19.02.2025 Views

Y-mail 50 - mars 2025

Y-mail 49 - novembre 2024

Y-mail 49 - novembre 2024

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

mail

MARS 2025 MAGAZINE DU CENTRE HOSPITALIER JAN YPERMAN

ÉDITION 50

La revalidation

DE PLUS EN PLUS COMPLEXE

Infection

APRÈS UNE PROTHÈSE DE HANCHE

Nouvelle policlinique

D’IMMUNOVACCINATION


ÉDITO

Chères lectrices et

chers lecteurs

Le nouveau gouvernement s’intéresse

au secteur des soins et à juste titre. Ses

priorités ? La prévention, la collaboration

entre les différentes lignes de soins et une

utilisation raisonnée du moindre euro.

Si la prévention est moins tangible que

la thérapie curative, son rôle n’en est pas

moins tout aussi important. Ce que fait

notre nouvelle policlinique d’immunovaccination,

par exemple : prévenir les

infections chez les patients immunodéprimés.

Ou détecter les patients qui pensent à

tort être allergiques à la pénicilline (une

initiative de l’équipe HOST). Cela devrait

permettre de réduire l’utilisation d’antibiotiques

alternatifs, qui sont plus coûteux

et causent plus d’effets secondaires. Cela

permet aussi de lutter contre la résistance

aux antibiotiques.

Les soins de demain seront transmuraux

ou ne seront pas. Que ce soit chez votre

généraliste pour une consultation, à

l’hôpital pour une intervention ou à

domicile dans le cadre d’un suivi par

télémonitoring, ce sont les soins qui vous

suivent et pas l’inverse. Les participants

au projet d’innovation TOTeM peuvent par

exemple rentrer chez eux plus vite après

une opération, mais ils font l’objet d’un

suivi attentif par une infirmière à domicile

et par télémonitoring. C’est tout bénéfice

pour la collectivité, car cela réduit le

nombre de journées d’hospi talisation

coûteuses. Et c’est une solution confortable

et sûre pour le patient, qui se prend

mieux en charge et devient plus autonome.

Tel est d’ailleurs aussi l’objectif de la

revalidation au Sp-loc, ainsi que des petits

déjeuners en gériatrie, où les patients sont

aidés dans les gestes du quotidien.

Car des soins de qualité sont

faits de grandes comme de

petites choses.

docteur Hans Feys,

médecin-chef


contenu

04 20 ans de Sp-loc 07 Allergie à la pénicilline

09 Nouveaux médecins 13 Projet pilote TOTeM

16 Pompes intelligentes

La réception annuelle de Nouvel An du centre hospitalier

Jan Yperman a eu lieu au marché de Noël d’Ypres le lundi 6 janvier

dernier. Environ 900 membres du personnel ont ainsi pu goûter au

plaisir de la patinoire et de la grande roue, et trinquer à 2025.

Lisez tous les

numéros d’Y-mail

3


LE VIEILLISSEMENT REND LA REVALIDATION PLUS COMPLEXE

Le service de Sp revalidation

locomotrice – Sp-loc en abrégé

– souffle ses 20 bougies.

« Bien qu’un peu perdus au

début, les patients se sentent

ici complètement chez eux. »

47

lits en Sp-loc

En 2004, un nouveau

département ouvrait

ses portes à la Clinique des

Sœurs noires : « L’unité de

revalidation locomotrice ».

Le kinési thérapeute Hans

De Ruddere se souvient

des débuts de ce service

comme si c’était hier.

« L’hôpital proposait

déjà de la revali dation,

mais pas encore dans un

département distinct. Les

patients restaient juste

plus longtemps en orthopédie.

Aujourd’hui, Sp-loc

propose une approche

spécialisée avec une

hospitalisation en

moyenne plus longue,

mais un accompagnement

multidisciplinaire. Cela

signifie que les patients

voient, entre autres, le

médecin de revalidation,

des kinés, des ergothérapeutes,

des logopèdes,

des psychologues, des

infirmiers, le service

social, etc. Une concertation

multidisciplinaire est

organisée chaque semaine

pour évaluer le processus

de revalidation. »

UNE SEULE NUIT

Sp-loc s’adresse aux

patients en revalidation

après la phase aiguë d’une

lésion ou d’une chirurgie et

se compose de deux sections.

La seconde a récemment

quitté l’ancien hôpital St

Jean de Wervik pour s’installer

dans le nouveau bâtiment

du campus principal

d’Ypres. Les deux services

de revalidation accueillent

des patients aussi divers que

des patients ortho pédiques

et neurologiques, mais

aussi des personnes à profil

gériatrique et des patients

dialysés. « Au Sp-loc 2, ce

sont les gériatres qui sont

à la manœuvre », explique

docteur Geert Moyaert, le

médecin de revalidation

et chef de service. « Mais

comme l’espérance de vie

de la population générale

augmente, nous voyons

aussi l’âge de nos patients

augmenter », explique Nele

Scheirlynck, infirmière

en chef du Sp-loc 1. Les

patients viennent en revalidation

chez nous après

avoir reçu une prothèse de

4


IMPLIQUER

LA FAMILLE

Au Sp-loc, l’ambiance intimiste et familiale est au

moins aussi importante que les soins médicaux

proprement dits.

« Beaucoup de patients séjournent ici longtemps

parce qu’ils n’ont pas assez d’aide à la maison. Ce

que nous voyons, c’est qu’après la première semaine

d’adaptation, les patients finissent par se sentir

entièrement chez eux. Certains sont même tristes de

partir », explique le kiné Hans De Ruddere.

