Journal wiwsport n519 - 05 Décembre 2024

N° 519 DU 05 Décembre 2024
ACTU FOOT 3
Espagne – Coupe du Roi
Pontevedra gâche la première
d’Alassane Diatta avec Villarreal
Grosse désillusion pour Villarreal.
Pourtant classé à une bonne
cinquième place en LaLiga, le
Sous-Marin Jaune a vécu une
soirée sans en Galice, ce mercredi
4 décembre, sur la pelouse de
Pontevedra, battu 1-0. Une défaite
sur la plus petite des marges qui
élimine les hommes de Marcelino
de la Coupe d’Espagne dès le
second tour et qui va donc les
laisser sur un seul tableau pour la
suite de la saison : le Championnat.
Première difficile pour Diatta
Logiquement pour cette
rencontre, l’ancien entraîneur de
l’Athletic Bilbao et de l’Olympique
Marseille avait décidé de réaliser
un large turnover dans son onze de
départ. Des joueurs comme Pape
Gueye, Yeremy Pino, Ayoze Pérez
ou encore Santi Comesaña ont
donc débuté sur le banc des remplaçants,
laissant la place à des
jeunes comme Pau Cabanes de la
Torre (19 ans) ou encore Alassane
Diatta (19 ans).
Apparu à sept reprises en D3 espagnole
avec la réserve et sur le banc
lors d’une rencontre de LaLiga
contre Osasuna cette saison,
l’ancien milieu de terrain de
Mbour Petite-Côte et Keur
Madior bénéficiait de sa première
en équipe première.
C’était une chance à saisir pour
taper un peu plus dans l’œil de
Marcelino malheureusement, le
natif de Diouloulou a vécu une
soirée compliquée à l’Estadio
Pasarón de Pontevedra.
Dans une équipe de Villarreal
privée, par la grande surprise, de
ballon (73% de possession pour
Pontevedra), Diatta ne s’est pas
caché et a même tenté de faire son
jeu. Mais ce n’était pas suffisant
pour faire déjouer le milieu de
terrain adverse. Le jeune joueur
sénégalais a alors fini par céder sa
place à son compatriote Pape
Gueye. Mais ce dernier et ses
partenaires n’ont pu éviter le but
de Dalisson de Almeida (87e).
Le Rayo Vallecano s’en sort face à
Salamanca, Pathé Ciss expulsé
En difficulté en Championnat et
battu lors de ses trois derniers
matchs, le Rayo Vallecano est
passé tout près de l’élimination
dès le second tour de la Coupe du
Roi. En déplacement mercredi sur
le terrain de l’Unionistas de Salamanca
(D3), les hommes d’Iñigo
Pérez ont retourné une situation
bien mal embarquée, s’imposant
sur le score de 3-2 pour se qualifier
au prochain tour.
Pris de vitesse, le Rayo s’est
retrouvé mener 2-0 après des buts
d’Alvaro Gomez Martin (15e) et
Imanol Baz (19e). Heureusement,
Oscar Trejo a réduit l’écart avant
la pause (36e). L’équipe de Vallecas
s’en sont finalement remis à Pedro
Diaz (54e) et Embarba (84e) pour
renverser la marque. L’expulsion
de Pathé Ciss, pour une intervention
ratée à la 86e, n’a pas fait
craquer le Rayo Vallecano.
Auteur : Mbagnick Dione
France – Ligue 1
Ibrahima Niane
proche de prolonger
avec Angers SCO
L’attaquant sénégalais Ibrahima
Niane, 25 ans, est sur le point de
prolonger son contrat avec Angers
SCO, un an après son arrivée au
sein du club. Formé à Génération
Foot, il a rejoint la France en 2017
grâce au partenariat avec le FC
Metz, où il s’est révélé avant de
séduire le club angevin.
D’abord prêté pour une saison, il a
signé un contrat définitif avec
Angers en juillet 2023. Malgré un
rôle parfois limité à celui de remplaçant,
il a su se démarquer,
marquant deux buts en dix apparitions
cette saison en Ligue 1. Ses
performances et sa polyvalence,
que ce soit en pointe ou sur les
ailes, ont convaincu les dirigeants
de miser sur lui à long terme.
