Journal wiwsport n540 - 07 janvier 2025

N° 540 DU 07 Janvier 2025
DOSSIER 4
Yahya Diop
(Pdt fédération Kickboxing)
«Le perdiem
journalier de
l’athlète est de
10000 Fcfa, la
réalité fait
qu’on ne peut
pas vivre de
cet art…»
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N° 540 DU 07 Janvier 2025
DOSSIER 5
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Elu en 2021 à la tête de
la fédération sénéga
laise de kickboxing,
Yahya Diop fils est
aujourd’hui perçu comme le
précurseur de la vulgarisation
rapide de cet art martial au
Sénégal. Aujourd’hui avec
cette discipline qui allie la
boxe anglaise, les coups pieds
et mains, le Sénégal compte
des champions d’Afrique et du
Monde. La fédération sénégalaise
de kickboxing a été reçu
en audience par le Chef de
l’État. Dans un entretien avec
Wiwsport dans son nouveau
fief, « le club du président »
une salle de sport et de
Kickboxing, Yahya Diop nous
fait l’état des lieux de ce sport
et les perspectives.
Quelle est l’histoire du
Kickboxing au Sénégal ?
Elle a commencé depuis 1998 bientôt
30 ans, c’était une association créée
par nos anciens dont mon père. Ils
pratiquaient la boxe savate et ils ont
lancé le kickboxing en faisant beaucoup
de vulgarisation de la discipline.
Nous, on a commencé quand on était
tous jeunes, que ce soit le DTN ou les
entraineurs, ils ont été des champions
de Kickboxing, mes maîtres et
moi-même.
Quelle est la cartographie de
cette discipline dans ce pays ?
Où et qui le pratique ?
On a eu 10 voire 15 nouveaux clubs
affiliés (ce qui porte le nombre à 60).
Sur la cartographie, nous avons des
clubs partout (nord, sud et au centre).
Dakar a la plus grande concentration,
Thiès, Mbour, Fatick, Louga et une
ligue à Saint-Louis et Ziguinchor.
Quand on parle d’une cinquantaine,
ce sont vraiment des clubs qui ne font
que ça. Ce qu’on a réussi dans notre
développement, c’est accentuer aussi
notre vulgarisation dans d’autres
clubs de fitness autre que les arts
martiaux. On va parler des clubs qui
font de la zumba et on y ajoute du
Kickboxing. Ce qui fait que nos bases
de membres atteignent les 4000. Ce
qui nous permet d’asseoir nos bases
sur le territoire national.
Pouvez-vous revenir sur le
tweet du chef de l’État qui
semble-t-il vous a motivé
davantage à vous battre
davantage lors de la finale ?
Pour une première, le président de la
république a écrit bonne chance au
Lions du Kickboxing. Quand on a vu
le tweet, j’ai dit à Tafsir, voilà c’est
l’occasion unique d’avoir les encouragements
du chef de l’État et encore
mieux quand il va nous féliciter.
Donnez tout ce que vous avez et
revenez avec cette médaille d’or. Et ils
ont tout donné ! Tafsir partait perdant
parce que jouant avec le triple champion
du monde qui est toujours le
numéro 1
mondial. Ce sacre nous a permis de
prouver l’ascension de notre travail.
Parce qu’on a été champion d’Afrique
plusieurs fois, médaille de bronze
puis médaille d’argent dans la même
année et puis celle en or.
Qu’en est-il de la rencontre
avec son excellence Bassirou
Diomaye Faye ?
Je suis le plus jeune président de
fédération et il est le plus jeune
président de la république, c’est une
belle coïncidence. Dans ma compréhension,
il a été question pour le
président de la république, la plus
haute autorité du pays, en plus d’être
un pratiquant (vietvodao) d’envoyer
un signal fort. Qui est d’élever ces
champions au grade de Chevalier de
l’Ordre National du Mérite afin d’honorer
les arts martiaux. Il l’a dit ! Ils
(les arts martiaux) hissent au plus
niveau le drapeau national. Et cela,
tout le temps parce que nous sommes
en compétition toute l’année.
Le football c’est une fois par an ou
tous les deux ans alors que les arts
martiaux c’est tout le temps. Il a pris
le temps de tout noter, de trouver les
bons mots et de nous dire qu’il sait
parce qu’il est pratiquant. Il nous a
même dit des réalités dans les sports
de combat que moi-même j’avais
oublié. « Vous arrivez à l’aéroport, il
n’y a personne pour vous accueillir
alors que si c’était le football, l’aéroport
serait rempli ».
