong>Cetim</strong>-Cermat rejoint le groupe.<br />

À l’occasion de la foire de Hanovre, l’alliance a notamment<br />

organisé avec les Fraunhofer deux workshops « procédés<br />

robotisés » et « nouveaux matériaux et procédés pour le<br />

marché automobile ». Par ailleurs, elle mène deux actions<br />

de veille technologique, sur les nanomatériaux et sur les<br />

matériaux pour le marché de l’énergie. Enfin, à partir des<br />

technologies prioritaires pour la mécanique à horizon 2015,<br />

l’alliance conduit une réflexion sur les verrous scientifiques<br />

à lever en vue de renforcer les opérations de recherche<br />

partenariale avec l’industrie.<br />

Projet Capme’up<br />

Au titre des Investissements d’Avenir, l’ANR -Agence<br />

Nationale de la Recherche - a lancé un appel à projets dont<br />

l’objectif est de développer la recherche contractuelle avec<br />

les entreprises de moins de 5000 salariés.<br />

Trois Instituts Carnot, <strong>Cetim</strong>, IFP-Moteurs, CEA-List,<br />

se sont unis pour établir un projet de niveau technologique<br />

intermédiaire (mid-tech) au profit du secteur manufacturier.<br />

L’objectif est d’accompagner les entreprises sur une montée<br />

en gamme technologique en se basant sur 3 plateformes<br />

liées à l’intégration système et mécatronique,<br />

à la robotique interactive et au contrôle non destructif.<br />

Pour PME : + 300 %<br />

2010<br />

<strong>2011</strong><br />

12,5 M€<br />

réalisés en recherche<br />

partenariale<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

27


28<br />

Partenariat<br />

<strong>Cetim</strong>-Énise<br />

Dix ans de procédés<br />

innovants<br />

Dix années… vouées à une mission<br />

: contribuer à une dynamique<br />

régionale au service de<br />

l’innovation dans les procédés<br />

de fabrication. Comme il se doit,<br />

le <strong>Cetim</strong> et l’École nationale d’ingénieurs<br />

de Saint-Étienne (Énise)<br />

ont célébré leurs dix ans de collaboration<br />

en décembre <strong>2011</strong>.<br />

Pour ce faire, partenaires, industriels<br />

impliqués dans les différents<br />

projets et institutionnels ont été<br />

conviés à une journée dédiée à la<br />

présentation des derniers résultats<br />

communs et ont ainsi pu visualiser<br />

de façon concrète les fruits du<br />

partenariat à travers une exposition<br />

présentant les finalités obtenues dans<br />

le cadre de trois grands projets. Ce partenariat<br />

où chacun a pu conserver son<br />

identité a créé néanmoins une forte synergie<br />

entre recherche académique et recherche appliquée<br />

dans la durée. Il s’illustre en particulier<br />

par les vingt projets mis en place impliquant<br />

plus d’une cinquantaine d’industriels appartenant<br />

à des secteurs variés. Résultat auquel<br />

s’ajoutent le financement de quatre thèses et<br />

la réalisation de nombreuses prestations communes<br />

pour le compte d’industriels. Outre les<br />

procédés innovants développés pour le secteur<br />

du biomédical, d’importants progrès ont<br />

été réalisés grâce au projet GPP Multimat. Il a<br />

permis de mettre au point un procédé innovant<br />

de fabrication de pièces multimatériaux<br />

à partir de poudres métalliques, et cela par<br />

compaction à grande vitesse ou fusion laser.<br />

Quant au projet FGVV, il a permis de développer<br />

un nouveau procédé de forage vibratoire à<br />

grande vitesse bien adapté à la réalisation de<br />

trous de grande profondeur sans lubrification.<br />

Deux instituts Carnot<br />

innovent pour des solutions anti-corrosion<br />

<strong>2011</strong> > 3 axes d’action<br />

C’est le fruit d’une collaboration de deux instituts Carnot… Deux années<br />

de travail, et le partenariat s’avère payant car les résultats sont<br />

transférables à l’industrie. Le Cirimat et le <strong>Cetim</strong> ont ainsi mis au point<br />

un revêtement permettant d’améliorer fortement la tenue à la corrosion<br />

d’aciers inoxydables ferritiques. Une innovation majeure puisque<br />

l’objet des recherches a été d’identifier un matériau de substitution<br />

aux aciers inox classiques à moindre coût, et qui soit de plus revêtu.<br />

Outre les gains économiques, la solution présente des fonctions anticorrosion<br />

et -usure plus importantes. Ces résultats sont issus d’une<br />

recherche basée sur le développement de nouveaux revêtements de<br />

surface élaborés par voie sol/gel. D’autres travaux sont en cours entre<br />

les deux instituts pour contribuer à de nouveaux revêtements présentant<br />

ces deux fonctions. L’innovation devrait faire l’objet d’un dépôt<br />

de brevet.


Recherche & développement<br />

Une pelle hydraulique<br />

à l’eau<br />

Avant-première !<br />

Faire fonctionner une pelle hydraulique avec de l’eau du<br />

robinet ? C’est le défi qui a été relevé avec le remplacement<br />

complet du système hydraulique utilisant de<br />

l’huile. La mise au point de cet équipement écologique<br />

est à l’initiative de la commission professionnelle<br />

Travaux publics, mines, forage du <strong>Cetim</strong>, regroupant<br />

des industriels et le syndicat professionnel Cisma. Le<br />

groupe projet a rassemblé, outre le <strong>Cetim</strong>, Volvo, Mécalac,<br />

Liebherr et Fluid Hydr’eau. En plus de ses qualités<br />

écologiques, plusieurs avantages sont à mettre au crédit<br />

de cette mini-pelle : des économies sur le fluide ; une maintenance et<br />

un recyclage plus aisés ; une anticipation majeure vis-à-vis des législations<br />

en matière de respect de l’environnement ; un système ininflammable<br />

applicable également à d’autres domaines comme le nucléaire<br />

ou la métallurgie. L’équipement a été présenté en avant-première au<br />

salon Intermat 2012.<br />

Expamtion<br />

donne naissance à une plateforme<br />

collaborative de conception<br />

Labellisé par les pôles de compétitivité Mov’eo et System@tic,<br />

le projet Expamtion a conduit à élaborer une plateforme collaborative<br />

de conception des composants mécatroniques<br />

pour les équipementiers automobiles français. Celle-ci permet<br />

désormais aux acteurs de la « supply chain automobile »<br />

d’expérimenter de nouvelles méthodes de conception collaborative<br />

basées sur l’utilisation massive de la simulation multi-domaines.<br />

Et ce, quels que soient leur expérience de la<br />

simulation et les logiciels qu’ils utilisent. Elle permet en outre<br />

de partager et d’explorer avec les partenaires du projet les<br />

possibilités offertes pour améliorer les produits, franchir des<br />

paliers technologiques et les limites actuelles de chacun, optimiser<br />

les conceptions et réussir du premier coup. L’objectif<br />

est d’élaborer des produits permettant, par exemple, de<br />

réduire les émissions de CO 2 de 2 à 6 %, grâce à l’optimisation<br />

de la masse des structures, du système d’échange et de refroidissement,<br />

et de la commande mécatronique de la ventilation.<br />

Cette plateforme regroupe des acteurs de l’informatique et de la<br />

simulation (Bull, Altair Engineering, CADLM, Intes, Simpoe), des<br />

équipementiers automobiles (Valeo Systèmes thermiques, MDP,<br />

SNR Roulements), des universités et des centres de recherche<br />

(<strong>Cetim</strong>, Université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines).<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

29


30<br />

Corras<br />

corrige l’assiette<br />

Existe-t-il un moyen d’équiper les engins<br />

de chantier d’un système de correction<br />

d’assiette capable de mesurer et de corriger,<br />

en temps réel, l’inclinaison de ses<br />

fourches de manutention ? Arrivé à son<br />

terme, le projet Corras a donné naissance<br />

à de nouveaux composants démontrant<br />

désormais la maîtrise de la stabilité. Le nouvel<br />

engin réalisé est ainsi le seul au monde à pouvoir<br />

déposer une palette en contrebas ou derrière l’ouverture<br />

d’une fenêtre. Cette finalité a été permise par l’association au sein du projet collaboratif Corras<br />

d’un fabricant d’engins de chantier, Mecalac, à un fabricant de capteurs, Sensorex, au <strong>Cetim</strong> via son<br />

centre de ressources en mécatronique et au Symme (laboratoire de l’Université de Savoie spécialisé<br />

dans les lois de commandes). Cette réussite illustre la mise en synergie de compétences pluridisciplinaires<br />

pointues. Parmi les quatre briques technologiques servant à construire le projet, le Symme,<br />

coresponsable avec le <strong>Cetim</strong> du lot « lois de commande », a pris en charge le développement des<br />

lois de commande du correcteur d’assiette. Le <strong>Cetim</strong>, responsable du management du projet, a<br />

développé la brique « traitement du signal ». Le projet a atteint ses principaux objectifs en quarante<br />

mois. Labellisé par le pôle Arve Industries, le projet Corras a été cofinancé par la région Rhône-Alpes<br />

au travers de son Cluster Automotive et par l’Assemblée des Pays de Savoie.<br />

Le bon assemblage...<br />

Fonction de l’étanchéité idoine<br />

<strong>2011</strong> > 3 axes d’action<br />

Dès la genèse du comité-programme Équipements fluidiques en 2008, une<br />

problématique commune à toutes les professions représentées a été identifiée<br />

: l’assemblage étanche. Qu’il s’agisse de fabricants de chaudronnerietuyauterie,<br />

de moteurs, de compresseurs, de pompes à vide, de pompes<br />

de robinetterie, d’organes de régulation et d’étanchéité dynamique, tous<br />

sont concernés par les performances de l’assemblage des différents composants<br />

en termes d’étanchéité. Suite aux premiers travaux réalisés, la rédaction<br />

d’un guide permettant de sélectionner la méthode la plus appropriée<br />

(analytique ou par éléments finis) pour le traitement des assemblages en fonction<br />

des objectifs à atteindre en termes d’étanchéité a été menée en <strong>2011</strong>.<br />

Pour chaque méthode existante, une fiche synthétique explicite les principaux<br />

éléments à mettre en œuvre. Ce guide traite ainsi aussi bien des éléments de<br />

fixation que des éléments d’étanchéité (joints), des éléments serrés (brides), des<br />

procédures de serrage, des contrôles a posteriori, en passant par le calcul des<br />

fixations, un descriptif des principaux types de joints et les référentiels pour le<br />

calcul des assemblages à brides avec joint d’étanchéité. L’idée étant d’optimiser<br />

le dimensionnement des assemblages en fonction du paramètre étanchéité étant<br />

donné les préoccupations majeures en cours : la nécessité d’assurer les conditions<br />

de service des équipements (augmentation des performances des installations), d’augmenter<br />

la rentabilité des équipements (disponibilité et rendement de l’installation) et de se<br />

conformer aux réglementations, en particulier liées à l’environnement.


