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20 PRÉSENCE N o 1 FÉVRIER 2025 BLOC-NOTES
TITRE TR
PRÉSENCE N o 1 FÉVRIER 2025 21
À VOS BIBLES
2 FÉVRIER
Présentation de Jésus
au Temple (Chandeleur)
9 FÉVRIER
4 e dim. avant le Carême
16 FÉVRIER
3 e dim. avant le Carême
23 FÉVRIER
2 e dim. avant le Carême
Mi 3, 1-4
Lc 2, 22-40
2 R 5, 9-15b
Rm 1, 16-17
Jn 4, 46-54
Jr 33, 14-16
2 Co 6, 1-10
Lc 4, 40-44
À découvrir...
LE RIRE DANS
LA BIBLE ET CHEZ
LES PREMIERS
CHRÉTIENS
Philippe HENNE
Les Editions du Cerf
Janvier 2025
216 pages- 34 CHF
À contre-courant de l’imaginaire
contemporain, Philippe Henne
feuillette les Écritures. Du rire
gavroche au rire honnête, du
rire sadique au rire salvifique, du
rire cruel au rire mystique, il se
fait l’enquêteur de ses multiples
formes qui éclatent d’une page
à l’autre de l’Ancien au Nouveau
Testament et dans la première littérature
chrétienne.
Un parcours historique étayé
d’exemples bibliques et patristiques
qui exhorte à vivre la joie.
Dominicain, Philippe Henne a
enseigné à l’École biblique de
Jérusalem et à l’université catholique
de Lille. Spécialiste
des premiers siècles de l’histoire
de l’Église, il a publié de nombreuses
biographies des Pères.
Es 45, 1-6
Ac 16, 9-15b
Lc 9, 51-56 (-62)
2 MARS
Dimanche avant le Carême
Es 55, 10-11
1 P 1, 23-25
Lc 8, 4-15
Nulle part dans la Bible, il n’est
écrit que Jésus rit. Rire est-il
un péché, comme le proclame
le Nom de la rose ? Est-ce vulgaire
? Indigne ? Mais s’il est
bon de rire, alors pourquoi
les évangiles font-ils l’impasse
dessus ?
Les chrétiens n’ont pas bonne
presse en matière de joie de
vivre. Ils sont souvent présentés
comme rabat-joie, plus portés à
la réprimande qu’à la bonhomie,
à l’austérité qu’à la jouissance. La
Bible, elle-même, résonne davantage
de bruits de guerre que de
cris de joie. Certaines règles religieuses,
comme celle de saint Benoît,
vont jusqu’à interdire toute
forme de plaisanteries.
Retrouvez
toutes les informations
relatives aux programmes
religieux de la RTS sur:
https://www.rts.ch/religion
Notamment les thèmes
et les heures de diffusion
des émissions:
Babel, Dieu sait quoi,
Faut pas croire,
Hautes fréquences…
Plateforme jeunesse
Plus d’infos sur le site :
https://plattform-jugend.ch/fr/
Notre dossier du mois
ENTRETIEN AVEC LÉA PALMER, NOUVELLE
RESPONSABLE DE LA PLATEFORME JEUNESSE
PAR NIKLAS RAGGENBASS
ORDINATION DIACONALE D’ILYA KAPLAN
PAR NIKLAS RAGGENBASS
Couverture : Léa Palmer. Photo : Niklas Raggenbass
N o 1
FÉVRIER 2025
117 e année
Parait 10 fois l'an
Prix du numéro - Fr. 4.–
2 PRÉSENCE N o 1 FÉVRIER 2025 SOMMAIRE
ÉDITORIAL
PRÉSENCE N o 1 FÉVRIER 2025 3
SOMMAIRE
FÉVRIER 2025
ANNONCE DU SYNODE NATIONAL
MENSUEL ÉDITÉ
PAR LES PAROISSES
CATHOLIQUES-CHRÉTIENNES
DE SUISSE ROMANDE
BONNE ANNÉE
3 ÉDITORIAL
Bernard Boulens
4-5 COMMUNIQUÉ
DU CONSEIL
SYNODAL
Erika Schranz
6-7 ENTRETIEN AVEC
LÉA PALMER
nouvelle responsable
de la Plateforme Jeunesse
Niklas Raggenbass
8-13 ORDINATION DIACONALE
D’ILYA KAPLAN
Niklas Raggenbass
14 HORAIRE
DES CÉLÉBRATIONS
15 DE LA PAROLE
AU GESTE
Nassouh Toutoungi
PAROISSES
16 NEUCHÂTEL ET VAUD
17 BIENNE. SAINT-IMIER.
TESSIN
18-19 GENÈVE-INFOS
20 BLOC-NOTES
Lectures bibliques, Livre
DÉCOUVREZ
NOTRE SITE INTERNET
WWW.CATHOLIQUE-
CHRETIEN.CH
La 158 e session ordinaire du Synode national de
l’Église catholique-chrétienne de la Suisse aura
lieu cette année les
13 ET 14 JUIN 2025 À BERNE
Conformément au règlement du Synode national, les propositions
et motions doivent être adressées au président du
Synode national au moins trois mois avant le début de la
session, soit jusqu’au 12 mars 2025 à
Nassouh Toutoungi, Rue de la Chapelle 5, 2300 La Chauxde-Fonds,
nassouh.toutoungi@catholique-chretien.ch avec
une copie à la secrétaire du Conseil synodal, erika.schranz@
christkatholisch.ch.
Je rappelle aussi que nous allons entrer dans une nouvelle
législature 2025-2029, cela veut dire que le Synode national
devra élire intégralement le Conseil synodal, le bureau du
Synode, la commission de recours ainsi que la commission
de révision des comptes.
À ce jour, il y a un siège du Conseil synodal dédié au clergé
qui est vacant, celui que Frank Bangerter a dû quitter lorsqu’il
est devenu Évêque. Je me réjouis de la participation
active des délégations par leurs propres propositions.
L’invitation aux membres du Synode sera envoyée prochainement.
Si vous souhaitez participer en tant que personne
invitée, veuillez-vous annoncer auprès de la secrétaire du
Conseil synodal d’ici la mi-mars. Elle vous enverra les documents
nécessaires (repas, réservation d’hôtel, déroulement,
contenu). Nous nous réjouissons d’accueillir des personnes
intéressées.
Nassouh Toutoungi, président du Synode national
RÉDACTION
Bernard Boulens
Secrétariat ECC
Chemin du 1 er -Août 3
CH-1212 Grand-Lancy
Tél. 076 585 23 14
Courriel :
bernard.boulens@bluewin.ch
COMITÉ DE RÉDACTION
Bernard Boulens
Jean Lanoy
Aurélie Ethuin Lanoy
Franz Peter Murbach
Nassouh Toutoungi
ADMINISTRATION
Secrétariat ECC
Jean-Luc Biolay
Route de Bénex 12
1197 Prangins
ABONNEMENTS
Suisse : CHF 40.–
Abonnement de soutien : CHF 60.–
CCP 23-5767-7 St-Imier
IBAN : CH64 0900 0000 2300 5767 7
Étranger : CHF 50.00 / € 45.00
Règlement par transfert bancaire
en faveur de Postfinance :
BIC / Swift : POFICHBEXXX
IMPRESSION
Pressor SA
Route de Courroux 6
2800 Delémont
Or donc, les pages du calendrier ont
tourné, le millésime a changé et nous
entrons dans une nouvelle année de
célébrations de la création de notre
Église catholique-chrétienne. Mais il
n’y a pas que des célébrations qui vont
marquer la vie de notre diocèse sesquicentenaire.
L’Église se tourne vers l’avenir et l’Évêque Frank a procédé à plusieurs
ordinations que nous vous présenterons à tour de rôle dans
nos prochaines éditions, notamment l’ordination sacerdotale de Stephan
Feldhaus, et celles diaconales d’annah Audebert et Ilya Kaplan.
C’est lui que nous vous présentons en premier dans ce numéro de
Présence. Nous aurons également l’occasion d’évoquer quelques personnalités
qui ont marqué et marquent encore la vie de notre diocèse.