Actuellement lié au club jusqu’en
juin 2025, Angers souhaite éviter
un départ
libre de son attaquant sénégalais.
Des négociations sont en cours
pour prolonger son contrat, une
démarche qui pourrait consolider
la confiance du joueur tout en
renforçant l’effectif dans l’objectif
de maintenir le club en première
division.
Le natif de Mbour a suivi un
parcours similaire à celui de nombreux
joueurs sénégalaises comme
Sadio Mané, Pape Matar Sarr,
Lamine Camara. Formé à Génération
Foot, il a rejoint la France en
2017 dans le cadre du partenariat
entre le centre de formation sénégalais
et le FC Metz. Sous les
couleurs du club messin, il a
démontré son talent, attirant ainsi
l’attention d’Angers SCO.
Auteur : Anta B. Ndiaye
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N° 519 DU 05 Décembre 2024
Premier League
Everton corrige Wolverhampton et
s’éloigne de la zone rouge
Victoire importante pour Everton.
Corrigé par Manchester United
(4-0) la semaine dernière, les
hommes de Sean Dyche ont pris
leur revanche sur Wolverhampton,
adversaire direct dans la course au
maintien, en l’emportant largement
mercredi au Goodison Park
en marge de la 14e journée de
Premier League.
Ce succès, acquise grâce à des buts
d’Ashley Young (10e), Orel Mangala
(33e) et un doublé sur contre son
camp de Craig Dawson (49e, 72e),
permet aux partenaires d’Idrissa
Gueye et Iliman Ndiaye de grimper
à la 15e place et de prendre
surtout cinq points d’avance sur le
premier relégable, Ipswich Town.
Un Chelsea sans
Nicolas Jackson
déroule contre
Southampton
Chelsea n’a pas abdiqué sur la
pelouse d’un Southampton réduit
à dix (1-5) ce mercredi soir et les
spectateurs de St Mary’s Stadium
ont pu observer le turnover opéré
par Enzo Maresca. Des choix réussis,
car en alignant un onze remanié
et en décidant donc de se
passer de Nicolas Jackson pour la
première fois de la saison en
Championnat, l’entraîneur des
Blues a permis à d’autres joueurs
de s’exprimer.
D’entrée, le défenseur français
Axel Disasi a ouvert le score (7e).
Et si Joe Aribo a rapidement égalisé,
Chelsea n’a pas douté et ajouté
deux autres buts avant la pause,
par l’intermédiaire de Christopher
Nkunku (17e) et Noni Madueke
(34e). Le score aurait pu être beaucoup
plus large si ce dernier s’était
montré plus appliqué. Mais Cole
Palmer (76e) et Jadon Sancho (87e)
ont décidé de participer au festival.
Auteur : Mbagnick Dione
ACTU FOOT 4
Coupe d’Italie – Lazio
Boulaye Dia forfait pour le choc face à Naples
Invaincue depuis huit matchs, la
Lazio Rome a vu sa série prendre
fin dimanche dernier, battue (3-1)
sur la pelouse de Parme, lors de la
14e journée de Serie A. Mais les
Biancocelesti, tenus en échec par
le Ludogorets Razgrad lors de leur
dernier match de Ligue Europa
(0-0), doivent rapidement se
remettre dans le bain puisqu’un
match d’une importance capitale
les attend ce jeudi soir (20h00
GMT) face au Napoli.
Dia forfait face à Naples, de
retour face à… Naples
À l’occasion de son huitième de
finale de Coupe d’Italie, Marco
Baroni va encore déplorer
l’absence de joueurs importants.
Outre le latéral gauche portugais
Nuno Tavares, l’attaquant sénégalais
Boulaye Dia va aussi manquer
à l’appel. « Je ne pense pas que Dia
sera disponible demain (jeudi) », a
déclaré l’entraîneur de la Lazio
Rome au sujet de l’ancien joueur
du Stade de Reims, de Villarreal et
de la Salernitana.
Sorti à la pause contre le Ludogorets
Razgrad, Boulaye Dia, déjà
absent contre Parme, est toujours
gêné par une entorse à la cheville.