Recherche & développement<br />

À l’honneur<br />

Les écoulements diphasiques<br />

Le 19 e symposium des travaux étudiants qui s’est tenu<br />

en juillet <strong>2011</strong> à Baltimore aux États-Unis, dans le cadre<br />

de la conférence « Pressure Vessel & Piping <strong>2011</strong> »<br />

organisée par l’Asme, a récompensé les travaux de<br />

Vassilios Kourakos sur le comportement dynamique<br />

des soupapes de sûreté en présence d’écoulements<br />

diphasiques. Menés sous l’égide de Jean-Marie Buchlin<br />

et Patrick Rambaud du Von Karman Institute<br />

(VKI) de Rhode-Saint-Genèse en Belgique et de Saïd<br />

Chabane du <strong>Cetim</strong>, ces travaux, démarrés il y a trois<br />

ans en collaboration avec le VKI, ont déjà donné lieu<br />

à plusieurs publications. Ce premier prix, parmi 700<br />

autres contributions, vient saluer un travail qui ouvre la<br />

voie à une meilleure compréhension des phénomènes<br />

engendrés par les écoulements diphasiques dans les<br />

soupapes de sûreté. Habitués à collaborer depuis 2004,<br />

le VKI et le <strong>Cetim</strong> ont décidé de créer un laboratoire commun<br />

en <strong>2011</strong>. Son nom : Laboratoire des écoulements<br />

diphasiques et technologies hydrauliques (Ledith). Le Ledith<br />

bénéficie ainsi des compétences scientifiques reconnues du<br />

VKI en écoulements diphasiques et de l’expérience du <strong>Cetim</strong> en<br />

technique des fluides et des écoulements. Il se trouve ainsi à la charnière<br />

entre la recherche appliquée et la recherche académique à long<br />

terme. Ses technologies et compétences concernent principalement<br />

: la modélisation numérique et expérimentale dans les domaines des<br />

turbomachines, des écoulements diphasiques, de l’aéroacoustique et<br />

des vibrations dans les circuits hydrauliques. Le Ledith porte plusieurs<br />

projets communs, dont des études sur les vannes industrielles dans<br />

des conditions de cavitation maîtrisée, les vannes cryogéniques, les<br />

soupapes de sécurité et les turbines.<br />

Parachèvement<br />

Une cellule robotisée dédiée<br />

Le parachèvement dans les métiers de forge<br />

et de la fonderie est pénible car très manuel.<br />

Néanmoins, cette étape est indispensable…<br />

à moins que cette phase n’ait été automatisée.<br />

C’est le cas ! Le <strong>Cetim</strong> et le CTIF,<br />

face à ce constat, se sont investis<br />

dans la réalisation d’une cellule de<br />

parachèvement robotisée, standard<br />

et facilement reconfigurable<br />

destinée aux productions discontinues<br />

afin de limiter le recours<br />

aux opérations manuelles de<br />

cassage, sciage, tronçonnage,<br />

meulage, ébavurage, polissage et<br />

pré-perçage... Réalisée par Actémium<br />

avec le soutien du fonds F2i,<br />

cette cellule sera disponible à l’été<br />

2012. Les industriels pourront dès<br />

lors tester l’efficacité du parachèvement<br />

automatisé sur leurs produits.<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

31


32<br />

Formes complexes<br />

de designers<br />

Elles s’industrialisent<br />

aussi !<br />

C’est dans l’air du temps :<br />

pour attirer le consommateur,<br />

il faut industrialiser des pièces<br />

conçues pour séduire. Le métier<br />

du mobilier, en particulier,<br />

connaît bien cette problématique.<br />

Il est donc courant que<br />

les professionnels du secteur<br />

laissent libre cours à la créativité<br />

des designers. Seulement,<br />

savoir dessiner de belles formes<br />

est une chose, fabriquer les<br />

pièces en est une autre. Les designers<br />

ne se soucient pas forcément<br />

des contraintes techniques<br />

liées aux usages et aux conditions<br />

de production en série. Il a donc<br />

fallu se lancer dans la recherche<br />

de solutions répondant aux besoins<br />

spécifiques de la profession. Les<br />

études, initiées au sein de la commission<br />

professionnelle du <strong>Cetim</strong> regroupant<br />

des industriels, l’Unifa et le FCBA,<br />

ont eu pour objet de créer des plans de<br />

fabrication à partir de prototypes avec une<br />

solution de rétroconception usant de la numérisation<br />

en trois dimensions. De nombreuses<br />

applications ont été trouvées, et la technologie<br />

rend ainsi service aux professionnels du mobilier<br />

et de l’ameublement en cas de lancement<br />

de nouveaux produits imaginés par des designers,<br />

et aussi en cas de perte des plans de<br />

fabrication d’un produit existant ou de remplacement<br />

de composants usés non disponibles<br />

sur le marché. La société Fermob a en particulier<br />

pu tester cette solution : « Les plans de<br />

nos chaises et tables de jardin reprennent fidèlement<br />

les formes voulues par nos designers.<br />

Surtout, nous optimisons nos fabrications et<br />

gagnons beaucoup de temps. Le recours à<br />

cette technologie nous permet de répondre à<br />

l’évolution de la demande, car les géométries<br />

complexes séduisent la clientèle.»<br />

<strong>2011</strong> > 3 axes d’action


Recherche & développement<br />

Articles<br />

métalliques<br />

Quels transferts ?<br />

Les fabricants européens d’arti-<br />

cles métalliques entrant au<br />

contact des aliments n’ont<br />

pas la chance d’avoir, à<br />

l’image de leurs homologues<br />

pour les articles en plastique,<br />

des conditions d’utilisation<br />

parfaitement définies. Certes,<br />

le Conseil de l’Europe a publié<br />

des lignes directrices pour<br />

les métaux et les alliages… Il<br />

existe des normes pour l’aluminium<br />

et des règles portant<br />

sur la composition des métaux<br />

éligibles, mais rien concernant<br />

les limites de migration acceptables<br />

comme demandé par la<br />

commission Articles culinaires du <strong>Cetim</strong><br />

regroupant industriels du domaine,<br />

et le syndicat Unitam. Ajoutant à ce flou,<br />

les industriels sont confrontés à des réglementations<br />

différentes selon les pays. En n’offrant pas<br />

la possibilité de qualifier simplement de nouveaux<br />

matériaux, la pratique actuelle, restrictive, constitue<br />

un frein à l’innovation. La situation peut, en<br />

outre, pénaliser les industriels français : au nom<br />

de la libre circulation des marchandises, n’importe<br />

quel produit légalement vendu dans l’un des pays<br />

de l’Union européenne peut être distribué en<br />

France. Autrement dit, il n’a pas besoin d’afficher<br />

une teneur en chrome minimale contrairement à<br />

ceux de ses concurrents français, qui eux sont<br />

tenus de respecter une teneur minimale de 13 %<br />

dans les articles et matériels en acier inoxydable<br />

fixée par un arrêté national de 1976. L’idée de fixer<br />

ces seuils fait cependant son chemin, puisque<br />

l’Afssa a rejoint l’avis de la commission Articles<br />

culinaires. Le <strong>Cetim</strong> n’a cependant pas attendu<br />

pour plancher sur le sujet… Il mène depuis 2005<br />

un programme d’études à l’initiative de la commission<br />

(essais réalisés au LNE) pour déterminer les<br />

conditions d’essais de migration dans des simulants<br />

lors de l’utilisation des objets en métal. De<br />

quoi fournir au Conseil de l’Europe, qui travaille sur<br />

une évolution de la réglementation européenne,<br />

des bases concrètes pour orienter ses choix et<br />

éviter qu’ils soient trop… contraignants.<br />

Dequalc<br />

Mesure de l’usure des outils in situ<br />

C’est dans le but de répondre à plusieurs objectifs industriels<br />

que le projet Découpage – qualité – compétitivité a été initié…<br />

Reçu au 11 e appel à projets du Fonds unique interministériel,<br />

Dequalc doit faire émerger le développement de méthodes<br />

innovantes de mesure de l’usure in situ des outils de découpage<br />

industriel, l’élaboration de nouvelles méthodes de tests<br />

pour de nouveaux matériaux d’outils et la mise en œuvre de<br />

nouveaux lubrifiants. Porté par FCI, le projet, labellisé par le<br />

Pôle nucléaire de Bourgogne et le pôle des microtechniques,<br />

s’appuie sur plusieurs entreprises partenaires (Soprec Interplex,<br />

R. Bourgeois, Scoder, Mantion, Evamet, Molydal), et de<br />

laboratoires de recherche ou de centres tels que le CNRS,<br />

l’ENSMM, le Laboratoire interdisciplinaire Carnot de Bourgogne,<br />

le CTDec. Le <strong>Cetim</strong> fait également partie de ce projet<br />

en tant que contributeur technique via sa participation au<br />

projet antérieur Perfodec/Animac. D’une durée de trois ans, le<br />

projet devrait permettre de montrer que l’on peut accroître la<br />

productivité en réduisant la maintenance des outils et augmenter<br />

simultanément la qualité des pièces produites en réduisant<br />

le volume de bavure.<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

33


34<br />

Remake<br />

Une panoplie complète<br />

pour éco-innover<br />

Le programme européen Remake permet<br />

aux PME européennes, grâce à<br />

des chèques innovation, de financer à<br />

hauteur de 15 000 euros leurs besoins<br />

en aide et conseil pour éco-innover. Le<br />

programme vise à mettre en contact les<br />

experts et les entrepreneurs pour analyser<br />

la pertinence des projets proposés et<br />

accélérer leur déploiement en France et<br />

en Europe. En France, le programme Remake<br />

est géré par Oséo et ses partenaires<br />

français, le <strong>Cetim</strong>, Technofi, et la FIM. Un<br />

outil d’auto-évaluation des capacités d’écoinnovation<br />

est en ligne depuis <strong>2011</strong> sur le<br />

site de Remake (www.ecomanufacturing.eu).<br />

Fruit de ce programme, l’outil baptisé « Self Assessment<br />

Tool » permet d’évaluer directement,<br />

en quelques clics, le potentiel d’économies de<br />

l’entreprise par la réduction de ses consommations<br />

d’énergie et de matières premières. Il aide également à<br />

comprendre les leviers sur lesquels agir pour éco-innover.<br />

C’est le <strong>Cetim</strong> qui s’est chargé de la version française pour cet<br />

outil d’auto-évaluation, déjà disponible en anglais et en allemand. En outre,<br />

un second appel à projets pour les PME françaises qui souhaitent pouvoir bénéficier de cette<br />

aide a été lancé début 2012 par Oséo. L’objectif du programme Remake rejoint ceux du grand projet<br />

