Journal wiwsport n517 - 03 Décembre 2024
wiwsport est le n°1 du sport au Sénégal. Retrouvez toute l'actualité sportive du Sénégal sur nos plateformes digitales : site web, application mobile iOS et Android, chaîne YouTube et réseaux... À la UNE : Entretien – Louis François Mendy (Athlète Sénégalais) Le Sportif de l’année ! > Élu Meilleur Sportif Sénégalais de l’année, Louis François Mendy s’est confié sur ces derniers mois de compétitions. Ses défis, ses succès et ses défis, le sprinteur sénégalais a ouvert son cœur à Wiwsport dans un entretien exclusif. Ligue Pro Le DUC enrôle un nouveau coach, Boubacar Arfang Mané ! Équipe Nationale Un match amical entre le Sénégal et le Maroc serait en gestation Jeux Africains Militaires Le Sénégal termine à la onzième place au classement général
wiwsport est le n°1 du sport au Sénégal. Retrouvez toute l'actualité sportive du Sénégal sur nos plateformes digitales : site web, application mobile iOS et Android, chaîne YouTube et réseaux...
À la UNE :
Entretien – Louis François Mendy (Athlète Sénégalais)
Le Sportif de l’année !
> Élu Meilleur Sportif Sénégalais de l’année, Louis François Mendy s’est confié sur ces derniers mois de compétitions. Ses défis, ses succès et ses défis, le sprinteur sénégalais a ouvert son cœur à Wiwsport dans un entretien exclusif.
Ligue Pro
Le DUC enrôle un nouveau coach, Boubacar Arfang Mané !
Équipe Nationale
Un match amical entre le Sénégal et le Maroc serait en gestation
Jeux Africains Militaires
Le Sénégal termine à la onzième place au classement général
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N° 504 DU 03 Décembre 2024
ACTU FOOT 3
Équipe Nationale
Un match amical entre le Sénégal et
le Maroc serait en gestation
Selon les informations du journal
Source A, des discussions avancées
entre les deux fédérations
viseraient à organiser ce match
pendant la trêve hivernale. Si
l’idée d’un match amical entre ces
nations avait circulé l’an dernier
sans se réaliser, les négociations
actuelles pourraient permettre de
concrétiser ce choc attendu. Pour
ce match en gestation, le lieu du
match reste indéterminé, mais
organiser la rencontre en France
pourrait offrir des avantages logistiques.
Ce match ne sera pas sans enjeu. Il
pourrait influencer le classement
mondial, où le Maroc, actuellement
14e, viserait une place dans
le top 10. Une victoire contre le
Sénégal, champion d’Afrique en
2021, serait un atout précieux.
Pour le Sénégal, qui a perdu sa
première place africaine depuis la
Coupe du monde 2022, ce match
représenterait une opportunité de
rétablir sa position de leader.
Auteur : Anta B. Ndiaye
D1 Chypre
L’Aris Limassol victorieux
avec un merveilleux but
de Yannick Gomis
Solide victoire de l’Aris Limassol.
En déplacement ce lundi 2
décembre sur le terrain du champion
en titre, APOEL Nicosie,
dans le cadre de la 12e journée du
Championnat chypriote, les
hommes d’Aliaksei Shpileuski
l’ont emporté 2 buts à 1 au Stade
GSP.
Une victoire qui leur permet de
conforter leur deuxième place et
surtout revenir à deux points du
leader, le Pafos FC, battu par
l’Omonia Nicosie (0-1).
Gomis buteur
Pour parvenir à l’emporter dans ce
duel de prétendants au sacre, la
Light Brigade a pu compter sur un
grand Yannick Arthur Gomis.
Moins en réussite en ce début de
saison et auteur de seulement
deux buts et d’une passe décisive
avant cette rencontre, l’attaquant
sénégalais de 32 ans avait lancé ses
partenaires en fin de première
période sur un superbe enchaînement
; contrôle de la poitrine et
volée du droit.
Auteur : Mbagnick Dione
visitez wiwsport.com
AFC Champions League
Al-Ahli
d’Édouard
Mendy cale
face à l’Esteghlal
FC
Al-Ahli perd ses premiers points
en Ligue des Champions asiatique.
Après cinq victoires en
autant de rencontres, les partenaires
d’Édouard Mendy ont été
tenus en échec au Stade Roi-Abdallah
par les Iraniens de l’Esteghlal
FC (2-2), ce lundi 2
décembre, à l’occasion de la 6e
journée. Assuré de se qualifier
pour les huitièmes de finale, le
Club royal manque l’opportunité
de creuser l’écart en tête du classement.
Toney à la rescousse
Réputés pour leur solidité défensive
lors des derniers matchs, que
ce soit en Ligue des Champions ou
en Championnat, les joueurs de
Matthias Jaissle ont concédé au
moins deux buts dans un seul
match pour la première fois
depuis le 5 octobre dernier (défaite
1-2 contre Al-Hilal). Mendy a en
effet encaissé l’ouverture du score
en fin de première période, suite à
une réalisation de Raphael Silva
(42e). Mais l’avant-centre anglais
Ivan Toney est apparu juste avant
la pause pour remettre les
pendules à l’heure sur penalty
(48e). Et alors que Mohammed
Hossein Eslami avait redonné
l’avantage à l’Esteghlal FC (51e),
l’ancien joueur de Brentford est
parvenu à refaire la différence sur
un nouveau penalty (86e). Al-Ahli a
pensé marquer le but de la victoire
dans les arrêts de jeu, mais la réalisation
d’Al-Buraikan a été refusée.