Et nous évoquons ici la nomination de Léa Palmer par le Conseil
synodal, qui reprend la direction de la Plateforme Jeunesse, avec un
programme que nous détaillerons bientôt.
En quelque sorte un grand programme de Renouveau pour notre
Église.
On dit qu’on peut présenter des vœux jusqu’à fin janvier au plus tard
et comme Présence sera chez vous dans les derniers jours de janvier,
ce sera juste à temps pour vous présenter les vœux de la Rédaction.
Bernard Boulens
Soutenir « Présence »
par le versement d’un abonnement
par un don
par une action de propagande
par une annonce publicitaire
C’est aussi rendre témoignage
Iban : CH64 0900 0000 2300 5767 7
Délai pour le N o 2 / 2025
Mars 2025
Semaine du 3 au 7
février 2025
Ce numéro sera disponible
début mars 2025
dans les paroisses.
Famille Laurent Garrigues
Spécialités sur Ardoise – Cuisine du Marché – Vente à l'emporter
Ouvert tous les jours, sauf lundi et dimanche soir
19 Route du Creux du Loup – 1285 Athenaz
Tél. 022 756 12 36 – Email : info@renfort.ch – www.renfort.ch
4 PRÉSENCE N o 1 FÉVRIER 2025 COMMUNIQUÉ
COMMUNIQUÉ
PRÉSENCE N o 1 FÉVRIER 2025 5
Communiqué du Conseil synodal
PAR ERIKA SCHRANZ
Communiqué du Conseil synodal
Séance du 29 novembre 2024
Pour la première fois, l’Évêque et
le Conseil synodal se sont réunis
à la Résidence épiscopale à Berne.
L’espace et l’ordre du jour étaient
très chargés, puisqu’il s’agissait de
terminer la séance à temps avant
le début des premières « portes ouvertes
de la résidence épiscopale ».
Personnel : responsable de la
communication / secrétariat
En se basant sur l’attente claire du
Synode national de voir le domaine
de la communication mis en place
et organisé de manière plus professionnelle
et sur les expériences
faites par l’Évêque et le Conseil synodal
au cours des derniers mois
depuis l’élection de l’Évêque, ce
dernier a confié à un groupe de
travail interne sur la communication
la tâche d’analyser en profondeur
la situation actuelle et de lui
soumettre des recommandations
concrètes sur la marche à suivre.
Sur la base de ces recommandations,
le Conseil synodal a mandaté
Michael Lauber comme responsable
de la communication à partir
du 1 er décembre 2024.
Cette tâche comprend également la
coordination des affaires transversales
et la mise en œuvre efficace
des initiatives stratégiques. Afin
d’assurer les services de secrétariat
pour l’Évêque, le Conseil synodal
et le Synode national, le taux d’occupation
d’Erika Schranz a été augmenté
au 1er décembre 2024. Elle
gère et administre, avec le responsable
de la communication Michael
Lauber, la liste des affaires et des
priorités de l’Évêque et du Conseil
synodal et coordonne avec le responsable
de la communication les
demandes de toutes sortes.
Léa Palmer en visite au Conseil synodal lors de la séance du 18 octobre 2024.
Debout de gauche à droite on reconnaît Ursula Ulrich, le curé Theo Pindl, Lea
Palmer, Franz Peter Murbach, Erika Schranz et Andreas Faessli. Assis de gauche
à droite le curé Patrick Blickenstorfer. Michael Lauber et le curé Jean Lanoy.
(Le communiqué correspondant a été publié dans le N° 10 - 2024 de Présence).
Photo : curé Daniel Konrad.
Congrès international des
vieux-catholiques (IAKK) du 24
au 27 septembre 2026
Le prochain Congrès International
-vieux-catholique (IAKK) aura lieu
pendant le 150 e anniversaire de
l’Église catholique-chrétienne et
sera donc intégré dans ce contexte.
L’Évêque et le Conseil synodal ont
choisi Rheinfelden et la région du
Fricktal comme lieu de déroulement.
L’Évêque et le Conseil synodal
souhaitent que l’IAKK 2026 soit
un signe de renouveau. Le congrès
sera placé sous la devise : « Faire
bouger les gens, renforcer la communauté,
saisir les opportunités
d’échange ». L’Évêque et le Conseil
synodal tiennent en outre à ce que
ce congrès international ait une
forme intergénérationnelle.
Un comité d’organisation a été mis
en place sous la direction de Manuela
Petraglio pour l’organisation
de l’infrastructure, des repas et de
l’hébergement. Le conseiller synodal
Michael Lauber se charge
de la coordination générale pour
l’Évêque et le conseil synodal.
Révision de la Constitution
L’Évêque et le Conseil synodal ont
étudié en détail le projet de révision
de la Constitution de l’Église et ont
remis un avis détaillé à l’équipe de
projet.
Centrale de formation
Le curé Adrian Suter, responsable
de la centrale de formation, a été
accueilli pour un échange.
Séance du Conseil synodal du 29 novembre 2024.
Sous la présidence de Franz Peter Murbach (de dos) on reconnait à sa gauche
Barbara Blättler, Ursula Ulrich-Vögtlin, Dr Adrian Suter, en face Patrick
Blickenstorfer, l’Évêque Frank Bangerter, et sur la droite Jean Lanoy, Dr Theo
Pindl et Andreas Faessli. Photo : Erika Schranz
Bien qu’au sein du Conseil synodal,
la direction du Secteur Formation
informe régulièrement sur les dossiers,
l’échange direct d’idées avec
le responsable de la centrale est
mutuellement apprécié. L’entretien
trouvera désormais sa place dans
l’agenda annuel des réunions.
Plateforme Jeunesse
Lea Palmer, responsable de la
Plateforme Jeunesse, a préparé le
programme annuel 2025. Celui-ci
prévoit, outre les traditionnels
ChriSoLa 1 et 2, de nombreuses
autres activités, manifestations
et voyages, et a donc été accueilli
avec joie. L’Évêque et le Conseil synodal
espèrent que de nombreux
jeunes répondront aux invitations
et donneront vie à ces événements.
Le programme et les invitations
sont envoyés aux paroisses et
peuvent également être consultés
sur plattform-jugend.ch (site en
français encore en construction).
« Résidence épiscopale ouverte »
Outre les membres du Conseil
synodal, d’autres personnes intéressées
et engagées ont répondu à
l’invitation de l’Évêque Frank pour
un apéritif.
L’échange décontracté et l’occasion
de discuter de manière informelle
ont été appréciés. L’invitation
concrète à l’apéritif fera partie intégrante
de son agenda.
Erika Schranz – 29 novembre 2024
Barbara Blättler, vice-présidente du
Conseil synodal, Franz Peter Murbach,
Président et l’Évêque Frank
Bangerter trinquent après le travail
accompli. Photo : Erika Schranz
Lors de la séance du Conseil synodal
avec Léa Palmer, elle a présenté le
programme pour la jeunesse en 2025,
avec des offres pour tous les âges.
Un dépliant d’information sera publié
pour chaque événement, dans
lequel figureront tous les détails et,
bien sûr, le programme complet et
des reportages sur ces différents
évènements seront en bonne place
dans Présence.
La rédaction
6 PRÉSENCE N o 1 FÉVRIER 2025 ENTRETIEN AVEC LÉA PALMER
ENTRETIEN AVEC LÉA PALMER
PRÉSENCE N o 1 FÉVRIER 2025 7
Nouvelle responsable de la Plateforme Jeunesse
Entretien avec Léa Palmer
PAR NIKLAS RAGGENBASS
Lea Palmer :
d’égal à égal avec les jeunes
Depuis le 1 er octobre l’Église catholique-chrétienne
de Suisse a une nouvelle
responsable de la Plate-forme
Jeunesse en la personne de Lea Palmer.
Elle a une longue expérience
avec les enfants et les jeunes.
Niklas Raggenbass
Tu es originaire d’Allemagne. Comment
as-tu décidé de venir en Suisse ?
