Journal wiwsport n576 - 26 février 2025
wiwsport est le n°1 du sport au Sénégal. Retrouvez toute l'actualité sportive du Sénégal sur nos plateformes digitales : site web, application mobile iOS et Android, chaîne YouTube et réseaux... À la UNE : LA TANIÈRE : Les binationaux du Sénégal : un choix du cœur, un héritage en marche > Le Sénégal devient un choix de cœur pour de nombreux joueurs binationaux. Leur engagement va au-delà du terrain, affirmant un attachement profond à leurs racines. Un choix fort qui inspire aujourd’hui une nouvelle génération de talents, à la recherche d’une identité sportive et patriotique. Lamb - Mbacké Faye « Donnez-moi une avance et je règle mon compte avec Gouy Gui ! » Premier League Ismaïla Sarr en feu : un doublé décisif ! Polémique sur la CAN Diouf remet Carragher à sa place !
wiwsport est le n°1 du sport au Sénégal. Retrouvez toute l'actualité sportive du Sénégal sur nos plateformes digitales : site web, application mobile iOS et Android, chaîne YouTube et réseaux...
À la UNE :
LA TANIÈRE : Les binationaux du Sénégal : un choix du cœur, un héritage en marche
> Le Sénégal devient un choix de cœur pour de nombreux joueurs binationaux. Leur engagement va au-delà du terrain, affirmant un attachement profond à leurs racines. Un choix fort qui inspire aujourd’hui une nouvelle génération de talents, à la recherche d’une identité sportive et patriotique.
Lamb - Mbacké Faye
« Donnez-moi une avance et je règle mon compte avec Gouy Gui ! »
Premier League
Ismaïla Sarr en feu : un doublé décisif !
Polémique sur la CAN
Diouf remet Carragher à sa place !
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N° 576 DU 26 Février 2025
Le Stade de Reims s’est
qualifié pour les demi-finales
de la Coupe de
France après une victoire
arrachée contre Angers
SCO aux tirs au but (1-1,
5-3 t.a.b.). Si Bamba Dieng
a brillé en sauvant les
siens à la dernière
seconde, Ibrahima Niane,
lui, a vécu une soirée
cauchemardesque, manquant
une énorme occasion
avant de rater son tir
au but.
Un match sous
haute tension
L’affrontement entre
Reims et Angers a été
intense. Les deux équipes
ont offert un duel acharné,
avec peu d’occasions
nettes en première
période. Il a fallu attendre
la 79e minute pour voir le
Japonais Keito Nakamura
ouvrir le score pour
Reims. Alors que la qualification
semblait acquise
pour les Rémois, Bamba
Dieng a surgi au bout du
temps additionnel (90+5e).
Servi par Lillian Rao-Lisoa,
l’attaquant angevin a
égalisé d’une superbe
reprise acrobatique,
offrant une prolongation
inespérée à son équipe.
Le cauchemar
d’Ibrahima Niane
Mais cette prolongation a
été marquée par un fait de
jeu crucial : à la 88e
minute, Angers aurait pu
égaliser bien plus tôt.
Après une parade de
Yehvann Diouf sur une
tentative de Zinedine
Ferhat, le ballon est
revenu dans les pieds
d’Ibrahima Niane. Seul
face aux cages vides, l’attaquant
sénégalais a expédié
sa frappe au-dessus du
cadre, manquant une
occasion en or. Son
calvaire ne s’est pas arrêté
là. Lors de la séance de tirs
au but, alors que tous les
tireurs rémois ont réussi
leur tentative, Niane a été
le seul Angevin à échouer,
scellant ainsi l’élimination
de son équipe.
Yehvann Diouf,
futur Lion de la
Teranga, brille
encore
Si Niane a raté son match,
un futur Lion a brillé :
Yehvann Diouf. Déjà
impérial dans le jeu, le
gardien de Reims a encore
prouvé qu’il était l’un des
meilleurs à son poste en
France. Récemment sélectionné
avec les Espoirs
français, il devrait bientôt
porter les couleurs du
Sénégal, une perspective
qui réjouit les supporters
des Lions.
