Portfolio 2025 Collectif ça gronde

Portfolio

2024

Collectif ça gronde

Créations collectives

de scénographies attentives

Sommaire

2 47

3

Ligne directrice

4

Les artistes

7

Napróti - territoire imaginaire

28

PSSST ! Festival - édition ça gronde

37

Projets de prestation

47

Contacts

Photos page précédente : Collectif ça gronde & © Teona Goreci

Collectif ça gronde Portfolio 2024

Collectif

ça gronde

3 48

Ligne directrice

Ça gronde est un collectif qui œuvre à la création de dispositifs

scénographiques en relation avec le public. Il est composé

de quatre scénographes-artistes, toutes et tous issu·e·s de l’atelier

scénographie de la Haute École des Arts du Rhin à Strasbourg.

Leurs pratiques artistiques se situent au croisement des arts vivants

et des arts plastiques, ce qui confère au Collectif ça gronde

une pluralité de champs d’action.

Le Collectif ça gronde est à l’initiative de projets pluridisciplinaires

dont l’issue est la présentation de formes scénographiques

collectives. Les artistes membres collaborent à l’élaboration de

projets d’envergure regroupant des artistes pluridisciplinaires et

autour de thématiques communes. Basé à Strasbourg, le collectif

agit à différentes échelles de territoires, entre le Grand Est,

l’Allemagne et l’international.

Le Collectif ça gronde prête attention à créer des espaces provoquant

la rencontre, l’interaction, le dialogue entre les créations,

les artistes, les intervenant·e·s et leurs publics.

C’est pourquoi sa devise est :

« Création collective

de scénographies attentives »


Collectif

ça gronde

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Pourquoi être en collectif ?

Les valeurs

ÉTHIQUES

Inclusivité

Bienveillance

Respect des individualités et des identités artistiques

CONSIDÉRATION DES PUBLICS

Volonté de s’adresser à un public élargi

Attention portée à l’intégration du public

Ouverture à l’échange

Parce que nous sommes artistes, scénographes, auteur·trices,

constructeur·trices, médiateur·trices et émetteur·trices

de pensée, mais aussi administrateur·trices, producteur·trices,

chargé·e·s de communication, chargé·e·s de diffusion, ...

Parce qu’à plusieurs, on partage et on va plus loin dans

la pensée.

Parce qu’on apprend encore et toujours, aussi pour les autres.

Parce qu’on peut créer des espaces plus vastes, dans lesquels

chaque individualité et identité artistique peut s’exprimer.

Parce que dans un collectif, les places sont mouvantes,

les rôles s’écrivent en fonction des besoins et tout le système

de fonctionnement est à inventer.

Et surtout parce qu’à plusieurs, on rêve plus fort.

ÉCOLOGIQUES

Récupération et réemploi

Durabilité

Privilégier des moyens de transport écologiques


Les artistes

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Anna Lamsfuss

Photo © Fanny Laubepin

Anna pratique la scénographie, la maquette, le

théâtre d’objet, la musique, le violon. Dans son travail,

elle s’amuse avec la notion de jeu, les jeux d’échelle et

les images poétiques. Elle imagine et construit alors

des structures montables et démon tables à l’infini, où

seront racontées les his toires. Ses projets sont souvent

des invitations discrètes à participer, sans pour autant

en avoir l’air.

C’est une île, a reçu en 2022 le prix Scénographie de la

SAS 3B, délivré par Julie Sermon, Raymond Sarti, Laure

Werckmann, Zora Snake, et Jean-Christophe Lanquetin.

Elle fonde en 2024 La coopérative Grande Aventure

avec Lucas Filizetti.

Contacts

FR / DE / ENG

tel : +33 7 87 70 30 98

mail : lamsfuss.anna@gmail.com

instagram : @annaninanere

Pièce « C’est une île, »

Juin 2022 : Prix scénographie de la SAS 3B

27, 28, 29 octobre 2022 :

Représentations au PSSST ! Festival

Festival d’arts vivants, Strasbourg.

+ Novembre à décembre 2024 :

Résidence de création

La Nef, Pantin.

Contacts

FR / ENG / DE

tel (fr) : +33 6 47 95 62 83

tel (de) : +49 176 62 40 59 66

mail : jacquet.pau@gmail.com

instagram : @paulin.jcqt

Pièce « Corpus Mo(n)strea »

27, 28, 29 octobre 2022 :



9 juin 2023 :

Festival DemoStratif


Corps, mouvement et espace sont les principaux

axes de travail de Pauline. L’articulation entre les domaines

artistiques et scénographiques rime avec la

création de pièces plastiques modulables, démontables

et en constante discussion avec l’espace et le public. Elle

utilise la scénographie et le costume comme support

aux créations de danse et de performance. Aujourd’hui

basée à Berlin, Pauline participe à différents projets artistiques

dans les milieux de la nuit, de la danse et des

arts plastiques, où elle cherche à concevoir des espaces

hybrides qui floutent la frontière de la représentation.

Sa dernière création Corpus Mo(n)strea, parle de corps

multiples, des chaînes qui les entravent et de leurs libérations.

La présence de trois corps, ayant leurs histoires

propres, qui se retrouvent, se caressent, soignent

les douleurs et les stigmates collés à la peau. À travers

cette création, Pauline travaille en écho aux luttes sociales

qui agitent le monde.

