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N°485 / 5 février 2025
TOUTE L’ACTUALITÉ DE L’EXPLOITATION ET DE LA DISTRIBUTION CINÉMA
au cinEma le 12 mars
UN FILM
UN SCÉNARIO
EN COLLABORATION
PRODUIT PAR YANN ZENOU ET REDOUANE BOUGHERABA DE GERMAIN BLOT CÉDRIC DOSNE REDOUANE BOUGHERABA AVEC ALI BOUGHERABA IMAGE SACHA WIERNIK MONTAGE REYNALD BERTRAND ORIGINALE MUSIQUE
MAXIME DESPREZ MICHAËL TORDJMAN SON THOMAS LACHESNAIS GUILLAUME D’HAM PIERRE-JEAN LABRUSSE
DÉCORS ALEXIS SEGURA NAMRA PARIKH COSTUMES MÉGANE REYNS AASHIMA BELAPURKAR MAQUILLAGE
PREMIERS ASSISTANTS
ET COIFFURE SOPHIE FARSAT CASTING LUDMILA DONN FLEURENT SHUBHAM GAUR TRISHAAN SARKAR (CSA) RÉALISATEURS NICOLAS GUY KRISHAN PRATAP SINGH SCRIPTE ÉLODIE VANBEUREN RÉGIE IGNAZIO GIOVACCHINI CHARVEE PANDYA
DIRECTION DE
DIRECTRICE DE
PRODUCTION
UNE
AVEC LE
AVEC LA
AVEC LE
DISTRIBUTION
VENTES
POST-PRODUCTION ANNE-SOPHIE DUPUCH AURÉLIEN ADJEJ PRODUCTION ANGELINE MASSONI AKSHITI GOLERIA EXÉCUTIVE INDE DEBORAH BENATTAR COPRODUCTION QUAD RB IMAGE STUDIOCANAL TF1 STUDIO TF1 FILMS PRODUCTIONS SOUTIEN DE CANAL+ PARTICIPATION DE CINÉ+ OCS TF1 TMC SOUTIEN DE LA PROCIREP SALLES FRANCE STUDIOCANAL INTERNATIONALES NEWEN CONNECT
© 2025 - YANN ZENOU ENTERTAINMENT (YZE) - RB IMAGE - STUDIOCANAL - TF1 STUDIO - TF1 FILMS PRODUCTION
Depuis le 1 er janvier 2025, Cine Group est la nouvelle identité des activités
reprises à The Boxoffice Company (Webedia) : l’ensemble des activités
de billetterie et de solutions digitales pour les 500 cinémas
partenaires (représentant 30 % du marché français),
ainsi que le media Boxoffice Pro.
Vos interlocuteurs habituels et toute notre équipe
sont à votre disposition pour partager
avec vous de beaux projets.
Julien Marcel
Marilyn Iacovissi
Suivez-nous
N°485 / 5 février 2025
TOUTE L’ACTUALITÉ DE L’EXPLOITATION ET DE LA DISTRIBUTION CINÉMA
FRANCE DES
CINÉMAS 2024
LES EXPLOITATIONS "CLASSÉES"
L'édito
Sommaire
L’instantané d’un mouvement
À l’heure où nous bouclons ces lignes, on ne sait
si le budget du pays sera adopté, mais on sait que
celui alloué à la part collective du pass Culture
est bloqué. On ne sait pas encore si la nouvelle
chronologie des médias sera largement signée,
mais on en sait plus sur l’accord que Disney a
conclu avec le cinéma français. Et alors que les
salles de cinéma suivent le remake du "début
d’année frileux", ce numéro revient sur leurs
chiffres de 2024.
Le classement des principaux circuits permet de
faire un tour d’horizon de l’exploitation française,
avec des chiffres encourageants, mais qui résonne
aussi comme une évaluation du “nouveau normal”,
comme des différentes stratégies adoptées par
les exploitations, en fonction de leur nature et
de leurs voilures. Entre un réseau comme celui
d’Utopia et un Pathé qui vient de rénover la
Géode, entre les multiplexes Megarama ou un
circuit itinérant, entre les cinémas Confluences
ou un art et essai parisien… l’inénarrable réseau
de salles en France, comme la diversité des films
qui y sont proposés, illustrent aussi ce qui fait
notre exception culturelle.
Impossible ici de citer en détail le travail, l’identité,
les succès ou les difficultés rencontrés par
chacun, et ce bilan donne plutôt une photo
instantanée avec quelques zooms. Mais c’est tout
au long de l’année que nous essayons, au fil des
ouvertures, rénovations, animations menées par
les exploitants, de refléter l’extraordinaire vitalité
d’un parc qui représente bien plus qu’un secteur
économique, un art de vivre.
La rédaction
P. 6 à 10
ACTUALITÉS
Inquiétudes sur le pass Culture
Disney s’engage dans
la création française
Newen Studios se renforce sur le cinéma
P. 11 à 23
À LA UNE :
FRANCE DES CINÉMAS
Le top des circuits et des cinémas
en France
Focus sur les Cinémas Confluences et
Utopia
©Boxoffice Pro
P. 29-30
DISTRIBUTION
Bilan de la conférence annuelle
de la FNEF
VraiVrai Films devient
un vrai distributeur
P. 31
EXPLOITATION
Feu vert en CDACi pour
l’Étoile de Caudry
P. 32-33
FOCUS
©Adrien Daste
est une publication de
N°ISSN : 2740-3335
Boxoffice Pro est édité par THE BOXOFFICE COMPANY au capital de 2 075 620 €, c/o Webedia 2 rue Paul Vaillant-Couturier CS60102
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SOCOSPRINT IMPRIMEURS 36 route d’Archettes 88 000 Epinal
P. 27-28
PRODUCTION
Rencontre avec Anne Le Ny et Bruno
Levy, réalisatrice et producteur de
Dis-moi juste que tu m’aimes
Compte-rendu de la Journée de la
production indépendante
JULIEN MARCEL
Directeur de la
publication
MARION DELIQUE
Rédactrice en chef
AYSEGÜL ALGAN
Journaliste
@BoxofficeFrance
La Rédaction
@Boxoffice_fr
CÉCILE VARGOZ
Journaliste
Pathé inaugure la nouvelle Géode
P. 34
MISCELLANÉES
Nominations des César, soutiens,CDACi,
agenda de la profession…
@boxofficefr
JULES DREYFUS
Journaliste
Boxoffice Pro France
Crédits page 3 : ©Illustration par Boxoffice Pro
CHARLOTTE POUILLOT
Journaliste
PHILIPPE COSQUERIC
Maquette
4 N°485 / 5 février 2025
Actualités
Newen Studios va devenir
Studio TF1 et se renforcer
sur le cinéma
La filiale du Groupe TF1, qui regroupe plus de
50 sociétés, va changer de nom, doubler le
nombre de films produits et se lancer dans la
distribution en salles.
Jouer avec le feu
Dans des entretiens accordés au Figaro et à Variety,
Pierre Branco, l’ex-patron de Warner Bros Discovery
France devenu directeur général de Newen il y a 9
mois, fait part de l’ambition du groupe de
s’affirmer encore plus à l’international et d’être
« encore plus présent dans le cinéma ». À partir du
mois de mars, l’entreprise va prendre le nom de
Studio TF1, pour « tirer parti de la notoriété mondiale
de la marque TF1 », mais ses différentes entités de
production conserveront leur autonomie. Pour
rappel, Newen est implanté dans 12 pays, y
compris en Amérique du Nord, et regroupe plus de
50 sociétés et labels de production, pour des
formats audiovisuels et cinéma.
Dejà fort d’un catalogue d’un millier de films,
Studio TF1 veut donc amplifier ses activités cinéma.
« En 2025, sept films que nous avons produits,
coproduits ou distribués sortiront en salle », dont
récemment Jouer avec le feu des sœurs Coulin,
distribué par Ad Vitam, puis le 2 avril Natacha de
Noémie Saglio, accompagné par Pathé. « Au-delà
de 2025, nous avons le projet de doubler le nombre
de films produits. Nous espérons atteindre douze à
quinze films à l’horizon 2027. Il s’agira principalement
de grandes comédies françaises fédératrices, mais
aussi des films d’animation, des films d’auteur ainsi
que des coproductions internationales. »
Studio TF1 va aussi lancer sa propre activité de
distribution, y compris pour des films produits par
d’autres. « Cette décision est liée avant tout à notre
accélération dans la production de films. La première
fenêtre d’exploitation d’un film, la salle, a un énorme
impact sur la vie future d’une œuvre. Il est important
de pouvoir la contrôler. » Pierre Branco indique ainsi
que Studio TF1 va « recruter une équipe dans le
courant de l’année. Cette nouvelle division sera
opérationnelle à partir de 2026. »
©2024 Felicita - Curiosa Films - France 3 Cinema
PASS CULTURE :
ALERTE SUR LA PART COLLECTIVE
Le budget alloué à la part collective du dispositif a été plafonné par l’Éducation nationale,
et déjà épuisé pour l’année scolaire en cours. Les réactions et inquiétudes se multiplient
du côté des salles, festivals et acteurs de l’éducation aux images. La FNCF interpelle
les ministères de la Culture et de l’Éducation.
« Alors que très largement sollicité dans la mise en œuvre
des dispositifs d’éducation à l’image, le pass Culture ne
sera plus opérant dans les prochains mois », alerte la FNCF,
sachant que toutes les actions éligibles dans le cadre de
la part collective du pass ne sont plus acceptées depuis
le 31 janvier. « L’éducation artistique et culturelle est
victime du désordre budgétaire que connaît notre pays
actuellement », souligne la FNCF, rappelant aussi que
de nombreuses collectivités en difficulté ont réduit leur
participation aux dispositifs nationaux Collège et Lycéens
au cinéma. Face à ce désengagement budgétaire, « la
part collective du pass Culture est maintenant partie
prenante du financement des dispositifs scolaires dans
certains départements et régions ».
Après les réformes du ministère de l’Éducation nationale
(RCD, groupes de niveaux…) « qui ont très gravement
déstabilisé ces dispositifs », la gestion actuelle du budget
du pass Culture est un nouveau coup dur. Aussi la FNCF
appelle instamment les ministères de la Culture et de
l’Éducation nationale « à mettre en place une mesure
temporaire et urgente pour soutenir ces dispositifs jusqu’à la
fin de l’année scolaire ». Elle souhaite également qu’une
PASSATION À LA PRÉSIDENCE DE L’ARCOM
Le 2 février, Martin Ajdari a pris officiellement ses
fonctions à la tête de l'Autorité de régulation audiovisuelle,
succédant au mandat de six ans de Roch-Olivier Maistre.
Le nouveau président, qui était dernièrement directeuradjoint
de l'Opéra de Paris, connaît bien le secteur pour
avoir été directeur général délégué de Radio France puis
numéro deux de France Télévisions. Et plus largement,
ce haut-fonctionnaire a aussi été directeur de cabinet des
ministres de la Culture Aurélie Filippetti puis Fleur
Pellerin, et quatre ans à la tête de la Direction générale
des médias et des industries culturelles (DGMIC).
Parmi les dossiers chauds, Martin Ajdari devra reprendre
celui de la fusion de l'audiovisuel public, que François
Bayrou veut mener à son terme, gérer la nouvelle TNT,
veiller au respect du pluralisme et à la protection des
mineurs dans les médias en général, et réguler les plateformes.
Outre l’application du DSA (le règlement
européen sur le numérique), l’Arcom est notamment
chargé de conventionner les obligations dans le cadre du
décret Smad et de la chronologie des médias. Ces dernières
semaines, la haute autorité a ainsi arbitré la conclusion
des accords audiovisuel et cinéma avec Disney+.
©Opéra national de Paris
concertation soit menée « afin de garantir, dans les années
à venir, un déploiement égalitaire et pérenne sur tous les
territoires des dispositifs d’éducation à l’image. Si rien n’est
fait rapidement, les dispositifs d’éducation à l’image
pourraient être très largement affaiblis et un outil pédagogique
fondamental des enseignants pour l’éducation
culturelle et citoyenne des élèves serait alors perdu », conclut
la Fédération.
Même choc du côté de l’Afcae, qui ne peut « comprendre
qu’un budget calculé en avance en fonction du nombre
d’élèves concerné·es par chaque établissement s’arrête de
façon violente et non concertée en cours d’année scolaire ».
À noter que la part individuelle du pass, financée par
le ministère de la Culture, n’est pas concernée par cette
situation… mais devrait aussi être révisée dans le cadre
plus général des restrictions budgétaires. Quant à la
SAS pass Culture qui gère le dispositif, elle devrait
devenir un opérateur de l’État, comme le préconise la
Cour des comptes, pour être à terme internalisée au
ministère de la Culture. En attendant, la présidence de
la SAS pourrait très rapidement changer.
Roch-Olivier Maistre laisse donc les clés à son successeur :
« Je sais que la maison sera entre de bonnes mains et qu’il
aura à cœur non seulement de conforter l’institution mais
surtout de lui donner un nouvel élan. »
C.V.
6 N°485 / 5 février 2025
DISNEY+ ET LE CINÉMA FRANÇAIS
CONVOLENT
L’accord concernant le financement des films permettra à la plateforme de les diffuser
9 mois après leur sortie en salles. Disney a aussi signé avec les organisations de
l’audiovisuel.
©Disney
Apple TV+ et Crunchyroll,
premiers engagements
Le deux plateformes SVOD ont, chacune de
leur côté, signé des accords avec l'audiovisuel
français.
L’accord signé, pour une durée de quatre ans, par
AnimFrance, le Satev, le SEDPA, le Spi, l’Uspa et la
SACD avec Apple TV+ – selon les obligations
fixées à cette dernière par le décret Smad – porte
exclusivement sur le financement d’oeuvres
audiovisuelles, avec une forte priorité accordée aux
œuvres d'expression originale française et à la
création indépendante. On ne sait, à l’heure où
nous bouclons ces lignes, s’il sera suivi d’un
engagement avec le cinéma français, mais cet
accord conclu avec une plateforme américaine par
les syndicats de producteurs et distributeurs
audiovisuels est le quatrième après ceux Prime
Video, Netflix et plus récemment Disney+.
La Belle et la Bête
Comme on le pressentait depuis des semaines, et au
lendemain de la mise en signature de la nouvelle chronologie
des médias, les organisations du cinéma français
– représentées par le Blic, le Bloc et L’Arp – ont donc
conclu un accord avec Disney+ sur le financement et la
diffusion des films français et européens. Cet accord
permettra à la plateforme de les diffuser 9 mois après
leur sortie en salles, y compris les films produits et
distribués par Disney, contre 17 actuellement.
Sur une durée de trois ans, Disney+ s’engage ainsi à
investir 25 % de son chiffre d’affaires net annuel généré
en France, dans des œuvres cinématographiques mais
aussi audiovisuelles. Pour le cinéma, Disney s’engage en
achat et en préachat, et pour un minimum de 70 films
sur trois ans, en assurant une diversité de genres et
de budgets.
Les organisations de l’audiovisuel ont elles aussi signé un
accord, et parmi elles le Syndicat des producteurs indépendants,
membre du Bloc et seul syndicat à rassembler
à la fois des producteurs de cinéma et d’audiovisuel. Il
précise que « le partenariat renforcé vis-à-vis de la création
cinématographique souhaité par Disney n’était envisageable
pour notre syndicat qu’à la condition qu’un équilibre en
matière de diversité et d’indépendance soit assuré également
en production audiovisuelle ». Ainsi, l’engagement global
comporte, « dans une période transitoire de trois ans, des
niveaux d’engagement évolutifs en cinéma (passant de 12,5 %
en 2025 à 14 % en 2027) et en audiovisuel (12,5 % en
2025 à 11 % en 2027) ».
Le Spi se félicite aussi des clauses de diversité obtenues,
notamment en faveur de l’animation et du documentaire
audiovisuel, et, pour le cinéma, l’engagement de Disney
à consacrer au moins 85 % de son investissement dans
les œuvres d’expression originale française.
Quelle sera la nouvelle chronologie des
médias ?
Ce nouvel accord s'inscrit donc dans le cadre plus général
de celui de la chronologie des différents diffuseurs, dont
la ministre de la Culture a précisé qu’il reprendrait celui
de 2022, arrivé à échéance en ce mois de février mais qui
« a fait la preuve de sa grande pertinence ». Ce qu’a confirmé
le président du CNC par intérim lors de ses vœux : « Trois
ans plus tard, le débat ne porte plus sur l’architecture générale
de cette chronologie mais simplement sur l’ajustement
des positions respectives à l’intérieur de ce cadre. »
À l’heure où nous bouclons ce numéro, on ne connaît
pas encore les positions précises de chacun… et notamment
de Canal+. Le premier financeur du cinéma
français et qui jusqu’ici dépassait ses obligations – en
2024, Canal+ a investi plus de 220 M € dans les films,
sans compter les 200 M € investis par Studiocanal –
reviendra-t-il sur ses engagements ? Auditionné par la
commission Culture du Sénat le jour même de l’accord
de Disney avec la profession, Maxime Saada estimait en
effet « que si Disney a 9 mois pour 35 M €, il y a un sujet
pour Canal+ et ses 220 M € à 6 mois. Donc cette offre n'est
plus sur la table aujourd'hui et, de mon point de vue, elle
baissera nécessairement. » Si les liens d’interdépendance
entre le cinéma français et Canal+ ne sont plus à démontrer,
les récents mouvements du groupe – son entrée à
la Bourse de Londres, le retrait de ses chaînes de la TNT…
la fin de son accord de diffusion de Disney+ –, sans
oublier sa remise en cause de l’environnement fiscal et
réglementaire français, pourraient avoir des répercussions.