Grâce à cette victoire, le
Stade de Reims accède aux
demi-finales de la Coupe
de France pour la
première fois depuis 1988.
Une performance historique
qui récompense la
solidité et le sang-froid
des hommes de Will Still.
Une soirée de contrastes
pour les Sénégalais : si
Bamba Dieng a été
héroïque et Yehvann
Diouf s’est encore distingué,
Ibrahima Niane, lui,
devra vite tourner la page
après ce quart de finale à
oublier.
Antha Ndiaye
RESULTATS
Coupe de France - Reims élimine Angers en
quart de finale, le cauchemar d’Ibrahima Niane !
3
Saudi Pro League : Sadio Mané
met fin à sa disette avec Al-Nassr
Un penalty pour le sourire.
Muet depuis le début de
l'année, Sadio Mané a
retrouvé le chemin des
filets lors de la victoire
d'Al-Nassr sur Al-Wehda
(0-2), ce mardi en Saudi
Pro League.
Battu 2-3 par Al-Ettifaq
lors de la précédente journée,
Al-Nassr s'est repris
en allant l'emporter mardi
sur la pelouse de la
lanterne rouge de Saudi
Pro League. Après un but
de Cristiano Ronaldo à la
48e minute, c'est Sadio
Mané qui a sécurisé la
victoire des siens en marquant
dans les arrêts de
jeu (90e+10). Un penalty
qui fera du bien à l'attaquant
sénégalais de 32 ans
puisque ce dernier n'avait
plus marqué depuis huit
matchs tous terrains
confondus. C'est le
huitième but cette saison
pour Sadio Mané qui, en
dépit de ses neuf passes
décisives en 33 matchs, ne
réalise pas une saison de
haut vol pour sa deuxième
campagne saoudienne.
Mbagnick Dione
Premier League : Crystal Palace dompte
Aston Villa grâce à un doublé d’Ismaïla Sarr
Porté par un impressionnant
Ismaila Sarr, Crystal
Palace a signé une belle
victoire en s’imposant
contre Aston Villa (4-1), ce
mardi en Premier League.
Alors qu’il restait sur dix
matchs consécutifs sans
inscrire le moindre but,
l’ailier sénégalais a signé,
ce mardi 25 février, un
réveil tonitruant face à
visitez wiwsport.com
Aston Villa, pour le
compte de la 27 journée de
Premier League. Là où les
Eagles, 12es du Championnat,
l’ont brillamment
emporté, Sarr a inscrit son
deuxième doublé de la
saison. Idéalement placé
au second poteau, l’ancien
joueur de l’Olympique de
Marseille ouvrait le scorepeu
avant la demi-heure
de jeu (29e). Et alors que
Palace menait 2-1, Sarr
réapparaît à la 71e minute
pour corser la marque
d’une belle reprise. Un
match de choix pour le
Sénégalais qui en est
désormais à 6 buts et 3
passes décisives en PL
cette saison.
Mbagnick Dione
N° 576 DU 26 Février 2025
ACTU FOOT
4
Jamie Carragher dénigre la CAN et
déclenche une vague d'indignation !
L’ancien défenseur de
Liverpool et consultant
pour Sky Sports, Jamie
Carragher, s’est attiré les
foudres des fans de football
après une déclaration
jugée méprisante à l’égard
de la Coupe d’Afrique des
Nations (CAN).
S’exprimant sur les
chances de Mohamed
Salah de remporter le
Ballon d’Or, il a estimé
que l’Égyptien était désavantagé
par le fait de
représenter son pays,
sous-entendant que la
CAN n’était pas un tournoi
d’envergure mondiale.
Lors d’une discussion sur
Sky Sports, Carragher a
fait une déclaration jugée
condensante. « Je pense
que le problème est qu’il est
avec l’Égypte, et il ne joue
probablement pas dans un
tournoi majeur en tant que
tel ou n’a peut-être pas de
grandes chances de gagner.
Je pense que c’est soit la
Ligue des champions, soit le
tournoi majeur [qui permet
de gagner le Ballon d’Or]. »
Des propos rapportés par
ESPN AFRICA qui ont
immédiatement provoqué
un tollé sur les réseaux
sociaux.