Pauline Jacquet



Les artistes

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Contacts

FR / ENG

tel : +33 6 51 11 79 39

mail : lucie.mao@laposte.net

instagram : @mao_lucie

site : https://luciemao.wixsite.com/

website

Pièce « Écluse »

27, 28, 29 octobre 2022 :



Le travail de Lucie allie installation performative,

théâtre d’objets ou encore théâtre d’ombres. Après une

licence en design à l’École Européenne d’Art de Bretagne

et un Cycle 2 au conservatoire de Rennes, elle

entre en scénographie à la Haute École des Arts du

Rhin à Strasbourg. Durant son master, elle associe ces

deux pratiques dans sa façon d’envisager l’espace.

Un rapport à l’objet et à la fiction se met en place. Les

jeux d’échelles (micro-macro, s’approcher-se reculer)

et de contenant-contenu (qu’y a-t-il à l’intérieur de cet

objet que je ne peux pas percevoir ?) se placent au cœur

de ses recherches.

Lucie Mao


Nicolas Verguin


Nicolas pratique le dessin, l’écriture, la scénographie

et la danse. D’abord fasciné par l’univers du design

graphique et de la mise en page qu’il apprend à

maîtriser au cours d’une première formation à l’Ésad

d’Amiens, c’est vers la mise en espace du corps et du

mouvement qu’il se tourne avec ses études en scénographie

à la HEAR de Strasbourg dont il ressort avec

un DNSEP.

Il alimente sa pratique en développant un vocabulaire

autour du geste, de la chorégraphie et de la partition.

Aussi, animé par les questions de la mémoire, par l’architecture

et la musique, il arpente l’espace de la ville

comme un terrain de jeu propice à toutes les fictions.

La récolte de toutes ces expériences traversées est pour

lui une source inépuisable de matières à inventorier,

à recomposer ou à performer.

Contacts

FR / ENG

tel : +33 6 01 93 34 37

mail : nicolas.verguin@gmail.com

instagram : @salocin.niugrev

Pièce « ARCHIVES ! Vol.2 »

27, 28, 29 octobre 2022 :




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Napróti —

territoire imaginaire

Programme de recherche né d’une itinérance

entre Strasbourg et Prague en octobre 2023

Création multiple, collective et individuelle (2022-24)

Expositions et édition (printemps 2024)

Photo © DLA Marbach


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Napróti —


Le programme de recherche

Napróti signifie « contraire », « opposé », et « en face » en tchèque.

Avec un accent sur le ó, cela veut aussi dire « rencontrer quelqu’un ».

Napróti – territoire imaginaire est un programme de recherche

qui a pour ambition de créer un territoire imaginaire ; un réseau

d’êtres humains et non humains, de lieux et de cultures, une sorte

de territoire aux frontières poreuses et muables, entre la fiction

et le réel. Depuis 2022 et dans différents médiums, les artistes

du collectif ont proposé plusieurs manières de faire territoire.

Par territoire, il·elle·s n’entendent pas seulement « délimitation

géographique », mais un espace mouvant, qui se construit à mesure

qu’on le parcourt, qu’on le pratique et qu’on en fait l’expérience.

Son étendue est définie par l’ensemble des éléments qu’il

contient, qui dialoguent, sont mis en réseau et entrent en résonance.

Il est ainsi défini par son histoire, les membres qui le constituent,

ses évolutions spatiales et mentales, ses trajets parcourus.

Les scénographes-artistes imaginent, en passant par la fiction et

peut-être l’utopie, ce que peut être un territoire qui ne soit pas

défini par des États mais par les zones qu’il·elle·s traversent, les

rencontres faites et les liens tissés. Les membres du collectif

cherchent ainsi à réfléchir et mettre en forme de façon ludique et

poétique les questions qui les animent à propos du territoire, de

l’altérité et de la cohabitation.


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Napróti —


Une itinérance dans des territoires :

Le point de départ du projet

En octobre 2023, le Collectif ça gronde est parti en itinérance

entre le Grand-Est, l’Allemagne, l’Autriche et la Tchéquie pour récolter,

produire et tisser la matière qui viendra nourrir le territoire

imaginaire.

Les artistes ont trouvé dans les questionnements de Franz Kafka,

qui écrivait il y a plus de cent ans, une résonance avec les enjeux

de Napróti. La lecture de ses écrits les amènent jusqu’à Prague,

en plusieurs étapes, sur des routes parfois communes, parfois séparées.

Possédant tous·tes leurs propres savoirs-faire et sensibilités,

il·elle·s sont parti·e·s avec différents bagages et moyens de

récoltes : écrits, dessins, théâtre d’ombres, performances, photos,

sons... qui participeront à la construction de Napróti.


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Napróti —


Aujourd’hui, Napróti a déjà pris la forme d’une itinérance

entre le Grand Est, l’Allemagne, l’Autriche et la Tchéquie, d’ateliers

de co-création avec les habitant·e·s des territoires traversées,

de temps d’ouvertures de leurs résidences de recherches aux publics

locaux, d’une exposition itinérante et son édition appelée

« carnet-cartel ».