« On est obligé de s'adapter, donc on s'adaptera », déclarait
ainsi le président du directoire aux sénateurs.
Reste aussi à savoir si Netflix poursuivra ses engagements,
qui pour rappel lui permettent actuellement une fenêtre
à 15 mois, et combien d’acteurs et d’organisations
représentatives signeront l’accord général sur la chronologie,
pour qu’il puisse être étendu à tous, y compris
aux non-signataires.
Cécile Vargoz
En attendant, un autre premier accord a été conclu
avec Crunchyroll, la plateforme SVOD spécialisée
dans l’anime japonais, et qui s'est donc engagée à
investir dans la production audiovisuelle animée
française. L'accord a été conclu pour une durée
initiale de trois ans, avec une application
rétroactive au 1 er janvier 2024.
N°485 / 5 février 2025
7
AU CINÉMA LE 5 MARS
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Actualités
Élections à la FNCF…
Richard Patry été reconduit, pour un septième
mandat de deux ans à la présidence de la FNCF. Le
bureau ne change pas, hormis l’officialisation de
Laurence Meunier à la présidence de la Commission
des questions sociales, à la suite d‘Odile
Tarizzo qui a fait valoir ses droits à la retraite depuis
plusieurs mois.
Bureau
Président : Richard Patry
Président délégué : Olivier Grandjean
Présidente adjointe : Christine Beauchemin-Flot
Présidente adjointe : Aurélie Delage
Présidente adjointe : Brigitte Maccioni
Président adjoint : François Thirriot
Secrétaire général : Yves Sutter
Trésorier : Thierry Tabaraud
Présidente de la Commission des questions
sociales : Laurence Meunier
Pour rappel, les présidents de branches font aussi
partie du Bureau : Cédric Aubry pour la moyenne
et Rafaël Maestro pour la petite exploitation,
sachant que le siège dédié à la grande exploitation
est actuellement vacant, suite à la démission de
René Kraus en novembre dernier.
… et au Sfac
Le Syndicat franco-américain de la cinématographie
aussi a réélu son conseil d'administration,
reconduisant Olivier Snanoudj, senior
vice-président distribution cinéma France et
Benelux de Warner Bros. Discovery, à sa présidence.
Le Sfac a rappelé à cette occasion son rôle actif
dans les concertations sur la diffusion des films en
salles – « qui ne peut passer que par une plus
grande transparence des données de programmation
» – et qu’il suit de près les négociations en
cours sur la chronologie des médias.
Bureau
Président d’honneur : Daniel Goldman
Président : Olivier Snanoudj (Warner Bros. Discovery)
Vice-présidents : Xavier Albert (Universal Pictures France &
Italie) et Frédéric Moget (Paramount Pictures France)
Trésorier : Stéphane Huard (Sony Pictures Entertainment France)
Secrétaire : Sandrine Gruson (Paramount Pictures France)
À noter que la 9 e édition du Studioshow su Sfac est
prévue pour les jeudi 3 et vendredi 4 juillet, au
Grand Rex de Paris.
Megarama renforce son
équipe programmation
Anne Bajol, qui avait intégré le groupe de
Jean-Pierre Lemoine en mars 2022 en tant
qu’assistante de direction, est nommée assistante
de programmation et travaillera en étroite
collaboration avec Thomas Graux et ses équipes.
Auparavant, Anne Bajol a travaillé comme
programmatrice pendant plus de 10 ans chez Les
Films du Préau. Elle est aussi l’auteure d’un roman
pour enfants, "Mademoiselle Mystère" (Éditions du
Net). Chez Megarama, elle aura ainsi la charge de
développer plus encore les contenus Jeune public,
mais également les rencontres avec des équipes de
films, une programmation “Megarama Classic” et,
plus largement, de films d’auteur.
©Les Rencontres du Sud
LES RENCONTRES DU SUD 2025 SE PRÉCISENT
Le rendez-vous avignonnais aura lieu du 17 au 21 mars pour les professionnels, et dès
le 12 pour le public et les scolaires. Avec un hommage à une exploitante… des
Hauts-de-France.
Une vingtaine de films en avant-première, dont certains
en compétition pour le prix des Montreurs d’images,
des échanges avec les équipes artistiques et entre
professionnels et, bien sûr, la soirée des Victoires du
Cinéma : les Rencontres du Sud, organisées en collaboration
avec Boxoffice Pro, fêteront comme chaque
année le début du printemps dans la cité des Papes.
Cette 13 e édition sera l’occasion d’honorer Laurence
Meunier, exploitante du Majestic Compiègne et du
Ciné Laon, qui est aussi présidente de la Commission
des questions sociales de la FNCF. Elle recevra une
Victoire du Cinéma le jeudi 20 mars, en reconnaissance
de sa carrière et de son investissement au sein du secteur.
À noter par ailleurs que l’assemblée générale du Syndicat
français des théâtres cinématographiques, prévue les
mardi 18 et mercredi 19 mars, se tiendra à Avignon…
dans le cadre convivial et festif des Rencontres.
Cette année, la manifestation coïncidant avec le dispositif
“Avignon, Terre de Culture 2025”, elle débutera
dès le 12 mars pour le grand public et les scolaires. Ils
pourront découvrir des films en avant-première dans
les trois cinémas partenaires des Rencontres : Le Vox
et Utopia au centre d’Avignon et Le Capitole My
Cinewest au Pontet. Les projections pour les professionnels
auront lieu au Vox. Les inscriptions seront
ouvertes dans une semaine.
L’Arlequin de Belley de retour aux sommets
Le prochain Festival du film de montagne de patrimoine
de Belley, au nord-ouest de Chambéry, aura lieu dimanche
9 mars 2025, toujours avec l’ambition de partager des
œuvres majeures du genre… et inviter leurs réalisateurs
à les présenter. Ainsi, après Nicolò Bongiorno l’an dernier,
c’est Fulvio Mariani qui sera l’invité spécial de cette
troisième édition. Le cinéaste accompagnera quatre de
ses réalisations (Cumbre, Les Neiges de la soie - Hiver
afghan et Aux Origines du ski, L’Araignée de la Patagonie),
au fil d’une intense journée de projections entrecoupées
de rencontres et d’échanges.
À noter qu’en résonance avec le rendez-vous de Belley,
Fulvio Mariani sera aussi reçu à l'Institut Lumière à Lyon,
où il présentera, dès le 7 mars, son dernier film en date :
L’Araignée de la Patagonie.
10 N°485 / 5 février 2025
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PHOTOGRAPHIE
INSTANTANÉE
2024 s’achève sur un soulagement pour l’industrie, avec une fréquentation
de 181,2 millions d’entrées, en légère hausse (+1 %) par rapport à 2023.
Derrière ce chiffre, persistent les disparités marquées entre différentes formes
et branches d’exploitation, tout comme les défis à relever.
En baisse de 4 % par rapport à l’année précédente, la grande exploitation
reste le parent pauvre de la reprise. Si les derniers mois de 2024 ont permis
un rebond grâce à une offre de films largement fédérateurs, les multiplexes
notamment peinent à retrouver leur fréquentation d’avant-crise, pénalisés
jusqu'à encore récemment par un manque de blockbusters.
De son côté, la moyenne exploitation progresse de 3 %, tandis que la petite
exploitation affiche une hausse de 8 % par rapport à 2023, certains sites
retrouvant même leurs chiffres d’avant Covid. Des établissements de proximité
localement très bien implantés, forts d’une programmation plus
diversifiée et souvent classés art et essai.
Le classement 2024 des circuits réalisant plus de 500 000 entrées reflète ces
tendances générales, ainsi qu’une plus grande concentration. Y figurent 37
enseignes, soit trois de moins que l'année passée, les groupes Cineland et
Tarizzo ayant été vendus en 2024. Les entrées se sont ainsi redistribuées vers
d’autres acteurs, à l’instar de Cinéville, Pathé ou encore Kinepolis. Pathé
conserve sa place de leader, suivi de CGR et UGC, tandis que Megarama et
Kinepolis, toujours au coude à coude en termes de fréquentation, inversent
leur position. On notera l’entrée dans ce classement compétitif, du groupe
Emeraude, dirigé par la famille Lagrée en Bretagne.
Le top 50 des cinémas français – qui, certes, représentent à eux seuls 22 %
de la fréquentation nationale – illustre la situation de la grande exploitation
avec une baisse de 3 %. Mais certains sites se distinguent par leurs performances
et enregistrent des progressions remarquables dans le classement.
Parmi eux : Ciné Pôle Sud de Basse-Goulaine, Ciné Grand Sud de Saint-Pierre
de la Réunion, UGC Ciné Cité Bordeaux, UGC Parly ou encore Méga
Castillet de Perpignan ou CGR La Rochelle Les Minimes.
Malgré les différences, la dynamique commune de modernisation se poursuit,
à tous les niveaux de l’exploitation. Entre les investissements en équipements
et en animations, entre expériences immersives et rénovations écologiques,
les exploitants restent plus que jamais dans le mouvement, à l'écoute de
spectateurs aux attentes toujours plus élevées et embrassant les évolutions
sociétales en général. Cette capacité d'adaptation reste leur meilleur capital
pour accueillir 2025 et ses films prometteurs.
12 N°485 / 5 février 2025
Classement des Circuits de
plus de 500 000 entrées
RANG
CHIFFRES 2024
2024
VS
2023
CIRCUITS 2024
2054 CINÉMAS 6 320 ÉCRANS
181 270 000 ENTRÉES
+0,5 %
NB DE CINÉMAS NB D'ÉCRANS ENTRÉES
2024
VS
2023
2024
ÉVOLUTION
2024/23
2024
ÉVOLUTION
2024/23
PART DE
MARCHÉ
2024
1 = PATHÉ CINÉMAS (1) 78 3 858 25 35 595 925 -6 % 19,6 %
2 = CGR CINÉMAS 74 = 710 = 21 647 530 0,4 % 11,9 %
3 = UGC CINÉMAS 49 -2 514 -14 20 100 461 1 % 11,1 %
4 1 MEGARAMA 31 3 250 24 6 681 507 6 % 3,7 %
5 -1 KINEPOLIS 18 = 199 = 6 447 149 -1 % 3,6 %
6 = CINÉVILLE 20 3 158 29 6 293 729 26 % 3,5 %
7 = MK2 11 = 69 = 3 568 491 1 % 2,0 %
8 = CINEWEST 13 2 86 9 2 718 098 8 % 1,5 %
9 = NOÉ CINÉMAS (5) 24 2 85 8 2 215 016 13 % 1,2 %
10 = GRAND ÉCRAN 14 3 104 19 2 202 314 16 % 1,2 %
11 = VÉO CINÉMAS 19 2 62 7 1 862 270 16 % 1,0 %
12 = MAJESTIC 7 = 57 = 1 548 814 -1 % 0,9 %
13 4 CINEPLANET 5 1 40 8 1 256 832 14 % 0,7 %
14 1 CINE MOVIDA (2) 6 1 43 3 1 252 405 6 % 0,7 %
15 -2 ÉTHÈVE 3 = 20 = 1 229 710 = 0,7 %
16 -2 ÉLIZÉ 5 1 24 5 1 167 137 -2 % 0,6 %
17 1 HAUT ET COURT CINÉMAS 7 = 27 = 1 076 667 1 % 0,6 %
18 -2 CINÉMAS REYNAUD (3) 11 = 44 = 1 071 050 -5 % 0,6 %
19 = UTOPIA 7 = 29 2 1 030 725 3 % 0,6 %
20 1 CINÉODE 46 1= 67 16 1 024 180 14 % 0,6 %
21 -1 OCINÉ 3 = 32 = 947 393 -3 % 0,5 %
22 = CINÉMA CONFLUENCES 7 = 34 = 904 057 5 % 0,5 %
23 = BAUCINÉ GROUPE (4) 5 = 28 1 840 418 1 % 0,5 %
24 2 CINEMED 5 = 36 = 795 020 6 % 0,4 %
25 -1 PREMIÈRES CINÉMAS 17 -4 34 -8 751 349 -6 % 0,4 %
26 6 CINE POLE SUD 1 = 9 = 694 542 10 % 0,4 %
27 1 GRAND REX 1 = 7 = 692 300 -2 % 0,4 %
28 3 CINÉ PARADIS 4 = 25 = 653 657 1 % 0,4 %
29 7 CAP CINÉ 3 = 21 = 582 346 10 % 0,3 %
30 -1 DROTKOWSKI 2 -1 16 -2 581 614 -18 % 0,3 %
31 4 MULTICINÉ 3 = 15 = 572 082 7 % 0,3 %
32 5 CHARVET 4 = 16 = 557 434 7 % 0,3 %
33 5 VERMOESEN 3 = 13 = 545 340 6 % 0,3 %
34 5 PFISTER 5 = 22 = 527 000 4 % 0,3 %
35 -1 DULAC CINÉMAS 5 = 13 = 524 603 -11 % 0,3 %
36 7 ÉMERAUDE 4 = 18 = 511 309 5 % 0,3 %
37 3 CINÉ MONDE 5 -1 20 -1 506 391 = 0,3 %
(1)Sans Batignolles (2) avec la part de Saint-Lô (3) avec la part de Saint-Lô, Bernay et Deauville (4) Sans les entrées des stations (5) avec la part de Chaumont, Bernay et Deauville
37 circuits réalisent plus de 500 000 entrées 525
sites
41 circuits réalisent entre 200 et 500 000 entrées 114
sites
Circuits qui réalisent moins de 200 000 entrées 1 415
sites
3805
écrans
131 176 864
entrées
Part nationale 26% 60% 72%
453
écrans
12 718 098
entrées
Part nationale 6% 7% 7%
2 062
écrans
37 375 038
entrées
Part nationale 69 % 33 % 21 %
N°485 / 5 février 2025
13
RANG
2024
Top 50 des salles de cinéma
VS
2023 GROUPE SITE NB
(ville) ÉCRANS
ENTRÉES
2024
1 = UGC CINÉMAS UGC Ciné Cité Les Halles (Paris) 27 2 678 644 9 %
2 = KINEPOLIS Kinepolis Lomme (Lille) 23 1 370 229 -8 %
3 = PATHÉ CINÉMAS Pathé Carré Sénart (Lieusaint) 17 1 247 616 -12 %
4 = PATHÉ CINÉMAS Pathé Plan de Campagne 17 1 103 797 -8 %
5 4 UGC CINÉMAS UGC Ciné Cité La Défense 16 1 030 733 1 %
6 -1 PATHÉ CINÉMAS Pathé La Valette 16 1 029 216 -8 %
7 = PATHÉ CINÉMAS Pathé Wilson (Toulouse) 15 1 009 864 -2 %
8 3 UGC CINÉMAS UGC Ciné Cité Strasbourg 22 961 616 -4 %
9 1 MK2 Mk2 Bibliothèque (Paris) 20 957 129 -6 %
10 -2 PATHÉ CINÉMAS Gaumont Multiplexe Montpellier 17 953 214 -7 %
11 -5 PATHÉ CINÉMAS Pathé Belle Épine (Thiais) 16 953 042 -10 %
12 1 UGC CINÉMAS UGC Ciné Cité Vélizy 18 936 428 =
13 -1 UGC CINÉMAS UGC Ciné Cité Bercy (Paris) 18 901 108 -5 %
14 2 UGC CINÉMAS UGC Part-Dieu (Lyon) 18 897 397 5 %
15 = PATHÉ CINÉMAS Pathé Conflans (Conflans-Sainte-Honorine) 13 795 577 -8 %
16 3 MK2 Mk2 Quai de Seine (Paris) 6 783 290 4 %
17 -3 PATHÉ CINÉMAS Pathé Carré de Soie (Vaulx-en-Velin) 15 782 743 -11 %
18 -1 PATHÉ CINÉMAS Gaumont Labège 16 772 557 -9 %
19 -1 ÉLIZÉ Madiana Schoelcher (Martinique) 10 771003 -7 %
20 15 ÉTHÈVE (La Réunion) Ciné Grand Sud Saint-Pierre (La Réunion) 10 766 554 18 %
21 = CGR CINÉMAS CGR Tours 2 Lions 13 719 104 -1 %
22 7 UGC CINÉMAS UGC Ciné Cité Lille 14 713 380 2 %
23 16 CINE POLE SUD Cine Pole Sud (Basse-Goulaine) 9 694 542 10 %
24 3 GRAND REX - A. HELLMANN Le Grand Rex (Paris) 7 692 300 -2 %
25 5 PATHÉ CINÉMAS Pathé Wepler (Paris) 11 686 512 =
26 -4 UGC CINÉMAS UGC Ciné Cité Créteil 18 674 304 -6 %
27 -7 CGR CINÉMAS CGR Torcy 16 674 267 -8 %
28 13 UGC CINÉMAS UGC Ciné Cité Bordeaux 18 673 879 8 %
29 -6 CGR CINÉMAS CGR Brignais 15 668 786 -7 %
30 1 PATHÉ CINÉMAS Pathé Beaugrenelle (Paris) 10 658 568 -3 %
31 2 PATHÉ CINÉMAS 3 Palmes (Marseille) 11 655 217 =
32 = PATHÉ CINÉMAS Pathé Docks 76 (Rouen) 14 654 485 -3 %
33 -5 UGC CINÉMAS UGC Ciné Cité Rosny 15 648 112 -7 %
34 4 PATHÉ CINÉMAS Pathé Quai D'Ivry (Ivry-sur-Seine) 14 647 231 1 %
35 2 UGC CINÉMAS UGC Ciné Cité Villeneuve d'Ascq 12 647 159 1 %
36 -10 PATHÉ CINÉMAS Pathé Rennes 13 630 885 -11 %
37 -1 CGR CINÉMAS CGR Villenave d'Ornon 15 630 503 -3 %
38 -4 PATHÉ CINÉMAS Pathé Amiens 12 623 911 -5 %
39 1 CGR CINÉMAS CGR Blagnac 15 620 457 -1 %
40 -16 PATHÉ CINÉMAS Pathé Aéroville (Roissy-en-France) 12 601 112 -16 %
41 7 CGR CINÉMAS CGR La Rochelle - Les Minimes 12 592 236 -1 %
42 5 CINEWEST Capitole Studios (Le Pontet-Avignon) 11 588 781 -2 %
43 3 PATHÉ CINÉMAS Gaumont Grand-Quevilly 16 577 026 -4 %
44 8 CINE MOVIDA Mega Castillet (Perpignan) 12 569 974 =
45 4 UGC CINÉMAS UGC Ciné Cité SQY Ouest (Saint-Quentin-en-Yvelines) 16 564 086 -5 %
46 -4 PATHÉ CINÉMAS Pathé Thillois - Parc Millésime 13 563 310 -7 %
47 -3 PATHÉ CINÉMAS Pathé Angers 12 559 663 -7 %
48 12 UGC CINÉMAS UGC Ciné Cité Parly (Le Chesnay-Rocquencourt) 12 558 755 7 %
49 5 PATHÉ CINÉMAS Pathé Saran 10 557 123 =
50 -5 PATHÉ CINÉMAS Pathé Les Rives de l'Orne (Caen) 10 553 587 -8 %
2024
VS
2023
TOTAL TOP 50 CINÉMAS 39 601 012 -3 %
vs 2023
soit 22% de la fréquentation nationale
14 N°485 / 5 février 2025
©CGR
1
3
Pathé Cinémas
Cinémas : 78
Écrans : 858
Entrées : 35 595 925
Le groupe de Jérôme Seydoux, qui représente 20 % des entrées et 14 % du nombre de
salles françaises, reste logiquement en tête du marché. Cependant, 2024 a été marquée
par une baisse de 6 % de ses entrées (en recul de 2,2 millions d’entrées) et une perte de
1,31 point de part de marché par rapport à l’année précédente. Ces chiffres sont bien
entendu à l'image des difficultés rencontrées par l'ensemble de la grande exploitation.