« La famille du patient est aujourd’hui beaucoup

plus impliquée dans le processus de revalidation que

dans le passé », explique l’ergothérapeute Laurence

Haspeslagh. « À la demande de la famille et/ou du

patient, on peut programmer un entretien avec la

famille. »

Docteur Geert Moyaert : « Nous nous efforçons

d’établir un lien étroit avec la famille et les aidants

proches. Cela nous aide à nous faire une idée réaliste

de ce qui est faisable : le patient peut-il

poursuivre sa revalidation chez lui ou une

autre solution est-elle préférable ? »

Hans De Ruddere, Wim Monteyne,

Laurence Haspeslagh, docteur Geert

Moyaert et Nele Scheirlynck

Hans De Ruddere

hanche ou de genou, mais

la plupart souffrent aussi

d’autres affections collatérales,

ce qui peut rendre

complexe la revalidation

personnalisée. »

Les techniques opératoires

se sont considérablement

améliorées et deviennent de

moins en moins invasives.

« Cela raccourcit la durée

de l’hospitalisation et de

la revalidation », explique

l’ergothérapeute Laurence

Haspeslagh. « Pour une

prothèse du genou ou de

la hanche, les patients ne

passent plus que deux nuits

en moyenne à l’hôpital, et la

tendance évolue de plus en

plus vers une seule nuit »,

ajoute le kinésithérapeute

Wim Monteyne.

SEXAGÉNAIRES

Il est frappant de constater

que les patients neurologiques

d’aujourd’hui sont

plus jeunes que par le passé,

affirme Hans De Ruddere.

« Nous avons beaucoup de

sexagénaires qui ont eu

une hémorragie cérébrale

ou une tumeur. Quand ces

patients ne sont pas en état

de rentrer chez eux après

une revalidation, ils sont

aiguillés vers un centre de

soins résidentiels, mais cela

n’est pas toujours évident,

car ils sont encore trop

jeunes. »

La durée de la revalidation

varie considérablement

d’un patient à l’autre. « Les

patients orthopédiques qui

viennent en revalidation au

Sp-loc y séjournent deux

semaines en moyenne,

tandis que, pour les patients

neurologiques, cette durée

atteint souvent un mois et

demi », explique docteur

Moyaert. « L’objectif de

la revalidation au Sp-loc

est de faire en sorte que

les patients soient aussi

autonomes que possible

quand ils rentrent chez eux.

Lorsque ce n’est plus faisable,

nous leur cherchons un

hébergement adéquat. »

Secrétariat Sp-loc 1

057 35 64 01

Secrétariat Sp-loc 2

057 35 62 40

5


TRANSFORMATIONS

Les urgences en chantier

Avec 29.000 patients en 2024 – soit 20 % de plus qu’en 2019 – la fréquentation

du service des urgences du centre hospitalier Jan Yperman continue

à progresser. Pour répondre à la pression croissante, le département va

bientôt ouvrir une nouvelle zone ambulatoire.

Maarten Delaere (infirmier en chef des urgences) : « Dans le passé, les

traumatismes mineurs – les entorses aux chevilles, aux poignets et aux

orteils – étaient pris en charge par les urgences aiguës qui pouvaient

accueillir quatre patients assis avec leur accompagnant et un patient alité.

En exploitant de manière optimale l’espace situé entre les urgences et la

radiologie ainsi qu’un petit bout de couloir, nous avons créé une nouvelle

salle d’attente séparée pour huit personnes avec leur accompagnant et

deux boxes de soins. Nous sommes ainsi en mesure de continuer à aider

nos patients de manière rapide et efficace. »

Maarten Delaere,

infirmier en chef des urgences

057 35 60 20

maarten.delaere@yperman.net

DISPATCHING SOINS

Oreillers à prêter

Pour veiller à ce que les oreillers et

coussins d’allaitement ou de

positionnement sortant de la

blanchisserie arrivent dans les

services qui en ont besoin, ils sont

désormais centralisés au

dispatching soins de l’hôpital,

depuis lequel ils sont redistribués.

Les collaborateurs logistiques et le

personnel infirmier du service des

urgences, par exemple, peuvent se

rendre au dispatching soins pour

emprunter du matériel (de soins)

supplémentaire.

Nadine Uytgeerts,

responsable du dispatching soins

nadine.uytgeerts@yperman.net

QUALITÉ

Petit déjeuner avec des patients gériatriques

Une fois par semaine, l’ergothérapeute Emma Callens organise un petit

déjeuner collectif pour les patients du G0 qui vivent encore chez eux.

Emma Callens : « Cela me permet d’évaluer leur degré d’autonomie.