L’une des raisons était que je voulais
à nouveau travailler avec des jeunes
plus âgés. Je suis éducatrice diplômée
et reconnue par l’État et j’ai travaillé
quelques années dans l’enseignement
élémentaire avec des enfants
de trois à six ans.
Ces dernières années, j’ai travaillé
avec des enfants en âge d’aller à l’école
primaire et au collège. Au départ, je
cherchais un poste en maternelle,
mais j’ai vu par hasard le poste mis au
concours par l’Église catholique chrétienne.
J’ai tout de suite pensé qu’il
s’agissait d’un poste formidable et je
me réjouis de découvrir peu à peu le
catholicisme chrétien en tant qu’ancienne
catholique.
NR- Comment as-tu décidé de suivre
une formation dans le domaine de
l’enfance et de la jeunesse ?
J’étais enfant de chœur et j’y ai dirigé
des groupes de jeunes. C’est là que
j’ai moi-même fait l’expérience que
quelque chose se passe et que cela
Photo : Niklas Ragenbass
devient « cool » lorsqu’il y a des gens
qui organisent quelque chose.
Quand les organisateurs sont partis, il
ne s’est rien passé pendant longtemps
et beaucoup de jeunes ont arrêté,
car il n’y avait plus « que » le service
à l’église.
NR- Est-ce que tu as alors également
quitté le groupe d’enfants de chœur ?
Non, mais à 18 ans, j’ai organisé le premier
camp d’enfants de chœur. C’est
ce qui m’a donné envie de travailler
avec les jeunes. J’ai fait quelques
stages, et dans la formation, il fallait
aussi travailler avec des enfants plus
âgés.
NR- Combien de temps dure une telle
formation ?
La formation classique était de trois
ans dans une école spécialisée en
pédagogie sociale à Gengenbach en
Allemagne, avec des stages entre les
deux, puis encore une année dans un
jardin d’enfants.
NR- Quelle a été ta première expérience
dans le travail avec les jeunes
après la formation ?
Il s’est avéré que la formation m’a
apporté un bagage important pour
mieux comprendre certaines choses
dans la pratique.
Par exemple, lorsque j’ai un élève
qui me tape sur les nerfs, je peux réfléchir
en adoptant une attitude professionnelle
et me demander quel
est le sujet du moment. J’ai pu mieux
comprendre un comportement d’enfant
ou d’adolescent que je trouvais
étrange et l’aborder d’une nouvelle
manière.
NR- Dans les différentes activités avec
les jeunes que tu as exercées jusqu’à
présent, y a-t-il eu quelque chose qui t’a
particulièrement marqué ?
C’est certainement l’époque du Corona,
avec toutes ses restrictions et ses
dispositions radicales, qui m’a conduit
à la limite de la résistance. Mais pour
le travail qui m’attend maintenant,
un travail de projet dans un village
de jeunes chrétiens à Offenburg en
Allemagne m’a été utile. J’y ai travaillé
avec des enfants ayant vécu la pauvreté.
Nous avons essayé de renforcer
ces enfants ; l’enfant était vraiment au
centre de nos préoccupations. Si, à la
fin de l’après-midi, il disait : « C’était un
bon moment », c’est que mon travail
était réussi.
NR- Y a-t-il des différences entre le
travail avec les enfants et celui avec les
adolescents ?
Les enfants de moins de six ans s’enthousiasment
pour beaucoup de
choses, mais les adolescents se posent
davantage de questions. Pourquoi
devrais-je faire ça ? ou : je n’ai pas envie
maintenant. Si on a une bonne réponse,
c’est bien. Les jeunes ont aussi
beaucoup d’idées personnelles, plus
complexes qu’à l’âge du jardin d’enfants.
Mais leurs besoins fondamentaux
sont similaires à ceux des adultes :
appartenance, acceptation, estime.
NR- Et en ce qui concerne la religion :
où verrais-tu le point à considérer ?
Je pense qu’une spirale se met en
place : si l’intérêt diminue, l’offre diminue,
et il n’y a bientôt plus personne.
Il faut alors d’abord voir où sont les
jeunes. Chacun dispose d’une offre
excédentaire en matière de sport et de
formation dans son temps scolaire et
de loisirs. C’est un défi : il faut proposer
quelque chose qui soit perçu comme
vraiment intéressant.
Ma manière de gagner les jeunes à la
cause religieuse est l’activité, et de préférence
quelque chose d’aventureux.
Jusqu’à présent, j’ai toujours constaté
que les enfants développent un sentiment
d’appartenance. Il est important
que quelqu’un soit là pour leur dire :
« Voilà ce que tu vas faire : soit tu as une
idée, soit j’ai une idée, et nous verrons
ce que nous en ferons » !
NR- Quel est un élément important
dans ton travail avec les jeunes ?
L’activité ! Je suis une grande amie de la
pédagogie par l’expérience - j’ai fait cela
avec tous les groupes d’âge. On sort, on
fait de l’exercice dans la nature ou on
va en ville et on y fait de l’exercice. On
apprend à connaître l’espace social, on
construit quelque chose, on regarde si
ce qu’on a construit est sûr et, si ce n’est
pas le cas, ce qu’il faut faire pour que
ce soit sûr. Donc beaucoup de mouvement
et beaucoup d’activité.
NR- Et quand on est dans une église ?
J’irais simplement dans l’église avec
les enfants et je leur demanderais ce
qu’ils connaissent déjà et ce qu’ils
trouvent peut-être beau ou étrange.
J’ai fait cela de temps en temps avec
différents groupes d’âge. En général,
les questions viennent d’elles-mêmes.
Ou alors je pose une question à l’enfant
ou à l’adolescent et il en ressort
des réponses étonnantes.
NR- Qu’est-ce qui t’a étonné ?
Comme les enfants sont honnêtes !
Une fois, une fillette croate est venue
à l’église. Elle est restée un moment
juste devant l’autel, ce qui a poussé
une autre fillette à lui demander ce
qu’elle faisait là. Elle a répondu : « Je
prie ». Il était également passionnant
de se tenir devant la croix avec des
enfants.
Un enfant a demandé : « Pourquoi
saigne-t-il ? Ça doit faire mal ! » Des
discussions profondes s’engagent
alors. Et à deux reprises déjà, les enfants
ont dit devant la croix : « C’est
un zombie ! » Je leur dis alors : « Tu as
raison, il ressemble déjà à un zombie,
et je comprends comment tu as pu y
penser. Il est tout pâle, il est blessé et
il y a du sang partout ». Et voilà qu’on
en vient à parler du Christ et de la foi,
si je me base sur la réalité de la vie des
enfants.
NR- Nous avons tous beaucoup à
apprendre des enfants et des jeunes.
Lea Palmer, sois la bienvenue !
Nous te souhaitons un bon début de
travail.
Niklas Raggenbass
Notre périodique francophone « Présence
catholique-chrétienne » est ouvert
pour des contributions et des articles
sur les activités de la Plateforme
Jeunesse.
La rédaction de Présence
8 PRÉSENCE N o 1 FÉVRIER 2025 DOSSIER
DOSSIER
PRÉSENCE N o 1 FÉVRIER 2025 9
Ordination diaconale d’Ilya Kaplan
PAR NIKLAS RAGGENBASS
Le ministère plein d’espoir du
diacre : Servir le peuple
Le jour de l’ordination diaconale
d’Ilya Kaplan, le 19 novembre
2024, en l’Église Saint-Pierre-et-
Paul de Berne a été un jour particulier,
comme l’a dit l’Évêque Frank
Bangerter dans son discours de
bienvenue au cours du service : « Il
est tout sauf évident que tant de
personnes différentes se réunissent
pour célébrer la puissance de la
vocation à devenir diacre et à apporter
leur propre contribution. Ce
n’est pas non plus une évidence que
quelqu’un exprime sa volonté de
se mettre au service de Dieu et de
l’homme et de lâcher prise sur beaucoup
d’autres choses .»
La plupart des fidèles se sont réunis
quelque temps avant le service
pour se préparer, boire un café
ou discuter avec l’un ou l’autre
qui n’avait pas été vu depuis longtemps.