Mais l’attaquant de 28 ans est
espéré dimanche prochain à…
Naples, pour la 15e journée de
Serie A. « Il est possible qu’il récupère
», précise Baroni. Auteur de 8
buts et 3 passes décisives en 18
matchs cette saison, Dia est un
joueur important dans le dispositif
du technicien de 61 ans.
Auteur : Mbagnick Dione
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N° 515 DU 29 Novembre 2024
L'ENTRETIEN 6
El Hadji Malick Diouf (Latéral gauche)
« Jouer en sélection
est un rêve devenu réalité,
je peux apporter davantage »
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N° 515 DU 29 Novembre 2024
L’une des révélations de
l’année 2024, El Hadji
Malick Diouf s’impose
comme l’un des jeunes talents les
plus prometteurs du football sénégalais.
Transféré en janvier au
Slavia Prague en provenance de
Tromsø IL, le latéral gauche brille
tant en championnat qu’en compétitions
européennes. Auteur de
performances décisives et régulières,
il a également su se faire
une place au sein des Lions. Dans
cette interview exclusive avec
Wiwsport, le protégé de Premium
Sports, revient sur son ascension
fulgurante, ses débuts en sélection
nationale, et son admiration pour
Sadio Mané.
L'ENTRETIEN 7
Vous êtes souvent décisif pour
un latéral. Comment expliquez-vous
cette régularité ?
Vous savez, mes coéquipiers me
taquinent parfois en disant que je
joue comme un ailier caché, mais
je ne vois pas ça comme une
critique. J’aime me projeter et
apporter offensivement. À
l’entraînement, je travaille beaucoup
pour être dans les bons
espaces et capitaliser sur les
opportunités. Marquer ou faire
une passe décisive, c’est toujours
une satisfaction, mais au fond,
c’est juste une partie du travail
collectif. Je reste concentré sur ma
mission principale : aider l’équipe.
Comment vivez-vous cette
première partie de saison
intense avec le Slavia Prague
et l'équipe nationale du Sénégal
?
Je suis reconnaissant pour les
opportunités que j’ai eues cette
saison. C’est un privilège de représenter
mon club et mon pays. Cela
demande beaucoup de travail et de
sacrifices, mais j’essaie de rester
humble et concentré sur l’essentiel
: progresser chaque jour et aider
mes équipes à atteindre leurs
objectifs.
Que pouvez-vous nous dire sur
votre formation à l’Académie
Mawade Wade et votre passage
au Tromsø IL ?
Je ne peux pas parler de ma formation
sans rendre hommage à l’Académie
Galaxy FA de Salif Diao, qui
m’a tellement apporté depuis mes
débuts.
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C’est là que tout a vraiment commencé
pour moi. Ils m’ont non
seulement donné les bases techniques,
mais aussi inculqué des
valeurs comme la discipline et le
respect, qui m’accompagnent
encore aujourd’hui. Ensuite, l’Académie
Mawade Wade a été une
étape importante juste avant mon
départ pour Tromsø IL. Tromsø,
c’était un vrai défi. Découvrir un
nouveau style de football, une
autre culture… C’était un football
plus physique, plus direct. J’ai dû
m’adapter vite. C’était parfois dur,
mais c’est ce qui m’a fait grandir.
Vous semblez parfaitement
intégré au Slavia Prague.
Qu’est-ce qui a été le déclic
après vos premiers mois en
République tchèque ?
Je pense que l’intégration est
surtout une question d’attitude.
J’ai été bien accueilli par mes
coéquipiers et le staff, et je me suis
donné à fond pour m’adapter au
style de jeu et à la culture. Avec du
travail et du respect pour ceux qui
m’entourent, tout devient plus
facile.
Le Slavia Prague réalise une
très belle saison jusqu’ici.
Qu’est-ce qui fait la force de
cette équipe ?
Notre force vient de l’unité du
groupe. On travaille les uns pour
les autres, avec beaucoup de
respect et de solidarité. Chacun
donne le meilleur de lui-même, et
cela se reflète sur le terrain. On a
aussi une équipe bien équilibrée,
avec un bon mélange d’expérience
et de jeunesse.