Même si sur le plateau
Micah Richards a rétorqué
que la CAN est bel et bien
un tournoi majeur et
Daniel Sturridge a considéré
la CAN au même
titre que l'Euro ou la
Copa. De nombreux internautes
et observateurs du
football ont dénoncé cette
vision réductrice du football
africain et le manque
de considération accordé à
la CAN.
Une vague
d’indignations
sur la toile
Face à cette déclaration,
de nombreuses personnalités
du football ont réagi
avec indignation. La
Confédération Africaine
de Football (CAF) a choisi
une réponse subtile mais
efficace.
Sur ses réseaux sociaux,
l’instance a partagé des
images marquantes de la
CAN : l’accueil triomphal
des Lions du Sénégal
après leur sacre en 2022,
les stades pleins en Côte
d’Ivoire lors de l’édition
2024, et bien d’autres
moments forts qui
témoignent de l’importance
et de la ferveur du
tournoi. L’ancien international
égyptien Ahmed
Elmohamady a également
réagi sur X (anciennement
Twitter). « Jamie Carragher
ne sait pas ce que
sont les tournois majeurs
car il n’en a jamais remporté.
La CAN est un tournoi
majeur. Je suis donc
fier de l’avoir remportée
deux fois. »
L’Algérien Adlène Guedioura,
vainqueur de la
CAN 2019, a lui aussi
répondu en partageant des
images de son sacre et de
l’accueil triomphal en
Algérie avec un message
cinglant « Jamie, la CAN
est un tournoi majeur,
l’Afrique est grande, tu
n’as jamais vécu cela. »
Face à la vague d’indignation,
Jamie Carragher a
tenté de clarifier ses
propos dans une publication
sur X.
Cependant, loin d’apaiser
la polémique, ses explications
ont ravivé les
critiques. « Ce que
j’essayais de dire hier, c’est
que Mo Salah est désavantagé
en jouant pour
l’Égypte en termes de gain
du Ballon d’Or. Si Salah
avait eu une saison
moyenne au LFC mais
avait remporté la CAN et
était MVP, je ne pense pas
qu’il aurait remporté le
Ballon d’Or. Parce que je
ne pense pas que la CAN
ait le même poids que les
autres tournois. »
« Mais si Mbappé avait fait
une saison moyenne au
Real Madrid mais avait
remporté la Coupe du
Monde ou l’Euro, il aurait
quand même eu une belle
opportunité.
Ce n’est pas irrespectueux
si je pense que la Coupe
du Monde, l’Euro ou la
Copa America sont de
meilleurs tournois, c’est
juste mon opinion quand
je les regarde. Dire que ce
n’était pas une compétition
majeure était maladroit,
mais je pense que la
plupart des gens qui
regardaient pouvaient
comprendre le point que
j’essayais de faire valoir. »
Une justification qui n’a
pas convaincu et qui a
renforcé le sentiment
d’une perception biaisée
du football africain.
visitez wiwsport.com
N° 576 DU 26 Février 2025
ACTU FOOT 5
El Hadj Diouf recadre Carragher « Quand on n'a rien à dire, on la ferme. »
Et on assiste à l’énième
querelle entre Carragher
et Diouf. Ce dernier ne l’a
pas loupé dans une publication
sur sa page
Instagram. Le double
ballon d’or africain de
souligner l’audience de la
CAN pour être l’une des
compétitions les plus
suivies au monde. « La
CAN est l'un des trois plus
grands tournois de football
au monde avec plus de 1,4
milliard de téléspectateurs.
Utilisons les chiffres pour
raconter l'histoire de la
CAN (pas besoin de la
défendre - les chiffres
parlent d'eux-mêmes).
Regardée dans 170 pays,
1,4 milliard de téléspectateurs,
troisième plus grande
compétition mondiale, 2,2
milliards de streams » a-t-il
expliqué.
Sans oublier de citer ces
légendes de l’Afrique dont
le talent est reconnu mondialement.