Auteur : Mbagnick Dione
N° 504 DU 03 Décembre 2024
POTM de Novembre 2024
POTM 4
Édouard Mendy, Pathé
Mboup, Demba Thiam
qui sera sacré ?
Nous vous dévoilons les trois footballeurs
sénégalais nommés pour
le titre de meilleur joueur du mois
de novembre. Après Boulaye Dia
en septembre et Nicolas Jackson
en octobre, la distinction reviendra
à un autre Lion, avec notamment
deux gardiens de but dans la
course puisque c'est Édouard
Mendy (Al-Ahli), Pathé Mboup
(Pau FC) et Demba Thiam (Juve
Stabia) qui ont été nominés.
Édouard Mendy, le gardien
d'Al-Ahli a fait preuve d'une
constance remarquable durant un
mois de novembre particulièrement
chargé. Décisif avec le Sénégal
lors des victoires contre le
Burkina Faso (1-0) et le Burundi
(2-0), il a été crucial avec son club
en réalisant plusieurs parades
déterminantes. Il s'en est sorti
avec seulement un but encaissé,
pour trois cleansheets en quatre
matchs avec son club.
Pathé Mboup, la pépite du mois
de novembre en Ligue 2 française,
s'impose comme un véritable
atout offensif pour le Pau FC. Il
s'est signalé avec deux doublés,
face au Red Star en Championnat
puis contre Bayonne en Coupe de
France.
Enfin, Demba Thiam, troisième
gardien de but avec le plus de
cleansheets en Serie B (6), est
incontestablement une des révélations
de la D2 italienne depuis le
début de saison. Avec la Juve
Stabia, il sort d'un superbe mois
de novembre où il aura été comme
l'un des hommes clés de la formation
de Guido Pagliuca.
*Votez pour le Meilleur Joueur
Sénégalais du Mois de
Novembre sur wiwsport.com
Auteur : Mbagnick Dione
visitez wiwsport.com
N° 504 DU 03 Décembre 2024
LIGUE PRO 5
Ligue 1 & 2 –
Résultats 6e Journée
Résultats
de la 6e
Journée
Classement Ligue 1
Clubs Pts J dif.
US Gorée
13 6 5
Jaraaf
12
6
6
Dakar Sacré Coeur
11
6
4
Teungueth FC
11
6
4
Wallydaan
9
6
1
Jaraaf perd la 1ère place après
son nul contre Wallydaan
L’US Gorée va bel et bien rester à
la première place du classement à
l’issue de la sixième journée.
Cela fait suite à la victoire du club
insulaire ce dimanche mais aussi
au match nul du Jaraaf de Dakar ce
lundi face à Wallydaan. Ayant
l’occasion de reprendre les rênes
du championnat en cas de victoire,
le club de la médina a ainsi raté le
coche malgré une rencontre
Exclu – Ligue Pro
Le DUC enrôle un
nouveau coach,
Boubacar Arfang
Mané !
Un nouveau chapitre pour le DUC
qui a un nouvel entraîneur. Boubacar
Arfang Mané prend la place de
Ababacar Gueye qui devient le
coordonnateur. Le nouveau coach
est titulaire de la licence B CAF et
a tenu les rênes de l’AS Police,
Jamono Fatick, l’AS Camberene ou
encore la NGB. Mal en point cette
saison en Ligue 2, le DUC occupe
actuellement la 14e place avec 5
points seulement devant deux
équipes après 6 journées. Les «
Étudiants » n’ont remporté qu’un
seul match depuis le début de la
saison.
Auteur : NAF
dominée conduisant à l’ouverture
du score de l’ancien grenat Ousmane
Sow (52e). Wallydaan va
remettre les pendules à l’heure à
dix minutes du terme de la
rencontre grâce à Moussa Diallo,
arrachant ainsi un point de son
déplacement. Avec douze points,
le Jaraaf est deuxième à une
longueur de l’US Gorée, leader.
Auteur : Pape Moussa Ndour
Résultats 6e journée Ligue 1
Dakar Sacré-Cœur
Teungueth FC
Casa Sports
Hlm Dakar
Linguère
AS Pikine
Génération Foot
2 - 0 US Ouakam
1 - 2 Oslo FA
0 - 0 Ajel
1 - 2 US Gorée
2 - 2 Guédiawaye FC
0 - 0 Jamono Fatick
1 - 2 Sonacos
Lundi 02 décembre 2024
Jaraaf 1 - 1 WallyDaan
Résultats 6e journée Ligue 2
AS Bambey
ASC Cambérène
AS Douanes
Amitié FC
Diambars FC
RS Yo 昀昀
ASC Saloum
CNEPS
1 - 0
2 - 0
1 - 0
1 - 1
3 - 1
0 - 0
0 - 0
0 - 3
DUC
Etoile Lusitana
Ndiambour
Thiès FC
NGB
AS Ka 昀昀 rine
Stade de Mbour
Essamaye FC
Sonacos
AJEL Rufisque
US Ouakam
ASC HLM Dakar
AS Pikine
Oslo FA
Guédiawaye FC
Génération Foot
Casa Sports
Linguère
Jamono Fatick
8
8
7
7
7
7
6
5
4
4
3
6
6
6
6
6
6
6
6
6
6
6
1
1
-1
-2
-2
-4
-2
-2
-2
-3
-4
Classement Ligue 2
Clubs Pts J dif.