Comment avez-vous vécu la
non-qualification en Ligue des
champions, notamment après
le match retour contre Lille ?
Ça m’a fait mal, je ne vais pas
mentir. J’avais du mal à dormir
après ce match, surtout en
repensant à certains moments où
on aurait pu mieux faire. Mais
c’est ça, le football. Il faut accepter
les hauts et les bas. Lille est une
grosse équipe, et on a appris de
cette expérience. Maintenant, on
est encore plus motivés pour revenir
plus forts et montrer qu’on
peut rivaliser à ce niveau.

N° 519 DU 05 Décembre 2024
L'ENTRETIEN 8
Quel type d’entraîneur est
Jindřich Trpišovský ? En quoi
vous a-t-il fait progresser ?
C’est un entraîneur exigeant, mais
qui sait motiver ses joueurs. Il m’a
beaucoup aidé à améliorer mon
jeu défensif et ma lecture du jeu.
J’apprends chaque jour grâce à ses
conseils, et je lui suis reconnaissant
pour cela. Il m’a aussi donné
beaucoup de liberté pour m’exprimer
sur le terrain, et ça m’a aidé à
progresser.
À quel point Abdallah Sima
vous a-t-il inspiré dans votre
choix de rejoindre le Slavia
Prague ?
Abdallah, c’est comme un grand
frère pour moi. Quand j’étais sur le
point de signer, il m’a raconté
comment le club l’avait aidé à
progresser et à se révéler. Ce qui
m’a marqué, c’est quand il m’a dit :
"Sois patient, les bonnes choses
viendront." Il avait raison, parce
que tout prend du temps. Son
parcours ici m’a vraiment inspiré,
et je suis fier de marcher sur ses
traces.
Parlez-vous avec Simion
Michez au sujet de l’équipe
nationale du Sénégal ?
Pense-t-il à intégrer la sélection
?
Oui, on en parle parfois. Il est
curieux, il me pose des questions
sur l’ambiance et les attentes. Je
pense qu’il a le talent pour apporter
quelque chose à l’équipe. Mais
c’est un choix personnel, et je
respecte ça.
Qu’avez-vous ressenti lors de
votre première sélection avec
les Lions contre le Burundi en
septembre dernier ?
C’était un moment très spécial, un
rêve devenu réalité. Entendre
l’hymne national et porter ce maillot
pour la première fois, c’est
quelque chose qui reste gravé.
J’étais nerveux au début, mais une
fois sur le terrain, j’ai juste pensé à
jouer pour mon pays avec fierté et
respect.
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Avec l’équipe nationale,
avez-vous l’impression de ne
pas encore avoir montré votre
plein potentiel ?
Oui, je pense que je peux encore
apporter davantage. Je travaille
dur pour m’améliorer et être à la
hauteur des attentes. Avec le
temps, je suis sûr que je pourrai
pleinement m’exprimer. Chaque
sélection est une occasion d’apprendre
et de progresser.
Le fait de jouer piston en club
et dans un 4-2-3-1 avec le
Sénégal a-t-il un impact sur
vos performances ?
Cela demande des ajustements,
mais je prends cela comme une
opportunité d’apprendre. Jouer
dans différentes positions m’aide à
devenir un joueur plus complet.
Cela me pousse aussi à réfléchir
différemment et à mieux comprendre
le jeu.
Comment évaluez-vous votre
complémentarité avec Sadio
Mané sur le côté gauche ?
Sadio est un joueur exceptionnel,
un vrai leader sur le terrain. Jouer
à ses côtés, c’est une chance, mais
aussi un défi, parce qu’il faut être
capable de suivre son rythme et de
comprendre son jeu. Une fois,
pendant un entraînement, il m’a
dit : « Si tu cours dans l’espace, je
te trouverai ». Depuis, j’essaie
toujours d’être là où il a besoin de
moi. Notre complémentarité vient
de cette compréhension mutuelle
et du fait qu’on joue pour le collectif.
Quelle est votre approche face
à la concurrence avec Ismail
Jakobs ?
Pour moi, la concurrence, c’est
une bonne chose. Ça te garde sur
le qui-vive. Ismail, c’est un super
joueur, et on se respecte beaucoup.