Les Jeux olympiques ont aussi eu un impact sur des localisations sportives telles que La
Plaine Saint-Denis, Disney Village ou Aéroville. Malgré un contexte difficile, 2024 fut
une année où des projets de long terme et d'envergure ont vu le jour. En effet, après
cinq années de travaux, le Pathé Palace a achevé sa réhabilitation prestigieuse en juillet
dernier qui abrite 6 écrans Led Onyx. La Géode à La Villette, salle hémisphérique
historique, a rouvert après six années de rénovation, désormais équipée d’un système
Imax 6.0. Fidèle à sa stratégie de premiumisation, Pathé compte désormais plus de 20
salles Imax, 41 salles 4DX, 11 salles Dolby Cinéma ainsi qu’une gamme croissante de
salles confort. À noter également la reprise, à Marseille, des 3 Palmes à Odile et Didier
Tarizzo en janvier, qui affiche un score de 655 000 entrées.
La salle Ice du CGR de Brignais
UGC Cinémas
Cinémas : 49
Écrans : 514
Entrées : 20 100 461
Année mouvementée pour UGC, marquée notamment par la fermeture du mythique
Normandie, avenue des Champs-Élysées. Le groupe présidé par Brigitte Maccioni a
également cédé à Megarama le Duplexe Roubaix mais rouvert son Majestic de Meaux
après quatre ans de fermeture, ce dernier ayant rapporté 185 000 entrées en un peu plus
de huit mois d’activité. Mais 2024 a surtout été un terrain d’innovations pour UGC,
entre l’évolution de ses offres illimitées, le lancement de plusieurs formules d’abonnement
en séries limitées et la multitude de nouvelles opérations événementielles – Love Festival,
Scary Vendredi, soirées Ciné K7, Operatok, le Prix cinéma des enseignants ou encore
un partenariat avec Pokémon Go. Au total, 26 des 49 établissements du circuit ont
progressé par rapport à 2023, l’UGC Ciné Cité Maillot – passé de quatre à douze salles
en 2022 – marquant la plus forte évolution (363 000 entrées, +23 %), suivi de l’UGC
Opéra (140 000, +14 %) et l’UGC Montaudran de Toulouse (142 000, +13 %). Fort
d’une hausse de 9 %, le Ciné Cité Les Halles reste quant à lui leader de l’ensemble des
cinémas français ; le réseau progresse ainsi de 1 %, à la hauteur de la moyenne nationale.
©DR ©Marion Delique
Attendu depuis plusieurs années, le Pathé Palace a enfin ouvert ses portes en juillet 2024.
2
CGR Cinémas
Cinémas : 74
Écrans : 710
Entrées : 21 647 530
Le groupe rochelais maintient sa fréquentation en 2024 affichant même une augmentation
de 0,5 % avec un parc de salles équivalent. Bien que le groupe ait inauguré dix
salles à Castres fin 2023, CGR est entré depuis deux ans dans une phase de consolidation
avec la rénovation et la montée en gamme de nombre de ses établissements. Ainsi
les halls des sites de Villeneuve-lès-Béziers, Évry, Rivesaltes ont été rénovés, intégrant
un nouveau design. Des salles “confort” – fauteuils club et plus grand espace entre les
rangées – ont aussi vu le jour au fur et à mesure notamment à Villeneuve, Brignais,
Tours 2 Lions, Torcy et à La Rochelle-Minimes, cette fois, sur l'ensemble de ses 12
salles. En ce début d’année, Bruay-la-Buissière vient aussi, pour ses 25 ans, de bénéficier
d’une rénovation totale. À noter également l’installation d’une salle Ice à Carcassonne,
la 58 e du circuit. Côté projets, la CDACi de l'Aisne a validé la réhabilitation et l’agrandissement
du CGR Soissons pour une ouverture fin 2026.
Après quatre ans de fermeture, l'UGC Majestic de Meaux a rouvert ses portes en avril 2024.
N°485 / 5 février 2025
15
4
Megarama
Cinémas : 31
Écrans : 250
Entrées : 6 681 507
©Megarama
Avec plus de 6,6 millions d’entrées en 2024, le circuit de Jean-Pierre Lemoine affiche,
avec 4 établissements de plus, une progression de 6 % par rapport à 2023, et passe ainsi
du rang de 5 e à 4 e circuit français. Megarama a agrandi son parc l’an dernier, avec
l’ouverture de son multiplexe de Boulogne-sur-Mer en juillet (14 salles), un mois après
sa reprise de l’UGC Duplexe de Roubaix (9 salles). En Normandie, après avoir racheté
le Grand Forum de Dieppe à Edouard Criquioche fin 2023, les Grand Forum de
Louviers (5 salles) et de Gaillon (3 salles) sont entrés dans le giron Megarama en
septembre 2024.
Le groupe mise toujours sur la premiumisation, avec des salles Imax, 4D E-Motion – le
format dynamique développé par Lumma – et ses formats maison Horizon-THX et
Orion. Des formats qui seront intégrés à ses nouveaux cinémas : début janvier, la première
pierre a été posée pour son complexe de 9 salles dans le centre commercial des Ulis, en
région parisienne, qui devrait ouvrir début 2026. Il remplacera l’actuel UGC de 4 salles,
dont Megarama a repris l’exploitation depuis le 1 er février 2025. Le groupe porte aussi
un projet à Cormeilles-en-Parisis, dans le Val d’Oise, et un autre à Saint-Martin-d’Hères,
dans la banlieue de Grenoble, de 6 salles chacun.
Le Megarama de Boulogne-sur-Mer a ouvert ses portes à l'été 2024.
©Laurent Ghesquiere
5
Kinépolis
Cinémas : 18
Écrans : 199
Entrées : 6 447 149
Repris par le groupe belge en décembre 2022, le Kinepolis d'Amnéville a fini sa transformation fin
mai dernier.
Avec le même nombre de cinémas que l’année précédente, le groupe belge maintient sa
fréquentation, qui diminue de 1 % sur l’ensemble de son parc français. Dans le détail,
c’est le Kinepolis Nancy qui perd le plus d’entrées (462 000, soit -13 %), quand l’historique
et gigantesque Kinepolis de Lomme baisse de -8 % par rapport à 2023 ; il reste
toutefois, avec plus de 1,3 M de spectateurs, le 2 e cinéma de France en terme d’entrées.
À l’autre bout de la France, le multiplexe de Nîmes passe en-dessous des 500 000 entrées
(-4 %). Au cours de 2024, Kinepolis a ouvert de nouvelles salles ScreenX à Bourgoin-
Jallieu, Fenouillet, Mulhouse et Béziers, acquis en 2023 auprès de MonCiné et dont la
rénovation vient de s’achever. Transformation également au Kinepolis Belfort, qui avait
été racheté à Pathé et a été adapté à ses normes de confort. Pour rappel, Kinepolis exploite
aujourd'hui 110 cinémas à travers le monde.
6
Cinéville
Cinémas : 20
Écrans : 158
Entrées : 6 293 729
©DR
Cinéville a continué son expansion en 2024 avec trois acquisitions en octobre, d’Ouest
en Est : le Cinéland de Trégueux, soit le plus grand multiplexe des Côtes-d’Armor, et
le Club de Saint-Brieuc, ainsi que le Trèfle de Dorlisheim. Cumulant 1 million de
tickets, ces trois établissements participent à la progression fulgurante de 23 % du
réseau. Sans les nouveaux venus, le circuit dirigé par Yves Sutter progresse de 4 % sur
ses 17 autres cinémas, soit plus que la moyenne nationale. Cinéville a également fait
son entrée dans le premium avec l’inauguration de sa salle “maison” baptisée Orium,
introduite dans son cinéma fraîchement rénové de Saint-Sébastien-sur-Loire. 2025 a
commencé sur les chapeaux de roues avec la reprise du Rialto à Morlaix, en attendant
l’ouverture d’un nouveau complexe à Plourin-les-Morlaix (6 écrans) prévue pour
l’automne 2025. Sont aussi attendues les acquisitions du Darcy (6 écrans) et de l’Olympia
(10 écrans) de Dijon, historiquement exploités par Sylvie Massu, ainsi que la construction
d’un établissement à Beaupréau-en-Mauges (5 écrans).
Anciennement propriété de la famille Hoffmann, le CinéLand de Trégueux, soit le plus grand
multiplexe des Côtes-d'Armor, est passé sous giron Cinéville.
16 N°485 / 5 février 2025
Mk2
7 Cinémas : 11 - Écrans : 69 - Entrées : 3 568 491 8
Année stable pour Mk2 qui, depuis 2021, consolide son parc à 11
établissements parisiens. Avec une légère progression de 1 % par rapport à 2023, le
réseau de la famille Karmitz suit la même trajectoire que la fréquentation nationale,
et affiche un retard de 13 % par rapport à 2019 (contre 15 % au global). Si son vaisseau
amiral, le Mk2 Bibliothèque, recule de 6 %, tous ses autres cinémas sont en progression
d’en moyenne 4 %. Le Mk2 Parnasse et les Mk2 Odéon-St Germain signent les
meilleures évolutions, avec respectivement +9 % et +8 %. En parallèle, le circuit continue
ses multiples événements, tels que les conférences dans le cadre du Mk2 Institut, ou
encore son Cinéma club.
CinéWest
Cinémas : 13 - Écrans : 86 - Entrées : 2 718 098
Le groupe de Daniel Taillandier, qui a triplé son parc de salles en
cinq ans, continue sur sa lancée et enregistre une hausse globale de 8 % de ses entrées.
Grâce à la très bonne tenue de ses sites –− +15 % pour les Toiles du Moun de Saint-
Pierre-du-Mont, +14 % pour le Cristal d’Aurillac, +7 % pour le Lido de Royan – − mais
aussi au démarrage de l’Aurore à Vitré, ouvert fin novembre 2023 et qui a réalisé
180 000 entrées. En novembre dernier, CinéWest a inauguré le Liberté de Brignoles
dans le Var (6 écrans) en présence de George Clooney. En avril, c'est à Mougins près
de Cannes, qu’ouvrait son tout nouvel équipement haut de gamme, avec 4 salles dont
la première Ōma du monde.
©Mk2 ©Noé Cinémas
Le Mk2 Bibliothèque reste le fer de lance du groupe de la famille Karmitz.
9
Noé Cinémas
Cinémas : 24 - Écrans : 85 - Entrées : 2 215 016
Après une croissance qui l'a fait passer de 12 à 24 cinémas depuis
2012, le groupe de Richard Patry affiche une augmentation de fréquentation de 13 %
par rapport à l’année précédente. Outre la rénovation de l’Ambiance de Senonches,
le parc s'est agrandi avec la reprise de la DSP des 3-Colombiers à Port-Jérôme-sur-Seine
en septembre et du Cinéma-Théâtre de Vernon en juin. C’est là que Noé développe
un multiplexe de 8 salles, La Papeterie, qui devrait voir le jour en 2026. Les trois écrans
de L’Aiglon, ouverts en septembre 2023, dépassent les prévisions pour atteindre 85 000
entrées. Même constat pour le Multi Rex de Bernay, exploité en association avec
Reynaud Cinémas, qui prend son envol et atteint les 140 000 entrées, ou Le Morny
de Deauville, avec les mêmes associés, qui progresse de 10 %. Enfin, l’Omnia de Rouen,
vaisseau amiral art et essai du groupe, géré avec Hervé Aguillard, réalise 295 000 entrées
et une hausse de 6 % par rapport à 2023.
©Eric Zaragoza ©Grand Écran
Les Balcons de Mougins, abritant la première salle Ōma au monde, a ouvert en avril.
10
Grand Écran
Cinémas : 14 - Écrans : 104 - Entrées 2024 : 2 202 314
Grand Écran impose sa dynamique en 2024, avec une hausse de
16 % de ses entrées. L’année a vu l’ouverture de ses deux nouveaux sites dans les Pays
de la Loire, nouveau territoire pour le groupe de la famille Fridemann. En juin, le
multiplexe de Montaigu-Vendée a inauguré ses six écrans, suivi en novembre par celui
de La Chapelle-sur-Erdre, conçu sur le même modèle : des structures compactes,
écologiques et qui intègrent également le format premium Cinemax, signature du
groupe, qui compte désormais sept salles équipées. Plus tôt dans l’année, Grand Écran
avait fait l’acquisition des sept écrans de Vichy, auprès d'Étoile Cinémas. Sur les autres
établissements Grand Écran, ceux de Libourne, Bergerac ou encore Villeneuve-sur-Lot
sont en progression. En 2025, Grand Écran prévoit d’ouvrir en novembre son projet
de cinq salles et 750 fauteuils à Fontenay-le-Comte, en Vendée.
L'historique site de Senonches a connu une rénovation.
La famille Fridemann a inauguré en novembre son site de La Chapelle-sur-Erdre.
N°485 / 5 février 2025
17
Le meilleur du cinéma et de la premiumisation
La famille TUPIN, Laurence MEUNIER, la direction et l’ensemble du personnel de
MAJESTIC CINEMAS sont fiers de vous annoncer l’ouverture prochaine de son
nouveau multiplexe cinématographique dans la ville de Dole : le MAJESTIC RIVE
GAUCHE.
Fruit d’un projet ambitieux, ce complexe de 1568 places abrite 10 salles dont une
salle IMAX et une salle ODYSSÉE, nouveau concept imaginé par la famille TUPIN
MAJESTIC CINEMAS. Cette salle offre un confort inégalé grâce à des sièges
au sliding motorisé avec repose-pied et un espacement généreux de 1,80 m,
garantissant une immersion totale.
S’insérant au cœur d’une dynamique de réaménagement et de dynamisation des
berges du Doubs, le projet architectural s’organise autour de trois éléments clés.