Le Kickboxeur vit-il de son art
actuellement ?
Le perdiem de l’athlète est de 10.000
fcfa par jour, il n’y a pas de récompense.
C’est ce que le nouveau gouvernement
a trouvé ici. Il y a des
réformes qui vont bientôt voir le jour
comme le code du sport qui vont
permettre de changer les choses. Mais
pour le moment, la réalité fait qu’on
ne peut pas vivre de cet art. Moi, le
président, je suis bénévole et les
dépenses sortent de mes poches en
premier.
Quelles sont vos doléances
aujourd’hui pour encore briller
sur la scène internationale
?
Nous sommes dans le top 10 mondial
sur plusieurs catégories et nous avons
les moyens d’y être pendant plusieurs
années. J’y crois et j’ai cette ambition.
Pour préparer Tafsir Ba qui est Champion
du Monde, il faut une préparation
stricte qui risque de ne pas se
passer au Sénégal. Parce que les
conditions ne sont pas le plus souvent
réunies. C’est paradoxal et absurde.
On doit avoir nos propres infrastructures
sportives, des centres multidisciplinaires
pour mettre nos athlètes
dans de meilleures conditions. Il y a
aussi l’accompagnement des athlètes
et le changement de la perception des
sports de combat au Sénégal. Si on est
bien accompagnés par l’État, des
organisations proches de l’État ou
une diplomatie sportive parce qu’on
peut aussi chercher des fonds ailleurs.
Nous sommes sûrs de ramener beaucoup
plus de médailles pour le Sénégal.
Auteur : NAF

N° 540 DU 07 Janvier 2025
DOSSIER 6
Mouhamed Tafsir Ba (Champion du monde)
« Nous voulons vivre dignement
de notre art… »
C’est le porte-étendard du
Kickboxing au Sénégal. Mohamed
Tafsir Ba (20 ans), natif de la
Médina a été élevé au rang de
chevalier de l’ordre nationale du
mérite après son sacre aux Championnats
du Monde de cette discipline.
Capitaine de l’équipe nationale
de Kickboxing, il plaide pour
de meilleures conditions de
performance et de vie pour les
Kickboxeurs.
En plus du Kickboxing, il est aussi
connu dans les rings du MMA, de
la boxe anglaise mais que... Tafsir
Ba est l’homme aux douze arts, un
touche-à-tout. « Je suis artiste de
cirque, je fais des spectacles. Je
fais aussi de la gymnastique, j’ai
été d’ailleurs champion du Sénégal
en 2018. Je fais aussi du roller. Il
faut dire que j’aime beaucoup
bouger. Je n’aime pas rester sans
avoir une activité à faire ».
Jusqu’ici, son audience au palais
de la République fait partie de ses
souvenirs inoubliables dans sa
carrière. Une reconnaissance
fortement appréciée, la pratique
du sport l’aura conduit jusqu’au
chef de l’État. « Cela a démontré le
soutien des sénégalais. C’était
vraiment touchant de savoir que le
peuple était derrière nous, particulièrement
le Chef de l’État.
Je pense que chaque personne
voudrait que son travail soit
reconnu et félicité surtout nous les
sportifs. Quand ces félicitations
viennent de la plus haute autorité,
c’est vraiment un sentiment très
agréable. J’ai vécu ce moment au
nom de tous les pratiquants des
arts martiaux ». L’euphorie de la
médaille d’or remportée en Ouzbékistan
a très vite pris fin quand
la question sur les conditions de
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vie des athlètes a été posé. Des
galères vécues, Tafsir Bapourrait
passer des jours à les conter.
Entouré de ses coéquipiers en
équipe nationale, il en énumère. «
C’est toujours difficile. Même le
jour de la finale, c’était compliqué.
Ils ont changé le programme à la
dernière minute et on ne pouvait
pas retourner dans notre hôtel,
faute de moyens.
On a préféré rester sur place, avec
Ndèye Khady Diallo et Moussa
Lèye. On s’est couchés sur les tapis
et mangé des beignets. Mais vraiment,
sans se plaindre, parce que
nous étions vraiment concentrés
sur l’objectif. On n’a pas perçu nos
perdiems lors du Championnat
d’Afrique passé, mais nous
n’allons pas le réclamer ». Leader
technique de cette sélection,
Tafsir Ba est décrit comme un
athlète avec un mental au-dessus
de la mêlée, ce qu’il n’hésite pas à
insuffler aux autres. En bon capitaine,
il lance un appel pour une
meilleure prise en charge de leurs
besoins. « Nous comptons sur ce
que nous pratiquons pour vivre de
cela. Nous avons le talent pour
gagner encore plus de médailles.