L’important, c’est que
l’équipe gagne, peu importe qui
joue. On est là pour le Sénégal, pas
pour nos egos.
Quels sont vos objectifs
pour l’année 2025, aussi
bien avec le Slavia Prague
qu’avec l’équipe nationale
du Sénégal ?
Mes objectifs sont simples : continuer
à progresser, gagner des
titres avec le Slavia et aider le
Sénégal à briller sur la scène internationale.
Je veux rester concentré
sur le travail, tout en gardant une
attitude humble et respectueuse.
Auteur : Anta B. Ndiaye

N° 519 DU 05 Décembre 2024
OMNISPORT 10
CAN Handball (F)
Le Sénégal retrouve la demi-finale
en remportant le duel des Lionnes !
Comme en 2022 (la précédente
édition), le Sénégal fera partie du
Top 4 de la Coupe d’Afrique des
Nations. Il a remporté le duel des
Lionnes en éliminant le Cameroun
(26-19). Les protégées de
Yacine Messaoudi se sont très vite
remises de leur défaite face au
Congo hier marquant la fin de la
phase des poules. Plus en forme ce
mercredi, elles ont battu le Cameroun
(26-19). Une victoire importante
qui les hisse dans le carré
d’as de la compétition. Pour une
seconde fois à Kinshasa, Soukeina
Sagna a remporté le trophée de
meilleure joueuse du match.
Les Lionnes croiseront la
Tunisie en demi-finale
Le Sénégal jouera la Tunisie. Le
prochain adversaire des Lionnes a
terminé à la 4e place du groupe B
avec deux défaites, une victoire et
un match nul.
Ce mercredi, la Tunisie a éliminé
le Congo, seul tombeur du Sénégal,
de la course pour la finale
(28-24). Les demi-finales se joueront
ce vendredi 6 décembre.
L’autre affiche opposera l’Angola à
l’Égypte. Les horaires seront communiqués
ultérieurement.
Pour la 3e fois, les Lionnes
seront au Mondial !
On connaît les demi-finalistes de
la Coupe d’Afrique des Nations
qui représenteront aussi le continent
aux Championnats du
Monde. Il s’agit du Sénégal, de
l’Angola, de la Tunisie et de
l’Égypte. Ce sera une troisième
participation pour le Sénégal
après 2019 et 2023. Lors de la
dernière édition, les Lionnes
avaient décroché une qualification
historique au tour principal. Elles
avaient finalement terminé à la
18e place du classement, réalisant
la deuxième meilleure performance
d’une équipe africaine,
derrière l’Angola. Le Sénégal
comptait 2 victoires et 3 défaites.
Les Championnats du Monde
Handball Féminin auront lieu du
27 novembre au 14 décembre 2025
en Allemagne et Pays-Bas.
Auteur : NAF
Championnats du monde de Teqball
Le Sénégal déclare finalement forfait !
Rugby – TIREC 2024
L’ASFA abritera la compétition
du 9 au 13 décembre
prochain
L’Association Sportive des Forces
Armées (ASFA) abritera la 7e
édition du Tournoi International
de Rugby des Équipes Championnes
(TIREC 2024). Cette compétition
aura lieu à Dakar, au
camp général Mountaga Diallo de
Bel Air, du 9 au 13 décembre2024.
La compétition, organisée par le
collectif Rugby Family, rassemblera
huit clubs champions de différents
pays africains : l’ASFA (Sénégal),
l’INSEPS (Sénégal),
Conakryka RC (Guinée Conakry),
Rugby Club L (Gabon), Toros RC
(Niger), Lions Bobo (Burkina
Faso), Tigres Riyad (Mauritanie) et
AS Réal Bamako (Mali).
Cette compétition offrira une
opportunité exceptionnelle de
faire la promotion du rugby en
Afrique de l’Ouest et de réunir les
meilleures équipes de la région
afin de célébrer simplement
l’esprit sportif.
Auteur : Papa Mamadou Ndour
Le Sénégal ne va finalement pas
prendre part aux Championnats
du Monde de Teqball 2024. Le
Comité National de Promotion de
cette discipline a fait l’annonce ce
mercredi. Le coup d’envoi de la
compétition est donné ce mercredi
à Hô Chi Minh-Ville (Vietnam).