Le premier volume, mêlant surfaces vitrées et opaques, souligne l’horizontalité
du site et se fond dans l’environnement des rives. Les salles, monolithiques,
apportent équilibre et monumentalité à l’ensemble, habillées d’un bardage en
aluminium anodisé aux teintes claires. Grâce à sa finition légèrement brossée,
ce matériau reflète subtilement les lumières et couleurs du paysage. Enfin, une
coursive couverte, portée par des poteaux en bois, fait office de piédestal, liant les
différents volumes tout en répondant visuellement au rythme vertical des arbres
bordant la rivière.
Le hall du MAJESTIC RIVE GAUCHE, d’une superficie de 400 m², offre un espace
traversant baigné de lumière naturelle grâce à ses larges baies vitrées. À son
extrémité nord, il s’ouvre sur un panorama exceptionnel des rives du Doubs,
mettant en valeur un cadre paysager apaisant et verdoyant. Conçu pour accueillir
les visiteurs dans une ambiance moderne et chaleureuse, ce hall spacieux intègre
des espaces de détente et de circulation fluides, offrant ainsi un véritable lieu de
rencontre et d’échange. Le contraste entre les matériaux contemporains et la vue
sur la nature environnante illustre parfaitement le dialogue entre architecture et
paysage.
Au cœur du hall, la mezzanine se transforme en un espace d’exposition temporaire
unique. Conçu pour mettre en valeur des œuvres variées, cet espace proposera
des expositions changeantes, offrant une vitrine aux artistes locaux et nationaux.
Ce lieu, à la fois convivial et inspirant, est conçu pour éveiller la curiosité et
prolonger l’expérience cinématographique au-delà de l’écran.
Le MAJESTIC DOLE RIVE GAUCHE abrite également deux restaurants, ainsi
qu’un parcours muséographique unique prenant place au fil du déambulatoire.
La famille TUPIN y exposera une vaste collection d’appareils issus de l’histoire
cinématographique, depuis les théâtres d’ombres jusqu’à l’arrivée du numérique,
en passant par la lanterne magique et les premiers projecteurs 35mm. Ce parcours
rend également hommage aux origines franc-comtoises des frères Lumière,
pionniers du cinéma, nés à Besançon. Des visites pédagogiques, spécialement
conçues pour les écoles, invitent les jeunes générations à découvrir la magie et
l’histoire du cinéma, éveillant leur curiosité et leur créativité.
MAJESTIC CINEMAS
Jean Claude TUPIN - Jean Yannick TUPIN - Laurence MEUNIER
jctupin@majestic-cinemas.com
06 07 02 00 33 - 06 84 69 50 82 - 03 84 76 16 16
OUVERTURE IMMINENTE
Majestic Dole - Rive gauche
2 restaurants - 10 salles premium
dont 1 salle IMAX et 1 salle Odyssée
by MAJESTIC
1568 fauteuils
Au-delà de sa programmation cinématographique, le Majestic Rive Gauche se
distingue par une offre culturelle unique, combinant art et patrimoine. Grâce à son
espace d’exposition et à son parcours muséographique dédié à l’histoire de l’image,
le cinéma devient un véritable lieu de rencontre entre la création contemporaine
et la mémoire du 7 ème art. Ce double engagement, artistique et éducatif, fait du
Majestic Rive Gauche bien plus qu’un simple lieu de projection : un espace vivant
où se croisent découvertes, inspirations et savoirs.
L’ouverture du Majestic Rive Gauche s’inscrit dans une démarche globale portée
par la famille TUPIN, qui prévoit également d’enrichir l’offre de loisirs sur les berges
du Doubs. À proximité immédiate du cinéma, un projet regroupant un bowling,
un laser game et un espace d’escalade prendra bientôt place dans un bâtiment
existant. Ce nouvel ensemble, associant culture et divertissement, renforcera
l’attractivité de la région en proposant des expériences variées pour tous les
publics.
Gros-oeuvre
Charpente
Gradins
Fauteuils
Affichage dynamique
Sécurité Incendie
CFa Vidéosurveillance
Projection et sonorisation
Electricitié
Couverture Bardage Etanchéité
Menuiseries extérieures
NOS PARTENAIRES
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MÉTALLERIE GERARD
LINEAIRE A Architectes - Damien Deby - Domitille Jalard
SLPRO’JECT - AMO et Pilotage - Stéphane Lopez - Thibault Lopez
La magie du cinéma
depuis plus de dix décennies
Jean-Claude TUPIN
Président Majestic Cinemas
Jean-Yannick TUPIN
Directeur Général
Laurence MEUNIER
Présidente Majestic Compiègne
Virginie HENNIQUAUX
Programmatrice
Romain BUCHOT
Directeur d’exploitation
Les directeurs des sites MAJESTIC CINEMAS :
MAJESTIC COMPIEGNE JAUX
Noémie GUIZARD
CINÉ LAON
Valérie VAUGOYEAU
MAJESTIC DOUAI
Virginie HENNIQUAUX
MAJESTIC VESOUL
Romain BUCHOT
MAJESTIC REMIREMONT
Jean Charles DURAND
MAJESTIC DOLE RIVE GAUCHE
Aurelia FOURCAULT
MAJESTIC CINÉ VENDOME
Gregory HAIBUCHER
VÉO
11 Cinémas : 19 - Écrans : 62 - Entrées 2024 : 1 862 270 12
Avec l’intégration du Rex de Sarlat (6 salles), dont il est désormais
actionnaire majoritaire aux côtés du directeur Julien Robert, ainsi que du mono écran
de Fronton repris en DSP, la branche exploitation de Véo a représenté, sur l’année
écoulée, un total de plus de 1,86 million de spectateurs. Le Véo de Muret reste le plus
visité, avec près de 427 000 entrées, le multiplexe de 8 salles (et de 11 ans) affichant
une belle stabilité. De son côté, le cinéma écolo-phare du Grand Central de Colomiers
a réalisé une troisième année pleine à plus de 210 000 entrées (+12 %), soit au-dessus
du prévisionnel établi… avant crise sanitaire. Le prochain Véo est en train de prendre
forme à La Cartoucherie, une nouvelle fois dans l’agglomération toulousaine. Le
complexe de 4 salles, inscrit dans un projet de réhabilitation de friche urbaine, devrait
être finalisé pour l'automne prochain, suivi de celui de 3 salles à Lavaur, mené en
association avec L’Yre Cinémas.
©Majestic
MAJESTIC CINÉMAS
Cinémas : 7 - Écrans : 57 - Entrées 2024 : 1 548 814
Majestic Cinémas se maintient à la 12 e place du classement avec un
nombre d’entrées quasiment constant (-1 %). Après l'acquisition du Ciné Vendôme
en octobre 2023 – rénové cette année – et celles de Laon et Dole en 2019, le groupe
poursuit sa croissance. Le circuit, géré par Laurence Meunier, Jean-Claude et Jean-
Yannick Tupin, s'apprête à ouvrir à Dole au printemps, un complexe ambitieux de 10
écrans et 1 500 fauteuils, ainsi que deux restaurants. Le nouveau cinéma se veut
entièrement premium avec une salle Imax, trois salles Atmos, et la première salle
Odyssée by Majestic qui sera ensuite déclinée à Vesoul et Remiremont. Le groupe
prépare par ailleurs un projet à Laon pour 2026.
©Cécile Vargoz
Le Majestic Le Volontaire de Remiremont, ouvert en 2020
Le Rex de Sarlat est passé entièrement sous le giron de Véo en 2024.
13
CINEPLANET
Cinémas : 5 - Écrans : 40 - Entrées 2024 : 1 256 832
Philippe Borys-Combret est désormais à la tête d’un “petit mais
dense” réseau de 5 cinémas pour 40 écrans, implantés à Cannes, Alès, Salon-de-
Provence et, désormais, Antibes. Dans cette commune des Alpes-Maritimes, le
dernier né des Cineplanet (8 salles) a été inauguré en février 2024, et, au terme de
11 mois d’activité, comptabilise près de 135 000 spectateurs. De quoi porter une
grande partie de la progression du circuit (+14 % de fréquentation vs. 2023), qui
gagne 4 places dans le classement annuel. Le vaisseau phare reste sans conteste le
Cineum de Cannes (12 salles), qui représente plus de 40 % des entrées Cineplanet.
Un pari osé mais gagnant dans la ville du Festival de Cannes, et qui a conforté le
dirigeant dans sa stratégie d'investir les villes moyennes dites “CSP+” avec des
équipements premium, Imax, Dolby Cinema, ScreenX, Dolby Atmos… sans oublier
ses formats maison Lodge et Aurore.
©SNES
14
CINÉMOVIDA
Cinémas : 6 - Écrans : 43 - Entrées 2024 : 1 252 405
À mi-parcours de l’année écoulée, Cinémovida a acquis, rénové, et
rouvert dans une configuration de 5 salles (contre 6 auparavant) le Concorde de
Moissac, dans le Tarn-et-Garonne. Dans la foulée, la famille Font fermait 2 salles de
son historique Mega Castillet… pour les transformer en une grande salle d’escalade.
Une diversification d’activité qui semble avoir porté ses fruits en matière d'attractivité
du multiplexe qui, bien qu’ayant diminué la voilure de 14 à 12 écrans, attire toujours
un nombre stable d’environ 570 000 spectateurs. Belle performance aussi aux 7
Batignolles de Paris (dans lequel la société mère Snes est associée à Pathé), en progression
de 10 % pour atteindre près de 224 000 entrées ; certes en-dessous des 300 000
spectateurs annuels espérés à son ouverture en décembre 2018… mais honorable en
cette année 2024 si particulière à Paris.
©Jonathan Letoublon
Le Cineplanet d'Antibes est en activité depuis février 2024.
Le Méga Castillet de Perpignan accueille désormais un mur d'escalade.
20 N°485 / 5 février 2025
RENCONTRE AVEC
CÉDRIC AUBRY
PRÉSIDENT DES CINÉMAS CONFLUENCES
Cinémas : 7
Écrans : 34
Entrées : 904 057
Face à un « nouveau normal » pas encore déterminé, le président des Cinémas
Confluences – par ailleurs président de la branche de la moyenne exploitation à la
FNCF – poursuit sa vision d’une exploitation aux dimensions maîtrisées, et ancrée
au plus près de son public.
Les sept Cinémas Confluences, composant un total de
34 salles, affichent sur l’année écoulée un total de 904 057
entrées, en progression de plus de 4 % par rapport à
2023. Une croissance « naturelle » selon Cédric Aubry,
qui rappelle les deux Confluences ouverts après-Covid
– à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe) dès septembre 2020 et à
Bar-le-Duc (Meuse) en mai 2021 –, suivi du doublement
des écrans de Mennecy (Essonne) à l’été 2023, sans
oublier la rénovation intégrale de Varennes à l’automne
dernier (qui a ainsi tourné la majorité de l’année sur
6 salles au lieu de 9).
Si l’exploitant se réjouit de la légère progression de son
« petit » cinéma de Apt (Vaucluse) passé de 57 000 à 60 000
entrées, son Confluences de Sens dans l’Yonne (10 ans
cette années) est toujours en recul de 20 % par rapport
à 2019, tandis que le récent site de Bar-le-Duc stagne
déjà. « Donc, au vu des investissements, et de l’endettement,
la croissance, à date, de Confluences n’est pas si grande »,
estime l’entrepreneur.
La France qui souffre…
Cédric Aubry observe certes que les seniors sont de retour,
« dynamisant les séances de l’après-midi ». De même que
les jeunes qui se servent massivement du pass Culture :
« un formidable levier pour faire venir un public qui n’en
a pas les moyens » – et qui représente plus de 5 % de la
fréquentation de certains cinémas Confluences –, mais
qui peut aussi être vue comme « une perfusion », donnant
l’impression à la jeune génération « que le cinéma n’est pas
forcément payant ». Et enfin, au milieu de ces deux tranches
d’âge, les jeunes actifs avec enfants, « qu’il a toujours été
difficile d’aller chercher, mais qui aujourd’hui n’en sont plus
à choisir entre aller au cinéma ou regarder Netflix mais
entre aller au cinéma… ou remplir le frigo ». Les cinémas
Confluences sont en effet implantés dans des villes petites
et moyennes, « avec une majorité de spectateurs provenant
des villages alentours, donc de la ruralité », et en prise avec
des catégories géographiques et sociales « plus complexes
qu’il y a quelques années ».
… et des cinémas qui font la fierté
Dans cette « vérité économique des petites agglomérations »,
Cédric Aubry ambitionne de mettre ces cinémas au
service de la plus grande diversité – les sites de Sablé et
de Varennes visant cette année, au même titre que les 5
autres Confluences, un classement art et essai. Sans
oublier de maintenir leur dimension populaire, sur les
écrans comme sur les tarifs – avec un tarif plein au-delà
des 10 euros pour les spectateurs occasionnels, mais
beaucoup de petits prix, dont ceux du mardi (une tradition
gardée de l’époque du Cinéday) qui, pendant les
périodes de vacances, « devient régulièrement le plus gros
jour de la semaine ! »
Mais la réponse la plus évidente que les Cinémas Confluences
proposent à leurs publics et leurs difficultés, c’est la fierté
de disposer d’un bel équipement cinématographique.
« Dans ces villes où les habitants se plaignent du délitement
des établissements scolaires, hôpitaux et autres services, le
cinéma, une fois ouvert, devient un bien public », observe
l’exploitant, en prenant pour exemple l'accueil enthousiaste
réservé par les spectateurs à leur Confluences de
Varennes rénové et premiumisé, qui a su conjuguer
investissements et accessibilité tarifaire. « Mon boulot, c’est
de résoudre cette subtile équation ; la premiumisation ne
doit pas être un moyen d’augmenter ses marges, mais de
susciter l’envie, et “créer” du public. »
Fréquentation : le réservoir local
Après deux années autour de 180 millions d’entrées
annuelles, le secteur attend toujours de connaître « son
nouveau normal ». Mais ce dont Cédric Aubry est d’ores
et déjà sûr, c’est qu’après près de trois décennies de grands
équipements « aspirateurs à entrées », le nouveau cycle de
la proximité et de la rénovation a commencé. Dans cette
dynamique, les mille mono écrans de France sont autant
de lieux de vie qui maillent le territoire, mais offrent
aussi des opportunités de redéploiement, « économiquement
crédibles ». Ainsi, les deux prochains chantiers
Confluences devraient débuter – d’ici la fin d’année,
après la fin des recours administratifs –, à Carquefou en
Loire-Atlantique et à Romilly-sur-Seine dans l’Aube.
Dans cette dernière commune, le cinéma municipal
historique, « à bout de souffle », va céder sa place à un
complexe de 5 salles dans la logique de confort premium
adoptée à Varennes (dont fauteuils électriques et son
DTX et DTS X). Ici, comme à Controis-en-Sologne en
Loir-et-Cher où il accompagne une nouvelle fois – après
le Ciné Sologne voisin de Romorantin – la famille
Fourneau sur un 3 salles, Cédric Aubry est persuadé de
créer une nouvelle dynamique de fréquentation, car
instaurée au plus près des publics. Ainsi, à l’heure du
désengagement probable des collectivités sur ce type de
projets, répondent toujours présents des indépendants
privés… aux « ambitions collectives ».
Ayşegül Algan
N°485 / 5 février 2025
21
UTOPIA
EN SCOP ET EN SCOPE
Présent dans sept villes, le réseau art et essai-recherche a
dépassé cette année le million d’entrées. Fort de deux cinémas
récents en pleine dynamique, et un modèle militant et convivial
qui continue à faire ses preuves.
©Anne Faucon / Utopia
Cinémas : 7
Écrans : 29
Entrées : 1 030 72
séances de type ciné-club, et sans avoir besoin d’afficher
un label 15/25 ! » La convivialité des lieux participe à
cette dynamique, avec notamment un café dans le hall
à Bordeaux ou un restaurant à Borderouge, mais pas
de stand confiserie dans aucun des Utopia, qui par
ailleurs ne diffusent pas de publicité à l’écran – « ce que
les spectateurs apprécient » – et fonctionnent en billetterie
manuelle.
Utopia Pont-Sainte-Marie
Avec 7 cinémas – et même 9 si l’on compte les monoécrans
complémentaires d’Avignon et de Pontoise – pour
un total de 29 salles, le réseau Utopia affiche, dans
son ensemble, une progression de fréquentation de
3 % par rapport à 2023. Cette moyenne doit beaucoup
aux ouvertures récentes de l’Utopia Borderouge (3
salles) en banlieue de Toulouse, dont les 100 000
entrées en 2024 représentent une hausse de 19,4 %,
et de l’Utopia Pont-Sainte-Marie (4 salles) dans l’agglo
de Troyes, qui, avec 70 000 spectateurs, est à +26 %
par rapport à l’année d’avant. « Deux cinémas qui ont
ouvert respectivement fin 2019 et fin 2021 et sont en
train d’atteindre leur plein régime », résume Stephen
Bonato, qui de son côté anime le cinéma de Bordeaux
et programme l’ensemble du réseau – toujours avec
l’appui de Patrick Troudet.