La maladie de Parkinson, une chute ou le processus de vieillissement

peuvent entraîner une détérioration cognitive ou fonctionnelle. Quand

ils prennent leur repas en chambre, cela ne se remarque pas toujours :

les repas chauds et froids sont préparés à l’avance. Lors de nos petits

déjeuners collectifs dans la salle de jour, nous utilisons des pots de

confiture et des barquettes de beurre « normales ». Cela permet de

voir si quelqu’un ne parvient pas à ouvrir un couvercle ou tartine trop

de beurre à cause d’un problème de vue. En cas de problème, nous

pouvons intervenir en leur réapprenant à faire certaines choses, en

leur fournissant des outils pour les aider ou en faisant appel à l’aide

familiale. Le patient est ainsi armé pour rentrer chez lui. En outre, on

constate que les participants apprécient cette convivialité : ils discutent

entre eux et mangent plus. »

Emma Callens, ergothérapeute

057 35 83 89

emma.callens@yperman.net

JAN YPERMAN EMBAUCHE

Offres d’emploi

Notre centre hospitalier recherche

actuellement :

- un(e) résident(e) ou fellow en

gynécologie (1 ou 2 ans)

- un(e) étudiant(e) jobiste en obstétrique

pour la maternité (vacances d’été)

- un(e) infirmier/infirmière en chirurgie

générale

- un(e) infirmier/infirmière en chirurgie

orthopédique

- un(e) infirmier/infirmière pour l’équipe

mobile

- un(e) médecin spécialiste en

médecine urgentiste

- un(e) médecin spécialiste en

médecine physique et en revalidation

- un(e) médecin spécialiste en

anesthésie

Voir tous nos emplois

vacants sur jobs.yperman.net

6


ALLERGIE À LA PÉNICILLINE

L’équipe HOST (Hospital Outbreak

Support Team) a lancé une étude pilote

au sein du service préopératoire.

L’objectif : identifier les patients qui

pensent à tort être allergiques à la

pénicilline. Ils sont nombreux.

Label généralement

pas justifié

1.741

patients interrogés

Environ 15 % des patients

pensent être allergiques

à la pénicilline. Une

recherche inter nationale a

montré que cette idée est

très souvent fausse.

Pneumologue docteure

Ines Malysse : « Beaucoup

de gens pensent qu’ils sont

allergiques à la pénicilline

parce qu’ils ont eu un

épisode d’éruption cutanée

légère, de diarrhée ou

d’infection fongique après

un traitement aux bêtalactamines.

Mais ce sont des

effets secondaires généraux

des antibiotiques et pas les

symptômes d’une allergie à

la pénicilline. Ces derniers

se manifestent sous la forme

de démangeaisons, d’éruptions

cutanées, d’une chute

de la tension artérielle, de

difficultés à respirer et de

gonflement des lèvres, de la

langue ou de la gorge. »

RISQUES

Un label erroné comporte

des risques. Les quinolones

et autres antibiotiques alternatifs

sont plus coûteux,

ont plus d’effets secondaires

et toutes les bactéries n’y

sont pas aussi sensibles.

Leur mauvaise utilisation

augmente également le

risque de résistance aux

anti biotiques dans la

population.

Pneumologue docteure

Ann-Catherine Soenen : « Le

projet pilote HOST au sein

des services pré opératoires

d’Ypres, Roeselare et Tielt

est une première tentative de

délabéliser les patients qui

pensent à tort être

allergiques à la pénicilline.

Nous voulons par la suite

déployer ce système dans

tout l’hôpital ainsi qu’en

première ligne. »

docteure

Ines Malysse

et docteure

Ann-Cathérine

Soenen

7


ALLERGIE À LA PÉNICILLINE

DOCTEUR STEFAN VAN HOOREWEGHE

(ANESTHÉSIE)

« Nos infirmiers préop soumettent à chaque patient un

questionnaire standardisé. En fonction de leurs réponses,

certains d’entre eux peuvent être immédiatement

délabélisés. Une autre partie des répondants se voit

conseiller d’effectuer un test de tolérance. Un avantage

important au niveau du bloc opératoire est que nous

pouvons administrer aux patients délabélisés les antibiotiques

les plus appropriés en pré- et post-opératoire. »

DOCTEURE ANN-CATHERINE SOENEN

(PNEUMOLOGIE)

« Le test de tolérance est simple. Le patient prend à

l’hôpital 1 g d’amoxicilline sous contrôle strict. Si

l’allergologue ne constate aucune réaction allergique

dans l’heure, le patient est délabélisé. Dans le cas rare

d’une réaction tardive — généralement sans gravité —

le label d’allergie reste dans le dossier. »

17,5%

immédiatement

délabélisés

DOCTEUR WIM TERRYN

(MALADIES INFECTIEUSES - RESPONSABLE HOST)

« Les antibiotiques doivent être prescrits correctement

afin de proposer le meilleur traitement et de lutter contre

la résistance aux antibiotiques. Il est préférable de garder

en réserve les alternatives à la pénicilline pour les cas où

c’est vraiment nécessaire. Ces alternatives ne sont pas

destinées aux patients qui pensent à tort être allergiques à

la pénicilline. »

EVY DESMYTTERE

(COORDINATRICE HOST)

« En huit semaines, le service pré op

du centre hospitalier Jan Yperman

a interrogé 1.741 patients, dont 137

avaient le label allergique à la

pénicilline. Grâce au questionnaire, 24

personnes ont pu être immédiatement

dé labélisées. Le médecin généraliste

et le patient ont été informés que ce

label a été retiré du dossier médical

de ce dernier. Chez 29 autres patients,

le risque d’allergie réelle s’est avéré

faible. Il leur a été conseillé de se

soumettre à un test de tolérance. »

057 35 61 59

host@yperman.net

8


NOUVEAUX MÉDECINS

DOCTEUR ANOUAR BELKACEMI

« L’hôpital de Zwolle abrite l’un des

meilleurs services de cardiologie des

Pays-Bas, je n’avais jamais entendu parler

d’Ypres. Mais j’ai été très agréablement

surpris par les connaissances et la maîtrise

technique de mes nouveaux collègues. J’ai

donc dû ravaler bien vite cette « arrogance

hollandaise ». (Rires) Personnellement, je

suis diplômé en tomographie par cohérence

optique, une technique qui permet

d’examiner les vaisseaux sanguins de

l’intérieur à l’aide d’une minuscule caméra.