AS Ka 昀昀 rine
12 6 8
Stade de Mbour 12 6 4
ASC Cambérene 11 6 4
AS Douanes
10 6 4
CNEPS
10 6 3
AS Bambey
10 6 -1
Thiès FC
8 6 0
Ndiambour
8 6 0
Essamaye FC 8 6 -3
Niarry Tally
7 6 1
ASC Saloum
7 6 1
Diambars FC 6 6 -2
Etoile Lusitana 5 6 -2
DUC
5 6 -4
RS Yo 昀昀
3 6 -4
Amitié FC
2 6 -9
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N° 515 DU 29 Novembre 2024
L'ENTRETIEN 6
Louis François Mendy (Athlète Sénégalais)
« Je veux o 昀昀 rir
au Sénégal une
médaille olympique »
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N° 515 DU 29 Novembre 2024
visitez wiwsport.com
Louis François Mendy est le
Sportif Sénégalais de
l’année 2024. Honoré par
l’Association Nationale de la
Presse Sportive (ANPS) en tant
que Meilleur Sportif Sénégalais de
l’Année, l’enfant de Yeumbeul s’est
ému par cette consécration. Dans
une interview avec Wiwsport, le
recordman du 110m haies est
revenu sur ses derniers mois de
compétition notamment auréolés
d’une demi-finale aux Jeux Olympiques
de Paris 2024.
Dans la confession, Louis François
a revisité les chapitres de ses
débuts tumultueux avant de devenir
aujourd’hui l’un des meilleurs
sprinteurs du continent africain.
Un parcours qui nourrit en lui un
rêve ambitieux : celui de laisser
comme héritage une médaille
olympique au Sénégal qui lui a
tout donner.
Alors dites-nous, qu’est-ce
que cela vous fait d’être le
meilleur sportif sénégalais de
l’année ?
Je suis très content et honoré par
cette consécration. Je me dis que
ce n’est pas simple et le fait qu'on
m’ait nommé meilleur sportif de
l'année 2024, c'est quelque chose
qui me touche. Parce qu'en fait ce
n’est pas simple de rentrer dans ce
cercle. Parce qu'on a l'habitude de
voir là-bas les basketteurs et les
footballeurs. Et étant donné que je
suis athlète, je ne serai pas le
premier athlète en athlétisme qui
remporte ce titre. Je pense que je
suis la deuxième personne. Rien
que cela, ça me motive à continuer
à bosser.
« Je n’avais pas les
appuis solides,
j'avais mal aux adducteurs
et du coup,
je pouvais pas appuyer
fort dans les
starting-blocks.
Malgré cela, je suis
arrivé à 3 centièmes
des séries, j'ai raté la
finale de peu. Dieu le
voulait comme ça »
Quelles ont été les étapes ou
compétitions décisives de
cette année ?
Les championnats du monde à
Budapest ! C'est l'une des compétitions
que je ne vais pas oublier.
Et aussi les championnats
d'Afrique. Là, c'est une compétition
que je respecte beaucoup en
fait. Comme j'ai l'habitude de le
dire tout le temps, avant de dominer
le monde, il faut dominer
L'ENTRETIEN 7
d'abord son propre continent. Il
faut que tu sois numéro 1 en
Afrique d’abord, ensuite tu pourras
rivaliser avec les autres frontières
en fait.
Quelles ont été les principales
difficultés que vous avez rencontrées
cette année ?
La préparation je dirais ! Parce
que ce n’était pas optimale, parce
que j'avais des problèmes de
financier et tout, mais mes blessures
aussi, que beaucoup de gens
ne savaient pas. J'étais un peu
blessé avant même les champions
d'Afrique. Je suis parti avec une
blessure aux Jeux Africains. Car
j'avais des lombaires qui me
faisaient mal et tout. Malgré cela,
j'ai pu avoir la médaille d'or...
Après bon, je me suis soigné et la
blessure a guéri. Par la suite,
j'avais des pubalgies qui m'ont
saoulé presque toute la saison. Et
rien que cela, ça m'a un peu
stoppé. Il y a aussi le fait que je
n'étais pas très performant parce
que les performances que les gens
voient, moi je ne suis pas content
de ça. L’objectif était de défendre
et de battre le record du Sénégal
encore une fois. Et bon, je n'étais
pas au rendez-vous.
Mais bon, malheureusement,
c'était compliqué avec les blessures
et aussi des trucs personnels
comme la préparation. Ça m'a un
peu déçu quand même. J'ai tenu
bon avec mon staff. Comme j'avais
dit à mon coach que, quel que soit
la préparation, moi, je peux m'assurer
que j'irai en demi-finale.
Après en demi-finale, ça va être
compliqué. Malheureusement, la
veille de ma compétition, des
demies aux J.O, la douleur s’est
encore répétée encore et ça s'est
repris. Et là, je savais que ça allait
être compliqué pour moi.
Même à l'échauffement, je ne me
sentais pas bien. Mais bon, j'ai
tenu bon. Je ne pouvais pas pousser
comme il faut dans les blocs,
comme en série. Ce n’était pas
pareil. Quand tu vois les deux
courses, tu vas savoir qu'en fait, il
y a une grande différence. Je
n’avais pas les appuis solides,
parce que j'avais mal aux adducteurs
et du coup, je pouvais pas
appuyer fort dans les starting-blocks,
c'était impossible.
Mais bon, malgré cela, je suis
arrivé à 3 centièmes des séries, j'ai
raté la finale de peu. Dieu le
voulait comme ça.
N° 504 DU 03 Décembre 2024
Comment gérez-vous avec le
mental dans des situations
pareilles ?