Tous ont encouragé le candidat
à l’ordination Ilya, ont voulu
lui montrer qu’ils le soutenaient
– même après l’ordination, même
s’il devrait être difficile de suivre
les instructions de vie de Jésus.
Le clergé, qui est venu au nom de
tout le diocèse, a voulu se rappeler
comment il avait lui-même reçu
l’ordination des diacres.
Ils voudraient se demander comment
ils se portent aujourd’hui en
tant que diacres ou en tant que
prêtres et ce qu’ils entendent par
diacre. Le curé Thomas Zellmeyer
était encore en train de donner les
dernières indications pratiques, et
on pouvait déjà entendre les cloches
pour annoncer le service.
Après avoir salué les personnes
présentes avant l’entrée, l’Évêque
Frank a invité tout le monde à une
réflexion :
« Ilya, ta vocation est un don pour
nous et le signe vivant que l’Esprit de
Dieu est aussi vivant aujourd’hui,
maintenant ! Agit.
Dieu, nous te remercions de ce que
tu nous remplis de ta puissance,
de ton Esprit Saint, de ta bénédiction,
et qu’Ilya puisse proclamer
ta parole au cours du service divin
avec une joie confiante et qu’il
soit toujours proche des gens pour
rendre ta paix effective – dans le
respect de toi-même aussi en pleine
conscience ».
L’Évêque Frank a clairement indiqué
que l’importance de cette ordination
le restera toujours, même
s’il est ordonné prêtre ou même –
certains dans l’église ont dû sourire
– Évêque :
Être diacre n’est pas seulement
une tâche, mais un mode de vie
– maintenant !
En tant que vicaire à Berne, Ilya
Kaplan a connu la diversité de la
pastorale. Il n’est donc pas surprenant
que de nombreux paroissiens
soient venus au service. C’était
palpable dans quelle tradition
nous nous situons tous dans nos
paroisses.
Jésus de Nazareth a captivé à sa
manière un grand nombre de personnes,
mais aussi des individus
tels que le petit collecteur d’impôts
curieux, le respecté Nicodème la
nuit, ou le centurion de Capharnaüm.
Il a appelé certains de ses
disciples à le suivre d’une manière
particulière, qui a eu des conséquences
pour chacun : ils ont dû
renoncer à leur mode de vie antérieur
et changer radicalement
toute leur vie. Comme un ami, Jésus
leur a montré ce que signifie
être diacre.
Il était également clair pour Jésus
que tout le monde ne pouvait
pas comprendre cela immédiatement
et qu’ils avaient froid aux
yeux, mais il n’a pas cessé de servir
« maintenant » et de ne pas attendre
le courage.
Il s’agissait aussi de clarifier pour
soi-même ce que ce service pouvait
signifier pour sa propre vie. Ce
que serait la tâche individuelle ne
pouvait pas être préparé à l’avance
et n’était pas disponible par dizaines
moins cher.
Il était important pour Jésus que
personne ne veuille briller en tant
que danseur solo et rendre les
autres dépendants de lui-même,
mais, comme l’a souligné l’Évêque
Frank :
« Aidez-vous les uns les autres avec
respect. Surtout quand quelque
chose est difficile et que des changements
sont nécessaires. Donc, pas
de politique de l’autruche, évitez les
problèmes et attendez que tout soit
fini. »
Le Programme Jésus n’est pas
une « affaire classifiée »
L’Évêque Frank n’a laissé aucun
doute et nous a tous regardés :
« Le message du Fils de Dieu doit
être aujourd’hui. Nous avons tous
reçu l’amour de Jésus, l’amour de
Dieu, comme un don. Mais cela a
des conséquences !
Car c’est la source à laquelle nous
pouvons puiser encore et encore – y
compris dans le ministère diaconal
dans l’Eucharistie. Pourquoi ?
Parce que Jésus a jeté les bases
d’un « souvenir qui rend les hommes
présents dans la Cène du Seigneur ».
Il veut nous faire sentir encore et
encore qu’il a donné sa vie pour la
vie de chacun d’entre nous – peu importe
la couleur, la politique, le sexe,
l’âge, la foi que nous sommes.
Ce n’est pas une tresse démodée,
même si certains l’aimeraient ainsi !
Alors, Ilya, tu deviens un « consacré
», un ambassadeur ouvert de
Jésus. Attaquons-nous ensemble au
programme de Jésus, et ne le classifions
pas uniquement pour les initiés
! »
L’Évêque Frank s’est adressé à plusieurs
reprises personnellement à
Ilya : « Votre diaconat est un chemin
qui met à l’épreuve votre dévotion,
votre patience et votre confiance.
Mais c’est aussi un chemin sur lequel
vous ferez l’expérience de la
grandeur et de la beauté de l’amour
de Dieu. »
L’amour de Dieu peut être expérimenté
dans le service
Quelle est la mission d’un diacre ?
L’Évêque dit sans équivoque :
« Le diacre a la tâche d’aligner la
boussole sur les normes de Jésus.
Pour donner un cœur à ceux qui
sont brisés, pour réconforter ceux
qui sont en deuil et pour apporter
l’amour de Dieu là où il est le plus
nécessaire. Cela peut signifier ne
pas le faire, ne pas écouter l’opinion
majoritaire, ou cela peut signifier
donner des critiques constructives
lorsque la communauté est menacée
par l’égoïsme, l’abus de pouvoir
ou devient incontrôlable. Un diacre
est aussi un médiateur entre différents
groupes à l’intérieur et à l’extérieur
de l’Église. »
Tout cela, c’est beaucoup, a dit
l’Évêque Frank à Ilya, presque un
peu en le réconfortant : « En fait, tu
ne pourras continuer qu’en sachant
que tu n’es pas seul. Et écrivez dans
votre cœur : Ce n’est pas un rêve que
vous faites partie de notre communauté
et que Jésus-Christ reste lié à
nous dans l’amitié. Moi aussi, d’ailleurs
! »
Servir comme signe d’amitié
avec le Christ
Ilya Kaplan – Photo NickEgger
10 PRÉSENCE N o 1 FÉVRIER 2025 DOSSIER
DOSSIER
PRÉSENCE N o 1 FÉVRIER 2025 11
Ordination diaconale d’Ilya Kaplan
Ordination diaconale d’Ilya Kaplan
Entretien avec Ilyan Kaplan
Le Kazakhstan, la Russie, l’Ukraine,
l’Angleterre et la Suisse sont des
pays que le diacre Ilya Kaplan a appris
à connaître à travers sa famille,
ses études et son travail pastoral
actuel.
Dans ces pays, il a rencontré différentes
religions et a acquis des
expériences qui n’ont pas toujours
été faciles. Mais ce sont précisément
ces hauts et ces bas qui ont
jeté les bases de son service dans
l’Église.
Le 20 novembre Niklas Raggenbass
immédiatement après son
ordination a demandé au nouveau
diacre Ilya Kaplan : Comment vous
sentez-vous ?
Ilya Kaplan a répondu :
Un très grand plaisir.
NR- Et qu’espérez-vous ?
J’ai hâte de voir mon nouveau chemin
dans la vie et je suis reconnaissant
envers tous ceux qui sont
venus aujourd’hui – leur soutien signifie
beaucoup pour moi. J’espère
que l’Église catholique-chrétienne
continuera à me soutenir afin que
je puisse apporter une contribution
essentielle et précieuse à la vie
de l’Église et que nous puissions
parcourir ce chemin ensemble –
dans la compréhension, l’ouverture
et avec un enthousiasme commun
pour le message de Jésus-Christ.
NR- Vous parlez très bien l’allemand,
et je ne vois même pas de
quelle langue vient votre petit accent.
Quelle est votre langue maternelle
?
J’ai appris l’allemand en Suisse.
Cependant, je suis né à Almaty, la
plus grande ville du Kazakhstan
en Asie centrale. Ma langue maternelle
est le russe, car ma mère
est originaire de la partie russophone
de l’Ukraine. Elle a ensuite
déménagé au Kazakhstan, où de
nombreuses personnes parlent
également le russe. À l’école, j’ai
aussi appris le kazakh, une langue
turque. Mais pour être honnête, je
n’ai jamais utilisé ce langage et j’ai
donc presque tout oublié.