« Les talents africains ont
marqué de leur empreinte
les ligues mondiales.
Samuel Eto'o, Didier
Drogba, Jay Jay OKOCHA,
Georges WEAH Sadio
MANÉ et Mo Salah,
moi-même El Hadji
DIOUF et bien d'autres...
Tu ne peux pas t'asseoir à
la même table que ces noms
africains. Toi le raciste
Jamie Carragher tu es qui
pour t'en prendre à notre
CAN ? La CAN est la fierté
de l'Afrique ! »
Et sans surprise, El Hadj
Diouf n’a pas terminé sa
réponse sans tirer sur
Jamie Carragher « himself
».
« Aujourd'hui en Afrique,
tu prononces Jamie Carragher,
les gens croiront que
tu parles d'une marque de
ketchup ou de moutarde.
C'est donc normal que tu
manques de respect au plus
grand tournoi d'Afrique et
à tous ces grands footballeurs
africains qui ont
apporté leur contribution
au football mondial et à
tout le continent. Tu as
besoin de ça pour exister et
te faire connaître. Quand
on n'a rien à dire, on la
ferme ».
Cet épisode relance une
fois de plus le débat sur la
considération du football
africain sur la scène internationale.
La polémique
autour des propos de
Carragher s’inscrit dans
une tendance plus large où
les compétitions
africaines peinent à être
reconnues à leur juste
valeur. Pourtant, de plus
en plus de voix s’élèvent
pour revendiquer l’importance
et la légitimité de la
CAN comme un tournoi
d’élite du football mondial.
S
i Carragher a tenté de
nuancer ses propos, il a
mis en lumière un
problème persistant : la
sous-estimation du football
africain par certains
observateurs européens.
Un débat qui, à coup sûr,
continuera à animer les
discussions bien au-delà
de cette polémique.
NAF
visitez wiwsport.com
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N° 560 DU 04 Février 2025
DOSSIER 6
Mbacké Faye
(lutteur des Parcelles
Assainies)
« Si on me donne une avance, je suis
prêt à en découdre avec Gouy Gui »
visitez wiwsport.com
Vainqueur de Sokh Bu
Ndaw le 16 février dernier,
Mbacké Faye s’est entretenu
avec Wiwsport sur
l’actualité de sa carrière.
Cité parmi les grands
espoirs de la lutte, le
lutteur des Parcelles
Assainies au palmarès
élogieux de 10 victoires et
2 défaites en 12 combats, a
commenté l’hégémonie
des Parcelles dans l’arène.
Son rapport avec Franc,
Modou Lo et son respect
des entrainements,
Mbacké Faye se livre sans
détours.
Félicitations pour cette
victoire impressionnante
devant Sokh Bu
Ndaw ! Pour commencer,
pouvez-vous nous
décrire ce que vous
avez ressenti au
moment exact où
l’arbitre a levé votre
main ?
Bon je ne peux que rendre
grâce à Dieu pour cette
victoire contre Sokh Bu
Ndaw. Si j’ai remporté ce
combat, ce n’est pas que je
suis un génie, mais c’est
parce que Dieu l’a voulu
ainsi. Je profite de l’occasion
pour saluer mon
adversaire – je l’encourage
et lui souhaite le meilleur
pour la suite de sa carrière.
La lutte est ainsi faite : on
gagne, on perd ou on fait
match nul. C’était un jour
compliqué je l’avoue, mais
par la grâce de Dieu, je
suis sorti vainqueur de ce
combat.
Votre préparation pour
ce combat a visiblement
porté ses fruits.
Quelles ont été les stratégies
spécifiques que
vous avez mises en
place cette fois-ci ?
Vous me permettrez de
remercier d’abord la team
100% P.A. avec qui je
m’entrainais pour la
préparation de ce combat.