©Utopia
par semaine, dans un quartier populaire récent où ça
n’existait pas auparavant. « Nous avons une forte demande
des familles pour le Jeune public, et les soirées militantes
touchent beaucoup de jeunes néo-féministes et néo-écolos,
qui ont une énergie folle et se mélangent avec les plus âgés. »
De façon générale, le vieillissement du public n’est pas
un problème pour des cinémas situés principalement
dans des grandes villes, « où nous travaillons étroitement
avec les étudiants », souligne Stephen Bonato. « Les jeunes
se déplacent beaucoup sur les films de répertoire et les
… et écolo
Une démarche de sobriété poussée à l’extrême dans le
cinéma de Pont-Sainte-Marie, modèle de construction
et de fonctionnement écologique [voir Boxoffice Pro
n°433]. Au-delà de ses performances E+ – panneaux
photovoltaïques, isolation en paille, poêle à granulés…
–, sa cheminée dans le hall contribue à en faire « un lieu
de vie où les gens se sentent chez eux », souligne Anne
Faucon, et que les toilettes sèches rendent très curieux.
Elles séduisent d’autant plus quand « on explique que
les toilettes humides consomment l’équivalent, en France,
de 300 000 piscines olympiques et un tiers de l’eau nécessaire
à l'agriculture ». Cette pédagogie permet aussi de
créer de nombreux ponts avec les structures environnementales
locales et le milieu scolaire, et bien sûr avec
un public engagé qui soutient le projet, mais qui s’est
maintenant élargi.
Pour rappel, les salles Utopia, toutes classées avec les
trois labels, « proposent globalement la même programmation,
et ce sont les mêmes films qui marchent dans tout
le réseau ». En 2024, Emilia Pérez, Flow et Les Graines
du figuier sauvage sont arrivés en tête, et non pas Un
p’tit truc en plus et Le Comte de Monte-Cristo, sortis en
nationale dans certains Utopia.
Des lieux d’échange…
À l’heure où tous les exploitants savent combien la
convivialité est essentielle, la ligne militante inscrite
dans l’ADN des Utopia, depuis toujours lieux de débat,
« reste un marqueur très important pour nous », confirme
Stephen Bonato. « Les associations nous sollicitent de plus
en plus [à Bordeaux la semaine du 29 janvier, pas moins
d’une rencontre débat par jour, voire deux !] et l’affluence
est toujours là. » Du côté de Borderouge, Arnaud Clappier
et son équipe organisent en moyenne quatre événements
Utopia Bordeaux, aménagé dans l’église Saint-Siméon du XIVe siècle
22 N°485 / 5 février 2025
DES PROGRESSIONS REMARQUABLES
parmi tant d’autres
De façon générale, les Utopia communiquent davantage
via leur historique Gazette en papier recyclé que sur les
réseaux sociaux, « que nous distribuons sur les marchés et
dans les lycées, en créant de vrais liens, ce qui fait notre
force », estime Anne Faucon, qui, comme tous ses
collègues, œuvre aussi bien à la programmation qu’à la
projection et à la caisse.
Des structures indépendantes mais
solidaires
La fidélisation du public passe aussi par la carte de
10 places à 55 €, non nominative, non limitée dans
le temps… et valable dans tous les Utopia. Ce fonctionnement
et cette philosophie commune se retrouvent
dans le statut de Scop (société coopérative et participative,
gérée par les salariés) de chaque cinéma – sauf
les plus récents –, fédérés via la SAS La part des anges,
fondée il y a un an. Sur le principe des ententes de
programmation, chaque salle verse une redevance à
la société, qui elle détient la marque Utopia, regroupe
la fabrication de la Gazette et la gestion du site internet,
et met en commun le fonds de soutien, redistribué
en fonction des besoins de chacun. Une transition
entamée il y a une dizaine d’années, « en inversant le
processus de nos fondateurs historiques – Anne-Marie
Faucon et Michel Malacarnet – qui avaient des parts
dans tous les Utopia ; aujourd'hui ce sont les cinémas qui
ont des parts dans la société qu’ils ont créée », explique
Arnaud Clappier.
En tant que président de la SAS, il se dit toujours
« très confiant dans notre activité et la façon de la faire
vivre. Même si notre économie est tendue, notre modèle
s’en sort mieux que celui de la très grosse exploitation ».
Son cinéma de Borderouge, qui n’a pas encore atteint
son prévisionnel de 140 000 entrées, « connaît la
progression normale d’un complexe qui n’a eu que trois
sorties nationales sur l’année, mais qui gagne peu à peu
ses spectateurs… sans les prendre aux autres », comme
cela s’est vérifié lors de tandems avec l’American
Cosmograph ou l’ABC du centre de Toulouse. À
Pont-Sainte-Marie, « nous avons créé un nouveau public
et sommes complémentaires du CGR voisin de Troyes,
qui n’a pas perdu de spectateurs », estime Anne Faucon.
Si du côté du berceau d’Avignon – ouvert en 1976 –,
les 201 000 entrées traduisent une baisse de 2,1 %,
ou que Bordeaux, installé en 1999, progresse de 2,5 %
avec 281 600 spectateurs, aucun Utopia n’a encore
retrouvé son niveau de 2017/19. « Il nous manque
vraiment ces 10 % d’entrées en moyenne, et l’augmentation
des charges pèse beaucoup sur tous nos cinémas »,
souligne de son côté Stephen Bonato, qui, siégeant
au CA du Scare, sait bien que la situation n’est pas
isolée. Mais il suit de près le projet d’un nouvel Utopia
à Cenon, dans la banlieue est de Bordeaux, imaginé
avec la Ville et qui doit ouvrir dans un an. Un projet
à taille humaine et engagé, lui aussi, dans une démarche
de sobriété environnementale. L'exemple de Pont-
Saint-Marie qui, en ce mois de janvier 2025, est déjà
à +28 %, fait des petits….
Méliès de Montreuil :
+17 %
414 416 entrées. Une année exceptionnelle pour le
cinéma public art et essai de Montreuil, qui « a enregistré
414 416 entrées payantes, pour presque 900 films diffusés
sur nos 6 écrans, dont 240 étaient suivis d'une rencontre
avec l'équipe du film », communique Le Méliès. Cela
représente une progression de 17 % par rapport à 2023,
et surtout de 13 % par rapport à 2019, « grâce à la
fidélité de ses spectateurs, à l'engagement constant de toute
l'équipe, au dynamisme de son association de spectateurs,
et au soutien des élus et de l'administration d'Est Ensemble ».
Artplexe Canebière à
Marseille : +25 %
174 980 entrées. Les débuts du “vaisseau” ouvert fin
2021, sur la populaire artère marseillaise, ont été difficiles.
Si sa fréquentation, passée de 140 000 entrées en
2023 à 175 000 en 2024, reste en-deçà des ambitions
d’un complexe de 7 salles au grand confort – avec resto
panoramique, espaces d’expo, concerts…–, cette
évolution de 25 % montre la dynamique insufflée, en
début d’année, par l’association entre Philippe Dejust
(Cap Ciné) et Alexis Dantec (Les Films du Losange,
Babylone 222). Le duo a au même moment racheté
Les Variétés, l’historique cinéma art et essai à 300 mètres
rénové par Jean Mizrahi, qui de son côté, avec 237 300
entrées en 2024, affiche une progression de 10 %.
©Est Ensemble / DCOMDRONE
©Cécile Vargoz
Clap Ciné Canet : +17 %
107 298 entrées. Ouvert avec 3 salles en 2019 avant
de déployer un 4 e écran en 2022, le complexe L’Yre
Cinémas a fini l’année bien au-dessus de la barre des
100 000 entrées… et de son prévisionnel initial de 85
000. Un succès que les co-gérants Frédéric Perrot et
Jérôme Quaretti mettent au crédit du confort du
cinéma (sièges inclinables, espace inter-rangées
d’1m20…), de son « équipe de passionné-e-s [qui y assure
l'accueil] et non des bornes automatiques », de ses tarifs
« très abordables » (plein à 9,90€ et un prix moyen de
6,77€), à sa programmation généraliste et auteur (classé
avec les trois labels) et l’appui de ses nombreux partenaires
locaux.
Frédéric Perrot, Jérôme Quaretti, Galdric Sanchez et
Stéphane Hernandez entourent Stéphane Loda, maire
de Canet-en-Roussillon
Le Morvan Le Creusot :
+26 %
36 800 entrées. Acquis par Régis Faure (Panacéa)
en 2022, auprès de Pathé qui l’avait repris à CinéAlpes
en 2019, le cinéma du Creusot de 4 salles reprend de
la vigueur cette année. Il sera bientôt remplacé par le
Magic, 5 écrans, dont les travaux ont commencé pour
une ouverture au printemps 2026. Les autres cinémas
gérés par l’exploitant de Bourgogne-Franche-Comté
se portent bien : +8 % à Gueugnon (1 écran et 15 070
entrées), +3 % à Digoin (3 écrans, 50 400 entrées) et
des chiffres stables à Montceau-les-Mines (1 écran,
21 000 entrées), où là aussi, un nouveau cinéma de 4
écrans le remplacera, en novembre 2025.
©L'Yre Cinémas
©Capture Maps
Cécile Vargoz
N°485 / 5 février 2025
23
Calendrier
SEMAINE JOUR DE SORTIE FÉRIÉ
CHANGEMENT/NOUVELLE DATE
REPRISE
CONTENU ALTERNATIF
Zone A
Besançon, Bordeaux,
Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble,
Limoges, Lyon, Poitiers
Zone B
Aix-Marseille, Amiens, Caen,
Lille, Nancy-Metz, Nantes, Nice,
Orléans-Tours, Reims, Rennes,
Rouen, Strasbourg
Zone C
Créteil, Montpellier,
Paris, Toulouse,
Versailles
S06
5 FÉV.
8
DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)
PARAMOUNT PICTURES FRANCE 5 SEPTEMBRE 01h35 T.Fehlbaum P.Sarsgaard, J.Magaro, B.Chaplin
CINÉMA PUBLIC FILMS BEURK ! 00h45
CARLOTTA FILMS
ÉVÉNEMENT MAD JAPAN EN 3 FILMS
TRINITY CINEASIA DETECTIVE CHINATOWN 1900 02h16 C.Sicheng et M.Dai W.Baoqiang, L.Haoran, Chow Yun-Fat
PATHÉ FILMS GOD SAVE THE TUCHE 01h35 J.Rouve J.Rouve, I.Nanty, C.Nadeau
LA VINGT-CINQUIÈME HEURE LA CHUTE DU CIEL 01h50 E.Rocha et G.Carneiro da Cunha
FRA CINÉMA LA FLÛTE ENCHANTÉE (THÉÂTRE DES CHAMPS-ELYSÉES) 02h45 C.Klapisch R.Mühlemann, C.Dubois, J.Teitgen
THE JOKERS FILMS LA MER AU LOIN 01h57 S.Hamich A.Gretaa, A.Mouglalis, G.Colin
TANDEM LA PAMPA 01h43 A.Chevrollier S.El Alami, A.Foucher, D.Bonnard
LES FILMS DES DEUX RIVES LA PEINE 01h30 C.Gerbehaye
MALAVIDA FILMS LE MIROIR AUX ALOUETTES 02h07 J.Kadar et E.Klos J.Kroner, I.Kaminska, F.Zvarik
SWASHBUCKLER FILMS L'HOMME DE LA RUE 02h02 F.Capra G.Cooper, B.Stanwyck, E.Arnold
ARP SÉLECTION MARIA 02h03 P.Larraín A.Jolie, P.Favino, A.Rohrwacher
ARIZONA DISTRIBUTION MON GÂTEAU PRÉFÉRÉ 01h36 M.Moghadam et B.Sanaeeha L.Farhadpour, E.Mehrabi, M.Ilkhani
PATHÉ LIVE OPÉRA DE PARIS : CARMEN (2025) 02h40 F.Martin R.Alagna, E.Garanca, I.Abdrazakov
STUDIOCANAL PADDINGTON AU PÉROU 01h46 D.Wilson B.Whishaw, H.Bonneville, O.Colman
OPTIMALE DISTRIBUTION PATAGONIA 01h51 S.Bozzelli A.Fuorto, A.Russi, E.Dallimore Mallaby
FRIDAY ENTERTAINMENT PONMAN 02h05 J.Shankar B.Joseph, S.Gopu, L.Jose
CGR EVENTS PORORO ET LE DRAGON GÉANT 01h10 Y.Jae-won K.Ji-hyun, J.Mi-sook
DULAC DISTRIBUTION PRESENCE 01h25 S.Soderbergh L.Liu, C.Sullivan, C.Liang
STANK RÍO ROJO 01h10 G.Quintero
FRIDAY ENTERTAINMENT THANDEL 02h35 C.Mondeti N.Chaitanya Akkineni, S.Pallavi, S.Ved
LES ALCHIMISTES THE FLATS 01h54 A.Celesia
KMBO UNE GUITARE À LA MER 00h56 S.Roze et P.Granjon F.Morel, R.Guinet, O.Hasan
S07
12 FÉV.
15
DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)
STUDIOCANAL BRIDGET JONES : FOLLE DE LUI 02h04 M.Morris R.Zellweger, C.Ejiofor, L.Woodall
NIGHT ED FILMS BROMANCE 02h30 A.Jose A.Ashokan, M.Thomas, M.Nambiar
CINÉMA PUBLIC VAL-DE-MARNE (CINÉ JUNIOR) ÇA PLANE POUR MOI 00h34
THE WALT DISNEY COMPANY FRANCE CAPTAIN AMERICA: BRAVE NEW WORLD 01h58 J.Onah A.Mackie, T.Blake Nelson, S.Haas
LE PACTE DAFFY ET PORKY SAUVENT LE MONDE 01h31 P.Browngardt E.Bauza, C.Milo, P.MacNicol
COORIGINES DISTRIBUTION FROM GROUND ZERO 01h52 W.Moussa et N.Damo
GEBEKA FILMS GÉNIALES ! 00h52
UGC DISTRIBUTION HAUT LES MAINS J.Manoukian É.Caen, V.Elbaz, T.Gotoas
HAUT ET COURT HOLA FRIDA 01h22 A.Kadi et K.Vézina O.Ruiz, E.Rodriguez, R.Gonzalez
PARK CIRCUS FRANCE IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L'OUEST 02h55 S.Leone H.Fonda, C.Bronson, F.Wolff
LES FILMS DU PRÉAU LA VIE, EN GROS 01h20 K.Dufková
BAC FILMS LE DERNIER SOUFFLE 01h39 Costa-Gavras D.Podalydès, K.Merad, M.Canto
AD VITAM LE MOHICAN 01h27 F.Farrucci A.Manenti, M.Taquin, T.Frimigacci
LES FILMS DU LOSANGE LES DAMNÉS 01h29 R.Minervini R.Solomon, J.Knupp, C.Ballenger
ANDANA FILMS LES OUBLIÉS DE LA BELLE ÉTOILE 01h46 C.Davigo
NIGHT ED FILMS PAINKILI 02h30 S.Babu L.Pellissery, A.Rajan, R.Khan
CINÉMA PUBLIC VAL-DE-MARNE (CINÉ
JUNIOR)
PETITE FROUSSE
PYRAMIDE DISTRIBUTION PRIMA LA VITA 01h50 F.Comencini F.Gifuni, R.Maggiora Vergano, A.Mangiocavallo
ECRANSUD DISTRIBUTION RUPESTRES 01h30 M.Azéma
APOLLO FILMS STRIP-TEASE INTÉGRAL 01h30 J.Libon et C.Bisiaux
UNIVERSAL PICTURES INTERNATIONAL FR THE BRUTALIST 03h34 B.Corbet A.Brody, F.Jones, G.Pearce
00h44
S08
19 FÉV.
22
24
DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)
KMBO AVEC OU SANS ENFANTS ? 01h26 E.Blayau B.Usclat, R.Bensetti, T.Daviot
EUROZOOM BREAK OF DAWN 02h00 T.Kurokawa H.Sugisaki, A.Yūki, N.Fujiwara
PROGRAM STORE BRIAN JONES ET LES ROLLING STONES 01h38 N.Broomfield
SPLENDOR FILMS BUFFALO BILL ET LES INDIENS 02h00 R.Altman P.Newman, J.Grey, K.McCarthy
SND DIS-MOI JUSTE QUE TU M'AIMES 01h51 A.Le Ny O.Sy, É.Bouchez, V.Paradis
NIGHT ED FILMS DRAGON 02h30 A.Marimuthu P.Ranganathan, A.Parameswaran, K.Lohar
WAYNA PITCH IT’S OKAY! 01h42 K.Hye-young J.Lee, R.Lee, J.Seo-yeon
CONDOR DISTRIBUTION LA FABRIQUE DU MENSONGE 02h04 J.Lang R.Stadlober, F.Karl, F.Weisz
DIAPHANA DISTRIBUTION L’ATTACHEMENT 01h45 C.Tardieu V.Bruni Tedeschi, P.Marmaï, V.Pons
VUES DU QUÉBEC DISTRIBUTION LE HUITIÈME ÉTAGE, JOURS DE RÉVOLTE 01h31 P.Ruiz M.Dubreuil, J.Lanctôt, L.Garcia
LES ALCHIMISTES LES FILS QUI SE TOUCHENT 01h19 N.Burlaud
PATHÉ FILMS MERCATO T.Séguéla J.Debbouze, M.Chokri, H.Jemili
NIGHT ED FILMS NILAVUKU ENMEL ENNADI KOBAM 02h30 Dhanush Pavish, A.Surendran, M.Thomas
CARLOTTA FILMS QUATRE NUITS D'UN RÊVEUR 01h23 R.Bresson I.Weingarten, G.des Forets, J.Monnoyer
NEW STORY SEPTEMBER & JULY 01h38 A.Labed M.Tharia, P.Kann, R.Thakrar
POST-INDEP SOLITARIUM 01h57 R.Dattola E.Frogeais, M.Nouvel, C.Dubois (III)
METROPOLITAN FILMEXPORT THE MONKEY 01h35 O.Perkins T.James, E.Wood, T.Maslany
JOUR2FÊTE WHEN THE LIGHT BREAKS 01h22 R.Rúnarsson E.Hall, M.Kaaber, K.Njálsdóttir
EPICENTRE FILMS YOUNG HEARTS 01h37 A.Schatteman L.Goossens, M.De Saeger, G.Van Rampelberg
Dates connues à l'heure de notre bouclage. Calendrier susceptible de modifications.