Depuis lors, cette technique est monnaie

courante au laboratoire de cathétérisme.

Mais les médicaments et les procédures ne

sont qu’un volet du traitement. Bien écouter

les patients et leur faire comprendre leur

maladie est au moins aussi important. Au

bout du compte, ce sont eux qui doivent

assumer la responsabilité de leur santé. »

« L’écoute est au moins

aussi importante »

Spécialité : cardiologie

Début au CHJY : 1er mai 2024, est

également actif dans l’AZ West

Auparavant : études à Utrecht et Zwolle

Loisirs : jouer au papa taxi et veiller au

grain sur quatre enfants

057 35 74 75

seccardiopneumo@yperman.net

9


DOCTEUR DAAN DE COCK

« Ma mère est médecin, mon grand-père

l’était aussi. Mais je suis le premier chirurgien

plasticien de la famille. Lorsque j’ai fait mon

stage ici, le courant est immédiatement

bien passé avec mon collègue, le docteur

Bob De Frene. Comme lui, j’adore le côté

diversifié du travail. De la dermatochirurgie

minimale à la chirurgie esthétique en passant

par la chirurgie reconstructrice lourde :

chaque jour est différent. La reconstruction

mammaire est l’intervention qui me donne

la plus grande satisfaction. La patiente

vient nous voir après une mastectomie, une

chimio, une radio thérapie … Nous essayons

de lui offrir un nouveau départ afin qu’elle

puisse tourner la page de son cancer. Le

moment où la patiente voit ou sent son

nouveau sein pour la première fois est

souvent un moment chargé d’émotion. »

« Une reconstruction mammaire

est un nouveau départ »

Spécialité : chirurgie plastique, esthétique et

reconstructrice

Début au CHJY : 1er août 2024

Auparavant : études de médecine à Bruxelles,

médecin assistant à Bruxelles, Bruges, Liège,

Furnes et Ypres

057 35 75 10 – daan.decock@yperman.net

10


Spécialité : ophtalmologie

Début au CHJY : 6 mai 2024

Auparavant : études à Gand, fellowship à

Rotterdam

Loisirs : courir, passer du temps entre amis

057 35 74 80 – arieke.jadnanansing@yperman.net

« Je suis sur les traces de

mes parents »

DOCTEURE ARIEKE

JADNANANSING

« En tant que fille de deux ophtalmologues

yprois, Ineke Callebert et Jay Jadnanansing,

mon destin semblait tout tracé. Pourtant, ce

n’est qu’au cours de mes études en médecine

que j’ai décidé de suivre leur trace. Pour l’instant,

je combine mon travail à Ypres, où je me

concentre principalement sur l’ophtalmologie

générale et la chirurgie de la cataracte, avec un

fellowship à l’hôpital de l’œil de Rotterdam où je

me spécialise dans le diagnostic et le traitement

du glaucome. La chirurgie du glaucome existe

depuis plus de cinquante ans et à Rotterdam,

on fait des recherches sur les avantages des

nouveaux implants et techniques. C’est très

intéressant et utile pour les opérations du

glaucome que je vais réaliser à Ypres. »

11


DOCTEURE MARIE-CHRISTINE

HASENBROEKX

« La SEP, la maladie de parkinson, les maladies

neuromusculaires, les thromboses et les hémorragies

cérébrales nécessitent souvent un suivi sur le long

terme. Je suis heureuse que le centre hospitalier Jan

Yperman soit attentif à ces soins neurologiques de

base. Neurologue généraliste de formation, j’ai un

intérêt particulier pour les maladies neuro vasculaires.

Des progrès continuent d’être réalisés dans ce

domaine. Nous pouvons par exemple référencer des

patients souffrant d’une thrombose pour une

thrombectomie afin d’éliminer le caillot cérébral

mécaniquement au moyen d’un cathéter. C’est

un beau complément aux médicaments antithrombotiques.

De plus, je pratique aussi des

examens au moyen des potentiels évoqués moteurs.

Cet examen mesure le fonctionnement du nerf moteur

central, qui est important dans les troubles de la

moelle épinière. Je souhaite m’engager dans le

développement du service neurologique d’Ypres. »

« Attentif aux

soins de base »

Spécialité : neurologie

Début au CHJY : février 2025

Auparavant : AZ Delta Roeselare de juillet 1998 à

janvier 2025

057 35 74 40 – secneuro@yperman.net

12


PROJET D’INNOVATION TOTEM

Les patients qui participent

au projet d’innovation TOTeM

pourront rentrer chez eux plus tôt

après une chirurgie abdominale.

Pendant dix jours, ils feront l’objet

d’un suivi attentif par une infirmière

à domicile, par la centrale de

soins et via une application de

monitoring à distance. Des soins

hospitaliers donc, mais à domicile.

Récupération en toute

sécurité à domicile

docteur Lieven Dedrye

et Lies Pauwels

Après une hémicolectomie

les patients

séjournent à l’hôpital

pendant quatre à cinq jours en

moyenne. Ensuite, les soins à

domicile sont entre les mains

du médecin généraliste et de

l’infirmière à domicile. Cette

dernière – l’hôpital travaille

avec Mederi et la Croix jaune

blanche dans le cadre du

projet – s’occupe des soins de

la plaie chirurgicale et de la

prophylaxie de la thrombose.