L’exposition d’un territoire

À leur retour d’itinérance en novembre 2023, les six artistes

du projet se sont demandé·e·s comment rendre compte

de cette expérience de voyage multiple. Il·elle·s ont produit un

espace de déambulation pensé comme un carnet de voyage en

volume composé à douze mains, inspiré de leurs expériences

et des écrits de Franz Kafka. Cette installation est une tentative

de documenter les rencontres humaines et urbanistiques,

poétiques et absurdes qui ont composé leur itinérance. Il·elle·s

vous invitent à y déambuler, guidé·e par un journal de bord.

La première ouverture du territoire imaginaire Napróti s’est déroulée

de mai à juin 2024, au Musée de la Littérature Moderne

(LiMo) à Marbach en partenariat avec les Archives Littéraires

Allemandes ( DLA - Deutsches Literaturarchiv ). C’est par leur lien

fort aux œuvres et à la vie de Franz Kafka dans leur travail que les

artistes ont pu être exposé·es au sein de cette institution qui inaugurait

en parallèle une exposition consacrée à l’auteur, intitulée

« Kafkas Echo ».

En accord avec les valeurs du Collectif ça gronde, leur exposition a

été conçue à 70% avec des matériaux sourcés et de seconde main.

Photos © DLA Marbach


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Napróti —


Les trains

avril 2024

Impressions sur tissus, patiences, structure bois et métal

(métal de récupération).

170 × 40 × 190 cm

Entre chaque ville, les artistes du collectif ont pris le train.

Des montages d’images prises pendant ces heures d’évasion et de

contemplation glissent accrochés à des tringles à rideaux.

Voyager en train et laisser son regard vagabonder de l’autre côté

de la fenêtre et de son cadre. Le paysage défile, la vitesse déforme

l’extérieur ; on attrape seulement, à la volée, des fragments de paysages.

Les voyageur·euse·s, hors du temps, restent statiques ; seule

la voix du·de la chef·fe de bord les rappelle à la réalité à l’approche

de la gare.

Les spectateur·ices peuvent manipuler l’œuvre en tirant les ficelles

sur le côté de la structure pour faire circuler les rideaux

d’images sur leur rails, et ainsi changer le décor visible à travers

les fenêtres du train.


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Napróti —


La rue

avril 2024

Techniques multiples sur polystyrène (métal, crayon, acrylique, carrelage,

miroir, bois...), structure métal et matériaux de récupération.

180 × 600 × 50 cm

La façade est la face visible d’un bâtiment, ses traits physiques,

la couche extérieure et superficielle qui ne donne sur son intérieur

que des informations partielles.

Au cours de leur voyage, les artistes du Collectif ont arpenté rues,

ruelles, avenues et places, admirant les façades de tous les quartiers

fréquentés. Cette reconstitution de rue propose des reproductions

et fragments de façades croisées au cours de leur itinérance.

Comme des magnets que l’on ramènerait d’un voyage, les

façades s’agencent à la manière d’un puzzle absurde. Sorties de

leur contexte d’origine, elles constituent la rue imaginaire d’un

territoire en mouvement.


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Napróti —


La carte

décembre 2023 - avril 2024

Dessin sur toile, structure bois, plexiglas, loupe.

100 × 100 × 190 cm

La carte est l’élément incontournable à toute bonne préparation

de voyage. La carte réalisée est celle du “voyage idéal”, qui illustre

les rêveries et les fantasmes des six artistes avant leur itinérance.

On se balade dans le dessin de la même façon qu’on parcourt une

carte du bout du doigt. Installée dans une structure en bois, la

carte déploie un territoire imaginaire, idéalisé, peuplé de projections,

d’envies et de rencontres rêvées par les six artistes. En miroir,

une ombre sur le sol reprend le contour du territoire réellement

arpenté par les artistes. La carte, par ses trajectoires croisées

et ses détails foisonnants, vous invite, loupe à la main, à inventer

votre propre voyage.


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Napróti —


Le café de la poste

avril 2024

Structure bois, mobilier de jardin, sol lino effet pavé au tampon,

portique à cartes postales et cartes postales, présentoir « carnet-cartel »

et matériaux de récupération (sauf bois).

140 × 180 × 70 cm

À 19h, la journée terminée, les six artistes se retrouvent dans

un café. Assis·e·s à une terrasse, il·elle·s s’extraient de l’agitation

d’une rue et en deviennent spectateur·trice·s.

Cet espace est à la fois un point de vue sur Napróti - territoire imaginaire

et la reconstitution des espaces de rencontre des artistes

pendant leur itinérance.

Kafka avait l’habitude de s’installer à une terrasse pour écrire. Les

artistes du Collectif ont fait de même pour dessiner, écrire leurs

pensées, sensations, impressions et pour rédiger leurs cartes postales.



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Napróti —


La friche

avril 2024

Coussins cousus, tapis, plexiglas - récupération.

50 × 230 × 170 cm

La friche est un carré d’espace vert, un cocon de verdure qui invite

à la pause. On y trouve des extraits de textes et de réflexions,

à piocher et à lire parmi les rochers-coussins.

Durant leur voyage, les artistes du Collectif ont parfois ressenti le

besoin d’échapper à la ville ou de se réfugier, quelque part entre

les arbres. Dans une forêt, peut-être, dans un parc ou une friche.