Bon pour les entrainements,
je me réveillais tôt
le matin pour venir ici
avec coach Ngom. C’est un
coach vraiment professionnel
et nous voyons
bien le résultat de son
travail sur nous. Le soir, je
retrouvais le collectif
100% P.A et je vais profiter
de l’occasion pour remercier
le coach Pape Mbaye,
Lat, Père Ibou Diouf et
Ndiouga… Je remercie
tous les lutteurs du
collectif 100% P.A. On
s’entraîne très dur mais
c’est le processus normal
des choses. Car c’est ce qui
nous a permis de remporter
ce duel face à Sokh Bu
Ndaw.
Mentalement, comment
restez-vous focalisé
face à la pression ?
Avez-vous des rituels
ou des mantras ?
Non pour dire vrai, je ne
peux pas avoir de pression
dans un combat. Nous ne
pouvons pas avoir de pression
sinon que ferons les
supporters dans ce cas.
C’est à nous de les soulager
et de leur montrer
qu’ils n’ont pas à avoir de
la pression.
La lutte n’est pas compliquée,
tout se passe dans
l’enceinte de l’arène. Si tu
as bien travaillé et préparer
le combat, tu ne peux
pas avoir de la pression.
On vous sait très discipliné
sur votre hygiène
de vie. Pouvez-vous
décrire une journée
type d’entraînement
en période de compétition
?
C’est une journée comme
les autres. J’ai une épouse,
elle me prépare le
petit-déjeuner naturellement.
Après je pars à la
salle pour ma première
séance du jour qui dure
souvent deux heures de
temps. Je fais deux
séances d’entrainement
par jour : une le matin à la
salle de musculation et
une autre le soir à la plage
avec lécurie. Parfois je fais
des contacts, parfois de la
charge musculaire.
Parlez-nous de votre
alimentation : y a-t-il
un plat ou un repas
sacré que vous mangez
s y s t é m a t i q u e m e n t
avant un combat ?
Bon pour dire vrai mon
alimentation ne varie pas
du tout. On continue notre
alimentation normale
comme d’habitude. Nous
ne sommes pas encore
aisés au point de suivre un
régime alimentaire particulier.
Je mange ce que ma
famille mange et c’est ce
que j’ai toujours fait.
Maintenant, je mange
aussi souvent des fruits.
visitez wiwsport.com
Quel a été le défi le plus
difficile à surmonter
récemment, et comment
l’avez-vous
transformé en force ?
Je dirais mon séjour à Lac
Rose chez Modou Lo. J’ai
beaucoup appris de ce
séjour tant sur le plan
humain que sportif. Les
discussions que nous
avions entre frères
lutteurs étaient passionnantes.
En plus, le travail
était devenu plus sérieux
là-bas. On se complétait
mutuellement et c’est
quelque chose qui m’a
marqué.
Enfin, cette victoire
ouvre-t-elle un nouveau
pallier à votre
parcours ? Qui sont vos
potentiels adversaires ?
J’ai beaucoup d’adversaires
potentiels dans
l’arène après cette
victoire. Je peux citer des
lutteurs comme Gouy Gui,
Lac Rose ou encore
Amanekh.
Tous ces lutteurs doivent
me donner ma chance.
Mon combat contre Gouy
Gui serait explosif et
alléchant pour tous les
amateurs de lutte. Après,
je pense aussi à Lac Rose,
pourquoi pas ? Si on me
donne une avance
aujourd’hui, je suis prêt à
en découdre dimanche
prochain. Si je pouvais,
j’allais lutter chaque
dimanche pour dire vrai.
L’ENTRETIEN
9
Quels sont vos rapports
avec les lutteurs du
collectif 100% Parcelles
?
Nous avons des rapports
familiaux entre lutteurs
des Parcelles Assainies.
Nous nous entendons bien
et partageons la même
passion. Nous avons les
mêmes objectifs,
c’est-à-dire : réussir dans
la lutte et faire briller
Parcelles Assainies.
Nous nous respectons
mutuellement ! Papa Sow
est notre grand, Modou Lo
de même. Nous n’avons
pas de bisbilles entre nous
bien que c’est normal que
parfois nous ayons des
différends. Mais, à chaque
fois, nous essayons d’en
discuter et d’évacuer le
problème entre nous en
famille, loin des médias.
Votre dernier mot
Mbacké Faye ?