Ecotec mis en œuvre par le <strong>Cetim</strong> depuis plusieurs années et qui vise à initier et favoriser le développement<br />

de technologies propres et innovantes.<br />

Deux projets ANR<br />

notifiés pour l’institut Carnot <strong>Cetim</strong><br />

<strong>2011</strong> > 3 axes d’action<br />

L’Agence nationale de la recherche a notifié le financement de deux projets auxquels<br />

participe l’institut Carnot <strong>Cetim</strong>. Le premier, intitulé Defisurf, concerne<br />

la modélisation des effets de défauts et d’intégrité de surface sur la<br />

tenue en fatigue dans les composants forgés. Objectif : intégrer, dès<br />

la phase de mise en forme, les effets des défauts et des hétérogénéités<br />

microstructurales de surface dans le dimensionnement des<br />

pièces industrielles forgées de façon à mieux maîtriser et mieux<br />

prédire leur tenue mécanique en service. Le second projet, intitulé<br />

Magnus, entre dans le cadre des recherches collaboratives<br />

menées entre les instituts Carnot et les instituts Fraunhofer. Le<br />

projet vise le contrôle en ligne, par des méthodes hybrides de<br />

mesure électromagnétique et de contrôle ultrasonore, de la<br />

qualité des tôles en sortie de laminoirs.


Recherche & développement<br />

Actisurtt<br />

Sécuriser les travaux tout-terrain<br />

Réduire le nombre d’accidents liés à la perte de contrôle des engins<br />

travaillant dans des environnements tout-terrain… Tel est<br />

l’objectif impérieux que cherchent à atteindre les nombreux partenaires<br />

du projet Actisurtt. Sélectionné par l’Agence nationale<br />

de la recherche (ANR) dans le cadre du programme « Véhicule<br />

pour les transports terrestres », ce projet labellisé par le pôle de<br />

compétitivité Viaméca regroupe en effet, outre le <strong>Cetim</strong> : Axema,<br />

Grégoire SAS, la Caisse centrale de mutualité sociale agricole<br />

(CCMSA), Poclain Hydraulics, Phimeca, Cemagref, Lasmea,<br />

LSIS, Xlim. Preuve s’il en est que le sujet est d’importance. De<br />

fait, pour le seul secteur agricole, la CCMSA a, sur la période<br />

2005-2008, enregistré 75 accidents mortels et 358 accidents<br />

du travail de salariés agricoles. Et le problème n’est pas simple<br />

car les solutions existantes dans le monde automobile visant à<br />

corriger une instabilité de trajectoires (ABS, ESP, etc.) ne peuvent<br />

convenir aux conditions très particulières des engins agricoles soumis<br />

à des instabilités d’attitude et des terrains variés. Les acteurs<br />

du projet se sont donc mobilisés pour, à l’issue de ce projet de trois<br />

ans, mettre en œuvre des solutions permettant de prendre en compte<br />

la diversité des situations de travail, d’anticiper les risques de perte de<br />

contrôle et d’engager des actions correctives qui tiennent compte du<br />

comportement du conducteur.<br />

Revêtement innovant<br />

Mon nom est Régal<br />

Parler de performances nouvelles en ingénierie de surface conduit bien souvent, comme<br />

dans beaucoup d’autres secteurs, à l’exploration de procédés innovants. Et pour cela,<br />

les donneurs d’ordres ne sont jamais très loin. Exemple avec ce Régal… Projet « Revêtements<br />

épais à gain environnemental » porté par Renault, il a pour destinée de développer<br />

en France les premières applications industrielles de revêtements multimatériaux obtenues<br />

par voie sèche par les procédés de projections gazo-dynamiques. En particulier les<br />

techniques comme le Cold Spray et le canon à détonations pulsées.<br />

Cette focalisation sur ce sujet s’explique surtout par les avantages découlant de ce type de<br />

revêtements : basés sur la projection de poudres, ils sont considérés comme « propres »<br />

et donc conformes aux objectifs réglementaires, en regard de Reach en particulier.<br />

Rendement matière, vitesse de dépôt, productivité, usage des basses températures,<br />

achèvent la liste des qualités qu’on leur prédit. À terme, il s’agit bien d’aboutir à des<br />

réductions du taux de CO 2 émis par les véhicules et des rejets des installations industrielles<br />

de traitements de surface. Face à ce sujet d’importance, outre le portage de<br />

Renault, le financement de l’ANR et les labellisations des pôles de compétitivité Viaméca<br />

et Mov’eo, de nombreux partenaires sont réunis au sein de ce programme : des acteurs<br />

de la recherche partenariale (les instituts Carnot Mines Paristech et le <strong>Cetim</strong>), la société<br />

Diagnostic et ingénierie des procédés industriels, l’Énise, Oséo et des PME (CBP et 2PS).<br />

Preuve s’il en faut de la volonté d’aboutir à ces innovations, la réalisation de ces revêtements<br />

identifiés et à leurs caractérisations vis-à-vis de la tenue à la corrosion et à l’usure<br />

est prévue pour 2012.<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

35


Action<br />

commerciale


38<br />

Dès la réflexion fonctionnelle<br />

<strong>2011</strong> > 3 axes d’action<br />

Avec la conception<br />

et les procédés, les<br />

essais constituent les<br />

lignes de produits en<br />

progression.<br />

Action<br />

commerciale<br />

Complément naturel des actions et projets collectifs, l’offre commerciale rassemble des prestations qui permettent à<br />

chaque entreprise de mener ses démarches individuelles.<br />

Ingénierie, aide à la conception<br />

Étape cruciale du développement de l’entreprise, la conception de produits ou de procédés intègre bien des paramètres<br />

: humains, technologiques, organisationnels, auxquels viennent désormais se joindre les questions environnementales, le<br />

bien-être des opérateurs… Le <strong>Cetim</strong> propose une offre multidisciplinaire pour la conception et la reconception de produits<br />

et de procédés ainsi qu’en ingénierie de projets innovants et de R&D industrielle<br />

Essais, simulation<br />

Qualifier, caractériser, constitue l’une des principales demandes de nos clients. Mieux connaître les matériaux, les<br />

procédés, permettre d’innover en suggérant la technologie à laquelle on ne pense pas ou jugée trop lourde à mettre en<br />

place : tel est l’apport du <strong>Cetim</strong>.<br />

Conseil, expertise, formation<br />

Le conseil, l’assistance, l’expertise et la formation sont le cœur de métier du <strong>Cetim</strong>. Nourris par l’expérience aux côtés<br />

des industriels et par les grands projets de R&D menés au bénéfice des cotisants, les consultants proposent une large<br />

palette de compétences pour travailler chaque jour à l’amélioration de l’organisation, des produits ou des procédés.<br />

Avec 1000 nouveaux cas traités chaque année, le <strong>Cetim</strong> est leader français en analyse de défaillances mécaniques.


Action commerciale<br />

Une stratégie confortée<br />

<strong>2011</strong> est venu conforter la stratégie de croissance<br />

anticrise basée sur un accroissement de<br />

couverture de l’expression de besoin du marché<br />

par une plus forte pro-activité commerciale.<br />

La construction de solutions globales et<br />

multidisciplinaires se poursuit pour répondre aux<br />

attentes mécaniciennes de toutes les grandes<br />

filières industrielles. Au-delà d’une quinzaine<br />

d’expertises techniques présentes au <strong>Cetim</strong>,<br />

l’objectif est de pouvoir compléter nos chaînes de<br />

valeurs par des partenariats pertinents. Les liens<br />

stratégiques et opérationnels avec les centres<br />

associés et partenaires ou encore la création de<br />

filiale adaptée à des marchés spécifiques comme<br />

Etim prennent tout leur sens. On<br />

note au passage que les contrats<br />

engageant plusieurs pôles ont<br />

augmenté de 30 % sur les deux<br />

dernières années.<br />

Un partenaire<br />

de confiance<br />

La reconnaissance renouvelée de<br />

l’Institut Carnot <strong>Cetim</strong> renforce<br />

notre attractivité. Cela nous positionne aux<br />

côtés d’une trentaine d’autres instituts apportant<br />

pour certains une complémentarité idéale pour<br />

accompagner nos clients sur un spectre encore<br />

plus large, plus proche de leurs préoccupations<br />

métiers et plus différenciant.<br />

Notre stratégie commerciale est particulièrement<br />

adaptée à la période actuelle. Notre objectif<br />

est de développer une relation clients qui nous<br />

permet d’être reconnus comme un partenaire<br />

de confiance. Il s’agit de comprendre et de<br />

partager leur problématique de compétitivité en<br />

considérant tout ou partie du cycle de vie de leurs<br />

produits, et ce jusqu’au recyclage.<br />

65 %<br />

de CA avec<br />

les ETI et PME<br />

Outre une augmentation de 30 % du carnet de<br />

commandes sur les deux dernières années, la<br />

démarche engagée se traduit également par<br />

une évolution significative des commandes<br />

supérieures à 30 k€, représentant aujourd’hui<br />

41 % du volume des ventes ; et vingt contrats<br />

signés en <strong>2011</strong> supérieurs à 150 k€, dont trois<br />

à plus de 1 M€.<br />

Une segmentation équilibrée<br />

Notre segmentation client reste bien équilibrée<br />

avec 35 % de nos revenus émanant des grands<br />

comptes et 65 % sur les ETI et PME. Le tout<br />

restant marqué par une forte croissance sur les<br />

deux grands marchés de l’énergie<br />

et du transport.<br />

Bon nombre de nos clients<br />

engage des démarches<br />

de rationalisation ; le <strong>Cetim</strong><br />

n’échappe pas à ce phénomène<br />

de massification des fournisseurs<br />

émanant en particulier de nos<br />

grands donneurs d’ordres. Les<br />

conséquences directes sont<br />

l’augmentation des accords-cadres ainsi que les<br />

exigences qualité et la nécessité d’accroître nos<br />

moyens et capacités pour plus de réactivité.<br />

Notre stratégie actuelle reste la bonne pour<br />

conduire la croissance attendue en 2012 sur la<br />

base de résultats positifs réalisés par nos équipes<br />

cette année. Pour autant, avec un contrat moyen<br />

près de 5 000 €, l’enjeu repose sur notre capacité<br />

à identifier rapidement des projets importants<br />

et structurants pour nos clients et à les conclure<br />

dans les meilleures conditions.<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