Un espace hors du monde, comme dans Le Terrier que décrit

Kafka dans sa nouvelle. Un terrain où foisonnerait non pas du végétal

mais de la pensée, de l’inspiration pour l’avant, le pendant, et

l’après du voyage. Des petites plaques en plexiglas sur lesquelles

figurent des croquis d’espaces et des textes sont disséminés parmi

les coussins. Aux spectateur·ices de les trouver, de les lire et de

regarder l’espace qui se crée à travers eux.

C’est parce que La friche leur a manqué que le Collectif a tenu à en

créer une dans l’exposition.



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Napróti —


La maison

avril 2024

Structure métal, tissus, mobilier bois et mousse,

service à thé traditionnel - matériaux et objets de récupération.

140 × 180 × 70 cm

Il est 15h. Au château de Prague, les maisons colorées, alignées,

presque miniatures, de la pittoresque Zlatá Ulicka, sont envahies

par les touristes. Pourtant le soir, les ruelles sont vides et tout

semble endormi. C’est au numéro 22 de la Ruelle d’or que Kafka se

réfugiait pour écrire. Un espace hors du temps.

Durant le voyage, deux artistes du collectif, Anna et Lucie, ont

elles aussi vécu un moment suspendu lors de leur passage à la

Mer du Nord. Un épais voile blanc de nuages les isolait du reste

du monde. Afin de se réchauffer, elles ont goûté au thé typique de

l’Ostfriesland. Versant la crème dans les tasses chaudes, un nuage

apparut et le temps s’arrêta.

Kafka citait Norderney, île de son premier voyage solitaire, comme

un endroit où il avait été heureux.


AUSFLUG IN NAPRÓTI

EXCURSION IN NAPRÓTI

(Tagesablauf – Daily schedule)

*

Sonntag, 9. Juni 2024.

Sunday, 9 th June 2024.

Litteraturmuseum der Moderne

Schillerhöhe 8-10,

71672 Marbach am Neckar,

Deutschland

11.00 Uhr, 11 : 00 am. — Niemand holt die Post ab

Nobody collects the post

11.24 Uhr, 11 : 24 am. — Niemand wartet auf einen Zug

Nobody waits for the train

13.00 Uhr, 13 : 00 pm. — Niemand geht durch die Straßen

Nobody walks in the streets

15.30 Uhr, 15 : 30 pm. — Teetied, Niemand trifft sich zum Tee

Teetied, nobody meets for tea

16.40 Uhr, 16 :40 pm. — Niemand geht fort

Nobody leaves

„Ich weiß nicht“, rief ich ohne Klang, „ich weiß ja nicht. Wenn niemand kommt,

dann kommt eben niemand. Ich habe niemandem etwas Böses getan, niemand hat mir

etwas Böses getan, niemand aber will mir helfen. Lauter niemand. Aber so ist es doch

nicht. Nur daß mir niemand hilft —, sonst wäre lauter Niemand hübsch. Ich würde

ganz gern — warum denn nicht — einen Ausflug mit einer Gesellschaft von lauter

Niemand machen. Natürlich ins Gebirge, wohin denn sonst? Wie sich diese Niemand

aneinanderdringen, diese vielen quergestreckten und eingehängten Arme, diese vielen

Füße, durch winzige Schritte getrennt! Versteht sich, daß alle in Frack sind. Wir

gehen so lala, der Wind fährt durch die Lücken, die wir und unsere Gliedmaßen offen

lassen. Die Hälse werden im Gebirge frei! Es ist ein Wunder, daß wir nicht singen.“

17 48

Napróti —


« Personne arpente le territoire » :

Une série de performances

Kafka écrit :

« “ Je ne sais pas“, criai-je d’une voix blanche, “ je ne sais vraiment

pas. Si personne ne vient, c’est comme ça, personne ne vient.

Je n’ai rien fait de mal à personne, personne ne m’a rien fait de

mal, mais personne ne veut m’aider. Absolument personne. Mais

non, ce n’est pas tout à fait cela. C’est seulement que personne ne

m’aide – sinon ce serait épatant, absolument personne. J’aimerai

beaucoup – pourquoi donc pas ? – faire une excursion en groupe,

avec absolument personne. À la montagne bien sûr, sinon où

donc ? Comme tous ces absolument personne se bousculent l’un

contre l’autre, tous ces bras tendus, entremêlés et passés les uns

par-dessus les autres, tous ces pieds, séparés par des pas minuscules

! Il va de soi que tous sont en frac. Nous avançons couci-couça,

le vent passe dans la claire-voie que nous formons avec nos

membres. Les gorges se dénouent en montagne ! C’est un miracle

que nous ne chantions pas ! “ »

Franz Kafka, « L’excursion en montagne » (titre d’origine : « Der Ausflug ins

Gebirge »), in Brigitte Vergne-Cain, Kafka, Récits, romans, journaux, Coll. La

Pochothèque., Classiques modernes, Éd. Librairie générale française, 2000.

Extrait par Kafka du Manuscrit 2 de « Description d’un combat ».

Franz Kafka, Ausflug ins Gebirge.


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Napróti —


Chaque espace de l’exposition est pensé comme un dispositif

scénographique pour des pièces courtes. Les artistes ont choisi

cette figure de personne comme présence pour faire vivre le territoire.