AVIS AUX DISTRIBUTEURS Afin de voir apparaître vos sorties dans les fiches films de Boxoffice, n’hésitez pas à faire parvenir
régulièrement votre line-up mis à jour à calendrier@boxofficefrance.fr.
24 N°485 / 5 février 2025
S09
26 FÉV.
03
S10
5 MARS
10
DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)
AD VITAM À BICYCLETTE ! 01h29 M.Mlekuz M.Mlekuz, P.Rebbot, J.Mlekuz
THE WALT DISNEY COMPANY FRANCE A REAL PAIN 01h30 J.Eisenberg J.Eisenberg, K.Culkin, W.Sharpe
PIECE OF MAGIC ENTERTAINMENT FRANCE BECOMING LED ZEPPELIN 02h02 B.MacMahon Led Zeppelin
UFO DISTRIBUTION BONJOUR L’ASILE 01h47 J.Davis J.Davis, C.Dumas, M.Tual
SPACE ODYSSEY CREATION OF THE GODS 2: DEMON FORCE 02h24 Wuershan Y.Yu, B.Huang, K.Phillips
LES FILMS DU CAMELIA CRONOS 01h33 G.del Toro F.Luppi, R.Perlman, C.Brook
SONY PICTURES RELEASING FRANCE L’ATTAQUE DES TITANS : LA DERNIÈRE ATTAQUE 02h25 Y.Hayashi M.Inoue, Y.Kaji, Y.Ishikawa
APOLLO FILMS LA VIE DEVANT MOI 01h31 N.Tavernier G.Gallienne, V.Guillon, A.D'Hermy
FRA CINÉMA LE LAC DES CYGNES (THE ROYAL BALLET) 03h30 L.Scarlett
BODEGA FILMS L’ENIGME VELÁZQUEZ 01h28 S.Sorlat
JHR FILMS MAMAN DÉCHIRE 01h20 E.Brisavoine
FRANCE THM PRODUCTION PARCS PARADOXES - VOYAGE AMÉRICAIN 01h10 A.Cotonat
PAN DISTRIBUTION QUEER 02h16 L.Guadagnino D.Craig, D.Starkey, J.Schwartzman
LES ACACIAS
RÉTROSPECTIVE JULIEN DUVIVIER EN 5 FILMS
DESTINY FILMS TO THE NORTH 02h02 M.Mincan N.Becker, S.Cruz, B.Guingona
CINÉMA SAINT-ANDRÉ DES ARTS VATERLAND 01h36 B.Hutt J.Barbin, C.Lévy, M.Justine
ARP SÉLECTION YŌKAI - LE MONDE DES ESPRITS 01h34 E.Khoo C.Deneuve, M.Sakai, Y.Takenouchi
DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)
LES FILMS DE L'ATALANTE ANNA 01h58 M.Amenta R.Aste, M.Zucca, D.Monachella
MEMENTO DISTRIBUTION BLACK DOG 01h56 H.Guan L.Tong, E.Peng, J.Zhangke
BOBINE FILMS BRUJERIA -SORCELLERIE 01h43 C.Murray V.Véliz, D.Antivilo, S.Hülk
JOUR2FÊTE DANS LA CUISINE DES NGUYEN S.Ly-Cuong C.Chevalier, C.Japy, L.Chea
PIECE OF MAGIC ENTERTAINMENT FRANCE DRAGON BALL Z : BATTLE OF GODS (EXTENDED CUT) 01h45 M.Hosoda M.Nozawa, H.Tsuru, R.Horikawa
THAUMATROPE FILM ASSOCIATION EJECT 01h49 Tiburce F.Perrier, L.Couturier, E.Lena
TIGER PICTURES ENTERTAINMENT HER STORY 02h03 Y.Shao J.Song, E.Zhong, Y.Zhang
METROPOLITAN FILMEXPORT IN THE LOST LANDS 01h41 P.Anderson D.Bautista, M.Jovovich, A.Jover
THE DARK KYUKA - AVANT LA FIN DE L'ÉTÉ 01h45 K.Charamountanis S.Tsakiris, E.Lekakou, K.Georgopoulos
SND LE SECRET DE KHÉOPS 01h37 B.Schulz F.Luchini, J.Piaton, G.Dartevelle
DULAC DISTRIBUTION LES FILLES DU NIL 01h42 A.El Amir et N.Riyadh
THE JOKERS FILMS LE SYSTÈME VICTORIA 01h41 S.Desclous D.Bonnard, J.Balibar, C.Appietto
WARNER BROS. FRANCE MICKEY 17 B.Joon Ho R.Pattinson, N.Ackie, S.Yeun
METROPOLITAN FILMEXPORT MOI, CHRISTIANE F., 13 ANS, DROGUÉE ET PROSTITUÉE... 02h18 U.Edel N.Brunckhorst, T.Haustein, C.Lechle
NORTE DISTRIBUTION PEACHES GOES BANANAS 01h13 M.Losier Peaches
MALAVIDA FILMS PORCHERIE 01h38 P.Pasolini J.Léaud, A.Wiazemsky, P.Clémenti
LES FILMS DE LA MAIN HEUREUSE ZONE ROUGE 00h53 C.Garnier et G.Tüscher
S11
12 MARS
S12
19 MARS
DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)
HAUT ET COURT BERLIN, ÉTÉ 42 02h04 A.Dresen L.Fries, A.Scheer, E.Bading
ART HOUSE BLACK BOX DIARIES 01h42 S.Ito S.Ito
NOUR FILMS BLUE SUN PALACE 01h57 C.Tsang W.Ke-Xi, L.Kang-sheng, H.Xu
STUDIOCANAL / TF1 STUDIO DÉLOCALISÉS A.Boughéraba et R.Bougheraba R.Bougheraba, V.Guide, A.Uddin
CARLOTTA FILMS DIMANCHES 01h37 S.Kholikov A.Yusufaliyev, R.Piyazova
HAUT ET COURT DOUNIA, LE GRAND PAYS BLANC 00h52 M.Zarif et A.Kadi R.Ataya
UNIVERSAL PICTURES INTERNATIONAL FR INSIDER S.Soderbergh C.Blanchett, M.Fassbender, R.Page
TAJINE STUDIO JEUNESSE IMAGINAIRE 01h24 R.Gubernat
TANDEM LA CONVOCATION 01h57 H.Tøndel R.Reinsve, E.Dorrit Petersen, E.Hellestveit
OUTPLAY FILMS L'ÂGE IMMINENT 01h14 C.Serrano Llorens et G.Simó Gimeno M.Mas Martinez, A.Fernandez Mir
ZINC FILM ON IRA 01h37 E.Baroux H.Vincent, P.Lottin, D.Ayala
PATHÉ FILMS PARTHENOPE 02h17 P.Sorrentino C.Dalla Porta, S.Sandrelli, G.Oldman
DIAPHANA DISTRIBUTION REINE MÈRE 01h33 M.Labidi C.Jordana, S.Zermani, D.Bonnard
SONY PICTURES RELEASING FRANCE THE LAST SHOWGIRL 01h29 G.Coppola P.Anderson, D.Bautista, K.Shipka
PATHÉ LIVE THE METROPOLITAN OPERA: FIDELIO 03h05 S.Mälkki L.Davidsen, Y.Fang, D.Butt Philip
EUROZOOM VERS UN PAYS INCONNU 01h46 M.Fleifel M.Bakri, A.Sabbagh, M.Alsurafa
DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)
JOUR2FÊTE AÏCHA 02h03 M.M. Barsaoui F.Sfar, Y.Dimassi, N.Saadi
JHR FILMS AU PAYS DE NOS FRÈRES 01h35 R.Amirfazli et A.Ghasemi H.Jafari, B.Nikzad, M.Hosseini
EPICENTRE FILMS BABY 01h47 M.Caetano J.Mariano, R.Teodoro, B.Linzmeyer
THE WALT DISNEY COMPANY FRANCE BLANCHE NEIGE M.Webb R.Zegler, G.Gadot, A.Burnap
PATHÉ LIVE HANS ZIMMER & FRIENDS : LE DIAMANT DU DÉSERT 02h38 P.Dugdale C.Nolan, D.Villeneuve, P.Williams
DUBLIN FILMS J'AI VU TROIS LUMIÈRES NOIRES 01h27 S.Lozano Álvarez C.Hurtado, J.María Mina, J.Ramirez
LES FILMS DU LOSANGE LA CACHE L.Baier D.Reymond, M.Blanc, W.Lebghil
THE DARK L'ÉCHAPPÉE BELLE 01h28 P.Varela A.Adverbe, D.Kontou, M.Giani
SND LES BODIN’S PARTENT EN VRILLE F.Forestier V.Dubois, J.Fraiscinet
DESTINY FILMS LIBERTATE 01h49 T.Giurgiu A.Calangiu, C.Herlo, I.Caras
AD VITAM LUMIÈRE, L’AVENTURE CONTINUE 01h44 T.Frémaux T.Frémaux
PYRAMIDE DISTRIBUTION MAGMA 01h25 C.Vial M.Foïs, T.Christine, M.Demy
GAUMONT DISTRIBUTION MA MÈRE, DIEU ET SYLVIE VARTAN K.Scott L.Bekhti, J.Cohen, S.Vartan
LE PACTE PROSPER 01h32 Y.Gloaguen J.Zadi, C.Bruna, M.Minté
LES ALCHIMISTES
QUELQUE CHOSE DE VIEUX, QUELQUE CHOSE DE NEUF, QUELQUE
CHOSE D'EMPRUNTÉ
01h40 H.Rosselli M.Felpeto, A.Cánepa, H.Felpeto
ARP SÉLECTION RADIO PRAGUE, LES ONDES DE LA RÉVOLTE 01h56 J.Mádl V.Vodochodský, T.Pauhofová, S.Majer
FRA CINÉMA ROMÉO ET JULIETTE (THE ROYAL BALLET) 03h30 K.MacMillan The Orchestra of the Royal Opera House
LES FILMS DES DEUX RIVES SARIRI 01h14 L.Donoso Toro M.González, C.Ríos, P.Lattus
WARNER BROS. FRANCE THE ALTO KNIGHTS B.Levinson R.De Niro, D.Messing, C.Jarvis
PANAME DISTRIBUTION VERMIGLIO OU LA MARIÉE DES MONTAGNES 01h59 M.Delpero G.De Domenico, M.Scrinzi, T.Ragno
N°485 / 5 février 2025
25
Chiffres
3 FILMS - 3 CARRIÈRES
1 POINT DE COMPARAISON
À l’occasion de la sortie ce 12 février du Mohican de
Frédéric Farrucci, distribué par Ad Vitam, retour en chiffres
sur les performances en salles des derniers films prenant
place sur l'île de beauté, où derrière les paysages se cachent
tragédie et tendresse.
Date de sortie
Distributeur
Cumul des entrées
1 er jour
1 er week-end
Séances
Moyenne par séance 1 er we
Cœfficient Paris/Province
Taux de transformation
(cumul des entrées/1 er jour)
Note Spectateur AlloCiné
LE ROYAUME À SON IMAGE BORGO
13/11/2024 04/09/2024 17/04/2024
AD VITAM PYRAMIDE LE PACTE
152 901 121 223 270 970
5 590 6 172 11 586
39 017 40 178 72 976
1 900 2 570 3 298
21 16 22
3,78 3,98 3,40
27 20 23
4 3,2 4
Source CBO-Box Office / Showtimes Dashboard by The Boxoffice Company
PERFORMANCE SÉANCE* / AU 1 ER WEEK-END
DEPUIS 2 SEMAINES
DATE FILM DISTRI. COPIES ENTRÉES SÉANCES MOYENNE
1 29/01/2025 UN PARFAIT INCONNU DISNEY 405 234 700 8 288 28
2 29/01/2025 LA PIE VOLEUSE DIAPHANA 218 78 121 2 779 28
3 22/01/2025 JOUER AVEC LE FEU AD VITAM 371 135 060 5 384 25
4 22/01/2025 JANE AUSTEN A GACHÉ MA VIE PANAME 105 31 234 1 334 23
5 22/01/2025 LA VOYAGEUSE CAPRICCI 37 5 979 320 19
PERFORMANCE SÉANCE* / AU 1 ER WEEK-END
EN 2025
DATE FILM DISTRI. COPIES ENTRÉES SÉANCES MOYENNE
1 08/01/2025 PERSONNE N'Y COMPREND RIEN JOUR2FÊTE 52 24 263 360 67
2 01/01/2025 UN OURS DANS LE JURA GAUMONT 580 360 993 9 597 38
3 15/01/2025 JE SUIS TOUJOURS LÀ STUDIOCANAL 180 74 067 2 411 31
4 29/01/2025 UN PARFAIT INCONNU DISNEY 405 234 700 8 288 28
5 29/01/2025 LA PIE VOLEUSE DIAPHANA 218 78 121 2 779 28
6 08/01/2025 LA CHAMBRE D’À CÔTÉ PATHÉ 396 185 806 6 926 27
7 22/01/2025 JOUER AVEC LE FEU AD VITAM 371 135 060 5 384 25
8 08/01/2025 HIVER À SOKCHO DIAPHANA 134 37 699 1 552 24
9 22/01/2025 JANE AUSTEN A GACHÉ MA VIE PANAME 105 31 234 1 334 23
10 01/01/2025 BIRD AD VITAM 156 39 486 1 708 23
*Sans inclure le hors-film // Sources chiffres : Distributeurs Séances : Showtimes Dashboard by The Boxoffice Company
À quelques dixièmes près, Un parfait inconnu devance La Pie voleuse et devient,
après cinq semaines, le quatrième meilleur démarrage de l’année avec 28 entrées
par séance (e/s). Le biopic sur Bob Dylan boucle également son premier week-end
avec la troisième plus grande combinaison de séances pour un premier week-end
en 2025, contre la 16e pour le Guédiguian. Avec respectivement 25 e/s et 23 e/s,
Jouer avec le feu et Jane Austen a gâché ma vie confirment la belle forme du cinéma
français en ce début d’année, tandis qu’Isabelle Huppert en tant que Voyageuse chez
Hong Sang-soo emporte 19 e/s.
26 N°485 / 5 février 2025
Production
RENCONTRE AVEC
ANNE LE NY ET BRUNO LEVY
RÉALISATRICE ET PRODUCTEUR DE
DIS-MOI JUSTE QUE TU M’AIMES
Toujours à l’affiche comme comédienne
dans Un ours dans le Jura et bientôt Ma
mère, Dieu et Sylvie Vartan, Anne Le Ny
signe sa septième réalisation, en même
temps que sa sixième collaboration avec
le producteur Bruno Levy. Invité de
l'Émission Boxoffice Pro du 23 janvier
dernier, le duo est revenu sur le « thriller
domestique » distribué par SND à partir
du 19 février, mais aussi les bases d’une
création affranchie dans un paysage de
financement renouvelé, et de l’expérience
collective de la salle comme laboratoire
de perception.