Je remercie tous les
coachs de 100% P.A, je
remercie aussi Père Ba. Il
ne ménage aucun effort
pour nous malgré son vieil
âge. Un grand à notre
doyen, le Roi des arènes
Modou Lo. Que Dieu le
garde et lui donne la fin de
carrière qu’il désire. Je
salue tous les lutteurs du
collectif 100% Parcelles. Je
salue les internautes de
Wiwsport. Je vous
souhaite le meilleur !
Entretien réalisé par Jean Joseph
N° 576 DU 26 Février 2025
LA TANIÈRE
10
Un choix du coeur
Les binationaux qui ont choisi le Sénégal et
tracent la voie pour les générations futures
Depuis plusieurs années,
le Sénégal s’affirme
comme une destination
attractive pour les joueurs
binationaux évoluant en
Europe. À l’image de
Kalidou Koulibaly, Abdou
Diallo, Pape Gueye,
Moussa Niakhaté, Ismail
Jakobs ou encore Iliman
Ndiaye, nombreux sont
ceux qui ont fait le choix
du cœur en rejoignant la
sélection sénégalaise. Un
engagement fort qui ne se
limite pas au terrain, mais
qui témoigne d’un attachement
profond à leurs
origines. Aujourd’hui, ces
choix inspirent d’autres
talents en quête d’une
identité sportive et patriotique.
Un dilemme
identitaire et
sportif
Pour les joueurs nés en
Europe de parents sénégalais,
la question du choix
de sélection nationale est
souvent délicate. Formés
dans les centres européens
et appelés en équipes de
jeunes des pays où ils ont
grandi, beaucoup d’entre
eux doivent faire face à
une décision difficile lorsqu’ils
atteignent la maturité
professionnelle. Faut-il
poursuivre avec la nation
formatrice ou répondre à
l’appel du pays d’origine ?
Jusqu’à récemment,
nombre de talents hésitaient
à choisir le Sénégal,
souvent freinés par
l’image d’un football
africain perçu comme
moins structuré. Mais
avec l’évolution du football
sénégalais, une meilleure
organisation et des
performances convaincantes
sur la scène internationale,
le projet des
Lions est devenu extrêmement
attractif.
Un choix du
cœur : les témoignages
des
Lions
Kalidou Koulibaly, le
capitaine qui a ouvert
la voie
Kalidou Koulibaly est l’un
des premiers binationaux
de renom à avoir opté pour
le Sénégal après avoir été
international Espoirs
français. En choisissant
les Lions en 2015, il a
donné un signal fort et
tracé un chemin pour
d’autres. Il s’est longuement
exprimé sur son
choix. « J’ai grandi en
France, mais chez moi, on
vivait comme au Sénégal.
Mes parents sont sénégalais,
et j’ai toujours ressenti
cet attachement. J’aurais
pu jouer pour la France,
mais mon cœur a parlé.
Aujourd’hui, je suis fier de
défendre les couleurs du
Sénégal et d’avoir pu
soulever la CAN avec cette
équipe. » Son engagement
a été récompensé en 2022
lorsqu’il a soulevé la
Coupe d’Afrique des
Nations en tant que capitaine,
un moment historique
qui a consolidé la
fierté de son choix.
Abdou Diallo : un déclic
tardif mais une conviction
forte
Formé à l’AS Monaco,
Abdou Diallo a connu les
équipes de jeunes de la
France avant de prendre
une décision mûrement
réfléchie en 2021.
Il a été convaincu par le
discours d’Aliou Cissé et
l’ambiance qui règne dans
la sélection sénégalaise. «
Je voulais jouer pour un
pays qui me correspondait
vraiment. Rejoindre le
Sénégal, c’était une décision
qui avait du sens pour
moi et pour ma famille.