À des heures précises de la journée, les pièces s’activent

et laissent la trace d’une présence, d’un courrier posté, d’un thé

encore chaud mais personne n’est là pour le boire. Lors du finissage

de l’exposition, une journée de performances a eu lieu.

En voici le programme :

11h - 11.00 Uhr - 11 : 00 am. :

Personne collecte le courrier - Niemand holt die Post ab -

Nobody collects the post

Une étrange distribution postale à lieu. Des différentes boîtes

aux lettres nommées par les villes traversées, sort le courrier de

la journée. L’espace se remplit d’enveloppes timbrées, messages et

lettres de centaines d’expéditeur·ices.

11h24 - 11.24 Uhr - 11 : 24 am. :

Personne attend le train - Niemand wartet auf einen Zug -

Nobody waits for the train

Les figures noires défilent en ombres devant les paysages

en mouvement. La voix du•de la chef•fe de bord guide les voyageur·euse·s

au rythme d’une lecture dans ce train sans destination.

On regarde à travers ses fenêtres et on se raconte des micro-histoires.



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Napróti —


13h - 13.00 Uhr - 1 : 00 pm. :

Personne marche dans les rues - Niemand geht durch die

Straßen - Nobody walks in the streets

L’agitation de la rue, des bruits de pas, partout et nulle part. Le

désordre crée un rythme, personne ne marche là.

15h - 15.30 Uhr - 3 : 30 pm. :

Personne se retrouve pour boire le thé - Niemand trifft sich

zum Tee - Nobody meets for tea - Teetied ceremony.

Autour d’une table ronde, la cérémonie de thé est en cours. Sur

une nappe aux motifs floraux et aux lignes géométriques, le service

traditionnel de l’Ostfreisland fume dans un silence suspendu.

Les tasses se passent en une rotation bien orchestrée, la crème est

versée et le temps s’arrête.

16h40 - 16.40 Uhr - 4 :40 pm. :

Personne s’en va - Niemand geht fort - Nobody leaves

Ici, il n’y a eu personne depuis longtemps.



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Napróti —


Le « carnet-cartel » du territoire :

Une feuille de salle au format d’un livre

Napróti c’est l’itinérance de six artistes sur les traces de Kafka,

entre Strasbourg et Prague. Six sensibilités et multiple histoires

autour d’une pérégrination qui commence dans les premiers fantasmes

et dont persistent maintenant des souvenirs, des photos,

des carnets.

Si cette exposition est un compte-rendu de ce « voyage multiple »,

alors cette édition est son annexe. Au public de venir piocher dans

le foisonnement qui en déborde, les petits papiers oubliés et les

histoires qu’on n’a pas eu le temps de raconter. Des dessins de

bribes vécues valise à la main.

En quelque sorte une tentative de tracer un contour du territoire

de Napróti, par le sensible.


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Napróti —


« Carnet-cartel de Napróti - territoire imaginaire »

Avril 2024

Conception artistique et éditoriale :

Collectif ça gronde & Élise Jacques

Textes : Collectif ça gronde, Élise Jacques & Franz Kafka.

Dimensions : environ 11 x 15 cm

245 pages, 35 exemplaires, tirage limité.


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Napróti —


Les « carrefours du territoire » :

Une série d’ateliers avec différents publics

Le territoire imaginaire est aussi une invitation à réfléchir collectivement.

Napróti

Territoire imaginaire

Carrefours

Stuttgart

Napróti

Territoire imaginaire

Carrefours

Prague

Les carrefours ont été des temps de rencontre, de création,

d’échanges et de déambulations actives dans les villes, pendant

l’itinérance des 6 artistes à travers l’Europe (France, Allemagne,

Autriche et Tchéquie). En français, allemand, anglais, urkrainien,

..., les artistes ont invité le public à co-créer avec eux·elles,

à les guider à travers leur ville, à échanger leurs savoirs, leurs

expériences, et à passer des moments artistiques, poétiques et

conviviaux.

Les ateliers ont été organisés avec des étudiant·e·s, des publics en

situation de handicap, des personnes ayant des problèmes d’addiction,

des immigré·e·s, des réfugié·e·s de guerre, des femmes en

réinsertion professionnelle, des patient·e·s et aides soignant·e·s

d’hôpitaux de jour.

à l’Institut français

au Goethe-Institut

Après midi d’ateliers artistiques

tous publics à l’Institut français

dans le cadre du centenaire de

la disparition de Franz Kafka.

Ateliers artistiques tous publics

dans le cadre du centenaire de la

disparition de Franz Kafka.

Conception graphique : © Collectif ça gronde, 2023.

Porté par le Collectif ça gronde (Strasbourg)

Avec le soutien de l’Institut français Stuttgart

Informations et inscriptions :

contact.gronde@gmail.com

Porté par le Collectif ça gronde

Avec le soutien à Prague du Goethe-Institut

Informations et inscriptions :

anika.bechtold.extern@goethe.de


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Napróti —


Habitant·e·s imaginaires

Par Pauline Jacquet et Gaëlle Axelbrun

Pauline Jacquet et Gaëlle Axelbrun se sont interrogées sur la

notion d’identité et d’appartenance, en détournant les codes de la

carte d’identité et de l’administration. Ici sous forme de timbres,

ces espaces sont la représentation absurde et créative des personnes

habitant au sein de Napróti. Les demandeur·euse·s de nationalité

ont été invité·e·s à répondre un questionnaire à choix

multiples à l’issue duquel a été créée leur carte d’espace-identité.