39


40<br />

AEML<br />

rapatrie de Chine la fabrication<br />

de ses colliers<br />

Face au spectre de réduction des effectifs, AEML<br />

décide de rapatrier une partie de sa production<br />

chinoise dans son usine. Son collier traditionnel<br />

Atlas, fabriqué à Shangai par sa filiale de distribution<br />

Plombelec, est en effet sans cesse copié…<br />

Il va sans dire que ce constat a accéléré cette<br />

décision. Pour y parvenir, il a fallu néanmoins<br />

relever deux défis : trouver une nouvelle fixation<br />

dont la conception serait protégée par un<br />

brevet et dont la fabrication pourrait se faire en<br />

France. La solution technologique, qui a bénéficié<br />

de l’expertise du <strong>Cetim</strong> dans les domaines<br />

de l’emboutissage et de la simulation, va être couronnée<br />

du trophée régional de l’innovation délivré<br />

par l’Inpi. Plus facile et rapide à installer, le collier<br />

innovant est également moins onéreux à produire.<br />

Pari gagné…<br />

Nadcap<br />

Un beau triplé<br />

<strong>2011</strong> > 3 axes d’action<br />

Avec une offre complète d’essais certifiés Nadcap pour le monde<br />

aéronautique, le <strong>Cetim</strong> renforce ses positions et la croissance de<br />

son activité avec ses partenaires pour le compte des sociétés des<br />

groupes EADS et Safran notamment. Trois types d’essais sur les<br />

composites ont en effet été accrédités début 2012 suite à l’audit<br />

réalisé sur le site du <strong>Cetim</strong> à Nantes. Le premier concerne le renouvellement<br />

de l’accréditation pour les essais d’analyse enthalpique<br />

différentielle. Cette analyse permet de déterminer les températures<br />

de transition des polymères et l’état de polymérisation ou de cristallisation.<br />

Les essais sont menés selon l’ISO 1157. Les deux nouveaux<br />

essais accrédités concernent les essais de cisaillement (spécifiques<br />

aux matériaux composites) effectués selon l’ISO 1430 et l’analyse<br />

spectrophotométrique infrarouge par transformée de Fourier qui permet<br />

de préciser la nature chimique des matériaux organiques. Cette<br />

analyse répond aux spécifications ASTM et Airbus. Ces trois accréditations<br />

complètent celles déjà obtenues pour les essais concernant<br />

les matériaux métalliques.


Action commerciale<br />

Cita Production<br />

Une éolienne signe la diversification<br />

Comment développer une innovation et ainsi se créer<br />

une opportunité nouvelle de développement… Entreprise<br />

de mécano-soudure spécialisée dans la filière<br />

nucléaire, Cita Production s’est lancée dans la production<br />

d’une éolienne à axe vertical capable d’utiliser<br />

n’importe quel déplacement d’air. Le concept,<br />

mis au point à l’origine par un inventeur bourguignon,<br />

permet non seulement d’utiliser le vent naturel, mais<br />

également le souffle d’air produit par le passage des<br />

camions. Un partenariat se met ainsi en place avec<br />

les Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR)… L’entreprise<br />

bourguignonne mandate le <strong>Cetim</strong> pour ses compétences<br />

en matière de calcul et de dimensionnement<br />

de machines afin d’optimiser la conception et de fiabiliser<br />

l’éolienne par des calculs s’appuyant sur des règles de tenue<br />

au vent. En avril <strong>2011</strong>, une génératrice efficace est au point.<br />

Le marché potentiel est bien présent avec APRR. L’innovation intéresse<br />

d’autres entreprises. Cita Production décide alors de lancer une<br />

société, avec la construction d’un atelier d’assemblage, positionnée sur<br />

le marché de l’énergie renouvelable.<br />

Danfoss<br />

améliore la mesure de la propreté<br />

Un audit du <strong>Cetim</strong>, des recommandations, et voilà<br />

que Danfoss Commercial Compressors a optimisé<br />

son activité de mesure de la propreté des pièces<br />

et amélioré ses modes opératoires… Les produits<br />

sont désormais contrôlés par prélèvement<br />

aléatoire et la fréquence de vidange des bains<br />

de lavage peut également être optimisée. Une<br />

garantie de la qualité de son processus de nettoyage<br />

et de production.<br />

Au point que l’entreprise peut tabler sur une<br />

amélioration continue du process, offrant ainsi<br />

aux équipes les moyens de concourir à l’amélioration<br />

combinée de la satisfaction client et de<br />

l’optimisation des coûts… Les dix personnes du<br />

service qualité et méthodes habilitées à accéder<br />

au laboratoire ont pour ce faire suivi une formation<br />

sur la sécurité et les modes opératoires de<br />

mesure.<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

41


42<br />

Etim<br />

Le suivi de production des matériaux<br />

composites s’organise !<br />

Le partenariat d’excellence entre Europe Technologies<br />

et le <strong>Cetim</strong> a porté ses fruits. Les deux organismes<br />

ont créé mi <strong>2011</strong> une filiale commune.<br />

L’objectif d’Etim est de devenir l’interlocuteur<br />

de référence auprès des acteurs majeurs de<br />

l’aéronautique en ce qui concerne les essais de<br />

suivi de production sur matériaux composites.<br />

Les prestations réalisées associent la réactivité<br />

et la flexibilité d’une PME à l’expertise et<br />

à l’ingénierie d’un institut technologique. Elles<br />

bénéficient des habilitations et certifications<br />

des deux acteurs (accréditations Nadcap pour<br />

les essais sur matériaux composites et Cofrac<br />

programme 93 : Essais sur plastiques et sur<br />

composites à matrice organique). Les moyens<br />

: les infrastructures dédiées des sites du Technocampus<br />

EMC 2 , de Carquefou et de Casablanca<br />

(Maroc), soit quelque 5 millions d’euros<br />

d’équipements de pointe : presses, machines<br />

d’essais, spectromètres, etc.<br />

<strong>2011</strong> > 3 axes d’action<br />

Gimar Montaz Mautino<br />

Risques anticipés, sécurité améliorée,<br />

remontées assurées<br />

Ce n’est pas parce que l’on est spécialisé depuis plus<br />

d’un demi-siècle dans les remontées mécaniques que<br />

l’on ne souhaite pas améliorer la sécurité de ses équipements.<br />

C’est ce qu’a souhaité démontrer l’entreprise<br />

grenobloise Gimar Montaz Mautino (GMM) en mettant<br />

au point Secur M. Un dispositif de sécurité dédié à la<br />

surveillance permanente de la vitesse de rotation des<br />

galets supportant les câbles de traction. En fait, un galet<br />

qui tourne moins vite suffit à alerter un technicien de<br />

maintenance du risque de blocage. Le dispositif de sécurité<br />

finalisé, il a fallu néanmoins tester la capacité de résistance<br />

de l’électronique en situation de grand froid notamment.<br />

C’est là qu’est intervenu le <strong>Cetim</strong>, avec l’installation<br />

d’un banc d’essais de capteurs dans une enceinte climatique.<br />

La tenue du système a ainsi été vérifiée et les ingénieurs de GMM<br />

ont été totalement rassurés. En test tout l’hiver 2010 sur deux télésièges,<br />

le nouveau dispositif est en cours d’industrialisation.