Nation africaine la plus connue
dans cette compétition en raison
de ses bons résultats lors des trois
dernières éditions, le Sénégal ne
va pas prendre à ce rendez-vous
mondial. Wiwsport avait alerté sur
le gros nuage noir qui annonçait le
forfait. Finalement, faute de
moyens, le CNP explique sa
non-participation. « Nous sommes
au regret de vous informer de la
non-participation du Sénégal aux
Championnats du monde de Teqball
prévus au Vietnam du 4 au 8
décembre… Toutes les démarches
entreprises pour permettre aux
athlètes de prendre part à l’édition
2024 n’ont pas abouti. Nous
remercions et encourageons tous
ceux qui se sont activés dans ce
sens. Nous encourageons également
nos athlètes. Focus sur les
prochaines échéances », peut-on
lire dans le communiqué du CNP.
Une grosse désillusion pour les
athlètes et les organisateurs même
du tournoi qui avait mis sur
l’affiche officielle de la
compétition pour la zone Afrique
le teqer Mame Cheikh Fam qui a
représenté le Sénégal lors des trois
dernières éditions. Cette fois-ci,
Serigne Abdoul Ahad Diop et
Papa Amadou Dione devaient lui
succéder.
Auteur : NAF
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N° 502 DU 11 Novembre 2024
OMNISPORT 5
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N° 519 DU 05 Décembre 2024
BASKET 12
Serie A – Ousmane Diop (Olimpia Milan)
« Je ne connaissais rien au basketball,
mais ma tante m’a convaincu »
Ousmane Diop est aujourd’hui
joueur de l’Olimpia Milan, club
italien de basket-ball en Serie A.
Dans une interview accordée à son
club, Diop a abordé les aspects de
son parcours professionnel,
l’équipe du Sénégal et son transfert
à l’Olimpia Milan.
Ousmane Diop est originaire de
Rufisque, à 25 kilomètres à l’est de
la capitale Dakar, un lieu qui était
à l’origine un village de pêcheurs.
Au fil du temps, la proximité de
Dakar a mis à mal la pauvre économie
locale : tout le tourisme et le
marché aux poissons gravitent
autour de Dakar. C’est ici que
commence l’histoire bien connue
d’Ousmane, du jour où il a quitté
la maison jusqu’au jour où il a
promis de revenir avec un foyer
pour toute la famille. Promesse
tenue après de nombreuses années
passées sans voir ses parents ni sa
tante, raison pour laquelle il a
commencé à jouer au basket. «
J’étais gardien de but – dit-il – je
ne connaissais rien au basket-ball.
Ma tante, qui nous a malheureusement
quitté il y a quelques mois,
m’a convaincu d’essayer car j’étais
très grande. Je suis allé sur le
terrain et j’ai aimé ça. Tout a commencé
comme ça ».
Aujourd’hui les choses ont
changé, le Sénégal a bénéficié des
investissements du basket en
NBA, comme la NBA Academy,
aujourd’hui démantelée, ou
encore la naissance de la BAL,
Basketball African League, sorte
d’EuroLeague locale financée par
la NBA dont était basée l’équipe
de Douanes à Dakar. Mais quand
Diop a commencé à jouer, il n’y
avait rien de tout cela. Pas à Rufisque.
« Il n’y avait qu’un seul entraîneur.
Nous y allions à 14 heures et nous
nous entraînions. Puis il est parti
vers 17 heures et nous sommes
restés seuls. Il n’y a pas eu beaucoup
de travail sur les fondamentaux.
On était un peu livrés à
nous-mêmes mais on s’est bien
amusé », raconte-t-il. Le grand
avantage était de ne pas payer.