Bah je te dis, ce n’est pas simple,
hein. Ce n'est pas tous les athlètes
qui peuvent faire ça. Il faut que tu
sois mentalement fort et solide à
l'intérieur aussi. Et avoir un bon
staff. Moi, je communiquais beaucoup
plus avec Amadou Dia Ba.
Qui est comme mon père en fait.
Je communiquais beaucoup avec
lui et aussi avec mon ancien coach
Alain Smael, qui a arrêté. C’est
avec lui que je communiquais
plus. En réalité, je ne conseille à
qui que ce soit d'être blessé avant
les compétitions.
L'ENTRETIEN 8
Pourquoi le choix d’une préparation
entre la France et le Sénégal ?
Vous savez, le choix est simple.
C'est juste qu'en fait, il faut voir.
Chaque athlète connaît son corps
et aussi les réalités en Europe. Il
fait froid là-bas. Et bon, moi, je
peux m'adopter à ça. Pas de souci
parce qu'en Europe, on a deux
salles. Une salle couverte et une
salle découverte. Mais moi, je
préfère, dès le mois de novembre,
être à Dakar pour bosser ici, avec
le soleil et tout. En fait, ça me
permet de me ressourcer quand
même, il y a le sable, la plage.
Parce que mon hivernal se tourne
à la plage, musculation, boxe,
natation…
Mais je préfère le faire ici avec
mon ancien coach Badji et aussi
avec mon coach Alain Smael et
aussi mon père. Et là, ça me
permet de prendre beaucoup de
force et de bien me reposer aussi.
Et aller discuter avec mes potes et
tout, pour changer un peu de
cadre. Après, une fois que j'ai fini
l'hivernal, là je suis obligé de
retourner en Europe pour continuer
mes entraînements comme il
faut. Mais quand on parle d'hivernal,
moi je préfère être ici à Dakar.
Vous avez rencontré les autorités
sénégalaises notamment
le Président de la République
en France lors des J.O, qu’est-il
sorti de votre rencontre ?
Je dirais plutôt le président de la
République. Parce qu'après, quand
il est venu, il nous a salués et tout.
Après, on a un peu discuté. Après,
lorsqu'il faisait son discours, moi
je n'étais pas là-bas. Parce que
moi, j'étais monté en haut pour lui
montrer l'environnement, là où on
dormait et tout. Après ça, il a un
peu parlé avec moi, de trucs
personnels. Après, quand il est
descendu, il a parlé aux athlètes.
En ce moment-là, je faisais
quelque chose qu’on m'avait
ordonné de faire en haut.
Dès que je suis descendu en bas,
Mbagnick et les autres m’ont dit
que le président a fait un bon
discours ici.
Il a promis de bons trucs. Il a fait
des promesses pour l'avenir, pour
le sport. Rien que cela, Mbagnick
m'a un peu expliqué. Cela m'a
beaucoup galvanisé encore, à pouvoir
donner encore plus. Rien que
cela, c'est cool. Moi, tout le temps,
je me dis que la politique c'est la
politique. Tu vois, faut rien
attendre quoi. Moi je donne
toujours le conseil que l'athlète
doit faire ce qu'il doit faire. Après
les autorités vont aussi vous
rappeler quoi.
Parmi vos performances cette
année, laquelle vous rend le
plus fier et pourquoi ?
Sur cette saison, je dirais le fait
d'être champion d'Afrique.
Sérieusement, cette crise là en fait,
j'en rêvais en fait parce que je vais
un peu retourner en arrière.
Champion d'Afrique en Ile-Maurice,
j'étais le favori. Mais bon,
comme on dit, je suis tombé à la
8ème haie des séries. J'ai loupé la
compétition. Et cela m'a fait vraiment
mal. J'ai bossé pendant deux
ans pour
pouvoir relever ce challenge. Et
quand je pense à cette compétition
des championnats d'Afrique
au Cameroun, je me suis dit que
c'était mon tour de reprendre ce
qui m'était dû. Et l'autre truc,
c'était le fait d'aller jusqu'en
demi-finale au J.O, parce que ça
me tenait à cœur.
visitez wiwsport.com
Parce que j’ai été le premier Sénégalais
à être qualifié, avant même,
12 mois avant, les JO. Parce que je
l'avais préparé, je me suis dit que
j'étais le premier Sénégalais à être
qualifié pour les JO. Et pour me
tenir je l'ai fait.
Après je me suis dit que j'irais en
finale. C'était ce mindset-là que
j'avais en fait.
Quel que soit le fait, j'allais en
finale. Même en étant blessé, j'ai
eu dans la finale tout simplement.
Je vais parler de moi, je ne fais pas
pour les autres.
Alors vous êtes en pleine compétition,
que mangez-vous
pour une meilleure forme ?
Comme moi, si je me réveille le
matin, déjà en me levant, je bois
un litre d'eau d'abord. Après je
vais aller me doucher, après je vais
prendre du café et manger un peu
de céréales. Après à midi, il faut
que je mange tout, si je dois courir
à 19h ou quelque chose comme ça,
à midi je vais au resto, à la cantine
pour manger. Je pense que le cri du
thé est quelque chose de léger
quoi, qui ne va pas me gêner en
fait pour mon estomac tout
simplement. Mais le matin sur le
14,
N° 504 DU 03 Décembre 2024
Je prends mon petit-déjeuner avec
des œufs, des céréales et tout, avec
du café tout simplement. Et à 12h,
obligatoire, il faut que je sois au
resto. Et puis au bon moment, le
cri du thé d'abord, après l'accompagnement
va suivre quoi.
Quelque chose de léger quoi. En
compétition il faut être. Toujours
excité quoi, toujours. Il faut avoir
toujours la niaque.