Docteur Lieven Dedrye

(chirurgie) : « Dans le projet

TOTeM, les patients sortent

après trois jours. L’idée est

simple : dans leur environnement

familier chez eux, ils

se sentent moins enfermés

dans le rôle de patient et

se rétablissent plus vite.

Mais cela doit se faire d’une

manière sûre. La fièvre ou

d’autres complications doivent

être détectées aussi tôt que

possible afin que le patient

puisse se rendre directement à

l’hôpital pour un suivi adapté.

TOTeM rend possible ce monitoring

précis. »

TÉLÉMONITORING

TOTeM est une formule de

soins qui n’est pas accessible

à tout le monde, explique

Lies Pauwels (responsable de

la politique de soins transmuraux

et intégrés). « Les

patients participants doivent

être capables d’utiliser

l’application RemeCare et de

mesurer leurs paramètres

au moyen de l’équipement

fourni. Ces données – température,

pression artérielle, fréquence

cardiaque, fréquence

respiratoire et saturation

en oxygène – sont ensuite

transmises automatiquement

à la plate-forme de suivi. Le

patient doit aussi, au moyen

de l’application, enregistrer

trois fois par jour une série de

symptômes dans un journal :

selles, nausées … Toutes ces

données sont ensuite consignées

dans le dossier électronique

du patient. »

Docteur Dedrye : « Une

centrale de soins surveille à

distance, 24 heures sur 24,

les paramètres mesurés et

les données enregistrées. En

cas d’anomalie, la centrale de

soins contacte le patient et, si

nécessaire, elle avertit immédiatement

l’hôpital. »

LA LISTE S’ALLONGE

Dans le cadre du projet

TOTeM, le centre hospitalier

Jan Yperman travaille en collaboration

avec des hôpitaux de

Termonde, Malines, Sint-

Niklaas, Ostende et Hasselt.

Le projet pilote innovant, qui

court jusqu’à la fin de cette

année, est subventionné par le

SPF Santé publique.

Lies Pauwels : « TOTeM s’inscrit

dans une liste de plus en

plus longue de parcours de

soins transmuraux. Pensez

à OPAT pour le traitement

antibiotique intraveineux de

longue durée, CovidCare@

Home pendant la pandémie

et CardioCare@Home pour

le monitoring des arythmies

cardiaques. »

Docteur Dedrye : « Je suis

fan. La collaboration avec les

chirurgiens des autres hôpitaux

est également excellente.

Nous avons tous la même

philosophie : une collaboration

fluide entre l’hôpital, les

soins infirmiers à domicile et

la centrale de soins, afin que

le patient puisse se rétablir

confortablement et en toute

sécurité à la maison. »

Secrétariat chirurgie

057 35 72 00

secheelkunde@yperman.net

13


MÉDECIN DANS LA MAISON

Des années après la pose d’une prothèse

de hanche, une femme développe de la

fièvre et des douleurs à la hanche. Dans leur

recherche de la cause, les médecins traitants

et le laboratoire de biologie clinique ont fait

une découverte étonnante.

Une petite

bête rare

Le biologiste clinique Stijn Jonckheere :

« Il est remarquable de voir combien

de pathologies passionnantes nous

rencontrons dans notre hôpital. »

La patiente S. a

61 ans. Il y a sept

ans, on lui a posé

une prothèse à la

hanche droite. Au printemps

2023, elle est prise

de fièvre, de frissons et de

douleurs à la hanche. Elle

se présente au service des

urgences.

Le biologiste clinique Stijn

Jonckheere : « La patiente

n’a pas d’antécédents

médicaux particuliers.

Quelques semaines plus

tôt, elle a eu un épisode de

nausées et de diarrhée. »

RECHERCHE COUPABLE

Comme l’imagerie

médicale révèle la présence

de pus autour de

l’articulation et qu’une

prise de sang fait apparaître

un taux élevé de CRP de

177 mg/l, on effectue une

ponction. Le comptage

cellulaire confirme une

infection, sans doute liée

à la prothèse articulaire,

de l’avis des médecins qui

décident donc d’effectuer

un débridement chirurgical

et un rinçage. Le tissu suspect

est retiré, tandis que

la prothèse est nettoyée et

rincée.

Jonckheere : « Durant

l’intervention, cinq

biopsies tissulaires et une

ponction synoviale sont

effectuées en vue d’un

examen plus approfondi.

Dans l’intervalle, le labo a

fait une hémoculture basée

sur un prélèvement réalisé

à l’admission, ce qui lui a

permis d’identifier

la bactérie responsable :

Campylobacter coli.

L’analyse des échantillons

per opératoires et d’un

échantillon de selles

confirme la présence de

cette bactérie articulière. »

BOUCHE BÉE

Ce résultat en a laissé plus

d’un bouche bée : une

infection sept ans après

l’insertion d’une prothèse

de hanche est déjà rare

en soi, mais le type de

bactérie est tout à fait

exceptionnel.

« Campylobacter coli est

une bactérie qui cause la

gastro-entérite. Chez la

patiente S., cette bactérie

a dû se nicher sur la

prothèse en passant par la

circulation sanguine. C’est

seulement le troisième

cas où Campylobacter

coli est documenté dans

une infection liée à une

prothèse. »

La patiente reçoit un

traitement antibiotique

adapté de trois mois et

peut sortir de l’hôpital

après dix jours. L’infection

ne reviendra plus jamais.