Action commerciale<br />

PSA Peugeot<br />

Citroën<br />

se forme à la cotation<br />

fonctionnelle<br />

Faire en sorte que chacun utilise un<br />

langage commun. Ce leitmotiv, les<br />

responsables formation du groupe<br />

PSA Peugeot Citroën l’ont mis en<br />

application au sein de leur entreprise.<br />

Pour ce faire, ils ont opté pour<br />

un plan pluriannuel de formations à<br />

la cotation fonctionnelle sur plans,<br />

suivant la normalisation ISO pour les<br />

services études mécaniques. Dans<br />

ce contexte, le <strong>Cetim</strong> a été choisi<br />

pour réaliser ce programme d’ampleur.<br />

Près de 50 sessions ont été<br />

organisées à destination des concepteurs<br />

mécaniciens ainsi qu’à une partie<br />

du personnel de l’industrialisation et de la<br />

fabrication ayant besoin de lire et de comprendre<br />

les plans cotés.<br />

SNDP Agil<br />

met ses sphères sous contrôle<br />

Contrôler des sphères contenant 4 000 m 3 de GPL, alors qu’elles sont<br />

recouvertes d’un sarcophage de béton, complété d’un talutage<br />

de sable. C’est à ce problème qu’ont été confrontés les responsables<br />

de la Société nationale de distribution des pétroles<br />

(SNDP Agil) de Tunisie. Pour le <strong>Cetim</strong>, contacté par<br />

le Centre technique des industries mécaniques et électriques<br />

(<strong>Cetim</strong>e), c’est le contrôle par émission acoustique<br />

qui s’impose. Des guides d’ondes sont alors<br />

soudés sur la paroi des sphères avant mise en place<br />

du cercueil de pierre. Ils permettent de connecter des<br />

capteurs amovibles lors des contrôles. SNDP Agil<br />

dispose de fait d’une cartographie initiale de zones<br />

émissives liées à des défauts évolutifs et des indications<br />

acceptables par le code de calcul de l’ouvrage<br />

afin d’assurer le suivi de ces indications dans le temps.<br />

Outre la fiabilité et la sécurité accrues, la méthode réduit<br />

considérablement les coûts du contrôle périodique et les<br />

délais d’immobilisation.<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

43


44<br />

Pomagalski et le <strong>Cetim</strong><br />

Les experts à New York<br />

Après la Statue de la Liberté en 1986, l’aventure du<br />

<strong>Cetim</strong> dans le ciel new-yorkais se poursuit. Une<br />

fois de plus, la Grosse Pomme a accueilli au mois<br />

d’août <strong>2011</strong> les experts du centre venus accompagner<br />

la société Pomagalski, qui a conçu et<br />

mis en œuvre, en 2010, le Flying Bus, tramway<br />

suspendu d’une longueur de 960 mètres qui relie<br />

Roosevelt Island à Manhattan en seulement<br />

trois minutes avec à son bord plus de 1 500 personnes<br />

par heure et dans chaque sens. Mandatés<br />

par le constructeur français, nos experts<br />

ont conçu le système de mesure et mis en place<br />

le suivi du dommage en fatigue des cabines du<br />

tramway. Mais cette mission sur le sol new-yorkais<br />

n’est pas une première. Le <strong>Cetim</strong> a en effet été<br />

sollicité, en 1986, pour réaliser une expertise de la<br />

statue de « la Liberté éclairant le monde », qui donne<br />

alors quelques signes de faiblesse. À l’issue de l’expertise,<br />

des travaux de renforcement ont été effectués.<br />

Polysius<br />

Prédire et éviter<br />

les coups de bélier<br />

<strong>2011</strong> > 3 axes d’action<br />

S’assurer de la conformité des réseaux d’incendie<br />

des deux nouvelles cimenteries conçues et installées<br />

au Maroc : face à la demande de son client,<br />

Polysius a fait réaliser une simulation du comportement<br />

transitoire des réseaux pour vérifier<br />

l’absence de coups de bélier pouvant se produire<br />

lors de l’arrêt simultané d’une ou de plusieurs<br />

pompes. L’étude, effectuée à l’aide du logiciel de<br />

modélisation et de calculs de réseaux de canalisations<br />

(Applied Flow Technology/AFT), a permis<br />

au <strong>Cetim</strong> d’apporter sa connaissance des réseaux<br />

hydrauliques et de faire montre de sa maîtrise du<br />

logiciel, en particulier du module AFT/Impulse. La<br />

qualité de l’installation a bel et bien été confirmée. Le<br />

calcul ne fait pas apparaître de surpressions-dépressions<br />

élevées, caractéristiques de ces coups de bélier.<br />

De surcroît, les canalisations en polyéthylène utilisées ont<br />

la faculté d’absorber les surpressions transitoires.


Action commerciale<br />

GTT<br />

teste le choix<br />

de l’emboutissage<br />

Afin de produire les pièces de fixation des<br />

panneaux isolants qui équipent ses méthaniers,<br />

Gaztransport & Technigaz (GTT) s’appuie<br />

sur le procédé de forgeage. Ces composants<br />

doivent pouvoir supporter les contraintes thermiques<br />

liées à la cryogénie avec des températures<br />

de -170 °C. Cherchant à définir le meilleur<br />

moyen de fabriquer ces pièces, GTT s’est interrogé<br />

quant à l’utilisation de l’emboutissage. La<br />

société d’ingénierie s’adresse alors au <strong>Cetim</strong>, qui<br />

développe une méthodologie permettant d’analyser<br />

finement les qualités géométriques et mécaniques de<br />

la pièce finale ainsi que son coût. La gamme de fabrication<br />

est alors définie. La simulation, ensuite. Elle permet de démontrer<br />

que, malgré le phénomène d’écrouissage dû à l’emboutissage, les<br />

autres propriétés mécaniques du matériau sont toujours respectées. Le <strong>Cetim</strong> a<br />

ainsi fourni une étude complète, définition de la stratégie d’outillage et analyse du<br />

coût de production par pièce comprises, concernant cette méthode jugée prometteuse<br />

par le responsable développement nouvelle technologie chez GTT.<br />

Comment Geomatech<br />

facilite l’étude des sols<br />

Désormais, l’expertise des sols sera rendue plus simple.<br />

Geomatech et sa filiale Apageo se félicitent ainsi d’avoir<br />

renouvelé entièrement leur gamme de pressiomètres. Une<br />

nouvelle que les entrepreneurs de BTP sauront apprécier<br />

à sa juste valeur. En tout cas s’ils veulent savoir où ils réalisent<br />

leurs fondations. Mis au point avec le <strong>Cetim</strong> et Cedarnet,<br />

le nouvel équipement détermine ainsi automatiquement<br />

la résistance du sol en prenant en compte les pertes<br />

de charge liées à la longueur des tubulures utilisées pour<br />

les tests. L’idée de base a été de remplacer le gaz par un<br />

piston mécanique mû par un actionneur électromécanique.<br />

Mais c’est la vision globale de type mécatronique et les<br />

capacités de calculs qui ont fait défaut à Geomatech. Ce<br />

pourquoi elle s’est appuyée sur le <strong>Cetim</strong>. Là où les anciens<br />

modèles utilisant du gaz ne dépassent pas les 200 bars, le<br />

nouveau modèle standard atteint les 100 bars et peut aller<br />

jusqu’à 250, voire 500 bars avec ce même principe.<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

45


46<br />

Ferry-Capitain<br />

Du multi-élément en guise de contrôle<br />

pour des gains de temps<br />

Soixante dents du quart de couronne passées au crible<br />

en deux heures, contre… six heures avec un contrôle traditionnel<br />

par ultrasons, avec trois angles différents. Plus<br />

rapide, le contrôle non destructif par ultrasons multi-éléments<br />

permet de balayer tous les angles en un seul passage.<br />

Choix judicieux pour Ferry-Capitain, qui a souhaité<br />

contrôler avec précision les dents de ses couronnes en<br />

acier de 8 mètres de diamètre. Cette méthode innovante<br />

présente un avantage certain pour les pièces usinées à<br />

géométrie complexe et pour les assemblages soudés. Elle<br />

assure surtout aux clients de ce fabricant de grandes pièces<br />

de fonderie que les couronnes fournies sont sans défaut.<br />

Les équipes de Ferry-Capitain, ayant amélioré leur connaissance<br />

de cette technologie et de l’interprétation du signal avec<br />

les experts du <strong>Cetim</strong>, ne comptent pas s’arrêter en chemin et<br />

sont à l’affût des avancées en cours pour contrôler des pièces<br />

à géométrie complexe de forte épaisseur.<br />

John Crane<br />

soumet ses garnitures<br />

aux exigences de l’EPR<br />

<strong>2011</strong> > 3 axes d’action<br />

Obtenir d’EDF et d’Areva une qualification liée aux<br />

réacteurs nucléaires de troisième génération (EPR)<br />

n’est pas une mince affaire ! C’est à cette tâche que<br />

s’est attelé John Crane France pour ses garnitures<br />

mécaniques d’étanchéité destinées aux pompes<br />

des réacteurs. Problème, le concepteur et fabricant<br />

de garnitures mécaniques d’étanchéité et d’accouplements<br />

de transmission de puissance doit utiliser<br />

un banc d’essais adapté à de nouvelles exigences.<br />

Habitué à mettre ses bancs d’essais au service de l’ensemble<br />

de la profession, le <strong>Cetim</strong> est également en mesure<br />

de les transformer rapidement et de leur faire suivre<br />

l’évolution des besoins. En l’occurrence : la simulation des<br />

conditions normales et accidentelles de fonctionnement de<br />

ces garnitures dans des environnements difficiles avec des pressions<br />

supérieures à 60 bars, des vitesses de 1 500 tr/min et des<br />

chocs thermiques pouvant atteindre jusqu’à 130 °C. Depuis, de nombreux<br />

tests ont été réalisés, concernant les pompes de la centrale finlandaise<br />

OL3, celles de la centrale de Flamanville, etc.


Action commerciale<br />

Ryssen Alcools<br />

Des cuves inox frangibles<br />

Ryssen Alcools a su démontrer la frangibilité de ses cuves inox de<br />

plusieurs centaines, voire milliers de mètres cubes et ainsi répondre<br />

à toutes les exigences notamment en termes d’étude de danger<br />

exigée par la Dreal. Et ce, grâce au calcul de structures.<br />

Habituellement, les concepteurs font plutôt appel<br />

au Code de construction des réservoirs de<br />

stockage cylindriques verticaux (Codres).<br />

Seulement lorsqu’il s’agit de la frangibilité<br />

de bacs… en acier au carbone. Le<br />

<strong>Cetim</strong> a donc développé un modèle<br />

mathématique permettant de calculer<br />

leur pression de frangibilité. L’entreprise<br />

a ainsi pu s’appuyer sur le rapport<br />

du <strong>Cetim</strong> pour démontrer que<br />

les zones de danger engendrées par<br />

le phénomène de pressurisation lente<br />

de tels bacs pris dans un incendie<br />

restaient à l’intérieur de la propriété.<br />

Un choix judicieux qui évite à Ryssen<br />

Alcools l’installation de disques de rupture<br />

et des opérations annexes comme la<br />

vidange de chaque bac et leur dégazage,<br />

le risque de rupture de la stabilité du bac…<br />

SFH<br />

Désormais, les déchets rapportent…<br />

En mécanique, la vente des copeaux (jusqu’à 80 % de la masse usinée)<br />

constitue toujours une ressource annexe. Mais l’élimination des boues d’usinage<br />

représente, elle, toujours un coût. SFH l’a bien compris. Ce spécialiste<br />

de l’hydraulique a ainsi mis au point un cycle complet de compactage et<br />

de valorisation des boues d’usinage par les fondeurs ou les aciéristes. Une<br />

façon de faire en sorte que ces déchets puissent rapporter. Car en effet, les<br />

machines créées permettent de récupérer et de réutiliser les fluides de coupe<br />

et par conséquent de réduire la quantité d’effluents à traiter en externe.<br />

Résultat, la gestion des déchets génère un gain financier au lieu d’entraîner<br />

une dépense. Afin d’aboutir à cette solution pérenne, le responsable de SFH<br />

s’est rapproché du <strong>Cetim</strong> afin de pouvoir bénéficier de son expérience, de sa<br />

connaissance de la législation et des besoins des entreprises mécaniciennes,<br />

de ses compétences techniques ainsi que de ses capacités de gestion de<br />

projet. Une réussite basée sur le principe du codéveloppement… Un partage<br />

des risques puisque le <strong>Cetim</strong> est rémunéré, via les Royalties, sur les ventes<br />

du produit.<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

47


Appui<br />

aux PME


50<br />

Une intervention de proximité<br />

<strong>2011</strong> > 3 axes d’action<br />

En <strong>2011</strong>, 80 actions<br />

collectives régionales<br />

ont bénéficié à près<br />

de 1000 PME<br />

Appui<br />

aux PME<br />

Grâce à un réseau national d’intervention de proximité, le <strong>Cetim</strong> décline une offre globale d’ingénierie et de pilotage<br />

de programmes d’appui aux PME.<br />

Le périmètre d’intervention de ces programmes s’étend de l’accompagnement technologique au montage<br />

de projets européens, en passant par l’appui à la stratégie et le développement de la performance. Cette action trouve<br />

son prolongement par la mise en place en coordination avec la FIM de comités mécaniques en région, mais aussi<br />

par l’animation du réseau des pôles de compétitivité à vocation mécanicienne (Mecafuture) et son raccordement<br />

au niveau international (Manufuture).