NR- Et votre père ?
Il est également né à Almaty, qui
était alors la capitale de la République
soviétique du Kazakhstan.
Ses parents, cependant, venaient
de Russie. Les deux grands-parents
– et donc aussi mon père –
étaient d’origine juive ; d’où mon
nom de famille Kaplan. D’un point
de vue ethnique, je suis donc en
partie juif.
NR- Et votre mère aussi ?
Non, elle est chrétienne. Elle n’a
découvert sa foi que lorsqu’elle
était enceinte de moi. Mon père a
rejoint l’Église orthodoxe russe au
Kazakhstan un peu plus tard. J’ai
donc été élevé dans une famille
chrétienne – heureusement d’une
manière vécue ouvertement. Je suis
né en 1993. Dans le passé, cependant,
et en Union soviétique, cela
n’aurait pas été possible. En fait, j’ai
grandi dans un contexte multireligieux
et multiculturel dans lequel
les gens étaient tolérants envers
ces différences vécues. De nombreuses
minorités ethniques vivent
au Kazakhstan, car elles y ont été
déportées par Joseph Staline.
NR- Qu’avez-vous ressenti en étant
élevé religieusement ?
Cours de théologie par le professeur Ur von Arx à l’Institut de Théologie
catholique-chrétienne de l’Université de Berne. De gauche à droite :
Angela Berlis, Georgiana Huian, Ilya Kaplan, Heiner Grunert, Erika
Moser et Urs von Arx. . Photo : Nick Egger
Quand j’étais enfant, l’Église était
tout mon monde – elle englobait
presque tous les aspects de la vie
et me fascinait profondément. À
l’approche de l’obtention de mon
diplôme, il était clair pour moi
que je voulais étudier la théologie
non seulement comme une
matière théorique, mais aussi devenir
prêtre. Par conséquent, j’ai
déménagé en Russie et j’ai commencé
mes études à l’Académie
spirituelle de Moscou, dans la
région de Moscou, où j’ai obtenu
une licence, puis une maîtrise.
En même temps, j’ai également
obtenu une maîtrise en théologie
à l’Université de Durham au
Royaume-Uni.
NR- Vos parents étaient-ils d’accord ?
Oui, ils m’ont soutenu dans mes
projets d’études. Cela m’a donné le
privilège de ne pas avoir à travailler.
NR- Mais pourquoi n’ont-ils pas été
ordonnés diacres et prêtres ?
Au fil du temps, j’en avais de moins
en moins envie. J’étais trop libéral
pour mon Église d’origine.
NR- Politique ?
Non, libéral surtout dans le sens
de théologien-libéral, de sorte que
les directives de l’Église orthodoxe,
qui n’étaient pas toujours à jour,
mais réglementaient strictement
la vie, me limitaient. Il m’aurait
été difficile de m’y établir professionnellement
et en même temps
d’être complètement ouvert aux
autres dans mes opinions et mon
comportement. Par conséquent, le
plan B a été mis en œuvre.
NR- Qu’est-ce que cela signifiait ?
Que je me concentrais davantage
sur les activités académiques. Je
suis donc venu en Suisse il y a cinq
ans lorsque j’ai obtenu un poste de
doctorat.
J’ai eu l’occasion de connaître la
théologie catholique-chrétienne et
l’Église ici à Berne.
NR- En quoi consiste votre thèse de
doctorat ?
J’ai obtenu mon doctorat en théologie
systématique sous la direction
de la professeure Georgiana
Huian à l’Institut de théologie catholique-chrétienne
de l’Université
de Berne. L’ouvrage, que j’ai
écrit en anglais, est actuellement
en cours de préparation pour publication.
Ce n’est que lorsque la
thèse est imprimée que je peux
utiliser le titre du doctorat comme
un simple « Dr. » dans mon nom
– sans le « des » attaché, qui signifie
« designatus » et signifie « désigné
à l’avance ».
NR- Pouvez-vous nous expliquer de
quoi il s’agit ?
Pour ma thèse de doctorat, j’ai
dialogué avec deux auteurs chrétiens
primitifs : Irénée de Lyon et
Grégoire de Nysse. Sur la base de
leurs écrits, j’ai essayé d’expliquer
ce que cela peut signifier théologiquement
d’être humain. Les
deux auteurs montrent qu’il y a
un but pour lequel nous, les humains,
avons été créés. Je voulais
aussi préciser que la création est
un processus continu et que nous
sommes toujours au milieu de ce
processus. L’état actuel dans lequel
nous nous trouvons n’est pas un
obstacle à notre destin eschatologique,
c’est-à-dire au-delà de cette
vie. Au contraire, cet état devrait
être activement utilisé selon le
plan de Dieu.
NR- Quel serait le sens de la vie ?
La réponse se trouve dans le
concept théologique « d’Imago
Dei » – un terme technique qui signifie
« Image de Dieu » en latin. Le
but de la création de l’humanité est
que tous les êtres humains aient
la même relation avec Dieu que
Jésus-Christ – la seule « image de
Dieu » dans le vrai sens du terme.
NR- Que se passe-t-il maintenant
que vous avez terminé votre thèse
de doctorat ? Poursuivez-vous toujours
un plan B ?
Mon intention initiale était de
devenir diacre puis prêtre dans
l’Église orthodoxe. Mais cela ne
s’est pas concrétisé. La raison en est
que j’ai réalisé qu’il n’y avait pas de
place pour moi dans une structure
hautement hiérarchique comme
l’Église orthodoxe russe. De plus,
il y avait beaucoup d’autres choses
dans ma vie qui rendaient la relation
avec mon Église encore plus
difficile. Aujourd’hui, je suis de retour
– dans un nouveau contexte –
à mon intention initiale. Le plan B a
donc été arrêté.
NR- Pouvez-vous me donner un
exemple de ces « autres choses » ?
Mon coming-out – ma déclaration
publique intentionnelle et
consciente que je suis une personne
queer, un homme gay. Je
sens que beaucoup de chrétiens
sont malheureusement encore loin
de l’aborder naturellement et positivement.
Aujourd’hui, cependant, je peux
dire avec une pleine conviction
que ce n’est pas un problème – le
problème réside dans les modèles
de pensée et les visions du monde
12 PRÉSENCE N o 1 FÉVRIER 2025 DOSSIER
DOSSIER
PRÉSENCE N o 1 FÉVRIER 2025 13
Ordination diaconale d’Ilya Kaplan
Ordination diaconale d’Ilya Kaplan
construits par les humains. Dans
le passé, cependant, je ne pouvais
pas le voir de cette façon avec
moi-même et je n’ai donc pas pu
résoudre ce conflit pendant longtemps.
NR- Où était le point d’achoppement
?
Je voudrais surtout dire : j’ai toujours
essayé d’être honnête avec
moi-même, avec les autres et avec
Dieu – avant et après le point de
friction. À cette époque, je suivais
les enseignements de mon Église,
qui a des directives selon lesquelles
les personnes queer doivent rester
fermées sur elles-mêmes.
Je ne savais pas comment gérer ma
sexualité, alors je l’ai simplement
réprimée. Après tout, cela a également
influencé d’autres domaines
de la vie. Cette fermeture intérieure
vous rend anxieux – elle est à la fois
psychologiquement et spirituellement
improductive.
NR- Quand avez-vous fait un changement
?
En travaillant sur ma thèse,
quelque chose m’a vraiment aidé à
démarrer.
Les résultats de mes recherches
théologiques m’ont conduit à la
prise de conscience : ce que l’on
peut éprouver comme amour les
uns pour les autres ne doit pas être
supprimé, mais il faut y faire face
et façonner sa vie chrétienne de
manière à ce qu’elle soit en harmonie
avec ce que l’on est. À la fin, j’ai
réalisé que la sexualité en fait partie.
Puis je me suis accepté, résolument
et définitivement.
NR- Quand l’homosexualité est-elle
devenue compréhensible pour vous
par rapport à l’Église et à la foi ?