Des bourses pourraient beaucoup
nous aider à progresser et vivre
dignement de notre art. Nous
sommes déterminés pour la suite
».
Auteur : NAF

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N° 540 DU 07 Janvier 2025
ACTU FOOT 8
Mayacine Mar (DTN)
« Nous avons l’ambition
de conserver
nos titres et, pour
l’équipe féminine
A, de remporter la
CAN »
À l’occasion de la réunion des
encadreurs nationaux tenue ce
matin, Mayacine Mar, le directeur
technique national (DTN), a tiré
un bilan des performances des
équipes nationales durant l’année
2024 et a tracé les grandes lignes
de la préparation pour l’année à
venir. Dans ses propos, il a souligné
l’importance de maintenir les
performances de toutes les
équipes nationales et d’organiser
une préparation optimale pour
préserver les titres acquis.
En 2024, le Sénégal a réalisé une
performance inédite, en qualifiant
toutes ses équipes nationales pour
les compétitions organisées par la
Confédération africaine de football
(CAF). Ce succès, rare et
remarquable, a été salué par
Mayacine Mar, qui a insisté sur la
nécessité de capitaliser sur ces
résultats. « Nous avons réussi à
qualifier toutes nos équipes nationales
pour les compétitions organisées
par la CAF. Il est désormais
essentiel de capitaliser sur ces
performances pour maintenir
cette dynamique », a expliqué
Mayacine Mar au micro de Wiwsport.
Pour 2025, les ambitions de
l’équipe technique sont claires :
conserver les titres déjà acquis, et
pour l’équipe féminine A, tenter
de décrocher la première victoire
en Coupe d’Afrique des nations
(CAN), un trophée qui leur
échappe encore. « Nous avons
l’ambition de conserver nos titres
et, pour l’équipe féminine A, de
tenter de remporter cette CAN
que nous n’avons pas encore
gagnée. Nous voulons conserver
nos titres, et pour ce faire, il est
nécessaire de bien nous organiser.
Une bonne organisation commence
par un bilan et une réévaluation
de ce que nous avons
accompli, afin de préparer un
planning de préparation pour
chaque équipe, en fonction des
dates des compétitions », a ajouté
Mayacine Mar.
Pour atteindre ces objectifs, les
entraîneurs des sélections U15,
U17, U20, de la sélection locale et
de l’équipe féminine A sont appelés
à mettre en place des plannings
de préparation détaillés pour
chaque équipe, en prenant en
compte les dates des compétitions.
Ces sélections seront soutenues
par le président de la Fédération
sénégalaise de football (FSF), qui a
promis de mettre tous les moyens
nécessaires pour garantir une
préparation optimale. « Nous
mettrons tout en œuvre pour offrir
à chaque sélection les moyens
nécessaires pour une préparation
de qualité », a souligné le
président de la FSF, une déclaration
confirmée par le DTN.
Auteur :Anta B. Ndiaye
Equipe Nationale
Pape Thiaw ouvre la tanière aux techniciens et encadreurs nationaux
Nommé entraîneur de la sélection
nationale en remplacement
d’Aliou Cissé, dont le contrat n’a
pas été renouvelé par les autorités
étatiques, Pape Thiaw, bien qu’encore
en attente de la signature
officielle de son contrat, est déjà
pleinement investi dans son rôle
de sélectionneur.
Choisi par le COMEX mi-décembre,
l’ancien sélectionneur de
Niarry Tally a posé un acte fort
lors de la réunion de bilan et des
perspectives des sélections nationales
en vue de la nouvelle année.
Dans le cadre de cette rencontre,
Pape Thiaw a annoncé une décision
marquante : il ouvrirait les
portes de la sélection A à tous les
techniciens et encadreurs sénégalais
désireux de passer un moment
avec l’équipe nationale, que ce soit
pour observer une séance d’entraînement,
échanger des idées ou
faire des suggestions.
Cette initiative a été chaleureusement
saluée par les entraineurs et
techniciens présents à la réunion,
qui ont exprimé leur approbation
par des applaudissements. Un
geste qui témoigne de la volonté
du technicien sénégalais,
champion du CHAN avec la sélection
locale, d’impliquer toute la
communauté technique dans la
tanière.