Qu'est-ce qui vous motive à
donner le meilleur de
vous-même dans votre discipline
?
Moi, ce qui me motive le plus, je
dirais ma mère.
Ma mère est ma sœur. Ma mère,
elle est tout pour moi. Quand je
vois ma mère, ça me donne envie
de bosser dur. Pour l'honorer, il
faut que je travaille. Je lui avais
promis qu'un jour, je reviendrai et
tu entendras le nom de ton fils
partout. Et de ce fait, jusqu'à
présent, ça monte petit à petit.
« J'ai bossé de 7h
jusqu'à 22h et j'ai eu
350 francs CFA derrière.
Il m'arrivait de
marcher du stade
Léopold Sédar Senghor
à Yeumbeul »
« Notre rapport lui et
moi, c'est comme un
père et son fils.
C'était lui qui
m'avait même donné
la valise que j'avais
pour mon premier
voyage. Il est là dans
les mauvais et les
bons moments »
Avez-vous des modèles ou des
mentors qui vous ont inspiré
tout au long de votre carrière ?
El Hadji Amadou Dia Ba. Quand
on parle de mentor, mentor
comme il faut, je parlerais de lui.
Mais après bon, celui qui m'a
beaucoup inspiré c'était mon frère
Bissenty Mendy. Il était en athlète
et tout. Lui, il m'a beaucoup aidé.
Je ne parle pas de lui, mais lui sait
très bien de quoi je parle.
Parce que c'est lui qui me donnait
mes chaussures de course et tout.
Parce que d'habitude, moi je
courais avec des pieds nus quand
j'étais enfant, avec des plastiques.
Mes premières pointes venaient
de lui. Même mes équipements et
tout. C'est lui qui me donnait
envie de faire de l'athlète. Mais
après moi, mon nez c'était à la
jambe du jabot, mon père.
Justement quels sont vos rapports
avec El Hadji Amadou
Dia Ba ?
Notre rapport lui et moi, c'est
comme un père et son fils, je peux
le dire ainsi. Parce qu'on s'est
connu, je pense en 2017, quelque
chose comme ça, ou en 2015. Il m'a
beaucoup soutenu depuis. Je vais
vous dire, lors de mon premier
voyage aux championnats
d'Afrique juniors, j’ai fini
vice-champion d'Afrique et j’avais
aussi battu le record du Sénégal en
junior, il était là. C'était lui qui
m'avait même donné la valise que
j'avais pour mon premier voyage.
Lui, il était là tout le temps.
Quand je m’entraînais avec mon
ancien coach, à chaque fois, il
venait là-bas. Et après, par la suite,
il a pu rencontrer ma mère. Parce
que lui, il est là dans les mauvais et
les bons moments. Tout le temps,
même là où il n'y a pas de compétition,
il n'y a rien. Tout le temps, on
se parle. Tout le temps, tout le
temps, tout le temps. Des fois, on
voyage ensemble et tout. Et il y a
beaucoup de choses que je ne peux
pas dire ici, mais c'est quelqu'un
de bien. Il m'a beaucoup soutenu
tout au long de ma préparation et
jusqu'à présent. Lui, il m'explique
tout le temps comment ça se passe
au haut niveau. Tout le temps.
L'ENTRETIEN 9
Même, tu vois tout à l'heure,
certes, je suis pro, mais n'empêche,
il allait toujours sur moi. Il
me corrige, fait ça, fait ça et n'empêche.
C'est comme ça. Quand on
voit quelque chose, il faut écouter
en fait celui qui est déjà passé
là-bas. Et moi, je fais écouter et
suivre tout simplement.
Que diriez-vous aux jeunes
athlètes sénégalais qui
aspirent à suivre vos traces ?
Je voudrais bien parler aux jeunes
! Parce que moi, j'ai commencé là
où il n'y avait rien en fait. Mon
histoire, quand je l'explique c'est
triste, c'est décevant, c'est triste
parce que moi j'ai débuté en
athlète en fin 2007, fin 2008
comme ça, j'ai plus maman et qui
écoute bien le message que je vais
lancer en fait.
Quand je faisais mes débuts dans
l’athlétisme, j’habitais à
Grand-Yoff. Je pouvais aller à
l'entraînement sans problème. Je
traversais le pont tout simplement
et je suis au stade. Mais j'ai commencé
à rencontrer des difficultés
quand je suis parti à Yeumbeul.
Après, ma mère a déménagé, je
suis parti.
Et là, les choses sérieuses commencent.
Parce que je n'avais plus
le moyen de transport pour venir.
Et j'ai dit à ma mère que je vais
arrêter les études. Elle me dit, non,
c'est hors de question. Je lui ai dit,
non, moi j'ai vu quelque chose sur
l'athlète, il faut que je le fasse.
L'athlétisme va me faire réussir.
Ma mère ne croyait pas en ça.
Mon oncle m'a un peu conseillé
sur ça il m'a dit « bon puisque tu as
pris cette décision va au bout », j'ai
dit ok pas de souci. Et là je suis
parti à la boulangerie Pâtisserie à
Yeumbeul. Un truc que je n'ai
jamais oublié. J'ai commencé à
bosser ce jour-là même et il me
fallait presque 250 000 ou 300 000
FCFA pour pouvoir couvrir le
transport de l'année.
Et je suis parti à la boulangerie,
j’ai demandé le boss et tout, il m'a
expliqué comment ça se passait.
Ils m'ont donné des plateaux que
je devais gratter jusqu'à ce que ça
soit propres et je les mettais sur la
table à la fin pour que les gars
mettent le pain et tout. J'ai bossé
de 7h jusqu'à 22h et j'ai eu 350
francs CFA derrière.