Le biologiste clinique Stijn

Jonckheere coécrit, avec

quatre médecins yprois et

deux chercheurs de l’ULB,

un article consacré à ce cas

dans la revue scientifique

Pathogens.

Jonckheere : « Je trouve

important de continuer à

faire preuve d’un intérêt

scientifique, même dans

un hôpital périphérique.

Il est remarquable de voir

combien de pathologies

passionnantes nous rencontrons

dans notre hôpital. »

14


Référer directement

Le risque d’infection postopératoire liée à une

prothèse de hanche est inférieur à 1 %. Il s’agit en

général d’un staphylocoque qui s’installe peu de

temps après la procédure malgré les précautions

prises.

Docteur Jens Vanbiervliet (orthopédie) : « Si la plaie

guérit mal ou si elle suinte, le médecin de famille ne

doit pas hésiter à référer immédiatement le patient.

L’infection liée à une prothèse de hanche est difficile

à traiter. La prothèse se compose de matériaux

étrangers, sur lesquels les bactéries prospèrent et

les antibiotiques ne fonctionnent pas bien. Le

traitement est toujours en deux parties :

l’admini stration des bons antibiotiques et la chirurgie

pour nettoyer ou remplacer la prothèse. Si l’infection

est apparue il y a moins d’un mois, il

n’est généralement pas nécessaire

de retirer les parties solides. C’était

heureusement le cas ici. »

docteur Jens Vanbiervliet

Attention aux

antibiotiques

Les infections prothétiques sont traitées de manière

multidisciplinaire à l’hôpital. Le message de

l’infectio logue au médecin généraliste : si vous

soupçonnez une infection d’une prothèse, ne

commencez pas une cure d’antibiotiques, mais

envoyez plutôt le patient à l’hôpital.

Docteur Wim Terryn (infectiologie) : « La réussite

du traitement passe par une analyse correcte de la

bactérie : nous voulons être sûrs du type de bactérie

dont il s’agit afin de pouvoir admin istrer

les antibiotiques appropriés. Dans le cas qui

nous occupe, ce fut la lévoflaxacine.

Il est déconseillé d’entamer un

traitement à l’aveuglette, car le

patient risque d’en pâtir pendant

des années. »

docteur Wim Terryn

15


PRIMEUR BELGE

POMPES

INTELLIGENTES

Les nouvelles pompes utilisées aux urgences, au bloc opératoire

et aux soins intensifs sont intelligentes, interconnectées et reliées

sans fil à la pharmacie, au service biotechnique et au dossier

électronique du patient. Le nec plus ultra, donc.

Les onze salles d’opération ont été

équipées chacune d’une station

d’accueil avec quatre seringues

autopulsées utilisées pour administrer

les anesthésiants, les médicaments

de soutien de la fonction cardiaque

et les antibiotiques.

Docteur Stefan Van Hooreweghe

(anesthésie) : « Les protocoles

d’administration pharmacologique

des nouvelles seringues autopulsées

sont d’une extrême précision. Il

suffit d’entrer le sexe, le poids, l’âge

et la taille du patient, ainsi que la

concentration d’anesthésiants que

l’on veut atteindre et maintenir

dans le cerveau. Le protocole

calcule la quantité de médicaments

203

pompes aux urgences,

au bloc opératoire et aux

soins intensifs

à administrer et la vitesse

d’administration. Les différentes

pompes d’une station d’accueil

sont également interconnectées :

lorsqu’une pompe est vide, la

suivante prend automatiquement le

relais, sans creux ni pic. »

Le centre hospitalier Jan Yperman

est le premier hôpital de Belgique

à mettre en service cette nouvelle

génération de pompes. C’est aussi

le premier hôpital nexuzhealth à

réaliser l’intégration avec le dossier

électronique du patient : tous les

paramètres sont automatiquement

transmis au DEP.

Yves Platteeuw (projets stratégiques)

: « Les changements dans

le plan de médication et les mises

à jour logicielles sont effectués

via des connexions sans fil. Nous

avons délibérément opté pour la

marque qui nous était familière :

après une brève formation, tout

le monde a pu faire la transition

en douceur. Après les urgences,

le bloc opératoire et les soins

intensifs, ces nouvelles pompes

vont être déployées dans le reste de

l’hôpital. »

JAN YPERMAN ACCUEILLE

Donneurs de sang

Le lundi 26 mai 2025, la Croix-

Rouge de Flandre organise une

nouvelle collecte de sang au

centre hospitalier Jan Yperman.

Vous pouvez donner votre sang

entre 13h30 et 16h30 dans les

salles de réunion Verte, Bleue

et Orange (suivre la route 39).

Inscriptions à partir de mars 2025.

Suivez nos réseaux sociaux pour

les mises à jour ou contactez

Nadine Uytgeerts.

Nadine Uytgeerts, secrétaire médicale

057 35 70 60

nadine.uytgeerts@yperman.net

SATISFACTION DES PATIENTS

SPHG récompensée

Nous demandons régulièrement

à nos patients de participer à

une enquête pour connaître leur

ressenti par rapport aux soins qu’ils

ont reçus chez nous. À en juger par

les résultats, qui sont partagés avec

d’autres hôpitaux et avec l’Institut

flamand pour la Qualité des Soins,

notre service de psychiatrie obtient

un score excellent. Nos collègues

de l’unité SPHG arrivent même en

tête du classement des hôpitaux

flamands en ce qui concerne la

communication sur le déroulement

d’une hospitalisation.