Le jour où tout a changé, c’est
quand ils ont mentionné à Ousmane
qu’il y aurait cette possibilité
d’essayer d’aller jouer dans une
équipe italienne. « Je faisais partie
des garçons choisis. Ils ont parlé à
mes parents pour obtenir l’autorisation
de m’emmener. Je n’avais ni
doutes ni craintes. J’avais des
cousins qui étaient déjà venus en
Italie. Je ne connaissais rien de
l’Italie, mais je savais quelque
chose sur ce que signifiait quitter
la maison. Ensuite, j’ai pensé que
je reviendrais sous peu, donc je
n’étais pas inquiet. Je pensais
rentrer rapidement au Sénégal ». Il
leur faudrait des années avant de
le revoir. « Nostalgie? Au début,
c’était tout nouveau, je ne savais
pas comment me comporter, la
nourriture était complètement
différente de la nôtre, à Udine,
mon premier arrêt, il faisait froid
et je n’étais pas habitué à ces températures.
Mais j’avais une famille
italienne, la famille Caruso. Ils
m’ont bien accueilli, m’ont aidé,
m’ont éduqué. Le reste était facile
».
Même sur le terrain : « J’ai tout de
suite compris dès ma première
année à Udine que je pouvais être
professionnel. Aussi parce qu’il y
avait des joueurs forts autour de
moi et que j’ai réussi à rester sur le
terrain pendant de nombreuses
minutes. Bien sûr, si mes camarades
de classe de l’époque
parlaient, ils ne diraient jamais
que c’était clair où j’allais finir »,
raconte Diop. À l’époque, son
idole était Kevin Durant, « mais
j’ai essayé de regarder beaucoup
de choses et le premier joueur qui
m’a impressionné en Italie a été
Valerio Amoroso qui était à Fortitudo
à l’époque. Il a eu d’incroyables
mouvements de poste
bas. Cela m’a inspiré. Quand je l’ai
rencontré, je le lui ai même dit ».
En 2018, il a été signé par Sassari.
« Je voulais jouer à un niveau supérieur,
je voulais la Serie A parce
que je me sentais capable d’essayer
même si j’étais conscient
qu’au début je ne jouerais pas.
Cependant, je pensais qu’en
m’améliorant, j’aurais mon espace.
Mais non. Je suis allé à Cagliari et
j’ai aidé l’équipe à se sauver, mais
j’étais sur la bonne voie ». L’étape
suivante fut le prêt à Turin. « Si je
parle de basket-ball, ce furent les
deux meilleures années de ma vie.
J’étais habitué différemment, mais
là, on faisait tout ensemble, sur et
en dehors du terrain, c’était un
groupe incroyable, donc j’ai aussi
progressé personnellement. Je
regrette seulement d’avoir perdu
la finale A2 ». À ce moment-là, à
Sassari, on aurait vu un autre
joueur, Diop, protagoniste tant au
niveau national qu’international.
Milan a représenté une nouvelle
étape dans sa carrière. « Je n’avais
aucun doute. En effet, j’en ressentais
de la fierté. Je pensais que si
Milan appelle, alors j’aurais fait
quelque chose de bien. Ensuite,
j’appelais Ettore Messina. Là, j’ai
dit : ok, j’y vais. Et là, j’ai trouvé un
club très organisé, où tout est
prévu de manière à ce qu’on ne
pense qu’à faire de son mieux sur
le terrain. Et c’est beau », a-t-il
déclaré.
Auteur : Papa Mamadou Ndour
N1 Masculin
Samba Daly Fall
dépose ses valises à
l’ASCVD
Samba Daly Fall signe son retour
au Sénégal. L’arrière international
évoluera sous les couleurs de
l’ASC Ville de Dakar lors de l’exercice
2024-2025 de National 1 Masculin
et principalement de la BAL.
Un très bon choix pour le champion
du Sénégal en titre qui
souhaite renforcer son équipe en
recrutant des joueurs expérimen-
tés qui ont une expérience des
compétitions internationales. Il
s’agit du troisième club sénégalais
de Samba Daly, après le Dakar
Université Club et l’AS Douanes,
où il a remporté le championnat
avec une finale de BAL perdue en
2023.
Il a ensuite évolué en NM2 France
avec Joeuf-Homécourt Basket la
saison dernière. Ce retour à la
maison représentera un nouveau
défi pour le résident de Louga qui
souhaite retrouver le sommet avec
l’équipe municipale.
Auteur : Papa Mamadou Ndour
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