Auteur :Anta B. Ndiaye
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N° 540 DU 07 Janvier 2025
Amara Traoré remplace
Aliou Cissé à la tête du
département d'élite
ACTU FOOT 9
L'ancien sélectionneur de l'équipe
nationale, qui a également été
président de la Ligue de
Saint-Louis, Amara Touré, fait son
retour à la direction technique de
l'équipe nationale du Sénégal.
En effet, à l'issue de la réunion qui
a eu lieu ce lundi, l'ex-entraîneur
sénégalais a été officiellement
présenté comme le nouveau chef
du département d'élite de la direction
technique, en remplacement
d'Aliou Cissé, l'ancien sélectionneur
national qui occupait ce
poste. « Je remercie le sélectionneur
national qui a porté son choix
sur ma modeste personne. Je
reviens à ma famille naturelle », a
déclaré Amara Traoré au micro de
Wiwsport. Il a précisé qu’il avait
accepté ce rôle avec fierté, soulignant
qu’il est d’abord coach de
formation. Après avoir quitté la
présidence de la Ligue de
Saint-Louis il y a six mois, il a
Auteur : Mbagnick Dione
Né en France et joueur du Stade de Reims
Mamadou Diakhon rêve de rejoindre la sélection sénégalaise
Le football sénégalais continue
d’attirer des talents issus de la
diaspora, et parmi eux, Mamadou
Diakhon, jeune joueur prometteur
du Stade de Reims, exprime clairement
son désir de revêtir les
couleurs du Sénégal. Né le 22
septembre 2005 à Strasbourg, en
France, Mamadou est un ailier
gauche qui évolue cette saison
avec l’équipe première de Reims
en Ligue 1.Après avoir été promu
dans l’équipe professionnelle de
Reims, Mamadou a disputé 11
matchs cette saison, accumulant
du temps de jeu précieux au sein
de l’élite française. Malgré la compétitivité
de la Ligue 1, il a su se
faire une place et montre de plus
en plus de promesses. Cependant,
c’est avec la sélection du Sénégal
qu’il rêve désormais d’évoluer.
Selon les informations de Wiwsport,
son entourage a récemment
pris contact avec la Fédération
sénégalaise de football pour faire
savoir son intention de rejoindre
les U20 du Sénégal. L’objectif
immédiat de Mamadou est clair :
participer à la prochaine Coupe
d’Afrique des Nations U20, prévue
en Côte d’Ivoire du 26 avril au 18
mai 2025. L’entraîneur de l’équipe
U20 du Sénégal, Serigne Saliou
Dia, qui suivra de près l’évolution
de Mamadou, pourrait bien l’intégrer
à son groupe pour ce tournoi.
Auteur : Anta B. Ndiaye
retrouvé sa passion pour l’entraînement.
Sa nomination à ce poste
est stratégique. En effet, il remplace
Aliou Cissé, car c’est habituellement
le sélectionneur de
l’équipe A qui occupe cette fonction.
Cependant, avec l’arrivée de
Pape Thiaw à la tête de l’équipe
nationale, il a été décidé de le libérer
de cette charge afin qu’il se
concentre pleinement sur son rôle
de sélectionneur.
Amara Touré a expliqué qu’il allait
superviser tous les entraîneurs des
différentes sélections nationales
afin d’améliorer la performance
globale du football sénégalais. «
Mon objectif est d’aller plus haut,
d’être plus exigeant, plus performant
et plus pointu. Ce sera difficile,
mais je suis prêt à relever ce
défi », a ajouté l'ex-sélectionneur
des Lions.
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N° 540 DU 07 Janvier 2025
CHAN 10
La Confédération africaine de
football (CAF) a annoncé la date
du tirage au sort du CHAN qui se
tiendra le 15 janvier prochain, à
Nairobi, au Kenya, au Kenyatta
International Convention Centre,
à partir de 17h00 GMT. Le Championnat
d’Afrique des nations
(CHAN) 2024 se déroulera en
février.
Cette édition, qui se déroulera du
1 au 28 février 2024, sera coorganisée
par trois pays : le Kenya,
l’Ouganda et la Tanzanie. Elle
réunira les équipes nationales
exclusivement composées de
joueurs évoluant dans leurs championnats
locaux. Le Sénégal,
champion en titre, défendra son
statut lors de cette quatrième
participation, après avoir remporté
la précédente édition en Algérie.