Appui aux PME<br />

Actions collectives<br />

régionales<br />

Acamas passe le<br />

cap des 1000 PME<br />

Les actions collectives régionales, adaptées aux spécificités de chaque bassin<br />

industriel, sont souvent conduites sous l’égide des comités mécaniques régionaux.<br />

Elles font majoritairement appel à des financements locaux, le <strong>Cetim</strong> venant abonder<br />

ces contributions. La maîtrise de l’énergie, le développement durable, les technologies<br />

de production et la performance industrielle comptent parmi les thèmes porteurs.<br />

Un nouveau type d’actions connaît une nette montée en régime : la recherche d’efficacité<br />

entre un donneur d’ordres et une grappe d’entreprises sous-traitantes. En <strong>2011</strong>, 80 actions<br />

ont bénéficié à près de 1 000 PME.<br />

Avec 18 régions couvertes et 850 PME-PMI engagées à fin <strong>2011</strong>, le projet Acamas conforte son<br />

intégration dans les dynamiques régionales. Des chefs de projets dédiés pilotent en région les actions<br />

Acamas qui sont menées sous l’égide de comités de pilotage réunissant les partenaires impliqués<br />

directement dans l’accompagnement économique des entreprises : conseils régionaux et autres<br />

collectivités territoriales, Direccte, organisations professionnelles, chambres consulaires, organisations<br />

professionnelles clientes…<br />

Dans certaines régions, Acamas est mis en œuvre au niveau régional en coopération avec les initiatives<br />

déjà conduites sur place par les professions de la mécanique : Stratégie PME en Rhône-Alpes,<br />

Strat’aéro en Paca, Stratégie et performance en Normandie, multifilières en Île-de-France.<br />

Début <strong>2011</strong>, une nouvelle tranche de 192 entreprises a été lancée dans le cadre du programme<br />

Stratégie PME, déclinaison d’Acamas en Rhône-Alpes et de 30 entreprises de plus en Île-de-France.<br />

Au second semestre, deux nouvelles opérations ont été validées avec 10 entreprises de plus en Paca<br />

et 20 entreprises supplémentaires en Nord-Pas-de-Calais. Ces nouvelles avancées dans le processus<br />

d’intégration régionale ont permis de passer le cap des 1 000 entreprises mobilisables (budgétées<br />

et donc susceptibles de bénéficier du programme Acamas).<br />

Enfin, Acamas, vient d’être adopté par les agro-industries.<br />

Déploiement en cours<br />

Montage du dossier<br />

18 Régions partenaires<br />

35 actions lancées<br />

1 014 entreprises mobilisables<br />

850 entreprises engagées<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

51


52<br />

Active robotec<br />

Pour une robotisation<br />

des PME réussie<br />

Appui aux PME<br />

innovantes<br />

Total et le <strong>Cetim</strong> s’engagent<br />

Yves Tournié, directeur de Total développement<br />

régional, et Philippe Choderlos de Laclos,<br />

directeur général du <strong>Cetim</strong>, ont signé un<br />

partenariat visant à conjuguer leurs efforts au<br />

profit des PME innovantes. Fort de sa connaissance<br />

de l’industrie mécanique, des PME innovantes,<br />

des leviers d’innovation et de compétitivité<br />

dans ce secteur, le <strong>Cetim</strong> proposera à Total<br />

des projets novateurs sur les domaines technologiques<br />

qui l’intéressent. Total, pour sa part, proposera<br />

des projets novateurs évoluant dans les axes<br />

technologiques développés par le <strong>Cetim</strong>. Ainsi, les PME<br />

innovantes pourront obtenir un financement complémentaire<br />

dans la phase critique de lancement de leur projet et se faire identifier<br />

par Total pour accéder à ses marchés. Par ce partenariat, le <strong>Cetim</strong> trouve<br />

un relais d’action pour prolonger son offre de co-développement. De son côté, Total développement<br />

régional développe sa connaissance des entreprises dynamiques et des secteurs prioritaires identifiés<br />

par ses technologues.<br />

Rendre la robotique accessible aux TPE et aux PME…<br />

est une réalité admise. La concrétisation s’accélère<br />

avec le programme Active Robotec. Ainsi, quarante<br />

entreprises mécaniciennes de l’Espace Central vont<br />

profiter de l’intégration efficace d’un système de<br />

productique pour gagner en compétitivité en étant<br />

accompagnées dans la phase de préindustrialisation<br />

d’une cellule robotisée. « Un travail approfondi sur le<br />

modèle économique permet de statuer sur la rentabilité<br />

de l’investissement pour la PME », explique Arnaud<br />

Bocquillon, fédérateur de Viaméca. Portée par ce pôle,<br />

cette action collective régionale, dont le <strong>Cetim</strong> est maître<br />

d’œuvre, est destinée aux entreprises situées sur une partie<br />

des régions Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées, Auvergne et<br />

Limousin. Les financements mobilisés (Feder Massif Central,<br />

FNADT, les conseils régionaux de Rhône-Alpes et d’Auvergne)<br />

permettent aux PME de bénéficier de douze jours d’accompagnement<br />

pour un coût réduit.<br />

<strong>2011</strong> > 3 axes d’action


Appui aux PME<br />

Acamas<br />

Une alliance pour se démarquer<br />

Srebot Technologies est équipementier de rang 1 auprès de motoristes aéronautiques<br />

(Snecma Techspace Aero, Volvo Aero). Afin de sécuriser son avenir, cette PME francilienne<br />

de cinquante personnes décide de se lancer dans la<br />

fabrication de pièces de structure et d’étendre<br />

ses activités à d’autres marchés tels que<br />

l’armement et le pétrole. Relever ce<br />

challenge passe par l’acquisition<br />

d’une machine-outil 5 axes,<br />

capable d’usiner avec précision<br />

des pièces de grandes<br />

dimensions. Pour ce faire,<br />

Srebot Technologies a choisi<br />

de travailler avec le constructeur<br />

Mikromat. À l’occasion<br />

du lancement de<br />

nouvelles pièces, les équipes<br />

de ce dernier participent à<br />

la conception des modes<br />

opératoires… C’est suite aux<br />

rencontres entre industriels,<br />

organisées dans le cadre du<br />

programme Acamas, que Youri<br />

Srebot a eu confirmation de<br />

l’intérêt de ce type d’alliance.<br />

Intercut Network<br />

Avec Edge, des outils coupants spéciaux en un jour<br />

Edge est le premier projet lancé par le consortium Intercut Network. Il vise à réaliser un démonstrateur<br />

permettant de réduire le délai de fabrication des outils coupants spéciaux de trois<br />

semaines à… un jour. Les objectifs sont à la fois scientifiques, technologiques et économiques<br />

notamment pour favoriser le développement des marchés des outils spéciaux, augmenter les<br />

marges et maintenir, voire développer des emplois. Le démonstrateur, qui sera implanté chez un<br />

industriel, sera mis à la disposition des PME soucieuses d’évaluer les avantages et les inconvénients<br />

de cette nouvelle plateforme. Le consortium réunit, outre le <strong>Cetim</strong>, le CTDEC, l’Énise, Arts<br />

et Métiers ParisTech et Arts. Le programme, labellisé par les pôles de compétitivité Arve Industries<br />

et Viaméca ainsi que par Rhône-Alpes Automotive Cluster, bénéficie du soutien de la Région<br />

Rhône-Alpes et du Feder.<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

53


54<br />

Action clientfournisseurs<br />

Une réussite pour Faiveley<br />

Transport Amiens<br />

L’action client-fournisseurs fait de nouveau<br />

parler de ses qualités… Suite à<br />

la mise en œuvre de cette action collective<br />

régionale d’un genre particulier,<br />

puisqu’elle fait entrer en jeu une<br />

entreprise et ses sous-traitants, Faiveley<br />

Transport Amiens a amélioré ses délais<br />

de livraison et la qualité de ses produits.<br />

Spécialisée dans les systèmes de freinage<br />

pneumatique et hydraulique pour les matériels<br />

ferroviaires, la société souhaite à l’origine<br />

diminuer les délais de livraison et augmenter<br />

encore la qualité des pièces qui lui sont livrées.<br />

Douze PME, fournisseurs de premier rang, se sont<br />

ainsi associées à l’action baptisée « Réseau d’améliorations industrielles<br />

locales : Rail ». Une opération qui a bénéficié de l’appui de l’Europe, de l’État, de la Région Picardie<br />

et du <strong>Cetim</strong>. Au début du projet, en 2009, les taux de service (pourcentage de produits livrés à temps dans les<br />

références et les qualités requises) sont de 55 % et la non-qualité atteint 8 000 pièces par million (ppm). Faiveley,<br />

avec cette action, souhaite rapidement atteindre 95 % de taux de service et 500 ppm. Se mettent en place<br />

des ateliers consacrés aux mesures de la performance, à la réduction des non-conformités et à la réalisation<br />

en commun d’un référentiel client-fournisseurs. Des sensibilisations et des formations sont entreprises… Pour<br />

finir, chaque fournisseur est accompagné par un consultant expert. À l’issue du projet, trois fournisseurs sont<br />

labellisés Rail avec 100 % de conformité au nouveau référentiel. Et les autres devraient suivre…<br />

Revêtements des outillages<br />

Durée de vie, qualité, baisse des coûts… Roof promet !<br />

<strong>2011</strong> > 3 axes d’action<br />

Diminuer le coût de l’outillage par pièce produite de 40 % ! Tel est l’objectif économique du projet Roof<br />

(Revêtements optimisés pour outillages de forge). Pour ce faire, il s’agit de définir des matériaux de revêtements<br />

performants et de mettre au point les procédés associés de projection. Roof vise à doubler la<br />

capacité d’un outillage à produire des pièces bonnes, à garantir la qualité de surface des outillages pour<br />

in fine réduire les surépaisseurs sur les bruts. Ce projet FUI a été labellisé par trois pôles de compétitivité<br />

(Viaméca, Aerospace Valley, le Pôle européen de la céramique). Porté par l’entreprise Aubert et Duval, Roof<br />

compte quatre partenaires industriels, le <strong>Cetim</strong> et trois laboratoires (SPCTS, Institut Clément Ader, Énise). La<br />

contribution du <strong>Cetim</strong> concerne en particulier la définition des revêtements pour la forge et des paramètres<br />

d’usinage après dépôt.