©Boxoffice Pro
En tant que cinéaste, Anne Le Ny a toujours eu le souci
de ne pas se laisser enfermer dans un genre. Après un
premier drame autour du deuil (Ceux qui restent), elle
surprend d'emblée pour sortir des carcans : « J'ai été faire
une comédie assez grinçante, puis suis passée à un film un
peu plus onirique, Cornouailles avec Vanessa Paradis. »
Son dernier film est, pour sa part un « thriller domestique »
où la violence s'invite « chez des gens tout à fait ordinaires,
entre courses à faire ou machines à laver ». Au milieu de
ce perpétuel renouvellement de forme, l'actrice-scénaristeréalisatrice
concède être, comme tout auteur, hantée par
les mêmes sujets : « Dans la mesure où on veut faire des
films personnels, on va parler de la même chose toute sa vie
sous différentes formes, alors autant changer de style. »
Le producteur Bruno Levy a une nouvelle fois suivi la
cinéaste avec Move Movie, et continue à collaborer avec
le fidèle Cédric Klapisch via sa seconde société de
production, Ce qui me meut. Parmi les cinéastes qu'il
accompagne actuellement : Aurélien Peyre – dont L’Épreuve
du feu sera prochainement distribué par Paname –,
Étienne Chatiliez ou encore Adrien Armanet. « Visiblement,
je suis inclassable », s'amuse-t-il devant la difficulté à
décrire sa ligne éditoriale, avant de livrer ce qui le meut :
« Dès que ça me raconte des histoires de gens, de sentiments,
avec des enjeux humains, ça me parle. »
Emission à voir ou revoir
sur notre chaîne YouTube
La fidélité avant tout
Réuni depuis Les Invités de mon père (850 000 entrées
en 2009), le duo Le Ny-Levy s'amuse « d’avoir viré vieux
couple », et d'avoir fondé une « petite famille », avec des
collaborateur·ices régulier·es, y compris dans l'équipe
artistique. José Garcia était déjà à l'affiche du Torrent,
Vanessa Paradis de Cornouailles, tandis qu'Omar Sy et
Élodie Bouchez avaient tourné aux côtés d’Anne Le Ny
(respectivement dans Intouchables et Le Pacte du Silence).
Dis-moi juste que tu m'aimes réunit donc un casting de
haute volée : « Nous avons eu la chance qu’ils aient pu
adhérer aussi facilement au sujet. »
Continuer d'avancer dans un paysage en
constante évolution
Anne Le Ny et Bruno Levy sont conscients d'avoir un
public fidèle, mais un peu « tête-blanche, qui a vieilli en
même temps que nous ». En quinze ans de collaboration,
le tandem créatif a été témoin de la réduction de la vie
des films et des difficultés pour ceux "du milieu" à se
faire une place.
Toutefois, en ce qui concerne Anne Le Ny et Bruno Levy,
l'arrivée des plateformes n'a pas réduit leur liberté de
création, ni influencé leur choix de production. Ainsi,
si Disney+ fait partie des financeurs de Dis-moi juste que
tu m'aimes, le producteur n’estime pas avoir fait « un film
de plateforme destiné aux abonnés, mais de cinéma ».
D’autant plus qu’Anne Le Ny a, de son côté, la sincère
sensation « d’écrire pour la salle », au point de mettre en
scène un cinéma dans sa dernière réalisation [le Cinéville
Parc Lann de Vannes, ndlr]. Et si l’émotion peut certes
être transmise via d'autres supports, ce n’est qu’au cinéma
qu’elle se partage vraiment : « Même si on voit le film à
plusieurs devant son petit écran, on ne va pas en parler, ni
s’en souvenir pareil. » La réalisatrice profite d’ailleurs
particulièrement de ses tournées pour éprouver le ressenti
des spectateurs et comprendre « comment ils perçoivent les
choses ».
Aujourd’hui, « le nerf de la guerre », et le « vrai métier à
risque » de la filière, c’est bien la distribution selon Bruno
Levy, qui choisit avec soin ses partenaires pour accompagner
chacun de ses films, même s'il avoue parfois se
tromper. Et bien qu’il soit tout aussi sensible à la pression
du mercredi de sortie et du premier week-end, face à
d'éventuels mauvais chiffres, « la première chose à laquelle
je pense, c'est aux distributeurs ». En conséquence, le
producteur tient à rester dans une « économie acceptable
pour nous », qui est aussi gage de liberté. Sur la chronologie
des médias, Bruno Levy défend prudemment l’idée d’une
réduction de la fenêtre salle pour un film « n'ayant pas
du tout performé au cinéma » afin de garder le bénéfice
d’une campagne de promotion qu’il ne sera pas toujours
possible de remettre en place. « Qu’une fenêtre payTV
puisse se rapprocher de la sortie salle pour éviter que le film
se distille au milieu de centaines d’autres, c'est un sujet dont
il faut vraiment parler. » Le producteur souligne cependant
la pluralité d'intérêts qui rendent les discussions difficiles,
et insiste sur le travail des syndicats pour avancer.
Charlotte Pouillot et Aysegül Algan
N°485 / 5 février 2025
27
Production
JOURNÉE DE LA PRODUCTION INDÉPENDANTE :
FÉDÉRER POUR DÉFENDRE LA DIVERSITÉ
À l’initiative du Spi, 650 professionnels
se sont réunis le 20 janvier à Paris pour
décrypter et défendre le modèle français
de création indépendante… et plus
largement notre démocratie.
« En ces temps de plus en plus instables, nous devons développer
la collaboration plutôt que la compétition, la diversité plutôt
que la voie unique et l’uniformisation, le pluralisme plutôt
que la concentration, la robustesse plutôt que la performance »,
concluait Simon Arnal, producteur chez Haut et Court
et président du Syndicat des producteurs indépendants
(Spi), au terme d’une journée qui a fait salle comble à la
Scala de Paris. Cette première rencontre organisée par le
Spi a réuni producteurs, auteurs, diffuseurs, institutions
et personnalités politiques. Après des études de cas autour
de différentes oeuvres, Olivier Henrard, Rodolphe Belmer,
Christophe Tardieu, Julia Cagé, Mathilde Fiquet, Catherine
Morin-Dessailly, Sophie Taillé-Polian, Cédric Klapisch,
Emmanuel Courcol, Anne Rambach, Marine Francen,
Laurence Hersberg et Emilie Georges se sont succédé
pour expliquer les enjeux actuels de la filière, dans un
contexte politique agité.
Les intervenants ont rappelé que la grande majorité des
réussites artistiques ou économiques des derniers mois
sont des œuvres produites par des sociétés indépendantes :
Un p’tit truc en plus, Emilia Pérez, Flow, L’Histoire de
Souleymane, En fanfare ou Vingt Dieux en cinéma, mais
aussi la série animée Samuel, le documentaire Un pasteur
ou les séries Ceux qui rougissent ou Rematch côté audiovisuel.
« Cette réussite et cette ambition artistique sont
favorisées par la manière dont les œuvres sont produites,
mais aussi grâce à un modèle de financement unique »,
résume le Spi. Et pour « contrer les attaques contre le système
français », le président (par interim) du CNC invite à
« décomplexer le discours sur la régulation, mettre en avant
les succès qui sont le fruit de ce modèle, tout en continuant
Conclusion de la journée par Sébastien Onomo, président du collège animation, Eduardo Sosa Soria, président du collège court
métrage, Edouard Mauriat, président du collège long métrage, Nora Melhli, présidente du collège audiovisuel, et Simon Arnal,
Président du SPI.
à le questionner. » De son côté, le patron de TF1, Rodolphe
Belmer, vante « le service public, qui est un poumon économique
pour notre secteur d’activité », quand celui de France
Télévisions, Christophe Tardieu, en appelle à être « tous
ensemble, des militants de l’exception culturelle ».
Fédérer pour plus de robustesse
En rappelant que la France a réussi à « instaurer un modèle
atypique et pérenne qui transcende les clivages politiques »,
le Syndicat insiste sur « un service public fort qui investit
massivement dans la création, dégagé de tout objectif de
rentabilité ». Les moyens doivent aussi être maintenus
dans les collectivités : « la défense de l’exception culturelle
est également la défense du pluralisme ». En conclusion, il
s’agit pour le Spi de « fédérer pour plus de robustesse. Dans
un contexte de contraintes financières, de montée des extrêmes,
de sentiments d’exclusion culturelle d’une partie de la
population, le Spi appelle à une véritable collaboration de
toute la filière pour plus de robustesse et pour que la culture
reste une priorité en France et en Europe ».
C.V.
©Aurélie Lamachère/SPI
Premiers films,
entre constance de la production et baisse de la visibilité en salles
À l’occasion du festival Premiers Plans d’Angers, qui a attribué son
Grand Prix à Vers un pays inconnu (12/03/25, Eurozoom), le CNC
a mis à jour son étude sur la production, le financement et la
diffusion de premiers films d’initiative française… avec les données
de l’année 2023. On y voit que le nombre de premiers films dans
le cinéma français reste stable, et toujours conséquent : en 2023,
on en dénombrait 75, soit près de 32 % du total de la production.
Même stabilité observée du côté de leur diffusion dans les salles,
qui en ont accueilli 68, de quoi représenter 27,6 % des sorties
françaises. Mais ces premiers films ne semblent pas avoir profité de
l’élargissement des plans de sortie observé depuis la crise sanitaire :
ils étaient en effet moins exposés que la moyenne de l’ensemble des
films français (-37 % de cinémas). Les premiers films ont donc
bénéficié de moitié moins de séances que les reste des films français,
là où l'écart se limitait à -36,2 % avant la crise. Enfin, en 2023, les
premiers films ont réalisé en moyenne 14 entrées par séance, contre
18 pour les films français en général.
©Warner Bros. France
A.A.
Avec plus de 800 000 entrées, Bernadette de Léa Domenach a été le “premier premier film français” du box-office 2023,
hors animation (derrière Miraculous Le Film et Les As de la jungle 2)
28 N°485 / 5 février 2025
Distribution
Victor Hadida (Metropolitan), président de la FNEF, aux côtés de Thierry Lacaze (Studiocanal), membre du conseil d'administration, et Hélène Herschel, déléguée générale
©Louis Legon
LA FNEF DRESSE LE BILAN
D’UNE ANNÉE ENCOURAGEANTE
À l’occasion de sa deuxième conférence annuelle, organisée le
23 janvier dernier au cinéma du Panthéon, la Fédération
nationale des éditeurs de films se dit résolument optimiste,
tout en demandant une meilleure reconnaissance du secteur.
« Les éditeurs-distributeurs sont les premiers financeurs du
cinéma dans la chronologie, et leur engagement sur un film
permet le déclenchement d’autres financements », a résumé
Victor Hadida, co-fondateur de Metropolitan Filmexport
et président de la FNEF, en introduction de sa prise de
parole, toujours conscient que « ce métier n’est pas le plus
connu de la filière ». Avec plus d’une cinquantaine de
membres, la Fédération tient à souligner l’important
spectre de diffusion qu’elle couvre, allant de distributeurs
indépendants (ASC, Nour, Paname…) aux majors
hollywoodiennes ; ce qui a permis de représenter trois
quarts des entrées de 2024, une part relativement stable
par rapport à 2023. En outre, les adhérents ont généré
80 millions d’euros de TSA, et dépensé 213 millions
d’euros bruts de publicité en 2024 ; un investissement
que les éditeurs comptent renouveler cette année.
Christophe Courtois, directeur de la distribution chez
SND et membre du conseil d'administration de la
FNEF, a d’abord présenté les principaux chiffres de
l’année écoulée, tout en rappelant que « la majorité des
films sortis en 2024 ont été “greenlightés” en 2022, donc
quand le marché était à 150 millions d’entrées », soulignant
ainsi « les prises de risques des distributeurs, qui ont amené
aux succès que nous connaissons aujourd’hui ». Ces paris
n’ont cependant pas tous été payants : si les 338 films
français de 2024 ont cumulé 80 millions de tickets,
deux tiers ne dépassent pas les 100 000. Mais cette
« fragilité », témoigne également, selon Christophe
Courtois, de la « force du modèle français, dont la richesse
réside dans sa diversité ». C’est aussi cette abondance de
l’offre qui permet de structurer un public unique,
a rappelé Sylvain Bethenod, PDG de Vertigo Research,
en montrant la complémentarité des spectateurs des
succès français et américains. Le directeur de la distribution
de SND a par ailleurs évoqué la très bonne
diffusion des œuvres au sein du territoire : en effet, les
100 premiers films de 2024 ont circulé en moyenne
dans 1 180 établissements, atteignant notamment des
agglomérations de 3 000 habitants.
Toutefois, Michèle Halberstadt a alerté sur un financement
des œuvres toujours plus compliqué, alors que
le budget du ministère de la Culture a récemment été
amputé de 100 millions d’euros. La responsable des
acquisitions d’ARP Sélection a notamment évoqué, du
côté des films français, que Vingt Dieux de Louise
Courvoisier « n’aurait jamais vu le jour sans les aides
publiques, que certaines Régions sont pourtant en train de
diminuer », et a déploré le manque de pré-achats des
chaînes sur les films étrangers : « Depuis la fin d’OCS,
Canal+ est seul et a soit moins de place, soit moins d’envie
pour financer, et pourtant, on voit bien qu’il y a un public
pour ces films. » Christophe Courtois est également
revenu sur la numérisation du parc de salles, et la
multiplication des séances et des films qui s'en est suivie,
« sans faire grossir le gâteau des entrées, mais en le fragmentant,
et en accélérant la rotation des films ».
Le directeur de la distribution a, en outre, reconnu que,
« collectivement, nous sommes peut-être allés trop loin.
Aujourd’hui, nous sommes un certain nombre de distributeurs
à penser qu’il faut repartir en arrière pour trouver
un équilibre plus juste, entre des cinémas qui acceptent
d’avoir des films plus tard, et nous qui acceptons que des
exploitants ne prennent pas une de nos sorties. Il est
important de retrouver la mesure pour que toutes les œuvres
trouvent leur place. »
Enfin, la Fédération compte sur une plus grande stabilité
politique afin d’avancer sur des dossiers tels que le
déplafonnement du fonds de soutien automatique, ou
la création d’un crédit d’impôt sur les frais de promotion.
À ce titre, Lionel Bertinet, directeur du cinéma au CNC,
a annoncé une prochaine concertation entre le Centre
et les éditeurs afin de proposer des actions concrètes pour
la distribution, en se basant sur les réflexions de Jean-Paul
Cluzel, dont le rapport n’a toujours pas été dévoilé.
Jules Dreyfus
Distribution
Gaumont fête ses
En 2025, la plus ancienne société cinématographique
au monde mettra en lumière la diversité
des 1 600 œuvres de son catalogue. De quoi
faire redécouvrir “les pépites de la Gaumont”, à
travers des rétrospectives et des projections
spéciales dans les salles, en France comme à
l’étranger.
L’historique maison veut aussi affirmer « son
engagement auprès des jeunes », avec un
programme d’éducation à l’image dédié aux
scolaires de la maternelle au lycée : “Léon et
Alice font leur cinéma”, en référence à Léon
Gaumont, son créateur, et Alice Guy, première
femme réalisatrice.
©Universal Pictures
UNIVERSAL FRANCE LANCE
SON LABEL AUTEURS
Fort des récentes performances d’Il reste encore demain
de Paola Cortellesi (650 000 entrées), de The Fabelmans
de Steven Spielberg (950 000 entrées) et à la veille de la
sortie de The Brutalist de Brady Corbet ce 12 février,
Universal France veut mettre en valeur la vitalité et
l’éclectisme de son line up art et essai, notamment auprès
des salles. Ces dernières disposeront désormais d’une
communication dédiée pour les titres relevant du label
Universal Auteurs, et pourront anticiper de plusieurs
mois la sortie d’un film labellisé. À noter que cette
démarche s’accompagnera de relais récurrents dans la
presse spécialisée.
Si l’initiative est portée par la directrice des ventes Céline
Demoulin et le programmateur Tom Abrami, toute
l’équipe d’Universal qui se tient à disposition des exploitants
au sujet de ce nouveau label, notamment lors des
prochaines rencontres de l’Universal Tour entre fin février
et mars prochain, en attendant le lancement d’une
convention dédiée à Paris et en régions.
Après The Brutalist, les prochains films Universal Auteurs
seront The Insider de Steven Soderbergh (12/03) et
Bugonia de Yorgos Lanthimos (05/11).
L’année-anniversaire sera aussi marquée par le
lancement d’un partenariat avec le Nikon Film
Festival et la création d’un Prix Gaumont, qui
« s’inscrit pleinement dans une démarche de
soutien aux talents de demain : les lauréats
bénéficieront d’un accompagnement personnalisé
auprès des producteurs de la maison. »
The Insider de Steven Soderbergh sortira le 12 mars.
VRAIVRAI FILMS DEVIENT UN VRAI DISTRIBUTEUR
La société spécialisée dans les documentaires
engagés accompagne deux nouvelles
sorties en salles, confirmant son activité
de distribution, au-delà de ses propres
productions.
« Nos films projettent une vision humaniste des réalités
économiques et sociales de nos sociétés contemporaines »,
revendique VraiVrai Films, société basée à Saintes, en
Charente-Maritime, et qui a déjà produit, depuis 2011,
une quarantaine de documentaires.
La structure s’est aussi lancée dans la distribution, d’abord
pour ses productions maison, puis accompagnant celles
des autres, toujours dans sa ligne engagée. Pour 2025,
elle annonce deux nouvelles sorties.
De la Guerre froide à la Guerre verte, réalisé par Anna
Recalde Miranda et produit par Lardux Films, est ainsi
daté au 26 mars prochain. Sous forme d’enquête, le
film montre comment l’agro-business au pouvoir en
Amérique du Sud a remplacé l’ennemi communiste par
le paysan sans terre. Suivra, le 7 juin, La Terre des
vertus de Vincent Lapize, produit par À Perte de Vue.