Tandis que ma mère me donnait
tout le temps 500 francs pour aller
au stade, mais ça ne me suffisait
pas. J'ai dit à mon coach que
pendant deux semaines, je ne pouvais
pas venir à l'entraînement. Il
faut que je puisse réunir la somme.
visitez wiwsport.com
N° 504 DU 03 Décembre 2024
« L’héritage que je
veux laisser, c'est
d'être le deuxième
médaillé olympique
sénégalais. Je veux
détrôner mon père »
L'ENTRETIEN 10
Je pense que ce sera au mois de
novembre, si je ne me trompe pas,
en Arabie saoudite. Mais l'objectif
principal, c'est d'aller en finale
aux championnats du monde. Tout
d'abord, je prie d'être en bonne
santé et d'être en forme. Et c'est
d'aller en finale au championnat
du monde pour dire que je suis
toujours là et ma place est
toujours conservée. L'autre truc
c'est de battre aussi mon record
personnel qui est le record du
Sénégal. Le truc que je ne vais pas
jamais oublier c'est de battre le
record d'Afrique, ça me tient à
cœur. Je voulais le faire l'année
passée mais bon je n’ai pas pu. Je
prie Dieu de battre ça comme ça je
serai le numéro un en Afrique
parce que là je suis deuxième au
bilan africain.
Et en une semaine, comme je suis
quelqu'un qui est doué, je commence
à avoir la main là-bas. Il y a
un gars qui m'a vu, il s’appelait Joe
qui m'a dit : « bon maintenant je
vais te prendre et te donner
chaque jour 1000 francs ». Et là j'ai
commencé à bosser là-bas, à
bosser pendant un mois ils m'ont
mis en formation et après environ
deux mois comme ça j'ai pu avoir
le diplôme. Et par la suite j’ai commencé
à avoir de l'argent. Je sais
que ce n’est pas bien de le dire
mais bon je vais le dire pour que
les jeunes puissent savoir et que
les transporteurs aussi me
pardonnent.
Mais, il faut savoir qu’avant même
que je parle au boulanger, parfois
il m’arrivait que je prenne le bus
59, à l'époque, qui traversaient
Yeumbeul jusqu'au stade Léopold
Sédar Senghor. Et je ne payais pas.
Je fraudais en fait juste pour être
en mesure de m’entrainer. Après,
je partais au bus 219, le Dem Dikk.
Là aussi je faisais la même chose si
ma carte d’abonnement de 10000
était épuisée.
Avec tout cela, je me disais qu'en
fait, il faut que je réussisse. Dès
fois, il m'arrivait de marcher du
stade Léopold Sédar Senghor à
Yeumbeul. Et quand j'arrivais, ma
mère ne me regardait même pas.
Mais après mon premier voyage,
quand je suis parti aux championnats
d'Afrique, on m'a payé 70 000
francs CFA. Je ne vais jamais
oublier ça, cette somme-là. Je l'ai
gardée. C’est de là que je me suis
dit que ça, c'était quelque chose de
sérieux. Et depuis lors, j'ai dit à
mon coach, c'est fini. Désormais, à
chaque fois, je serai du voyage.
En fait, ça m'arrive de tourner la
tête pour revoir le parcours que
j’ai fait et là où j'ai pu commencer
jusqu'à présent, ça motive et rend
fier. D'habitude j'aime parler de
cette histoire aux jeunes pour les
inspirer. Il ne faut jamais lâcher. Si
tu lâches quelque chose pour ta
passion, là il faut s'y mettre. Parce
que dans ce monde-là où nous
sommes actuellement, c'est
chacun pour soi et Dieu pour tous.
Il faut bosser pour soi-même et
pour la famille. Fais-toi plaisir,
mais bats-toi pour réussir.
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En tant qu'athlète sénégalais
reconnu, quel rôle jouez-vous
dans la promotion de votre
sport et dans l'encouragement
de la pratique sportive au
Sénégal ?
Bien sûr, bien sûr, bien sûr. Je suis
engagé sur ça. Comme je vous le
dis, je donne des conseils. Dès
fois, je vois des athlètes qui n'ont
pas de paires de pointes ou d'équipements
sportifs. Moi, je fournis
ce que j'ai pour les permettre
qu'ils puissent avancer. À travers
Amadou Dia Ba, il fait des gestes
sportifs, des dons… Dès fois, il me
donne des kits et j'en transmets
aux autres. Comme je dis, si tu es
en haut, il faut tendre la main aux
gens qui sont en bas afin qu'ils
puissent monter comme vous.
Partager c'est très important.
Quels sont vos objectifs pour
l'année prochaine ? Y a-t-il
des compétitions ou défis spécifiques
que vous visez ?
Pour l'année prochaine, on a les
championnats du monde à Tokyo.
Et après, on a les Jeux africains, les
Jeux islamiques plutôt.
Quel héritage souhaitez-vous
laisser dans le sport sénégalais
et au-delà ?
Genre à part le recordman
africain, c'est d'être médaillé
olympique d'abord. L’héritage que
je veux laisser, c'est d'être le
deuxième médaillé olympique
sénégalais. Je veux détrôner mon
père (Amadou Dia Ba, NDLR). Je le
lui dis tout le temps j'ai envie de te
détrôner et je vais le faire s’il plait
à Dieu. Et lui, il veut me transmettre
ça, par exemple, il est
toujours à mon côté. C'est le seul
héritage que je peux offrir au pays.