Appui aux PME<br />

Tofd<br />

Formation, certification :<br />

une panoplie désormais<br />

complète pour aider<br />

les entreprises<br />

Le site de Senlis du <strong>Cetim</strong> est désormais<br />

agréé centre d’examen Tofd (Time<br />

Of Flight Diffraction, ou temps de vol de<br />

la diffraction) par la Confédération française<br />

pour les essais non destructifs<br />

(Cofrend). Grâce à ses performances<br />

et à sa facilité d’emploi, cette méthode<br />

est en développement et constitue une<br />

alternative à la radiographie. De plus, plusieurs<br />

normes récentes viennent renforcer<br />

la demande industrielle. Cela exige cependant<br />

la certification des opérateurs intervenant<br />

sur site. Or, il y a peu de temps encore,<br />

pour être certifié, il fallait se rendre soit en Grande-<br />

Bretagne soit aux Pays-Bas. La Cofrend remédie à cet<br />

état de fait en créant la certification Tofd en France. Le <strong>Cetim</strong><br />

(sites de Senlis et de Nantes) est également agréé pour les formations<br />

correspondantes. Ce stage spécifique au Tofd a été élaboré en collaboration<br />

avec le Bureau Veritas.<br />

Méca-Rectif - Paul Jores<br />

L’alliance pour conquérir de nouveaux<br />

marchés<br />

Dans le cadre du programme Acamas, la société Méca-Rectif a mené une réflexion stratégique qui l’a conduite<br />

à une alliance commerciale avec son principal concurrent allemand, Paul Jores GmbH. Résultats : les deux<br />

sociétés ont traversé la crise avec succès en réalisant un gain de clientèle et du chiffre d’affaires. Leur part<br />

d’export est ainsi passée de 2 à 30 % en trois ans. Spécialiste de la rectification double face par meules abrasives,<br />

le francilien Méca-Rectif travaille essentiellement pour des découpeurs, emboutisseurs, décolleteurs et<br />

autres acteurs du secteur automobile qui livrent, en premier rang, les grands donneurs d’ordres de l’industrie.<br />

Plutôt que de continuer à se concurrencer, Méca-Rectif et Paul Jores ont décidé de s’allier afin de créer, sans<br />

fusion de capital ni mise en place d’une filiale commune, mais dans un climat de confiance et de respect mutuel,<br />

un pôle européen incontournable sur leur marché de niche, trop souvent mal connu d’industriels qui en ont<br />

pourtant l’utilité. Objectif : développer leurs ventes et réseaux de distribution à l’échelon du continent, en visant<br />

plus particulièrement les grands comptes. Cette alliance s’est organisée en trois volets : la mise en commun des<br />

capacités de production et de développement, la mutualisation des actions commerciales, de communication<br />

et de publicité sur l’Europe avec un partage transparent des fichiers clients et prospects (1 700 contacts), et<br />

une réponse groupée (et polyglotte) aux appels d’offres européens avec sécurisation de la production sur les<br />

deux sites.<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

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56<br />

Action collective régionale Mars<br />

Optimiser les opérations de soudage<br />

Dans le cadre de l’action collective régionale Mars (Mécanisez, automatisez<br />

ou robotisez vos opérations de soudage), neuf PME bretonnes<br />

ont évalué, en conditions réelles, les véritables avantages qu’elles pouvaient<br />

tirer si elles robotisaient, automatisaient, ou même simplement<br />

mécanisaient leurs opérations de soudage. Au terme de l’action, fin<br />

<strong>2011</strong>, les entreprises participantes ont ainsi pu examiner la faisabilité de<br />

l’automatisation, optimiser l’ensemble du process, bénéficier du partage<br />

d’expérience et découvrir les derniers développements. L’occasion<br />

d’accroître leur productivité pour de nouveaux marchés, d’améliorer<br />

la qualité de leurs produits et de réduire la pénibilité du travail.<br />

Mars a été financée par l’État et la Région Bretagne avec l’appui de l’UIMM<br />

Bretagne. Elle a été conduite par des spécialistes reconnus du soudage et de<br />

son automatisation, appartenant au <strong>Cetim</strong> et à l’Institut Maupertuis. Elle s’est<br />

déroulée en quatre étapes : diagnostic et détection des opportunités d’automatisation<br />

; participation à des ateliers thématiques d’une demi-journée (projet<br />

d’automatisation, conception des pièces et des outillages, approche technicoéconomique,<br />

démonstrations, etc.) ; validation d’un plan d’action et mise en pratique<br />

dans l’entreprise ; restitution des résultats.<br />

Sécurité des machines<br />

Une plate-forme d’e-learning dédiée<br />

<strong>2011</strong> > 3 axes d’action<br />

Depuis janvier 2012, tous les constructeurs d’équipements<br />

relevant de la directive Machines doivent s’appuyer sur la<br />

norme NF EN ISO 13849-1 (en remplacement de la norme<br />

EN 954-1) pour la mise en conformité vis-à-vis de la sécurité<br />

des machines. Afin de faciliter son approche par les mécaniciens,<br />

une plate-forme d’e-learning est accessible en ligne<br />

sur cetim.fr (rubrique Boutique / Formations). Intitulée « Sécurité<br />

des machines : connaître la norme EN ISO 13849 et<br />

savoir utiliser le logiciel Sistema », cette e-formation (EL01)<br />

comprend quatre modules d’une heure avec une approche<br />

pas-à-pas, un livret complet de formations et une aide technique<br />

en ligne. Des questionnaires sont insérés à plusieurs<br />

étapes afin de s’assurer de la bonne compréhension des informations<br />

reçues et de la bonne utilisation du logiciel Sistema (Safety<br />

Integrity Software Tool for the Evaluation of Machine). Développé par<br />

l’institut allemand de sécurité au travail (Berufsgenossenschaftliches<br />

Institut für Arbeitschutz), ce logiciel a été traduit par les experts du <strong>Cetim</strong>. Le<br />

premier module est un rappel des normes. Le deuxième concerne le calcul du niveau de<br />

sécurité de la fonction (niveau de performance). Le troisième module concerne spécifiquement la<br />

présentation et la prise en main. Le quatrième module permet de constituer le dossier technique<br />

afin de justifier des choix faits.


Appui aux PME<br />

Substances dans l’eau<br />

33 fiches pour décrypter les rejets<br />

33 fiches pratiques sur les substances susceptibles<br />

d’être utilisées dans la mécanique et les traitements de<br />

surfaces et relevant de la circulaire « Rejets de substance<br />

dans l’eau (RSDE) » du 5 janvier 2009 sont<br />

accessibles gratuitement sur cetim.fr, rubrique Mécathèque.<br />

Ces fiches apportent des réponses précises<br />

aux questions auxquelles les industriels risquent de se<br />

trouver confrontés, à l’issue d’une campagne d’analyse<br />

« positive ». Quelles sont les activités de la mécanique qui<br />

génèrent de manière directe ou indirecte des substances<br />

tombant sous le coup de la circulaire RSDE ? Comment<br />

s’assurer de l’origine de la substance décelée ? Quelles sont<br />

les sources d’émission possibles de cette substance qui relèveraient<br />

d’une dégradation d’un produit ou de réactions secondaires ? Comment<br />

réduire ces émissions à la source, les traiter, ou quels produits de substitution peuvent être utilisés ?<br />

Ces fiches ont été réalisées dans le cadre de l’accompagnement à la réalisation de l’analyse technicoéconomique<br />

imposée par la circulaire RSDE. Cette action réunit la Fédération des industries mécaniques<br />

(FIM), l’Union des industries de traitements de surfaces (UITS), l’Ineris, les agences de l’eau<br />

Seine-Normandie et Rhône-Méditerranée – Corse, et le <strong>Cetim</strong>.<br />

Maintenance<br />

Comment gagner<br />

de nouveaux marchés<br />

Un stock permanent de matières, des<br />

moyens de production conséquents…<br />

Pour la société Gascard Martin-Prost<br />

(GPM), forge plus que centenaire de<br />

Haute-Marne, une maintenance rigoureuse<br />

est impérative. Surtout lorsque l’entreprise,<br />

qui fabrique des pièces estampées<br />

de 120 g à 70 kg en aciers alliés, inox<br />

et superalliages, travaille pour des secteurs<br />

de pointe et une clientèle exigeante. Ajoutez à<br />

cela un surcroît d’activité qui oblige à un nouvel<br />

investissement… Il n’en faut pas plus pour que l’entreprise<br />

s’engage dans une démarche de progrès. Ainsi, en 2010, GPM adhère à l’action collective du<br />

<strong>Cetim</strong> en région Champagne-Ardenne sur le thème de la maintenance. Des méthodes d’organisation<br />

de l’atelier telles que le 5S et la TPM sont mises en place… Le taux de rendement synthétique est ainsi<br />

doublé, pour atteindre 80 % en <strong>2011</strong>. Désormais, le dirigeant a une vision claire sur ses moyens. La<br />

propreté, omniprésente, constitue un argument de vente auprès de clients tels que le nucléaire et le<br />

médical. L’entreprise a été certifiée ISO 13485, une norme qui précise les exigences du système de<br />

management de la qualité pour l’industrie des dispositifs médicaux. Les méthodes ont porté leurs fruits :<br />

appropriation, implication des salariés, GMP a connu une progression rapide.<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