Cette édition du CHAN 2024 verra
plusieurs absences notables,
notamment celles de l’Algérie, de
l’Égypte, de la Tunisie et de la
Libye. Malgré cela, des équipes
comme le Sénégal, champion en
titre, la RD Congo, le Nigéria et
d’autres ont réussi à se qualifier.
Le Maroc, bien qu’il ne participe
pas aux qualifications, sera le seul
représentant de la zone UNAF
après s’être qualifié automatiquement,
de plus, les pays organisateurs.
Cet événement tant attendu
est exclusivement réservé aux
footballeurs africains évoluant
dans leurs ligues domestiques.
Auteur : Anta B. Ndiaye
Le tirage au sort de la
compétition prévu pour le
15 janvier prochain
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N° 540 DU 07 Janvier 2025
CHAN 11
Des matchs amicaux et un tournoi en préparation
pour les Lions Locaux, avec des adversaires comme le
Burkina Faso, la Mauritanie et la Guinée en vue
À moins d’un mois du début du
Championnat d’Afrique des
Nations (CHAN) 2025, prévu du 1
au 28 février et co-organisé par le
Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie,
la sélection sénégalaise intensifie
sa préparation pour tenter de
décrocher un back-to-back historique.
Après leur sacre en 2023, les
Lions locaux, champions en titre,
mettent en place une série de
matchs amicaux et de stages pour
aborder la compétition dans les
meilleures conditions possibles.
Selon les informations de Wiwsport,
la Direction Technique
Nationale (DTN) du Sénégal a
prévu d’organiser au moins un
match amical à domicile pour
tester la cohésion de l’équipe et
affiner la stratégie avant le grand
tournoi. Ainsi, durant la semaine
du 13 au 19 janvier, les Lions
devraient affronter le Burkina
Faso ou la Mauritanie, avec une
éventuelle rencontre contre la
Guinée. L’objectif pour l’entraîneur
Souleymane Diallo et son
staff est de se confronter à des
équipes déjà qualifiées, afin de
permettre à l’équipe de se préparer
dans un contexte de haute compétition.
Entre le 20 et le 26 janvier, la sélection
sénégalaise, qui a récemment
éliminé le Liberia au dernier tour
des qualifications, pourrait participer
à un tournoi de préparation
en Côte d’Ivoire, à Dubaï ou au
Rwanda. Un tournoi regroupant
plusieurs équipes est en cours de
planification, avec pour but de
permettre aux Lions d’enchaîner
les matchs amicaux et de peaufiner
les derniers ajustements. Ce
stage permettra également aux
joueurs de se familiariser avec les
conditions des pays hôtes du tournoi
et de renforcer la cohésion du
groupe avant le début de la compétition.
Auteur : Anta B Ndiaye
La CAF confirme que la compétition sera exclusivement réservée
aux joueurs évoluant dans leurs ligues domestiques
Le Championnat d’Afrique des
nations (CHAN) 2025, prévu du 1
au 28 février, se déroulera sous la
co-organisation du Kenya, de
l’Ouganda et de la Tanzanie. Dans
une annonce, la CAF a confirmé
que, comme pour les précédentes
éditions, la compétition sera
exclusivement réservée aux footballeurs
évoluant dans leurs ligues
domestiques. Cette décision vient
mettre fin aux rumeurs faisant état
de l’intégration de joueurs
évoluant dans d’autres championnats
africains. Le CHAN reste
donc fidèle à sa vocation initiale,
qui est de promouvoir les talents
locaux du continent africain.
Créé en 2009, le CHAN se
distingue de la Coupe d’Afrique
des nations (CAN) en permettant
uniquement aux joueurs évoluant
dans leurs pays d’origine de participer.
Ce règlement vise à valoriser
les ligues nationales et à offrir
une vitrine aux talents locaux, en
leur permettant de briller sur la
scène continentale. Les qualifications
pour cette édition ont vu 18
équipes se qualifier, dont les trois
pays hôtes.
Auteur : Anta B Ndiaye
visitez wiwsport.com

N° 540 DU 07 Janvier 2025
MERCATO12
Mercato
Plusieurs joueurs de la sélection U20 en partance
pour l’Europe, dont Yaya Diémé et Mamadou Gningue
À quelques mois de la Coupe
d’Afrique des nations U20, prévue
en Côte d’Ivoire du 26 avril au 18
mai 2025, la sélection dirigée par
Serigne Saliou Dia doit faire face à
une vague de départs de plusieurs
joueurs vers l’Europe.