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Napróti —


Partitions-Villes

Par Nicolas Verguin

Nicolas Verguin s’est intéressé à la carte et aux territoires urbains

en archivant ses pérégrinations urbaines dans des livres-accordéons

mêlant anecdotes et dessin d’observation. En parallèle, il

a invité le public à se questionner sur ce que veut dire aujourd’hui

“vivre en ville”. Ensemble, avec les participant·e·s, il·elle·s ont

décrypté et assemblé photos, cartes et paysages, pour inventer

d’autres manières d’arpenter nos villes.


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Napróti —


Une histoire de trains…

Par Anna Lamsfuss et Lucie Mao

Anna Lamsfuss et Lucie Mao sont parties sur les rails, accompagnées

de leur malle à histoires et à théâtre d’ombre. Elles ont

récolté sur la route des anecdotes et récits de voyage, qu’elles

remettent en jeu dans leur petit théâtre itinérant. Elles ont invité

le public à scénariser leurs propres histoires et à manipuler

eux·elles-mêmes les objets de papier, personnages et paysages.

Les silhouettes reproduites en marionnettes ont été extraites

des dessins originaux de Franz Kafka, de même que les phrases

utilisées pour les saynètes à illustrer qui sont des citations tirées

de ses livres.


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Napróti —


Paysages imaginaires

Par Alice Chapotat

Alice Chapotat a mêlé réel et fictif pour tenter de poser un nouveau

regard sur les villes. Elle a extrait des citations issues des

journaux de Kafka, puis a invité le public à se les réapproprier et

à écrire de nouveaux paysages kafkaïens. Elle a ensuite proposé

de dessiner à partir des mots, créant ainsi des images poétiques

et absurdes.


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Napróti —


Les carrefours exposés au Lézar Colmar

De ces carrefours sont nées des cartes postales. La volonté des

artistes était de créer une forme de réseau d’humain·e·s qui viendrait

se mêler aux objets, lieux et paysages collectés sur la route.

La carte postale est un objet de voyage, qui traverse territoires

et frontières pour raconter les souvenirs d’un endroit visité. Ainsi

les participant·e·s aux ateliers, tout comme le public de l’exposition,

ont pu faire voyager un morceau du territoire imaginaire

vers d’autres contrées.

La 7 e édition de l’exposition annuelle et collective « FENÊTRES »

a été organisée dans la galerie du Lézard à Colmar portant sur

les actions menées pendant l’année. Les artistes du collectif ayant

bénéficié d’un temps de résidence de juin à juillet 2024, un espace

leur a été dédié pour présenter la production réalisée pendant les

carrefours. Ces carrefours étaient à destination des habitant·e·s

des Quartiers Prioritaires de la ville de Colmar.


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Napróti —


Les partenaires du projet

Financé par :

Compagnie des Lucioles

Union Européenne (Projet Kafka)

Scène et territoire, DRAC - Grand Est

Haute École des Arts du Rhin

La ville de Strasbourg Eurométropole

Baden-Württemberg Stiftung

Programme Nouveaux-Horizons

Les amis de l’Institut français Stuttgart

DLA - Deutsches Literaturarchiv Marbach

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PSSST ! Festival

Édition ça gronde

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Organisation d’un festival d’arts vivants

et créations de spectacles

Phare Citadelle, Strasbourg, les 24, 25 et 26 octobre 2022.

Photos © Teona Goreci


20, 21, 22 octobre 2022

PSSST ! Festival

Édition ça gronde

Un festival d’arts vivants

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festival d'arts vivants

au Phare Citadelle

Le PSSST ! Festival est un festival gratuit d’arts vivants. Après

une première tentative de festival qui devait se tenir en juin 2022

à la Cave à Vins, dans le quartier de Port du Rhin de Strasbourg et

suite à son annulation le jour de l’ouverture, les artistes ont organisé

le report de l’événement les 24, 25 et 26 octobre 2022 au Phare

Citadelle. Ouvert aux petit·es et aux grand·es, aux averti·es ou non,

le festival est pensé comme six étapes qui s’imbriquent dans un

parcours collectif. Les artistes du Collectif ça gronde ont chacun·e

proposé des créations entre théâtre d’objet, performance, lecture

mise en espace, installation, danse et création lumière.

Puisqu’au sein du collectif, chaque membre a une pratique qui lui

est propre, il·elle·s ont réfléchi à un espace collectif et perméable

qui fait dialoguer leurs individualités.

Conception artistique et graphique = ça gronde - @gronde.collectif

Phare Citadelle

11-13 Rue de Nantes,

67100 Strasbourg

Accès:

Tram D : arrêt Citadelle


PSSST ! Festival

Édition ça gronde

Espace collectif

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Les six formes partageaient toutes un même lieu commun : une

grande halle couverte et installaient chacune un dialogue avec

l’espace et avec les spectateur.ices. Une seule promenade mais

entre différents mondes, un voyage immersif dans six univers.

De l’ordre des spectacles au déplacement du public entre chaque

représentation, les artistes du collectif ont souhaité créer un espace

perméable. Entre chaque spectacle, le public était invité à en

comprendre les rouages dans un espace de détente et d’exposition

annexe.