Vu tout ce que le pays m'a donné,
mes fans, les amis, c'est d'être
champion olympique. Quelle que
soit la couleur de la médaille, c'est
d'être champion olympique et être
aussi champion du monde. Ces
deux choses-là, je pense que c'est
quelque chose de bien encore.
Un dernier mot pour vos fans
et pour toutes les personnes
qui vous soutiennent ?
Je les remercie, je remercie tout le
monde en fait, en quelque sorte.
J'ai vu les messages, l'encouragement,
les gens me disent « non
lâche pas, continue ». Même
parfois, ça m'arrive de sortir
dehors, de croiser quelqu'un, il me
regarde, parce qu'il ne me reconnaît
pas, après il me demande «
c'est toi ? », je dis « oui c'est moi ».
En fait, je ne sais pas comment les
remercier, mais je ressens l'affection.
Là où je passe maintenant, tout le
monde me reconnait. Auparavant,
je n'avais pas ça. Maintenant, je
peux que rendre grâce à Dieu et
remercier au bon Dieu de ce qu'il
m'a donné pour l'instant. Merci à
tout le monde pour la force. Je n'ai
pas les mots nécessaires pour
exprimer mon ressenti, mais
merci à tout le monde. Merci à
vous, à Wiwsport. Merci à vous et
force à vous aussi.
Auteur : Jean Joseph
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N° 504 DU 03 Décembre 2024
OMNISPORT 14
CAN Handball (F)
Déjà en ¼ de finale, les Lionnes
joueront leur dernier match de poule
Favori de la poule A, le Sénégal a
bien mérité ce statut et l’a confirmé
sur le parquet du Gymnase du
Stade des Martyrs. Les Lionnes
ont remporté 4 des 5 matchs de
poule, battant tour à tour le Kenya
(39-09), le Cap-Vert (37-22),
l’Égypte (21-16) et l’Algérie (23-16).
Il ne reste plus qu’un match de
poule à jouer face au Congo ce
mardi 3 décembre à 15 heures. Le
prochain adversaire de Doungou
Camara et ses coéquipières est
actuellement à la 3e place devant
le Cap-Vert.
Avec ces quatre victoires d’affilée,
le Sénégal est déjà qualifié pour
les quarts de finale. Notons que les
quatre premières équipes de
chaque poule sont qualifiées pour
le second tour. Les joueuses Astou
Ndiaye, Soda Cissé Soukeina
Sagna et Raïssa Dapina ont été les
meilleures joueuses de ces quatre
rencontres du Sénégal. Notons
que dans ce groupe A, le dernier
billet sera l’enjeu des matchs du
Cap-Vert et de l’Algérie. Le Sénégal,
l’Égypte et le Congo sont déjà
tirés d’affaire. Dans le groupe B,
l’Angola et le Cameroun sont les
deux équipes invaincues après ces
quatre journées. En plus de la RD
Congo qui suit au classement, ces
3 équipes sont assurées de se
qualifier pour les quarts. La Tunisie
et la Guinée vont se disputer le
dernier billet qualificatif.
Auteur : NAF
Dakar Sevens’S 2024
La liste des 12
Lions du
rugby à VII
dévoilée
Le sélectionneur de l’équipe nationale
masculine de rugby à VII,
Boubacar Diatta, a révélé ce lundi
2 décembre la liste des 12 joueurs
retenus pour le tournoi Dakar
Sevens’S 2024. Cette compétition
se déroulera le 8 décembre 2024 au
CNEPS de Thiès et verra la participation
des sélections nationales
de la Mauritanie, du Mali, de la
Guinée, du Niger et du Gabon. Le
Sénégal, pays hôte, évoluera dans
la poule A aux côtés du Mali et du
Niger. Les Lions ambitionnent de
s’illustrer sur leurs terres face à
une concurrence régionale.
Voici la liste des joueurs choisis
Auteur :Anta B. Ndiaye
Jeux Africains Militaires
Le Sénégal termine à la onzième
place au classement général
Les Jeux africains militaires 2024
qui se déroulaient à Abuja au
Nigéria ont été clôturés le samedi
30 novembre après une compétition
intense. Le Sénégal a terminé
à la onzième place au classement
général. Après près de deux
semaines d’épreuves dans diverses
disciplines, les sportifs sénégalais
ont su faire preuve d’une détermination
inébranlable tout au long
de cette campagne très acharnée.
Le Sénégal a obtenu 15 médailles,
dont 11 bronzes, 3 argents et 1 or,
pour une onzième place lors de
cette édition 2024.
Ce classement est dominé par le
Nigéria (pays hôte) avec 234
médailles, 114 or, 65 argents et 55
bronzes, suivi de l’Algérie avec 96
médailles, dont 53 or, 22 argents et
21 bronzes et du Kenya avec 5
médailles, 21 or, 17 argents et 12
bronzes. Le Sénégal se situe à une
distance considérable de ces pays,
mais grâce à ses résultats, il est
possible d’avoir de l’espoir pour
les prochaines échéances de faire
mieux que cette année.
Auteur : Papa Mamadou Ndour
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N° 504 DU 03 Décembre 2024
Lamb – recours au CNG
Siteu débouté, la
victoire de Modou
Lô confirmée !
Clap de fin pour le combat royal
entre Modou Lô et Siteu. Le CNG
a donné ce lundi le verdict final
confirmant la victoire par avertissement
(3 contre 2) du roi des
arènes devant le phénomène de
Lansar.