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58<br />

L’usinage de micromoules<br />

48 heures chrono<br />

Comment relever le défi de l’usinage de micro-moules<br />

complexes en 48 heures ? C’est la quadrature du<br />

cercle à laquelle se sont attaqués les partenaires du<br />

projet Precised Micro Mould Cavities (PMMC). Plusieurs<br />

industriels de la région Franc-Comtoise (CG.Tec<br />

Injection, Presse Étude, C&K Components, Sicmo et<br />

Vuillermoz SA) ont pour cela été de la partie sous la<br />

houlette de l’Institut Pierre Vernier et du <strong>Cetim</strong>. Labellisé<br />

par le pôle des Microtechniques et financé par l’État<br />

et les industriels, le réseau de partenaires a solutionné<br />

un problème de taille qui a consisté précisément à usiner<br />

à grande vitesse des empreintes de moules dont la<br />

taille n’excède pas quelques millimètres et dont la précision<br />

descend en dessous du micromètre. Et ce à un coût acceptable.<br />

Cela revenait à trouver tous les chaînons d’une solution<br />

d’usinage permettant de fabriquer un moule, par exemple de<br />

10 mm au cube, en moins de 48 heures. Résultat : le micro-fraisage<br />

avec des outils diamant sur des revêtements de moule en alliage<br />

nickel-phosphore. Tout s’enchaîne ensuite, puisque d’autres essais ont permis<br />

d’identifier les micro-outils, les stratégies d’usinage adaptées à des vitesses de<br />

broche de 65 000 tr/min et les moyens de contrôle. Un succès qui a motivé les<br />

partenaires pour poursuivre leur collaboration fructueuse sur la mise au point de<br />

nouveaux moyens de micro-fabrication.<br />

Lundis de la Mécanique<br />

Informer au plus près !<br />

<strong>2011</strong> > 3 axes d’action<br />

Avec une fréquentation augmentée de10 %, <strong>2011</strong> a été une année record<br />

pour les lundis de la Mécanique. 1985 participants se sont ainsi rendus<br />

dans ces réunions régionales gratuites. Organisés en concertation avec la<br />

FIM et les syndicats professionnels, les lundis de la Mécanique illustrent le<br />

souci de proximité qui caractérise l’action régionale du <strong>Cetim</strong>. Cette participation<br />

qui ne cesse d’augmenter d’année en année démontre le bien-fondé<br />

et l’intérêt grandissant pour ce type d’action. Et pour cause, ces réunions<br />

sont l’occasion de présenter aux industriels l’essentiel des résultats des<br />

travaux d’intérêt collectif, de recueillir leur avis, de prendre en compte leur<br />

demandes. Côté thématique, « la conception et l’innovation », « l’organisation<br />

industrielle » et « les matériaux » constituent le trio de tête. Parmi le top<br />

5 des sujets, on retrouve « les technologies prioritaires », « les opportunités<br />

de développement liées aux énergies renouvelables », « les composites<br />

thermoplastiques, comme une réelle opportunité de diversification », « la<br />

mise en place du Lean » et « la rentabilité démontrée de l’intégration des<br />

robots dans les PME ». Avec 57 lundis organisés, et donc une participation<br />

moyenne de 35 personnes, aucune région n’a été mise à l’écart.


Appui aux PME<br />

Couple outil-matière<br />

L’optimisation passe par un consensus<br />

profond<br />

Comment déterminer le domaine de fonctionnement<br />

d’un outil de tournage, de fraisage ou de perçage en<br />

fonction du matériau et de la machine ? Comment<br />

optimiser la durée de vie de l’outil, tout en respectant<br />

les objectifs de qualité et de productivité qu’impose le<br />

marché ? C’est tout l’enjeu de la méthodologie d’optimisation<br />

du couple outil matière (COM) normalisée par<br />

l’Afnor (norme NF E 66-520). Car en effet, en usinage,<br />

la réussite et la performance sont généralement fonction<br />

des paramètres de coupe… Cette méthodologie<br />

permet principalement de déterminer le domaine de<br />

fonctionnement d’un outil dans un matériau donné,<br />

en tenant compte des contraintes de la machine et de<br />

son environnement. Il s’agit de trouver, in fine, les limites<br />

des paramètres de fonctionnement (vitesse de coupe,<br />

avance, engagements dans la matière) avec comme<br />

objectif de dépenser le minimum d’énergie spécifique de<br />

coupe. Cette méthode, plusieurs entreprises l’ont appliquée,<br />

avec l’appui du <strong>Cetim</strong>. Résultats : outre l’optimisation<br />

des paramètres de coupe et l’augmentation de la durée de vie<br />

des outils, elle a permis d’orienter notamment une société vers<br />

certains types d’outil auxquels ils ne pensaient pas, comme l’usinage<br />

de titane avec un outil Polycristallin Carbone Diamond (PCD).<br />

Créati Picardie<br />

L’effet réseau pour innover<br />

Pour le Créati, l’équation est simple : faire connaître le réseau, promouvoir ses actions auprès des<br />

PME, et faire savoir comment bénéficier des aides qu’il apporte aux entreprises. Et pour ce faire,<br />

c’est à Senlis, au <strong>Cetim</strong>, que le Centre régional d’appui technique et d’innovation de Picardie décide<br />

d’organiser une rencontre. Un bon exemple valant mieux qu’un long discours, la société Delphi<br />

Environnement se charge de présenter concrètement les avantages du réseau en témoignant de<br />

son expérience. Fabricant de machines de compactage de cartons, la PME de Bonlier répond à<br />

un appel d’offres international du leader européen du Hard Discount qui souhaite se doter de nouvelles<br />

machines. Delphi Environnement fait le choix d’innover pour rester à la pointe en proposant<br />

une petite machine entièrement automatique, depuis le chargement jusqu’à l’extraction de la balle.<br />

Une vraie rupture technologique et environnementale (les liens sont biodégradables) puisque cette<br />

automaticité ne se retrouve que sur les gros modèles, huit à dix fois plus coûteux. Pour y parvenir,<br />

l’Agence régionale d’innovation en Picardie et Oséo Innovation suggèrent alors à l’entreprise de se<br />

rapprocher du <strong>Cetim</strong>… membre du réseau Créati. Qui plus est, en s’appuyant sur le réseau, Delphi<br />

Environnement bénéficie d’un financement à hauteur de 42 000 euros sur une facture globale de<br />

50 000 euros. Chargement, ligaturage-nouage, impact environnemental de la machine, conformité<br />

technique aux normes, etc., ont été les principaux points résolus… À l’issue de cette collaboration,<br />

le prototype présenté au client a été mis en Field Test en milieu d’année.<br />

<strong>Cetim</strong> > <strong>Rapport</strong> d’activité <strong>2011</strong><br />

59


Carnet d’adresses<br />

Sites<br />

Senlis<br />

52, avenue Félix-Louat, B.P. 80067<br />

60304 Senlis Cedex<br />

03 44 67 30 00<br />

Saint-Étienne<br />

7, rue de la Presse, B.P. 50802<br />

42952 Saint-Étienne Cedex 1<br />

04 77 79 40 42<br />

Nantes<br />

74, route de la Jonelière, B.P. 82617<br />

44326 Nantes Cedex 3<br />

02 40 37 36 35<br />

Centres associés et partenaires<br />

<strong>Cetim</strong>-Cermat<br />

Technopôle de la Mer Rouge<br />

21, rue de Chemnitz, B.P. 2278<br />

68068 Mulhouse Cedex<br />

03 89 32 72 20<br />

<strong>Cetim</strong>-Certec<br />

9, boulevard Lahitolle<br />

18000 Bourges<br />

02 48 48 01 11<br />

LRCCP<br />

60, rue Auber<br />

94408 Vitry-sur-Seine Cedex<br />

01 49 60 57 57<br />

Délégations régionales<br />

Alsace<br />

03 89 32 72 20<br />

Aquitaine<br />

05 59 90 36 30<br />

Auvergne-Limousin<br />

04 73 28 80 80<br />

Basse et Haute - Normandie<br />

02 32 95 98 39<br />

Bourgogne<br />

03 80 72 18 72<br />

Bretagne et Pays de la Loire<br />

02 40 37 36 71<br />

Centre<br />

02 48 48 01 11<br />

Champagne-Ardenne<br />

03 26 21 19 18<br />

Directeur de la publication : Philippe Choderlos de Laclos<br />

Réalisation : <strong>Cetim</strong>, direction de la Communication<br />

Maquette et fabrication : Proxima, Reine Cochet<br />

Conception graphique : Proxima, Paris<br />

Photos : couverture : Turbo pour la compression des gaz produits sur une machine Mikron HPM 600 U/AgieCharmilles<br />

Ph. Delagrange/<strong>Cetim</strong>, Christel Sasso/Proxima, P-H. Claudel/Proxima, Etim, Delabie-Tempomatic, J.-M. Palisse pour Fermob, Ryssen<br />

Alcools, Volvo, GTT, marc hericher-fotolia, SFH, AEML, Polysius, Mecalac, Geomatech, Danfoss, GMM, Airbus SAS <strong>2011</strong>, Cita<br />

Production, CTIF-S. Meyer, John Crane, RB3D, Enise, PSA Peugeot Citroën, VKI, Foto-Sapiens-Fotolia, Poclain hydraulique, Aaron-<br />

Amat-Fotolia, Viaméca Comactive, Pomagalski (tous droits réservés)<br />

Achevé d’imprimer sur les presses de l’imprimerie Calligraphy - mai 2012<br />

Franche-Comté<br />

03 81 40 57 57<br />

Île-de-France<br />

03 44 67 35 44<br />

Lorraine<br />

03 87 76 14 03<br />

Midi-Pyrénées<br />

05 59 90 36 30<br />

Nord - Pas-de-Calais<br />

03 20 99 46 10<br />

Picardie<br />

03 44 67 32 77<br />

Poitou-Charentes<br />

05 46 45 80 11<br />

Provence, Alpes, Côte d’Azur,<br />

Corse et Languedoc-Roussillon<br />

04 91 29 98 66<br />

Rhône-Alpes<br />

04 72 44 59 00<br />

<strong>Cetim</strong>, Centre de ressources mécatronique<br />

Université de Savoie, 5, chemin de Bellevue,<br />

B.P. 80439<br />

74944 Annecy-le-Vieux Cedex<br />

Filiales nationale et internationales<br />

Etim<br />

Site Technocampus,<br />

Zone industrielle du Chaffault,<br />

Chemin du Chaffault<br />

44340 Bouguenais<br />

02 51 70 04 94<br />

<strong>Cetim</strong> Maroc + 212 (0)22 539 521<br />

Technopôle aéronautique de Nouasser<br />

Aéroport Mohammed V<br />

20 000 Casablanca - Nouasser - Maroc<br />

CIES + 216 (0)71 965 425<br />

<strong>Cetim</strong> International Engineering Services<br />

Tunis Business Center<br />

Immeuble Sarah Boulevard Principal<br />

Les berges du lac,<br />

1053 Tunis - Tunisie<br />

Pour tous renseignements<br />

cetim.fr<br />

Service Question Réponse : 03 44 67 36 82<br />

sqr@cetim.fr


Centre technique des industries mécaniques<br />

Siège social : 52, avenue Félix-Louat<br />

B.P. 80067 - 60304 Senlis cedex<br />

Tél. : 03 44 67 30 00 - Fax : 03 44 67 34 00<br />

Le <strong>Cetim</strong> est membre du Réseau CTI et labellisé Institut Carnot cetim.fr<br />

Création > Proxima - communication 04/2012

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