Le milieu chrétien d’où je viens
était conservateur. Je n’avais guère
d’espace pour y réfléchir ni de vocabulaire
pour y réfléchir et poser
des questions critiques. L’homosexualité
était un sujet tabou, et
il était difficile d’en parler avec
n’importe qui, que ce soit dans un
contexte ecclésial ou en dehors.
Ce qu’il y avait en moi ne pouvait
être ni négocié ni reflété. J’étais
conscient que j’étais différent, mais
je ne pouvais que dire « non » à cela
et à moi-même. Il n’y avait aucun
moyen de vraiment y faire face.
Au fil du temps, cependant, je suis
devenu assez courageux pour me
poser directement des questions :
Pourquoi l’homosexualité devrait-elle
être pire que l’hétérosexualité
? Je cherchais un argument théologiquement
convaincant. Mais je
trouvais de moins en moins qu’une
telle chose existait, même si j’étais
encore en partie dans un environnement
d’Église conservateur. Les
arguments que j’entendais ne me
convainquaient plus.
C’est certainement difficile, car il
s’agit d’un sujet complexe. À Berne
– j’étais déjà doctorant – je me suis
dit un jour que les choses ne pouvaient
pas continuer comme ça. Ma
sexualité m’est donnée par Dieu.
Ce que Dieu donne doit aussi pouvoir
être mis en pratique. C’était un
soulagement et une libération pour
moi. Dieu ne veut pas que nous
cachions ce qu’Il nous donne. Au
contraire, il veut que tous ses dons
soient utilisés pour notre bien-être
et notre louange.
Lorsque vous êtes avec des gens en
tant que prêtre, l’une de vos tâches
est certainement de ramasser les
gens exactement là où vous vous
teniez autrefois, où vous étiez coincé.
Je pense que cette expérience
est importante.
NR- Quelle expérience ?
L’expérience que j’ai vécu plusieurs
transitions et que ma vie – même si
elle n’est pas encore si longue – n’a
pas été linéaire. Cette expérience
n’a pas toujours été facile, souvent
douloureuse. Mon conflit de ne pas
savoir comment gérer ma sexualité
et la combiner avec ma foi était
comme un lourd fardeau.
La rencontre avec un christianisme
à la fois traditionnel et libéral – tel
qu’il est vécu, par exemple, par
l’Église catholique-chrétienne – a
énormément contribué à me débarrasser
de ce fardeau.
Tout cela, je l’espère, fait de moi un
bon diacre. Maintenant, je peux
aussi aider d’autres personnes
qui vivent de tels conflits ou des
conflits similaires.
NR- Comment êtes-vous arrivé à
l’étape suivante et comment avezvous
pu reprendre votre ancien désir
de devenir diacre et prêtre ?
Mon partenaire Michal a été le déclic.
Il était clair pour moi que mon
avenir était maintenant en Suisse.
J’ai étudié la théologie – maintenant
la question se posait de savoir
ce que je pouvais en faire.
NR- Comment en êtes-vous venu à
la conclusion que la pastorale est
importante pour vous ? Vous étiez
toujours à la poursuite du plan B ?
Je me suis posé à nouveau toutes
ces questions : comment puis-je
être utile aux gens, à l’Église et au
Christ ? Et où puis-je appliquer
tout ce que j’ai étudié dans la pratique
? La réponse a été : j’ai le droit
de travailler dans l’Église catholique-chrétienne
– d’abord en tant
que diacre pendant mon vicariat
d’apprentissage, puis en tant que
prêtre et curé. Je connaissais déjà
l’Église catholique-chrétienne, et
certains membres de la paroisse
me connaissaient.
Il est devenu clair pour moi où se
trouverait ma nouvelle Église. J’ai
donc pu me tourner vers mon ancien
désir de devenir actif en tant
que prêtre et d’exercer le ministère
de l’Église. Un cercle s’est bouclé.
NR- Vous vous êtes préparé à l’ordination
en tant que diacre, vous avez
lu et entendu beaucoup de choses à
ce sujet. Mais qu’est-ce qu’un diacre
pour vous personnellement ?
En grec, cela signifie « serviteur ».
Jésus-Christ dit dans l’Évangile
qu’il n’est pas venu pour être servi,
mais pour servir.
De cette façon, les chrétiens sont
appelés à servir leur prochain, leurs
semblables, à la suite du Christ.
C’est notre tâche : découvrir ce que
signifie « servir » dans chaque situation
actuelle et l’exprimer dans
des actions concrètes. Les diverses
tâches d’un diacre incarnent et illustrent
cela. Ils sont une image de
ce que nous sommes tous, toujours
inspirés à faire par le Christ : le soin,
le dévouement, la miséricorde – et
non par devoir, mais dans la liberté
et sans égoïsme.
NR- Quel est le désir de votre cœur ?
Le cœur de ma spiritualité est
l’Eucharistie. C’est pourquoi mes
futures tâches en tant que diacre
au service divin sont d’une grande
importance pour moi. Je peux aussi
dire que la liturgie est ma passion.
Pour moi, c’est la principale façon
dont je peux exprimer symboliquement
ma foi en Christ et mon désir
de Lui.
Au cœur de la compréhension de
l’Eucharistie se trouve le fait que,
dans l’Église catholique-chrétienne,
elle ne peut être célébrée
qu’avec d’autres – un prêtre ne peut
pas la célébrer seul.
De la célébration eucharistique,
je puise la force d’être aux côtés
des hommes dans leur recherche
et leur découverte, dans leur joie
comme dans leur douleur. Je veux
que les gens sentent qu’ils ne sont
pas seuls, qu’il y a quelqu’un qui
est là pour les écouter, les soutenir
et partager le plus possible leurs
questions et leurs expériences.
Le cœur de toute pastorale chrétienne
est d’entrer dans une
conversation et une relation avec
quelqu’un, dans l’espoir que cela
créera un espace pour que le « troisième
côté » puisse travailler – et
j’entends par là Dieu.
Sauf mentions spéciales
photos de Christoph Knoch
Moment de recueillement et
de chant dans la chapelle
St-Nicolas du foyer d’études.
De gauche à droite : Ilya
Kaplan, John M. John, Angela
Berlis et Heiner Grunert.
Photos Nick Egger
14 PRÉSENCE N o 1 FÉVRIER 2025 HORAIRE DES CULTES /CÉLÉBRATIONS
DE LA PAROLE AU GESTE
PRÉSENCE N o 1 FÉVRIER 2025 15
HORAIRES DES CÉLÉBRATIONS
Les sacrements : la réconciliation
PAR NASSOUH TOUTOUNGI
Dimanche 2 février
Chandeleur
Samedi 8 février
Dimanche 9 février
4 e dimanche avant le Carème
Dimanche 16 février
3 e dimanche avant le Carème
Samedi 22 février
Dimanche 23 février
2 e dimanche avant le Carème
Dimanche 2 mars
Dimanche avant le Carème
Mercredi 5 mars
Mercredi des Cendres
Genève
Saint-Germain
10h30
•
10h30
•
10h30
•
Grand-Lancy
Trinité
10h30
•
10h30
•
Faire bonne
impression
Delémont Moutier Saignelégier pressor.ch
Chêne-Bourg
Transfiguration
18 h 30
•
Lausanne
Ste-Marie
du Servan
À nos côtés
La Chauxde-Fonds
Saint-Pierre
Neuchâtel
Saint-Jean
Baptiste
Bienne
Epiphanie
Saint-Imier
Saint-Paul
10 h
10h15
• •
18 h
•
10 h
10 h
• •
10 h •
18 h
•
17 h 10 h
10 h
• • •
18 h •
Eglise
St-François
10 h
10h15
• •
• Messe (eucharistie) Liturgie de la Parole prière du soir célébration œcuménique B Bible à la carte
La pratique liturgique de l’Église
catholique-chrétienne de la Suisse
concernant le sacrement de la réconciliation
est double. Il y a d’un
côté une pratique communautaire
de la réconciliation sous la forme
d’une liturgie pénitentielle étendue
qui remplace la préparation commune
au début de l’Eucharistie.