Il retrace les défis et les espérances des “jardins ouvriers
des vertus” à Aubervilliers, face à la pression foncière
et aux aménagements liés aux JO 2024.
VraiVrai Films avait commencé par distribuer ses productions
Trait de vie de Sophie Arlot et Fabien Rabin en 2018, puis
Traverser de Joël Akafou en 2022, avant d’accélérer le nombre
de sorties : deux en 2023, et deux autres fin 2024, Les
De la guerre froide à la guerre verte
Docteurs de Nietzsche de Jorge Leandro Colas et Un paese
di resistenza, de Shu Aiello et Catherine Catella, produit
par Les Films du Tambour de Soie. Des documentaires
témoignant de la ligne éditoriale de la structure créée en
2011 par Florent Coulon, au départ pour co-produire de
jeunes auteurs africains, et dont nombre de ses films ont
depuis été distingués dans des festivals internationaux
(Berlinale, Visions du Réel, Hot Docs Toronto, Fespaco…).
En septembre 2024, VraiVrai Films a obtenu le statut
d’entreprise solidaire et d’utilité sociale (ESUS).
contact programmation : distribution@vraivrai-films.fr
Cécile Vargoz
FEU VERT EN CDACI POUR L’ÉTOILE DE CAUDRY
La Commission d'aménagement
cinématographique du Nord a validé le
projet de cinéma, en gestation depuis plus
de cinq ans, dans la commune du Caudrésis
Catésis, et qui prend désormais la voie d’un
partenariat collectivités-privé inédit.
Malgré les 2 salles du Millénium en coeur de ville, les 5
du Palace de Cambrai à 16 km à l’ouest, et le mono écran
le Sélect de Cateau-Cambrésis à une dizaine de km à
l’est, « la zone est quatre fois moins équipée en cinéma que
la moyenne nationale », observe Bruno Demailly. Le futur
directeur du cinéma l’Étoile est, pour l’heure, directeur
technique du Leclerc de Caudry, et a monté la SAS de
l’Étoile en compagnie de son directeur d'enseigne, Alain
Gaillard. Si la ville de Caudry compte 14 000 habitants,
elle constitue, « comme le prouve justement le succès de son
centre Leclerc » face auquel est prévu le cinéma, le point
de convergence d’un vaste territoire rural regroupant 46
communes et une population de 60 000 à 65 000 habitants.
De quoi miser, avant crise sanitaire, sur environ
150 000 spectateurs annuels.
Sous l’étoile de l’union
Après le retrait de ses deux précédents dépôts en CDACi
– en décembre 2021 puis en juillet 2024 –, le projet de
complexe porté par les deux entrepreneurs a donc été
avalisé le 24 janvier 2025. Depuis ses premières évocations,
dès 2018, L’Étoile doit, de fait, préparer sa cohabitation
avec le cinéma municipal, implanté au sein du Pôle
culturel de Caudry*. « Le Millénium
en centre-ville, aimé des Caudrésiens, est
à préserver, voire à développer », insiste
Bruno Demailly. Et pour ce faire, la
SAS de l’Étoile a élaboré une convention
de partenariat avec la mairie et la
communauté de communes : le complexe
– désormais calibré à 5 salles et 719
fauteuils – s'engage à laisser les films
art et essai dont la sortie nationale est
prévue sur moins de 350 copies au
Millénium, tout comme les dispositifs
d’éducation à l’image. Le tout, en
facilitant les continuations des autres
titres dans le cinéma municipal aux
tarifs plus bas.
Le consultant Cyril Mirq, qui suit le dossier, se félicite
de son côté des échanges avec les collectivités et la Drac
qui ont abouti à « une coopération cinéma municipal-privé
inédite, un processus appelé à se développer dans les petites
collectivités, quand elles ne disposent pas de budgets nécessaires
pour créer des complexes cinématographiques ».
Le projet a aussi évolué pour répondre aux demandes de
la Drac et de la DDTM**. « Nous avons réduit l’emprise
au sol du cinéma et abandonné le projet de création d’autres
locaux commerciaux, de manière à rendre quasiment la
moitié du terrain prévu à l'agriculture », détaille Bruno
Demailly, en citant aussi la surface parking rendue
©EDV Architecture-So-Tem Ingénierie
Exploitation
perméable, les bornes de recharge électrique, les deux
terrasses suspendues du bâtiment ouvertes vers la
campagne… Autant d’aménagements « qui vont coûter
plus cher, mais éviter l’effet boîte à chaussures », garantit
l'entrepreneur passionné. En attentat, le budget n’est pas
encore terminé, mais devrait se situer « autour de autour
de 6-7 millions d’euros ». Pas de calendrier de chantier
non plus, en attendant « les potentiels et probables recours ».
Ayşegül Algan
* Classé art et essai avec label Jeune public, le Millenium propose deux salles : la première
de 193 fauteuils, créée en 2001, est complétée depuis 2006 par la grande salle de théâtre
de 407 places. ** Direction départementale des territoires et de la mer
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Focus Exploitation
©Adrien Daste
PATHÉ INAUGURE
LA NOUVELLE GÉODE
La salle hémisphérique de La
Villette, rouverte en
décembre sous pavillon
Pathé, dévoile ses nouveaux
équipements qui la
positionnent à la croisée du
cinéma et des
innovations techniques.
©Adrien Daste
ÉQUIPEMENTS
Projecteur : IMAX GT LASER DÔME 4K
Formats d'images : 1,43 : 1 - / 1,90 : 1 / 2,30 : 1
Son : IMAX 6.0W
Ecran hémisphérique : DIAMÈTRE 27 M / HAUTEUR : 18,5 M
Structure de 559 panneaux d'aluminium microperforés
32 N°485 / 5 février 2025
Il aura fallu six ans de travaux pour redonner à la Géode
« sa position d'avant-garde » et qu’elle redevienne « une
formidable machine à rêver, à la pointe de la technologie ».
À la fois cinéma de demain et retour aux sources, la sphère
emblématique du 19 e arrondissement parisien, célèbre
depuis les années 80 pour ses projections de documentaires
à 180°, a été équipée par Pathé de nouvelles technologies
qui permettent aussi, aujourd’hui, de proposer des films
de cinéma dans un format inédit.
La Géode est ainsi désormais dotée du premier projecteur
Imax Laser 4K au format dôme de France, d'une résolution
et d'une amplitude de couleurs accrues, et d’un
son Imax 6.0, qui assure clarté et profondeur avec une
répartition uniforme dans l’espace du globe. L’écran
hémisphérique, 2,5 fois plus étendu que le plus grand
écran Imax de Pathé, atteint 996 m². Il combine deux
formats de projection : une à 180° déployée sur les 27
mètres de diamètre du dôme pour les documentaires,
l’autre au format Imax natif 1.9 de 24 mètres de base
pour les films. Pour profiter du spectacle, le gradinage
et la décoration de la salle de 294 fauteuils ont été repensés,
et elle accueille aussi une vidéo trompe-l'œil avant les
projections.
Côté programmation, les documentaires scientifiques
au format hémisphérique sont proposés en journée, les
films de cinéma le soir et en week-end. Depuis la réouverture,
Baleines bleues : le retour des géants, T. Rex et Super
Human Body sont ainsi projetés à 180°, et après Mufasa,
ce sont Paddington au Pérou, puis Captain America : Brave
New World ou encore Becoming Led Zeppelin qui sont
annoncés en Imax Laser. La Géode devrait par ailleurs
bientôt s'ouvrir aux retransmissions de spectacles de
Pathé Live. Le tarif pour les documentaires est de 13 €
(10 € -26 ans), et pour les films de cinéma de 25 € (15 €
-26 ans et 9,5 € - 14 ans). Les porteurs de CinéPass et
Ciné Cartes Pathé doivent s'acquitter d’un supplément
de 8 € pour les films Imax et de 4 € pour les documentaires.
Mais Pathé a souhaité une expérience sensorielle dès
l’entrée dans le bâtiment. Le hall est équipé d'un vidéo
mapping à 360° et d'un son spatialisé, pour faire passer
le spectateur de l’univers d’une « forêt fantaisie » à celui
d’un paysage désertique « traversé par une tempête, berceau
d’une civilisation perdue », en passant par un décor SF.
Ces boucles immersives ont été créées en collaboration
avec l'entreprise canadienne Moment Factory.
Plus largement, la restauration de l’ensemble du bâtiment
a préservé et valorisé au maximum l’existant, en minimisant
les démolitions. L’emblématique dôme extérieur
est composé de 6 433 triangles équilatéraux en acier poli,
sont fixés indépendamment les uns des autres sur une
structure géodésique constituée de 2 580 barres en tubes
d’acier. Cette configuration permet à chaque triangle de
se dilater sous l’effet des variations de température sans
compromettre l’effet miroir caractéristique de sphère.
Inaugurée en 1985 par François Mitterrand, la Géode a
été conçue par Adrien Fainsilber, comme l'ensemble de
la Cité des sciences de la Villette qui lui a valu le Grand
Prix d’architecture. C’est en janvier 2018 que la Géode
avait été confiée par Universcience à Pathé, qui l’avait
alors exploitée jusqu'en novembre de la même année
avant de lancer des travaux. Sa nouvelle vie s’inscrit dans
le renouveau du nord-est parisien, aux côtés de la Cité
des sciences et de l’industrie bien sûr, mais aussi de la
Cité de la musique et de la Philharmonie.
C.P. et C.V.
©Adrien Daste
Moment Factory
« Studio de divertissement multidisciplinaire »,
Moment Factory brouille les frontières entre réel et
imaginaire pour « créer des connexions humaines de
manière innovante ». Ses expositions sur mesure et
attractions ont déjà convaincu des clients comme
Disney, Universal, La Sphère de Los Angeles, le
Futuroscope ou encore encore Billie Eilish. Sa série
Auraura est notamment présente aux Invalides,
tandis que les parcours nocturnes Lumina sont
célèbres dans le monde entier. Au total, ce sont
plus de 550 projets que l'entreprise québécoise a
déjà réalisés.
©Adrien Daste
©Adrien Daste
N°485 / 5 février 2025
33
Miscellanées
PROCHAINE CDACi
DATES DEMANDEUR ENSEIGNE DU PROJET ÉCRAN(S) PLACES DEMANDE VILLE DÉPART. AGGLO
21/02/25 SAS CINÉMA LE 5 MEGARAMA LES 5 NEFS 5 512 Projet de réouverture Chalon-sur-Saône Saône-et-Loire Grand Chalon Agglomération
César 2025 : et les nommés sont…
Meilleur film
Le Comte de Monte-Cristo de Matthieu Delaporte et
Alexandre de La Patellière (Pathé)
Emilia pérez de Jacques Audiard (Pathé)
En fanfare produit d’Emmanuel Courcol (Diaphana)
L'Histoire de Souleymane de Boris Lojkine (Pyramide)
Miséricorde d’Alain Guiraudie (Les Films du Losange)
Meilleur premier film
Diamant brut d’Agathe Riedinger (Pyramide)
Les Fantômes de Jonathan Milet (Memento)
Le Royaume de Julien Colonna (Ad Vitam)
Un p'tit truc en plus d’Artus (Pan)
Vingt dieux de Louise Courvoisier (Pyramide)
Meilleur film étranger
Anora de Sean Baker (Le Pacte)
Les Graines du figuier sauvage de Mohammad Rasoulof
(Pyramide)
The Apprentice d’Ali Abbasi (Metropolitan)
The Substance de Coralie Fargeat (Metropolitan)
La Zone d'intérêt de Jonathan Glazer (Bac Films)
Meilleur film d'animation
Flow, le chat qui n'avait plus peur de l'eau
de Gints Zilbalodis (UFO)
La Plus Précieuse des marchandises
de Michel Hazanavicius (Studiocanal)
Sauvages de Claude Barras (Haut et Court)
AGENDA DE LA PROFESSION
UNIVERSAL TOUR 25/02 au 20/03/25
Meilleur film documentaire
La Belle de Gaza de Yolande Zauberman (Pyramide)
Bye bye Tibériade de Lina Soualem (JHR)
Dahomey de Mati Diop (Les Films du Losange)
Ernest Cole, photographe de Raoul Peck (Condor)
La ferme des Bertrand de Gilles Perret (Jour2Fête)
Madame Hofmann de Sébastien Lifshitz (Ad Vitam)
Meilleure réalisation
Gilles Lellouche pour L’Amour ouf (Studiocanal)
Matthieu Delaporte, Alexandre de La Patellière pour
Le Comte de Monte-Cristo
Jacques Audiard pour Emilia Pérez
Boris Lojkine pour L'Histoire de Souleymane
Alain Guiraudie pour Miséricorde
Meilleure actrice
Adèle Exarchopoulos dans L'Amour ouf
Karla Sofía Gascón dans Emilia Pérez
Hafsia Herzi dans Borgo (Le Pacte)
Zoé Saldana dans Emilia Pérez
Hélène Vincent dans Quand vient l'automne (Diaphana)
Meilleur Acteur
François Civil dans L’Amour ouf
Benjamin Lavernhe dans En fanfare
Karim Leklou dans Le Roman de Jim (Pyramide)
Pierre Niney dans Le Comte de Monte-Cristo
Tahar Rahim dans Monsieur Aznavour (Pathé)
CONVENTION PYRAMIDE 12/03/25 PARIS
RENCONTRES DU SUD 17 au 21/03/25 AVIGNON
AG SFTC 18 et 19/03/25 AVIGNON
PRINTEMPS DU CINÉMA 23 au 25/03/25 FRANCE
RENCONTRES NATIONALES ART ET ESSAI RÉPERTOIRE 26 au 28/03/25 AGEN
VANNES, PONT-AUDEME, DOUAI,
BRIGNOLES, ALÈS, BÉZIERS,
CHÂTELLERAULT, COGNAC,
MURET GRENOBLE, BOURG-EN-
BRESSE, PONT-À-MOUSSON
Meilleure actrice dans un second rôle
Élodie Bouchez dans L'Amour ouf
Anaïs Demoustier dans Le Comte de Monte-Cristo
Catherine Frot dans Miséricorde
Nina Meurisse dans L'Histoire de Souleymane
Sarah Suco dans En fanfare
Meilleur acteur dans un second rôle
David Ayala dans Miséricorde
Bastien Bouillon dans Le Comte de Monte-Cristo
Alain Chabat dans L'Amour ouf
Jacques Develay dans Miséricorde
Laurent Lafitte dans Le Comte de Monte-Cristo
Meilleure révélation féminine
Maïwène Barthélemy dans Vingt Dieux
Malou Khebizi dans Diamant Brut
Megan Northam dans Rabia (Memento)
Mallory Wanecque dans L'Amour ouf
Souheila Yacoub dans Planète B (Le Pacte)
Meilleure révélation masculine
Abou Sangare dans L'Histoire de Souleymane
Adam Bessa dans Les Fantômes
Malik Frikah dans L'Amour ouf
Félix Kysyl dans Miséricorde
Pierre Lottin dans En fanfare
Meilleur scénario original
Stéphane Demoustier pour Borgo
Emmanuel Courcol, Irène Muscari pour En fanfare
Boris Lojkine, Delphine Agut pour L'Histoire de
Souleymane
Alain Guiraudie pour Miséricorde
Louise Courvoisier, Théo Abadie pour Vingt Dieux
Meilleure adaptation
Matthieu Delaporte, Alexandre de La Patellière pour
Le Comte de Monte-Cristo
Jacques Audiard pour Emilia Pérez
Michel Hazanavicius, Jean-Claude Grumberg pour
La Plus Précieuse des marchandises
CINEMACON 31/03 au 03/04/25 LAS VEGAS
RENCONTRES DU CINÉMA DE GÉRARDMER 31/03 au 04/04/25 GÉRARDMER
AG VÉO 02 et 03/04/25 AGEN
AG VÉO - RÉGION LYON 10/04/25 MONTBRISON
AG CHAMBRE SYNDICALE DES CINÉMAS DE NORMANDIE 23 et 24/04/25 SAINT-LO
FESTIVAL DE CANNES 13 au 24/05/25 CANNES
CINEEUROPE 2025 16 au 19/06/25 BARCELONE
RENCONTRES ART ET ESSAI DE BRETAGNE 24 au 28/06/25 DINARD
FEMA - FESTIVAL LA ROCHELLE CINÉMA 27/06 au 05/07/25 LA ROCHELLE
FÊTE DU CINÉMA 29/06 au 02/07/25 FRANCE
STUDIOSHOW 03 et 04/07/25 PARIS
FESTIVAL DU FILM FRANCOPHONE D'ANGOULÊME 25 au 30/08/25 ANGOULÊME
CONGRÈS DES EXPLOITANTS FNCF 22 au 25/09/25 DEAUVILLE
Soutiens
AFCAE
Coup de cœur du comité 15-25
Black Box Diaries de Shiori Itō
(ArtHouse Films, 12 mars)
ADRC
Maman déchire d'Émilie Brisavoine
(JHR Films, 26 février)
Peach goes Bananas de Marie Losier (Norte Distribution,
5 mars)
34 N°485 / 5 février 2025
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