Selon nos informations, entre 7 et
8 joueurs de la sélection nationale
U20, ayant qualifié le Sénégal pour
la prochaine CAN de cette catégorie,
devraient prochainement s’engager
avec des clubs européens.
Parmi eux, Yaya Diémé, pépite de
Diambars, est en passe de
rejoindre le Racing Club de Strasbourg,
où il suivra les traces de
Daouda Diong, déjà intégré à
l’équipe professionnelle du club
alsacien.
Un autre transfert est celui de
Mamadou Gningue, le joueur de
l’espoir de Guédiawaye, qui a
récemment quitté le Sénégal pour
un club européen dont l’identité
reste à confirmer.
Ces départs, bien que bénéfiques
pour l’avenir de ces joueurs,
posent un véritable défi au staff
technique de l’équipe nationale,
qui doit ajuster ses plans en conséquence.
Le sélectionneur Serigne Saliou
Dia a confirmé ces départs au
micro de Wiwsport tout en
affichant une certaine sérénité
face à cette situation. «C’est un
grand défi, mais nous nous y
sommes préparés en conséquence.
C’est vrai que cela peut handicaper
notre préparation, mais nous
avons l’habitude de gérer ce genre
de situation. La sélection est
ouverte à tout le monde et le Sénégal
possède un vivier de talents
inépuisable. Nous comptons
également sur certains joueurs
expatriés », a déclaré le technicien
sénégalais.
Auteur : Anta B. Ndiaye
Sivasspor
résilie officiellement
le
contrat de
Keïta Baldé
C’était annoncé, c’est désormais
officiel : Keïta Baldé Diao n’est
plus un joueur de Sivasspor. Ce
lundi 6 janvier, le club turc a mis
fin au contrat de l’attaquant sénégalais
de 29 ans, arrivé libre l’été
dernier mais qui n’aura pas
convaincu en Süper Lig avec
seulement un but marqué en onze
apparitions.
L’ancien joueur de la Lazio Rome,
de l’AS Monaco de l’Inter Milan ou
encore de l’Espanyol Barcelone
doit donc une nouvelle fois retrouver
chaussure à son pied et aller se
relancer ailleurs. Reste à voir quel
club serait prêt à accueillir un
joueur en grande difficulté depuis
quelques saisons maintenant.
Auteur : Mbagnick Dione
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N° 540 DU 07 Janvier 2025
LAMB
13
Pokola dément les rumeurs sur sa blessure
À moins d’une semaine de son
combat contre Talfa, Pokola,
pensionnaire de l’écurie Falaye
Baldé, a démenti les rumeurs lors
de son dernier face to face ce
dimanche, selon lesquelles il a
contracté une blessure.
Le dimanche 12 janvier 2025, Baye
Ndiaye va mettre en place un
événement majeur de lutte, avec la
rencontre entre Gris Bordeaux et
Zarco. Cependant, l’affrontement
préliminaire entre Pokola et Talfa
capte l’attention et est très attendu
par le monde de la lutte.
Lors de leur face-à-face d’hier
(dimanche), Pokola, qui est venu
en pleine forme, a été questionné
par la presse concernant les
rumeurs sur sa blessure émise par
les amateurs. Le lutteur de Pikine
nie cette information et affirme
qu’il se porte très bien et maintient
sa forme physique.
Auteur : Papa Mamadou Ndour
Thiatou Daouda Fall débouté par le CNG
Après sa chute qui avait suscité
des débats face à son bourreau
Amanekh le 1er janvier 2025 à
l’Arène nationale, le pensionnaire
de l’école de lutte Balla Gaye Thiatou
Daouda Fall avait déposé un
recours afin de contester la
victoire de son adversaire.
Le verdict est tombé ce lundi :
Thiatou Daouda Fall a été débouté
par le CNG, la victoire de
Amanekh confirmée selon notre
confrère de Lutte TV Iba Kane. Le
verdict de ce combat disputé le 1
janvier dernier est désormais
connu : Amanekh avait pris le
meilleur sur Thiatou Daouda Fall,
mais ce dernier avait contesté le
verdict des arbitres.
Le lendemain de sa chute (jeudi), il
a donc soumis un recours à la table
du CNG. La Commission des
règlements et des disciplines s’est
rapidement réunie pour examiner
de manière approfondie la
demande de Thiatou Daouda Fall.
À la suite de la délibération, le
CNG a refusé le recours et a
débouté Thiatou Daouda Fall, ce
qui a permis à Amanekh de
conserver sa victoire sur le terrain.
Auteur : Jean Joseph
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