DIXMUDE

Plus d’orthopédie

Le docteur Sam Thomas est un spécialiste

en orthopédie qui a développé

une grande expertise en pathologies

de la hanche et du dos. Il tient des

consultations le mardi matin une

semaine sur deux au Centre médical

de Dixmude. Pour un aperçu complet

des heures de consultation de nos

ortho pédistes à Dixmude, visitez la page

yperman.net/fr/nos­campus/medischcentrum-diksmuide.

Rendez-vous via

057 35 73 70 ou

secortho@yperman.net

16


TRAJET DE SOINS

Prévaccination

Le groupe cible de la

nouvelle policlinique

est constitué de patients

immunodéprimés.

Docteure Kelly De Schuyter

(infectiologie) : « Cette

dernière catégorie

comprend les personnes

atteintes de polyarthrite

rhumatoïde, de maladies

inflammatoires intestinales,

comme la maladie

de Crohn ou la rectocolite

hémorragique et certains

types de cancer. Les

patients transplantés

doivent eux aussi prendre

des immunosuppresseurs

après la transplantation

d’organe. »

Un autre groupe cible est

Pour les personnes immunodéprimées,

les vaccins vivants atténués peuvent être

dangereux et les vaccins inactivés ou morts

fonctionnent moins bien. La policlinique

d’immunovaccination donne des conseils

celui des personnes ayant

subi ou devant subir une

ablation de la rate – ces

patients étant exposés à un

risque accru d’infections

graves par des bactéries

encapsulées, telles que les

pneumocoques, les méningocoques

et Haemophilus

influenzae type b.

personnalisés.

NÉCESSAIRE ET UTILE

La nouvelle policlinique

d’immunovaccination

souhaite voir ces patients

avant qu’ils ne commencent

à prendre des

immunosuppresseurs.

Parfois pour dépister les

infections latentes (voir

encadré), mais surtout

pour donner des conseils

de vaccination. Et ce, pour

prévenir les infections ou

pour en limiter la gravité.

Docteure De Schuyter :

« Les vaccins vivants

atténués, tels que le vaccin

rougeole-oreillons-rubéole

et celui contre la fièvre

jaune, contiennent l’agent

pathogène vivant sous une

forme très affaiblie. Cela

ne cause aucun problème

chez les personnes en

bonne santé. Mais les

personnes immunodéprimées

peuvent en être

fort malades et il est donc

préférable que ces personnes

ne reçoivent pas ces

vaccins. D’où l’importance

17


Calendrier vaccinal

structuré

de leur donner tous les

vaccins nécessaires et

utiles avant de commencer

les immunosuppresseurs.

De cette façon, ces patients

pourront malgré tout

développer une immunité

contre des maladies,

telles que la rougeole,

qui sont aujourd’hui en

recrudescence, notamment

en Europe de l’Est et en

Afrique. »

PROJETS DE VOYAGE

La vaccination contre la

fièvre jaune peut également

être utile pour les

personnes qui, malgré leur

maladie, veulent encore

voyager dans des pays où

cette maladie est présente.

Docteure De Schuyter :

« Pensez à un jeune atteint

d’une maladie inflammatoire

de l’intestin. Si ce

type de patient peut être

vacciné contre la fièvre

jaune et l’hépatite avant de

commencer, par exemple,

les inhibiteurs du TNF,

ces projets de voyage

ultérieurs ne sont pas

compromis. »

Les vaccins non vivants

sont sans danger pour les

personnes atteintes de

troubles immunitaires.

Mais ils sont souvent moins

efficaces. En pareil cas

aussi, une vaccination préalable

peut donc être utile.

Le centre hospitalier Jan

Yperman est l’un des

premiers hôpitaux de taille

moyenne à ouvrir une

policlinique d’immunovaccination.

Docteure De

Schuyter s’est inspirée de

ce qui se fait à l’UZ Gent.

« Des policliniques comme

celle-là, on en trouve

surtout dans les centres

universitaires. Mais,

comme nous avons ici à

Ypres un service d’infectiologie

et une clinique de

voyage abrités sous un

même toit, cela s’y prêtait

parfaitement aussi. Nous

avons tous les vaccins en

stock et nous pouvons en

administrer jusqu’à six en

une seule consultation.

Nous faisons les vaccins

que nous pouvons nous

administrer nous-mêmes,

et je remets au patient un

document avec un calendrier

de vaccination pour

les rappels. Une approche

structurée, simple et

claire. »

Et en prime, pour ce groupe

de patients, beaucoup de

vaccinations sont remboursées

par l’INAMI.

Policlinique des maladies

infectieuses

057 35 71 80

nefrologie@yperman.net

Les patients, surtout ceux des services de

rhumatologie, de gastroentérologie et d’oncologie,

seront généralement aiguillés en interne vers la

policlinique d’immunovaccination. Mais les médecins

généralistes peuvent aussi nous référer des patients

pour obtenir un avis.

Docteur Wim Terryn (chef du service des maladies

infectieuses) : « Lors de la consultation, nous examinons

d’abord les vaccinations de base recommandées.