Les partenaires du PSSST ! Festival

Le PSSST ! Festival - édition ça gronde est soutenu par :

Le Crous de Strasbourg

L’Eurométropole de Strasbourg

La Haute École des Arts du Rhin

Le Phare Citadelle

La SPL des Deux-Rives

La Ville de Strasbourg

L’Association 23bis



PSSST ! Festival

Édition ça gronde

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Corpus Mo(n)strea

Pauline Jacquet

Danse performative

Avec Pauline Jacquet, Marguerite Woerlé et Igor Salvi

Musique: Haunted - Matteo Tura

« Tant que notre genre nous sera assigné,

il faudra apprendre à regarder différemment »

Un espace hybride, une tanière.

Une lueur de fête, loin des yeux.

Libération personnelle, espace collectif.

Photos © Alexandre Schlub


PSSST ! Festival

Édition ça gronde

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C’est une île,

Anna Lamsfuss

Théâtre d’objets

Avec Anna Lamsfuss, Lucas Filizetti et Louise Billaud

« – C’est une personne qui lit pour une personne qui mange.

Il y a aussi de petits objets, de tout petits objets.

Déposés sur une mer plate.

Et tout ça, c’est l’île.

– “Baratin ! Elle n’existe pas ton île.” »



PSSST ! Festival

Édition ça gronde

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Écluse

Lucie Mao

Installation performative

Un texte de Dylan Thomas, Au bois lacté

Création sonore de Mehdi Jms

Avec Gaëlle Axelbrun

18h10 Ciel dégagé, eau du bassin de couleur verte

18h17 Le porte-conteneur « la ligne bleue » accoste sur la rive ouest

18h19 Le pêcheur sur le quai lance son appât

18h38 La nacelle de levage prend en charge un conteneur rouge

19h06 Le pêcheur relève sa canne, une étrange lumière s’agite au bout

19h07 Coucher du soleil, ciel vert, eau du bassin orange

19h58 Les voix du port s’élèvent et chantent les marins disparus



PSSST ! Festival

Édition ça gronde

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ARCHIVES ! Vol.2

Nicolas Verguin

Chorégraphie de gestes

Aide à la création scénographique, mise en scène

& chorégraphique : Anna Lamsfuss, Lucas Filizetti,

Pauline Jacquet & Eliott Aubey

Des tas et des tas de papiers.

Un mouvement qui se déroule sans fin.

Une immensité dans un point de fuite.

Et dans tout ça, une archive de gestes.

Au bout, c’est l’infini qui bascule.



PSSST ! Festival

Édition ça gronde

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Requin Velours

Gaëlle Axelbrun

Mise en scène et écriture

Avec Mécisthée Rhéa & Cécile Mourier

TW: violences sexuelles

C’est l’histoire d’une fille qui se transforme en requin pour ne

plus être la proie.

Elle rêve en secret le soir, non plus d’une consolation mais d’un

coup de pression ou de poignard, qu’importe

tant que le geste est là et que la balle est rendue

tant que la colère prend forme, enfin

et qu’elle vient s’inscrire, enfin, ailleurs que sur son corps.

C’est un récit à plusieurs voix, qui continuera de s’écrire dans

la douceur et la violence.



PSSST ! Festival

Édition ça gronde

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Le chant des braises

Alice Chapotat

Espace onirique

En co–création avec Olivia Burner et Maxandre Allary

Au début c’était un espace qui nous prenait dans ses bras

et nous chuchotait ses secrets à l’oreille

Et au loin une créature s’éveillait lourde et paresseuse

Trois mois plus tard que reste-t-il de cet espace ?

De cette créature et de sa colère ?

Peut-être quelque chose de doux et de léger, ou bien

quelque chose d’un immuable mouvement qui nous ramène au

début à recommencer, à dire autrement

À réessayer



Scénographies

attentives :

Les commandes

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Projets de conception et construction :

2024 : Boîtes à li(v)re

pour « Strasbourg - Capitale Mondiale du Livre 2024 »

2022, 2023 et 2024 : Campus alternatif

2022, 2023 et 2024 : Guinguette culturelle

2021 : ARK



Boîtes à li(v)re

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Conception et construction de boîtes à livres

commandées par le SUAC et l’Université de Strasbourg

dans le cadre de « Strasbourg, Capitale Mondiale du Livre 2024 »

à l’Espace St Georges de la Mission Solidarité, Strasbourg

et au Jardin Botanique, Strasbourg, 2024.

Dans le cadre du label de l’UNESCO « Capitale Mondiale du

Livre 2024 », attribué à Strasbourg pour l’année 2024 et d’après

une commande du SUAC de Strasbourg ; le Collectif ça gronde

a pensé et construit deux boîtes à livres installées dans la ville.

L’une, sur roulettes, se déplace au gré des besoins dans le Jardin

botanique de Strasbourg. La deuxième est fixée au mur de la Mission

Solidarité de Strasbourg, habillant l’entrée du bâtiment.

S’inspirant de l’architecture locale et typique des maisons à colombages,

ces deux boîtes sont mises à disposition du public, du

personnel, des enseignant·e·s et des étudiant·e·s, pour y déposer

leurs livres oubliés qui raviront les bibliothèques des autres.