Ceci est prévu à des moments liturgiques
particuliers, comme l’entrée
dans le temps de l’Avent, dans le
temps du Carême ou le dimanche
du Jeûne fédéral, notamment. Et
de l’autre on trouve une liturgie individuelle
de la réconciliation qui
est destinée à accompagner pastoralement
une personne qui ressent
le besoin de recevoir le pardon de
Dieu.
Ce qui justifie la pratique de la réconciliation
en général, c’est que
Jésus-Christ a donné à ses apôtres
le pouvoir de remettre les péchés
ainsi que le pouvoir de les retenir
(voir Jean 20,23). L’Église a compris
dans cette parole qu’elle avait mission
d’accompagner les personnes
baptisées, qui ressentaient le besoin
d’être pardonnées, de les réconcilier
avec Dieu dans une grâce
renouvelée.
L’Église a donc eu conscience
d’avoir à recevoir et à célébrer
dans les sacrements le don toujours
renouvelé que Dieu lui a fait
du pardon et de la réconciliation.
Le sacrement invite à reconnaître
qu’il ne s’agit pas seulement d’une
réconciliation de la personne pénitente
avec Dieu, mais du rassemblement
de toutes et de tous dans
l’unité, pour lequel le Christ est
mort et ressuscité.
Dans le cas d’une liturgie pénitentielle
commune qui a lieu au début
d’une célébration, la liturgie prévoit
qu’on peut chanter un chant
à caractère pénitentiel. Ce chant
remplace le morceau de musique
d’entrée. Un chant particulièrement
approprié pour cette utilisation
est « Du fond de ma souffrance »
(Notre Prière chantée 98 ou 43/03
du recueil Alléluia) que je vais citer
intégralement :
« 1. Du fond de ma souffrance, mon
Dieu, je crie à toi ! Je n’ai qu’une
espérance : ne m’abandonne pas !
Regarde ma misère, ma faute, mon
malheur ! Accueilles-moi, mon
Père, parmi tes serviteurs !
2. Dans ta bonté parfaite se trouve
mon pardon. Tu veux changer en
fête l’accueil dans ta maison. Un
jour nouveau commence, pour
moi, dès maintenant, dans l’humble
obéissance d’un cœur reconnaissant.
»
Les références bibliques de ce
chant sont assez claires : les paroles
« Accueilles-moi, mon Père, parmi
tes serviteurs » établit un lien à l’histoire
du fils prodigue (Luc 15,11-
32).
Le père du fils prodigue le reçoit à
bras ouverts
Un parallélisme est fait entre la
personne pénitente qui regrette sa
faute et le fils qui est parti et revient
contrit auprès de son père qui l’accueille.
Ce fils a vécu un moment de
conversion.
La conversion, comme fait de se
tourner vers Dieu et l’Évangile,
est d’une certaine manière le pas
humain dans le processus du baptême,
où Dieu offre la nouvelle vie
dans la renaissance.
La conversion comme réflexion
sur soi, comme examen et, enfin,
comme changement de sa propre
vie dans la lumière de l’Évangile
en solidarité avec la communauté
ecclésiale et de sa foi fait partie de
la vie concrète de celles et ceux qui
ont été rattachés par le baptême à
la communauté des réconciliés à
Dieu.
Le sacrement de la réconciliation
est pour eux une aide pour retrouver
le chemin vers Dieu, dont
ils se sont éloignés et ce, dans la
confiance de n’être pas repoussés. Il
offre en même temps une guérison
pour la communauté créée dans le
baptême.
Ainsi, on trouve à la fin d’une cérémonie
de pardon communautaire
et individuel l’expression du pardon
de Dieu.
Qui a vécu le pardon pardonnera à
l’autre (Matthieu 6,12 ; 18,21-22).
Le commandement d’amour deviendra
de façon renouvelée et
consciente dans la confiance de
l’amour de Dieu un fil rouge pour
son propre comportement.
16 PRÉSENCE N o 1 FÉVRIER 2025 NEUCHÂTEL ET VAUD
LAUSANNE, BERNE, TESSIN
PRÉSENCE N o 1 FÉVRIER 2025 17
CANTON DE NEUCHÂTEL
Nassouh Toutoungi, curé
tél. 032 968 44 13
natel : 079 344 44 13
Le secrétariat est ouvert le lundi,
mercredi et vendredi matin
Chapelle 5,
2300 La Chaux-de-Fonds
neuchatel@catholique-chretien.ch
IBAN :
CH77 0900 0000 2300 0195 9
Merci pour vos dons
LA CHAUX-DE-FONDS
ÉGLISE SAINT-PIERRE
RUE DE LA CHAPELLE 7
CÉLÉBRATIONS
DIMANCHE 2 FÉVRIER À 10 H
Chandeleur
Messe avec le curé émérite Roland
Lauber, bénédiction des
cierges d’autel et bougies.
DIMANCHE 9 FÉVRIER À 10 H
Célébration
DIMANCHE 16 FÉVRIER À 10 H
Célébration
DIMANCHE 23 FÉVRIER À 10 H
Célébration
DIMANCHE 2 MARS À 10 H
Célébration
Journée mondiale de prière
2025 à La Chaux-de-Fonds
Vendredi 7 mars à 14h30 et
19h30
Chapelle allemande
Rue du Temple-Allemand 70
Cette édition a été préparée par
un groupe de femmes des Iles
Cook.
Nous avons le plaisir d’annoncer
que nous organisons à nouveau
cette célé-bration dans le Haut du
canton.
Avec le slogan « S’informer pour
prier – prier pour agir », la journée
mondiale de prière est un
mouvement œcuménique mondial
de femmes
NEUCHÂTEL
ÉGLISE SAINT JEAN-BAPTISTE
RUE EMER-DE-VATTEL
CATÉCHISME
SAMEDI 1 ER ET 15 FÉVRIER
DE 9 H 30 À 11 H 50
Toutes les classes
CÉLÉBRATIONS
SAMEDI 8 FÉVRIER À 18 H
Célébration
SAMEDI 22 FÉVRIER À 18 H
Célébration
CANTON DE VAUD
Paroisse de Lausanne
et diaspora vaudoise,
fribourgeoise et valaisanne.
Prêtre : Mazin Astefan
Tél. : +41 78 657 72 72
E-mail : mazin.astefan
@catholique-chretien.ch
Eveline Eichele – Présidente
079 278 16 70
eveline@eichele.ch
www.catholique-chretienne.ch
IBAN :
CH53 0900 0000 1000 4285 8
Merci de tout cœur pour vos dons
LAUSANNE
ÉGLISE STE-MARIE-DU-SERVAN
CHEMIN EUGÈNE-GRASSET 12
1000 LAUSANNE
(QUARTIER SOUS-GARE)
DIMANCHE 23 FÉVRIER
À 17 H
Célébration en notre chapelle Ste
Marie du Servan suivie d’un apéro
convivial.
NOTEZ DÉJÀ !
ŒCUMÉNISME
Célébrations du Carême
MERCREDI 5 MARS, 18 H
Célébration du mercredi des
Cendres, ensemble avec l’Église
Évangélique Réformée Vaudoise
(EERV) et l’Église Catholique Romaine
du canton de Vaud (ECVD)
à l’église St François de Lausanne.
Notre célébration à St Marie du
Servan initialement prévue à
19 h avec les Anglicans n’a plus
lieu !
Après la célébration œcuménique,
il y aura un vernissage d’un artiste
avec une bonne soupe du chalet.
SAMEDI 15 MARS À 18 H
Célébration ensemble avec
l’EERV, présidée par notre prêtre
Mazin, prédication par Line Depraz
(pasteure de la cathédrale)
à l’église St François de Lausanne.
La célébration sera suivie d’une
soupe.
Retour et souvenirs de notre
messe de Noël du 22 décembre
Le 22 décembre, nous avons célébré
notre messe de Noël. Quelle
joie d’avoir eu autant de monde
qui a participé à cette jolie messe :
des personnes que nous n’avions
jamais vues, des pasteurs de
l’Église réformée vaudoise, des
amis venus depuis loin.