Ensuite, nous abordons les vaccins destinés à des

groupes cibles spécifiques : grippe, pneumo coques,

zona … Enfin, nous nous penchons sur les éventuels

souhaits de voyage et la vaccination contre l’hépatite,

la fièvre jaune … Cette approche garantit un effet

optimal des vaccins. De plus, nous

pouvons offrir toute la gamme

de vaccins, à condition que ce

soit avant le début de prise des

immunosuppresseurs. »

Le ver se réveille

docteur Wim Terryn

Un certain nombre de patients se présentent aussi

à la policlinique d’immunovaccination pour dépister

des infections latentes. Des affections telles que les

hépatites B et C et la tuberculose peuvent en effet se

réveiller et se propager à nouveau lorsque les patients

commencent à prendre des immunosuppresseurs.

Docteure Kelly De Schuyter (infectiologie) : « Chez

les personnes qui ont longtemps séjourné en Afrique,

nous testons aussi la présence de certaines maladies

tropicales. La strongyloïdose, par exemple, est une

infection causée par le ver rond Strongyloides

stercoralis. La maladie peut rester latente dans le

foie ou la rate, bloquée par le système immunitaire,

et ensuite réapparaître sous une

forme aiguë, par exemple lorsque

le patient reçoit une forte dose de

cortisone. La prise d’un comprimé

d’Ivermectine à l’avance permet

d’éviter bien des problèmes. »

docteure Kelly De Schuyter

18


ZONE NON FUMEUR

Le bon exemple

Jan Yperman a renforcé sa politique

de lutte contre le tabagisme

depuis le 1er janvier : l’hôpital, y

compris les parkings, devient une

zone entièrement non fumeur, sauf

dans les endroits réservés aux

fumeurs qui sont renseignés par

de nouveaux panneaux bleus.

Wouter Spenninck, conseiller en

prévention : « Les nouvelles règles

sont plus strictes que la nouvelle

loi qui prévoit une interdiction

de fumer à moins de 10 mètres

de l’entrée d’un hôpital. Mais en

tant qu’acteurs de la santé, nous

voulons montrer l’exemple. Il n’est

donc plus permis de fumer que

dans les zones fumeurs au bout

de la rue des soins à côté de la

boutique de l’hôpital et à hauteur

de l’entrée des urgences et du

personnel. La troisième zone

fumeurs, le patio central de l’hôpital,

disparaîtra dans le courant de

l’année 2025. À long terme, nous

voulons en faire le poumon vert de

l’hôpital. »

Le centre hospitalier Jan Yperman

veut aussi renforcer la prévention

et l’accompagnement des personnes

qui décident d’arrêter le

tabac. Pour plus d’informations,

veuillez contacter la clinique d’arrêt

du tabac.

Clinique d’arrêt du tabac

057 35 71 90

rookstop@yperman.net

Wouter Spenninck

LE PATIENT

PODOLOGIE

Pied à pied

La podologue Annelies six, qui

travaille avec la docteure Ann

Nollet depuis de nombreuses

années le jeudi dans notre

clinique du pied diabétique,

participe désormais aussi aux

consultations orthopédiques.

Tous les mardis après-midi,

elle prodiguera des soins des

pieds (cors au pied, orthèses en

silicone, placement de dispositifs

orthopédiques …) Nous amenons

ainsi les soins au plus près du

patient.

Annelies Six : « Chez moi, le

temps d’attente augmente et

certaines personnes ont besoin

d’être vues plus rapidement

avant ou après leur opération ou

lorsqu’ils commencent à porter

des semelles thérapeutiques.

Voilà pourquoi on a prévu la

possibilité de venir à la consultation

à l’hôpital, que ce soit à

la demande des médecins ou

des infirmiers de l’hôpital, ou de

médecins généralistes qui nous

réfèrent des patients. Les

traitements et les tarifs à l’hôpital

sont les mêmes que ceux en

cabinet privé. Pour les patients

diabétiques, il y a un remboursement

jusqu’à deux fois par an. »

Rendez-vous via le secrétariat

d’orthopédie au 057 35 73 70

Centre hospitalier Jan Yperman

Briekestraat 12 Ieper

057 35 35 35

info@yperman.net

Poli Poperinge

Oostlaan 11 Poperinge

057 35 72 50

poli.poperinge@yperman.net

Centre médical Dixmude

Laure Fredericqlaan 15 Diksmuide

057 35 61 65

Cabinet de radiologie Comines

Spoorwegstraat 8 Comines

057 35 74 02

secradio@yperman.net

Cabinet de radiologie Klaverstraat

Klaverstraat 1 Ieper

057 35 74 01

secradio@yperman.net

Centre d’audiodialyse collective

Furnes

Klinieklaan 1 Veurne

058 33 38 20

nefrologie@yperman.net

Annuaire de

tous les médecins

Y-mail est le magazine du

centre hospitalier Jan Yperman.

www.yperman.net

E.R. : Frederik Chanterie

Coordination service de communication

communicatie@yperman.net

Y-mail est réalisé par

f-twee communication

www.f-twee.be

19


Afzendadres: Briekestraat 12, 8900 Ieper

PB- PP B-06171

BELGIE(N) - BELGIQUE

Revalidation

sous pression

Dans la salle de revalidation de

l’hôpital Jan Yperman, vingt kinésistes

et ergothérapeutes accompagnent

les patients ambulatoires pendant leur

parcours de revalidation. Les patients pour

la revalidation orthopédique et l’école du dos

bénéficient d’un suivi multidisciplinaire. De plus,

nous traitons les patients en cardiorevalidation,

en réadaptation pneumologique/oncologique, en

formation sur l’obésité chez les adultes et les enfants,

et en thérapie manuelle.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!