Au Jardin Botanique comme à la Mission Solidarité, la présence

de ces boîte à livres tend à faire essaimer et cultiver les savoir(s),

échanger, s’évader, partager sa culture, ses émotions et ses idées,

suggérer des lectures, découvrir l’Autre et s’ouvrir à de nouveaux

horizons...

En accord avec les valeurs du Collectif ça gronde, ce projet a été

conçu uniquement avec des matériaux sourcés et de seconde main.


Boîtes à li(v)re

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Campus Alternatif

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Conception et construction de mobilier, d’un espace bar, création

d’une signalétique et aménagement des espaces pour l’évènement.

Campus de l’Esplanade, Strasbourg

3 éditions de 2022 à 2024

Organisé par le Crous de Strasbourg et le Service Universitaire

de l’Action Culturelle, le festival de musique « Campus alternatif »

accueille à chaque rentrée universitaire les étudiant·e·s de Strasbourg

lors d’une soirée de concerts amateurs et professionnels.

Photo © Teona Goreci

Pour l’occasion, le Collectif ça gronde a conçu et construit du mobilier

en palettes. Composé de tables basses, de bancs, de coussins

sur mesure et de mange-debouts, le mobilier est disposé sur les

espaces verts du campus afin de profiter des concerts. Le bar du

festival, la décoration, la signalétique et la création lumière ont

également été pensés par le collectif.

En accord avec les valeurs du Collectif ça gronde, ce projet a été

conçu uniquement avec des matériaux sourcés et de seconde main.


Campus Alternatif

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La scénographie de Campus alternatif est une commande faite par :

Le Crous Strasbourg, le SUAC de Strasbourg (Service Universitaire

de l’Action Culturelle), en collaboration avec l’Association Pelpass.


Guinguette

culturelle

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Conception et construction de stands et d’une signalétique

People Hostel, Strasbourg

3 éditions de 2022 à 2024

Temps fort de la rentrée culturelle strasbourgeoise, la Guinguette

culturelle est un lieu d’échange et d’informations, pensée

comme un forum aux allures de speed-dating pour le public étudiant

auprès des différents espaces et institutions culturelles de la ville.

Le Collectif ça gronde a pensé l’aménagement d’espace, la circulation

du public et la signalétique de l’événement. Il·elle·s ont pensé

et construit des structures et systèmes d’affichages directement

intégrés sur le mobilier existant. Une grande roue de la chance

permettait à chacun·e de repartir avec un souvenir de cette soirée.




Guinguette

culturelle

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La scénographie de la Guinguette Culturelle est une commande faite par :

Le SUAC de Strasbourg (Service Universitaire de l'Action Culturelle).


ARK

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Scénographie, construction et conception de dispositifs

pour des temps de rencontres publics et artistiques

Maillon, Théâtre de Strasbourg — Scène européenne

2021

Contexte du projet

Les 16, 17 et 18 juillet 2021, le projet s’est installé dans les espaces

du Maillon, théâtre de Strasbourg et scène européenne, et

s’est posée la question du dialogue dans une communauté d’humain·e·s

d’origines diverses. À l’initiative du collectif Quarantaine,

et en collaboration avec les artistes Antoine Cegarra, Leyla-Claire

Rabih, Élise Simonet et Mathilde Mertz, les scénographes du Collectif

ça gronde ont conçu et construit les espaces accueillant

échanges et réflexions.

C’est dans cette utopie que les membres du Collectif ça gronde se

rencontré.e.s dans le travail, et qu’elles et ils ont alors décidé de

poursuivre notre chemin ensemble, et de rêver aussi nos propres

arches.


ARK

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La scénographie

La grande salle du Maillon s’est alors transformée en Arche

pour l’occasion ! Une installation éphémère et surtout modulable

qui a pu accueillir différentes propositions artistiques. Un grand

espace de vie à la croisée de l’atelier de construction, de la salle de

classe alternative, de l’agora, de la guinguette et de la bibliothèque.

Durant trois jours, l’espace était accessible librement et proposait

des ateliers pratiques, des performances et des rencontres pour

toutes et tous.

Ark Strasbourg est une coopération entre 7 partenaires européens :

HELLERAU — Europäisches Zentrum der Künste, Dresde, Allemagne

ONASSIS STEGI, Athene, Grèce

Instytut Sztuk Performatywnych, Varsovie, Pologne

Ringlokschuppen Ruhr, Mülheim, Allemagne

SPRING Performing Arts Festival, Utrecht, Pays-bas

Teatro Municipal do Porto, Porto, Portugal

Maillon, Théâtre de Strasbourg — Scène européenne


Atelier « Converser »

ARK

Atelier « Promenades »

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Atelier « Assemblée des savoirs »


Merci pour votre lecture,

à bientôt !

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Contacts

Collectif ça gronde

mail : collectifcagronde@gmail.com

instagram : @gronde.collectif

tel : Nicolas Verguin

+33 6 01 93 34 37

Pauline Jacquet (FR/EN/DE)

(FR) +33 6 47 95 62 83

(DE) +49 176 62 40 59 66

Toutes les images, photos dessins, visuels 3D, plans ou autres

ont été conçus par le Collectif ça gronde, hors pages avec mentions et crédits.

Conception graphique : Nicolas Verguin

Aide à la conception : Pauline Jacquet


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