L’accueil que j’ai reçu dans
cette équipe a confirmé
que j’avais fait le bon
choix. »
Aujourd’hui, il est devenu
un cadre de la défense
sénégalaise et incarne
cette nouvelle génération
de binationaux qui n’hésitent
plus à opter pour
leurs racines.
visitez wiwsport.com
Auteur :Pape Moussa Ndour
N° 576 DU 26 Février 2025
Moussa Niakhaté : un
appel irrésistible après
avoir décliné le Mali
Moussa Niakhaté a longtemps
hésité entre
plusieurs sélections, mais
le Sénégal s’est finalement
imposé. Il a notamment
décliné les avances du
Mali avant de répondre à
l’appel des Lions en 2023. «
J’ai grandi avec un
mélange culturel, mais
mes racines sénégalaises
ont toujours été très
présentes dans mon
éducation. Représenter ce
pays est une immense
fierté pour moi et ma
famille. Quand j’ai vu
l’enthousiasme et l’amour
que les Sénégalais portent
à leur équipe, je n’ai pas
hésité. » Son choix a été
rapidement validé par les
supporters qui l’ont
adopté comme l’un des
leurs.
Pape Gueye : la CAN
avant la Coupe du
Monde
Le milieu de terrain de
l’OM a connu des complications
administratives
avant de pouvoir officiellement
jouer pour le Sénégal.
Mais son attachement
au pays n’a jamais faibli.
Mieux encore, il a fait une
déclaration qui a marqué
les esprits en plaçant la
CAN au-dessus de la
Coupe du Monde. « Si on
me donne le choix entre
remporter la Coupe du
Monde et la CAN, je choisis
la CAN. Ce serait une
fierté immense pour moi
et pour tout un peuple. Ce
trophée a une saveur
particulière et c’est celui
qui m’attire le plus. » Une
prise de position forte qui
montre à quel point la
CAN est précieuse pour
ces joueurs qui ont décidé
de défendre les couleurs
du Sénégal.
Ismail Jakobs, l’un des
derniers venu convaincu
par l’aventure sénégalaise
Lui aussi formé en
Europe, Ismail Jakobs a
fait le choix du Sénégal en
2022. Son intégration
rapide dans le groupe
montre que les binationaux
ne sont plus considérés
comme des « étrangers
», mais comme des Lions à
part entière. « J’ai grandi
avec une double culture, et
j’ai toujours eu une affection
particulière pour le
Sénégal. L’accueil que j’ai
reçu a été incroyable.
Aujourd’hui, je me sens
pleinement sénégalais sur
et en dehors du terrain. »
Iliman Ndiaye : un rêve
de Coupe du Monde
avec le Sénégal
Iliman Ndiaye, talentueux
milieu offensif formé en
Angleterre, ne cache pas
son ambition ultime : remporter
la Coupe du Monde
avec le Sénégal. « Je veux
écrire l’histoire avec le
Sénégal. Mon rêve, c’est de
remporter la Coupe du
Monde avec cette équipe.
Nous avons les talents et
le potentiel pour y arriver.
» Une déclaration audacieuse
qui montre l’évolution
de l’état d’esprit des
joueurs binationaux : ils
ne viennent plus seulement
jouer pour le Sénégal,
ils viennent pour
gagner et rêver en grand.
LA TANIÈRE
Un modèle
pour les futures
générations
Ces choix forts ont ouvert
la voie à d’autres joueurs
encore hésitants. Les
performances du Sénégal
à la CAN et en Coupe du
Monde, combinées à l’évolution
du football africain,
rendent aujourd’hui le
projet sénégalais plus
attractif que jamais.
Aliou Cissé, conscient du
potentiel de la diaspora,
n’hésitait pas à aller chercher
les talents. Mais avec
un discours clair : jouer
pour le Sénégal n’est pas
un simple choix de
carrière, c’est une aventure
humaine et patriotique.
« Nous voulons des
joueurs qui aiment ce
maillot, qui comprennent
ce qu’il représente. Ceux
qui rejoignent notre
équipe savent qu’ils font
partie d’une grande
famille. »
Avec un effectif de plus en
plus renforcé par des binationaux
talentueux, le
Sénégal s’affirme
aujourd’hui comme une
puissance du football
africain et mondial. Et
l’histoire ne fait que commencer.
Ces Lions ont
montré la voie. Reste à
savoir qui sera le prochain
à suivre leurs traces.
NAF
11
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