Dans un communiqué, le CNG
précise qu’après visionnage des
vidéos, « le lutteur Moustapha
Senghor dit Siteu est sorti de l’aire
de combat sur l’action évoquée par
le requérant (…) le geste de
l’arbitre désignant clairement
l’arrêt du combat suite à la sortie
sur les deux appuis du lutteur
Moustapha Senghor dit Siteu de
l’aire de combat sur l’action
évoquée par le requérant ».
Par ces motifs, « la commission
règlement et discipline du CNG
confirme la décision de l’arbitre
sur le terrain » peut-on lire dans la
note. Pour rappel le camp du
Tarkinda avait introduit un
recours pour réclamer la victoire
de Siteu soulignant que Modou Lô
était tombé sur ses quatre appuis.
Auteur : Pape Moussa Ndour
SPORTS DE COMBAT 15
Ada Fass ne regrette pas son altercation avec Lac 2
« Nous sommes dans le cadre
du sport et on a signé pour faire
la promotion du combat… »
La tension est monté d’un cran
depuis l’officialisation du combat
entre Ada Fass (Fass Benno) et Lac
2 Guiers (Walo). Après deux face à
face tenus pour la présentation du
combat, Gaston Productions avait
convié les deux lutteurs à Abidjan
ce dimanche pour une autre
bataille verbale. Face à face lors
duquel, le fougueux Ada Fass s’est
permis de d’en venir aux mains
avec Lac 2 qui était tranquillement
assis à l’observer faire sa chorégraphie.
Il a fallu l’intervention du
promoteur Makane Mbengue
lui-même et de quelques organisateurs
pour les séparer. Au lendemain
de cet accrochage, Ada Fass
a affirmé ne pas regretter son
geste, soulignant par ailleurs qu’il
est prêt à battre le Djato de Guédiawaye.
« Nous sommes dans le
cadre du sport et nous avons signé
pour faire la promotion du
combat.
Je ne regrette rien de ce que j’ai
fait mais qu’il sache que nous
pratiquons la lutte. Lac est mon
grand frère mais c’est en dehors du
cadre sportif (…) Je suis sûr que
nous disputerons un très bon
combat et le jour J vous verrez que
je n’ai rien à lui envier. Je suis
jeune avec beaucoup de potentiel
et je suis dans la cours des grands
pour me faire une place », a-t-il
déclaré sur Lutte TV.
MMA –
Alboury après sa défaite
« Maintenant je
vais apprendre les
techniques de
frappe du MMA »
Battu pour sa première en MMA,
Alboury s’est cassé les dents face à
“Kass la machine’’ qui s’est montré
beaucoup plus futé et expérimenté
que lui. Le Sénégalais a ainsi
promis de s’améliorer en vue de
ses prochains combats.
Le baptême de feu n’a pas été
concluant pour Alboury. Le
lutteur de l’écurie Sa Ndiambour a
s’est incliné par décision unanime
ce week-end à Abidjan devant
Kassoum Koné alias “la machine’’.
Le combattant sénégalais espère
que cette défaite va lui servir pour
la suite de sa carrière dans les arts
martiaux mixtes. « Je reconnais ma
défaite mais il faut dire que mon
adversaire a fui. Il savait que je
suis plus fort que lui c’est pourquoi
il a décidé de fuir et de
donner des coups de pieds.
C’était sa stratégie. Je cherchais à
le saisir mais c’était impossible.
Maintenant je vais apprendre les
techniques de frappe du MMA
comme le low-kick (coup de pied
bas) et le high-kick (coup de pied
haut). Je vais aussi améliorer mon
cardio et mon explosivité pour
réussir à faire une grande carrière
en MMA ».
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Boy Niang 2
prévient Reug-Reug
« J’ai battu tous
les lutteurs de ma
génération et il
sera le suivant »
Après avoir félicité Reug-Reug
pour son titre de champion du
monde des lourds en One Championship,
le fils de De Gaulle a
rassuré les fans que le combat aura
lieu à date échue et qu’il compte
s’offrir un autre lutteur de sa génération.
« Ce ne sont que des rumeurs.
Personnellement je ne suis pas
blessé et je suis prêt pour ce
combat. Je ne focalise pas sur les
points forts de Reug-Reug mais je
peux vous assurer que je suis meilleur
que lui.
J’ai battu tous les lutteurs de ma
génération et il sera le suivant (…)
Je lui ai tendu la main car nous
n’avons pas le même palmarès. J’ai
battu des lutteurs qui sont bien
meilleurs que lui ».
Reug-Reug
avertit Boy Niang 2
« Il se trompe lourdement
s’il pense qu’il est
meilleur que moi »
Dans l’optique de leur combat du
1er janvier 2025, Boy Niang 2 (De
Gaulle) et Reug-Reug (Thiaroye)
ont tenu leur premier face-à-face
ce dimanche en Côte d’Ivoire.
C’était un face-à-face délocalisé à
Abidjan pour faire la promotion
du combat entre Reug-Reug et Boy
Niang prévu dans moins d’un mois
maintenant. Indisponible depuis
plusieurs mois à cause de la préparation
de son combat contre
Malykhin en MMA, Reug-Reug a
remis le curseur dans l’arène et se
dit d’ors et déjà prêt à imposer sa
domination à Boy Niang. « Je suis
prêt depuis très longtemps pour
disputer ce combat. Un lutteur
doit toujours être prêt. Ce sera un
très bon combat. Il se trompe lourdement
s’il pense qu’il est meilleur
que moi, je suis un lutteur complet
et le jour j il verra. Tout ce que je
lui demande c’est de ne pas faire
renvoyer le combat en déclarant
une blessure ».
Auteur : Pape Moussa Ndour