Notre prêtre n’a pas manqué de
nous étonner encore quand il
s’est présenté en tant que Berger
pour la prédication :
En plus, nous avons saisi l’occasion
de féliciter notre prêtre Mazin.
Il a été consacré il y a 20 ans
comme prêtre. Son ministère lui
tient à cœur – on le ressent bien –
et nous avons la chance de l’avoir
comme notre Berger. Nous lui
souhaitons de garder cet enthousiasme
et cet amour pour notre
Dieu et notre petite paroisse.
Pour cette occasion, son épouse
Diane a écrit une prière spécialement
pour lui, qui a été lue par 2
paroissiennes pendant l’office.
Mazin a été très ému. Ces mêmes
paroissiennes ont également fait
l’interlude musical et vocal après
la prédication, avec notre organiste
Basile Stöckli d’un chant
connu.
Après la messe, nous avons eu
le traditionnel vin chaud et un
buffet d’apéro avec – entre autres
– du chocolat fait maison par un
paroissien, des biscuits de Noël
également faits maison et plein
d’autres bonnes choses.
N’hésitez pas de consulter notre
site internet pour entendre l’interprétation
musicale, lire la
prière spécialement écrite pour
l’occasion et voir d’autres photos
de ce beau moment de partage !
CANTON DE BERNE
Bienne
Liza Zellmeyer, curé
Tél. 032 341 21 16
Natel : 078 618 98 51
Fax 032 341 21 38
E-mail : biel@christkatholisch.ch
Saint-Imier
M. Nassouh Toutoungi, curé
Tél. 032 968 44 13
Natel : 079 344 44 13
nassouh.toutoungi
@catholique-chretien.ch
Comptabilité
Tél. 032 941 21 27
morf@ficonom.ch
Case postale 207
2610 Saint-Imier
BIENNE
ÉGLISE DE L’ÉPIPHANIE
RUE DE LA SOURCE 23
(STATION INFÉRIEURE
DU FUNICULAIRE BIENNE-ÉVILARD)
Le secrétariat est ouvert
les lundi matin et jeudi après-midi
EBAN : CH97 0900 0000 2500 0823 7
Merci pour vos dons
CÉLÉBRATIONS
DIMANCHE 9 FÉVRIER À 10 H
Messe en notre église (en allemand)
curé Liza Zellmeyer
DIMANCHE 23 FÉVRIER À 10 H
Messe en notre église (en allemand)
curé Liza Zellmeyer
SAINT-IMIER
ÉGLISE SAINT-PAUL
RUE DENISE BINDSCHEDLER-ROBERT
4 ET 6 (À PROXIMITÉ DU FUNICULAIRE)
CASE POSTALE 207 2610 SAINT-IMIER
+ DIASPORA DU CANTON DU JURA
IBAN : CH59 0900 0000 2300 2226 5
Merci pour vos dons
CÉLÉBRATIONS
ET MANIFESTATIONS
DIMANCHE 2 FÉVRIER
À 10 H 15
Messe de la Chandeleur en notre
église.
DIMANCHE 2 MARS À 10 H 15
Messe en notre église.
CANTON DU TESSIN
Prete Elisabetta Tisi
Via Enrico Cosenz 13
I-20158 MILANO
Tél. 0039 338 88 94 668
Chiesa cattolica Cristiana in Ticino
c/o chiesa anglicana St Edward
Via Clemente Maraini 6
6900 Lugano
Tél. 044 58 69 368
elisabetta.tisi@christkatholisch.ch
www.cattolicicristiani.ch/ticino
SABATO 1 FEBBRAIO ORE 15
Catechismo. Alle ore 17 celebrazione
eucaristica della Candelora
DOMENICA 9 FEBBRAIO ORE
10,30
Chiesa riformata Lugano, culto
delle nostre comunità insieme con
invito alla cena del Signore. Predicazione:
parroca Elisabetta Tisi.
GIOVEDÌ 20 FEBBRAIO ORE 15
Celebrazione eucaristica con meditazione
guidata.
18 PRÉSENCE N o 1
PAROISSES SAINT-GERMAIN DE GENEVE
& DE LA TRINITE DE LANCY
PAROISSE PARTIELLE DE CHENE-BOURG
Genève - Infos
PAROISSES SAINT-GERMAIN DE GENEVE
& DE LA TRINITE DE LANCY
PAROISSE PARTIELLE DE CHENE-BOURG
Genève - Infos
FÉVRIER 2025 19
Votre page d’infos
de l’Eglise Catholique-Chrétienne de Genève
Votre page d’infos
de l’Eglise Catholique-Chrétienne de Genève
Coordonnées de contact
Cure
Passage du 1 er Août 1
1212 Grand-Lancy
022 794 06 54
Equipe Pastorale
Curé Jean Lanoy
jean.lanoy@catholique-chretien.ch
Port. 076 394 06 54
Aurélie Ethuin Lanoy
Assistante pastorale
aurelie.ethuinlanoy@catholique-chretien.ch
Port. 076 229 37 63
DIMANCHE 2 FÉVRIER
10 h 30. Genève / Saint-Germain
Célébration commune de la
Chandeleur
avec nos communautés sœurs
de l’Emmanuel Church et de
Holy Trinity
Les jeunes Scouts assureront
l’accueil, le service café et un
stand pâtisseries à l’issue de
la célébration.
JEUDI 13 FÉVRIER
19 h. Genève
Réunion du Bureau du synode
cantonal.
DIMANCHE 16 FÉVRIER
10 h 30. Genève / Saint-Germain
Messe du 3 ème dimanche avant
le Carême
MARDI 18 FÉVRIER
14h-17h. Genève / Saint-Germain
Réunion du Bureau des 3 Églises
NOUVELLES
DES PAROISSES
Les différentes activités de
vos paroisses
Petit diaporama des activités
de vos paroisses en cette fin
d’année 2024. Nous vous souhaitons
une très belle année
2025 et nous nous réjouissons
de vous retrouver pour les célébrations,
les activités, les moments
de convivialité.
Secrétariat du bureau
du synode cantonal
Mme Daria Kravchenko
Passage du Premier-Août 3
1212 Grand-Lancy
Répondeur 022 794 44 15
secretariat.geneve@catholique-chretien.ch
Contributions ecclésiastiques
& dons
CH15 0900 0000 1200 0847 0
Eglise catholique-chrétienne
Merci de penser à faire un don
ORGANISTES DES PAROISSES
Eglise Saint-Germain / Genève :
Chapelle de la Transfiguration /
Chêne-Bourg
M me Saya Hashino
Eglise de la Trinité / Lancy :
M. Hervé Rousseau
SAMEDI 8 FÉVRIER
10 h. Lancy / Salle de paroisse
Catéchisme pour tous les groupes
18 h 30. Chêne-Bourg / Chapelle
de la Transfiguration
Célébration Eucharistique
DIMANCHE 9 FÉVRIER
10 h 30. Lancy / Trinité
Messe du 4 ème dimanche avant
le Carême.
Après la messe, reprise des repas
organisés par l’équipe pastorale.
Au menu ce dimanche : raclette !
Sur inscription à la cure (022 794 06
54 jusqu’au 6 février). CHF 10 / pers.
JEUDI 20 FÉVRIER
10 h 30. Lancy
Réunion du groupe Myosotis
DIMANCHE 23 FÉVRIER
10 h 30. Lancy / Trinité
Messe du 2 ème dimanche avant
le Carême.
EN MARS
DIMANCHE 2 MARS
10 h 30. Genève / Saint-Germain
Messe du dimanche avant le
Carême
Retrouvez-nous sur YouTube et Facebook
INTENDANT DE SAINT-GERMAIN
Pour toute demande relative à
l’église Saint-Germain (réservation
concerts…) Merci de contacter
M. Stéphane Beer
stephanebeer@hotmail.ch.
Concert à 17h : voyage spirituel
: Musique, Art japonais et
méditation avec le Duo Bôzû
(Saya Hashino et Sébastien
Cordier).
Plus d’info à venir sur notre page
Facebook ou par Tél. à la cure.
https://www.youtube.com/@
eglisecatholique-chretienn1557
https://www.facebook.com/profile.php?id=100079871062012